Actualités

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Actualités
3e trimestre 2006
N°76
Le magazine de la chambre de métiers et de l'artisanat des Landes
Actualités
Conjoint collaborateur
Une enquête sur les besoins
en formation (p. 11)
Formation dans l'artisanat
Se former et vivre au pays (p 13 à 16)
A
l’occasion de son assemblée générale
du 19 juin dernier, la chambre de
métiers et de l’artisanat a voté à l’unanimité trois délibérations. Ces dernières
auront une influence importante sur les
actions que notre établissement consulaire
va conduire ou les positions qu’il devra
prendre.
C’est en premier lieu la définition d’une
politique de communication et de relations publiques tant vers les partenaires
de la chambre de métiers et de l’artisanat,
que vers les artisans et les jeunes. C’est
ensuite la conduite à adopter sur l’équipement commercial dans notre département,
face au constat du développement excessif et presque sans limite que l’on connaît.
C’est enfin le projet politique de toutes les
chambres de métiers et de l’artisanat de
France intitulé « Les artisans au cœur de la
société ». Dans les pages suivantes, vous
trouverez beaucoup plus de détails sur
ces trois sujets. Si vous souhaitez en savoir
encore plus, n’hésitez pas à nous contacter ; nous sommes prêts à vous répondre
et à vous informer au mieux.
A l’heure où j’écris ces lignes, nous sommes entrés dans l’été et la période des
vacances. Je souhaite, à ceux parmi vous
dont le travail dépend du tourisme, une
très bonne saison. Je souhaite aux autres,
qui auront peut être la chance de prendre
des vacances, de bien profiter des beaux
jours et d’aborder la rentrée de manière
positive.
Les temps sont difficiles certes, mais je
constate souvent votre dynamisme, votre
esprit d’initiative et vos qualités de battants qui font toujours de L’artisanat,
la Première entreprise de France et la
Première entreprise des Landes.
p4 à 12
• Trio de délibérations
Aurevoir - Bienvenue
• "Nos artisans sont des auteurs, compositeurs
et interprètes !"
• Les argentiers de la chambre
• Quarté gagnant !
• Enquête sur les besoins en formation
• Travailler en Europe
p13 à 16
• Se former et vivre au pays
p17 à 22
Sommaire
édito
Marcel LARCHÉ
félicite les apprentis
médaillés de
bronze, d'argent
et d'or (MDM, le
16 juin 2006).
• Le chèque emploi TPE
• L'UNEDIC aide la création d'entreprise
• A la rencontre du public
• Opération transmission
• Une affaire de pro...
• Une porte d'entrée sur le sud-ouest
p23 à 25
• "Travail d'artiste à part entière"
• Les ambulanciers en démarche qualité
Bientôt les journées nationales
• L'or gagne du terrain
REF-135-01
p26
• 39 % de chantiers en plus
Boulangers à Parentis
Marcel LARCHÉ
Président de la chambre de métiers
et de l'artisanat des Landes
Nos services proches de vos entreprises
B 128, avenue G. Clemenceau - 40100 DAX
3e trimestre 2006
N°76
Le magazine de la chambre de métiers et de l'artisanat des Landes
Actualités
Conjoint collaborateur
Une enquête sur les besoins
en formation (p. 11)
Formation dans l'artisanat
Se former et vivre au pays (p 13 à 16)
Rédaction - édition : Chambre de métiers et de l'artisanat des
Landes - 41, av. Henri Farbos 40000 Mont-de-Marsan - Tél. 05 58 05 81 81
Fax 05 58 06 89 69 - [email protected] - www.cma-landes.fr - Directeur de la
publication : Marcel LARCHÉ - Coordination magazine et photos : Claudine
VIDAL - Photo couverture : Cordonnerie du Sablar à Mont-de-Marsan :
Nadine et Jean-Pierre DUFOUR - Illustrations : Mathilde LOSSERAND Réalisation : TOUTATIS 4, av. de Morlanne 40500 Saint-Sever - Impression :
Imprimerie CASTAY 40800 Aire-sur-l’Adour - Régie publicitaire : Chambre
de métiers et de l'artisanat des Landes - Tirage : 7200 exemplaires. Dépôt
légal : 3e trimestre 2006 - ISSN 0986 7279.
Tél. : 05 58 90 95 07 - Fax 05 58 06 89 69
[email protected]
B Centre administratif
21, rue E. Branly - 40600 BISCARROSSE
Tél. : 05 58 82 70 66 - Fax 05 58 82 70 78
[email protected]
B Résidence Thalassa
2, rue du Marais - 40530 LABENNE
Tél. : 05 59 45 43 09 - Fax 05 58 06 18 33
[email protected]
Actualité
Tribune et assistance
attentives
le 19 juin 2006
Assemblée générale de printemps
L’assemblée générale
de printemps réunit
le 19 juin, autour
du président Marcel
LARCHÉ, Pierre
SOUBELET, préfet
des Landes, Maurice
PRAUD, président de
la chambre régionale
de métiers et de
l’artisanat, Jacques
BAZARD, directeur
des services
fiscaux landais
et Yvon MASSET,
secrétaire général
de l’inspection
d’académie. Les
préoccupations de
notre secteur aidant,
le président va
soumettre au vote
de l’assemblée un
trio de délibérations.
Chiffres clés 2005
961 jeunes en formation à l'EPM
578 contrats d’apprentissage
dans les métiers de l'artisanat
123 salariés CMA + EPM
742.134 € taxe d’apprentissage
76
4
Trio de délibérations
T
out d’abord, les réalisations budgétaires 2005 sont
adoptées. La consolidation
des comptes de la chambre de
métiers et de l’artisanat (CMA)
et de l’école professionnelle des
métiers (EPM) affiche un total
des produits de 6.532.727 €
pour un total des charges de
6.338.048 €. La différence, un
résultat courant de 194.679 €,
se décompose en un excédent
pour la CMA de 228.688 € et un
déficit pour l’EPM de 34.008 €,
en nette diminution par rapport
à 2004. Cet excédent permettra
d’augmenter le fonds de roulement de la CMA et de mettre
en œuvre les indispensables
investissements nécessaires à
son développement.
Les responsables des commissions métiers d’art, formation
professionnelle et affaires économiques exposent ensuite les
résultats de leurs travaux.
Puis le président LARCHÉ soumet trois sujets à la délibération
de l’assemblée.
1
Communication
En premier lieu, la politique de
communication et de relations
publiques. Celle-ci doit trouver
les moyens de valoriser tous
les métiers et d’aller à la rencontre des artisans dans leur
entreprise. L’assemblée propose
d’utiliser les manifestations
sportives pour communiquer.
Les artisans y sont présents,
leurs clients, les jeunes, mais
souvent aussi, les partenaires
de l’artisanat. Globalement, les
élus préfèrent se diriger vers les
petits clubs, vers les tournois
de jeunes. Les grands clubs, de
17%
36% 20%
rugby en particulier, ne proposent pas de matchs à thème. Il
est donc plus difficile de communiquer avec le public, les
jeunes et les artisans. Par contre,
ces clubs sont le cadre idéal
pour des relations publiques.
Il reste à ne pas oublier la course
landaise, partie intégrante de
notre culture, qui peut certainement se révéler porteuse en
terme de communication.
3%
11% 8%
5%
Actualités
2
Equipement
commercial
Le deuxième sujet porte sur
l’équipement
commercial.
Plusieurs questions se posent.
Les grandes surfaces portentelles tort à 100% au commerce
et à l’artisanat ? Peuvent-elles
aider nos entreprises en fixant
la clientèle ? Où doivent-elles
être installées ? Le discount
porte-t-il réellement tort à l’artisanat ou bien seulement à la
grande distribution ? Installé
en centre ville, ne contribue-t-il
pas à fidéliser la clientèle ? Le
débat s’instaure.
Les grandes surfaces, aussi
nuisibles soient elles, sont bien
mieux situées en centre ville
car elles fixent la clientèle. Par
contre, dans les Landes, à l’extérieur des villes, elles portent
tort à 100% au commerce et
à l’artisanat. La position de la
CMA se base sur la densité en
m2 de grande distribution par
rapport au nombre d’habitants*.
Le consommateur doit pouvoir
accéder à toutes formes de commerce, sans que l’une d’entre
elles, en général la plus grande,
fasse disparaître les autres. De
plus, le résultat des emplois
créés par la grande distribution
doit être connu. « Je ne peux
que vous encourager à vérifier si
le nombre de créations d’emplois
annoncé est réellement atteint »
ajoute Pierre SOUBELET.
3%
Quant au discount, l’assemblée estime que ce type de
magasin, dans le domaine
alimentaire, porte peu ou pas
du tout tort à l’artisanat. La
concurrence s’exerce principalement à l’égard de la grande
distribution. Dans ces conditions, la CMA, forte de ses positions antérieures pratiquement
jamais retenues, donnera un
avis favorable au discount. Elle
tiendra cependant compte de la
situation spécifique de chaque
projet.
Reste le problème des chapiteaux dressés par les grandes
surfaces lors de ventes au
déballage. Le préfet prend
position : « Une façon sournoise
de contourner les règles et d’augmenter illégalement leur surface
de vente, lorsque ces chapiteaux
restent davantage de temps ». La
chambre s’efforcera désormais
de dénoncer les cas litigieux
dont elle aura connaissance.
Saint-Pierre-du-Mont : un projet
d'équipement commercial sur
ce terrain, inopportum aux yeux
de la CMA.
20%
5%
5%
5%
62%
De plus, il est nécessaire d’améliorer la communication avec
les associations d’artisans commerçants, avec les associations
de consommateurs, mais également avec les municipalités.
3
L’œil sur
■ AU REVOIR
Projet politique
Le troisième sujet sera celui du
projet politique intitulé Les artisans au cœur de la société. Il se
décline en cinq axes :
1B anticiper l’évolution de l’artisanat à l’horizon 2020,
2B fédérer les compétences et
les énergies du secteur,
3B favoriser l’accès des artisans
aux marchés européens et
internationaux,
4B développer une offre de services des CMA pour le développement des entreprises,
5B passer de l’apprentissage
à la gestion des ressources
humaines.
Force est de constater que
dans le contexte de morosité
actuelle, l’artisanat symbolise,
a contrario, la richesse sociale
du travail. Quand les français
annoncent dans les sondages
« aimer les artisans », ils aiment
bien sûr leurs productions ou
leurs services, mais aussi les
valeurs de confiance, de proximité, d’authenticité, de respect,
d’amour du travail qu’ils représentent. On n’aime plus seulement les artisans pour ce qu’ils
ont été ni pour ce qu’ils représentent, mais pour ce qu’ils sont
et ce qu’ils invitent à être.
Le préfet Pierre SOUBELET,
en complément de ses interventions en cours d’assemblée,
conclura sur l’importance de
la gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences.
Il signalera également tout
l’intérêt du magazine Artisan
Landais dont il fait une lecture
régulière. Il souscrit aux propos
exprimés durant le précédent
débat sur la communication,
relatifs à la qualité de cet outil
de communication B
Pierre SOUBELET,
fervent défenseur des
intérêts de l'artisanat.
