Société Anonyme au capital de 296 431 000 francs Siège
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Société Anonyme au capital de 296 431 000 francs Siège
Société Anonyme au capital de 296 431 000 francs Siège social : 82-84, rue du 1er mars 1943 – 69 100 Villeurbanne 341 699 106 RCS Lyon PROSPECTUS DEFINITIF MIS À LA DISPOSITION DU PUBLIC À L'OCCASION DE L'EMISSION D'UN EMPRUNT DE 348 719 163 EUROS SUSCEPTIBLE D'ETRE PORTE A 401 027 016 EUROS REPRESENTE PAR DES OBLIGATIONS A OPTION DE CONVERSION ET/OU D'ECHANGE EN ACTIONS NOUVELLES OU EXISTANTES D'UNE VALEUR NOMINALE UNITAIRE DE 39 EUROS La notice légale sera publiée au Bulletin des Annonces Légales Obligatoires du 22 mai 2000. Visa de la Commission des Opérations de Bourse Par application des articles 6 et 7 de l'ordonnance no 67-833 du 28 septembre 1967, la Commission des Opérations de Bourse a apposé sur le présent prospectus définitif le visa no 00-823 en date du 18 mai 2000. Avertissement La Commission des Opérations de Bourse attire l'attention du public sur les caractéristiques particulières des instruments financiers décrits dans le présent prospectus. Régis par les articles 339-1 et suivants de la loi du 24 juillet 1966, ils ne présentent pas certaines des caractéristiques des obligations convertibles et des obligations échangeables. Notamment, en cas de remboursement, normal ou anticipé, les porteurs ne disposeront, pour exercer leur droit à attribution d'actions, que du délai courant entre la date de l'avis annonçant le remboursement (lequel doit être publié au plus tard un mois avant la date de remboursement) et le 7ème jour ouvré précédant la date effective du remboursement. Des exemplaires du présent prospectus sont disponibles auprès de la Société Générale, ainsi qu'au siège social d'Infogrames Entertainment, 82-84, rue du 1er mars 1943 – 69 100 Villeurbanne. SG Investment Banking CAI Lazard JP Morgan -1- INFOGRAMES ENTERTAINMENT CARACTERISTIQUES DES OBLIGATIONS A OPTION DE CONVERSION ET/OU D'ECHANGE EN ACTIONS NOUVELLES OU EXISTANTES MONTANT NOMINAL ET NOMBRE D'OBLIGATIONS EMISES Le montant nominal de l'emprunt est de 348 719 163 euros (soit environ 2,287 milliards de francs), représenté par 8 941 517 obligations de 39 euros de valeur nominale. Le montant nominal de l'emprunt est susceptible d'être porté à 401 027 016 euros (soit environ 2,631 milliards de francs) représenté par 10 282 744 obligations de 39 euros de valeur nominale. PRIX D'EMISSION Le pair. DATE DE JOUISSANCE ET DE REGLEMENT 30 mai 2000. DUREE DE L'EMPRUNT 5 ans et 32 jours à la date de règlement. INTERET ANNUEL Les obligations porteront intérêt à un taux de 1,50 % l'an soit 0,585 euro, payable à terme échu le 1er juillet de chaque année. Pour la période du 30 mai 2000 au 30 juin 2001, il sera mis en paiement le 1er juillet 2001 un montant de 0,63615 euro (soit 1,63115 % du nominal). TAUX DE RENDEMENT ACTUARIEL BRUT 4,75 % à la date de règlement (en l'absence de conversion et/ou d'échange en actions et en l'absence d'amortissement anticipé). AMORTISSEMENT NORMAL Amortissement en totalité le 1er juillet 2005 par remboursement au prix de 46,11 euros par obligation, soit environ 118,23 % de la valeur nominale des obligations. AMORTISSEMENT ANTICIPE Possible : · par rachats en bourse ou hors bourse ou par offres publiques ; · au gré de l'émetteur à compter du 30 mai 2000 jusqu'au 30 juin 2005, à un prix de remboursement anticipé assurant au souscripteur initial un taux de rendement actuariel équivalent à celui qu'il aurait obtenu en cas de remboursement à l'échéance, si le produit (i) du ratio d'attribution d'actions en vigueur, et (ii) de la moyenne arithmétique des cours de clôture de l'action à la Bourse de Paris calculée sur 20 jours de bourse consécutifs au cours desquels l'action est cotée choisis par la société parmi les 40 jours de bourse consécutifs précédant la date de parution de l'avis annonçant l'amortissement anticipé, excède : – 250 % de ce prix de remboursement anticipé si la date fixée pour le remboursement se situe entre le 30 mai 2000 et le 30 juin 2003, ou – 120 % de ce prix de remboursement anticipé si la date fixée pour le remboursement se situe entre le 1er juillet 2003 et le 30 juin 2005 ; · au gré de l'émetteur, à tout moment, par remboursement au prix de remboursement anticipé, lorsque moins de 10 % des obligations émises restent en circulation. -2- CONVERSION DES OBLIGATIONS ET/OU ECHANGE DES OBLIGATIONS EN ACTIONS A tout moment à dater du 30 mai 2000, les porteurs d'obligations pourront demander la conversion et/ou l'échange des obligations en actions à raison d'une action (sous réserve d'ajustements prévus) pour une obligation. La société pourra à son gré remettre des actions nouvelles à émettre et/ou des actions existantes. DROIT PREFERENTIEL DE SOUSCRIPTION ET DELAI DE PRIORITE Les actionnaires ont renoncé à leur droit préférentiel de souscription et il n'est pas prévu de délai de priorité. SOUSCRIPTION DU PUBLIC Le placement sera effectué du 18 mai 2000 jusqu'au 24 mai 2000 inclus et pourra être clos sans préavis, sauf à l'égard des personnes physiques pour lesquelles il restera ouvert du 18 mai 2000 jusqu'au 24 mai 2000 inclus. En toute hypothèse les personnes physiques disposeront d’au moins trois jours de bourse à compter de la date de fixation des conditions définitives. COURS DE BOURSE DE L'ACTION 31,90 euros (soit 209,25 francs), correspondant au cours de l'action le 18 mai 2000 au moment de la fixation des conditions définitives. TAUX DE CONVERSION DE L'EURO EN FRANCS Les montants en francs, arrondis, ont été calculés sur la base du taux officiel de 1 euro = 6,55957 francs et ne sont présentés qu'à des fins informatives. -3- CHAPITRE I RESPONSABLES DU PROSPECTUS ET DU CONTROLE DES COMPTES 1.1 RESPONSABLE DU PROSPECTUS Bruno BONNELL, Président du Conseil d’Administration 1.2 ATTESTATION A notre connaissance, les données du présent prospectus définitif sont conformes à la réalité. Elles comprennent toutes les informations nécessaires aux investisseurs pour fonder leur jugement sur le patrimoine, l’activité, la situation financière, les résultats et les perspectives de l’Emetteur ainsi que sur les droits attachés aux titres offerts ; elles ne comportent pas d’omission de nature à en altérer la portée. Le Président du Conseil d’Administration Bruno BONNELL 1.3 RESPONSABLES DU CONTROLE DES COMPTES Commissaires aux comptes titulaires CABINET PIN et ASSOCIES Représenté par Monsieur Jean-François PIN 170, Boulevard Stalingrad 69006 LYON Désigné en Juin 1993. Renouvelé lors de l’Assemblée Générale du 15 décembre 1998 pour une durée de 6 exercices. Echéance du mandat : Assemblée statuant sur les comptes de l’exercice clos en 2004. DELOITTE TOUCHE TOHMATSU Représenté par Monsieur Joël JULLIEN et Monsieur Dominique VALETTE 185, avenue Charles de Gaulle 92203 NEUILLY SUR SEINE Désigné en Octobre 1993.Renouvelé lors de l’Assemblée Générale du 16 décembre 1999 pour une durée de six exercices. Echéance du mandat : Assemblée statuant sur les comptes de l’exercice clos en 2005. Commissaires aux comptes suppléants Madame Martine TRUC 170, Boulevard Stalingrad 69006 LYON Désignée en Juin 1993. Renouvelée lors de l’Assemblée Générale du 15 décembre 1998 pour une durée de 6 exercices. Echéance du mandat : Assemblée statuant sur les comptes de l’exercice clos en 2004. B.E.A.S. SARL 7/9 Villa Houssaye 92200 NEUILLY SUR SEINE Désigné en Décembre 1999. Echéance du mandat : Assemblée statuant sur les comptes de l’exercice clos en 2005. -4- ATTESTATION DES COMMISSAIRES AUX COMPTES Nous avons procédé à la vérification des informations financières et comptables données dans le prospectus en effectuant les diligences que nous avons estimées nécessaires selon les normes de la profession. Ce prospectus a été établi sous la responsabilité du conseil d'administration d'INFOGRAMES ENTERTAINMENT. Il nous appartient d'émettre un avis sur les informations de nature financière et comptable, contenues dans ce document. Informations financières et comptables historiques Les comptes annuels et les comptes consolidés des exercices clos les 30 juin 1997, 30 juin 1998 et 30 juin 1999 ont fait l'objet d'un audit par nos soins selon les normes de la profession applicables en France. Ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences permettant d'obtenir une assurance raisonnable que ces comptes ne comportent pas d'anomalies significatives. Notre audit nous a conduit à exprimer une opinion sans réserve ni observation sur ces comptes, à l'exception des. comptes consolidés de l'exercice clos le 30 juin 1998 pour lesquels notre rapport sans réserve comportait une observation liée aux changements comptables intervenus sur cet exercice. Notre rapport sur les comptes consolidés au 30 juin 1999 figure page 89 du présent prospectus définitif. Les situations intermédiaires au 31 décembre 1999 et au 31 décembre 1998 ont fait l'objet d'un examen limité par nos soins selon les normes de la profession applicables en France. Ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences limitées conduisant à une assurance, moins élevée que celle résultant d'un audit, que la situation intermédiaire ne comporte pas d'anomalies significatives. Notre rapport sur la situation intermédiaire au 31 décembre 1999 figure en page 116 du présent prospectus définitif. Les comptes proforma couvrant la période du 1er juillet 1998 au 30 juin 1999 établis sous la responsabilité de la direction, ont fait l'objet d'un examen de notre part conformément aux normes de notre profession applicables en France. La conclusion de notre rapport ne comporte ni réserve ni observation sur les conventions à partir desquelles les comptes proforma ont été établis, sur la traduction chiffrée de ces conventions et sur la conformité des méthodes comptables avec celles suivies pour l'établissement des derniers comptes consolidés. Nos diligences ont consisté à vérifier la correcte retranscription, dans le présent prospectus, de ces comptes annuels, consolidés et pro forma et de vérifier la concordance avec ces comptes des informations comptables et financières qui en sont issues. Sur la base de ces vérifications, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces informations financières et comptables historiques. Autres informations de nature financière et comptable Nos diligences sur les autres informations de nature financière et comptable présentées dans le prospectus ont consisté à vérifier leur sincérité et, le cas échéant, leur concordance avec les comptes annuels ou consolidés de la Société. Sur la base de ces vérifications, nous n'avons pas d'observation à formuler sur ces autres informations. -5- Sans remettre en cause les conclusions exprimées ci-dessus, nous attirons l'attention sur le paragraphe intitulé "information complémentaire à la demande de la COB" (partie v, page 56 du présent prospectus définitif) et relatant l'observation formulée par la COB sur les changements comptables mis en œuvre par le Groupe INFOGRAMES pour l'exercice clos le 30 juin 1998 à propos des frais de développement des contenus interactifs des logiciels, et son effet sur le résultat exceptionnel de l'exercice. Cette position n'emporte, en tout état de cause, aucun effet ni sur les capitaux propres du Groupe au 30 juin 1998 ni sur les résultats postérieurs à cette date Lyon et Villeurbanne, le 18 mai 2000 Les Commissaires aux Comptes DELOITTE TOUCHE TOHMATSU Joël JULLIEN Dominique VALETTE PIN & ASSOCIES Jean-François PIN 1.4. RESPONSABLE DE L’INFORMATION Monsieur Olivier CARTON Tel : 04.72.65.50.00 -6- CHAPITRE II EMISSION ET ADMISSION AU PREMIER MARCHE D’OBLIGATIONS A OPTION DE CONVERSION ET/OU D’ECHANGE EN ACTIONS NOUVELLES OU EXISTANTES INFOGRAMES ENTERTAINMENT 2.1 CADRE DE L'EMISSION 2.1.1 Autorisations 2.1.1.1 Assemblée ayant autorisé l'émission L'assemblée générale mixte des actionnaires de la société Infogrames Entertainment réunie le 16 décembre 1999, statuant dans les conditions de quorum et de majorité des assemblées générales extraordinaires a notamment, dans sa treizième résolution, – délégué au conseil d’administration, en application des dispositions de l’article 180-III de la loi n° 66-537 du 24 juillet 1966, les pouvoirs nécessaires à l’effet de procéder, en une ou plusieurs fois, dans les proportions et aux époques qu’il appréciera, tant en France qu’à l’étranger, à l’émission d’actions de la société ainsi que toutes valeurs mobilières de quelque nature que ce soit, donnant accès, immédiatement ou à terme, à tout moment ou à date fixe, à des actions de la société ; – décidé que le montant nominal maximum des augmentations de capital susceptibles d’être réalisées immédiatement et/ou à terme, sur présentation de titres représentatifs ou non de créances, en vertu de la délégation susvisée ne pourra pas être supérieur à 25 millions d'euros, ou sa contrevaleur, montant auquel s’ajoutera le montant des augmentations de capital supplémentaires rendues nécessaires pour la réservation des droits des porteurs de valeurs mobilières donnant droit, d'une manière quelconque, à l'attribution d'actions de la société ; – décidé que le montant nominal maximum des valeurs mobilières autres que des actions susceptibles d'être émises en vertu de la délégation susvisée ne pourra pas être supérieur à 1,5 milliard d'euros, ou sa contre-valeur ; – décidé de supprimer le droit préférentiel de souscription des actionnaires aux titres faisant l'objet de la présente résolution. – la décision de l'assemblée générale emporte de plein droit au profit des porteurs de valeurs mobilières donnant accès à terme à des actions de la société susceptibles d’être émises, renonciation des actionnaires à leur droit préférentiel de souscription aux titres de capital auxquels ces valeurs mobilières donnent droit ; – décidé que le conseil d'administration, dans les conditions prévues par la loi, avec faculté de subdélégation à son président, aura tous pouvoirs pour mettre en œuvre la présente délégation. 2.1.1.2 Conseil d'administration et décision du Président ayant décidé l'émission En vertu de l'autorisation qui lui a été conférée par l'assemblée générale mixte des actionnaires de la société Infogrames Entertainment réunie le 16 décembre 1999, et notamment sa treizième résolution, le conseil d'administration a décidé, dans sa séance du 28 mars 2000, le principe d’une émission d’obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes d’un montant maximum de 500 millions d'euros et a délégué au Président le pouvoir d’en fixer les conditions définitives. Le Président du conseil d'administration a décidé le 18 mai 2000 de fixer les caractéristiques de l'emprunt comme suit. 2.1.2 Nombre et valeur nominale des obligations, produit de l'émission Dans le présent prospectus définitif, le terme “obligation” signifie obligation à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes. -7- 2.1.2.1 Nombre et valeur nominale des obligations Le présent emprunt Infogrames Entertainment 1,50 % 2000 / 2005 d'un montant nominal de 348 719 163 euros (soit environ 2,287 milliards de francs), est représenté par 8 941 517 obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes d'une valeur nominale unitaire de 39 euros, et est susceptible d'être porté à un montant nominal maximum de 401 027 016 euros (soit environ 2,631 milliards de francs), représenté par 10 282 744 obligations d'une valeur nominale unitaire de 39 euros. 2.1.2.2 Produit de l'émission Le produit brut de l'émission sera de 348 719 163 euros et sera susceptible d'être porté à 401 027 016 euros. Le produit net de l'émission, après prélèvement sur le produit brut, de 6,97 millions d'euros correspondant aux rémunérations dues aux intermédiaires financiers et d'environ 170 000 euros correspondant aux frais légaux et administratifs, s'élèvera à environ 341,58 millions d'euros et sera susceptible d'être porté à environ 393,03 millions d'euros. 2.1.3 Structure de l'émission 2.1.3.1 Placement Les obligations qui font l'objet d'un placement global seront offertes : - en France, auprès d'investisseurs personnes morales ou physiques ; - hors de France et des Etats-Unis d'Amérique, conformément aux règles propres à chaque pays où s'effectue le placement. Il n'existe aucune tranche spécifique destinée à un marché particulier. 2.1.3.2 Restrictions de placement La diffusion du prospectus ou la vente des obligations peut, dans certains pays, faire l'objet d'une réglementation spécifique. Les personnes en possession du prospectus doivent s'informer des éventuelles restrictions locales et s'y conformer. La Société Générale, Crédit Agricole Indosuez Lazard Capital Markets et J.P. Morgan Securities Ltd. se conformeront aux lois et règlements en vigueur dans les pays où les obligations seront offertes et notamment les restrictions de placement ci-après. Restrictions de placement concernant le Royaume-Uni Chaque établissement intervenant lors du placement reconnaît : (a) qu'il n'a pas offert ou vendu, ni n'offrira ou ne vendra pendant une période de six mois après la date d'émission, les obligations à des personnes au Royaume-Uni, sauf à des personnes dont l'activité habituelle consiste à acquérir, détenir, gérer ou vendre des produits financiers (pour leur propre compte ou pour le compte d'autrui) dans le cadre de leur profession, ou autrement dans des circonstances qui n'ont pas eu pour effet et ne pourront avoir pour effet de constituer une offre au public au Royaume-Uni au sens du Public Offers of Securities Regulations 1995 ; (b) qu'il a respecté et respectera toutes les dispositions du Financial Services Act 1986 applicables à tout ce qu'il entreprend ou entreprendra relativement aux obligations, que ce soit au RoyaumeUni, à partir du Royaume-Uni ou dans toute autre circonstance impliquant le Royaume-Uni ; et (c) qu'il n'a communiqué ou distribué, et ne communiquera ni ne distribuera à des personnes au Royaume-Uni aucun document reçu par lui et relatif à l'offre ou la vente des obligations, que si ces personnes sont visées à l'Article 11(3) du Financial Services Act 1986 (Investment Advertisements) (Exemptions) Order 1996 ou des personnes auxquelles le document peut être communiqué ou distribué conformément à la législation applicable. Restrictions de placement concernant les Etats-Unis d'Amérique Les obligations et les actions Infogrames Entertainment à émettre sur conversion ou à remettre lors de l'échange des obligations, n'ont pas été et ne seront pas enregistrées au titre du Securities Act of 1933 des Etats-Unis d'Amérique tel que modifié (ci-après le “Securities Act”) et, sous réserve de certaines exceptions, ne peuvent être ni offertes ni vendues aux Etats-Unis d'Amérique. -8- Les obligations sont offertes et vendues en dehors des Etats-Unis conformément à la Réglementation S du Securities Act. Les termes utilisés dans les deux paragraphes qui précèdent ont la même signification que celle qui leur est donnée par la Réglementation S du Securities Act. 2.1.3.3 Intentions des principaux actionnaires Les actionnaires représentés au conseil d’administration n’ont pas fait part de leur intention de participer à la présente émission. Aucun autre actionnaire n'a été informé au préalable du lancement et des conditions de la présente émission. 2.1.4 Droit préférentiel de souscription, délai de priorité Les actionnaires ont renoncé expressément à leur droit préférentiel de souscription aux obligations. Cette décision emporte également renonciation expresse des actionnaires au droit préférentiel de souscription aux actions nouvelles émises sur conversion des obligations. Il n'est pas prévu de délai de priorité. 2.1.5 Période de Placement Le placement sera effectué du 18 mai 2000 jusqu'au 24 mai 2000 inclus et pourra être clos sans préavis, sauf à l'égard des personnes physiques pour lesquelles il restera ouvert du 18 mai 2000 jusqu'au 24 mai 2000 inclus. En toute hypothèse les personnes physiques disposeront d’au moins trois jours de bourse à compter de la date de fixation des conditions définitives. 2.1.6 Organismes financiers chargés du placement Les ordres de souscription devront être déposés auprès de la Société Générale, de Crédit Agricole Indosuez Lazard Capital Markets ou de J.P. Morgan Securities Ltd., qui assurent le placement. 2.2 CARACTERISTIQUES DES OBLIGATIONS 2.2.0 Nature, forme et délivrance des obligations Les obligations qui seront émises par Infogrames Entertainment ne constituent ni des obligations convertibles au sens des articles 195 et suivants de la loi no 66-537 du 24 juillet 1966 ni des obligations échangeables au sens des articles 200 et suivants de ladite loi, mais des valeurs mobilières donnant droit à l'attribution de titres représentant une quotité du capital au sens des articles 339-1 et suivants de la même loi. Les obligations seront émises dans le cadre de la législation française. Les obligations pourront revêtir la forme nominative ou au porteur, au choix des détenteurs. Elles seront obligatoirement inscrites en comptes tenus selon les cas par : · la Banque NSMD mandatée par la société Infogrames Entertainment pour les titres nominatifs purs ; · un intermédiaire financier habilité pour les titres nominatifs administrés ; · un intermédiaire financier habilité pour les titres au porteur. Les opérations de règlement-livraison de l'émission se traiteront dans le système SLAB de règlement-livraison de Sicovam SA (code Sicovam 18104). L'ensemble des obligations composant l'émission seront admises aux opérations de Sicovam SA, qui assurera la compensation des titres entre teneurs de comptes. Les obligations seront également admises aux opérations d'Euroclear System et de Clearstream Banking. Les obligations seront inscrites en compte et négociables à compter du 30 mai 2000. -9- 2.2.1 Nominal unitaire – Prix d'émission Les obligations seront émises au pair, soit 39 euros par obligation, payable en une seule fois à la date de règlement. 2.2.2 Date de jouissance 30 mai 2000. 2.2.3 Date de règlement 30 mai 2000. 2.2.4 Taux nominal 1,50 %. 2.2.5 Intérêt annuel Les obligations rapporteront un intérêt annuel de 1,50 % du nominal soit 0,585 euro par obligation, payable à terme échu le 1er juillet de chaque année. Pour la période du 30 mai 2000 au 30 juin 2001, il sera mis en paiement le 1er juillet 2001 un montant de 0,63615 euro (soit 1,63115 % du nominal). Tout montant d'intérêt afférent à une période d'intérêt inférieure à une année entière sera calculé sur la base du taux d'intérêt annuel ci-dessus, rapporté au nombre de jours de la période considérée et en prenant en compte une année de 365 jours (ou de 366 jours pour une année bissextile). Les intérêts cesseront de courir à compter de la date de remboursement des obligations. Les intérêts seront prescrits dans un délai de cinq ans. 2.2.6 Amortissement, remboursement 2.2.6.1 Amortissement normal Les obligations seront amorties en totalité le 1er juillet 2005 par remboursement au prix de 46,11 euros par obligation, soit environ 118,23 % de la valeur nominale des obligations. Le capital sera prescrit dans un délai de trente ans à compter de la date de remboursement. 2.2.6.2 Amortissement anticipé par rachats ou offres publiques La société se réserve le droit de procéder à tout moment, sans limitation de prix ni de quantité, à l'amortissement anticipé des obligations, soit par des rachats en bourse ou hors bourse, soit par des offres publiques de rachat ou d'échange. Ces opérations sont sans incidence sur le calendrier normal de l'amortissement des titres restant en circulation. 2.2.6.3 Amortissement anticipé par remboursement 1. La société pourra, à son seul gré, procéder à tout moment à compter du 30 mai 2000 jusqu'au 30 juin 2005 au remboursement anticipé de la totalité des obligations restant en circulation dans les conditions suivantes : (i) le prix de remboursement anticipé sera déterminé de manière à ce qu’il assure au souscripteur initial, à la date de remboursement effectif, un taux de rendement actuariel brut identique à celui qu’il aurait obtenu en cas de remboursement à l’échéance, soit un taux de 4,75 % ; (ii) ce remboursement anticipé ne sera possible que si le produit : - du ratio d'attribution d'actions en vigueur (tel que défini au paragraphe 2.5.3) ; et - de la moyenne arithmétique des cours de clôture de l'action à la Bourse de Paris calculée sur 20 jours de bourse consécutifs au cours desquels l'action est cotée choisis par la société parmi les 40 jours de bourse consécutifs précédant la date de parution de l'avis - 10 - annonçant l'amortissement anticipé (tel que prévu au paragraphe 2.2.6.4) ; excède : - 250 % de ce prix de remboursement anticipé si la date fixée pour le remboursement se situe entre le 30 mai 2000 et le 30 juin 2003 ; - ou 120 % de ce prix de remboursement anticipé si la date fixée pour le remboursement se situe entre le 1er juillet 2003 et le 30 juin 2005. Un “jour de bourse” est un jour ouvré où ParisBourseSBF SA assure la cotation des actions autre qu'un jour où les cotations cessent avant l'heure de clôture habituelle. Un “jour ouvré” est un jour (autre qu'un samedi ou un dimanche) où les banques sont ouvertes à Paris et où Sicovam S.A. fonctionne. A titre indicatif, le tableau ci-dessous donne, aux dates de paiement des intérêts comprises dans la période de l'option de remboursement anticipé, le prix de remboursement anticipé de chaque obligation en cas de remboursement, les cours que doit atteindre l'action Infogrames Entertainment pour permettre l'amortissement anticipé, le taux de croissance annuel moyen induit de l’action en cas d’exercice du droit à l’attribution d’actions et le taux de rendement actuariel en cas d’exercice du droit à l’attribution d’actions : Date de remboursement anticipé 1er juillet 2001 Prix de Cours minimum de Taux de croissance Taux de rendement actuariel en cas remboursement l'action pour annuel induit de anticipé l'action (1) d'exercice du droit permettre à l'attribution l'amortissement anticipé 40,38 euros 100,95 euros 188,46 % 141,18 % 1 juillet 2002 41,72 euros 104,30 euros 76,39 % 61,38 % 1er juillet 2003 43,11 euros 51,73 euros 16,95 % 10,95 % 44,58 euros 53,50 euros 13,49 % 9,38 % er er 1 juillet 2004 (1) Hors effet de dividendes, par rapport au cours de référence de 31,90 euros et avec comme date de calcul le 30 mai 2000. 2. La société pourra, à son seul gré, rembourser à tout moment à un prix égal au prix de remboursement anticipé déterminé comme au 2.2.6.3 1. (i) ci-dessus, la totalité des obligations restant en circulation, si leur nombre est inférieur à 10 % du nombre des obligations émises. 3. Dans les cas visés aux paragraphes 1. et 2. qui précèdent, les porteurs d'obligations conserveront la faculté d'exercer leur droit à l'attribution d'actions conformément aux modalités fixées au paragraphe 2.5. 2.2.6.4 Information du public à l'occasion du remboursement normal ou de l'amortissement anticipé L'information relative au nombre d'obligations rachetées, converties ou échangées et au nombre d'obligations en circulation sera transmise annuellement à ParisBourseSBF SA pour l'information du public et pourra être obtenue auprès de la société Infogrames Entertainment ou de l'établissement chargé du service des titres. La décision de la société de procéder au remboursement normal ou anticipé fera l'objet, au plus tard un mois avant la date de remboursement, d'un avis publié au Journal Officiel (pour autant que la réglementation en vigueur l'impose), d'un avis financier publié dans la presse et d'un avis de ParisBourseSBF SA. 2.2.6.5 Annulation des obligations Les obligations remboursées à leur échéance normale ou par anticipation, les obligations rachetées en bourse ou hors bourse ou par voie d'offres publiques, ainsi que les obligations converties, cesseront d'être considérées comme étant en circulation et seront annulées conformément à la loi. - 11 - 2.2.7 Taux de rendement actuariel annuel brut 4,75 % à la date de règlement (en l'absence de conversion et /ou d'échange en actions et en l'absence d'amortissement anticipé). Sur le marché obligataire français, le taux de rendement actuariel d'un emprunt est le taux annuel qui, à une date donnée, égalise à ce taux et à intérêts composés, les valeurs actuelles des montants à verser et des montants à recevoir (définition du Comité de normalisation obligataire). A titre indicatif, le tableau ci-dessous donne les cours que doit atteindre l'action Infogrames Entertainment à l'échéance de l'emprunt pour obtenir, par conversion et/ou échange en actions, les taux de rendement actuariels suivants : Taux de rendement actuariel Cours de l'action à l'échéance à la date de règlement (1) (1) (2) (3) 2.2.8 Taux de croissance annuel moyen induit de l'action (2) (3) OAT – 0,67 % = 4,75 % 46,11 euros 7,51 % OAT = 5,42 % 47,69 euros 8,22 % OAT + 1 % = 6,42 % 50,13 euros 9,29 % OAT + 2 % = 7,42 % 52,67 euros 10,36 % OAT + 3 % = 8,42 % 55,31 euros 11,42 % Taux de rendement actuariel interpolé de l'Obligation assimilable du Trésor de même échéance : 5,42 % le 18 mai 2000. Hors effet de dividendes. Par rapport au cours de référence de 31,90 euros et avec comme date de calcul le 30 mai 2000. Durée et vie moyenne 5 ans et 32 jours de la date de règlement à la date de remboursement normal (la vie moyenne est identique à la durée de l'emprunt en l'absence de conversion et/ou d'échange et en l'absence d'amortissement anticipé). 2.2.9 Assimilations ultérieures Au cas où la société émettrait ultérieurement de nouvelles obligations jouissant à tous égards de droits identiques à ceux des présentes obligations, elle pourra, sans requérir le consentement des porteurs et à condition que les contrats d'émission le prévoient, procéder à l'assimilation de l'ensemble des obligations des émissions successives unifiant ainsi l'ensemble des opérations relatives à leur gestion et à leur négociation. 2.2.10 Rang de créance, maintien de l'emprunt à son rang 2.2.10.1 Rang de créance Les obligations et leurs intérêts constituent des engagements directs, généraux, inconditionnels, non subordonnés et non assortis de sûretés de la société Infogrames Entertainment, venant au même rang entre eux et au même rang que toutes les autres dettes et garanties chirographaires, présentes ou futures de la société Infogrames Entertainment. 2.2.10.2 Maintien de l'emprunt à son rang La société Infogrames Entertainment s'engage jusqu'au remboursement effectif de la totalité des obligations, à ne pas conférer d'hypothèque sur les biens et droits immobiliers qu'elle peut ou pourra posséder, ni à constituer un nantissement sur son fonds de commerce au bénéfice d'autres obligations sans consentir les mêmes garanties et le même rang aux obligations. Cet engagement se rapporte exclusivement aux émissions d'obligations et n'affecte en rien la liberté de la société Infogrames Entertainment de disposer de la propriété de ses biens ou de conférer toute sûreté sur lesdits biens en toutes autres circonstances. - 12 - 2.2.11 Garantie Le service de l'emprunt en intérêts, amortissements, impôts, frais et accessoires ne fait l'objet d'aucune garantie particulière. 2.2.12 Garantie de placement La Société Générale chef de file, Crédit Agricole Indosuez Lazard Capital Markets et J.P. Morgan Securities Ltd. doivent garantir la souscription des obligations dans les conditions fixées par un contrat de garantie qui doit être conclu avec la société Infogrames Entertainment le 18 mai 2000. 2.2.13 Notation L'emprunt n'a pas fait l'objet d'une demande de notation. 2.2.14 Représentation des porteurs d'obligations Conformément à l'article 293 de la loi no 66-537 du 24 juillet 1966 sur les sociétés commerciales, les obligataires sont regroupés en une masse jouissant de la personnalité civile. En application de l'article 294 de ladite loi, sont désignés : (a) représentants titulaires de la masse des obligataires : - José-Antonio Gagliardi, 26, rue de la Bienfaisance, 75 008 Paris - Gilles Salesse, 22, rue Oberkampf, 75 011 Paris Les représentants titulaires auront sans restriction ni réserve, ensemble ou séparément, le pouvoir d'accomplir au nom de la masse tous les actes de gestion pour la défense des intérêts communs des obligataires. Ils exerceront leurs fonctions jusqu'à leur décès, leur démission, leur révocation par l'assemblée générale des obligataires ou la survenance d'une incapacité ou d'une incompatibilité. Leur mandat cessera de plein droit le jour du dernier amortissement ou du remboursement général, anticipé ou non, des obligations. Ce terme est, le cas échéant, prorogé de plein droit, jusqu'à la solution définitive des procès en cours dans lesquels les représentants seraient engagés et à l'exécution des décisions ou transactions intervenues. La rémunération de chacun des représentants titulaires de la masse, prise en charge par la société, est de 500 euros par an ; elle sera payable le 30 juin de chacune des années 2001 à 2004 incluses, tant qu'il existera des obligations en circulation à cette date. (b) représentants suppléants de la masse des obligataires : - Estelle Vitasse, 10, rue Herran, 75 116 Paris - Asgar Sondarjee, 22, rue Michelet, 92 100 Boulogne-Billancourt Ces représentants suppléants sont susceptibles d'être appelés à remplacer successivement l'un ou l'autre des représentants titulaires empêchés : - José-Antonio Gagliardi, 26, rue de la Bienfaisance, 75 008 Paris - Gilles Salesse, 22, rue Oberkampf, 75 011 Paris La date d'entrée en fonction du représentant suppléant sera celle de réception de la lettre recommandée par laquelle le représentant titulaire restant en fonction, la société ou toute autre personne intéressée, lui aura notifié tout empêchement définitif ou provisoire du représentant titulaire défaillant ; cette notification sera, le cas échéant également faite, dans les mêmes formes, à la société Infogrames Entertainment. En cas de remplacement provisoire ou définitif, les représentants suppléants auront les mêmes pouvoirs que ceux des représentants titulaires. Ils n'auront droit à la rémunération annuelle de 500 euros que s'ils exercent à titre définitif les fonctions de représentant titulaire ; cette rémunération commencera à courir à dater du jour de leur entrée en fonction. - 13 - Infogrames Entertainment prend à sa charge la rémunération des représentants de la masse et les frais de convocation, de tenue des assemblées générales des obligataires, de publicité de leurs décisions ainsi que les frais liés à la désignation éventuelle des représentants de la masse au titre de l'article 297 de la loi no 66-537 du 24 juillet 1966, tous les frais d'administration et de fonctionnement de la masse des obligataires, ainsi que les frais d'assemblée de cette masse. (c) Généralités : En cas de convocation de l'assemblée des obligataires, ces derniers seront réunis au siège social de la société ou en tout autre lieu fixé dans les avis de convocation. L'obligataire a le droit, pendant le délai de 15 jours qui précède la réunion de l'assemblée générale de la masse, de prendre par lui-même ou par mandataire, au siège de la société, au lieu de la direction administrative ou, le cas échéant, en tout autre lieu fixé par la convocation, connaissance ou copie du texte des résolutions qui seront proposées et des rapports qui seront présentés à l'assemblée. Dans le cas où des émissions ultérieures d'obligations offriraient aux souscripteurs des droits identiques à ceux des obligations et si les contrats d'émission le prévoient les porteurs d'obligations seront groupés en une masse unique. 2.2.15 Fiscalité Le paiement des intérêts et le remboursement des obligations seront effectués sous la seule déduction des retenues opérées à la source et des impôts que la loi met ou pourrait mettre obligatoirement à la charge des porteurs. En l'état actuel de la législation, les dispositions suivantes résument les conséquences fiscales susceptibles de s'appliquer aux souscripteurs. Les personnes physiques ou morales doivent néanmoins s'assurer, auprès de leur conseiller fiscal habituel, de la fiscalité s'appliquant à leur cas particulier. Les non-résidents fiscaux français doivent se conformer à la législation fiscale en vigueur dans leur Etat de résidence. 2.2.15.1 Résidents fiscaux français 1. Personnes physiques détenant des titres dans leur patrimoine privé (a) Intérêts et prime de remboursement Les revenus des obligations perçus par des personnes physiques détenant des titres dans leur patrimoine privé sont : · soit inclus dans la base du revenu global soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu auquel s'ajoute : - la contribution sociale généralisée de 7,5 %, dont 5,1 % déductibles du revenu global imposable (Art. 1600-0 E du CGI), - le prélèvement social de 2 % (Art. 1600-0 F bis III 1 du CGI), - la contribution pour le remboursement de la dette sociale de 0,50 % (Art. 1600-0 L du CGI), · soit, sur option, soumis au prélèvement libératoire au taux de 15 % (Art. 125 A du CGI) auquel s'ajoute : - la contribution sociale généralisée de 7,5 % (Art. 1600-0 E du CGI), - le prélèvement social de 2 % (Art. 1600-0 F bis III 1 du CGI), - la contribution pour le remboursement de la dette sociale de 0,5 % (Art. 1600-0 L du CGI). (b) Plus-values En application de l'article 150-O A du CGI, les plus-values réalisées par les personnes physiques sont imposables, dès le premier franc, si le montant global de leurs cessions de - 14 - valeurs mobilières réalisées au cours de l'année civile dépasse le seuil de 50 000 francs, au taux de 16 % (Art. 200 A 2 du CGI) auquel s'ajoute : - la contribution sociale généralisée de 7,5 % (Art. 1600-0 E du CGI), - le prélèvement social de 2 % (Art. 1600-0 F bis III 1 du CGI), - la contribution pour le remboursement de la dette sociale 0,5 % (Art. 1600-0 L du CGI). En cas de moins-values, celles-ci peuvent être imputées sur les plus-values de même nature de l'année en cours et, éventuellement, des cinq années suivantes à condition que le seuil de cession de 50 000 francs visé ci-dessus ait été dépassé l'année de réalisation de la moinsvalue. (c) Conversion et/ou échange des obligations en actions cf. Paragraphe 2.5.6. 