DE LA FEMME OBJET À LA FEMME SUJET

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DE LA FEMME OBJET À LA FEMME SUJET
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Edito
DE LA FEMME OBJET À LA FEMME SUJET
L
ynchage médiatique et violence physique ont
eu raison de la résistance de Loubna Abidar.
L’actrice du film de Nabil Ayouch Much loved a
fui son pays. Sorti sur les écrans cette année,
ce long-métrage se penche sur la question de
la prostitution au Maroc. Le gouvernement en a interdit
la diffusion parce qu’il donne, selon lui, “ une image
dégradante de la femme marocaine ”.
Comme Nabil Ayouch, Sina Ataeian Dena a lui aussi
choisi de regarder son pays, l’Iran, dans les yeux.
Sous un jour moins sulfureux certes, mais sans se
soumettre à la censure des autorités. Le réalisateur
de Paradise , en compétition cette année, a donc dû
déployer toute une stratégie pour détourner l’attention
du pouvoir et montrer la société iranienne telle qu’il
la voit. Les questionnements du metteur en scène sont
véhiculés par une institutrice, figure centrale de ce film.
Malgré les intimidations, menaces et insultes certaines
actrices, certaines femmes, attirent l’attention avec les
rôles qu’elles incarnent. Prostituées dans Ticket d’Im
Kwon-taek, gogo-danseuse droguée dans Mekong Stories ,
insoumises dans Eka et Natia … Naguère en couverture
des revues spécialisées et objets de tous les fantasmes,
elles fascinaient par leur beauté et incarnaient le glamour
du 7 e art. Aujourd’hui, elles sont celles qui amènent à
s’interroger frontalement sur la place de la femme dans
la société.
©Eka et Natia
www.2015.3continents.info - www.3continents.com
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“ Voir, c’est
considérer le film
comme écran du
possible. Le regarder,
c’est choisir d’aller
vraiment à sa
rencontre ”
Rencontre avec Jérôme Baron,
directeur artistique du Festival des
3 Continents depuis 2010. Alors que
87 films sont projetés pour cette 37e
édition, il évoque la différence entre
voir et regarder le cinéma.
Quelle différence faites-vous entre voir un film et le regarder ?
Tous les spectateurs disposent d’un savoir sur le cinéma, puisque
nous voyons tous des films et que nous accumulons de ce fait une
certaine expérience de spectateur, propre à chacun. Aujourd’hui,
l’accès s’est largement étendu à des films de tous horizons et
de toutes les époques entre ceux qu’on voit en salle, sur dvd,
le streaming, ceux qui sont illégalement téléchargés... L’abondance
est réelle, concrète. Mais on va voir un film parce qu’on aime être
dans la salle et aussi pour être diverti.
On s’aperçoit en le regardant qu’il n’est pas seulement là pour nous
faire passer un moment agréable. Le spectateur, indépendamment
du plaisir qu’il a à voir un film, peut en faire un objet de savoir.
Le plaisir devient moteur du savoir et inversement. La différence
entre voir et regarder se tient à peu près à cet endroit : on opère une
bascule entre le moment où on est un spectateur lambda et celui où
on vit autant d’émotions sensibles qu’intellectuelles.
Alors
voir c’est attendre que le film vienne à nous et regarder c’est aller
chercher dans le film ce qu’a voulu dire le réalisateur ?
Voir, c’est peut être considérer le film comme écran et possible.
Le regarder, c’est plutôt aller à sa rencontre, prendre conscience
d’une attente et être prédisposé à le recevoir, ne plus se dire que
c’est juste un truc qui passe. Un film on le regarde encore quand il
est terminé. Il continue à être là un peu après, à nous habiter, à laisser
la relation s’étirer, jusqu’à ce qu’à un moment donné on soit capable
de redéployer dans notre mémoire cette expérience singulière,
de la prendre en main.
Si vous aviez un conseil à donner pour regarder le cinéma, ce serait lequel ?
Le cinéma a ceci de particulier qu’il ne demande pas d’initiation.
