Janvier 1963

Transcription

Janvier 1963
Janvier 1963
31-1:1:63
<N:1931> <M:90>
<C:1:48> <TC:16,0:12,8> <TCC:36,6> <PC:756>.<R:8:45> <TR:9,8:7,6> <TCR:35,9>
<PR:758> <OU>
**
1-2:1:63
<N: 1932> <M:90>
<C:23:57> <TC:9,0:7,8> <TCC:36,2> <PC:756>.<R:7:6>
9086-- <HS:7:7> J’arrive devant un guichet de gare, pour demander un renseignement à
l’employé se trouvant derrière. Je voudrais savoir dans combien de temps partira d’ici le
prochain avion pour Paris, où j’ai besoin d’aller. Je m’y prends d’ailleurs assez tard pour cela.
Mais en demandant ceci, je me mets à bafouiller d’un bout à l’autre. Je finis tout de même par
me faire comprendre : le prochain avion part dans une heure. Je remercie bien l’employé de
son obligeance, et je pars. L’avion part trop tard pour moi. Tant pis, je ne pourrais pas aller à
Paris. Je vois en effet à ma montre qu’il est déjà 3 heures moins le quart, alors que j’aurais dû
être à Paris à 3 heures (H) (sig) (poi). Puis je pense que si l’avion met 1 heure pour ce trajet,
c’est que par avion Poitiers n’est pas loin de Paris (M). et il doit falloir compter le temps
perdu au départ et à l’arrivée. Mais je réalise qu’une heure, ce n’est pas le temps mis par
l’avion. Il s’agit d’attendre une heure avant le prochain départ. ((9086))
9087-- J’étais invité chez quelqu’un. Mais je dois repartir, car on m’appelle dehors. En
descendant les escaliers, je m’imagine ce que doit penser mon hôte de mon importance : j’ai
déjà été appelé une première fois (H). Et je suis maintenant rappelé d’urgence. Je pense que
ce type sera désormais pour moi une relation. J’arrive dans la rue, où sont attroupés de
nombreux badauds vers la droite. Le silence me surprend (omé). Je comprends de suite qu’il y
a eu là un accident grave de personne. Il a dû survenir à un type de la famille de cet homme,
qu’on vient d’appeler (nu). Quant à moi, je n’aime pas voir ça (U) (poi). J’essaye cependant
de regarder en passant, comme tout le monde. Je crois d’abord voir un corps étendu à droite.
Il est au sol sur le dos, la tête vers moi. Et des gens tournicotent autour. Mais je vois
maintenant que ce n’est en fait qu’un tas de sable. J’essaye vainement de voir quelque chose
ailleurs. Les gens attroupés ici sont éparpillés sur une assez grande surface. Ayant presque
traversé cet endroit de Clermont-Ferrand, je m’éloigne vers la gauche. J’entends expliquer ce
qui s’est passé : des noirs de tel pays ont tiré sur des noirs de tel autre <OUDET>. Je
m’imagine cachés par ici ceux qui ont tiré. Ils ne pourraient pas s’empêcher de tirer à nouveau
sur les autres, qu’ils verraient passer. Je pensais qu’on était en sécurité ici, en un endroit où un
accident vient déjà de se produire. Mais ce n’est pas forcément le cas, bien que des policiers
soient attroupés ici (poi). Je ne suis pas très rassuré. ((9087))
<C:7:33>.<R:9:9> <TCR:36,2> <TR:7,0:5,8> <PR:750>
9088-- <HS:9:56> <DDD : En prenant les notes partielles d’un rêve précédent> Je suis en
train de faire de la gymnastique (B). Je commence par faire une suite de sauts de singe, en
suivant le rythme d’une musique que j’entends (omé). Puis j’essaye de faire un saut périlleux
avec élan, n’ayant pas beaucoup de chances de le réussir (ga110:8677). Effectivement je ne le
réussis pas, et je tombe sur les reins. Puis j’avance en marchant en équilibre sur les mains,
toujours en rythme (ga151:8430). ((9088))
9089-- <HS:9:27> <DDD : En ayant des pensées érotiques> J’ai une fille à ma droite, et j’ai
le courage de la caresser et de l’embrasser (w) (B) (psib). J’ai ainsi fait les premiers pas. ((9089))
9090-- <HS:9:33> <DDD : En prenant aux musulmans> Je suis au bout d’une table. Un
musulman à ma gauche met pour s’amuser une cigarette allumée sur les cheveux se quelqu’un
à gauche. Je l’en empêche, lui expliquant le danger : il risque d’enflammer les cheveux de
cette personne. Je discute ainsi avec lui, et il s’emballe <OUDET>. Il veut me brûler moimême avec sa cigarette. Je l’en empêche, et veux le maîtriser (B). Je lui donne un coup de
poing dans le nez, maintenant qu’il est à ma droite (V). Puis je lui tords le bras. ((9090))
9091-- <HS:9:19> J’écoute Geneviève parler des Docher, chez qui elle est allée. Je n’ose pas
lui demander de me parler de Nicole.
9092-- <HS:9:17> Je suis un type dans des escaliers, que nous descendons. Je m’efforce de
ne pas me laisser distancer par ce type. Puis je l’ai perdu de vue. Et je continue à descendre,
attiré par des gloussements de rire de ce type (omé) (poi). Je pense le retrouver ainsi. Je crains
de ne trouver en fait que des cochons. J’arrive au bas de l’escalier, et m’en éloigne.
Effectivement un peu plus loin, ce sont des cochons que je trouve quand je finis par arriver. Et
je repars à gauche, par un couloir de cette ferme. Je m’éloigne en me cachant un peu, car
maintenant je ne suis ici qu’en intrus. ((9092))
9093-- <HS:9:13> Je dis que je croyais que tel type restait pour coucher ici. (Je ne sais pas si
j’ai bien fait de le dire) <OUDET>.
9094-- J’arrive quelque part, où je pense obtenir des résultats sur mon examen de chimie
physique C (ga3:9080). Le type qui s’en occupe est assis à son bureau. Or il nous dit que c’est
trop tôt. Il n’a pas fini son travail. Je m’approche de lui, pour lui demander quand les résultats
seront prêts. Et je lui dis que je ne cherche pas à regarder ses papiers, qu’il semble vouloir
protéger de mes regards. Je lui demande si ce sera prêt dans deux heures (H) (gac:9086). Il me
répond que ce sera fait dans une heure environ. Puis je suis arrivé dans une autre pièce pour
attendre, avec d’autres camarades. J’ai envie de me donner là en spectacle devant eux. Puis je
vois qu’il est maintenant largement l’heure de retourner aux résultats. J’y repars alors en
vitesse. Lorsque j’y suis arrivé, je regarde anxieusement le tableau d’affichage (poi). Je suis
d’abord heureux et soulagé d’y trouver mon nom, en tête de liste (sig). Puis je comprends
qu’en fait, tous les noms s’y trouvent avec les notes obtenues. Ces dernières ne sont pas
indiquées en clair, mais par des symboles. J’essaye de les comprendre. Il s’agit de divers
petits dessins d’animaux. Par celui qui est en face de mon nom, je crois d’abord comprendre
que j’ai entre 2 et 5 (H). Puis je vois un tableau des symboles, avec les notes qu’ils
représentent. Et je comprends qu’en fait, j’ai 1. c’est la note la plus basse, et ça m’ennuie
(tse). Je vérifie en effet que le dessin en face de mon nom est bien celui qui vaut 1. c’est une
tête d’animal, qui a des cornes au-dessus et au-dessous du museau. (Et je vois un autre barème
avec des chiffres, et les notes correspondantes). Puis il m’est dit que celui avec qui je travaille
est simple, mais très bien (A) <OUDET>. Celui avec qui je travaille aux TP ? Oui ! J’y
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repense. Et papa se trouve derrière quelque chose. Il me demande quelle note j’ai obtenue. Je
ne suis pas fier de lui répondre que j’ai eu 1 ou 2, je crois. Mais il veut me rassurer, en me
disant que ce n’est pas vraiment une très mauvaise note. Beaucoup sont dans mon cas. Et je
pense un instant qu’il s’agit là d’une conversation officielle : je parle à papa en étant un peu
gêné, et différemment de mon habitude. J’essaye de changer ça. Et je repars vers la pièce, où
j’avais précédemment attendu avec des camarades. Avant d’y rentrer, je me donne une bonne
contenance. C’est pour ne pas montrer ma déception, au sujet de mon mauvais résultat à
l’examen (ga22:9027). ((9094))
9095-- Je me suis réveillé (Q). Et je prends dans mon lit des notes partielles sur mes rêves, et
entre autres celui où il est question de mon examen de chimie physique C (sig) (F:9094). Je
note aussi l’heure de mon réveil (H). Je ne suis en fait pas sûr d’être réellement réveillé (phi).
Je ne suis pas très tranquille (poi). Je vois en effet s’entrouvrir la porte de ma chambre, dans
la direction du pied de mon lit. Et je vois apparaître tante Borel, qui referme et repart. Ça
m’étonne, car elle est morte (lor). Cette apparition semblerait prouver que je ne fais que rêver.
Je cours, pour essayer de la rejoindre et de vérifier son identité. Dans le couloir et vers la
gauche, je la suis et je l’appelle. Elle ne me répond pas, et semble vouloir me fuir. Au bout du
couloir et à droite, je finis par la rejoindre et l’attraper. Je vois que ce n’est que marraine [en
réalité seulement la sœur de mon parrain, Edith Rastoix]. Je la tiens serrée contre moi, avec
des pensées érotiques (w) (B). Et je me réveille (Q). Je suis dans mon lit, et dans la pièce où
se trouvent également Cyril et sa famille. Je rassemble près de moi des miettes d’un fromage,
que je suis en train de manger (pi?). lorsque Cyril et les autres le goûtent, ils le trouvent
délicieux. Et ils décident que pour cela, il faudra le planquer. Puis je me réveille (Q). Mais je
comprends que ce n’est pas encore le vrai réveil (phi). J’entends un dialogue entre mamie qui
se trouve ici et son domestique qui arrive (omé?) (A). pour pouvoir le noter au réveil, j’essaye
de retenir leurs réparties (S). Mais malgré tous mes efforts, je les oublie rapidement (poi). Je
suis actuellement assis près d’une table. Puis en ayant assez de ne pas réussir à me réveiller
pour de bon, je me suis levé. Et je me frappe la tête contre un frigidaire (B) (T) (tse). Et je
continue à me frapper sur la tête avec ce frigidaire, que je tiens maintenant à bout de bras audessus de moi. ((9095))
9096-- <HS:14:40> <DDD : En craignant que ma montre ne soit plus à l’heure, en la
regardant> Je remonte ma montre. Mais voilà que par maladresse, je fais tourner les aiguilles
(poi) (sig) (H). J’ai ainsi perdu l’heure, ce qui m’ennuie. ((9096))
**
2-3:1:63
<N: 1933> <M:90>
<C:1:3> <TC:9,6:8,6> <TCC:35,6> <PC:744>.<R:6:13> <TCR:35,9>
9097-- <HS:6:33> <DDD : En ayant des pensées érotiques et pensant à Zora> Je suis dans
une pièce, où Zora est couchée dans un lit à droite. Je remarque son sourire. Je n’avais pas vu
sa fille depuis longtemps, et elle vient me donner la main (lor) (B?) (w). je lui dis
chaleureusement bonjour. Puis je vois qu’il est temps de m’en aller. Je vais d’abord dire au
revoir à la mère de Zora, qui est couchée dans un autre lit à gauche. Elle me dit reconnaître à
cela que je suis un garçon bien élevé. Et quand je suis parti, je repense à cette remarque. Je
l’ai d’abord crue flatteuse. Mais je pense maintenant que si elle m’a dit reconnaître que je suis
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un gars bien au fait que je suis venu lui dire au revoir pour partir avant 10 heures du soir,
c’était peut-être une allusion à d’autres fois où je serais parti plus tard. ((9097))
9098-- <HS:6:26> Nous approchons d’une porte d’entrée décorée de notre maison. Il a été
précédemment question de telles peintures françaises étudiées en détail. Je ne sais pas si
celles-ci sont françaises. <OUDET>.
9099-- <HS:6:21> Je vois une pièce du haut d’un grand immeuble, et dans laquelle doit se
cacher un secret important (cro) <OUDET>. Puis je vois apparaître de ce côté le visage du
créateur. Et la vision se déplace vers la gauche en grandissant, là où se trouve l’image réelle
du créateur qui regarde cet endroit. ((9099))
9100-- Je marche dans les rues d’une ville, désirant aller en un certain endroit. Mais ne m’y
reconnaissant plus, je demande mon chemin à des agents (ga1:9087). Et je suis celui qui va
me l’indiquer. Il me montre su un plan que je devrai faire le tour par la droite d’un grand pâté
de maison, près duquel nous nous trouvons. Je lui demande s’il n’est pas possible de
descendre directement, en coupant. Il n’a pas l’air d’être d’accord. Je dis que ce doit être
parce qu’on n’est pas sûr de trouver ouverts certains des passages. Et je pars. Je me rends
compte que je longe actuellement un simple couloir. Il se contente de border la place d’où je
viens, que je vois à ma droite. J’ai retenu deux noms d’artères principales donnés par l’agent,
et que je dois suivre successivement (H) (A). Or je vois que j’arrive maintenant en un endroit,
où je ne reconnais plus pour être les bon noms de rues ceux que je lis (sig). Ça m’ennuie (poi).
Dans la rue où je me trouve, j’aperçois un autre agent dans l’encadrement d’une porte à
gauche. Je m’approche de lui, pour lui demander mon chemin. Je commence par lui dire que
chaque fois que je suis dans ce quartier, je me perds. Mais à mon arrivée, il a refermé sa porte.
C’est pour m’écouter de derrière celle-ci, comme s’il se méfiait de moi. Et quand il a repris
confiance en moi, il ouvre sa porte. Et il sort, pour m’indiquer mon chemin. Or je vois qu’un
bandit de petite taille en profite pour s’échapper vers la gauche. L’agent le tenait enfermé
avec lui. Je le lui signale. Il me fait comprendre qu’il veut laisser faire. Il rend de même sa
liberté à un bandit d’assez piètre allure, qui l’en remercie avant de s’éloigner. Les gens
alentour louent l’agent, pour cette générosité. ((9100))
<C:6:44>.<R:10:25> <TCR:36,2> <TR:9,6:8,2> <PR:746>
9101-- Je vais rentrer chez moi. Je sais pour en avoir été prévenu que je vais trouver dans ma
chambre le doyen Monsieur Guinier (ga1:9094) [Mon professeur d’électricité, doyen de la
Sorbonne]. On l’y a envoyé pour qu’il attende là. Mais je vais faire celui qui est étonné de le
trouver (ga1:9094). J’ouvre la porte de ma chambre, et l’aperçois en effet à l’autre extrémité
de celle-ci. Il est installé à un bureau. Je prends l’air étonné. Et je m’excuse, en disant que j’ai
dû me tromper de chambre. Et je repars. Mais il m’arrête, disant à peu près que je ne suis
quand même pas devenu fou. J’entre alors. Il doit m’avoir dit ça pour avoir pensé que j’aurais
dû reconnaître de suite ici mon mobilier et mes affaires. J’arrive devant lui. Et en lui serrant la
main, je lui dis ; « Bonjour, Monsieur Guinier ! » (A) (B). Je ne sais pas s’il m’a bien entendu
l’appeler ainsi. Et nous parlons de moi. Il me dit que ça va bien pour moi. Ça doit vouloir dire
que je suis bien vu. Il me demande si je suis content de mon travail. Il semble ainsi me
connaître. Je lui réponds que ça marche pour ce qui m’intéresse. Je pense à la recherche. Et ça
marche moins bien pour ce qui ne m’intéresse pas. Je pense à mes examens (A) (lor). Il me
parle vaguement aussi lui-même de licence, et j’essaye de le comprendre. Et alors qu’il est un
peu affalé sur le bureau, on vient lui servir du vin. Je pense qu’en ce lendemain de fête, il doit
avoir un peu la gueule de bois. A un moment donné, il attache des ficelle avec un nœud qui
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les serre fort. Elles pendent du plafond. Il les attache à un meuble à droite du bureau par
rapport à moi, donc à sa gauche. Et il est fier de cette installation pratique, à laquelle il dit que
je n’avais pas pensé. Elle évite un certain inconvénient de la part des appareils, qui sont près
du bureau. Puis il part faire quelque chose à l’autre bout de la pièce. Je le suis, voulant moimême aller voir quelle heure il est. Je me demande s’il peut y avoir actuellement des cours,
qui auraient repris. Et je réalise qu’ainsi, je suis en train de le suivre comme un petit chien
partout où il va. Je vais m’efforcer désormais de l’éviter. Pour l’instant, je regarde l’heure à
une pendule murale. Elle est accrochée un peu à gauche de là où est Guinier. Elle est sur
l’extérieur du panneau de droite d’un meuble. J’y vois nettement qu’il est 11 heures et quart
(sig) (H). ((9101))
9102-- Je jette un regard mauvais à maman, qui est à ma gauche. Elle se moque encore de
Maryvonne, en effet. Je suis pendant ce temps en train de m’amuser avec des bouts de papier
pliés, que j’encastre l’un dans l’autre. Maman me répond : « Tu m’embêtes, Bernard, elle a 17
ans ; elle peut bien se défendre. » (A) (H). ((9102))
**
3-4:1:63
<N: 1934> <M:87> <Désormais à Bures-sur-Yvette>
<C:1:30> <TC:23,0:14,4>
<TR:24,6:16,6> <PR:762>
<TCC:36,4>
<PC:758>.<R:8:7>
<RRM>
<TCR:36,3>
9103-- Je suis dans une salle, devant Teillac (ga1:9101). Il me demande si j’aimerais être
interrogé avec écran (poi). Mais il ne sait pas si cette méthode se pratique couramment dans
les petites salles. Il m’explique en quoi ça consiste. Pendant ce temps, je remets bien à leur
place les rondelles concentriques de fonte au-dessus d’un poêle. On a dû prendre un dessus de
poêle trop grand. En partant, Teillac me dit que certains m’accusent de ne pas assez dormir le
dimanche. Puis il est parti. Je m’imagine alors disant que je ne permets à personne de se mêler
de ça. Et j’ai envie de revoir Teillac me parler. Je sors la tête dehors, où règne l’obscurité. Et
je sors en entier, pour qu’il me remarque dehors. Je vais m’asseoir à droite, sur de l’herbe. Et
je le vois rentrer dans la maison. Je m’empresse alors de rentrer aussi. Je constate ainsi
combien je lui suis attaché (ga1:9101). ((9103))
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4-5:1:63
<N: 1935> <M:87>
<C:1:22> <TC:22,4:13,8> <TCC:36,4> <PC:762>.<R:8:48> <TCR:36,3> <TR:22,8:14,8>
<PR:758> <III : Long à m’endormir : à 2 heures, je ne dormais pas encore>
9104-- <HS:8:57> Je marche dans la rue avec mes parents <OUDET>.
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2612
5-6:1:63
<N: 1936> <M:87>
<C:3:15> <TC:18,6:10,8> <TCC:36,3> <PC:762>.<R:5:18> <TCR:35,9> <TR:17,8:10,0>
<PR:762>
9105-- <HS:5:23> Je veux entrer dans une église. Mais j’hésite sur le chemin à prendre.
Quelqu’un alors à ma droite me l’indique avec autorité. Mais je ne tiens pas spécialement à
suivre le même chemin que les autres. Je n’ai pas la foi, en effet (lor). Et je ne tiens pas à me
plier aux rites ordinaires. J’entre par une porte, en m’efforçant de rester caché aux yeux d’un
curé. Il est à l’autre bout et à gauche de l’église. Et je vais m’installer à droite, sans rien faire
d’autre. ((9105))
9106-- J’entre décontracté dans une salle de classe, où je vais enseigner. Et je fais s’installer
les élèves. Je me mets à donner mon cours d’anglais. Ça marche d’abord normalement. Puis je
suis très lent. Je n’avais rien préparé. J’ai besoin d’avoir le livre sous les yeux, et je lis (sig).
Mon supérieur trouvera peut-être que je vais trop lentement. Je lis à un moment donné une
phrase, où figure un mot dont on a donné le sens (A?). Et il est demandé si dans cette phrase,
ce mot est bien mis à sa place. Moi-même, je n’en sais rien. et j’hésite. Je revois bien ce mot
dans une liste de vocabulaire, en haut de ce texte <OUDET>… Puis je suis à nouveau avec
ces élèves. Je leur parle, mais ils ne m’écoutent pas. Je leur dis, mécontent : « Ce n’est pas
parce que je vous ai enseigné l’anglais tout à l’heure qu’il ne faut pas faire attention à moi. »
(un) (A). J’ajoute : « Je suis physicien nucléaire, et j’aime qu’on me réponde, quand je pose
une question de physique nucléaire. » (A) (lor) (ga2:9103). Ils font tous alors un silence
absolu (omé). ((9106))
<C:6:2> <TCC:36,0> <PC:774>.<R:8:51> <TCR:36,1> <TR:18,0:10,4> <PR:764> <P:ds:dsd>
9107-- <HS:8:57> <DDD : En y pensant> Je demande à Baron si sa chambre libre l’est
toujours (lor). Je lui vois alors un sourire ironique (sco). C’est peut-être pour me voir finir par
m’intéresser à cette chambre, après l’avoir d’abord négligée. Il cherche la réponse dans ses
papiers. Puis il part, pour voir sur place. Il revient et me répond par l’affirmative. Mais je dois
le lui faire répéter, car je n’arrive pas à comprendre la réponse (omé). Je le lui reproche. Puis
entre lui et moi, nos camarades forment une allée de part et d’autre de laquelle ils sont alignés.
Puis j’ai pris Baron, et le maintiens en l’air à bout de bras (B). Je crois que j’ai plus de force
dans les bras, lorsque ceux-ci ne sont pas tout à fait tendus. ((9107))
9108-- <HS1:8:51> Je suis au bord de rochers, qui surplombent d’assez haut de l’eau. Or une
échelle a glissé depuis ici, plus bas vers les rochers. Je m’imagine plongeant d’ici dans l’eau
d’en bas. Je risquerais de tomber sur des rochers, qui sont presque à fleur d’eau. J’y pense
pendant un moment. Et je descends un peu plus bas, pour aller récupérer l’échelle. Je suis
alors dans des fentes entre les rochers. Et lorsque je veux remonter, je m’aperçois que le
passage vers le haut est trop étroit (tse). Je ne réussis qu’à y coincer la tête (B). <HS2:9:10>
Et à un moment donné, je me rends compte du lien qu’il y a entre les différentes parties de ce
rêve et de leur suite logique (phi). ((9108))
9109-- Dans une pièce, je vais chercher un peu plus loin une fille. Je lui touche le bas-ventre,
pour lui montrer dans quelle région du corps je viens de ressentir une certaine émotion (w)
2613
(B). Et je lui fais ensuite toucher mon propre bas-ventre (B). Elle le fait vivement,
probablement animée de pensées érotiques. Et elle me fait un peu mal. ((9109))
9110-- Nous arrivons chez un certain type, afin qu’il nous sauve. Or il nous dit
qu’actuellement, il n’a aucune occasion pour nous aider. Je lui serre fortement la main et lui
dis : « Bonjour Monsieur, comment allez-vous ? » (B) (A). Il me fait comprendre qu’il ne sait
pas qui je suis. J’ajoute alors : « Je me présente : Bernard Amblard ; je suis un ami de … »
(A) (lor). Et je lui montre le type avec lequel je suis venu, à droite. Quand elle est en danger,
sa mère enjambe sans crainte la fenêtre. ((9110))
9111-- Je suis assis à une fenêtre, en face de quelqu’un (gab :9110). Et sur une table entre
nous, il y a un plat de pommes de terre à l’eau. Je les prends une par une, et les jette sur les
gens qui passent dans la rue. Ça m’amuse beaucoup (sco). Quand j’ai lancé une pomme de
terre, je tourne vite la tête à droite. C’est pour n’avoir l’air de rien (ga3:9101). Je crois que
c’est mon compagnon d’en face, qui a préparé ce plat de pomme de terre. C’est pourquoi
parfois, je les prends en cachette de lui. A un moment donné, j’en regarde une tomber sans
détourner la tête. Elle tombe au milieu d’une calèche découverte. Je remarque la réaction lente
des petites filles, qui se trouvent dedans. ((9111))
9112-- Je suis dehors (la nuit), me promenant avec un camarade. Or voilà qu’à quelque
distance, nous voyant s’approcher deux policiers nous surveillant. Nous ne savons pas qui ils
sont. Et nous partons vers la droite, pour leur échapper (tse). Et ceci alors qu’ils nous suivent.
Nous nous sommes réfugiés dans une maison, dont nous montons en vitesse les escaliers.
Lorsque nous arrivons vers le haut, nous nous efforçons de poursuivre sans bruit (omé). Nous
estimons que maintenant, les policiers sont arrivés en bas des escaliers. Et nous arrivons dans
une salle, où nous voulons nous cacher. Je me déshabille en vitesse, pour me coucher avec
ceux qui sont couchés ici. Je pourrai feindre ainsi de n’avoir pas bougé d’ici (gab:9111). Mais
je m’aperçois qu’en me déshabillant et alors que je devrais la garder, je suis en train de
déboutonner la veste de mon pyjama que j’ai sur moi. Maintenant que c’est fait, je laisse cette
veste déboutonnée. Mais je la garde sur moi. Une fois que je me suis couché au milieu de la
pièce et à gauche d’un homme, j’ai la tête du côté de la porte. Je feuillette alors une revue, en
cherchant par quel texte je vais continuer mes lectures (sig?). Ceci est pour feindre de lire
ainsi depuis longtemps (gaa). Je réalise que je n’ai pas prévenu de ces intentions ceux qui sont
ici. Ils risquent de gaffer à l’arrivée des policiers, et de dire que nous n’étions pas là tout à
l’heure. Je me penche alors du côté de l’homme qui est à ma droite. Je lui dis que si on le lui
demande, il devra répondre que nous étions là tout à l’heure. Il est d’accord. Puis je pense que
je n’ai pas prévenu les filles couchées à droite, et que ce sont elles qui risquent de gaffer. Puis
je crois que la pièce s’assombrit. Et j’ai le sentiment de la présence ici des policiers, qui
viendraient d’arriver. Je dis que quelqu’un se trouve ici, à leur intention. Il y a du remue
ménage. Et parmi nous, quelqu’un dit que ce n’est pas bien. Ces policiers se contentaient
jusqu’à présent de nous surveiller en restant cachés, sans intervenir. Alors que maintenant, ils
viennent d’arriver ici. ((9112))
9113-- <HS:11:13> <DDD : En m’imaginant en voiture avec Baron> Je suis en voiture avec
un camarade. Et à un moment donné, il y a du danger et je ne suis pas très tranquille (poi).
((9113))
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6-7:1:63
2614
<N: 1937> <M:87>
<C:0:10> <TC:19,0:11,0 > <TCC:36,2> <PC:764>.<R:5:31> <TCR:35,8> <TR:17,0:10,2>
<PR:764>
9114-- <HS1:6:33> Je suis dans un petit bateau, avec mes parents. Avec les pieds, je crois
sentir qu’il y a un tuyau sous nous (B). On parle de telles choses mises ici sous l’eau pour
tromper, tuyaux ou autres. <HS2:5:31> Puis c’est en voiture, que nous sommes (nu). Et papa
l’arrête brusquement. Je ne comprends pas bien pourquoi. Il n’y avait pas de danger immédiat
avec la circulation. Mais il dit qu’il s’est arrêté parce qu’il s’est senti déporté, sans bien savoir
pourquoi. Nous repartons. Or papa constate que quelque chose cloche, et que devant la voiture
fume. Nous nous arrêtons à nouveau, et j’ouvre la portière qui est à l’avant et à gauche : je
constate que la roue avant gauche est très penchée latéralement (M) [C’est la portière du
conducteur]. Elle est donc cassée, et nous ne pouvons pas repartir. Ceci n’arriverait pas avec
la traction avant de papa. Et je pense qu’il possède toujours cette dernière, en double avec
cette 4 CV-ci (H?). Il dit qu’avec cette 4 CV, il leur est toujours arrivé des histoires
fantaisistes. Je pense entre autres à des arrivées dans des fossés. Je suis en tous cas bien
content qu’actuellement, notre accident nous soit arrivé à mi-chemin de l’église. Car je n’aime
pas aller à la messe (lor). Je dis à papa que c’est bien fait, il ne pourra pas aller à la messe.
((9114))
<C:5:56> <TCC:35,9>.<R:8:7> <TCR:36,0> <TR:18,4:11,0> <PR:764> <P:d?:d?> <III : La
tête un peu lourde>
9115-- <HS:8:9> Je suis dans la rue. Et je veux prendre le raccourci, que j’avais l’habitude de
prendre autrefois. Je dois pour cela passer par un endroit difficile, que j’ai atteint par une
échelle. Devant la difficulté du passage par ici, je renonce. Et je suis redescendu par l’échelle.
Pour aller plus vite, je me laisse glisser sur celle-ci. Je me contente de la maintenir des deux
côtés (B?). Mais il me faut en fait remonter cette échelle, pour récupérer mes affaires laissées
en haut. Je remonte sur le côté droit de l’échelle, le montant vertical de gauche n’existant plus.
J’ai entre autres laissé en haut le poste de radio de J.-J. ((9115))
9116-- Je vois devant moi deux femmes, qui se sont empoignées et se bagarrent. Les gens ici
présents les retiennent alors, et pour cela on maintient l’une d’elles par les jambes. Ces
dernières sont alors dénudées, et on doit pouvoir voir jusqu’au bas-ventre (w). Sans me gêner,
je m’approche alors avec l’intention de le voir. Par le dessous des cuisses, je crois de même
apercevoir les poils du bas-ventre de l’autre femme. Et je suis à nouveau à ma place. Je ne me
sens pas spécialement gêné d’avoir essayé de voir leur bas-ventre. Je m’imagine essayant
maintenant d’aimer une femme ici, devant tout le monde. Les deux femmes sont maintenant
assises l’une à côté de l’autre, par terre (H). Quelqu’un est arrivé auprès d’elles, essayant de
les réconcilier. Je vois alors celle de gauche embrasser sa compagne. Ça me fait soulever les
épaules, de mépris pour l’incohérence féminine de leur attitude. ((9116))
9117-- Je suis en train d’essayer de remettre mes chaussures et mes chaussettes (B). Mais je
m’y prends très mal, et n’arrive pas à me débrouiller (poi). Et je vois une fille à ma droite,
contre le mur. J’attire à moi sa tête, et l’embrasse de force sur la bouche (B) (w). Puis je lui
fais un clin d’œil complice, signifiant que je compte sur elle pour faire l’amour avec moi tout
à l’heure. Elle commence par m’attendre. Puis elle a disparu. Je pars alors à sa recherche.
Arrivé au bas d’un escalier, je pense au fait que je ne vais peut-être pas réussir à faire l’amour.
2615
Je réalise que ça me fait soupçonner que je suis dans un rêve (phi). Il me faudra le noter (S).
Et j’arrive en haut dans une salle, où il y a une bibliothèque à droite. J’y ai pris quelques
livres. Et en parcourant la pièce et les prenant pour la femme que je veux aimer, je les étreins
en suppliant la fille de rester avec moi pour faire l’amour (gam) (w) (B). Elle me dit que nous
ne serons pas seuls. Et je vais remettre les livres dans la bibliothèque (qsi). Je commence par
les y placer sans soin. Je comprends qu’ainsi, je vais les corner. Puis Geneviève se demande si
elle doit annoncer ma nouvelle arrivée à un gardien d’ici, qui est à gauche et en contrebas.
Mais il m’a vu de lui-même. ((9117))
9118-- Maman dit à propos de quelqu’un qu’il est à peine là, et il veut déjà visiter la lune.
(Elle) lui demande ce qu’il va faire.
**
7-8:1:63
<N: 1938>
Je ne me couche pas et ne fais que dormir un peu sur un fauteuil (de 5h8 à 6h1), puis dans le
train et le car.
**
8-9:1:63
<N: 1939> <M:11> <A partir de cette nuit, je suis au 18, rue de la Pacaterie>
<C:23:31> <TC:19,8:11,8> <TCC:35,9> <PC:772>.<R:4:42> <TR:22,0:12,8> <PR:772>
R.A.S.
<C:5:1> <TCC:36:0>.<R:7:24> <TR:19,4:11,2> <PR:772> <OU>
9119-- <HS:7:33> Je m’éloigne en faisant de longues et lentes enjambées, pour m’amuser
(B). Or voilà qu’avec un peu d’étonnement, je retrouve sur mon chemin un lapin quitté
auparavant. Il se met alors à m’imiter, faisant des bonds lents avec moi et au même rythme
(cro). Ça m’amuse et m’étonne (sco). ((9119))
9120-- <HS:7:29> Un musulman a abordé papa, lui expliquant quelque chose. Mais papa ne
veut d’abord rien savoir, et lui dit à peu près : « T’es un con ! » (A). L’autre ne bronche pas,
et poursuit calmement ses explications. Je le croyais d’abord saoul. Mais maintenant, il ne me
semble pas l’être. Il a même l’air raisonnable. Je m’imagine ce qu’il doit penser, du fait d’être
ainsi traité. Il continue donc à parler. Et je vois que papa finit par être assez convaincu. ((9120))
**
9-10:1:63
<N: 1940> <M:11>
2616
<C:22:38> <TC:21,8:12,4> <TCC:36,5> <PC:772>.<R:5:37> <TCR:35,9> <TR:17,0:9,4>
<PR:770>
9121-- <HS:5:46> Dans un où il y a pas mal de monde, je suis entre deux pièces. Geneviève
est à ma gauche, et je vois qu’elle a pissé un peu par terre. Je réalise qu’elle voudrait vers un
W.C., dans la pièce qui est à ma droite. Mais elle ne le peut pas, étant raidie et se retenant. La
pièce de gauche étant un peu en contrebas, nous nous mettons alors à quelques-uns pour la
soulever. Et nous la mettons dans la pièce de droite. Je me demande ce qu’elle en pensera
après. Elle aura honte d’avoir pissé à terre. Puis je discute avec d’autres personnes, dans une
autre pièce. Je pense à la solution, qui consisterait à se débarrasser de Geneviève en
l’enfermant dans un placard. Ce serait en même temps que quelque chose, (dont les
émanations) finiraient par la tuer. Mais je réalise que ce serait un crime.
9122-- Un homme est sur une route avec moi, dans la nature. Il reste au milieu de la route,
alors qu’une voiture vient de la gauche. Celle-ci hésite à passer, avec le peu de place qui lui
reste. Je crois le chauffeur inexpérimenté. Lorsqu’il a passé, mon compagnon revient vers moi
sur le bord de la route. Il était resté au milieu par jeu. Un homme nous fait maintenant un
signe, dans la voiture qui s’éloigne. Et nous partons vers la gauche. Il est question d’une
réunion, où on a chanté. Je dis que le chanteur russe que nous connaissons a dû chanter de
belles chansons de son pays. On me dit justement que non : il en a reçu peu, ce qui est
amusant (sco). Et nous entendons de la musique lyrique (omé). Quelqu’un marche devant
moi. Je lui demande si le chanteur précédent chante bien l’Opéra : Oui ! nous sommes très
familiers avec lui, et nous venons de le quitter. Nous étions ensemble au cours (d’un repas).
Celui qui a répondu à ma question ne m’a pas repris. Mais je crois bien que ceci est plutôt de
l’Opéra comique. Je pense à ce chanteur, dont j’aurais beaucoup de plaisir à entendre la très
belle voix dans un Opéra. Et je vois plusieurs souches d’arbres coupés, au pied d’un arbre. Je
prends mon élan, et je saute au milieu de ces souches (B). Je pose les deux pieds en des
endroits, que j’ai au préalable repérés. Mais en sortant de là par la droite et en m’aidant des
mains, je m’imagine alors que j’aurais pu atterrir en un endroit sans prise dure. J’ai été
imprudent en sautant ainsi. Et peut-être qu’au milieu de ces souches, j’aurais pu me casser les
deux jambes. J’aurais regretté mon acte, une fois à l’hôpital. Je pense à ce qu’aurait été ma
convalescence, et aux premiers pas fait après mon immobilisation. Avant qu’on ne m’enlève
les plâtres, j’aurais sûrement senti moins de mal aux jambes les derniers temps. J’arrive
maintenant en un endroit, où je vois un bœuf partir au galop. Il était avec nous. Il part vers la
gauche en direction de l’enclos d’un rhinocéros. Je dis attention, et j’ajoute : « Tu veux voir
un beau combat ? » (A). On demande qui sera le plus fort des deux animaux. Je ne suis pas
très tranquille, sur ce qui va se passer (poi). Je suppose que dans sa charge, le bœuf va d’abord
défoncer la barrière de l’enclos. Le rhinocéros sera alors libre. Et leur combat risque d’être
terrible. Or nous voyons le bœuf s’arrêter juste à côté de l’enclos. C’est un veau et non un
rhinocéros qui est venu à côté du bœuf, à l’intérieur de l’enclos (nu). ((9122))
**
10-11:1:63
<N: 1941> <M:11>
<C:23:28>.<R:5:3> <OU> <III : La tête un peu lourde>
<C:5:18>.<R:7:15> <P:d:d> <III : Des fourmis dan le bras droit>
2617
9123-- <HS:7:51> Dans la nature, je remonte un chemin. Or je m’aperçois qu’à gauche, il y a
un animal à allure de serpent (tse). Il est très long. Je ne pense tout d’abord pas du tout qu’il
pourrait être dangereux. Mais je préfère finalement le couper en morceaux, en lui appliquant
un grand coup de la verge que j’avais en main (V). Je vois que celle-ci est maintenant en
morceaux, auprès des segments du serpent. Je continue mon chemin. Je m’aperçois alors que
le sol est jonché de cadavres de serpents entrelacés, en de très gros cordons qui longent le
chemin (ga32:9022). En effet, je n’en vois pas qui soient vivants. Je n’aime pas du tout cela,
car je dois marcher dessus. Je poursuis quand même mon chemin, en faisant attention. Or à un
moment donné, je vois une espèce de petit serpent accroché à ma chaussette. Il essaye de me
piquer à travers celle-ci. Je m’en débarrasse d’un coup de main. Il était peut-être dangereux. Il
m’a peut-être un peu piqué. Je continue en faisant attention à ce que ça ne m’arrive, plus avec
des serpents du même genre. J’en éjecte un autre de la même façon. ((9123))
9124-- <HS:7:28> Dans une pièce, on me propose un petit poste miniature à pile. Je
l’examine. J’ai déjà un poste miniature comme celui-ci. Je vois le prix marqué sur ce dernier :
quelques onze cents francs (H) (sig). Au type qui me le propose, je demande quelle est la
différence avec le mien. Il me dit que celui-ci ne capte que des ondes courtes. Ce n’est pas la
même chose. Je lui dis alors que celui-ci et le mien se complètent. Il ne semble pas me
comprendre vite. Puis je crois qu’il a compris, et qu’il m’explique que les deux postes ont une
bande d’onde commune. Je cherche la pile de celui-ci dans un logement, que j’ai ouvert. Mais
je crois comprendre qu’on me dit d’ouvrir et de refermer à plusieurs reprises un certain tiroir.
Ce doit être ce qui recharge ce poste. Je le fais. Et lors de l’un de ces tirages, je fais sortir une
photo de l’appareil (nu). Je croyais pourtant que cette opération n’était pas terminée. Je pense
que la photo s’est donc prise automatiquement, lors d’une manipulation maladroite de ma
part. elle doit donc être mal centrée. Elle sort très pâle, et en positif (qsi). Et je vois qu’elle se
développe d’elle-même et très vite, pour devenir une assez belle photo bien détaillée (eta) (z).
et ceci bien qu’il ne s’agisse que d’un appareil de photo très simple, d’ailleurs de grand format
(nu) [versus miniature précédemment]. (Mais le développement se poursuivant, j’ai
l’impression que le photo perd un peu de sa qualité). Je vois qu’elle est finalement devenue
une photo dure et un peu transparente. Voyant ces beaux résultats qui m’emballent, je décide
de suite d’acheter cet appareil de photo qu’on me propose. Mais je ne l’achète pas maintenant,
car je n’ai plus d’argent. L’instantanéité et la qualité des résultats donnés par cet appareil
intéresseraient sûrement Cyril. ((9124))
9125-- <HS:7:21> J’ai cours avec Marty (ga5:9106). On lui en parle, et on va peut-être le
chercher. Pendant que je feuillette moi-même (ce cours), je le vois revenir avec lui (sig?).
Mon compagnon se demande si les dessins ont été faits par Madame Marty. Je commence par
rectifier, en disant que c’est Monsieur Marty qui fait le cours (M). et je dis que ces dessins
d’ameublement sont sûrement imprimés. Nous regardons ensemble. Nous en sommes à une
page cartonnées, plus grande que les autres. Elle est pliée verticalement, avec un rabat vers la
tranche. Un type important est avec moi. Il dit qu’il aurait dû la faire autrement. Et je
m’aperçois qu’en fait, il s’agit d’une page avec une autre plus large dessous. ((9125))
9126-- <HS:7:18> Je me suis réfugié sur le balcon d’un appartement, dans lequel je me
trouve en intrus. Or à ma droite, des gens d’ici sont arrivés sur le balcon. Et ils observent par
ici. J’espère qu’ils vont s’approcher tout près de moi sans me voir (poi). Or finalement, celui
qui s’approche de moi me voit. Je m’aperçois alors avec un peu d’étonnement qu’il ne m’est
pas hostile. Il me conduit en cachette vers l’autre bout du balcon, à gauche. Là, je me suis
accroupi. Et voilà qu’est arrivée une autre équipe de trois gardiens, qui longent ce balcon et
2618
s’approchent de moi (H?). Ils arrivent jusqu’au bout de ce balcon, tout près de moi (poi) (gaa).
Je vois qu’ils regardent à leur hauteur. Et je ne crois pas qu’ils penseront à regarder vers le
bas, où je reste accroupi (B?). L’un d’eux a pourtant regardé, et je repars avec lui vers la
droite. Nous rentrons dans l’appartement à droite, par une porte-fenêtre. Je vois au passage
dans l’appartement un petit Loulou blanc, qui ne dit rien et n’aboie pas contre moi (qsi). Ça
m’étonne un peu. Mais ce doit être parce qu’il m’a déjà vu. De même dans cet appartement, je
passe à côté d’un gros chien-loup noir. Il n’aboie pas non plus. En passant, je lui caresse la
tête (B). Et je continue à m’éloigner en dehors de la maison, en volant (ga14:9071). ((9126))
9127-- <HS:7:17> Un homme nain passe près de moi. Il me dit quelle est sa taille. Je le lui
fais répéter plusieurs fois (H?) (omé?). Je lui dis ne m’être jamais aperçu qu’il était un nain. Je
le vois en effet très petit (ga32:9022). ((9127))
9128-- Un type me dit de prendre tel métal en tel endroit, pour des réactions. Je crois avoir
compris que ce n’est pas la peine que le métal soit infiniment pur. Je le lui redemande : c’est
exact. Je comprends pourquoi. Il ne s’agit pas ici de réactions chimiques, mais nucléaires. Et
« n’intervient que ce qui peut intervenir » (A) (gab:9125). Il me répond : « Et tout ce qui peut
intervenir et ce qui est infiniment petit fait des erreurs infiniment petites » (A). ((9128))
**
11-12:1:63
<N: 1942> <M:11>
<C:23:33> <TC:18,4:8,8> <TCC:36,0 > <PC:776>.<R:7:23> <TCR:37,0> <TR:18,6:8,8>
<PR:776> <OU>
**
12-13:1:63
<N: 1943> <M:11>
<C:0:59> <TC:20,8:10,8> <TCC:35,6> <PC:780>.<R:7:51> <TCR:35,9> <TR:14,4:6,4>
<PR:780> <P:ds-g:ds-g> <OU>
9129-- <HS:8:0> <DDD : En prenant ma température> J’arrive près d’un type, qui referme
une casserole pleine d’eau. Il vient de la faire chauffer. Je vois le thermomètre qu’il vient
d’utiliser dedans. Je le vois monter jusqu’en haut, puis redescendre. Il l’a abîmé. Je
comprends que dans le capillaire, il y avait une bulle d’air sous le mercure du haut. Ce
thermomètre a été abîmé parce mis dans une température de loin supérieure à la température
limite, pour laquelle il était prévu.
9130-- <HS:7:56> Nous sommes plusieurs sur une barque. Nous pensons l’envoyer à des
fuyards, pour les perdre. Ils se sont enfui en effet au milieu du fleuve. Et le courant de celui-ci
est très fort. Nous pensons que de cette barque, il nous faut vite sauter sur la rive. Car si nous
voulions aller jusqu’à la rive à la nage, l’eau glacée nous saisirait. Je ne suis pas tranquille
(tse). Je saute le premier sur la rive. Et la barque (s’en va vers le large). Je m’efforce de la
retenir. Et tous sautent l’un après l’autre sur la rive près de moi. Des chaînes posées sur le sol
2619
retiennent la barque, par leur poids et leurs frottements. Nous laissons alors ces cchaînes filer
dans l’eau. Elles me frôlent (B). et je crains qu’elle ne m’entraînent. ((9130))
9131-- <HS:7:54> Nous nous apprêtons à sortir d’un certain endroit. Mais nous voyons des
gens arriver ici. Pour ne pas nous laisser surprendre, nous cherchons alors une autre sortie.
Nous empruntons un couloir, qui va vers la droite. Et nous nous accroupissons derrière un
grillage. Je m’imagine rencontrant ici des bêtes de zoo (ga3:9122). Et nous sommes vus par
des gens d’ici. Nous sortons alors, et feignons tous d’être des chinois exécutant un numéro
(ga7:9112). ((9131))
9132-- J’essaye de retenir deux phrases précises du rêve que je fais, pour les n oter par la
suite (S) (A) (phi). Mais malgré mes efforts, je les oublie progressivement (poi). ((9132))
**
13-14:1:63
<N: 1944> <M:11>
<C:1:11> <TC:21,8:12,2> <TCC:35,9> <PC:782>.<R:6:48> <TCR:36,1> <TR:22,4:12,2>
<PR:780> <P:d:v-d>
9133-- <HS:6:53> Je suis à une fenêtre, et je regarde le paysage. Maintenant que le ciel est
clair, je m’étonne de voir devant moi de beaux pics de montagne (eta). Puis je vois un château
construit au sommet de l’un d’eux. Je m’imagine le plaisir qu’il doit y avoir à monter sur l’un
de ces pics. ((9133))
9134-- Je suis dehors, et je veux suivre un certain itinéraire. Je ne sais pas si depuis
l’extérieur où je suis, on peut passer par cette grande porte blanche que je crois être la bonne
(qsi). Je la pousse, et ça marche. ((9134))
9135-- (Je descends des escaliers. Je croise là une jeune fille, que j’aborde (w). et je
l’emmène avec moi, en remontant.) Nous arrivons dans une salle de cinéma, par le haut. Et
nous descendons un peu, pour nous placer. Je pense alors que si je n’avais pas eu le courage
de l’aborder, j’aurais manqué une occasion. Nous nous asseyons, elle à ma gauche. Je pense
que je pourrais la prendre contre moi, et l’embrasser pendant le spectacle… Puis nous
sommes dans la rue. Nous passons près d’un roi. Avec un certains mépris condescendant, il
traite un jeune peintre de commerçant qui cherche un sujet. Et ceci alors que c’est un jeune
peintre honnête, qui n’a pas encore trouvé sa voie. La fille qui est avec moi se propose de
suite, et dit qu’elle a un sujet. Je m’empresse de la détourner. Et nous entrons dans un
passage, dans une maison à droite. Nous l’avons échappé belle, et nous en rions (sco). ((9135))
<C:7:41> <TCC:36,1>.<R:9:12> <TCR:36,3> <TR:19,8:10,4> <PR:780>
9136-- <HS:9:27> Ma fille vient me supplier avec passion de faire l’amour avec elle (w). peu
lui importent les usages. Elle s’est suspendue à mon cou, et elle lève et écarte les jambes (B).
je me laisse alors tomber sur elle, et défais ses vêtements. Et nous sommes entrés en coït l’un
avec l’autre. Les gens s’émeuvent devant ce spectacle cru. Il est décrit, et je comprends que
tout doit se voir dans les détails. ((9136))
2620
9137-- <HS:9:22> Je suis dans la rue. Et je vois une voiture à goudron, des services de la
chaussée (qsi). Elle dévale une pente, et s’arrête après avoir heurté un magasin. En repartant,
je comprends que cette voiture est partie seule par accident. C’est comme j’en avais eu
l’impression. Et c’est le choc sur le magasin qui l’a arrêtée. Je m’étonne que ce magasin ait
supporté le choc d’un engin aussi lourd, sans être abîmé. ((9137))
9138-- <HS:9:14> Je cherche mes affaires dans un amphithéâtre plein. Je ne trouve rien (tse).
Je descends vers le bas. Je finis par les retrouver sur une table, au fond d’une autre pièce. Je
reconnais en effet mon écriture sur une grande chemise bleue (sig) (qsi). (Ruhla) [un collègue
de physique] est chargé de la garde de ces objets trouvés (ga3:9128). Il vient voir ce que je
fais. Il approuve et repart, quand il a vu que c’est moi qui viens chercher mes affaires. Puis
j’arrive dans une autre salle de cours. Il y a aussi peu de monde ici. Je vois qu’à gauche, le
professeur est assis parmi les élèves. J’ai l’impression de voir que c’est Barchewicz [mon
professeur de chimie physique)]. Je regarde à nouveau pour vérifier. Et je me rends compte
que c’est un autre professeur, avec une moustache. Je cherche une place, en essayant de
passer inaperçu. J’en vois une. Mais il n’y a pas de chaise. J’en cherche, et trouve une autre
derrière. J’y vais. Le professeur me regarde. Si c’était Barchewicz, il ne me tiendrait pas
rigueur de mon retard. ((9138))
9139-- Je suis dans la rue. Et j’ai maintenant envie de me réveiller (phi) (T). Je crois que ça
va réussir tout seul : j’écarte les bras, en ayant la volonté de me réveiller. Je vois
qu’effectivement, tout disparaît autour de moi. Je me retrouve dans une pièce. Je vois d’abord
qu’en effet, je suis réveillé. Puis je finis par en douter. ((9139))
9140-- Nous sommes à table. Et quelqu’un à droite me fournit des dents, car je n’en ai pas
(cro) (gam). Je comprends que ce n’est pas la peine qu’il m’en donne trop. Il lui faudra en
effet attendre environ une demi-heure, pour qu’il lui en ait repoussé d’autres (H). Il pourra
alors les donner à d’autres personnes. ((9140))
9141-- Nous sommes à table (gab:9140). Et à droite, papy me dit qu’il me prêtera ses dents
(gab:9140). Il insiste pour cela. Je lui dis qu’on sait qu’il ne lui en reste qu’une (H). ça le fait
éclater de rire (sco). Et il me fait un signe discret, pour que je me taise. Je n’aurais pas dû dire
ça devant les autres. Je lui dis alors : « Pourquoi tu réagis ? » (A). Il réalise que sa réaction
prouve que j’avais dit vrai. Et ça la fait rire de plus belle. Il me demande : « Qu’est-ce que
vous avez contre moi ce soir ? » (A). Je lui réponds que « je n’ai rien, absolument rien »
contre lui, et c’est vrai (A). ((9141))
**
14-15:1:63
<N: 1945> <M:11>
<C:0:24> <TC:23,0:13,0 > <TCC:36,2> <PC:782>.<R:6:16> <TCR:35,9> <TR:19,8:11,2>
<PR:780> <RRM>
9142-- J’ai en main une feuille, sur laquelle on note différentes choses (sig). Il vient d’y être
noté quelque chose, que nous commençons à peine à faire. Je crois qu’il est bien de le noter.
Et on dit à papa que dans son nouveau petit cinéma, il pourrait donner tel genre de films. Je
pense qu’il s’agit peut-être d’en faire un cinéma d’essai. Un exemple de cinéma faisant cela
2621
est donné. Je pense que ce serait bien en effet, si papa choisissait bien et lui-même ses films.
Ça pourrait mieux marcher que chez papy. ((9142))
**
15-16:1:63
<N: 1946> <M:11>
<C:19:46>.<R:1:4>
9143-- <HS:1:14> Je suis en barque sur la mer avec quelqu’un, n’étant pas tranquille du tout
(tse). J’ai envie de pagayer avec les bras, ce que je fais. Je me suis en effet rendu compte que
j’étais déjà mouillé (B). Et nous sommes presque arrivés au bord de l’eau. Alors que je suis
dans l’eau, je sens le fond (nu). Mais je me mets quand même à nager le crawl. Quelqu’un dit
à côté de moi qu’il ne sait pas facilement le faire. Quant à moi, je recherche la perfection dans
mes mouvements (eta). Arrivé au bord, je sens que sous l’eau le sol est recouvert de vase. Et
je me demande si on peut marcher dessus sans crainte. Je crois y voir des sangsues (tse).
Quand je suis sorti de l’eau, je regarde s’il ne s’en est pas attaché à mes pieds. ((9143))
9144-- J’effectue une période militaire (tse). Je vois que dehors, il y a un homme. C’est pour
surveiller à la porte du bâtiment, dans lequel j’entre pour aller m’habiller. Et je m’habille.
Mais je vois que je ne finirai jamais à temps : je suis désespérément lent. Je finis par prendre
une blouse blanche (qsi). Quand je me retrouve avec mon blouson de cuir sur le dos, je m’en
veux de m’être à mon habitude si bêtement trompé (U). Je vais me faire engueuler, là où
j’arriverai en retard. Puis je suis en un endroit, où j’entends parler une femme (omé). Lors de
ces périodes militaires, elle parle du temps où nous mangions tous ensemble. Je comprends
que maintenant, on est libre de manger seul et où on veut. Mais elle dit que ça coûte 1.600
francs par repas (H). Elle doit bien connaître ce petit pays. Et si elle dit ça, c’est qu’il ne doit
pas y avoir d’autres prix. Je trouve que c’est cher. Et ici, deux types se parlent. L’un d’eux
dit : « Ça pu ; tu pètes ; ça pue ; tu pètes » (A) (w). Il dit qu’il aime cette liberté actuelle, alors
qu’ils étaient auparavant toujours enfermés dans une salle. Ils pétaient, et ils étouffaient. ((9144))
<C:6:0>.<R:6:50> <RRM>
R.A.S.
**
16-17:1:63
<N: 1947> <M:11>
<C:23:37> <TC:23,4:12,8> <TCC:36,0> <PC:778>.<R:8:0> <TCR:36,1> <TR:17,2:9,0>
<PR:780> <RRM> <OU>
9145-- <HS:10:27> <DDD : En m’imaginant serrant la main de quelqu’un> Je vois que j’ai
la main abîmée d’un autre, à la place de la mienne (tse) (gam) (B) (ga3:9141). Les doigts sont
tordus comme par le rhumatisme, dont le petit. Ça m’ennuie. ((9145))
2622
9146-- <HS:8:7> J’arrive dans une pièce, où des WC sont alignés contre le mur à droite et à
gauche. J’en cherche un, assez grand pour que j’y sois caché (w). Je vois qu’à droite, ce sont
en fait des éviers. Je crois que les WC sont à gauche. ((9146))
9147-- <HS:8:5> Je suis étonné de voir une belle mer toute bleue, depuis une fenêtre (eta)
(qsi). Je croyais qu’elle était beaucoup trop loin, pour être visible en temps normal. Or cette
fois, je la vois comme si elle était tout près. A côté de moi, une fille me dit que c’est normal.
Et elle descend sur le petit balcon, qui est là. (C’est pour aller dans les WC du balcon. Sur ce
dernier, nous sommes serrés (gab?:9146) (B?). ((9147))
9148-- <HS:8:2> Je vois que le sol commence à s’effondrer, en un point dehors et à ma
gauche. J’accélère alors le pas sur le chemin, car je freinais un peu. Je ne veux pas en effet
être entraîné dans le trou, qui va peut-être se former. Sur le chemin et en sens inverse, je vois
alors venir 3 éléphants (H?). Ils courent, en arrivant en plein sur moi (poi). Je ne suis pas
tranquille. Mais ils me dépassent sans me bousculer, comme je le craignais. C’est maintenant
un troupeau de bœufs, qui viennent à moi de la même direction. Je crois que ce sont des
bœufs d’une espèce rare. Je crains aussi qu’eux ne me bousculent. Je pense qu’en
manœuvrant de droite et de gauche comme je le fais, je pourrai guider un peu leurs réactions.
Et ceci pour qu’ils ne foncent pas sur moi. Et encore une fois, le croisement se passe bien.
((9148))
**
17-18:1:63
<N: 1948> <M:11>
<C:23:58> <TC:19,6:9,2> <TCC:36,2> <PC:778>.<R:8:50> <TCR:35,9> <TR:19,0:8,8>
<PR:776> <P:ds:ds-d> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte>
9149-- <HS:8:53?> Je prends sans gêne son crayon à bille des mains d’un type, qui est
devant moi. Mais je comprends que je lui dois la priorité, et je le lui rends. Il s’en sert pour
ouvrir sa lettre. Et il me le rend. Je crois alors que j’en ai deux en main. Je suis maladroit de
mes mouvements. Où il est debout, je vois que ce type est très grand par rapport à moi.
9150-- <HS:8:54> Je suis à la fenêtre d’un appartement. Et sur le toit d’une maison d’en face
et à gauche, je vois une très grande statue sur pied. Je la connais bien. Je pense que pour cette
maison, elle doit être lourde à supporter.
9151-- <HS:8:53> Maryvonne va se débarrasser de sa carte d’identité, que je lui ai faite. Car
elle ne s’intéresse plus à tel type, mais à un autre (w). Il est dit que plus ces sortes de cartes
d’identité sont simples, plus elles se vendent cher. Ce doit être pour cela que tout à l’heure,
une fille m’en avait demandé une. Et je suis sur une espèce de planche chariot très basse, sur
laquelle je roule en poussant le sol de mes pieds (B). Puis ça monte, et j’ai plus de mal. Des
gens m’entourent. Ils parlent de faire faire ainsi des mesures chez eux (gam). L’un dit que
dans sa salle à manger, ça monte un peu comme ici. ((9151))
9152-- J’ai en main une lettre, qui m’était adressée (gab:9149). Je vois que mon nom y est
précédé de nombreuses initiales, dont « s.o. » (A) (sig) <OUDET>. Ceci me fait penser aux
initiales des décorations anglaises (lor). A propos de mon adresse, il est ajouté : « On a aussi
2623
S.P. 84.5006 » (H) (A). Suivent plusieurs autres lignes en double, avec des corrections etc. Il
ne s’agit peut-être donc pas de moi, en réalité. Ça expliquerait pourquoi dans ce cas, je n’ai
pas bien compris le contenu de cette lettre. ((9152))
**
18-19:1:63
<N: 1949> <M:11>
<C:3:25>.<R:10:50?> <III : Réveillé par des camarades>
9153-- <HS:12:29> <DDD : En courant dans mon jardin> Je cours avec quelqu’un. Et je suis
assez fier de courir facilement, et de ne pas avoir de mal à aller mieux que mon camarade
<OUDET>.
9154-- <HS:10:57> Je suis en coït avec une fille (w) (B). et je lui caresse en même temps le
derrière et l’entrejambes <OUDET>. ((9154))
9155-- <HS:10:57> Je suis dans un appartement <OUDET>.
9156-- Je venais de voler (ga8:9126). Et je pars à nouveau en vol. j’emporte cette fois sur ma
tête une espèce d’étagère pleine (B). Ça marche assez bien et facilement, alors que j’aurais pu
craindre le contraire (gab:9153). C’est parce que dans ces affaires que je porte, il n’y a rien
qui puisse contrarier mon vol. Je comprends qu’il faudrait peut-être pour cela quelque chose
comme de la ferraille (gam). Puis je reviens sur la place de Jaude [à Clermont-Ferrand]. Et
j’atterris sur le trottoir où j’ai oublié l’étagère pleine d’affaires, alors que j’étais parti vers
chez moi (nu?). ((9156))
**
19-20:1:63
<N: 1950> <M:11>
<C:0:15> <TC:21,6:11,4> <TCC:35,9> <PC:766>.<R:3:21> <TCR:35,8>
9157-- Je suis dans un appartement avec d’autres personnes. Nous y faisons des choses
illégales <OUDET>. Il est question d’un trafic interdit. Et je m’imagine m’envolant dehors
avec un type, qui est ici l’acteur principal (ga1:9156). Dehors et depuis une fenêtre de
l’endroit où nous sommes, il verrait qu’il y a un appareil pour enregistrer ses réactions. C’est
afin de pouvoir le confondre ensuite. En m’éloignant vers l’extérieur, je vois effectivement cet
appareil. Il est à gauche. ((9157))
9158-- Nous sommes montés en voiture, dans laquelle nous sommes serrés (B). Et nous
partons. Je suis devant et à droite. Je m’aperçois avec surprise que c’est mon voisin immédiat
de gauche, qui conduit. Maman n’est pas avec nous. Je crois qu’on l’a empaquetée et mise
dans un petit coffre de devant, pour qu’elle soit tranquille et ne se chamaille pas avec
Maryvonne (gam). Je prends appui sur les parois de la voiture ouverte, à ma droite. Il y a de
ce côté le manteau de fourrure de maman, qui m’encombre un peu. Je finis par le retirer de sa
2624
place, et je le prends en main. Et nous dépassons maman, qui est sur le chemin (nu). J’ai envie
de lui demander son manteau (nu). Mais je crois lui entendre dire qu’elle ne l’a pas gardé, car
il ne supporte pas d’être sous la pluie. C’est à cause de la fourrure. Ça me révolte qu’elle soit
obligée de supporter le froid, pour une raison aussi mineure (U) [J’ai toujours moqué les
femmes qui supportent le froid pour des raisons esthétiques] (poi). Papa nous propose alors
d’aller seuls acheter les (pommes de terre), dont nous avons besoin. Et ceci pendant qu’il ira
donner son manteau à maman. Nous sommes donc tous partis tassés ici, seulement pour faire
cet achat ? Et nous sommes arrivés en un endroit, qui est au bord de l’eau. Celle-ci est un peu
en contrebas. Quelqu’un de la famille a nagé un moment dans cette eau, qui est dégueulasse.
Elle est pleine de vase et autres saletés (ga4:9143). J’aurais moi-même cherché plus loin une
eau plus propre. L’un d’entre nous est parti vers la droite, pour chercher de l’essence (nu?). Il
faudra faire rapidement les transvasements de cette essence, car elle s’évapore vite dans ce
désert chaud (nu). Notre camarade est revenu avec l’essence. C’est alors J.-J. à ma gauche,
qui tient le bidon de mon plein d’essence. Un peu sans précaution, il le verse dans l’ouverture
d’un autre bidon que je tiens moi-même. On lui demande de s’efforcer de ne pas perdre de
l’essence, car nous en avons peu. Je vois que je suis dans une position instable, penché en
avant et appuyé sur une partie de notre voiture (B). Et je risque de tomber de l’autre côté, en
entraînant tout l’équipage. Or nous sommes tous au bord de l’eau, dans laquelle nous risquons
ainsi de tomber. Je ne suis pas tranquille et je fais tout reculer, pour nous éloigner du bord
(poi). Je m’imagine étant père de famille, et arrivant ici. J’aurais peur pour tous les miens (U).
Je leur interdirais d’une façon absolue de s’approcher de l’eau. Ça les ennuierait sûrement. Et
je m’imagine m’approchant seul du bord, pour vérifier la profondeur de l’eau. Je m’imagine
encore me jetant à l’eau, pour nager un peu… Et je m’imagine disant à Dédée de se mettre
comme elle veut, car finalement il n’y aura pas beaucoup de gens pour s’en apercevoir. ((9158))
<C:4:21>.<R:7:6> <TCR:35,8> <P:g:v>
9159-- <HS:7:13> Nous sommes deux espèces d’animaux, qui ne pouvons pas nous voir. Il y
a moi, et un bœuf à ma gauche (gam) (cro). Nous avons déjà voulu faire un combat singulier
l’un contre l’autre. Mais lui n’a pas voulu sortir pour cela de l’endroit où il était. Il se trouve
dans un couloir, fait de deux barrières de bois parallèles. Il est devant deux vaches, qui sont
aussi l’une devant l’autre (H?). Et ce couloir est si étroit, qu’il ne peut pas se retourner. Or je
viens de l’insulter, par une remarque désobligeante. Ça le met immédiatement en colère. Et il
me promet qu’il va me punir sévèrement en me battant. Il fait tous ses efforts pour se
retourner, et cette fois il va réussir. Je ne suis pas tranquille (tse). Quand il s’est retourné, nous
commençons le combat (V). Et j’essaye moi-même de l’embrocher (sur mes cornes), en plein
poitrail. ((9159))
9160-- Je me réveille, dans ma chambre et dans l’obscurité (Q). J’allume ma lampe de
chevet, à ma droite. C’est pour lire l’heure de mon réveil, et noter mes rêves (S). Or je
m’aperçois que la lumière est beaucoup trop faible pour cela, ce qui m’ennuie (poi). Je prends
alors la lampe, et j’essaye de l’approcher de ma montre : ça ne suffit pas. J’approche aussi de
ma montre un flacon verseur (gam) (gac:9158). Mais je crois que si je verse du liquide pour
mettre ma montre dans la partie la plus lumineuse du faisceau, je mouillerai ma montre. Or je
vois qu’il n’en est rien : dans le sens du jet, ça éclaire moins. J’ai fait l’essai. Je pense alors
essayer de voir à peu près l’heure à ma montre lumineuse. Et je me contenterai de la retenir
dans la noter, comme j’essayerai de retenir mon rêve. Mais ça ne va pas. Je décide de me
lever. Et je tâtonne dans ma chambre, dans le noir (tse) (B) (F?). Je ne suis pas tranquille. Je
finis par arriver à une porte, que j’ouvre. Et j’ouvre tous les interrupteurs, qui sont à droite et à
gauche à l’extérieur du cadre de la porte. Je crois d’abord que ça n’allume rien. puis je vois
2625
que ça a donné enfin une lumière normale dans la pièce, dans laquelle je vais. Et je suis avec
les autres. Pendant que j’en mange, je vois le morceau de gâteau restant sur un plat (pi). Il est
devant moi, et assez bas sur une étagère. ((9160))
<C:7:26>.<R:8:49> <TCR:36,0> <TR:17,4:9,4> <PR:766> <III : Il a neigé>
9161-- Mamie est dans une autre pièce que moi. Je lui dis alors qu’elle m’embête, car elle
n’est jamais contente (poi). Je suis près d’un meuble, où je prends entre autres des papiers
dans une corbeille horizontale <OUDET>. Elle est couchée sur ce meuble. Les papiers y sont
serrés. Et antre autres choses, je les mets dans une autre corbeille. C’est un tuyau horizontal
en carton, debout sur le meuble. Je m’imagine m’engueulant très durement avec mamie. Je lui
dirais que si elle me mettait à la porte, ça lui coûterait cher. Je resterais quand même, mais elle
me bouderait longtemps. J’ai en main un long couteau de cuisine, avec lequel je prenais les
papiers dans la corbeille du haut pour les mettre en bas. Je m’apprête à continuer, et je pique
les papiers tassés d’en haut. Mais je comprends qu’en fait, je n’ai plus de raison de continuer.
Et je m’arrête. ((9161))
9162-- <HS:10:53> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Je mets un court instant la main
en haut des seins d’une femme, sans mauvaise intention (w) (B). mais elle pourrait croire le
contraire. ((9162))
**
20-21:1:63
<N: 1951> <M:11>
<C:23:43> <TC:22,6:11,8> <TCC:36,4> <PC:774>.<R:8:42> <TCR:35,8> <TR:15,4:7,0>
<PR:776> <P:ds:ds-d> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte>
9163-- <HS:9:15?> Il est question de déménagement dans un hôtel, où je me trouve avec mes
parents.
9164-- D’en bas où je suis, je veux avertir tous les habitants d’un grand immeuble du danger
d’un incendie. Il risque de s’y déclarer. Pour les avertir, je commence par frapper d’ici et
d’une certaine façon à toutes les fenêtres. Mais bien que je vois maintenant toutes allumées,
personne ne vient s’y mettre pour se renseigner. Ça me met hors de moi (poi). J’essaye
d’insister, sans résultat. Je décide alors de casser toutes les vitres une par une, afin de les
prévenir. Je commence à le faire par celles du bas B?). Puis à droite et appuyé contre
l’immeuble, je vois une échelle. Ses montants verticaux se rejoignent en haut. J’espère qu’elle
tient bien en place. Et je monte sur elle, pour atteindre plus facilement les étages dans cette
bibliothèque (nu). Ses différents casiers constituent les fenêtres (gam). Pour continuer donc ce
que j’ai commencé, j’ôte les livres un par un. Et je les jette en bas. Je m’aperçois maintenant
que cette échelle est double en hauteur : au sommet de la première s’en trouve une plus petite.
