Les Ailes du Ge?vaudan N°5:Les Ailes du Ge?vaudan N°3

Transcription

Les Ailes du Ge?vaudan N°5:Les Ailes du Ge?vaudan N°3
Ce n’est pas tous les jours
qu’un T6 pose à Langogne !
AÉRO-CLUB GILBERT TRÉMOLET
Langogne / Lespéron
Editorial
T
out au long de l’année, lorsque la
météo est clémente, nous avons le
plaisir de voir atterrir des visiteurs venant
de diverses régions de France ainsi que
des pays voisins. Nous mettons toujours
tout en oeuvre pour offrir le gîte et le
couvert aux arrivants qui apprécient
notre club-house accueillant.
Le climat exceptionnellement doux nous
a permis de prendre souvent nos repas
en compagnie de nombreux pilotes
installés autour d’une longue table à
l’extérieur et à l’ombre des parasols
jusqu’à mi-octobre.
De nombreux aviateurs/visiteurs, emmenés par Urbain en Tétras, ont découvert
nos altisurfaces et sont revenus les yeux
brillants et le sourire aux lèvres. Nous
leur avons également fait découvrir notre
belle région, son patrimoine et les lieux
qui ont fait son histoire.
Quand on y réfléchit, quelle est la raison
pour laquelle notre aérodrome est connu
si loin à la ronde ?
Eh bien, je vais vous le dire, comme dirait
quelqu’un de bien connu : c’est un véritable havre de paix qui, me semble-t-il,
soigne tous les maux quand on en a !...
Ce n’est heureusement pas votre cas ni
le mien, mais c’est de la médecine préventive.
Au plaisir de vous revoir pour une petite
cure de bien-être à LFHL.
Bonne année 2012 et bon vol.
Roger-Claude
Nos annonceurs nous soutiennent, favorisez-les !...
Bulletin d’information de l’Aéro-Club Gilbert TRÉMOLET - 07660 Lespéron
Tél. : 04 66 69 00 90 - Rédaction et administration : Roger-Claude Schwerzmann
Tél.: +41 79 276 85 61 - [email protected]
Maquette :
- Langogne
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North American T6 Texan
Billet d’Urbain
A
E
n septembre der nier, Jacques
Delorme et Claude Saget nous ont
fait le grand plaisir d’atterrir sur notre
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plate-for me avec le magnifique et
célèbre North American T6 Texan.
chaque 1er jour de l’an, j’ai pour
habitude de m’attribuer le premier
vol de l’année, si la météo le permet,
bien sûr, et je tiens à perpétuer cette
tradition le plus longtemps possible.
Pourquoi ? Je n’en sais rien, c’est
comme ça !...
J’ai mémoire d’un 1er de l’an (je ne sais
plus lequel) où, après un réveillon sans fin
(et sans faim également), je me trouve
au bar de la Tour chez Mimile. C’est un
homme matutinal depuis toujours. C’est
le premier à ouvrir son bar dans la cité
langonaise et les entreprises le savent
bien : un p’tit blanc, une Gauloise moteur
tournant, avant de se rendre au chantier.
Ce matin-là, pas d’ouvriers, mais deux
individus : Jacky et Jeannot Duchamp
dit «La Duche» ou encore « Popeio », tous
deux devant un verre de blanc. Jeannot
n’a pas l’air très frais, mais il tient debout.
