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information
Le bulletin de l’Agence nationale de recherches sur le sida
et les hépatites virales
Numéro
>
41
juillet/août
2005
PAGE 2
Editorial
>
>
L’ANRS autorisée à reprendre
ses essais vaccinaux
>
Un nouveau directeur à l’ANRS
PAGE 31
Les recherches
en sciences sociales
en France
Etat des lieux à l’ANRS
SOMMAIRE
Infos
Une nouvelle dénomination et un nouveau
Conseil d’administration pour l’ANRS
Les instances scientifiques
Le budget primitif de l’ANRS pour 2005
Un schéma de programmation pour l’ANRS
Les résultats du 1er appel d’offres 2004
Les résultats du 2e appel d’offres 2004
Les résultats du 1er appel d’offres 2005
Les personnels de l’agence
Un nouveau site de recherche ANRS en Afrique
Un nouveau centre de recherche et de formation au Sénégal
> DIRECTEUR
Le point sur …
Les recherches en sciences sociales en France
Etat des lieux à l’ANRS
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DE LA PUBLICATION
Michel Kazatchkine
> RÉDACTRICE EN CHEF
Marie-Christine Simon
> SECRÉTAIRE
DE RÉDACTION
Murièle Matignon
> COMITÉ ÉDITORIAL
Laurence Allain,
Brigitte Bazin,
Annie Bouxin-Métro,
Patricia Bursachi,
Sylvie Chantereau,
Marie-Josèphe Commoy,
Véronique Doré,
Elizabeth Fisher
> DOSSIER RÉALISÉ PAR
RCP Communication
> RÉALISATION
Actualité des AC
L’AC 7
Une nouvelle action coordonnée pour les cohortes
L’AC 11
“Virologie médicale”
L’AC 12
“Recherches dans les pays en développement” :
de nouvelles missions
Actualité des essais
Essais VIH
Essai ANRS 120 “FOSIVIR”
Essai ANRS 123 “ETOILE”
Essai ANRS 125
Essai ANRS 126 “VIHSTATINE”
Essai ANRS 128 “PENTA 11”
>
Essais VHC
Essai ANRS HC 06 “LIPIOCIS”
Essai ANRS HC 18 “PAROPEG”
>
Colloques
>
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Mazarine Image
01 58 05 49 25
> DÉPÔT LÉGAL
Septembre 2005
> TIRAGE
7 500 exemplaires
1
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
ÉDITORIAL
L
a recherche sur le vaccin est une toute première priorité pour l’ANRS, et la communauté scientifique. L’agence aborde cette recherche dans toute sa complexité, depuis
le financement de recherches fondamentales jusqu’au développement clinique d’un
candidat-vaccin lipopeptidique.
L’année 2005 aura été celle des premiers essais de phase II de la stratégie développée par l’agence ;
elle aura, également, été celle d’une suspension de plusieurs mois de nos essais cliniques après la
survenue de troubles neurologiques chez un volontaire participant à l’essai HVTN 042-ANRS 019 aux
Etats-Unis, replaçant la préoccupation de la sécurité au premier plan de notre engagement de promoteur d’essais cliniques chez l’homme. C’est pour moi l’occasion de rappeler les grandes lignes de cette
stratégie et analyser brièvement les difficultés auxquelles nous avons été confrontés.
Les lipopeptides sont des fragments peptidiques synthétiques assez longs, d’une trentaine d’acides
aminés, correspondant à des régions conservées de protéines du VIH, couplés à une cupule lipidique
qui en accroît la liaison aux cellules présentatrices d’antigène, en facilite l’apprêtement et potentialise
ainsi les réponses lymphocytaires T spécifiques contre le peptide. Leur utilisation comme
immunogène vaccinal dans le domaine du VIH est développée par l’ANRS depuis un peu plus de dix ans.
Elément important, les brevets couvrant les modalités de leur synthèse, appartiennent aux organismes
publics de recherche français. Les lipopeptides développés dans les essais de l’agence recouvrent des
séquences d’acides aminés contenant des épitopes T CD8 et/ou CD4 dont la forte affinité respective
pour différentes molécules HLA de classe I et/ou de classe II a été préalablement établie. Les essais de
phase I et de phase I/II réalisés chez le volontaire sain ont montré que les lipopeptides administrés
par voie intramusculaire étaient bien tolérés et induisaient des réponses antivirales CD4 et CD8 dans
70 à 85 % des volontaires ayant reçu le candidat-vaccin. La réponse CD4 en réponse à l’administration
de plusieurs lipopeptides est polyépitopique et persiste plus de deux ans. Les lipopeptides peuvent être
utilisés seuls ou, dans des stratégies de “prime-boost”, en association avec des vecteurs viraux.
Plusieurs essais ont ainsi été réalisés, avec la société Aventis Pasteur, associant des lipopeptides et le
vecteur Canary Pox ALVAC dans lequel ont été insérés des gènes codant pour les séquences « rappelées » dans les lipopeptides. Les lipopeptides ont enfin l’avantage de pouvoir être administrés de
façon répétée sans que l’on s’immunise contre eux. La réponse immunitaire induite par les lipopeptides
est cellulaire. Dans l’état actuel de nos connaissances, un tel vaccin ne saurait être totalement préventif
mais appartiendrait à l’ensemble des immunogènes T en cours de développement dans le monde
susceptibles d’être utilisés comme des vaccins “d’efficacité partielle” qui n’empêcheraient pas
l’infection mais pourraient en atténuer significativement le cours évolutif.
A la suite des résultats encourageants obtenus dans les essais de phase I/II menés jusque là,
trois essais cliniques utilisant des lipopeptides avaient été débutés en 2004. Deux de ces essais se
déroulaient en France : ANRS VAC 16, essai de phase I/II comparant la tolérance et l’immunogenicité
de lipopeptides administrés par voie intramusculaire ou par voie intradermique, et ANRS VAC 18, essai
de phase II comparant l’immunogenicité de différentes doses de lipopeptides vaccinaux administrés par
voie intramusculaire. L’essai HVTN 042-ANRS 019 était mené aux Etats-Unis et promu par le NIH. Il s’agit
d’un essai de phase II comparant l’immunogenicité de lipopeptides et de combinaisons d’un vaccin
ALVAC et de lipopeptides administrés selon différentes modalités de “prime boost”.
2
ÉDITORIAL
Dans l’été 2004, l’un des volontaires inclus dans l’essai HVTN 042 présente une myélite aiguë.
Son hospitalisation en décembre amène à l’interruption de l’essai américain et la demande par l’Afssaps
de suspendre les deux essais en cours en France, VAC 16 et VAC 18. Après plusieurs réunions d’experts
à l’Afssaps, l’autorisation temporaire d’une reprise de l’essai VAC 16 nous est accordée, puis la suspension de tous nos essais est finalement notifiée par l’agence du médicament au début du mois de février.
L’ANRS en informe les volontaires des essais, l’ensemble du réseau national des volontaires pour les
essais vaccinaux, et la presse, au cours d’une conférence de presse co-organisée avec l’Afssaps. Il s’en
suit cinq mois de travail intensif et d’engagement pour lequel je reste extrêmement reconnaissant
aux volontaires du réseau, aux investigateurs des essais, au SC10 de l’Inserm, aux personnels de l’ANRS,
à Jean-Gérard Guillet, responsable du réseau de recherches vaccinales de l’agence et Yves Lévy,
président de l’AC28. Ces cinq mois ont permis de reprendre une à une les données de tolérance
pré-clinique de chacun des lots de lipopeptides utilisé depuis douze ans dans nos essais, d’analyser tous
les événements indésirables enregistrés dans les essais de l’ANRS jusqu’à présent (ayant impliqué
plus de 350 volontaires), et de montrer l’absence d’arguments chez l’animal et chez l’homme en faveur
d’une toxicité neurologique des lipopeptides. Si la survenue du cas américain doit inciter à une vigilance
accrue déjà mise en place après la déclaration de ces cas à l’automne 2004, le cas demeure néanmoins
isolé et inexpliqué. Dans ce contexte, l’Afssaps autorise la reprise des essais à la fin du mois de juin et
confirme officiellement cette autorisation un mois plus tard.
Reprendre les essais signifie d’abord reprendre ANRS VAC 18 (qui se déroulera sur 2005 et 2006)
et poursuivre l’analyse des données d’immunogenicité de VAC 16 sans toutefois reprendre l’essai
clinique proprement dit dans la mesure où, au moment de sa suspension, l’essai avait pratiquement
inclus les effectifs de participants prévus par le protocole. C’est ensuite reprendre le calendrier des
essais de phase I et de phase II à venir que nous nous étions fixés avec pour premier objectif en 2006,
d´évaluer dans la suite de HVTN 042 (dont l’analyse immunologique est en cours) l’association “prime
boost” de lipopeptides et du vecteur MVA. Cette association fera également l’objet d’un essai de phase
II/III de vaccination thérapeutique, dans la suite des résultats à long terme, récemment rapportés, de
l’essai ANRS 093.
Reprendre les essais, c’est encore approfondir notre réflexion commune, celle des
chercheurs, des cliniciens et des volontaires sur notre responsabilité de promoteur et sur la façon dont,
collectivement, nous appréhendons l’analyse bénéfice/risque dans la recherche vaccinale. Une recherche
dont les enjeux si importants pour le monde devraient mobiliser plus fortement les laboratoires et les
équipes qui pourraient y contribuer dans notre pays ; des enjeux dont nous attendons qu’à l’échelle
internationale, ils amènent les chercheurs à s’unir dans une véritable “Global HIV Enterprise” pour les
années à venir.
M I C H E L K A Z AT C H K I N E
3
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
ÉDITORIAL
Un nouveau directeur à l’ANRS
Jean-François Delfraissy a été nommé directeur de l’ANRS le 29 Juin 2005.
Il succède à Michel Kazatchkine qui occupe depuis février dernier les fonctions
d’ambassadeur en mission chargé de la lutte contre le sida et les maladies transmissibles.
Né en 1948, Jean-François Delfraissy est professeur d’immunologie clinique et
de médecine interne à la Faculté de médecine Paris-Sud. Il dirige, depuis 1996, le
service de médecine interne de l’hôpital de Bicêtre.
Il a dirigé, depuis 1995, l’équipe mixte Inserm “Virus, neurones et immunité” avec
Marc Tardieu. Il est président du groupe d’experts chargé par le ministère de la Santé
d’effectuer des recommandations pour la prise en charge des personnes atteintes
par le VIH. Il a été par ailleurs vice-président du groupe d’experts réuni par
l’Onusida en 2004 pour élaborer des recommandations sur l’utilisation des antirétroviraux dans les pays du Sud. Il est de longue date, engagé dans la collaboration
avec des équipes du Sud, en particulier au Cambodge.
Le Pr Delfraissy est un acteur clé de l’ANRS qu’il a accompagnée depuis sa création
dans son évolution thématique en particulier vers les hépatites virales. Il a été membre
du conseil scientifique. Il a présidé l’action coordonnée “Cohortes” jusqu’en 2000.
Il était depuis 2001 président de l’action coordonnée “Essais thérapeutiques dans
l’infection VIH”.
4
INFOS
Une nouvelle dénomination
et un nouveau Conseil d’administration
pour l’ANRS
Le Conseil d’administration de l’ANRS a approuvé, en
novembre 2004, la nouvelle convention constitutive de
l’agence qui modifie notamment la dénomination de
l’agence et la composition de son Conseil
d’administration.
Dorénavant, l’agence est dénommée “Agence
nationale de recherches sur le sida et les hépatites
virales” et conserve son sigle “ANRS”.
Par ailleurs, le nombre de personnalités qualifiées
siégeant au Conseil, nommées pour trois ans, passe de
quatre à cinq, portant à onze l’ensemble des
administrateurs du groupement. Un représentant des
associations de patients a été nommé.
Les administrateurs statutaires ayant voix
délibérative sont :
Pour les représentants de l’Etat :
- le ministère chargé de la Recherche,
- le ministère chargé de la Santé,
- le ministère chargé des Affaires étrangères.
Pour les organismes de recherche :
- le CNRS,
- l’Inserm,
- l’IRD,
- l’Institut Pasteur.
Les administrateurs non statutaires ayant voix
consultative sont les personnalités qualifiées suivantes :
- Monsieur François Stasse, Conseiller d’Etat
et Président du Conseil d’administration
de l’ANRS,
- Madame Yolande Obadia, Directrice de l’ORS
Provence-Alpes-Côte d’Azur,
- Monsieur Roger Salamon, Directeur de l’ISPED
(Inserm U 593, Université Bordeaux 2),
- Monsieur Jean-Pierre Zarski, Chef du département
de Gastro-entérologie au CHU de Grenoble,
- Monsieur Emmanuel Trénado, Directeur des
affaires internationales à l’association Aides.
5
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INFOS
Les instances scientifiques
Les comités scientifiques sectoriels
Comité scientifique sectoriel n° 1
“ Relations hôte-virus dans l’infection VIH ”
Président
• Fernando Arenzana-Seisdedos, Institut Pasteur,
Paris
Vice-Président
• Pierre Sonigo, Inserm U 567/CNRS UMR 8104,
ICGM, Paris
Membres étrangers
• Alberto Beretta, San Raffaele Hospital, Milan,
Italie
• Jean-Paul Coutelier, Université Catholique de
Louvain, Bruxelles, Belgique
• Jacques Piette, Institut de Pathologie, Université
de Liège, Belgique
• Michel J. Tremblay, Laval University, Research
Center of Infectious Diseases, CHUL Research
Center (CHUQ), Québec, Canada
• François Villinger, Emory University, Atlanta, USA
Membres français
• Serge Benichou, Institut Cochin, Paris
• Christophe Caux, Schering Plough, Dardilly
• Rémi Cheynier, Institut Pasteur, Paris
• Roger Le Grand, CEA, Fontenay-aux-Roses
• Yves Lévy, Hôpital Henri-Mondor, Créteil
• Fabrizio Mammano, Inserm U522, IMEA, Paris
• Isabelle Maridonneau-Parini, CNRS UMR 5089,
IPBS, Toulouse
Laurence
Morand-Joubert, Hôpital Saint-Antoine,
•
Paris
• Armelle Phalipon, Inserm U 389, Institut Pasteur,
Paris
• Graça Raposo, CNRS UMR 144, Institut Curie, Paris
• Daniel Scott-Algara, Institut Pasteur, Paris
• Naomi Taylor, CNRS UMR 5535, Insitut de
génétique moléculaire, Montpellier
• Henri Vie, Inserm U601, Institut de biologie,
Nantes
6
Comité scientifique sectoriel n° 2
“ Biologie structurale et génétique
moléculaire du VIH ”
Président
• Pierre Sonigo, Inserm U567/CNRS UMR 8104,
ICGM, Paris
Vice-Président
• Fernando Arenzana-Seisdedos, Institut Pasteur,
Paris
Membres étrangers
• Franck Dequiedt, FNRS, Laboratory of Molecular
and Cellular Biology, FUSAGx, Gembloux, Belgique
• Marcus Thelen, Institute for Research in
Biomedicine, Bellinzona, Suisse
Membres français
• Françoise Bachelerie, Institut Pasteur, Paris
• Françoise Baleux, Institut Pasteur, Paris
• Christiane Branlant, CNRS UMR 7567, Laboratoire
de maturation des ARN et enzymologie
moléculaire, Vandœuvre-les-Nancy
• François-Loïc Cosset, Inserm U 412, ENS, Lyon
• Emmanuel Fenouillet, CNRS UMR 6560,
Laboratoire de biochimie ingénierie des protéines,
Marseille
• Roland Marquet, CNRS UPR 9002, IBMC,
Strasbourg
• Jean-François Mouscadet, CNRS UMR 8532, LBPA,
Cachan
• Gilles Quérat, Faculté de Médecine de Marseille
• Félix Rey, Laboratoire de Génétique des Virus,
Gif-sur-Yvette
Comité scientifique sectoriel n° 4
“ Recherches fondamentales et
physiopathologie dans les hépatites virales ”
Présidente
• Geneviève Inchauspe, Unité mixte CNRSBioMérieux UMR 2714, Lyon
Les actions coordonnées
Action coordonnée n° 5 “ Essais
thérapeutiques dans l’infection VIH ”
Président
• Jean-François Delfraissy, Hô^pital de Bicêtre,
Le Kremlin-Bicêtre
Responsable par intérim
Membres
• Jean-Pierre Aboulker, Inserm SC10, Villejuif
• Dominique Costagliola, Inserm U720, Paris
• Diane Descamps, Hôpital Bichat –
Claude-Bernard, Paris
• Rodolphe Garraffo, Hôpital Pasteur, Nice
• Christine Katlama, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris
• Marianne L’Hénaff, Aides, Paris
• Yves Lévy, Hôpital Henri Mondor, Créteil
• Olivier Lortholary, Hôpital Necker - Enfants
malades, Paris
• Patrice Massip, Hôpital Purpan, Toulouse
• Thierry May, Hôpital Brabois, Vandœuvre-les-Nancy
• Jean-Luc Meynard, Hôpital Saint-Antoine, Paris
• Jean-Michel Molina, Hôpital Saint-Louis, Paris
• Jean-Luc Pellegrin, Hôpital Haut-Lévêque,
Bordeaux-Pessac
• Christophe Piketty, Hôpital européen Georgespompidou, Paris
• Lionel Piroth, Hôpital du Bocage, Dijon
• Isabelle Poizot-Martin, Hôpital Sainte
Marguerite, Marseille
• François Raffi, Hôpital de l’Hôtel-Dieu, Nantes
• Jacques Reynes, Hôpital Gui-de-Chaulliac,
Montpellier
• Christine Rouzioux, Hôpital Necker - Enfants
malades, Paris
• Anne-Marie Taburet, Hôpital de Bicêtre,
le Kremlin-Bicêtre
• Françoise Thuret, Sol En Si, Paris
• Yazdan Yazdanpanah, Centre hospitalier de
Tourcoing
• Patrick Yéni, Hôpital Bichat – Claude-Bernard,
Paris
Action coordonnée n° 7 “ Cohortes ”
Présidente
• Geneviève Chêne, Inserm U 593, Université Victor
Segalen, Bordeaux
Membres
• Firouzé Bani-Sadr, Hôpital Tenon, Paris
• Ghislaine Carcelain, Inserm U 543, Hôpital
Pitié-Salpêtrière, Paris
Dominique
Costagliola, Inserm U720, Paris
•
François
Dabis,
Inserm U 593, Université Victor
•
Segalen, Bordeaux
• Cécile Goujard, Hôpital de Bicêtre, Le KremlinBicêtre
• Vincent Le Moing, Hôpital Gui-de-Chauliac,
Montpellier
• France Lert, Inserm U687, Hôpital national,
Saint-Maurice
• Sophie Matheron, Hôpital Bichat –
Claude-Bernard, Paris
• Laurence Meyer, Inserm U569, Hôpital de Bicêtre,
Le Kremlin-Bicêtre
• Patrick Miailhes, Hôtel Dieu, Lyon
• Fabrice Pilorgé, Act Up-Paris
• Christine Rouzioux, Hôpital Necker - Enfants
malades, Paris
• Dominique Salmon-Céron, Hôpital Cochin, Paris
• Bruno Spire, Inserm U379, ORS-PACA, Marseille
• Ioannis Théodorou, Hôpital Pitié-Salpêtrière,
Paris
• Jean-Claude Trinchet, Hôpital Jean-Verdier,
Bondy
• Jean-Paul Viard, Hôpital Necker-Enfants malades,
Paris
• Josiane Warszawski, Inserm U569, Hôpital de
Bicêtre, Le Kremlin-Bicêtre
7
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INFOS
Action coordonnée n° 12 “ Recherches
dans les pays en développement ”
Président
• François Dabis, Inserm U593, Université Victor
Segalen, Bordeaux
Membres
֥ C
÷ oordonnateurs Sud des sites ANRS
Afrique
• Burkina Faso : Nicolas Meda, Centre Muraz,
Bobo-Dioulasso
• Cameroun : Sinata Koulla-Shiro, Hôpital Central,
Yaoundé
• Côte d'Ivoire : Thérèse N'Dri-Yoman, CHU de
Yopougon, Abidjan
• Sénégal : Ibra N'Doye, Institut d'hygiène sociale,
Dakar
Amérique du Sud
• Brésil : Christina Posas, Ministère de la Santé,
Brasilia
Asie
• Cambodge : Mean Chhi Vun, Ministère de la
Santé, Phnom Penh
• Vietnam : Truong Xuan Lien, Institut Pasteur,
Hô-Chi-Minh-Ville
•C
÷ oordonnateurs Nord des sites ANRS
Afrique
• Burkina Faso : Philippe Van De Perre, CHU
Arnaud-de-Villeneuve, Montpellier
• Cameroun : Eric Delaporte, IRD, Montpellier
• Côte d'Ivoire : Roger Salamon, Inserm U593,
Université Victor Segalen, Bordeaux
• Sénégal : Eric Delaporte, IRD, Montpellier
Amérique du Sud
• Brésil : Bernard Larouzé, Inserm U444, Faculté de
médecine Saint-Antoine, Paris
Asie
• Cambodge et Vietnam : Françoise BarréSinoussi, Institut Pasteur, Paris
• Experts extérieurs aux sites
• Arnaud Fontanet, Institut Pasteur, Paris
• Jean-Gérard Guillet, Hôpital Cochin, Paris
• Christine Katlama, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris
• Jean-Paul Moatti, Inserm U379, ORS-PACA,
Marseille
• Christine Rouzioux, Hôpital Necker-Enfants
Malades, Paris
• Laurence Weiss, Hôpital européen GeorgesPompidou, Paris
8
• Représentant associatif
• Jeanne Gapiya, ANSS, Bujumbura, Burundi
• Représentant le ministère
des Affaires étrangères
• Christian Thimonier ou son représentant
Action coordonnée n° 18
“ Comportements et prévention
dans l’infection à VIH ”
Présidente
• Geneviève Paicheler, CERMES, Villejuif
Membres
• Christian Andréo, Aides Rhônes Alpes
Méditerranée, Marseille
• Thémis Apostolidis, Université de Provence,
Aix-en-Provence
• Nathalie Bajos, Inserm U569, Hôpital de Bicêtre,
Le Kremlin-Bicêtre
• François Bourdillon, Hôpital Pitié-Salpêtrière,
Paris
• Michel Bozon, INED, Paris
• Marcel Calvez, Laboratoire d’anthropologie
et de sociologie, Université de Rennes
• Emmanuel Château, Commission Prévention,
Act Up-Paris
• Pierre Chauvin, Inserm U707, Paris
• Pierre-Olivier de Busscher, Sida Info Service,
Paris
• Rosemary Dray-Spira, Inserm U687, Hôpital
national, Saint-Maurice
• Isabelle Grémy, ORS Ile-de-France, Paris
• Sandrine Halfen, ORS Ile-de-France, Paris
• Anne Laporte, Observatoire du samu social, Paris
• France Lert, Inserm U687, Hôpital national,
Saint-Maurice
• Brigitte Lhomond, Université de Lyon I
• Nathalie Lydié, INPES, Saint-Denis
• Laurence Meyer, Inserm U569, Hôpital de Bicêtre,
Le Kremlin-Bicêtre
• Caroline Semaille, InVS, Saint-Maurice
• Alain Sobel, Hôpital Henri-Mondor, Créteil
• Thierry Troussier, DGS, Paris
• Antonio Ugidos, CRIPS Ile-de-France, Paris
• Annie Velter, InVS, Saint-Maurice
Action coordonnée n° 22
“ Lipodystrophies et complications métaboliques associées aux traitements
antirétroviraux ”
Présidente
• Jacqueline Capeau, Inserm U680, Faculté de
médecine Saint-Antoine, Paris
Membres
• Franck Boccara, Hôpital Saint-Antoine, Paris
• Christian Dani, CNRS UMR 6543, Centre de
Biochimie, Nice
• Pascal Ferré, Inserm U671, Institut des Cordeliers,
Paris
• Bruno Fève, Inserm U693, Faculté de médecine,
Le Kremlin-Bicêtre
• Bernard Fromenty, Inserm U481, Faculté de
médecine Xavier Bichat, Paris
• Pascale Leclercq, CHU de Grenoble
• Anne Lombes, Inserm U582, Hôpital
Pitié-Salpêtrière, Paris
• Luc Pénicaud, CNRS UMR 5018, CHU Rangueil,
Toulouse
• Bertrand Perret, Inserm U563, Hôpital de Purpan,
Toulouse
• Willy Rozenbaum, Hôpital Tenon, Paris
• Jean-Paul Viard, Hôpital Necker - Enfants
malades, Paris
Action coordonnée n° 24 “ Essais thérapeutiques dans les hépatites virales ”
Président
• Marc Bourlière, Fondation Hôpital Saint-Joseph,
Marseille
Membres
• Laurent Alric, Hôpital Purpan, Toulouse
• François Bailly, Hôtel Dieu, Lyon