Et Maryvonne vient me rejoindre en haut de cette échelle. C’est pour que nous tombions tous
les deux ? (poi). Je ne veux pas de cela. Je l’engueule un peu, et elle descend. Je retire
maintenant les livres à la main, pour les jeter en bas. Au fond de l’un des casiers se trouve
l’une des miens, qui lit des vieux livres avant que je ne les prenne. Sur l’un d’eux, elle lit une
certaine coutume relative à telle époque. Je calcule alors que pour ceux de l’époque historique
dans laquelle nous sommes actuellement, ça ne faisait jamais que depuis (12) ans qu’existait
2626
cette coutume (H) (cro). Et à un moment donné, j’interdis à tous les miens de se ruer en bas
sur ce que je jette. Ils le faisaient pour prendre chaque objet en main et le regarder, de ceux
qui s’étaient entassés (tse) (nu). Or mon interdiction ne sert à rein, et ils continuent de plus
belles. Je descends furieux. Et je me mets à les battre violemment les uns après les autres,
pour les punir et les éloigner (V). je vois que sur chaque objet que je jetais, (un paysage)
différent se trouve en effet dessiné. C’est ce qui les intéressait. J’en arrive à frapper
Geneviève à gauche. Et pour que ce soit efficace, je la frappe violemment avec une chaise…
Puis par remord, j’appelle Maryvonne (un). Mais elle ne vient pas (poi). Elle doit être occupée
à autre chose. Je reviens où j’étais. Et je casse un premier œuf cru (qsi). La pensée que je vais
tous les casser pour les sucer ainsi doit l’ennuyer. Je m’efforce alors de l’éviter désormais, et
je fais tomber le jaune seul. Et je gratte les morceaux de coquille avec le doigt, pour en ôter le
blanc… Et il est question de « - for picture » (A). Ce dernier mot est le même, que celui qui
désigne une peinture en anglais (lor). Puis je pense noter quelque chose, pour ne pas l’oublier.
Mais je pense que je viens en effet de retenir l’heure de ce que j’ai fait (ga24:9075) (H). ((9164))
**
21-22:1:63
<N: 1952> <M:11>
<C:0:25> <TC:20,4:10,0> <TCC:36,3> <PC:782>.<R:4:12> <TCR:35,7> <P:d:v-d>
9165-- <HS:4:26 > Nous sommes dans une espèce de transport en commun. Nous avons un
appareil long, avec lequel nous allons devoir respirer sous l’eau. C’est une espèce de grande et
longue bouteille métallique. A son extrémité supérieure, je vois l’embouche. Je crois qu’il
nous faudra le mettre dans la bouche, pour respirer par là. Et je manipule un peu l’appareil.
Puis à ma gauche, un homme nous explique comment va se dérouler notre aventure. Je
comprends que tout à l’heure, nous allons être tout à fait sous l’eau. Il dit que si une personne
ou une autre parmi nous attrape le mal de mer, il arrêtera l’appareil. Ce sera pour lui permettre
de se remettre. Puis je crois que nous y sommes, simplement assis sur le sable du fond avec
une petite hauteur d’eau. Mais nos corps restent à l’air. Une femme à gauche dit qu’il est
rarissime de trouver un « couteau », le coquillage (ga5:9148). Et à ce moment, j’en trouve un
sur le sable. Il était à ma droite et un peu en arrière (B). Je le dis, et sors ce coquillage. Mais il
s’avère alors que ce n’est pas le coquillage vide et mort. Ça lui ôte tout son prix, et nous en
sommes déçus. Je vois maintenant devant moi plein d’autres coquillages, de différentes
formes et tailles. J’en voir entre autres un, qui a la forme d’une grosse coquille d’escargot
pointue. Et elle est pleine d’épines. Je l’ai prise en main, et je me suis entré une épine dans un
doigt (B) (poi). Je me mets à l’ôter. Une femme fait partie de ceux qui dirigent notre groupe.
Elle me demande de garder ce coquillage pour elle. Je ne fais pas de difficulté pour cela. Par
son métier de conduire là-bas les gens, elle a l’habitude de voir ces coquillages. Je pense que
si elle veut garder celui-ci, c’est qu’il doit avoir une certaine valeur en raison de sa rareté.
((9165))
9166-- <HS:4:17> J’entre dans une pièce, où se trouvent papa et maman. Et je suis
maintenant devant eux, entre les deux. J’ai l’impression qu’ils croient encore que papy est
réellement mort. Ils sont prêts pour cela à envoyer une espèce de carte de condoléances. Je les
détrompe alors. Si en effet on a cru à un moment donné que papy était mort, il s’est depuis en
fait révélé être vivant. Mes parents le savent. J’avance en passant entre eux, et je me promène
dans la pièce.
2627
9167-- <HS1:4:12> Je suis sur le toit en terrasse d’une maison, et je pense à tante Borel. Je
crois un instant que son appartement était dans cet immeuble et à mon niveau, celui dont je
vois une grande fenêtre devant moi. Je pense qu’il serait bien que nous héritions ici d’un tel
appartement (gab:9166). Puis je réalise qu’en fait, ce n’était pas ici qu’elle habitait. Je me
promène sans précaution sur cette terrasse, et sans peur de tomber dans le vide. Je pense qu’il
me faudrait faire une expérience, me faisant toucher du doigt le danger qu’il y a à être
imprudent ici. Car je sens que je le serrais facilement… <HS2:4:19> Et cheminant sur ce toit,
j’arrive à un passage difficile. Il doit correspondre à une bifurcation d’un couloir en deux,
dessous et à l’intérieur. Il y a ici un angle de mur, que je vais contourner par la gauche au bord
du vide. Je ne suis pas tranquille (poi) (U). Je passe avec d’infinies précautions. Je tiens bien
une prise d’une main, avant d’en chercher une nouvelle de l’autre main plus loin à gauche. Je
crois qu’à cet angle, c’est ainsi que je m’accroche à une statue en bronze (ga4:9150). A un
moment donné, je me maintiens à elle en ne comptant que sur sa solidité pour ma sécurité. Et
ceci alors que le vide est derrière moi. J’espère qu’elle tient solidement. Si elle lâchait, je
tomberais. Mais (dans ce rêve), je pourrais alors ne pas y penser (phi?). Et il ne se passerait
rien. Puis j’ai quand même réussi à passer de l’autre côté… <HS3:4:12> Puis je suis arrivé à
l’intérieur de cet immeuble. Des ouvriers se trouvent en haut d’un escalier. Je passe auprès
d’eux. Ils me disent bonjour, sans s’étonner autrement de me voir. Ils me croient d’ici. Et je
descends ces escaliers. Puis je suis au milieu d’une cage d’ascenseur. Et derrière les parois
passent différents ascenseurs. Je crois que l’un d’eux m’a été envoyé en manière de piège par
l’homme habitant ici, pour que je le prenne et qu’il me cueille à la sortie. J’en choisis donc un
autre <OUDET>. ((9167))
9168-- Dans le salon de notre appartement de Clermont-Ferrand et de l’autre côté de la
bibliothèque, je vois J.-J. venir de la salle à manger. Il arrive comme (un fantôme). Il a
quelque chose d’irréel et de fantomatique, que je ne peux pas supporter. Je vais rapidement à
lui, pour changer cela. Il se reprend alors vite, et avoue n’avoir eu aucune mauvaise intention.
<C:4:41>.<R:7:34> <TCR:35,8> <TR:12,8:4,6> <PR:784> <P:ds:ds-d> <III : La tête sur
l’intérieur de la main droite ouverte>
9169-- <HS:7:35> Je m’apprête à partir à pied dans la rue, vers notre ancien domicile. Je suis
pieds nus (B). Puis je réalise que pour ce trajet long et ennuyeux, je pourrais aussi bien
prendre le Vélosolex. Ce serait plus rapide et moins fatiguant. Je reviens sur mes pas, pour
aller le chercher. Je pense que j’aurai les pieds nus sur les pédales… Puis je suis près de chez
nous. Je pense au précédent appartement que nous avons conservé, alors que nous habitons
maintenant ailleurs. J’ai eu un instant des doutes. Mais je comprends qu’effectivement, il est
bien encore à nous. Car je me souviens avoir fait tout à l’heure un tour dans mon ancienne
chambre, dans laquelle se trouvent encore beaucoup de mes affaires. Je pense au chef de papa.
Venant d’entendre papa parler de ce qu’il a fait avec les musulmans, je me demande si le
capitaine est toujours là pour diriger les choses. Je pense que papa a décidé de garder l’autre
appartement. Et ceci en attendant venir jusqu’à ce qu’éventuellement, on le lui redemande.
Mais ce n’est pas sûr. ((9169))
9170-- <HS1:7:50> Nous sommes trois à partir, pour aller faire quelque chose (H). Je
m’envole à mon tour dans la rue vers la gauche, alors qu’il pleut (B?) (ga3:9156). Tant pis, je
serai trempé. Je pensais que tout ceci serait mal organisé, et que nous partirions ainsi
ensemble à plusieurs dès le début. Mais je vois maintenant que les deux autres se sont
installés à une table à la terrasse d’un café, comme c’était raisonnable. Le premier d’entre eux
2628
partira à son tour, quand je serai moi même arrivé quelque part. je m’éloigne en volant. Et je
leur fais signe, avec de grands gestes des bras. C’est pour leur montrer comment je leur ferai
signe pour me faire repérer, quand il s’agira pour eux de me rejoindre <OUDET>. Et en
partant, je me rends compte que je vole étonnamment vite. <HS2:7:34> Puis mon vol me
conduit à traverser un réseau de fils électriques aériens. Je n’aime pas beaucoup ça (poi).
M’approchant ainsi d’un toit, je m’imagine parlant à quelqu’un de la vitesse lente de mon vol
(nu). Je lui dirais que je vais à la vitesse de quelqu’un, qui marche ou courre un peu.
<HS3:7:53> Et je me suis posé sur le toit. J’ai brisé là un petit câble électrique. J’en
maintiens les deux bouts, l’un allant vers la gauche et l’autre vers la droite. Quand je touche
les fils métalliques intérieurs du bout de droite, celui-ci s’allume par instants. Peut-être est-ce
parce que je rétablis ainsi un contact avec l’air (gam). Devant moi et à droite sur le toit, ce fil
conduit à une lampe cheminée. Et celle-ci s’allume aussi. Je cherche une solution pour réparer
le mal que j’ai fait. Je pense recourber en crochets les extrémités des deux fils, et les
accrocher ainsi. Mamie tient le câble de plomb de gauche, et je vois qu’elle fait des efforts
pour le tirer vers moi. Je le plie une première fois. Mais il se casse au coude, où le fil était en
partie coupé. Je le replie : il se passe à nouveau la même chose (poi). Je crains que ce fil ne
finisse ainsi par devenir trop court. Or je vois que celui de droite arrive facilement à lui
maintenant. Et je cherche la solution. Je pense attacher l’un à l’autre chaque fil métallique de
l’intérieur. C’est peut-être indispensable pour qu’il y ait réellement contact électrique. Mais
quand j’ai tripoté les fils du bout de droite, voilà que ce bout de câble s’allume ainsi que la
lampe <OUDET>. Et ce bout de câble a maintenant pris feu. Je finis par le lâcher, le bout
étant un peu raidi par le feu. Je comprends que celui-ci se propage vers la lampe, à l’intérieur
du câble. Je vois en effet celle-ci flamber maintenant d’un coup. Tant pis ! Et heureusement
que le feu s’est arrêté là… <HS4:7:41> Je suis reparti, et j’arrive devant un cinéma. Je vois
qu’on y joue toujours le même film, depuis longtemps. J’entre dans ce cinéma. Et je demande
là à une ouvreuse la permission de traverser la salle. C’est afin de traverser cet immeuble. Car
je ne connais pas le chemin par l’extérieur, où il me faudrait faire un long détour. Je m’attends
à un refus de l’ouvreuse, (comme ça s’est déjà produit). Mais à mon étonnement, elle accepte
et me conduit. Peut-être lui ai-je un peu plu (w). Lorsque nous sommes arrivés de l’autre côté,
je l’embrasse pour la remercier (B). Ça lui fait plaisir. Et en la quittant, je pense que j’aurais
pu l’embrasser sur la bouche. <HS5:7:34> Puis j’arrive dans une grande salle. Je vois que
celle-ci est déjà à moitié préparée, pour une grande fête prochaine. Il me faudra passer ainsi à
gauche, de l’autre côté d’un très grand quadrillage vertical de bois décoré. Et j’arrive à un
endroit, où un quadrillage horizontal se trouve juste au-dessus de ma tête. Ses grandes mailles
sont fermées, par de la toile métallique (gaa). Mais je sais que moi, je la prends pour de la
toile d’araignée. J’essaye de la pousser de la tête (B). puis je dois traverser un grand voile de
tulle, déposé horizontalement (gam). Je vais pour cela faire un trou quelque part. Papy et
mamie sont là (gaa) [quatre idées reviennent dans ce rêve : mamie, le feu, le plomb et le vol].
Ils sont d’accord, alors que c’est leur matériel. Papy est maintenant à ma droite, et il m’aide.
Puis il réalise que pour me donner cette permission, il a peut-être fais ses calculs trop justes.
Et il part vérifier derrière moi. Pour cette vérification, il vient de faire cuire un certain
morceau de viande (gaa). Et ceci pendant le temps qu’il avait déterminé. Et il la goûte : il
constate qu’effectivement, le temps calculé est beaucoup trop juste. Mais tant pis. Je continue
ici à essayer de faire mon trou. J’y arrive finalement, et je passe. Je m’envole alors dehors par
une fenêtre (gaa). Je tiens une brique de plomb dans chaque main (B) (gaa). Je m’étonne alors
de ne pas tomber la tête la première, car ces briques m’alourdissent beaucoup vers l’avant. Je
n’y avais pas pensé. Je tiens alors ces briques au niveau de mes poches, pour être mieux
équilibré. On m’a dit que dehors, papy et mamie sont occupés par ce nouveau problème qui
s’est posé à eux. Je les vois en effet en bas, occupés semble-t-il avec un thon. Ils l’ont couché
sur le sol. Je leur fais signe en partant… Puis je crois être arrivé en vol au-dessus des maisons
2629
et de l’église, que je cherche. C’est en effet auprès de cette église et aussi au-delà, que se
trouve ce que je cherche. Puis nous sommes arrivés au-dessus d’un terrain très lacustre. J’étais
confiant et je partais résolu, pensant trouver facilement mon église. Mais je suis maintenant
un peu inquiet. Et pour le moment, je la cherche en vain tout autour de moi. Et ceci alors que
je me suis immobilisé en l’air. Je ne vois pas d’église importante à proximité. Or ma
compagne vole avec moi (nu). Et voilà qu’elle affirme l’avoir enfin aperçue. Nous y allons. Et
je l’aperçois en effet au loin, devant nous. Je m’étonne que ma compagne l’ait vue, alors
qu’elle devait à moi-même être cachée par quelque chose que je dépasse maintenant. Et
(maman) parle de sa culotte, qui est trop ample (nu?) (w). Je pense que c’est tout ce qu’elle a
dû trouver. Et je lui demande : « Tu penses à l’amour, que tu vas faire dans des conditions peu
favorables ? » (A). ((9170))
**
22-23:1:63
<N: 1953> <M:11>
<C:22:38> <TC:20,8:10,4> <TCC:36,2> <PC:788>.<R:5:49> <TR:20,2:10,0> <PR:788>
9171-- <HS:5:55> En faisant ma mesure, je me rends compte que j’ai gardé un long moment
mon thermomètre en bouche (B) (ga2:9164). Je l’avais oublié, alors que je suis couché en
présence d’autres personnes. Je retire ce thermomètre de ma bouche, et veux le lire. Mais je le
vois d’abord flou. Je comprends que c’est parce que je le regarde par derrière. Je le regarde
alors correctement, et veux lire ma température (sig) (H). ((9171))
9172-- Jordan arrive auprès de moi. Et il me demande si je connais le moyen de faire
facilement un cours, lorsque on s’est fait une entorse au pied. Il vient à ma droite, allonge sa
jambe et regarde sa cheville. Je crois voir qu’elle est bien enflée. Je pense qu’à cause de son
pied, il pourrait se passer de faire ce cours. Mais je comprends qu’il ne le peut pas, car il a
besoin d’être noté sur ça. Et il ne l’a pas encore été. Je lui dis qu’il devrait aller à l’infirmerie,
pour essayer de se faire guérir de suite. Et ceci pour qu’il soit débarrassé. Ils n’avaient peutêtre pas à l’infirmerie le remède, pour le premier qui a eu ça (H?). Mais depuis quelque temps,
Jordan n’est sûrement pas le seul à s’être ainsi foulé la cheville. Je le lui explique. (Et je
trouve cela amusant) (sco?). Puis après y avoir réfléchi, je lui conseille d’aller de suite là où il
doit faire son cours. S’il attend un moment, il aura tout à l’heure trop mal au pied pour
pouvoir s’y rendre (lor). ((9172))
9173-- Je suis en un endroit d’un appartement, où j’entends Madame Benoist (omé). Elle
demande à quelqu’un s’il sait qui est untel, le premier spécialiste pour les particules et leur
nature (ga9:9138) (H) (A). Je m’attends à ce qu’elle dise que c’est en fait un grand
mathématicien. Et je crois l’entendre dire : « C’est peut-être le plus grand théoricien du
monde » (A). Ça m’amuse qu’on veuille tout le temps dire que tel spécialiste de telle matière
est le plus grand du monde. Je pense aux deux premiers de l’an dernier, (qui maintenant
forment un couple) (H)… Et je rejoins certains camarades, réunis autour d’une table. L’un
d’eux la quitte, et dit à l’autre à son extrémité de gauche : « (Jacquard), tu nous fais marrer ! »
(A) (sco). ((9173))
**
2630
23-24:1:63
<N: 1954> <M:11>
<C:23:56> <TC:21,8:11,2> <TCC:36,0> <PC:788>.<R:8:18> <TCR:36,4> <TR:21,4:11,0>
<PR:788> <P:ds:ds> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte>
9174-- <HS:8:27> J’ai l’impression que dès le début de cette année, je vais devoir conduire
un poste à Saturne [l’accélérateur de Saclay, dont le nom n’est pas dans ce rêve] (ga1:9173).
Mes chefs en avaient en effet exprimé le désir (lor). En regardant en effet ceux qui
m’entourent et qui vont travailler alternativement cette nuit, je vois qu’ils ont l’air de n’être
que des techniciens. ((9174))
9175-- Nous sommes réunis devant l’extrémité d’une espèce de digue de bois. J’apprends que
je vais travailler cette nuit avec une jeune et jolie fille, qui est avec nous (w) (psib)
(gab:9174). On dit que j’ai de la chance. L’un de nous parle avec un autre du faisceau
d’électrons, qui passe entre les deux rangées parallèles de compteurs (situés sur cette digue).
Je crois comprendre qu’il dit que ce faisceau n’est pas focalisé vers le centre, mais qu’il
diverge partout. Et nous devons monter sur cette digue. Je saute moi-même d’un coup, me
retrouvant le ventre appuyé sur le bord (B). Il me faut maintenant monter complètement. Je
me suis jusque là mieux débrouillé que les autres, qui avec la fille peinaient pour monter.
Mais je vois que maintenant, je suis lent pour terminer de monter. Puis quand nous sommes
tous installés sur cette grande planche pour y travailler, je comprends qu’elle n’est en fait
qu’un simple toit pour notre confort par la suite. J’y suis tout en avant, près de l’autre
extrémité. Je demande ce qu’il en est : c’est exact. Nous avons par des clous fixé cette
planche, à l’extrémité devant moi. Lorsque notre travail est terminé, l’un de nous derrière moi
redescend. Il se laisse pour cela carrément tomber debout dans l’eau, du côté droit. Je vois
qu’il n’a de l’eau que jusqu’à mi-corps. Les autres le suivent. Je n’ai moi-même pas bien
envie de sauter ainsi dans l’eau (poi). Je préfère reculer sur cette planche avec précaution. Et
arrivé au bout sur lequel nous sommes montés, je me laisse descendre en arrière (B). Mais je
vois qu’ainsi, j’ai décroché la planche à l’autre extrémité que nous avions clouée. J’en suis
désolé (poi). J’essaye vaguement de la remettre en place. Puis je suis debout, à côté d’elle et à
droite. Je pense que je pourrais bien nager moi aussi. Je demande si je peux plonger d’ici, me
souvenant que ce n’est pas très profond. L’homme qui a sauté le premier hésite à me répondre
oui. C’est peut-être tout juste assez profond de son côté. Je pense pouvoir plonger, si je le fais
le plus horizontalement possible. Je vois les pierres du fond. Et je saute (B). Dans l’eau, je
vois aussi ces pierres. J’ouvre en effet les yeux : ça me permettra d’éviter un rocher, si je le
vois et si je fonce sur lui sous l’eau. Et j’émerge. Je m’imagine les autres me voyant émerger,
dans l’attitude que j’avais sous l’eau : les mains jointes en avant, le corps recourbé vers
l’arrière. Puis je m’imagine faisant devant eux tout un crawl parfait… Et nous sommes
maintenant sur une barque. La fille avec laquelle je vais travailler est assise près de moi en
avant (un). Je la prends alors familièrement sur mes genoux (w) (B) (psib). Elle se laisse faire.
Et je lui caresse un peu le derrière et autre. ((9175))
9176-- <HS:8:20> Alors que nous sommes tous dans une voiture arrêtée, nous sommes prêts
à partir pour accomplir une certaine chose. Et voilà que des ennemis déjà connus viennent
entourer notre voiture (tse). Ils se mettent à plusieurs, pour rendre cette voiture inutilisable. Ils
démontent plusieurs choses, comme il leur est déjà arrivé de le faire. Et je comprends que
nous devons rester à l’intérieur, impuissants. Alors que je suis devant et à droite, je m’agite
pourtant. Je voudrais sortir et les combattre. Je me résigne à ne pas le faire. Je m’imagine
2631
qu’ils ont posté l’un d’entre eux avec une mitraillette, pour nous surveiller. Je dis à mon
voisin de gauche qu’il lui arrive bien d’embêter des gens. Alors « pourquoi ne pas embêter les
emmerdeurs » de préférence ? (A). Je pense à ces ennemis qui nous entourent. Puis ceux-ci
nous ont quittés, et nous démarrons. Je me rends compte que notre voiture n’est pas abîmée,
au point de ne plus pouvoir rouler. Mais elle avance péniblement. Et je vole maintenant en
l’air, au-dessus et en avant de la voiture de nos adversaires (ga2:9170). Je les regarde avec
hostilité. Je leur lance alors un couteau (V). Je m’efforce de bien le lancer. Je le tiens au
départ par la lame, comme le suivant (B). Je vois qu’il se plante entre les deux personnes, qui
sont à l’avant. J’en lande donc un second, qui se plante lui-même en plein dans la poitrine de
l’un d’eux. Sur les trois, il ne nous reste donc plus que deux adversaires (H). Mais mon
attaque les a mis en colère. Je vois en dessous de moi qu’alors qu’ils roulaient derrière, ils
dépassent maintenant avec leur DS la voiture des nôtres. Ils les obligent à s’arrêter, en se
mettant en travers du côté gauche de la route. Les deux descendent alors de voiture, pour nous
attaquer. L’un d’eux se charge de moi, avec son fusil braqué en l’air. J’en conclu avec plaisir
qu’il n’en reste qu’un, pour s’attaquer aux autres : les miens en viendront peut-être facilement
à bout. Quant à moi, je fais en l’air de petits mouvements. Mais je comprends qu’étant dans le
noir, il ne me verra pas si je ne bouge pas trop. Il ne doit pas me voir plus grand que je ne le
vois moi-même. C’est d’ailleurs largement suffisant pour un bon tireur. Et il m’a atteint : je
vais tomber. Au lieu de cela, je m’envole alors dans les airs comme les chinois (gam). ((9176))
9177-- Sur une table à ma gauche, on apporte des bols contenant une espèce de boule de
gélatine. Sur celle-ci se trouvent de petits objets. Celui qui dépose un bol sur la table rajoute
un petit objet sur la gélatine. Il s’agit d’un plat chinois (gab:9176). Je parle avec quelqu’un,
qui me dit : « J’avais le problème de Ponta royal » (A). Il s’agit là d’un endroit en Chine.
J’espère que les chinois en déduiront que nous connaissons un peu la Chine. ((9177))
**
24-25:1:63
<N: 1955> <M:11>
<C:0:23> <TC:22,0:11,2> <TCC:35,9> <PC:786>.<R:3:58> <P:ds-g:ds-d>
9178-- <OUDET> Je suis dehors, devant l’entrée d’une salle de spectacle. Je comprends
qu’on a dû renvoyer des clients, qui étaient déjà entrés. Et inexplicablement, ils n’avaient pas
été prévenus. On les a renvoyés parce que des gens d’un autre club avaient loué pour ce soir.
A une suggestion d’un mm mécontent, on répond qu’il faudrait que ce club loue mille fois la
salle (H) (A) (omé). Puis je suis à l’intérieur de cette salle. En pensant qu’elle est à Baron, ça
me fait quelque chose. Et je ne suis pas tout à fait à l’aise. On organise ici une espèce de fête,
et je pense que Baron fait cela à l’intention d’une jeune fille qu’il connaît (w). (Je pense lui
dire pour l’autre). Je lui parle. Me voyant alors la tutoyer, les gens d’ici comprendront que je
suis l’un de ses familiers. Puis une femme veut voir Baron, et elle me dema,nde d’aller le
prévenir. Je pars pour cela, montant en vitesse en haut et à droite de la salle (nu?). J’arrive
auprès de lui. Je lui dis en confidence qu’une certaine Mademoiselle Cauchois [l’un de nos
professeurs de physique] l’attend en bas (ga2:9174). Il passe alors le dos d’une main sur sa
joue, pour me répondre que cette fois Mademoiselle Cauchois le rase. Je lui dis que je vais
dire à Mademoiselle Cauchois qu’il n’est pas là. Et je penserai qu’elle ne pourra pas vérifier.
Et je repars en vitesse par une porte à gauche, pour porter une réponse à Mademoiselle
Cauchois. Je saute par-dessus une rampe, pour aller plus vite. Mais je continue ensuite assez
2632
lentement et prudemment, si bien que je n’avance pratiquement pas (ga1:9175) . Et j’arrive
enfin dans l’appartement du bas. Je n’y retrouve pas de suite Mademoiselle Cauchois,
contrairement à ce que je pensais. Je commence à parcourir cet appartement en vitesse, pour
la chercher. Je crains de devoir la chercher longtemps en vain dans ce rêve (phi) (tse). Je me
mets à courir d’une pièce à l’autre, et je l’appelle : « Marraiiiiine ! » (A) (nu) (omé). Je crois à
un moment donné recevoir une réponse d’elle. Elle me dit qu’elle va m’envoyer Maryvonne
(en tel endroit de l’appartement). Je continue à courir en l’appelant, désespérant de l’atteindre.
Je crains que ce rêve ne dure longtemps ainsi. ((9178))
<C:4:18>.<R:7:31> <TR:21,2:10,8> <PR:786> <RRM> <P:d:v>
R.A.S.
**
25-26:1:63
<N: 1956> <M:11>
<C:23:6> <PC:788>.<R:0:36> <PR:790>
R.A.S.
**
26-27:1:63
<N: 1957> <M:11>
<C:1:48>.<R:9:23> <OU>
9179-- <HS:9:26> Je m’apprête à descendre sur les rails d’un chemin de fer. Mais je vois à
gauche que celui-ci arrive : je remonte sur le talus.
9180-- <HS:9:26> J’entre dans un train (gab:9179). Et je me précipite sur la porte, comme si
j’avais peur de ne pas avoir de place. Je fais ça en fait pour m’amuser, et inciter ceux qui me
suivent à en faire autant (sco). ((9180))
**
27-28:1:63
<N: 1958> <M:11>
<C:0:34> <TC:20,4:10,6> <TCC:36,1> <PC:790>.<R:7:50> <TCR:36,2> <TR:21,6:11,4>
<PR:788> <OU>
9181-- <HS1:7:53> J’entrouvre la porte d’un bureau, à gauche de la pièce dans laquelle je me
trouve : j’entrevois ce beau et vaste bureau. Ce doit être celui de Duquesne (ga3:9178). Je
m’éloigne alors de cette porte. Nous sommes assez nombreux ici. <HS2:8:6> <DDD : En
2633
voyant mon poste à transistors, et pensant à celui que je veux acheter> Je vois maintenant à
ma droite un très beau poste de radio, comme j’aimerais en avoir un (gaa) (lor). Mais celui-ci
a l’air un peu ancien. Je vois que sa marque est inscrite devant et en bas (sig?). c’est peut-être
aussi un Telefunken (A?). <HS3:7:53> Puis je suis à gauche de tous mes camarades. Je
m’aperçois alors qu’ils se sont tous levés, et forment une ligne. Et ceci alors que moi, je suis
resté assis. Ils sont debout par respect, parce que l’un de nos chefs est en train de nous parler.
Je m’empresse alors de me lever. Je vois devant nous ceux qui vont être les grands patrons de
notre groupe, qui va se former (lor). Ils n’ont pas l’aspect de gens extraordinaires. ((9181))
9182-- On m’apporte mon courrier. Je vois qu’entre autres, il s’y trouve ma feuille de paye au
CNRS (sig) (H). Je la parcours un peu. Je vois que je vais être payé 78.000 francs (lor)
[environ 125 euros 2006, alors qu’à cette dernière époque, ma retraite est d’environ 3.000
euros par mois ! Ah, l’inflation !]. Ce n’est pas autant qu’on me l’avait promis, et encore
moins que ce qu’on m’avait donné la première fois. Je feins de ne pas m’intéresser maintenant
à cette feuille (ga15:9131). Celui qui me l’a portée est à gauche. Il parle des économies qu’on
peut faire chaque mois avec cette paie. Ça correspond à beaucoup moins que ce que j’ai moimême l’intention d’économiser. Puis un peu inquiet, je repense à ce chiffre de 78.000. peutêtre que certaines primes ne sont pas comprises dans cette somme. ((9182))
9183-- Je manipule une espèce de tambour. Et sur un cercle autour de lui, on met des
caractères d’imprimerie. On les met de telle sorte qu’en imprimant avec un rouleau, on écrive
deux lignes à la fois (H). Puis je ne comprends plus très bien comment c’est possible, étant
donné que les caractères correspondant aux deux lignes se posent diamétralement opposées
par rapport au cercle. ((9183))
**
208-29:1:63
<N: 1959> <M:11>
<C:21:7> <TC:22,0:12,6> <TCC:36,6> <PC:786>.<R:0:29> <TCR:36,0> <TR:23,0:13,2>
<PR:784> <P:d:d-v> <Nuit de run à Saclay>
9184-- Nous sommes dehors la nuit. Je crois qu’un ennemi à nous vient d’être descendu
devant nous par quelqu’un d’autre (V) (tse). Nous ne comprenons pas bien. Puis l’un de nous
finit par découvrir l’origine des coups de feu : les gens responsables sont dans des rochers,
très loin à droite. Et c’est maintenant nous, qui sommes visés. Je vois devant moi tomber un
type à chaque rafale. Nous devons alors nous empresser d’aller nous mettre à l’abri, en
arrière. Mais ceux qui m’entourent sont lents à réaliser et à se déplacer, ce qui m’ennuie. Nous
finissons quand même par nous être reculés. Et nous déclenchons une manette, que nous
trouvons. Nous espérons qu’elle est faite pour déclencher une mécanique d’explosion. Elle
serait d’un système qui aurait été installé bien auparavant, du côté où sont nos nouveaux
ennemis. Je m’attends à une destruction formidable dans leur coin. Le résultat est en effet
puissant : une énorme fusée spatiale se met à monter verticalement (nu). Et je vois à peu près
devant moi la forme du satellite, qu’elle met sur orbite. On explique l’utilité de cette
expérience, qui se termine par un chiffre. Puis je vois sur un tableau les résultats du calcul :
70.500 environ (H) (sig). J’ai d’abord cru qu’il fallait en prendre un septième, soit à peu près
10.000. Puis je comprends que c’est un quinzième. La réponse est donnée. Et la conclusion est
positive : les astronomes sont capables de faire des déplacements de cet ordre de grandeur
2634
dans l’espace, et de telles mesures. ((9184))
**
29-30:1:63
<N: 1960> <M:?>
<C:21:32> <TC:24,2:13,6> <TCC:36,6> <PC:780>.<R:8:18> <TCR:35,8> <TR:18,2:9,2>
<PR:776> <OU>
9185-- <HS:12:34> <DDD : En étant dans le métro. J’y ai remarqué depuis un moment un
jeune homme. Il ressemble à Monsieur Marty, l’un de nos professeurs de Physique nucléaire,
au point qu’on pourrait le prendre pour son fils. Ça me fait penser à un Marty un peu abîmé
par les irradiations, et aux conséquences que ça pourrait avoir eu sur son fils éventuel. J’en
viens aux dangers d’irradiation pour moi, et en particulier pour les yeux, qui y sont sensibles>
J’ai devant moi une personne, qui avait des ennuis avec ses yeux. Or alors que maintenant elle
me fait face, je vois que son œil gauche est enflé et tout noirci (poi) (qsi). Il y a peut-être un
risque de voir aussi l’autre œil en arriver là. ((9185))
9186-- <HS:9:28> <DDD : En voyant dans ma bibliothèque le livre de Heisenberg La nature
dans la physique contemporaine, et en y pensant ; il se trouve que ce soir vers 20 heures,
Lieu, un camarade physicien nucléaire que j’ai invité à prendre le café, m’empruntera ce
livre> Je lis un bouquin, qui contient des textes cités (sig). Je le trouve maintenant fastidieux.
((9186))
**
30-31:1:63
<N: 1961> <M:11>
<C:22:25> <TC:21,6:11,0> <TCC:36,2> <PC:776>.<R:2:47> <TCR:35,8>
9187-- <HS:2:57> Je monte dans un train. A gauche et me tournant le dos, je vois un petit
vieux assis le derrière à l’air (w). Je penserai plus tard qu’il risquerait d’être accusé d’outrage
à la pudeur. A moins qu’il ne se trouve dans des conditions spéciales et acceptées. Je me
l’imagine se voyant obligé de circuler le derrière et le sexe à l’air. Je lui tourne alors le dos. Je
crois que ça fait rire quelqu’un, qui l’a vu (sco). Et je pense que je suis resté debout ici, sans
chercher de place assise. Mais je m’aperçois que c’est parce que toutes les places semblent
prises. D’autres personnes se trouvent debout. Je vais donc rester ainsi. Puis je vois qu’en fait,
il y a des places libres. J’en prends une, et vais m’installer : je regarderai le petit vieux de là.
((9187))
9188-- <HS:2:49> Je suis dans la nature. J’ai trouvée une chaussure, et je cherche la raison
pour laquelle elle est restée ici. Mon camarade l’a prise en main. Et je retrouve la raison : au
talon, le fil de la couture ne passe plus par certains des trous. Nous voyons aussi que du côté
droit, la semelle n’est pas loin de se détacher. Mon camarade dit que ce n’est pas là le genre
de matériel qu’il accepte comme étant bon. Je renforce cette opinion, en disant que cette
chaussure risque de lâcher au moment où celui qui la porterait serait en plein bois. Et nous
2635
faisons l’inventaire des nouvelles appellations d’un autre objet d’une expérience suivante. Tel
numéro ancien n’existe plus, et sera remplacé par telle autre appellation (H). Je note toutes ces
nouvelles appellations (sig). ((9188))
9189-- Je pense m’éloigner un peu vers la droite dans une forêt, perpendiculairement au
fleuve qui est à ma gauche. Mais je risquerais alors d’être attaqué par des animaux (tse). Je
m’imagine dans ce cas essayent de monter sur des arbres, qui en fait sont petits de ce côté.
((9189))
9190-- Des consultations avec un médecin ont lieu. Je suis en train d’attendre mon tour dans
un couloir, avec des camarades. Mais étant maintenant impatient, je les quitte pour faire un
petit tour. Quand je reviens, c’est pour constater qu’on est déjà venu les chercher. Et je me
retrouve seul, devant encore attendre (poi). J’enrage contre ma malchance. Je n’arriverai pas à
passer… Puis je suis dehors, à droite d’un car. Je repense avec amertume aux consultations
précédentes, qui par malchance ont cessé juste avant mon tour (un). Elles vont reprendre ici,
et nous attendons le docteur. Or il vient d’arriver, et il est entré dans le car. Je vois un type
monter dans le car derrière lui. Je crois que c’est pour passer avant moi, alors que j’étais le
premier de la file d’attente (poi) (H?). j’en suis mécontent, et je suis prêt à râler. Mais je vois
qu’en fait, ce type va faire autre chose dans le car. J’y entre à mon tour. Il faut pour cela
passer par une ouverture étroite, qui oblige à faire de la gymnastique (B). je réussis à passer
tout seul, alors qu’on pensait me donner de l’aide. Et je suis devant le docteur <OUDET>. Il
me demande si j’ai eu telle ou telle maladie : non ! Et nous discutons très longtemps. Nous
sommes maintenant sur une espèce de balcon, assez instable (nu) (poi). Le docteur a dû me
trouver intéressant, peut-être à cause de mes premières réactions devant lui. Et il a ainsi
décidé de discuter avec moi. J’en suis arrivé à la fin à ôter aussi ma culotte, et je me trouve
maintenant tout nu dehors (w) (gab:9187). Je vais me rhabiller, pour repartir. Je dis au docteur
que je ne veux pas lui faire perdre plus longtemps son temps, et je vais le quitter. Je dépose
d’abord avec précaution une espèce de lampe fragile dans une rainure du balcon, au pied de la
rampe à ma droite. Il en est de même de la maison qui la porte. Je pense aux gens dans leur
maison derrière moi, qui m’ont peut-être regardé tout nu. Ce doit être pour eux une aubaine,
de pouvoir ainsi voir nus les clients consultant le docteur. Je passe maintenant avec beaucoup
de précautions de l’autre côté de la rampe à droite, en contournant son extrémité. Je pense à ce
rebord de la maison, sur lequel je passe. Sur lui repose le balcon. Il doit être assez solide. Je
me crois ici un peu plus en sécurité. Je demande au docteur de me passer mes affaires. Elles
sont de l’autre côté par rapport à lui, qui est devant moi et à droite. Il me les passe. Il dit que
lui aussi va se rhabiller, car il a ainsi perdu un peu de sa dignité. Je mets mes affaires à ma
droite, juste devant une fenêtre. Le docteur s’apprête à partir. Il veut aller acheter des gâteaux.
S’il est prêt à partir, c’est que des camarades à lui sont venus le chercher. Or sur le rebord de
la même fenêtre fermée, il découvre un mot laissé là par sa mère. Il n’avait pas vu ce mot, où
elle lui dit qu’elle a déjà acheté ces gâteaux. Il s’attendrit sur le fait qu’elle y a pensé, alors
qu’il ne le croyait pas. Et je lui demande ce qu’il pense de la physique nucléaire (ga3:9181).
Mais il ne me répond pas. Je comprends que je ne l’intéresse plus, maintenant que ses
camarades sont venus le chercher et qu’il part avec eux. J’en suis dépité. ((9190))
9191-- J’entends une voix parler de l’anglais en termes élogieux (omé). Ça fait souffrir
Dédée à droite. J’ôte alors des objets d’un buffet, pour les préparer à l’emploi. ((9191))
<C:3:19>.<R:8:50> <TCR:36,1> <TR:16,0:7,4> <PR:776> <P:ds-d?:?> <III : La tête sur
l’intérieur de la main droite ouverte>
2636
9192-- <HS:8:55> Il est un peu question avec papa qu’avec ma dauphine, je conduise
quelqu’un en tel endroit. Ça m’ennuierait un peu, à cause du prix de l’essence. Et ceci alors
que je n’ai pas les moyens. Puis je réalise qu’en fait, il n’en est pas question. Je n’ai pas de
permis de conduire, en effet. Et j’étais dans mon tort, quand je faisais quand même de petits
voyages avec ma voiture. J’ai actuellement laissé celle-ci en bas du flanc de coteau, sur lequel
nous nous trouvons <OUDET>. Puis il est question de la mettre dans un garage. J’en cherche
un avec papa. Nous sommes pour cela entrés dans une pièce assez encombrée de choses
bizarres. Papa trouve un emplacement pour ma voiture vers le fond, et il me le montre. Puis il
dit qu’en fait, le capitaine son chef rafle tout. Et par une fenêtre, je vois arriver un type dehors
de l’autre côté de cette pièce. Il a l’allure louche, et me semble être un espion du capitaine. Je
le dis à papa. Et nous nous empressons de sortir, pour ne pas être surpris ici (poi). ((9192))
9193-- Je vois un roi nègre assis, avec ses sujets groupés autour de lui (qsi). Je crois
comprendre qu’il va regrouper toutes ses femmes par tas, et qu’il va les aimer toutes (w). Et je
l’ai quitté. Je repense avec amusement à lui, assis devant une glace et se contemplant (sco?).
et je reviens devant Cyril. Je lui parle de ce roi : il s’apprêt à féconder toutes ses femmes. Or
Cyril dit qu’il a officiellement prétendu n’en avoir que deux (H). Ça me déconcerte. Mais je
ne veux pas perdre la face, et avoir tort. Je soutiens en mentant que j’ai vu ce roi avec une
autre femme. Cyril insiste : l’ai-je vu faire l’amour avec elle ? C’est ce qu’il veut savoir, sans
me le demander carrément. Je lui affirme que oui. Il me dit alors qu’il y a du danger pour moi,
qui ai découvert quelque chose que le roi ne voulait pas qu’on sache. Je lui affirme qu’il n’y a
aucun danger, pour lui faire croire que je suis sûr de ne pas avoir été vu. Il n’y a en réalité
aucun danger, tout simplement parce que je n’ai fait que mentir. Et je pense par la suite avec
honte et regret à ce mensonge effronté, que le désir de ne pas avoir tort m’a conduit à faire.
Puis je suis de retour auprès du roi précédent. Il a en main un stylet graveur, dont il va se
servir. Je vois qu’il a déjà tracé maladroitement les deux lettres S et D, ses initiales (sig) (A).
Et sur une plaque, je le vois faire son premier essai. Il me semble que le glissement du stylet
sur le métal le surprend. Je lui demande s’il sait s’en servir. Avec ce que j’ai prétendu tout à
l’heure à son sujet, ça impliquerait qu’il sait déjà très bien manipuler ce stylet si c’était exact
(un) (gam). Je pourrais alors prétendre qu’il veut simplement là faire croire aux autres qu’il ne
sait pas s’en servir, pour cacher son attitude réelle. Pour ces derniers essais, il barre en tous
sens cette petite plaque métallique rectangulaire. Elle est du genre de celle, sur laquelle il
devra réellement écrire lorsqu’il saura. Puis je lui dis : « J’ai une idée ! » (A). Je pense aux
plaques de matière plastique transparente, dans lesquelles sont découpées toutes les lettres
possibles. Ces plaques sont comme celles que je le vois utiliser actuellement, pour autre
chose. S’il avait une telle plaque ça lui faciliterait les choses. ((9193))
**
Février 1963
31-1:2:63
<N: 1962> <M:11>
<C:22:34> <TC:20,4:10,8> <TCC:36,6> <PC:776>.<R:2:11> <TCR:35,7> <P:d:v> <III : La
main gauche sous l’oreiller : bras et main engourdis>
9194-- Je suis dans une église, au cours d’une messe. Voyant qu’ils en ont besoin, je vais
faire l’enfant de cœur. Pourtant, je n’aime pas ça (lor). Mais je ne connais pas les habitudes, et
2637
je reste sur place. Or voilà que derrière nous, un prêtre se met à critiquer les enfants de cœur.
Il dit qu’ils se sont mal organisés, retardant la messe en faisant ce qu’ils font maintenant. Je
comprends qu’il leur reproche de faire maintenant des choses, qu’ils auraient pu faire dès
avant le commencement de la messe. Je comprends qu’il fait allusion à moi, qui reste
inoccupé ici. Il m’énerve, à s’occuper ainsi de ce qui ne le regarde pas (tse). Et j’ai envie de
me rebiffer contre lui. Puis derrière moi et à droite, papa se met à dire que quelque chose ne
va pas. Telle chose ne plait pas à telle personne. Je comprends qu’il fait allusion à maman,
que je vois arriver après lui. En pleine messe, cette tournure que prennent les choses ne me
plait pas. Et elle me gêne beaucoup. Je suis une discussion désagréable. Dédée arrive à ma
droite avec désinvolture, et non avec une attitude recueillie. Mais je constate qu’en fait, elle
est bien intentionnée. Elle montre à un religieux d’ici la croix en espèce d’ivoire sculpté, qui
pend à son cou. Elle est plate, et percée de trous pour sa décoration. En l’approuvant, le
religieux regarde celle-ci par transparence. Il la met devant la lumière. Il la compare à une
autre croix à eux, et dit que celle-ci est mieux. ((9194))
<C:2:32>.<R:6:48> <TCR:35,6> <TR:15,0:6,8> <PR:772>
9195-- <HS:6:54> J’entre chez un personnage important, chez qui sont réunis plusieurs des
miens. Il est chanteur d’Opéra. Il est en train de leur faire écouter des disques de lui, où il
chante avec une femme (omé). Puis je discute familièrement avec lui <OUDET>. ((9195))
9196-- <HS:6:52> J’arrive devant un hôtel, avec une fille (w). Je lui tête le bas-ventre,
qu’elle me laisse maintenant caresser à nu (B). Je lui fais de même tâter le mien. Nous allons
prendre une chambre dans cet hôtel, pour nous aimer. Je pense alors que nous aurions pu
mettre une alliance, pour faire croire que nous sommes mariés. Nous entrons. Je vais alors
vers la gauche, où je trouve un homme. Je lui demande s’il aurait une chambre pour nous :
oui, dit-il en riant sous cape (sco) (poi). Il doit comprendre notre situation. Et quand il
additionne devant nous ce que nous coûtera cette chambre, je vois que ça fait un prix
faramineux de plusieurs dizaines de milliers de francs (H). Je décide de suite de repartir. Je
vois d’ailleurs des prix marqués moins élevés (sig). Je m’aperçois ainsi qu’il nous faisait ces
prix extraordinaires pour profiter de nous. ((9196))
**
1-2:2:63
<N: 1963> <M:11>
<C:1:26> <TC:19,0:10,6> <TCC:35,5> <PC:768>.<R:7:52> <TCR:36,0> <TR:17,4:8,4>
<PR:768> <P:d:v> <III : La tête sur le poing droit fermé, et sous le traversin> <OU>
**
2-3:2:63
<N: 1964> <M:11>
<C:22:59> <TC:17,0:8,2> <TCC:36,0> <PC:768>.<R:8:17> <TCR:36,0> <TR:16,4:7,8>
<PR:768> <OU>
2638
9197-- <HS:8:27> J’arrive le soir dans un grand domaine scientifique, après l’heure de
fermeture. Je me rends compte qu’il est tard, en voyant (Berthelot) [Le directeur actuel du
Service de Saclay où je travaille] devant moi et en haut d’un escalier (ga3?:9190). ((9197))
9198-- <HS:8:25> Je suis sur mon vélomoteur [celui que j’ai acheté pour aller à Saclay] dans
une rue en pente, qui tourne à gauche. Je freine comme il est effectivement demandé, pour
laisser passer une espèce de car venant de droite. Un infirme est aussi à vélo, arrêté près de
moi. En passant, le conducteur du poids lourd lui dit à peu près : il irait à sa place se venger de
ceux, qui ont été la cause auprès de son père de ce que son fils a été infirme. Je trouve que ce
chauffeur exagère, et je n’aime pas ça. Et je pars vers la gauche, lui étant passé. Je pense que
mon moteur démarrera en roulant, (alors que j’appuierai sur le starter) : c’est bien ce qui
arrive (omé?) (B). ((9198))
**
3-4:2:63
<N: 1965> <M:11>
<C:0:4> <TC:18,6:10,0> <TCC:36,2> <PC:766>.<R:5:34> <TCR:36,0> <TR:17,0:8,4>
<PR:764>
9199-- <HS:5:49> Avec papa et d’autres personnes, nous discutons sur certains obus.
Pendant une guerre précédente, ceux-ci étaient capables de traverser les montagnes (cro).
Celui qui nous l’explique nous cite un cas, où ils ont dû traverser environ 1.500 mètres de
montagne (H). Et ceci pour arriver dans une certaine ville, par-dessous. Nous parlons de cette
ville détruite. Le type explique que ce n’était pas la destruction de certaines grandes artères,
qui importait le plus. C’était celle des petites rues commerçantes. Je pense que papa devait
déjà le savoir. Puis je repense à ces obus traversant les montagnes. J’ai devant moi
l’énumération de certains cas particuliers. J’essaye de m’imaginer que ces processus ne sont
qu’une illusion, provenant en réalité de la réflexion des obus sur certains endroits. Mais je
comprends que ceci ne pourrait pas expliquer tous les cas. ((9199))
9200-- <HS:5:35> Il me semble qu’on a frappé à la porte d’entrée de notre appartement de
Clermont-Ferrand, dans lequel je me trouve (omé). Je vais ouvrir, et je ne vois personne. Je
dis quand même tout haut : « Oui ? » (A). Et j’entends que l’on répond. Ceux qui ont sonné
ont dû s’éloigner un peu, dans les couloirs des escaliers. Ils arrivent en effet : ce sont deux de
mes frère et sœurs, Maryvonne et un autre. Ils sont de retour, après une absence assez longue.
Je suis ensuite arrivé dans une pièce avec eux. Je réalise que mon accueil à leur égard a été un
peu froid. Et j’ai en mains un poste à transistors, qu’ils ont rapporté. Je le fais marcher, pour
en apprécier la qualité (omé). Et je me promène ainsi dans la pièce… Puis nous sommes dans
le salon de notre appartement de Clermont-Ferrand. Je pense qu’il est amusant que nous
soyons maintenant de retour dans cet appartement, que nous avions quitté (sco?). Et ceci après
tous les logements provisoires, dans lesquels nous sommes passés. C’est peut-être maintenant,
qu’il serait intéressant que papa achète cet appartement. Et je vais dans la salle à manger. Je
vois avec plaisir que dans cet appartement, nous avons à nouveau installé le confort : tapis, et
tableaux tous raccrochés ici (psib). ((9200))
9201-- Nous quittons un endroit, où nous étions réunis. Et je vois près de moi deux
2639
camarades, qui partent aussi. Ils parlent, en faisant des comparaisons entre un docteur et (un
avion). J’imagine moi-même une répartie amusante (sco). Etant arrivé près de la rampe de
droite d’un escalier, je leur dis à peu près : « Tu ne t’imagines pas un docteur à réaction ? ! »
(A). Celui à qui j’ai dit ça le trouve amusant. Il part immédiatement vers la droite, pour le
raconter à certains autres de ceux qui nous dirigent. Et ceci comme il l’a déjà fait plusieurs
fois (H?). Pendant ce temps, je remonte l’escalier précédent. Puis je remonte l’escalier du
milieu de l’amphithéâtre précédent, et ceci à quatre pattes (B). Je pense que mon camarade
rapporte peut-être chaque fois aux autres ces bons mots, en leur disant qu’ils sont de moi. Ces
gens pourraient alors croire que c’est moi qui le lui ai demandé, alors qu’il n’en est rien. Et
sur une table de gauche, je retrouve un vieux carnet à moi. J’y notais mes horaires divers
(ga12:9171). Je le feuillette (sig). Je l’avais déjà retrouvé une première fois, et j’avais oublié
de le récupérer (H?). Il est heureux que je le retrouve à nouveau, et qu’ainsi il ne soit pas
perdu pour moi (gab:9200). Je vois aussi dedans des schémas de moi. Je suppose que certains
de mes camarades ont dû profiter du fait qu’ils ont trouvé ce carnet, pour avoir la curiosité de
le regarder. Ça m’ennuie un peu (poi). J’espère que mon nom ne se trouve pas dessus. Je vais
le vérifier. Puis mes camarades sont revenus assez nombreux au bas d’un amphithéâtre, pour
écouter l’un des chefs du groupe scientifique dont je fais partie. Il dit que c’est Sonderreger,
qui vient de lui téléphoner (ga1:9197) [Physicien à Saclay et au CERN, avec qui je resterai
toujours en relation]. Je lui demande alors à peu près, étant donné que je connais
Sonderreger : « Qu’est-ce qu’il dit ? » (A). Je pose cette question à plusieurs reprises, n’ayant
pas peur d’insister. Je pense à mon attitude alors qu’en fait, le type du bas a déjà dû donner
des explications. Il dit qu’il est question de la chambre de Sonderreger. Je crois comprendre
qu’elle a été provisoirement occupée, par certains des étudiants qui sont ici. Il y a alors une
petite discussion avec eux à ce sujet, sur un ton compréhensif. Et le type du bas reprend son
micro. J’ai alors l’impression de remarquer qu’en apprenant Sonderreger par son nom, il
prend un peu son accent (omé). Il lui dit qu’il a effectivement autour de lui quelques peintres.
Avec un peu de retard, je comprends que ce sont des étudiants en peinture. ((9201))
**
4-5:2:63
<N: 1966> <M:11>
<C:23:56> <TC:17,4:9,4> <TCC:35,8> <PC:766>.<R:7:0> <TCR:36,2> <TR:16,4:9,0>
<PR:766> <P:d:v> <III : La tête sur l’intérieur de la main gauche ouverte sous l’oreiller>
9202-- <HS:7:8> Je suis dans une église (ga4:9194). Et je vois que papa s’est installé, un peu
plus loin et à gauche. Je quitte ma place, pour aller le rejoindre. Quelqu’un me dit que
j’observerai alors tel truc, qu’il désirerait savoir. J’arrive auprès de papa, et je passe par
devant lui à sa droite. Il ne sait pas que j’assiste à la messe pour lui, alors que je ne suis moimême plus intéressé (lor). ((9202))
9203-- Je suis dehors. Et je pars pour un certain trajet assez long, que je compte faire à pied
et en courant (B). Je me rends compte sans vraiment la regarder que devant moi, une voiture
s’est arrêtée. Me voyant courir, c’est probablement pour me proposer de me prendre. Mais
pour moi, il n’en est pas question. J’arrive à gauche à sa hauteur, et je vois que je ne me suis
pas trompé. Cette voiture est assez inoccupée. Je décline l’offre d’y monter, et je tourne vers
la gauche. Les occupants ont dû me voir courir pieds nus sur ce sol pierreux, et vouloir me
rendre service. Je réalise pour l’instant qu’à chaque pas, je fais très attention en avant à
2640
l’endroit où je mets les pieds. C’est heureux. Car je me rends compte qu’ici, le sol est plein de
morceaux de fils de fer courbes et d’assez gros diamètre. Si je posais sans faire attention le
pied sur l’extrémité de l’un d’eux, je me ferais très mal. Ce sont maintenant deux voyageurs,
qui me dépassent à ma gauche (H). Ils ont ralenti, peut-être pour me proposer une place. Mais
je n’accepterai pas non plus. Je vois qu’ils sont sur une bicyclette à trois places, celle de
l’arrière restant libre. Ils discutent avec moi, pendant que je cours près d’eux. L’un d’eux fait
une remarque sur mon grand poignard, pendant à ma ceinture. Il dit à peu près qu’il trouverait
lui-même ça lourd. Ce poignard est derrière moi et à gauche (B). Je le sors de sa gaine pour le
leur montrer. Je le prends dans la main gauche, sassez mal d’ailleurs. Et je leur dis qu’ainsi, je
suis bien armé. Voulant savoir si je peux l’avoir rapidement prêt en main, l’un d’eux me
demande si la lame s’ouvre vite. Je lui réponds qu’elle reste en position. Ce couteau ne se
ferme pas. C’est plus pratique. Il ne risque pas de se refermer en cours d’utilisation. Puis je
suis arrivé dans une salle avec eux, et nous discutons. Voulant continuer mon chemin en
courant, je repars maintenant en avant. Et je leur dis que je les suis (A). C’est vrai qu’ils
auront vite fait de me rattraper. Et alors je les suivrai effectivement. Je suis reparti dehors vers
la droite en courant. Je pense que c’est la première fois que j’aurai fait tout ce trajet à pied,
depuis le départ de la gare précédente (H). Alors que les autres fois, j’étais parti après le début
du parcours. Et je descends en courant une pente assez forte. J’entends ce qu’on dit aux gens :
en tel endroit d’une exposition de voitures, le démonstrateur Eugène est à leur disposition
(omé) (A). Et ceci pour satisfaire leurs moindres désirs. Ça me fait penser à Eugène, chauffeur
de mamie (lor). J’arrive devant une maison, qui barre la rue dans cette direction. Je traverse
une file de voitures, qui sont arrêtées le long de ce mur. Et je tourne à gauche. On fait les
louanges d’Eugène. J’ai vu, (écrit) sur le trottoir : « Le livreur qui livre » (sig) (A). ça me fait
éclater de rire (sco). ((9203))
**
5-6:2:63
<N: 1967> <M:11>
<C:0:8> <TC:16,6:8,6> <TCC:35,9> <PC:766>.<R:3:8> <TCR:36,0> <TR:16,4:8,8>
<PR:766> <OU>
9204-- <HS:3:10> J’ai quitté des personnages importants d’ici, qui ont procédé à des
réglages. Je tournicote alors autour d’un appareil. Je pense qu’actuellement, il y a peut-être le
faisceau (ga2:9201). Il faut que je fasse attention <OUDET>. ((9204))
9205-- J’ai monté un poste à transistors, qui n’est pas à moi (ga2:9200). Et ceci alors que je
suis près d’un grand appareil (gab:9204). Je crains que son possesseur n’arrive (poi). Je vois
en effet que quelqu’un arrive. Je suis un peu gêné. <OUDET> ((9205))
<C:3:27> <TCC:35,8>.<R:9:2> <TCR:36,2> <TR:14,8:7,0> <PR:766> <P:d:v> <III : La
main gauche sous le traversin et la tête, un peu endormie>
9206-- <HS:9:20> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Je suis avec Nicole Docher. Je
veux l’entraîner une première fois dans mes bras (w). Mais elle ne se laisse pas faire (B). Puis
elle remet sa culotte en place juste à ma droite, comme pour me provoquer. Et je parviens
maintenant à l’entraîner dans mes bras. Je la tiens contre moi. Et je passe la main dans sa
culotte, lui caressant le derrière. ((9206))
2641
9207-- <HS:9:6> J’arrive quelque part en moto (ga1:9203). Je m’arrête. Devant moi se
trouvent en effet des enfants. Ils sont arrêtés devant un vestiaire, qui est contre le mur de
droite. Je le réalise, alors que je m’apprêtais à repartir. Je prends alors mon manteau à droite,
et je le mets sur le cadre de ma mobylette. Je suis assez fier de bien me débrouiller ainsi. Je
mets mon vélo sur ses béquilles (nu?). Je vois qu’alors, il est trop près d’une voiture. Elle
vient de s’arrêter à gauche. Une personne essaye d’en sortir, la porte étant à peine entreouverte. Mais elle a peu de place. Je tire alors un peu mon vélomoteur à moi. Cette personne
descend. Puis elle entre en conversation avec mamie <OUDET>. Celle-ci est très fardée et
souriante, à ma droite derrière sa DS. Cette personne doit être un peu impressionnée par la DS
(ga1:9203). ((9207))
9208-- <HS:9:5> Devant moi dans la rue, je vois marcher Frédéric Joliot (gab:9204). Il est
actuellement très malade. Je remarque d’ailleurs qu’il marche mal, avec des jambes
déformées. Sachant qu’il a un cancer, je pense qu’il n’a pas d’espoir de s’en sortir. Puis je suis
en voiture. Regardant en arrière, je le vois nous suivant en moto (gab:9207). Je vois qu’il a
des moustaches. Et en l’observant bien pour garder son souvenir, je remarque qu’il ressemble
à telle personne. Puis il nous double à droite, alors que je continue à le regarder. ((9208))
9209-- <HS:9:5> Je me réveille le matin, dans la cuisine de notre appartement de ClermontFerrand (Q). il est environ huit heures (H). Et je pense qu’a cette heure-ci, les magasins
doivent être ouverts ; et en particulier les boulangeries. J’ai dormi assis dans la cuisine, dans
un lit différent de celui de la nuit dernière. Il était lui-même différent de celui d’avant. C’était
dans le laboratoire à droite, où je vais maintenant. (Il me faudra repérer la position de ces lits)
(ga2?:9201). ((9209))
9210-- Comme si elle s’adressait à son mari, Maryvonne dit à peu près : « Oh comme c’est
sale, mon chéri ; il faudra que je le relave dimanche prochain. » (A) (w). Elle dit cela en
étendant du linge qu’elle vient de laver, au milieu de la cuisine de notre appartement de
Clermont-Ferrand. Je vois que dans cette cuisine, j’ai moi-même tendu un fil horizontal au
milieu et sur toute la longueur. J’y au suspendu au milieu un fil vertical, pour servir
d’antenne. Je pense que ça aurait été moins encombrant, si j’avais seulement suspendu ce
dernier à un extrémité du premier. Et Maryvonne me demande si elle peut se servir d’un fer à
repasser, que j’ai inclus dans cette installation : Oui ! C’est pour chauffer. ((9210))
**
6-7:2:63
<N: 1968> <M:11>
<C:22:53> <TC:19,2:10,2> <TCC:36,1?> <PC:766>.<R:4:59> <TCR:36,1> <TR:20,6:11,4>
<PR:762> <RRM>
R.A.S.
**
7-8:2:63
2642
<N: 1969> <M:11>
<C:23:47> <TC:23,2:14,0> <TCC:36,5> <PC:768>.<R:8:28> <TCR:36,5> <TR:22,0:12,8>
<PR:772> <OU> <III : La tête lourde, au bord de la migraine>
**
8-9:2:63
<N: 1970> <M:11>
<C:22:5> <TC:22,8:13,6> <TCC:36,7> <PC:774>.<R:4:56> <TCR:35,9> <TR:21,4:12,8>
<PR:774>
9211-- <HS:5:8> Je suis dans un appartement avec un homme. Je fais une remarque. Il me dit
alors que nous pourrions discuter un peu. Je comprends qu’il me demande des critiques sur
ses tableaux sans cadre, probablement peints à l’huile par lui (qsi). Il vient de les installer sur
les murs de droite. Je cherche à sa demande des critiques, que je pourrais faire sur la
décoration de ce coin de pièce. Je pense lui dire qu’ici, tout me semble un peu trop tassé et
touffu. Mais je comprends qu’en fait, il n’en est rien : la décoration est ici belle et bien
dégagée (eta). Je lui dis avoir l’impression de constater qu’il collectionne les pendules
diverses : oui ! ((9211))
9212-- <HS:5:0> Je suis allé en un endroit des caves de cette maison. Je vais en repartir.
Mais j’ai un peu peur que des voleurs n’aillent dans telle cave, pendant mon absence (poi)
<OUDET>. Or alors que je pars par le couloir de sortie, un enfant arrive. Il va chercher
quelque chose dans l’une des caves. Je comprends que c’est normal, car c’est ici chez lui. Puis
sa mère vient le chercher. Et je ne les vois réapparaître ni l’un ni l’autre. Sous un meuble à
gauche, je crois alors entendre un chat (omé). Il se lècherait les babines. J’ai peur que ce ne
soit après avoir mangé la mère et la fille (gam). Mais ça m’étonnerait. ((9212))
9213-- <HS:4:57> <DDD : En entendant des chats ; c’est peut-être en les entendant dans mon
sommeil que je rêve d’eux ; il y en a beaucoup autour de la maison> Dans une pièce, un chat
vient sauter sur moi par devant (bet?) (B). Ça ne me rassure pas (poi). Je le caresse. Alors
qu’il le fait, je vois qu’il a été attiré par l’envie de sucer mon doigt. Il y a d’autres chats ici.
((9213))
9214-- Je vois une voiture, qui vient de perdre à un jeu. Et elle est pour cela détournée sur
une contre-allée, à droite de la route principale. Je vois que l’intérieur de cette voiture est très
confortable. On dirait qu’il n’y a pas de chauffeur, car il est invisible. Et cette voiture s’arrête.
Je suis alors moi-même près d’une piscine, dans laquelle ont sauté mes compagnons. Je veux
plonger moi-même. Mais je n’ose pas le faire depuis ici, estimant que je suis un peu loin. Je
vois un type qui va sauter dedans, et qui ressemble à de Gaulle. Ce serait amusant que ce soit
lui, et un effet de l’ironie du sort (sco). Car c’est là un signe de défaite, et c’est lui qui a
(commencé cette guerre) (gam). M’étant approché de la piscine, je saute à mon tour dedans
(B). Je me rends compte alors qu’au sein de ce liquide, on peut respirer normalement (cro).
Puis cette piscine n’est plus qu’un grand bac artificiel, à côté duquel je me trouve (nu). Je
pense que s’il n’y avait plus ce genre de liquide, on pourrait le remplacer par de l’eau au
savon. ((9214))
2643
9215-- Un type fait près de moi allusion à une chose, qu’on pourrait jeter du haut d’une
forteresse de Coblence. C’est-à-dire du haut de tel certificat de licence (gam). J’y pense. Je dis
combien ça dévalerait vite. Et je suis près d’une fille, qui fait un lit. Je dis que ça me ferait
plaisir de revoir Coblence. Cette fille me pose alors des questions. Je lui dis que j’ai habité 4
ans à Coblence, 2 à Fribourg et 2 à Rastadt (H) (lor). Geneviève est à ma droite. La fille lui
demande alors à quel âge elle est venue en Allemagne, et quel âge elle a maintenant. La
réponse ne colle pas tout à fait avec les précisions que j’ai données. ((9215))
**
9-10:2:63
<N: 1971> <M:11>
<C:0:28> <TC:24,0:14,2> <TCC:36,4> <PC:768>.<R:6:43> <TCR:36,3> <TR:23,4:13,8>
<PR:766> <P:ds:ds-d> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte>
9216-- <HS:6:48> Je suis dans une rue d’une ville. Je vois passer un jeune homme dans une
petite voiture, avec une femme beaucoup plus âgée que lui. Ils sont amoureux l’un de l’autre
(w). C’est bizarre, avec cette différence d’âge qui les sépare. Elle est à sa droite. Je remarque
son visage poupon (et coloré) (qsi?). elle est appuyée amoureusement contre lui, qui la
promène. ((9216))
9217-- <HS:6:45> Devant nous et sur une maison de droite, nous voyons dehors un homme
s’approcher du vide. Et il y tombe, du côté gauche. Certains alors près de moi vont regarder
en bas, pour voir comment il s’est écrasé. Et ils s’empressent ensuite d’en détourner les yeux.
Je ne vais pas voir moi-même, car je n’aime pas ça (U). je m’imagine comment il a pu
culbuter en bas, contre le sol et des murs devant. ((9217))
9218-- Je suis dehors dans une ville. Je suis à la recherche de la maison, où habite Hervé
Chauville. Je ne l’ai pas vu depuis longtemps, et je vais le revoir. Je demande alors le chemin
à quelqu’un : il me faudra prendre , qui un peu plus loin part de celle-ci qui descend. Cette
personne m’indique un panneau, qui se trouve à l’entrée de cette rue partant à gauche. Je reg
prends arde tous les panneaux, qu’il y a de ce côté (sig). Et je ne vois pas celui-ci. La
personne me précise en effet qu’on ne le voit pas d’ici. Je pense qu’elle pourrait me dire que
c’est la rue, où l’on voit actuellement entrer un camion. Mais ce n’est peut-être pas celle-ci…
Puis je suis à l’entrée de cette rue (un). J’essaye alors de voir à ma gauche s’il se trouve bien à
l’entrée le panneau prévu. Puis je pense que je ne trouverai peut-être pas Hervé. Je me
contenterai alors de voir ses parents. Je me souviens en effet que lui était parti au service
militaire… Puis j’ai à nouveau demandé mon chemin à une femme (un) <OUDET>. Je me
rends compte que j’ai bien fait, car on va pouvoir justement m’indiquer où aller. Cette femme
va demander à d’autres, à l’intérieur d’une maison à gauche… Puis je monte l’escalier de la
maison, dans laquelle je crois qu’il habite (un). Je me rends compte que maintenant, il se met
à redescendre un peu. Ça m’inquiète, car je le parcours toujours dans le même sens (gax:x)
[Une idée déjà apparue dans je ne sais plus quel rêve précédent]. Et je suis devant la porte,
que je crois être la bonne. Je vois dans l’escalier un type venir à moi, tournant par la droite.