C’est vrai qu’il est souvent à quatre pat-
tes, puisqu’il est carreleur. C’est vrai aussi
qu’il a parfois du mal à rentrer chez lui
sur ses deux jambes…
Je ne sais plus si c’est un pur hasard ou
si c’était prémédité, en tout cas mes deux
compères sont là et pas besoin de grand
discours pour les décider :
« Mimile, à tout à l’heure. On va s’envoyer en l’air… »
Et nous voilà partis. Je me sens encore
d’attaque pour conduire une brouette ou
si vous préférez, piloter un Rallye 100
ch. Ce devait être le F-BTIH. Une situation météo de rêve : anticyclone, QNH
1030, -10°, pas un nuage, pas un brin
de vent, un temps de curé, quoi ! Par
contre, faut pas rater le démarrage : un
rayon de soleil sur les cylindres, une ventilation d’air chaud par en dessous, en
particulier sur le carburateur, avec mon
radiateur électrique soufflant (modifié
Veritas, pour ce genre de circonstance),
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un brassage d’hélice, quelques injections,
et youpi (comme dirait A. Groux, notre
ami suisse). Minute ! Faut que ça
chauffe… Nous voilà en l’air, pas la moindre turbulence. C’est beau (comme dirait
un autre ami suisse), c’est fantastique,
c’est même fantasmagorique (comme
aurait dit Salvador Dali).
Toutes les Cévennes, la vallée du Rhône,
les vallées de l’Allier et de la Loire, sont
dans le brouillard et par-dessus la couche
de coton se dessine la chaîne des Alpes,
comme dans un livre de géographie, avec
au bout, évidemment, le Mont-Blanc qui
se voit comme un nez au milieu de la
figure. Jacky reste coi, émerveillé…
Quant à Jeannot, peu après avoir repéré
le Mont-Blanc, il s’endort sur la banquette
arrière. Tant pis pour lui !... On l’entendra grommeler à l’atterrissage à cause
des vibrations, tellement la piste était
gelée et dure comme du béton.
De retour au QG, Jeannot annonce, en
poussant la porte : « Mimile, j’ai vu le
Mont-Blanc ! ». Et Mimile, le torchon à
la main, se retourne et réplique : « Et mon
cul, tu l’as vu ? ».
Notre brave Mimile, qui par ailleurs était
plus amateur de ballon rond que d’aviation, pas de ballon d’Alsace, il ne buvait
pas, mais de ballon de foot, n’a jamais
voulu admettre que l’on ait pu voir le
Mont-Blanc, surtout en si peu de temps.
Et pourtant, il n’y a rien d’extraordinaire
en hiver, par temps sec, de voir en même
temps les Alpes, le Puy de Dôme, le Puy
de Sancy, le Plomb du Cantal, le Mont
Lozère et l’Aigoual, bien sûr… Quant aux
Pyrénées, c’est déjà plus difficile.
Mimile et mes deux compères nous ont
quittés il y a déjà bien longtemps.
Espérons que de là-haut, ils puissent voir
régulièrement le Mont-Blanc, comme moi
j’ai la chance de le voir encore souvent.
Bon vol à leur âme…
Urbain
Librairie du Val d’Allier
2, rue Pierre Grasset
48300 LANGOGNE
Tél. : 04 66 69 01 86
Fax : 04 66 69 14 67
Brèves nouvelles
AFPM (Association française des pilotes de montagne)
Assemblée générale samedi 28 janvier
2012 à Nantes (LFLS).
FFPLUM
Réunion union régionale LanguedocRoussillon samedi 4 février 2012 à
Montpellier (LFMT).
S
aluons la sortie
d’un ouvrage
local intitulé « Envol »
qui devrait intéresser
tous les pilotes amenés à survoler notre
région. Édité par l’association Les Amis
du Patrimoine et agrémenté de textes
historiques, ce livre nous emmène au ciel
à la découverte de Langogne et de ses cantons, grâce à la complicité de Guillaume
Burkhalter et de ses magnifiques photographies aériennes et du précieux
concours de l’aéro-club Gilbert Trémolet.
AÉRO-CLUB GILBERT TRÉMOLET
Assemblée générale dimanche 12 février
2012 à 10 h à Langogne (LFHL).
Nous vous rappelons que l’Aéro-Club
Gilbert Trémolet est affilié à la FFPLUM
sous le numéro 048-2.
Nous encourageons et recommandons
à nos pilotes de s’inscrire à la FFPLUM
et de payer leur cotisation à cette association qui défend et assure les intérêts
des utilisateurs d’ULM.
Notre aérodrome (LFHL) est toujours
ouvert à la CAP. Le nouveau Notam du
04/10/2011 est le même que le précédent avec un additif : accès aux pilotes
titulaires de la qualification montagne.