2. Personnes morales passibles de l'impôt sur les sociétés (a) Intérêts et prime de remboursement Les intérêts d’obligations courus sur l’exercice sont compris dans la base taxable, et imposables au taux de 33 1/3 % auquel s'ajoute une majoration complémentaire de 10 % (Art. 235 ter ZA du CGI), soit un taux global de 36 2/3 %. Pour les exercices clos à compter du 1er janvier 2000, une contribution sociale de 3,3 % (Art. 235 ter ZC du CGI) est en outre applicable ; elle est assise sur le montant de l'impôt sur les sociétés, diminué d'un abattement de 5 millions de francs, soit un taux global de 37,76 %. Sont toutefois exonérées de cette contribution les entreprises réalisant un chiffre d'affaires hors taxes de moins de 50 millions de francs et dont le capital est détenu à plus de 75 % par des personnes physiques ou par des sociétés répondant aux mêmes conditions. Conformément aux dispositions de l’article 238 septies E du CGI les entreprises détenant des obligations doivent intégrer aux résultats imposables de chacun de leurs exercices une fraction de la prime de remboursement qu’elles constatent au moment de la souscription ou de l’acquisition des obligations, chaque fois que ladite prime excède 10 % du prix d'acquisition. Pour l’application de ces dispositions, la prime de remboursement s’entend de la différence entre les sommes à recevoir potentiellement de l’émetteur, hors intérêts annuels, et celles versées lors de la souscription ou de l’acquisition des obligations. Ces dispositions ne s’appliquent pas aux obligations dont le prix moyen à l’émission est supérieur à 90 % de la valeur de remboursement. L’annuité imposable est obtenue en appliquant au prix d’acquisition le taux d’intérêt actuariel déterminé à la date d’acquisition, ledit prix étant chaque année majoré de la fraction de la prime capitalisée à la date anniversaire de remboursement de l’emprunt. Le taux actuariel est le taux annuel qui, à la date d’acquisition, égalise, à ce taux et à intérêts composés, les valeurs actuelles des montants à verser et des montants à recevoir. (b) Plus-values La cession des obligations donne lieu à la constatation d'un gain ou d'une perte compris dans le résultat imposable. Le montant du gain ou de la perte est égal à la différence entre le prix de cession et le prix d’acquisition des obligations augmenté, le cas échéant, des montants de primes de remboursement déjà taxés et non perçus, et imposé au taux de 33 1/3 % auquel s'ajoute une majoration complémentaire de 10 % (Art. 235 ter ZA du CGI), soit un taux global de 36 2/3 %. Pour les exercices clos à compter du 1er janvier 2000, une contribution sociale de 3,3 % (Art. 235 ter ZC du CGI) est en outre applicable ; elle est assise sur le montant de l'impôt sur les sociétés, diminué d'un abattement de 5 millions de francs, soit un taux global de 37,76 %. Sont toutefois exonérées de cette contribution les entreprises réalisant un chiffre d'affaires hors taxes de moins de 50 millions de francs et dont le capital est détenu à plus de 75 % par - 15 - des personnes physiques ou par des sociétés répondant aux mêmes conditions. (c) Conversion et/ou échange des obligations en actions Cf. paragraphe 2.5.6. 2.2.15.2 Non-résidents fiscaux français (a) Revenus (Intérêts et prime de remboursement) Les émissions obligataires en euros réalisées par les personnes morales françaises sont réputées réalisées hors de France pour l’application des dispositions de l’article 131 quarter du CGI (Instruction administrative 5 I-11-98 du 30 septembre 1998). En conséquence, les intérêts d’obligations versés à des personnes qui ont leur domicile fiscal ou leur siège hors du territoire de la République française, sont exonérés du prélèvement obligatoire prévu à l’article 125 A III du CGI. Les intérêts sont par ailleurs exonérés des contributions sociales en application des articles 1600-0 A et suivants du CGI. (b) Plus-values Les plus-values réalisées à l’occasion de la cession de leurs obligations par les personnes qui ne sont pas fiscalement domiciliées en France ou dont le siège social est situé hors de France (sans avoir d’établissement stable ou de base fixe en France à l’actif duquel seraient inscrites les obligations), ne sont pas soumises à l’impôt en France (Art. 244 bis C du CGI). 2.3 ADMISSION A LA COTE, NEGOCIATION 2.3.1 Cotation Les obligations font l'objet d'une demande d'admission au Premier Marché de ParisBourseSBF SA. Leur date de cotation prévue est le 30 mai 2000 sous le numéro de code Sicovam 18104. 2.3.2 Restrictions à la libre négociabilité des titres Il n'existe aucune restriction imposée par les conditions de l'émission à la libre négociabilité des obligations. 2.3.3 Cotation de titres de même catégorie La société a procédé le 28 juin 1999 à l’émission d’obligations à option de conversion et/ou d’échange en actions nouvelles ou existantes qui sont cotées au Premier Marché de ParisBourseSBF SA sous l’intitulé « Infogrames 1% 99 cv » sous le numéro de code Sicovam 18 079. 2.4 RENSEIGNEMENTS GENERAUX 2.4.1 Service financier La centralisation du service financier de l'emprunt (paiement des intérêts échus, remboursement des titres amortis...) sera assurée par la Banque NSMD, 19 avenue du Général Mangin, 75016 Paris. Le service des titres sera également assuré par la Banque NSMD. 2.4.2 Tribunaux compétents en cas de contestation Les tribunaux compétents en cas de litige sont ceux du siège social lorsque la société est défenderesse et sont désignés en fonction de la nature des litiges, sauf disposition contraire du Nouveau Code de Procédure Civile. - 16 - 2.4.3 But de l'émission Le produit de la présente émission est destiné : - à financer la croissance générale du groupe, son développement aux Etats-Unis en particulier, mais aussi en Asie, et son programme d'investissement dans les nouvelles technologies ; et - à disposer des ressources nécessaires à la conduite de sa stratégie de croissance externe. 2.5 CONVERSION ET/OU ECHANGE DES OBLIGATIONS EN ACTIONS 2.5.1 Nature du droit de conversion et/ou d'échange Les porteurs d'obligations auront, à tout moment à compter du 30 mai 2000, la faculté d'obtenir l'attribution, au gré de la société Infogrames Entertainment, d'actions nouvelles et/ou d'actions existantes de la société (ci-après désigné le “droit à l'attribution d'actions”) qui seront libérées et/ou réglées par voie de compensation de leur créance obligataire, sous réserve des stipulations prévues cidessous au paragraphe 2.5.8 “Règlement des rompus”. La société pourra à son gré remettre des actions nouvelles à émettre et /ou des actions existantes. A la date du présent prospectus, la société Infogrames Entertainment ne détient aucune de ses actions en propre mais prévoit la mise en place de programme de rachat d'actions. 2.5.2 Suspension du droit à l'attribution d'actions En cas d'augmentation de capital ou d'émission de valeurs mobilières donnant accès au capital, de fusion ou de scission ou d'autres opérations financières comportant un droit préférentiel de souscription ou réservant une période de souscription prioritaire au profit des actionnaires de la société, la société se réserve le droit de suspendre l'exercice du droit à l'attribution d'actions pendant un délai qui ne peut excéder trois mois, cette faculté ne pouvant en aucun cas faire perdre aux porteurs d'obligations appelées au remboursement le droit à l'attribution d'actions et le délai prévu au paragraphe 2.5.3. La décision de la société de suspendre l'exercice du droit à l'attribution d'actions fera l'objet d'un avis publié au Bulletin des Annonces légales obligatoires. Cet avis sera publié quinze jours au moins avant la date d'entrée en vigueur de la suspension ; il mentionnera la date d'entrée en vigueur de la suspension et la date à laquelle elle prendra fin. Cette information fera également l'objet d'un avis dans un journal financier de diffusion nationale et d'un avis de ParisBourseSBF SA. 2.5.3 Délai d'exercice et ratio d'attribution d'actions Le droit à l'attribution d'actions pourra être exercé, à tout moment du 30 mai 2000 au 7ème jour ouvré qui précède la date de remboursement, à raison, sous réserve du paragraphe 2.5.7 “Maintien des droits des porteurs d'obligations”, d'UNE action Infogrames Entertainment sans référence statutaire à la valeur nominale (ci-après désigné le “ratio d'attribution”) pour UNE obligation. Pour les obligations mises en remboursement à l'échéance ou de façon anticipée, le droit à l'attribution d'actions prendra fin à l'issue du 7ème jour ouvré qui précède la date de remboursement. Tout porteur d'obligations qui n'aura pas exercé son droit à l'attribution d'actions avant cette date recevra le prix de remboursement déterminé dans les conditions fixées selon le cas au paragraphe 2.2.6.1 ou au paragraphe 2.2.6.3. 2.5.4 Modalités d'exercice du droit à l'attribution d'actions Pour exercer le droit à l'attribution d'actions, les porteurs d'obligations devront en faire la demande auprès de l'intermédiaire chez lequel leurs titres sont inscrits en compte. La Banque NSMD assurera la centralisation de ces opérations. - 17 - Toute demande d'exercice du droit à l'attribution d'actions parvenue à la Banque NSMD en sa qualité de centralisateur au cours d'un mois civil (ci-après désigné une “période d'exercice”) prendra effet à la plus proche des deux dates (ci-après désigné une “date d'exercice”) suivantes : (i) le dernier jour ouvré dudit mois civil ; (ii) le 7ème jour ouvré qui précède la date fixée pour le remboursement. Pour les obligations ayant même date d'exercice, la société Infogrames Entertainment pourra, à son gré, choisir entre : · la conversion des obligations en actions nouvelles ; · l'échange des obligations contre des actions existantes ; · la livraison d'une combinaison d'actions nouvelles et d'actions existantes. Tous les porteurs d'obligations ayant même date d'exercice seront traités équitablement et verront leurs obligations, le cas échéant, converties et échangées dans la même proportion, sous réserve des arrondis. Les porteurs d'obligations recevront livraison des actions le septième jour ouvré suivant la date d'exercice. 2.5.5 Droits des porteurs d'obligations aux intérêts des obligations et aux dividendes des actions livrées En cas d'exercice du droit à l'attribution d'actions, aucun intérêt ne sera payé aux porteurs d'obligations au titre de la période courue entre la dernière date de paiement d'intérêt précédant la date d'exercice et la date à laquelle intervient la livraison des actions. Les droits attachés aux actions nouvelles émises à la suite d'une conversion sont définis au paragraphe 2.6.1.1 ci-après. Les droits attachés aux actions existantes remises à la suite d'un échange sont définis au paragraphe 2.6.1.2 ci-après. 2.5.6 Régime fiscal de la conversion et/ou de l'échange En l'état actuel de la législation, le régime fiscal applicable sera celui décrit ci-après. 2.5.6.1 Régime de la conversion des obligations en actions nouvelles 1. Personnes physiques détenant des titres dans leur patrimoine privé La conversion des obligations en actions n'est pas considérée comme une cession à titre onéreux (Art. 150-O B du CGI). En cas de cession ultérieure des actions, le gain net, calculé à partir du prix ou de la valeur d'acquisition des obligations, est soumis au régime d'imposition des plus-values de cession de valeurs mobilières (Art. 150-O D 9 du CGI). Le montant de la soulte versée ou reçue, le cas échéant, viendra selon le cas majorer ou diminuer le prix d'acquisition des obligations d'origine remises à la conversion. Les plus-values ci-dessus sont imposées dans les conditions décrites au paragraphe 2.2.15. 2. Personnes morales passibles de l'impôt sur les sociétés La plus-value réalisée à l'occasion de la conversion des obligations en actions nouvelles bénéficiera du sursis d'imposition prévu à l'article 38-7 du CGI à condition que la soulte versée, le cas échéant, ne dépasse pas 10 % de la valeur nominale des actions attribuées ou le montant de la plus-value réalisée. En cas de versement d'une soulte d'un montant inférieur à 10 % de la valeur nominale des actions attribuées, la plus-value réalisée sera, à concurrence du montant de la soulte reçue, comprise dans le résultat imposable de l'exercice au cours duquel intervient la conversion. Lors de la cession ultérieure des actions reçues lors de la conversion, le montant du résultat de la cession (plus ou moins-value) sera déterminé par référence à la valeur que les obligations avaient du point de vue - 18 - fiscal chez le cédant. Sous peine d'une pénalité égale à 5 % des sommes en sursis, les entreprises bénéficiaires du sursis d'imposition devront respecter les obligations déclaratives annuelles prévues par l'article 54 septies I et II du CGI jusqu'à la date d'expiration du sursis. 2.5.6.2 Régime de l'échange des obligations contre des actions existantes 1. Personnes physiques détenant des titres dans leur patrimoine privé L'échange des obligations contre des actions existantes est considéré comme une cession à titre onéreux. La plus-value sera égale à la différence entre la valeur des actions reçues lors de l'échange et le prix d'acquisition des obligations. Cette plus-value sera imposable dans les conditions décrites au paragraphe 2.2.15. Il en irait de même en cas de remise conjointe d'actions nouvelles et d'actions anciennes en contrepartie d'une obligation. 2. Personnes morales passibles de l'impôt sur les sociétés Le régime du sursis d'imposition ne s'applique pas en cas d'échange des obligations contre des actions existantes. Dans ce cas, le profit réalisé lors de l'échange est soumis à l'impôt sur les sociétés dans les conditions de droit commun décrites au paragraphe 2.2.15. Il en irait de même en cas de remise conjointe d'actions nouvelles et d'actions anciennes en contrepartie d'une obligation. 2.5.7 Maintien des droits des porteurs d'obligations 2.5.7.1 Engagements de l'émetteur Conformément à la loi, la société s'engage, tant qu'il existera des obligations à option de conversion et/ou d'échange en actions nouvelles ou existantes, à ne pas procéder à l'amortissement de son capital social, ni à une modification de la répartition des bénéfices sans avoir pris les mesures nécessaires pour préserver les droits des porteurs d’obligations qui exerceraient leur droit à l’attribution d’actions. 2.5.7.2 En cas de réduction du capital motivée par des pertes En cas de réduction du capital motivée par des pertes, les droits des porteurs d'obligations optant pour l'attribution d'actions seront réduits en conséquence, comme si lesdits porteurs d'obligations avaient été actionnaires dès la date d'émission des obligations, que la réduction de capital soit effectuée par diminution soit du montant nominal des actions, soit du nombre de celles-ci. 2.5.7.3 En cas d'opérations financières A l'issue des opérations suivantes : - émission de titres comportant un droit préférentiel de souscription coté, - augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d'émission et attribution gratuite d'actions ; division ou regroupement des actions, - incorporation au capital de réserves, bénéfices ou primes d'émission par majoration de la valeur nominale des actions, - distribution de réserves en espèces ou en titres de portefeuille, - attribution gratuite aux actionnaires de tout instrument financier autre que des actions de la société, - absorption, fusion, scission, - rachat de ses propres actions, que la société pourrait réaliser à compter de la présente émission, le maintien des droits des porteurs d'obligations sera assuré en procédant jusqu'à la date de remboursement normal ou anticipé à un ajustement du ratio d'attribution conformément aux modalités ci-dessous. Cet ajustement sera réalisé de telle sorte qu'il égalise la valeur des actions qui auraient été obtenues en - 19 - cas d'exercice du droit à l'attribution d'actions avant la réalisation d'une des opérations susmentionnées et la valeur des actions qui seraient obtenues en cas d'exercice du droit à l'attribution d'actions après la réalisation de ladite opération. En cas d'ajustements réalisés conformément aux paragraphes 1. à 7. ci-dessous, le nouveau ratio d'attribution sera déterminé avec trois décimales par arrondi au millième le plus proche (0,0005 étant arrondi au millième supérieur). Les éventuels ajustements ultérieurs seront effectués à partir du ratio d'attribution qui précède ainsi calculé et arrondi. Toutefois, les obligations ne pourront donner lieu qu'à livraison d'un nombre entier d'actions, le règlement des rompus étant précisé ci-dessous (cf. paragraphe 2.5.8). 1. En cas d'opérations financières comportant un droit préférentiel de souscription coté, le nouveau ratio d'attribution d'actions sera égal au produit du ratio d'attribution en vigueur avant le début de l'opération considérée par le rapport : Valeur de l'action ex-droit de souscription augmentée De la valeur du droit de souscription Valeur de l'action ex-droit de souscription Pour le calcul de ce rapport, les valeurs de l'action ex-droit et du droit de souscription seront déterminées d'après la moyenne des premiers cours cotés sur le marché de ParisBourseSBF SA durant tous les jours de bourse inclus dans la période de souscription au cours desquels l'action exdroit et le droit de souscription sont cotés simultanément. 2. En cas d'augmentation de capital par incorporation de réserves, de bénéfices ou de primes d'émission et attribution gratuite d'actions, ainsi qu'en cas de division ou de regroupement des actions, le nouveau ratio d'attribution d'actions sera égal au produit du ratio d'attribution en vigueur avant le début de l'opération considérée par le rapport : Nombre d'actions après opération Nombre d'actions avant opération 3. En cas d'augmentation de capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d'émission, réalisée par élévation de la valeur nominale des actions, la valeur nominale des actions que pourront obtenir les obligataires qui exerceront leur droit à l'attribution d'actions sera élevée à due concurrence. 4. En cas de distribution de réserves en espèces ou en titres de portefeuille, le nouveau ratio d'attribution d'actions sera égal au produit du ratio d'attribution en vigueur avant le début de l'opération considérée par le rapport : Valeur de l'action avant la distribution Valeur de l'action avant la distribution diminuée de la somme distribuée ou de la valeur des titres remis par action Pour le calcul de ce rapport : la valeur de l'action avant la distribution sera déterminée d'après la moyenne des premiers cours cotés sur le marché de ParisBourseSBF SA pendant vingt jours de bourse consécutifs au cours desquels l'action est cotée, choisis parmi les quarante jours de bourse précédant la date de la distribution ; la valeur des titres distribués sera calculée comme ci-dessus s'il s'agit de titres déjà cotés sur un marché réglementé ou assimilé. Elle sera déterminée d'après la moyenne des premiers cours cotés sur le marché réglementé ou assimilé pendant vingt jours de bourse consécutifs au cours desquels l'action est cotée, choisis parmi les quarante jours de bourse suivant la date de la distribution si les titres venaient à être cotés dans les quarante jours de bourse qui suivent la distribution, à dire d'expert dans les autres cas. 5. En cas d'attribution gratuite d'instrument(s) financier(s) autre(s) que des actions de la société, le nouveau ratio d'attribution d'actions sera égal : (a) si le droit d'attribution d'instrument(s) financier(s) faisait l'objet d'une cotation par ParisBourseSBF SA, au produit du ratio d'attribution en vigueur avant le début de l'opération considérée par le rapport : Valeur de l'action ex-droit + valeur du droit d'attribution Valeur de l'action ex-droit - 20 - Pour le calcul de ce rapport, les valeurs de l'action ex-droit et du droit d'attribution seront déterminées d'après la moyenne des premiers cours cotés par ParisBourseSBF SA de l'action et du droit d'attribution durant les dix premiers jours de bourse au cours desquels l'action et le droit d'attribution sont cotés simultanément. Dans l'éventualité où ce calcul résulterait de la constatation de moins de cinq cotations, il devrait être validé ou évalué à dire d'expert. (b) si le droit d'attribution d'instrument(s) financier(s) n'était pas coté par ParisBourseSBF SA, au produit du ratio d'attribution en vigueur avant le début de l'opération considérée par le rapport : Valeur de l'action ex-droit + valeur du ou des instruments financiers attribués par action Valeur de l'action ex-droit Pour le calcul de ce rapport, les valeurs de l'action ex-droit et du ou des instruments financiers attribués par action, si ces derniers sont cotés, sur un marché réglementé ou assimilé, seront déterminées par référence à la moyenne des premiers cours cotés pendant dix jours de bourse consécutifs suivant la date d'attribution au cours desquels l'action et le ou les instruments financiers attribués sont cotés simultanément. Si le ou les instruments financiers attribués ne sont pas cotés, sur un marché réglementé ou assimilé, ils seront évalués à dire d'expert. 6. En cas d'absorption de la société émettrice par une autre société ou de fusion avec une ou plusieurs autres sociétés dans une société nouvelle ou de scission, les obligations donneront lieu à l'attribution d'actions de la société absorbante ou nouvelle. Le nouveau ratio d'attribution d'actions sera déterminé en corrigeant le ratio d'attribution en vigueur avant le début de l'opération considérée par le rapport d'échange des actions de la société émettrice contre les actions de la société absorbante ou nouvelle ou des sociétés bénéficiaires de la scission. Ces sociétés seront substituées à la société émettrice pour l'application des dispositions ci-dessus, destinées à réserver, le cas échéant, les droits des porteurs d'obligations en cas d'opérations financières ou sur titres, et, d'une façon générale, pour assurer le respect des droits des porteurs d'obligations dans les conditions légales, réglementaires et contractuelles. 7. En cas de rachat par la société de ses propres actions à un prix supérieur au cours de bourse, le nouveau ratio d’attribution d’actions sera égal au produit du ratio d’attribution en vigueur par le rapport suivant calculé au centième d’action près : Valeur de l’action + Pc% x (Prix de rachat – Valeur de l’action) Valeur de l'action Pour le calcul de ce rapport : Valeur de l’action signifie la moyenne d’au moins 10 cours cotés consécutifs choisis parmi les 20 qui précèdent le rachat (ou la faculté de rachat). Pc% signifie le pourcentage du capital racheté. Prix de rachat signifie le prix de rachat effectif (par définition supérieur au cours de bourse). Dans l'hypothèse où la société réaliserait des opérations pour lesquelles un ajustement n'aurait pas été effectué au titre des paragraphes 1. à 7. ci-dessus et où une législation ou une réglementation ultérieure prévoirait un ajustement, la société procèdera à cet ajustement conformément aux dispositions législatives ou réglementaires applicables et aux usages en la matière sur le marché français. Le conseil d'administration rendra compte des éléments de calcul et des résultats de tout ajustement dans le prochain rapport annuel. 2.5.7.4 Information du public en cas d'ajustements En cas d'ajustement, le nouveau ratio d'attribution sera porté à la connaissance des porteurs d'obligations au moyen d'un avis publié au Bulletin des Annonces légales obligatoires, dans un journal financier de diffusion nationale et par un avis de ParisBourseSBF SA. - 21 - 2.5.8 Règlement des rompus Tout porteur d'obligations exerçant ses droits au titre des obligations pourra obtenir un nombre d'actions Infogrames Entertainment calculé en appliquant au nombre d'obligations présentées le ratio d'attribution d'actions en vigueur. Lorsque le nombre d'actions ainsi calculé ne sera pas un nombre entier, le porteur d'obligations pourra demander qu'il lui soit délivré : 2.5.9 · soit le nombre d'actions immédiatement inférieur ; dans ce cas, il lui sera versé en espèces une somme égale à la valeur de la fraction d'action supplémentaire, évaluée sur la base du premier cours coté sur le marché le dernier jour de bourse de la période d'exercice au cours duquel l'action Infogrames Entertainment est cotée ; · soit le nombre d'actions immédiatement supérieur, à la condition de verser à la société une somme égale à la valeur de la fraction d'action supplémentaire ainsi demandée, évaluée sur la base prévue au paragraphe précédent. Information des obligataires En cas d'opération comportant un droit préférentiel de souscription réservé aux actionnaires, les porteurs d'obligations en seraient informés avant le début de l'opération au moyen d'un avis publié au Bulletin des Annonces légales obligatoires, dans un journal financier de diffusion nationale et par un avis de ParisBourseSBF SA. 2.5.10 Incidence de la conversion ou de l'échange sur la situation de l'actionnaire Les informations fournies ci-après, ainsi que les modalités de l'opération seront partie intégrante du rapport complémentaire visé aux articles 155-2 et 155-3 du décret du 23 mars 1967. Ce rapport, ainsi que le rapport complémentaire des commissaires aux comptes, seront tenus à la disposition des actionnaires au siège de la société dans les délais réglementaires et seront portés à leur connaissance lors de la prochaine assemblée générale. A titre indicatif, dans l'hypothèse de la conversion en actions nouvelles Infogrames Entertainment de la totalité des obligations émises, l'incidence de l'émission et de la conversion sur la participation dans le capital d'un actionnaire détenant 1 % du capital de la société Infogrames Entertainment préalablement à l'émission et ne souscrivant pas à la présente émission serait la suivante : 1. Incidence de l'émission et de la conversion des obligations sur la participation dans le capital d'un actionnaire détenant 1 % du capital de la société Infogrames Entertainment préalablement à l'émission et ne souscrivant pas à la présente émission (calcul effectué sur la base du nombre d'action composant le capital au 31 décembre 1999). Participation de l'actionnaire en % Avant émission des obligations 1% Après émission et conversion de 8 941 517 obligations 0,613 % Après émission et conversion de 10 282 744 obligations (en cas de mise en jeu de la clause de majoration) 0,579 % 2. Incidence de l'émission et de la conversion des obligations sur la quote-part des capitaux propres consolidés pour le détenteur d'une action Infogrames Entertainment préalablement à l'émission et ne souscrivant pas à la présente émission (calcul effectué sur la base des capitaux propres consolidés et du nombre d'action composant le capital au 31 décembre 1999). Quote-part des capitaux propres Avant émission des obligations 9,477 euros (62,17 francs) Après émission et conversion de 8 941 517 obligations 20,909 euros (137,16 francs) Après émission et conversion de 10 282 744 obligations (en cas de mise en jeu de la clause de majoration) 21,903 euros (143,67 francs) - 22 - Dans l'hypothèse de l'échange en actions existantes de la totalité des obligations émises, la situation des actionnaires d'Infogrames Entertainment ne serait pas affectée. Compte tenu du prix d'émission et du volume de l'opération, la présente opération ne devrait pas avoir d'incidence significative sur la valeur boursière de l'action. 2.6 ACTIONS REMISES LORS DE L'EXERCICE DU DROIT A L'ATTRIBUTION D'ACTIONS 2.6.1 Droits attachés aux actions qui seront attribuées 2.6.1.1 Actions nouvelles issues de la conversion Les actions émises à la suite d'une conversion seront soumises à toutes les stipulations des statuts et porteront jouissance du 1er jour de l'exercice social dans lequel se situe la date d'exercice. Elles auront droit au titre dudit exercice social et des exercices ultérieurs, à égalité de valeur nominale, au même dividende que celui qui pourra être réparti aux autres actions portant même jouissance. Elles seront, en conséquence, entièrement assimilées aux dites actions à compter de la mise en paiement du dividende afférent à l'exercice précédent ou, s'il n'en était pas distribué, après la tenue de l'assemblée annuelle statuant sur les comptes de cet exercice. 2.6.1.2 Actions existantes issues de l'échange Les actions remises à la suite d'un échange seront des actions ordinaires existantes portant jouissance courante qui conféreront à leurs titulaires, dès leur livraison, tous les droits pécuniaires qui y sont attachés, étant entendu que, dans l'hypothèse où un détachement du droit au dividende interviendrait entre la date d'exercice et la date de livraison, les porteurs d'obligations ne disposeront pas de ce droit au dividende et n'auront droit à aucune indemnité à ce titre. 2.6.1.3 Stipulations générales Chaque action nouvelle ou existante donne droit dans la propriété de l'actif social, dans le partage des bénéfices et dans le boni de liquidation à une part égale à la quotité du capital social qu'elle représente, compte tenu, s'il y a lieu, du capital amorti et non amorti ou libéré et non libéré, du montant nominal des actions et du droit des actions de catégories différentes. Ces actions sont par ailleurs soumises à toutes les stipulations statutaires (voir notamment les paragraphes “Répartition statutaire des bénéfices”, “Assemblées générales”, “Dividendes” du chapitre III du présent prospectus). Les dividendes sont prescrits dans les délais légaux, soit cinq ans au profit de l'Etat. 2.6.2 Négociabilité des actions Aucune clause statutaire ne limite la libre négociation des actions composant le capital. 2.6.3 Nature et forme des actions Les actions revêtiront la forme nominative ou au porteur au choix de l'actionnaire. Les actions, quelle que soit leur forme, seront obligatoirement inscrites en comptes tenus, selon le cas, par la société ou un intermédiaire habilité. Les droits des titulaires seront ainsi représentés par une inscription à leur nom chez la BBanque NSMD pour les titres nominatifs purs et chez l'intermédiaire de leur choix pour les titres nominatifs administrés et au porteur. 2.6.4 Régime fiscal des actions En l’état actuel de la législation, les dispositions suivantes résument les conséquences fiscales susceptibles de s'appliquer aux investisseurs. Les personnes physiques ou morales doivent néanmoins s'assurer, auprès de leur conseiller fiscal habituel, de la fiscalité s'appliquant à leur cas particulier. Les non-résidents fiscaux français doivent se conformer à la législation fiscale en vigueur dans leur Etat de résidence. - 23 - 2.6.4.1 Résidents fiscaux français 1. Personnes physiques détenant des actions françaises dans leur patrimoine privé (a) Dividendes Les dividendes d'actions françaises, avoir fiscal de 50 % compris, sont pris en compte pour la détermination du revenu global du contribuable dans la catégorie des revenus de capitaux mobiliers ; ils bénéficient d'un abattement annuel de 16 000 francs pour les couples mariés soumis à une imposition commune ainsi que pour les partenaires faisant l’objet d’une imposition commune à compter de l’imposition des revenus de l’année du troisième anniversaire de l’enregistrement d’un pacte de solidarité défini à l’article 515-1 du Code Civil et de 8 000 francs pour les personnes célibataires, veuves, divorcées ou mariées et imposées séparément. Les dividendes, ainsi que les avoirs fiscaux correspondants sont inclus dans la base du revenu global soumis au barème progressif de l'impôt sur le revenu auquel s'ajoute sans abattement : - la contribution sociale généralisée de 7,5 %, dont 5,1 % déductibles du revenu global imposable (Art. 1600-0 E du CGI), - le prélèvement social de 2 % (Art. 1600-0 F bis III 1 du CGI), - la contribution pour le remboursement de la dette sociale de 0,50 % (Art. 1600-0 L du CGI). L’avoir fiscal attaché aux dividendes versés est imputable sur le montant global de l’impôt sur le revenu à payer et il est remboursable en cas d’excédent. (b) Plus-values En application de l'article 150-0 A du CGI, les plus-values réalisées par les personnes physiques sont imposables, dès le premier franc, si le montant global de leurs cessions de valeurs mobilières réalisées au cours de l'année civile dépasse, au niveau du foyer fiscal, le seuil de 50 000 francs, au taux de 16 % (Art. 200 A 2 du CGI) auquel s'ajoutent : – la contribution sociale généralisée de 7,5 % (Art. 1600-0 E du CGI), – le prélèvement social de 2 % (Art. 1600-0 F bis III 1 du CGI), – la contribution pour le remboursement de la dette sociale 0,5 % (Art. 1600-0 L du CGI). En cas de moins-values, celles-ci peuvent être imputées sur les plus-values de même nature de l'année en cours et, éventuellement, des cinq années suivantes à condition que le seuil de cession de 50 000 francs visé ci-dessus ait été dépassé l'année de réalisation de la moinsvalue. (c) Régime spécial des PEA Les actions émises par les sociétés françaises sont éligibles au titre des actifs pouvant être détenus dans le cadre d’un Plan d’Epargne en Actions (“PEA”), institué par la loi n° 92-666 du 16 juillet 1992. Sous certaines conditions, les dividendes perçus et les plus-values réalisées sont exonérés d’impôt sur le revenu, mais restent néanmoins soumis au prélèvement social, à la contribution sociale généralisée et à la contribution pour le remboursement de la dette sociale. Le tableau ci-dessous résume les différents impôts applicables au 1er janvier 2000 en fonction de la date de clôture du PEA : Durée de vie du PEA Prélèvement social C.S.G. C.R.D.S. I.R. Total Inférieure à 2 ans 2,0 % 7,5 % 0,5 % 22,5 % 32,5 % (1) Comprise entre 2 et 5 ans 2,0 % 7,5 % 0,5 % 16,0 % 26,0 % (1) Supérieure à 5 ans 2,0 % 7,5 % 0,5 % 0,0 % 10,0 % (1) Sur la totalité des produits en cas de dépassement du seuil de cession - 24 - 2. Actionnaires personnes morales passibles de l’impôt sur les sociétés (a) Dividendes Les dividendes reçus par des personnes morales soumises à l'impôt sur les sociétés, ainsi que l’avoir fiscal égal à 40 % du montant des dividendes versés, sont inclus dans la base imposable au taux normal de 33 1/3 % auquel s'ajoute une majoration complémentaire de 10 % (Art. 235 ter ZA du CGI), soit un taux global de 36 2/3 %. Le cas échéant, les avoirs fiscaux sont augmentés d’un montant correspondant à 20 % du précompte effectivement acquitté par la société distributrice, autre que celui qui serait dû à raison d’un prélèvement sur la réserve des plus-values à long terme. Pour les exercices clos à compter du 1er janvier 2000, une contribution sociale de 3,3 % est en outre applicable ; elle est assise sur le montant de l'impôt sur les sociétés, diminué d'un abattement de 5 millions de francs (Art. 235 ter ZC du CGI), soit un taux global d’environ 37,76 % au-delà de l’abattement de 5 millions de francs. Sont toutefois exonérées de cette contribution les entreprises réalisant un chiffre d'affaires hors taxes de moins de 50 millions de francs et dont le capital entièrement libéré est détenu à plus de 75 % par des personnes physiques ou par des sociétés répondant aux mêmes conditions de chiffres d’affaires et de détention du capital. Lorsque l'entreprise remplit les conditions et a opté pour le régime fiscal des sociétés mères, prévu aux articles 145, 146 et 216 du CGI, les dividendes perçus sont exclus de la base imposable sous déduction d’une quote-part pour frais et charges de 5 % du montant brut desdits dividendes (avoir fiscal inclus). Les avoirs fiscaux attachés à ces dividendes ne peuvent être utilisés en paiement de l'impôt sur les sociétés, mais peuvent être imputés sur le montant du précompte ; l’avoir fiscal étant dans ce cas égal à 50 % des dividendes perçus. (b) Plus-values Les plus-values issues de la cession d’actions ayant le caractère de titres de participations ou qui sont fiscalement assimilées à des titres de participations sont éligibles au régime des plusvalues à long terme à condition d’avoir été détenues depuis deux ans au moins, sous réserve de satisfaire à l’obligation de dotation de la réserve spéciale de plus-values à long terme, et imposables au taux de 19 % auquel s'ajoute une majoration complémentaire de 10 % (Art. 235 ter ZA du CGI), soit un taux global de 20,9 %. Pour les exercices clos à compter du 1er janvier 2000, une contribution sociale de 3,3 % (Art. 235 ter ZC du CGI) est en outre applicable ; elle est assise sur le montant de l'impôt sur les sociétés, diminué d'un abattement de 5 millions de francs, soit un taux global d’environ 21,52 % au-delà de l’abattement de 5 millions de francs. Sont toutefois exonérées de cette contribution les entreprises réalisant un chiffre d'affaires hors taxes de moins de 50 millions de francs et dont le capital entièrement libéré est détenu à plus de 75 % par des personnes physiques ou par des sociétés répondant aux mêmes conditions de chiffre d’affaires et de détention du capital. La cession de titres autres que des titres de participations donne lieu à la constatation d'un gain ou d'une perte compris dans le résultat imposable au taux de 33 1/3 % auquel s'ajoute une majoration complémentaire de 10 % (Art. 235 ter ZA du CGI), soit un taux global de 36 2/3 %. Pour les exercices clos à compter du 1er janvier 2000, une contribution sociale de 3,3 % (Art. 235 ter ZC du CGI) est en outre applicable ; elle est assise sur le montant de l'impôt sur les sociétés, diminué d'un abattement de 5 millions de francs, soit un taux global d’environ 37,76 % au-delà de l’abattement de 5 millions de francs. Sont toutefois exonérées de cette contribution les entreprises réalisant un chiffre d'affaires hors taxes de moins de 50 millions de francs et dont le capital entièrement libéré est détenu à plus de 75 % par des personnes physiques ou par des sociétés répondant aux mêmes conditions de chiffre d’affaires et de détention du capital. 2.6.4.2 Non résidents fiscaux français (a) Dividendes Les dividendes distribués par des sociétés dont le siège social est situé en France font l'objet d'une retenue à la source de 25 % lorsque le domicile fiscal ou le siège du bénéficiaire - 25 - effectif est situé hors de France. Cette retenue à la source peut être réduite, voire même supprimée, en application des conventions fiscales internationales ou de l'article 119-ter du CGI et l'avoir fiscal peut être transféré en application de ces mêmes conventions. Par exception, les dividendes de source française versés à des personnes qui n'ont pas leur domicile fiscal ou leur siège en France et ouvrant droit au transfert de l'avoir fiscal en vertu d'une convention en vue d'éviter les doubles impositions, ne supportent, lors de leur mise en paiement, que la retenue à la source au taux réduit prévu par la convention, à condition notamment que les personnes concernées justifient, avant la date de mise en paiement des dividendes, qu'elles ne sont pas résidentes en France au sens de cette convention (Instruction administrative 4-J-1-94 du 13 mai 1994). (b) Plus-values Les plus-values réalisées à l’occasion de la cession de leurs actions par les personnes qui ne sont pas fiscalement domiciliées en France ou dont le siège social est situé hors de France (sans avoir d’établissement stable ou de base fixe en France à l’actif duquel seraient inscrites les actions) et qui n’ont à aucun moment détenu, directement ou indirectement, seules ou avec des membres de leur famille, plus de 25 % des bénéfices sociaux de la société à un moment quelconque au cours des cinq années qui précèdent la cession, ne sont pas soumises à l’impôt en France (Art. 244 bis C du CGI). 2.6.5 Cotation des actions attribuées Les actions nouvelles résultant de la conversion feront l'objet de demandes d'admission périodiques au Premier Marché de ParisBourseSBF SA. Les actions existantes remises en échange seront immédiatement négociables en bourse. 2.6.6 Place de cotation 2.6.6.1 Assimilation des actions nouvelles L'action Infogrames Entertainment est cotée au Premier Marché à la Bourse de Paris. Les actions nouvelles provenant des conversions feront l'objet d'une demande d'admission aux négociations par ParisBourseSBF SA, en fonction de leur date de jouissance soit directement sur la même ligne que les actions anciennes soit, dans un premier temps, sur une seconde ligne. 2.6.6.2/3 Autres marchés et places de cotation Néant. 2.6.6.4 Volume des transactions et évolution du cours de l'action Cf. paragraphe 3.4.1. Le cours de référence de l’action Infogrames Entertainment le 18 mai 2000 était de 31,90 euros (209,25 francs). 