• Pierre Bedossa, Hôpital Beaujon, Clichy
• Yves Benhamou, Groupe Hospitalier PitiéSalpêtrière, Paris
• Cynthia Benkhoucha, Aides Fédération, Pantin
• Jean Pierre Bronowicki, Hôpital de Brabois,
Vandœuvre-les-Nancy
• Fabrice Carrat, Inserm U707, Faculté de médecine
Saint-Antoine, Paris
• Patrice Couzigou, Hôpital Haut Lévèque, CHU
de Bordeaux, Pessac
• Jacques Denis, Hôpital Gilles-de-Corbeil, CorbeilEssonne
• Héléne Fontaine, Hôpital Necker - Enfants
malades, Paris
• Laurent Gauchard, Ministère de la Santé, Paris
• Maxime Journiac, CHV, Paris
• Patrick Marcellin, Hôpital Beaujon, Clichy
• Sophie Matheron, Groupe hospitalier Bichat –
Claude-Bernard, Paris
• Philippe Mathurin, Hôpital Claude-Huriez, Lille
• Denis Ouzan, Institut Arnaud Tzanck, SaintLaurent du Var
• Françoise Roudot-Thoraval, Hôpital HenriMondor, Créteil
• Didier Samuel, Centre hépato-biliaire PaulBrousse, Villejuif
• Lawrence Serfaty, Hôpital Saint-Antoine, Paris
• Vincent Thibault, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris
• Albert Tran, Hôpital l’Archet, CHU de Nice
• Muriel Vray, Institut Pasteur, Paris
• Jean Pierre Zarski, Hôpital La Tronche, Grenoble
Action coordonnée n° 25 “ Recherches en
santé publique dans le domaine des
hépatites B et C ”
Président
• Jean-Claude Desenclos, InVS, Saint-Maurice
Membres
• Martha Balinska, INPES, Saint-Denis
• Claire Bonithon, Faculté de Médecine, Dijon
• Patrizia Carrieri, Inserm U379, ORS-PACA, Marseille
• Miguel de Melo, Arcat, Paris
• Sylvie Deuffic-Burban, CRESGE, Lille
• France Lert, Inserm U687, Hôpital national,
Saint-Maurice
• Daniel Lévy-Bruhl, InVS, Saint-Maurice
• Philippe Mathurin, Hôpital Claude-Huriez, Lille
• Anne-Marie Moulin, CEDEJ, Paris
• Bertrand Nalpas, Nîmes
• Claire Rekacewicz, Institut Pasteur, Paris
• Françoise Roudot-Thoraval, Hôpital HenriMondor, Créteil
• Bruno Spire, Inserm U 379, ORS-PACA, Marseille
• Catherine Tourette-Turgis, Comment Dire, Paris
9
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
INFOS
Action coordonnée n° 27 “ Recherches
socio-économiques sur le sida et l’accès aux
soins dans les pays en développement”
Président
• Benjamin Coriat, CEPN-IIDE, Université Paris 13,
Villetaneuse
Membres
• Mamadou Camara, CEPN-IIDE, Université Paris 13,
Villetaneuse
• Pierre Chirac, Médecins Sans Frontière, Paris
• Eric Delaporte, IRD, Montpellier
• Jérôme Dumoulin, IREPD, Université Pierre
Mendès-France, Grenoble
• Didier Fassin, Unité mixte Inserm U723, Université
Paris 13, Bobigny
• Yves-Antoine Flori, Inserm U593, Université
Victor Segalen, Bordeaux
• Marie-Angèle Hermitte, CNRS UMR 8056,
Université Paris 1
• Bernard Larouzé, Inserm U707, Faculté de
Médecine Saint-Antoine, Paris
• Jean-Paul Moatti, Inserm U379, Université de la
Méditerranée, Marseille
• Fabienne Orsi, CEPN-IIDE, Université Paris 13,
Villetaneuse
• Yves Souteyrand, OMS, Genève, Suisse
• Yazdan Yazdanpanah, Centre hospitalier de
Dron, Tourcoing
Action coordonnée n°29 “ Mécanismes
d’entrée des virus des hépatites dans
leurs cellules cibles ”
Président
• Jean Dubuisson, Institut de Biologie, Institut
Pasteur, Lille
Membres
• Félix Rey, CNRS UMR 2472/INRA UMR 1157,
Gif-sur-Yvette
• François-Loïc Cosset, Inserm U412, ENS, Lyon
• François Penin, CNRS UMR 5086, IBCP, Lyon
• Yves Rouillé, CNRS UPR 2511, Institut de biologie
de Lille
• Eve Pécheur, CNRS UMR 5086, IBCP, Lyon
• Agata Budkowska, Institut Pasteur, Paris
• Patrick Maurel, Inserm U632, Montpellier
• Jacques Le Seyec, Inserm U522, Hôpital de
Pontchaillou, Rennes
• Jean-Michel Pawlotsky, Inserm U635, Hôpital
Henri-Mondor, Créteil
• Annette Martin, Institut Pasteur, Paris
• Philippe Gripon, Inserm U522, Hôpital de
Pontchaillou, Rennes
• Patrice André, Inserm U503/IFR 128 Bio Sciences
Lyon Gerland
• Yohan Morice, Hopital Henri-Mondor, Créteil
Action coordonnée n°30 “ Mécanismes
de la carcinogénèse dans les cirrhoses
secondaires aux hépatites virales ”
Présidente
• Jessica Zucman-Rossi, Inserm U434, CEPHFondation Jean Dausset, Paris
Membres
• Paulette Bioulac-Sage, Hôpital Pellegrin,
Bordeaux
• Marie-Annick Buendia, Inserm U579, Institut
Pasteur, Paris
• Urszula Hibner, CNRS UMR 5535, IGMM,
Montpellier
• Pierre Laurent-Puig, Laboratoire de toxicologie
moléculaire, Paris
• Philippe Merle, Inserm U271, Lyon
• Isabelle Stucker, Inserm U170, Villejuif
• Valérie Thiers, Inserm U370, Faculté Necker, Paris
• Jean-Claude Trinchet, Hôpital Jean-Verdier,
Bondy
• Jean-Michel Pawlotsky, Inserm U635, Hôpital
Henri-Mondor, Créteil
• Pierre Bedossa, Hôpital Beaujon, Clichy
Cette liste d’instances scientifiques est incomplète. Elle sera complétée dans le prochain
«ANRS information».
10
Le budget primitif de l’ANRS pour 2005
L
e budget primitif (BP) de l’ANRS pour l’année
2005 s’élève à 42 073 425 € soit une augmentation de 15,40 % par rapport au BP 2004.
En recettes, cette croissance du budget résulte
principalement de la majoration de la subvention versée
par le ministère de la Recherche de + 2 000 000 euros
par rapport à 2004. Cette augmentation est due à
l’extension des missions de l’ANRS aux hépatites
virales. Cette subvention atteint 38 740 213 € en 2005.
Par ailleurs sont inscrites dès le budget primitif les
prévisions de recettes suivantes :
> 1 960 000 € de subvention du ministère des
Affaires étrangères au titre de l’exécution du
Fonds de solidarité prioritaire (FSP) 2003.
Le montant de cette subvention est stable par
rapport à 2004.
> 1 742 500 € de recettes diverses, dont notamment
800 000 € de recettes correspondant à des
retours de subventions non utilisées par les
équipes de recherche, et 800 000 € de participations d’industriels et de laboratoires de recherche
étrangers aux essais thérapeutiques de l’ANRS.
En dépenses, les perspectives budgétaires s’établissent à 1 884 120 € soit une augmentation de 24,70 %
par rapport au BP 2004 au titre du fonctionnement de
l'agence dont :
> 1 809 120 € (soit + 23,10 % par rapport au BP 2004)
pour les dépenses d'exploitation courante de
l'agence
> 75 000 € (soit + 80,70 % par rapport au BP 2004)
pour les immobilisations
40 189 305 € (soit +15,00 % par rapport au BP 2004)
au titre des subventions versées.
Les dépenses de fonctionnement de l'agence
L’augmentation de 24,70 % des crédits ouverts
au BP 2005 au titre du fonctionnement de l'agence
s'explique essentiellement par l’inscription dès le budget
primitif des crédits permettant le recrutement par
l’agence de huit personnes en équivalent temps plein
(ETP) sur un an pour un montant total de 307 000 euros.
Exclusion faite de ces nouvelles inscriptions de crédits
de personnels, les crédits de fonctionnement de
l’agence ouverts au BP enregistrent une augmentation
de 3,98 % par rapport au BP 2004.
Le budget relatif aux principales actions de communication et d'information scientifique de l'agence devrait
représenter en 2005, 317 270 euros soit 17,5 % des perspectives budgétaires pour 2005 hors personnel.
S’agissant des dépenses d’exploitation courante, les
plus fortes augmentations sont principalement constatées sur les dépenses de « prestations sous-traitées » :
+ 30,45 % (+ 53 600 euros) avec en prévision la refonte
du système d’information de l’ANRS. L’agence dispose
d’un système d’information spécifique à son activité.
L’objectif est de faire migrer ce système vers un système
de gestion informatique plus souple et améliorer ses
possibilités de communication avec d’autres systèmes
d’information et le site web de l’ANRS. De même, les
dépenses de « locations » et de « charges locatives »
devraient sensiblement augmenter de respectivement
+ 8,48 % (20 400 euros) et + 6,30 % (7 970 euros) sous
l’effet des locations de salles pour l’organisation de
séminaires et conférences par l’ANRS.
Ces augmentations des dépenses courantes sont partiellement compensées par la diminution prévisionnelle
des dépenses de « publications » de - 58,86 % (- 83 700
euros) s’expliquant principalement par la non reconduction en 2005 de dépenses d’annonces et d’insertion
publicitaire pour une nouvelle campagne de recherche
de volontaires pour un vaccin. Ainsi que par la réduction conjoncturelle du nombre de publications d’information scientifique prévues par le service de communication ainsi que celle des dépenses de rédactionnel
prévues pour le site web qui sera assuré sur ressources
internes.
Les dépenses de subventions de l'agence
Le montant des subventions prévues au BP 2005
s'élève à 40 189 305 € soit + 15,00 % par rapport au BP
2004 (34 933 296 €).
Les perspectives de dépenses par thématiques de
recherche au budget primitif 2005 qui s’inscrivent dans
le cadre des perspectives décrites dans le schéma de
programmation scientifique et d’évolution des moyens
de l’ANRS 2004-2006 (voir page 12), sont les suivantes :
11
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
INFOS
BP 2005
BP 2004
Structure BP 05
Recherche biologique fondamentale VIH
7,03
6,594
17,60 %
+ 6,60 %
Recherche vaccinale VIH
4,87
2,775
12,20 %
+ 75,50 %
Recherche clinique VIH
Evolution 2004/2003
10,90
12,148
27,30 %
- 10,30 %
Recherche en Sciences de l'homme et de la société VIH
1,99
1,156
5,00 %
+ 72,10 %
Recherche dans les pays en développement
9,55
8,097
23,90 %
+ 17,90 %
Recherche sur les hépatites
5,31
3,205
13,30%
+ 65,70 %
Colloques et publications
0,28
0,198
0,70 %
+ 41,40 %
39,93
34,763
100%
+ 14,86 %
Total (hors frais de gestion)
(millions d’euros et %)
Un schéma de programmation pour l’ANRS
L
e Conseil d’administration de l’ANRS a
approuvé, en juin 2004, le « Schéma de
programmation scientifique et d’évolution des
moyens de l’ANRS pour la période 2004-2006 ». Ce document fixe les objectifs scientifiques de l’agence ainsi que
les moyens financiers attachés à leur réalisation de 2004
à 2006. Il détermine également l’évolution des moyens
de fonctionnement de l’agence. Ce schéma constitue un
cadrage de référence entre l’ANRS, ses autorités de
tutelle et les membres du GIP.
Les programmes scientifiques que l’ANRS se propose
de développer dans la période triennale 2004-2006
relèvent à la fois de domaines prioritaires de recherche,
et d’appels d’offres largement ouverts à la communauté
scientifique.
Les thèmes prioritaires reflètent des questions
posées par l’épidémie de VIH/sida et les hépatites virales,
qui appellent une réponse urgente et auxquelles le
regroupement coordonné de forces de recherche
pourrait répondre à court terme.
S’agissant des projets soumis à l’agence à l’occasion
de ses deux appels d’offres annuels, le schéma de
programmation définit l’équilibre « stratégique » entre
le financement de thèmes prioritaires qui font l’objet
d’une animation scientifique régulière, au sein d’actions
coordonnées (AC) et celui d’autres projets, à hauteur
d’environ 60 % du financement aux projets relevant des
priorités scientifiques de l’agence et 40 % du financement
aux projets reçus à l’appel d’offres en dehors des priorités
affichées.
12
Les projets financés par l’ANRS en dehors des
programmes prioritaires entrent néanmoins, comme
ceux-ci, dans les grandes orientations stratégiques de
l’agence. Ils permettent l’émergence de nouvelles idées
susceptibles à leur tour d’intégrer une action coordonnée
ou de donner lieu à la création d’une nouvelle.
Déploiement des moyens disponibles par thématiques de recherche et orientations stratégiques
La part des financements consacrés au VIH/sida
représentait en 2003 environ 92 % du budget de subventions de l'ANRS et 8 % pour les hépatites virales. L’objectif
est d’atteindre en 2006, une répartition des subventions
d’environ 15 % pour les recherches sur les hépatites
virales et 85 % pour les recherches sur le VIH /sida.
Toutes thématiques confondues, l’ANRS a consacré en
2003, 58 % de son budget de recherche à des recherches
cliniques, 22 % à des recherches fondamentales, 13 % aux
recherches vaccinales et 7 % aux recherches en santé
publique et sciences de l’homme et de la société.
L'extension des missions de l'ANRS aux recherches sur
les hépatites virales B et C dans leur dimension fondamentale, modifiera cette répartition d’ici 2006. A cette
date, la recherche clinique représentera environ 57 %
du budget et la recherche fondamentale bénéficiera de
près de 29 % des financements de recherche de l’ANRS.
2000
2001
2002
La répartition des subventions de recherche de l’ANRS
selon les grandes orientations stratégiques de l’agence
fait apparaître les évolutions suivantes sur la période
2004-2006 :
Orientations stratégiques
de recherche
2004
2006
Recherche fondamentale VIH
16 %
20 %
9%
9%
Recherche dans
les pays en développement
25 %
21 %
Recherche clinique
et thérapeutique VIH
35 %
31 %
3%
3,5 %
Recherche vaccinale VIH
Recherche en santé publique
et science de l'homme et de la société
Recherche sur les hépatites virales
11,5 %
15 %
Colloques et publications
0,5 %
0,5 %
Total orientations stratégiques
100 %
100 %
L’ANRS a souhaité au cours de cette période soutenir
de façon accrue ses financements de personnels,
notamment dans les services cliniques et les centres de
gestion des essais tant VIH que sur les hépatites virales,
les plates-formes vaccinales et dans certaines unités de
recherches fondamentales ainsi que dans les unités de
recherches en sciences humaines et sociales. Cet effort
sera maintenu au cours des trois prochaines années et
plafonné à 35 % des dépenses de subventions.
L’évaluation bibliométrique réalisée à l’occasion du
renouvellement de l’agence en 2003 avait montré que la
recherche française sur le sida représentait environ 8 %
des publications internationales, occupant la deuxième
(pour la recherche clinique) ou la troisième place dans le
monde. La recherche française représente 10 % des publications internationales sur l’hépatite C et place notre pays
en troisième position derrière les Etats-Unis et l’Italie.
L’ANRS cherchera au cours de la période 2004-2006
à maintenir, voire à accroître ces performances.
2003
2004
2005
2006
Priorités des recherches fondamentales
dans le domaine du VIH/sida
Les programmes prioritaires portent sur l’identification
de nouvelles cibles thérapeutiques virales et cellulaires,
et la caractérisation des réponses lymphocytaires T
spécifiques du VIH et de leurs mécanismes de contrôle.
En ce qui concerne le premier objectif, trois programmes
seront poursuivis dans le cadre de l’AC14 « Nouvelles
cibles thérapeutiques » :
> élucider la structure tridimensionnelle des corécepteurs CXCR4 et CCR5 qui gouvernent l’entrée
du VIH et caractériser les événements intracellulaires induits à la suite de la fixation du virus aux
co-récepteurs ;
> caractériser les mécanismes de la translocation
nucléaire de l’ADN viral et déterminer la structure
tridimensionnelle de l’intégrase virale ;
> identifier des inhibiteurs spécifiques de la protéine
Nef et caractériser la structure de la protéine Tat,
d’intérêt thérapeutique et vaccinal.
Les programmes prioritaires en immunologie conduits
dans le cadre de l’AC21, auront pour objectif de caractériser les cellules T CD4 et CD8 du VIH au plan phénotypique et fonctionnel, et d’identifier les mécanismes
impliqués dans les modifications de leur expression au
cours de la maladie et chez les malades sous traitement
antirétroviral.
Les financements accordés à la recherche biologique
fondamentale sur le VIH représentaient en 2003 environ
21 % des subventions versées par l’ANRS soit plus de 9,1
millions d’euros, dont 32 % ont été consacrés à des financements de personnels et 68 % à des financements de
projets et d’équipements. Cette répartition devrait rester
stable d’ici 2006.
13
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
INFOS
Recherches sur le vaccin préventif anti-VIH
Le schéma de programmation établi en 2004 prévoyait
que l’ANRS allait poursuivre des programmes de
recherche fondamentale d’amont (dans le cadre de l’AC19),
et une stratégie de recherche et développement d’un
candidat vaccin basée sur l’utilisation de lipopeptides.
Les recherches fondamentales (AC19) relèveront de trois
programmes :
> L’étude des caractéristiques des anticorps anti-VIH
neutralisants.
> L’étude des modifications survenant dans les cellules dendritiques au cours de l’infection à VIH et
des interactions de cellules dendritiques normales
avec différents candidats-vaccins. Ces recherches
devraient produire des résultats intéressants dans
les trois ans par les équipes françaises qui ont
apporté dans ce domaine la preuve d’un
remarquable effort de coordination.
> Des recherches dans le domaine de l’immunité
muqueuse anti-VIH avec pour objectif de parfaire la
mise au point de modèles in vitro mimant le passage
trans-muqueux du virus, permettant d'en disséquer
les mécanismes moléculaires et cellulaires, et la
recherche de corrélats de protection immunitaire
dans le compartiment muqueux. Ces recherches
s’articuleront aux recherches internationales
menées dans ce domaine (réseau CANVAC et projets
européens).
Le « Réseau de recherches vaccinales » de l’ANRS
assurera le développement d’une stratégie de vaccination
préventive associant un vecteur viral et des lipopeptides.
Les financements accordés à la recherche vaccinale
VIH représentaient en 2003 environ 12 % des subventions
versées par l’ANRS soit près de 5,3 millions d’euros, dont
19 % ont été consacrés à des financements de personnels,
près de 29 % à des soutiens d’industriels et 52 % à des
financements de projets et d’équipements. A l’horizon
2006, cette répartition sera principalement fonction des
partenariats industriels que l’ANRS aura engagés.
Priorités de recherche clinique
dans le domaine du VIH/sida
Les années 2004-2006 devraient voir la poursuite
d’une activité de recherche soutenue dans ce secteur
« phare » de l’ANRS qui couvre le champ des essais thérapeutiques et celui des études de cohortes promus par
l’agence.
14
Les essais thérapeutiques porteront sur :
> les stratégies à mettre en œuvre chez les patients en
échec thérapeutique, faisant appel à de nouvelles
molécules antirétrovirales ;
> la prévention et le traitement des complications
associées aux traitements ;
> les interruptions thérapeutiques programmées ;
> l’immunothérapie. Ce dernier domaine est indiscutablement compétitif pour la recherche française,
qu’il s’agisse de l’utilisation thérapeutique de cytokines recombinantes comme l’IL-2 ou de vaccination
thérapeutique.
L’ANRS a actuellement en cours 24 essais thérapeutiques,
incluant environ 2 200 patients. Quatre essais débuteront
en septembre 2005.
Les études de cohortes seront activement poursuivies.
Il s’agit des cohortes observationnelles : « Seroco-Hemoco »
de suivi des personnes séropositives ; « l’enquête périnatale française » ; « Copilote » de suivi des patients à partir
de l’instauration d’un traitement par les inhibiteurs de
protéase ; « Copana » de patients non traités par les antirétroviraux à l’inclusion ; la cohorte de patients infectés
par le VIH-2 ; la cohorte régionale « Aquitaine » ; « La
base hospitalière française » de données cliniques sur
l’infection au VIH ; la cohorte « Primo » portant sur les
patients en primo-infection et la cohorte « Alt » d’étude
de l’immunité cellulaire chez les sujets demeurant
asymptomatiques à long terme.
Plusieurs projets de nouvelles cohortes sont en cours
de finalisation cette année dans les domaines de
l’infection à VIH et des hépatites : patients sous IL-2 ;
volontaires sains entrés dans les essais vaccinaux de
l'ANRS ; patients cirrhotiques infectés par le VHC.
Les nouveaux projets de cohortes sont évalués par des
comités experts ad hoc dans lesquels les personnalités
scientifiques étrangères sont largement représentées et
les cohortes sont évaluées tous les trois à quatre ans.
Les financements accordés à la recherche clinique VIH
représentaient en 2003 plus de 32 % des subventions versées par l’ANRS soit près de 14 millions d’euros, dont 59 %
ont été consacrés à des financements de personnels
et 41 % à des financements de projets et d’équipements.
A l’horizon 2006, le poids des dépenses de personnels
devrait atteindre 61 % de l’ensemble des dépenses de
cette orientation stratégique.
La recherche clinique reste fragilisée par la pauvreté
relative de moyens disponibles dans notre pays, notamment en centres de méthodologie et de gestion, et de
moyens humains formés aux « nouveaux métiers » de la
recherche clinique.
Priorités de recherches en santé publique, sciences
de l’homme et de la société dans l’infection par
le VIH et les hépatites virales, en France
Dans l’infection par le VIH
Les objectifs prioritaires que se fixe l’agence sont : de
mieux appréhender les comportements dans le contexte
changeant de l’épidémie et des traitements, afin d’aider à
l’élaboration des politiques de prévention, et de déterminer la dynamique actuelle de l’épidémie.
Les programmes suivants seront poursuivis ou entrepris :
> Renouvellement des grandes enquêtes que finance
l’agence : enquêtes comportementales en population générale (Knowledge, Attitudes, Beliefs and
Practices) réalisées en métropole et dans les DFA,
enquêtes chez les homosexuels masculins faisant
appel à la presse gay, enquêtes chez les usagers de
drogue par voie intraveineuse, enquête sur les
conditions de vie et les besoins des personnes
séropositives (enquête VESPA), enquête sur les
comportements sexuels en population générale en
France à partir de 2005.
