11-Septembre : Onze ans après, les Talibans sont

11-Septembre : Onze ans après, les Talibans sont au Nord-Mali
Écrit par L'Observateur Paalga
Mardi, 11 Septembre 2012 07:21 - Mis à jour Mardi, 11 Septembre 2012 09:07
11 septembre 2001. On s’en souvient comme si ce terrible évènement datait seulement d’hier.
Et pourtant, cela fait onze (11) ans, jour pour jour aujourd’hui, que quatre attentats–suicides,
perpétrés à quelques heures d’intervalle par des membres du réseau djihadiste islamiste
Al-Qaïda et visant des bâtiments symboliques, faisaient officiellement 2992 victimes. Un
évènement d’une gravité extrême, vécu presque en temps réel par des centaines de millions de
téléspectateurs à travers le monde tout en provoquant un choc à nul autre pareil. En effet, les
images de l’avion heurtant la deuxième tour du World Trade Center, ainsi que celles de
l’effondrement complet en une fraction de seconde des deux tours de Manhattan ont été
diffusées en mondiovision.
Mais après tant d’années, que de zones d’ombre !
Onze années après ces terribles attentats et à l’orée du deuxième anniversaire de l’exécution
de Ben Laden, qui passe pour être le grand commanditaire de ces attentats ou, si vous
préférez, «le grand satan», on en est encore à se demander ce qui s’est réellement passé ce
jour-là !
Les USA, la première puissance mondiale nous servent ce qu’ils estiment nécessaire de mettre
à la disposition du grand public en matière de communication, tant ils contrôlent à la perfection
tous les rouages. Et les explications et autres informations officielles pêchent quelque peu, tant
des éléments troublants et concordants finissent de dérouter. Et pour ces raisons, certains
analystes bien au fait de la politique de communication des USA restent bien sceptiques quant
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à la thèse officielle avancée. Alors pourrait-on avoir un jour le fin mot de l’histoire du
11-Septembre ?
Le doute est permis.
Et en cela, Eric Laurent, grand reporter au Figaro, spécialiste de politique internationale et
auteur de nombreux documents à succès tels «la guerre du golf» et la «face cachée du 11
septembre», n’hésite pas à dévoiler les mensonges et les silences officiels qui entourent encore
la tragédie du 11 septembre.
En effet, après lecture de l’enquête minutieuse et parfois dangereuse de notre confrère, travail
qui a duré une année entière et qui l’a conduit aux USA, au Pakistan, à Dubaï, au Qatar, en
Israël et jusque dans les montagnes de Tora Bora, refuge de Ben Laden en Afghanistan, on se
rend bien à l’évidence : des faits troublants et parfois contradictoires et de grosses
manipulations finissent de battre en brèche les «vérités officielles» sur la tragédie du
11-Septembre.
Peut-être bien qu’un jour, on saura ce qui s’est réellement passé en cette date fatidique du
11-Septembre .Mais en attendant ce matin, pour le 11e anniversaire de ces lâches attentats,
les familles des victimes vivront la mort dans l’âme le rituel de cette commémoration au cours
de laquelle les noms des 2992 victimes seront égrénés. Un véritable supplice.
Mais 11 ans après le 11-Septembre, l'Afghanistan s'est quelque peu déplacé comme par l'effet
d'une prodigieuse dérive des continents. Et chassés des grottes de Tora-Bora quoi qu'il y ait
toujours une violence résiduelle dans la vallée de la Kapisa notamment, les djihadistes de tout
poil se sont trouvés de nouveaux sanctuaires sur le continent noir.
D'abord dans la corne de l'Afrique avec les Shebab somaliens et les nouveaux pirates des
mers, Boko Haram au Nigeria, puis maintenant au Nord-Mali.
Dans ce qu'on a vite fait de baptiser Sahelistan, ce ne sont certes pas des tours, du reste
inexistantes dans ces vastes étendues désertiques, qui sont prises pour cibles par des
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Écrit par L'Observateur Paalga
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cercueils volants, mais à l'image des Boudhas géants de Bamiyan et d'autres biens culturels
appartenant au patrimoine mondial, les illuminés "Ansar-Dinés" démolissent des mausolées,
interdisent la musique et le cinéma, obligent les femmes à se voiler comme du temps des
talibans. Et entre deux autodafés, pour se distraire, ils coupent des mains de présumés voleurs,
flagellent des couples "adultérins" jusqu'à ce que mort s'en suive, etc. Ce ne sont plus les
mêmes hommes avec les mêmes moyens qu'il y a dix ans, puisque la maison-mère s'est
disloquée en une multitude de filiales plus ou moins incontrôlables, mais à des échelles
différentes, ce sont les mêmes effets et la même motivation, cette haine de l'Occident et des
valeurs qu'il véhicule.
Mais si jadis la réaction du cow-boy de la Maison-Blanche ne s'est pas fait attendre avec le
déluge de feu qui s'est abattu sur l'Internationale du terrorisme, aujourd'hui il faut sans doute
beaucoup plus que ce qu'on voit dans son nouveau repaire pour faire bouger l'Oncle Sam et les
Occidentaux, qui ne se sentent pas spécialement concernés. Il est vrai qu'il n'en sont pas
(encore) directement atteints. Et puis, c'est si loin, Tombouctou, Gao, Kidal, qui n'ont de surcroît
pas de matières premières stratégiques susceptibles d'intéresser les puissants.
Boureima Diallo
L'observateur paalga
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