2.6.7 Tribunaux compétents en cas de contestation Les tribunaux compétents en cas de litige sont ceux du siège social lorsque la société est défenderesse et sont désignés en fonction de la nature des litiges, sauf disposition contraire du Nouveau Code de Procédure Civile. - 26 - CHAPITRE III RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT L’EMETTEUR ET SON CAPITAL 3.1 RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT L’EMETTEUR 3.1.0. Dénomination et siège social INFOGRAMES ENTERTAINMENT Siège social 82-84 rue du 1er mars 1943 69100 VILLEURBANNE 3.1.1 et 3.1.2 Forme juridique et législation Société Anonyme à Conseil d’Administration régie par la loi du 24 juillet 1966 sur les sociétés commerciales. 3.1.3 Date de création de la société et durée Date de la création de la société : 15 juillet 1987. Durée : la durée de la société est fixée à 99 ans à compter de son immatriculation au Registre du Commerce et des sociétés, soit jusqu’au 15 juillet 2086, sauf cas de prorogation ou dissolution anticipée. 3.1.4 Objet social L’article 2 des statuts de la société précise que la société a pour objet : - l’acquisition et la gestion en commun d’un portefeuille de valeurs mobilières, parts d’intérêt, droits mobiliers ou immobiliers ; - la prise de participations industrielles, commerciales, agricoles, financières ou autres, notamment par voie de souscription, d’achat de titres ou droits sociaux, d’apports à des sociétés françaises ou étrangères ou d’apports, par des tiers, personnes physiques ou personnes morales, les placements des capitaux de la société en actions, parts sociales, obligations, valeurs de toute nature et même en biens immobiliers ; - et généralement, toutes opérations mobilières et immobilières se rattachant directement ou indirectement à ce qui précède. 3.1.5 Registre du commerce et des sociétés LYON B 341 699 106 Code APE : 8907 Code NAF : 652 E 3.1.6 Lieux ou peuvent être consultés les documents juridiques Les statuts, procès-verbaux et autres documents sociaux peuvent être consultés au siège social de la société. 3.1.7 Exercice social Du 1er juillet d’une année au 30 juin de la suivante. - 27 - 3.1.8 Répartition statutaire des bénéfices Les produits nets de chaque exercice, déduction faite des frais généraux et autres charges de la société, y compris tous les amortissements et toutes les provisions, constituent les bénéfices nets et les pertes de l’exercice. Sur le bénéfice net, diminué le cas échéant des pertes antérieures, il est prélevé 5% au moins pour constituer le fonds de réserve légale. Le prélèvement cesse d’être obligatoire lorsque le fonds de réserves a atteint une somme égale au dixième du capital social. Il reprend son cours lorsque, pour une cause quelconque, cette quotité n’est plus atteinte. Le bénéfice distribuable aux actionnaires sous forme de dividende est constitué par le bénéfice de l’exercice diminué des pertes antérieures et du prélèvement prévu ci-dessus et augmenté des reports bénéficiaires. L’Assemblée Générale Ordinaire statuant sur les comptes de l’exercice a la possibilité de distribuer tout ou partie des dividendes sous forme, soit d’un paiement en actions, soit d’un paiement en numéraire. 3.1.9 Assemblées Générales Les Assemblées Générales Ordinaires se composent de tous les actionnaires dont les actions sont libérées, quel que soit le nombre d’actions possédées par chacun d’eux lors de la tenue des assemblées. Chaque action donne droit à une voix. L’Assemblée Générale du 26 octobre 1993 a décidé d’attribuer, en application de l’Article 175 de la loi du 24 juillet 1966, un droit de vote double de celui conféré aux autres actions, eu égard à la quotité de capital social qu’elles représentent, d’une part, à toutes les actions anciennes entièrement libérées, pour lesquelles il sera justifié d’une inscription nominative, depuis deux ans au moins, au nom du même actionnaire et, d’autre part, à toutes les actions issues de ces mêmes titres. La période de deux ans court de la date d’inscription au nominatif de ces titres, quelle que soit la date d’inscription. En cas d’augmentation du capital par incorporation de réserves, bénéfices ou primes d’émission, le droit de vote double est conféré, dès leur émission, aux actions nominatives attribuées gratuitement à un actionnaire à raison d’actions anciennes pour lesquelles il bénéficie de ce droit. Le droit de vote double prévu aux alinéas ci-dessus est réservé aux actionnaires de nationalité française et/ou ressortissants d’un état membre de l’Union Européenne. Toute action convertie au porteur ou transférée en propriété perd le droit de vote double. Néanmoins, le transfert par suite de succession, de liquidation, de communauté de biens entre époux, ou de donation entre vifs au profit d’un conjoint ou d’un parent au degré successible, ne fait pas perdre le droit acquis et n’interrompt pas les délais prévus à l’Article 175 de la loi du 24 juillet 1966. La fusion de la société est sans effet sur le droit de vote double qui peut être exercé au sein de la société absorbante, si les statuts de celle-ci l’ont institué. L’égalité de traitement sera appliquée à toutes les actions qui composent ou composeront le capital social, en ce qui concerne les charges fiscales. Il n’existe pas de clause restreignant la participation des actionnaires aux assemblées : il suffit que les titres au nominatif soient inscrits depuis plus de 5 jours sur le registre et, pour les titres au porteur, que l’actionnaire soit muni d’un certificat attestant l’immobilisation de ses titres auprès d’un intermédiaire habilité au moins 5 jours avant la date de l’assemblée. 3.1.10 Franchissements de seuils Les statuts de la société comportent une clause faisant obligation aux actionnaires de déclarer les franchissements de seuil à la hausse ou à la baisse dès lors qu’ils représentent au moins 2% du capital ou des droits de vote de la société ou un quelconque multiple de ce pourcentage. - 28 - Cette information se fait par lettre recommandée avec demande d’accusé de réception adressée au siège social dans le délai de quinze jours à compter du franchissement de chacun de ces seuils et d’indiquer également le nombre de titres qu’il détient ainsi donnant accès à terme au capital social, et le nombre de droits de vote qui y sont attachés. 3.2 RENSEIGNEMENTS DE CARACTERE GENERAL CONCERNANT LE CAPITAL 3.2.0 Modification du capital et des droits sociaux Toute modification du capital ou des droits attachés au titre qui le compose n’est soumise qu’aux seules prescriptions légales, les statuts ne prévoyant pas de dispositions spécifiques. 3.2.1 Capital social Au 24 mars 2000, le capital social souscrit et entièrement libéré s'élevait à la somme de 296.431.000 francs divisé en 74.107.750 actions de même catégorie. 3.2.2. Capital autorisé · L’Assemblée Générale Extraordinaire du 18 mai 1994 a autorisé le Conseil d'Administration à augmenter le capital social par octroi puis exercice d'options de souscription d'actions pour un montant nominal maximal de 1.500.000 francs. La durée de cette autorisation était de cinq ans à compter du 18 mai 1994, cette autorisation a été entièrement utilisée. · L'Assemblée Générale Extraordinaire du 6 juin 1997 a autorisé le Conseil d'Administration, pendant une période de vingt-six mois, à augmenter le capital social par l'émission de valeurs mobilières donnant accès au capital social, en réservant ou sans réserver aux actionnaires leur droit préférentiel de souscription et par l'incorporation de réserves, bénéfices ou primes figurant au bilan, dans la limite d'un plafond de capital autorisé de 15.000.000 francs de nominal et d'un plafond de valeurs mobilières en circulation de 400.000.000 francs. Cette autorisation a été entièrement utilisée lors de l'émission des obligations convertibles 2% 1997-2002 (voir ci-après). · L’Assemblée Générale Extraordinaire du 15 décembre 1997 a autorisé le Conseil d'Administration à augmenter le capital social par octroi puis exercice d'options de souscription d'actions pour un montant nominal maximal calculé de telle sorte que les options ainsi octroyées et non encore exercées (en application de la susdite autorisation) ne puissent donner droit à l'acquisition ou à la souscription de plus de 5% du capital social. La durée de cette autorisation est de 5 ans à compter du 15 décembre 1997. Par ailleurs, la même assemblée a décidé de diviser par 5 le nominal des 2.088.659 actions représentant le capital social, et de le porter de 100 F à 20 F. Cette opération a été réalisée par l’échange des actions anciennes à raison de 5 actions nouvelles de 20 F de nominal pour 1 action ancienne de 100 F de nominal. · L’Assemblée Générale Extraordinaire du 23 juin 1998 a autorisé le Conseil d'Administration à procéder à l'émission, avec ou sans maintien du droit préférentiel de souscription, en France et/ou a l'étranger, de toutes valeurs mobilières représentatives d’une quotité de capital ou donnant accès au capital (actions, ABSA, BSA, OC, OBSA et toute autre valeur mobilière composée), dans la limite de 100 MF de nominal pour les titres de capital ou donnant accès au capital et de 1.500 MF de nominal pour les valeurs mobilières composées. Par ailleurs, cette même assemblée a autorisé le Conseil d’Administration dans le cadre des plafonds cidessus, à procéder aux émissions qui seraient nécessaires pour rémunérer les titres apportés à la société dans le cadre d’une offre publique qu’elle viendrait à initier et qui prévoirait un paiement en titres de capital ou donnant accès au capital. Cette autorisation a été en partie utilisée lors de l'émission des ABSA de juillet 1998 (voir ci-après). - 29 - · L’Assemblée Générale Mixte du 15 décembre 1998 a autorisé le Conseil d'Administration, pour une période de 26 mois, à augmenter la capital social par l’émission de valeurs mobilières donnant accès au capital social en réservant ou sans réserver aux actionnaires leur droit préférentiel de souscription et par l’incorporation de réserves, bénéfices ou primes figurant au bilan, dans la limite d’un plafond autorisé de F. 50.000.000 de nominal et d’un plafond de valeurs mobilières en circulation de F. 1.500.000.000, les autorisations d’émission prévues par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 23 juin 1998 et non utilisées étant rendues caduques par lesdites autorisations. Cette même assemblée a autorisé le Conseil d’Administration à procéder, dans le cadre des plafonds cidessus, aux émissions qui seraient nécessaires pour rémunérer les titres apportés dans le cadre d’une offre publique que la société viendrait à initier. Cette autorisation a été utilisée lors de l’émission d’OCEANE de juin 1999 (voir ci-après). · L’Assemblée Générale Mixte du 16 décembre 1999 a autorisé le Conseil d'Administration, pour une période de 26 mois, à augmenter le capital social par l’émission de valeurs mobilières donnant accès au capital social en réservant ou sans réserver aux actionnaires leur droit préférentiel de souscription et par l’incorporation de réserves, bénéfices ou primes figurant au bilan dans la limite d’un plafond autorisé de e 25.000.000 de nominal et d’un plafond de valeurs mobilières en circulation de 1,5 milliards d’e, les autorisations d’émission prévues par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 15 décembre 1998 et non utilisées étant rendues caduques par lesdites autorisations. Cette même assemblée a renouvelé l’autorisation faite au Conseil d’Administration de procéder, dans le cadre des plafonds ci-dessus, aux émissions qui seraient nécessaires pour rémunérer les titres apportés dans le cadre d’une offre publique que la société viendrait à initier. · Il est précisé, par ailleurs, que l’Assemblée Générale Mixte du 16 décembre 1999 a décidé la division de chaque action ancienne existante en cinq actions nouvelles, cette division s’appliquant également aux actions qui seraient remises aux détenteurs de valeurs mobilières ou droits permettant l’attribution d’actions par échange, conversion ou souscription. Cette division a pris effet au 3 janvier 2000. Titres donnant accès au capital · Options de souscriptions d’actions : Dans le cadre des autorisations accordées par les Assemblées Générales Extraordinaires ci-dessus, le Conseil d'Administration a octroyé à certains membres du personnel du Groupe des options de souscriptions d'actions ainsi qu’il suit. Les données chiffrées ci-dessous reflètent les divisions du nominal des actions intervenues en vertu, respectivement, des Assemblées Générales des 15 décembre 1997 et 16 décembre 1999. r en date du 21 décembre 1994 : (1) - Nombre d'options consenties - Nombre de bénéficiaires - Nombre d'options consenties restant à exercer au 24 mars 2000 - Nombre de bénéficiaires - Prix de souscription (en FRF 14) - Délai de souscription: fin de période le 21 décembre 2000 351.900 69 29.045 7 e 2,13 (1) octroyées dans le cadre des autorisations consenties par l'assemblée générale du 18 mai 1994 r en date du 30 juin 1995 (1) - Nombre d'options consenties - Nombre de bénéficiaire - Nombre d'options consenties restant à exercer au 24 mars 2000 - Nombre de bénéficiaire - Prix de souscription (en FRF 17,64) - Délai de souscription: fin de période le 30 juin 2000 (1) octroyées dans le cadre des autorisations consenties par l'assemblée générale du 18 mai 1994 - 30 - 38.800 1 néant 1 e 2,69 r en date du 15 décembre 1995 (1) - Nombre d'options consenties - Nombre de bénéficiaires - Nombre d'options consenties restant à exercer au 24 mars 2000 - Nombre de bénéficiaires - Prix de souscription (en FRF 25,32) - Délai de souscription : fin de période le 15 décembre 2001 198.700 30 108.200 24 e 3,86 (1) octroyées dans le cadre des autorisations consenties par l'assemblée générale du 18 mai 1994 r en date du 6 décembre 1996: (1) - Nombre d'options consenties - Nombre de bénéficiaires - Nombre d'options consenties restant à exercer au 24 mars 2000 - Nombre de bénéficiaires - Prix de souscription (en FRF 19,48) - Délai de souscription : fin de période le 6 décembre 2002 562.500 22 430.000 20 e 2,97 (1) octroyées dans le cadre des autorisations consenties par l'assemblée générale du 18 mai 1994 r en date du 6 juin l997 : (1) - Nombre d'options consenties - Nombre de bénéficiaires - Nombre d'options consenties restant à exercer au 24 mars 2000 - Nombre de bénéficiaires - Prix de souscription (en FRF 29,40 ) - Délai de souscription: fin de période le 6 juin 2003 (1) 62.500 1 25.000 1 e 4,48 octroyées dans le cadre des autorisations consenties par l'assemblée générale du 18 mai 1994 r en date du 7 octobre 1997: (1) - Nombre d'options consenties - Nombre de bénéficiaires - Nombre d’options consenties restant à exercer au24 mars 2000 - Nombre de bénéficiaires - Prix de souscription (en FRF 29,12 ) - Délai de souscription : fin de période le 7 octobre 2003 285.000 3 285.000 3 e 4,40 (1) octroyées dans le cadre des autorisations consenties par l'assemblée générale du 18 mai 1994 r en date du 3 février 1998: (2) - Nombre d'options consenties - Nombre de bénéficiaires - Nombre d'options consenties restant à exercer au 24 mars 2000 - Nombre de bénéficiaires - Prix de souscription (en FRF 38,80 ) - Délai de souscription : fin de période le 3 février 2004 (2) r octroyées dans le cadre des autorisations consenties par l'assemblée générale mixte du 15 décembre1997 en date du 16 octobre 1998 (2): - Nombre d'options consenties - Nombre de bénéficiaires - Nombre d'options consenties restant à exercer au 24 mars 2000 - Nombre de bénéficiaires - Prix de souscription (en FRF 53,80) - Délai de souscription : fin de période le 16 octobre 2004 (2) 1.000.000 34 880.000 32 e 5,92 300.000 16 300.000 16 e 8,20 octroyées dans le cadre des autorisations consenties par l'assemblée générale mixte du 15 décembre1997 r en date du 15 mars 1999 (2): - Nombre d'options consenties - Nombre de bénéficiaires - Nombre d'options consenties restant à exercer au 24 mars 2000 - Nombre de bénéficiaires - Prix de souscription - Délai de souscription : fin de période le 15 mars 2005 - 31 - 150.000 10 150.000 10 e 11,62 (2) octroyées dans le cadre des autorisations consenties par l'assemblée générale mixte du 15 décembre1997 r en date du 1er octobre 1999 (2): - Nombre d'options consenties - Nombre de bénéficiaires - Nombre d'options consenties restant à exercer au 24 mars 2000 - Nombre de bénéficiaires - Prix de souscription - Délai de souscription : fin de période le 1er octobre 2005 (2) 380.000 228 380.000 228 e 14,2 octroyées dans le cadre des autorisations consenties par l'assemblée générale mixte du 15 décembre1997 En date du 24 mars 2000, sur un total de 3.290.600 options consenties, il restait 2.587.245 options non exercées, représentant 3,49 % du capital à cette date. · Obligations convertibles 2% 2002 : En vertu de l’autorisation de l 'Assemblée Générale Extraordinaire du 6 juin 1997 précitée, la société a procédé le 24 juin 1997 à l’émission d’un emprunt obligataire d'un montant de 399.999.570 francs représenté par 437.158 obligations convertibles de 915 francs de nominal chacune, d'une durée de cinq ans et sept jours, au taux de 2%, chaque obligation convertible émise à 915 francs de nominal donnant droit à la souscription par conversion d'une action nouvelle INFOGRAMES ENTERTAINMENT à partir du ler janvier 1999 au jusqu’au 30 juin 2002. Cette émission a donné lieu à la publication d'un prospectus visé le 11 juin 1997 par la Commission des Opérations de Bourse sous le numéro 97-307. La division du nominal de l'action intervenue le 15 décembre 1997 a porté la parité de conversion à 5 actions pour 1 obligation. La division du nominal de l’action intervenue le 16 décembre 1999 porte la parité originelle de conversion à 25 actions pour 1 obligation. Au 24 mars 2000, 337.097 obligations ayant été converties, il restait en circulation 100.061 obligations convertibles susceptibles d'entraîner la création de 2.501.525 actions INFOGRAMES ENTERTAINMENT correspondant à 3,37% du capital de la société. · Actions assorties de bons de souscription d’actions : La société a procédé le 15 juillet 1998 à l’émission de 1.831.812 actions au prix de 375 F, assorties chacune d’un bon de souscription (la remise de deux bons donnant droit à la souscription d’une action nouvelle moyennant un prix de 450 francs, à tout moment à partir du 15 juillet 1998 et jusqu’au 30 juin 2001), pour un produit brut de 686,9 millions de francs. Cette émission a donné lieu à la publication d'un prospectus visé le 25 juin 1998 par la Commission des Opérations de Bourse sous le numéro 98-559. La division du nominal de l’action intervenue le 16 décembre 1999 porte la parité de conversion à 5 actions pour 2 bons de souscription. Au 24 mars 2000, il restait en circulation 1.611.862 bons de souscription pouvant donner lieu à la création de 4.029.655 actions, soit 5,43 % du capital de la société. · Obligations à option de conversion et/ou échange en actions nouvelles ou existantes (OCEANE) : La société a procédé le 28 juin 1999 à l’émission d’un emprunt obligataire représenté par 2.500.000 OCEANE de nominal 86 euros, soit un montant total de 215 millions d’euros, assorti d’une prime de remboursement de 19,95 millions d’euros. La durée de l’emprunt est de 5 ans et 3 jours. Il porte intérêt annuel de 1%. La date de remboursement a été fixée au 1er juillet 2004. Cette émission a donné lieu à la publication d’un prospectus préliminaire et d’un prospectus définitif visés respectivement les 15 juin 1999 et 16 juin 1999 par la Commission des Opérations de Bourse sous les numéros 99-839 et 99-844. La division du nominal de l’action intervenue le 16 décembre 1999 porte la parité de conversion et/ou d’échange à 5 actions pour 1 OCEANE. Au 24 mars 2000, il restait en circulation 1.851.667 OCEANE pouvant donner lieu à la création de 9.258.335 actions, soit 12,5% du capital de la société. Hormis les options de souscription, les obligations convertibles 2% 2002, les bons de souscription d'action et les OCEANE détaillés ci-dessus, il n'existe pas d'autre titres donnant accès au capital de la société. - 32 - Evolution du capital Date et Nature de l'opération Nombre cumulé d'actions En numéraire ou apports Nominal Prime d'Emission Par Incorporation Montants Successifs du Capital . 08/1987 . 10/1987 5.000 Augmentation de capital en numéraire 7.700 270.000 232.200 770.000 28.870 2.117.000 8.882.932 2.887.000 -2.721.340 169.900 . 08/1989 Augmentation de capital en numéraire . 06/1990 Réduction de capital 1.699 . 06/1990 Augmentation de capital en numéraire (1) 9.199 750.000 919.900 62.642 5.344.300 668.037 6.264.200 85.911 2.326.900 290.862 8.591.100 . 10/1990 Augmentation de capital en numéraire . 12/1991 Augmentation de capital en numéraire . 06/1993 Nominal des actions ramené de F. 100 à F. 10 859.110 8.591.100 . 06/1993 Augmentation de capital par élévation du nominal de F. 10 à F. 21 859.110 9.450.210 18.041.310 859.110 - 9.450.210 8.591.100 . 06/1993 Réduction de capital par diminution Du nominal de F. 21 à F. 10 . 06/1993 Augmentation de capital en Numéraire (2) 876.740 176.300 617.050 8.767.400 1.106.804 2.300.640 17.714.928 11.068.040 1.150.313 435.090 3.350.193 11.503.130 . 06/1993 Augmentation de capital en Numéraire (3) . 06/1993 Augmentation de capital par Incorporation de comptes Courants (4) . 10/1993 Augmentation de capital par élévation du nominal de F. 10 à F. 25 1.150.313 17.254.695 28.757.825 . 06/1994 Augmentation de capital en numéraire 1.380.375 5.751.550 70.168.910 34.509.375 1.381.135 19.000 255.953 34.528.375 1.657.367 2.061.907 2.087.136 6.905.675 101.130.625 630.725 214.075.925 408.185.905 25.456.061 41.404.050 51.547.675 52.178.400 2.087.637 12.525 150.300 52.190.925 2.088.659 25.550 346.583 52.216.475 . 12/1995 Exercice d'options . 06/1996 Augmentation de capital en numéraire Apport de titres OCEAN Apport de titres Infogrames GmbH . 04/1997 Exercice d’options . 7/10/1997 Exercice d’options . 15/12/1997 Incorporation de réserves et division du nominal (6) 10.443.295 156.649.425 208.865.900 . 23/6/98 Exercice d’options Conversion d’obligations convertibles 10.449.411 10.678.806 122. 320 4.587.900 419.735,8 37.391.385 208.981.980 213.576.120 11.079.761 8.019.100 65.355.665 221.595.220 . 15/7/98 Conversion d’obligations convertibles - 33 - .15/7/98 Augmentation de capital (7) 12.911.573 36.636.240 650 .293.260 258.231.460 12.946.663 701.800 12.456.950 258.933.260 12.997.093 13.011.182 1.008.600 281.780 8.220.090 996.958 259.941.860 260.223.640 13.238.132 13.238.504 4.539.000 7.440 36.992.850 24.260 264.762.640 264.770.080 13.634.069 13.634.156 7.911.300 1.740 13.709.780 13.954.325 13.998.871 14.149.407 1.512.480 4.890.900 890.920 3.010.720 . 5/10/98 Conversion d’obligations convertibles . 15/03/99 Conversion d’obligations convertibles Exercice d’options . 8/06/99 Conversion d’obligations convertibles Exercice d’options . 1/10/99 Conversion d’obligations convertibles Exercice de bons de souscription 272.681.380 272.683.120 . 31/12/99 Exercice d’options Conversion d’obligations convertibles Exercice de BSA Conversion d’OCEANE 7.030.213,40 18.294.305 19.154.780 81.910.102,94 274.195.600 279.086.500 279.977.420 282.988.140 . 4/01/2000 Echange de 5 actions nouvelles pour une ancienne (8) 70.747.035 282.988.140 . 29/02/2000 Exercice d’options Conversion d’obligations convertibles Exercice de BSA Conversion d’OCEANE 70.775.350 71.283.475 71.496.445 73.530.695 113.260 2.032.500 851.880 8.137.000 284.848 16.564.875 18.315.420 221.376.450,70 283.101.400 285.133.900 285.985.780 294.122.780 73.534.625 73.539.275 73.653.015 74.107.750 15.720 18.600 454.960 1.818.940 83.787,60 151.590 9.781.640 49.486.356,30 294.138.500 294.157.100 294.612.060 296.431.000 . 24/03/2000 Exercice d’options Conversion d’obligations convertibles Exercice de BSA Conversion d’OCEANE (1) Augmentation de capital en numéraire souscrite par les fondateurs et certains salariés du Groupe INFOGRAMES ENTERTAINMENT (2) Augmentation de capital en numéraire souscrite par 64 salariés du Groupe INFOGRAMES ENTERTAINMENT (3) Augmentation de capital en numéraire souscrite par les Sociétés CHARGEURS et GALILEE INVESTISSEMENTS (4) Augmentation de capital par incorporation de compte courant de la Société MARAIS INVESTMENTS. (5) opération ayant donné lieu à une note d’information visée (96-178 du 20 mai 1996) et à un document E enregistré par la Commission des Opérations de Bourse (n° E 96-170 du 31 mai 1996) (6) l’assemblée générale du 15 décembre 1997 a décidé d’élever le nominal de 25 à 100F par incorporation de réserves puis de diviser par 5 le nominal des actions par échange d’actions (cf avis SBF 97-4170 du 17 décembre 1997). L’assemblée générale du 15 décembre 1998, par la suite, a décider la suppression du nominal des actions dans les statuts. (7) Emission d’actions à bons de souscription d’actions. Cette émission a donné lieu à la publication d'un prospectus visé le 25 juin 1998 par la Commission des Opérations de Bourse sous le numéro 98-559. (8) L’assemblée générale du 16 décembre 1999 a décidé l’échange de 5 actions nouvelles pour une action ancienne. 3.3 REPARTITION DU CAPITAL ET DES DROITS DE VOTE Au 24 mars 2000, le nombre de droits de vote attachés aux actions INFOGRAMES ENTERTAINMENT était de 97.065.852 et la répartition du capital et des droits de vote s’établissait de la façon suivante : Interactive Partners et Flamatis Fondateurs Financière Gaz et Eaux (Groupe Lazard) Grey Phantom Dassault Multimedia Public Total Nombre d'actions en % Nombre de droits de vote en% 17.384.232 17.045 4.727.855 547.410 1.895.500 49.535.708 74.107.750 23,46% 0,02% 6,38% 0,74% 2,56% 66,84% 100,0% 33.248.004 34.085 9.025.905 1.094.820 3.525.500 50.137.538 97.065.852 34,26% 0,04% 9,30% 1,13% 3,63% 51,64% 100,0% La société SCHRODER INVESTMENT MANAGEMENT Ltd a par ailleurs informé la société détenir 3.371.070 actions INFOGRAMES ENTERTAINMENT (5,21% du capital) en mars 1999 (titres au porteur) et la société AMVESCAP Plc a déclaré avoir, le 13 janvier 2000, franchi en hausse le seuil de 5% du capital - 34 - et détenir directement 3.624.331 actions INFOGRAMES ENTERTAINMENT (5,31% du capital et 3,93% des droits de vote à cette date). INTERACTIVE PARTNERS (précédemment dénommée INFOGRAMES PARTICIPATIONS), actionnaire principal, et FLAMATIS contrôlent la société INFOGRAMES ENTERTAINMENT à hauteur de 34,26% des droits de vote, à travers la détention directe et indirecte de 23,46% du capital et du concert décrit ci-après avec les fondateurs. INTERACTIVE PARTNERS est elle-même détenue à hauteur de 93,4% par les fondateurs d'INFOGRAMES ENTERTAINMENT (Messieurs Bruno BONNELL, Christophe SAPET, Benoît REGNAULT DE MAULMIN, Thomas SCHMIDER et Eric MOTTET) et à hauteur de 5,6% par GREY PHANTOM LTD, holding contrôlée par Monsieur David WARD, ancien Chairman d'OCEAN (à l'occasion de la cession des actions OCEAN qu'il détenait à INFOGRAMES ENTERTAINMENT, GREY PHANTOM a reçu des actions INFOGRAMES ENTERTAINMENT et s'est engagé à les apporter à INTERACTIVE PARTNERS comme indiqué dans la note d'information visée sous le numéro 96-178 par la Commission des Opérations de Bourse le 20 mai 1996). A la connaissance de la société, aucun actionnaire autre que ceux détaillés ci-dessus ne détient plus de 5% du capital et des droits de vote. Il n’existe pas d’autocontrôle. Pactes d’actionnaires i) Entre les fondateurs : Les fondateurs avaient conclu entre eux un accord d'actionnaires constitutif d'une action de concert le 18 mai 1994 pour une durée de cinq ans (avis Cote Officielle n°94-1593 du 30 mai 1994). ii) Entre les fondateurs et INTERACTIVE PARTNERS : En date du 25 septembre 1995, les associés fondateurs ont procédé à une opération d'apport de leurs actions de la société INFOGRAMES ENTERTAINMENT à la holding INFOGRAMES PARTICIPATIONS, intitulée désormais INTERACTIVE PARTNERS, qu'ils avaient créée en décembre 1994. De ce fait, le pacte conclu en mai 1994 est devenu caduc et a été remplacé par un nouveau pacte d'actionnaires signé le 20 novembre 1995 entre les actionnaires fondateurs et la société INFOGRAMES PARTICIPATIONS (avis Cote Officielle n0 95-3517 du 12 décembre 1995); cette nouvelle convention est constitutive d'une action de concert entre ses signataires. Ce pacte, d'une durée de cinq ans, comporte les points résumés suivants : · Un engagement des parties de se concerter préalablement pour favoriser le développement d'INFOGRAMES ENTERTAINMENT, et pour définir entre elles des positions communes les conduisant à manifester leur contrôle de la société. · Un engagement des parties à maintenir leur participation dans INFOGRAMES ENTERTAINMENT à un niveau permettant au concert d'en conserver le contrôle. · Les parties se reconnaissent mutuellement un droit de préemption sur toute cession de titres qu'elles détiennent ou qu'elles viendraient à détenir. Ce droit de préemption continue de s'exercer en cas d'offre publique. · Un droit de sortie conjointe s'applique lorsque les signataires du pacte, qui seraient membres du Conseil d'Administration, décident de céder ensemble la totalité de leur participation directe ou indirecte ou d'une fraction de celle-ci conduisant l'ensemble des parties à ne plus détenir ensemble le contrôle du capital ou des droits de vote d'INFOGRAMES ENTERTAINMENT. Les membres des organes de direction et d'administration détiennent ensemble directement et indirectement (incluant INTERACTIVE PARTNERS et GREY PHANTOM) 31,11% des actions composant le capital de la société et 46,79% des droits de vote. - 35 - Il est précisé que la société INTERACTIVE PARTNERS détient 100% de la société anonyme FLAMATIS depuis le 10 juillet 1998. Au 24 mars 2000, la société FLAMATIS détenait 1.520.460 actions INFOGRAMES ENTERTAINMENT (2,05% du capital) et 1.520.460 droits de vote représentant 1,57% des droits de vote. Modifications dans l’actionnariat enregistrées au cours des trois derniers exercices Hormis les opérations rappelées ci-dessus, les principales modifications dans l’actionnariat ont été l’acquisition par INTERACTIVE PARTNERS des participations dans INFOGRAMES ENTERTAINMENT de PM DEVELOPPEMENT et de la CLT en 1997/1998 ainsi que la cession sur le marché par PARIBAS sur l’exercice 1998/1999 de l’intégralité de sa participation. La composition du capital mesurée aux assemblées générales extraordinaires de la société, a évolué comme suit en % des actions et des droits de vote. Fondateurs (1) CLT Gaz&Eaux Dassault Multimedia Grey Phantom Paribas Public (2) Nombre d'actions et (3) Nombre de droits de vote (3) (1) (2) (3) AG statuant sur les comptes 1996/1997 Actions D.V. 35,67 49,97 3,27 3,79 8,52 6,05 4,13 4,76 4,25 3,02 4,05 2,87 40,11 52.216.475 29,54 AG statuant sur les comptes 1997/1998 Actions D.V. 29,64 42,41 7,30 6,96 4,51 4,96 1,11 1,66 1,48 1,12 55,96 64.733.315 14.703.920 42,89 AG statuant sur les comptes1998/1999 Actions D.V. 27,2 39,5 6,94 6,75 4,3 4,82 1,05 1,62 60,59 68.108.045 17.188.945 47,31 17.708.803 Incluant, à compter de septembre 1995, INTERACTIVE PARTNERS (ex INFOGRAMES PARTICIPATIONS) constitué par apport d’actions des fondateurs perdant le droit de vote double du fait de l’apport et l’achat d'actions à Chargeurs par exercice du droit de préemption consenti le 29 juin 1993 (cf note d'information visée par la COB le 19 mai 1994 sous le numéro 94-265 reprenant la note de présentation de l'introduction en bourse). y compris salariés et, en 1996, CHARGEURS au titre des actions reçues en apport des actions OCEAN et stipulées exclues tant de l'action de concert précédemment conclue avec les fondateurs notamment de sa clause de préemption (cf note d’information visée le 20 mai 1996 par la COB sous le numéro 96-178). ajustés de l'augmentation du nominal et de sa division intervenues postérieurement à l'assemblée générale statuant sur les comptes de l’exercice 1996/1997 et la division par 5 du nominal intervenue le 16 décembre 1999. Autorisation donnée à la société d’opérer sur ses propres actions INFOGRAMES ENTERTAINMENT a été autorisé par l’Assemblée Générale Mixte du 15 décembre 1998 à acquérir ses propres actions dans le cadre de la loi n° 98-546 du 2 juillet 1998, à hauteur de 10% du capital à la date de l’assemblée précitée (soit 6.473.330 actions) pour une durée de 18 mois, le prix maximum d’achat ayant été fixé à 500 F et le prix minimum de vente à 200 F, sous réserve des ajustements liés à des opérations entraînant une modification de la part du capital social représentée par chaque action. Ce programme de rachat d’actions a pour objet la régularisation du cours de bourse de la société, leur conservation, et, le cas échéant, le transfert des titres acquis, par quelque moyen que ce soit et notamment par cession en Bourse ou de gré à gré, cessions de blocs, offres publiques d’achats, d’échanges ou de vente, ou l’annulation des titres, sous réserve d’une autorisation à donner par l’Assemblée Générale Extraordinaire. Ce programme de rachat d’actions a donné lieu à la publication d’une note d’information visée le 2 décembre 1998 par la Commission des Opérations de Bourse sous le n° 98-961. Cette autorisation se substitue à celle consentie par l’Assemblée Générale Extraordinaire du 23 juin 1998. L’autorisation précitée n’a pas fait l’objet d’un renouvellement à ce jour. INFOGRAMES ENTERTAINMENT ne détient au 24 mars 2000 aucune de ses propres actions. - 36 - 3.4. MARCHE DES TITRES DE L’EMETTEUR Les actions INFOGRAMES ENTERTAINMENT sont cotées au Premier Marché de la Bourse de Paris sur le Marché à Règlement Mensuel (groupe continu A) et incluses dans l’indice SBF 120. 