> Recherches sur l’incidence et la prévalence du VIH.
L’objectif est d’utiliser le nouveau test d’infection
récente dans les études d’incidence et de valider de
nouvelles méthodes de rétrocalcul permettant de
quantifier la prévalence de l’infection (voir page 36).
> Réalisation de projets de recherche sur les comportements des populations migrantes et des jeunes
de 16 à 25 ans.
Des liens conceptuels et fonctionnels devront être
maintenus entre recherches en sciences de l’homme et de la
société et recherches cliniques, en particulier les cohortes.
Dans le domaine des hépatites virales
Les priorités sont en cours de finalisation. Les projets,
eux, concernent :
> l’étude des modes de transmission et de l’incidence
de l’infection par le VHC ;
> la modélisation de la dynamique de l' infection par
le VHC ;
> l’étude des obstacles qui persistent au dépistage et
à l’accès aux soins des personnes infectées par le
VHC et le VHB et ceux qui s’opposent à la reprise de
programmes généralisés de vaccination anti-VHB.
Les financements accordés à la recherche en santé
publique et sciences de l’homme et de la société représentaient en 2003 plus de 5,1 % des subventions versées
par l’ANRS soit près de 2,2 millions d’euros, dont 29% ont
été consacrés à des financements de personnels et 61%
à des financements de projets et de grandes enquêtes.
Priorités de recherche dans les pays
en développement pour le VIH/sida
et les hépatites virales
Les recherches dans les pays en développement ont
connu un essor considérable à l’ANRS depuis l’inscription
de ce domaine comme une priorité scientifique de
l’agence il y a cinq ans.
Les domaines prioritaires des recherches qui seront
menées dans les pays en développement porteront sur
les thèmes suivants :
> Les mécanismes de la transmission péri- et postnatale du VIH et les stratégies de traitement
préventif de la transmission du virus de la mère
à l’enfant.
> L’étude multidisciplinaire (sciences médicales,
comportementales, économiques et politiques) de
cohortes de patients traités dans le cadre des nouvelles initiatives d’accès à large échelle des malades
des pays en développement aux traitements antirétroviraux.
> La méta-analyse de 17 cohortes cliniques dans les
pays en développement, projet coordonné par
l’ANRS impliquant des chercheurs européens,
américains et des pays du Sud.
> La mise au point de méthodes dites « alternatives »
peu coûteuses, adaptées au suivi immunologique et
virologique des patients sous traitement dans les
pays en développement. Les techniques feront
l’objet d’un transfert technologique aux laboratoires et aux autorités de santé des pays concernés.
> L’épidémiologie virale moléculaire du VIH en
Afrique et en Asie, études génotypiques auxquelles
seront associées des études sur les résistances
primaires et secondaires aux antirétroviraux (en
partenariat avec les réseaux de surveillance des
résistances mis en place par l’OMS).
> Des recherches en sciences humaines et sociales
destinées à l’élaboration de stratégies de prévention.
> Des essais thérapeutiques, en particulier des essais
appréciant la tolérance et l’efficacité de protocoles
simplifiés de traitement en une seule prise par jour,
un essai d’interruptions thérapeutiques programmées et des essais comparant des associations de
produits de firmes à des fixed-dose combinations de
médicaments génériques.
> Des études immunologiques destinées à déterminer
les réactivités immunitaires cellulaires croisées visà-vis des souches virales circulantes dans une
région et de différents candidats vaccins.
15
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
INFOS
L’objectif sera également de préparer les sites de l’ANRS
(Cameroun, Sénégal, Burkina Faso, Cambodge) à des
essais vaccinaux cliniques de phase I à III, en partenariat
avec les pays eux-mêmes et avec les institutions internationales.
Les programmes menés par l’ANRS dans les pays en
développement sur les hépatites virales concerneront à
court terme deux essais thérapeutiques de traitement de
la primo-infection et de l’infection chronique par le VHC
en Egypte, en collaboration avec l’Université du Caire.
L’effort de recherche sur les hépatites virales dans les pays
en développement pourrait être étendu à d’autres pays.
Les financements accordés aux recherches dans les
pays en développement représentaient en 2003, près de
21 % des subventions versées par l’ANRS soit près de
9 millions d’euros, dont 21 % ont été consacrés à des
financements de personnels et 79 % à des financements
de projets et d’équipements. A l’horizon 2006, la part
relative de ces financements devrait rester stable avec
une légère progression du poids des dépenses de personnels qui devrait atteindre environ 22 % des dépenses dans
ce secteur.
Les recherches menées dans les sites ANRS continueront de représenter 80 à 85 % des recherches financées
par l’agence dans les pays en développement dans les
trois prochaines années.
Les recherches en économie de la santé menées dans
le cadre de l’AC27 démontrant le bien-fondé économique
d’une politique d’accès aux traitements antirétroviraux
dans le contexte des pays en développement, continueront d’occuper une place de premier plan dans les trois
prochaines années.
La recherche sur les microbicides (AC26) est pratiquement le seul domaine dans lequel l’ANRS finance et participe à un programme européen. L’articulation avec
l’Europe s’est relativement bien faite puisque, au terme
du financement du projet par l’ANRS, la poursuite du
financement sera assurée par le programme cadre de
l’Union européenne.
Il paraît essentiel que d’autres domaines de recherches
entrent dans un cadre européen au cours de la période
triennale 2004-2006.
L’ANRS portera également son effort sur des programmes
vers les pays de l’Est de l’Europe et de l’Asie centrale dans
lesquels la croissance de l’épidémie du VIH/sida et la prévalence des hépatites virales sont parmi les plus élevés au
monde, singulièrement dans le domaine de la réduction
des risques et de la prise en charge thérapeutique et
sociale des usagers de drogues infectés par leVIH ou
co-infectés par le VIH et les virus des hépatites.
16
Priorités des recherches fondamentales,
physiopathologiques et cliniques
sur les hépatites virales
Les années 2004-2006 vont permettre au champ des
recherches sur les hépatites virales de se structurer et de
trouver leur propre élan autour de l'ensemble des axes
de recherches clinique, fondamentale, de santé publique
et de sciences humaines et sociales.
Les essais thérapeutiques resteront orientés sur les questions suivantes :
> échec thérapeutique des traitements« conventionnels » chez les personnes mono-infectées par le
VHC et chez des patients co-infectés par le VIH
et le VHC ;
> essais thérapeutiques dans le domaine
de l’hépatite B ;
> l’immunothérapie et, singulièrement, la vaccination
thérapeutique, dans la mesure où des candidats
vaccins devraient être disponibles et où la réflexion
sur le schéma des essais et les modalités d’analyse des
réponses cliniques, immunologiques et virologiques
présente de nombreuses analogies avec la réflexion
menée dans ce domaine dans l’infection VIH.
Les premières priorités sont les essais thérapeutiques
(AC24), des recherches en santé publique (AC25) et des
recherches dans deux champs spécifiques de recherche
fondamentale, les mécanismes d’entrée des virus des
hépatites dans leurs cellules cibles (AC29) et les mécanismes de la carcinogenèse survenant sur les cirrhoses
secondaires aux hépatites virales (AC30). La pertinence
de ces domaines prioritaires fondamentaux couverts par
les nouvelles AC29 et 30 sera évaluée dans les trois
prochaines années en fonction du nombre de projets
retenus dans ces domaines aux appels d’offres à venir,
et par les instances scientifiques de l’agence.
Les financements accordés à la recherche sur les
hépatites virales représentaient en 2003 (hépatite C
uniquement), 7,3 % des subventions versées par l’ANRS
soit plus de 3,1 millions d’euros, dont 42 % ont été consacrés à des financements de personnels et 58 % à des
financements de projets et d’équipements. A l’horizon
2006, les financements de ce champ de recherche
devraient représenter 15 % des dépenses de subventions
de l’ANRS sous réserve de l’attribution des majorations
de dotations du ministère de la Recherche à ce titre. Les résultats du 1er appel d’offres 2004
Liste des projets, contrats d’initiation et bourses financés
CSS1 “ Relations hôte-virus dans l’infection VIH ”
PROJETS
ANJUERE Fabienne
INSERM EPI 02-15, Nice
Immunogénicité d'un vaccin muqueux contre l'infection génitale
par le VIH-1
BAHRAOUI Elmostafa
Université Paul Sabatier,
Toulouse
La protéine Tat du VIH-1 induit la production d'IL-10 par le monocyte
humain : études des mécanismes moléculaires d'activation de NFkB
BENICHOU Serge
INSERM U 567, PARIS
Nef et la voie d'endocytose : analyse des interactions avec les
complexes adaptateurs associés aux vésicules à chlatrine
BOMSEL Morgane
INSERM U 567, Paris
Mécanismes de dissémination muqueuse du VIH et caractérisation
d'anticorps muqueux protecteurs de l'infection
DEZUTTER-DAMBUYANT
Colette
INSERM U 346, Lyon
Apport d'un épithelium reconstruit intégrant des cellules de Langerhans
dans l'étude des mécanismes d'entrée, de passage du VIH pour la mise en
place d'une inhibition ciblée de la transmission virale
ESTAQUIER Jérôme
Institut Pasteur, Paris
Mécanismes apoptotiques impliqués dans la dérégulation lymphocytaire T
CD4 au cours de la primo-infection dans le modèle SIVmac251
HOSMALIN Anne
INSERM U 567, Paris
Interféron de type I secreté par les cellules dendritiques et
physiopathologie de l'infection par le VIH
MAHE Dominique
INSERM U 544, Strasbourg
Modulation du transcriptome des cellules cibles de lentivirus chez le
macaque hôte par la protéine virale Nef
POIGNARD Pascal
CNRS UMR 6102
Inserm U 136, Marseille
Mécanismes moléculaires de la neutralisation des isolats primaires
du virus VIH-1
WAIN-HOBSON Simon
Institut Pasteur, Paris
Nature of the "protecting" immune response to the highly attenuated variant
SIVmegalo
BOUSCHBACHER Marielle
INSERM U 346, Lyon
Mécanismes du passage et de la transmission du VIH à travers la
muqueuse vaginale : apport de modèles de muqueuses humaines
reconstruites in vitro
GAUTIER David
Institut Pasteur, Paris
Étude de l'influence de l'infection par les rétrovirus du sida sur la fonction
thymique, conséquences sur la diversité du répertoire T naïf
GOUBARD Armelle
INSERM U 552, Paris
Susceptibilité naturelle et résistance acquise des VIH-1 primaires à
l'inhibiteur de la fusion membranaire T20
HOEFFEL Guillaume
INSERM U 567
Comparaison de vecteurs vaccinaux : présentation par les cellules
UMR CNRS 8104 IFR 116, Paris dendritiques aux lymphocytes T anti-VIH
LEGHMARI Kaoutar
Laboratoire d'immuno-virologie,
Toulouse
La protéine Tat de VIH-1 induit la production de l'IL10 dans le monocyte
humain via l'activation de Nf-kB : étude du mécanisme d'activation de
Nf-kB par la protéine Tat de VIH-1 dans le monocyte
LEMAY Julie
INSERM U 567, PARIS
Étude de l'oligomérisation de différentes formes du récepteur de
chimiokines CCR5 dans des lignées stables
LUCI Carmelo
INSERM EPI 02-15, Nice
Cellules dendritiques génitales et immunisation transmuqueuse
contre le VIH
MAGERUS-CHATINET Aude
INSERM U 567/CNRS
UMR 8104, PARIS
Rôle des cellules dendritiques dans la transmission muqueuse du VIH-1
MALLERET Benoit
CEA, Fontenay-aux-Roses
Évaluation comparative in vitro et in vivo des relations entre des vecteurs
microbiens recombinants et les cellules dendritiques chez le macaque, modèle animal pré-clinique de la vaccination contre le VIH
MALNOU Cécile
CNRS UMR 5535, Montpellier Complexes immuns rétroviraux et maturation des cellules dendritiques :
une perspective thérapeutique
MALOVESTE Sébastien
CNRS UMR 6102
Inserm U 136, Marseille
BOURSES
Mécanismes moléculaires de la neutralisation des isolats primaires du VIH-1
17
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
INFOS
VIOLLET Laurence
Institut Pasteur, Paris
Étude des voies biochimiques d'apoptose au cours de la phase de
primo-infection dans le modèle d'infection pathogène SIVmac251
WERNER Sandra
INSERM U 544, Strasbourg
Identification des fonctions associées à une séquence du domaine
N-terminal de Nef SIV
YU Huifeng
INSERM U 567, Paris
Interaction de l’enveloppe du VIH-1 avec la cellule épithéliale :
caractérisation d’épitopes permettant l’induction d’une immunité
humorale muqueuse neutralisante.
CSS2 “ Biologie structurale et génétique moléculaire du VIH ”
PROJETS
BATTINI Jean-Luc
CNRS UMR 5535, Montpellier Étude des étapes précoces de l'infection par le VIH
CHELBI-ALIX Mounira
CNRS UPR 9045, Villejuif
Rôle et devenir des corps nucléaires PML lors de l'infection par le VIH dans
la réponse à l'interféron et aux agents thérapeutiques
COSSET François-Loïc
INSERM U 412, Lyon
Therapy for HIV infection by "intracellular immunisation" with antiviral
genes : evaluation in an SIV-infected rhesus macaque pre-clinical model
DIVITA Gilles
CRBM, Montpellier
Évaluation thérapeutique d'inhibiteurs de la dimérisation de la transcriptase
inverse du VIH
LITVAK Simon
CNRS UMR 5097, Bordeaux
Interaction de l'intégrase de VIH-1 avec ses partenaires
cellulaires : nouvelles cibles antivirales dans l'oligomérisation,
le trafic intracellulaire et l'import nucléaire de l'enzyme
SCHAEFFER Evelyne
INSERM U 575, Strasbourg
Inhibition de l'expression du virus VIH-1 par le cofacteur transcriptionnel
CTIP2
SONIGO Pierre
INSERM U 567, Paris
Rôle de l'intégrase dans la production, la stabilité et l'expression des ADN
rétroviraux.
Institut Pasteur, Paris
Rôle des facteurs chromatiniens SWI/SNF et HP1 dans les mécanismes
d'intégration et de transcription du VIH-1.
ARHEL Nathalie
Institut Pasteur, Paris
Rôle de l'ADN flap dans l'import nucléaire du génome VIH-1 : maturation
du complexe de reverse transcription en complexe de pré-intégration et
recrutement de facteurs protéiques karyophiles
BOESE Annette
Institut Pasteur, Paris
Analyzing intranuclear routing and targeted integration of HIV-based vectors
CRUBLET Elodie
CNRS UMR 5075, Grenoble
Caractérisation de l'interface GP120/héparane sulfate au niveau de la région
dite "CD4 induite": conception d'un inhibiteur potentiel de l'entrée virale
ESPERT Lucile
CNRS UPR 9045, Villejuif
Rôle et devenir des corps-nucléaires PML lors de l'infection par le VIH
MATEESCU Bogdan
Institut Pasteur, Paris
Rôle des facteurs chromatiniens SWI/SNF et HP1 dans les mécanismes de
transcription du VIH-1
QUERRE Flore
CNRS UMR 6014,
Mont-Saint-Aignan
Les 3,7-dihydroxytropolones : une nouvelle classe d'inhibiteurs de la phase
précoce du cycle réplicatif du VIH-1
SELMI Boulbaba
CNRS UPR 9002, Strasbourg
Rôle de la protéine Vif du VIH-1 dans la réplication virale : relation avec la
protéine CEM15 et son ARN messager
VERHOEYEN Els
INSERM U 412, Lyon
Modèle préclinique de thérapie du VIH par " immunisation intracellulaire "
utilisant des gènes antiviraux : évaluation chez le rhésus macaque infecté
par VIS.
CONTRATS D’INITIATION
MUCHARDT Christian
BOURSES
CSS3 “ Recherches cliniques dans l’infection VIH ”
PROJETS
BARAN-MARSZAK Fanny
INSERM E109,
Le Kremlin-Bicêtre
Cibles cellulaires impliquées dans la lymphomagénèse associée au virus
d'Epstein-Barr au cours de l'infection par le VIH
BENLIAN Pascale
INSERM U 538, Paris
Rôle des facteurs viro-induits dans la pathogénèse du syndrôme coronaire
aigu chez le patient VIH+ traité (Étude PACS-bio)
18
CAPEAU Jacqueline
INSERM U 402, Paris
Physiopathologie des lipodystrophies observées sous traitement antirétroviral :
rôle des anomalies des adipocytokines, de la lamine et des protéines
découplantes
COLLE Jean-Hervé
Institut Pasteur, Paris
Étude préclinique de l'IL-7 : rôle dans la reconstitution sous HAART et
analyse du mode d'action ex vivo
FLANDRE Philippe
INSERM U 472, Villejuif
Recherche et développement de méthodes statistiques appropriées aux
critères de jugement d'efficacité antirétrovirale basés sur la charge virale
plasmatique
ISRAEL Nicole
Institut Pasteur, Paris
Physiopathologie de l'émergence de variants X4 chez des patients
infectés par le VIH sous traitement antirétroviral : hypothèse d'une atteinte
thymique, conséquences cliniques et implications thérapeutiques
TAOUFIK Yassine
INSERM E109,
Le Kremlin-Bicêtre
Phénomènes de persistance du VIH chez les patients sous traitement
antirétroviral prolongé.
Hôpital de Rangueuil,
Toulouse
Étude de l'expression du gène Foxp3 dans les lymphocytes CD4+ de sujets
infectés par le VIH-1.
GUEDJ Jérémie
INSERM U 593, Bordeaux
Modélisation de l'interaction entre VIH et système immunitaire : application
à la thérapeutique
LETIMIER Alexandre Fabrice
Institut Pasteur, Paris
Molecular profiling of CD4+ T cell populations during interleukin-2 therapy of
HIV infected individuals : a longitudinal nested study of the ANRS 118 trial
MARTINEZ FUENZALIDA
Alvaro
INSERM U 538, Paris
Rôle des facteurs viro-induits dans la dysfonction endothéliale chez le
patient VIH+ après un syndrome coronaire aigu (Étude PACS-bio).
CONTRATS
APOIL Pol André
BOURSES
CSS4 “ Recherches fondamentales et physiopathologie dans les hépatites virales “
PROJETS
CHOUTEAU Philippe
Hôpital Henri Mondor, Créteil
Caractérisation de déterminants viraux de la stéatose hépatocytaire induite
par le virus de l'hépatite C
COSSET François-Loïc
INSERM ENS 412, Lyon
Pseudo-particules infectieuses dérivées du virus de l'hépatite C (VHC) et
étude du processus d'entrée cellulaire du VHC
DRUILHE Pierre
Institut Pasteur, Paris
Mise au point d'un modèle d'essais thérapeutiques pré-cliniques contre le VHC
IZOPET Jacques
CHU de Toulouse
Évolution de la fibrose hépatique après transplantation rénale chez les
patients porteurs du virus de l'hépatite C : rôle des différents variants du
virus et de l'expression des cytokines intra-hépatiques
LOTTEAU Vincent
INSERM U 503, Lyon
Adjuvants naturels lipidiques et hépatite C
MARCELLIN Patrick
INSERM U 481, Paris
Analyse du transcriptome hépatique en fonction du degré de fibrose chez
les malades atteints d'hépatite chronique B
MICHEL Marie-Louise
Institut Pasteur, Paris
Étude des réponses cellulaires T spécifiques de la protéine HBx du virus de
l'hépatite B
PENIN François
CNRS UMR 5086, Lyon
Analyses structurales et fonctionnelles de la protéine membranaire p7
du virus de l'hépatite C en vue de la recherche et du développement de
nouveaux agents antiviraux
ROINGEARD Philippe
CNRS EA 3250, Tours
Obtention de pseudo-virions du virus de l'hépatite C
ROSSIGNOL Jean-Michel
FRE CNRS 2445, Versailles
Rôle des protéines dérivées de la protéine précore du virus de l'hépatite B
humain dans la persistance virale
SUREAU Camille
INSERM U 76, Paris
Interactions HDV/HBV. Études de la morphogénèse et de l'infectiosité des
virions HDV. Étude fonctionnelle des variants du HDV et du HBV
VENTURA Michel
CNRS UMR 5097 REGER,
Bordeaux
Études in vitro et in vivo des mécanismes de réplication du VHC et
recherche d'inhibiteurs.
19
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
INFOS
BOURSES
BELLECAVE Pantxika
CNRS UMR 5097 REGER,
Bordeaux
Oligonucléotides (aptamères) : outils pour l'étude de la synthèse d'ARN du
VHC par l'ARN polymérase virale et inhibiteurs de la réplication
BLANCHARD Emmanuelle
Microbiologie cellulaire
et moléculaire, Tours
Étude de la réponse humorale neutralisante anti-VHC au moyen
de pseudo-virus infectieux : compréhension des déterminants des protéines
d'enveloppe du virus de l'hépatite C qui modulent l'impact de la neutralisation
sur la réponse immune
BLANCHET Matthieu
INSERM U 76, Paris
Étude in vitro de la morphogénèse et de l'infectiosité des virions HDV
ERDTMANN Lars
INSERM U 522, Rennes
Échappement du virus de l'hépatite C aux mécanismes antiviraux induits par
la cellule hôte : rôle de la protéine virale NS2
FIORUCCI Marc
FRE 2736 CNRS, Lyon
Identification de nouveaux épitopes impliqués dans le contrôle de la maladie
au cours de la phase aiguë de l'infection par le virus de l'hépatite C
RENISIO Jean-Guillaume
CNRS UMR 5086, Lyon
Analyses structurales de la protéine membranaire P7 du virus
de l'hépatite C en vue de la recherche et du développement
de nouveaux agents antiviraux
CSS5 “ Recherches en santé publique et en sciences de l’homme et de la société ”
PROJETS
BAJOS Nathalie
INSERM U 569,
Le Kremlin-Bicêtre
Le contexte de la sexualité en France en 2005
BRUNELLE Emmanuel
Centre de soins spécialisés
pour les toxicomanes, Lens
Identification des facteurs associés à l'absence de charge virale C
chez les usagers de drogues porteurs d'anticorps anti-VHC : une étude
cas-témoin
MONNET Elisabeth
Université de Franche-Comté,
Besançon
Détection et prise en charge de l'hépatite C dans la population
générale. Existe-t-il des disparités entre zones urbaines et rurales ?