Bien que je ne le reconnaisse plus et qu’il ait changé, je pense que c’est peut-être Hervé luimême. Je lui demande : « Monsieur ? » (A?). C’est dans l’intention de savoir son nom. Hors
ce n’est pas lui. Je lui demande où je pourrais trouver Hervé. D’autres personnes sont
2644
apparues tout autour. Toutes hésitent alors à me répondre. Je crois comprendre qu’ici, on
redoute sa mère. Elle serait très autoritaire et méchante. Je suis alors à la porte d’une pièce,
dans laquelle le premier type se trouve. J’insiste auprès de lui, pour qu’il me dise où je dois
aller. Et je lui des mains un papier, sur lequel se trouve le renseignement (sig)… Puis j’ai
trouvé Hervé et ses parents (un). Je monte les escaliers avec eux. Sa mère est à ma droite,
avec le sourire. Et je remarque qu’elle discute aimablement avec moi, contrairement à ce
qu’on m’avait laissé attendre (un). Je vois que son mari marche devant nous. Mais je
m’aperçois qu’en fait, ce n’est qu’un (noir) (qsi?). Ils habitent tout en haut de cet immeuble, et
sans ascenseur. Je dis à la mère d’Hervé que ce ne doit pas être drôle, de devoir monter ces
escaliers chaque jour. Elle me répond que ce n’est pas quelque-unes, mais plusieurs fois par
jour qu’elle doit monter ces escaliers. M’apercevant alors qu’elle porte des paniers de la main
droite, je lui demande par galanterie de me les passer. Elle le fait volontiers. Je constate qu’ils
sont très légers (B). Elle me dit qu’elle en a ainsi (6 ou 7) (H). Elle doit les faire porter par les
autres, si elle est vraiment autoritaire comme on me l’a dit. J’ai vu qu’elle n’en portait ellemême que 1 ou 2… Puis je suis avec une fille, animé de pensées érotiques à son égard (w).
Elle se couche sur le dos devant moi, adossée contre moi (B). Je mets alors les mains sur son
bas-ventre, que je caresse et sens très bien. Je me rends compte que c’est la première fois, que
je touche ainsi et sens si bien le bas-ventre d’une femme (H). Puis je me réveille, avant
d’avoir vraiment pu l’aimer (Q) (poi). J’en suis déçu. C’est toujours ainsi avec mes rêves
(lor). Je repense à ce fait : je me suis rendu compte tout à l’heure que c’était la première fois,
que je sentais si bien au toucher le bas-ventre d’une femme (fe). (Il me faudra le noter) (S?).
Et je suis maintenant couché sur le dos, dans l’escalier précédent. Je me masturbe (B) (w). Je
perds du sperme, et le recueille dans la main droite. Je crains alors un peu qu’on ne vienne me
voir (poi). Je ne pourrais pas donner la main. Pour l’éviter, je pourrais alors feindre d’être
fâché (ga13:9182). ((9218))
**
10-11:2:63
<N: 1972> <M:11>
<C:0:23> <TC:22,0:12,8> <TCC:36,6> <PC:762>.<R:5:50> <TCR:36,2> <TR:20,8:15,8>
<PR:774>
9219-- <HS:5:54> Je me bagarre avec un chat (tse) (bet?) (V) [à 5h55, j’entends des chats
dehors ; ce sont peut-être eux qui m’ont inspiré ce rêve]. Je lui ai donné une serviette à
mordre. Il la lâche. Et il revient à moi, pour que je la tienne. Je le fais. Je ne suis pas rassuré.
Et étant devant une fenêtre, j’en ouvre les deux lourds rideaux (B). Je le fais avec une ficelle à
nœud, qui en part. Je réussis à ouvrir la fenêtre, et je mets le chat dehors. Je m’aperçois alors
qu’un autre était venu auprès de lui. Mais je vois heureusement que maintenant, les deux sont
dehors. Je referme la fenêtre. J’avais été invité dans ce salon-ci par une femme. Je discute
avec elle. Je lui explique qu’avec les uns et les autres, il y a toujours des (retards). Et depuis la
gauche, mamie vient nous chercher. ((9219))
9220-- <HS:5:53> Nous sommes descendus dans un amphithéâtre, sans bien savoir si c’est
ici le bon. Je pense que nous n’avons peut-être pas emprunté le bon escalier. Arrivés en effet
dans cet amphi, nous y voyons un employé afficher le n° 8 (sig) (H). C’est le n° de l’amphi. Il
est loin de celui que nous cherchons. Nous remontons l’escalier précédent. ((9220))
2645
9221-- <HS:5:52> Il est question d’une fortune colossale, qu’on a trouvée quelque part. Et on
l’a mise autre part à l’abri dans un coffre-fort. Il est dit qu’il y a plusieurs kilos de tonnes d’or
(H) (gam). Il est question de deux nouveaux camions d’or. (Et des personnes louches sortent
d’une maison). ((9221))
9222-- Nous assistons à un repas improvisé. Je crois comprendre que pour lui, mamie
s’excuse : son chauffeur n’a pas été prévenu de l’arrivée de ces invités. Et il a refusé de s’en
occuper. Je me l’imagine, avec les couverts un peu importants.
9223-- J’arrive à l’endroit, où les résultats de Chimie Physique C doivent être publiés
(ga5:9208) (ga40:9094). Et je pense qu’ils doivent être là. Je vois en effet à gauche une liste
de noms. Je commence à avoir peur : cette liste ne contient pas mon nom (sig) (poi). Les
noms sont dans l’ordre alphabétique, et il n’y en a pas commençant par A. Mais je vois
qu’heureusement, mon nom se trouve à droite de cette première liste. Il est au milieu de la
feuille et presque seul, avec au-dessus le jour et l’heure de l’oral. Je pense en repartant, que la
date de cet oral me laisse encore heureusement deux jours de révision… Puis je suis en un
endroit, où je vois une photo en couleur de moi (qsi). Je le reconnais, et les autres ont dû le
reconnaître aussi. En haut se trouvent deux étagères de livres aux très belles couleurs, (qui
étaient là lors de l’examen) (eta). Je vois également qu’une page de mon texte d’examen est
reproduite, et mise ici sur le mur (sig). C’est peut-être pour le montrer en exemple. Je croyais
pourtant qu’il n’était même pas assez bon, pour que je réussisse. J’en suis un peu fier. Puis je
repense à la photo. Je crois que j’en avais fait un négatif en couleur. Ils ont dû trouver les
couleurs belles et la photo très fine, pour la reproduire ainsi sur papier. Et je pense que c’était
bien fait… Puis je trouve Duquesne, devant l’endroit où étaient affichés les résultats de
l’examen (un). Il a peut-être lu mon nom. Je lui dis bonjour, et je lui serre la main (B). Je vois
que les résultats ne sont plus ici. Et Duquesne parle de Planar. Je lui dis que c’est plutôt une
marque d’objectif (lor) [Celui de mon Rolleiflex]. Il est d’accord. Je lui demande si c’est un
bon objectif : oui ! je lui dis alors que j’en ai un, sur mon Rolleiflex (lor). Ça le surprend, et
provoque son admiration. Et je le quitte, en lui disant avec quelque hésitation « à demain ! »
(A). Mais c’est bien demain mardi, que je le verrai à la réunion. Je pars en pensant qu’on a pu
nous voir ensemble, discutant de choses et d’autres. Et je descends un escalier vers la droite.
Je pense que si j’ai pu me payer un Rolleiflex, c’est parce que je suis célibataire. Ce serait
peut-être plus difficile pour lui (HH) [Je devais effectivement aller voir les résultats de
l’examen ce lundi matin. J’’y suis allé. Et j’ai été terriblement déçu : mon nom ne figurait ni
sur la liste des candidats d’Orsay, ni sur celle des étudiants de Paris, pour les admissibilités
aux épreuves écrites. Et pourtant, ces listes étaient bien par ordre alphabétique. Il y avait des
noms commençant par A, au moins un. J’admis que j’étais recalé. Je ne comprenais pas bien
pourquoi. Et je comptais bien revenir, pour demander des explications aux professeurs. Je ne
savais plus que faire, ni où aller. Je me demandais ce que j’allais dire à Teillac, qui m’avait
récemment reproché à peu près de n’en plus finir avec mes examens, et qui aurait bien voulu
que cette année, je termine ma licence de Doctorat. Assez découragé et ne sachant plus où
aller, je finis par me décider pour l’avenue Foch. Je demande là à mamie de me prêter de
l’argent, car j’ai oublié le mien à Orsay. Et je vais au cinéma, voir une sorte de western. Il me
détend un peu. Sortant de cette première séance vers 16h30, je pars pour le quartier latin. Je
pense pouvoir y voir les professeur après l’oral. J’y arrive, et je regarde à nouveau la liste des
résultats. Je ne me préparais pas à la regarder plus systématiquement qu’à 14h, et,
stupéfaction, j’aperçois mon nom ! Il est tout à fait à la fin de la liste de Paris, avec celui
d’une certaine Mademoiselle Nataf. Je fais cette constatation extraordinaire et rassurante à
17h11. Je comprends que nos deux noms ont dû être mis à part, parce que nous sommes
inscrits à Orsay, et que nous avons passé notre examen à Paris. Et un aspect non moins
2646
extraordinaire de l’événement est le suivant : je croyais que les oraux devaient avoir lieu
comme prévu ce lundi de 11 à 14h. Ils sont répartis entre trois professeurs. Je vois que je dois
les passer avec Monsieur Allard. Or précisément, ce professeur est le seul des trois à avoir
reporté ses interrogations orales au lendemain matin à 9h45 ! Ainsi, en étant parti l’après-midi
en croyant avoir échoué, je ne manquais pourtant pas l’oral, qui pour moi avait lieu le
lendemain. Ce qui était d’ailleurs imprévu, c’est que ceci m’a laissé toute la nuit du lundi au
mardi pour réviser cet oral. En définitive, Chimie Physique C aura été celui de tous mes
examens que j’aurai le mieux réussi. A propos de Monsieur Duquesne, je le voyais en effet
alors tous les mardis, à une réunion ayant lieu aussi à l’Institut du Radium. Je comptais y
assister ce mardi 12. Mais finalement, fatigué par ma nuit de travail et l’oral du matin, je n’y
suis pas allé.] ((9223))
<C:6:23>.<R:8:29> <TCR:36,5> <TR:21,0:11,6> <PR:760> <RRM> <P:g:g>
9224-- <HS:8:42> Papa dit qu’il n’aurait pas aimé rester seul ainsi, comme les deux hommes
qui sont dans une pièce voisine (H). Il y a parmi eux un condamné de droit commun, et un
arabe. ((9224))
9225-- <HS:8:40> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Debout à ma gauche, un homme
me parle de filles (w). Il me dit que parmi deux certaines filles, l’une a de tout petits seins (H).
De mon étonnement et de mon ignorance à ce sujet, il veut peut-être déduire que je ne les ai
pas connues. ((9225))
9226-- <HS:8:35> Je suis arrivé frauduleusement quelque part, où je suis dans le noir.
Quelqu’un arrive, et je crois qu’il m’a vu. Je m’étais vite caché. Mais je comprends que ce
n’est pas la peine. Je me montre alors, et je fais du bruit (omé) <OUDET>. Puis je pense lui
dire de me faire emporter par des agents d’ici. ((9226))
9227-- <HS:8:33?> Nous voyons la mer, en bas et à gauche (qsi). Une fille d’ici se demande
quelque chose. Je crois comprendre qu’elle se demande si la mer peut geler. Je pense que oui.
On en a eu des exemples récemment. ((9227))
9228-- <HS:8:32> Je suis invisible, et je frappe quelqu’un (tse) (cro) (B) (V). Mais je
n’arrive pas à le mettre KO. Puis pour m’avoir, il me suit pas à pas au bruit de mes pas (omé).
Je m’enfuis. C’est donc pour cela que tout à l’heure, il avait le visage très tendu : faute de me
voir, il essayait de m’entendre. ((9228))
9229-- <HS:8:31> Je suis sur une route. Je crains un instant que ce ne soit pas la bonne. Mais
je reconnais à gauche une ligne de cabanes.
9230-- Une femme de chambre arrive et (voit manger) : elle ne veut pas. Et je le redemande à
mon compagnon de chambre, et il ne veut absolument pas (nu). Il n’est pas sympathique. Il
cherche quelque chose. Et je cherche moi-même ma lettre, en partie pour y répondre. Je la
trouve à la tête de son lit. ((9230))
9231-- J’appartiens à un poste. Il se prépare à l’intérieur, pour tuer des types qui vont arriver
dans la pièce voisine. Je m’approche du mur à claies à droite. Et de l’autre côté de ce mur vers
la gauche, je prétends avoir vu passer et entrer le type que nous attendons. Je veux en cela
tromper les types avec qui je suis, car je n’approuve pas leur projet. Et au moment de tuer, je
m’imagine retournant contre eux le fusil (V). Puis en détournant le fusil, je pense en tuer un
2647
autre que ceux qu’ils veulent. ((9231))
**
11-12:2:63
<N: 1973> <M:11>
<Je ne me suis pas couché cette nuit, mais le 12 après-midi.>
<C:14:32>.<R:18:28>
9232-- (Je règle un poste de radio, en plusieurs éléments) (omé?) (flê?). <OUDET> ((9232))
**
12-13:2:63
<N: 1974> <M:11>
<C:22:16>.<R:0:8> <Nuit écourtée en raison d’un run (nuit de travail auprès de l’accélérateur
de Saclay) ?>
9233-- Pour tenter Papy et l’inciter à faire un faux chèque qu’il toucherait à mon compte, je
laisse volontairement tomber mon carnet de chèque. Mais ayant plutôt détaché un chèque où
rien n’est écrit, je vais feindre de le perdre (ga3:9218). Et ceci en un endroit , où papy le
trouvera forcément. Je l’imagine le remplissant à la machine à écrire. Je ne sais pas comment
il ferait alors pour la signature. Je pense aussi faire plutôt un chèque en blanc. Mais j’en
abandonne l’idée. Et je pense que papy pourrait effectivement toucher ce chèque. J’avais
décidé de risquer ce coup. Ça pourra me coûter ce qui me reste à mon compte. ((9233))
<C:17:20>.<R:18:1> <Suite la journée du 13 après run ?>
9234-- <HS:18:4> Je suis dans un très grand magasin <OUDET>.
9235-- Un parent est ici avec moi. Et il va consulter une affiche, d’une façon indépendante.
Je pensais aller voir une affiche d’un arbre, à gauche chez un ami. Je veux aussi du pain. Je
pense m’arrêter aussi à gauche pour cela. Il y a une boulangerie que je connais <OUDET>.
**
13-14:2:63
<N: 1975> <M:11>
<C:0:30>.<R:8:27>
9236-- <HS:8:39> Je quitte une rue très animée, pour entrer à droite dans une petite impasse
déserte. A droite dans celle-ci, je me cache dans une petite alvéole. Des gens viennent, et
n’approuvent pas mon attitude.
2648
9237-- <HS:8:35> Je traverse un pays étrange. Il y est question du froid en un certain endroit
(ga3:9227). Je pense qu’il est possible de l’éviter, en s’emmitouflant énormément. Or il est dit
qu’il fait moins 30 degrés, sous le chapeau d’un type très couvert (H) (cro). Ça doit être
terrible à l’extérieur. Je m’imagine les gens devant se déplacer dehors, pour aller se nourrir.
((9237))
9238-- <HS:8:30> Pour aller quelque part dans les rues d’une ville, je renonce à traverser un
endroit sombre à ma droite. Je le contourne vers la gauche. En y repensant, je ne regrette pas
ce que j’ai fait.
9239-- <HS:8:28> Je pars quelque part en courant, tout doucement au début pour tenir
longtemps (B). Je dépasse ainsi une colonne de mes camarades, alors que la rue monte un peu.
En haut, je suis fatigué (ga61:9034). Mais je m’efforce toujours de courir lentement et
régulièrement. ((9239))
**
14-15:2:63
<N: 1976> <M:11>
<C:23:52> <TC:22,0:11,8> <TCC:36,4> <PC:760>.<R:4:21> <TCR:36,0>
9240-- <HS:4:38> Je suis sur un tapis, sur lequel je m’aperçois qu’il y a plein de vermine
(tse) (ga35:9123). Je me débarrasse avec dégoût de tous les insectes, qui sont montés sur mes
jambes (B). Et je suis à l’extrémité de ce tapis. Je vois effectivement les insectes grouiller
dessus. Je pense jeter sur eux des produits, qui les tueraient. ((9240))
9241-- Je suis entouré de filles, avec lesquelles je rigole (w). Si mes camarades me voyaient !
((9241))
9242-- Dans une très grande salle, je circule en volant (ga22:9176). Or voilà que je me suis
pris dans les câbles des installations, qui sont ici (B) (tse). On vient me prendre. Je crois que
je suis foutu. Je crois cependant m’apercevoir que par inattention ou par erreur, on se contente
de m’aider à me libérer. Et on m’aide ainsi à m’enfuir à nouveau. Puis j’aperçois en volant à
un étage quelques-uns des miens, qui sont prisonniers <OUDET>. Puis je suis en haut d’une
pièce, que je survole. Des groupes de mes ennemis passent sous moi, en discutant. Pour en
tuer quelques-uns depuis cette hauteur, je pense laisser tomber une brique de plomb sur leurs
têtes (V). Avec cette hauteur de chute, ce serait terrible. Je prends une telle brique près de moi
(B). Elle n’est pas tellement lourde. Et je la lâche. Je vois malheureusement qu’elle tombe
seulement entre mes ennemis… Puis je suis dans une pièce avec quelqu’un. Je pense à tel
papier, un nouveau programme. Je le lui dis. Je pense aller voir à la fenêtre, pour vérifier
(gam). C’est un prétexte pour m’enfuir. J’ouvre la fenêtre : mon (gardien) ne réagit pas. Je
m’enfuis alors dehors en volant. ((9242))
9243-- Je demande à des gens, qui sont avec moi : « Les filles ne viennent pas ? » (A). On me
répond que non. Et je dis à quelqu’un : « T’as du culot de me laisser porter ton parapluie »
(A). Et je le lui rends. (Il) me désigne vaguement la place, où (il) serait resté. ((9243))
2649
<C:5:1> <TCC:35,9>.<R:9:12> <P:d:v> <TR:22,2:12,8> <PR:756>
9244-- <HS1:9:21> Je me trouve dans une pièce, où il y a Mademoiselle Héno avec une de
ses assistantes (ga4:9223). Je comprends à leur attitude, que Mademoiselle Héno a perdu
quelque part son journal intime <OUDET>. Et je demande quelque chose. Mademoiselle
Héno me répond qu’à cette heure-ci à la rigueur, Castaing peut permettre qu’on chauffe [Mon
professeur de Thermodynamique et Mécanique Physique, de sinistre mémoire pour moi.] Et
elle me dit qu’il est très fier des très belles laines, qu’il a obtenues sur ses moutons. Il est
devenu agriculteur, et très difficile : il garde enfermé ses élèves de 10 à 12 heures par jour
(H). Ça me fait dire que je ne voudrai jamais aller avec lui. C’est un emmerdeur. Et je
l’aperçois d’ici, au fond d’un couloir. Puis je repars. Je pense à l’assistante de Mademoiselle
Héno, qui est familière avec elle. Et elle défend beaucoup ses intérêts. Et je repense avec
intérêt à Mademoiselle Héno. Son journal intime doit être bien… <HS2:9:20> Puis cet étage
ne m’intéresse plus. Et comme je l’ai déjà fait tout à l’heure pour passer à un autre étage, je
saute de la cage d’escalier (B?). Et ceci alors que je cherche quelque chose, et que les
escaliers sont encombrés (ga58:9042). Et debout là dans le vide, je fais de petits mouvements
des mains pour me maintenir en suspension et ne pas tomber trop vite (gac:9242). Je descends
ainsi vers un étage au-dessous. Je pense que je dois faire plus ou moins d’efforts pour me
maintenir en l’air, suivant les mouvements de cet air. Et j’arrive sur un étage du dessous. Pas
mal de gens entourent et regardent là une fille, qui me semble pleurer. Alors qu’elle est à ma
droite et un peu plus haut, je demande à des personnes à ma gauche ce qu’elle a. je crois
comprendre qu’elle a reçu des projections de sang dans les yeux… <HS3:9:12> Puis je suis
arrivé à un autre étage, cherchant toujours quelque chose (un). Je parcours ici un couloir clair
(gaa) (qsi?). je comprends que c’est l’infirmerie. Je vois une infirmière, dans une pièce à
gauche. Mais elle ne me dit rien, quand elle me voit entrer… Puis toujours dans la cage
d’escalier, j’arrive enfin en un endroit où l’étage du dessous me semble être le bon. C’est
celui que je cherche (un). Pour y arriver, le passage dans les escaliers est assez bas. J’y vais.
Je crois en effet reconnaître le paysage, dehors et à gauche de cet étage… Puis je m’éloigne
dehors, avec Bachelier [un collègue de Physique nucléaire]. Il me dit qu’il habite tout au fond
de ce jardin. Nous descendons maintenant un terrain très en pente. Et pour cela, je m’agrippe
aux herbes qui m’entourent (B). Et voilà que sur la droite de ce coteau abrupte, nous
apercevons une espèce de fumée. Elle sort d’une caverne de la paroi. Et nous voyons qu’elle
était produite par un phoque, qui se trouvait là. Il en sort. A son premier saut dans ma
direction, il retombe sur la tête du plus petit des deux camarades se trouvant devant moi. Et de
là, il retombe sur le sol de mon côté. J’ai un peu peur pour eux (poi). Celui sur lequel il est
retombé se contente de dire qu’il était lourd… Puis un homme va l’enfermer (un). (Il) dit qu’il
n’a jamais été dans un cirque. Peut-être que ce numéro est intéressant, et peut-être pas. Mais
au moins, il est persuadé que ce n’est pas une fumisterie. Il faudra sortir ce (phoque) de temps
en temps. Quant à moi, je le connais et m’amuse avec lui. ((9244))
**
15-16:2:63
<N: 1977> <M:11>
<C:3:17>.<R:6:7> <RRM> <OU>
**
2650
16-17:2:63
<N: 1978> <M:11>
<C:0:11>.<R:8:47> <RRM> <OU>
9245-- <HS:11:26> <DDD : En voyant une femme assise devant moi dans le train, et
pouvant voir un peu sous sa robe> Je vois devant moi des femmes assises, qui ont les jambes
écartées. Je peux voir leur bas-ventre sous leur robe, et je le regarde avidement (w). ((9245))
9246-- <HS:11:21> <DDD : En pensant à mes recherches> Quelqu’un me parle de mes dons
de voyance. Je le détrompe <OUDET>.
9247-- <HS:10:26> <DDD : En m’imaginant courant très bien devant des camarades, qui
m’admireraient> Je fais une série de sauts périlleux avec facilité, maintenant que j’ai bien pris
le coup (B) (ga46:9088). Mais finalement pour l’un d’eux, je m’y prends mal et retombe sur
la tête. ((9247))
9248-- <OUDET> Je marche auprès d’un tank, que je guide à la main. Puis je monte dedans.
Je pense le faire marcher sans avoir appris, ce que je pense être facile. Je réussis effectivement
à le faire partir. Mais voilà que maintenant, je ne sais plus l’arrêter. J’essaye un peu tous les
boutons du tableau de bord, et vois que la plupart d’entre eux n’ont qu’un intérêt secondaire…
Puis pour amuser quelqu’un, je lui raconte que je ne savais plus arrêter le tank que je
conduisais (un) (sco). ((9248))
**
17-18:2:63
<N: 1979> <M:11>
<C:0:25>.<R:6:52>
9249-- <HS:6:54> Pour aller passer un examen et avoir peur de ne pas arriver à temps, je
voyage à pied et j’ai mal aux pieds (B) (poi). Je vois que l’orteil de mon pied gauche est sorti
de la chaussure. Le chemin que je parcours est difficile à garder : il y a de nombreuses
bifurcations, qui peuvent être causes d’erreurs. A un moment donné, je longe même par erreur
une rivière. (Et une femme m’indique) un chemin perpendiculaire à celui-ci. ((9249))
<C:6:55>.<R:8:10> <P:d:ds-d> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte>
9250-- <HS1:8:19?> Alors que nous sommes dans une pièce d’un appartement, nous
entendons frapper à la porte d’entrée (omé). Près de moi, un camarade dit que c’est Jordan. Il
l’a déjà vu par ici. J’y vais. Je pense avec étonnement qu’il n’entre pas, alors que la porte est
ouverte. Dans l’entrée, je l’entends essayer sa clé (omé). Et je vais lui ouvrir… <HS2:8:19?>
Puis je suis dans l’entré d’un appartement, allant voir à la porte (gaa). Et ceci alors qu’un type
est couché ici. J’ouvre la porte, et regarde l’état du ciel. Et je reviens sur mes pas. Je
m’accroupis à terre près du type, et discute avec lui. Il me donne des explications. Je crois
comprendre qu’il a une chambre à lui dans la maison, et le lui demande : c’est exact. Je pense
que si on nous surprenait discutant ainsi, on pourrait nous prendre pour des homosexuels
2651
(w)… <HS3:8:10> Puis une petite fille ouvre la porte de ma chambre, et me dit en voulant
parler de l’aimer : Tu m’es pas rentré dedans ! » (A) (w). Je la fais entrer. Je vais à elle, et
repousse la porte. M’allongeant sur elle sur un lit, je lui dis : « Faut pas le dire ! » (B) (A). Je
m’imagine le scandale que ça ferait, si les parents savaient que j’ai aimé toutes les petites
filles d’ici. Et je l’embrasse sur la bouche (B)… Puis je me vois partir d’ici devant et vers la
droite, avant de tourner à gauche (E). La fille suit, fière comme une petite femme qu’elle vient
de devenir (un) (w). Je vois qu’elle est en fait assez bien formée. Ayant envie de revoir son
bas-ventre, je baisse la jupe que je porte : je vois sur moi ce bas-ventre (gam). Il est assez
proéminent. Et je vois sous celui-ci comme la verge d’un homme, qui serait couchée sous la
peau… <HS4:8:18> Et je force enfin au coït mon partenaire (B) (w). Mon premier bas-ventre
a été coupé. Je le tiens en main, et j’en pose la base devant moi sur un support (gam). Et
j’entre dedans mon bas-ventre, alors que les deux sont bout à bout. Je ne ressens pas de
sensation sexuelle tellement agréable. J’attends passivement celle de l’orgasme. ((9250))
9251-- <HS:9:0> <DDD : En pensant à mon vélomoteur, et à une éventuelle panne
d’essence> Alors que je pédale sur mon vélomoteur, il me semble rouler maintenant comme
un véritable vélo (B). Mais voilà qu’en fait, je sens la résistance du moteur qui veut démarrer.
((9251))
**
18-19:2:63
<N: 1980> <M:11>
<C:22:33> <TC:22,0:11,6> <TCC:36,2> <PC:762>.<R:4:18> <TCR:36,0>
9252-- <HS:4:39> Nous sommes arrivés chez les Docher. Ils nous reçoivent. Et je vois
maintenant dans l’entrée Madame Docher sortir d’une pièce à droite, avec quelque chose en
main. Je le prends pour une boîte métallique, contenant des cachets d’Aspirine. Je lui
demande si elle va en prendre, au moment où elle passe près de moi en se dirigeant vers la
gauche. Mais ce n’est pas ce que je croyais. Ce qu’elle tient semble la gêner un peu. Elle rit
sous cape (sco)… Puis nous sommes dans un camion. Madame Docher me parle de Monique,
qui a trouvé un garçon qui lui plaît. Je suis soulagé, de ce qu’il ne s’agisse pas de Nicole.
Madame Docher dit en parlant de Monique, qu’elle trouve beau ce garçon. Et devant moi,
Monique se met effectivement à en parler en ces termes. Puis je vois Nicole près de moi et
devant. J’en arrive à comprendre qu’elle voudrait que je lui dise qu’elle est jolie. Je lui en fais
la remarque en le lui demandant. Et je continue en lui disant que c’est vrai. Je le lui dis en
hésitant, un peu gêné (gaa). Je vois pourtant que son visage est tout rouge, avec quelques
boutons (qsi). Je l’ai tenue un moment par le buste (B) (w). Et en continuant à me parler, elle
se met maintenant à m’embrasser sur la bouche par petits coups (B) (ga1:9250). Je me laisse
faire, un peu gêné devant tout le monde. Et je n’y trouve pas tellement de plaisir. Je penserai
un moment après que je ne suis peut-être pas fait pour les filles. ((9252))
9253-- <HS:4:43> Je suis dans un appartement, où j’allume toutes les lumières. Je vois que
les éclairages sont tels, que les tableaux se trouvent être juste dans des carrés de lumière
(qsi?). je remarque finalement que la lumière totale n’est pas tellement importante pour
prendre une photo, comme je m’apprête à le faire. Car c’est pour cela que tout ceci est fait.
Plus tard et ailleurs, je repenserai à cet appartement. ((9253))
2652
9254-- Nous sommes arrivés dans une chambre du haut d’une maison. Mais c’est maintenant
sans mauvaise intention, au contraire. Là va se lever papy, réveillé. Mon camarade est passé
dans une pièce de droite. Et voilà qu’il revient vers papy, et qu’ils se donnent l’accolade. Papy
est heureux de rencontrer ce type, qui est quelque chose comme chansonnier. Il a des affinités
avec lui. Il lui raconte maintenant familièrement les choses, qu’il va faire et voir ce dimanche
matin très chargé (H). Il cite des noms étrangers, que l’autre dit comprendre (A). ((9254))
9255-- Je cris au voleur de l’intérieur, en en voyant s’enfuir un dehors depuis ici (tse) (omé)
(A). C’est probablement avec de l’argent. ((9255))
9256-- « On va s’amuser jusqu’à minuit, avec votre nom » (A) (H). ((9256))
<C:5:5> <TCC:36,0>.<R:6:48> <TCR:36,2> <TR:20,6:10,8> <PR:756>
9257-- <HS:6:53> Je suis dans ma chambre la nuit, et je ne suis pas tranquille (tse). Je vois
que la fenêtre et les volets sont ouverts. Il risque de venir un intrus. J’ai maintenant fermé les
volets. Et je repousse vers le milieu du lit le pied de la literie, pour que ce soit plus correct. Or
tournant autour de mon lit, je vois maintenant qu’il a l’air d’avoir bien perdu en hauteur. Ça
m’ennuie un peu. Puis alors que je suis dessus, j’entends du bruit (omé). Et je vois Dédée
entrer dans la chambre, par une porte du fond et à droite. Je ne la connaissais pas. C’est donc
ça, qui est possible. Je veux lui demander comment s’y prendre, pour faire telle chose. Mais
elle repart sans me le dire. ((9257))
9258-- <HS:6:52> Je prépare une pièce pour foutre une correction à un type, à qui je la dois.
Je fais pour cela le vide au milieu de la pièce, en dégageant fauteuils et meubles. Je pense que
je pourrais retenir la disposition compliquée des meubles, que j’ai déplacés. Et ceci afin de
pouvoir les ranger à nouveau après. Il y a beaucoup de fauteuils. Quand tout est prêt, je vois le
type à une porte. Je le touche, pour lui demander de venir. Il est plus grand que moi. Mais je
vois que c’est parce qu’il est posé plus haut que moi. Il vient, et nous commençons la bagarre
(B) (V). Elle est désordonnée et pas élégante du tout, ce qui m’ennuie un peu (poi). Mais j’ai
vite fait de mettre mon adversaire KO. Il n’est plus qu’un paquet de clés inertes, que je prends
et jette sur des meubles pour l’achever (gam). ((9258))
9259-- <HS:6:50> Je caresse le bas-ventre d’une femme, qui est à cheval devant moi (B) (w).
Je le fais par-dessus son pantalon, puis par-dessous. Je laisse alors un doigt rentré dans son
sexe. Je ne peux pas y aller très loin. Cette femme est peut-être vierge. Et je suis pris d’un
violent désir de l’aimer. Puis nous nous approchons d’un endroit, où se trouve un type. Il se
tient mal debout sur le sol.
**
19-21:2:63
<N: 1980> <M:11>
<C:22:3> <TC:21,2:11,4> <TCC:36,2> <PC:760>.<R:5:19> <TCR:36,1> <TR:20,8:11,0>
<PR:768>
9260-- <HS:6:56> <DDD : En pensant à la photographie et à Cyril> Je regarde des photos, et
j’en mets à part quelques-unes à ma droite. J’en vois une entre autres, que je trouve jolie
2653
(eta?). Et je veux m’en occuper. Elle représente un personnage. ((9260))
9261-- <HS:6:22> Passant au milieu de camarades, je reconnais parmi eux Michèle
Boucheix. Elle a raté l’examen de Chimie Physique C (lor) (ga5:9244). ((9261))
9262-- <HS:5:21> Je suis arrivé devant un guichet. Deux jeunes hommes se trouvent
derrière. Juste devant moi, celui de droite me demande ce que je viens faire ici. Il m’énerve
(poi). Je dis que je viens porter des renseignements. Puis je m’efforce d’être aimable avec lui.
Il me demande ce que j’ai fait. Je ne comprends pas bien, et lui demande des précisions. Je
crois comprendre qu’il veut savoir quels certificats j’ai (gab:9261). Et je vois que par-dessous
la table du comptoir, il note ma réponse. Je commence par lui dire que j’ai passé « Méthodes
mathématiques de la Physique », et j’hésite (A). Je finis par lui dire que je ne l’ai pas passé. Il
me dit cependant que c’est là, qu’il m’a connu. Je lui affirme à nouveau, que je n’ai pas passé
ce certificat. Et je lui cite tous les autres, que j’ai réussis : (mathématiques générales), optique,
électricité, physique nucléaire, physique nucléaire approfondie, physique atomique, chimie
physique C (lor) (A). Puis ces deux jeunes sont à ma gauche, prêts à partir en voiture. ((9262))
9263-- <HS:5:20> Près de papy qu’il veut étonner, je vois Cyril le corps plié en deux en
avant. Et il se relève par à-coups, en buvant sans interruption une petite bouteille de bière.
Elle n’était cependant que partiellement pleine. Le plus difficile est quand il le fait avec des
bouteilles pleines.
**
20-21:2:63
<N: 1982> <M:11>
<C:22:43>.<R:8:13> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte> <OU>
9264-- <HS:8:22> <DDD : En Y pensant> Je suis près d’une porte avec des camarades. Je
pense qu’on m’a maintenant donné mon sujet de Thèse (ga1:9262). Si on me le demandait, je
saurais répondre. ((9264))
9265-- <HS:8:18> Je suis dehors en un endroit, où il va être construit de grands bâtiments
officiels. On me dit qu’à gauche, on a déjà posé des emblèmes des grands personnages qui
viendront là.
9266-- <HS:8:15> Près de moi, des gens s’acharnent à détruire la réputation de Frédéric
Joliot (gab:9264). Il n’aurait pas été selon eux ce qu’on a cru. Quelqu’un me demande ce que
je pense de la régularité de son travail. Je me débrouille pour le défendre <OUDET>. ((9266))
**
21-22:2:63
<N: 1983> <M:11>
<C:0:20> <TC:20,8:10,8> <TCC:36,0> <PC:774>.<R:8:0> <TCR:36,2> <TR:19,0:9,0>
<PR:776> <RRM> <P:d:d> <OU>
2654
9267-- <HS:8:31> (Je suis avec mes parents au bord de l’eau).
9268-- On m’a donné un paquet de lettres, que je trie (sig). C’est maman, qui a dû les trouver.
J’en vois entre autres deux, qui n’ont pas de nom sur l’enveloppe. J’ai beau chercher, je n’en
trouve pas. Il n’y a là que des chiffres (H). Je vois que sur l’une d’elles, un CCP avec le n° est
inscrit : c’est peut-être la réponse de la poste pour moi. Je garde aussi la deuxième enveloppe
semblable, un peu transparente. Je vois qu’il y a aussi une enveloppe pour Hamel [un collègue
de Physique]. Il n’habite pourtant pas le même escalier. Il me faudra redescendre ces lettres en
bloc. Il y a aussi là des négatifs de photo couleur, enveloppés dans du papier transparent (qsi?)
(gaa). Ce dernier est plié comme une enveloppe. Mais il est mal plié. Car sur l’un des côtés,
les négatifs sont pliés avec lui. J’essaye de les déplier. ((9268))
**
22-23:2:63
<N: 1984> <M:11>
<C:0:21> <TC:22,0:11,2> <TCC:36,5> <PC:780>.<R:7:57> <P:d:v> <III : La main gauche
engourdie sous l’oreiller>
R.A.S.
<C:7:58>.<R:9:17> <TCR:36,3> <TR:20,6:10,0> <PR:780>
9269-- <HS:10:35> <DDD : En pensant au piano et à maman> Je suis content, car maman va
jouer du piano (psib).((9269))
9270-- <HS:10:16> <DDD : En y repensant> Je regarde les négatifs des photos prises lors du
bal, chez nous à Noël (ga1:9268) (lor). Elles sont à tirer pour Dédée. Je croyais qu’il n’y en
avait qu’une ou deux bonnes, les autres étant trop pâles (H). or je m’aperçois que les bonnes
sont plus nombreuses. ((9270))
9271-- <HS:9:20> Je un grand immeuble tout neuf, à quelque distance à gauche. Il me fait
très envie. Je vois qu’il comprends un assez grand nombre d’appartements sur ses deux
moitiés, à gauche et à droite. Et je monte dans cet immeuble. Les grandes fenêtres me
permettent de voir à l’intérieur des appartements. J’y vois des gens installés. Et dans un de ces
appartements, je vois finalement un homme et une femme d’un certain âge. Je regarde chez
eux avec assez d’indiscrétion (w?). ((9271))
9272-- <HS:9:20> Je vais avoir des fiches électriques d’un appareil à engager dans leurs
prises respectives. Et à ma gauche, quelqu’un m’explique où brancher chaque fil. Ayant peur
de m’embrouiller et de me tromper, j’essaye de bien retenir les positions. Deux des fiches au
bout de leurs fils me sont présentées, l’une en haut et l’autre en bas. C’est ainsi que je devrai
les placer. Elles sont de couleurs différentes (qsi). Mais maintenant que je les introduis,
j’hésite. Et de peur de finir par tout embrouiller après mes hésitations, je les mets
immédiatement en place dans les positions que je crois les bonnes. Je mets d’abord les deux
fiches qui resteront fixes, une en haut et une en bas. Il reste à en mettre une à droite, dans l’un
des deux prises. Ce sera en haut ou en bas, suivant le cas. Je vois qu’il y a déjà un fil, qui
2655
arrive à la prise du bas où il est fixé. Et à côté de chaque trou, je vois maintenant des signes
gravés (sig). C’est pour qu’on évite les erreurs, en introduisant les fiches. Puis je suis allongé
sur une espèce de matelas pneumatique, et j’entends de la musique (omé) (B). L’appareil que
nous venons d’installer marche donc bien. Mais je vois qu’en même temps et aussi fort, on
fait marcher un poste de radio à ma gauche. C’est très désagréable (poi). Les deux musiques
s’embrouillent. Peut-être cependant que papa écoute l’une d’elles quand il y a un beau
passage, puis passe à l’autre. ((9272))
9273-- <HS:9:20> <OUDET> J’ai maintenant complètement terminé mes examens, et suis
content d’en être enfin débarrassé (psib). ((9273))
9274-- Je suis arrivé devant un appartement, dans lequel je dois entrer. Mais je n’ai pas mes
clefs. Je suis devant une fenêtre ouverte, que je pousse un peu. Je pourrais entrer par là. Mais
je ne préfère pas. On pourrait me prendre pour un intrus. Et je pense sur mon compte : « Au
lieu d’être un acheveur, je suis un chercheur » (A). Et ceci parce que j’ai oublié mes clefs là
d’où je viens, et où j’étais allé chercher des affaires. Il me faut y retourner pour aller mes
chercher, et je pars vers la droite. Je me suis aperçu que j’ai mis mes petites culottes. J’y ai
bien senti quelque chose, dans la poche arrière, mais ce ne sont pas mes clefs (B). Je
m’aperçois que je suis sorti dehors, sans même mettre ma veste. Mais il ne fait plus froid
(B?). Je pense à la période récente, où il faisait un froid terrible. On était très couvert, et on ne
flânait pas dehors. Je pars rapidement, et saute sur un petit mur à une petite distance à ma
gauche. J’y suis bien arrivé, et je marche sur ce mur. Et quand elles se présentent, je monte
sur des portions de mur un peu plus hautes. Puis je suis arrêté par un grand mur, comportant
des petites fenêtres. Je redescends à gauche. ((9274))
**
23-24:2:63
<N: 1985> <M:11>
<C:0:36> <TC:21,4:11,0> <TCC:36,0> <PC:780>.<R:6:56> <TCR:36,1> <TR:20,2:9,6>
<PR:780>
9275-- <HS:11:54> <DDD : En voyant un personnage avec des lunettes, et un pansement
neuf sur l’œil gauche> J’ai en main mes lunettes de soleil. Mais je les ai frottées, et elles sont
maintenant transparentes (qsi?). Ça m’ennuie <OUDET> (poi). ((9275))
9276-- <HS:11:25> <DDD : En m’imaginant jouant du piano> J’ai devant moi un piano
ouvert. J’y joue des deux mains des notes au hasard et sans signification, car je ne sais pas
jouer (omé) (ga1:9269). ((9276))
9277-- <HS:7:0> Il y a à ma droite un plateau surélevé par rapport à moi. Je monte pardessus, pour le survoler (ga9:9244). Quelqu’un doit avoir une idée de ces lieux, pour avoir
récemment aidé à y porter des choses. Et quelqu’un parle de ce qui est là et que je survole
maintenant, comme de vieilles constructions du vingtième siècle (H). Je trouve bizarre qu’il
soit ainsi question de cette époque, comme appartenant déjà à une lointaine antiquité (cro). Je
vois ces espèces de tables en béton bien alignées. Elles ont ici remplacé les ruines pour moi
réellement anciennes, que je croyais s’y trouver <OUDET>. ((9277))
2656
9278-- <HS:7:0> Je suis auprès de gens, qui ont été rassemblés en ligne. Des ennemis nous
envoient des flèches, de la droite (tse). Les miens ne bougent pas, et n’y répondent pas. Je
vois qu’ils s’effondrent les uns après les autres, transpercés de flèches (V). Je crois que l’un
d’entre eux est spécialement visé, un noble. Or je vois que je croyais l’être vient d’être touché.
Mais je comprends que celui qui est visé est en fait à sa droite, par rapport à moi. ((9278))
9279-- <HS:6:58> Je survole de très haut la forêt de Fontainebleau (gab:9277). Or voilà
qu’en fait et à une assez grande distance, je m’aperçois je m’aperçois que je suis entouré
d’arbres absolument immenses (ga44:9127). Alors que je vole déjà très haut par rapport à la
première forêt, je suis encore bas par rapport à ces arbres. Je ne suis pas très à l’aise ici (poi).
Je m’étonne que ce soit cette se petite forêt clairsemée, qui soit si célèbre. Et ceci alors qu’elle
est insignifiante auprès des arbres immenses. Je croyais tout à l’heure qu’elle était la seule.
((9279))
9280-- Je suis chez Nicole. Je pense que si tous ses autres parents sont maintenant casés dans
leurs appartements respectifs, on a dû lui promettre celui-ci pour elle. Et elle l’a déjà arrangé à
sa façon, que j’ai admirée. J’y pense en regardant en bas les vagues, de la fenêtre où je viens
d’arriver. Elles semblent à demi figées et comme gelées. La mer vient en effet jusque là de ce
côté. Je pense qu’avoir cet appartement serait plus intéressant, que de louer quelque chose de
tout petit… Puis dans une autre pièce, Nicole est à ma droite. Elle me demande la géographie
de ma licence (gam) (A). Je comprends qu’elle veut en connaître la composition. Elle me dit
qu’elle-même, elle a thermodynamique (ga3:9264). Je lui explique de suite qu’elle a de la
chance. Elle dit que c’est le certificat le plus dur. Je pense que c’est précisément celui qui me
manque, et que j’essaye en vain d’obtenir (lor). Je lui énumère mes examens : Optique,
Electricité, Physique atomique, Physique nucléaire, Physique nucléaire approfondie
(ga4:9262) (A). Et je termine par Chimie physique C, le dernier que j’ai obtenu (lor). Je suis
fier de lui montrer que je suis largement licencié, ce qu’elle ne savait pas. Après l’énoncé de
tous mes certificats, elle me dit quelque chose. Mais je n’arrive pas à comprendre ce qu’elle
veut dire. Je crois finalement le comprendre : elle aurait regretté de rater cette occasion de se
mettre avec moi, qui ai si bien réussi. Je crois en déduire qu’elle s’apprêtait à en aimer un
autre (w). Et je repense au fait qu’elle n’a qu’un seul certificat (H). je n’en avais moi aussi
qu’un seul, à une époque. Elle doit avoir aussi Mathématiques Générales… Puis dans une
autre pièce, je suis en train d’essuyer des éléments d’une carafe en verre. Et je les pose sur un
lit à ma droite. Or voilà que sur ce lit, on emmène un enfant. De peur pour lui, je retire les
morceaux de verre. Mais je crois que quelque chose est resté sur le lit, à droite. Il y a
effectivement un bouchon de verre. Je le reprends. Et deux jeunes gens arrivent à ma droite.
Quand je les laisse passer vers ma droite, j’ai envie de demande à Nicole ici présente si ce
sont là mes deux rivaux (H). Je m’imagine lui disant que je l’aime (psib) (w). Mais si je le lui
dis maintenant, notre conduite s’en ressentira. Nous resterons toujours ensemble. Mes parents
seront au courant. Notre séjour ici à Clermont-Ferrand changera de sens, et pourra être
prolongé. Mais ça ne voudrait pas dire que nous devrions nous marier dès maintenant. Je n’en
aurais pas tellement le courage. Et j’ai envie de lui dire que je n’ai encore rien compris à ce
qu’elle m’a dit tout à l’heure (un). Mais je lui avais dit le contraire, et elle s’en étonnerait.
((9280))
9281-- J’ai repensé à tous les rêves que j’ai fait, et je les ai notés (ga18:9209). Mais ce serait
embêtant, si ce n’était là qu’un rêve et que tout soit à refaire (poi) (phi). ((9281))
**
2657
24-25:2:63
<N: 1986> <M:11>
<C:0:4> <TC:21,2:10,4> <TCC:36,0> <PC:778>.<R:6:49> <TCR:36,1> <TR:20,8:10,0>
<PR:780> <OU> <P:g:g-v>
9282-- Je suis dans un couloir, où je m’aperçois avec ennui qu’on a bloqué un certain
mécanisme (tse). J’ai beau en effet essayer d’appuyer ici sur un des interrupteurs, il se produit
un premier déclenchement et rien d’autre. Je suis donc prisonnier ici. Puis je m’aperçois qu’en
réalité, je peux m’enfuir vers la droite. Il s’y trouve en effet de grandes fenêtres ouvertes, et
pivotant sur un axe horizontal. Je m’enfuis alors dans leur direction en volant, et j’en traverse
ainsi plusieurs de suite (ga1:9277). Arrivant sur la dernière qui donne dehors, je m’imagine
quelqu’un la fermant à temps devant moi. Et ceci pour m’empêcher de m’échapper. Je me
précipiterais alors vers celle qui est à gauche, avant qu’on n’y arrive aussi. Je n’aurais peutêtre pas beaucoup de chances de réussir. Mais je réussis à sortir par celle-ci… Puis je suis
dehors, dans la rue. Je m’envole verticalement (gaa). Et je continue horizontalement… Puis
une vieille femme me propose de me vendre une revue 70 francs (H). J’ai trouvé que c’était
cher, et je lui ai dit que je n’en voulais pas. Mais j’ai pris quand même celle qu’elle m’a
confiée, et me suis un peu éloigné. Je vois alors devant moi un beau clocher doré (eta) (qsi).
C’est bien celui qui est représenté sur la couverture de cette revue. Et la femme vient à moi. Je
lui rend la revue. Elle cherche les 30 francs à me rendre (H). Mais je lui dis que je ne lui avais
rien payé. Ça l’étonne. Elle veut le vérifier dans son sac, sachant ce qu’elle a. Ce devait être
ce clocher qu’à plusieurs reprises, j’ai vu de l’intérieur et par-dessous. Il m’apparaissait sous
la forme d’une voûte pointue, toute couverte de peinture… Puis j’arrive dans une pièce, où il
y a à gauche un jeune garçon nu (w). Il y a de même une petite fille nue, couchée à droite sous
ses couvertures. Je vais à elle et la découvre. Et j’entre en coït avec elle (B)… Puis je suis
dehors avec tante Raymonde, sur des escaliers descendant vers une maison. Tante m’explique
comment faire pour apprendre telle chose. Je repense à l’intérieur que si elle m’avait vu tout à
l’heure en coït avec la fillette, elle ne s’occuperait peut-être plus de moi (fe). ((9282))
**
25-26:2:63
<N: 1987> <M:11>
<C:0:26> <TC:22,8:11,6> <TCC:36,0> <PC:782>.<R:8:25> <TCR:36,5> <TR:21,4:10,6>
<PR:780> <OU>
9283-- <HS:17:20> <DDD : En pensant à quelque chose de semblable> <OUDET>
9284-- <HS:8:29> Je dois changer de chambre. J’arrive dans la nouvelle. Je vois qu’on y
entre par une petite salle de bain, presque isolée du reste de la pièce. Cette chambre est plus
grande et plus agréable, que celle que j’avais auparavant. Un type va s’occuper de mon
changement. Il m’explique qu’il aurait pu me permettre de revenir dans ma première chambre.
Mais ça aurait été malhonnête de sa part, car on aurait pu alors me mettre à la porte. Pour mon
déménagement, il me demande où est ma première chambre. Je lui explique que c’est tout
près d’ici : au bout de ce couloir, et à gauche dans le couloir perpendiculaire. Ce premier
couloir est du côté de son entrée, près de laquelle nous nous trouvons ici. Il ne veut pas me
2658
croire. Je le lui réaffirme. Je trouve à lui dire quelque chose, qui expliquerait peut-être que j’ai
été là. Et nous partons vers ma première chambre. Dans le couloir que nous remontons, je suis
un peu ennuyé (poi). Car je sais que ma chambre est très en désordre. J’espère que nous n’y
verrons rien qui soit gênant pour moi. ((9284))
**
26-27:2:63
<N: 1988> <M:11>
<C:0:22> <TC:23,0:12,0> <TCC:36,0> <PC:782>.<R:8:15> <TCR:36,4> <TR:21,0:10,4>
<PR:782> <OU>
9285-- <HS:8:21> Nous préparons un déménagement. J’arrive dans une pièce auprès de
papa. Je le vois fermer un carton, qu’il vient de remplir. Je crois que c’est un carton à moi, où
est emballé mon adaptateur à modulation de fréquence. Je dis à papa d’en prendre soin. Or je
le vois le fermer, en ne mettant pas correctement les différents battants du couvercle (poi). Il
les force sans précaution. Je préfère lui enlever ce carton. ((9285))
9286-- <HS:8:19> Je pars en vol, en direction de grands pruniers (ga2:9282). J’aperçois
d’innombrables prunes violettes (qsi). J’espère que parmi elles, j’en trouverai quelques-unes
qui soient mures. Je suis arrivé tout près des branchages de l’un des arbres. Je cherche une
bonne prune. Mais sur toutes celles que je vois, une ou plusieurs guêpes sont posées. Je n’ose
pas prendre ces prunes. Et voilà que plusieurs guêpes se sont posées sur moi, avec l’intention
de me piquer (tse). Je me débats très rapidement, pour les chasser (B). Et je m’enfuis. Mais
ces guêpes continuent à m’assaillir. J’espère qu’elles me lâcheront, lorsque je serai arrivé loin
des arbres. Je passant près d’un arbre couché sur le sol. Je conseille alors à l’un des miens de
ne surtout pas remuer ces premiers arbres, qui sont à terre. Il se pourrait en effet que sous eux
dans le sol, il y ait quantité de guêpes. ((9286))
**
27-28:2:63
<N: 1989> <M:11>
<C:22:3> <TC:23,2:12,0> <TCC:36,4> <PC:782>.<R:1:29> <TCR:36,0> <TR:22,2:11,4>
<PR:782> <Je tousse au réveil>
9287-- Je suis tourmenté par des chiffres (ro) (H). ((9280))
<C:2:42> <TCC:35,5>.<R:2:57>
9288-- Je suis couché, dans ma chambre et la nuit. J’entends alors quelqu’un descendre les
escaliers de la maison, avec beaucoup de bruit (omé). J’ai très peur que ce ne soit quelqu’un,
qui vienne en intrus dans ma chambre (tse). ((9288))
<C:2:59>.<R:8:0> <PR:782> <P:d:d> <III : La main droite engourdie>
2659
9289-- <HS:8:25?> Je suis dans une grande enceinte, où il y a des animaux. Je vois entre
autres en passant de gros et mauvais crocodiles, à droite du chemin et perpendiculairement à
lui. Ce sont eux qui étaient tels personnages, dont on a parlé (cro?) <OUDET>. ((9289))
9290-- <HS:8:10> Je marche dans la rue, dans une espèce de pyjama en satin. Sa braguette
n’a pas de bouton (w). je m’arrange pour qu’elle reste bien fermée. J’ai roulé un peu le haut
de mon pantalon. Et je marche vite (B). ((9290))
9291-- <HS:8:10> Nous courrons depuis longtemps, et je suis un peu fatigué (B) (gab:9290)
(ga61:9034). Puis notre (train) avance avec un troupeau d’antilopes, qui le suit à gauche. Et
du même côté, nous rencontrons un petit troupeau de chèvres. Elles perturbent notre troupeau
d’antilopes. Il est dit que nos antilopes dépassent certaines chèvres. Mais je vois aussi ces
dernières aller en sens inverse, sans souci d’aller plus vite que les nôtres. Et ces chèvres
gardent avec elles en arrière une partie du troupeau. Comme elles l’ont fait elles-mêmes, nous
emportons alors quelque chose qui leur appartient. C’est pour qu’à leur tour, ce soit elles qui
soient attirées par nous. ((9291))
9292-- <HS:8:10> Je suis dans la rue avec un appareil de photo miniature, fixé au bout d’une
espèce de déclencheur souple. Je promène celui-ci un peu partout, en prenant de nombreuses
photos. Mais je me demande si ainsi ces photos peuvent être nettes, alors qu’au bout de sa tige
souple l’appareil doit toujours bouger. Et j’arrive derrière une voiture, en stationnement au
bord du trottoir. J’apprends que la reine d’Angleterre se trouve dedans. De derrière et sans
gêne, je photographie alors plusieurs fois l’intérieur de cette voiture sans regarder dedans. Et
je la dépasse, alors qu’elle est à ma gauche : je vois alors maman m’apparaître en riant, à la
vitre arrière droite (sco). Elle a ainsi le culot de monter avec la reine. Je continue mon chemin.
((9292))
9293-- <HS:8:7> Nous sommes à table avec papy, qui est à ma droite. Je me lève et vais
baisser très peu une radio, qui était sur un meuble devant moi (omé). Je reviens m’asseoir près
de papy. Il dit qu’il n’aime pas entendre ainsi une radio. Je pense que c’est exactement le
même poste Philips à transistor que le sien, sans modulation de fréquence (ga1:9285). Dédée
était à sa droite. Et elle a quitté la table, après une réflexion désagréable qu’il lui a faite (poi).
C’est lui qui le dit. Furieux contre lui, je l’engueule. Et je vais à gauche, dans la pièce voisine.
Je vois Dédée assise et pleurant. Je la prends contre moi, et j’essaye de la consoler (B). ((9293))
9294-- <HS:8:0> J’arrive dans une rue, où une rangée de petits magasins préfabriqués se
trouvent à droite. Je cherche le numéro 24 (sig) (H). En voyant les numéros pairs suivants, je
vois que je l’ai un peu dépassé. Et je reviens à sa hauteur. C’est donc bien là le bon numéro.
Je vois que derrière ces magasins, il y a des habitations un peu plus élevées. J’ai dans ma
poche une amande, que je tripote (B). Je vois qu’au numéro qui m’intéresse, il y a une
pharmacie. puis je ne sais plus très bien quelle est la nature de ce magasin (nu?). Je suis venu
ici voir un docteur. Et je le cherche. Je demande à un jeune homme, que je vois à ma gauche.
A mon étonnement, il me dit qu’il est lui-même le docteur. Il est tout jeune, et d’un aspect
quelconque. Je pense qu’ainsi, le CNRS choisit bien des docteurs médiocres. Il me dit de
l’attendre un peu, pendant qu’il va faire quelque chose. Et je l’attends. Pendant ce temps, je
mange quelques amandes (pi). ((9294))
9295-- Je suis avec quelqu’un devant un plan (mural) déformé d’une partie d’un village, entre
une rivière et le Panthéon. Il s’agit d’aller de l’une à l’autre. Je vois une rue qui y va en ligne
droite. Et ceci alors que tout autour, il y en a qui sont obliques. Sur cette rue qu’il me montre
2660
du doigt, mon camarade me donne des explications. Il le fait avec des noms et des chiffres
(H). Je conclu, en disant qu’il aimerait mieux prendre une autre petite rue. ((9295))
9296-- <HS:8:1 > Hamel [camarade de physique nucléaire] arrive de l’intérieur auprès de
moi, m’apportant mon analyse médicale dans une enveloppe. Il me dit ce qu’elle contient. Je
comprends que pour cela, il a déjà dû l’ouvrir. Et je le vois hésiter comme si c’était vrai, et
qu’il s’en rendait compte.
**
Mars 1963
28-1:3:63
<N: 1990> <M:11>
<C:1:27> <TC:20,8:10,6> <TCC:36,1> <PC:782>.<R:8:21> <TCR:36,2> <TR:18,6:8,8>
<PR:782>
9297-- <HS:8:28> J’arrive devant un cinéma, où je vois un programme affiché en bas. Je le
lis (sig). Et au-dessus de l’entrée, je voie effectivement un panneau tout en longueur pour ce
film en cinémascope (qsi?). c’est baron, qui fait passer ce film ici pendant ses vacances. Il
espère probablement qu’il y viendra beaucoup d’enfants. Je jette un coup d’œil à l’intérieur du
cinéma. Et je vois qu’il y a un peu de monde, bien que ce ne soit pas plein. Je repars. Et dans
la rue, je vois une petite voiture venir stationner à ma gauche près du trottoir. Elle s’est arrêtée
à une petite distance de celui-ci. Mais elle s’en approche, en dérapant sur le côté sur la neige
tassée. ((9297))
9298-- <HS:8:26> Je rentre chez moi en passant par une fenêtre, qui a des volets (ga6:9274).
Ça ne me rassure pas. Ils devraient être fermés. Et maintenant que je suis à l’intérieur, je vois
entrer quelqu’un par le même endroit. Je le prends pour un intrus, et j’ai très peur (tse). Mais
je suis rassuré, en voyant que ce n’est que (maman). ((9298))
9299-- <HS:8:22> Je suis dans la rue. Et sur la droite, je vois errer un ours blanc (qsi). Il
semble être affamé. Je le vois manger des herbes, qui pendent à un mur et sont recouvertes de
neige (gab:9297). J’essaye de m’éloigner. Je ne suis pas rassuré (poi). Il pourrait s’attaquer à
moi. Il est vrai qu’en fait, c’est bien un animal mangeur d’herbe comme je viens de le lui voir
faire (M). Puis alors que je suis monté sur un mur, je vois l’ours escalader une espèce de tour
étroite. Elle est faite de poutres en bois. Il entre dedans en haut, et tombe dans un filet. Peutêtre était-ce un piège, qui était préparé pour cela. Et je vois l’animal tomber vers le fond de
cette tour, qui va en se rétrécissant. C’est peut-être fait exprès, pour le serrer de plus en plus
dans son filet. Mais je vois qu’arrivé au bas de la tour, il en sort facilement par un orifice. Puis
je me demande si c’est vraiment un ours blanc (nu). Il me fait plutôt l’impression d’être un
renard. (Et il était sur un mur devant moi. Je l’ai poussé et fait tomber.) Puis il s’est accroché
devant moi sur un grillage vertical, et de l’autre côté de celui-ci par rapport à moi. J’ai beau
essayer de le pousser pour le faire tomber et m’en débarrasser, il s’y accroche bien maintenan
(B) (tse). Et il doit être près à la bagarre. ((9299))
9300-- Je suis tourmenté par deux distances kilométriques à introduire dans des calculs (H)
(ro). ((9300))
2661
**
1-2:3:63
<N: 1991> <M:11>
<C:0:11> <TC:18,2:9,8> <TCC:36,3> <PC:782>.<R:5:26>
9301-- <HS:5:28> Je suis sur un quai du métro, où j’attends depuis longtemps. Je m’aperçois
finalement que l’un des deux sorties a fermé ses portes, celle qui conduit vers le bas. Il ne
reste que la sortie des correspondances. Je l’emprunte. Je ne sais pas où aller (poi). Et je suis
maintenant à l’intérieur du métro, sur une ligne qui n’est pas la bonne. J’essaye de voir où je
suis, d’après le nom de la station que je vois dans celle-ci et sur un plan (sig). J’essaye pour
cela de ne pas être en retard sur la progression du train. Je repère le nom d’une station à
l’avance. Mais je n’arrive pas à m’y retrouver <OUDET>. Et sur un panneau vertical, je vois
la ligne sur laquelle nous roulons. Elle est représentée avec toutes les lignes de
correspondance avec leurs numéros, partant perpendiculairement sur la gauche (H). Puis je
vois sur la carte que nous arrivons maintenant en un point de Paris, où la densité des stations
devient bien plus grande. Puis j’ai arrêtée l’espèce de charrette sur laquelle je me trouve, sur
une espèce de terrain en escalier (nu) <OUDET>. Je la place de telle sorte, que je pourrai
descendre vers l’avant sans que ce soit de trop haut. Je descends effectivement avec facilité
(B). ((9301))
9302-- J’ai en main un anti-vol, et il y a priorité pour les messages concernant la guerre
(gam). ((9302))
9303-- Je suis dehors. Et j’appuie à plusieurs reprises sur le troisième bouton à droite d’un
appareil à sous, alors que je n’y ai pas mis d’argent (H?). Mais je risque ainsi d’être pris pour
un type malhonnête, et je préfère continuer mon chemin. J’ai maintenant en main une pièce de
monnaie. Avant de traverser une rue je pense à tette femme, qu’on laisse facilement prendre
une voiture. Avec le peu qu’elle paye, on doit parfois ne pas rentrer dans ses frais. Mais on a
quand même intérêt à ne rien dire, avec cette femme importante. Et alors que je traverse et en
réponse à une question, il est dit en anglais le nom du garage de cette femme (A). je crois
comprendre qu’il s’agit du garage du ministère de la guerre (gab:9302). Je trouve que cette
femme exagère un peu d’utiliser leur voiture. ((9303))
<C:5:45>.<R:8:27> <TCR:36,2> <TR:16,0:8,8> <PR:782> <P:ds-d:ds-d>
9304-- Je pars en voyage avec mes parents. Nous marchons dans la rue en direction de la
gare, où nous devons prendre le train. Mais nous sommes en retard, et je crains que nous ne le
rations (poi). Je vois à ma droite (Raymonde), qui porte des sacs alors que je ne porte rien
moi-même. Je les lui prends alors des mains pour les porter, et elle ne résiste pas. je constate
qu’ils sont assez lourds (B). Et alors que nous ne sommes pas encore arrivés à la gare, j’y vois
arriver un train à gauche. Je crains que ce ne soit le nôtre. Et très peu de temps après, je le
vois repartir lentement en sens inverse. J’espère qu’il ne s’agit que d’une manœuvre. Et nous
sommes arrivés sur le quai. Mais il n’y a plus de train. Nous attendons le nôtre. J’ai pensé que
l’autre n’était pas le bon. Car il ne comportait pas les grands wagons, qu’on s’attend à trouver
sur une grande ligne. ((9304))
2662
9305-- Je vois à ma gauche une femme descendre un escalier, en venant vers moi. D’en bas
où je suis, je soulève sa robe et regarde dessous (w). Je vois qu’elle porte une culotte sombre,
qui cache son bas-ventre (qsi?). Et je regarde son visage : comme je m’y attendais, je vois que
c’est presque une vieille femme. Et je mets et laisse ma main sur son bas-ventre, pendant
qu’elle passe près de moi (B). Elle ne réagit pas (gab:9304). Puis elle est nue et couchée sur le
dos devant moi, les jambes écartées. Je comprends que lorsqu’elle a voulu se faire aimer, elle
a découvert qu’elle n’avait en fait de bas-ventre que deux poches d’homme contenant 4
testicules et pas de verge (cro) (H) (nu). Je les voie effectivement et les caresse, en essayant
d’y trouver du plaisir (B). Puis j’ai découvert qu’elle avait bien aussi un orifice féminin. Je le
demande : c’est exact. J’entre alors en coït avec elle (B). je n’en retire pas une sensation très
intense, mais je l’attends. ((9305))
9306-- Il y a maintenant en gare un train, que je crois être le nôtre (gab:9304). Un type qui est
officier s’est fait passer pour officier (gac:9303). Il s’est trahi par quelque chose : il sait donc
écrire, contrairement à ce qu’il voulait faire croire. Il avait une petite (lumière) sur le devant
de sa casquette. Et à côté du train, il a un peu évité de se montrer devant quelqu’un. Et je
contourne le train. Je suis d’abord passé de l’autre côté. Il me semble que les wagons ne sont
pas très grands, pour un train de grande ligne (gab:9304). J’espère cependant que c’est bien le
bon. Je porte des bagages, que je vais mettre dedans (B). Je passe à nouveau de l’autre côté du
train, en le contournant par l’arrière. Je le traverse par un wagon, que je trouve plein de
monde. Les gens doivent y rester debout. Je ne tiens pas à ce que nous nous installions dans
ce wagon inconfortable (poi). Je suis ressorti du train, et le longe par la gauche. Je vois que les
wagons vides sont des wagons de première, que je dépasse (H) (sig). Je pense pourtant un
instant demander à mes parents s’ils n’auraient pas envie de payer un supplément, pour avoir
une place là. J’ouvre enfin la porte d’un compartiment. Je le vois vide, et j’y mets mes valises.
Mes parents me rejoignent. Nous nous apercevons alors que ce compartiment n’est qu’une
espèce de cellule disciplinaire. J’en retire mes bagages. Et j’apprends seulement maintenant
que mes parents ont des billets de première. Je leur fais ce reproche : « Il fallait le dire que
vous aviez des premières ! » (A). Et par la porte ouverte du compartiment que nous avons
choisi, je vois que les banquettes semblent recouvertes de velours. ((9306))
**
2-3:3:63
<N:1992> <M:11>
<C:1:44> <TC:13,6:6,8> <TCC:35,6> <PC:780>.<R:7:47>
9307-- Je Suis tourmenté par des corrections à faire sur des calculs (ro). ((9307))
<C:7:47>.<R:10:10> <TCR:36,1> <TR:12,4:6,4> <PR:780> <P:d:d>
9308-- <HS:10:35> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Je caresse à nu le bas-ventre
d’une femme (B) (w). Puis je veux passer à ses seins. Je sens immédiatement son téton de
gauche. Puis je m’aperçois qu’en fait, sa poitrine est assez plate.
9309-- Nous avons près de nous un gros animal, qu’il faudrait tuer. Pour le moment, il reste
tranquille. Puis pour le tuer, j’ai d’abord pris un fusil. C’est en pensant utiliser seulement
comme projectile la tige métallique, qui se trouve dans le canon et dont on se sert pour le
2663
nettoyer. Je tire ainsi : la tige part bien, en effet. Je vais voir sur le mur, si l’effet a été
puissant. Il semble que non. Je pense qu’en fait, on ne peut envoyer efficacement cette tige
qu’après avoir chargé le fusil de poudre. Je me souviens vaguement de quelque chose à ce
sujet. Puis je suis devant le meuble, qui supporte les différents fusils. Et je demande à papa
quel est celui qui est le plus puissant. Il me la montre. Je le prends. Il semble en effet solide,
étant tout en métal. La crosse l’est aussi. Puis j’ai donné un premier coup de fusil dans le
corps de J.-J., pour faire un essai (nu). Et il accepte que je recommence. Je cherche alors
d’autres plombs, de la taille de ceux qu’il faut pour ce fusil. Je les cherche systématiquement
dans les casiers d’un tiroir, qui contiennent de telles munitions de tous calibres. Je vois entre
autres de très minuscules et nombreuses balles. Peut-être sont-elles pratiques pour la chasse
aux oiseaux. Un coup de feu n’ayant l’air de rien doit en fait les cribler de ces petites balles.