3.4.1 Actions (nombre ajusté pour tenir compte des divisions intervenues) Cours extrêmes + Haut Nombre de titres Echangés + Bas FRF Euros FRF Euros 75,57 65,99 74,38 76,88 11,52 10,06 11,34 11,72 60,22 46,44 65,46 68,22 9,18 7,08 9,98 10,40 78,06 84,62 84,49 97,48 95,77 91,83 87,90 92,88 102,20 117,55 187,60 215,15 11,90 12,90 12,88 14,86 14,60 14 13,40 14,16 15,58 17,92 28,60 32,80 72,81 74,39 74,12 80,55 85,80 81,99 81,84 79,04 91,18 100,36 113,22 166,88 242,70 380,46 372,26 37 58 56,75 199,54 214,96 256,22 Capitaux échangés (en millions) FRF Euros 3.253.845 4.284.525 2.718.385 1.584.315 220,91 240,86 190,08 114,94 33,68 36,72 28,98 17,52 11,10 11,34 11,30 12,28 13,08 12,50 12,40 12,05 13,90 15,30 17,26 26,44 2.661.725 3.416.725 3.278.645 3.482.010 1.472.410 3.308.045 2.555.960 1.666.525 3.402.855 3.743.410 8.061.045 4.682.440 200,79 271,64 260,01 298,53 133,67 287,52 216,28 143,26 329,02 407,86 1.212,47 910,36 30,61 41,41 39,64 45,51 20,38 43,83 32,97 21,84 50,16 62,18 184,84 138,78 30,42 32,77 39,06 10.877.140 11.713.505 6.493.176 2.405,29 3.487,18 2.040,39 366,67 531,62 311,06 1998 Septembre Octobre Novembre Décembre 1999 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre 2000 Janvier Février Mars* source Reuters * du 1er au 24 mars - 37 - 3.4.2 Obligations Convertibles Cours extrêmes + Haut Nombre de titres Echangés + Bas FRF Euros FRF Euros 1.830,12 1.646,45 1.830,12 1.900,31 279 251 279 289,7 1.473,94 1.250,25 1.630,71 1.652,36 224,7 190,6 248,6 251,9 1.935,07 2.099,06 2.033,47 2.427,04 2.393,59 2.230,25 2.187,62 2.256,49 2.466,40 2.820,62 4.460,51 5.247,66 295 320 310 370 364,90 340 333,50 344 376 430 680 800 1.790,76 1.771,08 1.803,88 2.033,47 2.151,54 2.072,82 2.033,47 1.980,99 2.249,93 2.425,07 2.820,62 3.804,55 6.100,40 9.176,84 7.543,51 930 1.399 1.150 4.408,03 5.162,38 8.337,21 Capitaux échangés (en millions) FRF Euros 4.972 19.427 59.565 1.129 8,21 28,14 103,07 2,04 1,25 4,29 15,71 0,31 273 270 275 310 328 316 310 302 343 369,70 430 580 9.735 2.478 1.162 6.840 281 6.295 1.019 1.855 826 1.030 1.290 679 18,14 4,80 2,23 15,25 0,64 13,54 2,15 3,93 1,95 2,70 4,70 3,07 2,76 0,73 0,34 2,32 0,09 2,06 0,33 0,60 0,30 0,41 0,72 0,47 672 787 1.271 325 1.589 225 171 11,39 1,79 0,26 1,79 0,27 1998 Septembre Octobre Novembre Décembre 1999 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre 2000 Janvier Février Mars* source Reuters * du 1er au 24 mars - 38 - 3.4.3 Bons de souscription d’actions Cours extrêmes + Haut Nombre de titres échangés + Bas FRF Euros FRF Euros 43,03 37,97 42,77 45 6,56 5,79 6,52 6,86 35,26 28,01 35,09 36,01 5,36 4,27 5,35 5,49 48,54 45,92 44,47 51,16 51,16 46,90 45,92 47,62 53,13 72,15 216,47 303,71 7,40 7 6,78 7,80 7,80 7,15 7 7,26 8,10 11 33 46,30 39,36 39,69 39,36 42,57 45,52 43,95 42,64 41,98 47,03 54,77 71,50 190,23 379,14 669,08 688,75 57,80 102 105 262,38 322,73 459,17 Capitaux échangés (en millions) FRF Euros 137.591 134.419 102.781 89.015 5,38 4,50 4,16 3,61 0,82 0,69 0,64 0,55 6 6,05 6 6,49 6,88 6,70 6,50 6,40 7,17 8,35 10,90 29 99.196 44.409 43.545 100.816 102.719 71.418 75.798 46.695 119.057 181.132 292.481 174.193 4,42 1,90 1,83 4,73 4,95 3,29 3,36 2,09 5,96 11,48 42,11 43,02 0,67 0,29 0,28 0,72 0,75 0,49 0,51 0,32 0,91 1,75 6,42 6,56 40 49,20 70 93.594 134.677 53.052 30,02 66,79 30,45 4,58 10,18 4,64 1998 Septembre Octobre Novembre Décembre 1999 Janvier Février Mars Avril Mai Juin Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre 2000 Janvier Février Mars* source Reuters * du 1er au 24 mars - 39 - 3.4.4 OCEANE Cours extrêmes + Haut Nombre de titres échangés + Bas FRF Euros FRF Euros 570,68 564,12 564,12 621,72 629,72 911,78 1.180,72 87 86 86 94,80 96 139 180 551,00 595,10 537,88 544,44 596,92 590,36 767,47 84 83,1 82 83 91 90 117 1.296,32 1.836,68 1.869,48 190 280 285 944,58 1.063,96 1.297,15 144 162,20 197,75 Capitaux échangés (en millions) FRF Euros 59.139 13.457 11.779 102.072 112.455 191.825 45.764 33,17 7,46 6,49 59,52 68,97 144,07 44,58 5,06 1,14 0,99 9,07 10,51 21,96 6,80 63.101 42.728 17.520 69,10 61,97 27,74 10,54 9,45 4,23 1999 Juin* Juillet Août Septembre Octobre Novembre Décembre 2000 Janvier Février Mars** source Reuters * du 28 au 30 juin ** du 1er au 24 mars 3.5. DIVIDENDES La Société n’a pas, au cours des cinq derniers exercices, distribué de dividende et n’a pas l’intention d’en verser au titre de l’exercice 1999/2000. - 40 - CHAPITRE IV RENSEIGNEMENTS CONCERNANT L’ACTIVITE DE L’EMETTEUR 4.1 HISTORIQUE · Créée en 1983, la société INFOGRAMES avait pour activité la conception et la diffusion de logiciels récréatifs et éducatifs pour micro-ordinateurs grand public. Mais la société s’est très vite intéressée à d’autres médias interactifs tel que le Minitel, les consoles de jeux vidéos et la télévision interactive pour définir sa véritable destination : le loisir interactif. · En 1990, une société holding, «TATOU», créée par les fondateurs trois ans auparavant, prend le contrôle d’INFOGRAMES. · En 1993, la dénomination sociale de TATOU change en INFOGRAMES ENTERTAINMENT. · En 1994 et 1995, le Groupe renforce son pôle d’édition télématique par l’acquisition de trois sociétés : PREMIUM, NEW’TECH et WELCOM MEDIA, tout en se dégageant de son activité non stratégique de serveur télématique au profit d’Axime, et démarre par ailleurs une politique d’implantations internationales en Allemagne, Angleterre, Bénélux à travers des filiales de commercialisation. · En 1996, INFOGRAMES procède à l’acquisition de OCEAN en vue de créer un groupe européen disposant de la taille critique nécessaire au développement des activités interactives du futur. Cette opération correspondait à une logique industrielle tenant compte des complémentarités existantes entre les deux groupes : - très forte complémentarité en termes de gamme de produits : INFOGRAMES étant une référence dans les domaines culturels, éducatifs et ludiques ; OCEAN INTERNATIONAL maîtrisant les jeux d’actions et de simulation de vol. En outre, alors qu’INFOGRAMES était passé maître dans le domaine de l’exploitation des licences de personnages de bandes dessinées (Tintin, Asterix, Spirou, les Schtroumpfs…) OCEAN possédait une solide expérience dans le domaine de la licence de films avec des titres tels que Jurassic Park, Robocop, Batman, etc… INFOGRAMES a disposé à l’issue de cet apport d’une gamme de produits renforcée et d’une marque connue pour ses produits de qualité. - réseaux d’édition particulièrement complémentaires en termes de localisation géographique permettant au groupe INFOGRAMES de doubler ses parts de marché sur ses principaux territoires internationaux : France, Royaume Uni, Allemagne. La mise en commun des catalogues a permis dans le cadre d’implantations internationales de renforcer les capacités de négociation avec les distributeurs locaux, au moment où la concurrence internationale se mobilisait. Cette opération s’est effectuée par un apport par les actionnaires de l’époque d’OCEAN INTERNATIONAL de la totalité de leurs actions à INFOGRAMES ENTERTAINMENT, les actionnaires fondateurs d’OCEAN venant renforcer les équipes dirigeantes d’INFOGRAMES ENTERTAINMENT. · Le Groupe a mis un terme à son retrait de la télématique traditionnelle en procédant à la cession du fonds de commerce d’une de ses filiales spécialisées dans l’édition télématique (NEW’TECH) à la date du 1er décembre 1996 - 41 - · Le 6 juin 1997, le Groupe a signé un accord avec PHILIPS MEDIA BV qui lui permet de reprendre certaines des activités de distribution multimédia du groupe PHILIPS. INFOGRAMES qui était le leader européen de l’édition de programmes interactifs devenait ainsi le premier distributeur européen de produits multimédia. Le Groupe est en effet devenu propriétaire d’un pôle européen majeur de distribution de programmes interactif de loisirs à travers : - les sociétés BOMICO et LAGUNA, leaders allemands de la distribution de produits multimédia, - ECUDIS, leader français de la distribution de produits multimédias, - la société BOMICO BV, créée spécialement pour regrouper au choix du groupe INFOGRAMES une partie des activités multimédia de Philips au Bénélux, - la société CURVED LOGIC, producteur britannique de jeux, situé à Chester, - deux participations minoritaires (30%) dans un éditeur/producteur allemand (SUNFLOWERS) et un éditeur/distributeur autrichien (DYNAMIC SYSTEMS KEG), leader sur son marché, - un catalogue de 500 titres importants. Cet accord s’inscrivait dans le prolongement d’un partenariat de qualité, engagé de longue date entre INFOGRAMES et PHILIPS MEDIA avec notamment la coproduction de succès internationaux tels qu’International Tennis Open, Astérix le défi de César, Chaos Control,… Cette opération était stratégique car elle consistait à acquérir une taille critique sur un secteur qui se structure et à saisir des opportunités pertinentes. Tous les principaux éditeurs américains sont par exemple également distributeurs sur leur marché national : il était nécessaire que le groupe INFOGRAMES puisse offrir pour optimiser des relations commerciales croisées, un service qui intègre ces deux dimensions sur les principaux marchés européens. Cette intégration du métier de distributeur à ce stade de maturité du marché multimédia, est d’ailleurs la règle sur des marchés différents mais connexes, comme l’audio ou la vidéo. Le financement global de l’opération s’est élevé à 192 MF (transaction avec PHILIPS MEDIA BV sur une base globale de 47,5 millions de francs, rachat des parts d’actionnaires minoritaires de la société ECUDIS pour un montant de 30,7 millions de francs, remboursement des prêts obtenus par les entités BOMICO GMBH et ECUDIS auprès du groupe PHILIPS pour 113 millions de francs) . · Le 29 août 1997, INFOGRAMES a pris une participation de 25% (pour un montant de 19 MF) dans le capital de la société EMME INTERACTIVE spécialisée dans l’édition et la distribution des produits éducatifs et culturels en Europe , et lui a confié les droits de distribution de la majeure partie de son catalogue de produits éducatifs et culturels. · En mai 1998, INFOGRAMES et CANAL+ ont annoncé la création à parité d’une chaîne de télévision thématique numérique spécialisée dans les jeux vidéo baptisée GAME ONE. · Pendant l’été 1998, INFOGRAMES a complété son réseau de distribution européen par l’acquisition de distributeurs respectivement en Espagne et au Portugal, pour des montants non significatifs. · En novembre 98, INFOGRAMES a pris une participation de 62,5% (pour un montant de 6 M AUS$) dans OZISOFT, l’un des leaders de la distribution de jeux vidéo sur l’Australie et la Nouvelle Zélande. OZISOFT a réalisé en 1998 un chiffre d’affaires de 32 millions de dollars australiens, soit environ 115 millions de francs. · En février 1999, INFOGRAMES a pris une participation de 50% dans le capital de CANAL+ MULTIMEDIA pour un montant non significatif. Cette association a pour objectif d’allier les compétences d’INFOGRAMES et de CANAL+ pour créer, produire et éditer des programmes interactifs portant le label CANAL+ MULTIMEDIA. · En mars 1999, INFOGRAMES a intégré les équipes parisiennes de développement de PSYGNOSIS (30 personnes), filiale de SONY · Le 24 mars 1999, INFOGRAMES ENTERTAINMENT a lancé une offre publique d’achat amicale pour un montant total proche de 25 millions de livres sur les actions de la société britannique GREMLIN. Au 1er juin 1999, INFOGRAMES ENTERTAINMENT possède 97,45% de cette dernière. - 42 - GREMLIN est l’un des acteurs majeurs en Europe en matière de développement et d’édition de jeux vidéo de sport sur PC et consoles de jeux. GREMLIN a également une présence significative sur le segment des jeux d’aventure et de stratégie. GREMLIN a réalisé en 1998 un chiffre d’affaires de 27M£ (264.6MF). INFOGRAMES et GREMLIN offrent une très forte complémentarité : - GREMLIN a une puissante capacité de développement en particulier dans le sport (où INFOGRAMES dispose de licences prestigieuses). - INFOGRAMES, va pouvoir élargir la zone de distribution des produits GREMLIN à l’ensemble de l’Europe, à l’Australie et aux Etats-Unis et faire bénéficier les titres GREMLIN de ses compétences en matière de marketing dans ces territoires. · L’acquisition de l’activité logiciels de loisirs de BEAM INTERNATIONAL en avril 1999 (pour un montant de 5 M AUS$) permet à INFOGRAMES d’intégrer plus de 40 titres, commercialisés pour l’essentiel sur la zone Asie du Sud-Est et Pacifique (Australie, Nouvelle Zélande) et de créer des synergies avec OZISOFT. Cette activité a réalisé en 1998 un chiffre d’affaires de 6 M AUS (24MF). · En mai 1999, INFOGRAMES a acquis la société californienne ACCOLADE, pour un montant de 48,5 M US$. ACCOLADE, qui réalise un chiffre d’affaires de 50 millions de dollars, est spécialisée dans les jeux de sports et d’action (Jack Nicklaus Golf, Hard Ball et Test Drive, l’une des plus importantes franchises de simulations sportives dans le monde). La complémentarité du réseau de distribution constitue l’une des nombreuses synergies existantes entre INFOGRAMES et ACCOLADE, ce dernier ne vendant en effet ses produits hors des Etats-Unis que sous licences. Ses titres seront désormais édités et distribués par le réseau INFOGRAMES dans le monde entier. Grâce à cette opération, INFOGRAMES devient un acteur majeur aux Etats-Unis, en associant les compétences marketing et de management d’Accolade à la puissance de son propre catalogue. · En novembre 1999, INFOGRAMES ENTERTAINMENT prend le contrôle du distributeur et de l’éditeur américain GT INTERACTIVE SOFTWARE (GTIS), dans le portefeuille duquel figurent Duke Nukem, Harley Davidson Race Accross America et Deer Hunter, en réalisant au sein de ce dernier un investissement d’un montant total de 135 millions de dollars. Cette prise de contrôle s’est effectuée à travers : - le rachat des 44% du capital détenu par la famille Cayre, fondatrice et actionnaire principal de GTIS, pour un montant de 25M$ ; - la souscription à une augmentation de capital réservée pour un montant de 50 M$ ; - la souscription à une émission d’obligations convertibles pour un montant de 60,5 M$ ; - la conversion par le fond d’investissement General Atlantic Partners (GAP) de sa dette junior de 20M$ et de ses obligations convertibles de 30M$, en un seul emprunt obligataire convertible sur la base d’une action à 4$ pour une obligation, sans intérêt et d’une durée de 5 ans. A l’issue de ces différentes opérations, la participation d’INFOGRAMES au sein de GTIS s’élèverait à 70,1%. Avant conversion de l’emprunt obligataire souscrit par INFOGRAMES, la participation acquise dans GTIS s’élève à 60,2%. Les 110,5 M$ provenant de l’augmentation de capital et de l’émission d’obligations convertibles ont été affectés comme suit : - 10,5 M$ au remboursement de la créance détenue par la famille Cayre ; - 50 M$ à la réduction de l’endettement bancaire de GTIS de 125 M$ à 75 M$, - 50 M$ au financement de la croissance et du développement de GTIS. - 43 - GT INTERACTIVE SOFTWARE Corp (Nasdaq : GTIS), basé à New York, est un des leaders mondiaux du développement, de l’édition et de la distribution de programmes interactifs par le biais de quatre divisions : Children’s Publishing, Leisure Publishing, Frontline Publishing et Distribution. Des filiales d’édition sont implantées à travers le monde avec des bureaux aux USA, au Canada, au Royaume Uni, en Allemagne, en France, aux Pays-Bas et en Australie. GT INTERACTIVE dispose de 7 studios de développement internes dont Humongous Entertainment, Cavedog Entertainment, Single Trac, Wizard Works, Oddworld, Legend Entertainment and Reflections. Le système de commerce électronique de GT INTERACTIVE assure la sécurité des transactions en ligne à travers les sites web des studios et à travers le www.gtstore.com. La prise de contrôle de GTIS positionne INFOGRAMES comme un prétendant sérieux au titre de leader mondial du secteur et devrait permettre au Groupe d’atteindre le milliard de dollars (960 Me) de chiffre d’affaires à l’issue de l’exercice 2000/2001. L’émission d’OCEANE réalisée en juin 1999 a permis à INFOGRAMES de réaliser cette opération en conservant une trésorerie positive d’environ 100 Millions d’euros et une capacité d’endettement qui lui permettra de faire face aux investissements nécessaires à la poursuite de sa croissance et de son développement. - 44 - ORGANIGRAMME SIMPLIFIE DU GROUPE INFOGRAMES AU 29 FEVRIER 2000 California US Holdings Inc USA Holding 100% Infogrames North America USA Production - Edition 100% GT Interactive software Corp. USA Holding - Edition - Distribution 60% GT Interactive Software Europe Ltd UK Holding - Edition - Distribution 100% Infogrames Entertainment SA Holding Infogrames Europe Edition 100% Infogrames Do Brasil Ltda Brésil Distribution 100% (1) Infogrames Interactive Production 100% Ocean International Ltd Holding 100% Infogrames Entertainment inc Edition - Distribution 100% I.Music SARL France Edition 100% Infogrames Benelux BV Distribution 100% CD&Co S.A. Distribution 27% Axel Multimedia Private Ltd Inde Distribution 40% Infogrames France Distribution 100% Canal+ Multimedia Edition 50% I-Line S.A. TV 15% A+ Multimedia Ltda Portugal Distribution 100% - 1 action Infogrames Israël Ltd Distribution 100% - 1 action Ozisoft Pty Limited Australie Distribution 62,5% Infogrames Espana S.A. Unipersonal Espagne Distribution 100% Infogrames Italia Distribution 100% - 1 action Infogrames Entertainment GmbH Holding 100% Infogrames Melbourne House Pty Ltd Australie Production 100% Infogrames Hellas EPE Distribution 100% Bizarre Love Triangle Ltd Distribution 33,33% Emme Interactive S.A. Production - Edition - Distribution 24,08% Infogrames Nordic AB Stockholm Distribution 100% Digital Image Design Ltd (DID) Production 100% Infogrames Deutschland GmbH Edition - Distribution 100% Dynamic Systems Software GmbH Holding 100% Welcom'Media S.A.R.L. Distribution 100% - 1action Ocean Holdings Ltd Holding 100% Appeal S.A. Production 49% Infogrames United Kingdom Ltd Edition - Distribution 100% Eutechnyx Ltd Production 40% Gremlin Group Plc Holding 100% Gremlin Interactive Australia Pty Ltd Distribution 100% Gremlin Interactive North America Inc En sommeil 100% Gremlin Holdings Limited Holding 100% Stewart Holdings Ltd Holding 100% Dyn. Syst. Software GmbH & Co KG Distribution 50,1% Gremlin Interactive Ltd Production - Edition - Distribution 100% Infogrames Videogames Deutschland GmbH Edition - Distribution 100% Sunflowers Interactive Entertainment GmbH Production - Edition 30% Gamecity GmbH Suisse Distribution 90% Infogrames Japan KK 100% - 44 - 4.2. PRESENTATION DU GROUPE INFOGRAMES ENTERTAINMENT ET DE SES ACTIVITES Le métier du Groupe INFOGRAMES ENTERTAINMENT est la production, la diffusion et la distribution de Programmes Interactifs de Loisir Multimédia. L'interactivité, nouvelle dimension des loisirs électroniques qui permet à l'individu d'agir sur des images et des sons pour les faire évoluer au gré de sa volonté, transforme le spectateur en «téléacteur ». Ainsi, les nombreux systèmes interactifs qui coexistent aujourd'hui (consoles de jeux vidéo, ordinateurs personnels, Minitel, téléphone, réseaux en lignes ) et d'autres qui émergent déjà, préfigurant un nouveau mode de vie, (télévision interactive par câble ou satellite) génèrent une demande croissante de programmes interactifs et notamment pour le segment de marché le plus important: les loisirs. Le Groupe crée, réalise, édite et diffuse des programmes récréatifs et éducatifs (jeu, éducation, formation, référence...) pour tous les systèmes interactifs du marché : - les consoles de jeux vidéos (NINTENDO, SEGA, SONY), - les ordinateurs personnels (Compatible IBM, PC, APPLE...), - les réseaux en ligne et fournisseurs d'accès à Internet (INFONIE, MICROSOFT NETWORK… - les opérateurs de télévision (CANAL SATELLITE, TPS, NTL…). Le marché des contenus interactifs multimédia de loisir a de nouveau connu une forte progression lors de l’exercice écoulé, confirmant ainsi son statut de marché de masse au niveau mondial. Le mode de consommation de ces contenus par le client final demeure essentiellement l’utilisation de consoles de jeux dites de nouvelle génération, ou de PC Multimédia, à travers deux supports physiques le CD Rom d’une part, la cartouche de jeux d’autre part. Le mode de consommation on-line (à travers les réseaux) demeure en effet encore marginal, tandis qu’on assiste aux premières commercialisations de contenus interactifs sur les médias comme la télévision numérique ou le téléphone portatif, qui laissent préfigurer les nombreux nouveaux modes de consommation à l’avenir. L'objectif stratégique du Groupe est de produire des programmes interactifs de très haute qualité en vue de leur diffusion sous de multiples formes au niveau international, en restant indépendant des standards technologiques. Le Groupe collabore avec de nombreux partenaires comme les fabricants de matériel interactif (IBM, SONY, NINTENDO, APPLE...) ou les détenteurs de droits des personnages les plus connus (Editions Albert René, Moulinsart, Warner, Ronaldo...) afin de développer l'expression de son savoir-faire. Le Groupe intègre, à travers ses compétences en contenus interactifs et dans les réseaux en ligne, les deux activités clefs des futurs développements de l'interactivité. En effet, après l'utilisation locale d'ordinateurs ou de consoles de jeux et la manipulation de réseaux rudimentaires (téléphone et télématique), apparaissent et apparaîtront progressivement d’autres moyens de consommation de l’interactivité multimédia (téléphones mobiles, télévisions, net-boxes) INFOGRAMES ENTERTAINMENT réunit toutes les compétences en interne pour fournir des contenus à ces nouveaux modes de consommation. 4.2.1 L'activité de la Société Mère INFOGRAMES ENTERTAINMENT La Société Mère INFOGRAMES ENTERTAINMENT : - définit la stratégie générale du Groupe. - regroupe les principales directions du Groupe : notamment ressources humaines, finance, juridique, communication, système d’information. - assure le contrôle de gestion du Groupe et la ventilation des ressources financières. La société refacture, sur la base des coûts réels engagés majorés d'un coefficient de marge destiné à couvrir les coûts de fonctionnement de la structure, l'ensemble des services assurés pour le compte de ses filiales. 4.2.2 Les activités du Groupe L’activité du Groupe peut être définie comme - la création et la production de programmes interactifs multimedias, - la diffusion de programmes interactifs multimedias. - 45 - i) Définition des métiers On distingue 3 métiers différents intégrés dans le Groupe : celui d’éditeur, celui de producteur, celui de distributeur. L’éditeur analyse le marché en le segmentant et en déterminant les attentes des consommateurs finaux, construit en conséquence un catalogue de produits cohérent avec cette analyse (en achetant les droits si nécessaires d’univers ou de produits externes au Groupe) et en assure la mise sur le marché à travers une politique marketing adaptée. Le producteur assure la gestion de l’ensemble des éléments concourant à la réalisation d’un contenu interactif. Le distributeur assure, à travers un savoir-faire logistique et une force de vente dédiée, la vente et la livraison physique des produits aux magasins ou chaînes de magasins finaux. INFOGRAMES produit essentiellement sur trois types de supports physiques correspondant à des récepteurs de technologies différentes : - les cartouches pour consoles de jeux telles que NINTENDO, SEGA, de technologie dites « 8 et 16 bits », les Compacts Discs ou cartouches pour les consoles de nouvelle génération SEGA, NINTENDO et SONY dites « 32 bits » (Sony Playstation), 64 bits (Nintendo 64) ou 128 bits (Sega Dreamcast), les CD ROM pour les micro-ordinateurs PC Compatibles, APPLE. Un quatrième support est apparu sur le marché depuis environ un an et demi mais ne représente pas encore aujourd’hui un axe majeur d’investissement : le DVD Rom. La durée de vie commerciale d'un produit varie de 6 à 36 mois et le coût de production actuel de 10 à 15 millions de francs en 1999 pour les consoles 32, 64 et 128 bits et les PC. La vie d'un programme récréatif ou éducatif sur tous les types de supports (cartouches, CD ROM) comprend plusieurs étapes: · La phase de conception Cette phase consiste à étudier la viabilité technique et financière d'un projet et à réunir les ressources internes ou externes, nécessaires à sa création sur la base des trois critères : originalité, prépositionnement marché du produit, aspect technique et rentabilité. · La phase de réalisation Cette phase voit la mise en œuvre concrète de la réalisation d'un produit interactif pour aboutir à un produit prêt à être reproduit industriellement: la version originale appelée MASTER. Pour cela sont sélectionnées les équipes pluridisciplinaires qui vont réaliser les produits en ayant recours à tous les savoir-faire d'écriture de scénarii interactifs, de programmation informatique, de réalisation graphique sur écran, d'animation, d'illustration sonore ou de simulation mathématique. Ces équipes sont constituées de salariés de la société et d'intervenants extérieurs pour des tâches spécifiques. La rémunération de ces sous-traitants extérieurs, personnes physiques ou entités juridiques est effectuée généralement de façon forfaitaire. L'ensemble des développements informatiques et de l'intégration des éléments constituant un produit interactif restent toutefois sous contrôle du Groupe qui maintient ainsi son avance technologique. Le Groupe est amené à travailler en partenariat sur un certain nombre de projets au sein de coproductions, où chaque partenaire contribue financièrement ou à travers son savoir-faire à hauteur d'engagements prédéfinis dés l'origine : les co-producteurs immobilisent chacun de leur côté les coûts encourus dans le cadre de la coproduction et sont rémunérés, à hauteur de leur quote-part respective dans la production totale, par un pourcentage sur le chiffre d'affaires net réalisé par l'éditeur. Le Groupe - 46 - s'attache quasi-systématiquement à conserver la maîtrise d'œuvre finale de ces partenariats pour en contrôler étroitement le bon avancement, la qualité et le respect des contraintes financières. Les coproductions sont engagées avec des partenaires qui ne sont pas exclusivement financiers à une exception près, mais clairement identifiés comme pouvant apporter une réelle valeur ajoutée aux produits. Cela n'exclut pas que le Groupe développe à l'avenir ce type de partenariat pour financer ses multiples projets de développement. Ces coproductions ont représenté un montant non significatif en 98/99. C'est à la fin de cette phase qu'est effectué, par un groupe de testeurs indépendants en interne, le contrôle qualité du programme. En cas de problème (dysfonctionnement du programme), le MASTER est envoyé vers les réalisateurs pour correction. L'exigence de la société en matière de qualité est très élevée car c'est un facteur clef de satisfaction des consommateurs La politique de développement informatique du Groupe est basée sur un ensemble d'outils logiciels conçus en interne pour faciliter l'écriture des programmes et le portage sur les différents supports. Dans le cadre de sa politique d’approvisionnement en produits du catalogue, le Groupe peut être amené dans de nombreux cas à travailler avec des tiers (studios de développement) qui assurent la maîtrise d'œuvre complète du développement par leurs soins d'un produit précis : dans ce cas, leur rémunération est assurée par des royautés proportionnelles au chiffre d'affaires réalisé par le Groupe lors de la diffusion de ce même produit (% du C.A. ou royauté unitaire par unité vendue). Dans la quasi totalité des cas, le Groupe a financé la phase de développement du produit par le biais d'avances sur lesquelles viendront s'imputer les royautés futures issues de la commercialisation du produit par le Groupe. Coexistent ainsi dans le Groupe d'une part des développements dont la maîtrise d'œuvre est interne et dont la rémunération d'éventuels sous-traitants est généralement forfaitaire, et d'autre part des contrats de développement signés avec des structures externes qui assurent la maîtrise d’œuvre complète du projet de développement et dont la rémunération est proportionnelle aux ventes réalisées par le Groupe. A l’issue des acquisitions réalisées en 1999/2000, INFOGRAMES intègre plus de 1.500 nouveaux professionnels dans le domaine du développement, de la création et de la production de jeux vidéo. · La phase de commercialisation Cette phase est celle de la préparation d'un produit interactif pour sa mise sur le marché. Elle consiste à définir le prix de vente du produit sa présentation puis à organiser son édition (préparation de la boîte, des notices d'utilisation) et son marketing (campagne de publicité, opérations promotionnelles,...). Tous les aspects créatifs de l'emballage (illustration, couleurs, texte promotionnel...) sont conçus dans l'entreprise mais certaines étapes de fabrication (photogravure, impression duplication de CD ROM, fabrication de cartouches) sont déléguées, toujours sous le contrôle d'équipes internes. Les produits sont systématiquement confiés à des traducteurs extérieurs puis vérifiés en interne pour fonctionner au minimum en cinq langues (anglais, français, allemand, italien et espagnol) afin de leur assurer la meilleure diffusion dans le monde. · La phase de distribution Elle consiste à assurer la diffusion physique des produits à travers des contacts réguliers avec les points de vente grand public et une politique de stockage et de livraison appropriée aux produits distribués, à travers un réseau de filiales locales. ii) Les produits et les formats Les productions interactives du Groupe sont diffusées sous sa propre marque (dont il est propriétaire), sur l'ensemble des formats existants. - 47 - Les marques INFOGRAMES, OCEAN,… ainsi que les logos associés ont fait l'objet de dépôts pour l'ensemble des classes qui couvrent les différentes activités du Groupe. · Les cartouches ou compact disc pour consoles de jeux telles que NINTENDO, SEGA ou SONY Les consoles de jeux NINTENDO, SONY ou SEGA lisent des cartouches, mémoires solides dans un support plastique ou des CD ROM spécifiques, renfermant des programmes interactifs essentiellement ludiques (jeux vidéos). Le marché mondial est dominé en 1999 par les trois constructeurs NINTENDO, SEGA et SONY . La stratégie d'INFOGRAMES, sur ce support, est de produire notamment des jeux intégrant un personnage ou un univers connu du grand public. Les licences négociées pour l'utilisation d'univers connus du grand public (personnages clefs comme TINTIN, ASTERIX, les SCHTROUMPFS, SPIROU, WARNER etc) ont toutes une durée largement supérieure à la durée de vie des produits du Groupe qui utilisent ces univers : INFOGRAMES a contractuellement le droit d'utiliser ces univers pendant une durée déterminée, sur des supports déterminés, moyennant le versement d'un montant minimum garanti et de royautés par unité vendue, sous réserve du respect d'un certain nombre de contraintes éthiques et graphiques liées à ces univers et donc de l'approbation de la société mandante. Dans le cadre de ce marché, INFOGRAMES crée et distribue sous sa propre marque. Toutefois, la fabrication des cartouches ou CD ROM est sous-traitée en totalité aux sociétés constructeurs de consoles elles-mêmes, pour des raisons de détention de brevets exclusifs. Cette stratégie s'est révélée appropriée. La majeure partie des produits commercialisés par le Groupe se sont révélés des succès importants: ASTERIX, LES SCHTROUMPFS , TINTIN, MISSION IMPOSSIBLE N64 et PSX, V RALLY (plus de 4,5 millions d’exemplaires vendus en deux ans) en sont des exemples. r La relation INFOGRAMES - NINTENDO Le constructeur NINTENDO détient les brevets exclusifs de ses consoles de jeux et contrôle la fabrication des cartouches qui fonctionnent dessus. NINTENDO a développé une politique de partenariat avec une sélection de producteurs dans le monde afin de stimuler la création de programmes interactifs sur son matériel. En mars 1990, INFOGRAMES signe avec NINTENDO un premier accord lui permettant de réaliser des jeux sur les machines NES et GAME BOY. En octobre 1990, INFOGRAMES signe avec NINTENDO un accord de fabrication lui permettant d'éditer ses produits sous sa propre marque. Depuis, INFOGRAMES, en tant que partenaire privilégié, étend ses accords avec NINTENDO à chaque introduction d'une nouvelle machine. Les principaux points de ces accords sont les suivants : - NINTENDO donne accès à des informations brevetées ou confidentielles afin de faciliter le développement des jeux sur ses consoles. - INFOGRAMES s'engage à respecter une charte de qualité éthique (pas de jeux discriminatoires sur les races, religions, sexes...) et technique (contrôle de la vidéo, du son...) dans ses programmes et à le faire vérifier par NINTENDO. - NINTENDO s'engage à fabriquer les jeux répondant aux critères de qualité de la charte dans des conditions commerciales définies (coûts, délais, livraison...) et des quantités définies par INFOGRAMES. Il n'y a pas d'intervention de NINTENDO sur la politique éditoriale du partenaire ni sur le - 48 - marketing des produits. Les jeux sont diffusés par INFOGRAMES sous sa propre marque. Ces accords ont une durée initiale de deux ans. Les premiers renouvellements datent d'octobre 1992. Aucun élément connu à ce jour ne permet de remettre en cause la continuité d'un partenariat mutuellement profitable. r La relation INFOGRAMES - SEGA INFOGRAMES collabore avec SEGA depuis 1989 pour des créations de produits en tant que société de réalisation. INFOGRAMES n'a pas a ce jour d'accord de fabrication avec SEGA qui, comme NINTENDO détient l'exclusivité de la fabrication de cartouches sur sa console mais conduit une politique différente. SEGA ne signe pas d'accord générique avec un producteur mais organise des contrats autour de produits : le producteur soumet un produit à SEGA qui, s'il est accepté, fera l'objet d'un accord spécifique, limité à ce produit et qui définit les conditions commerciales de fabrication. Pour chaque produit, il faut faire une démarche auprès de SEGA. r La relation INFOGRAMES-SONY Les relations avec SONY relèvent d'un schéma très similaire à celui de SEGA, produit par produit. · Les CD ROM pour micro-ordinateurs IBM PC, APPLE Les micro-ordinateurs personnels ont envahi les foyers qui les utilisent à des fins de - productivité ou expression personnelle (traitement de texte, création graphique ou musicale...), éducation personnelle (programmes d'apprentissage, encyclopédies), jeux (simulation, exploration, réflexion ...), communication (Internet). A l'inverse des cartouches ou CD pour consoles, il n'y a pas de contraintes de fabrication exclusive pour les disquettes ou CD ROM destinés aux matériels compatibles IBM ou APPLE. De très nombreuses sociétés de duplication existent qui toutes peuvent reproduire à volonté des programmes pour le compte de producteurs. INFOGRAMES collabore régulièrement avec quatre sociétés de pressage de CD ROM en France et à l'étranger. Ce support utilise une technologie opto-numérique qui permet de stocker et de manipuler de l'information de type sonore, visuelle ou informatique. Les producteurs disposent ainsi d'un support puissant qui autorise une gamme de programmes interactifs dans des domaines tels que : - la Référence (encyclopédie, atlas,...), l'Education (langues notamment), l'Exploration (jeux d'aventures illustrés par la vidéo), l’Art (programme interactif de musique et de dessin), Un nouveau support assurant une compatibilité ascendante avec le CD ROM est commercialisé sur le marché depuis 1 an et demi environ : le DVD ROM, dont la capacité de stockage est portée jusqu'à 13 Giga octet et plus, mais pour lequel le parc installé est aujourd'hui encore faible. INFOGRAMES est présent tant sur les supports consoles que PC à travers la création et la diffusion internationale de programmes originaux. De nombreux succès de production illustrent une réputation d'excellence au niveau mondial dont les plus importants restent : - ALONE IN THE DARK, première adaptation d'un mode de représentation subjectif, dit réalité - 49 - - - virtuelle, au micro-ordinateur, JURASSIC PARK V-RALLY ASTERIX SMURF DUKE NUKEM DEER HUNTER DRIVER ACTUA SOCCER TEST DRIVE… Depuis 1990, l'intégralité du catalogue développé par INFOGRAMES a connu une diffusion mondiale avec des ventes régulières de licences d'exploitation à des éditeurs américains et japonais, gages de régularité dans la qualité. Ces licences donnent le droit à un éditeur étranger de reproduire la version originale (MASTER), éventuellement traduite, pour un territoire donné en contre partie de royautés versées à INFOGRAMES. Etant donné la capacité croissante d’INFOGRAMES à distribuer directement ces produits à travers son propre réseau, la part du chiffre d'affaires consolidé représentée par ces ventes de licences en 98/99 n’est plus que d’environ 7%. INFOGRAMES diffuse, en outre, toujours sous sa marque, au travers d'un réseau de distribution, des produits créés par des éditeurs américains, japonais ou européens. De façon générale, le modèle de rémunération de ces éditeurs est basé sur le versement de royautés proportionnelles au chiffre d'affaires réalisé par le Groupe (% de ce chiffre d'affaires ou montant fixe par unité vendue). Celui-ci s'engage cependant à la signature du contrat sur le versement d’un minimum garanti définitivement acquis à l'éditeur tiers, et sur lequel viendront s'imputer les royautés futures qui lui seront dues. Dans certains cas, le Groupe achète directement les produits finis (boîtes destinées au consommateur) à un prix incluant la rémunération du bien. Ces deux modèles sont appliqués en sens inverse lorsqu' INFOGRAMES cède les droits de diffusion soit sous forme de licence (cf, § iii), soit sous forme de produit fini à des distributeurs tiers. · Diffusion on-line La diffusion on-line reste un revenu marginal pour le Groupe à ce jour, mais fait l’objet de plusieurs projets de développement dans le cadre de la création d’ Infogrames.com (cf. paragraphe 7.7 – Perspectives pour le second semestre de l’exercice 1999/2000) · La Concurrence Les principaux concurrents d'INFOGRAMES sont : - Avec dominante consoles de jeux ACCLAIM (USA), MIDWAY (USA), ACTIVISION (USA), KONAMI (Japon), - Avec dominante CD ROM pour PC : ELECTRONIC ARTS (USA), MATTEL (USA), HASBRO (USA), HAVAS INTERACTIVE (France), KOEI (JAPON), EIDOS (UK). iii) La diffusion INFOGRAMES diffuse en général ses réalisations sous forme : - de produits finis dans toute l'Europe, aux Etats- ainsi qu’en Océanie, - d'accords de licence sur les autres pays et principalement au Japon. · La diffusion des produits finis en Europe et aux Etats-Unis INFOGRAMES est devenu le premier grossiste-distributeur européen après le rachat des actifs de distribution de PHILIPS (cf 4.1 Historique), et a acquis à travers GTIS en décembre 1999 l’un des meilleurs réseaux américains. - 50 - Le Groupe intègre ainsi une activité de distribution qui consiste à se constituer un portefeuille de droits de distribution d'un catalogue de produits finis, à en assurer la vente et l’après-vente à travers à la fois une force de vente dédiée principalement aux grands comptes et un investissement en terme de merchandising sur les points de vente, et à assurer enfin la prise de commande, les collectes et la livraison physique des produits sur ces mêmes points de vente. Elle nécessite un savoir-faire spécifique en terme de gestion de stocks (politique d'approvisionnement, gestion des commandes) et de relations commerciales avec les centrales d'achats qui décident des mises en linéaire dans les points de vente. Afin d'assurer la plus large diffusion de ses produits, la Société INFOGRAMES a donc recours à ses filiales de distribution sur les principaux marchés européens (Allemagne, France, UK, Espagne, Portugal, Italie) ainsi qu’ aux Etats-Unis, ou à ses différents réseaux de grossistes-distributeurs spécialisés par types de produits et par pays, lorsque le Groupe n'est pas présent directement dans les pays concernés. Chacun d'eux alimente ensuite les réseaux de vente classiques des produits interactifs de loisir, à savoir principalement pour la France par exemple : - les hypermarchés (AUCHAN, CARREFOUR, MAMMOUTH, etc), - les chaînes spécialisées (FNAC, CONFORAMA, TOYS'R US, VIRGIN, MICROMANIA, etc), - les organismes de vente par correspondance (3 SUISSES, REDOUTE, CAMIF, etc). Ces structures de distribution ont toutes des équivalents dans les autres pays européens. INFOGRAMES compte environ 30.000 points de vente en Europe. INFOGRAMES travaille ainsi en direct avec l’intégralité des grands réseaux de distribution aux EtatsUnis dont notamment Toys’r’us, Target, Walmart, Sears, K-mart, Best Buy, Wards, Blockbuster, Electronic Boutique, Ingram Micro, Beamscope, Babbages,…, soit 18.000 points de vente environ. Cette implantation internationale du Groupe contribue également à sa meilleure connaissance des marchés locaux. L’intégration de cette activité de distribution sécurise d'une part l'accès du catalogue de produits du Groupe aux linéaires des points de vente, tout en augmentant réciproquement sa crédibilité dans les recherches de produits vis à vis des partenaires externes au Groupe pour compléter ses propres catalogues. · Les accords de licence Les accords de licence sont signés avec des partenaires étrangers principalement en Asie et Amérique du Nord. Ils sont destinés à assurer un débouché aux productions interactives créées et développées en pleine propriété par le Groupe. Généralement le Groupe procède à la signature d’accords de licence d'exploitation du produit concédé sur un territoire défini en contrepartie de royautés. Dans ce cas, le Groupe fournit le MASTER au partenaire afin que celui-ci le reproduise dans des termes et quantités définis contractuellement. La multiplication des réseaux de diffusion, des distributeurs en charge de zones géographiques différentes, d'accords spéciaux avec des constructeurs permet au Groupe de diversifier ses débouchés et de s'assurer ainsi d'une relative indépendance face au risque client. iv) Les moyens INFOGRAMES a développé et complètement intégré les outils logiciels qui différencient ses productions de celles de la concurrence. Le Groupe utilise pour ses productions des stations de travail reliées en réseau et organisées autour de matériels majoritairement de type Compatibles PC Pentium et APPLE MACINTOSH, mais intégrant également des stations de travail plus puissantes (SILICON GRAPHICS). - 51 - La Société est équipée de systèmes de sécurité et de sauvegarde des informations et des programmes permettant de garantir le stockage de multiples copies en différents endroits (armoires ignifugées) tant sur le site d'exploitation qu'au dehors (coffres bancaires). La fabrication physique des produits INFOGRAMES est majoritairement effectuée en Europe, hormis le cas des jeux vidéo pour consoles NINTENDO pour lesquels elle est obligatoirement confiée au constructeur de la console pour des raisons de détention de brevets industriels. v) Données chiffrées · Répartition du chiffre d'affaires par type de supports La ventilation du chiffre d'affaires consolidé d'INFOGRAMES au cours des trois derniers exercices a été la suivante : Ventilation du chiffre d'affaires par support (en %) Consoles de jeux dont Playstation Nintendo 64 Game Boy PC · 1999/1998 1998/1997 1997/1996 69% 35% 23% 11% 31% 68% 36% 19% 13% 32% 67% 33% Répartition du chiffre d'affaires par zone géographique Répartition géographique du chiffre d'affaires France Europe Hors Europe dont Etats-Unis 1999/1998 1998/97 1997/1996 20% 57% 23% 15% 23% 57% 20% 13% 25 % 67% 8% vi) L'activité réseaux Le Groupe est également engagé dans la conception et la diffusion de produits interactifs destinés à la jeunesse et à la famille via les nouveaux réseaux et services en ligne, fournisseurs d'accès Intemet (lnfonie, America on Line, Microsoft Network...) et opérateurs de télévision. Nouveaux réseaux ou services en ligne L’évolution des technologies existantes autorise aujourd'hui la transmission, entre ordinateurs distants et via les réseaux téléphoniques, de données, textes, sonores, graphiques et vidéo de bonne qualité. Une offre de services professionnels ou grand public accompagnant un accès à Internet s'est ainsi structurée à l'intérieur de réseaux en ligne accessible à travers un abonnement (type America On Line, Infonie etc...), ou plus récemment de manière gratuite, avec des niveaux de qualité inégaux. La télématique commence ainsi à intégrer un contenu véritablement multimédia et va générer chez les opérateurs de ces services en ligne des besoins importants en contenus interactifs multimédia Le Groupe est déjà, grâce son savoir-faire reconnu, à la fois dans la production de contenus multimédias et dans l'édition télématique, un acteur important sur ces marchés. Mais ce secteur ne représente pas aujourd'hui encore un marché significatif, et est encore marginal dans l’activité globale du Groupe. Le Groupe ne réalise aujourd'hui aucun chiffre d’affaires avec la société INFOSOURCES. La société INFOSOURCES est elle-même une filiale à 38,73% de la société INTERACTIVE PARTNERS (qui détient au 24 mars 2000 environ 21,41 % d'INFOGRAMES ENTERTAlNMENT). Aucun lien capitalistique ou financier n’existe entre la société INFOSOURCES et l'une quelconque des sociétés du groupe INFOGRAMES. - 52 - 4.2.3 Moyens mis en œuvre pour sécuriser l'activité i) Eléments contractuels Dans le cadre de ses différentes activités, le Groupe est amené à contracter avec de nombreux types de partenaires, notamment dans le cadre de l'achat de licences de personnages (ASTERIX avec les Editions Albert René), de la fabrication de cartouches de jeux (NINTENDO) ou de la cession de licences d'utilisation de ses productions (SONY). Par la qualité, la diversité et le nombre de ses contrats, le Groupe a toujours cherché à se prémunir contre un risque de dépendance forte vis-à-vis d'un tiers extérieur. Ainsi, aucun produit du Groupe n'a représenté une part significative de la marge brute (depuis 3 ans). En outre une mission portant sur l'analyse de la position du Groupe vis-à-vis des tiers concourant à son exploitation avait été effectuée par le cabinet d'avocat PERSONNAZ préalablement à l'introduction intervenue le 16 décembre 1993 et à la demande de la Commission des Opérations de Bourse. Les principales conclusions de son rapport étaient : - qu'en ce qui concerne les contrats d'acquisition de produits, d'idées, de licences d'utilisation de personnages connus, les contrats sont toujours souscrits pour des durées supérieures à la durée de vie des produits spécifiques et que donc leur non-renouvellement potentiel ne pose pas de problème ; - qu'en ce qui concerne les contrats de réalisation avec des partenaires extérieurs les risques d'inexécution sont toujours possibles mais que leurs interchangeabilités et l'abondance de propositions des réalisateurs, ne permet pas d’envisager un risque réel ; - qu'en ce qui concerne les contrats de fabrication et notamment les contrats NINTENDO un avis très sécuritaire peut être émis sur la permanence de ces contrats, avec comme conclusion générale, que s'il est impossible d'affirmer qu'une relation contractuelle ne comporte aucun risque, la qualité de la rédaction des contrats du Groupe et leur formalisme juridique permettent de conclure à l'absence de risques spécifiques autres que ceux inhérents à la vie normale des contrats. Ces conclusions sont plus que jamais d'actualité aujourd'hui, le Groupe renforçant sans cesse la qualité de son formalisme juridique, mais ses succès commerciaux restent le meilleur gage de la pérennité de ses relations avec ses différents partenaires. Parmi les contrats de licence importants obtenus par le Groupe figurent notamment en sus des personnages de bande dessinée (ASTERIX, TINTIN, SCHTROUMPFS, LUCKY LUKE…) : - les droits d’utiliser les personnages de WARNER (les LOONEY TUNES). Ce contrat autorise la distribution au niveau mondial (sauf en Chine) de titres mettant en scène les Looney Tunes, les incontournables personnages des studios WARNER BROS (Bugs Bunny, Titi et Grosminet, Speedy Gonzales…), - le contrat pour le développement de jeux au nom du célèbre footballeur Ronaldo. Ce contrat négocié au niveau mondial avec NIKE pour une durée de 3 ans permettra au Groupe de développer un catalogue de jeux sur les supports existants. Il inclut l’usage du nom, de l’image de Ronaldo dans les jeux qui seront produits mais également les apparitions et le soutien promotionnel et publicitaire des titres par Ronaldo. ii) Protection des titres et produits Le Groupe procède, quand cela est possible ou nécessaire, aux dépôts des titres, et des scénarii de ses produits auprès des organismes de protection (lNPI, SCAM,etc). Toutefois la législation en cours, la durée de vie des produits, les délais de prise en compte des dépôts, et les coûts engendrés, par une véritable protection au niveau international des éléments constitutifs des produits interactifs du Groupe sont souvent incompatibles avec ses activités. Ainsi, la véritable protection des produits consiste souvent dans le savoir-faire du Groupe et dans le maintien de son avance technologique - 53 - iii) L'exposition aux risques de change Le chiffre d'affaires réalisé par le Groupe à l'export a représenté sur l'exercice 98/99, 80% du CA consolidé du groupe INFOGRAMES ENTERTAINMENT. Afin de limiter les risques de change, le Groupe procède à des couvertures à terme ponctuelles concernant les expositions nettes dans chacune des devises concernées (US dollar et livre sterling principalement). En ce qui concerne ses ventes, le Groupe est exposé principalement aux risques de change existant sur la livre sterling, et à un degré moindre sur le dollar américain. L’avènement de l’euro a permis d’annuler l’impact potentiel des risques de change sur les devises de l’Euroland, tout en incitant certains fournisseurs comme SONY à adopter cette devise de facturation. 