PAICHELER Geneviève
CERMES, Villejuif
Controverses autour de la mise en place de la prophylaxie après exposition
non-professionnelle au VIH : redéfinition du territoire de l'expertise et
décision politique
REY Dominique
ORS PACA, Marseille
Les femmes de la cohorte MANIF 2000 : approche qualitative de la gestion
des risques sexuels et toxicomanes, et des grossesses et projets de maternité
SPIRE Bruno
INSERM U 379, Marseille
Relation entre les effets secondaires perçus et l'évolution de la qualité de
vie sous traitement antirétroviral
VELTER Annie
INVS, Saint-Maurice
Enquète Presse Gay 2004/2005
DE BIASIO Vincent
Université de Rouen,
Mont-Saint-Aignan
La mise en pratique locale des politiques publiques dans le champ de la
toxicomanie et du sida. Une comparaison de deux réalités européennes,
la France et l'Italie
TAZE Sophie
Université des Sciences et
Technologies de Lille,
Villeneuve-d’Ascq
Interactions et représentation sociales : tensions et dynamiques des
représentations de l'infection à VIH. Vulnérabilité transitionnelle
et perception du risque chez les jeunes en mouvement : de l'enseignement
privé à l'autonomie étudiante
BOURSES
CSS6 “ Recherches dans les pays en développement ”
PROJETS
AUTRAN Brigitte
INSERM U 543, Paris
CUNHA-NETO Edecio
Instituto do coracao Fundaçao
Zerbini INCOR-HCFMUSP
Sao Paulo, Brésil
DELFRAISSY Jean-François
Hôpital de Bicêtre,
THIM Sok
Le Kremlin-Bicêtre
Cambodian Health Comittee
Phnom Penh, Cambodge
20
Cross reactivity of dominant CD4+ T cell epitopes contained in French
HIV-1 strains and strains circulating in Brazil :
relevance for future definition of vaccines
Etude CAMELIA : introduction précoce vs tardive d'un traitement
antirétroviral chez des patients adultes atteints de tuberculose et co-infectés
par le VIH au Cambodge
MOATTI Jean-Paul
ORS PACA, Marseille
Déterminants des prix des médicaments du VIH/sida dans les pays du Sud :
pour un approfondissement des analyses
PEETERS Martine
IRD UMR 145, Montpellier
Étude de la prévalence des doubles infections et de l'incidence des
super-infections avec un sous- type/CRF différent dans 2 cohortes de
patients vivants avec le VIH en Afrique (Sénégal et Cameroun)
MBOUP Souleymane
CHU Le Dantec
Dakar, Sénégal
SALOMON Christine
INSERM U 88, Saint-Maurice
WADE Abdoulaye Sidibée
CNLS, Institut d’hygiène
sociale, Dakar, Sénégal
Échanges économico-sexuels entre jeunes hommes sénégalais et touristes
européennes au Sénégal : une prostitution masculine ?
BOURSES
BROU Hermann Armel
Centre Saint-Charles, Marseille Sexualité et procréation face au VIH à Abidjan
CISSE Boubou
INSERM U 379, Marseille
Analyse des déterminants des prix des médicaments du VIH/sida dans les
pays en développement et équité d'accès aux soins
DIAW Elhadji Thierno
GRID UMR
8534 CNRS-ENSAM-ESTP,
Cachan
L'impact de l'épidémie de sida sur les comportements de décision à long
terme des agents dans les pays africains : épargne, offre de travail,
formation, santé
Les résultats du 2e appel d’offres 2004
Liste des projets, contrats d’initiation et bourses financés
CSS4 “ Recherches fondamentales et physiopathologie dans les hépatites virales ”
PROJETS
ALBERT Matthew
Institut Pasteur, Paris
HCV pathogenesis and dendritic cell immunobiology
CAHOUR Annie
Hôpital Pitié-Salpêtrière,
Paris
Etude de l'implication de certains déterminants viraux dans les modulations
d'activité traductionnelle de l'IRES du VHC et dans la physiopathologie de la
cellule infectée
COCQUEREL-DEPROY Laurence CNRS UPR 2511, Lille
Identification d'un mécanisme régulant l'hépatotropisme du virus de l'hépatite C
DARLIX Jean-Luc
INSERM ENS 412, Lyon
Etude de la protéine Core du virus humain de l'hépatite C et de son rôle
dans la dimérisation de l'ARN viral
INCHAUSPE Geneviève
UMR 2714 CNRS
BioMérieux, Lyon
Conception et évaluation de candidats vaccins poly-épitopiques contre le
virus de l'hépatite C
LONE Yu Chun
Institut Pasteur, Paris
Analyse des réponses T CD4+ au virus de l'hépatite B restreintes par les
molécules de classe II DR1, DR3, DQ8 et DPw4
MARTIN Annette
Institut Pasteur, Paris
Analyse fonctionnelle des protéines NS2/4A du virus de l'hépatite C (VHC)
dans le contexte d'ARNs autoréplicatifs. Application à l'obtention de virus
GBV-B chimères portant des déterminants protéasiques du VHC et se
répliquant chez le tamarin
ZOULIM Fabien
INSERM U 271, Lyon
Synthèse de nouveaux iminosucres à propriétés antivirales et étude mécanistique de l'effet antiviral de ces molécules sur la morphogenèse et sur les
propriétés d'attachement et d'internalisation de pseudo particules du VHC
INSERM U 271, Lyon
Etude des événements précoces associés à l'infection de la lignée
d'hépatocytes humains HepaRG par le virus de l'hépatite B
Hôpital Pitié-Salpêtrière,
Paris
Rôle modulateur de la protéine core du VHC dans l'initiation de la traduction
du génome viral et dans la physiopathologie de la cellule infectée
CONTRATS D’INITIATION
HANTZ Olivier
BOURSES
BONI Sébastien
21
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
INFOS
CHAPEL Cynthia
INSERM U 271, Lyon
Synthèse de nouveaux sucres iminés à propriétés antivirales
et études mécanistiques de l'effet antiviral de ces molécules
sur la morphogénèse et sur les propriétés d'attachement et
d'internalisationde pseudoparticules du VHC
DELGRANGE David
CNRS UPR 2511, Lille
Etude de la synthèse et de la fonction de la protéine F du virus de l'hépatite
C (VHC), issue d'un décalage traductionnel
IVANYI-NAGY Roland
INSERM ENS 412, Lyon
Etude des propriétés chaperonnes de la protéine core du virus humain
HCV, et de son aptitude à dimériser l'ARN viral
MALMASSARI Silvina
INSERM U370, Paris
Etude des réponses cellulaires T spécifiques de la protéine HBx du virus de
l'hépatite B
CSS6 “ Recherches dans les pays en développement ”
PROJETS
LACHENAL Guillaume
CNRS UPR 7596,
Université Paris 7
OWONA-NTSAMA Joseph
Fondation Paul Ango Ela
de géopolitique en Afrique
centrale, Yaoundé, Cameroun
VRAY Muriel
Institut Pasteur, Paris
MBAYE Papa Saliou
Hôpital Principal
de Dakar, Sénégal
Investigations historiques sur la transmission iatrogène du VHC au
Cameroun. Distribution spatio-temporelle des campagnes médicales de
masse au Cameroun et exposition au risque parentéral (1920-1960)
Etude HEPADAK 2. Evaluation de l'intérêt d'une stratégie thérapeutique
associant Lamivudine et vaccin thérapeutique chez des sujets sénégalais
porteurs d'une hépatite chronique B
CSS7 “ Recherches cliniques dans les hépatites virales ”
PROJETS
BEDOSSA Pierre
CNRS FRE 2443, Clichy
Recherche de marqueurs sériques prédictifs du carcinome hépatocellulaire
chez les patients atteints de cirrhose virale C par analyse protéomique
BERNUAU Dominique
INSERM U481, Paris
Coopération fonctionnelle entre c-Jun et beta-caténine. Démonstration et
implications physiopathologiques dans l'hépatocarcinogenèse liée au virus C
KREMSDORF Dina
INSERM U 370, Paris
Impact des particules défectives et de la protéine HBSP du virus de
l'hépatite B dans la pathogénèse virale
PETIT Marie-Anne
INSERM U 271, Lyon
Interactions du complexe d'enveloppe E1E2 du VHC naturel avec les
cellules hépatiques : attachement, internalisation, infectivité et neutralisation
FERAY Cyrille
INSERM U 481, Paris
Compartimentation réplicative du VHC dans les lymphocytes et les
monocytes du sang et du sperme
PAVIO Nicole
INSERM U 370, Paris
Implication de variants de la protéine de capside du virus de l'hépatite C
dans la pathogenèse et le développement de l'hépatocarcinome
INSERM U481, Paris
Coopération fonctionnelle entre c-Jun et beta-caténine. Démonstration et
implications physiopathologiques dans l'hépatocarcinogenèse liée au virus C
CONTRATS D’INITIATION
BOURSES
TOUALBI Kahina
22
Les résultats du 1er appel d’offres 2005
Liste des projets, contrats d’initiation et bourses financés
CSS1 “ Relations hôte-virus dans l’infection VIH ”
PROJETS
BARIN Francis
CHU Bretonneau, Tours
Analyse des enveloppes de VIH-1 présents chez les sujets asymptomatiques
à long terme ayant développé des anticorps neutralisants de large spectre
BEDIN Frédéric
CNRS FRE 2736, Lyon
Ciblage de la réponse anti-gp120 du VIH-1 par surglycosylation. Effets sur
l'induction d'anticorps neutralisant les isolats primaires
BENAROCH Philippe
INSERM U 520, Paris
Bases moléculaires de l'activation des cellules plasmocytoïdes et de leur
différenciation en cellules dendritiques : rôles dans l'immunité antivirale
BERLIOZ-TORRENT Clarisse
INSERM U 529, Paris
Relation entre le trafic des glycoprotéines d'enveloppe du VIH-1 et
l'assemblage de la particule : implication de TIP47 dans l'incorporation
de l'enveloppe du VIH-1
BESNARD-GUERIN Corinne
INSERM U 529, Paris
Mécanismes d'action de VPU sur la dégradation de CD4 : l'ubiquitinylation
de VPU est-elle nécessaire ?
BOUDALY Sarah
Laboratoire d'ontogenèse
et physiopathologie des
cellules dendritiques, Paris
Effets du micro-environnement sur l'induction de réponses vaccinales :
interactions entre leucocytes polynucléaires neutrophiles, cellules
dendritiques et vecteurs vaccinaux anti-VIH
CHAKRABARTI Lisa
Institut Pasteur, Paris
Rôle des réorganisations du cytosquelette dans les étapes précoces
de l'infection par le VIH-1
CIMARELLI Andrea
INSERM ENS 412, Lyon
Pseudoparticules modifiées du VIH pour l'induction des réponses
cytotoxiques dirigées contre les protéines virales accessoires dans
des buts de vaccination
GRAS Gabriel
CEA, Fontenay-aux-Roses
Les neurotrophines et leurs récepteurs dans la relation astrocytemacrophage au cours de l'infection à VIH et de l'inflammation centrale
HOSMALIN Anne
INSERM U 567, Paris
Présentation croisée du VIH par les cellules dendritiques à partir de
lymphocytes T CD4+ vivants : immunité ou tolérance
HOVANESSIAN Ara
CNRS UPR 2228, Paris
Un nouveau vaccin peptidique capable d'induire une réponse immune
humorale efficace contre le VIH-1
MABONDZO Aloïse Magloire
CEA Saclay, Gif-sur-Yvette
Rôle de l'endothéline-1 et des neurotrophines dans l'envahissement du
système nerveux central par le VIH-1 : conséquences sur la régulation
de l'expression fonctionnelle des transporteurs ABC multidrogue humain
impliqués dans le passage des antirétroviraux
PIQUE Claudine
CNRS UPR 9051, Paris
Etude du rôle de la protéine cellulaire hDlg dans les étapes tardives du
cycle du VIH-1
PROST Stéphane
CEA, Fontenay-aux-Roses
Caractérisation des mécanismes impliqués dans l'atteinte de
l'hématopoïèse au cours de l'infection VIH/SIV
RECORD Michel
Hôpital de Purpan, Toulouse
L'acide lyso-bis phosphatidique (LBPA), lipide clé de la voie dite du cheval
de Troie dans le bourgeonnement du VIH
SCHWARTZ Olivier
Institut Pasteur, Paris
Réplication du VIH et activation lymphocytaire - Rôle de Nef
TAYLOR Naomi
CNRS UMR 5535, Montpellier Effets de l'induction de l'expression de Glut1 par l'IL-7 sur le devenir
et l'infection par VIH-1 des lymphocytes T
WEISS Laurence
Hôpital européen
Georges-Pompidou, Paris
Caractérisation phénotypique et fonctionnelle des cellules T régulatrices
CD4+CD25+ spécifiques du VIH et étude des mécanismes de suppression
des réponses T CD4 anti-VIH
WINTER Nathalie
Institut Pasteur, Paris
Optimisation du vecteur vaccinal BCG pour la présentation croisée
d'antigènes du VIH par les cellules dendritiques
23
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
INFOS
CONTRATS D’INITIATION
HANNI Catherine
CNRS UMR 5534,
Villeurbanne
Approche paléogénétique : peut-on obtenir des séquences
anciennes de SIV ?
OTTONES Florence
CNRS UPR 1142, Montpellier
Etude de la régulation d'expression et des fonctions de gènes impliqués
dans l'infection, d'après l'étude du transcriptome de macrophages infectés
par VIH, et sélectionnés pour leur intérêt potentiel en diagnostic ou en
immunothérapie
BASMACIOGULLARI Stéphane
CNRS UPR 420, Villejuif
Analyse des interactions de la protéine Nef avec la voie d'endocytose :
influence sur les propriétés infectieuses des virions VIH-1
BRAIBANT Martine
CHU Bretonneau, Tours
Analyse des enveloppes de VIH-1 présents chez les sujets
asymptomatiques à long terme ayant développé des anticorps
neutralisants de large spectre
ESPERT Lucile
CNRS UMR 5121, Montpellier
Compréhension des phénomènes intracellulaires induits par la liaison des
protéines de l’enveloppe du VIH-1 à CXCR4 conduisant à la mort cellulaire
des lymphocytes T
FISER Anne-Laure
CNRS UPR 1142, Montpellier
Rôle de l'activation cellulaire déclenchée par la liaison du virus à son
corécepteur dans l'infection par le VIH-1
GUERBOIS Mathilde
Institut Pasteur, Paris
Etude des interactions entre un vecteur vaccinal vivant rougeole-VIH et le
système immunitaire : amélioration du priming, modulation de la réponse
IFN-alpha/béta, régulation de l'hématopoièse
HARRIAGUE-LHUILLIER Julie
Institut Pasteur, Paris
Caractérisation et rôle physiologique des protéines intracellulaires
interagissant avec CXCR4, conséquences pour l'infection par le VIH
MARIE Caroline
CEA Saclay, Gif-sur-Yvette
Rôle de l’endothéline-1 dans l’envahissement du système nerveux central
par le VIH-1 : conséquence sur la régulation de l’expression fonctionnelle
des transporteurs ABC multidrogues humains impliqués dans le passage
des antirétroviraux
PERUCHON Sandrine
INSERM U 131 - IFR 13,
Clamart
Interactions SIV et lymphocyte B au sein du tissu lymphoïde chez le
macaque : un modèle d'étude des événements précoces lors de l'infection
par le VIH-1 chez l'homme
PERUGI Fabien
CNRS UPR 9051, Paris
Etude du rôle de la protéine cellulaire hDlg dans les étapes tardives du
cycle du VIH-1
SADAKA Charlotte
INSERM U 520, Paris
Activation des cellules plasmocytoïdes en cellules dendritiques : rôles dans
l'immunité antivirale
SAMAH Boubekeur
CEA, Fontenay-aux-Roses
Les neurotrophines et leurs récepteurs dans le dialogue
macrophage-astrocyte au cours de l'infection à VIH et de l'inflammation centrale
SUBRA Caroline
INSERM U 563, Toulouse
L'acide lyso-bis phosphatidique (LBPA), lipide clé de la voie exosomale dite
cheval de Troye dans le bourgeonnement du VIH
BOURSES
CSS2 “ Biologie structurale et génétique moléculaire du VIH ”
PROJETS
ASSELINE Ulysse
CNRS UPR 4301, Orléans
Développement de nouveaux inhibiteurs potentiels de l'intégrase du VIH-1 :
dinucléotides, trinucléotides et mini-duplex modifiés et liés à différents ligands
BENICHOU Serge
INSERM U 567, Paris
Rôle de VPR au cours des étapes précoces du cycle viral : étude des
interactions avec le pore nucléaire et le complexe moteur des microtubules
BENKIRANE Monsef
CNRS UPR1142, Montpellier
Rôle des modifications post-traductionnelles de Tat dans la régulation de
l'expression des gènes du VIH-1
BONNAFFE David
CNRS UMR 8614, Orsay
Synthèse et évaluation de l'activité biologique d'un nouveau type
d'inhibiteur d'attachement de VIH conçu pour bloquer les interactions
gp120/CD4 et gp120/corécepteur
BOULANGER Pierre
CNRS UMR 5537, Lyon
Bases moléculaires de l'implication d'EED et d'APOBEC3G dans les processus
de défense innée antirétrovirale : interactions avec leurs partenaires viraux
MA, IN et NF (pour EED), Vif-Ub et Gag (pour APOBEC3G)
COTELLE Philippe
CNRS UM 8009,
Villeneuve d’Ascq
Synthèse de nouvelles molécules antivirales ciblant l'intégrase du VIH-1
24
DARDEL Frédéric
CNRS UMR 8015, Paris
Analyse structurale et fonctionnelle de la formation du complexe de
démarrage de la rétrotranscription du VIH
DUMAS Philippe
CNRS UPR 9002, Strasbourg
Recherche d'aminoglycosides interagissant spécifiquement avec le site de
dimérisation de l'ARN génomique du VIH-1
EMILIANI Stéphane
INSERM U 567, Paris
Rôle de co-facteurs cellulaires dans le transport nucléaire, la stabilité et l'activité de l'intégrase du VIH-1
JALINOT Pierre
CNRS UMR 5161, Lyon
Mise au point d'inhibiteurs de la réplication du VIH-1 ciblant la protéine Rev
LAVIGNE Marc
Institut Pasteur, Paris
Intégrase de VIH-1 : étude de son activité sur la chromatine et ciblage
artificiel de l'intégration vers certaines régions de la chromatine
LOPEZ André
CNRS UMR 5089, Toulouse
Organisation des récepteurs du VIH à la membrane plasmique des cellules
cibles : caractérisation et importance pour l'entrée du virus
MORELLET Nelly
CNRS UPR 133,
Rhône Poulenc Rorer,
Vitry-sur-Seine
Etude des propriétés chaperonnes de la protéine de nucléocapside NCp7
au cours du second saut de brin de la transcription inverse
MOUSCADET Jean-François
CNRS UMR 8113 – LBPA,
Cachan
Etudes fonctionnelles de l'intégrase du VIH-1 : application à la recherche
de nouveaux inhibiteurs
MUCHARDT Christian
Institut Pasteur, Paris
Rôle des facteurs chromatiniens HP1 et SWI/SNF dans la répression,
la réactivation transcriptionnelle et l'épissage des messagers de VIH-1
SAIB Ali
CNRS UPR 9051, Paris
Facteurs de restriction interférant avec la réplication du VIH
TAZI Jamal
CNRS UMR 5535, Montpellier L'épissage alternatif, une nouvelle cible thérapeutique de l'infection par le
VIH : validation de l'efficacité des composés benzo-pyrido indoles et des
pyrido carbazoles
VAN LINT Carine
Université Libre
de Bruxelles Gosselies,
Belgique
Réactivation des virus VIH-1 latents par des inhibiteurs de désacétylases en
combinaison avec différents membres de la famille TNF : études de leur
mode d'action moléculaire et de leur potentiel thérapeutique pour purger
les réservoirs cellulaires infectés de manière latente chez les individus VIH+
sous HAART
VOINNET Olivier
CNRS UPR 2357, Strasbourg
Contribution du RNA silencing dans la réponse antivirale des mammifères
et mode d'action de suppresseurs rétroviraux
ALVAREZ Sandra
CNRS UPR 9045, Villejuif
Rôle et devenir des corps-nucléaires PML lors de l'infection par le VIH
BARRAL Karine
CNRS UMR 6098, Marseille
Les borano-phosphonates : de nouveaux analogues pour contourner la
résistance de la RT du VIH-1 aux drogues de type nucléosidique
BATSCHE Eric
Institut Pasteur, Paris
Rôle du complexe SWI/SNF dans les décisions d'épissage des transcrits
VIH-1
BLAISE Sandra
Institut Pasteur, Paris
Mécanismes impliqués dans la restriction de cellules humaines naturellement
résistantes à l'infection par le VIH-1
BOURBIGOT Sarah
INSERM U 640/CNRS
UMR 8151, Paris
Etude structurale des propriétés chaperonnes de la nucléocapside du virus
VIH-1 durant le second saut de brin, lors de la transcription inverse
DA FONSECA Sandrina
CNRS UMR 5537, Lyon
Rôle de la protéine Vif-ubiquitinée et d'APOBEC3G dans la voie d'assemblage,
de bourgeonnement et d'exocytose des particules virales du VIH-1
DUISIT Ghislaine
CNRS UMR 8104/
INSERM U 567, Paris
Rôle de VPR au cours des étapes précoces du cycle viral : étude
fonctionnelle des interactions avec le pore nucléaire et le complexe moteur
des microtubules
FAURE Aurélie
CNRS UMR 5097 REGER,
Bordeaux
Nouveaux inhibiteurs de l'intégrase du VIH-1 : mécanisme d'inhibition de
l'infectivité dans un système cellulaire causé par des ligands de haute affinité
KERIEL Anne
CNRS UMR 5535, Montpellier Etapes précoces et blocage de l'infection par le VIH
KLYMCHENKO Andriy
CNRS UMR 7034, Illkirch
Recherche et mise au point d'inhibiteurs de l'activité chaperonne de NCp7
du VIH-1 au cours de la transcription inverse
LE FEUVRE Aurélie
CNRS UMR 5121, Montpellier
Structure et stabilité des cores du VIH-1 : implication des phosphorylations
de la protéine de capside
BOURSES
25
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
INFOS
LECELLIER Charles-Henri
CNRS UPR 2357, Strasbourg
Contribution du RNA silencing dans la réponse antivirale des mammifères
et mode d'action de suppresseurs
LOUREIRO MORAIS Latino
CNRS UMR 8614, Orsay
Synthèse et évaluation de l'activité biologique d'un nouveau type d'inhibiteur
d'attachement de VIH conçu pour bloquer les interactions gp120/CD4 et
gp120/corécepteur
MOUSNIER Aurélie
CNRS UMR 7592, Paris
Stabilité et localisation subcellulaire de l'intégrase du VIH-1 : rôle de
partenaires cellulaires nouvellement identifiés de l'intégrase
SALGADO Gilmar
INSERM U 640/
CNRS UMR 8151, Paris
Etude structurale des interactions entre les protéines Vpr,hCG1 et
dynamitine. Rôle biologique de leurs interactions
CSS3 “ Recherches cliniques dans l’infection VIH ”
PROJETS
BONNET Damien
INSERM EMI 0016, Paris
Evolution de la dysfonction endothéliale et de la fonction microcirculatoire
chez les enfants infectés par le VIH
BUJAN Louis
CECOS Midi-Pyrénées,
Toulouse
Etude de l'exposition paternelle aux anti-rétroviraux sur l'ADN génomique
et mitochondrial du gamète mâle
CAPEAU Jacqueline
INSERM U 402, Paris
Physiopathologie des lipodystrophies sous traitement antirétroviral : étude
comparative du métabolisme lipidique du tissu adipeux humain sous-cutané
et viscéral en réponse aux antirétroviraux et recherche des altérations chez
les patients lipodystrophiques
CASTEILLA Louis
IFR 31, CHU Rangueil,
Toulouse
Les NRTIS induisent une toxicité mitochondriale spécifique des dépôts
adipeux sous-cutanés : cause de la mise en place des lipodystrophies
CLAVEL François
INSERM U 552, Paris
Mécanismes compensateurs de la perte de capacité réplicative liée
à la résistance du VIH aux antiviraux
HANCE Allan
INSERM U 552, Paris
Rôle de la recombinaison dans l'évolution du VIH-1
HEARD Isabelle
Hôpital européen
Georges-Pompidou, Paris
Maladies ano-génitales liées à l'infection par le papillomavirus humain chez
les femmes séropositives pour le VIH
LAMBOTTE Olivier
INSERM EMI 0109
Faculté de médecine Paris-Sud,
Le Kremlin-Bicêtre
Patients infectés par le VIH depuis plus de 10 ans avec une charge virale
plasmatique <400 copies/ml en l'absence de tout traitement : étude des
mécanismes impliqués dans le contrôle de l'infection
MATHERON Sophie
Hôpital Bichat-Claude Bernard, Conséquences cliniques et biologiques de la variabilité des virus de
Paris
l'immunodéficience humaine de type 1 : étude cas-témoins
SCHEDL Andréas
INSERM U 636, Nice
SOBHANI Iradj
INSERM U410, Créteil
Cancer anal chez le patient atteint du VIH : rôle de l'immunité tissulaire
VAN DE PERRE Philippe
IRD UMR 145, Montpellier
Co-infections et sur-infections par le VIH-1 dans deux cohortes de sujets à
date de contamination connue
WEISS Laurence
Hôpital européen
Georges-Pompidou, Paris
Les cellules T CD4+CD25+ des patients infectés par le VIH en arrêt de
traitement antirétroviral ont-elles une activité régulatrice ? Sous-étude
immunologique dans le cadre du protocole ANRS 116 SALTO
CHARPENTIER Charlotte
INSERM U 552, Paris
Rôle de la recombinaison dans l'évolution de la résistance du VIH-1
aux antirétroviraux
GUIHOT Amélie
INSERM U 543, Paris
Etude des réponses immunes T spécifiques de l'herpès humain virus-8 chez
des sujets infectés par le VIH
LEROYER Stéphanie
INSERM U 402, Paris
Physiopathologie des lipodystrophies sous traitement anti-rétroviral : étude
des altérations des voies de la glycéronéogenèse et de la lipolyse dans le
tissu adipeux humain sous-cutané et viscéral
LETIERCE Alexia
INSERM U 472, Villejuif
Méthodes statistiques pour l'analyse conjointe de l'efficacité et de la toxicité
des traitements dans les essais cliniques du VIH
POTTER Simon
Institut Pasteur, Paris
Host immune characteristics of HIV controller patients: activation and
differentiation of CD4 lymphocytes
WAGNER Kay-Dietrich
INSERM U 636, Nice
Molecular analysis and treatment options in a mouse model for HIV associated
nephropathy
Analyses moléculaires et traitement dans un modèle de souris représentant
la néphropathie associée au VIH
BOURSES
26
CSS4 “ Recherches fondamentales et physiopathologie dans les hépatites virales ”
PROJETS
AUTRAN Brigitte
INSERM U 543, Paris
Étude des caractéristiques immunologiques et virologiques associées à la
guérison de l'infection par le virus de l'hépatite C au cours d'une infection
par le VIH
BAIN Christine
FRE 2736 CNRS, Lyon
Propriétés immunomodulatrices de la protéine ARFP du virus de l'hépatite C :
approches in vitro
BUDKOWSKA Agata
Institut Pasteur, Paris
Le récepteur "scavenger" (SR-BI/Cla1) et le virus de l'hépatite C
CANARD Bruno
UMR CNRS 6098, Marseille
Institut Pasteur, Paris
Synthèse, évaluation, et mécanisme d'action d'analogues dinucléobasiques
ciblant l'initiation de la réplication du virus de l'hépatite C
KEAN Katherine
Institut Pasteur, Paris
Effets de la normoxie expérimentale sur la traduction du virus de
l'hépatite C et clarification de la question d'une pseudocircularisation de
l'ARN viral : conséquences en pathologie humaine
LOTTEAU Vinaent
INSERM U 503, Lyon
Lipidomique fonctionnelle de l'hépatite C
.MERLE Philippe
INSERM U 271, Lyon
Interactions fonctionnelles entre la protéine p53 et le signal Wnt/Frizzled-7
dans le contrôle de la B-caténine et du phénotype tumoral au cours de
l'hépatocarcinogenèse liée au virus des hépatites B ou C
MEURS Eliane
Institut Pasteur, Paris
Étude des mécanismes d'inhibition de l'induction de l'IFN dans l'hépatite
chronique C : rôles de la protéine NS3/4A du VHC et de l'alcool
PECHEUR-HUET Eve Isabelle
CNRS UMR 5086, Lyon
Mécanismes moléculaires de pénétration et de fusion membranaire du virus
de l'hépatite C dans ses cellules-cibles
PIPY Bernard
INSERM IFR 31, Toulouse
Mise en évidence de l'activation de PPARg des monocytes humains par la
protéine Core du virus de l'hépatite C : rôle de la 15-déoxy-D-12,14-PGJ2,
implication dans la polarisation de type 2 des monocytes et dans l'infection
REY Félix
CNRS UMR 2472,
Gif-sur-Yvette
Cristallisation et détermination de la structure 3D de la glycoprotéine
d'enveloppe E2 du virus de l'hépatite C
ROSENBAUM Jean
INSERM E362, Bordeaux
Rôle de la reptine/TIP48 dans la carcinogenèse hépatique compliquant
l'infection par le VHC
RUBINSTEIN Eric
INSERM U 602, VillejuifI
dentification de molécules associées au CD81 et leur rôle dans l'infection
par le VHC
SCHUSTER Catherine
Institut de Virologie, Strasbourg
Partenaires viraux et cellulaires impliqués dans la réplication du VHC :
recherche de protéines interagissant avec la boucle SL-E1 de l'extrémité
3' du brin (-) du génome viral
TREBEDEN-NEGRE Hélène
CNRS UMR 7087, Paris
Étude du rôle des lymphocytes T régulateurs dans la physiopathologie des
complications auto-immunes de l'hépatite virale C
VARTANIAN Jean-Pierre
Institut Pasteur, Paris
Influence des cytidines désaminases de la famille APOBEC3 sur les
hypermutations de type G->A du virus de l'hépatite B
FROMENTY Bernard
INSERM U 481, Paris
Rôle de la co-infection par le VHC dans l'hépatotoxicité des antirétroviraux.