Préfet du département depuis
septembre 2003, Pierre
SOUBELET quitte les Landes
pour l’Ain, Mont-de-Marsan
pour Bourg-en-Bresse.
Il s’éloigne de son pays
basque natal mais aura pour
consolation de laisser des
bataillons de volailles sous
label pour d’autres bataillons,
tout aussi réputés en pays de
Bresse !
■ BIENVENUE
Ange MANCINI
prend la relève.
A 62 ans, ce grand technicien
de la police judiciaire est
précédé par sa notoriété.
Ange MANCINI porta le
RAID (Recherche assistance
intervention dissuasion)
sur ses fonts baptismaux
en 1985. Dirigea cette unité
d’élite de la police nationale,
et ses troupes baptisées Les
hommes en noir, jusqu’en
1990. Ensuite, officier de la
légion d’honneur et officier
de l’ordre national du mérite,
il évolue dans les plus hautes
sphères de la police. Préfet
délégué à la sécurité en Corse
en 1999, il sera titularisé
dans ses fonctions de préfet
en 2002. Puis rejoindra la
préfecture de Cayenne en
Guyane. Il quitte l’ouest
de l’océan Atlantique pour
rejoindre un autre rivage de
l’Hexagone, celui des plages
landaises sablonneuses,
protégées par un rempart de
dunes.
* 449 m2 pour 1000 habitants dans
l’alimentaire, contre 306 m2 en France.
Et 373 m2 pour 1000 habitants dans le
bricolage, contre 177 m2 en France.
5
76
Actualité
De gauche à droite :
Henri EMMANUELLI,
Marcel LARCHÉ,
Philippe SIMON,
Dominique GRACIET et
Martine HONTABAT.
Forum de l'économie landaise
L’artisanat,
l’agriculture, le
commerce et
l’industrie sont
incontestablement
des atouts majeurs
pour le département
des Landes. Aussi,
le 29 mai dernier,
les trois chambres
consulaires se
réunissent à Montde-Marsan, pour
fêter la 3e édition du
forum de l’économie
landaise. Le thème
choisi : La promotion
des Landes.
Marcel LARCHÉ,
au micro.
76
"Nos artisans sont des auteurs,
compositeurs et interprètes !"
P
our cette manifestation,
250 personnes curieuses
de connaître les propositions des établissements consulaires pour promouvoir notre
beau département font le déplacement. Les intervenants expriment leurs idées et leurs projets
au travers :
B de produits,
B d’hommes et d’activités,
B de savoir-faire.
Qualité Landes
Depuis 1965, les volailles fermières des Landes jouissent
d’une certification Label Rouge,
le signe de qualité de référence
en France. Et depuis… ça continue. Les produits d’origine,
associés pour la plupart à une
indication géographique protégée, ont trouvé dans les Landes
une terre de prédilection.
L’association Qualité Landes
porte la promotion de produits
de huit filières agricoles différentes : asperge, armagnac
et floc de Gascogne, bœuf de
Chalosse, canard et poulet fermiers, kiwi de l’Adour, produits issus de l’agriculture biologique, vins du Tursan et vins
de pays des Landes.
Ce forum est l’occasion de présenter le programme de promotion de l’association Qualité
Landes. Une manière de promouvoir le département des
Landes au-delà de ses frontières. « Il faut veiller à ne pas rester
au bord du chemin du développement économique. Chaque fois
que l’Europe s’élargit, les Landes
sont de plus en plus excentrées des
grands centres de consommation et
de décision » estime Dominique
GRACIET, président de la
chambre d’agriculture.
Club des
ambassadeurs
Le club des ambassadeurs
landais est né de cette même
idée de faire connaître les
Landes, de vendre son image
et son dynamisme économique
hors du département. Pour le
président de la chambre de commerce et d’industrie Philippe
SIMON : « Le département enregistre un déficit d’image important
qu’il faut combler. D’où l’importance de communiquer vers l’ex-
6
térieur pour faire venir des entrepreneurs. » Les leaders landais
sportifs, hommes de médias,
chefs d’entreprises, parmi lesquels les grands noms de la
cuisine et de l’économie locale,
seront les ambassadeurs de ce
club. Ils porteront la bannière
des Landes au-delà des frontières françaises pour faire connaître notre département, attirer
de nouvelles entreprises sur
nos terres. Michel GUERARD,
hôtelier restaurateur à Eugénieles-Bains en a accepté la présidence.
Artisans gourmands
Vient le tour du président
Marcel LARCHÉ de faire entendre la voix de l’artisanat devant
le parterre d’invités. « Il faut
promouvoir le savoir-faire particulier des artisans qui mettent en
valeur des spécificités locales et qui
concourent à la réputation culinaire des Landes et de l’Aquitaine.
Au-delà de l’ambition de créer de
la valeur ajoutée, il s’agit également de promouvoir les métiers
artisanaux longtemps considérés à
tort comme des voies de garage. »
Il poursuit : « Nos artisans sont
des auteurs, compositeurs et interprètes qui méritent d’être mieux
connus. Il faut les faire connaître
partout en France ».
Le programme Artisans gourmands des Landes est alors pré-
Actualités
tion du point de vente et au
développement des ventes.
Quinze entreprises du secteur
alimentaire sont déjà inscrites
au démarrage de cette action.
Le réseau Artisans gourmands
des Landes poursuivra son
développement sur des critères
de qualité bien encadrés, dans
le respect d’une charte et d’un
cahier des charges.
Des opérations de communication et de promotion vont
voir le jour. Des outils de communication accompagnent et
complètent ce volet promotion
communication. Les adhérents
reçoivent :
senté. Les objectifs poursuivis
sont simples :
B favoriser la reconnaissance
des artisans et de leur savoirfaire comme des acteurs du
patrimoine gastronomique ;
B accroître la notoriété des produits de spécialité issus du
terroir landais, de sa culture
et de son patrimoine ;
B augmenter l’attractivité et la
séduction des produits de
spécialité artisanale.
Cette démarche intègre des
formations à l’hygiène alimentaire, à la commercialisation,
au marketing, à la dynamisa-
B logo, vitrophanie et sticker
produit pour les repérer ;
B une affichette pour confirmer
leur engagement à l’égard du
client, pour faire valoir leur
savoir-faire et pour dynamiser leurs ventes.
Alors n'hésitez plus. Les spécialités de vos confrères ne présenteront bientôt plus de secret
après votre passage dans leurs
boutiques. Tout en dégustant
leurs spécialités, ils vous expliqueront peut-être quelques
secrets de fabrication ! B
Contact
Arnaud MOUGICA
05 58 05 81 91
L’œil sur
■ ENTREPRISES DU
PATRIMOINE VIVANT
Le label Entreprises du
patrimoine vivant a été créé
par la loi en faveur des PME
du 2/08/05 pour promouvoir
le développement des
entreprises détenant « un
patrimoine économique,
reposant sur la maîtrise de
techniques traditionnelles
ou de haute technicité et
circonscrit à un territoire ».
Saugnac et Muret
15 artisans gourmands
landais
14
13
Biscarrosse
15
6
Léon
3
1
Linxe
Mont-de-Marsan
5
8
Dax
2
Souprosse
7
Gamarde
9
11
12
4
10
11 Maison Jean-Pierre MESMER
à Gamarde-les-Bains
Spécialité Daube cuisinée de
bœuf de Chalosse
1 Au fournil de Jean-René
LABAT à Soustons
Spécialité Tourtière landaise
2 Sarl BEGARDS
Pascale DAGUINOS
à Soustons
Spécialité Confit de canard à
l’ancienne
3 L’ETALON NOIR
Didier FAGET à Léon
Spécialité La Fleur des Landes
4 « OH MON GATEAU ! »
Delphine CARRERE à
Hagetmau
Spécialité Le patois
5 Pâtisserie Denis DAUBOS à
Mont-de-Marsan
Spécialité Chocolats des grands
millésimes
6 Pâtisserie Francis
DESBIEYS à Linxe
Spécialité La gemelle
7 Pâtisserie Jean-René
DESCOUBES à Tartas
Spécialité Pin pignons
8 Ets BRETONI
Jean SARRAZIN à Castets
Spécialité Tagliatelle au piment
d’Espelette
9 Ets Robert DUPERIER &
fils à Souprosse
Spécialité Foie gras de canard
10 Jean SARTHOU à Amou
Spécialité Civet de canard
12 Confiserie pâtisserie
ALIENOR
Jean ORONOTZ à Dax
Spécialité La pignonette
13 Boulangerie Christophe
SIMON à Biscarrosse
Spécialité Le biscarrossais
14 LES CONSERVES DU VAL
DE L’EYRE
Claude BONILLO à
Saugnac-et-Muret
Spécialité Alose à la bordelaise
Ce label vise trois objectifs
principaux :
1. valoriser les entreprises
fondatrices de l’identité
économique et culturelle,
2. inciter ces entreprises à
innover et à élargir leurs
marchés,
3. conforter leur croissance, le
développement des emplois
et donc la transmission des
savoir-faire et des entreprises.
Attribué par le ministre
des PME, après avis d’une
commission nationale,
ce label offre plusieurs
avantages à ses détenteurs :
B un crédit d’impôt Création
de 15% des dépenses liées
à la création,
B une majoration du crédit
d’impôt Apprentissage
porté à 2200 € par apprenti,
B la mise à disposition
d’outils de communication,
B l’organisation d’événements
médiatiques,
B l’accueil sur un site internet
international,
B des actions
d’accompagnement
spécifiques telles que
diagnostics économiques
et techniques, soutien à la
transmission d’entreprise…
Renseignez-vous sur www.
patrimoine-vivant.com
Contact
Jean-Marc CAZEAUX
05 58 05 81 68
15 PASTIDELICES
Jean-Marie DENIS à
Parentis
Spécialité Pastis landais
7
76
Actualité
Visite de Pierre
SOUBELET,
le 15 juin 2006.
Développement des entreprises
Par le paiement de
la taxe pour frais de
chambre de métiers
et de l’artisanat
(CMA), les artisans
abondent le budget
de l’établissement
consulaire à hauteur
de 17% de ses
recettes. D’où
l’extrême importance
de solliciter ailleurs
les financements
qui permettront de
mettre en place les
actions de maintien
et de développement
des entreprises
artisanales landaises.
Les argentiers
de la chambre
A
insi naît au printemps
l’idée d’inviter les principaux argentiers de notre
établissement, hors financement
de la formation assurée par le
conseil régional d’Aquitaine :
B le 15 juin, Pierre SOUBELET
représentant de l’Etat ;
B le 7 juillet, Jean-Michel
TROGNON directeur départemental du travail de l’emploi et de la formation professionnelle (DDTEFP) ;
B et le 10 juillet, Henri
EMMANUELLI président du
conseil général.
1
Financements
Etat
L’Etat s’intéresse de très près
à la Gestion prévisionnelle des
emplois et des compétences
(GPEC). Celle-ci s’adresse aux
entreprises artisanales et comporte deux phases :
B l’une, de sensibilisation ;
B l’autre, de mise en place de
plans d’appui.
76
Concrètement, deux chargées
de mission visitent les entreprises artisanales régulièrement pour analyser le contenu
des emplois, dans l’artisanat
8
d’aujourd’hui, et examiner les
évolutions indispensables des
emplois, dans l’artisanat de
demain.
