Grand Gathering - VIA Rail Canada

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Grand Gathering - VIA Rail Canada
heritage
patrimoine
Photo: Ontario Tourism
Grand
Gathering
Bye-Bye, mon
pow-wow !
Every summer since 1980, the Grand River Champion of Champions Powwow has
attracted thousands of people. Depuis 1980, le pow-wow « Champion of Champions »
de Grand River en Ontario attire chaque été des milliers de visiteurs provenant de
toutes les nations autochtones d’Amérique du Nord. By | Par Guylaine Spencer
The toddler can barely stand up, let alone
dance. Every few seconds, he topples over, and the
feather in the band in his hair slips sideways. Each
time, his dad laughs, picks him up, and sets him on his
feet again. Then they resume their dance.
The tiny dancer is just one of roughly 400 competitors
at the Grand River Champion of Champions Powwow.
The weekend event, which has been held every summer
since 1980, attracts thousands of visitors from aboriginal nations all over “Turtle Island” (a native name for
North America). You don’t have to be of aboriginal
heritage to attend; everyone is warmly welcomed.
The setting for this celebration is Chiefswood Park on
the Six Nations reserve near Caledonia, Ontario. The
stage is a circle surrounded by bleachers. Embedded
in one part of the bleachers is a platform for the
musicians—a who’s-who of singing and drumming
groups from all across Turtle Island. Among them the
Master of Ceremonies sits, “calling the play” and cracking jokes.
The ceremony opens with the Grand Entry. Elders,
many of whom are war veterans, carry the flags and
the eagle feather into the circle. It’s a solemn moment.
Prayers are offered to the Creator, and the audience
collectively honours the ancestors.
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destinations
Le bambin tient à peine debout, mais tente quand
même de danser. À tout moment, il bascule et la plume glissée dans son bandeau se couche. Chaque fois, son père rit,
le relève et le remet sur ses pieds. Après quoi, ils poursuivent
leur danse.
En plus de ce minuscule danseur, on compte quelque
400 concurrents au pow-wow « Champion of Champions » de
Grand River. L’événement se tient chaque été, depuis 1980,
durant une fin de semaine. Il attire des milliers de visiteurs provenant de toutes les nations autochtones de « l’île de la Tortue »
(un nom autochtone de l’Amérique du Nord). Et nul besoin
d’avoir du sang amérindien : l’activité est ouverte à tous.
Les festivités se déroulent au parc Chiefswood, dans la
réserve des Six Nations, près de Caledonia, en Ontario.
La scène consiste en un grand cercle bordé de gradins.
Encastrée dans une partie de ces gradins, on trouve la plateforme des artistes (les meilleurs groupes de chanteurs et de
percussionnistes de l’île de la Tortue). C’est également de là
que le maître de cérémonie mène le bal et égaie la foule de
ses blagues.
La cérémonie débute par la Grande Entrée. Les anciens,
dont plusieurs sont des vétérans de l’armée, portent les
drapeaux et la plume d’aigle jusqu’au cercle. Le moment est
solennel. On prie le Créateur, et la foule rend collectivement
hommage aux ancêtres.
Soon, the competitions commence. With prizes ranging from $100 to
$1,000, sets are organized according to dance type, age, and sex. Drum
tempos rise and fall. Voices chant. Young men spin by at dazzling speed.
A stately older woman in a buckskin dress taps gently on the earth in
moccasin-clad feet.
When it comes to style, this powwow outshines Paris runways. Dancers
dress in traditional feathers, beads, leather, and shells, all artistically
woven by hand. One acoustically pleasing outfit is the “jingle dress,”
made up of hundreds of tiny silver cones that jingle when the dancer
moves. Fancy shawl performers seem to paint the tunes on the air as their
coloured fringes streak by. Some young people daringly deck themselves
out in neon orange, lime green, hot pink, or electric blue.
When free dancing breaks up the competition, the audience pours down
to join in the fun. At any moment, a hundred or more might be swaying
in the circle—young and old, Native and non-Native.
The competitions last for hours. There’s a casual feel to it all; people
come and go from the bleachers as they please. If you’re hungry or thirsty,
follow your nose to the stalls and try some fry bread, deer meat, corn soup,
tacos, or fresh strawberry juice. Or wander over to the shady trees along
the edge of the Grand River, where you’ll find about 100 vendors selling
hand-crafted jewellery, clothing, crafts, and books and CDs by aboriginal
artists. What a great opportunity to learn more about First Nations communities and take home a souvenir of a special event.
IF YOU GO
This year’s event is July 26-27
519 445-0887, grpowwow.com
Puis, les compétitions commencent. Les prix varient entre 100 $ et 1000 $.
Les catégories tiennent compte du type de danse, de l’âge et du sexe. Les
tambours battent. Les voix chantent. De jeunes hommes virevoltent à une
vitesse étourdissante. Une vieille dame au port majestueux, vêtue d’une robe
en peau de daim, tape doucement du pied.
Côté mode, ce pow-wow n’a rien à envier aux défilés parisiens. Les danseurs s’habillent de plumes, de perles, de cuir et de coquillages, tous tissés
à la main avec grand art. La « robe à grelots » est particulièrement agréable à
l’oreille : elle comporte des centaines de petits cônes argentés que le danseur
fait tinter en bougeant. Les participants à la danse du châle semblent peindre la musique de leurs franges multicolores. Les jeunes spectateurs osent
arborer des couleurs plus voyantes : orange néon, vert lime, rose bonbon et
bleu électrique.
Lorsque la danse libre succède au concours, l’assistance se précipite dans
l’arène. On peut trouver alors plus d’une centaine de danseurs, jeunes et vieux,
hommes et femmes, autochtones ou non, se déhanchant dans le cercle.
Les concours durent plusieurs heures, mais le tout se déroule librement.
Dans les gradins, les gens vont et viennent à leur gré. Ceux qui ont faim ou
soif laissent les effluves de pain frit, de viande de chevreuil, de soupe de maïs,
de tacos et de jus de fraise frais les attirer vers les kiosques. On trouve aussi,
le long de la Grand River, une centaine d’échoppes où l’on vend bijoux faits à
la main, vêtements, artisanat, livres et disques d’artistes autochtones. C’est
une excellente occasion d’en apprendre plus sur les Premières Nations et de
rapporter chez soi un souvenir de cette fin de semaine très spéciale.
prêt à partir :
Cette année, l’activité aura lieu le week-end des 26 et 27 juillet
519 445-0887, grpowwow.com
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