Modification faite grâce à l’intervention
de deux de nos membres que nous remercions. Nous avons également répondu
aux services de l’Aviation civile centre-est
dans le cadre d'un dossier qui conduira à
terme à la classification de LFHL dans la
catégorie des aérodromes à usage restreint, probablement en début 2012.
[email protected]
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Rassemblement des pilotes de montagne le 6 août 2011
Billet présidentiel
Chers amis et pilotes,
Malgré la conjoncture difficile, nous avons atteint nos objectifs et terminerons l’année
2011 avec un résultat positif, ce qui est encourageant.
De nombreux pilotes ont aimé venir voler avec notre Tétras et s’initier aux joies du
vol en montagne. Une raison de plus de continuer dans cette voie. D’entente avec
des aéro-clubs amis, nous sommes en train de préparer l’organisation de stages et
de rassemblements pour 2012.
Un hôte de marque
M
algré une mauvaise météo, deux
pilotes, dont le président Noël
Genet, ont fait une courte apparition
avant de repartir sagement d’où ils
étaient venus afin de ne pas rester
bloqués sur notre plate-forme.
En revanche, 26 membres fidèles sont
arrivés par la route pour passer un bon
moment de convivialité. Comme
d’habitude, l’ambiance fut agréable et
sympathique. Ayant prévu une soixantaine de participants et commandé à
notre boucher son fameux bœuf en
daube, nous en avons mangé pendant
une semaine !... Nous tenons à remercier ici l’AFPM qui a fait un geste généreux pour combler notre déficit.
Ce sont les vicissitudes de toute équipe
organisatrice. Mais rassurez-vous, elle
est toujours motivée, car ces rassemblements sont le lien nécessaire entre les
différents partenaires de notre activité et
le terreau fertile d’une saine planification du futur de notre belle aviation.
Bien que nous n’ayons eu aucun accident, ni incident, je tiens à rappeler qu’un ULM
n’est pas un jouet, c’est bel et bien un avion, léger, mais un avion tout de même.
Par conséquent, les contrôles doivent être faits méticuleusement, sans oublier la
qualité du carburant, qu’une bonne préparation du vol est indispensable et que le
respect de la réglementation aérienne est primordial pour effectuer un vol en toute
sécurité. En cas de doute, n’hésitez pas à demander l’avis de l’instructeur.
Bonne fin d’année et meilleurs vœux à vous tous.
Bénilde Romeuf
RC
Une courte escale
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Escale agréable
A
u cours de ma relativement longue
carrière aéronautique, j'ai eu le privilège de visiter un grand nombre de terrains, répartis dans toute la France, et
aussi en Allemagne. L'accueil est très
variable d'une place à l'autre.
Premièrement, il y a de grands terrains
où l'arrivée d'un pilote est anonyme, ni
chaud ni froid. Il se résume à un tampon
sur le carnet et la quittance dûment
remplie.
Une seconde catégorie comprend des
fonctionnaires et pilotes occasionnellement sur le terrain, et qui traduisent leur
mal-être par le rappel des prescriptions
en vigueur dans le département.
La troisième se révèle déjà sur la place
de parc, sitôt l'ouverture du cockpit :
« Soyez les bienvenus sur notre terrain »,
et une présentation réciproque. Parfois,
il y a l'échange d'un macaron, d'un bulletin d'aéro-club, d'un prospectus, d'un
petit chocolat. En conclusion : « Maintenant, venez boire le verre de l'amitié ! ».
Eh oui ! ça existe… Preuve en est notre
arrivée à Langogne. Comment décrire
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par André Groux, Lausanne
l'ambiance et la réception d'Urbain. Avec
son chaud bonnet sur la tête, il a d'abord
l'allure d'un homme de la terre, rude, solitaire. Il s'est révélé à nous comme personnage unique, disponible, chaleureux,
même disposé à jouer de l'accordéon et
de la guitare pour animer la soirée dans
le Club-house. D'ailleurs, Urbain a été
aussitôt inscrit dans le registre de nos
vrais amis.