Aller au musée, voir de la peinture, lire certains types de littérature ou
écouter des musiques élaborées, semble demander une préparation.
Le cinéma est accessible à tous et d’ailleurs tout le monde y va ou
presque.
Je n’ai pas appris à regarder des films. Il y en a qui sont venus à moi
et m’ont traversé littéralement, au point que cela devienne quelque
chose d’important dans ma vie. Je n’étais pas forcément préparé
à les voir, sauf qu’ils se sont mis à avoir une importance incroyable.
Ils ont construit mon rapport au monde, m’ont emmené dans des
endroits où je ne savais même pas qu’on pouvait aller.
La question qu’on peut se poser, c’est de savoir quel spectateur on
est. Pourquoi on aime tant voir des films ? Quelle est la nature du
plaisir particulier que cela nous procure ? Mettre des mots là-dessus.
Qu’est-ce que j’attends de l’expérience du film ? Qu’est-ce que le film me donne
vraiment à voir et à penser ? Pourquoi je suis ému par cela et au contraire rétif
à d’autres propositions ? Et quand je regarde, qui je suis ? Depuis quelle place
je regarde vers le film ? Qu’est-ce qu’il se passe ? Qui entretient le besoin et le
plaisir qu’on a d’être au cinéma ? À ces questions, il y a de multiples réponses,
et c’est à ces endroits que la critique de cinéma devient active.
Propos recueillis par JOSÉPHINE LEFÈVRE
Photo CÉCILE LIMORTÉ
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Le succès n’est pas toujours évident
dans l’industrie du cinéma. “ Parfois
on travaille deux ans sur un film qui
ne va pas sortir. Parfois on se trompe.
C’est un métier pour lequel il faut
toujours se remettre en question.
À la fin d’un projet il faut tout
recommencer
pour
un
autre ”,
commente Claire Lajoumard.
Le temps entre la conception de l’idée
et la mise en œuvre peut paraître long
pour ceux qui n’ont pas l’habitude,
mais la productrice explique qu’une
année est vraiment le délai minimum.
Tout d’abord il faut choisir un scénario
ou le faire écrire à la demande.
Puis réfléchir à la faisabilité technique
du projet, trouver des partenariats
et essayer de prévoir la sortie.
“ C’est une des parties les plus difficiles
dans la conception d’un film parce
que tout est assez aléatoire. Il y a
beaucoup d’éléments qui jouent dans
le succès d’un film, y compris s’il fait
beau ou s’il pleut le jour de la sortie ”.
S’y ajoute naturellement la question
financière.
“ L’argent ne résout pas tout dans
le cinéma, mais c’est une activité
qui est chère, même dans le cinéma
indépendant ”, selon la productrice.
Contrairement à ce qu’on peut penser,
la vente du produit final ne rapporte
pas des sommes astronomiques.
“ Le marché change. Le prix des films
a beaucoup baissé. Pour certains
les droits de diffusion n’excèdent
pas trois ou quatre mille euros. Il y a
quelques années on pouvait compter
sur un zéro de plus ”.
Pour l’avenir du milieu de la
production,
Claire
Lajoumard
considère que les trois continents ont
une place à prendre. “ Il y a des pays
qui sont en plein développement en
Amérique Latine et en Asie. C’est une
population très jeune par rapport à
la moyenne européenne et qui est en
pleine évolution culturelle. En Europe,
nous sommes plutôt dans une position
de protection de statuts. ”
JULIANA J. GARZON
Photos CÉCILE LIMORTÉ
L’entretien intégral de Stefano Tealdi est
disponible sur 2015.3continents.info
Claire Lajoumard, productrice et intervenante à PAS.
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ON IRA TOUS VOIR
PARADISE
Grand succès pour la projection de Paradise
de Sina Ataeian Dena. Lors du premier jour de
compétition, le film iranien a fait salle comble.
Quarante personnes n’ont pu accéder à la salle.
“ J’ai été surpris que le public nantais soit si
amoureux du cinéma et si curieux d’en savoir
plus. C’était la première fois que Paradise était
projeté à un public français. Je ne m’attendais
pas à cela ”, réagit le réalisateur. J.G.