Étude exploratoire testant l'hépatotoxicité de la zidovudine chez les souris
transgéniques exprimant la protéine de capside du VHC
MARCHE Patrice
CEA-G/DRDC, INSERM U 548, Caractérisation rapide de la spécificité des anticorps anti-VHC dans le
Grenoble
sérum de patients : utilisation d'une méthode optique innovante de criblage
à haut débit sur puce à peptides
CONTRATS D’INITIATION
BOURSES
ANDRE Magalie
INSERM U 602, Villejuif
Identification de molécules associées au CD81 et leur rôle dans l'infection
par le VHC
BENGOCHEA Aurore
INSERM U 271, Lyon
Interactions fonctionnelles entre la protéine p53 et le signal Wnt/Frizzled-7
dans le contrôle de la B-caténine et du phénotype tumoral au cours de
l'hépatocarcinogenèse liée aux virus des hépatites B ou C
BROCARD Michèle
Institut Pasteur, Paris
Que peut-on apprendre d'un modèle d'étude de la traduction du virus de
l'Hépatite C se rapprochant des conditions physiologiques de l'infection
chez l'homme ?
27
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
INFOS
ROCHE Stéphane
CNRS UMR 2472,
Gif-sur-Yvette
Purification et cristallisation de la glycoprotéine E2 du virus de l'hépatite C
SAADOUN David
CNRS UMR 7087, Paris
Étude du rôle des lymphocytes T régulateurs dans la physiopathologie des
complications auto-immunes du VHC
VITOUR Damien
Institut Pasteur, Paris
Étude des mécanismes d'inhibition de l'induction de l'IFN dans l'hépatite
chronique C : rôle de la protéine NS3/4A
CSS5 “ Recherches en santé publique et en sciences de l’homme et de la société ”
PROJETS
CHENE Geneviève
INSERM U 593, Bordeaux
Enquête sur les causes de décès des personnes infectées par le VIH Mortalité 2005
DELMAS Philippe
UFRSI, Toulouse
Exploration du déclenchement de l'observance (readness) au traitement de
patients vivant avec le VIH dans la région Midi-Pyrénées
LERT France
INSERM U 687, Saint-Maurice
La construction des styles de vie gay : sociabilité, socialisation, sexualité et
prévention.
Hôpital Saint-Louis, Paris
Évaluation des propriétés du questionnaire spécifique de la lipodystrophie
[ABCD] liée à la pathologie VIH/sida : reproductibilité, sensibilité au
changement, détermination du changement minimal important.
BOURSE
DURACINSKY Martin
CSS6 “ Recherches dans les pays en développement ”
PROJETS
DABIS François
INSERM U 593, Bordeaux
SCHECHTER Mauro
Hospital Universitario
Clementino Fraga Filho,
Rio de Janeiro, Brésil
DESCLAUX Alice
Centre de recherche Cultures,
santé, sociétés (CReCSS),
Aix-en-Provence
TAN Phong
Center for Khmer Studies,
Phnom Penh, Cambodge
NICOLAS Joëlle
IRD UMR 145, Montpellier
NACRO Boubacar
CH national Souro Sanou,
Bobo-Dioulasso, Burkina Faso
ROUZIOUX Christine
CHU Necker, Paris
ROUET François
Cedres, CHU de Treichville,
Abidjan, Côte d’Ivoire
THOENIG Jean-Claude
Groupe d'Analyses des
Le programme brésilien sida/MST : les leçons d'un "modèle"
Politiques Publiques
(GAPP), UPR 268 CNRS, Cachan
FLEURY Sonia
Escola Brasileira de Administraçao
Publica e de Empresas (FGVEMBAPE), Rio de Janeiro, Brésil
VENTELOU Bruno
ORS PACA, Marseille
N'GUESSAN Koffi
ENSEA Abidjan, Côte d’Ivoire
28
ART-LINC : une collaboration prospective de cohortes de patients traités
par thérapie antirétrovirale hautement active dans les pays à ressources
limitées
La transmission des VIH, VHB, VHC dans les lieux de soin. Dimension
socioculturelle de l'hygiène au Cambodge
Trithérapie antirétrovirale par 3TC+ddl+EFV en prise unique chez des
enfants infectés par le VIH-1 au Burkina Faso. Essai de phase II
Étude de la résistance aux antirétroviraux du VIH-1 chez les adultes participant
à l'essai thérapeutique TRIVACAN ANRS 1269 à Abidjan, Côte d'Ivoire
Impact macroéconomique du sida en Afrique, approfondissements et
prolongements : l'accès aux traitements ARV peut-il avoir des effets
macroéconomiques bénéfiques ?
BOURSES
AMIEL Céline
Centre de Recherche Cultures,
Santé, Sociétés (CReCSS),
Aix-en-provence
La transmission des VIH, VHB, VHC dans les lieux de soin. Dimension
socioculturelle de l'hygiène au Cambodge
CHAUVEAU Julien
INSERM U 379, Marseille
L'équité dans un plus large accès au cœur du paradigme du financement
des antirétroviraux et des systèmes de santé dans les pays en développement
LARMARANGE Joseph
Popinter (Populations
et Interdisciplinarité), Paris
Comprendre et mesurer l'épidémie de VIH/sida pour piloter l'action en
Afrique Sub-Saharienne
ROBINE Amélie
UMR CNRS 8056, Paris
Les instruments juridiques du transfert de technologie en matière d'industrie
pharmaceutique - l'exemple du sida dans les Pays en développement
CSS7 “ Recherches cliniques dans les hépatites virales ”
PROJETS
ANDRE Patrice
INSERM U 503, Lyon
Tropisme, métabolisme des lipoprotéines et réplication du virus de l'hépatite C
CHAMBAZ Jean
Centre de Recherches
Biomédicales des Cordeliers,
Paris
Métabolisme lipidique intestinal et virus de l'hépatite C
FERAY Cyrille
INSERM U 481, Paris
Recombinaison inter- et intragénotypique du virus de l'hépatite B et
résistances aux analogues nucléosidiques
LAVERGNE Jean-Pierre
CNRS UMR 5086, Lyon
La protéine F du virus de l'hépatite C : étude moléculaire et physiopathologique
en vue de son utilisation potentielle en tant que marqueur diagnostique
ROQUE-AFONSO Anne-Marie
Hôpital Paul Brousse, Villejuif
Production endogène d'anticorps anti-HBs chez les transplantés hépatiques
recevant des immunoglobulines anti-HBs
INSERM U 519, Rouen
Recherche des similarités et différences du transcriptome dans le foie
cirrhotique post-hépatite C ou post-alcoolisme. Intérêts cognitif et pronostique
BOUCHOUX Julien
Centre de Recherches
Biomédicales des Cordeliers,
Paris
Métabolisme lipidique intestinal et virus de l'hépatite C
DIAZ Olivier
INSERM U 503, Lyon
Lipidomique et culture du virus de l'hépatite C
CONTRAT D’INITIATION
SALIER Jean-Philippe
BOURSES
Les personnels de l’Agence
Laurence Allain, auparavant Evaluateur à la direction
d’évaluation des produits biologiques de l’Afssaps, est
reponsable du service “Recherches fondamentales,
cliniques et thérapeutiques sur les hépatites virales”.
Patricia Bursachi est responsable du service
“Recherches cliniques et thérapeutiques sur le VIH/sida”.
Elle vient du département “Société et santé” de l’IRD.
Nadine Job-Spira, épidémiologiste de la reproduction
humaine à l’unité Inserm 569 au Kremlin-Bicêtre, a rejoint
le service “Recherches en santé publique, sciences de
l’homme et de la société” où elle est chargée plus
spécifiquement des recherches sur les hépatites virales.
Ingrid Callies a été recrutée par l’Inserm sur un poste
d’Ingénieur d’études. Elle est chargée des Affaires
juridiques de l’Agence. Elle était auparavant attachée de
recherche au laboratoire d’éthique médicale de la Faculté
de médecine de l’Université Paris 5.
Evelyne Kernoa, assistante du service “ Information
scientifique et communication ”, devient, par concours
externe, Technicien de recherches Inserm.
Geneviève Bétouret a rejoint le service Information
scientifique et communication. Elle prend en charge les
événements, après avoir été chargée du réseau INSERMJeunes.
29
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
INFOS
Un nouveau site de recherche ANRS
en Afrique
Les premiers programmes de recherche soutenus par
l’ANRS au Cameroun datent de 1999. Devant
l’augmentation progressive du nombre et de l’ambition
des projets proposés à l’ANRS pour financement,
l’instauration d’un partenariat privilégié, s’est peu à peu
imposé comme une évidence. Dès 2003, un premier
accord de partenariat avait vu le jour. Il a été renforcé
cette année par la signature d’une convention entre le
Cameroun et l’ANRS. Celle-ci institue en partenariat la
création d’un site de recherche ANRS.
Les coordonnateurs du site sont, pour le Nord, le
Professeur Eric Delaporte (IRD UMR 145) et pour le
Cameroun, le Professeur Sinata Koulla Shiro (service
des maladies infectieuses de l’Hôpital central,
Yaoundé).
Les principaux thèmes de recherche du site
concernent des thématiques aussi diverses que :
• La surveillance des variants et des mutations du
VIH, en raison d’une épidémiologie virale très complexe
dans cette région du monde. Le site participe au
programme ANRS de développement de la technique de
mesure de la charge virale par PCR en temps réel, qu’il
est particulièrement complexe de valider au Cameroun
en raison de la diversité génétique des virus rencontrés.
• L’étude des déterminants de la transmission mèreenfant. Les programmes de recherche sont divers : très
fondamentaux en ce qui concerne la structure de la
barrière placentaire, mais également en sciences
sociales avec des recherches en anthropologie
cherchant à expliciter les difficultés de l’alimentation
du jeune enfant né de mère séropositive.
• La prise en charge des adultes infectés par des
associations simplifiées de médicaments antirétroviraux
(avec notamment l’emploi de génériques) fait l’objet
d’un programme de surveillance à moyen et long terme
particulièrement innovateur.
Fin 2005, débutera un vaste programme de recherche
opérationnelle autour de la décentralisation de l’accès
aux médicaments antirétroviraux : y seront notamment
évalués, les différentes modalités de suivi des patients,
la politique camerounaise d’approvisionnement en
médicaments, et l’impact du programme d’accès aux
antirétroviraux sur les conditions de vie de la
population.
Un nouveau centre de recherche
et de formation au Sénégal
Le centre régional de recherche et de formation sur
la prise en charge du VIH/sida a été inauguré à Dakar.
Il est destiné à renforcer le potentiel de recherche au
Sénégal en permettant aux équipes du Sud et du Nord
de bénéficier d’un environnement optimal. Situé au
cœur du CHU de Fann, il améliorera la réalisation des
recherches cliniques mais aussi épidémiologiques et en
sciences sociales. Ces recherches seront menées par
des équipes sénégalaises en partenariat, selon les cas,
avec des équipes françaises. Les missions de ce centre
sont élargies aux activités de formation des personnels
clinique et de la recherche.
Le centre est équipé d’une salle de prélèvements,
d’un laboratoire d’analyses biologiques et d’une
30
pharmacie. Les essais thérapeutiques seront menés en
conformité avec les règles éthiques en vigueur. La
gestion de ces essais sera assurée sur place par des
moniteurs d’études cliniques qui disposeront d’un
service informatique équipé de logiciels spécialisés. Les
patients pourront s’adresser aux services sociaux qui
bénéficieront d’un local. Les associations de personnes
atteintes pourront s’y réunir.
Ce bâtiment est le résultat de la participation
financière de plusieurs partenaires : le Conseil
national de lutte contre le sida (CNLS) du Sénégal,
l’Union européenne, l’Agence nationale de recherches
sur le sida et les hépatites virales (ANRS), l’Institut de
recherche pour le développement (IRD) et l’Institut de
médecine et d’épidémiologie appliquée (IMEA).
LE POINT SUR…
Les programmes de
recherche en sciences
sociales menés en
France par l’ANRS dans
le domaine du VIH/sida
et des hépatites virales
ont été présentés,
le 22 novembre 2004,
au conseil scientifique
de l’agence.
L’occasion pour
“ANRS information”
de faire le point sur
ces thématiques.
Les recherches en
sciences sociales
en France
Etat des lieux à l’ANRS
A quels défis la
recherche en sciences
sociales sur le sida
est-elle confrontée ?
Par Didier Fassin, professeur à l’Université Paris 13 et
directeur d’études à l’EHESS, président du Comité
scientifique sectoriel 5 “ Recherches en santé publique
et en sciences de l’homme et de la société ” de l’ANRS
Le travail réalisé par l’ANRS depuis sa
création dans le domaine des sciences
sociales me semble exemplaire, au
sens strict d’être souvent cité comme
une référence. Ce fut le cas récemment lors de la réflexion nationale
menée sur les sciences humaines et
sociales et leur intégration dans les
cancéropôles. Cette réussite tient,
d’une part, à la place importante
accordée d’emblée à ces disciplines,
en lien avec la santé publique et,
d’autre part, à l’affirmation d’un
double objectif de pertinence sociale
et de qualité scientifique. Les
recherches produisent en effet des
connaissances qui peuvent contribuer
aux politiques et aux pratiques dans
les domaines de la prévention, des
soins et de l’accompagnement, mais
elles apportent également, une contribution à la production théorique et
empirique des disciplines impliquées,
de l’anthropologie, la sociologie ou
l’histoire, à l’économie, la démographie et la psychologie. Cet équilibre
doit certainement être maintenu pour
éviter le double écueil d’une expertise
technique et finalisée dont se
détourneraient rapidement les chercheurs et, à l’inverse, d’une science
qui se désintéresserait de toute préoccupation de son utilité sociale.
Il reste toutefois que le milieu des
sciences sociales qui s’intéresse au
sida – et a fortiori aux hépatites –
demeure relativement limité et n’a
guère tendance à s’étendre. Sur la
durée, ce sont les mêmes équipes qui
répondent aux appels d’offres. Ce
constat est fait également ailleurs, et
récemment par le Social Science
Research Council aux Etats-Unis. De
ce point de vue, la relative perte
d’intérêt à l’égard du sida, souvent
relevée dans le public français, touche
aussi le domaine de la recherche.
Le seul renouvellement – et il est
31
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
LE POINT SUR…
certainement prometteur – vient des
doctorants et des post-doctorants
pour lesquels, compte tenu de l’état
des financements des jeunes chercheurs dans notre pays, les possibilités
offertes par l’ANRS constituent une
incitation forte à définir des sujets en
fonction de ses priorités, et l’on a
effectivement observé que certains
étudiants réorientaient leur problématique pour pouvoir prétendre à un
soutien financier.
Priorités de recherche
On peut, pour schématiser, regrouper
les priorités de recherche à mener
dans notre pays en quatre grands
domaines.
autres disciplines ont, semble-t-il, peu
contribué à la connaissance de cette
expérience. L’anthropologie et la
sociologie ont en particulier été
relativement discrètes sur cette
dimension et mériteraient d’être
mobilisées, avec ce qu’elles peuvent
dire du quotidien et de son contexte,
des reconstructions narratives et des
significations que les personnes donnent à leur vie dans la maladie et
parfois aux confins de la mort. La
compréhension de ce qu’on appelle
souvent de façon trop rapide le déni
gagnerait à cette approche.
1. Les populations et les risques
Les grandes enquêtes menées en
population doivent être enrichies par
des recherches plus spécifiques dans
des groupes où le risque est particulièrement élevé et que les études en
population générale permettent mal
de connaître. Les étrangers, parfois en
situation d’irrégularité, constituent
aujourd’hui le groupe certainement
prioritaire à cet égard : des travaux
seraient nécessaires en évitant toutefois la double stigmatisation potentielle de la maladie et de l’origine. Mais
divers éléments laissent penser que,
parmi les Français eux-mêmes, des
inégalités importantes existent en
termes d’exposition au risque et
d’accès aux soins, en fonction
notamment de l’origine sociale et géographique, mais aussi du sexe des
personnes. La question des discriminations en fonction de l’origine et du
sexe n’a pratiquement pas été étudiée
et mériterait une attention particulière.
3. Les savoirs et les pratiques
de la biomédecine
La médecine et la recherche se sont
considérablement modifiées dans le
contexte du sida, par l’effet des
associations de malades et des
agences publiques, mais aussi en raison probablement de logiques
internes au monde de la biomédecine.
Un aspect de cette évolution a été bien
étudié : les essais cliniques et leur rôle
dans la transformation du champ biomédical. Il existe toutefois d’autres
sujets qui mériteraient d’être étudiés,
à la fois dans l’établissement des
normes (par exemple, en matière de
prévention de la transmission du VIH
de la mère à l’enfant, où les attitudes
des gynécologues se sont inversées en
moins d’une décennie) et dans leur
mise en œuvre variable selon les
personnes ou les pays (avec souvent
des formes d’éthique différenciée qui
ont été parfois dénoncées, mais peu
analysées). Comprendre cette réalité
permettrait de mieux appréhender des
expressions d’incertitudes dans le
monde médical et de résistances
parmi les patients.
2. L’expérience des malades
Si l’on dispose de travaux de psychologie et d’échelles de qualité de vie
pour apprécier certains aspects de ce
que vivent les malades et des conséquences que la maladie et ses traitements ont dans leur existence, les
4. La définition et la mise
en œuvre des politiques
Les politiques de prévention ont fait
l’objet d’études au niveau local et
national, avec dans ce dernier cas des
travaux de comparaison entre des
pays européens. On manque toutefois
32
d’éléments pour saisir, d’une part,
comment les politiques en matière de
lutte contre le sida se combinent avec
les autres priorités de santé, et d’autre
part, comment ces politiques s’articulent avec les autres secteurs de
l’action publique (par exemple, s’agissant des immigrés, les liens entre les
politiques de prévention et de dépistage de la maladie, d’un côté, de
contention et de répression des
populations, de l’autre).
En conclusion, le sida a été, pendant
une vingtaine d’années, un remarquable révélateur et catalyseur des
transformations sociales, notamment
dans la médecine et la santé. Dans ce
cadre, la mobilisation des sciences
sociales a permis à la fois de poser de
nouvelles questions scientifiques et
d’éclairer certains choix politiques.