2
Financements
Conseil général
Le conseil général des Landes
aide l’artisanat depuis de nombreuses années. Avec la première convention quinquennale, sur la période 1999-2003,
les artisans ont bénéficié d’aides
et d’appuis conseils dans les
domaines suivants :
B Mise en conformité des
machines, ateliers et appareils
de levage.
B Innovation, Marquage CE.
B Démarches qualité.
B Gestion de production.
B Hygiène et sécurité alimentaire.
Le 10 juillet, le point est fait
sur la pertinence des actions
antérieures. Puis, on examine
la convention 2004-2008. Cette
deuxième convention quinquennale témoigne de la confiance qui s’est établie entre les
deux institutions. On y retrouve
les services aux entreprises artisanales les plus opportuns en
matière de mises aux normes,
démarches qualité, sécurité alimentaire et innovation.
Avec, en supplément, une aide
significative en matière d’appui à la transmission et reprise
d’entreprise. Mais aussi en
matière de promotion de l’artisanat, au travers notamment
Visite d'Henri EMMANUELLI,
le 10 juillet 2006.
Actualités
Emploi
En matière d’apprentissage,
la CMA profite également de
la générosité de la collectivité
territoriale. Celle-ci finance, via
Les routes de l’apprentissage, la
promotion de l’apprentissage.
Les collégiens s'informent sur
les métiers sur Les routes de
l'apprentissage.
Depuis deux années, une opération baptisée Bravo les métiers !
sensibilise également les collégiens aux métiers, notamment à
ceux de l'artisanat.
Le domaine de l’emploi
n’échappe pas au soutien financier du conseil général ; il intervient dans la mise en place des
plans d’appui à la GPEC.
3
Financements
DDTEFP
La DDTEFP instruit à la fois
des dossiers bénéficiaires d’un
financement européen (dossiers
FSE) et certains autres bénéficiaires d’un financement d’Etat.
Depuis deux ans, la collaboration entre la CMA et la DDTEFP
s’accentue ; les liens se resserrent. « Les relations entre la CMA
et nos services instructeurs sont
excellentes » se félicite le directeur Jean-Michel TROGNON.
En effet, grâce à ces sources
de financement, la CMA met
en œuvre de nouvelles actions
en faveur des artisans. Ces
programmes co-financés par le
FSE (Fonds social européen) et
l’Etat sont présentés et commentés durant ce rendez-vous
du 7 juillet.
tats affichés, des sollicitations
supplémentaires interviendront
certainement pour appeler de
nouvelles sources de financement sur les fonds européens.
Dans le domaine de l’emploi, la
DDTEFP apporte également sa
contribution financière au pro-
Visite de Jean-Michel TROGNON,
le 7 juillet 2006.
gramme de sensibilisation des
chefs d’entreprises à la GPEC.
Suivi des nouveaux
entrepreneurs
Un programme de suivi des
nouveaux entrepreneurs pour
les années 2004, 2005 et 2006
existe grâce à des financements
FSE. La qualité de ce service
rendu aux artisans nouvellement installés s’apprécie par
L'œil sur
■ CHIFFRES CLÉS DU
TRIMESTRE
Au terme du 2e trimestre
2006, le répertoire des
métiers de la CMA
des Landes affiche
447 immatriculations
d’entreprises artisanales
contre 291 radiations
d’entreprises. Soit un solde
positif de 156 nouvelles
entreprises depuis le début
de l’année.
Ces entreprises
supplémentaires viennent
grossir les rangs des secteurs
de l’alimentation (+19), de la
production (+25), des services
(+36). La palme revenant au
secteur du bâtiment avec
+76 entreprises.
Au 30 juin, l’artisanat landais
bat le record de créations
d’entreprises enregistré
en 2005 (+0,9%). Mais les
radiations augmentent
elles aussi (+4%), ce qui
incite les observateurs à
rester prudents quant au
stock d’entreprises qui sera
enregistré au 31 décembre
2006.
Développement
territorial
A l’origine du programme
de développement territorial
innovant porté par la CMA, on
trouve l’investissement de chacun dans la mise en place des
pays. La plupart des chartes
de pays portent en effet des
actions en faveur de l’artisanat.
Néanmoins, la réalisation concrète de ces actions demande
une forte présence sur le terrain.
C’est pourquoi, la CMA a bâti
un programme spécifique d’appui aux entreprises et aux élus
landais. Ce dossier, présenté
aux services de la DDTEFP,
reçoit un excellent accueil en
regard de son originalité et de
ses objectifs.
Durant la réunion de travail,
on dresse un bilan d’étape de
ce programme étalé sur quinze
mois. Compte-tenu des résul-
Archives CMA 2003
du programme Artisans gourmands des Landes.
La transmission et reprise d’entreprise est le principal objet
des débats. On sait notre département engagé dans une courbe
démographique favorable pour
les années futures. Ce succès
tient notamment à l’attractivité
du climat, aux disponibilités
foncières du département et à
son dynamisme économique.
Le président EMMANUELLI
nous fait alors part de ses interrogations quant à « la capacité de
l’artisanat à maintenir et à accroître ses services auprès de cette
nouvelle population ».
L’artisanat doit s’enraciner, se
développer, et surtout s’implanter intelligemment sur le
territoire landais. Il contribuera
ainsi à fixer la population active
dans nos centres villes et centre
bourgs. Certifiée AFAQ pour
ses services à la création, reprise
et transmission d’entreprise, la
CMA se révèle être un partenaire incontournable pour le
conseil général.
les quelques statistiques suivantes :
B En Aquitaine, le taux de survie des jeunes entreprises
est de 67 % sur trois années
(Source INSEE).
B Sur l’échantillon des 48 entreprises suivies par un chargé
de mission de la CMA, le taux
de pérennité passe à 94%.
B De plus, ces entreprises-là
génèrent
en
moyenne
2,5 emplois dans les trois ans B
Une entreprise aujourd’hui
florissante, celle de Nicolas
SAHUGUEDE installé à StVincent-de-Tyrosse, suivie par la
CMA de 2000 à 2003.
9
76
Actualité
76
Des lauréats ravis,
encouragés par un
chèque, diplôme et
bouquet de fleurs.
Prix de la dynamique artisanale
Ils sont boucher
charcutier traiteur,
ferronnier d’art,
pâtissier chocolatier
et réparateur
automobile et
viennent de
remporter, le 26 juin
dernier, le 27e Prix
de la dynamique
artisanale organisé
par la Banque
populaire du sudouest (BPSO). A la
clé, un chèque de
700 euros pour
chacun.
10
Quarté gagnant !
E
a BPSO organise ce prix en
partenariat avec la chambre de métiers et de l’artisanat, la société de caution
mutuelle artisanale (SOCAMA)
et l’union professionnelle artisanale (UPA) des Landes.
En complète harmonie avec la
récente campagne de communication nationale des artisans,
Gérard LOLOM, directeur du
groupe Landes de la BPSO,
entame les discours avec ces
propos flatteurs pour notre
quatuor d’artisans dynamiques : « Nous sommes sincèrement
admiratifs de vos talents. Chaque
année, vous nous faites rêver et
vous balayez d’un revers de main
la sinistrose dont on veut nous
faire croire qu’elle est le dénominateur commun des français ». En
effet, le fonds national de promotion et de communication de
l’artisanat a lancé au printemps
2006 une campagne intitulée
Programme anti morosité.
Ouvert à tous les métiers de
l’artisanat, ce concours marque
un tournant dans son existence.
Quatre catégories différentes
sont désormais récompensées :
la performance commerciale et
économique, l'innovation, la
gestion des salariés et la création, reprise ou transmission
d'entreprise B
1 B Catégorie Performance commerciale et économique
Philippe BAQUE crée son entreprise
à Roquefort en 1983 puis développe
l’activité sur Villeneuve-de-Marsan
en avril 2004. Nouvelles recettes,
commercialisation de viandes sous
label (bœuf de Chalosse) et formation
constante expliquent la réussite de cet
artisan qui emploie 11 salariés.
2 B Catégorie Innovation
Guy PENDANX, maître artisan
d’art en ferronnerie d’art, déclare que
« passion et persévérance constituent
l’essence de la réussite ». Et l’innovation se taille une large part dans
la sienne, à l’image de son projet de
créer sur la ville de Pouillon le premier musée vivant de la forge et de
l’outil en France.
3 B Catégorie Gestion des salariés
Aline COURALET, à Aire-surl’Adour, place la formation de ses
12 collaborateurs au cœur de ses préoccupations. Une politique salariale
avant-gardiste, l’intéressement de
ses salariés aux bénéfices et un plan
épargne entreprise, instaurés depuis
déjà 2004, lui valent d’être reconnue
aujourd’hui.
4 B Catégorie Création, reprise ou transmission
François LABORDE, titulaire du
brevet de maîtrise, reprend la pâtisserie BRETTES en 2001 à Saint-Sever.
Il saura maintenir voire augmenter sa
clientèle. A la question « Quels sont
les ingrédients de votre réussite ? »,
sa réponse jaillit du cœur : « C’est
une affaire de couple ; notre meilleur
atout, c’est d’être complémentaire ».
Actualités
Conjoints collaborateurs
L'œil sur...
Enquête sur les besoins
en formation
A Mont-de-Marsan, Nadine
DUFOUR tient la cordonnerie
du Sablar aux côtés de son
époux. La formation, elle connaît.
Elle pratique. Elle en demande
encore.
Rappel : depuis la
loi en faveur des
PME du 2 août
2005, le conjoint
collaborant à l’activité
de l’entreprise doit
obligatoirement opter
pour un statut :
conjoint collaborateur,
conjoint associé
ou conjoint salarié.
Ce statut ouvre
droit notamment
à la formation
professionnelle
continue. D’où
l’intérêt d’une enquête
sur les besoins en
formation continue.
Une cible est
définie. Ce seront
les 362 conjoints
collaborateurs
inscrits au répertoire
des métiers.
S
eulement 58 conjoints collaborateurs* vont répondre, soit un taux de retour de
16%. Principaux résultats après
dépouillement des réponses.
B « Avez-vous déjà suivi une
formation à la CMA ? »
48% des conjoints répondent
favorablement. 92% sont satisfaits de la prestation.
B Profil du conjoint
87% sont des femmes. 60% exercent dans l’ouest et le sud du
département. 33% ont plus de
50 ans.
B Fonctions dans l’entreprise
Le maître mot est la polyvalence. Les conjoints doivent être
compétents en informatique,
Internet, facturation, comptabilité, gestion, commercialisation,
recrutement, gestion du temps,
et même en langues étrangères dans les cantons les plus
touristiques. Idem pour cette
conjointe d’artisan peintre qui
déclare : « La plupart des notices
de peinture sont en anglais ».
B Disponibilité
33% répondent n’avoir aucune
disponibilité pour la formation.
Les autres choisissent les lundi
et jeudi et optent pour la journée de 7 heures.
B Motivations
Pour la majorité, amélioration
des connaissances. Mais aussi,
les formations en groupe permettent de rencontrer d’autres
conjoints, de confronter ses
problèmes et d’échanger des
conseils.
B « Qu’est-ce qui vous empêche
de vous former ? »
La réponse est presque unanime : les enfants, le manque de
disponibilité et la distance constituent les handicaps majeurs.