4.3. POLITIQUE D'INVESTISSEMENT Le Groupe a investi dans le passé et continue à investir de façon très importante dans des contenus interactifs multimédia, soit de façon interne, soit de façon externe (avances sur royautés, cf paragraphe 4.2.2 Les activités du Groupe – Phase de réalisation). La majeure partie des efforts de recherche et développement Groupe est directement incluse dans les montants investis produit par produit. Les montants investis au cours des 3 derniers exercices s’analysent comme suit : (en millions de francs) Développement interne Développement externe TOTAL 1996/1997 1997/1998 1999/2000 103,5 42,4 145,9 125,9 91,9 217,8 169,5 168,6 338,1 Une équipe de recherche et développement indépendante des studios de développement, constituée d'une cinquantaine de personnes existe cependant au sein du Groupe pour assurer une veille technologique, mettre au point des outils de développement, former et appuyer les équipes de développement interne, effectuer des expertises sur la qualité d'équipes de développement externes, etc… 4.4. FAITS EXCEPTIONNELS ET LITIGES Il n'existe pas, à ce jour, et à la connaissance de la Société de faits exceptionnels ou de litiges pouvant avoir ou ayant eu dans un passé récent, une incidence significative sur l'activité: les résultats, la situation financière et le patrimoine de la Société lNFOGRAMES ENTERTAINMENT et de ses filiales. 4.5. CHARGES DE PERSONNEL ET EFFECTIFS L'effectif moyen employé pendant les derniers exercices était le suivant : Tableau des effectifs moyens 30/06/96 30/06/97 30/06/98 30/06/99 Cadres 102 141 138 246 Non Cadres 383 362 445 940 Total 485 503 583 1 186 (1)(2) L’intégration des équipes de DID, ACCOLADE et GREMLIN en juin 1999 a entraîné une augmentation des effectifs de 426 personnes. Au 31 décembre 1999, l’effectif de GTIS s’élevait à 1 025 personnes dont 843 aux Etats-Unis. - 54 - (1) Décomposition par métiers : - Production : - Commercialisation : - Structure et autres services : - Total : au 30/6/99 251 712 223 1 186 (2) Décomposition par pays : Au 30/6/99 France: Angleterre: Allemagne : Bénélux : Etats-Unis : Australie/N Zélande : Autres: 31% 32% 7% 2% 12% 10% 6% 100% Pour accompagner son expansion, le groupe INFOGRAMES a entrepris depuis janvier 1998, une réflexion visant à définir les grandes lignes d’une politique active en matière de gestion des ressources humaines. L’engagement de la direction générale sur cet axe stratégique démontre la volonté du Groupe de maintenir et valoriser la valeur apportée par chacun de ses collaborateurs dans ses différentes filiales. Une Direction des Ressources Humaines Internationales a été créée en septembre 1998. Sa mission consiste à renforcer la cohérence d’ensemble du Groupe afin que toutes les énergies puissent converger vers un projet commun. La mise en œuvre des actions sur le plan local et régional favorise le partage des principales valeurs communes du Groupe : imagination, innovation, qualité et communication. Dans ce cadre, l’entreprise met l’accent sur une politique internationale et active de gestion des ressources humaines. A cet effet, l’entreprise : - se dote d’un outil de gestion des talents intégrant les aspects de formation et de mobilité géographique ou horizontale, - a renforcé sa gestion du recrutement et de la promotion sur le plan international, - et appuie davantage sa politique de rémunération sur les performances et le mérite individuel. - 55 - CHAPITRE V PATRIMOINE, SITUATION FINANCIERE, RESULTATS Afin de rapprocher les règles et méthodes comptables du Groupe des normes comptables internationales, et américaines en particulier, qui constituent de facto un standard sur le marché du loisir multimédia, le Groupe a décidé de procéder au 1er juillet 1997 à un certain nombre de changements de méthodes et de présentation. Frais de développement des contenus interactifs des logiciels Le Groupe comptabilise le coût de développement des logiciels dans le cadre de l’avis du Conseil National de la Comptabilité d’avril 1987. Avant le 1er juillet 1997, le Groupe considérait que les critères retenus dans le cadre de cet avis pour immobiliser les charges de développement encourues étaient atteints après une phase dite de « préproduction » au terme de laquelle était établie le concept du jeu, sa faisabilité technique, son positionnement commercial, sa rentabilité future et le budget d’investissement alloué. Dans un contexte d’évolution rapide d’une part des technologies et des processus de production et d’autre part du marché sur lequel opère le Groupe et de l’offre de produits, il est apparu que le stade de la faisabilité technique devait être précisé, et ce à la lumière de la pratique du secteur d’activité, notamment aux Etats-Unis. A compter du 1er juillet 1997, la faisabilité technique est définie par référence à la norme américaine FAS 86 « Accounting for the Costs of Computer Software to Be Sold, Leases, or Otherwise Marketed et correspond à la mise en test du produit. En conséquence, les frais encourus audelà du stade de la faisabilité technique étant immatériels, aucun coût n’est immobilisé. Au 1er juillet 1997, la comptabilisation immédiate en charge des frais de développement des jeux a pour effet de diminuer les capitaux propres part du Groupe de 110,4 millions de francs avant effet d’impôts. Le résultat d’exploitation au 30 juin 1997 aurait été diminué de 65,7 millions de francs. Information complémentaire à la demande de la COB : Postérieurement à l’arrêté des comptes du 30 juin 1998 par le Conseil d’Administration, et à l’occasion de la préparation des prospectus préliminaires et définitifs, la Commission des Opérations de Bourse (la « COB »)a indiqué qu’elle considérait que le traitement du changement comptable relatif au coût de développement des logiciels (Cf la note 2 de l’annexe aux comptes consolidés 1998) aurait dû, pour ce qui concerne les coûts capitalisés au 30 juin 1997, être comptabilisé dans le résultat exceptionnel et non directement en capitaux propres. La COB a en effet indiqué, dans un courrier en réponse à une demande de la société, en se référant à l’avis CNC 97-06, que l’utilisation de la date mise en test du produit , pour l’obtention de la faisabilité technique, devait être considéré comme un changement dans les modalités d’application et non comme un changement de méthode comptable. En conclusion, l’effet de la préconisation de la COB aurait entraîné la comptabilisation en charges exceptionnelles au compte de résultats de l’exercice clos au 30 juin 1998, sur la ligne « Autres produits et charges non récurrents nets d’impôts », de la totalité des frais de développement activés au 30 juin 1997, nets de l’effet d’impôt différé associé (le résultat net consolidé part du Groupe au 30 juin 1998 aurait ainsi été diminué de 111,8 millions de francs), cette comptabilisation étant sans effet sur les capitaux propres du Groupe au 30 juin 1998, ainsi que postérieurement sur le bilan et le compte de résultats semestriels arrêtés au 31 décembre 1998 et de manière générale sur les résultats futurs du Groupe. Comptabilisation des revenus liés aux ventes de licences Le Groupe, jusqu’au 30 juin 1997, avait fait le choix implicite de constater en chiffre d’affaires le minimum garanti contractuellement dès la signature des contrats de licence, sous la limite que le contenu interactif objet du contrat soit substantiellement terminé. A compter du 1er juillet 1997, et en conformité avec la pratique du secteur aux EtatsUnis notamment, la part fixe (ou déterminable) du revenu de licence est comptabilisée à la date de livraison du logiciel maître (ou « master »), qui servira à la duplication du contenu interactif par le client. Au 1er juillet 1997, la comptabilisation des revenus de licences en conformité avec ce principe a pour effet de diminuer les capitaux propres part de Groupe de 48,3 millions de francs avant effet d’impôt. Le résultat d’exploitation au 30 juin 1997 aurait été diminué de 25,6 millions de francs. - 56 - Impôts différés Avant le 1er juillet 1997, le Groupe ne comptabilisait pas d’impôt différé actif sur les déficits fiscaux reportables. A compter du 1er juillet 1997, les impôts différés actifs sur les déficits reportables sont comptabilisés y compris lors de l’acquisition d’une filiale dans le cadre du processus d’allocution du prix d’acquisition décrit à la note 1.D. Les actifs nets, après imputations des impôts différés passifs, font l’objet d’une provision lorsque leur réalisation est jugée plus improbable que probable. Au 1er juillet 1997, la comptabilisation des impôts différés actifs sur les déficits reportables, nets de provision pour dépréciation , a pour effet de diminuer les capitaux propres part du Groupe de 56,8 millions de francs. Chiffres en milliers de francs Effet sur les capitaux propres consolidés au 30 juin 1997 Brut Impôt différé Net _____________________________________________________________________________________________ Changement de méthode – « Frais de développement » (176 122) 64 357 (111 765) Changement de méthode – « Revenus de licence » (73 902) 27 953 (45 949) Changement de méthode - « Impôts différés » - dont activation des reports déficitaires 37 458 37 458 - dont dépréciation des actifs nets d’impôts différés (94 250) (94 250) Sous-total – Impôts différés (56 792) (56 792) TOTAL (250 024) (35 518 (214 506) Changement de présentation Le compte de résultats du Groupe est désormais présenté par destination. Les autres produits et charges non récurrents, dont le contenu est très proche du résultat exceptionnel tel que présenté au cours des exercices précédents, sont désormais présentés nets de l’impôt y afférent. Le bilan distingue désormais l’échéance court terme ou long terme des dettes et passifs. Afin de permettre leur comparabilité, les comptes de l’exercice précédent ont été retraités selon ces nouvelles normes de présentation (comptes « pro forma de présentation »). Ces modifications de présentation sont sans incidence sur le résultat net et les capitaux propres publiés en 1997. La note 1 (U) de l’annexe aux comptes consolidés, détaille les modifications apportées sur la présentation du compte de résultats. 5.1 COMPTES CONSOLIDES Analyse des comptes consolidés, résultat économique et activité Dans ce contexte, à la fois favorable et en mutation rapide, INFOGRAMES ENTERTAINMENT a pleinement su saisir les opportunités qui lui étaient offertes et retirer, au cours de l'exercice 1998/1999, les fruits de sa politique, annoncée et appliquée avec constance, d'expansion géographique et de maîtrise de l'ensemble de la chaîne du secteur, de la création et du développement original de jeux vidéo jusqu'à leur distribution. INFOGRAMES a ainsi enregistré au cours de l'exercice 1998/1999 une croissance à la fois soutenue et très rentable avec des résultats consolidés en forte progression. Le résultat avant impôts, amortissement des survaleurs et résultats des sociétés mises en équivalence fait ainsi plus que doubler (+116,8%) par rapport à l'exercice précédent, à 26 millions d'euros (170,6 MF) contre 12 millions d'euros (78,7 MF), pour une progression de 37% du chiffre d'affaires consolidé, tandis que le résultat net part du groupe au 30 juin 1999 s'élève à 20,3 millions d'euros (133 MF), en augmentation de 58,6% par rapport à l'exercice 1997/98. La progression du chiffre d’affaires consolidé de l’exercice, qui s’élève à 306,1 millions d'euros (2 008 MF) contre 223,5 millions d'euros (1,465 MF) un an auparavant, s'explique pour l'essentiel par le succès des titres sortis depuis juillet 1998 ainsi que par la récurrence des ventes des titres du catalogue du groupe. Les acquisitions effectuées dans - 57 - le courant de l’exercice n’ont que peu contribué à l'activité, Gremlin et Accolade n'ayant été consolidées qu'à compter des 30 et 1er juin 1999, et le catalogue Infogrames étant déjà distribué dans la plupart des autres territoires où le groupe a acquis des sociétés de distribution. Le groupe a sorti au cours de la période des titres qui ont rencontré des succès tels que Mission Impossible sur Nintendo 64, V-Rally 2 sur Playstation, ou encore Outcast sur PC ou Astérix sur Playstation. A partir de fin 1998, INFOGRAMESl a également lancé une série de grands titres reprenant l'univers de la licence Looney Tunes de Warner Bros avec Titi & Sylvester, Bugs & Lola sur Game Boy Couleur, suivis de Bugs Bunny Lost in Time sur Playstation. Malgré ces grands succès commerciaux, dont certains extrêmement importants en terme de volume, aucun titre ne réalise plus de 14% du chiffres d'affaires consolidé, renforçant ainsi la caractéristique constante d'Infogrames de ne pas dépendre du succès d'un seul de ses jeux. Les titres du catalogues sortis au cours des exercices précédents comme Anno 1602, Heart of Darkness, GT 64 et Luky Luke ou encore V-Rally sur ses différents formats (Playstation, Nintendo 64, Game Boy Couleur et PC) ont également affiché des performances très soutenues V-Rally illustre, du reste, parfaitement la capacité et la maîtrise technique et marketing d’INFOGRAMES à générer et à exploiter une franchise (terme du secteur des jeux vidéo désignant un titre dont le succès lui permet de faire l'objet de suites et de portages sur différents formats). Enfin, la progression du chiffre d'affaires du groupe tient également à sa maîtrise des canaux de distribution. Fruit de son expansion dans les deux derniers exercices, le contrôle par INFOGRAMES de ses filiales de distribution sur la plupart de ses marchés permet en effet aujourd'hui au groupe d'avoir constamment accès aux linéaires, et d'accompagner et d'amplifier ses succès éditoriaux. Il lui permet également d'être un partenaire crédible d'une distribution de détail elle aussi en pleine consolidation. De ce point de vue, les acquisitions et prises de contrôle de sociétés de distribution rappelée précédemment auront encore renforcé la taille du groupe et sa maîtrise sur ses différents marchés géographiques. Comme prévu, la part relative de l'Europe dans le chiffres d'affaires consolidé a diminué, du fait de la montée en puissance des Etats-Unis (qui n'intègrent pourtant pas encore ACCOLADE, consolidée qu'à partir du 1er juin 1999) et de l'acquisition d’OZISOFT et ceci malgré l'exceptionnelle croissance des marchés européens et le renforcement de notre réseau de distribution en Europe. La contribution au chiffre d’affaires des filiales de distribution acquises au cours de l'exercice s’élève à environ 15,6 millions d'euros (102,2.MF), soit 5,1% du chiffre d'affaires consolidé 1998/1999. Répartition géographique du chiffre d'affaires: FY 98/99 FY 97/98 Europe 77% 80% Hors Europe 23% 20% dont USA 15% 13% dont ROW 8% 7% 100% 100% en % du chiffres d'affaires consolidé Au 30 juin 1998, les autres territoires PAL sont repris en ROW (reste du monde). - 58 - Répartition par format du chiffre d'affaires: FY 98/99 FY 97/98 PSX 35% 35% N64 23% 18% To tal New Generatio n Co nso les 57% 53% CD Rom 24% 30% GB & GB color 12% 12% Others (Accessories, Licences) 7% 5% 100% 100% en % du chiffres d'affaires consolidé En terme de répartition par format, la part des consoles de nouvelle génération (Playstation et Nintendo 64) s'accroît légèrement au détriment du PC. Cette répartition est parfaitement cohérente avec la volonté du groupe d'adresser en priorité les marchés grand public. La progression relative de la console Nintendo N64 s'explique en particulier par le succès massif, tant en Europe qu'aux Etats-Unis, de Mission Impossible, tandis que le maintien des titres Game Boy à un niveau élevé en valeur relative (12%) et donc leur nette progression en terme absolu (+37% à 36,7 millions d'euros contre 26,8 millions d'euros au 30 juin 1998).s'explique à la fois par le lancement en novembre 1998 de la Game Boy Couleur et par la ligne éditoriale particulièrement performante du groupe sur ce format utilisant ses licences comme Warner Bros. Looney Tunes, Astérix ou encore Lucky Luke. La marge brute consolidée du groupe, à 136 millions d'euros (892,2 MF) contre 94 millions d'euros (616,6 MF) un an auparavant (+44,7%) progresse plus rapidement encore que son chiffre d'affaires dont elle représente désormais 44,4% contre 42.1% au 30 juin 1998. Cette amélioration provient essentiellement de: · la part croissante prises par les titres développés et / ou publiés par le groupe dans son chiffre d’affaires, 75% désormais, pour lesquels la marge brute dégagée est significativement plus élevée que pour les titres simplement distribués; · l'amélioration sensible de ses coûts de fabrication sous le double effet de la taille maintenant atteinte par le groupe et d'un mix produit plus favorable que l'an dernier; · la consolidation de la marge distributeur pour les nouvelles acquisitions et l'introduction au niveau européen de programme de coordination dans la fixation du prix de vente de nos produits. Ces facteurs d'amélioration ont largement compensé l'augmentation des royautés dues aux licenceurs et aux développeurs externes. L'effet de taille, allié à un bon contrôle de ses frais de structure, explique l'amélioration et la progression de +67,7% du résultat opérationnel qui s'établit à 25,9 millions d'euros (170,1 MF) contre 15,5 millions d'euros en 1997/1998 (101,4 MF) alors même que le groupe accentue ses efforts de recherche et développement (+34,6%) et ses investissements marketing (+72,6%). L'augmentation de l'effort de développement (25,8 millions d'euros contre 19,2 millions un an auparavant) a surtout été sensible lors du second semestre de l'exercice, lorsque le groupe a intégré à partir d'avril 1999 les équipes de développement de BEAM SOFTWARE et du studio parisien de SONY/ PSYGNOSIS. En revanche, DID Ltd et GREMLIN en Angleterre n'ont pas pesé sur les comptes de l'exercice, ces deux sociétés ayant été réellement intégrées et consolidées à compter du 30 juin 1999. Sans remettre en cause sa politique de partenariat avec les studios de développement externes les plus talentueux, cette accentuation par le groupe du développement dans différents sites correspond à une démarche stratégique qui consiste, après avoir obtenu le contrôle de sa distribution, à renforcer son contrôle sur le contenu afin de: · maîtriser les technologies de plus en plus complexes liées au développement des jeux vidéo; · être capable de développer et de proposer, en interne comme aux studios externes partenaires, des outils communs de développement et des principes de méthodologie de gestion de projets, lesquels sont de - 59 - plus en plus longs et complexes et impliquent des équipes de plus en plus nombreuses, dans le but d'accélérer et de fiabiliser le processus de développement des jeux; · limiter la dépendance du groupe à l'égard de développeurs extérieurs, notamment au moment où l'augmentation prévisible des volumes de ventes rend d'autant plus économique l'absence de royautés à leur payer. Conformément aux prévisions du groupe les coûts de marketing et vente ont fortement augmenté de +72,6% au total, traduisant à la fois l'intégration de nouvelles filiales de distribution mais également, et surtout, l'avènement prévu du marché des jeux vidéo dans l'ère du marché grand public. De ce fait la combinaison des moyens financiers permettant de supporter dans le temps des investissements marketing de plus en plus élevés et des équipes professionnelles permettant d'optimiser réellement ces investissements constituera demain un nouveau facteur discriminant de réussite ou d'échec sur notre marché. Après un résultat financier légèrement positif dû au placement de la trésorerie liée à l'augmentation de capital de juillet 1998 et un résultat exceptionnel négligeable, le résultat avant impôt, amortissement des survaleurs et résultats des sociétés mises en équivalence fait plus que doubler (+116,8%) à 26 millions d’euros (170,6 MF) au 30 juin 1999, contre 12 millions d’euros (78,7 MF) lors de l’exercice précédent. La charge d'impôts globale du groupe s'établit au 30 juin 1999 à 3,4 millions d'euros (22,5 MF). Cette charge est en majeure partie (2,3 millions d'euros, soit 15,3 MF) non décaissée car représentée par des impôts différés résultant du début de l'utilisation par la plupart des filiales du groupe de leur reports déficitaires fiscaux. Les écarts d'acquisition ou survaleurs dégagés par les acquisitions de l'exercice ayant été imputés, en conformité avec les règles de consolidation en vigueur, sur la prime d'émission générée par l'augmentation de capital de juillet 1998 ayant servi à leur financement, la charge d'amortissement des écarts d'acquisition reste stable à 0,7 million d'euros (4,7 MF), contre 0,6 million d'euros l'année précédente. Après une quote-part du résultat des sociétés mises en équivalence négative de 1,8 million d'euros (-11,7 MF), dont 1,9 million d'euros passés intégralement en charge au cours de l'exercice correspondant à la création du fonds de commerce de Game One, première chaîne européenne de jeux vidéo dont le groupe possède 50% aux côtés de Canal+, le résultat net consolidé de l'exercice 1998/1999 s'établit à 20,6 millions d'euros, dont 20,3 millions part du groupe (135,2 MF, 133 MF part du groupe) en progression de 61,1% (58,6% part du groupe) par rapport aux 12,8 millions d'euros dégagés l'an dernier (idem part du groupe). Compte tenu de l'augmentation de capital et des conversions d'obligations convertibles réalisées au cours de l'exercice, le bénéfice net par action part du groupe s'établit au 30 juin 1999 à 1,49 euros (+21,5% par rapport à l'exercice précédent). Les capitaux propres consolidés du groupe augmentent de 47,8 millions d'euros (313,6 MF) pour s'établir au 30 juin 1999 à 98,5 millions d'euros (646,3 MF), dont 98,3 millions d'euros part du groupe, contre 50,7 millions d'euros (332,7 MF) un an auparavant (idem part du groupe). Hors effet résultat pour 20,6 millions d'euros cette progression des capitaux propres du groupe résulte pour l'essentiel de la conversion pour un montant total de 19,4 millions d'euros de 139 115 obligations convertibles émises en juin 1997, et de l'augmentation de capital du mois de juillet 1998 pour un montant net de frais de 102,3 millions d'euros, sur la prime d'émission de laquelle ont été imputés l'ensemble des écarts d'acquisition dégagées par les acquisitions de l'exercice, soit 91,5 millions d'euros. La trésorerie disponible d'INFOGRAMES s'établit quant à elle à 227,8 millions d'euros au 30 juin 1999, contre 33,2 millions d'euros au 30 juin 1998. Hors effet lié à l'augmentation de capital de juillet 1998 dont le produit a presque entièrement été consacré aux acquisitions de l'exercice, la variation s'explique principalement par l'émission d'OCEANE de juin 1999 pour un montant de 215 millions d'euros. L'augmentation du poste client résulte, d'une part de l'effet des changements de périmètre et notamment de l'intégration au mois de juin 1999 de GREMLIN et ACCOLADE, et d'autre part du très bon quatrième trimestre réalisé par le groupe. Outre l'effet des changements de périmètre, la hausse des avances sur royautés s'explique pour l'essentiel par l'acquisition, la prolongation ou le renouvellement de licences majeures telles que celle des Looney Tunes de Warner Bros (prolongée pour 3 ans), de Ronaldo et l’équipe nationale du Brésil de NIKE, ou encore d’Asterix, des Schtroumpfs et Lucky Luke, ainsi que d’autres licences dans le domaine du sport. Elle s'inscrit par ailleurs dans la - 60 - logique de la recherche de partenariat avec des développeurs extérieurs lancée par le groupe lors de l'exercice 1997/1998 afin de lui permettre de disposer sans attendre d'une ligne éditoriale conséquente. Les premiers produits issus de ces partenariats sortiront au cours du prochain exercice donnant ainsi au groupe le temps de parfaire l'intégration de ses nouvelles équipes de développement et de gérer leur montée en puissance. Enfin, l'augmentation significative des postes impôts différés actifs, autres immobilisations et fonds de commerce s'explique par l'affectation sur ces postes des écarts d'évaluation générés par les acquisitions de l'exercice. Traitement comptable des écarts d’acquisition Au cours de l’exercice clos le 30 juin 1999, le groupe INFOGRAMES ENTERTAINMENT a acquis ou augmenté sa participation dans les sociétés A Plus Multimedia, Arcadia, Ozisoft, Canal+ Multimedia, Dynamic System Andreas Tobler, Infogrames Melbourne House, Accolade Inc., Gremlin Group plc et Digital Image Design Ltd. Compte tenu du contexte économique et de notre secteur d’activité, ces acquisitions ont généré des écarts de première consolidation significatifs. La partie non affectable des écarts de première consolidation a été imputée en conformité avec les textes publiés par la Commission des Opérations de Bourse (Bulletin mensuel n° 210) sur la prime d’émission créée lors de l’augmentation de capital réalisée en juillet 1998, celle-ci étant clairement destinée à financer de telles acquisitions. Dans le cadre de l’application de ces textes 91,5 millions d’euros (600,2 millions de francs) ont été imputés sur la prime d ‘émission (cf tableau de variation des capitaux propres consolidés). La partie affectable de l ‘écart de première consolidation a été affectée à hauteur de 15 millions d’euros (98,6 millions de francs) aux parts de marché des structures de distribution acquises et à hauteur de 9,6 millions d’euros (60,1 millions de francs) aux catalogues de jeux des structures de développement et d’édition acquises. La part affectée aux catalogues de jeux sera amortie sur la durée de vie probable des jeux, cette durée ne pouvant excéder 4 ans. L’affectation aux parts de marché apparaît dans la rubrique “Fonds de commerce” de la note 3 de l’annexe aux comptes consolidés, celle relative aux catalogues de jeux apparaît dans la rubrique “Catalogue” de cette même note. Activité & résultat de la société mère INFOGRAMES ENTERTAINMENT SA est une société holding tirant l'essentiel de ses revenus hors produits financiers des services rendus et facturés à ses filiales (gestion de trésorerie, communication et ressources humaines, moyens généraux, réseau informatique et système d'information). La perte de 2,0 millions d'euros (-13,0 MF) dégagée au 30 juin 1999 s'explique ainsi pour l'essentiel par la constatation en charge de la totalité des frais liés à l'émission d'OCEANE de juin 1999, contrebalancée à hauteur d'une vingtaine de millions de francs par un profit d'impôt correspondant à l'intégration fiscale d' INFOGRAMES ENTERTAINMENT SA et de ses filiales françaises INFOGRAMES FRANCE, INFOGRAMES MULTIMEDIA et IWP. Le rapport de gestion sur les comptes sociaux de la société mère fait l’objet d’un document distinct qui peut être obtenu sur simple demande au siège de la société. Préparation à l'an 2000 et à l’euro Les assureurs de l’entreprise, après réalisation d’un audit, ont affirmé leur confiance dans la capacité du groupe à maîtriser le passage à l’an 2000. Cependant aucune garantie ne peut être donnée quant la réussite compléte ou à la non interruption des activités du groupe du fait du changement de date ou quant à son incidence sur les résultats futurs. Ainsi les activités du groupe peuvent être affectées par la capacité des tiers, avec lesquels il a des relations commerciales ou de services, à maîtriser l’effet du changement de date. Bien qu'INFOGRAMES ait commencé à prendre contact avec les principaux tiers concernés, le groupe ne peut garantir que leurs systèmes seront convertis à temps. Le groupe a mis en place une organisation de projet spécifique en vue de réaliser son passage à l’euro et d’en évaluer l’impact tant sur son fonctionnement interne que sur ses relations avec ses clients, ses fournisseurs, son personnel, et d’une manière générale avec l’ensemble des tiers en relation avec le groupe. Un scénario de migration a été élaboré à la fois en terme d’organisation, de communication et de système d’information. Sa mise en oeuvre a débuté au cours de l’exercice clos le 30 juin 1999 et se pousuivra tout au long de la période transitoire. Le groupe estime que le passage à l’euro sera sans incidence significative sur ses résultats opérationnels futurs. - 61 - Evénements importants survenus depuis la clôture Comme annoncé précédemment, le groupe a cédé en septembre 1999 sa participation dans le studio écossais DMA Design Ltd, appartenant au groupe GREMLIN récemment acquis, les caractéristiques de ce studio n’entrant pas dans la stratégie du groupe. Cette société n’a pas été consolidée au 30 juin 1999 (cf. note 5 de l’annexe). Postérieurement à la date du Conseil d’Administration examinant les comptes consolidés au 30 juin 1999, des négociations ont été entamées avec la société RAGE SOFTWARE plc en vue de procéder à la cession d’une partie des actifs de la société DID Limited. La valeur d’entrée des actifs de DID pourra être modifiée dans les comptes consolidés lors de l’exercice 1999/2000, à la lumière des éléments définitifs concernant cette négociation. Par ailleurs nous vous informons que le projet de mise en place d’un Plan Epargne Entreprise a été réalisé au cours du premier trimestre de l’exercice 1999/2000. Opérations de régularisation de cours Dans le cadre de l’autorisation de l’Assemblée Générale Ordinaire du 15 décembre 1998, la société n’a procédé à l’achat d’aucune action INFOGRAMES ENTERTAINMENT pendant l’exercice clos au 30 juin 1999. Aucune action n’était détenue au 30 juin 1999. Utilisation d’instruments financiers Dans le cadre de ses activités courantes, le groupe est exposé à des risques financiers divers, tels que le risque de change, le risque de taux et le risque de crédit. Dans le cadre de la gestion de ces risques financiers, le groupe a recours à des instruments financiers dérivés, mais il n’intervient jamais comme teneur de marché pour de tels instruments. Affectation du résultat – Compte sociaux L'Assemblée Générale décide d'imputer en totalité la perte de l'exercice s'élevant à 12.975.263,86 francs au poste autres réserves, lequel de 34.733.975,61 francs est porté à 21.758.711,75 francs. En outre, nous vous rappelons conformément aux dispositions de l'article 243 bis du code général des impôts, qu'il n'a été procédé à aucune distribution de dividende au cours des exercices précédents. Conformément aux dispositions de l'article 223 quater du code général des impôts, nous vous signalons que les dépenses effectuées au cours de l'exercice écoulé, ayant trait aux opérations visées à l'article 39-4 du code général des impôts, sont d'un montant global de 87 226 francs, l’impôt correspondant s’étant élevé à 0 franc. - 62 - 5.1.1 Compte de résultats consolidé et bilan consolidé (en millions de francs) Compte de résultat consolidé au 30 juin 1999, 30 juin 1998 et 30 juin 1997 (en millions de francs) En millions de francs Chiffre d’affaires Coût des ventes Marge brute opérationnelle Frais de Recherche et de Développement Frais marketing et commerciaux Frais généraux et administratifs Résultat opérationnel Résultat financier Résultat courant avant impôts (Charges) / produit d’impôts sur les activités courantes Résultat courant après impôts Autres produits et charges non récurrents nets d’impôts Participation des salariés Quote-part des résultats des sociétés mises en équivalence Amortissement du goodwill Résultat net consolidé Résultat net part des intérêts minoritaires Résultat net part du Groupe Résultat net Part du Groupe non dilué par action (en francs) Résultat net Part du Groupe dilué par action (en francs) (**) Notes 16 18 20 19 21 1.R 1999 1998 2 008,0 1 115,8 892,2 169,5 366,0 186,6 170,1 7,7 177,8 (22,5) 155,3 (0,8) (2,9) 1 465,9 849,3 616,6 125,9 212,0 177,3 101,4 (11,8) 89,6 4,1 93,7 (9,2) - (11,7) (4,7) 135,2 (2,2) 133,0 10,3 7,3 3,4 (4,0) 83,8 83,8 8,0 5,3 1997 Pro forma(*) de méthodes comptables et de présentation 635,8 403,5 232,3 110,5 56,8 101,0 (36,0) 2,0 (34,0) (13,7) (20,3) (3,8) (0,5) (8,2) (32,8) (32,8) (3,1) - 1997 Pro forma(*) de présentation 661,4 403,5 257,9 44,8 56,8 101,0 55,3 2,0 57,3 5,6 51,7 (3,8) (0,5) (8,2) 39,2 39,2 3,8 - (*) Proforma : voir tableau de passage 5.1.4.5.3 (**) Après impact de l’exercice des stocks options et de la conversion des bons de souscription d’actions, des obligations convertibles et des OCEANE - 63 - Bilan consolidé au 30 juin 1999, 30 juin 1998 et 30 juin 1997 (en millions de francs) En millions de francs Immobilisations incorporelles et goodwill Immobilisations corporelles Immobilisations financières Actif immobilisé Stocks Avances versées sur contrats de licences Clients et comptes rattachés Autres créances Valeurs mobilières de placement Disponibilités Actif circulant Comptes de régularisation Total actif Capital Primes d’émission Réserves consolidées Résultat Part du Groupe Capitaux propres Part du Groupe Intérêts minoritaires Capitaux propres Provisions pour risques et charges Dettes financières à long terme Total des dettes à long terme Part à moins d’un an des dettes financières Découverts bancaires Avances reçues sur contrats de licences Dettes fournisseurs et comptes rattachés Autres dettes à court terme Total des dettes à court terme Total passif Notes 1999 3 4 5 6 7 8 9 10 10 11 12 12 13 14 14 14 15 1998 1997 Pro forma(*) de méthodes comptables et de présentation 22,7 36,9 9,6 69,2 19,4 92,8 240,6 106,1 346,5 22,2 827,6 66,4 963,2 1997 Pro forma(*) de présentation 313,4 77,1 32,9 423,4 162,4 222,3 497,3 322,9 1 339,5 155,1 2 699,5 196,7 3 319,6 149,8 41,2 37,3 228,3 136,0 138,3 207,2 129,5 103,7 113,8 828,5 59,0 1 115,8 272,4 808,9 (569,6) 133,0 644,7 1,6 646,3 29,7 1 714,9 1 744,6 59,1 141,6 508,4 219,6 928,7 3 319,6 221,6 660,0 (632,7) 83,8 332,7 52,2 713,6 (598,8) (32,8) 134,2 52,2 713,6 (456,3) 39,2 348,7 3,9 327,2 331,1 25,9 127,5 0,6 262,5 35,5 452,0 1 115,8 1,3 500,1 501,4 17,9 40,1 12,9 218,8 37,9 327,6 963,2 1,3 500,1 501,4 17,9 40,1 12,9 218,8 37,9 327,6 1177,8 (*) Proforma : voir commentaire 5.1.4.5 - 64 - 190,1 36,9 9,6 236,6 19,4 92,8 314,5 79,3 346,5 22,2 874,7 66,4 1177,8 5.1.2 Compte de résultats et bilan Consolidé au 30 juin 1999, 30 juin 1998 et 30 juin 1997 (en millions d’euros) Compte de résultats au 30 juin 1999, 30 juin 1998 et 30 juin 1997 (en millions d’euros) En millions d’euros Notes 1999 (2) Chiffre d’affaires 16 306,1 Coût des ventes 170,1 Marge brute opérationnelle 136,0 Frais de Recherche et de Développement 25,8 Frais marketing et commerciaux 55,8 Frais généraux et administratifs 28,5 Résultat opérationnel 25,9 Résultat financier 18 1,2 Résultat