Mais je n’ai trouvé qu’un seul plomb de la taille que je cherche (H). Alors que J.-J. est à ma
gauche, je dis que je n’en ai pas retrouvé. Et j’ajoute qu’en fait, je n’en ai trouvé qu’un seul. Il
l’&avait en effet vu dans ma main. Ce serait bête que je n’en ai plus trouvé aucun. J’arrive
ainsi au bout des provisions. J’introduis ce dernier plomb dans la chambre de tir, la partie
sphérique vers l’avant. Et je verrouille bien la culasse, en la faisant énergiquement revenir
vers l’avant par son levier. Ce faisant je prends la précaution de diriger le canon vers la droite,
où il n’y a personne. C’est de peur d’un accident. Et je suis maintenant devant J.-J., prêt à tirer
sur lui. J’ai pensé un instant lui tirer dans l’œil (V). Mais je préfère viser son cœur. Je
n’épaule pas, mais tiens le fusil à la main et vise au jugé. Et je tire. Après un petit sursaut, je
vois alors J.-J. tomber en arrière sur son lit. Après être resté ainsi immobile un instant, il se
met maintenant à s’agiter fiévreusement (tse). Je le vois à un moment donné assis, la tête dans
les mains. Peut-être est-il encore conscient et souffre-t-il. Je l’ai tué parce que dernièrement, il
était en très mauvaise santé. Mais j’ai maintenant de grands remords. Ces derniers jours en
effet, il se portait bien. Pour me justifier, j’explique qu’il était très malade. On renchérit
autour de moi, en disant que ces temps-ci il attrapait les maladies des chiens (gam). Je pense
qu’il me faut maintenant aller dire à papa que je l’ai tué. Et je veux vite me réveiller, pour
quitter ce cauchemar (phi) (T). ((9309))
**
3-4:3:63
<N:1993> <M:11>
<C:0:21> <TC:11,8:5,6> <TCC:35,7?> <PC:778>.<R:5:43>
9308-- <HS:5:58> Je suis en (car) avec maman. Je crois voir avec ennui que dans cette ville,
nous sommes en train d’aller bien plus loin que nous le voulions (poi). Mais je reconnais
assez mal les endroits traversés. Je le demande à maman, qui me confirme que nous avons
bien dépassé notre but. Le chemin que nous suivons fait de nombreux détours. Nous finissons
par nous arrêter. ((9308))
9309-- <HS:5:53> Je suis dehors, à la recherche d’une grande ville. J’ai fait telle démarche,
susceptible de m’y conduire. Mais je vois que ça ne marche pas (poi). Je ne suis entouré que
de villages. ((9309))
9310-- <HS:5:45> Je vois un feu débuter dans une forêt près de nous. Pour me mettre à
l’abri, je monte sur des rochers à ma gauche (poi). J’y suis suivi de (Jean-Jacques). Il n’y a sur
ces rochers que quelques petites mousses. Si elles brûlaient, nous pourrions à la rigueur y
2664
rester. De l’autre côté de ces rochers redescendant sur l’eau, je m’agrippe sur eux bien près de
l’eau (B). Je ne suis pas très tranquille. Je fais venir (Jean-Jacques) tout contre moi, entre le
rocher et moi. Il s’y installe le plus bas possible. Ça va bien, dit-il. ((9310))
9311-- Dans une ville et pour la deuxième fois, je pars pour un certain trajet (H?). Il faut du
courage pour le suivre. Il me faut commencer par suivre un passage étroit entre deux murs
(poi). Mais je vois qu’un chat s’y trouve actuellement. Je préfère ne pas passer avec lui.
J’hésite à entrer. Puis ce chat est sorti de là. J’entre alors, et longe très rapidement ce passage.
Or ce faisant, j’entends un certain bruit (omé). Il est le signe que le chat me suit par le toit,
avec un certain passage. Ça m’étonne qu’il puisse me suivre si vite. J’ai peur de ne pas être
capable de semer ce chat, que je vois maintenant arrêté comme moi. Arrivé au coude de ce
passage se poursuivant vers la gauche, je vois en effet ce chat en haut. Il me cherche en vain.
Je continue vers la gauche, l’ayant semé. Je marche maintenant dans l’obscurité. Et au
passage, ma tête heurte des choses suspendues (B). Ce sont peut-être des toiles d’araignées, ce
que je n’aime pas bien (U) (poi). Puis je parcours une certaine autre partie de ces trajets, qui
se trouve dans une espèce de cave. Je n’y suis pas tranquille du tout (tse). Mais en fait en me
souvenant de la fois précédente, je pense que ce passage ne conduit en aucun lieu intéressant
(un). Je préfère alors revenir sur mes pas. Près de la sortie, je me retrouve avec deux des
miens. Nous sommes donc trois ici (H). Et j’essaye de ne pas avoir trop peur. Nous essayons
de faire ici quelque chose, avant de repartir. Je pense que nous pourrions y faire tels essais.
((9311))
9312-- Tante Raymonde explique qu’en revenant de chez des amis, elle aurait pu revenir
avec deux cents grammes de lames à raser (H) (gam?). Puis elle dit cent grammes. Il est dit en
même temps que ces lames sont de meilleure qualité, que les autres. Elle demande si ce n’est
pas magnifique (A?). Et il est expliqué que ce n’est pas tellement méritoire, de faire tel trajet
avec seulement en plus un long métrage de tuyau de caoutchouc vert (qsi). C’est comme en
porte le gars, que nous voyons. Ce tuyau constitue une espèce de lien rassurant avec le point
de départ, où l’une de ses extrémités reste fixée. Je faisais moi-même preuve de plus de
courage, quand je partais seul pour mon trajet dans le noir (F:9311). ((9312))
<C:6:1>.<R:8:45> <TCR:35,9> <TR:11,6:5,8> <PR:778> <P:ds:ds-d> <III : La tête sur
l’intérieur de la main droite ouverte>
9313-- J’affirme à quelqu’un que je n’ai vu personne arriver. Un type en peignoir vient de
gauche, et va vers la droite. Je suis ennuyé : ils ont dû me voir décortiquer mon poisson, et
commencer à manger seul sur mon lit défait (poi) (pi?). Je refais ce lit (B?). ((9313))
4-5:3:63
<N:1994> <M:11>
<C:23:50> <TC:17,8:10,4> <TCC:35,7> <PC:780>.<R:7:33> <TCR:36,2> <TR:19,8:11,8>
<PR:782> <RRM>
9314-- <HS:7:40> Je suis parti à pied d’un endroit. C’est pour aller rejoindre un moyen de
transport, pour rentrer chez moi. Or au bout d’un moment, je réalise que je suis idiot et je
m’en veux : j’étais venu par mes propres moyens, en vélomoteur (U) (poi). Il me faut repartir
de même. Je reviens donc sur mes pas, pour chercher mon vélomoteur. Quand j’arrive là où je
l’avais laissé, je vois qu’il n’y est plus (tse). Je comprends qu’on l’a volé, ce qui m’ennuie
2665
beaucoup. Je ne sais plus comment faire pour le retrouver <OUDET>. J’en parle à un moment
donné à un (policier). Et je lui dis que pour l’aider à le retrouver, je lui donnerai le numéro du
cadre et aussi celui du moteur. ((9314))
**
5-6:3:63
<N:1996> <M:11>
<C:22:13> <TC:22,2:13,4> <TCC:36,3> <PC:782>.<R:6:32> <RRM> <OU>
<C:6:35>.<R:7:0?> <RRM> <OU>
<C:7:0?>.<R:7:18> <TCR:36,0> <TR:21,8:12,8> <PR:780> <P:ds-d:ds-d> <III : La tête sur
l’intérieur de la main droite ouverte>
9315-- <HS:7:23> Je suis dans la rue avec (J.-J.).Nous nous envolons quand je vois qu’en
l’air, il n’y a plus trop de fils électriques pour nous gêner (ga8:9286). Nous nous élevons
péniblement dans les airs. Je lui dis que pour monter, il faut se mettre le corps raide et presque
horizontal. Il faut garder les pieds un peu vers le haut et la tête vers le bas. Il essaye. Je le
rejoins d’un coup, à un moment donné. Nous volons assez mal. ((9315))
9316-- <HS:7:20> Je suis avec Claire Schuck. J’ai des pensées érotiques à son égard (w).
Nous nous asseyons ensemble, et discutons. J’ai envie de faire l’amour avec elle. Je pense que
ce ne serait pas si mal, si nous nous embrassions. Et ceci bien qu’elle soit mariée. ((9316))
**
6-7:3:63
<N:1997> <M:11>
<C:22:49> <TC:23,6:14,4> <TCC:36,6> <PC:778>.<R:6:27> <TCR:36,1> <TR:23,6:14,4>
<PR:776> <OU>
9317-- <HS:6:40 > Alors que nous sommes dans un train et en fuite, un type voudrait
m’entraîner avec lui sur le toit (tse). Il est en train de l’escalader, y étant monté par une
ouverture à ma gauche. Du haut du train, nous sauterions ensuite dans la nature pour nous
échapper. Mais cette solution ne m’enchante pas, et je la refuse. ((9317))
9318-- <HS:6:40> <DDD : Ayant envie de boire de l’eau, et pensant prendre de la grenadine,
dont je n’ai pas pris depuis longtemps> On me propose des sirops à boire. Je vois que l’un
d’eux est au citron. On m’en propose un autre à la menthe, en lui donnant un autre nom (qsi?)
<OUDET>. ((9318))
9319-- <HS:6:32> Je croise mes parents à la frontière. Ils viennent en Suisse alors que j’en
repars. Je m’arrête un instant avec eux. Maryvonne m’apprend qu’il lui est arrivé un accident
au visage. Sur la joue gauche et sous son fard, je crois lui voir en effet quelque chose comme
une maladie de peau(qsi?). Ce serait le comble, pour elle. Elle pensait que je m’amuserais de
2666
la voir ainsi abîmée (sco). Et je les quitte en vitesse, car je suis pressé. J’ai peur qu’ils n’en
soient ennuyés (poi). Je n’ai pas pu rester longtemps en Suisse. Mais j’aurai au moins sur mon
passeport l’indication que j’y suis allé. ((9319))
9320-- <HS:6:30> Je suis attaqué par un rhinocéros (tse). J’essaye de me préserver de ses
charges. Et un premier rhinocéros est tombé, sur un terrain à gauche un peu en contre-bas.
Attaqué ici par un deuxième, je m’imagine le faisant tomber en bas par-dessus le premier.
Puis au bout de ce terrain et près de quelqu’un (qui la maintient), je vois une femme couchée
par terre sur le dos. Elle a les jambes écartées, et sa robe relevée recouvre sa tête (w). Je
m’approche d’elle, étant animé de pensées érotiques à son égard… Puis étant poursuivi par le
rhinocéros, je ferme des portes successives entre lui et moi (un?). Il les défonce d’ailleurs en
partie. J’avais commencé par les fermer simplement. Mais maintenant, je les ferme à clef.
Quelqu’un est auprès de moi. ((9320))
9321-- <HS1:6:27> Je suis en train de monter des escaliers, et je vois une femme à ma
gauche. Je suis animé de pensées érotiques à son égard (w). Et sans hésitation, je l’embrasse
sur la bouche (B). Elle se laisse faire. Mais je crains alors qu’en haut, elle regarde et aperçoive
son mari (ga1:9316). Mais je crois qu’il n’en est rien. j’ai dû me tromper en le croyant là. Et
nous nous embrassons en nous adossant au mur à droite, en haut de l’escalier. C’est moi, qui
ai le dos au mur. Puis je réalise que l’homme qui vient tout près de nous ne peut être que son
ami. Pour me rappeler à l’ordre, il me tape sur l’épaule gauche (B). Je n’insiste pas, et je lâche
sa femme. Je lui dis que je ne pouvais pas savoir que cette femme était pour lui. Je pense en
effet qu’elle n’a aucune bague, ni d’alliance. Lui n’en a pas non plus d’ailleurs. Et nous
repartons dans la même direction, eux deux et moi-même. Je ne les suis pas ainsi exprès. A un
moment donné, je ris de ma mésaventure (sco). Pour la première fois que j’embrassais une
femme, je n’ai pas eu de chance (H). Voyant maintenant devant moi une espèce de réverbère,
je saute dessus et enlève le haut. Je me prends pour l’homme le plus fort du monde. La base
de ce poteau est bien plus grosse et solide que le haut. Et la prenant derrière mon dos, je me
baisse en avant en l’entraînant pour la tordre (B). <HS2:6:32> Puis je me suis envolé vers la
gauche (ga1:9315). Et passant ainsi près des branchages d’un cerisier, je coupe au passage
deux belles grappes de cerises anglaises (eta) (B) (H) (qsi) (ga9:9286). Et je me mets à les
manger (pi). ((9321))
9322-- Je traverse une espèce de ménagerie pleine de grands animaux. Or voilà que je me
vois entouré de nombreux éléphants. Puis j’ai la désagréable impression que tous ces
éléphants me regardent, et viennent m’encercler (tse). J’en suis d’abord un peu effrayé. Puis je
comprends qu’il ne me faut pas leur donner l’impression d’avoir peur. J’essaye de ne pas être
effrayé, et de me laisser faire. Ils pourraient peut-être me bousculer un peu. Puis un homme
vient de gauche pour me délivrer de ces éléphants. Un peu plus loin sur mon chemin, je vois
qu’il n’y a plus qu’un passage étroit entre deux ours. L’un est à gauche et l’autre à droite,
parce que l’un est attaché à gauche et l’autre à droite. Et ils ont tous deux tiré au maximum
sur leurs cordes. Ils ne sont pas d’ordinaire si rapprochés l’un de l’autre, et on peut passer. Si
je passais ainsi, ils pourraient m’attraper au passage d’un coup de patte. ((9322))
9323-- J’essaye d’aider à faire sortir un cheval d’une pièce. C’est dur pour lui. Il doit en effet
traverser de biais une porte étroite, en passant sur des marches. Pour l’amadouer et alors qu’il
est à ma gauche, je lui caresse le museau (B). Je le trouve doux. Il me fait alors confiance, et
me suit quand je m’éloigne vers la droite. J’ai donc réussi. ((9323))
9324-- Sur un avion que je voudrais prendre, il n’y a qu’un nombre de places réduites (poi).
2667
Il est à côté à droite. J’entends alors un homme, qui voudrait qui voudrait m’éliminer comme
n’étant pas très intéressant (omé?). J’arrive alors près de lui, et j’essaye de lui donner des
coups de poing à la figure (V) (B). Mais je n’y arrive pas, car il est très grand. Et avec ses
longs bras, il m’en empêche. Cette bagarre n’est d’ailleurs pas très sérieuse. Et je vois tous les
autres, qui sont assis à ma gauche. Ils vont prendre cet avion, et sont aussi très grands
(ga12:9279). ((9324))
**
7-8:3:63
<N:1998> <M:11>
<C:22:20> <TC:23,6:15,0> <PC:778>.<R:5:49> <TCR:36,1> <TR:22,6:14,0> <PR:770>
<RRM>
9325-- <HS:6:16> Je pars d’un quartier d’une ville, qui est sous la domination d’un bandit. Et
je vois un homme, qui s’est révolté contre ce bandit. Il s’enfuit. Il était pourtant dans ce cas
menacé de mort. Il s’enfuit dans ma direction. A la sortie de la rue dont il vient, je vois alors
des hommes se mettre à le viser avec leurs armes (V). C’était probablement ainsi que la
menace contre lui devait s’exécuter. Et une petite guerre s’engage, que je ne comprends plus
très bien. Puis je vois un type partir sur une espèce de tracteur, avec un rouleau à l’avant.
C’est pour aller prévenir son patron du danger. Il fait rouler son engin à une grande vitesse
inaccoutumée, ce qui est amusant (sco). Mais voilà qu’il rentre de plein fouet dans un rouleau
compresseur, qui l’arrête net. ((9325))
9326-- <HS:6:2> J’ai pris des notes partielles de mes rêves (ga13:9281). Mais je me rends
compte que je les ai écrites dans l’eau, du côté gauche d’une boîte qui en contient (gam) (sig).
Et celle-ci est en train de se vider (poi). Lorsqu’elle est vide. Je vois avec ennui qu’il ne reste
aucune trace de ce que j’ai écrit. Ça m’ennuie beaucoup. Tout est donc à refaire. ((9326))
9327-- <HS:6:2> Je marche avec des gens dans une forêt. Et je vois sur la droite une toile
tendue sur le sol. C’est pour recevoir les pierres, que nous entendons tomber des arbres (omé).
Ce sont peut-être plutôt des blocs de terre. Je comprends qu’on les recueille ainsi par endroits,
pour faire des mesures de l’importance de ces chutes. ((9327))
9328-- <HS:6:2> N’étant pas complètement réveillé lors d’une nuit précédente, j’ai écrit une
histoire que j’ai inventée. On me fait maintenant des compliments, en me disant que deux
hommes de lettre l’ont lu avec plaisir (H). L’un d’eux m’explique qu’il l’a comprise. Ce doit
être un compliment, pour opposer ce conte aux autres œuvres actuelles le plus souvent
incompréhensibles. Il s’agit d’une histoire dont je me souviens un peu. Il y est entre autres
question d’une femme, qui (aime un homme) (w?). Pour le sauver et (en suivant une rivière),
elle apporte près de chez lui une espèce de charrette. (C’est en se sacrifiant ainsi un peu ellemême). Il s’agit d’un moyen de transport, qu’il trouvera facilement (pour s’enfuir)
(gab:9325). ((9328))
**
8-9:3:63
2668
<N:1999> <M:11>
<C:23:25> <TC:22,2:13,8> <TCC:36,2> <PC:768>.<R:8:33> <TCR:36,4> <TR:22,2:14,2>
<PR:770> <OU>
9329-- <HS:8:37> Je suis avec quelqu’un. Et un autre type à gauche nous conseille d’aller où
nous devons aller, en suivant un chemin à gauche de la voie de chemin de fer. J’essaye ce
passage. Mais il est trop difficile à suivre. Et je préfère suivre celui de droite, que j’avais
d’abord choisi moi-même.
9330-- <HS:8:36> Je suis chez un vieillard, venant lui demander quelque chose au sujet
d’une lettre. Je l’attends dans une pièce, où se trouve plusieurs personnes dont sa femme à ma
droite. Il entre dans la pièce, approchant du lit à ma gauche. Il est encore en robe de chambre,
et ça me gêne un peu (w). Quand il me voit, il me serre la main (B?). Mais je ne sais pas s’il
me reconnaît. (Il a été) très malade <OUDET>. ((9330))
9331-- Je pense à tante Borel et à sa mort <OUDET>.
**
9-10:3:63
<N:2000> <M:11>
<C:0:57> <TC:22,0:13,8> <TCC:36,3> <PC:758>.<R:8:53>
9332-- <HS:9:32> <DDD : En ayant des pensées érotiques> En présence d’Augé, on vient de
me marier avec Maryvonne (w). Lorsque je réalise qu’elle sera à la fois ma sœur et ma
femme, je trouve ça un peu fort <OUDET>. Je m’imagine ce que ce serait de faire l’amour
avec elle. Puis je pense que je pourrais tout simplement considérer ce mariage comme nul.
Mais il resterait pourtant les pièces officielles. Puis j’ai envie le soir de montrer que je ne suis
pas allé retrouver Maryvonne dans son lit, mais que je l’ai laissée seule. ((9332))
<C:8:53>.<R:9:17> <TR:21,6:13,8> <PR:760>
R. A. S.
**
10-11:3:63
<N:2001> <M:11>
<C:1:54> <TC:21,4:13,6> <TCC:36,0> <PC:762>.<R:7:39>
9333-- <HS:8:26> Je suis un géant, et j’ai plein d’histoires à cause de cela (ga4:9324). J’erre
autour d’une route à grande circulation. Je vois à un moment donné une voiture s’arrêter net,
et une autre lui rentrer dedans par derrière <OUDET>. ((9333))
<C:7:39>.<R:8:22> <TCR:36,3 > <TR:21,0:13,8> <PR:756> <RRM>
2669
9334-- J’achète les schémas de l’électronique associée à notre expérience actuelle à Saturne
[L’accélérateur de particules du CEA à Saclay], en traçant les derniers câbles entre les divers
appareils (ga16:9280) (sig). Une personne forme le premier élément de ce circuit (gam). Je
me l’imagine recouvrant de peau le reste des circuits, d’une peau poussant en prolongement
de la sienne propre. Ça fatiguerait probablement ses organes principaux, d’entretenir la vie de
toute cette peau. ((9334))
**
11-12:3:63
<N:2002> <M:11>
<C:20:59> <TC:21,4:13,8> <TCC:36,4> <PC:756>.<R:0:56> <TCR:36,0> <TR:21,2:14,0>
<PR:756> <RRM> <OU> <III : Je ne dormais pas encore à 22h>
R. A. S.
**
12-13:3:63
<N:2003> <M:11>
<C:21:37> <TC:22,0:13,8> <TCC:36,6> <PC:766>.<R:7:49> <TCR:36,2> <TR:20,4:12,4>
<PR:774> <OU>
9335-- <HS:7:54> Je longe une toute petite rue, à la recherche d’une femme à aimer (w).
arrivé au bout de cette rue, je n’ai rien trouvé. Et plutôt que de rester dans la rue trop passante
dans laquelle j’ai abouti, je préfère rentrer à nouveau à droite dans une petite rue d’aspect
misérable. Elle est parallèle à la première. ((9335))
**
13-14:3:63
<N:2004> <M:11>
<C:23:2> <TC:22,6:15,0> <TCC:36,3> <PC:776>.<R:7:23> <TCR:36,4> <TR:21,6:14,0>
<PR:764>
9336-- <HS:8:13> <DDD : En prenant une douche et regardant mes quelques poils sur la
poitrine> Je sais que j’ai tout une toison de poils, en haut du dos et derrière les épaules. Je me
vois dans une glace. Je me demande ce qu’on pourrait penser en bien de moi, ainsi poilu.
9337-- <HS:7:36> Nous sommes dans la nature au bord d’une espèce de ravin, qui descend
presque à pic à droite. Il s’y trouve quelques arbres, sur le bord et le flanc. L’un de nous est
parti sur ce flanc, en voulant s’y laisser dévaler pour voir. Mais je vois qu’au dernier moment,
il a préféré rester accroché aux racines d’une arbre du bord. Je l’aide à sortir de cette position
2670
difficile (B?). Mais je le vois à nouveau un peu plus loin, décidé à se laisser dévaler sur cette
pente. Je vois qu’il s’y laisse glisser très rapidement, assis sur le derrière. Son exemple a été
contagieux, car plusieurs autres dévalent de même autour de lui. ((9337))
9338-- <HS:7:29> Je suis devant un magasin des Champs-Élysées, dans lequel sont entrés
maman et quelques autres de mes parents. Ils voulaient y acheter quelque chose. Mais ils
décident maintenant de repartir sans l’avoir fait, car ce magasin est cher. Or je vois encore
maman dedans à gauche, près de la vitrine. Elle emporte un bouquet de fleurs blanches,
qu’elle pensait acheter (qsi). Maintenant qu’elle est sortie et que nous nous éloignons, je
l’engueule un peu d’avoir voulu faire ses achats dans ce magasin cher (poi). Je lui explique
qu’ailleurs et pour le même prix, elle aurait beaucoup plus de choses. Je suis quand même un
peu gêné de l’engueuler ainsi. ((9338))
9339-- Nous sommes dans une pièce, avec Teillac et d’autres personnes (ga3:9334). Lui est à
ma gauche, et nous sommes appuyés sur un lit. Voulant savoir quelque chose avec précision,
je m’approche du lit et me penche sur lui. Je le demande à Teillac : il me répond en souriant et
blaguant un peu (sco). Si bien que maintenant, notre conversation est détendue et assez
familière. ((9339))
9340-- J’arrive dans un bâtiment pour passer un examen. J’en passe ainsi tous les jours ces
temps-ci. Je me demande si ce ne serait pas inutile. Etant donné que je ne suis pas inscrit, ces
examens en fait ne compteront pas.
**
14-15:3:63
<N:2005> <M:11>
<C:0:22> <TC:23,0:15,2> <TCC:36,2> <PC:770>.<R:4:47> <TCR:36,0>
9341-- <HS:4:56> Je suis dans une gare, où un train russe vient d’arriver. Je suis avec
quelqu’un. Je traverse une voie avec lui, pour aller examiner ce train. Et nous le longeons.
9342-- <HS:4:52> Je vois voler des oiseaux de nuit, autour de moi et près des arbres. Il y a
entre autres un gros hibou et des petits. Je veux capturer le gros. En me reculant prudemment
pas à pas pour ne pas l’effrayer, je lui montre une soupière en espérant qu’elle l’attirera
(gam). C’est ce qui arrive. Je l’enferme alors maladroitement dans celle-ci avec un autre
couvercle, pour l’emprisonner (B). Puis je le laisse posé ici sur quelque chose, pensant qu’il
ne s’enfuira pas. Et je vais faire quelque chose de l’autre côté du chemin. Il ne s’enfuit pas en
effet. J’essaye de le persuader de rester avec moi <OUDET>. ((9342))
9343-- <HS:4:49> On me montre le corps nu d’une femme, qui tombe dans une chute (d’eau)
(w). J’ai vu des choses plus horribles. ((9343))
9344-- <HS:4:49> J’arrive en un endroit, que j’avais quitté différent. Il n’est plus maintenant
qu’un lac de boue. J’étais venu pour pécher. Je laisse mes chaussures à droite du chemin.
Mais je repartirai.
9345-- <HS1:4:58> J’arrive à l’intérieur en un endroit, où j’attends une prostituée (w). Je n’ai
2671
pas besoin d’elle, car je suis avec une femme. Mais je lui demande de s’approcher. Je lui tâte
alors le sein gauche (B). Et je la serre contre moi. Je pense qu’elle doit avoir une maladie
honteuse… <HS2:4:47> Je suis maintenant avec une fille, que j’aime avec acharnement (w)
(B). ((9345))
<C:5:8>.<R:7:2> <TCR:36,2> <TR:22,0:14,4> <PR:770> <III : Au réveil, j’ai la bouche
ouverte et desséchée>
9346-- <HS:7:18> Je comprends qu’à ma gauche, un type doit lire la liste des certificats de
Liu [Un copain de physique nucléaire (et de la Pacaterie)]. Celui-ci est à ma droite. Le type
exprime au fur et à mesure son admiration. J’en suis un peu jaloux.
9347-- <HS:7:3> Je marche dans la rue. Une voiture Dauphine passe à un moment donné à
ma gauche et ralentit. Je comprends que c’est pour me proposer de me prendre (gan?). ils font
peut-être cela pour m’avoir vu courir, semblant pressé. Je refuse poliment et par gestes. Je
vois que cette voiture est pleine de religieux, dont des bonnes sœurs. J’en remarque une, en
avant et à droite. Elle ressemble à un homme déguisé en sœur (w?). Et je vois que là devant
moi, un accident est arrivé. Un homme tué gît au bord du trottoir. Je ne le vois pas. Mais ceux
qui l’entourent en parlent. La voiture des religieux s’arrête alors là, tournant un peu à gauche
en fin de course. Le prêtre descend. Un type qui était là remarque alors son arrivée, sur un ton
montrant un peu d’ennui (omé?). Il dégage la place autour du mort, en repoussant les gens. Je
pense en continuant mon chemin que c’est peut-être un cycliste, qui a été renversé par un
chauffard. Et celui-ci se serait enfui. Et tous les morts de cet accident sont décrits. Il reste sur
les lieux un bout du corps d’une petite fille. Le reste a été enlevé. (J’ai) la main d’une femme.
Je comprends qu’il s’agissait d’une institutrice, conduisant ses élèves. Une autre personne
était à ce moment en train de rire : elle a été tuée net et envoyée dans une (marche) (sco). Puis
après un long procès, le chauffeur fautif est maintenant de retour et enfin relâché (nu?).
C’était Aleth. Je lui dis que ça me fait vraiment plaisir, que ce soit fini (psib). Elle me répond
que ça a été dur. Peut-être n’était-elle pas dans son tord. Je lui demande la permission de la
raccompagner jusque dans sa chambre. A me voir la supplier, elle pourrait croire que je l’aime
encore (w). Elle a accepté, et je la raccompagne. La tiens en en étant fier, et nous marchons
sur une rampe (B). Et je la porte ainsi d’une espèce d’estrade à une autre. ((9347))
9348-- Je suis dans une pièce avec quelqu’un, que je ne regarde pas. Je me retourne vers lui,
et reconnais vaguement ce type. Lui aussi me reconnaît. Menaçant, il approche alors sa main
pour m’égorger (V) (poi). Mais je l’en dissuade. Il y a ainsi un fait très intéressant : il avait
fait de son côté exactement le même rêve que moi (ga7:9326). Je me souviens que j’étais
aussi tourné sans le voir, comme cette fois. Et quand je me suis retourné et qu’il m’a reconnu,
il a voulu me tuer (HH) [une situation se reproduit identiquement dans un même rêve]. Je lui
dis que je me souviens aussi que c’était par coups et sifflets, qu’on se parlait en morse. Il me
répète par deux fois qu’il n’y avait pas de (morse) (H). je lui demande comment je
m’appelais : « Truc-(machin) » (A). Je le note (sig). Et je précise que ces noms étaient donnés
en coups de sifflet. ((9348))
**
15-16:3:63
<N:2006> <M:11>
2672
<C:23:32> <TC:23,2:15,4> <TCC:36,1> <PC:770>.<R:8:43> <TCR:36,4> <TR:23,0:15,4>
<PR:768>
9349-- <HS:9:20> <DDD : En pensant à tante Raymonde et me croyant respectueux d’elle>
Je quitte tante Raymonde.
9350-- <HS:8:53> <DDD : En ayant des pensées érotiques> J’ai été tout à l’heure auprès de
deux filles, que j’ai aimée autrefois (w). Je comprends que ce n’était pas un caprice. Encore
maintenant en effet, je vois que j’éprouve une attirance très forte vers ces filles. ((9350))
9351-- <HS:8:44> Je tue le dictateur du pays (V) (poi). On le met en morceaux dans une
poubelle, et on le recouvre de sable (ga1:9347). Je m’éloigne rapidement vers la droite, de
peur des représailles. Je croise un type, qui va voir derrière moi ce qu’il y a dans la boîte à
ordures. Je crois qu’il va en retirer un membre. Je le vois en effet retirer quelque chose
comme une main. Contrairement à ce que je craignais, on le prend bien. Et tout le monde se
met à crier sa joie, et à se mettre aux fenêtres (omé). La nouvelle de cette mort se propage à
une vitesse foudroyante. Et ceci alors que pour m’échapper, je commençais à m’envoler
(ga3:9321)… Puis je sors d’une fenêtre, à travers laquelle je me glisse. Et j’arrive d’abord sur
des toits en zinc, qui sont ici. De là je m’envole, car j’en suis capable (puisque je rêve) (phi?).
((9351))
9352-- <HS1:8:55> Je suis dans une classe, où Radvanyi parle à ses élèves (ga2:9339) [c’est
un de mes enseignants de physique nucléaire]. Je vois qu’il leur parle familièrement de son
attitude au laboratoire, et de ses aventure accompagnant ses changements d’occupation sur
différents appareils. On lui dit que pour l’un d’eux, on l’avait averti de tel bon comportement
à la limite. Or il n’avait jamais eu le courage de le vérifier. Il en a vu l’exactitude, lorsqu’il l’a
vérifié. Il dit que cet appareil donnait un très beau spectre. Et il trace ce dernier au tableau,
devant et à droite (sig). Je ne comprends pas tellement pourquoi il appelle ça un beau spectre.
C’est une courbe en cloche assez large, et qui a même une échancrure sur le flanc gauche et
vers l’intérieur. Je me demande si c’est un défaut accidentel, ou bien s’il fait exprès de le
dessiner. Et je vois une autre courbe moutonnée, qu’il trace rapidement par-dessus. Je
comprends maintenant que c’est la courbe représentant deux fois les valeurs précédentes (H).
Il commence maintenant un dessin, des espèces de glandes moutonnées. Je comprends qu’il
fait maintenant le même dessin, mais dans l’espace. J’en profite pour ranger mes affaires dans
mon cartable. Or il a dû trouver que je faisais ainsi trop de bruit, car il s’adresse à moi (omé?).
Il me donne d’abord par erreur un autre nom (eps). Mais de suite après, il me donne le mien.
Il me demande de passer à la porte, parce que j’ai fait du bruit. Etant donné qu’il me connaît,
ça m’étonne énormément et ça me peine (poi). J’essaye de me justifier, en partant vers l’avant
de l’amphi. Mais il ne veut rien savoir. Je lui dis avoir pensé que pendant qu’il faisait
simplement son dessin, je ne gênerais pas. Mais il me demande de ne pas faire la forte tête. Je
pars par-devant et à droite de l’amphi. Dehors en m’éloignant, je ressasse ma rancune. Je
pense qu’il m’a réellement offensé, et il ne me faudra pas l’oublier. Je pars avec des
camarades. Mais quand je m’aperçois que j’ai oublié de reprendre mes cartables, je retourne
sur mes pas les récupérer. Je les avais déposés tout à l’heure sur mon chemin puis oubliés, ce
qui est bien de moi (U). <HS2:8:43> Et je continue à m’éloigner, auprès des autres. Nous
sommes maintenant sur un flanc assez abrupte de colline, que nous escaladons (ga2:9337)
(ga139:8886). C’est maintenant si abrupte que nous devons nous agripper aux arbres se
trouvant là, pour progresser sans glisser vers le fond (B?). Je passe maintenant d’un petit bond
du côté gauche, que je croyais plus sûr. Et ceci toujours en m’agrippant à des arbres. ((9352))
2673
**
16-17:3:63
<N:2007> <M:11>
<C:1:29> <TC:22,2:14,0> <TCC:35,7> <PC:776>.<R:7:20> <TCR:36,0> <P:ds-d:ds>
<III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte>
9353-- <HS:7:21> Dans notre appartement de Clermont-Ferrand et du côté de la rue
Terrasse, j’ai sauté par la fenêtre (ga1:9351). Et je pense qu’il n’y a que des malheurs chez
moi (poi). Je crois que Dédée s’est jetée par la fenêtre. En descendant en vol vers la droite, je
m’efforce d’éviter les fils électriques parcourant l’air de tous côtés. Je ne risquerais d’ailleurs
peut-être pas grand chose à les toucher. ((9353))
9354-- <HS1:7:33> Dans une pièce, on prépare un homme pour une opération. Et c’est moi
(nu). Et je m’enfuis par derrière par une fenêtre, quand je comprends qu’elle n’est qu’en
matière plastique (gab:9353). Je me faufile par le trou de cette fenêtre (poi) (B). Et j’arrive
dehors par grand vent. <HS2:7:20> Je m’approche d’une petite falaise taillée dans la glace.
Elle est à gauche et me fait face. Et de là, je regarde la mer en mouvement (qsi) (eta). Elle
semble proche d’être gelée, par ce grand froid. J’ai un peu peur d’être emporté par le vent, et
je rentre. ((9354))
9355-- Je suis près de tante Raymonde. Et alors que j’ai une main en l’air, elle met sa main
dans la mienne (w) (B). (Elle éprouve du désir à mon égard, et le manifeste de force. Puis elle
rit) (sco?). Et je suis maintenant en coït avec elle (B). Et Mickey arrive à ma gauche. Je quitte
alors le corps de Raymonde. ((9355))
9356-- Une femme croyait qu’elle faisait un rêve, en entendant une certaine musique. Mais
ceux qui l’ont faite la recommencent, pour lui en montrer la réalité. C’était pour l’éveiller en
douceur. La chanson commence par « Sylvie » répété trois fois [Sur un air original que j’ai
inventé dans ce rêve] (HH) (H?) (A) (omé). Ceux qui chantent mettent un instant les mains en
partie sur la bouche. Le résultat est un chant en sourdine. Je comprends que c’est ainsi qu’on
m’a réveillé, par délicatesse. Ça me fait pleurer à chaudes larmes d’émotion, les mains sur les
yeux (psi) (B) (nu). ((9356))
<C:7:36>.<R:8:20> <TCR:36,3> <TR:21,6:13,6> <PR:776> <RRM>
9357-- <HS:9:11> <DDD : En regardant ma bibliothèque> Quelqu’un me demande de lui
prêter un livre.
**
17-18:3:63
<N:2008> <M:11>
<C:0:11> <TC:23,0:16,0> <TCC:36,2> <PC:772>.<R:7:20> <TCR:36,0> <TR:22,4:15,4>
<PR:768>
2674
9358-- <HS:7:43> Je suis autour d’une grande maison <OUDET>.
9359-- <HS:7:23> Nous sommes trois à nous approcher d’une maison. Alors que les deux
autres entrent par une fenêtre à gauche, je décide de passer par la porte qui est devant moi et à
droite (ga1:9354). Je m’en approche, et j’essaye de voir à l’intérieur à travers la fenêtre : je ne
vois rien. je cherche une meilleure position. Je finis par me mettre au guet, derrière le mur. Un
homme tente effectivement de s’échapper par cette porte. Je lui présente mon revolver, en le
menaçant. (Il rigole) (sco?). Je tire une fois sur lui (V). Et j’entre avec lui. Je me trouve dans
une chambre pleine de gens, que nous maintenons en respect. Je vois qu’ils ont tous des fusils,
qu’ils devaient être en train d’apprendre à manipuler. Je pense faire ramasser toutes leurs
cartouches à blanc. S’ils chargeaient leurs fusils de vraies cartouches, la situation serait
renversée. Et c’est nous qui serions sous leur menace. Pour maîtriser ces gens, je donne
beaucoup de coups de pistolet (poi). Si bien que maintenant, je n’ai plus de munition. Mais
c’est sans que personne ne le sache. Je pense abandonner et me rendre. Mais je ne le fais pas.
Et je pense que c’est amusant de les maintenir ainsi sous la menace, alors que je n’ai plus de
cartouche (sco). Je ne veux pas être trop ironique, car la situation pourrait quand même se
retourner contre moi. Et je vois qu’ici, il y a des gens en moins. Je m’approche de la porte,
que je surveillais : il y a probablement des fuites par là. Et je donne des coups de revolver sur
la tête d’un enfant (B) (tse). Je vais à un autre moment vers les WC, de l’autre côté de la
pièce. J’ai vu des gens s’y rendre, et je comprends que ce doit être une façon de s’échapper.
Ça se fait peut-être par une fenêtre. Je constate en effet qu’il n’y a plus personne ici, où
j’arrive à mon tour. Quand je reviens dans la salle précédente, il n’y reste presque plus
personne. Et je vois une femme à terre, me tournant le dos. Je lui donne par nécessité un coup
de couteau dans le dos (B). Et elle se retourne vers moi. Elle me supplie de continuer à la
frappe, pour l’achever. Je lui présente alors un visage consterné, et plein de pitié. Je ne peux
pas faire cela. Elle fait reposer sa tête sur ma jambe gauche, alors que je suis assis à terre
auprès d’elle. C’est pour que ma cuisse lui soit un coussin. Je crains qu’elle ne soit pas bien :
si ! je lui promets de la sauver. Et je l’embrasse sur la bouche (w) (B). ((9359))
9360-- Je rentre chez moi à cheval. On me photographie au passage. J’entre dans l’enceinte
de la maison, et me trouve maintenant dans un endroit éclairé. Il s’agit peut-être de l’effet des
derniers rayons de soleil. On en profite pour me photographier à nouveau. Et j’entre chez moi.
Je me glisse dans cette maison, dont l’intérieur est très exiguë (poi). Je vois que maintenant,
elle est effectivement propre et remise à net. Dans une pièce de gauche, je demande à mes
parents si on a rapporté telle chose : oui ! Et ils se racontent des histoires. Et moi qui n’aime
pas me sentire à l’étroit dans ces très petites pièces, je m’imagine ne restant que dans une
pièce bien plus grande (U). ((9360))
**
18-19:3:63
<N:2009> <M:193>
<C:22:51> <TC:21,8:14,2> <TCC:35,9> <PC:774>.<R:7:16> <TCR:35,9> <TR:20,4:12,8>
<PR:774> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte>
9361-- <HS:9:12> <DDD : En pensant à la haute fidélité> Je discute de chaîne haute fidélité
avec des camarades, qui s’y connaissent. Je me fais confirmer le nombre d’éléments d’une
telle chaîne (H). ((9361))
2675
9362-- <HS:7:20> Je marche dans une église, en mangeant un morceau de pain (pi). Je
cherche un endroit caché, où je pourrais le manger en paix. (Je) vais vers la droite. Je trouve
enfin un endroit, qui me paraît assez sombre (ga1:9360) [Dans lequel je remarquais au
contraire la clarté de l’endroit]. Je vais m’y asseoir, sur une marche très basse. Je constate
alors en m’appuyant qu’à hauteur du derrière, un dossier confortable et élastique a été prévu
(B). c’est pour s’asseoir là. ((9362))
9363-- Je reviens dans une rue en pensant trouver à terre un papier, pour marquer la page
d’un livre. Je tiens celui-ci ouvert à la main. Je vois à terre une enveloppe, que j’avais déjà
vue. Elle a peut-être été beaucoup manipulée, ce qui est sale. Je compte quand même la
prendre. Mais pour l’envoyer, je veux aussi mettre dans une boîte aux lettres un ticket de
métro. A côté du prix de celui-ci, j’ai inscrit pour m’amuser la moitié de son prix exact (sig)
(H) (sco). Mais je comprends qu’ainsi, il n’arriverait pas sans enveloppe ni timbre. Je pense
cependant le mettre dans la boîte aux lettres, simplement par jeu. Je me décide finalement à le
garder comme marque de ma page, et je le mets dans mon livre. (Un facteur passe par ici). Et
je vois un balayeur dans le coin. Il a dû ramasser l’enveloppe précédente. ((9363))
**
19-20:3:63
<N:2010> <M:193>
<C:3:18> <TC:21,6:14,0> <TCC:35,9> <PC:764>.<R:8:5>
9364-- <HS:8:8> Je suis dans le hall de Saturne, avec des camarades (ga4:9352). Il y a là
devant nous une assez grande maquette de Saturne, faite par moi. Je compare le nombre de
poteaux soutenant le hall réel et celui de ma maquette, qui est un peu incomplète de ce point
de vue (H). ((9364))
<C:8:11>.<R:11:24> <TCR:36,4> <TR:19,2:12,6> <PR:764> <P:ds-d:ds> <III : Le côté droit
de la tête sur l’intérieur de la main droite ouverte> <OU>
**
20-21:3:63
<N:2011> <M:193>
<C:21:54> <TC:20,6:13,4> <TCC:36,4> <PC:768>.<R:2:2> <TCR:35,9> <TR:20,0:12,8>
<PR:770>
9365-- <HS:2:3> Nous descendons un escalier, moi avec plusieurs autres personnes. Il y a
entre autres des filles, à l’égard de qui j’ai des pensées érotiques (w). Arrivé en bas, j’en vois
deux remonter un autre escalier devant et à droite. Peut-être feignent-elles l’indifférence, alors
que je pensais qu’elles s’intéressaient à moi (ga37:9233). Je tourne à gauche <OUDET>. Je
crois que l’une des filles s’intéresse à moi. Et sortant dehors, je prévois qu’elle va tenter
d’attirer mon attention. Elle me bouscule effectivement un peu en venant de droite, alors que
je bute moi-même sur une chaise (B). Elle a dû disposer celle-ci exprès elle-même sur le
2676
trottoir. Son attitude m’amuse (sco). Mais je fais exprès de ne pas faire attention à elle (gaa).
Je dois acheter du pain, et je pense le faire ici et maintenant (ga2:9362). Mais je ne vais pas le
transporter là où je vais. Je préfère l’acheter au retour. ((9365))
**
21-22:3:63
<N:2012> <M:193>
<C:23:57> <TC:20,6:12,2> <TCC:35,8> <PC:774>.<R:6:31> <TCR:36,2> <TR:20,0:11,4>
<PR:772> <RRM> <OU>
**
22-23:3:63
<N:2013> <M:193>
<C:2:11> <TC:20,2:11,8> <TCC:35,8> <PC:780>.<R:8:28> <P:ds:?> <III : La tête sur
l’intérieur de la main droite ouverte>
9366-- <HS:8:33> Je me promène dans la rue, en chemise et sans culotte (w) (poi). J’en suis
gêné. Et ceci d’autant plus que maintenant, je marche ainsi devant un groupe d’enfants. Et on
risque de m’arrêter, pour outrage à la pudeur. Je crois cependant apercevoir dans la rue
d’autres personnes, qui sont elles aussi un peu déshabillées. ((9366))
<C:8:38>.<R:9:50> <TCR:36,2> <TR:19,6:10,8> <PR:782>
9367-- <HS:10:10> <DDD : En voyant et utilisant mes mouchoirs> Je suis invité chez lui par
un camarade. Il a en main un mouchoir à moi. Il me demande s’il peut essuyer une paroi
avec : non, car je vais le faire moi-même avec mon autre mouchoir sale. Celui qu’il a est le
propre. Mais il a déjà un peu commencé, et je pense qu’il a un peu de culot. Je termine avec
mon mouchoir sale.
9368-- <HS:9:53> Je suis dans un magasin, et j’ai demandé qu’on me montre un certain objet
<OUDET>. Je le rapporte maintenant à la vendeuse, après l’avoir examiné. Et je lui dis que je
ne l’achèterai pas : c’est trop cher (H?). elle semble déçue. Elle me demande de lui rendre
l’étiquette, qui était fixée à l’objet. Je l’avais oubliée. Je la retrouve dans la poche droite de
ma veste, et la lui rends. Je lui dis que de toute façon, j’achèterai cet objet. Mais plus tard. Et
je pars, en laissant ici certains de mes parents. ((9368))
936-- <HS:10:40> <DDD : En regardant une revue de haute fidélité> J’ai en main des
éléments d’un tourne-disque haute fidélité. Et je manipule le bras, un tube courbe <OUDET>.
**
23-24:3:63
<N:2014> <M:193>
2677
<C:0:33> <TC:19,4:11,0> <TCC:36,1> <PC:784>.<R:5:16> <TCR:35,8> <P:ds-d:ds-d>
<OU>
9370-- Je conduis un avion prêté par Cyril, et qui lui appartient. J’ai avec moi quelqu’un. Je
tiens deux poignées, l’une à côté de l’autre devant moi. J’ai à un moment donné besoin de
monter, pour éviter un obstacle. Je manœuvre ces commandes, et monte correctement. Je
pense alors qu’avec ce petit avion, je n’ai peut-être pas le droit de monter au-dessus d’une
certaine hauteur. Je tourne à gauche, et passe au-dessus d’une maison. Et je crains d’atteindre
la limite inférieure de vitesse, à ne pas dépasser sans danger (poi). Je veux accélérer. Mais je
sens que je manœuvre les deux poignées dans le mauvais sens (B). Je les manœuvre alors en
sens inverse, et je sens le moteur accélérer. Puis nous voilà volant au milieu de fils
télégraphiques (gan) (poi). Il ne faudrait pas que je les heurte. Je m’efforce de les éviter. J’y
arrive, en les longeant parfois. Mais je ne suis pas rassuré. ((9370))
9371-- Une femme demande à un homme d’aller voir encore cette fois en haut la tombe d’un
de leurs parents morts. Il accepte. (Elle part la première au-dessus du premier ; il suit), pour
nous faire de la lumière (H?). (Il) a du courage, car c’est lugubre dans le noir. La première
fois qu’on y était ainsi allé, il était arrivé telle chose. Et c’est moi qui y monte (E?) (nu). Je ne
suis pas du tout rassuré (tse). Je m’attends à ce qu’en haut près du cercueil, (il) ne trouve un
autre cadavre en tâtonnant dans le noir et soit très effrayé. Or je tâtonne près de la tombe, et je
ne trouve rien d’autre de spécial (B). ((9371))
<C:5:40> <TCC:35,8>.<R:7:20> <TCR:36,0> <TR:18,8:10,4> <PR:784> <P:v:d-v>
9372-- Je suis dans une classe avec des camarades. Dehors et tout en bas à droite, ils
aperçoivent un feu. Je ne vois moi-même pas grand chose. Il est dit que ce doit être un feu sur
telle grande place. J’y réfléchis et me repère : c’est bien ça. Et je suis animé de pensées
érotiques. Je caresse les seins de plusieurs filles (B). Et je repars vers une certaine place. Je
touche au passage le bras d’une fille, qui est étroitement à côté d’un gars. Elle me garde un
moment le bras, pendant que je passe derrière. Là, je m’assois à droite d’une autre jeune fille.
Et je la prends de suite par les épaules. Puis je mets la main droite sous sa robe, et je tâte ses
cuisses. J’en arrive vite à son bas-ventre, que je tâte à nu. Puis notre professeur est avec nous.
C’est une jeune fille, que je vois assise à gauche et à l’aise. Je la vois sourire aux
applaudissements des étudiants. Je pense que ça doit la flatter, d’avoir ainsi des élèves de cet
âge. Puis le professeur est juste devant nous. Et plusieurs partent. C’est parce que (pour qu’ils
deviennent importants), « il leur faut la frise » (A). Ceci est répété plusieurs fois. [Je me
réveille en me retenant d’éjaculer] ((9372))
**
24-25:3:63
<N:2015> <M:193>
<C:0:44> <TC:20,6:12,0> <TCC:36,1> <PC:780>.<R:9:1> <TCR:35,9> <TR:20,0:11,6>
<PR:778> <RRM> <TTR :116:60> <P:d:d-v>
9373-- Je suis avec un certain nombre de personnes réunies, et on nous explique que notre
petit groupe aura à fonder une grande famille. Je comprends que chacun de nous devra
2678
s’arranger pour proliférer au maximum (w). Je suis content de voir qu’il y a Zora dans notre
groupe (psib). Je serais heureux de l’avoir elle pour partenaire. Puis nous sommes attablés, et
je suis moi-même à un bout de la table. Et j’aperçois Zora à droite. Elle se penche vers moi, et
me demande quelque chose. J’en profite pour me pencher en même temps vers elle, mettant
une main sur son épaule droite (B). C’est un commencement de familiarité. Elle me demande
si j’ai un gant de toilette : oui ! Et je pense à elle, qui n’a strictement rien. c’est pourquoi elle
me le demande. ((9373))
9374-- Papy entre dans une pièce, dans laquelle je me trouve. C’est moi qui l’ai fait venir,
pour lui demander conseil. Je commence par lui dire que j’avais demandé une fille, et qu’on
m’en a proposé une autre (w) (gab:9373). Et il s’apprête à me répondre. Je cherche ce que je
vais lui demander, en marchant devant lui de long en large (et sur la table). Je pense aux
différents groupes de points, formant des graphiques. En réunissant toutes ces mesures en une
seule, on pourrait peut-être avoir une courbe intéressante. Je pourrais lui demander ça. Et il rit
de constater mon impatience à voir des résultats, et que je me sois empressé de mettre tous ces
résultats de courbes sur un graphique (sco). Sur celui-ci, je vois des sinusoïdes de couleurs
différentes (sig) (qsi). ((9374))
9375-- <HS:9:13> Un rhinocéros ou hippopotame est enfermé dans une enceinte, entourée de
murs. Il est actuellement en train de donner par moments de grands coups sur l’un des murs.
Ça le fait s’effondrer chaque fois un peu plus. Je m’éloigne alors précipitamment vers la
gauche sur des murs, pour fuir ce danger (poi). Et j’apprends sur le mur qu’il en est ainsi pour
cet animal, depuis qu’il est prisonnier. Il ne doit pas pouvoir le supporter. ((9375))
**
25-26:3:63
<N:2016> <M:193>
<C:1:22> <TC:23,8:14,8> <TCC:36,1> <PC:772>.<R:7:55> <TCR:36,2> <TR:24,2:15,2>
<PR:766> <P:ds-g:ds-g> <III : La tête sur l’intérieur de la main gauche ouverte>
9376-- <HS1:8:1> Je cours dans une rue qui monte (B). Je finis par me fatiguer (ga27:9291).
Et en haut, je ne peux plus qu’avancer lentement. Puis je me sers d’une espèce de canne pour
avancer. Je pense à ce qu’on pense de moi, en me voyant marcher ainsi avec difficulté. J’ai
évité une descente, et je tourne à gauche. Mais je me retrouve maintenant en haut d’un
escalier : il me faut bien en effet finir par descendre, puisque je suis arrivé sur une bute. Je
descends… <HS2:7:55> Je traverse en bas un premier train, et j’en redescends de l’autre
côté. Il y a un autre train de l’autre côté du quai. Or voilà que les portes des deux trains se
referment, et qu’ils sont prêts à partir (omé?). Je râle d’avoir été dans l’un d’eux, et d’en être
descendu (poi). Je vais les rater. Or je vois qu’ils attendent un peu avant de partir. Peut-être
est-ce parce qu’on aperçoit deux hommes couchés sur un escalier, à gauche. Il s’agit peut-être
d’un accident. J’en profite pour monter en vitesse sur le marchepied du premier train. Mais je
vois que je tiendrais mal (B). Je redescends. J’aurais risqué en bout de quai de trouver un
employé, qui m’aurait fait descendre. Je demande alors : « Je ne peux pas rester ? » (A). Et
parlant des trains, on me répond : « Non, il y en a un autre » (A). ((9376))
**
2679
26-27:3:63
<N:2017> <M:193>
<C:21:32> <TC:23,8:14,6> <TCC:36,3> <PC:768>.<R:1:54> <TCR:36,1> <TR:23,6:14,8>
<PR:768> <P:d:v-d>
9377-- Je suis dans ma chambre la nuit, et je ne suis pas rassuré (tse). Pour plus de sécurité, je
veux fermer la porte à clé. Mais j’ai beau essayer d’entrer la clé dans la serrure, pendant un
moment je n’y arrive pas (B). J’ai peur de faire du bruit, et de réveiller les gens (omé?). Puis
je pars fermer à clé les portes voisines à gauche. Dans la pièce voisine, je suis content de
constater qu’il n’y a qu’une porte à fermer. Je reviens dans la première pièce. (On) est déjà
réveillé dans la pièce voisine. Dans la mienne aussi. Il s’y trouve une fille. Je tiens donc ma
culotte de pyjama contre moi, pour me cacher (w). Nous allons donc prendre notre petit
déjeuner à cette heure du milieu de la nuit, (avant d’aller travailler). C’est ce que je devais
faire (HH) [En effet, je comptais me réveiller à 1 heure, pour avoir le temps de prendre mon
petit déjeuner avant de partir travailler à Saclay à 2 heures ; mais je n’ai pas entendu mon
réveil-matin]. ((9377))
**
27-28:3:63
<N:2018> <M:193>
<C:23:41> <TC:24,0:14,4> <PC:768>.<R:7:11> <TCR:36,1> <TR:23,0:14,2> <PR:768>
<P:ds-d:ds-d> <III : Le bras droit autour de la tête>
9378-- Nous avançons sur un quai de métro, des camarades et moi. Les rails sont à notre
droite. J’ai à un moment donné l’impression de croiser Denise Mettel [une camarade de l’IPN
d’Orsay, qui ne rêvait que d’épouser un physicien renommé, et qui est parvenue à ses fins], et
je me retourne pour voir. Puis je pense que si je l’ai aperçue une fois au bout de ce quai, c’est
peu-être parce qu’elle habite avec ses parents un appartement au bout du quai. Ses parents
seraient de simples employés d’ici. Et je regarde un bouquin (sig). Je dis alors quelque chose
à Baron [autre camarade] : je lui parlerai une autre fois de telle chose concernant Denise. Et je
descends un escalier. Je pense que je serais assez content qu’elle vienne d’un milieu plus
modeste que moi. Ça n’empêche pas qu’elle soit une fille exceptionnelle et intéressante. Je
descends maintenant rapidement l’escalier, comme d’autres qui sont devant moi. C’est peutêtre notre rapidité, qui fait que nous sommes maintenant un peu dispersés. Et je reviens en
haut de cet escalier. Je dis que je parie de pouvoir sauter d’un coup ces escaliers, et même les
autres à l’autre extrémité de la salle. Je m’éloigne un peu, et reviens en prenant mon élan. Je
saute et reste en l’air (ga11:9353). J’arrive de l’autre côté de la salle. Quelqu’un m’y installe
une espèce de fauteuil, pour que j’atterrisse dessus. Mais je veux même atterrir de l’autre côté
de celui-ci, et c’est ce que je fais. ((9378))
sommes
**
28-29:3:63
<N:2019> <M:193>
2680
<C:0:25> <TC:23,2:14,0> <TCC:36,2> <PC:766>.<R:6:53> <TCR:36,1> <TR:23,2:14,2>
<PR:762> <P:ds-g:ds-g> <III : La tête sur l’intérieur de la main gauche ouverte>
9379-- <HS:7:30?> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Je caresse sous sa robe les seins
d’une fille à la poitrine avantageuse (B) (w). Et je tâte l’un de ses tétons. ((9379))
9380-- <HS:7:19> <DDD : En pensant à une fille> Je marche dans la rue avec un camarade,
qui est à ma gauche. Or je m’aperçois qu’à sa gauche, cette fille aux yeux très intelligents
vient de nous rejoindre. Je la connais aussi.
9380-- [Ce rêve a été remarquablement clair et cohérent] (HH) Je suis dans un train, ou nous
debout et assez nombreux. Une jeune fille portant une robe est parfois poussée contre moi par
les mouvements du train (w) (B). Je lui tiens à un moment donné la taille pendant un petit
moment, mon bas-ventre contre son derrière. Elle ne se laisse pas trop faire, mais ne résiste
pas trop non plus. Et je vois une plaque contenant le schéma de cette ligne de chemin de fer,
ainsi que le nom des stations (sig). C’est comme pour le métro. Je vois que les stations sont
peu nombreuses. Nous sommes ici arrivés à l’avant-dernière. Je vois qu’elle a un nom à
consonance allemande. Nous sommes peut-être à la limite de la France, mais probablement
pas à l’étranger. Je ne crois pas que pour sortir de la gare, nous ayons besoin de passeport.
Etant donné que je descends là par la gauche, je prends mes valises sur un filet du côté
gauche. Je m’efforce de les prendre avec aisance, fier de ma force devant les autres (B). Et je
suis sorti du train. Je monte les escaliers qui conduisent vers la sortie. Et c’est une fille aux
jambes nues, que je vois monter l’escalier à ma droite (w). Je m’imagine près d’elle, et lui
caressant le bas-ventre. J’arrive maintenant devant le contrôleur à gauche. Et je constate et dis
que j’ai oublié une pantoufle sur le quai. Je l’aperçois d’ici. Je n’en ai plus qu’une en main, en
plus de mes valises. Le contrôleur me laisse sans difficulté retourner la chercher. Je
redescends l’escalier, et vais la récupérer. Je reviens. Je donne au passage au contrôleur mon
billet de train, ce qui prouve bien mon honnêteté. Ma manœuvre de tout à l’heure n’était pas
une ruse. Et je sors de la gare. Je vais rester environ une semaine ici, pour mes vacances. Mais
j’ai un peu peur que cette ville inconnue ne me plaise pas. Je pourrais cependant passer alors
mes vacances en allant d’une ville à l’autre. Il me faut chercher un hôtel. Et je suis
absolument grisé par le plaisir de me trouver ici (psi). Je constate qu’ici, tout est écrit en
anglais (gaa) (sig). Quand je réalise qu’il est environ midi, je m’étonne qu’il fasse un temps si
gris et sombre (H). C’est au point que je m’étais cru bien plus tard. Et j’entre dans une
librairie à gauche. Je passe entre les rayons. J’ai l’impression d’arriver ainsi en un endroit, qui
est réservé aux vendeurs. Je les aperçois à gauche. Je leur demande si ils n’ont pas un livre sur
cette ville : Non ! Je leur demande au moins un livre qui en parle un peu. Ils me proposent
alors sur une étagère à gauche de gros livres, qui doivent être chers. Je n’en veux pas. Et ils
me montrent une espèce de feuille de parchemin, peut-être ancien et cher (sig). Il fait peut-être
partie d’un ensemble. Et ils me montrent à gauche un autre livre du même genre. Mais ce ne
sont pas de tels livres de littérature, qui m’intéressent. Je dis que c’est trop cher pour moi,
bien que ça ne doive pas l’être tellement. Et je vois une grande feuille contenant des schémas,
pendant qu’on me donne des conseils : celui d’assister à des réunions de touristes, qui se
donnent dans la nature, etc. Sur cette feuille, des lignes et des flèches renvoient d’un schéma à
un autre. Et une petite et autre lettre ou chiffre se trouve à la ligne. Ce doit être (pour nous
une) liaison, qui n’existe pas comme je viens de l’entendre (omé?). ((9380))
**
2681
29-30:3:63
<N:2020> <M:193>
<C:3:20> <TC:21,8:12,8> <TCC:35,8> <PC:762>.<R:10:53> <TCR:36,4> <TR:23,0:14,0>
<PR:764> <OU>
**
30-31:3:63
<N:2021> <M:193>
<C:0:41> <TC:22,2:13,4> <TCC:36,0> <PC:768>.<R:8:43> <TCR:36,2> <TR:21,4:12,8>
<PR:770> <OU>
9381-- <HS:8:45> Je vois J.-J. et Dédée assis sur la banquette arrière d’une voiture qui passe.
Ils viennent d’y être kidnappés.
9382-- <HS:8:45> En attendant l’heure d’aller quelque part, je vais me promener sur les
routes. Aux croisements, je tourne toujours à gauche. Je suis alors un peu inquiet, ayant peur
de ne pas retrouver mon chemin pour le retour (poi). Mais c’est assez simple : il me faudra
inversement toujours tourner à droite. Et je reviens sur mes pas, quand je vois sur ma montre
que l’heure approche (sig) (H)… Puis nous sommes en voiture, roulant très vite. Je n’aime pas
beaucoup ça (U) (poi). Celui qui conduit est à ma gauche (nu?). Il fait presque nuit. Or voilà
que sur la route, nous apercevons devant nous deux motards arrêtés. Ils trouveraient que nous
allons trop vite. Je sens alors que nous ralentissons de suite (B). Ce ne sont peut-être pas des
motards, en fait. Et nous traversons là un petit encombrement de véhicules. ((9382))
9383-- <HS:8:44> Je prends en main un microsillon de 30 cm. Je vois écrit dessus ce qu’il
contient : 60 morceaux pour piano (H) (sig). Je trouve que c’est un peu beaucoup. ((9383))
**
Avril 1963
31-1-4-63
<N:2022> <M:193>
<C:0:10> <TC:21,2:12,0> <TCC:35,8> <PC:776>.<R:8:48> <TCR:36,2> <TR:21,4:12,0>
<PR:778> <OU>
9384-- <HS:8:58> Je suis au volant de notre Citroën, que je cherche à garer sur le côté
gauche de la route. J’attends là papa, qui doit descendre en voiture d’une route de gauche. J’ai
à mesurer sa vitesse, lorsqu’il arrivera (ga1:9382). Je dispose pour cela ma voiture, de façon à
ce qu’une flèche s’y trouvant vers la gauche soit dans le prolongement de la fin de cette route
descendante. Mais je m’aperçois maintenant que je ne suis pas suffisamment garé à gauche. Je
ne crois pas qu’une voiture pourrait me dépasser à droite. J’accélère alors un peu le moteur,
2682
pour manœuvrer à nouveau (omé). J’avance. Mais je vois qu’il m’est difficile d’arrêter la
voiture, bien que je tire à fond les deux freins dont celui à main (B). J’entre presque dans une
voiture, qui est arrêtée devant moi. Pour mieux me placer, je recule et avance plusieurs fois.
Et ceci en braquant convenablement. Et je suis enfin rangé. ((9384))
9385-- <HS:8:53> Je suis Dehors pour l’instant, je suis en rapport avec une race de
personnages très étrange (cro) <OUDET> ((9385))
9386-- J’ai une feuille de mesure. Dans chaque case du tableau, elle a des renseignements sur
chacune de ces mêmes mesures à refaire. Je m’occupe pour l’instant de certaines cases de
gauche, qui contiennent le nombre de secondes des mesures correspondantes à faire (sig) (H).
Etant donné que ce n’est pas marqué, j’écris « sec. » à côté d’un de ces chiffres (sig) (A).
((9386))
**
1-2:4:63
<N:2023> <M:193>
<C:23:26> <TC:21,8:12,4> <TCC:35,9> <PC:780>.<R:6:26> <TCR:35,9> <TR:20,4:11,2>
<PR:780> <P:ds-d:ds-d>
9387-- Je marche dans une rue qui descend, avec l’un des miens. Je pense que je vais devoir
lui fournir une compagnie pour la nuit. Puis je marche avec légèreté, sur les pierres du bord de
droite de la route. Je pense avec plaisir qu’entre mon examen terminé et celui que j’aurai à
passer à la prochaine session, je vais pouvoir cette année prendre quelques jours de repos
(psib). Puis en bas, je suis entré dans un magasin sur la gauche de la rue [Ce rêve est très suivi
et cohérent] (HH). Ayant alors acheté là de quoi manger, je paye avec une pièce que je pense
valoir bien plus que certaines autres (H). On m’a rendu ma monnaie, et je la vérifie. Je vois
alors que la première pièce est d’ici. Elle est inutilisable en France. Je veux la faire changer.
Mais les regardant les unes après les autres, je vois qu’elles sont toutes dans ce cas. J’en suis
très mécontent, et demande qu’on me les change toutes (poi). Le vendeur commence par me
résister. Je lui dis sans hésiter que je me suis déjà fait avoir ainsi chez eux une fois. Et je
continue à me défendre, pour qu’on me change cet argent. Le vendeur discute. Je lui dis :
« Vous me faites chier avec votre monnaie à la con ! » (A) (omé). Je me rends compte que je
suis bien grossier. J’en veux à la Principauté de Monaco de sa monnaie fantaisiste. Et
maintenant que le vendeur m’a rendu ma monnaie en pièces françaises, je la vérifie
minutieusement sur le comptoir en me penchant sur elle (sig) (H). Ces soupçons sont peut-être
impolis, mais tant pis. Je vois qu’il y a des pièces de 50 et de 10. Et sur le côté gauche, il y a
des pièces de 10 par petits tas. Je ramasse maintenant le tout, sans avoir recompté. Et alors
que nous continuons à discuter, le vendeur me cite quelque chose de « Friden » (A). C’est
pour me prouver que j’ai tord. Je ne comprends pas bien. Car pour moi, c’est là une marque
de machine à calculer (lor). Mais je réalise que c’était aussi un homme. Je fais répéter au
vendeur cette parole, qu’il vient de citer. Et il la répète (A) <OUDET>. Je lui dis que ça ne
veut rien dire. Je pense que ce n’est pas là un parti-pris de ma part. Mais on peut en effet
critiquer cette sentence. Alors que nous discutons toujours, j’ai commencé à manger ici (pi).
Le vendeur s’y étant alors aussi mis avec moi, tout se passe comme si il m’avait invité. C’est
assez inattendu, vu ma conduite précédente à leur égard. Et je suis assis au fond de la pièce,
mangeant. Je leur dis : « Je vous encombre, je suis désolé » (A) (poi). Et je vais chercher mon
2683
reste de sandwich sur la table. Je reviens m’asseoir à ma place en reculant. J’y suis assis sur le
bord. Et je mords dans mon sandwich, de manière à ne pas faire de miette. Ils doivent voir que
je suis capable de me montrer bien élevé. Je suis un peu gêné d’être resté là. L’homme a
mangé en même temps que moi. Une des femmes d’un certain âge s’est assise vers la droite.
Elles ont refusé de manger en même temps que moi, et attendent que je sois parti. ((9387))
**
2-3:4:63
<N:2024> <M:193>
<C:3:48> <TC:22,2:13,4> <TCC:35,8> <PC:778>.<R:10:25> <TR:23,0:14,4> <PR:776>
9388-- <HS:10:26> Je suis après de Teillac (ga14:9364). Il me demande des explications sur
mon emploi du temps précédent. Je lui explique que ces jours-ci, j’ai beaucoup participé à la
manip Falk (lor). Il semble presque me le reprocher. Je comprends que c’est maintenant lui,
que je vais devoir aider. Et je commence à manipuler avec lui. Il me parle de ce que sera peutêtre mon travail de thèse. Il me parle d’un certain t0 (A) (H). Je crois comprendre qu’il s’agit
d’une nouvelle particule, que l’on cherche. Je crois aussi comprendre que c’est moi, qui
dirigerai cette manip. Il me demande s’il me reste encore beaucoup de temps. Je lui dis qu’il
m’en reste assez : deux ans avant mon service militaire (H). Puis il y aura celui-ci. Et après
lui, je serai à nouveau libre. Il me dit que ce n’est pas beaucoup. Je me demande s’il ne
cherche pas à nouveau à me pousser, et s’il ne voudrait pas me faire passer ma thèse avant
mon service militaire. Et nous continuons à manipuler. Puis nous laissons tomber, pour le
moment <OUDET>. Et j’ai moi-même repris le montage de cette expérience, que j’ai un peu
fait avancer. Je vais en même temps jeter un coup d’œil vers l’expérience précédente. Et je
pense que pour l’instant, je travaillerai ainsi entre les deux. Quand Teillac revient, il voit
comment j’ai fait avancer sa manip. Il s’en montre très content. Il me dit que c’est gentil de
ma part, et m’en félicite. Nous continuons un peu. Et je me retrouve seul à continuer cette
manip. Je pense promener un appareil de mesure, sur une ligne et devant un compteur. Alors
que nous sommes au milieu de la nuit, je veux maintenant m’arrêter et partir me coucher.