Un voyage à Langogne ne s'oublie pas.
Tous les ingrédients sont réunis pour
apprécier un tel accueil dans une région
souvent ignorée et qui mérite une visite.
Une très grande reconnaissance et de
vifs remerciements à nos hôtes Urbain et
Roger-Claude.
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Le vol du papillon
C’est pourquoi deux zoologistes d’Oxford
ont entraîné des papillons vulcain
(Vanessa atalanta, espèce courante en
Europe), à voler vers une fleur artificielle,
placée au bout du tunnel de la soufflerie. Puis ils ont envoyé un léger flux de
U
n battement d’aile de papillon peut,
dit-on, déclencher une tempête à
l’autre bout de la planète. (…) L’image
inverse est plus rarement évoquée ; quel
effet une tempête a-t-elle sur le pauvre
papillon et ses fragiles ailes ? Eh bien,
c’est simple : flanquez le lépidoptère dans
une soufflerie et regardez ce qui se passe.
L’expérience a récemment été tentée à
l’Université d’Oxford. Pas pour le plaisir
de maltraiter les insectes, mais au
contraire, pour essayer de comprendre
les mécanismes du vol si délicat du
papillon.
Car oui, plus de 50 ans après le premier
Spoutnik, l’humanité ne sait toujours pas
exactement comment les papillons font
pour se propulser dans les airs.
Bien sûr, on a là quelques idées, sans
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fumée pour analyser les mouvements de
l’air autour des ailes de leur cobaye. Ils
ont ainsi observé quantité de choses merveilleuses et complexes, comme des
« captures de sillage » : l’énergie du tourbillon produit par un battement d’ailes
est récupéré et mise à profit par le battement suivant.
Bref, le papillon n’est pas saoul du tout,
il est économe et « maîtrise une large
combinaison de mécanismes aérodynamiques » affirment les auteurs de l’étude
dans la revue Nature (vol. 420, N° 6916,
pp. 660-664).
(Texte extrait de « Au fond du zoo à
droite » d’Edouard Launet, Librairie
La Martinière – Le Seuil.)
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avoir de modèle complet. Le vol du
papillon ressemble à la déambulation
d’un homme saoul, dans les trois dimensions de l’espace qui plus est. C’est déjà
original. Mais il y a mieux : selon les lois
de l’aérodynamique, un papillon ne
devrait même pas parvenir à décoller.
Le zoologiste danois Torkel Weis-Fogh
(1922-1975) avait en son temps trouvé
une partie de la solution : le « clap and
fling ». Au décollage, le papillon plaque
ses ailes l’une contre l’autre à la verticale : c’est le « clap » qui a pour effet de
chasser brutalement l’air. Aussitôt, l’insecte les rouvre rapidement en pivotant :
c’est le « fling ». Et le soudain afflux d’air
entre les ailes accroît la force ascensionnelle (nous résumons beaucoup). Mais,
pour le reste, on ne savait pas trop.
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Histoire de l’aviation de Langogne
Il s’appelait JACKY…
Il avait la cinquantaine et était membre
sympathisant de l’aéro-club. Il n’était pas
toujours présent à Langogne, car il travaillait sur une plate-forme pétrolière.
S’il avait horreur de la voiture et ne
conduisait donc pas, il ne se faisait pas
prier pour grimper dans une machine
volante et faisait entièrement confiance
à n’importe quel pilote (ou presque…).
Jamais stressé, le gars…
Nous sommes en septembre 1982.
C’est l’époque du développement anarchique des ULM en tout genre, plus ou
moins fiables d’ailleurs, avec beaucoup
d’accidents à la clé, car cette activité n’était pas encore structurée et les instructeurs ULM existaient à peine. Et notre
ami Jacky avait une idée en tête : acheter un ULM. Oh ! pas pour lui, car il n’avait nullement l’intention de piloter, mais
pour les autres.