B Besoins exprimés
L’informatique arrive en tête.
Les entreprises artisanales
landaises sont informatisées,
pour la plupart, depuis peu.
Cela explique les fortes demandes en informatique. Les autres
domaines les plus demandés
sont la comptabilité, gestion
d’entreprise,
commercialisation, vente, Internet, traitement des photos numériques,
gestion du temps et langues
étrangères. Cependant, malgré
ces besoins identifiés, notre service Formation continue constate que les sessions de formation en langues étrangères
sont victimes d’une fréquentation très irrégulière. Même
si on relève « pas de besoins »
dans six questionnaires (10%),
on note dans l’ensemble une
volonté d’améliorer et d’élargir
ses compétences afin de rester
compétitif.
■ LE COUP DE MAIN
Partenariat à signaler : France
Bleu Gascogne, 1ère radio des
Landes en part d’audience,
a mis à la disposition de
l’artisanat sa grille d’été.
Du 3 juillet au 4 septembre,
chaque jour à 15 h 30, dans
le cadre d’une rubrique
consacrée à l’emploi
baptisée Le coup de main,
le service apprentissage de
la Chambre de métiers et
de l'artisanat des Landes a
diffusé aux auditeurs jeunes
et moins jeunes ses offres et
ses demandes de contrats
d’apprentissage.
Tomasz Ryba anime la
rubrique "Le coup de main".
Contact
Service apprentissage
05 58 05 81 73
Cette étude, menée par une
stagiaire du service économique de la CMA permettra de
prendre en compte les besoins
des conjoints collaborateurs et
d’organiser dans les prochains
mois de nouvelles sessions de
formation B
* 15% dans la production, 29% dans
l’alimentation, 30% dans le bâtiment et
36% dans les services.
Contact
Bernard DUCOS
05 58 05 81 71
11
76
Flash fiscal et social
Actualité
Emploi de main-d'œuvre étrangère
Travailler en Europe
L
es ressortissants de la plupart des états membres de
l’union européenne peuvent exercer une activité salariée sur le territoire français
sans avoir besoin de demander
d’autorisation de travail ou de
titre de séjour. Ils doivent seulement être en mesure de présenter à la DDTEFP une déclaration d’engagement ou d’emploi
établie par leur employeur.
Par contre, la législation diffère pour les huit nouveaux
états entrés en Europe au
1er mai 2004 : Estonie, Lettonie,
Lituanie, Hongrie, Pologne,
République Tchèque, Slovaquie
et Slovénie. Du 1er mai 2004
au 1er mai 2006, la France a
instauré une première période
transitoire en matière de libre
circulation de ces travailleurs.
Ils restent soumis à l’obligation
d’obtenir une autorisation de
travail.
76
12
certains métiers dits en tension,
la situation de l’emploi n’est
plus opposable. Cela signifie
que l’employeur désireux de
recruter un ressortissant de l’un
de ces huit pays n’est plus tenu
de rechercher un candidat sur
le marché du travail national,
préalablement à l’embauche de
ce travailleur étranger.
Parmi les métiers concernés,
citons ceux du bâtiment gros
œuvre et second œuvre (maçon,
carreleur, poseur de revêtements de sol, couvreur, menuisier, serrurier, installateur de
cuisines). Mais aussi les métiers
de boucher, chaudronnier-tôlier,
opérateur-régleur sur machineoutil, ajusteur mécanicien,
mouleur stratifieur, installateur
d’ascenseurs etc.
Dans tous les autres cas (ressortissants hors UE ou en provenance des huit nouveaux pays
Métiers en tension
SMIC
Cependant,
durant
une
deuxième période transitoire
du 2 mai 2006 jusqu’au 1er mai
2009, le gouvernement français
a décidé une levée progressive des restrictions à la libre
circulation de ces salariés. La
demande d’autorisation de
travail pour ces ressortissants
reste en vigueur. Mais, pour
Au 1er juillet 2006, le taux horaire
du SMIC augmente de 3,05% ; il
passe de 8,06 € à 8,27 €. Le
minimum garanti pour le personnel nourri augmente de
11% ; il passe de 3,11 € à 3,17 €.
Le SMIC mensuel brut pour
35 heures atteint 1254,28 €. Le
SMIC mensuel net 964,61 €. Il
concerne 17% des salariés B
membres de l’UE mais visant
un emploi qui n’appartient
pas à la catégorie des métiers
en tension, la législation reste
inchangée.
Dans toutes les situations évoquées ci-dessus, l’employeur
doit respecter la réglementation
du travail et le principe de l’égalité de traitement, notamment
en matière de rémunération. Il
reste soumis au paiement des
contributions et redevances à
l’ANAEM (Agence nationale
de l’accueil des étrangers et
des migrations). Enfin, le chef
d’entreprise doit adresser une
demande d’introduction de
main-d’œuvre étrangère au service ad'hoc de la DDTEFP B
Contact
DDTEFP
Daniel VINCQ
05 58 46 65 48
Jeunes
travailleurs
Au 1er juillet 2006, le salaire
horaire minimum légal des
jeunes travailleurs de moins de
18 ans, autres que les apprentis, avec moins de six mois de
pratique professionnelle, est le
suivant :
B 6,616 €, pour les moins de
17 ans
B 7,443 €, pour ceux entre 17 et
18 ans. B
Dossier
Bâtiment
Alimentation
Automobile
Formation dans l'artisanat
Se former et vivre au pays
Ameublement
Soins à
la personne
Vente
D ossssi e
Do
Formation dans l'artisanat
Se former et vivre au pays
La chambre de métiers et de
l’artisanat (CMA) des Landes
constate régulièrement la
difficulté qu’éprouvent les
entreprises à trouver de la
main-d’œuvre qualifiée ou
à maintenir et développer
les compétences de leurs
salariés. Ce dossier recense
les principaux dispositifs
de formation initiale et de
formation continue offerts
aux chefs d'entreprise et
aux repreneurs d’entreprise.
Autant d’outils qui
permettent aux actifs de
se former et vivre au pays
dans l’artisanat !
D
e l’apprentissage à la
gestion des ressources
humaines ou gestion prévisionnelle des emplois et des
compétences, la formation initiale et continue en alternance
offre de réelles solutions aux
différents publics : jeunes, actifs
de l’entreprise ou demandeurs
d’emploi. Ces solutions débouchent sur des qualifications qui
peuvent assurer rapidement un
emploi ou permettre de concrétiser la reprise d’une entreprise.
En matière d’apprentissage, le
taux d’insertion professionnelle
dépasse 75% dans l’année qui
suit l’obtention du diplôme.
Entré en application le 18 janvier 2005, le plan de cohésion
sociale présenté par Jean-Louis
BORLOO, ministre de l’emploi,
de la cohésion sociale et du
logement, agit simultanément
sur l’emploi, le logement et
l’égalité des chances. Dans le
volet emploi, des slogans surgissent : « Avec l’apprentissage,
prenez une longueur d’avance »
ou bien « L’apprentissage, un passeport pour l’emploi » ; ils illustrent une nouvelle étape dans
la politique de valorisation
de l’apprentissage menée par
le gouvernement. En effet, les
pouvoirs publics veulent augmenter le nombre d’apprentis
de 350.000 à 500.000, soit 43%
d’apprentis supplémentaires.
Pour l’artisanat landais, l’enjeu
est de taille : former progressivement de 785 à 1100 apprentis
par an.
En fonction de l’âge et du
public, différents contrats ou
dispositifs de formation existent pour augmenter les compétences et qualifications des
apprentis et salariés.
Dispositifs de formation pour apprentis et salariés
Contrat
ou dispositif
Public visé
Contrat
d'apprentissage
Contrat
professionnalisation
Période de
professionnalisation
Droit individuel
à la formation (DIF)
Congé individuel
de formation (CIF)
B Jeunes de 16 à 25 ans
B Moins de 30 ans si
B Jeunes de 16 à 25 ans
B Demandeur d’emploi de
B Salarié ayant une
Salarié ayant 1 an
d’ancienneté
Salarié ayant 2 ans
d’ancienneté
titulaire d’un diplôme
supérieur, créateur ou
repreneur d’entreprise ou
handicapé
26 ans et +
En fonction
de l’action de
formation
qualification insuffisante
B après 20 ans d’activité
professionnelle
B âgé de 45 ans et +
B femme après un congé
maternité
B après un congé parental
B créateur ou repreneur
d’entreprise
B handicapé
Durée
De 6 mois à 3 ans
De 6 à 24 mois (2)
En fonction de l’action
de formation
20 h/an (2)
cumulable sur 6 ans
Formation
400 h/an minimum
De 15% à 25% de la
durée du contrat. 150 h
minimum
En fonction de l’action
de formation
Après accord entre
l’employeur et le
salarié
Salaire
Salaire ou Allocation
formation
Maintien du salaire
Imputable sur la participation
de l’entreprise à la formation
professionnelle continue
Imputable sur
la participation
à la formation
professionnelle
continue
Prise en charge
par l’OPACIF (4)
du salaire, des
frais de formation,
du transport, des
repas
Rémunération
De 25% à 78% du
SMIC* selon l’âge et
l’année de formation
B 915 € de prime à
l’embauche
Financement (1)
B 1525 € à 1830 €
d’indemnité de
formation par an
B 1600 € à 2200 € de
crédit d’impôt par an
B De 55% à 80% du
SMIC*
B SMIC* si 26 ans et +
B Exonération de charges
patronales pour jeunes
ou 45 ans et +
B Prise en charge par
l’OPCA (3) de l’action de
formation
B Après accord du
financement
B Jusqu’à 1200 h
*ou rémunération conventionnelle si plus favorable
(1) Sous conditions d’éligibilité
(2) Selon convention collective
(3) Organisme paritaire collecteur agréé
(4) Organisme paritaire collecteur agréé gestionnaire du congé individuel de formation
Dossier
Trois organismes de formation
landais répondent aujourd’hui
aux principaux besoins de formation des entreprises artisanales. Le tableau ci-dessous recense
par secteur d’activité les diplômes préparés en alternance dans
ces établissements.
En parallèle, ceux-ci peuvent
répondre aux besoins de qua-
lification de vos salariés dans
le cadre de leur formation continue ou bien à la demande de
tout adulte dans le cadre d’une
reconversion professionnelle. A
l’instar de cette jeune femme qui
apprend le métier de fleuriste
dans le cadre du programme
régional de formation.
Formation pour adulte
dispensée à l'EPM, en
fleuristerie.