courant avant impôts 27,1 Charges / (produit) d’impôts sur les activités courantes 20 3,4 Résultat courant après impôts 23,7 Autres produits et charges non récurrents nets d’impôts 19 (0,1) Participation des salariés (0,5) Quote-part des résultats des sociétés mises en équivalence21 (1,8) Amortissement du goodwill (0,7) Résultat net consolidé 20,6 Résultat net part des interêts minoritaires (0,3) Résultat net part du Groupe 20,3 Résultat net Part du Groupe non dilué par action (en euros) 1. R 1,57 Résultat net Part du Groupe dilué par action (*) (en euros) 1,11 (Cours officiel : 1 euro = 6,55957 francs) 1998 1997(1) 1997 223,5 129,5 94,0 19,2 32,3 27,0 15,5 (1,8) 13,7 (0,6) 14,3 (1,4) 0,5 (0,6) 12,8 12,8 96,9 61,5 35,4 16,8 8,7 15,4 (5,5) 0,3 (5,2) (2,1) (3,1) (0,6) (0,1) (1,3) (5,0) (5,0) 100,8 61,5 39,3 6,8 8,7 15,4 8,4 0,3 8,7 (0,9) 7,9 (0,6) (0,1) (1,3) 6,0 6,0 1,22 (0,5) 0,6 0,81 - - (1) Proforma de méthodes comptables et de présentation Proforma de présentation (2) (*) Après impact de l’exercice des stocks options et de la conversion des bons de souscription d’actions, des obligations convertibles et des OCEANE - 65 - Bilan Consolidé au 30 juin 1999, 30 juin 1998 et 30 juin 1997 (en millions d’euros) En millions d’euros Immobilisations incorporelles et goodwill Immobilisations corporelles Immobilisations financières Actif immobilisé Stocks Avances versées sur contrats de licences Clients et comptes rattachés Autres créances Valeurs mobilières de placement Disponibilités Actif circulant Comptes de régularisation Total actif Capital Primes d’émission Réserves consolidées Résultat Part du Groupe Capitaux propres Part du Groupe Intérêts minoritaires Capitaux propres Provisions pour risques et charges Dettes financières à long terme Total des dettes à long terme Part à moins d’un an des dettes financières Découverts bancaires Avances reçues sur contrats de licences Dettes fournisseurs et comptes rattachés Autres dettes à court terme Total des dettes à court terme Total passif (Cours officiel : 1 euro = 6,55957 francs) Notes 3 4 5 6 7 8 9 10 10 11 12 12 13 14 14 14 15 - 66 - 1999 47,8 11,8 5,0 64,6 24,7 33,9 75,8 49,2 204,2 23,6 411,4 30,0 506,0 1998 22,8 6,3 5,7 34,8 20,7 21,1 31,6 19,7 15,8 17,4 126,3 9,0 170,1 1997(1) 3,5 5,6 1,5 10,5 3,0 14,1 36,7 16,2 52,8 3,4 126,2 10,1 146,8 1997 (2) 29,0 5,6 1,5 36,1 3,0 14,1 47,9 12,1 52,8 3,4 133,3 10,1 179,6 41,5 123,3 (86,8) 20,3 98,3 0,2 98,5 4,5 261,4 265,9 9,0 21,6 77,5 33,5 141,6 506,0 33,8 100,6 (96,4) 12,7 50,7 0,6 49,8 50,4 4,0 19,5 0,1 40,0 5,4 69,0 170,1 8,0 108,8 (91,3) (5,0) 20,5 8,0 108,8 (69,5) 6,0 53,2 0,2 76,2 76,4 2,7 6,1 2,0 33,4 5,8 49,9 146,8 0,2 76,2 76,4 2,7 6,1 2,0 33,4 5,8 49,9 179,6 5.1.3 Variation des capitaux propres consolidés – Part du groupe En millions de francs Solde au 30 juin 1996 Variations de change Levées d’options Augmentation de capital Autres mouvements Affectation du résultat 1996 Résultat de l’année 1997 Solde au 30 juin 1997 (avant changement de méthode comptable) Nombre d’actions Capital Prime d’émission 2 087 136 52,2 713,4 501 0,0 0,2 Réserves consolidées et différences de conversion (466,1) (7,5) (3,3) 20,6 2 087 637 Changement de méthodes comptables : -capitaux propres d’ouverture au 1/7/96 -résultat 96/97 Solde au 30 juin 1997 (après changement de méthode comptable) 2 087 637 Variations de change Levées d’options Avant division du nominal 1 022 Incorporation de réserves 8 354 636 et division du nominal (1) Conversion d’obligations 630 350 Levée d’option Après division du nominal 6 116 Autres mouvements Affectation du résultat 1997 Résultat de l’année 1998 Solde au 30 juin 1998 11 079 761 Variations de change Levées d’options 14 461 Conversion d’obligations 695 575 Emission d’ABSA 1 831 812 Imputation sur la prime d’émission des écarts d’acquisition non affectés Autres mouvements Affectation du résultat 1998 Résultat de l’année 1999 Groupe Solde au 30 juin 1999 13 621 609 52,2 713,6 (456,3) Résultat Total capitaux propres 20,6 320,1 (7,5) 0,2 (20,6) 39,2 (3,3) 0,0 39,2 39,2 348.7 (214,5) (142,5) (72,0) (670,8) (1,1) (214,5) (142,5) (72,0) 52,2 713,6 0,0 0,3 0,3 156,6 12,7 (156,6) 102,6 0,0 115,3 0,1 0,4 (0,3) 0,5 (0,3) 0,0 83,8 332,7 (20,8) 1,3 127,3 670,9 39,2 221,6 660,0 0,3 13,9 36,6 1,0 113,4 634,3 (600,2) 0,4 272,4 (1) 808,9 (632,7) (20,8) 0,1 83,8 (569,6) 39,2 (39,2) 83,8 83,8 (83,8) 133,0 133,0 L’Assemblée Générale du 15 décembre 1997 a décidé d’élever le nominal de 25 à 100 francs par incorporation de réserves puis de diviser par 5 le nominal des actions par échange d’actions (cf. avis SBF 97-4170 du 17 décembre 1997). - 67 - 134,2 (1,1) (600,2) 0,4 0,0 133,0 644,7 5.1.4 Tableau consolidé d’analyse de la variation de trésorerie En millions de francs Résultat net Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence Intérêts minoritaires Dotations aux amortissements (Profits) pertes sur cession d’actifs immobilisés Autres ressources (emplois) sans impact sur la trésorerie Capacité d’autofinancement Diminution (augmentation) des stocks Diminution (augmentation) des avances versées sur contrats de licences Diminution (augmentation) des créances clients, comptes rattachés et autres créances Augmentation (diminution) des avances reçues sur contrats de licences Augmentation (diminution) des dettes fournisseurs et autres dettes diverses Autres variations Variation des éléments du besoin en fonds de roulement de l’exercice Trésorerie provenant de l’exploitation Investissements incorporels Investissements corporels Investissements financiers Cessions et réalisations d’actifs Incidence des variations de périmètre Trésorerie provenant des opérations d’investissement / désinvestissement Augmentation du capital et des primes Variation nette des dettes à long terme Augmentation nette des prêts à plus d’un an Variation de l’endettement à moins d’un an Trésorerie provenant des opérations de financement Incidence des variations de taux de change Variation globale de la trésorerie Disponibilités et valeurs mobilières de placement au 1er juillet Disponibilités et valeurs mobilières de placement au 30 juin - 68 - 1999 133,0 11,7 2,2 59,6 (0,7) 205,8 (11,6) (108,6) 1998 83,8 (3,4) 48,1 4,7 133,2 (137,0) (50,6) (529,5) (0,6) 12,6 (12,3) 185,8 41,3 (464,5) (146,0) (258,7) (18,4) (7,4) (3,8) 7,4 (656,2) (12,8) (137,9) (25,8) (26,7) 14,8 (678,4) 800,0 1 387,7 47,3 2 235,0 (20,8) 1 277,1 217,5 1 494,6 (175,6) 114,7 (172,9) 95,4 37,2 (151,2) 368,7 217,5 Note 1 : Principes comptables et méthodes d’évaluation (A) Principes de consolidation Les comptes consolidés du groupe INFOGRAMES (“le Groupe”) sont établis en conformité avec les dispositions légales et réglementaires actuellement en vigueur en France. Les comptes des entités du Groupe, arrêtés au 30 juin 1999, ont été retraités afin d’être mis en harmonie avec les principes comptables retenus pour l’établissement des comptes consolidés. Les comptes des sociétés importantes contrôlées de façon exclusive par le Groupe sont consolidés par intégration globale. L’intégration globale permet de prendre en compte, après élimination des opérations et résultats internes, l’ensemble des actifs, passifs et éléments du compte de résultats des sociétés concernées, la part des résultats et des capitaux propres revenant au Groupe étant distinguée de celle relative aux intérêts minoritaires. Les sociétés associées dans lesquelles le Groupe exerce une influence notable sur la gestion et la politique financière sont mises en équivalence. Celle-ci est présumée lorsque le pourcentage de détention de ces dernières est compris entre 20 et 50%. La mise en équivalence consiste à substituer à la valeur comptable des titres possédés le montant de la part qu’ils représentent dans les capitaux propres de la société associée, y compris le résultat de l’exercice. Les sociétés qui répondent aux critères ci-dessus, mais qui ne présentent pas à leur date d’acquisition de caractère durable de détention, ne sont pas consolidées. Ces participations sont évaluées à leur coût d’acquisition, diminué d’une dépréciation si nécessaire. Toutes les transactions significatives entre les sociétés intégrées, ainsi que les résultats internes non réalisés, compris dans l’actif immobilisé et dans les stocks des sociétés consolidées sont éliminées. Le compte de résultats consolidés intègre les résultats des sociétés acquises au cours de l’exercice à compter de la date d’acquisition, et ceux des sociétés cédées en cours d’exercice jusqu’à leur date de cession. (B) Traduction des opérations en devises et conversion des états financiers des sociétés étrangères Traduction des opérations en devises Les transactions en devises sont converties au cours de change en vigueur au moment de la transaction ou au taux de la couverture de change mise en place le cas échéant. Les actifs et passifs exprimés en devises sont convertis au cours de clôture ou au taux de la couverture qui leur est éventuellement affectée. Les différences de change résultant de la conversion des transactions en devises sont incluses dans la ligne " résultat financier " du compte de résultats. Conversion des états financiers des sociétés étrangères Les postes du bilan sont exprimés en francs français sur la base des cours officiels de fin d’exercice. Les postes du compte de résultats sont convertis en utilisant pour chaque devise le cours moyen de l’exercice. Les écarts résultant de la conversion en francs des états financiers des filiales étrangères exprimés en devises sont enregistrés dans les capitaux propres, au compte " écarts de conversion ", et n’ont aucun impact sur le compte de résultats consolidés de la période. (C) Immobilisations incorporelles Goodwill Lors de la prise de contrôle d’une nouvelle société, les actifs et passifs identifiables de la filiale acquise, y compris les fonds de commerce et les catalogues de produits pour les sociétés intégrées, sont inscrits au bilan consolidé pour leurs valeurs réestimées à cette date. L’écart résiduel entre le coût d’acquisition des titres et la quote-part de l’actif net réestimé est porté à l’actif sous la rubrique " goodwill ". Les goodwill sont amortis sur la durée de vie estimée, d’une durée maximale de 10 ans, des savoir-faire acquis dans le domaine de l’interactivité multimédia et télématique. - 69 - Fonds de commerce et autres immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles comprennent d’une part des éléments amortissables: brevets, concessions et catalogues de produits qui sont amortis par annuités constantes sur des périodes n’excédant pas leur durée d’utilisation, et d’autre part des éléments non amortissables tels que les fonds de commerce et les marques acquises dans la mesure où celles-ci peuvent être déterminées par une méthode d’évaluation suffisamment précise et objective basée sur le volume d’activité et une rentabilité moyenne, l’évolution de leur valeur dans le temps étant suivie selon le même critère. Elles sont provisionnées le cas échéant. Coût de production des logiciels Le coût de production des logiciels est déterminé en conformité avec l’avis du Conseil National de la Comptabilité d’avril 1987. Le critère de faisabilité technique est considéré comme atteint lors du test effectif du produit, qui n’intervient en pratique qu’à la fin de la période de développement. En conséquence, le montant des frais encourus au-delà de la réalisation du critère de faisabilité technique étant non significatif, aucun coût n’est immobilisé. (D) Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles figurent au bilan à leur coût d’acquisition. Les amortissements calculés selon la méthode linéaire, par application de taux homogènes au sein du Groupe, sont déterminés par référence aux durées d’utilisation suivantes : • • • Agencements et aménagements 3 à 5 ans Matériel et outillage 3 à 5 ans Autres immobilisations 3 à 5 ans Les immobilisations significatives acquises par voie de crédit-bail sont traitées comme des acquisitions à crédit et immobilisées sur la base de la valeur actuelle des loyers futurs. Elles sont amorties en fonction de leurs durées de vie économique estimées. (E) Immobilisations financières La valeur brute des titres de participation correspond au coût historique d’acquisition des titres de sociétés non consolidées. Une provision pour dépréciation est constituée lorsque la valeur d’utilité est inférieure à la valeur d’inscription à l’actif, la valeur d’utilité étant appréciée en fonction notamment des critères retenus lors de la prise de participation, de la quote-part de capitaux propres et des perspectives de rentabilité. (F) Stocks et en-cours Les stocks sont valorisés suivant la méthode premier entré, premier sorti. La valeur brute des marchandises et des approvisionnements comprend le prix d’achat et les frais accessoires. Les frais financiers sont toujours exclus de la valorisation des stocks. Une provision pour dépréciation est constatée lorsque la valeur de réalisation est inférieure à la valeur comptable. (G) Clients et comptes rattachés Les clients et comptes rattachés sont évalués à leur valeur nominale. Ils sont dépréciés le cas échéant par voie de provision lorsque leur valeur d’inventaire est inférieure à cette dernière. (H) Valeurs mobilières de placement Les valeurs mobilières de placement sont évaluées globalement au plus bas de leur coût d’acquisition ou de leur valeur de marché si celle-ci est inférieure. - 70 - (I) Frais d’émission d’emprunts et d’augmentation de capital. Primes d’émission et de remboursement d’emprunts Frais d’émission d’emprunts et d’augmentation de capital Les frais d’émission d’emprunts sont étalés sur la durée de vie des emprunts selon une méthode actuarielle. Les frais d’augmentation de capital et de fusion sont imputés sur les primes d’émission ou de fusion. Primes d’émission et de remboursement d’emprunts Les emprunts sont comptabilisés à leur valeur d’émission. Les primes d’émission et de remboursement éventuelles sont portées dans le poste de l’actif " Comptes de régularisation " et amorties en résultat financier sur la durée de vie des emprunts. (J) Instruments financiers L’utilisation des produits dérivés (taux et/ou change) est limitée à la couverture des risques. La comptabilisation en résultat des produits et charges sur instruments dérivés est symétrique à celle de l’instrument couvert. Instruments de change Les produits dérivés " change " couvrant des transactions commerciales et financières comptabilisées au bilan ou ayant un caractère d’engagement ferme ne font l’objet d’aucune évaluation à la clôture : les transactions couvertes sont enregistrées au cours de couverture. Instruments de taux Les charges et les produits générés par les swaps de taux d’intérêt qui ont pour objet de modifier les caractéristiques de taux d’intérêt d’actifs et de passifs financiers sont rapportés en compte de résultats prorata temporis. (K) Impôt sur les bénéfices Impôts différés Les impôts différés sont calculés selon la méthode du report variable pour les différences temporaires existant entre les bases comptables et les bases fiscales des actifs et des passifs figurant au bilan ainsi que pour les reports déficitaires, à l’exception toutefois des écarts d’acquisition et des fonds de commerce constatés en affectation des écarts de consolidation des sociétés acquises. Les actifs d’impôts différés font l’objet d’une provision lorsque leur réalisation est jugée plus improbable que probable. Les impôts différés sont calculés aux taux d’impôt en vigueur. Les impôts payables en cas de distribution des réserves des filiales françaises et étrangères font l’objet d’une provision, sauf lorsqu’il est prévu que ces réserves soient maintenues de façon permanente dans les filiales. (L) Chiffre d’affaires Ventes de logiciels multimédia Le revenu des ventes de logiciels multimédia est enregistré à l’expédition des produits. Dans certaines limites, le Groupe est amené à échanger les produits vendus ou offrir des garanties sur les produits invendus. Le chiffre d’affaires est présenté net de remises et ristournes ainsi que des provisions constituées pour faire face au risque de retour ou d’échange. Revenus liés aux ventes de licences Certains contrats de licence de jeux prévoient la possibilité, pour le bénéficiaire, de réaliser de multiples copies en échange d’un paiement minimum garanti. Le revenu minimum garanti est enregistré à la livraison du logiciel master ou de la première copie. Les revenus de licence par copies, qui excèdent le minimum garanti, sont ensuite enregistrés lorsqu’ils sont dus. - 71 - (M) Royalties payées aux studios de développement externes Les royalties versées d’avance aux studios de développement externes sont comptabilisées dans un premier temps à l’actif au poste " autres créances " et dans un second temps en coût des ventes sur la base des quantités vendues et du taux contractuel. (N) Ventilation des charges d’exploitation par destination Au compte de résultats, les charges opérationnelles sont présentées selon trois destinations (frais de Recherche et de Développement, frais marketing et commerciaux, frais généraux et administratifs). La ventilation des charges opérationnelles est réalisée en fonction du domaine d’utilisation des charges par le Groupe, y compris les amortissements et provisions relatifs aux postes d’actifs associés. (O) Dépenses de publicité Les dépenses de publicité générale sont passées en charges dans l’exercice au titre duquel elles sont encourues, à l’exception des dépenses directement liées à la promotion d’un produit qui sont enregistrées en charges lors de la première commercialisation du produit. (P) Frais de Recherche et de Développement Les frais de Recherche et Développement ainsi que les dépenses internes et externes encourues pour la réalisation des logiciels interactifs multimédia avant l’établissement de la faisabilité technique sont comptabilisés en charges. (Q) Autres produits et charges non récurrents Les autres produits et charges non récurrents sont constitués des éléments significatifs qui en raison de leur nature, de leur caractère inhabituel et de leur non-récurrence ne peuvent être considérés comme inhérents à l’activité opérationnelle du Groupe, tels que les plus ou moins-values de cessions et frais accessoires, charges de restructuration ou amortissements exceptionnels des immobilisations. (R) Résultat par action Le résultat net par action est déterminé à partir du nombre moyen pondéré d’actions en circulation durant l’année après déduction des actions de la société INFOGRAMES ENTERTAINMENT détenues par des sociétés consolidées par intégration globale. Le résultat net par action est calculé sans tenir compte des instruments dilutifs (obligations convertibles, bons de souscription d’actions et stocks options). (S) Utilisation d’estimations La préparation des comptes consolidés, conformément aux principes comptables généralement admis, nécessite la prise en compte d’estimations et d’hypothèses réalisées par la direction du Groupe et pouvant affecter les montants d’actifs et passifs figurant au bilan, les actifs et passifs éventuels mentionnés en annexe, ainsi que les charges et produits du compte de résultats. Il est possible que la réalité se révèle différente de ces estimations et hypothèses. (T) Changements de présentation Comptes « pro forma de présentation » Les changements de présentation apportés aux comptes consolidés pro forma du Groupe par rapport aux comptes publiés au 30 juin 1997 sont sans effet sur le résultat d’exploitation, le résultat financier et le résultat net d’ensemble. Le résultat exceptionnel, renommé « autres produits et charges non récurrents » est désormais présenté net d’impôt. (U) Changement de méthode comptable Frais de développement des contenus interactifs des logiciels Le Groupe comptabilise le coût de développement des logiciels dans le cadre de l’avis du Conseil National de la Comptabilité d’avril 1987. Avant le 1er juillet 1997, le Groupe considérait que les critères retenus dans le cadre de cet avis pour immobiliser les charges de développement encourues étaient atteints après une phase dite de « pré-production » au - 72 - terme de laquelle était établie le concept du jeu, sa faisabilité technique, son positionnement commercial, sa rentabilité future et le budget d’investissement alloué. Dans un contexte d’évolution rapide d’une part des technologies et des processus de production et d’autre part du marché sur lequel opère le Groupe et de l’offre de produits, il est apparu que le stade de la faisabilité technique devait être précisé, et ce à la lumière de la pratique du secteur d’activité, notamment aux Etats-Unis. A compter du 1er juillet 1997, la faisabilité technique est définie par référence à la norme américaine FAS 86 « Accounting for the Costs of Computer Software to Be Sold, Leases, or Otherwise Marketed et correspond à la mise en test du produit. En conséquence, les frais encourus au-delà du stade de la faisabilité technique étant immatériels, aucun coût n’est immobilisé. Au 1er juillet 1997, la comptabilisation immédiate en charge des frais de développement des jeux a pour effet de diminuer les capitaux propres part du Groupe de 110.4 millions de francs avant effet d’impôts. Le résultat d’exploitation au 30 juin 1997 aurait été diminué de 65.7 millions de francs. Comptabilisation des revenus liés aux ventes de licences Le Groupe, jusqu’au 30 juin 1997, avait fait le choix implicite de constater en chiffre d’affaires le minimum garanti contractuellement dès la signature des contrats de licence, sous la limite que le contenu interactif objet du contrat soit substantiellement terminé. A compter du 1er juillet 1997, et en conformité avec la pratique du secteur aux Etats-Unis notamment, la part fixe (ou déterminable) du revenu de licence est comptabilisée à la date de livraison du logiciel maître (ou « master »), qui servira à la duplication du contenu interactif par le client. Au 1er juillet 1997, la comptabilisation des revenus de licences en conformité avec ce principe a pour effet de diminuer les capitaux propres part de Groupe de 48,3 millions de francs avant effet d’impôt. Le résultat d’exploitation au 30 juin 1997 aurait été diminué de 25,6 millions de francs. Impôts différés Avant le 1er juillet 1997, le Groupe ne comptabilisait pas d’impôt différé actif sur les déficits fiscaux reportables. A compter du 1er juillet 1997, les impôts différés actifs sur les déficits reportables sont comptabilisés y compris lors de l’acquisition d’une filiale dans le cadre du processus d’allocution du prix d’acquisition décrit à la note 1.D. Les actifs nets, après imputations des impôts différés passifs, font l’objet d’une provision lorsque leur réalisation est jugée plus improbable que probable. Au 1er juillet 1997, la comptabilisation des impôts différés actifs sur les déficits reportables, nets de provision pour dépréciation , a pour effet d’augmenter les capitaux propres part du Groupe de 16,2 millions de francs. La charge d’impôts du compte de résultat au 30 juin 1997 aurait été diminuée de 19,3 millions de francs. - 73 - Passage des comptes « pro forma de présentation » aux comptes « pro forma de méthodes comptables et de présentation » au 30 juin 1997 En millions de Francs Notes Chiffre d’affaires Marge brute opérationnelle Frais de recherche et développement Frais marketing et commerciaux Frais généraux et administratifs Résultat opérationnel Résultat financier Résultat courant avant impôts Charge/(produit) d’impôts sur les activités courantes Résultat courant après impôts Autres produits et charges non récurrents net d’impôts Quote-part des résultats des sociétés mises en équivalence Amortissement du goodwill Résultat net part du groupe (1) (1) (2) (3) (2) (3) Pro forma de présentation au 30/06/97 661.4 257.9 44.8 56.8 101.0 55.3 2.0 57.3 5.6 Ajustements Pro forma (25.6) (25.6) 65.7 (91.3) (91.3) 19.3 Pro forma de méthodes comptables et de présentation au 30/06/97 635.8 232.3 110.5 56.8 101.0 (36.0) 2.0 (34.0) (13.7) 51.7 (3.8) (20.3) (3.8) (0.5) (0.5) (8.2) 39.2 (72.0) (8.2) (32.8) Impact sur la période du changement de principe comptable relatif à la constatation des revenus liés aux ventes de licences, Impact sur la période de la comptabilisation immédiate en charge des frais de développement de contenus interactifs des logiciels. Corrélativement, neutralisation de la dotation aux amortissements comptabilisée sur les logiciels terminés ou en cours au 30 ju in 1996, Impôts différés calculés sur (1) et (2) et sur l’utilisation au cours de l’exercice des reports fiscaux déficitaires, soit respectivement une charge de 17,5, une charge de 18 et un produit de 16,2 millions de francs. Note 2 : Traitement comptable des acquisitions intervenues au cours de l’exercice L’augmentation de capital réalisée en juillet 1998 par émission d’actions à bons de souscription d’actions pour un montant net de frais de 670,9 millions de francs qui se décompose en 36,6 millions de francs pour le capital social et 634,3 millions de francs pour la prime d’émission nette, a été réalisée dans le but explicite de financer les opérations de croissance externe du Groupe. Par application des principes de consolidation du Groupe, conformes aux règles de consolidation préconisées par le Plan Comptable Général, les écarts d’acquisition générés par ces opérations ont été déterminés de la façon suivante : Coût d’acquisition des titres Quote-part acquise dans les capitaux propres, après retraitements d’homogénéisation avec les principes comptables du Groupe = Ecart de première consolidation Ecart d’évaluation = Ecart d’acquisition Les coûts d’acquisition sont constitués des prix d’acquisition des titres et des honoraires et frais liés directement à l’acquisition, nets de l’économie d’impôt correspondante. Les principaux retraitements d’homogénéisation sont les suivants : - constatation en charge de tous les coûts de développement internes avant l’atteinte du critère de faisabilité technique ; constatation ou maintien au bilan de toutes les avances sur contrat de développement externe, sous réserve de leur recouvrabilité ; comptabilisation de la part fixe (ou déterminable) des revenus de licence à la date de livraison du logiciel maître ; comptabilisation des impôts différés. - 74 - Nous avons distingué deux types d’écart d’évaluation : A – Les écarts spécifiques au secteur des jeux vidéo La détermination de la valeur globale d’une entreprise du secteur repose essentiellement sur : - la capacité des équipes ou structures, et leur potentiel de développement et/ou d’édition pour les développeurs et les éditeurs ; - les catalogues de jeux disponibles à la vente ou en phase de tests (phase à partir de laquelle la faisabilité technique et commerciale du jeu est assurée) pour les éditeurs ; - les parts de marché acquises auprès des canaux de distribution locaux pour les distributeurs. Cette analyse de la valeur de l’entreprise conduit à identifier deux types d’actifs incorporels spécifiques : - Chez les éditeurs, une évaluation du catalogue de jeux disponibles à la vente et de jeux en phase de tests préalables à la mise sur le marché. Cette évaluation est réalisée sur la base de la rentabilité prévisionnelle de ces jeux et l’actif incorporel identifié (jeux) est amorti sur la durée de vie du jeu, avec un maximum de quatre ans. - Chez les distributeurs, une évaluation des parts de marché acquises. Cette évaluation est basée sur un multiple du chiffre d’affaires réalisé par l’activité de distribution. L’actif incorporel identifié (part du marché) n’est pas amorti. La valorisation des actifs incorporels identifiables a été revue par un expert indépendant et les montants comptabilisés en écart d’évaluation sont conformes aux conclusions de l’expertise. B – Les écarts non spécifiques au secteur des jeux vidéo Les principaux écarts non spécifiques au secteur des jeux vidéo identifiés sont les suivants : - provisions pour réorganisation et restructuration ; - provisions pour licenciement. L’application de cette méthodologie aux acquisitions réalisées au cours de l’exercice se détaille de la façon suivante : En millions de francs Coût d’acquisition des titres Quote-part des capitaux propres acquise Ecart de première consolidation Ecart d’évaluation Dont affectation aux parts de marché Dont affectation aux catalogues de jeux Dont affectation aux autres actifs et passifs Ecart d’acquisition 599,4 (113,9) 713,3 113,1 98,6 60,1 (45,6) 600,2 L’écart d’acquisition résiduel par société s’analyse comme suit : Accolade Gremlin DID Autres Valeur brute Date d’entrée dans le périmètre 379,7 127,3 63,7 29,5 600,2 31 mai 1999 30 juin 1999 30 juin 1999 - Compte tenu des dates d’entrées des sociétés dans le périmètre de consolidation, l’amortissement notionnel de l’écart d’acquisition imputé sur la prime d’émission s’élèverait à 3,9 MF sur l’exercice. Les écarts d’acquisition résiduels (après dégagement des écarts d’évaluation) résultant des opérations de croissance externe du groupe depuis le début de l’exercice 98/99 ont été imputés en conformité avec des textes publiés par la COB (Bulletin Mensuel n° 210, rapport annuel 1997) sur la prime d’émission résultant de l’émission d’ABSA du 15 juillet 1998, émission qui était destinée à financer exclusivement des opérations de croissance externe, comme précisé paragraphe 2.2.13 du prospectus émis à cette occasion (visa COB n° 98-559). Conformément à la réglementation en vigueur, la direction du groupe se réserve le droit de revoir le calcul définitif des écarts d’acquisition jusqu’au 30 juin 2000. - 75 - Note 3 : Immobilisations incorporelles et goodwill En millions de francs 1999 Amortissements Cumulés Goodwill 49,2 33,2 Fonds de commerce 217,9 Frais d’établissement 2 1,6 Catalogue 60,1 0,5 Licences d’utilisation de logiciels 27,6 10,8 Autres 6,9 4,2 Total 363,7 50,3 (1) Dont variation de périmètre 160,7 millions de francs Brut 1998 Net 16,0 217,9 0,4 59,6 16,8 2,7 313,4 (1) 16,6 119,3 13,9 149,8 Au cours de l’exercice clos le 30 juin 1999, le groupe INFOGRAMES ENTERTAINMENT a acquis les sociétés A Plus Multimedia, Arcadia, Ozisoft (à hauteur de 62,5%), Canal+ Multimedia (à hauteur de 50%), Dynamic System Andreas Tobler (à hauteur de 50,1%), Infogrames Melbourne House, Accolade Inc., Gremlin Group Plc et Digital Image Design Ltd. Compte tenu du contexte économique et de notre secteur d’activité, ces acquisitions ont généré des écarts de première consolidation significatifs (cf. note 2). L’amortissement notionnel de l’écart d’acquisition imputé sur la prime d’émission s’élèverait à 3,9 MF. La partie affectable de l’écart de première consolidation a été affectée : · à hauteur de 15 millions d’euros (98,6 millions de francs) aux parts de marché des structures de distribution acquises au cours de l’exercice : En millions de francs Ozisoft Dynamic System Andreas Tobler A Plus Multimedia Gremlin Group Plc Total 24,3 3,2 1,8 69,3 98,6 · à hauteur de 9,2 millions d’euros (60,1 millions de francs) aux catalogues de jeux des structures de développement et d’édition acquises : En millions de francs Gremlin Group Plc Accolade Total 48,5 11,6 60,1 Note 4 : Immobilisations corporelles En millions de Francs 1999 Amortissements Cumulés Net 120,0 53,6 66,4 29,6 21,5 13,8 12,8 11,8 8,7 2,0 7,6 4,0 78,2 77,1 (1) Brut Constructions, installations, matériel et outillage Mobilier, matériel de bureau, informatique et agencements Immobilisations en crédit bail Total 155,3 (1) Dont variation de périmètre 44,7 millions de francs - 76 - 1998 41,2 Note 5 : Immobilisations financières Détail des immobilisations financières En millions de francs 1999 Dépréciation Cumulée 0,1 0,1 Brut Titres de participation 43,6 Titres mis en équivalence (19,3) Prêts 6,1 Dépôts et cautionnements 2,6 Total 33,0 (1) Dont variation de périmètre 19,0 millions de francs 1998 Net 43,6 (19,3) 6,1 2,5 32,9(1) 30,4 3,4 1,5 2,0 37,3 Analyse des titres mis en équivalence En millions de francs I-Line (Game One) Canal + Multimedia Sunflowers Total Pays Pourcentage de détention 50 50 30 France France Allemagne Activité Valeur consolidée (12,4) (12,7) 5,8 (19,3) Télévision Production Production La variation sur l’exercice se décompose de la façon suivante : Titres mis en équivalence au 30 juin 1998 3,4 Variation de périmètre Résultat des sociétés mises en équivalence Titres mis en équivalence au 30 juin 1999 (19,3) (11,0) (11,7) Malgré un pourcentage de détention de 50%, les sociétés I-Line (Game One) et Canal + Multimédia ont été consolidées par mise en équivalence ; l’activité d’I-Line (télévision) étant substantiellement différente de celle du Groupe, et l’activité de Canal + Multimédia sur quatre mois étant non significative à l’échelle du groupe INFOGRAMES au 30 juin 1999. Analyse détaillée des principales participations non consolidées En millions de francs Pays Pourcentage de détention Activité Valeur nette comptable de la participation 18,9 2,5 19,0 Résultat du dernier exercice clos (14,1) (0,6) (3,0) Capitaux propres du dernier exercice clos (62,9) (0,6) 18,9 DMA Merit Studio Emme Royaume Uni Royaume Uni France 100 40,0 23,5 CD&Co France 26,0 Production Production Production Edition Distribution Distribution 3,0 (1,0) 0,4 Autres - - - 0,2 - - Total - - - 43,6 - - Ces participations ne sont pas consolidées par mise en équivalence en conformité avec la note 1-A (détention non durable, absence d’influence notable ou caractère non significatif de la participation). La société DMA a été cédée le 29 septembre 1999, sans impact significatif sur les comptes de l’exercice 1999/2000. - 77 - Note 6 : Stocks En millions de francs Brut Produits finis et marchandises 215,7 (1) Dont variation de périmètre 47,6 millions de francs 1999 Dépréciation Cumulée 53,3 1998 Net 162,4 (1) 136,0 Note 7 : Avances versées sur contrats de licences En millions de francs 1998 Avances versées sur contrats de licences-brut 143,4 Dépréciation cumulée 5,1 Net 138,3 (1) Dont variation de périmètre 16,2 millions de francs Augmentation Diminution 172,1 75,2 13,6 0,7 158,5 74,5 1999 240,3 18,0 (1) 222,3 Il s’agit des avances versées sur contrats de licences d’univers, de produits, ou de productions. Celles-ci sont essentiellement rapportées en compte de charge au prorata des ventes réalisées sur les produits sous-jacents. Note 8 : Clients et comptes rattachés En millions de francs Brut Créances clients et comptes rattachés (1) 538,7 1999 Dépréciation Cumulée 41,4 1998 Net (1) 497,3 207,2 Dont variation de périmètre 65,7 millions de francs L’ensemble des créances clients présente une échéance à moins d’un an. Compte tenu du nombre important de clients répartis dans de très nombreux pays, le Groupe considère qu’il n’y a pas de risque de crédit significatif, ni de dépendance économique marquée vis-à-vis d’un client en particulier. Note 9 : Autres créances En millions de francs Personnel Créances sur l’Etat Fournisseurs débiteurs Autres créances Impôts différés actifs nets de provisions Total (1) Dont variation de périmètre 79,6 millions de francs 1999 1,8 102,2 8,0 50,3 160,6 (1) 322,9 1998 0,5 40,0 6,0 21,4 61,6 129,5 L’ensemble de ces créances présente une échéance à moins d’un an. Note 10 : Valeurs mobilières de placement et disponibilités En millions de francs Valeurs mobilières de placement Disponibilités Total (1) Dont variation de périmètre 60,4 millions de francs - 78 - 1999 1 339,5 155,1 (1) 1 494,6 1998 103,7 113,8 217,5 Les valeurs mobilières de placement sont essentiellement composées de sicav monétaires. Ces supports font apparaître une plus value latente non comptabilisée au 30 juin 1999 de 1 million de francs. Note 11 : Comptes de régularisation En millions de francs Charges constatées d’avance Charges à répartir sur plusieurs exercices Prime de remboursement des obligations convertibles Total (1) Dont variation de périmètre 4,9 millions de francs 1999 17,8 38,1 140,8 196,7 (1) 1998 23,7 9,0 26,3 59,0 Au 30 juin 1999, les charges constatées d’avance comprennent notamment les charges différées liées aux campagnes de publicité relatives à des jeux dont la sortie est postérieure à la clôture. En 1999, comme en 1998, les charges à répartir sur plusieurs exercices sont essentiellement représentatives de la valeur non amortie des frais d’émission des obligations convertibles émises en juin 1997 et des OCEANE émises en juin 1999. Les primes de remboursement s’élèvent à 10 MF pour l’émission d’obligations convertibles de juin 1997 et à 130,8 MF pour l’émission d’OCEANE de juin 1999. Note 12 : Capitaux Propres (A) Capital social Au 30 juin 1999, le capital souscrit et entièrement libéré de la société mère est composé de 13.621.609 actions de 20 francs de nominal. Il n’existe qu’une seule catégorie d’actions. Le nombre moyen pondéré d’actions en circulation, calculé sans tenir compte des instruments dilutifs, est de 12 893 059 en 1999 (10.450.110 en 1998). Les actions nominatives détenues depuis 2 ans au moins au nom d’un même actionnaire bénéficient d’un droit de vote double. Au 30 juin 1999, le concert formé entre INTERACTIVE PARTNERS et les fondateurs détient 26,5 % du capital et 38,9 % des droits de vote. (B) Stocks options Le Conseil d’Administration peut octroyer à certains dirigeants et cadres du Groupe des options de souscription ou d’achats d’actions de la société INFOGRAMES ENTERTAINMENT. Ces options sont consenties à un prix d’exercice qui ne peut être inférieur à un minimum légal et avec une échéance qui ne peut dépasser 6 ans à partir de la date d’octroi. Les assemblées générales des 18 mai 1994 et 15 décembre 1997 ont autorisé le Conseil d’Administration à consentir, en une ou plusieurs fois, et sur une période maximale de 5 ans, des options de souscription et d’achats d’actions dans la limite de 5 % du capital de la société INFOGRAMES ENTERTAINMENT. - 79 - Les principales caractéristiques des plans mis en place sont les suivantes : Date d’octroi 21 décembre 1994 30 juin 1995 15 décembre 1995 6 décembre 1996 6 juin 1997 7 octobre 1997 3 février 1998 16 octobre 1998 15 mars 1999 Total Prix de souscription ou d’achat (en francs) 70,0 88,2 126,6 97,4 147,0 145,6 194,0 269,0 381,1 N/A Nombre d’options non exercées au 30 juin 1999 41 838 7 760 27 995 102 500 12 500 57 000 200 000 60 000 30 000 539 593 Les mouvements sur les deux derniers exercices ont été les suivants : Nombre d’options Options en circulation au 1er juillet Options consenties Options levées Options échues non exercées Options en circulation au 30 juin 1999 464 054 90 000 (14 461) 539 593 1998 214 192 257 000 (7 138) 464 054 1999 (0,5) (0,1) 2,2 1,6 1998 0,0 (0,0) (0,0) 0,0 (C) Intérêts minoritaires Intérêts minoritaires au 1er juillet Variation de périmètre Ecart de conversion sur variation de périmètre Résultat Intérêts minoritaires au 30 juin La variation des intérêts minoritaires sur l’exercice s’explique exclusivement par les acquisitions des sociétés Ozisoft (à hauteur de 62,5%) et Dynamic System Andreas Tobler (à hauteur de 50,1%). Note 13 : Provisions pour risques et charges En millions de francs Provisions pour restructuration Autres provisions Total (1) Dont variation de périmètre 26,6 millions de francs 1999 24,3 5,4 (1) 29,7 1998 3,9 3,9 Les provisions pour restructuration se rapportent aux variations de périmètre de l’exercice et comprennent essentiellement la couverture des coûts futurs de réorganisation des structures