Paradise, samedi 28 novembre à 13h15 au Katorza
PROJECTION
VINTAGE
Bruits de bobine, grains sur
l’image,
coupures
lors
des
changements de bande, le cinéma
associatif Eden a proposé jeudi
soir une séance authentiquement
vintage à Ancenis. La Chanteuse
de Pansori, le plus grand succès
du réalisateur Im Kwon-taek, film
de 1993, est seulement disponible
en pellicule argentique de 35mm.
Cette projection décentralisée a
ravi les spectateurs qui goûtaient
pour la deuxième fois les joies des
3 Continents. C.E.
©DR
Toujours se remettre en question
“ C’est une
connexion
intellectuelle
et culturelle
permanente
avec différents
endroits au
monde ”
©Maël Garnier
C'
est à Nantes qu'est né
le projet de Produire au
Sud (PAS), mais depuis
2003 l’atelier exporte
son savoir-faire dans des
villes comme Bangkok (Thaïlande),
Taipei (Taïwan), Sderot (Israël) et
Recife (Brésil). De jeunes binômes
réalisateur-producteur s’immergent
pendant plusieurs jours, dans le cadre
d’un festival, dans la mécanique de
l’industrie du cinéma. Un programme
intensif qui comprend des échanges
sur la production, l’écriture du
scénario, la post-production et les
pitchs. Ceux-ci ont d’ailleurs été
présentés devant une salle comble,
au Cinématographe vendredi 27
novembre.
“ Si cette opportunité n’existait pas il
faudrait des mois, voire des années,
pour que les gens puissent connaître
un jeune réalisateur ”, explique Stefano
Tealdi, producteur italien et expert
en pitch pour l’atelier. L’importance
de cette initiative pour les nouveaux
talents est évidente. Mais qu’est-ce
que cela apporte aux professionnels
qui participent à l’aventure ?
Claire
Lajoumard,
productrice
française, est engagée avec Produire
au Sud depuis 2004. “ C’est une façon
d’avoir un point vue, un regard sur
le cinéma contemporain de ces trois
continents. C’est une connexion
intellectuelle et culturelle permanente
avec différents endroits du monde ”,
explique-t-elle.
Contrairement à ce que l’on pourrait
imaginer, l’atelier n’est pas une
fabrique de contenus pour cette
professionnelle du cinéma qui a aussi
une société de production. “ Je ne
mets pas mes goûts personnels dans
mon travail avec PAS. Je dois rester
dans le même rapport avec toutes les
personnes. ”
En plus de dix ans, seul un binôme a
réussi à la convaincre de travailler
avec elle. C’était à l’atelier organisé
à Buenos Aires (Argentine) en 2006.
Pablo Fendrik et Juan Pablo Gugliotta
lui ont montré le projet de La Sangue
Brota. “ C’était plutôt la personnalité
du réalisateur (Fendrik), ce qu’il avait
fait avant et son énergie qui m’ont
convaincue. ” Elle s’est affranchie de
sa règle personnelle et a eu raison.
Deux ans après, en 2008, le film
est sorti et a été sélectionné pour
La Semaine de la critique à Cannes.
©Cécile Limorté
Créé en 2000, l’atelier de
formation pour de jeunes
réalisateurs et producteurs
a déjà contribué à la mise
en œuvre de plus de 110
projets. Un observatoire
précieux pour les
professionnels engagés
dans l’aventure.
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Ce mercredi, le monteur Matthieu Bretaud
donnait une master class dans l’amphithéâtre
du Muséum d’histoire naturelle de Nantes.
L’occasion pour l’équipe de Preview de
s’intéresser de plus près à la présence du
festival dans ce cadre inattendu.