Mais les développements actuels de
la maladie, avec une plus grande
efficacité mais aussi une plus grande
complexité des protocoles thérapeutiques, avec une faible perméabilité
de certaines catégories de la population aux conseils de prévention
aggravée par leur précarisation, et désormais l’inclusion des hépatites dans
les missions de l’Agence, imposent une
remobilisation des sciences sociales
impliquant des formes innovantes de
collaboration avec la santé publique
et la médecine clinique. Même si la
réflexion menée ici porte sur le seul
contexte français, il n’est pas possible,
pour terminer, de ne pas insister, au
regard des réalités épidémiologiques
et des projections démographiques,
sur l’enjeu plus crucial encore du
travail des sciences sociales dans les
pays du Sud et tout particulièrement
sur le continent africain.
Comportements et prévention (AC18)
Des enquêtes utiles à la prévention
La réalisation d’enquêtes régulières sur les comportements et les attitudes, que ce soit
auprès de la population générale ou auprès de groupes spécifiques, fournit des informations particulièrement précieuses pour asseoir les politiques de prévention.
L’Action coordonnée 18 “Comportements et prévention ”(AC18) anime les
recherches sur les comportements visà-vis des risques d’infection et de la
prévention, ainsi que sur l’évolution
de ces comportements. Les recherches
reposent en grande partie sur des
enquêtes menées auprès de différentes populations.
Ces enquêtes sont répétées à intervalle régulier afin de s’assurer de leur
comparabilité au cours du temps. Il
s’agit également d’intégrer les nouvelles problématiques de l’infection
par le VIH, tels que les progrès thérapeutiques, la chronicisation de la
maladie ou encore l’absence de
généralisation de l’épidémie dans la
population générale. Enfin, il convient
de prendre en compte des évolutions
sociales plus larges qui peuvent
influencer les attitudes et les
comportements. C’est par exemple
le cas de l’évolution des droits des
homosexuels et des représentations
sociales de l’homosexualité.
L’ANRS conduit et finance ainsi toute
une série d’enquêtes auprès de :
• La population générale (en métropole et dans les Antilles-Guyane) ;
• Les homosexuels masculins ;
• Les usagers de drogue par voie
intraveineuse ;
• Les personnes vivant avec le VIH (en
métropole et dans les AntillesGuyane).
Enquêtes en
population générale
Les enquêtes KABP (Knowledge, Attitudes, Beliefs and Practices) ont été
réalisées à six reprises depuis 1990
auprès d’échantillons représentatifs
de la population française. Elles permettent de suivre dans le temps les
connaissances et les comportements
vis-à-vis de l’infection par le VIH. Les
dernières enquêtes ont notamment
mis en évidence une érosion voire
même une régression des comportements de prévention, en particulier
chez les jeunes. L’image du préservatif
se détériore et son utilisation diminue sensiblement. C’est à l’évidence
un signal d’alerte pour les politiques
de prévention.
En 1992, une vaste enquête sur les
comportements sexuels en France a
été initiée et financée par l’ANRS. Elle
avait permis d’obtenir des informations précieuses, en particulier sur les
comportements exposant aux risques
de contamination et sur les caractéristiques individuelles, sociales et
culturelles auxquelles ces comportements sont liés. Une enquête du
même type est actuellement en cours
de réalisation afin notamment de
déterminer comment les évolutions
des modes de vie (concernant par
exemple la structure familiale, le
statut des femmes) influent sur les
comportements exposant à des risques.
Enquêtes auprès de populations
particulières
Les homosexuels masculins constituent le groupe de population le plus
exposé. Dès 1987, des enquêtes répétées, dites “ Presse Gay ”, ont été
réalisées au travers de questionnaires
publiés dans la presse homosexuelle.
Elles ont mis en évidence des évolutions notables des comportements et
des pratiques sexuelles au fil des
années. En particulier, depuis 1997 et
surtout 2004 (date de la dernière enquête), on assiste à une reprise des
comportements à risque de contamination, en particulier chez les hommes
séropositifs (voir encadré). Des
enquêtes qualitatives sont en cours
pour affiner ces observations.
Les recherches sur les usagers de
drogues par voie intraveineuse se
heurtent depuis 1996 à des évolutions
considérables du contexte dans lequel
évolue cette population. Avec la
diffusion large des traitements de
substitution, la baisse des pratiques
d’injection et le décloisonnement de
la prise en charge de ces patients vers
la médecine de ville, c’est l’ensemble
des conditions d’étude, aussi bien sur
les indicateurs à mesurer que les lieux
où effectuer les recherches, qui ont
radicalement changé. Un long travail
de réflexion a donc été nécessaire
pour mettre en place une nouvelle
enquête reposant sur des bases
méthodologiques solides. Celui-ci a
conduit à la réalisation, en 2004, de
l’enquête ANRS-COQUELICOT dont les
résultats ne sont pas encore connus.
La réalisation d’enquêtes auprès des
migrants d’Afrique sub-saharienne
rencontre de nombreuses difficultés
alors que cette population représente
une part croissante des nouveaux cas
d’infection par le VIH et de sida. D’une
part, les données disponibles sur cette
population sont relativement parcellaires. D’autre part, la mobilisation des
chercheurs en sciences sociales travaillant auprès des migrants sur les 33
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
LE POINT SUR…
Les résultats de la dernière Enquête Presse Gay (EPG) réalisée par l’Institut
de veille sanitaire (InVS) et l’Agence nationale de recherches sur le sida et
les hépatites virales (ANRS) révèlent un grave relâchement de la prévention
face au VIH/sida parmi les homosexules masculins.
L’analyse de plus de 6 000 questionnaires fait apparaître non seulement une
augmentation des prises de risque avec des partenaires occasionnels, mais aussi
une augmentation de leur fréquence :
• plus de 77 % des répondants ont en effet déclaré au moins un partenaire
occasionnel au cours des douze derniers mois précédant l’enquête ;
• 36 % ont indiqué au moins une pénétration anale non protégée avec des
partenaires occasionnels dans les douze derniers mois, soit une augmentation
de 70 % entre 1997 et 2004 ;
• 24 % ont précisé pratiquer régulièrement des pénétrations anales non
protégées (1 par mois ou plus) avec des partenaires occasionnels soit une
hausse de plus du double par rapport à 1997.
Si les prises de risque concernent toutes les classes d’âge, l’ampleur de leur
progression varie selon le statut vis-à-vis du VIH/sida : elles sont en particulier
plus marquées pour les hommes séropositifs et les personnes qui ne sont pas
sûres de leur statut séronégatif ou qui ne le connaissent pas.
Enfin, les fellations sont d’une manière générale très peu protégées, puisque
seuls 6 % des répondants indiquent toujours utiliser un préservatif lors d’une
fellation et que cette proportion a diminué en continu lors des trois dernières
enquêtes.
Retrouvez l’enquête Presse Gay sur le site de l’ANRS
www.anrs.fr/index.php/article/home/10/
questions relatives au sida reste très
faible, malgré les incitations mises en
œuvre par l’AC18. Un groupe transversal aux différentes actions coordonnées et dédié aux recherches sur
les migrants a récemment été mis en
place pour tenter de contourner ces
difficultés.
Enquête auprès des personnes
vivant avec le VIH
En 2003, une vaste enquête s’est
intéressée aux conditions de vie et de
prise en charge médicale des
personnes infectées par le VIH.
Dénommée ANRS-VESPA (VIH :
Enquête sur les personnes atteintes),
cette enquête a été réalisée en
métropole et dans les départements
d’outre-mer auprès de 3 336 patients
suivis dans un centre hospitalier. Les
premiers résultats montrent que
l’infection par le VIH a des répercus-
34
sions importantes sur la vie personnelle et sociale. Ainsi, sur le plan
professionnel, on constate un retrait
très important du marché du travail
dans les cinq ans qui suivent le
diagnostic de l’infection, même quand
il est réalisé de façon précoce. En comparaison de la population générale,
les conditions de vie des personnes
séropositives sont en général très
détériorées. On peut consulter ces
données sur le site web de l’ANRS
(www.anrs.fr/index.php/article/home/10/).
Perspectives
Outre la poursuite des enquêtes,
l’AC18 va développer deux nouvelles
orientations.
• D’une part, favoriser les recherches
sur des problématiques communes
à d’autres pathologies. En effet, si
l’élargissement à d’autres pathologies est acquis pour les hépatites
virales, il pourrait éventuellement
se poursuivre pour d’autres pathologies infectieuses ou maladies chroniques, dans une logique de déspécialisation du sida.
D’autre
part, mettre sur pied des es•
sais d’intervention en prévention. Article rédigé à partir d’un entretien
avec Geneviève Paicheler, présidente
de l’action coordonnée 18 “ Comportements
et prévention ” de l’ANRS.
Sciences sociales et recherche clinique
Tirer parti de l’expérience des cohortes
Les études socio-comportementales réalisées dans le cadre des cohortes ont apporté
de nombreuses connaissances conduisant à des applications concrètes pour la pratique
médicale. Il apparaîtrait particulièrement utile d’intégrer désormais plus largement cette
dimension dans les essais cliniques.
L’ANRS possède une longue expérience de l’implication des sciences
sociales dans les études de cohorte.
Depuis 1997, des équipes de chercheurs en sciences sociales ont ainsi
été associées aux travaux sur les
cohortes ANRS EP11 APROCO, ANRS CO
06 PRIMO, ANRS CO 08 COPILOTE,
MANIF 2000, et ANRS CO 09 COPANA.
L’approche des sciences sociales permet d’appréhender, sur la base de
méthodologies solides, le vécu des
patients et leurs comportements, en
particulier vis-à-vis de leurs traitements. Les principales thématiques
étudiées ont notamment porté sur
l’observance, la qualité de vie, les
comportements sexuels et la situation
psychologique des patients.
L’ensemble des travaux réalisés jusqu’à présent a permis de mettre en
évidence des messages importants à
la fois pour la pratique clinique et pour
les politiques de santé publique, en
particulier en ce qui concerne les comportements d’observance.
Il ressort ainsi que :
• L’observance est un phénomène
dynamique. Le comportement d’un
patient vis-à-vis de la prise de son
traitement est susceptible d’évoluer,
dans un sens ou dans un autre, tout
au long de ce dernier.
• L’observance est essentielle au
début d’un traitement. Les données
issues de la cohorte ANRS EP11
APROCO ont ainsi clairement mis en
évidence qu’une observance modé-
rée durant les quatre premiers mois
de traitement avait un impact
important sur le risque d’échec
virologique à trois ans. En revanche,
une observance modérée au-delà de
la première année de traitement
expose à un risque d’échec virologique similaire à celui associé à une
observance parfaite. Le succès à long
terme d’une multithérapie antirétrovirale se joue ainsi au tout
début de celle-ci. C’est donc durant
cette période que les interventions
en faveur de l’observance doivent
être les plus soutenues.
• Plus les effets indésirables sont nombreux, plus ils pèsent sur la qualité
de vie du patient, et plus ce dernier
présente de risques de ne pas être
observant. C’est la perception et le
ressenti des patients vis-à-vis des
effets indésirables qui doivent être
pris en compte, perception qui peut
largement différer d’une approche
purement médicale.
thérapeutiques sur les comportements
à risque, la qualité de vie et l’adhérence à long terme. De même, il serait
très utile de déterminer de façon
rigoureuse si les simplifications thérapeutiques ont réellement un impact
sur l’observance ; par exemple en
comparant une même multithérapie
prise quotidiennement d’un côté en
une fois et de l’autre en deux fois.
Enfin, alors que les multithérapies
actuelles possèdent sensiblement la
même puissance antirétrovirale, il
serait d’un grand intérêt de déterminer quels sont les schémas qui sont
associés à la meilleure qualité de vie.
Pour cela, les échelles de mesure de
la perception des effets indésirables
par les patients pourraient être
aisément utilisées dans les essais.
L’intégration d’une dimension sociocomportementale dans les essais
cliniques suppose bien entendu que des
chercheurs de ces disciplines soient
associés à la conception des essais.
Perspectives pour les essais
L’intérêt de telles observations
conduit à penser que des recherches
socio-comportementales mériteraient
d’être intégrées à la réalisation des
essais cliniques, ce qui a été peu fait
jusqu’à présent. En effet, la méthodologie des essais permettrait d’affiner
les observations et d’ouvrir les
recherches à de nouvelles thématiques. Ainsi, il serait intéressant de
mesurer l’impact des interruptions
Article rédigé à partir d’un entretien avec
Bruno Spire, membre de l’action coordonnée 25
“ Recherche en santé publique dans le domaine
des hépatites B et C ” de l’ANRS.
35
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
LE POINT SUR…
Dynamique des épidémies de VIH,
VHB et VHC (AC23)
Une vision plus précise de la prévalence
La mesure de la prévalence et de l’incidence de l’infection par le VIH a été au centre
des travaux de l’AC23. Elle a conduit à estimer à environ 100 000 le nombre de
personnes infectées actuellement en France et à l’élaboration et la validation d’un nouveau test d’infection récente. Désormais, l’AC23 va concentrer ses efforts sur l’amélioration de ce dispositif et sur les hépatites.
Connaître la prévalence et l’incidence
d’une épidémie est essentiel pour
prendre la mesure des enjeux et définir une politique de santé publique à la
hauteur de ceux-ci. La création de
l’Action coordonnée 23, dénommée
“ Dynamique des épidémies de VIH,
VHB et VHC ”, répond à ce besoin. Il lui
a été confié trois missions principales :
d’une part, mesurer la prévalence et
l’incidence de l’épidémie de l’infection
par le VIH, d’autre part, comparer les
différentes méthodes disponibles pour
réaliser cette mesure, enfin évaluer
le test d’infection récente (TIR) ainsi
que son utilisation pour approcher l’incidence de l’épidémie.
Un important travail de collecte et
d’analyse de l’ensemble des données
disponibles sur la prévalence de l’infection par le VIH en France a dans un
premier temps été réalisé. Celui-ci a
donné lieu à une publication récente
dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (1). Ces données ont fait
l’objet d’un rapport complet qui est disponible sur le web de l’ANRS :
www.anrs.fr/index.php/article/articleview/1351/1/425.
Méthode directe et rétrocalcul
Deux approches ont été développées
par l’AC23. La première est la “méthode
directe”. Elle consiste à subdiviser la
population en sous-groupes dont on
estime, dans un premier temps, la taille
puis, dans un second temps, la préva-
36
lence de l’infection par le VIH. Le
nombre de personnes séropositives infectées à un moment donné dans
chaque sous-groupe est alors additionné pour obtenir la prévalence à
l’échelle de la population entière.
Les enquêtes de séroprévalence – dont
les données sont essentielles pour
cette approche de calcul – ayant été
interrompues après 1997, la méthode
directe peut être utilisée uniquement
jusqu’à cette date. Elle aboutit à une
estimation de 106 000 personnes infectées par le VIH, avec un intervalle
de confiance de plus ou moins 20 000
personnes.
La seconde méthode est une modélisation dite de “rétrocalcul”. Elle
consiste à partir des cas de sida
déclarés à un moment donné et, en
tenant compte de la durée d’incubation
de l’infection, à déterminer rétrospectivement le nombre de personnes
infectées au moment de leur contamination. Cette méthode a pris en
compte l’évolution de la prise en charge
médicamenteuse des patients depuis
1995. Elle aboutit à estimer la prévalence en 2000 à 88 000 personnes
infectées. L’intervalle de confiance de
ce résultat est cependant important
puisqu’il va de 52 300 à 168 000.
Des approches complémentaires
Au final, on peut considérer que les
deux méthodes fournissent des résultats voisins, compte tenu de la largeur
des intervalles de confiance. L’inconvénient de la méthode directe est
qu’elle nécessite de lourdes enquêtes.
De son côté, la méthode du rétrocalcul
repose sur des hypothèses dont la validité ne peut être totalement vérifiée.
Il apparaît ainsi que les deux méthodes
sont complémentaires, chacune d’elle
confortant l’autre. Il est ainsi permis
de penser que la prévalence de
l’infection par le VIH en France à la fin
des années quatre-vingt-dix se situait
aux alentours de 100 000 cas +- 30 000.
Apprécier l’évolution de la prévalence
se heurte à différents obstacles : d’une
part l’imprécision des estimations,
d’autre part la nécessité de relancer
des enquêtes lourdes et coûteuses. De
plus, à mesure des progrès thérapeutiques, la prévalence tend à augmenter du simple fait de la réduction de
la mortalité. Les membres de l’AC23
considèrent ainsi qu’il est plus intéressant, d’un point de vue de santé
publique, de focaliser les efforts sur
la mesure de l’incidence.
Deux outils de surveillance
Depuis mars 2003, un nouveau dispositif de surveillance de l’infection par
le VIH a été mis en place en France. Il
associe une notification obligatoire des
cas d’infection et des cas de sida d’une
part, et une surveillance virologique
d’autre part. Cette dernière repose sur
l’utilisation d’un “test d’infection
récente” qui permet de déterminer si
la contamination date de moins ou de
plus de six mois (2). Les premiers
résultats de ce nouveau dispositif ont
fait l’objet d’une publication en 2004
dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (3). Ils montrent que le
système fonctionne, en dépit d’une
certaine complexité des procédures.
Les principaux problèmes qui se posent
sont le sous-dépistage et la sousnotification des cas, ainsi que le délai
entre l’infection et le dépistage. Une
personne dépistée mais dont la contamination date de plus de six mois n’est
en effet pas considérée comme un
nouveau cas et ne sera donc pas comptabilisée dans la mesure de l’incidence.
Une réflexion a ainsi été engagée au
sein de l’AC23 pour développer d’autres
modèles de mesure de l’incidence afin
de compléter les données de la surveillance et pour affiner cette dernière.
Prévalence des hépatites virales
Le second “chantier” auquel l’AC23
s’attelle désormais est la mesure de
la prévalence des hépatites et des
co-infections entre les virus des hépatites et le VIH. Cela suppose dans un
premier temps d’analyser l’ensemble
des données disponibles et de déterminer si des enquêtes complémentaires
sont nécessaires.
(1) La prévalence de la séropostivité VIH en France,
BEH n°11/2005.
(2) An immunoassay for the identification of recent
HIV-1 infections : development, validation and
use on dried serum spots, JCM, sous presse.
(3) La notification obligatoire du VIH, BEH
n°24-25/2004.
Article rédigé à partir d’un entretien avec
Joseph Lellouch, président de l’action
coordonnée 23 “ Dynamique des épidémies de
VIH, VHB et VHC ” de l’ANRS.
Recherche en santé publique dans le
domaine des hépatites B et C (AC25)
Hépatites : mieux connaître pour mieux agir
Les travaux de santé publique engagés ou soutenus par l’ANRS sur les hépatites virales
visent à mieux connaître les circonstances de survenue de ces infections et à œuvrer
en faveur de politiques de prévention plus efficaces.
De création relativement récente,
l’Action coordonnée 25 anime les
recherches en épidémiologie et en
sciences humaines et sociales sur les
hépatites, des champs encore relativement peu étudiés jusqu’à présent. Un
certain nombre d’études avaient été
financées par l’ANRS avant la création
de l’AC25 et leurs résultats sont désormais connus. Elles concernent en particulier les facteurs de risque de la transmission du virus de l’hépatite C (VHC).
Une étude de cohorte a ainsi été réalisée dans le nord-est de la France auprès
d’usagers de drogues par voie intraveineuse séronégatifs pour le VHC. Elle
montre une incidence de neuf contaminations par personne/année dans
cette population. Les principaux
facteurs de risque identifiés sont le partage de seringue mais également le partage du coton utilisé pour les injections.
Une seconde étude a concerné le risque
de transmission pour le personnel soignant lors d’un accident d’exposition
au sang. Cette étude, réalisée dans plusieurs pays européens, met en évidence
deux principaux facteurs de risque : le
fait d’utiliser une aiguille creuse au
moment de l’accident et une charge
virale élevée chez le patient source.
Une troisième recherche s’est intéressée aux facteurs de risque de contamination chez les personnes récemment infectées (entre 1998 et 2001). Il
ressort que l’usage de drogue par voie
intraveineuse constitue toujours la principale circonstance de risque. Mais cette
étude met également en évidence la
persistance d’un risque, certes beaucoup plus faible, lors d’actes médicaux
invasifs et répétés.
Enfin, un quatrième travail a concerné
les déterminants de la transmission de
la mère à l’enfant du VHC.
Deux nouvelles priorités de
recherche
Pour l’avenir, deux priorités sont principalement discutées et ont été au
centre des débats lors d’une journée
d’animation organisée par l’AC25 le
1er juin dernier. La première porte sur les
stratégies de prévention à mettre en
œ
π uvre chez les usagers de drogues. La
politique de réduction des risques, qui
a permis une très nette diminution de
37
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
LE POINT SUR…
l’incidence des contaminations par le
VIH, s’avère en effet avoir un impact
plus limité pour le VHC, en particulier
du fait de la prévalence élevée de
l’infection chez les usagers de drogues
IV d’une part et la plus forte transmissibilité de ce virus, d’autre part. Il
convient donc d’explorer de nouvelles
formes d’intervention auprès des usagers de drogues et de mettre sur pied
des protocoles de recherches appliquées évaluant leur efficacité. Sachant
que le contexte illicite de la consommation de drogues ne facilite pas la mise
en œuvre de telles études.
La seconde priorité concerne la vaccination anti-hépatite B. Après avoir
connu une très forte diffusion durant la
seconde moitié des années 90, cette
vaccination connaît une évidente désaffection et une méfiance, voire un rejet,
tant de la part du public que des professionnels de santé, depuis la déclaration de cas de sclérose en plaque chez
des personnes vaccinées contre l’hépatite B, bien que le lien de causalité ne
soit pas établi. L’AC25 entend mettre en
œuvre des recherches qui puissent
permettre de mieux comprendre les
ressorts de cette “ crise ”, d’évaluer la
perception de la vaccination et les
déterminants de la désaffection de professionnels de santé et du public et aussi
d’évaluer des stratégies d’amélioration
de l’adhésion à la vaccination des
groupes cibles de la vaccination.
Enfin, il existe toute une série de thèmes
de recherche que l’AC25 souhaiterait
voir étudier, en particulier la perception des traitements par les patients, les
barrières au dépistage et à la prise en
charge, l’observance et la qualité de vie.
Ce qui nécessite de mobiliser des chercheurs et de mettre en place des
synergies entre différentes disciplines.
Article rédigé à partir d’un entretien avec
Jean-Claude Desenclos, président de l’action
coordonnée 25 “ Recherche en santé publique
dans le domaine des hépatites B et C ” de l’ANRS.
Mobiliser de nouvelles équipes
Par Véronique Doré, responsable du service “ Recherche en santé publique, sciences
de l’homme et de la société ” de l’ANRS.
La part des recherches en santé
publique, sciences de l’homme et de
la société menées en France représentait en 2004 3,7 % du budget de
recherche de l’agence, soit environ
1,6 million d’euros.
Les recherches en sciences sociales
“nichées” dans les cohortes cliniques
de l’ANRS et qui portent sur l’observance thérapeutique, les comportements sexuels et sur la qualité de vie
des personnes atteintes du VIH/sida
représentent une part significative de
ce budget (entre 10 et 20 % selon les
années).
En 2003 et 2004, la part du budget
attribué aux recherches sur les
hépatites B et C était d’environ 10 %.
SP-SHS : Santé publique, sciences de l’homme et de la société
38
Nombre de dossiers déposés aux appels d’offres
Une quarantaine de projets et de
bourses sont actuellement en cours
ou récemment terminés. Environ 20%
concernent des questions relevant des
hépatites virales B et C ou de la coinfection avec le VIH.
Ces programmes de recherches portent sur les situations de vulnérabilité
face au risque et à la prévention, la vie
avec le VIH, le VHC et le VHB, les
politiques publiques et les pratiques
professionnelles, ou encore l’épidémiologie des infections par le VIH, le
VHC et le VHB.
Sur la période 2000-2005 sept grandes
enquêtes en population ont par
ailleurs été programmées ou mises en
œuvre (tableau 1).