Mais voilà que je laisse aller presque à recommencer quelque chose, avec quelqu’un. Si je
continue ainsi, je n’en finirai pas. Je préfère m’arrêter et partir. ((9388))
**
3-4:4:63
<N:2025> <M:193>
<C:23:49> <TC:23,6:14,8> <TCC:35,9> <PC:774>.<R:8:42> <TCR:36,5> <TR:24,2:15,0>
<PR:772> <P:ds-g:ds-g> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte>
9389-- <HS:12:35> <DDD : En pensant à Yvert et à sa fiancée> Je vois Yvert avec sa
fiancée.
9390-- <HS:10:10> <DDD : En pensant à ma mobylette> Je suis sur ma mobylette, et je
pédale pour faire démarrer le moteur (B). C’est difficile. Peut-être n’ai-je plus d’essence. Or
je vois que j’ai une grande chance : cette panne sèche m’arrive juste au moment, où j’arrive
2684
devant un distributeur d’essence à ma droite. ((9390))
9391-- <HS:8:52> Je vois un tableau représentant un paysage avec une maison, que je
découvre en réalité plus tard. Quatre spectres du tableau se trouvent placés côte à côte et
verticalement, sur la gauche de ce tableau. Peut-être a-t-on fait ça parce qu’il a des couleurs
particulièrement pures (qsi). Je remarque en effet qu’il est d’un ton général assez peu varié. Et
entre autres vers la maison, il semble n’y avoir qu’une superposition de deux seules couleurs
(H). Je crois comprendre que c’est un président à la retraite, qui a fait ça chez lui. ((9391))
9392-- <HS:8:52> Cyril me parle d’un petit village magnifique, situé près de l’autoroute. Je
sais qu’il veut acheter une petite maison dans les Alpes (lor). J’ai envie de lui expliquer que
même s’il achète une maison ici, il pourra la revendre quand il voudra pour acheter l’autre. Il
me raconte qu’ils y passeraient les week-ends. ((9392))
9393-- <HS:8:44> Je suis dans la rue, à la tête d’une troupe d’enfants. Nous prenons le pas.
Mais je m’aperçois que j’ai marché trop vite, et que je les ai distancés. Je les rejoins en
marche arrière, et au pas. Et nous descendons les escaliers du métro. Je continue à avancer
dans les couloirs. Et ceci jusqu’à ce que je m’aperçoive que les enfants ne m’ont pas suivi. Au
fond d’un couloir et à gauche, j’en vois cependant quelques-uns qui ont le courage de
s’aventurer seuls dans ces couloirs. Je les appelle, et ils viennent (omé?). ((9393))
9394-- Je suis dans une pièce, où il est question d’un couteau ayant servi. Or voilà qu’on
apporte une liste de certaines choses. Un certain prince ici présent ne voulait pas tout à l’heure
faire une chose, à propos du couteau. Alors qu’on lui apporte maintenant la liste lui prouvent
que c’est urgent et grave, il s’empresse d’accepter.
9395-- Dans une pièce, il y a plusieurs personnes devant moi. Un homme est au milieu d’eux,
me faisant face. Il dit en pleurnichant : « Je compatis » (A). Ça fait rire un peu tout le monde
autour de lui, bien qu’il dise cela parce qu’il va se faire tuer (sco). Ça me dégoûte : je veux
leur jeter un encrier à la tête à tous (poi). J’en trouve un devant moi, sur le bureau. Je le
prends et le jette sans force sur les premiers, qui sont devant moi (B). il a dû se répandre par
terre. Je les vois tous en effet faire cercle autour, en manifestant un peu devant cette saleté. Je
m’efforce moi-même de rester impassible, et je les regarde avec un air de profond mépris.
Certains d’entre eux me comprennent peut-être. Ils discutent, en disant qu’une femme des
leurs a été tuée dans une certaine occasion. Mais ce n’est pas trop grave. ((9395))
9396-- Yvert vient m’expliquer que par un point, on mène autant de droites qu’on veut
(gab:9389). Je ne comprends pas très bien. ((9396))
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4-5:4:63
<N:2026>
<Je ne me suis pas couché>.
**
5-6:4:63
2685
<N:2027> <M:193>
<C:21:25> <TC:22,0:13,6> <TCC:36,3> <PC:768>.<R:8:30> <TCR:36,1> <TR:21,8:13,4>
<PR:766> <P:ds-g:ds-g> <III : La tête sur l’intérieur de la main gauche ouverte>
9397-- <HS:8:33> Quelqu’un reprend d’après lui une autre personne, sur la vraie
prononciation du mot « Electroîte » (omé) (A). Je pense pourtant que si certains connaissent
la bonne prononciation, ce sont bien les Russes de Turquie eux-mêmes. C’est le cas de celui
qui vient d’être repris. Ce sont plutôt les Turcs, je me suis un peu trompé. ((9397))
9398-- <HS:8:32> Je suis dehors un certain parcours. Or j’arrive en un endroit, où des
rochers à escalader me font craindre que ce passage soit impossible. Je vois pourtant sur le sol
les traces de pas de celui qui m’a précédé, et qui a réussi à passer. Mais peut-être qu’il aimait
l’escalade. Je tente celle-ci. Elle est difficile (B) (tse). Ça m’est d’autant plus ennuyeux d’être
ici, que je me vois maintenant harcelé par une espèce de gorille. Puis je me trouve sur une
espèce de corniche, à l’assaut de laquelle cet animal vient à plusieurs reprises. Mais j’essaye
de le repousser avec un couteau (V). Et maintenant qu’il est monté près de moi, j’essaye de le
maintenir à distance avec ce couteau. Je voudrais le planter dans son corps. Mais il glisse, et
n’entre pas (B). Puis j’ai fini par tuer ce grand singe. ((9398))
**
6-7:4:63
<N:2020> <M:193>
<C:22:58>.<R:4:28>
9399-- <HS:4:29> Je Suis chez Nicole Docher <OUDET>.
9400-- Je marche sur une route, qui monte. J’entends se faire du commerce à ma droite
(omé). Je vois devant moi une très grande et somptueuse voiture noire (qsi). Elle arrive sur la
route, et tourne pour se garer à ma droite. Je vois des femmes assises à l’intérieur et de mon
côté. Je comprends à leur voile blancs qu’il s’agit d’un mariage. Je m’imagine leur disant
qu’ici au moins, ils auront une belle vue de Clermont-Ferrand. Dans la pleine ne effet, cette
ville apparaît derrière moi. Je m’imagine leur demandant s’ils n’auraient pas plutôt envie
d’aller déjeuner au Mont-d’Or, qui n’est pas très loin d’ici. ((9400))
9401-- Je quitte mamie, pour aller rejoindre le domestique à la cuisine. Il y est allé porter un
plat. J’arrive dans le couloir de l’office. Je crois y entendre que lui aussi est en train de
m’appeler (omé). Je pense que si je suis prêt à me laisser fa&ire comme un agneau par les
deux comme à mon habitude, je ne m’en sortirai plus (U). Quand j’arrive dans la cuisine, je
trouve le domestique. Il a en main le plat, qu’il vient d’apporter. Il fricote un peu dans ce qu’il
contient. Et il me demande d’aller dire à mamie qu’il vient de le faire tomber dans la cuisine,
ce à quoi j’avais pensé en le craignant. Je m’approche, et en vois en effet des traces sur le sol.
Il y a dans le plat ce qu’il a déjà ramassé. Je repars avertir mamie. Or voilà qu’arrivant dans la
salle à manger, j’y trouve papy attablé du côté gauche de la table. Et il vient lui aussi de
renverser quelque chose. Ils s’y sont donc mis à deux. Je continue mon chemin en passant par
le salon. Or voilà qu’ici et à droite, je vois qu’un fauteuil vient de bouger (tse). Je crains
2686
beaucoup que ce ne soit un intrus, qui se serait enfui vers le salon blanc à mon approche. Je
pense aussi qu’il s’agit peut-être d’un tremblement du plancher en certains endroits, produit
par en-dessous. Or voilà que maintenant, (papy) arrive de sa chambre comme porté par un
meuble (nu?). Et je vois moi-même un meuble se mettre à danser tout seul. Voyant alors les
meubles se secouer ainsi violemment tout seuls, je me mets à craindre énormément que ce ne
soit le diable s’acharnant contre nous (cro). C’est peut-être Dieu, qui maintenant se venge. Il
me faudrait revenir à lui. Ces meubles produisent des secousses, qui me remuent (B). C’est
peut-être à cause de cela que les plats précédents ont été renversés (un). ((9401))
**
7-8:4:63
<N:2029> <M:90>
<C:22:31>.<R:8:37> <OU>
9402-- <HS:8:44> Je monte sur une échelle, qui était d’abord en colimaçon. Puis elle
continue toute droite et verticale. Une fois arrivé en haut, je veux la quitter. C’est pour passer
sur l’étage, qui m’intéresse. Mais pour éviter de faire une fausse manœuvre, je commence par
nettoyer mes lunettes. je voyais en effet trouble à travers elles. Et je passe <OUDET>.
9403-- Je ré-écris les valeurs des aimants, sur le cahier et sur une feuille (sig) (H). c’est pour
la dernière énergie utilisée. ((9403))
**
8-9:4:63
<N:2030> <M:90>
<C:23:1>.<R:4:37> <P:ds-d:ds-d>
9404-- <HS:4:45> Je suis dans un escalier. J’aperçois une pancarte suspendue à gauche, et
qui porte mon nom (sig) (A). Ça me gêne un peu (poi). C’est moi qui l’avais écrit, avec du
papier collant découpé. C’est écrit un peu gros. Tout le monde peut le voir. ((9404))
9405-- <HS:4:38> Nous avons fait un cadeau à un type, auquel j’ai participé. Et nous faisons
tous la queue en rond, pour lui en offrir un second. Mais quant à moi, je n’ai cette fois rien à
donner. Je pars donc en vitesse à gauche chercher quelque chose, avant que ne viennent
terminer leurs offres. Je donne alors à l’homme mon deuxième cadeau : une épingle de
nourrice ouverte (H). Il la met telle quelle dans la poche de son manteau. Je le lui dis. Je
réalise alors ce qu’on dit : le cadeau d’une épingle pique l’amitié (lor). J’ai un peu honte d’un
si petit cadeau. Je dis que ça permettra de suspendre la gourmette, qui était mon premier
cadeau. Je crois qu’il va le faire. Je m’imagine cette grosse épingle de nourrice, maintenant la
gourmette. C’est inélégant. Mais elle pourrait être mise par-dessous le vêtement. ((9405))
9406-- Je suis en vélomoteur. Et en chemin, je m’aperçois que je suis sans gants. Ce n’est pas
qu’il fasse froid (B). Mais en voulant les mettre, je m’aperçois que j’ai dû les perdre. Je me
souviens qu’en effet, je les avais mis dans la poche de gauche de ma canadienne. Ils y étaient
2687
seulement entrés par les bouts. Je ne les ai pas mis au départ, et ils ont dû facilement tomber.
Je pense retourner sur mes pas, pour essayer de les retrouver à terre. Mais j’aurai peu de
chance : on a dû les prendre. ((9406))
9407-- Nous partons avec maman pour un voyage. Nous le commençons à pied. Nous
montons d’abord sur un chemin, et je lui donne la main gauche (B). Je suis un peu inquiet, car
le ciel est très menaçant. C’est pourquoi nous nous dépêchons. J’aida maman à monter. Et je
la pousse un peu à la fin de la côte, car elle m’a dépassé. Et nous tournons à gauche en haut,
sur une route. Nous la longeons. Maman dit que par un temps pareil, les hommes sont plus
galants. J’y pense un peu : c’est parce qu’on a peur de voir les femmes se mouiller. Et je
marche maintenant seul (nu). Et voilà que j’arrive en un endroit de la route, qui est jonché de
débris de vélomoteurs (gab:9406). Je m’arrête d’abord un peu. Ce doit avoir été un accident
(tse). Mais je ne crois pas que ce soit actuel. Je pense que les blessés sont déjà recueillis. Je
devrais peut-être m’arrêter, pour porter secours aux blessés s’ils sont encore là. Sinon on
pourrait m’accuser de non assistance à personne en danger. Mais je n’aime pas ça, et je n’ai
pas le temps (U). D’ailleurs quelqu’un arrive aussi derrière moi, qui s’arrête. Je repars donc,
avançant péniblement entre les débris (B). Je crains de voir ici du sang sur le sol. J’en vois en
effet un peu devant moi (qsi). Je continue. Je pense au danger de faire du vélomoteur. On
risque facilement d’être bousculé par une voiture. Mais à voir tous les débris qui sont ici, je
crois que ce sont deux vélomoteurs qui se sont heurtés. Arrivé au bout de la rue, je m’excuse
de ne pas pouvoir m’arrêter : j’ai telle chose à faire. Et surtout, je dois aller chez le docteur. Je
cherche un peu sur le sol si je retrouvais par hasard les gants, que j’ai perdus (un). Mais ça
m’étonnerait. ((9407))
<C:5:4>.<R:9:28>
9408-- <HS:9:35> Je regarde un appareil. C’est une espèce de boîte dans laquelle se trouvent
des barreaux, fixés horizontalement entre deux parois. Ceux qui sont collés à leurs extrémités
sont des signes, rappelant la date de certains événements (cro). C’est ainsi que je cherche s’il
en a été collé un, pour un certain événement proche qui vient de m’être rappelé. A l’intérieur
de cette boîte, je vois en effet une barre horizontale vers le bout. Elle correspond à un jour de
la fin de ce mois. Elle a bien été collée par moi à son extrémité droite. Mais j’avais omis
d’indiquer aussi cet événement sous la seconde forme <OUDET>. Il y a donc bien telle
composition bientôt. Ça m’ennuie un peu, mais pas trop (poi). ((9408))
9409-- J.-J. m’explique une histoire de chasse au sanglier. Il y en avait plusieurs l’un à côté
de l’autre, et une rangée de chasseurs les visaient (de haut) <OUDET>. Il en faisait partie.
Cette histoire lui a été rappelée par la précédente, qui venait d’être racontée. Je lui demande
quel rapport il y a, entre les deux. Il se voit obligé d’avouer qu’il n’en voit pas. A la suite de
cet accident, il parle d’un bout de chair qui lui pendait d’une joue (gac:9407). Il dit qu’il avait
bien senti que ça lui faisait mal. Il était donc vraiment blessé ? Oui ! ((9409))
9410-- Je suis assis dans une salle de classe, à un premier rang. Elle est pleine d’élèves. Par
devant et à gauche, je vois arriver quelque chose comme un commandant. Je me rends bien
compte du nombre de ses galons sur son épaulette (H) (qsi). Je reste alors assis, comme les
autres. Puis il y a devant nous un militaire moins gradé, qui nous fait nous lever et nous mettre
au garde-à-vous. Je commençais par me lever sur place. Mais le banc me gêne (B). J’en sors,
et je me mets debout juste à gauche de ma place. Ce garde-à-vous dure un bon moment, et je
commence à en avoir marre (poi). Je pense et remarque que nous sommes tous en chaussettes
bleues (qsi). Mécontent de cette position, j’oscille sur place de façon désordonnée puis
2688
d’avant en arrière. Et voilà qu’on fait avancer les premiers rangs des trois rangées, de deux
grands pas bien calculés (H). Ceux de droite et de gauche ont déjà avancé, quand je réalise
que mon rang doit aussi avancer. J’avance donc en entraînant les autres, et sans y penser.
Mais je m’efforce de ne pas étudier mes pas, comme le font les autres (B?). J’arrive ainsi tout
contre le mur d’en face. Il est sur deux plans parallèles, un peu plus profond à gauche. Je me
cache juste dans le coin, qui raccorde les deux plans. Puis je passe un peu à gauche. Et je me
mets contre un second coin semblable, plus profond que le premier. ((9410))
9411-- Je suis dans une classe, venant de m’y coucher dans mon lit (gab:9410). Ce lit est
juste sur le devant de la classe, auquel je fais face. Il y a un second lit à ma gauche. C’est là
ma place ordinaire. Mais je suis un peu gêné d’être ainsi devant tout le monde (poi)… Puis je
fais face à un mur (gab:9410). Un professeur est derrière moi, donnant des explications. Or il
vient de commettre une faute, pour le pluriel d’un mot (A). Pour le corriger, je répète la fin de
ce mot avec le vrai pluriel (omé). Puis je me retourne vers lui, alors qu’il s’est aussi tourné de
mon côté. Et je lève une main portant une moufle (gac:9406). C’est pour lui montrer par
honnêteté, que c’est moi qui vient de le reprendre. Il le prend bien.((9411))
9412-- <HS:11:32> <DDD : En pensant aux petits lapsus d’écriture, que je fais et que je crois
trop peu importants pour être notés> Je viens d’avoir avec quelqu’un une transmission de
pensée, que je crois intéressante. Je le note alors sur une feuille, devant cette personne et au
risque qu’elle trouve cela bizarre (sig). ((9412))
**
9-10:4:63
<N:2031> <M:90>
<C:22:11> <III : Fort Rhume>.<R:0:13>
9413-- Je suis tourmenté par l’idée, qu’il faut nous photographier tous et périodiquement.
C’est pour voir si aucun de nous ne s’enfuit (gam) (tse) (ro). Les films sont de ceux, qui
donnent immédiatement leurs résultats. Mais les grandes feuilles percées de rangées de trous
objectifs nous donnent des ennuis. Ils ne marchent pas tous ensemble, et obligent à s’y
prendre à plusieurs reprises <OUDET>. ((9413))
<C:0:14>.<R:3:5> <III : Très mal dormi ; et je suis tourmenté par les mêmes idées que
précédemment>
9414-- Je suis tourmenté par l’idée, qu’il faut nous photographier tous et périodiquement.
C’est pour voir si aucun de nous ne s’enfuit (gam) (tse) (ro). Les pellicules sont de celles, qui
donnent immédiatement leurs résultats. Mais les grandes feuilles percées de rangées de trous
objectifs nous donnent des ennuis. Ils ne marchent pas tous ensemble, et obligent à s’y
prendre à plusieurs reprises <OUDET> (HH) (ro) gam) (gac:9413). ((9414))
<C:3:8>.<R:5:1>
9415-- <HS:5:17> J’entre dans une petite pièce, dans laquelle se trouve rassemblé tout un
groupe de filles de joie (w). Je suis venu ici en chercher une. Elles sont toutes assez jolies,
mais elles ne sont pas chaudes pour me suivre. Je pars avec l’une d’elles dans une pièce
2689
voisine. Et nous sommes entrés en coït (B). Je fais un gros effort pour la serrer contre moi. Je
suis debout et très contracté, au point que je crains un peu de me faire mal. ((9415))
9416-- Après des actions obscènes, je perds du sperme dans un bidet (w) (B). Je crains de le
voir un peu coloré par du sang (qsi) (poi) (ga1:9409). Je crois voir qu’en effet, il y en a un
peu. (Puis je continue en urinant). Et je lave le bidet. ((9416))
9417-- Je suis dans un appartement, avec la fille de Frédéric Joliot (ga7:9388). J’ai des
pensées érotiques à son égard, et je veux l’aimer (w). mais n’étant pas prêt, je la fais attendre
deux fois de suite. Puis je la serre contre moi (B). Mais elle ne veut pas continuer, parce que
maman soupçonne quelque chose. ((9417))
9418-- <HS:5:7> J’entre dans une rue étroite, qui monte et tourne à gauche. Or voilà que
justement, un tramway en descend en tenant pratiquement toute la place. Je n’ose pas passer,
tout comme un autre derrière moi. Ce dernier voulait prendre le même itinéraire. Nous
abandonnons pour prendre un escalier. Il suit cette rue à gauche, dont il est séparé par un mur
percé de nombreuses fenêtres. Je comprends que c’est là le vrai passage à emprunter.
9419-- Je descends un escalier, où je croise Monsieur Teillac montant à ma gauche
(gab:9417). Je veux lui dire bonjour simplement. Mais je comprends à son attitude que c’est
maintenant, qu’il veut me voir dans son bureau. Il me dit : « vivement les vacances ! » (A). Je
comprends pourquoi il dit cela : une femme était avec lui, qui l’a embêté. Et il vient de la
raccompagner. Il redescend avec moi. Et quand nous entrons dans son bureau, nous parlons.
Je lui dis que je n’ai pas encore commencé à prendre mes vacances. Et nous sommes
maintenant à l’intérieur. Il est alors assis derrière son bureau, devant moi. Je vois qu’une
femme est restée avec nous à gauche. Je pense d’abord que c’est l’autre, qui serait revenue.
Mais ce doit en être une autre, qui serait là pour s’occuper de moi. Elle parle d’ennuis pour
moi. Elle me demande si je suis allé voir le proviseur, ainsi que monsieur untel : non, pas
encore ! Monsieur Teillac dit à cette secrétaire que cette fois, il a 19 jours de vacances (H).
Mais je dis qu’avec tout ce que j’ai à faire, je n’avais absolument pas moi-même l’intention
d’en prendre autant. En parlant alors de moi, il dit : « Sauf la géographie politique, que je
tiens en-dessous de tout » (A). C’est ce que je crois comprendre. Il fait allusion à tout ce à
quoi je m’intéresse. Il cherche à me faire préciser un travail quelconque en Angleterre, (dont
je me serais chargé). Je lui dis alors : « Il y a un malentendu, Monsieur Teillac » (A). Je ne
prépare rien, en dehors de mon examen. J’ai déjà bien assez à faire avec celui-ci. ((9419))
<C:5:17>.<R:7:38?>
9420-- <HS:7:39> Je conduis notre Citroën. En démarrant, je passe sur la rue en la traversant
et en tournant à gauche. Et ceci alors que plein de voitures arrivent de la droite. Et nous
sommes obligés de nous arrêter, derrière un portillon automatique. Puis je cours vers la
gauche, sur le quai où j’attendais. Je le fais quand je crois qu’arrive sur la voie de gauche le
train, que j’attendais.
9421-- <HS:9:12> <DDD : En pensant à mes chaussures neuves> Je vois que mes chaussures
neuves se décousent et se percent de tous les côtés (poi). Elles sont déjà dégoûtantes et
foutues. J’en suis très mécontent, et veux aller me plaindre auprès du marchand. ((9421))
**
2690
10-11:4:63
<N:2032> <M:90>
<C:23:6>.<R:4:18>
9422-- Je suis dans la nature, dans une forêt de très beaux arbres (eta). Venant de faire ce que
j’avais à faire, je demande (par une espèce de téléphone) des instructions sur ce que je vais
devoir faire maintenant. ((9422))
<C:4:30>.<R:7:11>
9423-- <HS:7:22> Je suis à Clermont-Ferrand, place de Jaude. J’attends un tramway, pour
monter à Royat (ga1:9418). Je crains qu’ils ne soient déjà tous partis. Peut-être n’existe-t-il
plus de tram maintenant, mais seulement des autobus. On me l’aurait pourtant dit, quand je
me suis renseigné tout à l’heure. Je vois bien quelques bus. ((9423))
9424-- <HS:7:22> Je suis devant la porte d’entrée de notre appartement de ClermontFerrand (gab:9423). Maman se trouve près de moi. Pour plus de sécurité, je ferme les deux
verrous de cette porte. L’un est en haut et l’autre en bas. Je le fais avec les mains et sans clé,
ce que je réussis bien. Et je m’aperçois que cette porte est maintenant encore plus renforcée
qu’auparavant : toute la surface intérieure en est caparaçonnée de métal. Puis nous sommes
dans la salle à manger. J’ai amené ici Hamel, pour qu’il mange avec nous [un camarade
physicien]. Mais je ne l’avais pas encore présenté à mes parents. Quand nous nous installons à
table, il est pour le moment à ma gauche et les autres à droite. Je leur dis alors que je leur
présente mon ami : il est électronicien et physicien, et il travaille aussi à Saclay (lor). Je
constate alors l’admiration des miens. C’est peut-être parce qu’il est électronicien, ce qui
impressionne toujours un peu. Et nous voulons allumer ici la lumière. Mais malgré nos efforts
pour allumer toutes les lampes, je vois qu’il n’y en a finalement qu’une seule à s’être allumée.
Ça donne peu de lumière. Toutes les autres sont donc brûlées. Nous allons alors à gauche dans
le salon, pour essayer d’allumer : la même chose se produit, les lampes ne marchent pas
(ga284:8264). Revenant dans le salon, j’en accuse papa : il n’a pas prévu de les changer. A
moins que ce ne soit un coup préparé par des bandits, ayant l’intention d’entrer ici (tse). Or
précisément, je crois qu’il vient d’en arriver dans l’entrée. Pour aller voir, j’ouvre la porte de
la salle à manger. Et j’avance dans le couloir. Je vois que je surprends deux bandits, qui sont
là : l’un est à gauche dans la cuisine, et l’autre à droite dans le couloir. Je suis moi-même un
peu pris de court. Mais je vois qu’eux-mêmes, ils se mettent de surprise à se tirer l’un sur
l’autre. Et ceci jusqu’à ce qu’ils se soient descendus tous les deux, je crois. Je retourne dans la
salle à manger. Pour pouvoir me défendre d’autres bandits, je cherche un couteau sur la table.
Il y en a bien un long. Mais sa lame est trop flexible (B?). J’en choisis un autre à lame courte,
que je crois au moins solide. Mais je vois qu’il ne l’est pas non plus. Je finis par prendre un
simple couteau de table. Et voilà qu’un bandit arrive du salon, celui-ci plus sérieux. Je
comprends que je ne suis pas de taille à me battre au couteau avec lui. Alors qu’en effet je
prends le mien pour aller vers lui en étant embarrassé au milieu des chaises, il a vite fait luimême de sortir son poignard d’un étui pendu à son côté gauche. Je constate qu’il est plus
rapide que moi. Voilà pourtant qu’il me donne un poignard, alors qu’il lui en reste un aussi. Je
comprends qu’il veut que nous nous battions. Craignant le pire, j’accepte alors avec intérêt
l’idée de combattre au couteau par jeu. C’est ce qu’il semble vouloir. Et nous nous y mettons.
Nous feignons des coups de couteau, sans les donner jusqu’au bout (ga21:9365). Et alors qu’à
un moment donné je fais mine de lui couper les veines jugulaires du côté gauche, je sens que
2691
lui s’attaque aux veines de mon poignet gauche (B). C’est aussi un point sensible et
dangereux. Je crains un instant qu’il ne se mette à me couper réellement ; mais non. Et
maintenant que le jeu est terminé, il veut que je lui rende son couteau. Et ceci alors que j’ai
aussi le mien en main. Je saute sur l’occasion, et refuse de lui rendre le sien. Je lui donne alors
un coup de couteau en plein dans la poitrine (V). Et je le retire, et lui en donne d’autres coups.
Papa s’y met aussi, à ma droite. Et nous laissons ce bandit au tapis, mort je crois. Puis un
moment après, je crains que ce ne soit pas réellement le cas. J’ai l’impression de lui voir
bouger un peu (les yeux). Je voudrais l’achever vraiment. Je me suis à un moment donné
emparé d’une espèce de couteau-scie sur la table. Je me décide enfin à taper sur la tête du
bandit à coups redoublés de chaise, pour l’achever. Je finis aussi par lui écraser la nuque, ce
qui est je crois la mort certaine (lor). Je sais en effet qu’il y a là un os, qu’il est fatal de briser.
Je vois finalement le crâne de ce bandit achever tout seul de s’ouvrir en grand. Tout est fini
pour lui. ((9424))
9425-- <HS:7:13> Je vois un train de marchandises arriver en gare. Puis c’est une Micheline
qui arrive, venant aussi de la gauche. Je crois que c’est elle, le train que je dois prendre
(gab:9423). Je me dépêche dehors d’aller vers la droite, prendre mes valises dans une pièce
donnant sur la rue. Il y en a plusieurs. Mais je ne garde que celles que j’avais spécialement
préparées, espérant que je n’aurais rien oublié. Je n’ai que le temps de dire au revoir à une
seule personne. Je n’aime pas cette précipitation (poi). J’aurais dû m’y prendre plus tôt. ((9425))
**
11-12:4:63
<N:2033> <M:90>
<C:23:28>.<R:4:10>
9426-- <HS:5:15> Un type a devant moi de quoi faire un amplificateur. Pour que tout y
tienne, il a pris cette fois une feuille de grande hauteur. Je vois qu’il l’a coupée en deux, le bas
étant réservé au préamplificateur. Or il a laissé un peu trop d’espace en haut de ce dernier, si
bien qu’il n’y a encore pas assez de place pour l’ampli.
9427-- <HS:4:10> Je pense aux Américains. Pour se conduire en bons Américains au cours
de leur vie, ils doivent avoir fait telle chose : partagé leur paillasson avec un voisin, et fait une
petite invention. Je pense à ce dernier point, qui leur est caractéristique : ils aiment bien ça.
9428-- <HS:4:9> Je monte en vitesse l’escalier (des Leblanc de notre maison de ClermontFerrand), étant un peu fatigué (ga14:9376) (B). Il tourne vers la droite. Et je m’aide de la
rampe de droite, qui protège du vide. Or de nombreux enfants sont là, et me gênent le passage.
Pour leur demander de me laisser passer, je commence à leur chanter une chanson que je
connais (lor) (A) (omé). Je m’arrête d’abord au milieu de ma phrase, ayant oublié la suite.
Puis elle me revient : « Laissez passer les voyous ! » [chanson de Philippe Clay]. ((9428))
9429-- Nous sommes assez nombreux à sortir d’un endroit, où nous étions réunis <OUDET>.
En montant au sortir de cette salle, je pense qu’il me faut aller acheter un ticket à un guichet.
Je pense à Françoise Sevoz, que je vois faire la queue à l’un des guichets devant moi. Et
j’arrive derrière un guichet. Je demande un supplément. L’employé commence à râler. Je ne
veux pas entendre parler de protestations (poi). Et je me décide immédiatement à redemander
2692
ce que je veux avec autorité, sans le laisser finir de parler. Pour tel trajet de métro, je lui
demande d’abord un supplément de première classe (H) (eps). Et je rectifie, en m’excusant de
ce lapsus : c’est un supplément de deuxième classe, qu’il me faut. Je lui dis que je m’excuse.
Mais j’ai déjà mon billet, ainsi qu’un premier supplément. Et il ne me faut que le reste. Je sors
mon porte-feuille, pour lui montrer mes deux billets. Je sais qu’ils sont dans une petite
pochette de gauche et du milieu. Or en ouvrant mon porte-feuille, je vois que le milieu est
vide. J’ai un petit instant d’émotion (poi). Mais je retrouve mes billets dans les grandes
poches, réservées aux billets de banque. Et l’employé me donne mon supplément, avec
d’autres papiers. Mais par colère, il me les a jetés. Et ils sont tombés par terre devant moi.
J’en suis très mécontent, et lui demande de venir les ramasser lui-même. Il ne veut rien savoir.
Je me baisse alors, et cherche parmi tous les papiers froissés sans valeur. Je crois l’avoir
trouvé : un billet tout froissé, qu’il avait dû tripoter déjà depuis un moment. Et je me relève
avec. J’aurais pu le lui montrer, pour savoir si c’était ça. Mais je préfère le lui cacher. Et très
mécontent, je me mets à l’engueuler. Chose classique pour lui faire peur, je lui demande son
numéro matricule pour me plaindre de lui (lor). Il s’y refuse passivement. Je cherche ce
numéro sur lui : il n’y est pas. Et il finit par me montrer le cahier, sur lequel il écrit. Il le
tourne un peu vers moi. Je comprends que son nom et son matricule se trouvent là,
correspondant au moment où il travaille sur ce cahier. Ils sont inscrits dans un cadre. Je vois
que le matricule est formé de deux nombres, assez grands (H) (sig). Je les regarde d’abord un
peu tous les deux. Puis je regarde surtout le deuxième, le plus long. Et j’essaye de le retenir.
Et j’espère que ce nombre sera suffisant, alors que je ne me souviendrai plus du premier. Je
n’ai pas essayé d’apprendre celui-ci. Alors que je ne notais pas ces nombres, je pense que
l’employé a dû comprendre que je les apprenais. Et ceci en me voyant remuer les lèvres. Je
pense qu’en fait, je ne prendrai plus la peine de m’occuper encore de cette affaire. Et il
n’entendra plus parler de moi. Et je m’imagine expliquant à quelqu’un, que j’ai appris par
cœur son numéro matricule… C’est à Saclay que je veux aller, et cette fois en métro
(ga2:9419). Je pensais tout à l’heure qu’il était à peu près l’heure d’un départ de train. C’està-dire aux environs de 10 heures (H). Or je me rends compte maintenant qu’avec ce que je
viens de faire, j’ai pris du retard et j’ai dû le rater… Puis je suis avec mon vélomoteur dans l’
hall d’entrée de l’escalier de notre maison de Clermont-Ferrand, du côté de la place de la
Victoire (gab:9428). Je me suis équipé pour partir, ayant ma veste et mon manteau. Je pense
que pour les vacances, je peux laisser ici mon vélomoteur. Je le laisserais soit ici dans le hall,
soit près de la gare par laquelle je vais partir. Je pense que tout à l’heure en classe, je pourrai
ôter mon manteau et ma veste. Je resterai en bras de chemise. Et je réalise que je n’ai sur moi
ni mon porte-feuille, ni mes papiers (gaa). Il me faut remonter les chercher. Et c’est ce que je
fais, par notre escalier. Et je pense qu’après tout, je ne vois pas pourquoi je voudrais à
nouveau m’ennuyer à aller à Saclay en métro. Et ceci avec les ennuis d’horaires, et
probablement aussi le temps perdu à attendre quelque part. Je pourrais tout aussi bien y aller
en vélomoteur, encore cette fois. Et j’arrive sur un palier de l’escalier, presque barré par une
armoire à moi. Je l’ouvre. C’est pour voir si je peux sans inconvénient en retirer telle planche
étagère, qui s’y trouve. Ce serait pour un certain usage. Or cette armoire est à l’envers. Je ne
peux pas immédiatement ôter cette planche, et laisser tout tomber (gam) (M). Car elle soutient
un pot de confiture, ainsi que divers flacons pleins de produits plus ou moins chimiques. Ils se
trouvent pour l’instant en dessous, et j’essaye de renverser la tête pour les voir droits.
J’entends à un moment donné dans l’escalier maman, qui s’aperçoit de la disparition de
l’armoire. Pour la rassurer, je lui crie que c’est moi (omé). Je l’ai en effet un peu descendue.
Et je me retrouve maintenant ici avec l’armoire en plusieurs éléments séparés, qui encombrent
le passage. Sur ce petit palier, je les pousse vers la droite et en haut de la partie descendante
de l’escalier. Il reste deux autres objets, que j’entasse à gauche. Et je m’apprête à redescendre.
Mais je vois remonter un type, qui ne m’inspire pas très confiance. Je remonte alors avec lui,
2693
en feignant un oubli (ga1:9424). Et je me mets à bavarder avec lui, qui habite ici et n’est pas à
craindre. Et au moment où je vais entrer dans notre appartement avec ma clé, il me demande
des nouvelles de mon père. J’hésite un peu, et lui réponds que je ne l’ai pas vu depuis quelque
temps. Je pense que c’est à cause de mon horaire de travail. Il pourrait croire par erreur quant
à lui à une certaine brouille. Or dès que j’entre, je vois papa devant moi et à gauche. Il me
tourne le dos. Je jette un coup d’œil dans l’appartement, pour l’instant désert. Je regarde entre
autres à droite, dans la cuisine. Ils ne se sont pas encore levés, et je repars. ((9429))
<C:5:28>.<R:8:5>
9430-- Je suis au bas d’un escalier, en haut duquel j’aperçois mon professeur de math. Il
m’adresse la parole, au sujet de mon travail en math. Je monte alors vers lui, pour lui
répondre. Je lui dis très franchement et sans aucune gêne qu’en ce qui concerne les cours, j’y
assiste régulièrement et suis très attentif. Mais pour le travail personnel, j’avoue ne pas en
faire pour l’instant. Et je le suis, alors que nous continuons à discuter. Nous entrons ainsi dans
une salle de spectacle. Je m’aperçois maintenant qu’elle est pleine, et que le spectacle est en
cours. Et ceci alors que tout d’abord, je ne le croyais pas. Nous ne pouvons donc pas
continuer à parler ainsi tout haut, de peur de déranger les gens (omé). Et je suis ressorti
dehors. Je contourne le théâtre par la droite, en cherchant une autre entrée. Mais je n’en trouve
pas, et j’en suis mécontent (poi). Je n’ai réussi qu’à me retrouver sur des espèces de
décombres. Une femme est un peu au-dessus de moi. Elle cherche la même chose. Elle a vu
un écriteau, faisant croire qu’elle peut continuer plus loin et plus haut. Mais je lui dis que ce
n’est pas là. Et moi-même, je redescends. Une autre femme en profite alors pour venir prendre
ma place. Les femmes disent que cet endroit est dangereux. C’est en effet là un point, où les
avions doivent virer. Et deux passent à la fois, alors qu’il y a peu de place. Je pense que ce
sont là des histoires. Je reviens à l’entrée de la salle de spectacle, par où j’étais sorti. Je
suppose qu’on va me demander de représenter mon billet (gac:9429). Je le cherche donc,
parmi tous les papiers dont je viens de m’embarrasser. Et je trouve ce billet d’entrée (bleu)
(qsi?). Je le montre au contrôleur placeur, qui me le demandait effectivement. Je me plains à
lui ne n’avoir pas pu trouver une autre entrée (gac:9429). J’en suis mécontent. Et je prends
place, pour regarder le spectacle. Changeant de position, j’ouvre maintenant le strapontin sur
lequel je me trouve pour m’y asseoir (qsi?). Je me rends compte qu’ainsi, je suis trop bas :
Des noirs sont devant moi, et ils me gênent la vue. Je reste alors assis sur le strapontin
refermé, étant ainsi plus élevé (B?). Papa est assis derrière moi et à droite. Je lui dis que nous
voyons là la plus belle partie du film. Or juste à ce moment, on change de scène. Mais on
revient vite à la précédente. Il s’agit de magnifiques et rapides danses sur la glace (eta) (omé?)
(qsi). Il y a beaucoup de danseurs. ((9430))
9431-- Je parle avec un type d’un travail, sur des valeurs expérimentales. Il me dit que les
valeurs à prendre sont celles, qui viennent d’être mesurées. Devant construire un appareil
électronique, je dis qu type que je pensais recopier son schéma à transistors (gac:9426). Ce
n’est en fait peut-être pas ce que je dois faire. Je ne sais pas s’il vaut mieux utiliser les lampes
ou les transistors. ((9431))
**
12-13:4:63
<N:2034> <M:90>
2694
<C:0:11>.<R:7:25> <III : R éveillé par papa>
R.A.S.
<C:7:25>.<R:8:18>
9432-- J’ai accepté d’être de poste ce soir à Saturne, de 18 heures à 2 heures du matin (H)
(ga1:9429). Puis j’y repense. Etant donné que c’est samedi, je devais reprendre à 16 heures et
non pas à 18. Mais Sonderegger [futur physicien du CERN et ami] m’a renvoyé jusqu’à 18
heures, voulant se débrouiller seul. Puis je l’ai rejoins. Il me dit que pendant son absence, je
vais devoir faire seul telle mesure en 1/r (H). Je lui explique donc en détail ce qu’il m’a
demandé de faire, pour vérifier si c’est bien ça : je fais telle mesure avec ∆n. Puis je fais subir
telle variation à l’appareillage. Et je trace la courbe de 1/∆n. Je crois devoir ainsi obtenir une
sorte de courbe à asymptote horizontale : c’est bien ça. Puis quand je suis seul dans la salle
d’expérience, je vais vers la gauche. Il s’y trouvait auparavant une pièce. Je vois que
maintenant, la porte est condamnée. Or je vois que de l’autre côté, il n’y a plus de plancher. Et
le sous-sol en est profond. Si je m’étais élancé de ce côté, j’y serais tombé. ((9432))
9433-- <HS:10:18> <DDD : En pensant à des loupes, comme maman voulait en avoir> Je
suis dans une pièce. Je vois qu’à terre s’y trouvent des loupes, que je ramasse.
9434-- <HS:9:0> <DDD : En voyant ce livre, et demandant à J.-J. s’il a commencé à le lire,
ne sachant plus très bien si je l’ai rêvé> Je vois que quelqu’un a commencé à lire le nouveau
livre, que j’ai acheté. Il s’y trouve une marque, après quelques-unes des premières pages.
**
13-14:4:63
<N:2035> <M:90>
<C:1:31>.<R:8:54> <III : Je ne bouge pas : R.A.S. ?>
<C:8:54>.<R:9:54>
9435-- <HS:9:42> Je suis dans une rue en pente d’une ville. Une fille passe en descendant. Je
suis animé de pensées érotiques à son égard (w). ((9435))
9436-- <HS:9:30> Je suis en équilibre sur les mains, sur une table (B) (ga103:9088). Et à une
personne devant moi, je demande si elle sait le faire. Les deux mains posées ensemble sur la
table devant moi, elle essaye alors de sauter en l’air pour se retrouver en équilibre sur les
mains. Mais il est dur de réussir ceci. Elle ne doit pas se douter de la difficulté. Je veux
ensuite montrer ma force. Et toujours sur les mains, je saute sur le sol. A terre, je mets alors
un moment à rechercher mon équilibre. Et je finis par y arriver. Je suis donc resté sur les
mains. Et je marche ainsi dans la pièce. Puis entre autres choses, je monte sur une chaise.
((9436))
9437-- <HS:9:30> Je suis auprès d’une femme. Elle est en train de raconter à quelqu’un son
voyage sur le Rhin, entre telle ville et Berlin. Je ne connais pas la première. Je finis par lui
demander si son itinéraire était entièrement en Allemagne russe (M?) [Berlin était alors une
2695
enclave dans une zone d’occupation russe]. Je le fais en allemand, et en cherchant un instant
la traduction du mot Allemagne. C’est bien le cas. Je lui dis alors que moi-même, je connais
très bien le Rhin de l’Allemagne de l’ouest (lor). Quelqu’un ici dit aussi le connaître, et que
c’est très beau. ((9437))
9438-- Animé de pensées érotiques à l’égard d’une fille, je vais frapper à sa porte (w). Au
bruit qu’elle fait alors, j’entends qu’elle est l (omé). Je rattache alors en vitesse ma robe de
chambre, qui était ouverte. Et ceci alors que je suis tout nu dedans. La porte ne s’ouvre qu’en
partie. La fille doit finir de préparer ce qu’elle doit me donner. Et en attendant, je me mets à
voler facilement dans la pièce (ga17:9378). Je le fais avec les mouvements de la nage. Puis je
vois près de moi un petit poste de radio ouvert. Je pense à ceux que vendent les marchands, et
qui font sérieux en étant bien présentés. On cherche à acheter le meilleur, pour le meilleur
prix. Mais ils ne valent pas grand chose. Puis je suis dans une pièce, avec plusieurs personnes.
Devant choisir une poire pour mon poste de radio, l’une de ces personnes devant moi dit qu’il
me faut : « une pore de cette jauge, avec une superficie plus grande » (A) (gam). Et ceci afin
que ça porte plus loin. Mais ce disant, je vois qu’elle ne fait que prendre une petite poire de
meilleur aspect que les autres. Puis je crois que c’est la plus grosse poire coupée
transversalement, qu’elle a choisie. Je pense à mon poste, qui est bon. ((9438))
**
14-15:4:63
<N:2036> <M:90>
<C:23:21>.<R:3:38> <III : Les bras croisés, avec des fourmis dans la main droite>
9439-- <HS:3:42> J’arrive chez papy, qui doit avoir maintenant son nouveau meuble radiophono. J’entends effectivement de la musique (omé). J’arrive dans sa chambre. Je vois alors
tout ce matériel sur son bureau. Je vois qu’il a acheté le tout par éléments. Il y a un gros
électrophone d’un côté, un poste de radio de l’autre etc. J’en suis déçu. Il n’aurait pas dû faire
cela, mais acheter un meuble comme prévu. C’est Cyril, qui l’a conseillé dans ces achats. Puis
je vois le poste de radio, assez beau et de petite taille. Il est tel que celui qu’ un temps, j’avais
été tenté d’acheter. Il est cependant un peu différent. Je leur demande ce qu’a coûté tout ça. Et
je me fais répéter le chiffre : 1.600 francs pour les 4 choses (H). Je comprends qu’il s’agit de
nouveaux francs, ce qui fait 160.000 anciens francs (lor). C’est cher. Je pense qu’ils ont dû
aussi avoir ça avec réduction. Mais même pour 200.000 francs (et la réduction), je crois que
j’aurais pu lui avoir un beau meuble. Et je pense à ceux que j’ai vus récemment, assez
simples. Je retiens mes critiques. Mais je pense qu’avec ce qu’a ainsi acheté papy, il a des
amplis et des hauts parleurs en double. Puis je leur cite quelques-uns des avantages du
meuble. Il est entre autres moins encombrant. Et je pense à cette complication pour papy :
avec tous ces éléments séparés à installer, chaque fois qu’il veut les faire marcher. Je suis
finalement seul, en un autre endroit de la pièce. Et je vois sur une table un autre poste de
radio, petit et bas. Ainsi en aurait-il deux (H) ? Mais je comprends que ce n’est pas le cas : il
était seulement là pour que papy choisisse. Je vois la marque de ce dernier, qui est aussi un
bon poste (sig). ((9439))
9440-- [Rêve très net et cohérent] (z) (HH). J’arrive en un endroit où je m’attable, prêt à
manger. Or on entends un communiqué, pour ma recherche (omé). Il est dit que je dois
paraître très fatigué (tse). C’est un peu vrai (ga6:9428) (B). Et en mangeant, je fais alors tous
2696
mes efforts pour ne pas être reconnu (pi?). Ainsi que pour réprimer le tremblement de mes
mains. Puis je pars en voiture avec deux des personnes d’ici, qui ont accepté de me
reconduire. Sur la route au bout d’un moment, je vois que la voiture ne s’arrête pas pour me
déposer ici. Je commence alors à comprendre que j’ai été reconnu, et à le craindre. Je vois
deux policiers, sur la route un peu plus loin : mes accompagnateurs vont probablement
m’arrêter à leur hauteur, et me livrer. Mais ils ne le font pas. Après ces deux policiers, nous
tournons à gauche. Je comprends qu’on m’emmène dans une prison, et j’abandonne toute idée
de résistance inutile. Je comprends qu’on a dû me reconnaître, à cause du portrait de moi qui a
été publié. Je suis ennuyé de m’être laissé avoir par ces deux types vulgaires. Et nous entrons
à gauche dans une maison. J’attends maintenant dans une pièce, de savoir ce qu’on va faire de
moi. Je pense ne pas risquer grand chose. Je ne connais en effet presque rien de l’affaire, à
laquelle j’ai été mêlé. Je n’ai fait qu’exécuter deux ou trois ordres. Et ici, l’un des miens
m’emmerde. Pour lui échapper, je saute alors par-dessus un comptoir. Et ceci sans qu’il m’ait
vu. Et je reste caché derrière, où se trouve aussi notre gardien. Je pense qu’il ne fera pas de
difficulté pour que je reste ici, et c’est bien le cas. J’ai cependant peur que celui à qui j’ai
voulu échapper n’arrive à me rejoindre. Puis j’arrive sans feindre dans une autre pièce,
pensant que ce n’est plus la peine (ga3:9429). Sachant ce que l’on croit de moi ici, je dis à peu
près : « On me croit fatigué ? » (A) (un). Et pour prouver le contraire, je vais serrer les mains
des quatre personnes assises à droite (H). Je le fais aussi fort que je peux (B). Quand j’arrive à
la troisième, elle me donne son pied pour s’amuser (sco). Je passe sans insister à la quatrième.
Je vais ensuite serrer la main des personnes moins importantes, qui sont installées à gauche.
Puis je reviens serrer normalement la main de celui, qui tout à l’heure m’offrait son pied. Puis
je suis sorti. Il m’a été indiqué la façon de monter une certaine pointe. Mais avant qu’on ne
vienne à mon aide, je l’ai montée moi-même. Et j’ai grimpé sur une grille. Quand un gardien
arrive près de moi en bas, je demande ce qu’on veut que je fasse de cette pointe. C’est pour
me libérer, pour me suicider en tombant dessus. Je vois aussi une pointe un peu semblable,
qui est à sa place plus bas. Je pourrais me laisser tomber dessus. Mais je comprends qu’il
s’agirait là d’une mort lente, qui durerait quelque chose comme une minute (H). je préfèrerais
avoir un revolver, pour me tirer dans le cervelet par la bouche. Et je pars dans la ville,
accompagné du gardien (gaa). Dans la foule, je ne cherche pas à le semer. J’attends à un
moment donné de pouvoir traverser, au milieu d’une grande rue. Je vois alors un très gros
camion, qui arrive vite de la gauche. Il double par derrière celui, qui est arrêté à ma gauche.
Puis je regarde à droite une espèce de voiture de dépannage, qui soulève une très luxueuse
voiture et l’embarque. Elle le fait avec un système spécial et curieux. Elle part vers la droite,
en l’emportant. Le tout appartient à un type très riche. Puis nous sommes arrivés en un
endroit, où mon gardien part subitement en courant vers la droite. C’est peut-être par
sympathie pour moi, pour permettre mon évasion. Je repenserai un peu plus tard que c’était
peut-être seulement parce qu’il s’est vu sur ce bateau étranger. Commençant alors à descendre
de mon côté par des sauts audacieux, je tourne vers la gauche. Je pense à cet exil en
Amérique, auquel je me vois contraint. Il a l’inconvénient de me faire perdre le bénéfice de
mes diplômes. Car je n’ai pas apporté mes papiers. Et pour ma sécurité, je n’ai pas la
possibilité de retourner les chercher. Ça me fait abandonner mes études ici. Là-bas cependant,
on pourrait reconnaître un peu mes connaissances. Et j’arrive sur le pont du bateau. Il paraît
assez petit (M). Mais je pense qu’en réalité, il doit être très grand. Et ceci à voir la grandeur et
la profondeur des escaliers, que j’ai pris pour monter ici. Et je vois à droite et sur le quai trois
policiers, qui surveillent l’ensemble de ces bateaux (H). Je me couche alors sur le pont, me
cachant derrière des bastingages. Mais ces derniers ont beaucoup de jours. Et quand le bateau
change de position, j’ai peur qu’ils ne me voient facilement. Puis je suis debout à côté d’une
entrée, qui descend dans le bateau devant moi et vers ma droite. Une suite de passagers
normaux y descendent. Venant de terre, un type me rejoint alors en vitesse. Je comprends
2697
qu’il a été mon complice. Il s’est maquillé le visage (qsi). Je lui dis bonjour. Puis je vois qu’il
veut n’avoir l’air de rien, pour ne pas être remarqué. Quand il est passé à ma gauche au bord
du vide et devant l’eau, un surveillant lui trouve une tête anormale. Il le soupçonne. Je pense
alors qu’il va vouloir peut-être se jeter à l’eau. Avant d’être soupçonné moi-même, je
m’empresse alors de passer avec les autres sans avoir l’air de rien (gaa). Je me laisse glisser
sur le dos sur une espèce de toboggan, qui conduit tout droit au fond du bateau. ((9440))
<C:4:16>.<R:8:35>
9441-- <HS:8:55?> <DDD : En pensant aux musulmanes d’ici> Alors que je suis sur la route,
une voiture s’est arrêtée devant moi sur le côté. Zora en est sortie. Elle vient à moi. Un peu
intimidé, je lui dis bonjour (w?). ((9441))
9442-- <HS:8:41> Un groupe de filles sont assises à ma gauche. Je finis par engager la
conversation avec les deux plus proches. Et je leur demande ce qu’elles font . l’une ma parle
de quelque chose comme de structure botanique. La deuxième me dit qu’en octobre, elle aura
quelque chose. Mais elle cherche le mot. Feignant de n’être pas sûr de moi, je lui dis
« diplôme d’études supérieures » (A) (gac:9440). C’est ça ! Je dis que moi aussi, je l’aurai en
physique nucléaire à peu près à la même époque (ga2:9432). Je pensais les impressionner
avec ça. Mais je crois que ce n’est pas le cas. L’une d’elles fait une remarque, rabaissant
l’intérêt et la difficulté de la physique nucléaire. Je lui affirme pourtant que c’est difficile.
Cependant, elle a peut-être raison. Je n’ai pas encore fait le tour de cette question. ((9442))
9443-- <HS:8:40> Je dois être en manip [au poste expérimental] avec Yvert [qui deviendra
mon beau-frère] (gab:9442). Mais j’étais parti manger sans le prévenir. Je reviens en lui
demandant de m’excuser. Il ne dit rien, mais il n’a pas l’air très content. Et je lui explique en
détails l’expérience en cours, pour voir si je l’ai bien comprise : c’est bien ça <OUDET>
(ga2:9432). Puis il y a une décision à prendre. Je finis par lui demander de se dépêcher de le
faire : pendant que nous attendons, la machine tourne. ((9443))
**
15-16:4:63
<N:2037> <M:90>
<C:22:59>.<R:5:19> <P:d:d>
9444-- <HS:5:35> Je pense à mon troupeau de chevaux. Je vais les conduire bientôt quelque
part vers la gauche, pour leur faire quelque chose <OUDET>.
9445-- <HS:5:21> (Une première fois), quelqu’un vient alors que je suis au fond d’une cave.
Il me voit, et repart en m’enfermant derrière lui. J’essaye de le poursuivre. Il ne fait que me
retarder un peu, en fermant successivement toutes les portes. Il ne peut pas en effet fermer à
clé. Quand je suis sorti, je crois qu’il est descendu plus bas. Je recouvre alors de couvercles
l’ouverture du sol, par laquelle il est descendu. Je veux ensuite recouvrir les couvercles de
briques de plomb [qui servent de protection contre le rayonnement radioactif]. C’est pour
qu’il ne puisse pas les soulever. Je crois en voir devant moi dans un placard. Mais je vois que
ce ne sont que des briques de graphite, ce qui n’est pas assez lourd.
2698
9446-- Après avoir volé, je longe maintenant une rue <OUDET> (ga2:9438). Je vois que
devant moi, un type va m’aborder pour me demander un renseignement. Je préfère m’élever à
nouveau, hors de sa portée. Je crois qu’il me demande si une des rues à droite conduit vers les
abords de Paris. Il insiste. Je lui réponds affirmativement : ça conduit vers la banlieue. Il
paraît tout content, et il y va. Je continue mon chemin. J’arrive dans une cour, avec nombre de
camarades. Je commence à m’élever verticalement, pour être hors de leur portée (gaa) (poi).
Certains peuvent en effet m’en vouloir, et essayer de m’attraper. C’est un peu ce qu’ils font.
Et j’annonce que je vais essayer de battre mon record de hauteur. Je pense arriver aux
environs de 100 mètres (H). c’est haut, mais ça ne représente pas une grande différence de
pression avec le sol (lor). Je commence patiemment à monter, avec de gros efforts (B). A un
moment donné, un camarade m’attrape. C’est parce qu’il est monté debout sur les épaules
d’un autre, pour voir ma hauteur. Et je continue à monter. J’essaye de faire des mouvements
plus longs, pour voir s’ils seront plus efficaces. Mais ce n’est pas le cas. Et je déclare : « J’ai
atteint le plafond » (A) (nu). On peut difficilement faire mieux. Je m’y déplace avec les
mains. Je vois que j’y reste, sans faire de mouvement pour m’y maintenir. J’arrive près d’une
armoire, sur laquelle une boite de fer contient des gâteaux. ((9446))
<C:5:39>.<R:7:1>
9447-- <HS:7:11> J’assiste à un cours de Berthelot (ga1:9442). Les élèves derrière moi font
du bruit en bavardant et parlant fort (omé). Il demande alors qu’on se taise. Mais dans le fond,
on continue à bavarder. Il avait demandé le silence sans se fâcher, peut-être parce que nous
sommes ici en petit comité. Et je repense qu’il me faudra refaire une seconde, qui est la
dernière classe que je n’ai pas encore faite (H). Puis tous les élèves se ruent vers la droite de
la classe, vers la porte. Je pense que c’est peut-être pour avoir entendu du bruit à l’extérieur,
et pour le faire cesser. Mais ça n’a pas l’air d’être ça. Je reste sur place, étonné et gêné de leur
comportement vis-à-vis de Berthelot. Celui-ci est maintenant venu s’asseoir tout près de moi,
à ma gauche et sur ma table. Je rote alors, en m’étirant un peu la tête en l’air (omé). Confus, je
lui demande pardon (poi). Et il se décide à engager la conversation avec moi. ((9447))
9448-- <HS1:7:1> Je m’aperçois que mes chaussures neuves sont déjà abîmées (ga6:9421).
L’une est décousue par-devant, tandis que tout le talon de l’autre se défait. J’en suis très
mécontent (poi). Je veux me plaindre et les faire changer. Et je pense avec ennui qu’il me
faudra encore avoir mal aux pieds, avec des chaussures neuves. Et je pense aller au BoulMich dans un autre magasin André, que celui où j’ai acheté mes chaussures… <HS2:7:3>
Puis je me trouve aux environs de la porte Dauphine. Bien que nous soyons en plein jour, il
fait entièrement noir (ga18:9380). Et les lampes électriques sont allumées. Je suis justement
sous la lumière de l’une d’elles. Et je crois m’apercevoir en sortant qu’il ne fait pas si sombre
que ça. C’était l’éblouissement par la lumière électrique, qui me le faisait croire. Mais non : il
fait bien réellement noir. Puis que je suis ici, je pourrais aller manger chez les grands-parents.
Mais je ne les ai pas prévenus… <HS3:7:1> Puis je me suis également aperçu que j’avais
oublié des affaires à l’école (gab:9447). Mais je pense qu’elles ne risquent rien, et je pourrais
les y laisser. Mais je préfère aller les chercher. Et je croise en chemin un grand homme fort,
qui me fait de l’œil un peu comme s’il était homosexuel (w). Cette pensée m’amuse (sco). Et
je suis arrivé à l’école. Un homme me conduit dans une pièce. Là sont accrochés à droite et à
gauche de très beaux tableaux modernes, aux belles couleurs (qsi) (eta). Mais je vois qu’à
droite, l’un d’eux est en relief. Il s’agit sûrement d’une sculpture peinte en bois. Le type d’ici
est pauvre. Mais il a su se payer de belles choses. Et il me parle de lumières (gaa). Je ne
comprends d’abord pas. Je crois que je dois aller éteindre telle lumière d’ici, qui serait la
dernière à être encore allumée. Mais il n’a qu’à m’expliquer où aller. Mais (je) reste
2699
embarrassé. Il frappe dans une pièce voisine, par une ouverture. Puis il a disparu. J’aperçois
mon cartable sur la droite, celui que je suis précisément revenu chercher. Je le prends alors, et
m’en vais. Dans l’escalier que je descends, je pense que l’homme pourrait croire que j’ai fait
ce manège pour voler ce cartable. S’il a vu dedans mon Rolleiflex, il a pu croire que j’ai voulu
le voler. Mais pour prouver qu’il est à moi, j’ai sur moi mes papiers de douane. Et je passe
dehors en un endroit, où je vois à ma gauche des enfants. Ils font la course sur du sable, en
roulant sur de gros jouets. Et je regarde dans mon cartable, si mon Rolleiflex y est toujours :
oui ! C’est l’essentiel… Puis je me rappelle que je pensais profiter du fait que j’étais au Lycée
près du marchand de chaussures, pour aller voir celui-ci (un). Je l’avais oublié, et il me faudra
y retourner. Or je me rends compte qu’en réalité, je suis encore au Lycée (nu?). J’arrive
quelque part avec un taxi. Et le chauffeur me demande de descendre avec quelqu’un, pour
aller faire quelque chose. Ils risquent d’allonger la sauce. Mais j’accepte d’attendre. Puis
j’arrive à la porte du marchand de chaussures. Mais je la trouve fermée, ce qui me déçoit
(poi). (Je reviens vers la petite voiture, et demande si c’est ouvert : oui !) (omé). Et je cherche
le marchand, en faisant un peu le tour de la maison. J’arrive ainsi à la porte d’un restaurant. Je
ne peux pas le traverser, pour aller de l’autre côté : ils ne le savent pas. ((9448))
<C:7:39>.<R:8:26>
R.A.S.
**
61-17:4:63
<N:2038> <M:193>
<C:23:59> <TC:19,8:13,6> <TCC:36,1> <PC:766>.<R:7:33> <TCR:36,1> <TR:20,4:13,2>
<PR:762> <RRM> <P:ds-d:ds>
9449-- <HS:8:59> <DDD : En pensant à Teillac> Je suis avec Teillac (ga1:9447). Et nous
discutons familièrement <OUDET>. ((9449))
9450-- <HS:7:42> J’ai mis mon réveil-matin pour deux heures différentes (H) (gam). Et je
réalise que s’il a déjà sonné une première fois, le ressort en est détendu. Et il ne sonnera pas
une seconde fois. ((9450))
9451-- <HS:7:38> Je sors d’une enceinte gardée, sans avoir donné mon nom. Mais ça ne fait
rien, car je pense ne pas ne donner non plus à l’entrée.
9452-- <HS:7:35> Auprès d’autres camarades, je suis couché dans les bras de Jordan sur le
sol et du côté gauche (B) (psib). Il ne le fait qu’avec moi, parce que nous sommes bons amis.
((9452))
9453-- <HS:7:34> Je suis avec Stirling [mon patron physicien d’alors à Saclay], en voiture
(gab:9449). Pour aller quelque part, il fait un grand détour. Je comprends que c’est par un
chemin qu’il connaît, et parce qu’il avait l’habitude de le prendre auparavant. C’est pour
corriger l’erreur d’itinéraire, que j’ai faite moi-même au début. ((9453))
9454-- <HS:7:34> Je pense à la foule de petits détails, que Stirling m’a demandé de régler
2700
moi-même (gab:9453). C’est ce que je fais, tout seul et de ma propre initiative. Je commence
à être content d’en avoir. Puis j’explique à Stirling qu’il a été convenu que maintenant, je
m’arrête de travailler avec lui pour préparer mon examen (lor). Il croît que j’exagère un peu,
par fumisterie. Mais je lui dis que ce n’est pas de trop pour moi, pour que je prépare cet
examen. Puis je suis dehors avec lui. Et je lui réponds que c’est papa, qui m’a conduit dans
cette aventure ainsi que dans la physique nucléaire (lor). Il croyait me donner un métier, qui
me rapporterait !Je le dis sur un ton un peu moqueur (sco). Or Stirling semble confirmer cette
idée. Je suis d’ailleurs un peu injuste envers papa, puisque je commence déjà à gagner pas
mal. ((9454))
9454-- Je suis en train de recopier les noms et les numéros de livres de géographie d’ici, qui
m’intéressent (H) (sig). Et une femme arrive à ma gauche, avec quelqu’un. ((9454))
**
17-18:4:63
<N:2039> <M: 193>
<C:0:16> <TC:22,0:14,6> <TCC:35,8> <PC:764>.<R:8:2> <TCR:36,4> <TR:21,6:14,0>
<PR:766> <RRM> <P:ds-g:ds-g> <III : La tête sur l’intérieur de la main gauche ouverte>
9456-- <HS:8:9> Il y a eu une explosion à quelque distance d’ici. Et nous voyons venir de ce
lieu un type, qui avait jusque là échappé à la mort. Il marche : peut-être n’a-t-il rien eu. Mais
voilà qu’il s’effondre.
9457-- Je suis sur un rocher, à côté d’un autre type gros à ma gauche. Or il y a sur ces rochers
deux grands serpents mort, un sur chaque. Je voudrais m’élever au-dessus de l’un d’eux pour
pouvoir le photographier, un pied sur chaque rocher. Ces serpents ne m’impressionnent pas.
Je vois que j’avais le pied sur la tête et le cou très mince de ce serpent, qui est à mes pieds. Ce
sont ceux d’ici, qui ont dû les tuer. Et je redescends de ces rochers, en en faisant l’escalade
(ga33:9352). Je le fais avec précaution et un peu d’appréhension (B) (poi). Je pense que j’ai
eu beaucoup de chance pendant cette (guerre) : je n’ai absolument rien eu, même pas une
piqûre d’insecte (gab:9456). ((9457))
9458-- <HS:8:8> Il y a une fleur sauvage blanche, qui est une fille que j’ai désirée (gam)
(qsi) (w). Un homme veut expérimenter dessus maintenant. Il me demande de la couper. Je
manipule cette fleur avec plaisir (psib). Et l’homme me demande d’effeuiller entièrement la
tige de cette fleur. C’est ce que je fais. J’ai peur de n’avoir pas fait assez vite à son gré. ((9458))
**
18-19:4:63
<N:2040> <M: 193>
<C:23:5> <TC:23,2:15,0> <TCC:36,5> <PC:766>.<R:3:9> <TCR:35,9> <TR:22,6:14,2>
<PR:768>
9459-- <HS:3:20> Je suis dans une pièce avec un enfant, qui parle maintenant dans un
2701
interphone placé près de lui. Il dit quelque chose à quelqu’un, qui est chargé de s’occuper de
lui (omé?). Un moment après cette personne lui parle, sans avoir fait d’appel. L’enfant lui
répond. Et pendant leur conversation, je vois que l’enfant n’appuie que de façon intermittente
sur le levier de l’interphone. Je croyais qu’il était nécessaire de le faire d’une façon
permanente, pour maintenir le contact. Ça a peut-être simplement pour but de recharger
l’appareil. ((9459))
9460-- <HS:3:13> Je viens de découvrir qu’il y a sur le sol beaucoup de pièces de monnaie,
dont des pièces de 100 francs et des jetons (H). Je les ramasse fébrilement, pour en remplir
mes poches. Et je progresse en les ramassant. Et un type arrive ici. Il refuse de donner un
pourboire à la placeuse. C’est parce que l’entrée du passage où elle doit le conduire est juste
ici. Ça ne lui fait aucun travail. Je me mets alors à craindre que tout cet argent par terre
appartienne à la placeuse. Je n’avais pas remarqué cette femme auparavant. Mais je vois
qu’elle emprunte aussi le passage précédent, en semblant s’intéresser aussi à l’argent qui
traîne. Elle doit donc être simplement dans mon cas. Puis je progresse toujours sur le trajet,
sur lequel traîne de l’argent. J’arrive alors avec quelqu’un en un endroit sombre, où on ne voit
plus rien. Je lui propose alors de partager avec lui ce que je trouverai, s’il accepte de
m’éclairer avec une lampe de poche. Et ceci alors que moi, je lui révélerai aussi en échange la
suite du trajet. Je ne lui ai pas précisé quel pourcentage je lui donnerai, et en fait je ne compte
que lui laisser très peu. ((9460))
9461-- <HS:3:12> Nous sommes dans un train, armés pour la chasse. Or l’un des miens vient
de réussir à tirer en plein dans un animal, qui se trouvait dans un arbre. Et il tombe. Le train
s’arrête pour cela. Nous étions tous prêts à tirer du train en marche, guettant des animaux dans
la forêt. Je pense maintenant que nous devons faire attention avec nos fusils chargés, à ne pas
les diriger sur quelqu’un.
9462-- Nous sommes dans un train maintenant arrêté (gab:9461). Or de dehors, un animal
très grand et dangereux nous assaille (tse). Je trouve un revolver, dans la poche intérieure
gauche de ma veste. Le chargeur en est en partie plein. J’espère ainsi que pour me défendre, je
n’aurai rien d’autre à faire qu’à tirer. J’attire alors sur moi l’attention de cet animal. Alors
qu’il s’est approché et me fixe, je lui tire une balle en plein dans un œil (V). Ça l’arrête net. Je
pense qu’il est mort. Mais je vois que non. Il va maintenant se défendre avec un couteau, et il
entre dans le train (cro). Je n’ai plus rien d’autre à faire que de prendre une chaise, et je le
frappe avec (B). ((9462))
9463-- Nous sommes deux hommes, qui aimons une même femme (w) (H). nous avons
convenu de faire tous les deux l’amour avec elle, l’un après l’autre. Et c’est moi qui
commencerai. Je pars avec elle. Nous sommes arrivés en bas dans une pièce, dans laquelle
nous sommes seuls. Or je m’empresse de fermer la porte à verrou, quand j’entends l’autre
homme se précipiter par ici (omé) (poi). C’est qu’il n’y tenait plus à attendre. Et par la fente
de la porte qu’il essaye d’ouvrir, je lui dis que c’est inutile d’insister. A me savoir ainsi juste
derrière la porte, il croira peut-être que nous ne faisons pas l’amour ou que nous le faisons ici.