La série de conférences, ou
master class, présentées par
l’équipe du Festival des 3
Continents tout au long de la
semaine au Muséum est avant
tout l’occasion de s’intéresser
aux aspects artistiques, mais
aussi techniques du monde
du cinéma. Matthieu Bretaud
avait la lourde tâche d’ouvrir
“ le bal des conférences ”, avec
une première master class
sur son métier de monteur,
afin d’en faire découvrir les
rouages à l’auditoire. Il s’est
principalement
dédié
aux
documentaires et a consacré
une partie de sa carrière au
réalisateur
algérien
Malek
Bensmaïl, avec qui il collabore
depuis vingt ans. Tous deux
ont notamment travaillé sur La
Chine est encore loin, film qui
servit d’exemple pour illustrer
le dialogue avec le réalisateur.
Car monter, c’est “ savoir
écouter, aller dans le sens du
réalisateur,
puis
proposer,
suggérer. C’est une vraie partie
de ping-pong ! ” Cet échange
est primordial dans le cas de
La Chine est encore loin où,
pour un montage final d’environ
deux heures, l’équipe a dû
traiter 150 heures de rushs.
Et c’est bien là tout l’intérêt de
ces master class : découvrir,
par les yeux de professionnels
affirmés, des arts ou des métiers
peu connus du grand public.
Cette conférence était animée
par le producteur exécutif Maël
Mainguy, également membre
de La Plateforme et du conseil
d’administration
du
F3C.
“ J’interviens ici au titre de mon
implication dans La Plateforme
qui
est
le
pôle
cinéma
audiovisuel des Pays de la Loire,
et qui a souhaité conjointement
avec
le
Festival
des
3
Continents, mener une action
auprès
des
professionnels
et leur dédier une journée.
Le festival est implanté depuis
très longtemps. On le connaît
tous, en tant que cinéphile,
spectateur ou professionnel.
Cette manifestation rayonne
en France et à l’étranger et
c’est important pour nous,
professionnels des Pays de la
Loire, de travailler main dans la
main avec le F3C, car c’est aussi
une porte ouverte sur le monde,
des possibilités de collaboration
avec énormément de gens .”
Le Festival des 3 Continents
est ainsi un lieu de rencontre
particulièrement
intéressant
pour les acteurs du cinéma. Mais
les master class s’adressent
pour leur part à tous les publics
et existent pour prolonger
les séances du festival. “ C’est
un moment inédit quand
on peut décortiquer un film
avec un monteur, s’attarder
sur
quelques
scènes,
en
comprendre
le
pourquoi,
le comment, résume Maël
Mainguy. C’est extrêmement
précieux de profiter de la
présence de professionnels sur
le festival pour décrypter avec
eux les films, leur parcours.
L’idée est d’aller plus loin que
l’aspect “cinéphilie”. ”
Les master class et tablesrondes du F3C sont gratuites
et ouvertes à tous. “ Découvrir
les coulisses de la création
est quelque chose de rare.
Pour ceux qui ont soif de
comprendre, de voir ce qui
se cache derrière les images,
quels choix sont faits par les
cinéphiles, essayer de rentrer
dans leur tête. C’est un peu le
lieu unique pour pouvoir faire
cela. L’objectif est aussi de faire
naître des vocations avec des
rencontres de professionnels. ”
ALEXANDRE MONNIER
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BHAVANTARANA
De Kumar Shahani
Inde, 1991, 63’
Bhavantarana est un documentaire contemplatif réalisé
par Kumar Shahani. Il traite de l’odissi, une des huit
danses classiques indiennes, et plus particulièrement
de la vie du gourou Kelucharan Mohapatra, l’homme
à l'origine de son revival. À la manière d’un premier
cours magistral, ce documentaire ouvre les portes d’un
monde inconnu. Le professeur K. Shahani fait l’annonce
de son plan, véritable introduction à une culture et une
spiritualité bien étrangère à l’Occident. Comment mêler
légèreté de la danse, sévérité de la tradition et cadre de
la spiritualité ? Vous avez 63 minutes.