3 établissements - 6 secteurs d'activité - 28 métiers
Secteurs d'activité
VENTE
Métiers
Vendeur
Fleuriste
Magasinier auto
Carrossier
Peintre en carrosserie
AUTOMOBILE
Mécanicien auto
CAP BEP MC CQP
(1)
(2)
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Mécanicien poids lourds
Mécanicien parcs et jardins
Ecole professionnelle
des métiers
41, avenue Henri Farbos
à Mont de Marsan
Tél. 05 58 05 81 80
AMEUBLEMENT
SOINS A
LA PERSONNE
Ebéniste
Tapissier d’ameublement
Coiffeur
Esthéticienne
Boulanger
ALIMENTATION
Pâtissier
Boucher
Charcutier traiteur
Maçon
Charpentier
Constructeur bois
Centre de formation
des apprentis (CFA)
5, rue du 19 mars 1962
à Morcenx
Tél. 05 58 07 98 37
Plombier
Peintre bâtiment
BÂTIMENT
Menuisier fabricant
Menuisier installateur
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Electrotechnicien
Electricien bâtiment
Plâtrier plaquiste
Lycée professionnel (LP)
Jean Garnier
Charpentier
Métiers de la piscine
14, rue H. Barbusse à Morcenx
Tél. 05 58 04 79 30
Les candidats désireux de se
former à des métiers absents
de ce tableau doivent contacter
l’établissement de formation du
secteur d’activité concerné. Des
solutions peuvent être apportées de manière individuelle.
(3)
(4)
BP
Bac BTM*
Pro (6)
(5)
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
Y
*titre spécifique à l’artisanat
Bourse
d’apprentissage
Artisans, utilisez la bourse
d’apprentissage, un outil de
mise en relation des jeunes avec
les entreprises. Un accueil individuel des intéressés, associé
à l’utilisation de techniques
modernes de communication,
Internet et SMS, sont de sérieux
atouts pour bien comprendre
vos attentes et celles des jeunes.
(1) Certificat d'aptitude
professionnelle.
(2) Brevet d'enseignement
professionnel.
(3) Mention complémentaire.
(4) Certificat de qualification
professionnelle.
(5) Brevet professionnel.
(6) Brevet technique des métiers.
15
76
D ossssi e
Do
Formation dans l'artisanat - Se former et vivre au pays
Coup de pouce à la
reprise d’entreprise
La région Aquitaine a élaboré, en concertation avec
le réseau des Chambres de métiers et de l'artisanat,
un plan d’appui complet d’accompagnement à la
reprise d’entreprise. Les candidats repreneurs,
salariés ou demandeurs d’emploi, bénéficient depuis
juin 2005 d’une panoplie de formations.
U
n entretien auprès d’un conseiller spécialisé de la CMA,
d’un organisme paritaire collecteur agréé ou d’une agence
locale pour l’emploi permet tout d’abord de faire le point sur le
projet du repreneur salarié. Celui-ci se voit alors proposer :
B un bilan repreneur (analyse du projet au regard de ses compétences)
B des formations tronc commun (modules juridiques, financiers, commerciaux ou managériaux)
B des formations spécifiques pour l’acquisition ou le perfectionnement de compétences liées à la technique du métier
B des formations techniques pour acquérir les compétences
essentielles au métier (formation individualisée pour les personnes en reconversion professionnelle).
Accompagnement complet
Le conseil régional d’Aquitaine prend directement en charge
les coûts pédagogiques (jusqu’à 2000 € pour les formations au
métier). Il peut également rémunérer le stagiaire lorsque celuici, demandeur d’emploi, ne bénéficie pas de l’Allocation de
retour à l’emploi par la formation (AREF).
La chambre de métiers et de l'artisanat propose un accompagnement complet de ces candidats à la reprise : du choix de la
formation à sa demande de financement.
La loi du 2 août 2005 transfère la responsabilité de l’enregistrement du contrat d’apprentissage de la Direction
départementale du travail, de
l’emploi et de la formation
professionnelle (DDTEFP) à la
CMA. Dorénavant, le président
est juridiquement responsable
de la validité des informations,
des pièces justificatives fournies
et du respect des délais d’enregistrement.
Modalités d’enregistrement
du contrat en bref
B Signature du contrat : elle est
possible trois mois avant jusqu’à trois mois après le début
de la formation.
B Transmission du contrat :
l’entreprise doit transmettre
le contrat complet à la CMA
avant son démarrage ou au
plus tard dans les cinq jours
ouvrables.
B Vérification du contrat : la
CMA vérifie la conformité du
contrat et l’adresse ensuite à la
DDTEFP pour contrôle. Dans
un délai de 15 jours, celle-ci
peut informer le président de
la non validité du contrat. A
son tour, le président dispose
de 15 jours pour informer
l’entreprise.
que personnalisé élaboré à son
entrée en formation. Lorsque
ce stage excède 20 jours dans la
même entreprise, même en discontinu, l’entreprise doit verser
une gratification à l’apprenti
junior égale à 20% du SMIC
horaire.
L’année scolaire 2006-2007 sera
une année de transition. En
effet, nous sommes à ce jour
dans l’attente des financements
liés à l’apprentissage junior. Par
conséquent, les Classes préparatoires à l’apprentissage (CPA)
continuent à exister selon leur
modèle actuel en liaison avec
les autorités académiques compétentes, puisque le jeune en
CPA bénéficie déjà d’un statut
scolaire.
Formation continue
Enfin, artisans landais, n’oubliez
pas que vous, vos conjoints et
salariés, pouvez bénéficier de
formations gratuites en matière
informatique, comptabilitégestion, commercialisation
et ressources humaines. Elles
figurent dans le catalogue de
formation continue adressé par
votre CMA et sont mises en
place dès l’inscription de huit
stagiaires minimum.
Apprentissage junior
Ainsi, témoignent Manuel LASSERRE et Jean Pierre BRAS,
futurs repreneurs d’une entreprise d’électricité à Hossegor.
Ces repreneurs déjà qualifiés en électrotechnique vont chacun
bénéficier de 250 heures de formation en électricité bâtiment et
d’une aide de 2000 €. Ils s’en félicitent : « Déjà qualifiés en électrotechnique, nous sommes ravis de nous perfectionner en électricité
du bâtiment au CFA de Morcenx avant la reprise de notre entreprise
prévue en janvier 2007. Il s’agira d’une formation individualisée et
modularisée. Cette souplesse dans son organisation et dans son contenu nous a séduits tout de suite ».
Eric LANDRIEUX, directeur du CFA BTP de Morcenx, est
bien évidemment sensible à l’enjeu de la transmission des
entreprises artisanales : « Nous formons de futurs salariés et chefs
d’entreprise, mais assurons également la formation de salariés ou
repreneurs d’entreprise dans tous les métiers du bâtiment. Ceci grâce
au partenariat engagé avec la chambre de métiers et de l’artisanat
dont nous nous félicitons. »
Le décret d’application concernant l’apprentissage junior
est paru le 1er juillet 2006. Ce
nouveau dispositif s’adresse
aux jeunes âgés de 14 ans. Il
comprend deux phases :
1B la 1ère année est un parcours
d’initiation aux métiers
durant lequel le jeune reste
sous statut scolaire ;
2B la 2e année peut se concrétiser par la conclusion d’un
véritable contrat d’apprentissage.
Jusqu’à ses 16 ans, le jeune peut
à tout moment mettre fin à son
apprentissage junior et reprendre sa scolarité. Inscrit dans un
CFA ou dans un LP, il est suivi
par un tuteur tout au long de sa
formation, y compris lors des
périodes en entreprise. La durée
des stages en entreprise sera
définie dans le projet pédagogi-
Pour tout renseignement, n’hésitez pas à contacter les services
de votre chambre de métiers et
de l’artisanat B
Contact
Service apprentissage
et emploi
05 58 05 81 73
Service économique
05 58 05 81 70
Le chèque emploi TPE
Le chèque emploi
Très petites
entreprises (TPE)
permet à l’employeur
de cinq salariés au
plus d’accomplir
en une seule fois
les formalités liées
à l’emploi d’un ou
plusieurs salariés.
Plus de cotisations
sociales à calculer.
Plus de bulletins
de paie à établir.
Le centre national
chèque emploi
TPE s’en charge à
sa place.
Public visé
En vigueur depuis septembre 2005, le chèque emploi
TPE concerne les entreprises,
situées en France métropolitaine, dont l’effectif maximum
est de 5 salariés. Il peut être
utilisé pour un salarié déjà présent dans l’entreprise, quel que
soit son contrat (CDI, CNE,
CDD) ou pour toute nouvelle
embauche.
Modalités
Le chèque emploi TPE est simple à utiliser :
B un seul document pour
accomplir les formalités liées
à l'embauche : déclaration
unique d'embauche (DUE)
et contrat de travail ;
B une seule déclaration pour
les organismes de protection
sociale gérant des régimes
collectifs et obligatoires :
Urssaf, Assédic, caisses de
retraite complémentaire et
supplémentaire, organisme
de prévoyance, caisse de
congés payés pour le secteur
du BTP ou du transport ;
B un seul règlement pour les
cotisations de protection
sociale obligatoire dues à ces
organismes.
Trois centres nationaux spécialisés par secteur d'activité,
sur Bordeaux, Lyon et Paris,
gèrent le chèque emploi TPE.
À partir de la déclaration de
l'employeur, le centre national calcule les cotisations dues
et adresse à l'employeur un
décompte de ses cotisations
sociales. Celui-ci tient compte
des exonérations de cotisations
sociales dont il peut bénéficier.
Le centre national établit également le bulletin de paie, les
déclarations sociales annuelles
et l'attestation fiscale pour les
salariés déclarés dans le cadre
du chèque emploi TPE.
Comment adhérer ?
Le chef d’entreprise peut
adhèrer et effectuer toutes ses
déclarations en ligne sur www.
emploitpe.fr. Il y retrouve
ses données prérenseignées,
bénéficie d’une aide en ligne
et obtient immédiatement les
certificats d’enregistrement de
ses déclarations. L’employeur
peut également contacter un
conseiller chèque emploi TPE
en appelant le 0.810.123.873 ou
bien contacter le référent communication de l’URSSAF des
Landes B
Contact
Fabrice BEBIOT
05 58 85 70 42
Fiche pratique
Depuis 1999, Bertrand
MULAC exerce son activité
de zingueur à Hossegor. En
janvier 2006, à la lecture du
journal d’annonces légales La
vie économique, il découvre
le chèque emploi TPE. « Je
suis devenu adepte de la
formule car elle simplifie mes
déclarations. Je communique
le nombre d’heures travaillées
par mon salarié à l’URSSAF qui
effectue ensuite les formalités
administratives à ma place.
Le chèque emploi TPE me
permet de payer mes charges
mensuellement plutôt qu’au
trimestre. C’est pour moi une
meilleure gestion de la charge
URSSAF de mes salariés. »
Fiche pratique
Mars 2006, Bruno MANO crée
avec son épouse, conjointe
collaboratrice, une entreprise
de travaux de finition dans le
bâtiment à Saint-Vincent de
Tyrosse. « J’avais besoin d’un
petit complément de trésorerie
pour augmenter mon capital
personnel et autofinancer mon
projet. Bénéficiaire des allocations
chômage, je me suis tourné vers
l’UNEDIC qui mettait en place un
nouveau dispositif d’aide. Celui-ci
m’a permis de financer des moyens
de production. »
Le dossier ACCRE déposé à la
DDTEFP, le démarrage a pu se
faire sans problèmes. A ce jour, le
carnet de commande se maintient
sur un rythme conforme à la
prévision.
L'UNEDIC
aide la création d'entreprise
L’UNEDIC aide
financièrement
depuis 2001 les
chômeurs à créer
ou reprendre une
entreprise. La
nouvelle convention
d’assurance
chômage aménage
et étend ce dispositif
en janvier 2006.