Et je m’approche de la fille <OUDET>. Puis sans en avertir l’autre, je l’ai quittée peu après
en m’éloignant par ailleurs. Et je repars en passant devant lui. Il va être alors étonné de
constater que je ne pars pas de l’endroit, où se trouvait la femme. Je lui dis que je ne suis pas
resté beaucoup avec elle. Je pensais qu’il se fâcherait, de ce que je ne l’ai pas averti. Mais il
n’en est rien. ((9463))
9464-- <HS:3:10> Je me remémore une entrevue, que j’ai eue avec un compositeur célèbre.
2702
Je relie les notes, que j’ai prises sur le moment (sig). Elle sont restées à côté de celles, que j’ai
rédigées par la suite. Je lis aussi que ce jour-là, je n’avais pas d’argent. C’est pourquoi je suis
aller coucher chez telle personne. Je m’en souviens. ((9464))
<C:3:59> <TCC:35,9>.<R:6:00?> <RRM> <III : Je ne bouge pas>
<C:6:00?>.<R:7:38?> <III : Je ne bouge pas>
<C:7:38?>.<R:8:9> <TCR:36,4> <TR:22,4:14,2> <PR:770> <OU>
R.A.S.
**
19-20:4:63
<N:2041> <M: 193>
<C:23:57> <TC:23,2:15,2> <TCC:36,2> <PC:774>.<R:5:40?>
9465-- <HS:5:47> Je montre à J.-J. des photographies d’un endroit, où nous avons habité. Et
je lui montre entre autres celle d’un petit réduit.
<C:5:48>.<R:8:47> <TCR:36,5> <TR:23,4:15,4> <PR:772>
9466-- <HS:8:56> Avec plaisir et soulagement, je pense que j’ai maintenant ma licence de
doctorat. Puis je réalise que ce n’est pas le cas : je n’ai pas encore passé mon dernier examen
(lor). ((9466))
9467-- <HS:8:48> Je dois faire un certain voyage. Au lieu de dépenser plusieurs billets de
1000 pour celui-ci, j’aurais pu les dépenser agréablement en essayant de l’éviter (H). Mais je
crois que ce n’est pas possible. Etant pour l’instant parti à pied dans les rues, je passe devant
un bâtiment officiel à ma gauche. Les gens se pressent à sa porte, pour voir une exposition. Et
j’ai longé toute une rue. Nous devons pense maintenant à gagner au bout un endroit, où nous
devons aller. Je suis avec un compagnon. Je crois que le mieux serait de retourner à n otre’
point de départ, pour y prendre le métro à l’aérogare. Puis ça m’ennuie d’avoir dû faire une
deuxième fois ce même voyage dans la journée (poi) (H). c’est une dépense inutile. Mais je
pense que je n’aurais pas pu le prévoir… Je suis retourné quelque part pour chercher les notes
partielles de mes rêves, que je dois rédiger (ga36:9348) (sig?) <OUDET>. J’en ai déjà recopié
une partie. ((9467))
**
20-21:4:63
<N:2042> <M: 193>
<C:23:21> <TC:24,8:17,0> <TCC:36,4> <PC:770>.<R:4:45> <TCR:36,2>
9468-- Je suis dehors et remarque qu’au loin et tout autour de moi, on peut apercevoir des
2703
animaux éparpillés dans la nature. Et on voit d’ici une montagne rocheuse, pointue et assez
proche. Son sommet reste encore dans un nuage de poussière, ce qui se produit dans certaines
occasions (qsi?). Jusqu’ici, j’ai marché tout droit. Puis maintenant je tourne à gauche, à la
recherche de mon bâtiment. Je me souviens que dans cette espèce de cité, il y a près de
l’endroit qu’il occupe un long bâtiment administratif. Il me faudra faire le plan de tous les
bâtiments d’ici, pour m’aider. Sinon je devrais ainsi chercher chaque fois longtemps le mien,
désespérant de le trouver (poi). Puis je suis arrivé à l’intérieur et dans un escalier, à la porte de
notre appartement. Mamie est entrée. Je m’occupe moi-même de poser l’une des deux
poignées rondes, sur le battant gauche de la porte. Il est un peu lâche dans son emplacement,
je le vois. Mais je vois qu’au-dessous de son axe, il porte un trou. Il en est de même de la
porte au même endroit : ce doit être pour passer une pointe, qui calerait la poignée. Et voilà
que mamie s’inquiète de ne pas trouver papy dans l’appartement. Elle me dit pourtant que ce
matin, elle l’avait trouvé ici. Mais je ne la crois pas beaucoup. Je lui demande si elle en est
sure : oui ! J’y vais. La femme de ménage regarde à la porte de la chambre de papy, qui est
entrebâillée et fermée comme avec un cadenas. Et elle affirme qu’à l’intérieur, il s’est passé
quelque chose avec la fenêtre. Je pense que c’est peut-être papy, qui se serait échappé par la
fenêtre. Ou peut-être qu’un intrus est entré par là. Je veux entrer. Et pour défoncer la porte, je
commence à donner dedans de grands coups de mon épaule droite (B). Et pour mon élan, je
prends chaque fois un peu plus de recul dans le couloir. La porte s’ébranle chaque fois. Mais
elle tient. Au dernier coup d’épaule, je comprends que je n’ai plus maintenant qu’à la tirer
d’un coup sec par sa poignée. C’est ce que je fais, et la porte s’ouvre en effet. Si un intrus était
entré là, il en serait sûrement reparti. J’avance un peu dans la chambre, avec appréhension
(poi). Je crois voir papy dans son lit, sous ses couvertures. Il est peut-être mort, pour n’avoir
pas été réveillé par le bruit que j’ai fait. Mais je le vois bouger un peu. Je laisse mamie y aller,
et je quitte la chambre. Dans le couloir, j’entends venir quelqu’un de la gauche (omé). Je jette
une table de ce côté, pour barrer le passage à un adversaire éventuel (B). Mais je vois que ce
n’est que la servante, qui arrive. Et je suis rejoint par papa, qui a dormi aussi jusqu’à
maintenant. Et ceci alors que nous sommes au début de l’après-midi. J’apprends que lui et
papa ont dormi si tard, parce qu’ils se sont couchés vers 10 ou 12 heures du matin (H). Je dis
alors : « Il fallait le savoir ! » (A). ((9468))
<C:5:4>.<R:8:0> <TCR:36,3> <TR:24,2:16,0> <PR:772>
9469-- <HS:8:27> <DDD : En pensant à des filles et à leur soutient-gorge> Je passe dans une
pièce. J’y vois à droite un tas de soutient-gorges lavés, qui sèchent sur un lit (w). ((9469))
9470-- <HS:8:18> <DDD : En pensant à la modulation de fréquence et à des camarades qui
l’ont> Nous sommes plusieurs personnes dans une pièce. Un de mes camarades va montrer à
des gens son poste à modulation de fréquence. Je vois qu’il est en plusieurs éléments, tous
d’aspect ancien. C’est du vieux matériel. Peut-être est-ce lui-même, qui a monté son tuner
FM. Je pense au mien, qui est bien meilleur. Le poste de radio contenant le haut parleur est
sur une table à gauche. Quand mon camarade fait marcher sa modulation de fréquence, tout le
monde admire la pureté du son (z) (omé). Moi je ne le trouve pas tellement parfait. Et je sors
de la pièce. ((9470))
9471-- <HS:8:4> Je marche dehors, en tête d’une colonne de personnes. Nous accomplissons
un certain voyage. Et au fond d’une rue descendant vers la gauche, je vois un rassemblement
de personnes devant une église. Je pense alors que ce doit être là notre bus.
9472-- <HS1:8:1> Je suis dans une pièce. J’y ramasse toutes les feuilles de papier, qui
2704
contiennent des notes prises par moi (sig). Puis ce sont des lettres (nu?). un type à gauche me
demande alors de les garder dans sa chambre, prétextant que ce serait plus sûr. Il se révèle
ainsi tout de suite être un espion, et je le lui dis. <HS2:8:34> J’ai alors appelé un type, pour le
combattre. C’est maintenant ce qu’ils vont faire, dans cette pièce (V). Pour effrayer l’espion,
je le préviens que mon ami fait du Jiu-Jitsu <HS3:8:0> Puis le type est assis à terre, vaincu. Et
c’est maintenant une fille (nu). Je m’assois à sa gauche, et mets mon bras droit autour de son
cou (B) (w). Puis je fais l’amour avec elle, et me serre le plus possible contre elle. Et je lui
caresse les fesses. J’imagine une fille se faisant aimer, coup sur coup et par de nombreux
hommes (ga2:9463). Dans ces conditions, il serait difficile qu’un seul mari puisse la
contenter. Puis dans une pièce ici, un type est un peu malade. Je l’enferme à clé, pour qu’il
soit tranquille. ((9472))
**
21-22:4:63
<N:2043> <M: 193>
<C:23:54> <TC:25,2:16,2> <TCC:36,6> <PC:772>.<R:3:9> <TCR:36,1> <TR:24,4:15,6>
<PR:772>
9473-- <HS:3:18?> Je suis à vélo dehors depuis un moment, sur un très mauvais chemin.
Puis je reviens. Et je passe enfin à gauche devant un magasin, dans lequel une certaine
expérience est préparée <OUDET>. Puis certaines prévisions ont été dépassées : je vois des
gens entraîner une plaque de glace, qui étaient en train de fondre. Ils l’entraînent vers la
direction d’où je viens. Et je sais qu’ici, on fait certaines expériences de sondage dans le sol.
Peut-être est-ce parce que par endroits, le sol dégagé de neige apparaît. C’est pourtant en fait
une situation, qui est générale à la belle saison.
9474-- Pour une exploration souterraine, je descends (à la recherche de l’eau). Je crains de
descendre ainsi seul (poi). Je suis seulement guidé par un maître, qui s’occuperait de moi.
Puis alors que je descends maintenant avec lui, c’est peut-être la deuxième fois et je dois le
guider (H). Je lui demande si on nous fait réellement descendre seul la première fois. Il
m’explique que normalement, il n’en est pas ainsi : on doit descendre à deux. Mais comme le
font ceux qui n’ont pas les moyens, on fait parfois descendre seul l’élève la première fois. Je
lui demande s’il se rend compte du danger, que ça représente pour ce dernier. Puis je monte
une échelle avec mon maître. Elle s’arrête dans une pièce, où elle devient fragile et brisée à
l’endroit de traverser un mur. Et l’homme me montre quelque chose, qu’il me précise avoir
acheté lui-même. Je crois d’abord voir que c’est une culotte sale, et sentant mauvais (tet)
(gam). Il est en train de l’enfiler sur une espèce de boule. C’est un magnétophone, pour me la
faire écouter. Puis ce n’est plus qu’une petite étoffe entourant une pierre (nu?). il jette cette
pierre deux fois sur le plancher (gaa). Il ne se produit rien. puis la troisième fois, elle s’est
allumée. Je crois comprendre qu’elle s’est assez échauffée, pour péter maintenant sur
l’extrémité sur laquelle elle tombe (omé?). Et d’un mouvement qui s’entretient seul, elle
rebondit sur le sol. Elle pète chaque fois qu’elle le touche. L’homme l’arrête. Et il me fait
remarquer qu’un peu partout, le plancher de sa chambre est déjà plein de tâches de brûlures
(qsi). Elles proviennent de ce jeu… Puis je pense à ce nouvel appareil acheté par l’homme,
sans beaucoup de raisons. Mais ces gens ne dépensent leur argent que pour cette passion.
((9474))
2705
<C:3:59> <TCC:35,9>.<R:6:41> <TCR:35,9> <TR:24,0:15,4> <PR:774> <P:d-v:v>
9475-- Maman et moi sommes à l’intérieur de l’enceinte de Saclay, avec un groupe de
visiteurs (ga5:9449). mais je n’ai pas l’intention de rester avec ceux-ci, et nous les quittons.
Noue entrons à gauche dans des bâtiments que je connais, et où nous pourrons nous installer.
J’entre là dans une pièce à gauche, où j’ai déjà travaillé. Mais je n’y vois pas de lumière. Il ne
faut peut-être plus y entrer. Je la quitte. Puis je m’imaginerai montrant à maman cette pièce de
gauche, à maman et à sa demande. J’y ai fait telle et telle chose. Et nous sommes installés
dans une autre pièce. Je suis pour ma part à un bout d’une table, faisant face à la porte
d’entrée. Un enfant vient d’arriver, et s’installe à ma gauche. Je lui dis de ne pas se mettre là.
Il se contente alors de se mettre un peu plus loin sur la table. Mais je lui dis que cette salle de
travail est interdite. Il part alors, en s’excusant avec le sourire. Je vois maintenant à ma montre
qu’il est 6h15 du soir (H) (sig). Et je réalise subitement que maman est là en visiteur, et les
visiteurs sont obligés de repartir au plus tard à 6h. J’ai quant à moi un laissez-passer, qui me
permet de rester toute la nuit si j’en ai envie (lor). Très mécontent de ce qui me tombe encore
sur le dos, je m’empare d’une chaise (tse). Et je donne de colère un coup violent sur le sol
avec elle à ma droite, en disant : « Il faut toujours qu’il y ait quelque chose ! » (A) (B) (V).
après quoi, je m’efforce de rester parfaitement calme. Nous nous empressons alors de ranger
dans ses valises les affaires de maman, pour pouvoir repartir. Mais elle en a déjà déballé
partout. C’est un vrai cauchemar, de tout rechercher fiévreusement pour le remballer. Maman
parle de Madame Augé, à qui cette histoire est déjà arrivée. Et elle en a eu des ennuis. Je crois
me souvenir qu’elle a dû se coucher un peu n’importe comment dehors. Au lieu de chercher à
tout prix à partir ce soir, nous pourrions passer la nuit ici. Demain matin, on ferait alors des
difficultés à maman pour lui rendre sa carte d’identité. Parmi ce qu’il faudrait emporter, il y a
aussi de la nourriture. J’ai à un moment donné envie de l’emballer tout en vrac, en la faisant
tomber dans un sac. Puis je propose de la laisser, tout comme ce qui a le moins d’importance.
Craignant d’être prêt vraiment trop tard, je dis à maman qu’elle pourrait partir la première. Et
je la rejoindrais. Mais elle me répond qu’elle ne connaît pas du tout le chemin. Cherchant à un
moment donné toutes les affaires qu’il y a à emporter, je trouve sur un meuble deux petites
boîtes de médicament de maman. Je les prends. Puis j’aperçois sur un mur un portrait en
couleur et sur papier journal (qsi). C’est celui de Madame Roy et de sa locataire Jacqueline.
C’est peut-être cette dernière, qui a été photographiée pour un journal. Et elle aura voulu avoir
Madame Roy contre sa joue, se montrant prête à l’embrasser. Elle doit lui être reconnaissante
d’avoir pu faire toutes ses études en habitant chez elle, sans souci de chercher une autre
chambre. ((9475))
**
22-23:4:63
<N:2044> <M: 193>
<C:22:0> <TC:24,2:15,4> <TCC:36,7> <PC:772>.<R:4:37> <TCR:36,0> <TR:23,8:15,4>
<PR:770> <III : long à m’endormir>
9476-- <HS:4:40> Je suis avec des amis, dont Pierrot Bouty [Le frère de Madame Roy]. Je le
suis, et remarque comme il est fort et bien bâti. Il a peut-être grossi depuis son mariage. Mais
je me rends compte que ce n’est pas lui, qui marche devant moi.
9477-- Mes frère et sœurs arrivent auprès de Cyril, assis ici. Et pour s’amuser, ils se mettent à
2706
lui masser vigoureusement la jambe droite. Or celui-ci le leur reproche : ça tombe mal. Il se
trouve qu’ainsi, le sang afflue facilement à son pied. C’est ce qui arrive. Ça le fait souffrir, et
il s’en plaint un peu. Il se tient le pied, et essaye d’éviter un peu cet afflux. Je crois voir ce
pied grossir ou bleuir (qsi). Nous sommes consternés. ((9477))
9478-- Un homme vient de se mettre debout à côté d’une femme, et a dû lui prendre la main.
C’est probablement là la façon habituelle de demander le mariage (w). De ce qu’il lui dit, elle
se montre toute heureuse et consentante. Je trouve qu’ils vont vite. Ils ne se connaissent en
effet que d’aujourd’hui. ((9478))
9479-- Je propose d’aller acheter à manger. Je me trouve près de gens de ma famille. Et je
leur demande ce que je dois prendre. Les choses sont actuellement très chères, avec les
événements. Et nous ne sommes pas riches.
9480-- Je suis dans une voiture arrêtée au milieu de la rue, à la hauteur d’un pont. Or je
m’aperçois que la circulation vient de reprendre, les feus le permettant probablement. Cyril
conduit cette voiture. Et il en est sorti, pour aller voir à droite vers le fleuve. Or un agent de la
circulation arrive devant nous. Il va peut-être y avoir discussion et contravention. Mais à la
réponse de Cyril, l’agent n’insiste pas. Et il va voir aussi vers le fleuve. Cyril a dû lui donner
une bonne raison importante. Je crois comprendre qu’en bas au bord du fleuve, il y a eu un
accident grave. Puis je longe le pont à pied. Je regarde le fleuve à droite. Il est question en bas
d’un homme malade, et d’un étranger à côté de lui. Je vois des plaques d’eau rougie, vers la
rive à droite et le milieu du fleuve (qsi) (gab:9477). Je n’aime pas voir ça (U) (poi). C’est du
dégobillé de malade ou du sang. Après tout, il n’y a peut-être rien de grave. ((9480))
9481-- Je me réveille, dans le salon de notre appartement de Clermont-Ferrand (Q). Et je
veux prendre les notes partielles de mes rêves, ainsi que l’heure de mon réveil (ga3:9467) (S).
Or j’ai beau essayer d’allumer ma lampe de chevet sur le cosy à ma droite, je n’y arrive pas
(ga12:9424). Elle ne veut rein savoir, et ça m’ennuie. Mais ça ne m’étonne pas. Ça s’allume
bien au coucher, mais jamais au réveil. Il me faut donc me lever. J’apprends alors que des
gens veulent se confesser, en prévision de ce qui va arriver. Je vais à droite vers le milieu du
salon. Et c’est seulement la lampe se trouvant sur le bureau de papa, que je parviens à
allumer. Je vois que Maryvonne est réveillée, dans la salle à manger. Il y est dit avec
reproches que Geneviève prépare du thé. Je pense maintenant prendre le poste à transistors,
qui est ici. C’est pour retourner dans mon lit avec cette lumière, et prendre plus
confortablement et rassuré mes notes partielles (gam) (M). et je vois des gens rassemblés en
bas dans la rue. Peut-être s’agit-il d’un électrophone nouvellement acheté. ((9481))
<C:5:28> <TCC:36,0>.<R:6:30?> <RRM> <III : Je ne bouge pas>
R.A.S.
<R:6:30?>.<R:7:32> <III : Je ne bouge pas>
R.A.S.
<C:7:32>.<R:7:48> <TCR:36,3> <TR:23,6:15,2> <PR:770>
9482-- <HS:5:28> Il y a une installation hétéroclite de reproduction sonore (ga2:9470). Les
éléments ne sont peut-être pas tous excellents. Je crois que je vais en hériter. ((9482))
2707
9483-- Je suis en queue d’un train, et j’ai en main un boîtier de commande à distance.
J’appuie sur un bouton, quand je veux accélérer le train (cro). On m’a dit qu’on peut
l’accélérer, mais pas le freiner. J’essaye cependant un peu de le faire, en mettant le bouton en
sens inverse. Je comprends qu’il ne faut pas que j’exagère l’accélération de ce train. Et cela
surtout dans les courbes. Et je m’imagine faisant ce qu’il ne faut pas faire : freiner dans les
courbes (lor). Ça provoquerait un accident de train (gac:9480). Puis je suis arrivé à
destination, quelque part au-dessous de la surface du sol. Je dis que je n’ai pas le sens de
l’orientation. Mais on n’a pas répondu à ma question. Et je monte l’escalier, qui va me
conduire dehors. Je porte mon vélo (B) (nu). Un autre type fait le même trajet à vélo. (Il est en
avance sur moi). Il a bien dû monter ici de la même façon que moi. Mais je ne l’ai jamais vu
le faire. J’arrive sur une place, que je ne reconnais pas. Je me souviens d’y être déjà arrivé une
fois, sans m’y reconnaître. Je cherche un moment à me repérer sur place, en faisant un tour
d’horizon. Je vois une cathédrale, au loin vers la droite. Et je finis par découvrir la coupole
des Invalides, qui est mon but. Elle est juste à côté de la cathédrale et à gauche. J’y pars donc
sur mon petit vélo. Je peine à pédaler (B). Puis je m’aperçois que la roue avant est crevée :
c’était ce qui devait me freiner. Je reprends mon vélo à la main, et je reviens sur mes pas en le
portant. Mais j’aperçois de suite les miens à quelque distance. Ils vont vers la droite, où je me
dirigeais d’abord. Ils ont dû tout emporter. Je vais les rejoindre. ((9483))
9484-- Je vois J.-J. supplier papa, qui est assis. Il se penche sur lui, lui demandant de le
laisser sortir ce soir. Mais papa n’aime pas le laisser sortir le soir. C’est peut-être pour des
raisons sexuelles (w). ((9484))
9485-- Je veux prendre appui pour écrire sur une glace normale, se trouvant devant un
lavabo. Et ceci pendant que Maryvonne est occupée au lavabo. Mais ainsi, nous nous gênons.
Pourtant, nous pouvons bien nous laver ensemble (nu?). Et ceci d’autant plus que moi, je n’en
ai pas pour longtemps. « Il y a intérêt ! » dit Maryvonne (A). ((9485)
9486-- <HS:14:27> <DDD : En entendant dans le métro, juste à côté de moi, des filles parler
d’une pellicule de photo voilée, et y pensant moi-même> J’ai en main un appareil de photo
spécial. En le manipulant mal, je crains que certaines photos ne soient voilées (poi). Je
m’aperçois finalement que tout le début et toute la fin de la pellicule sont entièrement à l’air.
De toute façon, tout est donc voilé. ((9486))
9487-- <HS:11:56> <DDD : En pensant à Valladas, installé devant moi en cours> FalkVairant [Qui sera mon Directeur de Thèse] est venu chez moi (ga1:9475). Et devant moi, il est
assis dans ma chambre. Ça me fait plaisir, et nous discutons (psib). ((9487))
9488-- <HS:8:16> <DDD : En pensant à Teillac> J’arrive chez Teillac, pour le voir comme
je le fais régulièrement (lor). Et ceci bien que cette fois, je n’ai rein de spécial à lui dire. ((9488))
**
23-24:4:63
<N:2045> <M: 193>
<C:23:9> <TC:24,6:16,2> <TCC:36,5> <PC:772>.<R:6:35> <TCR:36,1> <TR:20,0:13,4>
<PR:772> <III : Je me suis réveillé plusieurs fois sans bouger>
2708
9489-- <HS:7:9> Je suis dans un village, attaqué par un chien (B) (tse). J’essaye de m’en
débarrasser <OUDET>. ((9489))
9490-- <HS:7:8> Je vois mon nom sur un écriteau à gauche, dans un appartement où je
cherche quelque chose (sig) (A?) <OUDET>. ((9490))
9491-- <HS1:7:4> <DDD : En venant de me masturber et me lavant> Je suis en train de me
laver, auprès d’un type simple d’esprit (ga1:9485) (w). mais j’ai l’impression que notre
conversation lui délie un peu l’intelligence. Je prends avec les mains et pour me laver de
l’eau, qu’il tient dans un récipient. Je me lave ainsi le bas-ventre, en restant en partie habillé
pour me cacher (B). Et le type me dit qu’il sait reconnaître si le bas-ventre est propre. Je pense
qu’il faut regarder à l’intérieur et tout autour du bout de la verge, où il peut y avoir un dépôt
de sperme. Et ce type regarde ainsi mon bas-ventre. Ça me gêne un peu (poi). Regardant en
même temps que lui, je lui dis qu’il ne distinguera rien. Car mon bas-ventre est aussi plein de
savon (qsi). Il dit le trouver assez propre. Je le lui avais dit, en pensant que je l’ai lavé il n’y a
pas longtemps. Puis m’étant levé, je sens l’odeur de mon bas-ventre (tet). Et je me demande
s’il l’a sentie… <HS2:6:35> Puis dehors, je reviens vers ce bâtiment. Je vois une famille
démunie, qui y arrive. Elle comprend entre autres deux officiers, le plus gradé étant un
capitaine avec ses trois galons (H)… <HS3:6:42?> Et je suis de retour à l’intérieur, pour
prendre ma douche (gaa). Mais il y a maintenant ici plein de monde. Je m’imagine prenant
quand même ma douche devant eux, en partie habillé (w) (gaa). Et je m’imagine gardant ainsi
mon blue-Jean, pour me doucher le torse. Mais ce ne serait pas pratique. Je connais une jeune
fille d’ici. Et voilà qu’elle me dit n’avoir pas non plus pris sa douche. Je décide alors de
repartir, disant que je prendrai la deuxième partie de ma douche un autre jour (H). ((9491))
9492-- <HS:6:43> Nous sommes dehors. Et à notre gauche, nous voyons venir en vol un très
bel et gros oiseau (eta). Il a beaucoup de belles couleurs. Il a entre autre la gorge bleue. Il
s’apprêtait à atterrir, et il s’envole à nouveau un peu lourdement. Je cherche un instant à
quelle espèce il pourrait appartenir. Je crois que je le trouve : c’est un « faisant de Lady
Amherst » (A). et je me rends compte que (J.-J.) à ma droite l’avait dit dès le début. Et on finit
par me décider à aller chercher l’appareil de photo de papa, pour photographier cet oiseau. Je
vais vers la droite. Je pense à l’intérieur que l’oiseau n’est pas en vol très loin. Mais je crois
qu’il serait quand même trop petit sur la photo avec l’objectif normal. Il faut peut-être que je
prenne le télé. Je ressors en portant l’appareil de photo, nu et sans sacoche. Je vois que
maintenant, la nuit est tombée d’un seul coup. Et ceci alors qu’il faisait tout à l’heure encore
assez jour, pour prendre une photo avec la lumière naturelle. On a maintenant allumé la
lumière électrique. Et c’est une femme, que je voulais photographier (nu). ((9492))
9493-- <HS:6:42> Papa m’apprend quelque chose au sujet de Falk-Vairant : il permettrait
tout au plus que je devienne plus tard professeur à l’étranger, à condition encore que je
n’exerce pas (ga1:9487). J’en suis un peu vexé et ennuyé (poi). Mais je dis à papa que la
perspective de devenir professeur ne m’a jamais intéressée, d’autant moins avec la mauvaise
paye qu’on peut avoir. Puis j’y repense dans la rue. Ainsi Teillac d’intéresse à moi, mais en
définitive sans compter me faire aller très loin. ((9493))
9494-- <HS:6:40> Alors que je suis couché sur le dos, je vide un peu une carafe pleine d’eau
à droite du lit. C’est pour qu’elle soit moins lourde. Et je l’envoie à la tête d’un type qui est à
ma gauche (V) (B). ((9494))
2709
9495-- <HS:6:38> Alors que je remonte du bas l’avenue Foch du côté de l’immeuble des
grands-parents, je m’y rends en portant une espèce de boule au bout d’un lien. Et un homme
louche à gauche me la voit porter, et je pense qu’il la convoite. Je vois ainsi qu’il a failli venir
vers moi. Je me demande si ce que contient ma boule a ou non de la valeur. Je comprends que
tous les gens ici sont sous les ordres de cet homme. Il y a surtout des prostituées, qui font le
trottoir (w). Ils vont essayer de s’emparer de moi (tse). Je me mets donc à courir. Et parmi
mes adversaires se trouve une bonne sœur, probablement fausse. Elle vient au-devant de moi
avec d’autres filles. A sa hauteur et pour lui échapper, je la bouscule vers la gauche (B?). et
pour m’accaparer, on essaye de m’intéresser à un jeu de ballon de Football. A un moment
donné, je me laisse un peu prendre au jeu. Et je donne un petit coup de pied au ballon,
l’envoyant en l’air à faible hauteur. J’ai l’intention de le reprendre avec la pied, avant qu’il ne
retombe. Puis un enfant s’en est emparé, et l’envoie d’un coup de pied par-dessus un talus
assez haut à ma droite. Mais je continue moi-même à m’éloigner, pour leur échapper. Je
crains de ne jamais trouver sur la gauche notre maison jaune, tous les immeubles ayant ici été
changés (qsi). Mais aussi ce n’est pas un rêve comme les autres, où d’ordinaire les paysages
réels ne sont pas modifiés (phi) (ga1:9481). ((9495))
9496-- Sur un sol rocailleux et qui descend, je me suis mis en équilibre sur les bras (B)
(ga10:9436). Et je me mets à marcher sur les mains, lentement et avec précaution. Je suis
content de voir que j’y arrive bien (psib). Et voilà qu’à ma gauche, Dédée essaye de faire la
même chose. Mais elle n’y arrive pas. Je lui dis que c’est très dur. Et elle se plaint maintenant
d’un terrible mal de ventre (tse). Ça m’ennuie beaucoup. Nous sommes partis dans les rues, à
la recherche d’un docteur. Nous en appelons un (omé). Et nous arrivons à la porte d’une
maison. Nous y entrons en même temps que le docteur. J’ai à ce moment un ongle entier d’un
doigt de la main gauche, qui se détache (tse). Je le tiens dans la main droite. Ça m’ennuie. Et
j’essaye de voir si cet ongle est vraiment définitivement parti. A voir l’aspect de mon doigt à
cet endroit, je me persuade que oui. Et nous nous installons dans une pièce. Je comprends
qu’on va nous offrir quelque chose. Il y a des gens dans une pièce voisine. ((9496))
**
21-22:4:63
<N:2046> <M: 193>
<C:0:0> <TC:22,6:15,6> <TCC:36,3> <PC:776>.<R:7:38> <TCR:36,1> <TR:20,0:14,0>
<PR:776>
9497-- <HS:7:44> Pour y faire des achats, j’entre dans une magasin. Mais il est très
encombré, et je dois me faufiler entre les étalages. On pourrais craindre que je sois prêt à
voler quelque chose. Puis je suis installé auprès d’un marchand. Je lui explique que j’avais un
compte chèque postal, avec 20.000 francs (H). Il dit que ce n’est pas beaucoup. Mais je dis
que je l’avais pour qu’on y adresse ma paye. J’avais celle-ci peu après : j’avais donc 90.000
francs. C’est-à-dire 90.000 francs en plus. Et je suis mécontent de cette méfiance de sa part
(poi). Je lui dis qu’il voudrait peut-être que j’ai un million, pour me faire confiance et me
permettre d’acheter ici ! Et je crois qu’il me donne plusieurs feuilles de papier, sur lesquelles
il a écrit au cours de notre conversation. Je les regarde : il n’y en a que deux. Je m’étonne de
voir tant de choses écrites, en bon ordre sur la deuxième (sig). Je lui demande s’il a vraiment
écrit tout ça. Je me souviens en effet qu’il l’a fait devant moi, au fur et à mesure que nous
parlions. Il dit qu’il éprouve le besoin de beaucoup écrire. J’emballe mes papiers dans un
2710
carton. Et nous discutons maintenant amicalement, avant que je ne m’en aille. ((9497))
9498-- <HS:7:41> Je suis dans un zoo. Il y a des animaux en cage à droite. Mais maintenant
je regarde spécialement à gauche différentes espèces de lémuriens, dans des petites cages
situées sous un toit.
9499-- <HS:7:39> Je suis entré dans une église <OUDET>.
9500-- <HS:7:39> Je suis dans la cour d’un lycée. Et je m’aperçois que sur son bâtiment,
l’horloge a une aiguille des minutes avançant par saccades à la vitesse d’une aiguille des
secondes (sig) (H). Je le fais remarquer autour de moi, et j’en ris (sco). Je dis qu’à ce compte,
il sera telle heure dans 5 minutes (H). Puis je suis à l’intérieur dans un couloir, avec d’autres
personnes. Pour que les cours soient finis, je dis qu’il doit être 4 heures (H). Mais non, on me
reprend : il est 5 heures ! Je vois à ma montre que c’est exact (sig). ((9500))
**
25-26:4:63
<N:2047> <M: 193>
<C:21:43> <TC:22,8:14,8> <TCC:36,2> <PC:780>.<R:3:8> <TCR:35,9> <TR:18,8:11,8>
<PR:780> <P:d-v:v>
9501-- Je suis au sommet d’un talus, très profond et très à pic. Je veux descendre au fond,
ainsi qu’une fille avec moi. Je pense que ça va être très difficile, et je risque de me repentir de
m’y être engagé (tse). Dès le début, je descends collé au sol sur le ventre (B). Je m’agrippe
aux faibles herbes et arbustes, qui sont à ma portée. Alors que je vois la fille descendre
debout, et courbée sur le sol. C’est plus dangereux. J’ai beau lui conseiller de ne pas s’y
prendre ainsi, elle n’y change rien. et voilà que je la vois dégringoler sur le dos, en poussant
un cri (omé). Elle en est très effrayée. Mais je lui fais remarquer qu’il n’y a pas de danger,
qu’elle tombe jusqu’en bas : le fait qu’elle ne soit pas tombée bien bas avant d’être arrêtée en
est la preuve. Et j’arrive en un endroit au milieu des branches d’arbres. J’y découvre avec
surprise un beau poste de radio en bois, assez ancien et d’assez grande taille (eta) (ga3:9482).
Je pense que c’est peut-être le poste émetteur secret de quelque bandit (M). Le fait que des
gens puissent se trouver par là me rassure un peu. Dès que j’allume ce poste, il marche (omé).
Je le referme avec l’interrupteur, qui est un petit disque vertical tournant. Je le fais jusqu’à
encliquetage. Ce fouillis d’arbres et de ronces m’a fait regretter mon entreprise. Je réussis
quand même à le passer sans ennui : il n’était pas très long, contrairement à ce que je pensais.
Je vois qu’après lui, le sol se continue par une bande en ciment. Je ne pourrai pas avoir de
prise sur lui. Je déconseille à la fille de passer dessus, et je crois qu’elle n’en tient pas compte.
Je passe en même temps pour mon compte sur la gauche de ce sol cimenté, m’agrippant à des
herbes qui s’y trouvent. J’arrive finalement presque en bas, sur un grand rocher plat et
horizontal. Il est immergé dans l’eau d’un fleuve. Celui-ci passe au fond et au milieu de gros
rochers, qui encombrent son cours. Je continue sur ce rocher. J’ai peur qu’il ne soit glissant.
La fille était arrivée en bas avant moi. Je me suis quand même décidé à sauter sur ce rocher
horizontal, et je le suis avec crainte et précaution jusqu’au bout. Je crains de le voir se dérober
sous mes pas. J’arrive enfin contre le rocher du fond. Puis je remonte précipitamment par un
escalier très vertical, pour quitter cet endroit. Je suis dans le noir complet. Il a été creusé par
telle catégorie de gens. Je pense à la claustrophobie. Mais je n’en éprouve absolument pas les
2711
craintes. ((9501))
9502-- Venant de la place de la Victoire, je m’approche de la cathédrale de Clermont-Ferrand
pour y entrer. Mais pendant un moment, tout s’embrouille dans mon esprit. Et je me retrouve
à droite de la cathédrale, l’ayant presque dépassée. Je demande alors l’entrée à des gens. Ils
me conduisent près d’une entrée. (Mais ce n’est pas celle qui m’intéresse). Et je vais vers la
porte d’entrée située à cette extrémité de la cathédrale, à ma droite maintenant. Et je suis
entré, pour faire une farce (sco). Je veux d’abord pour cela déposer à l’intérieur une partie de
ce que je suis en train de manger (pi). Or quand je réalise qu’il s’agit de bon fromage, je n’en
dépose à l’intérieur qu’un tout petit morceau. Et je repars. Or je m’aperçois que de la porte, un
homme m’a vu manifester ainsi mon manque de respect à l’égard de l’église. Et j’arrive
dehors. Maintenant qu’on m’en veut, je m’élève en l’air pour m’échapper (tse) (ga10:9446).
Or à ma gauche et par jeu, un enfant réussit à m’attraper. Je me débarrasse de lui en vitesse.
Puis un enfant au-dessous de moi sait que je suis recherché. Il signale très exactement ma
position. Je comprends qu’il est dangereux pour moi. Je m’imagine fonçant dessus la tête la
première sur la sienne, pour le mettre KO (V). Et je continue à m’envoler. Quand je suis assez
haut, je vois une 2CV ramper sur le sol. Je la trouve ridicule. Elle est incapable de s’envoler
pour me poursuivre. Et j’aperçois un petit avion sur le sol. Je crains qu’il ne soit prêt à me
poursuivre. Mais je vois que ce n’est qu’un jouet, qui ne peut pas voler. Ça me rassure. Mais
je crois en voir un peu plus loin un vrai, qui se prépare à prendre son vol. et je m’envole
toujours, maintenant au début d’une rue descendant de la cathédrale. Le vol est toujours
laborieux et fatiguant pour moi, alors que d’autres prétendent voler très facilement dans leurs
rêves (phi) (B) (ga11:9440). Mais je vais être maintenant plus haut, étant donné que la rue
descend de ce côté. Et à quelque distance devant moi et à droite, je vois arriver dans ma
direction tout un groupe de mes anciens camarades. Je les reconnaît, avec Hamel. Ils arrivent
sur le toit d’une maison. Ça me fait plaisir (psib). Et je m’assois auprès d’eux à droite, sur une
étagère près du plafond (ga10:9446) (nu). C’est pour me reposer et discuter avec eux. Je
commence par leur dire : « Ah, je suis fatigué ; moi, ces montées, ça me crève ! » (A). et
j’apprends que Hamel va se marier. Avec qui ? Avec son binôme en TP. Mais je dis que c’est
Madame Bernas, une femme par conséquent déjà mariée. A moins qu’elle ne soit divorcée, ce
que je pense un instant. Mon interlocuteur dit alors qu’il ne comprend plus. Je comprends en y
pensant, qu’on puisse en arriver à se marier avec son binôme. On devient en effet vite familier
avec lui. Je m’imagine ayant fait de même avec Michèle Bouchex. ((9502))
<C:4:1> <TCC:35,7>.<R:7:48> <TCR:36,0> <TR:17,6:11,4> <PR:780>
9503-- <HS:8:10> <DDD : En voyant ma montre en retard par rapport à mon réveil-matin, et
pensant qu’il me faut acheter une autre montre> Papa m’a donné une montre, peut-être pour
moi. Je vois qu’il y en a deux formant une boucle, et attachées ensemble par les bouts de leurs
bracelets. Je pense qu’il y en a une pour moi. La deuxième pendait d’abord en bas. Je vois que
c’est une petite et vieille montre. C’est peut-être l’ancienne montre de J.-J. Je la regarde, ainsi
que la première. Celle-ci ne me va pas : les minutes ne sont pas écrites avec précision (sig). Il
y a bien sur le quadrant plein de petits carreaux, sur lesquels je pourrais me repérer. Mais ce
n’est pas possible, car je vois que le verre est déformant. Ça change suivant l’angle sous
lequel on regarde la montre. La deuxième a une aiguille indiquant très bien les minutes, allant
jusqu’aux divisions. Mais elle n’est peut-être pas précise. ((9503))
9504-- <HS:7:49> Je suis avec d’autres personnes dans une enceinte, où il se passe quelque
chose. Et nous allons la quitter <OUDET>.
2712
9505-- J’arrive en Vélosolex à un carrefour, au milieu duquel se trouvent des agents réglant
la circulation. Je contourne le rond-point par la gauche. J’arrive tout près d’un agent, qui est à
ma gauche. Il fait signe aux voitures de s’arrêter, pour celles qui viennent de ma droite. Mais
je crois pouvoir maintenant passer moi-même, sans qu’il ne me dise rien. et c’est ce que je
fais. Et je suis descendu du Vélosolex. Je veux continuer à pied, maintenant que je suis
presque arrivé. L’agent me dit que je devrais continuer en Vélosolex. Mais je pars à pied. Et
je suis arrivé à Clermont-Ferrand, derrière les Prisunic du bas de la Place Sugny. J’ai pas mal
marché, et j’ai encore du chemin à faire. Je pense que l’agent avait raison de me dire de
continuer en Vélosolex. En cet endroit, je ne reconnais plus Clermont-Ferrand. Elle a changé.
Devant moi et juste en bas de la Place Sugny, je vois qu’il y a un nouveau cinéma. J’en vois le
nom (sig). Puis j’arrive sur un mur près d’une maison, en un endroit où il faut se tenir avec
précaution. Je veux entrer à l’intérieur par une ouverture. Mais je vois des gens, qui
s’apprêtent à sortir précisément par là. Je leur fais passer mon Vélosolex, pour qu’ils le
mettent en bas à l’intérieur. Mais au lieu d’attendre qu’ils aient passé pour emprunter le même
chemin, je préfère contourner le bâtiment vers la droite en une escalade un peu risquée
(ga8:9457). Et j’arrive ainsi en un endroit, où je suis au bord du vide. Je suis terrifié, quand je
vois combien le sol est loin en bas (poi). Puis je suis à l’intérieur. Je traverse une pièce un peu
comme un grenier. Il est dit que l’inconvénient de ce magasin rénové est sa petite entrée. Je
marche à un moment donné sur une bâche, en espérant qu’il n’y ait pas un trou dessous. ((9457))
**
26-27:4:63
<N:2048> <M: 193>
<C:22:48> <TC:22,0:14,2> <TCC:36,2> <PC:782>.<R:3:5>
9506-- <HS:3:15> Je viens d’arriver dans un petit magasin, car il m’a été demandé de venir
le garder à mon tour. J’y prends un poste à transistors (ga1:9501). Il a plusieurs boutons de
commande. Mais je vois que l’interrupteur d’allumage est sur le côté gauche, en deux parties.
Lorsqu’on appuie sur l’une, l’autre ressort. Le boîtier est en matière plastiquer. Je m’imagine
en ayant acheté ainsi un petit. Puis je comprends qu’en réalité, ce n’est pas un poste de radio.
Mais c’est un tourne-disque. Puis je tripote le beau bras Hi-Fi du pick-up de (Hamel)
(ga1?:9502). Je le laisse deux fois tomber sur le plateau tournant. Ce n’est pas fait pour
arranger la pointe de lecture (lor). Mais ça m’est égal, puisque ce n’est pas à moi. J’arrête ce
tourne-disque en poussant le bras vers le centre (lor). Mais je n’arrive pas à savoir si je l’ai
bien arrêté. Et je n’arrive pas à fixer le bras sur son support. (Hamel) arrive, et je lui demande
de l’aide pour cela. Mais je comprends en même temps ce qu’il faut faire, et je le fais : le
support a deux rainures parallèles, à droite et à gauche. Et il faut entrer entre elles un élément
se trouvant sous le bras. ((9506))
9507-- <HS:3:10> Je vois sur un catalogue les prix des divers éléments d’une chaîne Hi-Hi :
ils sont très élevés, de 200 à 400.000 francs par élément (gab:9506) (H) (sig). (Et ceci alors
que je pourrais avoir la même qualité pour beaucoup moins cher, en le fabriquant moi-même).
Je laisse tomber, c’est trop cher. ((9507))
9508-- <HS:3:6> Je suis chez les Augé, avec plusieurs des miens. Je les ai fait venir ici moimême. Arrivent enfin papa et maman, que j’entends parler dans l’escalier (omé). Ainsi tout la
famille va être là, et j’en suis très confus ; j’ai peur de déranger les Augé (poi). Je n’avais pas
2713
fait exprès de les faire venir tout. ((9508))
9509-- Je suis assis dans un fauteuil, dans une pièce. Dick [notre chien-loup noir] est venu
auprès de moi, et je le caresse (B). Or voilà qu’arrive aussi près de moi un autre chien, que je
connais. Je crains une bagarre entre les deux, par jalousie. Je quitte alors la pièce avec Dick
pour éviter ça, et je le fais rester seul dans une autre pièce à gauche. Il s’y trouve mes parents.
J’ai envie de leur apporter l’autre chien aussi, dans cette cuisine. Mais ils râlent. Je dis que je
n’ai pas envie d’une bagarre entre les deux chiens. Mais papa me répond que ce n’est pas un
bon prétexte. Je prends alors une laisse, que je mets à Dick. Et je l’emmène plus loin. Et
j’attache sa laisse à une espèce de poignée, très mécontent de ces ennuis (poi). Mais je trouve
quand même que cette laisse est un peu courte. Dick serait malheureux. ((9509))
9510-- J’arrive dans ma chambre, en même temps qu’un type. Il me dit alors que c’est
mercredi. Je comprends que d’habitude, la pièce lui appartenait le mercredi. Mais je lui
explique que maintenant, c’est moi qui l’ai louée pour moi seul. Je pense la lui abandonner le
mercredi. Mais ça m’ennuierait, et je ne m’y décide pas… Et j’arrive chez moi en longeant un
couloir. Pendant que je passe, un type dit bonjour à Monsieur Weinberg à gauche (A?). Je
vois en effet papy dans un bureau, (avec papa). L’homme lui demande la référence de tel
deuxième fascicule, qui nous a déjà été distribué (H). Il y a la queue, sur la gauche dans le
couloir. Mais je la dépasse, car je suis chez moi. Et au bout, j’entre dans ma chambre. En tête
de la queue en ce moment, une jeune fille s’effondre presque. Et je la retiens (B). Je lui
demande si elle est fatiguée, et lui propose par faveur de la faire s’asseoir. Elle est bien
fatiguée, mais ce n’est rien. et elle ne veut pas que je m’occupe d’elle. Je vois d’ailleurs qu’il
y a aussi une chaise, là où elle se trouve. J’entre chez moi, et vais m’asseoir vers le fond. Il y a
une jeune femme assise au milieu de la pièce, à une table de travail. Et je pense que je suis
entré sans lui adresser la parole, pour lui dire bonjour. Je finis par me lever, et je vais à elle. Je
lui dis que j’ai oublié de lui dire bonjour, et je lui serre la main (B). Mais elle ne m’adresse
aucun sourire aimable. Peut-être est-elle vexée. Je retourne à ma place. J’ai un moment envie
de la chahuter, et de la caresser (w). Mais j’y renonce. ((9510))
<C:3:25>.<R:7:27?> <TCR:35,9> <TR:17,8:11,6> <PR:782> <OU>
9511-- <HS:7:34> Je fais dehors un certain trajet, en courant calmement (B). Et il y a un
groupe d’enfants, qui font la course. Ils me dépassent. Un peu vexé de cela, je me mets alors à
courir de toutes mes forces (gac:9510). Et à ma droite, j’encourage certains des enfants. Mais
beaucoup sont déjà devant moi. Or je vois qu’ils se sont tous trompés de but, et arrivent trop à
gauche. Ils rectifient leur erreur, et se dirigent maintenant vers le bon but. Malgré ce contretemps et contrairement à ce que j’espérais, beaucoup arrivent quand même avant moi. ((9511))
9512-- <HS:7:34> J’ai laissé dehors Dédée aller accomplir les formalités de son mariage
avec moi, auprès d’un autre et à ma place (M) (w). Et dans l’appartement où elle m’a rejoint,
je la porte maintenant sur mes épaules (B). j’ai des pensées érotiques à son égard, et je me
demande un peu si elle est ma sœur ou non pour que j’aie pu l’épouser. Nous retrouvons papa.
Il demande si nous sommes maintenant complètement mariés : oui ! ((9512))
**
27-28:4:63
<N:2049> <M: 193>
2714
<C:1:8> <TC:21,8:14,0> <TCC:36,4> <PC:782>.<R:9:22> <TR:18,0:12,0> <PR:780>
<OU>
**
28-29:4:63
<N:2050> <M: 193>
<C:0:51>.<R:6:46>
9513-- <HS:6:55> Je suis dans un Zoo, que je contourne en cherchant quelque chose
(ga4:9498) <OUDET>. ((9513))
9514-- <HS:6:51> Je suis dans une rue, avec des camarades. Je déments les fanfaronnades
d’un autre, qui revient d’un pays comme les Indes. Je dis que là-bas et maintenant, il n’y a
plus de serpent ni de marché d’esclaves etc. <OUDET>
9515-- Alors que je descends un escalier, je regarde des tableaux suspendus aux murs (qsi).
Et ceci alors qu’on annonce qu’il s’agit des aquarelles d’un certain peintre. ((9515))
9516-- J’ai appris le mariage de la grande fille souriante, technicienne en chimie au
séparateur d’Orsay (ga5:9493). Or je l’aperçois maintenant, de l’autre côté de la pièce où je
suis. Elle a une attitude familière avec Bachelier. Ainsi c’est lui, qui s’est laissé prendre par
l’amour (w). Nous rigolions ensemble il n’y a pas longtemps, parce qu’un autre camarade
s’était laissé prendre en mariage (sco). C’est donc lui qui l’a embrassée plusieurs fois de suite,
en la demandant en mariage (H). Je me l’imagine. Il est donc tombé amoureux de cette fille,
qui est un peu plus grande que lui. Je pense qu’il faudrait bien que ça m’arrive aussi, avec
l’une des filles intéressantes qui peuvent rester. Je suis content qu’avec les frais de la vie en
ménage, Bachelier ne puisse plus maintenant garder tout son argent pour son seul plaisir.
Ceux avec qui je me trouve doivent me voir le regarder furtivement. Je vois la fille mettre ses
bras autour de son corps. Puis elle l’étend sur le dos sur une table. J’essaye de voir s’il bande.
((9516))
<C:7:1>.<R:8:35> <OU>
9517-- <HS:8:42> J’aperçois des tableaux, sur un mur d’en face (eta?) (qsi?) (gac:9515).
((9517))
9518-- Une femme arrive de la gauche, apportant un rouleau mince de carton. Elle le déplie
elle-même, et en sort une grosse paire de jumelles grises pour papa (nu) (qsi) (M). Elle les lui
donne. Je les admire. Ainsi ça me fait plaisir de voir qu’il continue à faire d’assez grosses
dépenses pour des instruments, dont il a envie. Je vois que du colis, il reste aussi une petite
longue-vue. Je l’ai en main. Il dit que ces instruments lui ont coûté moins cher, parce que
c’est lui qui les a montés et scotchés. Il les avait peut-être laissés dans l’emballage précédent,
pour les faire sécher. Je remarque d’ailleurs que le longue-vue que je tiens est un peu
désarticulée, manquant de rigidité. Ça nuit peut-être à la qualité optique. Et je regarde dans
ces jumelles (nu). Je vois d’abord un peu brouillé. Je regarde si un des oculaires est réglable
seul : oui ! Il y a bien une petite échelle, devant laquelle se déplace un point blanc quand on
2715
tourne l’oculaire (qsi?). Je procède à ce réglage, en regardant à nouveau dans les jumelles. Et
j’essaye en même temps d’en régler la netteté. Puis j’essaye de rapprocher les deux tubes.
Mais ce n’est pas parfait, et je les écarte à nouveau un peu. Et je règle mieux la position de
mes yeux derrière les oculaires. Je dis qu’on aperçoit les poissons au fond de la mer ou de la
rivière. S’il y a déjà ainsi ce grossissement énorme, qu’est-ce que ce doit être avec les grosses
jumelles de papa. Et je vois les prismes, qui constituent les oculaires des jumelles que j’ai en
main. Ils sont un peu bleutés (qsi). Ainsi papa n’a-t-il pas mis devant deux trous circulaires, à
la distance voulue. Et un groupe de personnes arrivent devant nous. On rit autour de moi
d’une certaine brosse (sco). Est-elle sur le chapeau de l’un d’eux ? Ou bien est-ce un balais
qu’il porte ? Je ne le sais pas très bien. Ces gens seront peut-être vexés. Ils croiront peut-être
que je les regarde avec les jumelles. ((9518))
**
29-30:4:63
<N:2051> <M: 193>
<C:0:16> <TCC:36,1> <PC:776>.<R:6:51>
R.A.S.
<C:6:51>.<R:8:13> <TCR:36,2> <PR:778>
9519-- <HS:9:51> Je suis en rapport avec Teillac (ga1:9516). J’ai envie de lui parler de mes
recherches sur les rêves <OUDET> (ga6:9495). ((9519))
9520-- <HS:8:16> Je me regarde dans la glace. Et je vois avec étonnement que deux très
longs poils de la moustache me sont poussés (qsi) (H). Il faudra que je les coupe. Mais je vois
que sans être aussi longs, tous les autres poils de la moustache et de la barbe ont grandi. Et
ceci à tel point, que je ne peux pas les laisser ainsi. Ça me fait une barbe. Et d’ailleurs tout
autour du cou, les poils vont en montant. Ça me fait un étrange col. Je vois qu’au bout de
chaque poil, il y a de petites glandes comme des framboises. C’est peut-être par là qu’ils
poussent vite. Il me faudra les couper d’abord au ciseau. Je me raserai ensuite normalement.
((9520))
**
Mai 1963
30-1:5:63
<N:2052> <M: 193>
<C:0:56> <TC:23,0:15,2> <TCC:36,8> <PC:778>.<R:4:39>
9521-- Je maltraite ici quelqu’un, pour une conduite qui ne me plaît pas (V) (B). je le fais
lâchement dans le noir. Puis l’ayant étendu sur le dos, je lui donne un coup sur les deux yeux.
J’en suis un peu honteux. C’était pour une question de match. ((9521))
2716
9522-- Ecoutant la radio, j’entends qu’on adresse la parole en français à André Roussel (A)
(omé). Intrigué, je mets le poste un peu plus fort. Ainsi peut-on en Allemagne recevoir de
telles émissions en français, quand on met un bouton du poste permettant de recevoir les
émissions allemandes. Je vérifie que ce bouton est bien sur cette position. Cherchant un peu
les ondes, j’entends des sifflements comme sur les ondes courtes. Ce doit être ça, et il doit y
avoir beaucoup de postes. Tout ceci me fait plaisir. Ça ouvre d’autres possibilités, que les
seuls programmes français. ((9522))
<C:4:44>.<R:7:43> <TCR:35,8> <TR:17,6:11,8> <PR:770> <OU>
**
1-2:5:63
<N:2053> <M: 193>
<C:0:8> <TC:21,2:14,6> <TCC:35,9> <PC:764>.<R:7:1> <TCR:36,1> <TR:21,4:14,0>
<PR:766>
9523-- <HS:7:5> Je participe à une course de vélo, et c’est à mon tour de partir. Je croyais
qu’on allait me donner tel beau vélo de course, que je vois près de moi. Or je vois qu’il n’est
pas pour moi, mais pour un autre partant juste avant moi. Mais quand c’est mon tour, on m’en
donne un aussi. Le signal de départ étant donné, mon pied gauche s’accroche à la pédale (B).
une femme m’accompagne alors un peu en me tenant. Et elle donne un deuxième départ un
peu plus loin, pour que je ne sois pas trop désavantagé. Je roule à un moment donné tout à
gauche sur l’herbe, pour éviter les cahots du mauvais chemin. Et ça monte. Je m’accroche, et
fais tous mes efforts. C’est fatiguant (ga6:9502). ((9523))
9524-- Je quitte Marcelle Effer et Baron, qui sont dans une pièce. Et je dis que je fais telles
choses. Or Marcelle dit qu’elle veillera à ce que je ne le fasse pas, car ce n’est pas bien. Et
j’entends Baron lui faire un reproche (omé?). Il lui donne probablement le conseil de me
laisser libre de faire ce que je veux. Il me semble ainsi vouloir combiner mon mariage avec
elle (w). Cette idée n’est pas si bête : elle correspond bien à peu près à ce qu’il me faut. Elle
est une scientifique, qui aura d’abord son 3e cycle comme moi (H). Je pense à son joli visage.
Et je m’imagine faisant l’amour avec elle. Puis je survole dehors un immense parc de
voitures, cherchant celle de Marcelle (ga6:9502) [Comme pour le rêve précédent !]. Nous
arrivons ainsi sans succès jusqu’au bout de ce parc, où elle ne doit pas se trouver. Nous
revenons alors en arrière. Je surveille bien cette fois, pour essayer de la trouver. Et à un
moment donné je reviens vite un instant en arrière. C’est un peu comme si quelque chose
m’avait frappé, que je voudrais revoir. Et je continue. Nous ne trouvons pas cette voiture, ce
qui est ennuyeux (poi). Et enfin quelqu’un nous montre des traces de roulotte, sur le sol et à
gauche. J’arrive finalement en un endroit, où on fait la queue. Il faut s’inscrire et passer toutes
les épreuves de l’examen, tout ceci avant d’aller déjeuner. Je dis que si on doit tout faire
aujourd’hui, on déjeunera tard dans l’après-midi et peu avant le repas du soir. Et une (sœur)
arrive, en demandant quelle est la porte (médicale). Je lui réponds qu’il n’y en a pas
spécialement une, mais plusieurs. ((9524))
**
2-3:5:63
2717
<N:2054> <M: 193>
<C:0:10> <TC:18,8:11,6> <TCC:36,1> <PC:770>.<R:3:32> <TCR:35,7> <TR:17,0:10,2>
<PR:770>
9525-- Nous sommes dans une voiture. Et on nous y a apporté de bons repas de sandwiches,
que nous avions commandés. Et nous partons. Nous nous efforçons de rester en partie cachés
dans la voiture, de peur d’être reconnus (tse). Nous sommes en effet dans une situation
irrégulière. Nous arrivons dans un pays, où nous faisons allusion à telle route nationale. C’est
un lieu de promenade. Or elle ne passe pas ici. Puis nous arrivons dans un endroit couvert, où
nous descendons au niveau de l’eau en bas. Et on m’explique que c’est dans cette espèce de
hangar, qu’ont par exemple été entreposés les (fils barbelés) de la dernière guerre. Et en
blaguant, nous demandons à un type pourquoi il ne fait pas une traversée clandestine par ici
sur l’eau (sco?). Puis pendant que nous dansons, je prends le pas espagnol : je tape des pieds à
terre, très vite et avec de petits arrêts (omé) (B). Mais je sais que le rythme n’y est pas. Or la
femme qui est avec nous va s’y mettre. Elle le sait sûrement mieux que moi. ((9525))
<C:3:53> <TCC:35,5>.<R:6:52>
9526-- Je suis marié (w) (ga1:9524). Ma femme n’est pas près de moi. Et en même temps
qu’elle, j’attends pour l’instant dans une pièce avec beaucoup de monde <OUDET>. Puis en
marchant dehors je pense qu’avec ma femme, il y a plusieurs jours que nous habitons chacun
de notre côté. Et ceci au lieu d’habiter ensemble pour faire l’amour. Il me faudra vite songer à
louer quelque chose. ((9526))
<C:6:52>.<R:7:57> <TCR:36,0> <TR:16,6:10,6> <PR:770> <RRM>
9527-- <HS:8:6> Dans une rue, je porte l’un des miens (B). Pour montrer ma force, je
m’efforce de marcher avec légèreté. Je tiens son corps horizontal dans mes bras. Mais il est
quand même un peu lourd. Je m’approche d’une bouche de métro. ((9527))
**
3-4:5:63
<N:2055> <M: 193>
<C:23:32> <TC:20,4:13,0> <TCC:35,7> <PC:772>.<R:8:16> <TCR:36,0> <TR:21,0:13,0>
9528-- <HS:8:17> Etant ennuyé par des cochons, je m’envole pour leur échapper (poi)
(ga2:9524). Et je vole en restant caché derrière les arbres, pour qu’ils ne me voient pas. Je
réussis. La rangée de verdure que je longe ainsi est en bas et à droite, et le cochon est de
l’autre côté. Puis je vais vers la gauche en montant, passant au milieu des branchages de
grands arbres. Pour passer, je dois écarter les branches verticales et souples (B). Et je continue
au-dessus d’un paysage, où il y a une étendue d’eau. Je n’aime pas beaucoup cet endroit un
peu sinistre (poi). Je traverse le lac. De l’autre côté, il est recouvert de brouillard. Et sans mur
de ce côté, c’est là que commence la première pièce de l’appartement dans lequel je me rends.
Il y a ainsi encore un peu de brouillard dans cette pièce, ce qui risque d’être mauvais pour les
meubles. Et une fille vient me rejoindre par l’ascenseur, et je veux l’aimer (w). Il y a
2718
quelqu’un d’autre dans l’appartement. Je m’empresse de le traverser, à la recherche de la
porte d’entrée. J’arrive enfin sur le palier, et j’attends l’ascenseur. La fille arrive. Elle est
malheureusement accompagnée d’un parent. Je les accueille et les fais entrer. Puis j’espère
que le frère de cette fille va nous lâcher, pour que nous restions seuls. Puis à un moment
donné je pars par une fenêtre, en vol au-dessus d’un vide profond (gaa). Je m’imagine faisant
cela par erreur, alors que je ne saurais pas voler. Je tâcherais en ce cas de me rattraper
fiévreusement à la fenêtre, pour ne pas tomber. ((9528))
**
4-5:5:63
<N:2056> <M: 193>
<C:0:39>.<R:7:4>
9529-- <HS1:7:17> Je suis sur un meuble, devant lequel j’empile les uns sur les autres de
nombreux éléments (d’une chaîne de haute fidélité). Ce sont des boîtiers de même dimension.
Maintenant qu’ils sont débarrassés de ce qui en dépassait, ils forment une pile tenant assez
bien en équilibre. J’ai cependant un peu peur qu’ils ne tombent. Et je mets au-dessus les
derniers éléments, amplis et préamplis. <HS2:7:4> Puis quelqu’un veut voir quels
branchements j’ai fait avec ce matériel. Je lui montre qu’avec sa prise à quatre brins, j’ai
simplement branché le magnétophone sur l’ampli ; et j’ai allumé les deux. Une planche
horizontale est fixée au mur et fait corniche. Pour monter sur elle afin d’atteindre ces
appareils élevés, je demande à l’homme de m’aider. Je veux m’appuyer à lui. Mais je vois
d’abord qu’il est vacillant. Je constate que c’est parce qu’il est comme moi, debout sur la
chaise. Puis il tient mieux. Et en m’appuyant sur lui, je monte sur la planche (B). Je pensais y
tenir seul. Mais je ne peux pas. Je dois encore m’appuyer sur lui. Quand je ne le fais plus, je
me tiens difficilement au magnétophone. Et je m’assois sur cette planchette, avec l’intention
de manœuvrer ainsi les boutons à droite et à gauche. Mais ils sont un peu hauts. Et je mets le
magnétophone lui-même au plus aigu (omé). Je règlerai ensuite les graves et les aigus par
l’ampli. Pour le moment on entend la pièce d’hier, avant la musique que nous voulons
écouter. ((9529))
**
5-6:5:63
<N:2057> <M: 193>
<C:0:0> <TC:24,0:15,8> <TCC:36,2> <PC:774>.<R:3:46> <TCR:36,2> <TR:23,4:15,2>
<PR:774>
9530-- <HS:3:49> Je suis décidé à trouver la panne de la voiture de notre camarade, panne
qui nous arrête dans tous nos projets. Je me mets à chercher durement ce qui pourrait bien être
la cause d’un arrêt brusque du moteur. Je vois que cette voiture est une 2CV. Et je demande à
mon camarade s’il a le manuel la concernant. Je crois que non. Et je vois au-dessus du moteur
le tuyau vertical d’arrivée d’essence, qui va vers l’avant. Et vers le tableau de bord à gauche,
je vais donner un coup de démarreur. Le moteur fait bien du bruit, mais pas longtemps (omé).
Je vois que c’est parce que devant ce moteur, mon camarade a en main quelques éléments de
2719
celui-ci qu’il a déjà démontés. Puis je suis de l’autre côté de ce moteur, que nous
commençons à démonter. Je retire maintenant avec précaution de celui-ci divers manchons
protecteurs, en une espèce d’étoffe épaisse. Il s’agit de savoir où sont les gicleurs, pour les
nettoyer. Et j’ai en main un papier avec un schéma. Je dis que c’est bien le schéma des
différents gicleurs (sig). Mais il doit n’y en avoir qu’un ou deux à régler, avec peut-être celui
du ralenti (H). Mon camarade est à ma droite. A sa demande, je lui passe de suite le manuel
de la 2CV. C’est comme si j’avais toujours très bien su où il se trouvait. Je l’ai trouvé à
gauche, enserré verticalement entre d’autres papiers. Puis nous avons déjà démonté une bonne
partie du moteur. Je dis alors à mon camarade que je suis sûr de quelque chose : nous
n’aurions qu’à bien souffler dans le gicleur, puis à tout remonter proprement. Et la voiture
repartirait. Il en doute. Je dis que c’est exactement ce qui nous est arrivé récemment avec
Baron (lor). ((9530))
9531-- Je suis en train, dans un wagon encombré tout occupé par nos bagages. Je me fais du
souci pour leur débarquement (poi). Je vois que maman nous a aussi laisser à débarquer toutes
ses affaires, en fouillis un peu partout au lieu qu’elles soient empaquetées. Je crains que
pendant l’arrêt du train, nous n’ayons pas le temps de tout descendre. Mais je me rappelle que
Paris est le terminus du train. Je dispose mes propres bagages sur le sol. Et ceci de façon à ce
que j’aie à prendre plusieurs valises et sacs de chaque main, et que j’en aie pour deux fois (H).
Il ne me faudra surtout pas oublier l’appareil de photo de papa, que je vois dans sa sacoche
sous un fauteuil. Pour ne rien oublier, il me faudra vider tout le wagon. Et je mets quelque
chose d’autre dans un grand sac, où je vois qu’il y a encore de la place pour y serrer autre
chose. Puis avec un peu de retard, j’appuie sur le bouton demandant l’arrêt du train (nu).
Celui-ci ralentit, mais il est long à s’arrêter. Nous dépassons assez largement la Cité
Universitaire d’Antony. Il faudra refaire ce chemin en sens inverse, avec tous les bagages.
J’appuie sur un deuxième bouton, sous lequel j’ai lu qu’il sert à ralentir le train (sig). C’est
écrit en Italien. Aussitôt, le train décélère plus vite. ((9531))
<C:4:36> <TCC:35,4>.<R:8:3> <TR:23,2:14,8> <PR:776> <RRM>
9532-- <HS:8:19> Je vois Baron devant moi. Il cache un peu son visage. Ce doit être parce
qu’il n’est pas rasé, comme je le vois.
9533-- <HS:8:15> Je suis dans le goulot étroit du couloir d’un appartement, que nous venons
inspecter (B) (poi). Un homme m’accompagne. Je le vois alors devant moi se faufiler dans
une chambre à gauche, en se contorsionnant dans un passage très étroit. Ne me sentant pas à
l’aise ici, je décide d’abandonner. Mais l’autre homme pourrait alors me croire le coupable, et
penser que j’ai manigancé cela pour dérober quelque chose ici. ((9533))
9534-- <HS:8:9> J’ai envie d’entrer dans une église, qui est à ma gauche. C’est comme si
j’avais à nouveau besoin du réconfort de Dieu. Mais je m’en défends bien, ce n’est pas cela
(U). C’est du réconfort d’une maison, dont j’ai besoin. Je commençais à entrer dans l’église.
Mais je vois que je ne le peux pas. Il y a là un office, et je suis en slip (w). ((9534))
9535-- <HS:8:7> Je suis au bord de l’eau, dans le fond de laquelle il n’y a ici que de la vase
glissante. Tomber ici dans l’eau reviendrait à se noyer. Il serait impossible de remonter sur la
rive. Je pense cependant qu’en ce cas, il faudrait nager pour chercher plus loin une rive
accessible. Mais je quitte cet endroit désagréable vers la gauche (poi). J’ai en effet peur qu’un
petit garçon ne tombe à l’eau. Il est avec quelqu’un. ((9535))
2720
**
6-7:5:63
<N:2058> <M: 193>
<C:22:26> <TC:22,6:14,0> <TCC:36,2> <PC:776>.<R:3:38> <TCR:35,9> <TR:21,8:13,4>
<PR:776>
9536-- <Etant presque réveillé> Je suis tourmenté par une histoire d’inceste, qu’on raconte
(w) (ro). Elle est absurde, et tout à fait incompréhensible (gam). ((9536))
9537-- Je traverse une rivière sur un pont, en même temps qu’une foule de personnes
(ga1:9535). Une femme marche devant moi. Je la prends un peu par les épaules, ayant des
pensées érotiques à son égard (w) (B). Et je la suis. Mais je sens chez elle une résistance à
mes avances. Je comprends que c’est parce qu’elle est accompagnée d’une homme. Gêné, je
dis que « Je n’ai pas de chance ! » (A). Je le dis assez haut, pour qu’elle m’entende (omé). Et
je m’envole vers la droite, au-dessus de l’eau (ga3:9528). De nombreuses personnes sont
arrêtées sur le pont, pour pêcher. Et à la surface de l’eau devant moi, je vois courir un sillage
dans ma direction. Je le crois produit par un poisson. Je me mets à plonger dans sa direction,
en vol. Mais en fait, il s’agit peut-être du bout d’une ligne de canne à pêche. Je me redresse
alors, et remonte en l’air. Puis je reviens en arrière. Je remarque que pour voler ainsi,
j’effectue des mouvements lents de nage (B). Et je sens bien l’air que repousse mes mains. Je
me souviens de l’époque, où je nageais précipitamment. C’était pour ne pas bien encore
savoir le faire. Je me fatiguais vite alors (ga5:9523). Je suis maintenant de retour en ville. On
décrit le dévouement d’un chef, qui accepte par gentillesse de pratiquer le dimanche
l’homosexualité (w). Je suis près de l’endroit, où il habite. Alors que je tourne le dos à la
maison, c’est à gauche. Il est chez lui. Je m’éloigne vers la droite. On parle de lui, avec ses
camarades. Puis je longe la rue principale, jusqu’au bout. On décrit les difficultés politiques
des dirigeants, qui changent souvent. Et on décrète le pays dans tel état. Je demande ce que ça
veut dire. Je comprends qu’on est alors obligé de suivre la loi. Mais c’est comme toujours ?