Les plans se succèdent, comme autant de chapitres, annoncés par des extraits de
livres sacrés. Tantôt serrés, tantôt larges, ils chorégraphient l’ensemble, balançant
élégamment entre des plans “ carte postale ” et d’autres serrés sur des minéraux et
des végétaux. Cette virtuosité de la caméra lui permet également de faire la part belle
à son intervenant prestigieux, Kelchuran Mohapatra. Maître dans l’art de l’odissi, il est
le cas d’école de cette discipline. Avec assurance et maestria, il sait illustrer ce que
les discours ne disent pas. Il captive, même les moins initiés. Sur fond de spiritualité
et de musique traditionnelle, il montre son histoire, ses prières, ses cours, dans la plus
grande des sérénités.
Cette œuvre s’avère aussi efficace que cet enseignement réussi. Elle rend curieux,
interpelle, et donne envie d’apprendre et de comprendre. Au sortir de ce documentaire,
on réalise, finalement, l’étendue de notre ignorance.
MARGAUX BENOIST
EKA & NATIA, chronique
d’une jeunesse géorgienne
De Nana Ekvtimishvili et Simon Gross
Allemagne, France, Géorgie, 2014, 102’
Eka et Natia ont quatorze ans. Ensemble, face à un monde
qui s’écroule, les jeunes filles affrontent la violence des
hommes. Leurs pères, leurs camarades, les badauds de la
ville, les garçons de leur âge lorgnant les jolies créatures
qu’elles sont. Nous sommes à Tbilissi, une capitale marquée
par l’effondrement soviétique, où la colère gronde et la
misère affleure.
Le premier long-métrage de Nana Ekvtimishvili et Simon
Groß retrace sans artifices le passage de l’adolescence à
l’âge adulte. Le son est brut, les effets réduits au minimum.
Bien que le scénario se devine rapidement, le récit est juste, réaliste et crédible.
Gagnant en puissance tout au long de cette transition vers la rébellion et l’affirmation de
soi, l’épopée des deux jeunes filles atteint son point culminant lors d’une brutale dispute
opposant l’intrépide Natia et la tempérée Eka.
Plus pulpeuse que son amie, Natia attire les hommes. Après avoir été enlevée par son
prétendant et ses comparses, elle se marie. “ Comment tu voulais que je m’enfuie ?
Ils m’ont dit que tout irait bien, que j’allais finir par tomber amoureuse ”. Eka, d’abord
impuissante et désabusée par le destin de son amie, fera trembler les murs dans une
danse frénétique, déterminée et magnifique. Talentueuses, les actrices transmettent
avec justesse la complexité de deux personnages, hardis et insoumis. Eka et Natia,
chronique d’une jeunesse géorgienne prône une lutte pour la liberté et le combat, contre
le machisme banalisé, dans une réalisation simple, lente, mais efficace.
ALICE CHANCELADES
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15H15 – SÉANCE – BEN BARKA @ KATORZA
À travers témoignages et archives, Simone Bitton dévoile le
parcours de Mehdi Ben Barka, l’un des grands leaders de la
lutte pour l’indépendance marocaine.
18H – APÉRO RADIO @ 3 CONTINENTS CAFÉ
Pour ce troisième apéro radio, l’équipe radio de Preview
vous dit tout sur le cinéaste sud-coréen Im Kwon-taek.
Retrouvez vidéos, interviews, portraits, critiques... sur le site de Preview
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28/11/2015 - Directeur de la publication : Philippe Dossal - Rédactrice en chef : Marion Miard - Encadrement pédagogique : Patrice Allain, Philippe Dossal, Sylvain Chantal, Gregg Bréhin, Gildas Joulain - Secrétaires de rédaction :
Mégane Canterini & Noémie Chirokoff - Rédacteurs : Aurélie Pelatan, Pascale Antonie, Sarah Boudena, Emmanuelle Faure, Juliana Jurkovick Garzon, Clémentine Lavote, Joséphine Lefèvre, Alexandre Monnier, Paul Vassé Photographes : Cécile Limorté & Maël Garnier - Conception graphique : Laura Daouk & Hélène Beaudouin - Data : Claire Hollebeque - Relations festival : Margaux Benoist & Clémentine Biteau - Impression : Poisneuf

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