En terme d’évolution, le nombre de
dossiers déposés chaque année à
l’ANRS dans le cadre de ses appels
d’offres se maintient autour de 30
après une chute spectaculaire entre
1996 et 1997 avec le succès des multithérapies antirétrovirales.
La tendance à la hausse qui s’amorce
sur le dernier appel d’offres est en
partie imputable à l’arrivée de nouveaux projets sur les hépatites virales
B et C.
Les instances scientifiques
A l’ANRS, l’évaluation de la recherche
en santé publique, sciences de
l’homme et de la société (hors pays en
développement) relève du Comité
scientifique sectoriel 5 “Recherche en
santé publique et en sciences de
l’homme et de la société” (CSS5).
L’animation de la recherche est
assurée par trois actions coordonnées : l’AC18 “Comportements et
prévention”, l’AC23 “Dynamique des
épidémies de VIH, VHB et VHC”, l’AC25
“Recherche en santé publique dans le
domaine des hépatites B et C”. Par
ailleurs, deux groupes de travail ont
été mis en place en 2005, avec comme
mission d’initier de nouvelles
recherches sur des thèmes définis
comme prioritaires par l’AC18. L’un
concerne les migrants face au VIH, le
VHB et le VHC en France. Il est présidé
par France Lert. L’autre s’intéresse à
la prévention chez les homosexuels
masculins. Il est présidé par Michel
Bozon.
Les recherches en sciences sociales
associées aux recherches cliniques
sont coordonnées et financées par
l’action coordonnées 5 “Essais thérapeutiques dans l’infection VIH”, l’AC24
“Essais thérapeutiques dans les hépatites virales ” et l’AC7 “Cohortes”.
Les chercheurs en sciences sociales se
sont mobilisés grâce à l’ANRS sur les
grandes questions posées par l’épidémie de sida. Avant 1996, ils ont axé
leurs efforts sur la prévention. Depuis
cette date, ils ont orienté leurs activités sur l’observance thérapeutique
et sur la qualité de vie des patients.
Depuis les années 2000, la démobilisation sociale vis-à-vis du sida et les
comportements face aux risques et à
la prévention dans certaines populations spécifiques font partie de leurs
préoccupations.
Mais les nouveaux enjeux que sont la
chronicisation de la maladie par le
VIH/sida, la situation des migrants en
France face au sida et aux hépatites
virales, les perceptions sociales des
hépatites, nécessitent, à très court
terme, de mobiliser de nouvelles
équipes.
C’est dans cette perspective, qu’en
2005, des groupes de travail ont été
mis en place sur la question des
migrants en France et sur la reprise
des risques chez les homosexuels masculins et qu’un séminaire sur les priorités en santé publique dans le
domaine des hépatites a été organisé
début juin.
39
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
LE POINT SUR…
TABLEAU 1
LES GRANDES ENQUÊTES 2003-2005
Intitulé
Responsables scientifiques
Population
Année
Partenaires financiers
ANRS-EN15KABP 2004
I. Grémy, N. Beltzer,
ORS Ile-de-France
5 071 adultes
recrutés par
téléphone + 319
numéros de
téléphone mobile
2004
Fondation de France
INPES
ANRS-EN16KABP-DFA 2004
S. Halfen, I.Grémy,
ORS Ile-de-France
3 000 adultes
recrutés par
téléphone + 400
numéros de
téléphone mobile
2004
Fondation de France
ANRS-EN17Presse Gay 2004
A. Velter, InVS
7 560 lecteurs
de la presse gay et internautes
2004
ANRS-EN14COQUELICOT
M. Jauffrey-Roustide,
InVS
1 500 usagers
de drogues
2005
ANRS-EN18-CSF
N. Bajos, INSERM
M. Bozon, INED-INSERM
12 000 adultes recrutés
par téléphone
2005
ANRS-EN12VESPA
Y. Obadia, ORS PACA
F. Lert, INSERM
2 932 patients VIH/sida
recrutés en milieu
hospitalier
2003
ANRS-EN13VESPA-DFA
F. Lert, INSERM
446 patients VIH/sida
recrutés en milieu
hospitalier
2003
Fondation de France
DREES
INPES
TABLEAU 2
LES RECHERCHES EN COURS DEPUIS 2002 HORS GRANDES ENQÛETES
BOURSES
Prénom
Nom
Intitulé de la bourse
Cécile
CHARTRAIN
Transformations des logiques de l'engagement dans la lutte contre le sida :
motifs, facteurs et conséquences biographiques de l'engagement
chez les volontaires de Solidarité Sida
Vincent
DE BIASIO
La mise en pratique locale des politiques publiques dans le champ de la toxicomanie
et du sida. Une comparaison de deux réalités européennes, la France et l'Italie.
Emmanuelle
FILLION
Contamination VIH iatrogène et reconfiguration des rapports à l'univers médical :
les malades hémophiles et transfusés et leurs médecins.
Marie
GLEVAREC
Assurances et droits de l'homme.
Mélanie
HEARD
La politique de lutte contre le sida en France : quand la santé publique
devient pensée du contrat social.
Hervé
HUDEBINE
L'histoire des politiques de réduction des risques en Grande-Bretagne 1985-2002.
Arnaud
LERCH
Arrangements affectifs et sexuels : les normes relationnelles chez les couples gay.
Stéphanie
MULOT
Les relations entre patients vivant avec le VIH/sida et soignants du milieu hospitalier
aux Antilles françaises : dynamiques d'interactions dans la prise en charge
(approche qualitative).
Marie
PREAU
La qualité de vie des patients infectés par le VIH : approche psychosociale.
Sophie
TAZE
Interactions et représentation sociales : tensions et dynamiques des représentations
de l'infection à VIH. Vulnérabilité transitionnelle et perception du risque chez les
jeunes en mouvement : de l’ enseignement privé à l'autonomie étudiante.
Isabelle
WALLACH
Etude ethnologique du phénomène de l'observance thérapeutique
des personnes infectées par le VIH.
40
TABLEAU 2
(SUITE)
PROJETS
Prénom
Nom
Intitulé du projet
Armelle
ANDRO
Comportements sexuels, vie reproductive et vulnérabilité aux risques sexuels des
hommes et des femmes originaires d'Afrique sub-saharienne en France.
Emmanuel
BRUNELLE
Identification des facteurs associés à l'absence de charge virale C chez les usagers de
drogues porteurs d'anticorps anti-VHC : une étude cas-témoin.
Marcel
CALVEZ
Le recours tardif aux soins de personnes séropositives pour le VIH :
trajectoires d'accès et contextes socioculturels.
Geneviève
CHENE
Enquête sur les causes de décès des personnes infectées par le VIH
- Mortalité 2005.
Olivier
FILLIEULE
Transformations des logiques de l'engagement dans la lutte contre le sida :
motifs, facteurs et conséquences biographiques de l'engagement
dans les essais vaccinaux.
Alain
GIAMI
Les médecins généralistes et la sexualité :
représentation et pratiques professionnelles.
Eric
JOUGLA
Enquête nationale sur la mortalité par hépatite C et B.
Alain
LEOBON
Recomposition, dans le cyberespace, de la rencontre homosexuelle au risque
du VIH/sida. Monographies comparatives dans deux dimensions urbaines
et un contexte international francophone.
France
LERT
La construction des styles de vie gay : sociabilité, sexualité et prévention
Jean-Paul
MOATTI
APROCO-COPILOTE
Elisabeth
MONNET
Détection et prise en charge de l'hépatite C dans la population générale.
Existe-t-il des disparités entre zones urbaines et rurales ?
Geneviève
PAICHELER
Controverses autour de la mise en place de la prophylaxie après exposition
non-professionnelle au VIH : Redéfinition du territoire de l'expertise
et décision politique.
Dominique
REY
Les femmes de la cohorte MANIF 2000 : approche qualitative de la gestion des
risques sexuels et toxicomanes, et des grossesses et projets de maternité.
Bruno
SPIRE
Relation entre les effets secondaires perçus et l'évolution de la qualité de vie
sous traitement antirétroviral.
41
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
ACTUALITÉ DES AC
Actualité de l’AC 7
Une nouvelle action coordonnée
pour les cohortes (AC7) La nouvelle action coordonnée
7 “ Cohortes ” rassemble les cohortes menées sous l’égide de l’ANRS, dans le champ
de l’infection par le VIH/sida et les hépatites virales B et C.
Les cohortes doivent répondre à la
définition suivante : “Ensemble de
sujets (un ou plusieurs groupes) ayant
une ou plusieurs caractéristiques communes, suivis prospectivement pour
une durée au moins égale à trois années, selon un schéma standardisé.
Une telle cohorte doit être conçue pour
répondre à plusieurs questions de
recherche épidémiologique, clinique,
biologique ou de santé publique même
si certaines d’entre elles ne sont pas
encore formulées de façon précise au
démarrage de la cohorte. Cette cohorte
doit être en lien avec les objectifs de
l’ANRS.”
ANRS CO 01 EPF *
ANRS CO 10 Enfants Infectés *
ANRS CO 11 Observatoire EPF *
ANRS CO 02 Seroco-Hémoco
ANRS CO 05 VIH-2
ANRS CO 06 Primo
ANRS CO 08 Copilote
ANRS CO 09 Copana
ANRS CO 15 ALT
ANRS CO 03 Aquitaine
ANRS CO 04 FHDH
ANRS CO 12 Cirvir
ANRS CO 14 cohorte IL2
L’AC7 s’attachera prioritairement à favoriser les collaborations multidisciplinaires, notamment avec les sciences
humaines et sociales, et mènera une
réflexion transversale “inter-cohortes”
afin d’harmoniser les critères de définition, de soumission et d’évaluation
des cohortes. Elle s’efforcera également
de renforcer les liens avec les cohortes
européennes.
l’ANRS et une identification plus rapide
des cohortes, une numérotation nouvelle leur a été arribuée (ANRS CO…).
L’AC7 est présidée depuis janvier 2005
par Geneviève Chêne (Inserm
U593, Université Victor Segalen,
Bordeaux).
L’ANRS compte une quinzaine de
cohortes :
Enfin, l’AC7 abordera les questions éthiques, méthodologiques et logistiques,
qui se posent de manière spécifique et
complexe dans les cohortes.
Afin d’assurer une meilleure visibilité de
- Etude prospective multicentrique de la transmission materno-fœtale du VIH-1
et/ou du VIH-2 et de sa prévention
- Cohorte d’enfants infectés par le VIH
- Observatoire des enfants nés de mère séropositive
- Cohortes de patients séropositifs pour le VIH-1 et de patients hémophiles,contaminés par le VIH, suivis depuis 1988
- Patients contaminés par le VIH-2
- Primo infection
- Suivi long terme de patients infectés par le VIH et observés à partir de la mise
sous inhibiteurs de protéase
- Patients non traités par antiviraux à l’inclusion
- immunité cellulaire chez les sujets asymptomatiques à long terme
- Base hospitalière, groupe d’épidémiologie clinique du sida en Aquitaine
- Base de données hospitalières française sur l’infection à VIH
- Malades atteints de cirrhose virale B et C non compliquée
- Patients exposés à l’interleukine 2
Deux cohortes concernant les patients co-infectés VIH/VHC :
ANRS CO 07 Ribavic et ANRS CO 13 Hepavih
* Ces trois cohortes émanent de la réorientation des objectifs et de la méthodologie de l’Enquête Périnatale Française, tenant compte de l’évolution de
l’épidémiologie du VIH dans le contexte de la transmission du virus de la mère à l’enfant.
42
Actualité de l’AC 11
L’action coordonnée 11
“ Virologie médicale ” L’action coordonnée 11 “ Virologie
médicale ”, présidée par Francis Barin développe, standardise et améliore les techniques
de virologie médicale.
L’AC 11 contribue à la surveillance de
certaines caractéristiques virologiques
allant jusqu’aux données épidémiologiques (résistance aux antiviraux,
diversité génétique,…).
Enfin, grâce à un réseau de laboratoires de virologie médicale, elle permet
de disposer de tests d’une qualité très
homogène lors des études multicentriques et d'informations biologiques
validées sur des effectifs importants.
26 laboratoires de province, 16
d’Ile-de-France, un laboratoire suisse
et trois structures de recherche
(Inserm U720, Inserm U271, et l’Institut
national de la transfusion sanguine)
sont impliqués dans ce réseau à des
niveaux divers.
L’AC11 a fait l’objet d’un audit en 2004,
afin d’optimiser son fonctionnement
et d’étendre son champ d’activité aux
pays en développement. Depuis, l’AC11
s’est restructurée ainsi :
Quatre groupes de travail ont été
maintenus :
> Quantification du VIH
(responsables : Christine Rouzioux,
Jean-Marie Seigneurin)
Les objectifs de ce groupe restent
l’étude, la mise au point et le développement de tests de quantification du
VIH. Il élargit dorénavant ses missions
en implantant la technique de PCR en
temps réel dans les sites ANRS des
pays en développement, afin que
celle-ci soit utilisée dans les essais thérapeutiques et les études de cohorte.
> Résistance du VIH
(responsables : Françoise Brun-Vézinet,
Bernard Masquelier)
Les études menées au sein de ce
groupe sont de trois types : études
épidémiologiques, contrôle de qualité
des tests génotypiques, développement d’algorithmes d’interprétation
des tests génotypiques. L’activité du
groupe est centrée sur les virus B.
VHC
(responsable : Jacques Izopet)
Ce groupe de travail vise à améliorer
la standardisation des techniques
permettant la caractérisation et la
quantification du VHC.
>
VHB
(responsable : Fabien Zoulim)
Le groupe hépatite B de l’AC11, constitué en 2003, étudie les problèmes de
résistance du VHB chez des patients
co-infectés par le VIH.
>
Deux groupes ont été créés :
> Quantification EBV
(responsables : Jean-Marie Seigneurin,
Jean-Claude Nicolas)
Les objectifs de ce nouveau groupe
sont de standardiser et de valider les
outils nécessaires pour les études biocliniques et épidémiologiques portant
sur les lymphomes.
Deux groupes de travail ont
cessé leurs activités :
> Observatoire de la diversité
dont l’évolution naturelle a conduit à
une intégration au sein des groupes
“Résistance” et “Quantification”.
> Virus opportunistes
restreint, dans un premier temps au
seul CMV, dont l’activité se trouve
réduite dans la mesure où l’infection
à CMV est devenue, du fait de l’usage
des trithérapies, une infection rare.
Les orientations prises par l’AC11 à la
suite des recommandations du comité
d’audit, confirment et étendent son
rôle dans le champ de la virologie
médicale française. L’AC11 constitue
désormais un réseau national permettant des études multicentriques de
grande ampleur. Elle étend également
ses compétences sur les sept sites de
l’ANRS dans les pays en développement (Cameroun, Sénégal, Côte
d’ivoire, Burkina, Vietnam et Cambodge, Brésil).
> Résistance des virus non B
(responsables : Martine Peeters,
Marie-Laure Chaix)
Les missions de ce groupe sont focalisées sur la résistance des virus des
sous-types non B. Il intègre des
acteurs du groupe “Résistance” et des
représentants des sites de l’ANRS au
sud.
43
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
ACTUALITÉ DES AC
Actualité de l’AC 12
L’ AC 12 “Recherches dans les pays en
développement” : de nouvelles missions
L’AC12 est depuis toujours l’action coordonnée de la recherche dans les pays en développement. Mais elle a évolué dans le temps : après avoir assuré une double mission
d’animation et d’évaluation, elle est devenue depuis 2001 l’instance de réflexion à la
fois scientifique et stratégique de la recherche dans ces pays. Le Comité scientifique
sectoriel 6 (CSS6) est l’instance d’évaluation des projets de recherche.
L’AC12 coordonne les groupes de
travail dont les thématiques ont été
jugées prioritaires :
Les techniques alternatives
en virologie
Ce groupe associe des virologues des
laboratoires nationaux et des laboratoires des sites ANRS. Il a pour
objectif de valider la technique de
PCR (Polymerase Chain Reaction)
en temps réel pour la quantification
du VIH (PCR ADN et ARN). Il est dirigé
par Christine Rouzioux (Hôpital
Necker-Enfants Malades, Paris). Ses
travaux portent sur la mise au point de
kits génériques pour la PCR temps réel
et sur le contrôle qualité dans les laboratoires du Sud et les laboratoires
du Nord. Il évalue par ailleurs la technique des papiers filtres.
La prévention
Sous la direction de Laurent Belec
(Hôpital européen Georges-Pompidou,
Paris), ce groupe travaille sur les différentes méthodes de prévention de la
transmission sexuelle du VIH et plus
largement des MST : microbicides,
traitements de l’herpès génital mais
aussi circoncision. Créé en 2002, il a
été essentiellement centré sur la
recherche clinique. Il doit évoluer
aujourd’hui, intégrer d’autres thématiques comme la prévention de la
transmission mère-enfant et d’autres
disciplines, en particulier les sciences
sociales.
44
L’épidémiologie moléculaire
et la résistance virale
des sous-types non-B
Ce dernier groupe a été créé en mars.
A la suite des travaux menés par Eric
Delaporte et Hervé Fleury (ANRS 1257)
dans cinq pays d’Afrique et d’Asie, il
est apparu nécessaire d’assurer une
continuité dans la surveillance des
mutations de résistance primaire et
secondaire aux antirétroviraux des
sous-types non-B au Nord comme au
Sud. Le groupe travaille en association
étroite avec le réseau international des
résistances de l’OMS et s’appuiera sur
les cohortes et les suivis d’essais
menés dans les sites ANRS. Il est codirigé par Martine Peeters (Université
de Montpellier I) et Marie-Laure Chaix
(Hôpital Necker-Enfants malades,
Paris).
La recherche opérationnelle
Ce nouveau groupe va évaluer, de
manière multidisciplinaire, le passage
à l’échelle des programmes d’accès aux
antirétroviraux dans les pays du Sud.
Il sera dirigé par Jean-Paul Moatti
(Inserm U 379, Marseille).
La recherche sur les hépatites
dans les pays en développement
Ce groupe multidisciplinaire devrait
voir le jour dans les prochains mois.
Arnaud Fontanet (Institut Pasteur,
Paris), responsable des programmes de
recherche clinique de l’ANRS en Egypte,
en assurera la responsabilité.
L’action coordonnée 27 “Economie
de la santé dans les pays du Sud”
(AC27), s’est fixée deux grands
thèmes de recherche : la mise en
œuvre et l’évolution des accords
ADPIC sur la propriété intellectuelle
d’une part, l’analyse de l’impact des
modes de financement internationaux sur l’accès aux soins et l’étude
des effets macro-économiques de
l’épidémie d’autre part. L’AC27 est
dirigée par Benjamin Coriat (Université Paris 13, Villetaneuse).
Enfin, un nouveau groupe de travail est
en cours de réflexion. Il serait consacré aux essais thérapeutiques et à la
recherche clinique dans les pays en
développement.
L’AC12 est composée des coordonnateurs Nord et Sud des sites et des
responsables scientifiques de chaque
groupe de travail. Elle est dirigée par
François Dabis (Université Victor
Segalen, Bordeaux II). Elle se réunira
au moins une fois par an, pour faire
le bilan de l’activité scientifique des
groupes de travail et définir de nouvelles orientations. Elle sera suivie d’une
réunion des coordonnateurs de sites
portant sur la politique de site :
infrastructures à mettre en place, programmes de formation, orientations
budgétaires…
ACTUALITÉ DES ESSAIS
Essais VIH
ANRS 120 “FOSIVIR” Etude multicentrique randomisée,
contrôlée contre placebo, de l'efficacité de l'alendronate dans le traitement de
l'ostéoporose associée au VIH.
Objectifs
Principal : évaluer l’efficacité de
l’alendronate (Fosamax®) dans le traitement de l’ostéoporose des sujets
infectés par le VIH.
Secondaires : évaluer la fréquence
de l’ostéopénie et de l’ostéoporose
chez les patients infectés par le VIH ;
décrire l’évolution de l’ostéoporose
chez des sujets VIH, hommes et
femmes, recevant calcium et vitamine
D ; comparer l’effet thérapeutique
observé chez les femmes à celui
observé chez les hommes infectés par
le VIH ; évaluer la tolérance des
bisphosphonates chez les patients
infectés par le VIH ; rechercher des
facteurs de risque de l’ostéoporose
chez les patients infectés par le VIH.
Méthodologie
Etude nationale, multicentrique
(28 centres), randomisée, de phase III,
en double aveugle, comparant 2 groupes en parallèle : Fosamax® versus
placebo.
Durée de l'essai
Inclusions : 96 semaines ; suivi : 96 semaines.
Début des inclusions
Octobre 2004.
Sujets à inclure
Patients de sexe masculin ou féminin
(non ménopausés) âgés de plus de
18 ans, score de Karnofsky ≥ 70≥≥, test
de grossesse né≥g≥ atif pour les femmes,
infection par le VIH connue depuis
5 ans ou plus, DMO < -2.5 DS à l’extrémité supérieure du fémur pour le
T score et/ou < -2.5 DS au rachis
lombaire ou DMO < -1 DS à l’extrémité
supérieure du fémur ou au rachis
lombaire associée à un tassement vertébral connu, lymphocytes CD4 >
50/mm3, consentement éclairé signé.
Critères d'évaluation
Principal : pourcentage de variation
de la DMO lombaire entre S96 et J0
pour les patients inclus avec une
ostéoporose rachidienne (variation au
fémur pour ceux inclus avec une
ostéoporose du fémur uniquement).
Secondaires : pourcentage de variation de la DMO du fémur entre S96
et J0 ; pourcentage de variation de la
DMO du fémur et du rachis entre S48
et J0 ; évolution des marqueurs biologiques du remodelage osseux entre J0,
S48 et S96 ; survenue de fractures ;
tolérance de l’alendronate ; mesure
de la prévalence de l’ostéopénie et de
l’ostéoporose chez les hommes et les
femmes infectés par le VIH ; décrire
l’évolution de l’ostéoporose chez des
hommes et des femmes infectés par le
VIH et traités par calcium et vitamine
D ; comparer l’efficacité de l’alendronate chez les hommes et les femmes ;
définir des facteurs de risque d’ostéoporose chez des patients infectés par
le VIH.
Nombre de sujets espéré
Screening de 1 000 patients (700 hommes et 300 femmes) pour inclure 140
patients (100 hommes et 40 femmes)
ostéoporotiques. Au 24/06/2005 389
patients screenés, 24 hommes randomisés.
Traitements
Groupe 1 : alendronate, 70 mg per os
une fois par semaine.
Groupe 2 : placebo.
Tous les patients recevront du
calcium (500 mg/j) et de la vitamine D
(400 UI/j), conformément aux recommandations de l’EMEA pour les études
de prévention et de traitement de
l’ostéoporose. Durée du traitement
96 semaines.
Équipe de coordination
Investigateur coordonnateur
S. Rozenberg
(Hôpital La Pitié-Salpêtrière, Paris)
Co-investigateurs
M. Bentata (Hôpital Avicenne,
Bobigny),
J.P. Viard (Hôpital Necker-Enfants
malades, Paris)
Coordination densitomètrie osseuse
C. Roux (Hôpital Cochin, Paris)
Coordination méthodologique
D. Costagliola (Inserm U720, Paris)
Pour information
Sylvie Rozenberg
Hôpital Pitié-Salpêtrière
47-83, bd de l'hôpital
75013 Paris
Tél. : 01 42 17 78 20
Fax : 01 42 17 79 59
[email protected]
Dominique Costagliola
Inserm U720
56, bd Vincent Auriol
75013 Paris
Tél. : 01 42 16 42 62
Fax : 01 42 16 42 61
[email protected]
45
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
ACTUALITÉ DES ESSAIS
Essais VIH (suite)
ANRS 123 “ETOILE”
Etude de l'efficacité immunologique
de l'adjonction d'interleukine-2 (IL-2) sous-cutanée à un traitement antirétroviral optimisé
chez des patients infectés par le VIH-1 en situation d'échec thérapeutique ayant un
compte de lymphocytes T CD4 ≤ 200/mm3 après une multithérapie antirétrovirale.