Oui, mais il faut dans ce cas le faire strictement. Et je sens une résistance à me répondre. C’est
peut-être parce que pour l’instant, on devrait se taire. Et nous passons au milieu de gens. Je
vois qu’ils ont attendu que ce soit exactement l’heure, pour se lever tous ensemble de leur
travail et partir. ((9537))
<C:4:35> <TCC:35,9>.<R:7:41?> <TR:21,8:13,4> <PR:776>
9538-- J’arrive dehors auprès d’une très grosse voiture, en stationnement auprès d’autres
voitures plus petites. Je craignais qu’on ne fasse un mauvais coup avant le départ.
9539-- Je pense au coït de moi avec mes sœurs (w) (gac:9536) [Pure imagination]. Je me
souviens d’une fois, où j’essayais avec l’une d’elles : peut-être que je ne pouvais pas pénétrer,
et peut-être était-ce parce qu’elle était vierge. ((9539))
**
7-8:5:63
<N:2059> <M: 193>
2721
<C:23:5> <TC:20,4:13,6> <TCC:36,2> <PC:776>.<R:2:47> <TCR:35,6> <TR:19,0:12,6>
9539-- Je suis devant une fenêtre. J’ai rempli un flacon d’une espèce de peinture de rouille, et
je l’ai devant moi à ma droite (qsi). Mais je crois que cette fois, je l’ai faite un peu trop
liquide. Je passe au pinceau une couche de ce produit sur un objet métallique, qui est posé
devant moi sur le rebord de la fenêtre. Nous sommes là cachés dans une espèce de caverne,
ouvrant sur des feuillages en pleine nature. Je vois maintenant l’un des nôtres, devant nous
dehors. Je comprends qu’il regarde ici, pour apprécier si certaines choses se voient de
l’extérieur et que nos ennemis pourraient voir. Je suppose que sur ma fenêtre il y en a, dont
l’objet métallique. Puis derrière moi et à droite, je regarde tous ceux qui sont là. Je me trouve
pour l’instant de leur côté. Ce ne sont en fait pas eux, qui ont mes sympathies. Ils sont tous
debout et immobiles, tournés vers l’extérieur qu’ils surveillent. Ça m’amuse (sco). Puis je
vois dehors les ennemis passer juste devant nous, venant de la droite pour s’éloigner ensuite
devant nous. (Puis une bataille a lieu)… Je suis maintenant dans notre appartement de
Clermont-Ferrand. Nous nous y promenons. Je voudrais avoir avec moi certaine partenaire,
ayant des pensées érotiques à son égard (w). Puis il est question de deux d’entre nous, qui
vont devoir descendre en bas de la maison. C’est pour chercher quelque chose, dont nous
avons besoin. Et j’ai été désigné pour cela avec Geneviève. Il y a un danger dû au fait
qu’après l’épisode de la bataille précédente, notre ennemi sait que nous sommes venus ici
(tse) (nu) (un). Il aura probablement laissé des sentinelles en bas. Mais pensant à ce danger, je
résiste alors à papa. C’était jusqu’ici inconcevable. Et je refuse de descendre… et je me
réveille (Q). Mon corps est dans la position (d ; v) (ga8:9519). Je retiens cette position : (ds ;
ds-d) (M) (A). et je pars dehors, pour accomplir ma mission (nu) (un). Je m’approche d’un
bâtiment, dans lequel je dois trouver deux Russes ennemis à combattre (H). Plutôt que
d’entrer dans cette maison par la porte simple tout à gauche, je passe à droite par l’une des
portes doubles. C’est pour pouvoir m’arrêter un instant entre les deux portes, le temps de me
répéter la position de mon corps au réveil. C’est pour bien la retenir, ce que je fais : (ds ; dsd). Et j’entre dans la maison. Je suis maintenant dans une pièce encombrée de personnes, les
deux personnages russes important n’étant pas encore arrivés. Je me mets en équilibre sur les
mains, et je marche ainsi dans la pièce (B) (ga14:9496). Je m’apprête à sortir ainsi par une
porte à gauche. Mais dehors devant cette porte se trouve un gardien, avec un chien couché à
terre près de lui (gaa). Je mets un peu une main sur lui. Je comprends que le gardien est là
pour protéger la vie des deux Russes. J’entre dans la pièce, toujours sur les mains. Puis quand
je vois que les Russes sont arrivés, je quitte cette position. Je pense à eux, que je dois
provoquer et tuer (V). Et je pense subitement à l’admiration qu’il faut avoir pour deux tels
hommes, qui ont entre leurs mains le destin de leur pays. Ce sont des hommes précieux. Il
faut qu’ils aient une intelligence prodigieuse, pour en être arrivés là. Je remarque que l’un
d’eux a le crâne presque chauve, comme mal rasé. Puis l’un d’eux ouvre doucement devant
moi la porte d’une pièce, dans laquelle il y a une conférence. Ils y sont venus pour en donner
également une. Il apparaît qu’au premier plan à l’intérieur, il y a une femme à une table.
L’homme referme aussitôt la porte. Il dit qu’on parle dans cette pièce d’un champignon
connu, c’est ce que je comprends. Je sais qu’eux-mêmes sont aussi venus pour nous parler
d’un champignon. ((9539))
<C:3:22> <TCC:35,5>.<R:6:19> <TCR:35,8> <TR:18,4:12,2> <PR:776> <P:g-v:v>
9540-- <HS:6:31> Je suis dans un petit avion, qui décolle. Et devant moi, celui qui conseille
le pilote le fait monter un peu plus vite. Je vois en effet que devant nous et pas très loin, il y a
un obstacle assez élevé. C’est un poteau et (des fils télégraphiques). Il faut qu’arrivés là, nous
2722
nous soyons élevés au-dessus de lui. Nous commençons une montée plus raide. Je ne suis pas
tranquille (tse). Je crois en effet savoir que si on monte trop vite au départ, on risque de se
mettre en perte de vitesse et de tomber. Mais je suis un peu rassuré quand ayant passé le
premier obstacle, nous nous remettons en vol presque horizontal. Puis nous restons à faible
hauteur. Je pense que nous ferions peut-être mieux de voler plus haut, pour être au-dessus de
tous les obstacles. Mais il y a peut-être une raison, qui l’empêche. Et nous zigzaguons, pour
éviter poteau et fils télégraphiques. Nous nous trouvons en effet à leur hauteur. Je ne suis pas
tranquille. ((9540))
9541-- <HS:6:24> à ma droite se trouve un bon géant d’une très grande force (ga58:9333). Il
est en haut sur le toit d’une espèce de bâtiment. Il affronte là un bandit, très fort lui aussi. Et il
commence par le jeter en bas. L’homme y tombe (sur le dos), sur la pierre du bâtiment. Je
pensais que c’était une chute susceptible de le tuer d’une coup. Mais je vois ce bandit se
relever. Et la bagarre entre les deux hommes continue. Puis je vois le bon géant donner des
coups de revolver dans la gueule du monstre énorme (nu) (poi). Quand il ouvre cette grande
gueule béante, l’homme avance sa main dedans et tire (omé). La gueule se referme alors.
Mais l’homme a eu le temps de retirer sa main. Et le même manège se répète identiquement à
plusieurs reprises. L’animal n’a recours à aucune astuce pour attraper la main, comme je
l’aurais attendu en le craignant. Puis ils ont changé de place. L’homme tire maintenant à
coups redoublés sur l’animal, qui semble invulnérable (cro). Je m’étonnerai qu’il y aie eu tant
de cartouches dans le revolver. Puis l’énorme animal a attrapé avec sa gueule le géant, qui
continue à lui donner des coups de revolver à grande cadence. Et quand l’homme tombe
d’épuisement, je vois heureusement l’animal tomber aussi mort. Et je m’imagine ayant été
moi-même tenu par cette force invincible de l’animal. Je me serais laissé aller. Alors que le
géant prodigieusement fort a dû fournir un immense effort , et faire preuve d’un grand
courage pour résister. ((9541))
9542-- Je longe une autoroute à pied. Mais je réalise que c’est interdit. J’en vois d’ailleurs
d’autres, qui marchent devant moi. Je reviens sur mes pas. Je pense à ceux que j’ai quittés, et
qui pourraient me reprocher ce trajet interdit. Puis j’entends derrière moi le bruit d’une, qui
arrive (omé). Je la regarde, quand elle me dépasse à ma droite. Ça m’étonne qu’elle soit sur
cette moitié de l’autoroute, qui est la partie gauche par rapport à notre sens de marche. Or plus
loin devant moi, je vois une voiture entrer dans l’autre partie de l’autoroute à ma droite. Elle
vient en sens inverse. Les deux sont donc bien dans la bonne voie par rapport à leur sens de
marche… Puis je longe l’autoroute du côté gauche, pour rejoindre seul notre car. J’entre dans
celui-ci, en croyant être seul et le premier. Mais je vois avec surprise que dedans, il y a déjà
quelqu’un. Puis je vois que devant le car, beaucoup d’autres de mes camarades arrivent aussi.
Ils marchent sur l’autoroute en suivant mon exemple. Et j’occupe une place de devant, sur une
banquette de droite à deux places. Je prends la place située vers le milieu… J’avais quitté ce
car (un). J’y retourne maintenant, en espérant qu’on n’y aura pas pris ma place. Je l’avais
retenue en laissant dessus un vêtement. Je suis maintenant arrivé auprès d’une classe. Avant
d’y entrer à gauche, j’ai en main ma canadienne. Et je veux la plier, pour qu’elle ne
m’embarrasse pas en entrant. Je remarque que derrière le cou, son col de mouton est noir de
saleté (qsi). Je ne sais pas si je vais plier ma canadienne en laissant l’intérieur ou l’extérieur
dehors. Je choisis d’en laisser l’extérieur visible. Je la plie dans le sens de la longueur. Et ceci
fait, je la tiens ainsi. J’ouvre avec précaution la porte de la classe. Elle se met à grincer fort,
quand elle est presque grande ouverte (omé). Moi qui voulais sans bruit, j’en suis gêné. Je
constate que tout le monde s’est arrêté de travailler, et observe mon arrivée. J’entre et me
dirige vers le professeur, Madame Koenig. Elle est à son bureau, près du mur du devant de la
classe. Je ne l’ai pas vue depuis longtemps. Mais elle me reconnaît et me dit bonjour, en
2723
m’appelant par mon nom. Je lui demande de m’excuser de mon retard : je viens de faire tel
trajet. Elle s’étonne que j’ai mis deux heures, pour aller à cet endroit (H). Je lui réponds à peu
près : « Mais vous n’y pensez pas ! » (A). Et je me justifie, en lui expliquant : j’ai fait ce trajet
entièrement à pied, en partie sur l’autoroute (un). Et je vais à une place. Contrairement à ce à
quoi je m’attendais, je remarque qu’il y a ici peu de monde. Je comprends que
provisoirement, une partie de ceux qui étaient là sont partis ailleurs. Je me rends compte que
je me suis mis là à la place de quelqu’un d’absent. Parcourant tout le banc, quelque chose était
là pour retenir les places (gaa). Il y a pourtant à droite un banc, qui reste en partie réellement
inoccupé. Mais je reste où je suis. A mon arrivée et sur la table à ma gauche, j’ai posé mon
gros dictionnaire de latin (nu). Un type était tout à gauche du banc. Il vient de prendre sans
gêne ce dictionnaire, pour le regarder. Le professeur est maintenant devant le mur latéral de
gauche. Nous lui faisons face. Il continue son cours. J’ai mon dictionnaire ouvert devant moi.
Et pour la première fois, je remarque que l’une de ses colonnes a été imprimée à l’envers
(sig). Et le parcourant, je vois qu’il a bien d’autres choses, qui sont mal faites. Deux filles
étaient assez loin sur les bancs, l’une à ma droite et l’autre à ma gauche (nu). Et je remarque
qu’elles se sont rapprochées, et sont maintenant tout contre moi (B) (w). Ainsi celle de droite
appuie sur moi son sein gauche. J’au dû leur plaire à mon arrivée, et leur familiarité me fait
plaisir (psib). Nous suivons le texte du cours sur un livre de l’une d’elles. Ça m’étonne un peu
qu’il y ait cela, dans cet ensemble hétéroclite de textes. Puis nous n’avons plus ce texte. Je le
cherche dans le livre d’un autre. Mais je ne trouve pas la page, qui m’est indiquée. Je
comprends pourquoi : de la page de gauche à celle de droite, il y a un saut de numéros (sig)
(H). Je comprends que les pages intermédiaires ont été arrachées. Et j’en vois encore les
souches, près de la tranche. ((9542))
9543-- Je suis dans une pièce avec une femme. Je me déshabille en même temps qu’elle (w).
Elle veut que je sois sage à son égard. Ce doit être parce qu’elle est la femme d’un autre. Mais
alors que je suis en caleçon, je ne résiste pas et je vais à elle. Je la prends dans mes bras (B).
Et je commence par lui caresser le derrière avec frénésie. Puis je veux passer au coït. Je veux
pour cela ôter d’abord l’espèce de boue, qui recouvre son ventre… Puis je suis dans une
pièce, où l’on vient de donner telle référence numérique. Je sais qu’elle correspond à une
photo d’une femme nue, et je le dis (w). Puis je plie mon pantalon de pyjama en partie
mouillé. Et j’affirme que c’est un pur hasard, que je connaisse la photo représentée par ce
matricule. Sans connaître cette femme, je venais justement de rêver à elle. J’en ai la preuve
par le récit écrit de ce rêve (F) (gac:9539). Je dis que c’est une femme nue et assez vulgaire.
((9543))
**
8-9:5:63
<N:2060> <M: 193>
<C:23:53> <TC:20,6:14,6> <TCC:36,0> <PC:774>.<R:7:25> <TCR:36,0> <TR:19,4:14,2>
<PR:774>
9544-- <HS:7:31> Je suis dans une salle, où est donnée une représentation devant une grande
foule installée devant moi. Or voilà qu’une femme importante vient de se lever. Mais ce n’est
pas parce qu’elle quitte le spectacle : elle va accueillir à droite la Reine, qui arrive. On ouvre
la porte à cette dernière. On l’avance sur son fauteuil. Je remarque qu’elle arrive juste au
moment, où la femme qui chante en est à un beau passage aigu (omé). ((9544))
2724
9545-- Nous sommes dans un bâtiment, que nous nous apprêtons à quitter <OUDET>. Or
nous sommes avec (Françoise Sevoz). Et avant de la quitter, je lui donne un rendez-vous pour
bientôt (w). Ce pourrait être ici, par exemple près de l’escalier. Il y a là en effet des fauteuils.
Nous quittons le bâtiment. Et nous partons vers la gauche, avec l’intention d’aller boire
quelque chose. Nous arrivons devant une maison, dans laquelle nous trouvons de quoi. Nous
commençons par regarder un écriteau, en haut et à droite de la porte. Y sont inscrites pour
diverses catégories de clients les restrictions, sur ce qu’on accepte de leur servir ici (sig).
Nous voyons avec plaisir qu’en ce qui concerne les étudiants, il n’y a aucune restriction. Et
nous sommes entrés. Je suis au comptoir avec les autres. Et je verse dans mon verre ce qu’on
vient de me donner, c’est-à-dire je crois un Pepsi-Cola. Je ne me souviens pas de l’avoir
demandé. Puis un patron d’ici je crois s’est mis en colère contre nous tous. Il nous met à la
porte, étant en furie (poi). Je crois bien que c’est à cause de moi, qu’il s’est ainsi mis en
colère. Et il ferme la porte de l’établissement. Il s’assoit devant, avant même que tous ne
soient sortis. Puis je regrette maintenant d’avoir donné rendez-vous à (Françoise) (un). Elle ne
me plaît pas. Je me rends compte en effet en y pensant que je ne suis pas amoureux
enthousiaste, comme il le faudrait… Puis je suis dans les rues de Clermont-Ferrand, cherchant
l’endroit où j’ai donné rendez-vous (un). Mais je n’arrive pas à le trouver, ne reconnaissant
pas les lieux. Je veux m’envoler, pour mieux chercher (ga2:9537). Mais je vois que ça ne me
servirait à rien : il y a trop de nuages, pour que je puisse voir quelque chose dans ce cas. Je
comprends que je ne trouverai rien ainsi. Il me faudrait partir de la gare. Je me mets donc à
chercher celle-ci. Et j’y arrive. Puis je suis au volant d’une DS <OUDET>. Je vois qu’avant
qu’elle ne puisse marcher, il faut remonter devant deux visses manquantes au-dessus du capot
à droite et à gauche. Quelqu’un vient s’en occuper. Je le vois mettre un bout d’une pince dans
le trou de l’écrou de droite, et l’autre bout sur la carrosserie. Je crains alors un court-circuit,
qui ne se produit pas. Puis je me mets en première, et j’essaye de vérifier si j’y suis bien (H).
la voiture semble mal démarrer. Alors que je suis en travers de la route, je pense que je
descendrai si la voiture ne veut pas démarrer en montant. Et je descends. Je ne sais pas si le
moteur marche. Le bruit ambiant est en effet plus fort que son ralenti (omé). Je débraye à un
moment donné, pour laisser tourner le moteur sans risquer de caler. ((9545))
**
9-10:5:63
<N:2061> <M: 193>
<C:0:21> <TC:18,8:12,6> <TCC:36,3> <PC:776>.<R:7:59> <TCR:35,9> <TR:17,8:12,2>
<PR:772> <RRM>
9546-- <HS:8:6> Nous formons une expédition, pour chasser un lion. Or voilà que nous
sommes en un lieu, où un type vient d’être attaqué. L’un de nous est un proche de la victime.
Je crois qu’il essaye de détourner sur lui l’attaque du lion. Mais ça ne marche pas. Et voilà
que tout à côté de nous et à gauche, un ours sort du fourré suivi de son petit. C’est comme
c’était déjà arrivé une première fois récemment, exactement dans les mêmes conditions (H?)
(tse). Je ne suis pas très rassuré, bien que je sache par expérience qu’ils ne nous veulent pas de
mal. Je les caresse au passage (B). Le nom d’espèce de cet ours me revient, et je le dis (A?). et
je vois qu’il a des chaînes, dont une lui maintient la gueule fermée. ((9546))
**
2725
10-11:5:63
<N:2062> <M: 193>
<C:0:5> <TC:17,8:12,0> <TCC:35,7> <PC:772>.<R:6:0> <P:g:v>
9547-- <HS:6:21> Un père appelle son fils, qui vient de partir dans un couloir. N’étant pas
obéi, il le voit et tire sur lui. On rapporte la victime : je vois effectivement le trou d’une balle
en plein dans ce cahier (gam). On en vois même deux (H). Je crois d’abord que c’est en plein
à l’endroit du cœur. Puis je ne le sais plus, retournant le cahier pour chercher à le vérifier. Puis
on voit que la balle s’est retournée, en un certain point à l’intérieur. On en conclut qu’elle est
dans le bonhomme. Et on laisse ce cahier sur le sol, pour mort. Puis je fais visiter les feuilles
l’une après l’autre, n’ayant pas le courage de le faire moi-même (tse). C’est pour trouver
l’endroit du cœur, et voir s’il bouge encore. Je me mets à mon tour à chercher. Certaines
feuilles de la fin ne sont pas transpercées. Mais nous ne trouvons pas le cœur. Je pense alors
qu’il n’est peut-être pas dans cette partie. Peut-être qu’il n’y a pas là l’organisme, qui
commande la vie du bonhomme. ((9547))
9548-- <HS:6:3> Je fais une démonstration de vol, en emportant quelque chose de lourd (B)
(ga2:9545). C’est donc la preuve que je suis capable d’emporter Guy Augé, pour m’envoler
avec lui. C’est ce que je fais. C’est très lourd et fatiguant (B) (ga4:9537). ((9548))
9549-- <OUDET> J’ai tué un homme, et l’ai coupé en morceaux (V) (gab:9547) (tse). Je suis
embêté, ne voulant pas que mon crime soit découvert. Dans la pièce où je suis, je cherche
fiévreusement un sac pour y cacher les morceaux de ma victime. J’en trouve un de petite taille
et en plastique transparent, au fond de la pièce. Je le vide de son contenu, et j’y mets tous les
morceaux de l’homme. Je vais alors à une fenêtre, pour jeter le sac au loin dans l’eau. C’est ce
que je fais. Mais je comprends qu’il est tombé en un endroit, où l’eau n’est pas très profonde.
On risque de le trouver. Il faut que j’aille vite le récupérer. J’y cours donc dehors. Et en
arrivant je vois un enfant, qui cherche (et trouve) le paquet. (Je le lui prends), et je repars.
J’entre alors dans un chantier, où je demande à un homme où se trouvent les WC. Il me
l’indique : ils sont à droite. J’y vais, et m’y enferme. Je veux y jeter le paquet, ce que je fais.
J’en serai ainsi débarrassé, et on ne risquera pas de le retrouver. Et des gens essayent d’ouvrir
la porte des WC. Je les en empêche (B?). Puis je sors. Et je pars en m’élevant en l’air
(gab:9548). J’essaye fiévreusement de monter aussi vite que je le peux, pour me mettre hors
d’atteinte des gens qui voudraient me capturer. En passant dans une rue auprès d’un type
attablé, je lui entends dire qu’on a trouvé deux hommes tués (omé) (H). L’un d’eux doit être
le mien. Puis alors que je repars et m’élève en l’air, il est dit que tel type est une fois monté en
vol à plus de 200 mètres de hauteur (H). c’est moi, mais je ne le dis pas. Puis papa dit que ce
n’est pas possible. Il ne va pourtant pas prétendre qu’il y a une telle différence de pression
dans une ascension de 200 mètres, au point qu’elle soit insupportable (ga25:9446). Mais je
crois comprendre qu’il a dit cela parce que le plafond est toujours bien plus bas (ga15:9502).
Mais je le longe, pour arriver dehors. Quand on veut s’envoler en effet, il y a en général un
ciel illimité au-dessus de sa tête. C’est ce que je cherche à atteindre, pas loin devant moi (nu).
Puis au cours de notre vol, nous nous sommes posés sur un immeuble pour nous reposer.
J’ouvre alors l’un des serviettes, que j’emporte. J’y découvre tout un repas, dont j’avais oublié
l’existence. J’espère qu’il n’est pas trop vieux, et qu’il est encore bon. Ça tombe bien, car
j’avais faim… Puis je suis en haut avec un couteau. Je pense alors descendre, et m’en servir
pour tuer Hitler (V). (Ce serait comme j’avais fait pour l’autre homme). Mais ce ne doit pas
2726
être si facile de le tuer. Il faudrait qu’étant armé d’une mitraillette, je le trouve devant moi…
Puis je veux reprendre mon vol libre (gaa). J’essaye en vain de me détacher du mur d’une
maison, sur lequel je grimpe. Je crains que Hitler ne monte à ces étages, et ne me rattrape. Je
m’attends à ce que par l’une des fenêtres, il m’attrape le pied. Mais ça ne m’arrive pas. Peutêtre ai-je dépassé son étage. J’y pense. Et je continue à monter sur cette façade, dont je ne
peux pas m’échapper. ((9549))
<C:6:27>.<R:9:0>
9550-- Alors que je bois du whisky, papa dit : « Je veux bien essayer de me donner chaque
mois… » (A) (pi) <OUDET>. ((9550))
9551-- Je suis dehors, à la droite d’un couple. Nous sommes assis. La femme est de mon
côté. Et je dis à l’homme : « Vous ne voulez pas m’en laisser une moitié ? Elle est si
mignonne ! » (A) (w) (H). Je crois que ça ne leur plaît pas beaucoup. Pour ne plus les
déranger, je leur dis : « J’ai l’impression que je vais devoir vous laisser. » (A). Or ce sont eux
qui se lèvent, et qui s’éloignent. J’en suis un peu gêné. Peut-être nous voit-on de loin. ((9551))
<C:9?:28>.<R:9:53?> <TCR:36,1> <TR:17,6:12,2> <PR:774>
9552-- <HS:11:16> <DDD : En pensant à Mes chaussettes> je me décide à emporter en
partant mes chaussettes de nylon sales, ayant failli les oublier (qsi). Je ne veux pas en effet en
manquer, et je les laverai. Les dernières que sont presque propres, et sont là aussi. Mais je ne
sais plus lesquelles elles sont. ((9552))
**
11-12:5:63
<N:2063> <M: 193>
<C:1:5> <TC:17,2:11,4> <TCC:35,3> <PC:780>.<R:6:23>
9553-- Je suis devant la porte d’un wagon d’un train, que je veux prendre. Pour le moment,
les gens descendent. Croyant m’en souvenir, je dis que tout ce monde va descendre pour
laisser descendre quelqu’un. Et après cela, tout ces gens remonteront. Ça aura été ainsi une
fausse joie, que de s’attendre à ce qu’il n’y ait plus de monde dans le train. Et je sens quelque
chose m’entrer dans le derrière, au moment où une femme tombe à ma droite sur le quai (B)
(w). Elle est retenue par quelques personnes. Je réussis a retirer ce que j’ai : je vois que c’est
un long et mince rouleau de carton, tenu par un enfant. Ce doit être pour cela cet enfant, qui a
fait tomber la femme avec laquelle il est. (Papa) m’avait aidé à me dégager. ((9553))
9554-- Je suis chez Cyril. Et je me suis levé très tôt ce matin, car je dois partir. Je pense aller
d’abord chercher mes valises. Et je suis parti… J’arrive ainsi chez Mademoiselle Armbruster
[Mon ancienne logeuse rue Notre dame de lorette à Paris], chez qui j’ai ma chambre. J’ai ma
clé pour ouvrir. Mais un type arrive précisément là en même temps que moi, et il vient de
sonner. Mademoiselle Armbruster vient ouvrir. Elle doit voir que j’avais ma clé en main. Elle
s’apprête à faire des reproches, pour avoir été dérangée. Mais elle ne nous en fait pas. Pendant
qu’elle me conduit vers ma chambre, je lui explique que j’habite maintenant à Orsay (lor).
C’est plus pratique pour moi d’y rester, et c’est pourquoi elle me voit rarement ici. Je dis que
2727
je viens à Paris une fois par hasard. Et j’ai envie de dire que c’est heureux que j’y vienne.
Mais je comprends que ce n’est en fait pas le cas : je préfère rester là-bas. Je me trouve
maintenant à la porte de la première grande chambre, qui était la mienne. Mais Mademoiselle
Armbruster me dit que maintenant, c’est celle dont la porte est au fond et à droite de cette
pièce. Ne me voyant jamais, elle a dû déménager toutes mes affaires dans une chambre plus
petite. J’y vais. Elle m’explique pendant ce temps que la femme qui s’occupe de ses affaires
m’a& déjà envoyé un rappel. Or voilà que je suis venu. Tant pis, ça ne fait rein. Et je suis seul
dans ma chambre. Je comprends que ce que signifie le rappel : j’ai dû oublier de payer ma
chambre ces derniers mois. Je m’imagine expliquant que j’ai tant de choses à payer, que
j’avais complètement oublié ça. Elle croit peut-être que je vais la payer maintenant. Mais pour
l’instant, je n’ai pas assez d’argent pour ça (H?). J’ouvre uns espèce de petite commode. Elle
est pleine de cartons d’emballage à moi, qui sont serrés dedans. Je vais à une armoire, dans
laquelle je cherche ma valise. Je constate qu’elle n’y est pas. Sur une étagère du bas, il y a la
belle valise de (Maryvonne). Je pourrais prendre celle-ci, à la rigueur. Il y a aussi la serviette
de papy en paille tressée, que je pourrais prendre (qsi?). Je la prends en main. Je constate
qu’elle a une petite poignée. Mais je crains que l’intérieur ne soit sale, avec une armature
détériorée. Il n’y a plus d’autres choses intéressantes ici. Je vois à ma montre qu’il est 10
heures moins le quart (sig) (H). Ainsi le temps a passé avec une vitesse extraordinaire.
J’essaye de me rappeler si mon train est bien à 10 heures 30. il ne me reste ainsi plus que trois
quarts d’heure, et je n’ai pas ma valise. Je comprends que j’aurais dû aller chez les grandsparents, chez qui elle doit se trouver. Il ne faudrait pas que je me laisse aller à l’envie de rater
mon train. Je n’ai plus que le temps de retourner vite chez Cyril, et de mettre pêle-mêle toutes
mes affaires à emporter dans ma serviette de cuir. Puis j’arrive à la porte d’une autre pièce,
prêt à y entrer. Or je vois que par mégarde, je suis venu ainsi dans la salle de bain. J’y
surprends et dérange quelques jeunes filles toutes nues (w). Au lieu de m’éloigner, je prends
alors la résolution d’entrer. C’est ce que je fais, en essayant de calmer les jeunes filles par des
paroles rassurantes. C’est la première fois que je m’arme ainsi de courage, pour être
entreprenant (H). Les filles se plaignent (omé?). Mais je n’y fais pas attention. Je me sens un
peu paralysé d’émotion dans mes mouvements (B). Je m’avance vers l’une des filles à
gauche. Je pense que celles qui sont derrière moi vont peut-être en profiter, pour se sauver.
Mais il n’en est rien. je prends la fille précédente toute nue, et je me mets à lui caresser le
derrière (B). Je sens chez elle une tendance à la résistance : son bas-ventre est fermement
rentré, et le derrière pointé. Je le touche : il en est bien ainsi. Mais mes caresses la détendent,
et amènent son désir. J’ai maintenant son bas-ventre détendu à ma portée. Je le tâte de la main
gauche. Une petite languette de chair ferme en dépasse. Et je m’apprête à entrer en coït avec
elle. ((9554))
<C:6:49>.<R:8:10>
9555-- <OUDET> <HS:8:14> Dans un appartement je cherche une fille, en étant animé de
pensées érotiques à son égard (w). Mais je me rends compte qu’elle a disparu. Elle est peutêtre en bas. J’ouvre la porte de l’escalier, qui descend. Et je tends l’oreille (omé?). Une
femme monte avec précaution. Peut-être m’a-t-elle vu ouvrir la porte. Elle passe le bras par
cette porte. Je m’en empare de suite, et l’attire à moi (B?). Mais je vois que c’est une femme
d’un certain, et je la laisse. Et dans une chambre obscure à gauche, je m’aperçois que c’est
Maryvonne qui s’y trouve. Je crois qu’elle ne veut pas sortir, parce qu’elle est indécente. Et
elle me donne un paquet de clés, dans un sachet transparent. Je lui demande si ce sont des
doubles. Elles sont pour moi. Je vais les poser. ((9555))
9556-- Françoise Sevoz est examinée par des gens, en vue de (la guerre). Pour lui échapper,
2728
je crois qu’elle veut se faire passer pour une vieille femme faible. Mais finalement elle se
redresse, se montrant une assez belle jeune femme forte. Ceux qui l’examinent veulent la
renverser, pour voir sa force. Je dis spirituellement que c’est impossible, ma remarque étant à
double sens (sco). Mais ils mettent un moment à le comprendre, et alors ils rient. ((9556))
9557-- Je viens de faire subir des contraintes au corps d’une femme (B). Et je la lâche : elle
s’effondre à terre sur le dos, les membres repliés sous elle. Je mets son bas-ventre à découvert
(w). Et je vois qu’elle a les cuisses plus sombres que ce dernier et que son ventre, comme si
elle avait des bas (qsi). Et dans une frénésie sexuelle, il me vient l’envie de montrer ainsi des
femmes toutes nues (gac:9554). J’écarte bien les vêtements autour du bas-ventre de cette
femme, et je le tâte avidement (B). Il est un peu humide vers la base. Puis j’entre en coït avec
elle, pas très bien d’ailleurs (B). Et ceci jusqu’à l’orgasme (bet) (flê) <Je me réveille en me
retenant de perdre du sperme>. ((9557))
<C:8:19>.<R:10:56> <TCR:36,4> <TR:17,2:11,8> <PR:778>
R.A.S.
**
12-13:5:63
<N:2064> <M: 193>
<C:0:31> <TC:18,4:12,8> <TCC:36,1> <PC:776>.<R:3:57>
9558-- Je vois un train arrêté, dehors et à ma droite. Une voiture vient de s’arrêter juste
derrière. Je crois qu’elle n’a pas le droit ? Mais quand le train repart, je vois la voiture tirée
par lui avec l’avant soulevé. Je comprends alors qu’elle est en panne. Un homme est au
volant. Il doit être là pour veiller à freiner aux arrêts du train. Il doit lui falloir les prévoir,
pour se libérer avant.
9559-- Alors que je suis dans un véhicule arrêté, on me donne des instructions. Des chevaux
doivent tirer cette voiture. Et comme signal de départ à leur intention, je tire un coup de feu
(omé?). Mais je crains que les chevaux ne prennent peur. Or je vois qu’au contraire, ils
démarrent doucement. ((9559))
9560-- Un compagnon me demande ce qu’est « Lucullus » quelque chose (A). Il croît que
c’est un cours, et n’en a pas entendu parler. Et il parle de ce salaud de Berthelot, qui fait un
cours ce soir. Quant à moi, je ne trouve pas tellement qu’il mérite ce qualificatif. Et il parle
d’un certain cours, qu’on nous avait promis. Il n’a pas encore eu lieu. Il me cite ensuite tel
chemin, me demandant si je le connais. Il parle d’un endroit d’un embranchement, dont l’un
des chemins est celui emprunté régulièrement par nos camarades. Et l’autre va jusqu’à tel
endroit, je crois. Ou plutôt il va jusqu’à Saint Rémy. Je crois que je comprends assez mal ce
qu’il veut dire. ((9560))
<C:4:4>.<R:5:54> <P:d-v:v>
9561-- <HS:5:59> Je suis parmi un groupe de personnes, parmi lesquelles (Guy Augé)
critique le synchrocyclotron (ga13:9519). Il finit par préciser qu’il critique le système du
2729
mercure. Je comprends qu’il s’agit de celui qu’on chauffe par effet Joule, et qui doit chauffer
le synchro (M). Je dis qu’il ne faut pas exagérer : « Ceux qui construisent les cyclotrons
savent ce qu’est un synchro » (A). ((9561))
9562-- <HS:5:59> Je réalise que Guy Augé se trouve également ici actuellement (gab:9561).
Et il reste toujours seul de son côté, au moment du café. Nous n’avons jamais pensé à l’inviter
à le prendre avec nous. Je le dis à papa. J’aimerais bien qu’on l’invite chaque fois, mais je
n’ose pas le demander. ((9562))
9563-- <HS1:5:54> Alors que nous partons dehors, un couple marche devant nous. Et
Maryvonne à ma droite me prend la main par émulation, comme font ceux de devant (w) (B)
(ga16:9512). Nous nous tenons ainsi. Je pense à elle, qui est ma femme. Et je pense à cette
séparation, que nous avons subie pendant quelque temps. Elle m’a empêché de l’aimer. Nous
allons pouvoir le refaire. <HS2:6:3> Nous passons dans la rue devant une femme en manteau
de fourrure, qui est assise sur un banc. J’ai d’abord cru qu’il s’agissait d’une prostituée (w).
Mais je crois comprendre qu’elle essaye de vendre un petit objet, qui est posé devant elle sur
le sol. Elle nous demande au passage si nous n’en avons pas. ((9563))
9564-- Je quitte un endroit. Je comprends que par prudence, tout les paquets appartenant à un
musulman y ont été classés et numérotés. Celui-ci a été relâché. Je veux justement retrouver
en cachette quelque chose lui appartenant, pour le lui rendre (poi). Je suis ainsi arrivé devant
une pièce, dont l’accès est maintenant défendu par ordre de (papa). J’y entre. Je suis étonné de
ne pas être arrêté par les femmes, qui se trouvent ici. Je prends mon élan, et saute sur une
ouverture pratiquée dans le mur d’en face. Je passe de l’autre côté. Papa me dit alors qu’il
aimerait bien visiter avec moi le jardin, le long de cette maison. Il voulait le faire depuis
longtemps. Je suis à sa disposition. Et dans ce jardin où je me trouve, je marche dans la boue.
C’est dégoûtant. J’avoue que je viens chercher ici un paquet, appartenant au musulman. Je
trouve à terre une clef, pleine de boue. J’avoue qu’elle lui appartient. Je la secoue, pour la
débarrasser de cette saleté (B). Je pense la laver sous le robinet, qui se trouve à la droite du
jardin en regardant la maison. Puis j’ai rejoint le musulman ailleurs. Et je vois la musulmane
se servir de la clef pour ouvrir la porte d’un cagibi, donnant sur la cour dans laquelle je me
trouve (nu). Son mari et ses enfants y étaient enfermés. Il paraît qu’ils ont dit : « Comme eux,
(on n’entend rien) » (A). Je dis que si cette femme tenait tant à cette clef, c’était parce qu’elle
ouvre cette pièce où étaient enfermés les siens. L’homme qui est avec moi reconnaît au moins
que ce musulman est un homme, qui aime ses enfants. ((9564))
<C:6:13>.<R:8:30> <TCR:36,1> <TR:19,0:13,4> <PR:774> <RRM>
9565-- <HS:8:34> Je longe une galerie pleine de tableaux, avec quelqu’un (qsi). Etant arrivé
au bout et au moment de revenir, mon camarade ne veut plus me suivre. Est-ce parce que dans
ce sens, le couloir est un labyrinthe ? Oui ! Au retour que j’entreprends en effet, plusieurs
passages sont possibles. C’est à des embranchements non visibles à l’aller (gac:9560).
J’essaye donc d’emprunter les couloirs, dont je crois reconnaître les tableaux. Mais je crois
néanmoins que je me suis très tôt perdu. Je reviens rapidement en arrière, vers la fenêtre du
bout du couloir. Je la retrouve heureusement sans difficulté. Je l’ouvre, et je passe au dehors.
Là je m’agrippe à des barreaux de fenêtre grillagée, que j’espère solides (B). Et n’étant pas du
tout rassuré, je fais ainsi l’escalade de ce mur d’une fenêtre à l’autre (tse). Je veux entrer dans
un appartement, en en forçant une. Or j’en aperçois une à gauche, qui est ouverte. Ça me
facilitera la chose. Mais elle est bouchée par une espèce de grillage, tissé de fils de plastique.
Je les ôte l’un après l’autre à partir de mon côté à droite, en essayant de ne pas faire de bruit
2730
(omé). Puis j’entends quelque chose à l’intérieur. Je m’abstiens alors pendant un moment de
continuer, et j’attends. Je crois que dans cette pièce, quelqu’un vient de mourir. Je m’y glisse
alors par le trou, que j’ai déjà pratiqué. Je vois qu’ici sont réunis des jaunes (qsi?). Je reste
avec eux. Et ils me donnent un numéro me concernant (H). Nous nous mettons à un moment
donné à rire, malgré le fait que quelqu’un soit mort ici (sco). ((9565))
9566-- <HS:8:34> Je longe une rue. Je suis assis sur une espèce de petit pont formé de deux
planches, et d’une barre horizontale qui les rejoint. J’avance ainsi longtemps suivant un élan
initial. Et je fais de petits sauts en hauteur, pour passer par-dessus les obstacles rencontrés (B).
Pendant tout ce trajet, un groupe de personnes me suit de près derrière moi (gab:9565). Et à la
fin de cette rue, je reviens par une autre rue parallèle et à gauche. Et je me fourvoie ainsi dans
une propriété privée. Il s’y trouve un chien-loup, dont je me suis approché sans le voir (tse).
C’est peut-être pour cela qu’il ne m’a rien dit. Mais maintenant je m’éloigne fiévreusement,
n’étant pas tranquille du tout. ((9566))
9567-- <HS:9:14> <DDD : En passant à côté du château de la Pacaterie, près de l’entrée qui
a dû être celle des domestiques, je pense à ceux-ci ; je m’en imagine un travaillant à s’élever
de condition ; et je pense au film, où je voyais des Princes russes engagés, en exil, comme
domestiques ; il y a des scènes où l’homme enseigne le duel au fils de la maison.> Un
adversaire m’a lancé une épée, en ayant deux en main. La tenant alors de la main droite, je
suis obligé d’engager un duel avec quelqu’un (V) (tse) (B). Je ne suis pas tranquille. J’essaye
de feindre (ga32:9442) <OUDET>.
**
13-14:5:63
<N:2065> <M: 193>
<C:23:15> <TC:19,6:13,8> <TCC:36,4> <PC:776>.<R:4:45>
9568-- <OUDET> En arrivant quelque part dans une ville, j’admire le spectacle du soleil
levant (qsi) (eta). Il envoie maintenant ses beaux rayons dorés sur une église. Je tourne autour
de celle-ci. ((9568))
9569-- <OUDET> J’ai empoigné un homme dans mes bras, et je lui frappe le dos sur quelque
chose (poi) (B?) (V). Puis je lui lâche les pieds, et frappe son derrière à terre. Et papa arrive. Il
reconnaît l’homme comme étant un (boucher connu) en tel endroit, et il se met à l’embrasser.
Je lui dis après cela de lui donner une claque. ((9569))
<C:4:51>.<R:6:48> <P:ds-d:ds-d>
9570-- <HS:6:51> <OUDET> Je suis à la sortie d’un cinéma. C’est peut-être un artiste connu
qui parle de la gloire, en disant qu’il la mérite bien (gab?:9569). Je cherche à en voir d’autres.
((9570))
9571-- Je descends un escalier. Et j’arrive tout en bas. Je m’aperçois alors que j’ai oublié mes
papiers, qu’il faut montrer un peu plus loin à un soldat. Ils sont indispensables pour sortir.
C’est bien de moi, et je m’en veux (U). Je remonte les chercher. Mais le soldat me suit, qui
doit pour cela me soupçonner d’être un type louche (poi). En haut, un personnage important
2731
m’aborde. Je suppose qu’en voyant que nous nous connaissons, le soldat changera d’opinion
et abandonnera sa poursuite. Et c’est papy qui me parle (nu). Il m’explique sa déception à
mon sujet. Le soldat arrive auprès de nous. Mais il se contente de me donner quelque chose,
avant de repartir… Puis je monte un escalier, avec une grande foule en rang. Mais moi je me
dépêche, étant pressé. Je comprends cependant que si tout se ruaient comme moi au lieu de
rester en rang, ce serait impossible. Puis je m’envole (ga3:9549). Et je m’enfuis, en survolant
des bâtiments (tse)… Puis je suis à nouveau à l’intérieur. Et pour que je ne m’enfuis pas une
nouvelle fois en m’envolant, on a fermé toutes les ouvertures du toit avec des espèces de
grillages (tse). Or je réussis à arracher un grillage, qui ferme une ouverture (ga1:9565). Et je
passe (B). Les gens d’ici en sont désolés, (mais ils ne font rien). Il y a d’autres ouvertures
grillagées à passer. Je pars fiévreusement. Et j’arrive dans une petite pièce, dans laquelle se
trouve un homme devant une table. Il voudrait s’opposer à mon passage. Mais je m’empare
d’une grosses clé anglaise posée sur la table, (qui est son arme). Je pense un instant m’en
servir comme d’un revolver, en la tenant par le gros bout. Mais je ne le fais pas. Et je me mets
à frapper avec elle sur la table, pour impressionner l’homme (V) (B?). Et pendant ce temps, je
fais passer ma compagne par la fenêtre, qui est à droite (nu). Et je passe à mon tour par
l’ouverture du grillage, les pieds en avant. Nous nous trouvons maintenant devant une fenêtre,
à deux battants et non grillagée. J’essaye fiévreusement de l’ouvrir, sans y parvenir. Je me
mets alors à casser le carreau de droite, sur une assez grande surface. Et je fais passer ma
compagne par le trou. Je passe ensuite à mon tour. ((9571))
9572-- Je quitte mon appartement, en fermant une porte derrière moi avec un loquet. Et pour
ne pas rencontrer un autre personnage arrivant dans les escaliers, je passe par une fenêtre de
droite (poi) (gab:9571). Et je me cache derrière. Et là je descends le long d’un tuyau jusqu’au
sol, que je trouve heureusement sous mes pieds (B?). ((9572))
9573-- Je suis dans un escalier, et une femme monte vers moi. Ne voulant pas qu’elle me
voit, je reste immobile et plaqué contre le mur (poi) (gab:9572). Mais je comprends qu’il est
impossible qu’elle ne me voit pas : elle passe juste à côté de moi. Je lui envoie alors une petite
(pomme de terre), qui l’atteint au sein gauche (w). Et je vois la première image de cette
femme dans une glace. Je l’envoie alors dans ce labyrinthe de glace. Pour ne pas m’y perdre
et en sortir, je suis quant à moi le mur de droite. Et je regarde au-dessus des glaces. J’arrive
ainsi à droite à la porte d’une pièce, que j’ouvre. Je pense d’abord allumer. Mais je ne le fais
pas. ((9573))
<C:7:2>.<R:7:33> <TCR:35,8> <TR:17,8:12,2> <PR:778> <RRM>
9574-- <HS:8:55> <DDD : Je suis chez un commerçant, et je crois voir une femme râler,
parce que dans sa monnaie, on lui a rendu 2 francs de moins que ce qu’elle attend ; et j’y
pense> Je découvre avec plaisir que j’ai trois pièces d’argent de cinq Francs, et une aussi
grosse en or (qsi) (H). Puis j’ai par maladresse cassé cette dernière, et j’en cherche les
nombreux morceaux sur le sol (poi). Il m’est dit que je pourrai les rendre, pour recevoir en
échange un certain lot de consolation. ((9574))
**
14-15:5:63
<N:2066> <M: 193>
2732
<C:0:21> <TC:18,4:13,0> <TCC:36,1> <PC:772>.<R:5:56> <OU?>
9575-- <HS:6:1> J’ai en main une carabine à plombs. J’ai aussi une boîte pleine de plombs.
Mais ils ne sont pas faits pour cela, ils sont trop gros. Une autre personne ici a aussi des
plombs. Ils sont également trop gros. Or je trouve un petit morceau de fil de fer droit. Il est de
bonne taille. Et j’en charge la carabine, qui est ouverte et pliée en deux. Je la referme avec
précaution. Car maintenant qu’elle est chargée, elle est dangereuse. Et je fais très attention en
me tournant, de ne pas la diriger sur quelqu’un. Je vais un peu plus loin. Et là je tire d’une
certaine distance, dans la gueule grande ouverte d’une sculpture à gauche. Je vise et tire très
vite : le coup part bien. J’avais d’abord craint qu’il ne parte pas, ayant vu que le fil de fer était
descendu jusqu’au bout du canon. J’avais en vain essayé de le faire redescendre vers la
chambre de tir. La flèche se plante juste dans la lèvre inférieure du visage sculpté. Je suis
content de mon adresse, et j’appelle quelqu’un pour venir voir le résultat. Puis il est question
d’un type, qui est le meilleur tireur de la région. Mais on reproche qu’il lui soit laissé certains
frais de la guerre, trop importants pour un particulier.
9576-- <HS:5:58> Je suis dehors de nuit, et j’ai en main une lampe électrique. C’est pour
éclairer de temps à autre en direction du ciel. J’indiquerai ainsi notre position à un avion, qui
doit nous rejoindre. Puis il fait jour (nu?). J’ai en main une glace, pour envoyer dans l’œil du
pilote les rayons du soleil (nu). C’est pour le prévenir de notre position. Je vois arriver une
voiture. C’est peut-être la bonne. Et pour lui faire ce signal, je cours vers le soleil. J’étais
précédemment sur un trottoir à l’ombre. J’essaye mon miroir. La voiture s’arrête à ma droite,
alors qu’il ne s’agit pas de la bonne. Mais je m’aperçois que c’est parce qu’à l’arrivée de cette
Citroën, une espèce de paysan qui la conduit veut un renseignement. Il me demande où
trouver ici « quelques bonnes fermes » (A) (omé). Je lui réponds qu’il doit y en avoir partout
(A). Il me remercie en repartant. ((9576))
9577-- Nous sommes sur un quai. Et nous parlons du scandale des chercheurs mal payés.
C’est par exemple le cas de Monsieur Marty. Je remarque que celui qui m’en parle est un des
chercheurs, qui maintenant travaillent avec lui. Je crois comprendre ce qu’on me dit : il a pu
prendre sa retraite parce qu’il a deux enfants, et à cause de quelques autres circonstances (H).
((9577))
<C:6:5>.<R:8:0?> <RRM> <III : Je ne bouge pas>
<C:8:0?>.<R:8:39> <TCR:36,0> <TR:17,6:12,6> <PR:772>
9578-- <HS:8:40> Je suis dehors sur un quai de port. Je me dépêche en direction d’un certain
nombre de barques, qui sont à quai. Nous sommes assez nombreux à devoir les emprunter
pour partir. Sans crainte et fier de moi, je descends rapidement et en force le long d’un
cordage (B). Il est le long du mur, qui descend jusqu’à l’eau. Depuis ma corde, j’avais choisi
une première barque. Mais j’opte pour une autre à droite, et je monte dedans. Je demande si
on a le droit de partir seul sur une barque. Non ! Il faut qu’on y soit deux (H). Je prends les
rames. Elles sont toute petites. Et je longe le bord, à la recherche d’un compagnon. Personne
ne se propose. Je vais vers la droite. Je m’aperçois qu’à terre, toutes les filles se sont
rassemblées de ce côté. Je demande si l’une d’elles veut venir avec moi (w). L’une d’elles
demande si elles peuvent venir à deux : non ! Une seule peut venir. Elle vient seule. Et une
fois montée, elle s’empare des rames. J’aurais voulu ramer moi-même. Mais je comprends
que c’est effectivement plus pratique depuis sa place, qui est plus basse et en face de moi. Je
prends quand même les rames, maintenant. Et la fille trouve que nous allons assez vite. Je me
2733
rends compte que mes rames ne pénètrent presque pas dans l’eau. C’est d’ailleurs ce qu’il
faut. Pendant un moment cependant, celle de gauche ne la touche même pas. Et je suis un peu
perdu. Mon but est un radeau (nu). Et alors qu’il fait nuit maintenant, je demande à ceux qui
sont sur ce radeau d’allumer une lumière. C’est pour que je puisse me repérer (gac:9576). Une
faible lumière est alors allumée. Je me dirige vers elle. J’arrive enfin sur le radeau. Je veux
allumer là une flamme, qui soit bien visible pour que les autres puissent se repérer. Je crois
ainsi qu’une barque nous a dépassés, et qu’elle est partie vers le large. Je cherche un moment
à l’apercevoir de ce côté, dans la demi-obscurité. Et je finis par croire qu’il n’y a personne.
Nous allumons une flamme avec une allumette. Et je cueille des brindilles sèches sur un arbre
à gauche, pour les enflammer et en faire une torche bien visible. Mais ça ne marche pas. A un
moment donné je jette une allumette, dont j’ai vu que le bout était presque entièrement
mauvais (qsi). Je le regretterai peut-être, quand nous n’aurons plus du tout d’allumette. Car
nous en avons très peu. Et j’appelle maman, très inquiet pour elle (omé) (poi). Je crois
d’abord qu’elle est restée sur la rive. Puis j’apprends qu’elle est en barque, mais encore loin
d’ici. Et elle cherche son chemin. Pour aller à son secours, j’ai un moment envie de la
rejoindre à la nage. Mais si je me jette à l’eau tout habillé, je risquerai de prendre froid au
retour. Et ceci avec des vêtements tout mouillés, et alors qu’il ne va pas faire tellement chaud.
Or je vois maman arriver, pas loin d’ici. Ça me rassure. Et elle s’approche très rapidement
(gaa). Lorsqu’elle arrive à ma portée, j’arrête sa barque du pied droit (B?). Puis il fait jour à
nouveau, bien qu’encore un peu sombre (gac:9576). Le ciel est en effet couvert, et nous
sommes à la fin du jour. Ainsi tout à l’heure il faisait nuit en plein jour, parce que le ciel était
très couvert et orageux (ga29:9448)… Puis je suis retourné à terre. Et je parcours les rues
d’une ville, que j’avais quittée il y a longtemps. Instruit par ma dernière expérience, je sais
maintenant ce qu’il nous faut sur le radeau. Et je suis venu ici pour y faire mes achats :
allumettes et bougies d’abord. Puis ayant pris à gauche, je m’approche maintenant d’un
magasin de souvenirs. J’y vois de tout dans ses vitrines à ma droite, et surtout des bibelots.
C’est un des derniers magasins que j’ai vus, lorsque j’ai quitté ce pays. Il y a devant lui une
terrasse, coupée en biais. J’espère qu’à cause des allumettes, ce magasin fait aussi bureau de
tabac. Je crois me souvenir que c’est le cas. Je vois finalement que oui : il y a vers l’entrée
cette enseigne en double cône, qui m’était cachée au début. Et je suis entré. Alors que je l’ai
demandé à une vendeuse, elle me montre un vase à fleur élégant (nu). Son col est assez effilé.
Il y a un petit liseré tout autour de l’embouchure. Pour le payer, elle me demande d’abord
« 30 dates » (A) (H). Il s’agit peut-être de faire un échange, ce qui serait l’habitude ici. Ou
bien il s’agit peut-être du nom de la monnaie du pays. Mais cette femme s’empresse de me
dire que je peux payer aussi en argent français : ça fait 25 francs. Je calcule que ça représente
2.500 francs anciens (lor). C’est trop cher pour ce que j’ai actuellement. Je demande à la
vendeuse si elle n’a pas de vase moins cher. ((9578))
**
15-16:5:63
<N:2060> <M:305>
<C:22:57> <TC:17,6:12,2> <TCC:36,2> <PC:778>.<R:5:2> <TCR:35,6>
9579-- <HS:5:6> Nous nous approchons dehors d’une grosse machine en marche. Et ceci
alors qu’en attendant, d’autres sont restés à distance à gauche. Et cette machine chauffante est
devant moi (B?). Elle marche avec telle grosse réserve d’électricité. ((9579))
2734
9580-- Je quitte le soir la pièce, dans laquelle se trouvent mes affaires. Je suis avec papa, qui
en ferme la porte à clef. Je me coucherai en bas cette nuit. Et alors que nous descendons les
escaliers, je pense que je suis seulement parti en pyjama. Je n’ai même pas emporté quelque
chose à lire ce soir, avant de m’endormir (poi). Je m’en passerai donc. Et nous arrivons en
bas… Puis nous sommes dehors de nuit. Nous arrivons sur un chemin, qu’il faut traverser. Or
je vois là que nous nous enfonçons dans une boue épaisse, ce qui m’ennuie (poi) (B). Mais je
ne peux pas faire autrement. Et tournant à gauche, nous longeons le chemin sur la droite.
Avec cette boue, mes chaussures vont être dégoûtantes. Et il me faudra les nettoyer. Je peste
contre papa, qui nous fait toujours habiter de tels endroits. Or en plus et pour nous ennuyer,
des cars arrivent derrière nous. Je les vois à leurs phares (ga1:9578). Nous accélérons le pas.
C’est afin de tourner à droite chez nous, avant qu’ils ne nous aient rejoints. L’endroit où nous
tournons à droite est marqué par un poteau indicateur. Je vois que nous nous en approchons,
alors que les phares l’éclairent par intermittence. Et arrivé à cet embranchement, nous prenons
donc le chemin à droite. Sur les buissons de droite, je vois alors la lumière d’une autre phare.
Je me demande de quel genre de véhicule il provient. Je ne le vois absolument pas dans le
noir. Je crains que ce ne soit une voiture, qui nous frôlerait. Et je peste encore contre les cars
précédents, qui sont eux-mêmes inintéressants. Et de plus, ils sont pleins de vieux cochons
(w). Ayant tourné à droite, je vois que nous arrivons devant l’endroit de notre propriété. Elle
est fermée par une barrière. Et une sentinelle se trouve à droite, qui ne nous a pas vus. Je sais
que pour avoir le droit d’entrer, il faut donner un mot de passe. Je dis tout haut, en arrivant à
la barrière : « Mot de passe » (A) (omé). J’ai peur que la sentinelle ne soit surprise, et que de
crainte elle n’ait une réaction offensive contre nous. Mais il n’en est rien. et je vois que juste à
ce moment, d’autres civils viennent de l’intérieur de la propriété. Eux veulent sortir. Je montre
à la sentinelle ma carte laissez-passer, avec nos trois noms (H). Mes deux compagnons
passent. Mais moi, je suis retenu à l’entrée. ((9580))
<C:5:26> <TCC:35,7>.<R:7:9> <TR:16,6:11,2> <PR:780> <P:d-v:v>
9581-- <HS:7:14> Nous sommes un certains nombre à être partis dehors, pour une course à
pied (B). Pour ma part, je ne cours pas trop mal. Et je réussis à me maintenir parmi les
quelques premiers, que je vois devant moi. Je vois entre autres courir devant moi une petite
femme, qui fait de petits pas. Elle garde une allure très nerveuse, et se débrouille bien. Puis
j’arrive en un endroit, où il faut passer sous une barre horizontale d’une barrière (gac:9580).
Cette barre est placée assez bas. Et derrière la barrière se trouve une étendue d’eau. J’hésite à
passer. Un homme se trouve là, pour diriger les épreuves. Je lui demande s’il est vraiment
nécessaire de passer là, pour atterrir dans l’eau : oui ! Je pense d’abord ôter ma veste pour
cela. Puis je refuse carrément de me tremper pour cette connerie d’épreuve, que j’abandonne
(ga1:9578). Puis poursuivant quelqu’un, je saute par-dessus une barrière. Mais comme il y en
a plus loin une deuxième à sauter, je reste en l’air dans la même position (ga2:9571). J’avance
toujours suivant mon élan. Je sais qu’on me regarde, et je veux faire rire (sco). Et quand j’ai
dépassé la barrière suivante, je quitte immédiatement et comiquement ma position figée en
l’air. C’est pour reprendre ma poursuite. ((9581))
9582-- Je suis dans une pièce avec un groupe de personnes. Papa est juste à ma gauche. Alors
que je penche ma tête sur une table, il se montre fier de moi. Il affirme croire que je vais avoir
un poste important, dans la direction de certaines opérations. Mais je lui dis qu’il se fait des
illusions, car je suis loin d’avoir un poste si important. Puis je penserai qu’il a quand même un
peu raison. S’il y avait un incident au cours de ces opérations, je serais là moi-même pour
décrire le spectacle à ceux qui décideraient des réactions à avoir. (Je le verrais sur mon écran).
Je participerais ainsi d’une façon assez importante au déroulement de ces opérations. Puis je
2735
pense qu’en fait, je ne serais quand même pas indispensable. Je pourrais être remplacé par
n’importe qui… Puis nous sommes dans une pièce, où nous regardons la télévision. Je réalise
au bout d’un moment et à mon étonnement qu’il s’agit de la télévision en couleur (qsi) (HH)
[A 8h23 ce matin, écoutant les informations, je suis très étonné d’apprendre qu’on vient de
procéder à des essais de télévision en couleurs. Je cours acheter les journaux, pour plus de
précision, et je lis dans Le Figaro du jeudi 16 mai 1983, édition de 5 heures, l’information
suivante en page 16 : « Un essai de télévision en couleurs : un programme expérimental de
télévision en couleurs, diffusé depuis l’émetteur de la Tour Eiffel, a été présenté hier soir dans
les salons de l’hôtel Crillon devant M. Alain Peyrefitte, ministre de l’information. Les
téléspectateurs dont le récepteur est équipé pour la deuxième chaîne ont pu la recevoir en noir
et blanc. Cependant, malgré la réussite de cet essai, on ne prévoit pas que les premières
émissions régulières en couleurs puissent être transmises avant 1968 ou 1969. la deuxième
chaîne les diffusera alors alternativement avec des émissions en noir et blanc. » J’ai
l’impression, sans en être bien sûr, d’avoir dernièrement pensé à la télévision en couleurs.]. Je
m’empresse de le faire remarquer à ceux, qui sont là. Ils m’apprennent que c’est toujours ainsi
le cas, pendant un moment chaque jour. C’est lors d’un interlude, ainsi qu’au milieu des films
et au moment du plus grand suspense. Je remarque la justesse absolue et la beauté des
couleurs (z) (eta). Et ceci d’après des objets que je connais dans le tableau, qui apparaît
maintenant sur l’écran. ((9582))
9583-- Je suis réveillé par mon réveil-matin, qui sonne (omé) (Q) (bet). Mais je suis encore
tout endormi, et j’ai encore sommeil. (Je crois que mon réveil devait sonner à 7 heures) (H)
(lor?). Je m’accorde un sursis, et décide de le refaire sonner à 8 heures. J’ai en main une fiche.
Au début de la ligne correspondante de celle-ci, l’heure à laquelle on veut être réveillé doit
figurer. Mais je vois que là il n’y avait rien, contrairement à ce que je croyais. J’écris donc 8
heures à l’emplacement de cette ligne (sig). [Mon réveil a réellement sonné vers 7 heure 5,
sans me réveiller. Mais il a provoqué ce rêve, tout en le datant] ((9583))
9584-- Nous sommes sur le côté droit d’une pièce deux personnes, qui avons un certain rôle à
jouer. Et ceci alors qu’au milieu de la pièce, un homme va commencer un monologue
présentant un spectacle. Il a commencé (omé). Mais mon camarade et moi faisons un peu de
bruit, ce qui l’interrompt. Car il doit parler dans le silence absolu. J’en suis pour ma part un
peu gêné (poi). Et je m’assois, avec l’intention d’éviter désormais de faire du bruit. Mais je
m’aperçois que je continue, et je comprends pourquoi : je suis assis contre un papier, que
j’avais froissé et posé sur le côté de cette table. J’essaye de faire cesser ce bruit que nous
faisons, m’attendant à être réprimandé par l’acteur. Or ce qui me surprend, voilà que c’est lui
qui s’excuse. C’est d’avoir toussé pendant un bon moment, ce qui a retardé le début de son
rôle. Il nous explique que si l’on veut parler anglais avec un accent parfait comme il venait de
le commencer, il en est toujours ainsi. Et ceci après une longue période, pendant laquelle on
ne l’a pas parlé. On se met alors à tousser. Ou bien on parle un anglais parfait, et c’est ce qui
arrive au début ; ou bien pour éviter cet inconvénient, il faut accepter de parler médiocrement
(cro). Il veut bien parler, quant à lui. Je lui dis n’avoir jamais entendu parler anglais, bien que
ce ne doive sûrement pas être le cas. J’en profiterai donc pour l’écouter. Or il me dit que pour
entendre cet accent, je n’ai qu’à moi-même parler telle langue. Je comprends qu’il veut dire
que j’en retirerais la même impression. Puis me tournant vers le milieu de la pièce, je
m’aperçois qu’on est maintenant en train d’y célébrer une messe de l’autre côté. Je vois en
effet le prêtre en chasuble. Je me demande si c’est factice, et une partie du spectacle. Ou bien
si c’est réellement une messe. On serait venu la dire rapidement d’après le désir de l’acteur,
qui n’aurait pas voulu la manquer aujourd’hui. Mais de cette façon, ça ne m’intéresse pas. On
doit d’ailleurs le remarquer (U)… Puis des gens très forts arrivent dans cette pièce. Et je
2736
participe à des bagarres (B?). L’homme le plus fort étant arrivé, je l’ai empoigné. (Et je le
frappe alternativement contre un mur à droite et contre un mur à gauche) (V). Je l’envoie
finalement sur la droite, où il est projeté sur un mur. Il tombe ensuite au pied de celui-ci,
comme une masse. Et ceci tout juste devant un autre homme fort, qui venait d’arriver ici très
fier de lui. Voyant comment le plus fort de tous tombe ainsi devant lui terrassé, il en est de
suite refroidi. Et je vois qu’en fait, le plus fort tombé à ses pieds est une jeune fille (nu). Je l’ai
prise dans mes bras, et nous nous serrons très fort l’un contre l’autre (B) (w). Sa force m’a
séduit, et je suis maintenant très décidé à me l’attacher. Je vois ici une femme, qui est peutêtre ma mère. Elle me regarde de derrière une vitre. Elle peut ainsi me voir avec une poule
dans mes bras. Mais d’après son attitude, je la vois croire que ce ne sera rien de sérieux. Elle a
tort. Je continue à serrer très fort cette fille contre moi, et je lui caresse bien le derrière
maintenant (bet) [Je me réveille en me retenant de perdre du sperme]. ((9584))
9585-- <HS:11:57> <DDD : En pensant qu’aujourd’hui jeudi, il me faudra acheter le journal
pour mon billet de loterie> (Je m’aperçois que mon billet de loterie est gagnant) (H). ((9585))
**
16-17:5:63
<N:2068> <M:305>
<C:23:29> <TC:17,8:12,4> <TCC:36,3> <PC:780>.<R:3:20> <TCR:35,8> <TR:17,0:11,8>
<PR:780> <P:g-v:v>
9586-- <HS:3:30?> Je suis dehors, en un endroit encaissé <OUDET>.
9587-- <HS:3:23> Je suis un chemin en marchant, et j’arrive en un endroit dangereux. Je vois
une voiture arrêtée à droite, sur le côté. Elle a dû être accidentée. Le chemin tourne à gauche.
Et je vois là plusieurs autres voitures, également arrêtées. Je n’aime pas voir ça (U). je ne
regarde pas trop, craignant de découvrir des blessés. Je continue mon chemin. Et je passe près
de policiers, qui examinent des traces laissées sur la pierre du sol. Puis une voiture de police
vient de ma droite. Elle traverse le chemin, et coupe à gauche à travers la nature. Je pense que
les policiers ont découvert ce qu’ils cherchaient. Je continue mon chemin. Partout sur le sol se
trouvent les traces d’un objet, ayant dévalé. Je comprends que ce doit être une espèce de
rouleau de pierre de grande taille. Je me l’imagine dévalant sur mon chemin, qui serait étroit
et encaissé. Je sauterais en l’air pour l’éviter. Mais ce ne serait peut-être pas suffisant. Je
sauterais alors en l’air. Et je m’arc-bouterais sur les deux murs parallèles, qui limiteraient le
chemin. Je ferais comme pour l’ascension d’une cheminée en alpinisme. ((9587))
9588-- <HS:3:22> Je suis arrivé à l’intérieur d’un bâtiment. Et là j’escalade des
échafaudages, formées de barres liées ensemble (ga21:9505). Il y en a dans tous les sens, et il
n’y a que ça ici. Et ici, tous les gens les escaladent comme moi. Je demande quelque chose à
tout le monde, et je m’y reprends à plusieurs reprises (omé?). mais je me heurte à un mutisme
général (poi). Ça m’énerve beaucoup que personne ne prenne la peine de me répondre. Je
décide brusquement de les laisser tous, et de partir. Je redescends donc rapidement au sol, et
je pars. Or une fille a dû avoir pitié de moi : elle est également descendue, avec l’intention de
tout abandonner ici et de me suivre (w). Nous partons ensemble. Je la tiens contre moi, à ma
gauche (B). Il est malheureux qu’elle soit si petite. Je la connais. J’ai envie de lui demander si
elle ne grandira plus. Mais je ne le fais pas. ((9588))
2737
9589-- Alors que je suis dans un appartement, mon compagnon frappe à la porte d’entrée
(omé?). J’hésite à aller voir. Et j’y vais. Je le vois effectivement derrière la porte. Elle doit
être fermée. Il a donc voulu revenir au plus court par ici, plutôt que de faire un grand tour. Je
vais lui ouvrir. Et je lui dis de bien fermer toutes les portes de ce côté, comme il en manifeste
l’intention. Il doit en conclure que j’ai changé d’avis, et que je veux rester ici. Je devais en
effet sortir avec lui. Et comme si ça ne l’ennuyait pas beaucoup, il me demande calmement si
je reste : non ! C’est simplement pour que toutes les portes soient fermées de ce côté, sans
qu’on ait besoin de venir le vérifier. Pour sortir me promener avec ce camarade, je pense que
ma chemise et ma veste ne me suffiront pas. Je me déshabille donc, un peu à contre-cœur.