Depuis 2001, le chômeur
créateur ou repreneur d’une
entreprise peut continuer de
percevoir partiellement ses
allocations chômage, à condition que les revenus tirés de
sa nouvelle activité soient inférieurs à 70% de sa rémunération antérieure. Une nouvelle
aide est mise en place depuis
le 18 janvier 2006.
Public visé
Est concerné tout bénéficiaire de l’Allocation d’aide
au retour à l’emploi (ARE)
en cours d’indemnisation qui
crée ou reprend une entreprise
ainsi que toute personne éligible à l’ARE en cours de différé
d’indemnisation ou de délai
d’attente.
Montant de l’aide
L’aide correspond à 50% des
allocations restant dues à la
date de début d’activité. Elle
est versée en deux parties égales. La première au démarrage
de l’activité, dans la mesure
où le créateur n’est plus inscrit
comme demandeur d’emploi.
La seconde, six mois après
sous réserve d’être toujours
en activité. En percevant cette
aide, le créateur ne pourra plus
76
18
bénéficier du maintien partiel
de ses allocations.
Exemple : Pierre a 50 ans.
L’Assédic lui octroie le 1er janvier 2006 une allocation journalière de 40 € pour une durée
maximale de 700 jours (23
mois) avec prise en charge le
1er mai 2006, compte tenu d’un
différé d’indemnisation. Pierre
sera indemnisé du 1er au 31 mai.
Le 1er juin, il crée son entreprise. Pierre percevra 13.380 €
en deux temps. Soit 50% de ses
droits restant à la veille de la
création : 700 jours - 31 jours
= 669 jours x 40 € = 26.760 € et
divisés par 2.
Modalités
Le créateur d’entreprise doit
faire valider son projet par
l’ANPE dans le cadre d’un
parcours de reclassement avec
accompagnement personnalisé. De plus, il doit obtenir
de la Direction départementale
du travail, de l’emploi et de
la formation professionnelle
(DDTEFP) l’Aide au chômeur
créateur et repreneur d’entreprise (ACCRE) qui consiste
notamment en une exonération
partielle de cotisations sociales durant un an. La chambre
de métiers et de l’artisanat
des Landes l’aidera dans ses
démarches.
Arrêt de l’activité
En cas de cessation d’activité,
l’intéressé retrouve les droits
qui lui restaient à la veille
de son démarrage d’activité,
diminués du montant de l’aide
versée par l’Assédic. Sa réinscription comme demandeur
d’emploi devra intervenir dans
un délai de 36 mois à compter
de la perte de son emploi salarié, délai augmenté de la durée
de ses droits.
Dans l’exemple ci-dessus :
Pierre est admis comme allocataire au 1er janvier 2006 et
bénéficie de 700 jours de droits
(23 mois). Il crée son entreprise
mais va ensuite cesser son
activité. Il récupèrera le bénéfice de ses droits antérieurs
s’il se réinscrit à l’UNEDIC
avant le 30 novembre 2010.
Soit dans un délai butoir de
36 mois augmenté des 23 mois
de droits acquis : 1er janvier
2006 + 36 mois + 23 mois =
30 novembre 2010 B
Contact
ASSEDIC
0 811 010 140
Prix d'un appel local
Economie
Développement commercial
Echo éco...
A la rencontre du public
Chefs d’entreprise, la
chambre de métiers
et de l’artisanat
(CMA) des Landes
vous propose un
accompagnement
pour participer à
des manifestations
de proximité, ciblées
sur le marché
local, en rapport
avec vos objectifs
de développement
commercial.
L
e service économique de la
CMA concourt à la préparation d’expositions d’artisanat
d’art, de salons professionnels,
de marchés à thème etc.
Telle cette exposition présentée le 26 mai à Benquet, dans
le cadre du 5e Festival Atout
Chœurs. Ou bien ces trois journées de promotion de l’habitat
durable, organisées les 25, 26 et
27 mai à Mimizan.
Benquet
Atout chœurs
Sur invitation de
l’association Benquet
animation, douze
professionnels créateurs* viennent à la rencontre de nombreux
visiteurs et festivaliers pour
faire découvrir leur savoir-faire
et leurs techniques ce 26 mai.
Ils vont partager avec les visiteurs la passion de leur métier
en présentant une exposition
originale et de qualité durant ce
5e festival organisé par la ville
de Benquet.
A Saint-Sever, Marie-Françoise
LAIR exerce un métier rare :
relieur doreur. L'un des
douze exposants.
Habitat durable
« Habitat durable,
3 jours pour s’informer » : une manifestation organisée
le week-end de l’Ascension par
la communauté de communes et
la ville de Mimizan avec l’aide
de partenaires institutionnels et
professionnels : CMA et CAPEB
des Landes. Ces trois journées
avaient pour vocation d'informer et de sensibiliser le public à
la construction bois et aux économies d’énergie au quotidien.
Objectif atteint puisque 450
visiteurs, essentiellement du
cru, vont faire le déplacement.
Leurs demandes bien précises
trouvent réponse auprès des
professionnels présents : menuisiers, charpentiers, chauffagistes, constructeurs maisons bois
ainsi qu’auprès du conseiller
environnement du Point info
énergie des Landes. La construction bois, les emplois qu'elle
génére, l’utilisation d'énergies
renouvelables dans la maison,
les comportements éco-responsables, tous ces sujets sont passés en revue.
A l’évidence, la construction
bois est appelée à prendre toute
sa place dans les politiques d’urbanisme des cinq communes de
la communauté de communes
de Mimizan. De telles initiatives méritent d’être reconduites
plus largement pour permettre
une meilleure prise en compte
de la filière dans notre économie départementale B
■ DISPOSITIF DRACEA
Pour vous accompagner
sur le marché national
ou international, la CMA
des Landes vous propose
d’étudier vos possibilités
d’accès au Dispositif régional
d’aide à la commercialisation
des entreprises artisanales
(DRACEA),
soutenu et
financé par le
conseil régional
d’Aquitaine.
Ce dispositif permet à
l’entreprise d’obtenir une aide
financière non remboursable,
à concurrence de 50% du
montant HT des dépenses
subventionnables engagées.
Cette aide, liée à la présence
de l’entreprise sur un salon
professionnel ou spécialisé,
national ou international,
est plafonnée à 2.500 € par
opération.
Attention : le dossier de
demande d’aide, accompagné
des pièces requises, doit être
communiqué aux services
instructeurs trois mois au
moins avant la date de la
manifestation.
Demandez toutes
informations
complémentaires, conditions
d’attribution et dossier de
candidature auprès du service
économique de la CMA.
Contact
Jean-Marc CAZEAUX
05 58 05 81 68
Deux projets de lotissements
intègrent les problématiques
environnementales sur Mimizan
et Saint-Paul-en-Born.
* Les exposants : Corinne ARNOULD
(tapisserie et décoration), Cathy BLANC
(arts de la table, faïence de Samadet),
Isabelle CAMBOT (création bijoux), Marisol
DE ROLAND (vitraux d’art Tiffany), Jocelyne
DUMARTIN (crochet broderie), Christine
GARNIER (décoration sur courges), Michel
GARRABOS (ferronnerie décorative),
Marie-Françoise LAIR (reliure, dorure),
Eric MAIRE (peinture sur feuilles d’arbre),
Marie-Josèphe RAVIER (peinture sur
meubles), Patrick RIGOUT (bois tourné) et
Anne VOS (peintre décorateur).
CC de Mimizan
19
76
Agence Caractères
Economi
Signature de convention
le 8 juin à Hagetmau.
Développement territorial
8 juin dernier, une
opération territoriale
transmission
d’entreprise (OTTE)
naît en Chalosse
Tursan. Une
convention de
partenariat scelle
l’engagement des
présidents Henri
EMMANUELLI, JeanLouis CARRERE et
Marcel LARCHÉ.
Agence Caractères
Bernard GRANGE (à droite)
prépare la transmission de
son entreprise à son salarié
Frédéric MORA (à gauche).
76
20
Opération transmission
L
e territoire Chalosse Tursan
comprend dix cantons :
Amou, Geaune, Grenade-surAdour, Hagetmau, Mont-deMarsan Sud, Montfort-enChalosse, Mugron, Saint-Sever,
Tartas Est et Ouest. La transmission des entreprises pose
problème sur le pays. En effet,
près de 1300 entreprises artisanales exercent sur ce territoire
et 39% de leurs dirigeants et
salariés ont plus de 50 ans :
un phénomène démographique
très préoccupant.
L’OTTE va aider les artisans du
pays, en phase de préparation
de transmission d’entreprise,
à investir dans leur outil de
production et à développer des
actions de formation. Fin 2006,
on mesurera l’impact de cette
opération sur le maintien des
activités au pays, objectif principal du programme.
Projet
d’investissement
L’OTTE vise l’artisan âgé de
50 ans et plus, doté d’un projet
d’investissement. Il doit avoir
identifié son repreneur et être
accompagné dans sa démarche
de transmission par la CMA.
Dans ce cas, l’artisan investisseur peut prétendre à une
Bernard GRANGE, charpentier à Sort-en-Chalosse
témoigne : « Cette opération tombe à point nommé pour la
transmission de mon entreprise à mon salarié. En effet, dès septembre 2003, Frédéric MORA entrait au capital de la SARL en vue de
reprendre l’entreprise. Travaux de mises aux normes et construction
d’un bureau étaient nécessaires pour transmettre mon entreprise dans
de meilleures conditions. C’est une très bonne idée d’aider les cédants
à investir en fin de carrière pour faciliter la transmission de leur outil
de travail. Frédéric augmentera ainsi ses chances de succès, d’autant
que j’accepte volontiers d’être
son tuteur durant tout le temps
qu’il estimera utile. »
subvention au taux de 20% de
ses investissements compris
entre 6.000 € et 31.000 € HT.
Ce taux passe à 30% lorsque
l’artisan engage une démarche
de progrès de type formation,
démarche qualité, aide au
recrutement, mise aux normes
etc. Sont éligibles les dépenses
de modernisation, rénovation,
réhabilitation, extension, transfert géographique des locaux et
les dépenses de mise à niveau
technique des ateliers et outils
de production B
Contact
Jérôme ZUAZNABAR
05 58 05 81 70
Le Gabardan
En
réunion
à Gabarret le
3 juillet, Serge
JOURDAN rappelle que l’itinéraire grand gabarit accélère
considérablement le développement du Gabardan. Deux entreprises vont déjà s’installer sur la
zone d’activités de Lapeyrade.
Dans ce contexte d’essor économique, le président Marcel
LARCHÉ est venu confirmer
aux élus locaux son engagement
pour aider à l’installation et surtout à la reprise d’entreprise sur
leur territoire. Rappelons que
dans cette zone, sur 72 chefs
d’entreprise artisanale, 43% ont
plus de 50 ans B
Economie
Dépollution des véhicules
Une affaire de pro...
L’époque est révolue
où les épaves de
voiture s’entassaient
dans une casse,
voire dans un
coin de jardin. La
réglementation
évolue. Depuis mai
2006, les Véhicules
hors d’usage (VHU)
doivent faire l’objet
d’une dépollution
systématique avant
leur élimination. La
filière automobile
se mobilise ; votre
chambre de métiers
et de l’artisanat
(CMA) vous informe.