Objectifs
Principal : évaluer l’efficacité immunologique d’une adjonction d’IL-2 par
voie sous-cutanée au traitement
antirétroviral optimisé chez des sujets
en situation d’échec thérapeutique
ayant un compte de lymphocytes
CD4+ ≤≥≤ 200/mm3 et une mesure d’ARN
VIH plasmatique supérieure à 4 log10
copies/ml (soit 10 000 copies/ml).
Secondaires : comparer entre les
deux groupes (avec ou sans IL-2) : la
survenue d’événements cliniques du
groupe B ou C de la classification des
CDC, l’évolution de la numération des
CD4+, la tolérance des traitements de
l’essai (IL-2 et antirétroviraux), l’évolution de l’ARN VIH plasmatique et du
stock viral (ADN proviral intracellulaire) ainsi que les modifications du
traitement antirétroviral.
Méthodologie
Etude randomisée, de phase II, sans
insu sur le traitement, multicentrique
(34 centres), nationale, comparant
2 groupes ayant reçu (groupe “IL-2”)
ou non (groupe “témoin”) des cures
d’IL-2 associées à un traitement antirétroviral optimisé selon les résultats
du test de résistance génotypique
(et pouvant utiliser de nouvelles
molécules telles que le T20).
Durée de l'essai
Inclusions : 18 mois ; suivi : 76 semaines.
Début des inclusions
Juin 2004.
Sujets à inclure
Patients âgés d’au moins 18 ans ;
46
infection par le VIH ; ayant reçu au
moins 1 molécule de chacune des
3 classes d’antirétroviraux (INTI, INNTI
et IP), en échec thérapeutique sous
multithérapie. Echec défini par : un ARN
VIH plasmatique ≥ 10.000 copies /ml à
S-4 et un compte de CD4+ ≤≤ 200/mm3
à S-4, avec au moins 1 autre mesure
3
≤≤ 200/mm dans les 6 mois précédant
S-4 et une analyse du test de résistance génotypique aux INTI, INNTI et
IP à la pré-inclusion montrant l’impossibilité de construire une trithérapie
efficace avec les molécules disponibles avec AMM. Selon les critères du
groupe “Résistance” de l’ANRS, la
souche virale doit être analysée
comme sensible à 0, 1 ou 2 molécule(s).
Consentement signé.
Critères d'évaluation
Principal : proportion de patients
ayant atteint un compte absolu de
CD4+ supérieur ou égal à 200/mm3 à la
semaine 52.
Secondaires : les critères analysés
à S52, S64 et S76 seront : la survenue
d’un événement clinique B ou C ; l’évolution des CD4+ pendant la durée de
l’essai, le compte absolu de CD4+ à la
5e semaine, le délai jusqu’à la première
visite où le compte de CD4+ est ≥ 200
mm3, la proportion de temps pendant
laquelle le compte de CD4+ reste ≥ 200
mm3, l’aire sous la courbe des CD4+,
les pentes d’évolution après S0 ; la
tolérance de l’IL-2 (à S52 seulement)
et des antirétroviraux ; l’évolution de
l’ARN VIH plasmatique, l’évolution du
stock d’ADN proviral (S52 seulement) ;
les modifications du traitement antirétroviral.
Nombre de sujets espéré
98. Au 15/06/2005 38 patients inclus.
Traitements
Pour les patients randomisés dans le
groupe IL-2 : traitement antirétroviral
optimisé associé à 8 cures d’IL-2
administrée à la dose de 4,5 MUI 2 fois
par jour pendant 5 jours consécutifs.
Les cures sont espacées de 4 puis de
6 semaines et ont lieu de la semaine 2
à la semaine 42.
Pour les patients randomisés dans le
groupe témoin : traitement antirétroviral optimisé.
Equipe de coordination
Investigateur coordonnateur
J.P. Viard (Hôpital Necker-Enfants
malades, Paris)
Coordination virologique
C. Rouzioux (Hôpital Necker-Enfants
malades, Paris)
Coordination pharmaceutique
C. Broissand (Hôpital Necker-Enfants
malades, Paris)
Coordination méthodologique
G. Chêne (Inserm U593, Bordeaux),
Chef de projet :
C. Fagard (Inserm U593, Bordeaux)
Pour information
Jean-Paul Viard
Hôpital Necker-Enfants malades
149, rue de Sèvres
75743 Paris cedex 15
Tél. : 01 44 49 54 27
Fax : 01 44 49 54 40
[email protected]
Genevivève Chêne
Inserm U593
146, rue Léo Saignat
33076 Bordeaux cedex
Tél. : 05 57 57 13 92
Fax : 05 57 57 11 72
[email protected]
ANRS 125
Intensification thérapeutique précoce par une combinaison
antirétrovirale incluant l’enfuvirtide dans le traitement de la leucoencéphalite multifocale
progressive au cours de l’infection par le VIH-1.
Objectifs
Principal : évaluer l’effet d’une
intensification thérapeutique précoce
basée sur une combinaison antirétrovirale puissante incluant l’enfuvirtide
(Fuzeon®) sur la survie de patients
atteints de LEMP associée à l’infection
par le VIH-1.
Secondaires : apprécier le handicap
neurologique résiduel et l’évolution
des marqueurs virologiques et immunologiques associés à la LEMP ; établir, dans un sous-groupe de patients,
le profil pharmacologique du Fuzeon®
dans le LCR comparativement au
plasma.
Méthodologie
Essai pilote, de phase II, multicentrique (12 centres), en ouvert.
Durée de l'essai
Inclusion 18 mois ; suivi : 12 mois.
Début des inclusions
Avril 2005.
Sujets à inclure
Patients séropositifs pour le VIH-1,
âgés d’au moins 18 ans et ayant une
atteinte neurologique compatible avec
le diagnostic de LEMP active évoluant
cliniquement (ou continuant à
s’aggraver) depuis moins de 90 jours,
diagnostic de LEMP documenté depuis
moins de 30 jours à l’inclusion par :
une imagerie cérébrale (IRM) et
l'absence d'une autre étiologie
démontrée, et la positivité par PCR
qualitative du virus JC dans le LCR. En
cas de négativité de la PCR du virus
JC un diagnostic de LEMP sera validé
par un comité d'experts indépendant.
Equipe de coordination
Investigateur coordonnateur
Critères d'évaluation
Principal : l’efficacité du traitement
de l’étude sera évaluée par la détermination à l’aide de la méthode de
Kaplan-Meier du taux de survie à M12
dans la population de l’étude.
Secondaires :
• cliniques : taux de survie et score
fonctionnel (Modified Rankin
Outcome Scale) à M12
• virologiques : évolution de la
charge virale JC dans le LCR
• immunologiques : évolution des
sous populations T CD4 et T CD8 et
des réponses cellulaires spécifiques
anti virus JC
• pharmacologiques : dosage de la
concentration de l'enfurvirtide
dans le LCR
Nombre de sujets espéré
30. Au 15/06/2005 4 patients inclus.
Traitement
Tous les patients recevront du Fuzeon®
pendant les 6 premiers mois, associé
à une combinaison de plusieurs antirétroviraux poursuivie seule jusqu'à
la fin de l'essai M12.
Patients naïfs d'antirétroviraux :
lopinavir/ritonavir, efavirenz, tenofovir
et emtricitabine (Truvada®). Patients
préalablement traités : antirétroviraux
selon l'histoire thérapeutique du
patient, au moins 2 ARV issus des
3 familles différentes (NRTI, NNRTI, IP)
dont Truvada®.
J. Gasnault (Hôpital de Bicêtre,
Le Kremlin-Bicêtre)
Immunologie
Y. Taoufik (Hôpital de Bicêtre,
Le Kremlin-Bicêtre)
Pharmacologie
G. Peytavin (Hôpital Bichat –
Claude-Bernard, Paris)
Centre Méthodologique
D. Costagliola (Inserm U720, Paris),
Chef de projet : E. Dorofeev
Pour information
Jacques Gasnault
Unité fonctionnelle de Suites
et Réadaptation
Hôpital de Bicêtre
78, rue du général Leclerc
94275 Le Kremlin-Bicêtre
Tél. : 01 45 21 63 54
Fax : 01 45 21 63 68
[email protected]
Dominique Costagliola
Inserm U720
56, bd Vincent Auriol
75013 Paris
Tél. : 01 42 16 42 62
Fax : 01 42 16 42 61
[email protected]
47
A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
ACTUALITÉ DES ESSAIS
Essais VIH (suite)
ANRS 126 “VIHSTATINE”
Etude comparative,
randomisée, de l'efficacité et de la tolérance de la rosuvastatine et de la pravastatine
chez des patients dyslipidémiques traités par antirétroviraux.
Objectif principal
Comparer l'efficacité et la tolérance
de la rosuvastatine et de la pravastatine chez des patients VIH+, dyslypidémiques, traités par antirétroviraux
dont une antiprotéase boostée.
Méthodologie
Essai randomisé, de phase IV, en
2 groupes parallèles, multicentrique
(21 centres), en ouvert.
Durée de l'essai
Inclusion 9 mois ; suivi : 45 jours.
Début des inclusions
Septembre 2005.
Sujets à inclure
Patients séropositifs pour le VIH-1, âgés
d’au moins 18 ans, LDL cholestérol
> 4.1 mmol/L (1.6 g/l) à jeun, triglycéridémie < 8.8 mmol/L (8 g/l) à jeun,
charge virale ≤ 10 000 copies/ml,
traitement antirétroviral stable depuis
au moins 2 mois et pour toute la
durée de l'essai comprenant au moins
une IP boostée, transaminases ≤ 3N
et ≤≤ 5N chez le patient co-infecté B et C
(temps de Quick > 70%), CPK ≤≤ 5N, test
de grossesse négatif pour les femmes
et moyen de contraception efficace
pendant l’essai.
Critères d'évaluation
Principal : comparer la variation, du
LDL cholestérol entre J0 et J45, chez
les patients recevant la rosuvastatine
(10 mg/j) ou la pravastatine (40 mg/j)
et traités par antirétroviraux dont une
IP boostée.
Secondaires : évaluer la variation
des triglycérides et du HDL cholestérol entre J0 et J45 ; calculer à J45 le
48
pourcentage de patients avec valeur
normale de LDL et HDL cholestérol et
triglycérides ; évaluer la tolérance
clinique et biologique de la rosuvastatine et de la pravastatine ; étudier
le profil de répartition du diamètre des
particules de LD ; déterminer la Cmin
des IP, de la rosuvastatine et la
pravastatine.
Équipe de coordination
Investigateur coordonnateur
I. Beucler (Hôpital
Pitié-Salpêtrière Paris)
Pharmacologie
G. Peytavin (Hôpital Bichat Claude-Bernard, Paris)
Pharmacie coordinatrice
Traitement
Rosuvastaine Crestor® : 1 comprimé à
10 mg par jour pendant 45 jours.
Pravastatine Vasten® : 1 comprimé à
40 mg par jour pendant 45 jours. M.A. Valantin (Hôpital
Pitié-Salpêtrière, Paris)
Coordination biologique
Nombre de sujets espéré
86
E. Aslangul (Hôtel Dieu, Paris)
Co-investigateur coordonnateur
H. Fievet (Hôpital Pitié-Salpêtrière, Paris)
Centre méthodologique
D. Costagliola (Inserm U720, Paris)
Chef de projet : O. Kalmykova
Pour information
Elisabeth Aslangul Castier
Service de Médecine Interne
Hôpital Hôtel Dieu
1, place du Parvis Notre Dame
75181 Paris cedex 04
Tél. : 01 42 34 83 46
Fax : 01 42 34 85 88
[email protected]
Dominique Costagliola
Inserm U720
56, bd Vincent Auriol
75013 Paris
Tél. : 01 42 16 42 62
Fax : 01 42 16 42 61
[email protected]
ANRS 128 “PENTA 11”
“Interruption thérapeutique chez
l'enfant présentant une infection VIH-1 chronique. "TICCH".
Objectif
Principal : évaluer la place des interruptions thérapeutiques programmées
dans la prise en charge de l'enfant
infecté par VIH-1 ayant bien répondu à
un traitement antirétroviral.
Secondaires : s’assurer que les
enfants infectés par VIH-1 et recevant
un traitement antirétroviral ne sont
pas cliniquement, immunologiquement
ou virologiquement désavantagés par
les périodes d'interruption thérapeutique programmées ; évaluer la
réponse immune spécifique anti-VIH
durant et au décours de(s) l’interruption(s) de traitement comparativement
au groupe d'enfants recevant un
traitement continu (sous étude immuno-virologique non faite en France).
Méthodologie
Essai international, multicentrique,
ouvert, de phase II, randomisé en
2 groupes parallèles.
Durée de l'essai
Inclusion 12 mois ; suivi : 72 semaines.
Début des inclusions
Août 2005.
Sujets à inclure
Enfant âgé de plus de 2 ans et de moins
de 15 ans ; accord parental (ou de l'autorité parentale) ; enfant recevant une
association d'au moins 3 antirétroviraux depuis au moins 24 semaines ;
enfant et parents informés de l'éventualité de reprise du même traitement
après interruption programmée si le
pourcentage de CD4 chute sous les 20 %
(confirmé sur un second prélèvement) ;
enfant et parents informés de la nécessité de poursuivre le traitement
prescrit en l'absence d'échec clinique
ou virologique dans le bras traitement
continu ; PCR-RNA VIH-1 < 50 copies/ml
mesurée à 2 reprises et à un mois
d'intervalle à l'inclusion ; CD4 % > 30 %
et chiffre de lymphocytes totaux
> 1000/ml mesurés à 2 reprises et à un
mois d'intervalle à l'inclusion. En
outre le pourcentage de CD4 doit être
stable avec moins de 4% de variation
entre les 2 évaluations.
Critères d'évaluation
Principal : diminution du pourcentage de CD4 < 15%, stade C de la
classification CDC – enfant.
Secondaires : modification de traitement antirétroviral (défini comme tout
changement de traitement par rapport
au traitement reçu à l’inclusion) ;
syndrome rétroviral aigu ; événement
indésirable de grade 3 ou 4 en relation
avec le traitement ; PCR RNA
VIH-1 ≥ 400 copies /ml à la semaine 72
chez les patients recevant un traitement les 12 semaines précédentes ; PCR
RNA VIH-1 ≥ 50 copies /ml à la semaine
72 chez les patients recevant un traitement les 12 semaines précédentes ;
nombre de mutations VIH présentes à
la semaine 72 conférant une résistance
aux molécules reçues à l’entrée dans
l’étude ou durant l’étude ; adhésion
thérapeutique évaluée par questionnaire remis au tuteur légal de l’enfant ;
acceptabilité pour le pédiatre et pour
la famille de l’enfant des 2 modalités
d’administration des antiviraux.
Traitement
Groupe 1 : poursuite du traitement
antirétroviral.
Groupe 2 : stratégie d’interruption
planifiée de traitement orientée par le
pourcentage de CD4 (CD4 %).
Équipe de coordination
Investigateur coordonnateur
F. Monpoux (Hôpital de l'Archet, Nice)
Centre Méthodologique
J.P. Aboulker, Y. Saïdi
(Inserm SC10, Paris)
Chef de projet : A. Compagnucci.
Pour information
Fabrice Monpoux
Service de Pédiatrie
Hôpital de l'Archet
Route Saint-Antoine de Ginestière
06202 Nice cedex 03
Tél. : 04 92 03 60 64
Fax : 04 92 03 65 78
[email protected]
Jean-Pierre Aboulker
Inserm SC10
16, av Paul Vaillant Couturier
94807 Villejuif cedex
Tél. : 01 45 59 51 72
Fax : 01 45 59 51 80
[email protected]
Nombre de sujets espéré
100 (Grande-bretagne, France, Suisse,
Thaïlande, Italie, Espagne, Pays-Bas)
dont 20 en France.
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A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
ACTUALITÉ DES ESSAIS
Essais VHC
ANRS HC 06 “LIPIOCIS”
Essai thérapeutique
randomisé de traitement adjuvant du carcinome hépatocellulaire associé au virus
de l’hépatite C.
Objectif
Principal : diminution en pourcentage de la récidive d’un nouveau carcinome hépatocellulaire, 24 mois après
le traitement initial curatif chirurgical
ou percutané.
Secondaires : évaluer la survie
globale, la survie sans récidive, une
détérioration de la fonction hépatique
et la toxicité liée au traitement.
Méthodologie
Essai de phase III, multicentrique
(22 centres), randomisé, sans insu sur
le traitement, en deux groupes parallèles.
Durée de l’essai
Inclusions : 12 mois ; suivi des patients:
24 mois.
Début des inclusions
15 janvier 2005
Sujets à inclure
Patients agés de 18 à 75 ans ; cirrhose ou
hépatite chronique C, histologiquement
démontrée ; un ou deux nodules
carcinomateux de diamètre < 5 cm,
histologiquement prouvés, éradiqués
par résection chirurgicale ou par destruction percutanée. Le traitement sera
considéré comme efficace 8 à 12 semaines après le geste thérapeutique, sur les
citères suivants : taux d’α foetoprotéine
< 20 ng/ml ; absence de nouveau
nodule à l’échographie et au scanner ;
absence de prise de contraste au scanner hélicoïdal ; absence de lésions
secondaires thoraciques ; et si traitement percutané, absence de progression à l’échographie de la taille du
nodule détruit.
50
Critères d'évaluation
Principal : déterminer si le traitement
diminue le pourcentage de récidive
tumorale à 24 mois, à partir de l’élévation de l’α foetoprotéine et sur la
réapparition d’une ou plusieurs
tumeurs au scanner hépatique.
Secondaires : la survie globale ; la
survie sans deuxième cancer ; la
détérioration de la fonction hépatocellulaire définie par une aggravation d’au
moins deux points du score de childPugh ; effets secondaires du traitement.
Équipe de coordination
Investigateur coordonnateur
Coordination méthodologique
F. Carrat (Faculté de médecine SaintAntoine, Paris)
S. Tabassome (URC-Est, Hôpital SaintAntoine, Paris)
Pour information
Nombre de sujets espéré
100
Traitement
Un bras traitement Lipiocis par une
injection intra-artérielle de lipiodol
radioactif Lipiocis® ( 2200 MBq), 8 à 12
semaines après le traitement curatif
initial de la tumeur versus un bras
contrôle sans traitement.
O. Rosmorduc (Hôtel Saint-Antoine,
Paris)
Olivier Rosmorduc
Hôpital Saint-Antoine
184, rue du Faubourg Saint-Antoine
75571 Paris cedex 12
Tél. : 01 49 28 23 82
Fax : 01 49 28 21 07
[email protected]
Valérie Millul
Hôpital Saint Antoine
184, rue du Faubourg Saint-Antoine
75571 Paris cedex 12
Tél. : 01 49 28 20 00 poste 4602
Fax : 01 49 28 21 07
valerie.millul@ sat.ap-hop-paris.fr
ANRS HC 18 “PAROPEG”
Evaluation de l’efficacité de
la paroxétine dans la prévention du syndrome dépressif chez les malades ayant une
hépatite chronique C traités par interféron pégylé α et ribavirine. Etude randomisée
en double insu, multicentrique.
Objectif
Principal : étudier l’efficacité de la
paroxétine dans la prévention du syndrôme dépressif chez les malades
ayant une hépatite C traités par
l’interféron pégylé et la ribavirine.
Secondaires : évaluer l’évolution de
la qualité de vie et de la fatigue des
patients dans les deux groupes. Comparer le pourcentage d’arrêt prématuré de traitement et de diminution de
dose de l’interféron pégylé et de la
ribavirine dans les deux groupes.
Comparer la réponse virologique au
cours du traitement et en fin de suivi.
Evaluer la pertinence diagnostique des
scores de dépression de MontgomeryAsberg (MADRS) et de l’inventaire de
dépression de Beck (BDI).
Méthodologie
Essai thérapeutique de phase III avec
bénéfice individuel direct, randomisé,
multicentrique (25 centres), en double
insu.
Principaux critères d’éligibilité
Patient ayant une hépatite chronique
C chez qui il a été retenu l’indication
d’un traitement par inteféron pégylé
plus ribavirine. Absence d’hypersensibilité à la paroxétine, absence de
dépression caractérisée diagnostiquée
et absence de troubles bipolaires et
/ou psychotiques.
Équipe de coordination
Investigateur coordonnateur
J.P. Bronowicki (CHU de Nancy,
Vandœuvre-les-Nancy)
Méthodologie et gestion de l’essai
F. Zannad et A. Radauceanu
(Hôpital Jeanne d’Arc,
Dommartin-lès-Toul)
Pour information
Critères d'évaluation
Pourcentage de dépression caractérisée survenue en cours ou après traitement. Evolution du score de dépression. Evaluation de la qualité de vie.
Pourcentage d’arrêt prématuré de
traitement et de diminution de dose
de l’interféron pégylé et de ribavirine
dans les deux groupes. Pourcentage
de réponse virologique en cours de
traitement et en fin de suivi.
Nombre de sujet espéré
144
Jean-Pierre Bronowicki
Service d’hépato-gastroentérologie
CHU de Nancy
54500 Vandœuvre-les-Nancy
Tél. : 03 83 15 33 64
Fax : 03 83 15 36 33
Tatiana Dabrowski
Centre d’investigation clinique
Hôpital Jeanne d’Arc
54201 Dommartin-lès-Toul
Tél. : 03 83 15 32 35
Fax : 03 83 65 66 19
Durée de l’essai
Inclusions : 12 mois ; suivi par patient:
50 semaines pour les patients infectés par un génotype 2 ou 3 et 74 semaines pour les patients infectés par un
génotype 1, 4, 5 ou 6.
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A N R S I N F O R M AT I O N , N ° 4 1 • J U I L L E T / AO Û T 2 0 0 5
COLLOQUES
Colloques
57e journées de l’Association française pour l’étude du foie (AFEF)
Ces journées se tiendront à Bordeaux du 28 septembre au 1er octobre 2005.
Pré-congrès : 28 septembre, congrès : 29 et 30 septembre, Fmc : 1er octobre.
Le symposium AFEF/ANRS aura lieu le 30 septembre, Jean-Claude Trinchet (Service Hépato-gastroentérologie,
Hôpital Verdier, Bondy) y fera une présentation sur le carcinome hépatocellulaire.
Pour plus d’informations :
www.meditis.net/groupes/afef/accueil/accueil.asp
ICASA : 14e Conférence internationale
sur le VIH/sida et les maladies sexuellement transmissibles en Afrique (Cisma en français)
Organisée par le gouvernement du Nigéria et la Society for AIDS in Africa (SAA), la conférence se tiendra à Abuja
au Nigéria du 4 au 9 décembre 2005. Elle aura pour thème “le sida et la famille”.
Pour plus d’informations :
www.icasa2005.com
Colloques soutenus par l’ANRS
5th International Retroviral NC Symposium
Ce symposium se déroulera du 18 au 20 septembre 2005, à Montréal (Québec).
Informations :
www.symposiumsida.ca/nucleocapsid/
9es journées de mycobactériologie de langue française
Ce congrès aura lieu du 28 au 30 septembre 2005, à Montpellier (Le Corum – Palais des Congrès).
Informations :
www.enjoy-montpellier.com
17th International Workshop on Retroviral Pathogenesis
Ce workshop aura lieu du 1er au 6 novembre 2005 à Saint-Malo.
Informations :
www.golivebp2.free.fr
52
Agence nationale
de recherches sur le sida
et les hépatites virales
101, rue de Tolbiac
75013 Paris
Tél. : 33 (0)1 53 94 60 00
Fax : 33 (0)1 53 94 60 02
ISSN : 1158-2901