acquises. - 80 - Note 14 : Dettes financières En millions de francs Obligations convertibles Intérêts courus sur obligations convertibles Emprunts et dettes financières auprès des établissements de crédit Emprunts sur immobilisations en crédit bail Intérêts courus Autres emprunts Découverts Sous-total dettes financières (dont dettes financières à moins d’un an) Total dettes financières à long terme (1) Dont variation de périmètre 90,8 millions de francs 1999 1 714,7 0,2 39,8 0,3 19,0 141,6 1 915,6 (1) (200,7) 1 714,9 1998 314,2 5,8 18,2 3,5 11,3 127,5 480,5 (153,3) 327,2 Les dettes financières à long terme ont une échéance comprise entre un et cinq ans. (A) Emprunts obligataires convertibles Le groupe INFOGRAMES a émis le 24 juin 1997 un emprunt obligataire convertible d’un montant nominal total de 441.529.580 francs, correspondant à 437.158 obligations de nominal 915 francs et à une prime de remboursement de 41.530.010 francs, soit 95 francs par obligation. La durée de l’emprunt est de 5 ans et 7 jours et il porte intérêt au taux de 2%. La date de remboursement a été fixée au 1er juillet 2002. Le remboursement anticipé est possible par achats en bourse et par remboursement au gré de l’émetteur. La conversion des obligations en actions est possible à tout moment à compter du 1er janvier 1998 à raison de 5 actions pour une obligation. L’évolution de l’emprunt obligataire convertible émis en juin 1997 et de la prime de remboursement rattachée peut être présentée ainsi : En millions de francs Emprunt obligataire (nominal) Solde au 1er juillet 1998 Conversion en actions Amortissement Solde au 30 juin 1999 314,2 (140,5) 173,7 Prime de remboursement rattachée 26,3 (12,9) (3,4) 10,0 Le solde non utilisé de la prime de remboursement est présenté au bilan en compte de régularisation actif. Emission d’OCEANE Le Groupe INFOGRAMES a émis le 28 juin 1999 un emprunt obligataire convertible échangeable en actions nouvelles ou anciennes de nominal de 215.000.000 euros correspondant à 2.500.000 obligations de nominal 86 euros et à une prime de remboursement de 19.950.000 euros. La durée est de 5 ans et 3 jours portant intérêt annuel à 1%. La date de remboursement a été fixée au 1er juillet 2004. Le remboursement anticipé est possible par achats en bourse et par remboursement au gré de l’émetteur, à compter du 1er juillet 2002 jusqu’au 30 juin 2004. La conversion des obligations en actions est possible à tout moment à compter du 28 juin 1999 à raison de 1 action pour 1 obligation. Au 30 juin 1999, aucune OCEANE n’a été convertie et aucun amortissement de la prime de remboursement n’a été constaté sur l’exercice. - 81 - (B) Répartition de la dette financière par devises Par devises, la répartition de l’ensemble des emprunts et dettes financières auprès des établissements de crédit se présente comme suit : En millions de francs Francs français Devises de la zone EURO Autres devises Total 1999 1 753,9 17,7 144,0 1 915,6 1998 362,5 57,3 60,7 480,5 Note 15 : Autres dettes à court terme En millions de francs Dettes fiscales et sociales Clients créditeurs Impôts différés passifs Autres Total (1) Dont variation de périmètre 85,3 millions de francs 1999 79,5 19,0 36,6 84,5 (1) 219,6 1998 27,9 3,2 1,8 2,6 35,5 L’ensemble de ces dettes présente une échéance à moins d’un an. Note 16 : Chiffre d’affaires net Ventilation du chiffre d’affaires par source de revenus En millions de francs Vente de logiciels Revenus de licences Total 1999 1 952,0 56,0 2 008,0 1998 1 393,9 72,0 1 465,9 1999 528,0 231,2 438,6 353,8 1 551,6 456,4 2 008,0 1998 340,1 246,3 375,3 211,0 1 172,7 293,2 1 465,9 Ventilation du chiffre d’affaires par zones géographiques En millions de francs France Royaume Uni Allemagne Autres pays européens Total Europe Reste du monde Total Note 17 : Charges de personnel et effectifs Les frais de personnel du Groupe (charges sociales comprises) s’élèvent, pour l’exercice 1999 à 207 millions de francs (163,1 millions de francs en 1998), dont 3,6 millions de francs (2,2 millions de francs en 1998) correspondent aux rémunérations allouées aux membres des organes de direction du Groupe. Les dirigeants des sociétés du Groupe n’ont pas perçu de jetons de présence. Les effectifs moyens aux 30 juin 1998 et 1999 se décomposent de la façon suivante : - 82 - Effectif moyen Cadres Non cadres Total 1999 246 940 1 186 1998 138 445 583 1999 14,1 20,8 0,8 35,7 (4,5) 1998 18,5 10,2 3,2 2,2 34,1 (19,8) (6,8) (16,7) (8,4) (15,5) (2,2) (45,9) (11,8) Note 18 : Résultat financier En millions de francs Différences de change Intérêts et produits assimilés Instruments de couverture Autres produits financiers Total produits financiers Différences de change Intérêts et charges assimilés sur obligations convertibles Autres intérêts et charges assimilés Autres charges financières Total charges financières Résultat financier (28,0) 7,7 L’évolution significative des différences de change positives et négatives s’explique par la variation importante des cours du dollar américain et de la livre anglaise sur l’exercice. L’augmentation des produits financiers s’explique essentiellement par le placement des liquidités issues de l’émission d’ABSA réalisée en juillet 1998. La baisse des intérêts et autres charges assimilées sur obligations convertibles s’explique par la conversion d’un nombre important d’obligations convertibles sur l’exercice (voir note 14). Les intérêts sur obligations convertibles incluent l’amortissement de la prime de remboursement des obligations convertibles 1997 pour 3,4 MF. Note 19 : Autres produits et charges non récurrents nets d’impôts En millions de francs Sur opération de gestion Sur opérations en capital Autres Total produits exceptionnels Sur opération de gestion Sur opérations en capital Autres Total charges exceptionnelles Autres produits/(charges) non récurrents avant fiscalité Fiscalité (courante et différée) Produit d’impôts Autres produits/(charges) non récurrents nets d’impôts - 83 - 1999 17,6 7,4 25,0 22,5 6,6 0,2 29,3 1998 26,5 7,0 33,5 (26,4) (12,9) (5,1) 44,4 (4,3) (10,9) 3,5 1,7 (0,8) (9,2) Note 20 : Impôts sur les bénéfices Analyse de la charge d’impôts Le résultat avant impôts et la charge d’impôts s’analysent ainsi : En millions de francs Résultat avant impôts (Charges)/produits d’impôts • Impôts courants • Impôts différés • Varations des provisions sur impôts différés actifs Sous-total (charges)/Produits d’impôts totaux Fiscalité courante et différée sur les autres produits et charges non récurrents – Note 18 – (Charges)/produits d’impôts Total (charges)/produits d’impôts sur les activités courantes 1999 154,2 1998 78,7 (30,5) (0,7) 12,2 (19) (2,0) (17,6) 25,4 5,8 3,5 (1,7) (22,5) 4,1 Le groupe INFOGRAMES bénéficie du régime d’intégration fiscale qui permet, dans certaines limites et sous certaines conditions, de compenser les résultats fiscaux de la plupart des filiales françaises détenues directement ou indirectement à plus de 95%. Les sociétés qui ont opté pour ce régime (INFOGRAMES MULTIMEDIA, INTERACTIVE WORLD PRODUCTIONS et INFOGRAMES FRANCE) ont signé avec INFOGRAMES ENTERTAINMENT une convention relative aux modalités d’application de l’intégration fiscale, en conformité avec les règles fixées par l’administration fiscale. L’application de ce régime a permis une réduction des impôts décaissés de 23,4 millions de francs au cours de l’exercice. La charge (le produit) d’impôts représente les montants payés ou restant à payer (récupérés ou restant à récupérer) à moins d’un an aux administrations fiscales au titre de l’exercice. Ces montants sont déterminés en fonction des règles et taux en vigueur dans les différents pays où le Groupe est implanté, compte tenu pour la plupart des sociétés françaises du régime fiscal intégré. Impôts différés Les impôts différés sont enregistrés sur les différences constatées entre les valeurs comptables et fiscales des actifs et passifs, comme cela est expliqué à la note 1-L. Les soldes d’impôts différés actifs et (passifs) peuvent s’analyser comme suit : En millions de francs Sur les différences temporaires actif (passif) Sur les déficits reportables Impôts différés actifs (passifs) bruts Provision pour dépréciation Impôts différés actifs (passifs) nets 1999 1998 43,2 232,5 275,7 (151,7) 124,0 2,2 146,5 148,5 (88,7) 59,8 La variation des impôts différés sur l’exercice s’explique comme suit : En millions de francs Impôts différés actifs (passifs) nets au 30 juin 1998 Variation de périmètre Ecart de conversion (Charges)/produits d’impôts différés Impôts différés actifs (passifs) nets au 30 juin 1999 - 84 - 59,8 52,4 0,3 11,5 124,0 Déficits fiscaux reportables Les déficits fiscaux reportables au 30 juin 1999 s’élèvent à 639,3 millions de francs. Note 21 : Quote-part des résultats des sociétés mises en équivalence Les résultats des sociétés mises en équivalence s’analysent de la manière suivante : En millions de francs 1999 1998 I-Line (Game One) Canal Plus Multimedia Sunflowers Total (12,5) (2,2) 3,0 (11,7) 3,4 3,4 Note 22 : Engagements hors bilan Cautions Dans le cadre de ses activités courantes, le Groupe a accordé certaines cautions auprès des établissements financiers garantissant les facilités de crédit octroyées à des filiales. Le montant global exprimé en francs sélève à 274,7 millions de francs. Couverture des risques de change et de taux Dans le cadre de la politique de couverture des risques de change du Groupe, la société INFOGRAMES ENTERTAINMENT dispose au 30 juin 1999 d’un portefeuille de couverture devises qui représente un montant total de 258,7 millions de francs. Garantie de paiement dans le cadre de lettre de crédit stand-by Le groupe INFOGRAMES a accordé à ses deux plus importants fournisseurs, dans le cadre de ses relations commerciales, les garanties suivantes, pour un montant total de 114,2 millions de francs Sûretés réelles Un nantissement de fonds de commerce à hauteur de 9 006 KF a été pris en garantie de prêts bancaires (Infogrames Multimédia et IWP), en 1993. Royalties et licences Les sociétés du Groupe ont signé avec leurs fournisseurs différents accords de licences qui sont en cours au 30 juin 1999. Selon ces contrats, les sociétés du Groupe se sont engagées à verser des royautés aux différents ayants droit avec des montants minima garantis. Pour l’exercice clos le 30 juin 1999, le montant global des engagements souscrits au titre du minimum garanti par les sociétés du Groupe s’élève à la somme de 161,6 millions de francs. Engagements de rachat d’actions Dans le cadre des acquisitions des sociétés OZISOFT (à hauteur de 62,5%) et DYNAMIC SYSTEM ANDREAS TOBLER (à hauteur de 50,1%), INFOGRAMES s’est engagé, de façon non conditionnelle et sous certaines modalités, à racheter les participations des actionnaires minoritaires. Engagements de retraite Compte tenu de la moyenne d’âge des effectifs (inférieure à 30 ans), de la faible ancienneté du personnel (inférieure en moyenne à 4 ans), des coefficients statistiques très élevés de départ du Groupe avant l’âge de la retraite et des coefficients existants de mortalité pouvant affecter la population concernée, les engagements relatifs aux indemnités de départ en retraite sont non significatifs. - 85 - Note 23 : Instruments financiers Dans le cadre de ses activités courantes, le Groupe est exposé à des risques financiers divers, tels que le risque de change, le risque de taux et le risque de crédit. Dans le cadre de la gestion de ces risques financiers, le Groupe a recours à des instruments financiers dérivés, mais il n’intervient jamais comme teneur de marché pour de tels instruments. Dans la mesure où la plupart des transactions effectuées servent à couvrir les positions prises par les activités courantes du Groupe, le risque de marché sur les instruments utilisés est en grande partie compensé par les positions couvertes par des mouvements égaux et de sens opposé. Note 24 : Litiges Certaines filiales, dans le cours normal de leurs affaires, font l’objet de litiges et d’actions de réclamation de la part de tiers. Le règlement de ces situations devrait intervenir sans incidence significative sur l’activité, le patrimoine, la situation financière ou les résultats du Groupe. Note 25 : Impact sur le compte de résultats consolidés des changements de périmètre intervenus La contribution au chiffre d’affaires consolidé du Groupe, aux résultat opérationnel et résultat net consolidés, des sociétés acquises au cours de l’exercice se présente de la façon suivante : En millions de francs 1999 Chiffre d’affaires Résultat opérationnel Résultat net consolidé 2 008 ,0 177,8 135,2 - 86 - Dont variation de périmètre 102,2 9,3 (9,8) Hors variation de périmètre 1 905,8 168,5 145,0 1998 1 465,9 101,4 83,8 Note 26 : Liste des sociétés consolidées Noms Siège % de contrôle % d’intérêts 1999 1998 1999 Méthode de consolidation 1998 Infogrames Entertainment Lyon-France 100 100 100 100 Société Mère IWP Lyon-France 99,97 99,97 99,96 99,96 IG Infogrames Multimédia Lyon-France 99,99 99,99 99,99 99,99 IG Welcom’Media Paris-France 99,96 99,96 99,92 99,92 IG Infogrames France (ex Ecudis) Lyon-France 100 100 99,99 100 IG Infogrames UK (ex Ocean) Manchester Royaume-Uni 100 100 100 100 IG Infogrames Ltd Manchester Royaume-Uni 100 100 100 100 IG 100 100 100 100 IG 100 100 100 100 IG Curved Logic Infogrames Deutschland (ex Bomico) Chester Royaume-Uni Francfort Allemagne Infogrames Videogames GmbH (ex Laguna) Francfort Allemagne 100 100 100 100 IG Infogrames Entertainment GmbH Francfort Allemagne 100 100 100 100 IG Sunflowers Francfort Allemagne 30,02 30,02 30,02 30,02 MEE Bruxelles Belgique 99,92 99,92 99,92 99,92 IG Rio de Janeiro Brésil 100 100 100 100 IG Vienne Autriche 100 100 100 100 IG Madrid Espagne 100 100 99,99 100 IG Eindhoven Pays-Bas 100 100 99,99 99,99 IG Infogrames Entertainment Infogrames Ltda Dynamic System GmbH Infogrames Iberica Infogrames Benelux BV Infogrames Espana Madrid Espagne 100 - 100 - IG A+ Multimedia Estoril Portugal 100 - 100 - IG - 87 - Ozisoft Pty Sydney Australie 62,5 - 62,5 - IG Zurich Suisse 90 - 90 - IG Infogrames Melbourne House Pty Melbourne Australie 100 - 100 - IG Infogrames Australia Holdings Pty Melbourne Australie 100 - 100 - IG California US Holding Inc San Jose USA 100 - 100 - IG Infogrames Entertainment Inc San José 100 100 100 100 IG Accolade Inc San José USA 100 - 100 - IG Infogrames Multimedia Ltd Manchester Royaume-Uni 100 - 100 - IG Gremlin Groupe Plc Sheffield Royaume-Uni 100 - 100 - IG Digital Image Design Wallington Royaume-Uni 100 - 100 - IG Paris France 50 - 50 - IG Villeurbanne 100 - 100 - IG Paris France 50 - 50 - MEE Dynamic System Software GmbH & Co Kg Rottenman Autriche 50,1 30 50,1 30 IG IWWR Eindhoven Pays-Bas 100 - 100 - IG Gamecity I-Line I-Music Canal+ Multimedia Toutes les sociétés clôturent leurs comptes au 30 juin, à l’exception de Dynamic System GmbH, Sunflowers et Canal Plus Multimedia (clôture au 31 décembre 1998). Pour les deux premières, les comptes consolidés ont été établis à partir d’une situation au 31 décembre 1998 et pour Canal Plus Multimedia à partir d’une situation au 30 juin 1999. - 88 - USA France Rapport des Commissaires Aux Comptes Comptes Consolidés Exercice clos le 30 juin 1999 En exécution de la mission qui nous a été confiée par votre Assemblée Générale, nous avons procédé au contrôle des comptes consolidés de la société INFOGRAMES ENTERTAINMENT, établis en francs français, relatifs à l’exercice clos le 30 juin 1999, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Les comptes consolidés ont été arrêtés par le Conseil d’Administration. Il nous appartient, sur la base de notre audit, d’exprimer une opinion sur ces comptes. Nous avons effectué notre audit selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la mise en oeuvre de diligences permettant d’obtenir l’assurance raisonnable que les comptes consolidés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un audit consiste à examiner, par sondages, les éléments probants justifiant les données contenues dans ces comptes. Il consiste également à apprécier les principes comptables suivis et les estimations significatives retenues pour l’arrêté des comptes et à apprécier leur présentation d’ensemble. Nous estimons que nos contrôles fournissent une base raisonnable à l’opinion exprimée ci-après. Nous certifions que les comptes consolidés sont réguliers et sincères et donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière, ainsi que du résultat de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation. Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport sur la gestion du groupe. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité et leur concordance avec les comptes consolidés. Lyon et Villeurbanne, le 25 octobre 1999 Les Commissaires Aux Comptes PIN ASSOCIES Jean-François PIN DELOITTE TOUCHE TOHMATSU Joël JULLIEN Dominique VALETTE - 89 - 5.2 COMPTES SOCIAUX 5.2.1 Bilan En millions de Francs 1999 1998 1997 7,6 6,1 560,0 401,5 356,4 Immobilisations incorporelles et corporelles Immobilisations financières Autres créances et comptes de régularisation Valeurs disponibles 1 307,2 6,1 544,9 679,2 74,0 TOTAL ACTIF 3 561,2 1 304,2 1 324,0 Capitaux propres Provisions pour risques et charges Dettes financières Autres dettes et comptes de régularisation 1 710,2 1,3 1 782,2 67,5 923,5 1,1 350,8 28,8 773,0 508,3 42,7 TOTAL PASSIF 3 561,2 1 304,2 1 324,0 En millions de Francs 1999 1998 1997 Résultat d’exploitation (67,5) (1,8) (10,8) Résultat financier 33,1 23,4 (18,7) Résultat exceptionnel (2,4) 9,5 (3,0) Impôt sur les bénéfices 23,8 (3,1) (17,3) (13,0) 34,4 (15,3) 5.2.2 Compte de résultats Résultat de l’exercice Le chiffre d’affaires social au 30 juin 1999 s’élève à 64,2 millions de francs. Il est essentiellement constitué de prestations de services aux sociétés du groupe. Ces facturations de prestations de services couvrent l’essentiel des charges d’exploitation de la société, à l’exception des coûts liés aux acquisitions et aux autres opérations financières (regroupements d’entreprises, émission d’emprunts…). Le résultat financier est essentiellement composé des revenus de placement et des prêts aux filiales, ainsi que de résultat de change sur la livre sterling et le dollar US. La charge ou le gain d’impôt sont la résultante de l’intégration fiscale existant avec les sociétés INFOGRAMES MULTIMEDIA, INTERACTIVE WORLD PRODUCTIONS et INFOGRAMES FRANCE depuis le 1er juillet 1998. 5.2.3 Principes comptables et méthodes comptables (i) Continuité de l'exploitation La continuité de l'exploitation est assurée. (ii) Permanence des méthodes comptables d'un exercice à l'autre La permanence des méthodes comptables d'un exercice à l'autre a été respectée. - 90 - (iii) Indépendance des exercices et ce, conformément aux règles générales d'établissement et de présentation des comptes annuels. La méthode de base retenue pour l'évaluation des éléments inscrits en comptabilité est la méthode des coûts historiques. Les principales méthodes utilisées sont les suivantes : (iv) Immobilisations incorporelles Les immobilisations incorporelles sont constituées exclusivement de frais d’introduction en bourse et de frais d’établissement (totalement amortis au 30/06/99), ainsi que de logiciels : - logiciels : 8 611 462 amortis à hauteur de 4 392 133 (v) Immobilisations corporelles Les immobilisations corporelles sont évaluées à leur coût d'acquisition (prix d'achat et frais accessoires). Les amortissements pour dépréciation sont calculés suivant le mode linéaire en fonction de la durée de vie prévue. - Matériel et outillage - Agencements et aménagements - Mobilier 1 à 4 ans 4 et 5 ans 4 et 5 ans (vi) Immobilisations financières La valeur brute des titres de participation correspond au coût historique d'acquisition de ces titres. Une provision pour dépréciation est constituée lorsque la valeur d'utilité est inférieure à la valeur d'inscription à l'actif, la valeur d'utilité étant appréciée en fonction notamment des critères retenus lors de la prise de participation, de la quote-part de capitaux propres et des perspectives de rentabilité. (vii) Créances Les créances sont valorisées à leur valeur nominale. Une provision pour dépréciation est pratiquée lorsque la valeur d'inventaire est inférieure à la valeur comptable. (viii) Provisions réglementées Il n'y a pas de provisions réglementées au 30 juin 1999. (ix) Opérations en devises Les charges et produits en devises sont enregistrés pour leur contre-valeur à la date de l'opération. Les dettes, créances, disponibilités en devises figurent au bilan pour leur contre-valeur au cours de fin d'exercice. La différence résultant de l'actualisation des dettes et créances en devises à ce dernier cours est portée au bilan en "Ecart de conversion". Les pertes latentes de change non compensées font l'objet d'une provision pour risques, en totalité suivant les modalités réglementaires. (x) Valeurs mobilières de placement La valeur brute est constituée par le coût d'achat hors frais accessoires. Lorsque la valeur d'inventaire est inférieure à la valeur brute, une provision pour dépréciation est constituée du montant de la différence. - 91 - (xi) Prime d’émission et de remboursement d’emprunts Les emprunts sont comptabilisés à leur valeur d’émission. Les primes d’émission et de remboursement éventuelles sont portées dans le poste de l’actif « Comptes de régularisation » et amorties en résultat financier sur la durée de vie des emprunts. 5.2.4. Immobilisations incorporelles En milliers de francs Frais d’établissement Autres immobilisations Incorporelles TOTAL 1999 Amort. Et prov 1 580 Brut 1 580 8 611 10 191 4 392 5 972 Net 4 219 4 219 1998 Net 1 468 1 468 5.2.5. Immobilisations corporelles En milliers de francs Installation matériel et outillage Agencement et aménagement Matériel de transport Matériel bureau et informatique TOTAL Brut 9 174 3 587 7 2 460 15 228 1999 Amort. Et prov 6 805 2 965 7 2 008 11 785 Net 2 369 622 0 452 3 443 1998 Net 2 687 1 191 793 4 671 5.2.6. Immobilisations financières En milliers de francs 1999 Titres de participations Créances rattachées à des participations Autres immobilisations financières Total 730 043 767 730 810 En milliers de francs Titres de participations Prêts et autres immo. financières Total 1998 544 126 0 752 544 878 30/06/98 Augmentation Diminution 30/06/99 544 126 752 544 878 186 017 22 186 039 100 7 107 730 043 767 730 810 La valeur brute des participations correspond au coût historique d’acquisition de ces titres. Une provision pour dépréciation est constituée lorsque la valeur d’utilité, appréciée en fonction notamment des critères retenus lors de la prise de participation, de la quote-part des capitaux propres et des perspectives de rentabilité, est inférieure à la valeur d’inscription à l’actif. Outre la quote-part de capitaux propres de la filiale que les titres de participation représentent, leur valeur d’inventaire prend également en compte le potentiel économique et financier de la filiale considérée. L’augmentation de 186.017 FRF des titres de participations est due, à hauteur de 160.000 FRF à des transactions internes au Groupe. - 92 - 5.2.7 Dettes financières L’augmentation des dettes financières au 30 juin 1999 est essentiellement due à : · L’émission le 24 juin 1997 d’un emprunt obligataire convertible de nominal 441.529.580 francs, correspondant à 437.158 obligations de nominal 915 francs et à une prime de remboursement de 41 530 010 francs. La durée est de 5 ans et 7 jours, portant intérêt à 2%. Date de remboursement : 1er juillet 2002. Remboursement anticipé possible par achats en bourse et par remboursement au gré de l’émetteur. Conversion des obligations en actions à tout moment à compter du 1er janvier 1998 à raison de 5 actions pour une obligation. Le nombre d’obligations non converties au 30 juin 1999 s’élève à 171.973, pour un montant nominal de 157.355 KF (hors prime de remboursement). · L’émission le 28 juin 1999 d’un emprunt obligataire convertible de nominal de 215.000.000 euros correspondant à 2.500.000 obligations de nominal 86 euros et à une prime de remboursement de 19.950.000 euros. La durée est de 5 ans et 3 jours portant intérêt à 1%. Date de remboursement : 1er juillet 2004. Remboursement anticipé possible par achats en bourse et par remboursement au gré de l’émetteur, à compter du 1er juillet 2002 jusqu’au 30 juin 2004. Conversion des obligations en actions à tout moment à compter du 28 juin 1999 à raison de 1 action pour 1 obligation. - 93 - 5.2.8 Sociétés du Groupe filiales à la date du 30/06/99 Capital Capitaux propres (hors capital) Pourcentag e de capital détenu au 30/06/99 Valeur inventaire des titres détenus : Brut Net Prêts et avances consentis non remboursés Cautions et aval fournis Chiffre d’affaires du dernier exercice Résultat du dernier exercice Dividendes encaissés au cours de l’exercice Observatio ns - Au 30 juin 1999, le tableau des filiales et participations se présente comme suit : Infogrames multimédia Infogrames Entertainment GmbH Infogrames Ltd Infogrames Entertainment sa Bénélux Ocean International limited Infogrames limitada I Line I Music Axel Multimedia Ozisoft California US Holdings IWP IM Ltd FF 14 833 700 DM 5 200 000 £ 300 000 BEF 1 250 000 £ 14 700 000 R$ 1 395 000 FF 250 000 FF 50 000 INR 4 500 000 AUD 6 830 000 USD 10 FF 72 810 000 £ 1 FF 73 189 364 DM 42 505 £ (220 793) BEF (10 428 000) £ 44 994 061 R$ (275 000) FF (427 000) - - AUD (11 850 000) - - 99,99% 100% 99,99% 99,92% 100% 99,99% 50% 100% 40% 62,5% 100% 98,88% 100% FF 27 759 251 FF 37 682 958 FF 2 422 909 FF 207 958 FF 474 629 600 FF 6 391 813 FF 124 700 FF 49 900 FF 166 737 FF 20 607 000 FF 63,51 FF 160 000 000 FF 9,95 FF 27 759 251 FF 37 682 958 FF 2 422 909 FF 207 958 FF 474 629 600 FF 6 391 813 FF 124 700 FF 49 900 FF 166 737 FF 20 607 000 FF 63,51 FF 160 000 000 FF 9,95 FF 269 144 343 FF 86 665 953 FF (212 196) FF 0 FF 215 084 145 FF 42 455 FF 12 128 962 FF 0 FF 0 - FF 308 035 625 FF 62 789 710 FF 236 634 124 (a) - - - - - - - - (a) - - - FF 757 132 000 - - - - R$ 1 198 000 FF 2 499 429 FF 541 000 AUD 28 089 000 - FF 167 232 000 - FF 19 211 000 DM (84 000) £ (59 000) BEF 10 782 000 £ (13 729) R$ (690 000) FF (25 075 668) FF 284 000 AUD (673 000) USD (592 000) FF 37 693 000 £ (126 000) - - - - - - - - - - - - - Exercice clos le 30/06/99 Exercice clos le 30/06/99 Exercice clos le 30/06/99 Exercice clos le 30/06/99 Exercice clos le 30/06/99 Exercice clos le 30/06/99 Exercice clos le 30/06/99 Exercice clos le 30/6/99 Exercice clos le 30/6/99 Exercice clos le 30/6/99 Exercice clos le 30/6/99 Exercice clos le 30/6/99 Exercice clos le 30/6/99 (a) se reporter aux engagements de l’annexe social - 94 - 5.2.9 Résultats (et autres éléments caractéristiques) de la société INFOGRAMES ENTERTAINMENT au cours des cinq derniers exercices Nature des indications (en francs) 30/06/1995 30/06/1996 30/06/1997 30/06/1998 30/06/1999 1 CAPITAL EN FIN D’EXERCICE · Capital social · Nbre des actions ordinaires existantes · Nbre des actions à dividende prioritaire (sans droit de vote) existantes et cumulatif · Nbre maximal d’actions futures à créer · Par conversion d’obligations · Par exercice de droits de souscription 34.509.375 1.380.375 52.178.400 2.087.136 52.190.925 2.087.637 213.576.120 10.678.806 272.432.180 1.362.160 16.350 - 437.158 - 1.555.440 - 3.359.865 - 23.279.243 43.377.571 44.699.016 51.106.408 64.153.000 4.031.946 816.933 8.296.874 (5.813.683) (24.109.551) (17.282.639) 39.427.889 (3.158.176) (26.374.000) 24.327.000 - - - - (439.189) - - (15.269.187) - 34.373.265 - 2,33 6,76 (3,27) 3,98 2. OPERATIONS ET RESULTATS DE L’EXERCICE · Chiffre d’affaires hors taxes · Résultat avant impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions (dotations nettes de l’exercice) · Impôts sur les bénéfices · Participation des salariés due au titre de l’exercice (charge de l’exercice) · Résultat après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions · Résultat distribué 2.186.915 10.015.672 (12.975.264) - 3. RESULTAT PAR ACTION · Résultat après impôts, participation des salariés mais avant dotations aux amortissements et provisions (dotations nettes de l’exercice) •Résultat après impôts, participation des salariés et dotations aux amortissements et provisions · Dividende attribué à chaque action 1,58 4,80 (7,31) 3,21 (0,92) - (0,33) - - - - 42 8.275.652 49 9.053.254 45 6.955.885 25 3.932.082 47 9.775.000 3.222.234 3.480.532 2.820.447 1.734.669 4.109.000 4. PERSONNEL · Effectif moyen des salariés pendant l’exercice · Montant de la masse salariale de l’exercice · Montant des sommes versées au titre des avantages sociaux de l’exercice (sécurité sociale, oeuvres sociales...) - 95 - 5.3 COMPTES CONSOLIDES PRO FORMA AU 30 JUIN 1999 Compte tenu du caractère significatif de l’acquisition de GT INTERACTIVE, nous présentons ci-après un compte de résultat et un bilan consolidés pro forma d’INFOGRAMES au 30 juin 1999 incluant les derniers comptes audités de GT INTERACTIVE, clos le 31 mars 1999. Nous attirons l’attention du lecteur sur le fait que ces comptes consolidés pro forma donnent une vision historique des activité d’INFOGRAMES et de GT INTERACTIVE et qu’ils ne peuvent être extrapolés dans le futur. En effet, la société GT INTERACTIVE a connu durant cette période de nombreuses difficultés de gestion qui ont d’ailleurs conduit à sa mise en vente en juin 1999. Les objectifs de restructuration de GT INTERACTIVE envisagés par le groupe INFOGRAMES (cf chapitre VI, paragraphe « Perspectives d’avenir ») sont de nature à modifier profondément la taille, le modèle économique et les résultats futurs de GT INTERACTIVE, afin de faire bénéficier les deux sociétés des synergies liées à l’intégration de leurs activités sur le territoire nord-américain. 5.3.1 Compte de résultat consolidé pro forma IE historique En millions de francs 30/06/1999 Chiffre d'affaires 2,008.0 Coût des ventes 1,115.8 Marge brute opérationnelle 892.2 Frais de Recherche et de Développement 169.5 Frais marketing et commerciaux 366.0 Frais généraux et administratifs 186.6 Résultat opérationnel 170.1 Résultat financier 7.7 Résultat courant avant impôts 177.8 (Charges) / produit d'impôts sur les (22.5) activités courantes Résultat courant après impôts 155.3 Autres produits et charges non récurrents (0.8) nets d'impôts Participation des salariés (2.9) Quote-part des résultats des sociétés mises (11.7) en équivalence Amortissement du goodwill (4.7) Résultat net consolidé 135.2 Résultat net part des intérêts (2.2) minoritaires Résultat net part du groupe 133.0 - 96 - GTI historique 31/03/1999 3,367.9 1,941.6 1,426.3 491.6 867.9 392.0 (325.3) (32.6) (357.9) 137.3 (220.6) (177.8) Ajustements Notes Pro forma pro forma non audité 0.0 3.4 {i} (3.4) (3.4) (3.4) 30/06/1999 5,375.9 3,057.4 2,318.5 664.6 1,233.9 578.6 (158.6) (24.9) (183.6) 114.8 (68.8) (178.6) (2.9) (11.7) (19.7) (418.2) (418.2) (3.2) (6.7) (166.4) 159.7 {j} {k} (27.6) (289.7) (168.6) (125.5) 5.3.2 Bilan consolidé pro forma En millions de francs Immobilisations incorporelles et goodwill Immobilisations corporelles Immobilisations financières Actif immobilisé Stock Avances versées sur contrats de licences Clients et comptes rattachés Autres créances Valeurs mobilières de placement Disponibilités Actif circulant Comptes de régularisation Total actif Capital Primes d'émission Réserves consolidées Résultat Part du Groupe Capitaux propres Part du Groupe Intérêts minoritaires Sous-total Capitaux propres d'ensemble Provisions pour risques et charges Dettes financières à long terme Total des dettes à long terme Part à moins d'un an des dettes financières Découverts bancaires Avances reçues sur contrats de licences Dettes fournisseurs et comptes rattachés Autres dettes à court terme Total des dettes à court terme Total passif IE GTI Ajustements Notes Perte Notes Elimination Notes Pro historique historique fair value intercalaire, des titres et forma autres var. des capitaux non de capitaux propres audité propres et acquis acquisition des titres 30/06/1999 31/03/1999 30/06/19 99 313.4 217.2 1,125.3 {a} 35.0 {f} 1,690.9 77.1 32.9 423.4 162.4 222.3 233.8 84.1 535.1 837.7 58.4 497.3 322.9 1,339.5 1,175.2 404.7 155.1 2,699.5 196.7 3,319.6 85.8 2,561.9 (56.4) (1,153.6) 0.0 3,097.0 1,068.9 (632.6) (486.0) 1,125.3 521.0 {l} 521.0 (521.0) {m} (486.0) 18.9 {b} 310.9 117.0 2,118.8 1,000.1 299.6 1,672.5 652.4 185.9 (75.2) {c} (1,153.6) 240.9 4,051.4 196.7 6,366.9 272.4 808.9 (569.6) 133.0 644.7 486.2 494.1 (495.8) (484.6) {n} 486.2 494.1 (495.8) (484.6) 272.4 808.9 (569.6) 133.0 644.7 1.6 646.3 321.3 807.5 326.6 820.7 (327.8) (823.5) {h} 1.2 (483.4) 322.9 967.6 29.7 57.1 1,714.9 627.2 1,744.6 684.3 217.9 {e} 304.7 190.9 {g} 217.9 190.9 2,533.0 0.0 2,837.7 59.1 59.1 141.6 0.0 141.6 0.0 508.4 1,582.0 30.3 {d} 219.6 928.7 23.2 1,605.2 30.3 0.0 (2.6) (2.6) 240.2 2,561.7 3,319.6 3,097.0 1,068.9 (632.6) (486.0) 6,366.9 - 97 - 2,120.8 5.3.3 Annexe aux comptes consolidés pro forma Les comptes pro forma du groupe INFOGRAMES ENTERTAINMENT ("INFOGRAMES") sont établis par la Direction à partir des comptes historiques audités INFOGRAMES de l'exercice de 12 mois clos au 30 juin 1999 et des comptes historiques audités GT INTERACTIVE SOFTWARE ("GT") de l'exercice de 12 mois clos au 31 mars 1999, retraités de certains ajustements pour mise en conformité des principes comptables GT avec ceux de INFOGRAMES. Les comptes pro forma visent à présenter l'impact sur le bilan et le compte de résultat d'INFOGRAMES au 30 juin 1999 d'une acquisition de GT au 1er juillet 1998. Les principes comptables utilisés dans les comptes pro forma sont conformes aux principes comptables mis en oeuvre dans les comptes consolidés historiques du dernier exercice clos du Groupe INFOGRAMES. Le Groupe se réserve la possibilité de modifier l'affectation de l'écart d'acquisition initial en fonction des informations nouvelles obtenues et ce au plus tard dans les comptes de l'exercice clos le 30 juin 2001 conformément aux textes en vigueur. En conséquence, les comptes pro forma reflètent les hypothèses retenues et les informations disponibles à la date de leur établissement (avril 2000). Les notes ci-après détaillent les ajustements sur les comptes historiques retenus pour l'établissement des comptes pro forma. Tous les chiffres sont présentés en millions de francs français (ou $). {a} Dont réestimation des actifs et passifs à la date d'acquisition : - valeur du catalogue des titres acquis pour FRF62,3 ($9,816) (actif amortissable sur 4 ans) - valeur de la part de marché de distribution pour FRF1.071,7 ($168,750) (actif non amortissable). {b} Ajustement pour mise en harmonie du principe comptable relatif à la comptabilisation des avances sur royautés. Comptabilisation en charges immédiates des frais financiers payés d'avance sur certains emprunts contractés avant la prise de contrôle par le groupe Infogrames. {c} {d} Comptabilisation en charge dans le bilan d'ouverture des coûts liés à l'acquisition et la restructuration du capital {e} Réestimation des passifs à la date d'acquisition (15 novembre 1999) afin de tenir compte des provisions pour litiges en cours et pour restructuration des sociétés membres du groupe GTIS, qui s'élèvent à environ $ 34. Goodwill résiduel non affecté soit FRF 35,0 ($5,5) (amortissable sur 10 années) {f} {g} Reclassement de FRF 190,9 ($30,0) preferred shares A en dettes financières long terme (actionnaire GAP) {h} Entre la date du 1er avril 1999 et du 20 novembre 1999, les capitaux propres GT sont mouvementés comme suit: total part groupe part 60,2% minorita ires 39,8% perte intercalaire du 1er avril au 20 novembre 1999 (1,052.2) (633.4) (418.8) augmentation de capital $50 augmentations de capital autres reclassement des preferred shares A ($30,0) en dettes financières autres mouvements - 98 - 318.1 110.4 (190.9) 191.5 66.5 (114.9) 126.6 44.0 (76.0) (8.9) (823.5) (5.4) (3.6) (495.8) (327.8) {i} Comptabilisation d'une part de l'amortissement sur 4 ans de la valeur du catalogue acquis (charge de FRF 14,4) et d'autre part de la mise en conformité avec les principes du groupe sur la comptabilisation des royautés (profit de FRF 10,9) {j} Amortissement sur 10 ans du goodwill, soit $5,517/10 = $551 (FRF 3,2) {k} Comptabilisation en part minoritaire pro forma du résultat (60,21%) {l} Acquisition des titres par Infogrames soit: $ achat des actions Caire augmentation de capital souscrite frais d'acquisition {m} {n} {o} FRF 25.0 50.0 6.9 159.0 318.1 43.9 81.9 521.0 Elimination des titres acquis Elimination des capitaux propres acquis en part groupe Les disponibilités de Infogrames au premier jour de l'exercice sont ajustées de la trésorerie décaissée pour le financement de l'acquisition , soit FRF521,0: $ FRF achat des actions Cayre 25.0 159.0 augmentation de capital souscrite 50.0 318.1 frais d'acquisition 6.9 43.9 81.9 {p} 521.0 Les disponibilités de GT au premier jour de l'exercice sont ajustées de la perte et des augmentations de capital réalisées entre le 31 mars 1999 et la date de prise de contrôle par Infogrames soit FRF 632,6: total total perte intercalaire du 1er avril au 20 novembre 1999 (1,052.2) augmentation de capital $50 318.1 augmentation de capital autres 110.4 autres mouvements (8.9) (632.6) - 99 - CHAPITRE VI ORGANES D’ADMINISTRATION, DE DIRECTION ET DE SURVEILLANCE 6.1. RENSEIGNEMENTS CONCERNANT LES ADMINISTRATEURS (au 24 mars 2000) Bruno BONNELL · Fonction : Président Directeur Général · Date de prise de fonction : 24.05.87 · Autres fonctions : Président du Conseil d’Administration des sociétés INTERACTIVE PARTNERS, FLAMATIS (filiale à 100% d’INTERACTIVE PARTNERS) et INFOGRAMES INTERACTIVE (anciennement dénommée IWP), Directeur Général et Administrateur de la société INFOGRAMES EUROPE (anciennement dénommée INFOGRAMES MULTIMEDIA), Administrateur des sociétés du groupe OCEAN INTERNATIONAL, des sociétés INFOGRAMES FRANCE, SCPS, SAOS OL, d’INFOSOURCES (anciennement dénommée INFONIE), représentant d’INTERACTIVE PARTNERS qui est actionnaire d’INFONIE PROMOTION, associé de INFONIE MEDIA et Chairman d’INFOGRAMES NORTH AMERICA (anciennement dénommée ACCOLADE)et Président du Conseil d’Administration et Chief Executive Officer de GT INTERACTIVE SOFTWARE Corp. · Nombre d’actions détenues (*) :5 actions Thomas SCHMIDER · Fonction : Administrateur, Directeur Général · Date de prise de fonction : 20.06.90 · Autres fonctions: Président du Conseil d’Administration des sociétés INFOGRAMES EUROPE (anciennement dénommée INFOGRAMES MULTIMEDIA) et INFOGRAMES FRANCE, Directeur Général et Administrateur des sociétés INFOGRAMES ENTERTAINMENT et INTERACTIVE PARTNERS et Administrateur des sociétés du groupe OCEAN INTERNATIONAL, et des sociétés FLAMATIS, INFOSOURCES (anciennement dénommée INFONIE), d’EXODIA, SAOS ASSE et IWP, Gérant des sociétés INFOGRAMES DEUTSCHLAND GmbH, INFOGRAMES VIDEOGAMES DEUTSCHLAND GmbH, INFOGRAMES VIDEOGAMES DEUTSCHLAND GmbH, GAMECITY GmbH et d’INFOGRAMES DO BRASIL Ltda (ex INFOGRAMES Ltda) et Directeur d’INFOGRAMES BENELUX BV, AXEL MULTIMEDIA PRIVATE Ltd, SOFTWARE AUSTALIA ND Pty, OZISOFT NEW ZEALAND, IWWR et INFOGRAMES NORTH AMERICA (anciennement dénommée ACCOLADE) et administrateur de GT INTERACTIVE SOFTWARE Corp.. · Nombre d’actions détenues (*): 5 actions Christophe SAPET · Fonction : Administrateur, Directeur Général · Date de prise de fonction : 24.05.87 · Autres fonctions : Président du Conseil d’Administration des sociétés INFOSOURCES (anciennement dénommée INFONIE) et IXO, Président de la société INFONIE PROMOTION, de Gérant de la société INFONIE MEDIA, Co-Gérant de la société CLIC MOI, Directeur Général et Administrateur des sociétés INTERACTIVE PARTNERS et INFOGRAMES EUROPE (anciennement dénommée INFOGRAMES MULTIMEDIA et Administrateur des sociétés INFOGRAMES INTERACTIVE (anciennement dénommée IWP), INFOGRAMES FRANCE et FLAMATIS · Nombre d’actions détenues (*) :5 actions Dassault Multimédia représentée par son représentant permanent Monsieur Thierry Dassault · Fonction : Administrateur · Date de prise de fonction : 30.06.95 · Autres fonctions : Directeur · Nombre d’actions détenues (*) : 1 895 500 actions, 2,56% du capital - 100 - Eric MOTTET · Fonction : Administrateur · Date de prise de fonction : 15.12.95 · Autres fonctions : Directeur général et Administrateur de la société INTERACTIVE PARTNERS · Nombre d’actions détenues (*): 16 025 actions Financière et Industrielle Gaz et Eaux (Groupe Lazard), représentée par son représentant permanent Monsieur Patrick Sayer · Fonction : Administrateur · Date de prise de fonction : 15.12.95 · Autres fonctions : Conseiller du Président · Nombre d’actions détenues (*) : 4 727 855 actions, soit 6,38% du capital David WARD · Fonction :Administrateur · Date de prise de fonction : 17.06.96 · Directeur des Sociétés du Groupe INFOGRAMES UK (ex OCEAN) · Autres fonctions : Administrateur des sociétés INFOGRAMES ENTERTAINMENT, OCEAN INTERNATIONAL LTD, OCEAN EUROPE LTD, OCEAN MEDIA LTD, OCEAN HOLDINGS LTD, DIGITAL EUROPE DESIGN LTD, OCEAN OF AMERICA INC, et GREY PHANTOM · Administrateur d’INFOGRAMES ENTERTAINMENT · Nombre d’actions détenues (*) : 25 actions Benoît REGNAULT de MAULMIN · Fonction : Administrateur · Date de prise de fonction : 17.06.96 · Autres fontions : Administrateur de la société INTERACTIVE PARTNERS · Nombre d’actions détenues (*) :25 actions Jean-Claude LARUE · Fonction : Administrateur · Date de prise de fonction : 16.12.99 · Autres fonctions : Directeur Général d’INFOGRAMES EUROPE · Nombre d’actions détenues (*) : 5 actions Pierre SISSMANN · Fonction : Administrateur · Date de prise de fonction : 16.12.99 · Autres fonctions : Président du Conseil de Surveillance de DISNEY CHANNEL FRANCE, Administrateur de EURODISNEY SA et de WALT DISNEY COMPANY FRANCE et Chairman of the Board de OMNI TICKET NETWORK Corp. · Nombre d’actions détenues (*) : 5 actions (*) détention directe Au cours de l’exercice 1998/1999, le Conseil d’ Administration s’est réuni 6 fois et 4 fois au cours de l’exercice 1999/2000 non clos à ce jour. Direction Générale : Bruno BONNELL Christophe SAPET Thomas SCHMIDER Président du Conseil d’Administration Directeur Général Directeur Général - 101 - Comité exécutif : Jean-Claude LARUE : Jean Philippe AGATI : Olivier CARTON : Franck SIMON : James NORTH HEARN : Président Europe Directeur Général Adjoint Edition Directeur Général Adjoint Administration et Finance Directeur Général Adjoint Systèmes d’Information Directeur Général Adjoint Développement Le Conseil d’Administration dans sa séance du 28 mars 2000 a décidé la création d’un comité d’audit composé du représentant de Dassault Multimédia, Messieurs Sayer et Sapet, le Directeur Financier de la société et des Commissaires aux Comptes et a également décidé le principe de la création d’un comité de rémunération. 