D
epuis le 24 mai 2006, pour
continuer à exercer leur
activité de stockage, dépollution, démontage, découpage ou
broyage des VHU, les casseurs,
ferrailleurs, broyeurs, ces entreprises dites « démolisseurs » doivent désormais disposer d’un
agrément préfectoral et d’une
attestation de conformité réglementaire établie par un organisme tiers accrédité (infos sur
www.landes.pref.gouv.fr).
Renforcement
réglementaire
Cette nouvelle exigence découle
d’un renforcement réglementaire de la filière des VHU (cf directive européenne 2000/53/CE
transposée en droit français par
le décret du 1er août 2003 et
l’arrêté du 15 mars 2004). Les
points suivants sont vérifiés :
B Dépollution : batteries, fluides
et liquides de refroidissement,
pots catalytiques, composants
métalliques, pneumatiques et
verre.
Echo éco...
B Prévention pollution : fluides de VHU, moteurs et produits issus de la dépollution
à entreposer dans des réservoirs appropriés.
B Prévention incendie : consignes d’incendie et équipements obligatoires.
B Traçabilité des déchets.
L’auditeur habilité par la préfecture demande au démolisseur les différentes procédures et documents de traçabilité
relatifs à la gestion des VHU.
Y compris en cas de vente ou
de cession à titre gratuit d’un
véhicule pour destruction.
Dans les Landes, la durée
de l’agrément accordé aux
démolisseurs* est de trois ans
renouvelable. Une vérification
annuelle des installations est
également nécessaire au maintien de cet agrément.
Le particulier doit, lui aussi,
faire appel à un démolisseur
agréé pour obtenir, après remise
de sa carte grise et d’un certificat de non-gage, le récépissé de
prise en charge pour la destruction de son véhicule. Seul ce
document le dégagera de toute
responsabilité et lui permettra
de faire annuler l’immatriculation de son véhicule B
* Démolisseurs landais agréés au 1er juillet
2006 : Sarl Naza auto à Labenne - Société
bordelaise & fils à Lipostey - Ets Fernandez
à Tarnos - Ets Samson services à Garrosse
- Sa Decons à St-Martin-de-Seignanx - Ets
Bougreau à Saubrigues - Sarl Montegut
autos au Vignau - Ets Adour pièces auto
à Pontonx sur l’Adour - Sarl Delage à StPierre-du-Mon.
Sarl Auto pièces montoises à Mont-deMarsan.
Concours PROVAIR
A
l’instar de ces entreprises de la filière
automobile qui doivent
adopter une attitude écoresponsable et pour récompenser les démarches citoyennes des entreprises artisanales,
la BPSO et votre CMA s’associent pour soutenir des projets
s’inscrivant dans une démarche
environnementale en matière
de produit, procédé ou service.
Prenez connaissance du règlement du concours et de ses
objectifs sur la plaquette jointe
à ARTISAN LANDAIS B
Contact
■ INNOVER POUR GAGNER
L’édition 2006 est lancée.
Seize candidats participent à
la course. La ligne d’arrivée
est proche puisque le jury se
réunit le 26 septembre pour
départager les candidats.
L’ingéniosité des artisans,
tous secteurs d’activité
confondus, s’affiche au
travers de leurs innovations
dans trois catégories.
1B Production Bâtiment :
Jean-François MOREIGNE,
fabrication de jeux en
bois (centre expérimental
agri-touristique) - Hervé
CARREL, savonnier
(produit cosmétique
innovant) - Florent
LOMBART, fabricant
de meubles (mobilier
forestier) – Jean-François
ROMAGNY, fabricant de
systèmes de pompage
(télégestion de station
de pompage) et Didier
AUTEFAGE, petits travaux
du bâtiment (remorque
multi-usages).
2B Services :
Bernard LAMARQUE,
réparation de cycles
(station décapage et
dégraissage) - Patricia
CLAVERANNE, salon
de coiffure (concept
salon) - Amelia DA EIRA,
repassage (service de
nettoyage à domicile)
- Serge GAUDIN, salon
de coiffure (CD musical
personnalisable) - Céline
MARTIN, repassage
(création ligne de
vêtements) et Yoanna
PLACHOT, encadrement
(cadre personnalisable).
1B Alimentaire :
Didier FAGET, chocolatier
confiseur (concept
de vente) - JeanClaude TRIPP, pâtissier
(certification bio) - JeanPierre GUEGO, charcutier
traiteur (nouveau produit)
- Christian LANUQUE,
découpe de canards
(concept de vente) et
Emmanuel HERON,
boucherie charcuterie
(concept de vente).
Bonne chance à tous.
A suivre...
Stéphanie PERBOST
05 58 05 81 70
21
76
Economi
Publi-rédactionnel
Pau-Londres en direct
chaque jour avec
RYANAIR.
Avec l’arrivée des
compagnies lowcost, l’aéroport
Pau-Pyrénées élargit
considérablement
sa zone de
chalandise et son
ouverture sur quatre
départements : les
Pyrénées-Atlantiques
avec bien sûr le
Béarn, mais aussi les
Hautes-Pyrénées avec
la Bigorre, et encore
le Gers et les Landes.
Les landais ont
désormais le choix
de leur destination
et de leur aéroport
de départ entre
Bordeaux, Biarritz
et Pau.
Zone de chalandise RYANAIR
2005 (source aéroport Pau).
Photo Laurent Pascal
Aéroport Pau-Pyrénées
Une porte d'entrée
sur le sud-ouest
C
arrefour, outil d’échange,
pont économique, vecteur de développement
et de désenclavement, porte sur
les Pyrénées, l’aéroport PauPyrénées mérite tous ces qualificatifs. Il offre désormais Paris,
Lyon, Londres et Amsterdam
de façon quotidienne aux entreprises de la région. Son offre
de destination s’étoffe progressivement. Il joue, tel un poumon, un rôle réel d’oxygénation
de l’économie de sa région et
de sa zone de chalandise. Les
acteurs du tourisme de ces quatre départements poursuivent
avec l’aéroport une collaboration concrète pour la venue de
touristes européens.
Depuis Londres, RYANAIR
achemine 110.000 passagers
Trafic 2005 et prévisionnel 2006
en nombre de passagers (A/R)
Destination
Paris-Orly
Paris-Roissy
Lyon
Londres
Amsterdam
Autres et Charters
Total
76
22
par an aller-retour. Parmi eux,
80% de touristes britanniques.
Plus de 31% de ces visiteurs
passagers RYANAIR séjournent à plus d’une heure de
Pau, dans tout le grand sudouest et notamment sur la côte
landaise.
D’Amsterdam, plus de 20.000
passagers ont déjà voyagé sur
la compagnie TRANSAVIA en
2006, alors que le vol inaugural
était le 13 avril. Et ce seront très
vite 40.000 passagers dès 2007,
dont 70% de visiteurs néerlandais. Les autres 30% transitent
par le hub d’Amsterdam.
Et puis, il ne faut pas oublier
Paris et Lyon, les hubs de la
compagnie nationale AIR
FRANCE et ses douze vols quotidiens au départ de Pau : tant
Chiffres 2005
Prévisionnel 2006
392 811
159 184
61 890
108 215
659
6650
729 409
392 000
160 000
63 000
109 000
20 000
6650
750 650
sur Roissy et ses 160.000 passagers par an que sur Orly et ses
400.000 passagers par an, ou
encore sur Lyon qui approchera
65.000 passagers en 2006.
750.000 passagers
En 2006, l’aéroport Pau Pyrénées
devrait dépasser les 750.000
passagers, nouveau record de la
plateforme qui semble « surfer »
sur la vague d’une réelle reprise
économique. Celle-ci se traduit
d’ailleurs par différents projets
d’expansion sur plusieurs sites
et entreprises (Bassin de Lacq,
Turboméca, Messier Dowty,
etc.). Mais ce trafic est également à l’origine d’une réelle et
nouvelle dynamique en matière
touristique, dans le Béarn bien
sûr, qui prend une nouvelle
dimension et une nouvelle
image, mais aussi sur les trois
autres départements B
Formation
Floralies de Garein
Vite vu
"Travail d'artiste à part entière"
Inauguration présidée par
Pierre SOUBELET, préfet
des Landes.
La municipalité
de Garein a eu la
bonne idée d’inviter
les apprentis
fleuristes de l’Ecole
professionnelle de la
chambre de métiers
et de l’artisanat
(CMA) à participer
à ses 21e Floralies
printanières, samedi
6 et dimanche 7 mai
2006. Une façon
très efficace pour nos
fleuristes en herbe
de s’exercer avant
le rendez-vous avec
leur épreuve pratique
Grand décor au
brevet professionnel
(BP) en octobre
2007.
L
’occasion également de présenter au public le métier
de fleuriste que nous imaginons tous bien connaître. Et
pourtant, ce métier, tel le bolide
lancé dans une course de côtes,
a négocié un virage en tête
d’épingle. Le bouquet banal ou
bouquet rond n’a plus cours.
Le client va préférer un professionnel à un autre parce que
la personnalité du compositeur
est essentielle, le fruit d’une formation pleine d’exigences. Le
métier demande de la technique, associée à de la créativité
mais aussi à de la réflexion.
Sculpture végétale
L’examen du BP prévoit une
sculpture végétale dont les
dimensions, hauteur, largeur
et profondeur ajoutées, doivent
atteindre 4 mètres. Les Floralies
de Garein vont servir d’écrin
idéal à cette épreuve. Nos jeunes apprentis, par groupes de
trois, s’appliquent dans leurs
travaux préparatifs. Plusieurs
étapes s’enchaînent :
1B La première, encadrée par le
professeur de dessin, détermine la forme et fait appel
aux croquis.
2B La seconde permet de choisir
les équilibres qui rythmeront
la réalisation et les matériaux appropriés selon leur
forme, texture et couleur. A
ce stade de la réflexion, l’apprenti doit tenir compte que
les végétaux retenus (fleurs,
feuillage, fruits, légumes,
plantes) devront résister aux
éléments extérieurs : pluie,
vent ou soleil.
3B Enfin la troisième étape sert
à déterminer la ou les techniques à utiliser. Le support
doit être solide, esthétique,
original.
Aidés de leur perceuse, ponceuse, scie sauteuse et de leur
bonne humeur, nos fleuristes
en herbe peuvent, alors seulement, démarrer la construction
du support et sa mise en fleur.
Les structures seront réalisées
en classe. Le fleurissement se
fera à GAREIN durant les deux
jours précédant l’inauguration.
Les décors mêlent le minéral au
végétal. Fer, tôle de récupération côtoient bambous, lianes,
fleurs fraîches. Sous la houlette
de leurs deux professeurs, les
trois Aurélie…, Elodie, Jessica,
Mélanie, Nathalie, Isaline et
leurs camarades construisent,
démontent, reconstruisent. Tout
doit être parfait. Il ne faut pas
décevoir le public et nos hôtes,
le maire Philippe SARTRE et son
équipe de bénévoles affairée,
toujours soucieuse de venir
en aide à nos jeunes élèves.
Le résultat dépassera leurs
attentes.