Voilà, me dit-il, je finance, tu me promènes de temps en temps et puis, tu
apprendras aux autres, puisque toi, tu
sais… Quelle
confiance !
A ce moment-là,
je ne totalisais
guère plus de
250 heures de
vol et je lui
réponds que,
d’une part, je
n’y connais rien
en ULM et que,
d’autre part, une
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par Urbain
machine légère à Langogne, avec le vent
de travers, risque de poser des problèmes, surtout avec certains pilotes qui
pourraient bien prendre l’ULM pour un
jouet. D’ailleurs, dans la même période,
quelque part au bout du lac, dans sa propriété, un certain François, sympathisant lui aussi de l’aéro-club, en a fait la
triste expérience. Ayant acheté un pendulaire, tout beau, tout neuf, et après
démonstration du vendeur qui s’éclipse
aussitôt, il tente son premier décollage
devant un maigre public, quelque peu
sceptique. Et patatras ! Mais que faisait
cet arbre à cet endroit-là ! Résultat :
l’ULM plié en huit, le prétendant pilote
à l’hôpital avec diverses fractures, côtes
cassées, poumon perforé, ferraille dans
les guiboles, etc., occasionnant X mois
d’inactivité, avec peut-être encore des
séquelles. Sans commentaires !
Et l’ami Jacky qui insiste toujours, tant et
si bien, que le 10 septembre 1982, nous
partons à quatre dans le BUZQ au
Versoud près de Grenoble pour essayer
un 2 axes
biplace. En fait,
pas de biplace,
et je me retrouve en vol, après
briefing, sur un
Quick-Sylver
monoplace,
donc seul. Très
bruyant, l’engin,
pas de badin,
etc… J’évite de
tomber dans l’Isère et je ramène la
machine à son brave propriétaire. J’en
descends plus ou moins convaincu. De
retour à Langogne, les conversations vont
bon train et soudain, dans un coin du bar,
Robert B., notre instructeur de l’époque,
baisse son journal (La Montagne) et lâche
d’une voix sèche :
– « Bande de cons, vous feriez mieux d’acheter un planeur ! ».
Cette phrase ne tombe pas dans l’oreille
d’un sourd. Le soir même, je téléphone
au président. Deux jours plus tard, nous
atterrissons à Paray-le-Monial pour voir
un Bijave démonté et tout poussiéreux
dans un coin de hangar. Et le lendemain,
en 4x4 avec une remorque de Roanne,
nous ramenons le F-CCRP à Langogne
(arrivée vers 3 heures du matin). Comme
d’habitude, à l’heure du café chez
Mimile, en face de l’auto-école, Jacky,
plutôt matinal, est là. Le carnet de
chèques est déjà sur le comptoir…
Combien coûte ce planeur ? Et il sort son
stylo.
Certes, il ne valait que 15 000 francs,
mais tout de même, merci. Quelques
jours plus tard, alors que le planeur est
en révision générale à Alès et bientôt
prêt, je lui explique qu’en planeur, le
parachute est obligatoire. Combien ça
coûte deux parachutes (d’occasion) ? Et
il ressort son carnet de chèques sur le
même comptoir !
Le F-CCRP sera rapatrié en vol le 19
décembre 1982 en attendant les beaux
jours du printemps 1983.
Et voilà, puisque vous me posez souvent
la question, comment est né le vol à voile
à Langogne. Et ce ne sera que 24 ans
plus tard, en novembre 2006, que nous
achèterons notre ULM Tétras, incomparable bien sûr avec le Quick-Sylver de
l’époque.
Jacky s’en est allé il y a déjà quelques
années, emporté par la maladie. Quant
au Bijave CCRP, il dort désormais depuis
août 2011, dans un coin de hangar à
Lapalisse, dans l’Allier. L’on peut voir
encore sur son fuselage l’inscription GICHRIS, correspondant aux prénoms de
deux gentes dames que Jacky affectionnait particulièrement. Qui donc ? Je ne
vous le dirai pas, c’est un secret !
La suite de l’épopée du vol à voile au
prochain numéro…
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