6.2. REMUNERATIONS DES ASSOCIES FONDATEURS PAR L’ENSEMBLE DES SOCIETES DU GROUPE 6.2.1. Nombre total d’options consenties aux membres du Conseil d’Administration et aux organes de Direction (Direction Générale et Comité Exécutif) Membres du Conseil d’Administration : 500.000 options de souscriptions donnant droit à autant d’actions (toutes accordées lors du plan de février 1998). Membres du Comité Exécutif : 556.000 options de souscriptions donnant droit à autant d’actions. Ces options ont été accordées comme suit : - plan de décembre 1994 : 6.250 - plan de décembre 1995 : 6.250 - plan de décembre 1996 : 37.500 - plan d’octobre 1997 : 22.250 - plan de février 1998 : 51.250 - plan d’octobre 1998 : 150.000 - plan de mars 1999 : 25.000 - plan d’octobre 1999 : 257.500 Aucune de ces options de souscription n’a été levée au 1er mars 2000. 6.2.2. Prêts et garanties accordés ou constitués en faveur des membres du Conseil d’Administration Néant. 6.2.3. Rémunération des organes de direction et d’administration Au titre de l’exercice 1998-1999, la rémunération des membres de la Direction Générale et du Comité Exécutif a été de F. 3,6 millions. Il n’a pas été servi de jetons de présence. Au titre du premier semestre de l’exercice 1999/2000, la rémunération des membres de la Direction Générale et du Comité Exécutif a été de 3,7 millions de francs. Une allocation de jetons de présence a été accordée à hauteur de 0,5 millions de francs au titre de l’exercice 1999/2000. Au 24 mars 2000, aucun jeton de présence n’a été versé par la société. 6.3. INTERESSEMENT DU PERSONNEL 6.3.1. Options de souscription d’actions (cf 3.2.2.) 6.3.2. Contrat d’intéressement - 102 - Il n’existe pas de contrat d’intéressement. 6.3.3. Participation des salariés aux résultats Un accord de participation des salariés aux résultats a été signé le 15 décembre 1999. Il concerne uniquement les sociétés françaises du groupe. Les sommes attribuées aux salariés sont calculées conformément à la formule de calcul légale de la participation et sont réparties entre les salariés des sociétés françaises du groupe. Les sommes allouées au titre de la participation des salariés pour l’exercice 1998/1999 s’élèvent à 2,9 millions de francs. Cet accord de participation prévoit la possibilité pour les salariés de verser les sommes attribuées au plan d’épargne entreprise du groupe (voir 7.3.4). 6.3.4 Plan d’Epargne Entreprise Le plan d’Epargne Entreprise du groupe INFOGRAMES a été mis en place à partir de décembre 1999. Il concerne les sociétés françaises du groupe, et peut recevoir les sommes versées aux salariés dans le cadre de l’accord de participation du groupe ainsi que des versements volontaires des salariés. En cas de versement volontaire, un abondement plafonné à 3.250 francs par salarié est versé par l’entreprise. Les sommes versées au Plan d’Epargne Entreprise sont investies, au choix du salarié, dans un fonds commun de placement monétaire ou dans le FCPE INFOGRAMES constitué de valeurs mobilières de l’entreprise INFOGRAMES (actions, obligations, bons de souscription,…) et de SICAV monétaires. - 103 - CHAPITRE VII EVOLUTION RECENTE ET PERSPECTIVES D’AVENIR 7.1 COMPTE DE RESULTAT CONSOLIDE SEMESTRIEL AU 31 DECEMBRE 1999 (en millions d’euros) Notes Chiffre d’affaires Coût des ventes Marge brute opérationnelle Frais de Recherche et de Développement Frais marketing et commerciaux Frais généraux et administratifs Résultat opérationnel Résultat financier Résultat courant avant impôts Charges / (produits) d’impôts sur les activités courantes Résultat courant après impôts Autres produits et charges non récurrents nets d’impôts Participation des salariés Quote-part des résultats des sociétés mises en équivalence Amortissement du goodwill Résultat net consolidé Résultat net part des intérêts minoritaires Résultat net part du Groupe Résultat net Part du Groupe non dilué par action (en euros) Résultat net Part du Groupe Dilué par action (en euros) 6 mois 31/12/1999 Infogrames 5 6 7 8 - 104 - 6 mois 31/12/1998 12 mois 30/06/1999 276.8 156.2 120.6 26.7 6 mois 31/12/1999 Proforma hors GTIS 219.2 122.5 96.7 22.1 168.7 101.2 67.5 10.6 306.1 170.1 136.0 25.8 55.6 20.3 18.0 1.3 19.3 2.0 44.3 16.3 14.0 2.2 16.2 0.8 27.8 13.6 15.5 (1.3) 14.2 3.1 55.8 28.5 25.9 1.2 27.1 3.4 17.3 2.8 15.4 2.3 11.1 (0.2) 23.7 (0.1) (0.2) 0.1 (0.2) 0.1 (0.6) (0.5) (1.8) (1.9) 18.1 1.8 (1.9) 15.7 0.8 (0.3) 10.0 - (0.7) 20.6 0.3 16.3 1.18 14.9 1.08 10.0 0.79 20.3 1.57 0.86 0.79 0.64 1.11 7.2 BILAN CONSOLIDE AU 31 DECEMBRE 1999 (en millions de francs) Notes Immobilisations incorporelles et goodwill Immobilisations corporelles Immobilisations financières Actif immobilisé Stocks Avances versées sur contrats de licences Clients et comptes rattachés Autres créances Valeurs mobilières de placement Disponibilités Actif circulant Comptes de régularisation Total actif 9 10 10 Notes Capital Primes d’émission Réserves consolidées Résultat Part du Groupe Capitaux propres Part du Groupe Intérêts minoritaires Provisions pour risques et charges Dettes financières à long terme Total des dettes à long terme Part à moins d’un an des dettes financières Découverts bancaires Dettes fournisseurs et comptes rattachés Autres dettes à court terme Total des dettes à court terme Total passif 11 12 13 - 105 - 31/12/1999 Infogrames 1635.7 194.8 113.1 1943.6 814.5 305.8 1912.3 576.6 351.0 220.6 4180.8 246.0 6370.4 31/12/1999 Infogrames 283.0 950.5 (461.3) 107.1 879.3 342.9 283.4 2422.1 2705.5 196.9 130.9 1910.9 204.0 2442.7 6370.4 31/12/1999 Proforma hors GTIS 307.6 77.6 43.3 428.5 260.9 284.3 1269.5 298.1 1238.5 87.4 3438.7 197.3 4064.5 30/06/1999 31/12/1999 Proforma hors GTIS 283.0 950.5 (462.2) 97.9 869.2 7.3 36.6 1632.0 1668.6 196.9 130.9 1021.6 170.0 1519.4 4064.5 30/06/1999 313.4 77.1 32.9 423.4 162.4 222.3 497.3 322.9 1339.5 155.1 2699.5 196.7 3319.6 272.4 808.9 (569.6) 133.0 644.7 1.6 29.7 1714.9 1744.6 59.1 141.6 508.4 219.6 928.7 3319.6 BILAN CONSOLIDE AU 31 DECEMBRE 1999 (en millions d’Euros) Notes Immobilisations incorporelles et goodwill Immobilisations corporelles Immobilisations financières Actif immobilisé Stocks Avances versées sur contrats de licences Clients et comptes rattachés Autres créances Valeurs mobilières de placement Disponibilités Actif circulant Comptes de régularisation Total actif 9 10 10 Notes Capital Primes d’émission Réserves consolidées Résultat Part du Groupe Capitaux propres Part du Groupe Intérêts minoritaires Provisions pour risques et charges Dettes financières à long terme Total des dettes à long terme Part à moins d’un an des dettes financières Découverts bancaires Dettes fournisseurs et comptes rattachés Autres dettes à court terme Total des dettes à court terme Total passif - 106 - 11 12 13 31/12/1999 Infogrames 249.4 29.7 17.2 296.3 124.2 46.6 291.6 87.8 53.5 33.6 637.3 37.5 971.1 31/12/1999 Infogrames 43.2 144.9 (70.3) 16.3 134.1 52.2 43.2 369.2 412.4 30.0 20.0 291.3 31.1 372.4 971.1 31/12/1999 Proforma hors GTIS 46.9 11.8 6.6 65.3 39.8 43.3 193.6 45.4 188.8 13.3 524.2 30.1 619.6 30/06/1999 31/12/1999 Proforma hors GTIS 43.2 144.9 (70.5) 14.9 132.5 1.1 5.6 248.8 254.4 30.0 20.0 155.7 25.9 231.6 619.6 30/06/1999 47.8 11.8 5.0 64.6 24.7 33.9 75.8 49.2 204.2 23.6 411.4 30.0 506.0 41.5 123.3 (86.8) 20.3 98.3 0.2 4.5 261.4 265.9 9.0 21.6 77.5 33.5 141.6 506.0 7.3 VARIATION DES CAPITAUX PROPRES CONSOLIDES - PART DU GROUPE (en millions de francs) Capital Prime d’émission Réserves consolidées et différences de conversion (632.7) (20.8) Solde au 30 juin 1998 221.6 660.0 Variations de change Levées d’options 0.3 1.0 Conversion d’obligations 13.9 113.4 Emission d’ABSA 36.6 634.3 Imputation sur la prime d’émission des écarts d’acquisition non affectés (600.2) Autres mouvements 0.4 0.1 Affectation du résultat 1998 83.8 Résultat de l’année1999 Solde au 30 juin 1999 272.4 808.9 (569.6) Variations de change (24.7) Levées d’options 1.5 7.4 Conversion d’obligations 8.2 123.8 Exercice de BSA 0.9 19.2 Imputation sur la prime d’émission des (8.8) écarts d’acquisition non affectés (*) Autres mouvements Affectation du résultat 1999 133.0 Résultat du 1er semestre1999/2000 Solde au 31 décembre 1999 283.0 950.5 (461.3) (*) Modifications apportées durant la période aux écarts d’acquisition initiaux. - 107 - Résultat net 83.8 Total capitaux propres 332.7 (20.8) 1.3 127.3 670.9 (600.2) 0.5 (83.8) 133.0 133.0 (133.0) 107.1 107.1 133.0 644.7 (24.7) 8.9 132.0 20.1 (8.8) 107.1 879.3 7.4 TABLEAU CONSOLIDE D’ANALYSE DE LA VARIATION DE TRESORERIE (en millions de francs) 6 mois 31/12/1999 IE+GTI Résultat net Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence Intérêts minoritaires Dotations aux amortissements (Profits) pertes sur cession d’actifs immobilisés Autres ressources (emplois) sans impact sur la trésorerie Capacité d’autofinancement Diminution (augmentation) des stocks Diminution (augmentation) des avances versées sur contrats de licences Diminution (augmentation) des créances clients, comptes rattachés et autres créances Augmentation (diminution) des avances reçues sur contrats de licences Augmentation (diminution) des dettes fournisseurs et autres dettes diverses Autres variations Variation des éléments du besoin en fonds de roulement de l’exercice Trésorerie provenant de l’exploitation Investissements incorporels Investissements corporels Investissements financiers Cessions et réalisations d’actifs Incidence des variations de périmètre Trésorerie provenant des opérations d’investissement / désinvestissement Augmentation du capital et des primes Variation nette des dettes à long terme Augmentation nette des prêts à plus d’un an Variation de l’endettement à moins d’un an Trésorerie provenant des opérations de financement Incidence des variations de taux de change Variation globale de la trésorerie Disponibilités et valeurs mobilières de placement en début de période Disponibilités et valeurs mobilières de placement en fin de période 12 mois 30/06/1999 107.1 (0.8) 11.5 65.2 (4.1) 178.9 (114.1) (42.7) (908.2) 6 mois 31/12/1999 Proforma hors GTIS 97.9 (0.8) 5.6 58.7 (4.1) 157.3 (90.0) (42.7) (727.1) (2.4) 312.6 (754.8) (575.9) (1121.2) (14.6) (21.1) 30.9 332.5 (793.5) (2.4) 398.3 (463.9) (306.6) (18.2) (14.6) (21.0) 30.5 (1.1) (24.4) (0.6) 185.8 (464.5) (258.7) (18.4) (7.4) (3.8) 7.4 (656.2) (678.4) 160.6 325.2 - 160.6 42.0 - 800.0 1387.7 47.3 (36.4) 1494.6 574.6 (36.6) 1494.6 1329.6 (20.8) 217.5 1494.6 133.0 11.7 2.2 59.6 (0.7) 205.8 (11.6) (108.6) (529.5) 7.5 ANNEXE AUX COMPTES CONSOLIDES SEMESTRIELS Note 1 : Principes et méthodes comptables Les comptes consolidés semestriels du Groupe INFOGRAMES ENTERTAINMENT (« le Groupe ») ont été établis en conformité avec les dispositions légales et réglementaires actuellement en vigueur en France, et notamment à la recommandation n° 99-01 de la COB, relative à l’établissement et à la présentation des comptes intermédiaires. Les comptes consolidés du Groupe on été établis selon les règles et méthodes comptables adoptées pour les comptes annuels au 30 juin 1999. Les données au 31 décembre 1999 sont comparables ligne à ligne avec celles publiées au 30 juin 1999. Conformément à la possibilité donnée par la recommandation de la COB mentionnée ci-dessus, les comptes consolidés pro-forma du Groupe hors l’acquisition de GT Interactive Software Corp. figurent également dans le présent document. - 108 - Note 2 : Variations de périmètre A. Acquisition GT Interactive Software Corp. Suite à un accord en date du 15 novembre 1999, le groupe a pris le contrôle de l’éditeur / distributeur américain GT Interactive Software (GTIS), société cotée sur le NASDAQ américain. Cet accord s’est déroulé de la façon suivante : - rachat de 44,6% du capital détenu par la famille Cayre, fondatrice et actionnaire principal de GTIS pour un montant de 25 millions de dollars US; souscription à une augmentation de capital réservée pour un montant de 50 millions de dollars US, qui a porté la participation du groupe à 60,2% ; souscription à une émission d’obligations convertibles pour un montant de 60,5 millions de dollars US. Les 110,5 millions de dollars US provenant de l’augmentation de capital et de l’émission d’obligations convertibles ont été affectés comme suit : - 10,5 millions de dollars au remboursement de la créance détenue par la famille Cayre sur GTIS ; 50 millions de dollars à la réduction de l’endettement bancaire de GTIS de 125 à 75 millions de dollars US; 50 millions de dollars US au financement de la croissance et du développement de GTIS. Cette acquisition a conduit à la constatation d’un écart de première consolidation d’environ 100 millions de dollars US, qui sera essentiellement affecté aux provisions pour restructuration, au catalogue de jeux et à la part de marché acquise, conformément aux règles de calcul des écarts d’évaluation utilisées lors des précédentes acquisitions. Extension du réseau de distribution européen Afin de compléter sa couverture du marché européen, le Groupe a procédé au cours du 1er semestre de l’exercice 1999/2000 à la création de structures de distribution en Italie, Grèce, Israël et Scandinavie. Ces structures ont été consolidées dans les comptes du Groupe à compter du 1er juillet 1999. B. Cessions DMA Design Ltd Comme annoncé en juin 1999 lors de l’acquisition de Gremlin, le Groupe a cédé en septembre 1999 à l’éditeur Take Two Interactive sa participation dans le studio écossais DMA Design Ltd, appartenant au groupe Gremlin, les caractéristiques de ce studio n’entrant pas dans la stratégie du groupe. I Line En décembre 1999, le Groupe a cédé une participation de 35% dans le capital de la société I. Line, exploitante de la chaîne de télévision Game One, permettant à celle-ci d’afficher une indépendance éditoriale nécessaire à son développement. Le Groupe conserve néanmoins une participation minoritaire de 15% dans cette société. Note 3 : Faits marquants de la période A. Digital Image Design Ltd Les négociations entamées avec la société Rage Software Plc en vue de procéder à la cession de certains actifs de la société Digital Image Design Ltd (DID) ont abouti en octobre 1999. Au titre de cet accord, le Groupe a vendu les droits d’utilisation de deux moteurs de jeux, les droits d’édition d’une partie des titres développés par DID - 109 - (dont Infogrames UK Ltd était propriétaire) ainsi que certains actifs corporels. Ces diverses cessions d’actifs non stratégiques nous amènent à constater un complément d’amortissement exceptionnel de l’écart d’acquisition à hauteur de 10 millions de francs. B. Intégration de GT Interactive Software Corp. (GTIS) L’acquisition de 60,2% de GTIS a permis au Groupe d’accroître ses ventes aux Etats-Unis dès la période de Noël 1999. Le processus d’intégration de GTIS s’est accéléré dès janvier 2000 avec la nomination de Bruno Bonnell à la tête de la société et de plusieurs cadres dirigeants du Groupe à certaines fonctions clés. Note 4 : Evénements postérieurs à la clôture A. Echange de cinq actions nouvelles contre une ancienne Comme suite à la décision de l’Assemblée Générale des actionnaires en date du 15 décembre 1999, la société a procédé le 3 janvier 2000 à un échange d’actions à proportion de cinq actions nouvelles contre une action ancienne. Pour mémoire, l’Assemblée Générale des actionnaires en date du 15 décembre 1998 a décidé la suppression du nominal des actions dans les statuts. B. Reprise de l’endettement de GTIS auprès de la First Union Bank En date du 16 février 2000, Infogrames Entertainment SA a racheté le prêt syndiqué par First Union Bank pour le compte de GTIS pour un montant de 70 millions de dollars et a levé par anticipation les encours de lettres de crédit pour un montant de 1,14 millions de dollars. Infogrames Entertainement SA a utilisé ses lignes de moyen terme pour refinancer GTIS. Par ailleurs, le groupe vient de signer un mandat d’arrangement pour une syndication de 100 millions de dollars, dont l’objectif de mise en place a été fixé au 30 avril 2000. C. Création de la société Infogrames.com Le Groupe a annoncé le 16 février 2000 la création d’Infogrames.com. L’objectif de cette filiale à 100% d’Infogrames Entertainement SA est de rassembler l’ensemble des actifs « on line » du groupe dans les domaines de la téléphonie mobile (WAP), la télévision interactive, internet, et les réseaux large bande (câble, satellite) et la création de partenariats stratégiques sur ce secteur. Fort de sa présence au travers de ses filiales de distribution dans plus de 20 pays, de son expérience en matière d’acquisition et de partenariats et de la compétence de ses équipes techniques, Infogrames a annoncé un investissement de 200 millions d’euros pour le développement de cette structure, qui devrait représenter 20% du chiffre d’affaires du groupe à l’horizon 2002. Note 5 : Chiffre d’affaires consolidé Le chiffre d’affaires du premier semestre de l’exercice s’élève à 1,815 milliards de francs contre 1,107 milliard de francs pour le premier semestre de l’exercice précédent, soit une progression de 65% (+30% hors GTIS). Note 6 : Résultat opérationnel Le résultat opérationnel est en hausse de 16% grâce à l’augmentation des volumes de ventes et du taux de marge brute moyen, qui permet de couvrir les efforts très significatifs consentis en matière de recherche et de développement sur le semestre. La hausse des frais généraux et administratifs reste nettement inférieure à la hausse de l’activité, confirmant la maîtrise des frais de structure constatée au 30 juin 1999. - 110 - Note 7 : Résultat financier Le résultat financier est largement positif (8,3 millions de francs) grâce aux gains de change réalisés sur la période et aux produits de placement des liquidités issues de l’émission d’OCEANE du 28 juin 1999. Note 8 : Autres produits et charges non récurrents nets d’impôts Les autres produits et charges non récurrents nets d’impôts ressortent à 18 ,5 millions de francs, principalement grâce aux plus-values réalisées lors de la cession d’I.Line et de DMA Design Ltd. Note 9 : Immobilisations incorporelles La forte progression des immobilisations incorporelles provient essentiellement de l’affectation provisoire de l’écart de 1ère consolidation de l’opération GTI : - à hauteur de 1 101 millions de francs en fonds commercial, représentant l’évaluation de la part de marché acquise lors de la prise de contrôle de cette société, - à hauteur de 64 millions de francs en concessions et licences , représentant la valorisation du catalogue de jeux. Cette affectation de l’écart de première consolidation pourra être modifiée en fonction notamment de certaines décisions complémentaires de restructuration pouvant être prises durant le second semestre de l’exercice. Note 10 : Disponibilités et valeurs mobilières de placement La baisse des disponibilités provient notamment de l’utilisation de la trésorerie issue de l’émission d’OCEANE de juin 1999 lors de l’acquisition de la participation majoritaire dans GTIS pour un montant de 145 millions de dollars, soit 947 millions de francs. Note 11 : Intérêts minoritaires L’essentiel de la variation des intérêts minoritaires provient de la consolidation de GTIS, dont le Groupe détient 60,2%. Note 12 : Provisions pour risques et charges Les provisions liés aux sociétés membres du groupe GTI s’élèvent à 224 millions de francs et expliquent l’essentiel de la variation de ce poste. Elles concernent essentiellement les coûts de restructuration de GTIS en Europe et aux Etats-Unis identifiés à ce jour et les litiges en cours. Note 13 : Dettes financières A. Obligations convertibles Les conversions des OC émises en juin 1997 et des OCEANE émises en juin 99 se sont poursuivies au cours de ce semestre, pour un montant de 132 millions de francs. Ce poste augmente toutefois du fait de la présence chez GTIS d’un emprunt obligataire de 50 millions de dollars US (soit 326 millions de francs) souscrit par GAP. Cet emprunt obligataire d’une durée de cinq ans ne porte pas intérêt. - 111 - B. Emprunts et dettes auprès des établissements de crédit La variation de ce poste inclut 464 millions de francs constitués par le prêt syndiqué de la First Union Bank souscrit en juin 1999 par GTIS et repris par Infogrames Entertainment le 15 février 2000 (cf note 4 – Evénements postérieurs à la clôture). Note 14 : Engagements hors bilan Les engagements hors bilan de la société n’ont pas connu d’évolution significative au cours de la période. Note 15 : Entreprises liées Le chiffre d’affaires réalisé avec les entreprises liées s’élève à 24,8 millions de francs sur la période. Il concerne un contrat de production de jeux réalisé à des conditions normales de marché. Note 16 : Résultat social de la société mère Les principaux éléments d’activité et de résultats sociaux du premier semestre de la société Infogrames Entertainment sont le suivants : En millions d’e 31/12/99 6 mois 4.8 3.9 2.6 Chiffres d’affaires Résultat courant Résultat net 31/12/98 6 mois 5.4 1.4 1.1 Exercice 98/99 9.8 -5.3 -2.0 7.6 RAPPORT SEMESTRIEL D’ACTIVITE Environnement et faits marquants du semestre Au cours du 1er semestre de l’exercice 1999/2000, le marché mondial des jeux vidéo a de nouveau été globalement caractérisé par : - une nouvelle progression de son activité, qui s’explique par l’engouement sans cesse croissant pour ce mode de loisirs d’une clientèle toujours plus vaste et plus solvable ; - le lancement aux Etats-Unis, en Europe et en Australie au mois d’octobre de la nouvelle console Dreamcast de Sega - une consolidation continue du secteur, dont Infogrames a été un des artisans principaux via la prise de contrôle de GTIS, - un phénomène d’attentisme grandissant en faveur des consoles de jeux de nouvelle génération (Playstation 2, Dolphin et X-Box notamment). La consommation de jeux vidéo se réalise toujours essentiellement au travers de l’utilisation de consoles de jeux ou de PC multimédias. La commercialisation en ligne et les premières commercialisations de jeux au travers de médias comme la télévision numérique, le téléphone portable ou internet s’affirme peu à peu, mais restent encore peu significatives. Afin de bénéficier des fortes potentialités de ces marchés, Infogrames poursuit la mise en place d’équipes de développement dédiées à ces nouveaux modes de distribution des contenus interactifs. Dans cet environnement, le Groupe s’est attaché, au cours de ce premier semestre, à intégrer en son sein les équipes de développement et d’édition d’Accolade, rebaptisé Infogrames North America et de Gremlin, rebaptisée Infogrames Studios Ltd. - 112 - La fin du premier semestre a été marquée par la prise de contrôle de GTIS et la mise en place des premières mesures de restructuration de son activité, telles que la fermeture de ses filiales de distribution européennes et la signature d’un contrat de distribution exclusif avec Infogrames pour l’ensemble du territoire européen. Le semestre a été marqué par le succès de titres issues de l’ensemble des équipes de développement du groupe, tels que les 24 heures du Mans, Les Schtroumpfs, Mission Impossible sur Sony Playstation , ainsi que les premiers titres sur la console Dreamcast avec principalement UEFA Striker, Expendable Millenium Soldier, Test Drive 6 et Slave Zero. Ces bonnes performances renforcent Infogrames dans sa stratégie multi-produits, multiformats et multi-territoires, qui vise à développer son catalogue sur la totalité des segments du marché, pour l’ensemble des formats et de manière globale. Répartition du chiffre d’affaires consolidé semestriel Répartition par secteur géographique Infogrames au 31/12/99 Infogrames hors GTIS 31/12/99 Chiffre d'affaires monde + GTI Chiffre d'affaires monde hors GTI déc 99 déc 99 Reste du monde 10% Reste du monde 10% EUROPE 52% US 38% US 25% EUROPE 65% (dont France 15%) (GTIS inclus à compter du 22/11/99) (dont France 19%) Infogrames au 31/12/98 Chiffre d'affaires monde 98/99 Reste du monde 9% US 15% EUROPE 76% (dont France 22%) - 113 - Répartition par format Infogrames au 31/12/99 Infogrames hors GTIS au 31/12/99 Chiffre d'affaires + GT par Chiffre d'affaires hors GT par catégories déc99 catégories déc 99 licences & accessoires 4% Dreamcast 9% n64 4% cd ro m 35% licences & accessoires 6% Dreamcast 13% cd rom 19% n64 4% gb 15% psx 37% psx 43% gb 11% (GTIS inclus à compter du 22/11/99) Infogrames au 31/12/98 Chiffre d'affaires par catégories 98/99 licences & accessoires 3% n64 23% cd rom 27% gb 12% psx 35% - 114 - 7.7 Perspectives pour le second semestre de l’exercice 1999/2000 Infogrames Entertainment Sur un marché en transition, la stratégie d’Infogrames, qui allie croissance interne et acquisitions, devrait permettre d’afficher un doublement du chiffre d’affaires par rapport à l’exercice précédent grâce notamment à : - l’accélération des lancements de nouveaux produits issus des studios de développements récemment acquis, tels que Premier Manager 2000 (Gremlin), Hogs of War (Gremlin), Slave Zero PC (Accolade), Demolition Racer PC (Accolade), mais aussi Ronaldo V Football PSX, Beetle Crazy Cup PC, Martian Alert GBC et V-Rally 2 DC, … - la gestion dynamique du formidable catalogue du Groupe, rendue possible grâce à l’extension de nos réseaux de distribution en Europe et aux Etats-Unis (ce dernier bénéficiant pleinement des synergies commerciales crées grâce à l’acquisition de GTIS) et à la nouvelle politique de prix de Sony permettant, en particulier, le lancement de produits à prix « budget ».. Par ailleurs, le Groupe intensifiera au second semestre sa politique d’investissement dans le développement de jeux destinés aux nouveaux formats de diffusion tels que Playstation 2, Dolphin, X-box, téléphones portables, internet, … L’atteinte de la taille critique dans le domaine du développement devrait permettre par ailleurs au Groupe d’accéder à des nouveaux modes de financement de ses opérations de production à l’aide de fonds spécialisés. GT Interactive Software Un certain nombre de mesures de restructuration de la société ont été mises en œuvre dès la prise de contrôle par Infogrames : - la fermeture des filiales européennes de GT Interactive est effective. Infogrames Distribution Europe a repris la commercialisation de l’ensemble du catalogue GT Interactive à compter du 1er mars 2000, - la rationalisation de l’activité de distribution aux Etats-Unis est en cours, grâce notamment à la réduction du nombre de fournisseurs, à l’amélioration du système de gestion et du système d’information, et à l’externalisation d’une partie de la logistique. Une étape majeure dans l’intégration de GT Interactive consiste désormais à fusionner les activités de GT avec celles d’Infogrames aux Etats-Unis afin d’optimiser les synergies entre les deux sociétés sur le territoire américain, grâce à : - la fusion des équipes de vente, - la mise en place d’une gestion de production et de développement unique, - la réduction des coûts via notamment la centralisation des fonctions administratives. Ce processus de fusion initialement prévu pour le premier trimestre 2000 est en cours de revue par les administrateurs indépendants de GT Interactive, et devrait s’achever au cours du deuxième trimestre . La réalisation de cette fusion permettra alors de finaliser les mesures de concentration déjà initiées et d’optimiser les synergies de fonctionnement entre les deux sociétés. L’ensemble des mesures prises (rationalisation de la distribution, décalage dans les lancements de produits, …) ainsi que le retard pris dans le processus de fusion (fusion des forces de ventes et fusion administrative) conduiront à une forte diminution du chiffre d’affaires sur le second semestre, tout en permettant une réduction immédiate des pertes opérationnelles, et devraient permettre à GT Interactive de retrouver la rentabilité au cours de l’exercice clos le 30 juin 2001 et d’avoir, comme prévu, un effet relutif sur les résultats du Groupe. - 115 - Infogrames.com L’objectif visé par la création d’Infogrames.com, structure détenue à 100% par Infogrames Entertainment, est de rassembler, afin d’en intensifier le développement, l’ensemble des initiatives déjà lancées au sein d’Infogrames dans les domaines de l’Internet, de la téléphonie portable, de la télévision interactive et de l’ensemble des supports qui peuvent apporter une expérience interactive. L’opportunité de développement des métiers du Groupe vers de nouveaux réseaux et de nouvelles sources de revenus est désormais suffisamment crédible technologiquement et commercialement pour que le Groupe investisse de manière intensive sur ces marchés. L’adaptation des actifs et des franchises du Groupe à ces nouvelles technologies et le développement de contenus spécifiques doivent permettre d’aborder en excellente position les différents marchés auxquels ces technologies donnent accès. Cette stratégie multi-technologies, dont l’investissement initial pour Infogrames est estimé à 200 millions d’euros, sera notamment conduite grâce à des alliances et des partenariats avec les acteurs technologiques majeurs de ces différents marchés, voire d’acquisitions lorsque les cibles potentielles pourront être intégrées directement à la stratégie du Groupe. Poursuite de la croissance Au cours des derniers mois, Infogrames a participé de manière active aux mouvements de consolidation du secteur, et se situe désormais clairement parmi les leaders mondiaux dans son activité, tant dans le domaine de la production et du développement que dans le domaine de la distribution. Dans un marché en transition, cette position doit permettre à notre Groupe de renforcer sa présence sur ses différents marchés, tant par croissance interne que par acquisitions, et d’atteindre l’objectifs de 1 milliard de dollars US de chiffre d’affaires à l’horizon 2001. Rapport des commissaires aux comptes sur l’examen limité des comptes semestriels consolidés résumés Nous avons effectué un examen limité des comptes semestriels consolidés résumés établis en francs de la société INFOGRAMES ENTERTAINMENT, couvrant la période du 1er juillet au 31 décembre 1999, tels qu’ils sont joints au présent rapport. Ces comptes semestriels consolidés résumés ont été établis sous la responsabilité du conseil d’administration. Il nous appartient, sur la base de notre examen limité, d’exprimer notre conclusion sur ces comptes. Nous avons effectué cet examen selon les normes de la profession ; ces normes requièrent la mise en œuvre de diligences limitées conduisant à une assurance, moins élevée que celle résultant d’un audit, que les comptes semestriels consolidés résumés ne comportent pas d’anomalies significatives. Un examen de cette nature ne comprend pas tous les contrôles propres à un audit, mais se limite à mettre en œuvre des procédures analytiques et à obtenir des dirigeants et de toute personne compétente les informations que nous avons estimées nécessaires. Sur la base de notre examen limité, nous n’avons pas relevé d’anomalies significatives de nature à remettre en cause la régularité et la sincérité des comptes semestriels consolidés résumés et l’image fidèle qu’ils donnent du résultat des opérations du semestre écoulé ainsi que de la situation financière et du patrimoine de l’ensemble constitué par les entreprises comprises dans la consolidation à la fin de ce semestre. Par ailleurs, nous avons également procédé à la vérification des informations données dans le rapport semestriel. Nous n’avons pas d’observation à formuler sur leur sincérité. Lyon et Villeurbanne, le 14 avril 2000 Les Commissaires aux Comptes PIN & ASSOCIES DELOITTE TOUCHE TOHMATSU Jean-François PIN Joël JULLIEN - 116 - Dominique VALETTE 7.8 Chiffre d’affaires au 31 mars 2000 En Me 1999/00 Première trimestre 47,6 59,1 Deuxième trimestre 229,2 109,6 Troisième trimestre 124,3 55,2 Total 401,1 223,9 1998/99 + 125 % Dans un marché en mutation technologique INFOGRAMES a réalisé au terme du 3ème trimestre de l’exercice 1999/2000, un chiffre d’affaires en progression de 125% à 124,3 Me contre 55,2 Me sur la même période de l’exercice précédent. Le chiffre d’affaires consolidé pour les neuf premiers mois de l’exercice s’élève à 401,1 Me en progression de 80% par rapport à l’exercice précédent. La part de GT interactive, l’éditeur américain dont le Groupe a pris le contrôle au mois de novembre dernier représente d’ores et déjà la moitié du chiffre d’affaires du trimestre et 30% pour les 9 premiers mois de l’exercice. A périmètre comparable, le chiffre d’affaires d’INFOGRAMES est en progression de 13 % sur le 3ème trimestre de l’exercice et de 26 % sur les 9 premiers mois. INFOGRAMES, qui vit sa troisième transition technologique, récolte plus que jamais les bienfaits de sa stratégie globale, multi-formats et multi-plateformes lui permettant d’afficher des performances toujours en progression et confirme ses objectifs : - de doublement du chiffre d’affaires pour l’exercice en cours, - du milliard d’euros de chiffre d’affaires pour l’exercice 2000-2001. Le début de l’année 2000 a été marqué par : · la finalisation de l’intégration des équipes et du catalogue de GT Interactive en Europe, qui entraîne une économie d’échelle de 13 millions d’euros par an. L’ensemble des produits GT Interactive sont distribués par INFOGRAMES en Europe depuis le 1er mars 2000. · la poursuite de la restructuration de GT Interactive aux USA, axée sur : - un renforcement significatif du management avec notamment l’arrivée dans le Groupe de managers confirmés tels que David Freemed (ex CFO de Marvel Enterprises), Mike Haller (ex directeur exécutif de THQ) à la direction du Studio I-Star, Alyssa Padia (ex. corporate development chez Sony CEE) à la direction du studio Humongous, … - un renforcement des lignes éditoriales avec la création du studio I-Star à Los Angeles et la reconduction de contrats de licences ou franchises fortes telles qu’Unreal Tournament, - l’optimisation de l’outil de production avec la fermeture du studio de développement de Salt Lake City, - l’optimisation de la distribution avec l’externalisation de la logistique, - l’utilisation d’INFOGRAMES comme marque commerciale globale et unique. · la création d’INFOGRAMES.COM filiale à 100 % d’INFOGRAMES ENTERTAINMENT dont l’objet est la valorisation de tous les actifs du Groupe sur l’ensemble des nouvelles plate-formes on line : internet, téléphonie mobile (WAP), télévision interactive, réseaux larges bandes, in transit entertainment. Les équipes de développement internes ont été ce trimestre renforcées par la prise de contrôle du leader mondial de l’inflight entertainment Den O Tech, basé à Montréal, qui ouvre un nouveau marché aux titres du catalogue INFOGRAMES. - 117 - PERSPECTIVES : Le quatrième trimestre de l’exercice devrait connaître une augmentation significative du volume des ventes et de la part de marché d’INFOGRAMES grâce à : - la décision de certains constructeurs de consoles de procéder à une baisse des royalties sur les titres à sortir à compter du 1er avril 2000 qui bénéficieront donc d’une politique tarifaire attractive permettant à INFOGRAMES de consolider ses marges. - une politique éditoriale axée sur les licences de référence d’INFOGRAMES telles que Les Looney Tunes, Astérix, les Schtroumpfs ou Ronaldo qui, en période de mutation technologique, prennent tout leur sens de « valeur refuge ». - un catalogue de produits à sortir particulièrement puissant avec des titres comme Ronaldo V Football sur Playstation trés attendu par le public et dont les perspectives de vente ont été revues à la hausse, Martian Alert sur Game Boy, V Rally 2 sur Dreamcast, Premier Manager 2000 ou Hogs of War sur PSX et PC. INFOGRAMES maintient ses efforts de Recherche et Développement qui visent à créer un catalogue de titres disponibles dès le lancement des consoles de nouvelle génération (PSX 2, Dolphin, GameBoy Advanced, X-Box) et anticipe une pénétration de marché encore plus massive pour cette nouvelle génération de consoles. Dans ce contexte, INFOGRAMES confirme ses objectifs de croissance et sa position d’acteur majeur dans les mouvements de consolidation à venir. - 118 -