Les louanges de l’édile
seront nombreuses et chaleureuses : « Un travail de
très grande qualité esthétique qui n’a pas désarçonné
le grand public, à l’instar
de celui des plasticiens d’art
contemporain dont les réalisations furent, par certains
visiteurs, perçues comme
élucubrations d’artistes.
Un travail d’artiste à part
entière, monumental au
sens propre et au sens
figuré, ovationné par les
5000 visiteurs de nos
21e floralies » B
23
76
Formatio
10 entreprises
s'engagent dans une
démarche qualité.
Certification de services
Le transport
sanitaire n’est pas
une prestation de
services ordinaire :
il constitue un
des maillons du
réseau de soins.
A ce titre, ses
clients exigent une
éthique scrupuleuse
et une sécurité
renforcée au regard
des personnes
et produits. C’est
pourquoi, les
ambulanciers
engagent une
démarche qualité.
Les ambulanciers en
démarche qualité
L
'évolution du système de
santé va faire émerger de
nouveaux rapports entre
partenaires publics et privés.
Des filières de soins, basées sur
la qualité du service médical, se
mettent en place ; les transporteurs sanitaires s’insèrent peu
à peu dans ce dispositif global.
Ils doivent démontrer et faire
reconnaître leurs compétences. Les trente quatre entreprises inscrites au répertoire des
métiers ont été invitées à participer à cette formation.
Le 28 juin, dix entreprises
s'engagent. Cette démarche
est menée grâce à un accompagnement de la chambre de
métiers et de l’artisanat (CMA)
et d’un cabinet expert, sélectionné en partenariat avec les
deux organisations professionnelles représentatives des
ambulanciers présidées l’une
par Bernard WENDERBECQ,
l’autre par Marc BRODER.
Cet accompagnement prévoit
des jours de formation collective et des appuis individuels
en entreprise de septembre 2006
à février 2007. Certaines entreprises ont pour objectif de préparer la certification ISO 9000.
A ces entreprises, la CMA proposera un appui supplémentaire grâce à des financements
du conseil régional, du conseil
général et du Fonds d’assurance formation, déjà mobilisés
dans cette première étape B
Entreprises participantes
• Ambulances des lacs à
Soustons
• Ambulances du pays
morcenais à Morcenx
• Ambulances Esteffe à SaintSever
• Ambulances montoises
Durou à Mont-de-Marsan
• Atur Ambulance Broder à
Aire-sur-l’Adour
• Centre ambulancier de Dax
• Ets Tocanier à Morcenx
• Les Dacquoises à Dax
• Ambulances Schwartz à
Pissos
• Sarl Ambuland à Urgons
Métiers d’art
3e édition des journées
des métiers d’art les
19, 20, 21 et 22
octobre prochains.
76
24
Bientôt les journées nationales
P
artout en France, avec
500.000 visiteurs en 2002 et
800.000 en 2004, les journées
nationales des métiers d’art
connaissent un succès grandissant. Cette biennale mobilise
3.500 artisans d’art, 150 centres
de formation et propose 200 à
350 expositions pour montrer la
richesse, la diversité et l’accessibilité de l’artisanat d’art.
Dans les Landes, le grand public
se verra proposer des expositions collectives d’artisanat
d’art, des visites d’ateliers et
des démonstrations de savoirfaire. Trois manifestations sou-
tenues par la CMA sont en préparation à Uchacq et Parentis,
à Saint-Vincent de Tyrosse et à
Pouillon. Artisans d’art, il est
encore temps de participer à ces
journées B
Contact
Jean-Marc CAZEAUX
05 58 05 81 68
Formation
Un des meilleurs apprentis
Vite lu
L'or gagne du terrain
des métiers à Mont-de-Marsan,
23 au lycée professionnel Jean
Garnier à Morcenx et 2 au lycée
professionnel Jean Cassaigne à
Saint-Pierre du Mont.
Le concours Un des
Meilleurs apprentis
des Landes est
organisé par le
groupement landais
des Meilleurs ouvriers
de France, sous la
présidence de Marcel
LARCHÉ. Salle
Lamarque-Cando à
Mont-de-marsan,
67 jeunes reçoivent
le 16 juin leurs
récompenses : une
médaille d’or, d’argent
ou de bronze au plan
départemental et
régional.
L
’objet du concours Un des
Meilleurs apprentis est de
valoriser le travail réalisé par
les jeunes apprentis et jeunes
élèves. Les œuvres réalisées
témoignent de leur intérêt et
de leur investissement dans le
métier choisi. Ces jeunes reçoivent leur formation en centres
de formation d’apprentis et
lycées professionnels publics
ou privés.
15 médaillés d'or
En 2006, 124 candidats participent au concours landais ;
67 obtiennent une médaille
dans quinze spécialités :
B 15 médailles d’or : l'or gagne
du terrain puisque 15 jeunes
décrochent une médaille d’or
contre 11 en 2005.
B 27 médailles d’argent contre
17 en 2005.
B et 25 médailles de bronze contre 40 en 2005.
Avec 60 lauréats, les métiers de
l’artisanat représentent les effectifs les plus élevés. 35 jeunes sont
formés à l’école professionnelle
Parmi ces jeunes, cinq recevront
ce 16 juin une médaille d’or
régionale* : trois en peinture
décoration, deux en charpente.
Cinq recevront une médaille
d’argent régionale** : trois en
peinture décoration, une en
réparation carrosserie et une en
tapisserie garniture B
* Médailles d'or régionale
Olivier DUCLOS apprenti à la carrosserie
folgarienne au Houga, Cyril DURANTON
apprenti au garage BEYRIS à St-Vincent
de Paul, Sébastien GAZATS apprenti
chez Sébastien Garriger à St-Géours de
Maremne, Rémy BOURGOIN stagiaire
chez Pascal Lorin à Biscarrosse et Thibaud
VILOCEL stagiaire chez Joël Hayet à
Montfort-en-Chalosse.
** Médailles d'argent régionale
Yoann DEYRIS apprenti chez Labarthe
automobile à Aire s/l’Adour, Franck
ETCHELAR apprenti au garage Sentaurens
à Labouheyre, Jérémy ROUSSEL apprenti
aux Ets Linage à Mimbaste, Lionel BEGU
apprenti chez Castagnet sarl à Peyrehorade
et Stéphanie TISSOT apprentie chez André
Souleyreau à Parentis en Born.
■ FLORALIES
INTERNATIONALES
Du 10 au 14 mai 2006, les
Floralies internationales
de Girone, ville de la
province espagnole de la
Catalogne, ont accueilli la
classe d’apprentis en brevet
professionnel fleuristes
2e année et leurs formateurs.
Deux groupes de travail
s’activent à la réalisation de
deux projets :
- l’un dans l’esprit Land’art,
- l’autre sur un thème Grand
décor.
Durant deux jours, les
apprenties seront dirigées
par des fleuristes de renom
appartenant à une association
internationale de fleuristes
anglais, espagnols, hollandais
et français. Ceux-ci se
réunissent pour échanger
leurs expériences, leurs
techniques, partager leur
passion du métier de la fleur.
Le 3e jour, la ville entièrement
fleurie, s’ouvre au public. Les
visiteurs envahissent ruelles,
églises, musées, bains turcs
et autres monuments. Même
les patios privés sont fleuris.
60 médaillés dans l'artisanat landais
Les métiers de l'artisanat
Boulangerie
Coiffure
Charpente
Ebénisterie
Esthétique
Fleuriste
Maçonnerie
Peinture carrosserie
Peinture carrosserie décoration
Peinture finition
Réparation carrosserie
Tapisserie
Or
2
2
1
1
5
1
3
Argent Bronze
5
1
4
1
4
2
4
2
1
4
2
2
2
9
1
1
-
Marcel LARCHÉ donne la parole
à deux médaillés des concours
2000 et 2001. En 2006, Béatrice
a ouvert son magasin de
fleurs à Tartas ;
Mathieu a créé son entreprise de
charpente à Lit-et-Mixe.
25
76
Organisations professionnelle
76
De gauche à droite :
Philippe AURENSAN,
Jacques DELPEY,
Patrick LALANNE et
Patrick BIEBUS.
Assemblée générale
19 mai à Saint-Paul
lès-Dax, les artisans
répondent nombreux
à l’invitation du
président Patrick
LALANNE. Le souspréfet Jacques
DELPEY, le premier
magistrat Dany
MICHEL et le
directeur de la
CMA Adolphe
MUL participent
aux travaux.
39 % de chantiers en plus
L
a première partie de la rencontre va permettre de
dresser le bilan financier de
l’année écoulée et le bilan du
programme d’actions concernant notamment la formation
des artisans, conjoints et salariés. Patrick LALANNE fait
le point sur l’artisanat landais
et sur les différentes actions
menées en partenariat avec la
CMA en matière de gestion
prévisionnelle des emplois
et des compétences, déchets,
transmission, reprise d’entreprise etc. L’occasion aussi de
souligner les bons chiffres des
mises en chantier 2005, avec
une progression de plus 39%
par rapport à 2004.
Au cours de la deuxième partie,
le vice-président de la CAPEB
nationale, Patrick LIEBUS, évoque les dossiers d’actualité : RSI,
dialogue social, TVA à 5,5% (la
CAPEB milite pour une application la plus juste et la plus
incitative possible), formation
(FABAB et FAFSAB), difficultés de recrutement de la maind’œuvre, CNE, apprentissage.
Un accès plus facile aux marchés pour les petites entreprises
est souhaité. Le débat portera
également sur la nécessité de
préparer en amont la transmission de son entreprise B
Fête du pain, 11e
A Parentis-en-Born, le
17 mai, la fédération
de la boulangerie
des Landes lance la
11e Fête du pain.
Place du marché, un
fournil est dressé. Le
four à bois mobile,
nouvellement acquis
par la fédération,
trône au pied
de l’église.
26
Boulangers à Parentis
L
es amateurs de bon pain
viennent rencontrer les artisans boulangers, les apprentis
de l’EPM et leur professeur.
Les habitués du marché local
trouvent plusieurs variétés de
pains. Première sortie pour le
four mobile dont on espère qu’il
animera de nombreux rendezvous. Boulangers qui souhaitez créer une animation devant
votre boutique, pensez-y !
Cette année, les boulangers
accueillent le CIVAM BIO et
propose au public un authentique pain Bio cuit dans le fournil d’Hervé GUILLERM. Cette
invitation doit faire mieux connaître les qualités et caractéristiques de la filière bio aux
boulangers présents avec pour
objectif de développer la fabrication de pains bio dans les
boulangeries artisanales.
Le lendemain, 18 mai, 150
enfants des écoles primaires de
la ville visitent le stand. Ces
mitrons d’un jour pétrissent,
façonnent et cuisent sur place
deux petits pains qu’ils ramèneront fièrement à leurs parents.
De nombreux partenaires se
sont associés à cette Fête du
pain. France Bleu Gascogne,
avec la diffusion d’un jeu radio
relayé par la quasi totalité des
artisans boulangers landais.
Pendant quatre mois, six auditeurs vont déguster gratuitement leur pain et viennoiseries
du dimanche. Alegria, avec la
réalisation d’un reportage TV.
La CMA des Landes, avec son
soutien logistique. Et le conseil général, avec son habituel
appui financier B

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