C’est pour mettre aussi mon pull-over sans manche. J’ai remis ma veste. Mais je pense qu’il
me faudra aussi mettre mon manteau, pour cette promenade de nuit. Or ayant mis ma veste, je
constate qu’elle seule me serre dans le dos et sur les côtés (B). Ce doit être à cause du pullover. ((9589))
<C:3:55> <TCC:35,7>.<R:8:10> <TCR:36,0> <TR:16,8:11,6> <PR:780> <OU> <III : La
tête sur le bout des doigts de l’intérieur de la main gauche ouverte>
9590-- <HS:8:11> Alors que je suis auprès de mamie, je lui demande si je peux ouvrir une
boîte de lait concentré sucré. Elle me le permet, en hésitant un peu. Je l’ouvre donc. Mais
c’est mal-pratique. L’engin avec lequel je découpe le tour du couvercle s’approche du milieu
(B?). Je m’efforce cependant à la fin de lui faire rejoindre le début de la fente. Puis cette boîte
étant vidée, je passe mon doigt sur le fond avec beaucoup de précautions. Puis je le suce, et
ceci jusqu’à ce qu’il n’y ait presque plus rien (pi). Avec leurs bords coupants, ces boîtes de fer
sont dangereuses. Je m’imagine disant au constructeur de les changer. Et leur disant d’en faire
qui soient au minimum de qualité égale à celle des autres boîtes de lait. Puis une grande boîte
contient différentes choses. J’y prends tous les derniers sachets minces, contenant aussi de ce
même lait. Et je les mets d’un coup dans la bouche. Je pense qu’en les serrant en bloc entre
mes dents, je récupérerai un peu de leur contenu. Mais je les recrache dans la boîte, presque
intacts et seulement un peu baveux. ((9590))
**
17-18:5:63
<N:2069> <M:305>
<C:0:7> <TC:17,8:13,0> <TCC:36,3> <PC:780>.<R:8:15> <TCR:36,1> <TR:17,2:13,0>
<PR:780> <P:ds-g:ds-g>
9591-- <HS1:8:15> Je suis entouré de deux femmes, que j’enlace en leur caressant les seins
(B) (w). Puis je suis à nouveau entouré de deux femmes, et de la même façon (H). Mais
celles-ci sont assez jeunes. Je mets aussi les mains sur leurs seins… <HS2:8:19> Puis je suis
dehors, et je passe les mains sous les jupes d’une femme (w) (B). Je lui tâte le bas-ventre à nu.
((9591))
9592-- <HS:8:34> Je suis les miens dehors, en portant un malade. Je suis le dernier d’une
longue colonne. Or je suis juste arrêté par un agent de la circulation, tous les autres devant
moi ayant passé. Je passe quand même (en vol), puis je cours après les autres (ga2:9581).
((9592))
2738
9593-- <HS:8:17> Je suis dans une pièce. Et je vois que derrière la porte transparente de
gauche, quelqu’un vient d’arriver. Je ne veux pas qu’il me voit. Et ceci alors qu’il se redresse
pour voir à travers la vitre, par-dessus la partie opaque. Je me couche donc à terre,
m’allongeant tout contre la porte. Puis à travers la vitre, je lui donne un coup de poing dans la
figure (B?) (V). ((9593))
9594-- J’arrive dans mon nouveau lycée. Je suis entré à vélomoteur dans son enceinte. Je me
dirige à gauche, vers l’ensemble des bâtiments de mathématiques. Puis je tourne à droite, et
j’arrive. Il y a des ouvriers sur la droite. J’installe mon vélomoteur à gauche. Il y a là aussi
quelques-autres vélos. Mais le mien est volumineux. J’ai rejoint des futurs camarades. Ils sont
penchés sur des pages impressionnantes, couvertes de calculs. Je leur dis : « J’espère que c’est
la physique atomique : » Oui ! (A) (sig) (ga5:9561). Je commence à regretter d’avoir quitté
mon premier lycée, pour venir ici en cours d’année scolaire (poi). Et je pense demander à
retourner dans le premier. Mais je ne peux pas faire cela. Et j’ai frappé à une porte de gauche,
et j’attends (omé). Je veux aller me présenter à l’un des dirigeants d’ici. Mais je me rends
compte que de l’autre côté, le type semble être en colère d’être dérangé. Puis je crois
comprendre que c’est parce qu’il est avec une fille (w)… Puis dans l’enceinte du lycée, un
homme fait à haute voix deux annonces (omé) (H). J’ai l’impression que l’une d’elles me
concerne. Puis un peu plus loin, il refait son annonce. Il a une barre de bois, recouverte d’un
papier. Il lit le début sur le papier, et la suite sur le bois sous le papier. Et il bafouille de tête la
fin, qu’il répète sans l’avoir comprise. Je n’ai rien compris à ce qu’il a dit. Je le suis… Puis je
pense à ce qu’on vient de m’annoncer : il me faut de suite retourner chez moi (tse) (un). On ne
m’a pas donné de précision. Mais je crois qu’il doit s’agir de la mort de l’un de mes parents.
Récemment, maman n’était pas bien. C’est peut-être elle, qui est morte. Mais c’est peut-être
aussi papa. Dans ce cas on m’appellerait, pour que je prenne ma famille en charge. Je suis à la
fenêtre d’une pièce. Je pense à mes frère et sœurs, qui sont aussi dans ce lycée. Je ne peux pas
les emmener, si je repars en vélomoteur (un). Et je suis tourné vers l’intérieur de la pièce,
avant de partir par la fenêtre. J’explique à ceux qui sont là qu’ici, je ne me suis pas encore
présenté moi-même au directeur. Et ceci contrairement à mes frère et sœurs. Peut-être aurai-je
besoin de faire appeler ces derniers. Et ceux qui sont à l’intérieur dénigrent la revue Planète.
Tourné vers eux, je leur demande si seulement ils l’ont lue. Au fond et à gauche à mon
étonnement, un type dit qu’il en a lu 5 exemplaires (H). Par contre à droite, un type avoue
qu’il n’en a pas lu. Et j’ai en main une clé, que je braque vers l’extérieur comme un revolver
(ga4:9571). Son extrémité est rouge, comme toute abîmée et prête à exploser (qsi). Je tire
avec ce revolver, bien que son extrémité soit rougie (nu). Mais le coup ne part pas. Et je tire
ainsi plusieurs fois sans succès, craignant un peu une explosion du revolver. Puis avec mon
instrument, j’envoie un jet de boue sur quelque chose dehors. Ceci terminé, je rentre le tuyau
dans la pièce (nu). Et pour aller où je veux et en échange du revolver ne marchant pas, j’ai
envie de demander un poignard. ((9594))
**
18-19:5:63
<N:2070> <M:305>
<C:1:22> <TC:17,8:12,6> <PC:776>.<R:5:8>
9595-- <HS:5:9> Descendant des escaliers, je passe près de Teillac <OUDET> (ga1:9594).
2739
((9595))
9596-- Alors que nous sommes aussi arrêtés, je vois Duquesne à quelque distance sur un
véhicule arrêté et avec un autre homme (gab:9595). L’un d’eux était d’abord avec une fille, à
qui il venait d’arriver des histoires. Elle n’y est plus maintenant. Et au début, Duquesne avait
des bandages autour de la tête. Et n’en ayant plus à un moment donné, il nous montre la tête
comique de Zavata [un clown connu à cette époque] (sco). Et ceci en l’imitant, alors qu’il est
avec lui (nu?). Il prend pour cela un air inspiré, et regarde vers le bas. Puis je regarde
Duquesne. Et comme je m’y attendais, il m’adresse alors la parole de loin. Je lui réponds
comme d’habitude, de façon amusante (sco) (omé?). Il me dit à un moment donné (qu’il ne
m’a pas entendu). Je lui réponds en prétendant que je n’ai rien dit. Etc. <OUDET>. ((9596))
<C:5:14>.<R:9:47> <TCR:36,1> <TR:17,2:11,8> <PR:776>
9597-- <HS:9:58> Je parcours ma Bible (sig). Je cherche un moment la page, où je me suis
arrêté. Elle est marquée par un petit carton. Je finis par la trouver, plus près du début que je le
croyais. Puis je vois une première page de titre, dans l’un des livres de la Bible. Je crois un
instant qu’il a été rajouté par la suite. Car il n’est pas dans le même style que le reste, étant
plus léger et amusant (sco) <OUDET>. Mais je crois finalement qu’il appartient bien à la
Bible. Et en haut de cette page, je vois aussi la traduction en latin de ce titre. ((9597))
9598-- <HS:9:48> Je regarde le sommet du Puy De Dôme d’assez près, depuis un endroit tel
que je ne lui vois pas son aspect ordinaire : son sommet m’apparaît bosselé et élargi. Et je le
vois maintenant en partie recouvert de nuages. Ça me fait penser à une photo, que j’ai prise de
lui un peu dans ces conditions (lor). Mais on en voyait quand même le sommet. Je vois
maintenant celui-ci de plus en plus couvert. Et un nuage très noir et très opaque vient le
recouvrir, venant de la gauche (qsi) (ga4:9578). Je m’imagine étant en plein dans ce nuage.
J’en vois quand même dépasser la tour de la télévision. Et alors qu’à un moment donné un
nuage très sombre passe juste au-dessus de moi, je me cache sous mes couvertures (nu?).
((9598))
9599-- Alors que je suis dehors près de notre maison à droite, je vois à quelque distance Zora
s’y rendre. Or elle m’a vu, et vient à moi me dire bonjour. (Je lui dis où j’habite). Puis je l’ai
suivie à l’intérieur, animé de pensées érotiques à son égard (w). Je vais dans une pièce au fond
et à droite, où elle est entrée. C’est un WC. Je la trouve là sans culotte. Or je suis très étonné
de lui voir le bas-ventre d’un homme. Ainsi en était-elle un, et le cachait-elle. Puis elle s’est
couverte. Et elle m’apparaît à nouveau à nu, avec le bas-ventre d’un homme. Enfin, elle
m’apparaît avec le bas-ventre d’une femme. Je me suis approché d’elle. Or malheureusement,
je lui vois des petits boutons au bas-ventre. C’est peut-être le signe qu’elle est malade. Et dans
ce cas, je ne veux pas faire l’amour avec elle. Je risquerais d’attraper sa maladie (poi). Puis je
me suis lavé une fois les mains au savon. Mais ce n’est peut-être pas suffisant. J’aurai
d’ailleurs touché ma montre avec mes mains souillées. C’est suffisant pour que j’attrape le
microbe. ((9599))
**
19-20:5:63
<N:2071> <M:305>
2740
<C:0:20> <TC:17,4:12,0> <TCC:36,1> <PC:776>.<R:7:15?>
9600-- <HS:7:16> Je feuillette une revue illustrée. Et on y ouvre devant moi un grand
dépliant horizontal. Il contient des dessins géographiques de côtes. Puis je vois là aussi des
photos d’ouvriers (d’une usine sombre) (qsi?). Ce sont de pauvres vieillards. ((9600))
9601-- Une mère reçoit de son fils une réponse à une assez longue lettre. Il est dit que cette
réponse ne contient qu’un seul mot (H). Je pense au mot merde (A). mais je ne le trouve pas
écrit sur ce mouchoir sale, qui constitue la réponse (gam). En fait de réponse, le garçon
antipathique n’a déposé là qu’une morve. Je le vois en dépliant ce mouchoir, à la recherche de
la réponse. ((9601))
<C:7:17>.<R:8:1?> <RRM> <III : Je ne bouge pas>
<C:8:1?>.<R:8:33> <TCR:36,2> <TR:17,8:12,6> <PR:774> <P:g:g-v>
9602-- Nous sommes un groupe. Et je crois comprendre que notre chef prépare un jeu. Il me
demande pour cela de préparer quelque chose. Mais il le fait dans un langage, dont je ne
comprends rien. je lui demande de répéter <OUDET>. Je crois comprendre qu’entre autres, il
me faudra conduire deux camarades au loin (H?). C’est pour les cacher. Je reviendrai en
donnant aux autres un prétexte, pour qu’ils partent tous à la recherche de ces deux. Et voyant
notre chef Teillac debout sur une table devant moi, j’y monte aussi à côté de lui (ga1:9595). Je
veux me mettre là en équilibre sur les mains, un peu pour me donner en spectacle
(ga12:9539). Je pousse pour cela un peu le tapis, qui recouvre la table. Mais je n’arrive pas à
me mettre là en équilibre sur les mains (B). Je reste alors ici, couché sur le ventre. Puis je suis
parti avec J.-J. et un autre, pour aller les cacher (gaa). Or voilà que maintenant, ils m’ont
distancé. J’en suis très ennuyé, et pars à leur recherche (tse). Je marche ainsi longtemps
dehors, ce qui me conduit bien plus loin que je ne l’aurais voulu. Et pendant ce temps,
j’appelle J.-J. (omé). Je pense que me reconnaissant, il ne craindra pas de se dévoiler à moi. Et
sur mon chemin, je demande à des gens s’ils les ont vus : ils les ont en effet vus passer par là.
Et j’arrive en un endroit, où se trouve devant moi une petite piscine. Il y a deux personnes à sa
gauche, que j’ai d’abord prises pour celles que je cherche. Elles se jettent dans l’eau. Je vois
aussi quelques personnes à droite de cette eau. Et encore un peu plus loin à droite, je vois
deux personnes l’une contre l’autre. Peut-être sont-elles en coït (w). Mais je crois que non.
J’arrive finalement dans une cour, où se trouvent les deux petits oiseaux : J.-J. et l’autre (cro)
(nu). L’autre oiseau me connaît moins. Il est à mon étonnement le premier à venir se poser
familièrement sur mon épaule gauche (psib?) (B). Le second vient ensuite, c’est J.-J. Puis je
reviens, pour retrouver ceux que j’avais laissés au départ. Je pense en revenant à un prétexte :
je pourrais l’invoquer pour faire partir mes camarades à la recherche des deux, qui se sont
cachés (nu). Mais il n’est pas tellement bon. Il vaudrait mieux que je m’en tienne au premier
plus simple, qui m’était venu à l’idée. Puis j’ai peut d’oublier les détails du déroulement du
début de cette histoire. Je commence alors à en écrire des notes partielles sur un carnet, entre
autres sur l’épisode près de la piscine (sig?) (S) (F). Puis en continuant mon chemin, je suis
très ennuyé de ne pas réussir à retrouver l’endroit d’où j’étais part (tse). Je me suis mis très en
retard. Et ceux qui se sont cachés l’ont peut-être fait beaucoup trop loin, pour que ce jeu soit
encore possible aujourd’hui. Il y a déjà l’incertitude de la direction à prendre au départ, pour
ceux qui devraient partir les chercher. J’arrive donc à la porte d’une propriété, décidé à
demander mon chemin. C’est un homme très distingué, qui vient me répondre. Ce doit être un
noble, qui habite cette propriété. J’essaye de situer l’endroit d’où je suis parti, pour lui
demander où il se trouve. Je lui explique que je suis parti d’une caserne. Je reviens, et je
2741
n’arrive pas à la retrouver. Il m’explique que pour cela, il me reste seulement à couper
maintenant vers la gauche. C’est bien ce que je pensais, je suis revenu trop vers la droite. Il
m’explique que je n’ai qu’à contourner sa propriété par la droite. Puis je tournerai à gauche, et
passerai un passage à niveau. Je pars. Je pense que ce noble a dû remarquer que moi aussi,
j’avais des manières très polies. J’arrive au passage à niveau beaucoup plus vite que je ne le
croyais, l’apercevant à gauche. Ce doit être là, qu’on traverse la rivière précédente. Je l’avais
aperçue tout à l’heure sur ma gauche, étonné et ennuyé de la voir là. C’était en effet un
obstacle, qui m’empêchait de continuer vers la gauche. Après le passage à niveau, je me
trouve en effet sur une passerelle. Je la longe. Elle traverse la rivière, (dans laquelle j’ai un
instant envie de plonger) (gaa?). Cette passerelle est très étroite, très penchée sur la gauche. Et
de chaque côté, ses rampes sont très basses. Je pense que je n’ai jamais eu si peur sur une
passerelle, bien que le contraire soit possible. De plus celle-ci oscille, avec les secousses de
mes pas (B) (tse). Je ne voudrais pas que ces derniers entrent en résonance avec le mouvement
de la passerelle. J’arrive enfin à l’autre bout, au moment où une fillette arrive. C’est pour
traverser en sens inverse, ayant oublié quelque chose de l’autre côté. Je croyais que la
traversée serait plus facile pour elle, qui est plus petite. Et pour elle par conséquent, les
rampes basses représentent une plus grande sécurité. Or je la vois commencer la traversée à
plat ventre, les pieds en avant. Et je continue mon chemin. J.-J. et l’autre m’ont rejoint. Ainsi
sont-ils revenus tout seuls, comprenant que ce n’était plus la peine de rester là-bas plus
longtemps. Ils étaient peut-être las d’attendre. Je continue mon chemin avec J.-J., pour
retrouver notre point de départ (un) (nu). Nous escaladons maintenant des branchages penchés
(ga3:9588) (B). et quand cette pente devient plus grande et plus glissante, je m’arrête. Je me
tiens à droite et à gauche. C’est pour arrêter J.-J. devant moi, dans le cas où il tomberait en
arrière. Je lui dis à la fin de m’attendre là, et je monte moi-même sur le sol ferme en haut et à
droite. Et de là j’aide J.-J. à monter aussi, l’ayant pris par une main et le tirant à moi. Et nous
continuons. Alors qu’il est à ma droite et par amour fraternel pour lui, je l’entoure de mon
bras. Je ne le fais jamais (lor). Puis je le porte dans mes bras, et il se laisse faire. Finalement je
ne le porte plus qu’avec mon bras droit, étant fier de moi. Et ceci pendant que nous croisons
d’autres personnes. Nous continuons à chercher, et arrivons dans une ville. Croyant que c’est
la bonne, je compte sur son aide pour reconnaître notre point de départ. Mais il est déjà tard,
et le jour tombe. J.-J. propose que pour cette recherche, nous nous séparions et parions chacun
de notre côté. Mais il ne faut surtout pas faire ça. Avec la nuit, nous ne pourrions plus nous
retrouver. Une horloge se trouve en haut d’une maison à gauche. J’y reconnais que nous
sommes bien partis d’ici à telle heure (H) (sig?). Et voilà que devant nous, j’entends du bruit
(omé). J’essaye de voir si ce n’est pas précisément le groupe d’enfants, que nous essayons de
rejoindre (un). Mais la nuit est tombée. Il fait complètement noir, et je ne vois rien. Mettant
alors mes deux mains en cornet devant ma bouche, je crie : « Y a quelqu’un ici ? » (A) (omé).
Puis : « Y a quelqu’un parmi les enfants et les jeux scouts ? » (A). ((9602))
9603-- <HS:8:54> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Nous faisons la queue, pour
entrer dans une pièce. Je pense d’abord entrer parmi les premiers. Mais je m’en trouverais
gêné, car je comprends qu’on fait d’abord entrer les hautes personnalités. Je décide cette fois
d’attendre, et d’entrer le dernier (H?). Et je m’assois par terre. Puis dans cette pièce est entré
le dernier groupe, dont je fais partie. Et il se trouve que toutes les places sont maintenant
occupées, et qu’il n’y en a plus pour nous. Je pensais d’abord qu’on nous en trouverait
ailleurs. Mais je crois qu’il n’en est rien. et je suis maintenant accroupi sur le sol. Je regarde
de là sous les jupes d’une femme, assise à quelque distance devant moi (w). je constate avec
plaisir que je peux vois jusqu’à son bas-ventre. Mais elle porte une culotte (blanche) (qsi?).
J’arrive ainsi à voir les dessous de cette fille, qui n’est malheureusement pas très intéressante.
Or quand je regarde son visage, je trouve au contraire qu’elle est assez jolie. Ce n’est pas celle
2742
que je croyais. Puis alors que je me suis relevé, je regrette un peu ma première position. Et je
pense m’accroupir à nouveau au même endroit, pour regarder encore sous les jupes de la fille.
((9603))
**
20-21:5:63
<N:2072> <M:305>
<C:0:12> <TC:21,8:15,4> <TCC:36,5> <PC:772>.<R:5:12> <TCR:36,0> <P:ds-d:ds-d>
9604-- Après un moment passé dans un jardin, je suis une allée jusqu’au bout. Et à l’animal
que je conduis, je dis qu’il n’y a absolument rien à manger pour lui. Et ceci bien que nous
soyons entourés de verdure. Nous tournons à gauche, pour longer maintenant la dernière allée
de ce côté. Elle est parallèle à la précédente. Et à gauche dans les plates-bandes, je vois qu’il y
a des fraises (qsi). J’en cueille une, et la lance à ma girafe. Elle la laisse un moment en l’air
pour l’observer, à côté de sa bouche. Puis elle l’attrape. Je remarque alors qu’elle y a pris goût
tout de suite, car elle se met maintenant à chercher seule des fraises. et ceci à partir du
moment, où je lui en ai montré au sol une grosse un peu abîmée. Elle l’a prise et mangée de
suite. Et elle mange les suivantes. Je n’ose plus intervenir maintenant, car elle m’en impose.
Puis en ayant fini ici, nous allons partir. Quand on entre ainsi dans un jardin sans en demander
la permission à des gens s’y trouvant comme nous l’avons fait, je pense que ce doit être
malpoli. Il se pourraient qu’ils soient les propriétaires. Auquel cas on entrerait chez eux sans
permission, ce qui n’est pas normal. Ainsi maintenant avons-nous dit au revoir à une femme,
qui est ici. Et passant dans un couloir auprès de l’homme, je lui dis aussi au revoir. Je le vois
accroupi près de la porte dans une pièce à droite, occupé à faire quelque chose. Il vient à nous.
Maryvonne est à ma gauche. A une remarque qu’il lui fait sur le bruit que nous faisons, elle
lui répond que nous sommes seuls ici (omé). C’est-à-dire tous éveillés et insensibles à ce
bruit. Mais je lui dis que ce n’est quand même pas la peine d’en faire, pensant qu’il y a peutêtre des gens aux autres étages. Et de droite à gauche, nous faisons passer un à un nos
animaux par une porte étroite (M?). C’est pour les faire sortir, dont les 4 girafes (H). Je me
trouve à côté de cette porte. En dernier arrive un objet, qui est l’un des bébés girafe (gam). Et
il se fait un peu prier, ce qui nous donne un peu de souci. Mais il passe enfin… Puis nous
sommes arrivés au milieu de la nuit dans le train, qui doit nous amener. Je constate avec
plaisir que nous sommes seuls à occuper un compartiment. Je pense que quand maman est
seule avec les enfants lors d’un voyage, elle est toujours empêtrée avec tous les bagages. Et
elle se débrouille mal. Et quand on lui recommande bien de faire attention à être toujours
prête à temps, elle s’en croît tout à fait capable (lor). Et elle demande pour qui on la prend.
Quand j’y suis moi-même, c’est déjà mieux. Nous sommes juste prêts quand il faut, si je fais
s’activer ceux qui m’accompagnent. Mais cette fois-ci, il n’y a rien à craindre : je suis là et
papa aussi. Puis je prends mon carnet dans ma poche. C’est afin d’y écrire enfin maintenant
les horaires de ce que j’ai mangé récemment (ga13:9543). ((9604))
<C:5:39> <TCC:36,1>.<R:7:10> <TCR:36,1> <TR:19,0:14,0> <PR:770> <P:ds:ds-d>
<III : La nuque sur l’intérieur de la main droite ouverte>
9605-- <HS:7:16> Je suis dans une salle de cinéma. Nous interrogeons un type, qui est assis
devant nous. Il nous fait de vagues réponses. Puis il penche sa tête sur son bras, appuyé sur
une table. Je pense un moment qu’il va nous donner d’autres explications. Mais je comprends
2743
qu’au contraire, il n’a rien à dire. La représentation est maintenant terminée. Or cependant
tous les gens restent assis à leur place, derrière moi et attendant. Je me décide le premier à
sortir. Je me suis levé et me dirige vers le fond de la salle. Ils suivent alors tous mon exemple.
9606-- Claire Shuck arrive dans la salle de classe, où je me trouve. Je ne lui ai pas dit
bonjour. Elle se plante devant le tableau. Je lui demande si elle est en forme pour son examen
oral de deuxième année de troisième cycle, qu’elle va passer maintenant (H) (ga1:9602). Sa
réaction n’est pas glaciale, d’ailleurs. J’aurais pu le craindre, parce que je ne lui ai pas dit
bonjour. J’y vois qu’elle a très peur. Je la rassure, en lui disant que ce n’est rien. J’ai passé
moi-même cet examen, et j’en ai vu d’autres le passer : la femme qui interroge est très
coulante, et pas embêtante du tout. Les autres non plus d’ailleurs. Et elle vient s’asseoir
devant moi. Je lui dis que ce n’est d’ailleurs pas avec cet oral, qu’on risque de l’empêcher de
passer cet examen. Je veux dire de terminer le troisième cycle. Elle pense au contraire que
cette interrogation est très importante. Je parviens cependant à la rassurer. Puis elle me dit je
crois qu’elle est très contente, que j’habite maintenant tel endroit. Moi ? Mais non, elle !
J’avais mal compris. Je pense qu’elle a dû s’y installer récemment. Et à un moment donné,
j’ai envie de l’embrasser (w). Et ceci bien qu’elle soit mariée. Je remarque que son visage a
changé. Il est maintenant moins doux. Puis je me réveille dans ma chambre (Q). je cherche
vite la carte des environs de Paris, et je la trouve. Et je l’ouvre sur mon lit. Je cherche au sud
de Paris le nom de la banlieue, où Claire m’a dit dans mon rêve qu’elle habitait (F). il serait
amusant qu’elle existe réellement (sco). Je vois entre autres un nom, qui ressemble à celui que
je cherche (sig) (A?). Mais ce n’est pas le bon. Il s’agit d’une banlieue, se trouvant sur la ligne
de Sceaux. Et je pense à Claire, qui a le visage un peu boutonneux. Elle est maintenant moins
belle. Ce doit être l’amour, qui lui a fait ça (w). Ça lui arrive pourtant maintenant, qu’elle est
mariée. Je me souviens du joli visage fin et lisse qu’elle avait avant. Puis je m’aperçois
qu’atterrissent maintenant dans ma chambre tous les gens, qui sont venus ici. Ça met de
l’animation. Mais en même temps, ça m’ennuie un peu. Je suis en train de nettoyer un
cendrier, en le grattant (B?). J’y forme ainsi comme du blanc de bougie (qsi). ((9606))
**
21-22:5:63
<N:2073> <M:305>
<C:0:27> <TC:19,6:14,2> <TCC:36,1> <PC:770>.<R:7:0> <III : Je ne bouge pas>
<C:7:0>.<R:7:33> <TCR:36,1> <TR:19,0:13,8> <PR:770>
9607-- <HS:7:35> Madame Benoist nous invite à venir la voir chez elle, nous qui sommes
ses élèves. Elle prévient mes camarades, qu’ils seront étonné. Je comprends, et dis que ce sera
de voir « un professeur femme dans la vie courante » (A). Elle me fait alors signe de me taire,
de ne rien révéler. ((9607))
**
22-23:5:63
<N:2074> <M:305>
2744
<C:23:53> <TC:20,8:15,4 > <TCC:36,5> <PC:772>.<R:7:57> <TR:18,6:13,4> <PR:770>
9608-- <HS:8:4> Je suis dans la maison de (Cyril). Je vois effectivement que d’ici, le
paysage est magnifique (eta). Une belle vallée est devant moi, avec une montagne de l’autre
côté. Et je repars. <OUDET> ((9608))
9609-- Nous faisons la queue à la porte d’entrée d’une maison, avant d’avoir le droit d’entrer
dans une pièce juste à droite. Lorsque le moment sera venu, nous allons nous ruer à
l’intérieur. Ce sera pour avoir des places assises. Je suis moi-même prêt à foncer. Je suis
parmi les premiers. Mais derrière moi, un type a des velléités de me passer devant. Je me mets
alors bien devant lui. Un homme est là pour garder l’entrée. Puis une première fois, nous
croyons qu’il nous est permis d’entrer. Et nous avançons. Or ce n’est qu’une erreur. Nous
sommes maintenant arrêtés à nouveau. Et nous restons un peu plus avancés à l’intérieur, que
tout à l’heure. Puis nous entrons. Dans la pièce de droite, nous voyons que la grande table est
maintenant occupée. J’espérais qu’il resterait des places libres. Mais ce n’est pas le cas. Ce
sont des gens qu’on a fait entrer par un autre côté avant nous. Ils sont peut-être des protégés
du patron d’ici. Je contourne cette table par la gauche. Marchant le premier et sans rien savoir,
je me dirige vers une autre pièce. Sa porte est en face de la première. Et je pense qu’il s’y
trouvera peut-être une autre grande table, préparée pour nous. J’avais d’abord pensé qu’on en
installerait une, à côté de la première dans la première pièce. On semblait y avoir laissé de la
place pour cela. Mais il n’en est rien. dans la seconde pièce et face à la première, nous nous
asseyons maintenant les uns à côté des autres sur une ligne. Et devant moi, des hommes
s’approchent. Je comprends qu’ils vont demande à l’un de nous de faire un travail embêtant.
J’espère bien qu’ils ne me choisiront pas (poi). Et je regarde celui de droite en face. Ce n’est
pas pour me proposer pour ce travail. Mais j’espère au contraire qu’ainsi, il ne me choisira
pas. Il ressemble à Teillac. Mais je vois que ce n’est pas lui. ((9609))
9610-- Je me rends compte en marche que j’ai oublié ma veste beige chez papy. Ça m’ennuie
(poi). Mais je pense l’y laisser et en emporter une autre, pour le voyage que je vais
entreprendre. Puis je pense que demain matin, je pourrais aussi retourner en voiture chercher
ma veste en vitesse. Et ceci avant le départ… Puis je trimbale un fusil en pièces détachées.
J’ai aussi en main une allumette double (qsi) (H). Mais étant donné qu’elle ne présente pas
grand intérêt et qu’elle me gêne, je finis par la jeter. Et je descends un escalier. Or voilà que le
canon de mon fusil tombe dans celui-ci. Je le ramasse en bas, et je regarde si les bouts n’en
ont pas été un peu faussés. Et je continue mon chemin. Je m’imagine remontant ici mon fusil.
J’ai le droit de posséder une carabine. Mais ce n’en est pas une : il s’agit d’un vrai petit fusil
de guerre, du même modèle que ceux des soldats. Puis je monte un escalier. Je tiens dans la
main gauche le système de détente. Il se prolonge vers l’avant par une pointe assez longue. Et
je feins de tirer avec (ga10:9567). Je sais que ça ne risque rien. Ça ne marche pas. A la fin
cependant, un peu de fumée s’échappe du bout. C’est comme si un coup était parti. Je suis
actuellement très fatigué (ga12:9548) (B). Je finis cependant de monter l’escalier assez vite.
Mais c’est en tirant sur la corde, qui constitue la rampe à droite… Puis je fais passer des petits
livrets de part et d’autre d’un signe égal, pour découvrir ainsi ce que j’ai fait tout à l’heure
(gam) (un). J’en reporte ainsi un à droite, près d’un autre du même signe. Et j’en mets un
autre à gauche, pour exprimer ma grande fatigue. ((9610))
9611-- <HS:8:2> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Après l’avoir fait avec d’autres, je
caresse maintenant le gros bas-ventre d’une grosse femme derrière moi (w) (B). ((9611))
**
2745
23-24:5:63
<N:2075> <M:305>
<C:0:30> <TC:22,0:15,2> <TCC:36,5> <PC:774>.<R:4:31> <OU>
9612-- <HS:4:36> Nous sommes au bord de la mer. Je pense à deux endroits d’aspects
différents, ici et plus loin sur la plage ordinaire. On pourrait essayer d’y ramener à terre une
certaine sorte de petit bateau, qui se trouve au large. Je m’imagine m’occupant de cela. Mais
j’aurais très peur dessus. Car je vois que les vagues sont actuellement très grosses. On pourrait
ramener ce bateau vers la rivière, à ma gauche en regardant l’eau. Alors que je constate que de
ce côté vers le milieu d’une remontée d’eau, il y a des pierres à fleur d’eau. Et je vois qu’ici
aussi, il y a de très grosses vagues. L’une d’elles reflue maintenant vers le bord de notre côté.
L’eau est ordinairement en contre-bas par rapport au sol, sur lequel je me trouve. Or cette
vague arrive presque au niveau de ce sol (tse). Maryvonne est assise au bord de l’eau. Elle a
dû être toute mouillée, à son niveau. Ses porte-monnaies sont posés sur le sol, tout autour
d’elle. Je lui conseille de les prendre et de s’éloigner du bord de l’eau, comme je le fais moimême. Je m’imagine en effet les flots emportant facilement ces porte-monnaies. <OUDET>
((9612))
9613-- <HS:4:32> J’ai remonté une route, en faisant des mesures de température et
d’humidité (ga3:9604). Je la redescends en faisant de même, mais cette fois pour une autre
raison. Je pense refaire une mesure une fois redescendu d‘à peu près 50 mètres, par rapport à
mon point de départ (H). mais je descends plus longtemps, et ne la fais qu’environ 100 mètres
plus bas. Et je remonte en vitesse cette route. Je me souviens que j’ai laissé mes baromètre et
psychromètre en haut, au bord de la route (M) (poi). Je crains qu’on ne me les ait volés.
J’arrive en haut. Et je crois d’abord y constater que mes affaires n’y sont plus, en effet. Mais il
n’en est rien. ils ont seulement été déplacés vers la droite, et mis dans une espèce de
baignoire. Mais là, je constate avec ennui que mon gros baromètre est défait en deux
morceaux. Il est posé debout, et j’en prends la boîte. Le baromètre est ainsi séparé de son
cadre. Et le long d’une droite, le baromètre est défoncé par derrière. C’est comme si
quelqu’un l’avait abîmé. Je remets le cadran sous verre, dans son cadre. Je vois qu’il est aussi
déjà tout rouillé et abîmé, et presque illisible (sig). Et je me souviens de n’avoir pas noté la
mesure, que j’avais faite en bas. Je constate avec ennui que je l’ai oubliée. J’essaye un peu de
m’en souvenir. Mais je n’en serais pas sûr, et je préfère laisser tomber. ((9613))
<C:4:47>.<R:6:0> <P:d-v:v> <III : Des fourmis dans la main et l’avant-bras droits>
9614-- <HS:6:9> Je suis venu me faire enfermer dans une certaine prison, pour subir une
punition. Derrière moi et à ma droite, le gardien pousse fort la porte. C’est une grille formée
de lourds barreaux, dont la fermeture est un peu entravée en haut et en bas. Puis à l’intérieur
je pense à cette prison, qui est très libre. J’y viens travailler un peu chaque jour, et chaque soir
je retourne chez moi.
9615-- Je suis dans une pièce. J’y vois un type s’arrêter devant mes affaires, et se pencher
dessus. Je ne suis pas tranquille (tse) (gac:9613). Quand il repart, je vais voir s’il ne m’a rien
volé. Et sur la droite de mes affaires, je constate qu’il n’y a plus mon porte-feuille. Je le dis, et
cours alors après l’homme. J’entraîne avec moi les deux noirs, pour qu’ils m’aident. Nous
arrivons en un endroit, où nous ne voyons d’abord plus rien. je monte sur un petit mur. Et de
2746
là je vois l’homme, en bas et devant moi. Il est caché derrière un feuillage. Je saute sur lui. Et
l’ayant pris à la gorge, je lui serre le cou autant que je peux (B) (V). Mais c’est dur. Je ne
réussirai peut-être pas à l’étrangler. Je change alors ma façon de le tenir. J’essaye maintenant
de lui donner des coups de poing dans la figure. Et Guinier est avec moi, à ma droite (nu). Je
lui explique encore que je rate à tous les coups : « Comment voulez-vous taper dedans ? »
(A). Je pense qu’il a l’air (d’un filtre, tout à fait). Il me faut lui tenir les pieds (gam). C’est ce
que je fais, en mettant mon pied sur un objet à terre attaché au bout d’un fil. Guinier le tient
alors lui-même, pour que je puisse frapper à mon aise. Et dans la pièce où je l’ai mis KO, je
jette un explosif en boîte. Et ceci après avoir allumé le bout d’une mèche, qui en sort. Or il
semble qu’elle brûle mal, ou pas du tout. Peut-être est-ce une mèche très lente. Je repars. Et
j’entends dire ce que ce genre d’explosif a déjà fait : il a fait sauter un immeuble (omé).
Arrivé dans une autre pièce, j’entends un bruit sourd. Ça m’étonnerait que ce soit l’explosion,
c’était trop faible. J’y vais pour voir : je vois dans le couloir un type sortant de cette pièce,
lkes mains sur les yeux et les oreilles. Ce n’est pas mon homme. Celui-ci a dû aller voir, et
être surpris par l’explosion. ((9615))
<C:6:11>.<R:7:28> <TCR:36,0> <TR:17,8:12,2 > <PR:776> <P:g-v:v>
9616-- <HS:7:34> Je regarde une photo en couleur, représentant un saint en suspension en
l’air (qsi). Il est entouré d’espèces de brumes. Mais l’explication en est donnée : il s’agit là
d’une superposition de photos. C’est pour reconstituer l’impression, qu’on devait avoir alors
devant ce spectacle. ((9616))
9617-- <HS:7:33> Je vois une voiture passer en vitesse devant moi, vers la droite à l’entrée
d’un chemin. Elle a passée entre deux bornes très rapprochées, et entre moi et une autre
voiture arrêtée devant moi. Elle doit être conduite par un bon chauffeur. Mais ce chemin tout
bosse lé au début qu’il voulait emprunter, il ne sait pas qu’il est barré un peu plus loin à
droite. Je vois alors cette voiture reculer, pour repartir. Mais la sortie étant cette fois très
difficile, elle heurte une des bornes précédentes.
9618-- <HS:7:31> Après avoir volé à l’intérieur d’une pièce, je viens devant un poêlé
(ga6:9592). Avec mon pouvoir, je le fais s’élever en l’air (cro). Et je le fais retomber à
l’endroit exact, où il devrait rester tout le temps. C’est pour une question de bon chauffage. Je
le dis. Puis je lui commande de monter et descendre alternativement et rapidement entre le sol
et le plafond, ce qu’il fait. Puis ici, une jeune fille cherche un mot. Je lui parle d’utiliser
simplement les dictionnaires, qui sont ici à droite dans une bibliothèque. Mais je constate que
c’est une erreur de ma part. je la conduis alors dehors. Là, nous marchons ensemble. Et je
défais une bande adhésive transparente de scotch, qui entoure une espèce de carnet. Pour
m’amuser, je le donne à la fille à ma droite (B?). C’est pour qu’elle s’en colle les doigts (sco).
Nous cherchons tous les deux à nous en dépêtrer dehors. Elle me reproche alors amicalement
de procéder ainsi, pour me mettre en rapport avec elle (w). Et nous arrivons près d’une
maison, qui est notre but. Je vais du côté gauche. ((9618))
9619-- <HS:7:31> devant moi et en contre-bas, il y a eu des coups de feu tirés entre
adversaires. Je pense un instant qu’il s’agit entre autres d’une protection de certains des
adversaires, pour les leurs qui sont obligés de venir là. Et je vois des noirs, qui emportent avec
eux de là une belle femme nue en la traînant sur le dos (w) (qsi) (gac:9615). Je ne peux
m’empêcher de dire : « Oh la jolie fille ! » (A). Et j’ajoute : « Heureusement qu’on n’est pas
bien accompagné ! » (A). Je veux dire qu’avec ce que je viens de dire, il est heureux qu’il n’y
ait pas des jeunes filles près de nous. Je finis par comprendre que les noirs ont capturé cette
2747
femme, que je croyais d’abord des leurs. Je la regarde avec plaisir. Mais elle est
malheureusement trop loin, pour qu’on puisse voir son bas-ventre. Je vois l’un des noirs
s’efforcer d’attacher à nouveau ses deux jambes détachées. ((9619))
9620-- J’ai voulu acheter à une femme un livre de 7 francs (H). Elle me dit que ça représente
le prix de deux des autres petites revues. Mais je pense qu’elle se trompe : Planète coûte en
fait 6 francs, et 7 n’en est pas le double (lor) (ga6:9594). Je lui donne une première pièce pour
la payer. Elle me dit qu’elle n’ira pas loin avec : je ne lui ai donné que 5 anciens francs. Je
voulais lui en donner 500. Et je lui mets une autre pièce dans la main. Mais elle est tombée
dans son porte-monnaie, et s’est mélangée avec les autres : elle n’est plus sure de ce que je lui
ai donné. Je lui donne finalement un billet de 500 francs. ((9620))
**
24-25:5:63
<N:2076> <M:305>
<C:0:52> <TC:22,2:14,6> <TCC:36,2> <PC:778>.<R:9:11> <P:d-v:v> <III : Je me réveille
en me retenant de perdre du sperme>
9621-- <HS:9:20> Un train arrive en gare, où je l’attendais. Et je vois que je suis entré dans
un mauvais wagon, qui n’est pas celui que j’avais d’abord choisi : ici en effet, il n’y a plus de
place assise.
9622-- <HS:9:13> Venant de la rue de l’Arbre à Clermont-Ferrand, j’arrive au cours Sablon.
J’aimerais bien rencontrer ici quelqu’un de la famille Docher.
9622-- J’arrive à mon lieu de travail. Je vois que les gens sont tous réunis ici, mornes et
immobiles. On parle de mon attitude, à cause de la diminution de notre salaire. Je ne savais
pas qu’une telle décision avait été prise. C’est ainsi un comble : non seulement nous sommes
mal payés, mais encore on nous diminue (poi). Je pense me jeter sur Teillac à son arrivée,
pour lui demander des explications (ga4:9606). Mais il doit avoir autre chose à faire. Et je
m’apprête à me ruer vers le bas, par les escaliers. Mais je ne le fais pas, et réfléchis. Il me
faudrait avoir une raison pour cela. Et je pense aller chercher en bas ma blouse blanche de
travail. Je descends très rapidement les escaliers (B). Et au moment où ils tournent à gauche,
je me tiens à la rampe de gauche. Je suis fier à la pensée qu’on peut me voir descendre si vite.
Arrivé en bas dans la pièce entourée de placards, je m’y trouve seul. Et j’y suis rejoint par une
jeune fille. Je cherche mon placard, où se trouve ma blouse blanche. La jeune fille vient aussi
chercher quelque chose. La lumière ici s’allume et s’éteint alternativement, et sans arrêt
(ga1:9618). Je comprends que c’est à cause des événements actuels. Je dis que je vais en
profiter pour aimer cette femme (w). Je la prends, et la serre contre moi. Elle finit par me
laisser entrer en coït avec elle (B). Elle dit comment nous ferons nos mouvements. Je lui
caresse ne même temps le derrière, et pense le faire au maximum. Je fais tous mes efforts pour
la pénétrer, et nous nous approchons de l’orgasme (B) (bet). ((9622))
<C:10:7>.<R:11:13> <TCR:36,4> <TR:18,8:13,0> <PR:778> <P:ds-g:ds-g>
R.A.S.
2748
**
25-26:5:63
<N:2077> <M:305>
<C:1:46> <TC:19,0:13,2> <TCC:36,0> <PC:778>.<R:7:20> <III : La nuque sur l’intérieur de
la main gauche ouverte>
9623-- Je suis dehors auprès de quelqu’un, qui me surveille (tse). Pour m’échapper, je
m’envole (ga2:9618). J’essaye de partir très vite, pour être hors de portée de mon gardien. J’ai
peur qu’il ne sorte son revolver. C’est ce qu’il fait. Je veux alors zigzaguer rapidement, pour
qu’il ne puisse pas m’atteindre. Je suis parti avec des tas de bons billets de banque. Et mon
gardien le dit, et s’en montre désolé. Puis je suis devenu entièrement immatériel (cro). Ça me
permet de circuler sans bruit, et sans être vu. Pour profiter de mon état, je cherche alors
partout à voir des gens faisant l’amour (w). Et je cherche à voir entre autres des enfants, dans
le jardin où je circule. Je quitte les grandes allées pour prendre des allées secondaires, ou
même pour marcher dans la nature. Puis je me suis approché de l’un des camps de deux
adversaires. Dans ce dernier, un type aperçoit quelqu’un de mon côté. Je comprends que c’est
moi. Et je constate qu’en effet, je commence à réapparaître. Je m’éloigne alors vite vers la
droite, pour me cacher… Puis je suis dans une pièce, où je mes deux livres dans une boîte en
forme de livre et sur une étagère (H?). Sur le dos des deux livres se trouve en effet le « i »
particulier, qui m’a fait reconnaître une première fois (sig). C’est pourquoi je les cache. Et je
suis assis devant celui, qui m’avait anciennement condamné une première fois. J’espère qu’il
ne me reconnaîtra pas. Mais il me reconnaît… Puis à un moment donné je veux m’échapper
de l’intérieur, où je suis prisonnier (tse). Je fonce pour cela dans les vitres d’une fenêtre (B?).
Mais le résultat n’est pas immédiat… Puis le type qui s’enfuyait toujours a été enfin attaché
(nu). Et je le vois entouré de gens. Or sa dernière victime a reçu un nouveau coup de lui. Elle
vient le détacher par pitié, lui ayant pardonné. Mais aussitôt détaché, l’homme dangereux se
met à courir après son sauveur pour avoir sa peau. Ces diverses et dures épreuves l’ont en
effet rendu complètement fou <OUDET>. ((9623))
<C:7:31>.<R:8:58> <TCR:36,1> <TR:18,8:13,8> <PR:778> <P:d:v>
9624-- <HS:9:0> Je suis dans des couloirs par-devant une salle, où il va y avoir une
conférence. Je suis auprès de ceux qui en sont chargés. C’est Radvanyi, qui va annoncer le
conférencier par un petit speech. Et je suis dans la salle. Un type fait son annonce. Mais je
constate que ce n’est pas Radvanyi. Je le vois devant nous et à gauche faire des mimiques
amusantes, mais un peu grossières (sco). Et cet homme parle de politique. Or voilà que par
derrière et à gauche, celui qui doit faire la conférence arrive. Voyant qu’on parle ici de
politique, il croit sans doute s’être trompé. Et il repart immédiatement. On est obligé de
retourner le chercher. ((9624))
9625-- <HS1:9:2> <Ce rêve ressemble par tant de points à 9623 qu’on croirait qu’il en est la
suite directe> (HH) Je suis dehors, à côté d’un troupeau de vaches. Je voudrais les entraîner
toutes à foncer (à l’intérieur d’) une maison, se trouvant de l’autre côté du troupeau par
rapport à moi. J’essaye pendant un moment, sans bien savoir comment m’y prendre. J’ai
cependant réussi. Et je suis accroché tout en haut de la façade de la maison en question. Il y a
maintenant en bas un taureau du troupeau, qui fonce sur la porte de la maison. Celle-ci est très
robuste. Et elle résiste, alors qu’il s’y reprend à plusieurs reprises. Et pendant qu’il s’est
2749
arrêté, on parle (du grand poids) de cette porte. Puis le taureau se remet à foncer sur elle. Mais
contrairement à ce qu’on prévoyait, je crois voir maintenant qu’il l’ébranle assez fortement.
Elle n’est pas loin de céder <OUDET>. Et le taureau s’attaque à des éléments de la façade, et
entre autres à quelque chose qui monte jusqu’à moi. C’est à moi en effet qu’il en veut
maintenant, et je ne suis pas tranquille (tse). Puis il s’est emparé de grosses chaînes. Et en bas
et à ma gauche, je le vois les faire tournoyer comme un lasso (cro). C’est pour les envoyer, et
m’attraper avec… Puis étant traqué, je m’enfuis en volant (gac:9623) (tse). Il fait nuit, et je
vole derrière un groupe de grands arbres. Ceux-ci sont éclairés par des projecteurs, dans la
lumière desquels je m’efforce de ne pas me trouver. Parfois cependant, je me sens un peu
éclairé par eux. Une femme fait comme moi à ma gauche, mais maladroitement. On le dit, et
elle se fait pincer… Puis je vais me réfugier dans une cavité d’une paroi, une espèce de niche.
Escaladant la paroi, quelqu’un essaye de l’atteindre aussi. Et quand je vois son bras arriver à
mon niveau, je comprends qu’il ne constitue pas un danger pour moi. Mais il vient aussi se
réfugier. Je l’aide alors à monter auprès de moi. Il se couche maintenant à ma gauche du côté
du vide, tout nu et sur le dos (w). C’est un garçon, et je vois son petit sexe. Je me propose de
le caresser un peu, la nuit pendant qu’il dormira. Puis plusieurs personnes sont ici. Je
demande à ces hommes s’ils ne connaîtraient pas une fille, qui accepterait de passer une nuit
agréable avec moi. D’après leurs réponses, je comprends que ce n’est pas si facile : il faudrait
aller normalement la chercher, et le lui demander. Je laisse tomber… Puis je suis à nouveau
obligé de m’enfuir (tse) (gac:9623). Je m’élève pour cela dans les airs, mais pas aussi haut ni
rapidement que je le voudrais (gaa). Et je suis harcelé par un groupe de personnes, qui ont
grandi démesurément pour arriver à ma hauteur (cro) (ga18:9541). J’essaye fiévreusement de
monter plus haut qu’eux, et de m’éloigner pour leur échapper. Or l’un d’eux m’envoie un
marron, que j’attrape. Je comprends qu’il veut que je m’en serve contre un de mes
adversaires, en l’envoyant sèchement dans sa bouche ouverte. Et ceci pour le mettre hors de
combat. Je l’en voie effectivement sur l’un d’eux, à ma gauche (V). Mais il le frappe
seulement sur le visage, avec peu d’effets. Celui qui me soutient m’envoie un autre marron…
Puis je m’enfuis à nouveau fiévreusement (gaa). Or voilà que je suis arrivé sous un plafond
blanc (ga15:9549) (qsi) (tse). C’est donc le plus haut possible, et je ne peux plus m’élever. Je
suis là dans une pièce, où il y a beaucoup de lits. Continuant à m’enfuir, je longe le plafond.
Et je passe par un trou dans une autre pièce, (où il y a aussi beaucoup de lits). Au fond de
cette pièce j’aperçois une fenêtre, au-delà de laquelle on est à nouveau dehors avec un ciel
infini. Je m’y dirige, pour pouvoir à nouveau m’élever plus haut… Puis je continue à
m’enfuir. Je me suis accroché à l’arrière d’une moto, à l’insu de celui qui la conduit. Et je me
laisse tirer. Puis l’homme sait que je suis là. Et nous nous sommes arrêtés. Nous entrons dans
une maison à droite, où j’ai l’intention de lui offrir un café. J’espère que j’aurai là un peu de
répit, et que je ne serai pas reconnu (gac:9623). J’offre ainsi le café à quelques-autres, si bien
que j’en aurai ainsi 4 à payer (H). Et debout et en marchant, je bois le mien assez rapidement
(pi). À raison de 50 francs par café, je pense que j’en aurai environ pour 200 francs. Je
demande ce que je dois à l’employé. Je crois d’abord comprendre que ça me fera 5 francs 10.
mais le type me répète le vrai total, que j’avais mal compris : 2 francs 10. J’aime mieux ça.
Puis je vois malheureusement que tous m’ont reconnu, et je suis à nouveau traqué (tse).
J’essaye de foncer vers la porte de sortie. Mais il y a devant elle un type debout, et un autre
accroupi à gauche. Je ne réussis pas à tirer la porte. Je m’ élance sur une fenêtre à gauche,
avec d’assez petites vitres (gac:9623) (gaa). Je ne passe pas. Mais j’ai cependant fait un trou.
Et je m’enfuis par là, les jambes les premières. Et je m’enfuis dehors, en étant à nouveau
accroché par les mains à l’arrière de la moto (gaa). Pour que nous puissions nous enfuir à
toute vitesse, je dis au conducteur que je vais le pousser. Je m’imagine capable de le faire à
une vitesse vertigineuse (cro). Je me rends compte qu’en fait, je ne réussis qu’à lui
communiquer quelques petites impulsions par des détentes des jambes (B). Je lui demande s’il
2750
connaît un peu tel désert, qui ne se trouve pas loin d’ici. Il le connaît. Allons-y donc ! J’espère
en effet que nous y serons bien cachés, et enfin en sécurité. Je pense que si le sol est
caillouteux, on ne pourra pas nous y suivre à la trace. J’ai le corps horizontal, et accroché par
les mains à l’arrière de la moto. Et je me rends compte qu’en me laissant ainsi tirer par elle,
nous faisons un équipage trop aisément repérable. Pour avoir moins de chance d’être reconnu,
je m’assois donc à l’arrière de la moto. Et je me fais encore tire »r de la même façon. Puis je
m’assois à nouveau. Et je vois maintenant derrière nous un type, qui m’a reconnu. Il nous
poursuit en courant (tse) (gaa). Et je suis très embêté de constater qu’il gagne du terrain sur
nous. Il va presque nous rejoindre. Je supplie le motard d’aller plus vite. Mais il me répond
qu’il ne peut pas dépasser le 100 à l’heure (H). C’est peut-être parce qu’il est en rodage. Mais
de toute façon, il en est loin actuellement. Je repousse l’autre type. Puis je m’installe sur le
ventre, les pieds en avant et la tête en arrière. C’est pour pouvoir mieux le repousser, quand il
sera à nouveau près de m’atteindre… Puis je suis las de m’enfuir (tse). Je me suis finalement
rendu, à la foule de ceux qui ont été mes victimes. Ils me conduisent à l’endroit, où ils vont
me juger. Je crois en la possibilité de leur indulgence. Et ce serait ainsi mes victimes, qui
auraient eu pitié de moi (gac:9623). Pour les convaincre cependant, je m’imagine devant faire
un plaidoyer éloquent. Et pour les émouvoir, je me vois leur expliquant qu’ils ont été eux
aussi des victimes comme moi. Un type est installé maintenant à ma droite. Et je m’aperçois
qu’il essaye de me frôler (w) (B) (gaa). Je le regarde mécontent, et il n’insiste plus. On fait
allusion à mes recherches, qui sont un atout en ma faveur. Et on parle de mes (4000) rêves
recueillis (ga2:9613). Mais je rectifie ce chiffre ridicule : j’en ai en réalité 20.000. Puis je vois
devant nous une femme nue, qui fait des barres parallèles. ((9625))
**
26-27:5:63
<N:2078> <M:305>
<C:0:54> <TC:20,0:15,0> <TCC:36,4> <PC:776>.<R:7:58> <TCR:36,1> <TR:19,6:15,2>
<PR:778> <RRM> <OU>
9626-- <HS:8:4> Je suis dans la nature, dans une espèce de caverne où nous habitons. Et à
l’intérieur de ces trous dans le sol meuble, j’observe les préparatifs faits par mon compagnon.
C’est en prévision de certains éboulements, qui ont normalement lieu à une certaine époque. Il
s’agit de les diriger d’une façon uniforme à l’intérieur. Je ne suis moi-même pas tranquille, et
craindrais que le sol ne s’effondre sur nous (poi). ((9626))
**
27-28:5:63
<N:2079> <M:305>
<C:23:44> <TC:20,6:15,8> <TCC:36,5> <PC:778>.<R:2:56> <TCR:36,1> <TR:20,6:16,0>
<PR:778> <P:ds-g:ds-g>
9627-- Nous voulons effectuer un certain trajet. Nous arrivons pour cela au bord d’un endroit,
d’où mon camarade sait partir. J’essaye moi-même de me reconnaître de ce côté, et je crois le
pouvoir. Mais je n’y arrive pas. Et nous sommes partis. Nous arrivons en un endroit où dans
2751
cette ville où il fait nuit, on voit des lumières à droite. Nous obliquons finalement à droite,
dans leur direction. Nous sommes chacun sur une grosse moto. J’ai un moment envie
d’allumer mes phares. Mais nous risquerions dans ce cas de ne plus voir ces lumières, vers
lesquelles nous nous dirigeons. Et je ne le fais pas. Mon camarade avance maintenant devant
moi, à quelque distance. Je fonce alors avec ma grosse moto, pour le rejoindre. Des gens qui
sont à pied coupent perpendiculairement mon chemin devant moi. Mais quand j’arrive, ils
sont déjà passés. A la fin, ma moto peine un peu. Je pense à toute l’essence, que nous aurons
dépensé pour cette promenade. Avec ce matériel complètement nouveau, cet essai a donc bien
marché. Une fois que nous sommes arrivés, l’animal devant moi perd sa tête (nu). Je le vois se
(lécher) le bout du cou (gam). Puis je sens que l’autre très excité m’a attrapé par derrière (w)
(B) (tse). Et il me serre contre lui. Il me serre spécialement fort au niveau du derrière, à m’en
faire mal. Et je ne peux pas me dégager. ((9627))
<C:3:17> <TCC:35,5>.<R:5:1> <P:ds-g:ds-d>
9628-- Nous sommes du côté gauche d’un train en marche, lui faisant face. Et pourtant nous
sommes dedans, avançant avec lui (cro). Je trouve ceci curieux. Ce train va plus ou moins vite
que nous. Et je dis à maman que la fille de Frédéric Joliot et le fils de Paul Langevin sont
montés dedans. Je veux les lui montrer, et je scrute des yeux l’intérieur du train. Je ne les vois
pas. Ils sont probablement vers l’avant, à notre gauche. Or je m’aperçois que c’est au
contraire l’avant du train, que nous avons juste devant nous. Puis nous sommes réellement à
l’intérieur du train. Et je vois à gauche un couple d’amis, de dos. Je crois que ce sont ceux que
je cherche, et je le dis. Mais le train s’arrêtant, je les vois descendre par une porte à droite : je
vois alors que ce ne sont pas eux. Et dehors de ce côté et devant nous, un homme gesticule à
notre intention sous la pluie. Il nous montre une carte d’identité, qu’il a dans la main gauche.
Je comprends qu’il revendique le droit de venir (gratuitement). Un employé du train est à ma
gauche. Il nous explique que cet homme était déjà là au début de la journée, lors d’un premier
passage du train (H). Il l’a de même fait une autre fois. Et devant moi, maman descend à son
tour. C’est pour aider à descendre une femme, qui porte un bandage. Et sur le quai, cette
femme se montre faible. Elle s’accroche à maman. Ça m’impatiente, et j’ai peur que le train
ne reparte sans elle (tse). Je lui dis de remonter vite. Et c’est ce qu’elle fait. Et le train
redémarre lentement. Or pendant ce temps, l’autre vieille femme impotente essaye de
remonter dans le wagon. Mais elle n’y arrive pas. Et elle est entraînée à marcher avec le train,
au niveau des rails. J’ai peur qu’elle ne tombe devant les roues, et ne se fasse écraser. Mais le
conducteur a dû la voir, car le train ralentit. Cependant il repart. Je dis pour l’arrêter qu’il faut
vite actionner le signal d’alarme. Je vais à sa recherche, à l’intérieur. Puis je suis descendu du
train, et m’en éloigne. A sa descente du train derrière moi, je me suis retourné sur marraine.
Elle me demande si j’allais chez elle. Oui, justement ! Elle espère alors que j’ai déjà mangé,
car elle n’a rien à me donner chez elle. Je m’approche d’elle. Je pense lui dire que nous nous
débrouillerons bien pour faire à manger. Mais je ne dis rien. ((9628))
9629-- Je vais chercher un poste à transistors Philips [comme celui de papy]. Il est dans la
chambre du fond de notre appartement de Clermont-Ferrand, où il marche (omé). Une actrice
parle pour finir quelque chose de partir si loin, qu’on ne pourrait pas la retrouver. Elle veut
parler des journalistes. J’en doute. J’ai fait le pari qu’on ne pourrait pas me reprendre ce poste
à mon insu, sans que je m’en aperçoive du tout. Je l’apporte dans le salon. Et là, je le pose sur
l’extrémité du piano. Bien qu’on ne puisse absolument pas me le prendre sans que je m’en
aperçoive, j’avais d’abord pensé le garder à la main. Je frissonne maintenant à la pensée qu’on
pourrait venir me le prendre ici sous mes yeux, sans que je le vois (poi). Et je me mets à
genou près de papa, qui est assis au milieu du salon les mains jointes. C’est pour lui demander
2752
quelque chose. Et autour de nous sur l’eau, une femme a fait du ski sur le dos (nu). Je
demande à papa : « Elle vient d’en faire, non ? » (A). Oui ! ((9629))
<C:5:15>.<R:6:50> <TCR:36,3> <TR:20,2:15,6> <PR:778>
9630-- Je suis sur le quai du métro de la ligne de Sceaux, rêvassant. Or voilà que je vois un
métro partir : je suis sûr que c’est celui de 23h10, que je devais prendre (H) (tse). Si c’est le
cas, il me faudra encore attendre longtemps le suivant de 0h30 (lor). Je venais déjà d’attendre
celui-ci. Il est en effet 11h11 environ (sig). Je m’en veux beaucoup de cette distraction idiote
(U). je cherche à savoir si c’est bien mon train, que j’ai manqué. Je regarde ensuite pour cela
les panneaux à points lumineux : le suivant n’est pas le mien. Quand je regarderai plus tard
ces mêmes panneaux, je penserai que les lampes en sont mal allumées. Je constaterai en fait
qu’il n’y en a peut-être aucune, qui soit allumée. Je prends alors la ferme décision de profiter
de ce contre-temps pour aller parcourir les rues, à la recherche d’une femme (w). il ne me
reste pourtant plus qu’environ ½ heure jusqu’au train suivant. Si je réussis à en trouver une et
à faire l’amour avec cette femme, ce serait ainsi la première fois que ça m’arriverait (H). et je
n’aurai peut-être en définitive qu’à me féliciter de mon étourderie précédente. Puis du haut
d’un escalier, je vois une employée du métro qui est en bas. Je lui demande dans sa langue
l’heure du train suivant, c’est-à-dire en anglais. nous nous comprenons très mal. Et je lui parle
en français. Elle me répond, mais je ne la comprends pas. Elle me dit en anglais : « Fifty(five) » (A) (H). J’essaye pendant un moment de comprendre, et je crois que ça y est. Je le
répète, pour voir si c’est bien ça : « Moins (5) ? » (A). Puis je descends les escaliers, dans sa
direction. Je la croise. Elle s’excuse de ne pas m’avoir compris au début, quand je
m’exprimais dans sa langue. Elle croyait que j’en parlais une autre. ((9630))
9631-- J’entre sans gêne dans le beau bureau d’un type, avec qui je venais de me lier. Il est
donc ici un personnage important. Les femmes de tout à l’heure étaient donc ses
subordonnées. Elles sont entrées avec lui. Elles doivent s’étonner de mon aisance. Quittant ce
bureau, je m’imagine décrivant à cet homme mon propre bureau dans mon labo. Il est ridicule
à côté de celui-ci. Et je cherche maintenant ma veste (bleue), craignant bien qu’elle n’ait
disparu (qsi?) (tse). Je la cherche ainsi pendant un moment, sur les porte-manteau de ce
couloir. Et j’arrive auprès d’une espèce de comptoir. Une femme m’y rend cette (veste), qu’on
avait heureusement retrouvée. Il s’agit de savoir si c’est bien la mienne. Il y a un moyen. Et
c’est un type à ma droite, qui s’en occupe. Il en retire mon porte-monnaie. Il est bien à moi. Je
regarde à l’intérieur d’une poche de celui-ci. J’y trouve deux billets de 1000, pliés je crois
(H). Je ne prends dès lors pas la peine de compter : s’ils sont là, c’est qu’on ne m’a pas volé
mon argent (gac:9629). Et je considère le pantalon que la femme vient de me rendre : il est
mal repassé (qsi) (nu). Elle me donne aussi le pantalon gris de J.-J. Puis pour mon départ
prochain en voyage, je me dépêche de ranger toutes mes affaires et de plier bagage. Mais je
suis pour cela très en retard, et j’ai bien peur de n’être jamais prêt à temps (tse). Je demande
l’heure de départ de notre train, pour en avoir la confirmation : midi ¾ (H) (sig?) (gab:9630).
Or il est déjà midi. Je me dépêche une dernière fois, pour essayer d’être prêt à temps. Mais je
n’y arriverai jamais. Je pense faire par précaution une lettre à l’intention de ceux d’ici, pour
leur dire ce que nous laissons. C’est afin que ce ne soit pas perdu, et qu’ils nous le gardent. Je
comprends que papa dit qu’il faudra se résigner. Nous devrons faire comme s’il n’avait jamais
eu ces choses, que nous devons laisser. Je suis près de mon vélomoteur, qui je le vois n’a pas
ses sacoches. Je les aperçois un peu plue loin et à droite, posées l’une sur l’autre sur un
meuble. Je vais les chercher. Et je vois qu’il y a encore à côté une serviette de cuir à emporter,
puis une deuxième. Et je me vois à nouveau entouré de plein d’affaires à emporter, et qui ne
sont pas encore rangées. Quand je vois qu’il y a entre autres le magnétophone de papa, je
2753
comprends que je ne peux pas le laisser. Et je n’aurai pas le temps de tout emballer. Je décide
alors de rester. Et je reviens vers les pièces, que nous occupions. Je vois qu’elles constituent
maintenant une petite maison fermée, et plus longue. J’entre. C’est bas de plafond, et un peu
enfumé. Je dis que maintenant, on pourrait presque en faire un appartement. Ce serait un des
meilleurs. Mais pour cela, il ne faudrait pas ce sol battu. Puis papa dit qu’il comprend
pourquoi nous ne sommes pas allés tout récemment en voiture : celle-ci a consommé 10 litres
(H). mais je demande pour combien de km : 100, et même plus. Je dis alors que ce n’est pas
beaucoup. Cette voiture consommait plus auparavant. ((9631))
**
28-29:5:63
<N:2080> <M:305>
<C:23:34> <TC:20,4:15,8> <TCC:36,3> <PC:778>.<R:7?:0> <III : Je ne bouge pas>
<C:7?:0>.<R:8:1> <TCR:36,0> <TR:19,0:14,8> <PR:776> <RRM> <OU>
9632-- <HS:10:36> <DDD : En m’imaginant voir le bas-ventre d’une femme> (Je regarde
une statue. Je trouve un peu bizarre la ligne de ce corps. Et je regarde le bas-ventre, qu’on voit
commencer. Je me l’imagine bien sculpté en entier, ou dessiné par moi.)
9633-- <HS:8:47> (Je vois plusieurs vins. Et parmi eux je crois en voir à 13°, comme celui
qu’il m’a fallu utiliser pour faire de la liqueur.) (lor?) (H?) (sig?) ((9633))
**
29-30:5:63
<N:2081> <M:305>
<C:0:20> <TC:19,0:14,6> <TCC:36,2> <PC:774>.<R:6:53> <III : Je ne bouge pas>
<C:6:53>.<R:8:0> <TCR:36,1> <TR:18,8:15,0> <PR:774> <RRM>
9634-- <HS:8:3> Je descends un chemin à vélo. Le sol est à moitié recouvert de glace,
presque tout entier. Je fais très attention, pour ne pas glisser et tomber (B) (poi). Et je croise
une voiture. Et le chemin tourne à gauche, et remonte un peu. Mon moteur s’est arrêté. Je
redescends en arrière, pour le faire repartir. ((9634))
9635-- <HS:8:1> Nous sommes en classe. Teillac nous quitte. Il demande à un physicien
théoricien de nous expliquer une certaine théorie (ga5:9623). Il est en effet nécessaire qu’il
soit pour cela théoricien. Il doit en particulier bien expliquer tel opérateur <OUDET>. Or
devant nous, ce type donne en fait des explications rudimentaires. Je lui dis que j’en ai fait
plus que lui, en regardant cette question avant de venir. Quand Teillac revient, il dit que le
type a fait ce qu’il lui a demandé. ((9635))
**
2754
30-31:5:63
<N:2082> <M:305>
<C:22:57> <TC:20,6:15,2> <TCC:36,2> <PC:772>.<R:2:10> <TCR:36,0> <TR:19,6:14,4>
<PR:772>
9636-- J’ai conduit ici un certain nombre de personnes, dehors. À un moment donné il est dit
qu’ici il n’y a pas de saloperies, qui tombent au sol comme d’habitude. Il vaut mieux ici rester
au contraire au sol. Je fais pendant ce temps de petits exercices, en me pendant par les mains à
des branches (B). Et je m’adresse à tous à haute voix, pour les prévenir qu’il y a ici des
dangers (tse) (omé?). Et je regrette d’avoir pris la responsabilité de les avoir conduit ici. Il y a
des panthères. Ainsi peuvent-ils en voir une actuellement, (noire) et tachetée (qsi). Elle est
posée sur une fontaine. Je la vois derrière les gens, et à travers les feuillages. Je leur dis, en
riant un peu : « Vous êtes pas fiers, hein ? » (A) (sco). Et pour montrer que la marque dans sa
main est variable, l’un d’eux fait des tours de passe-passe : elle change de valeur. La panthère
essaye, et il lui arrive la même chose (gam?). Et ce faisant, j’ai un peu mal au poignet droit [je
me suis effectivement réveillé en ayant un peu mal à ce poignet, suite à une piqûre de
moustique] (bet) (B) (nu?). ((9636))
<C:2:29> <TCC:35,8>.<R:7:1> <TCR:36,0> <TR:19,0:14,0> <PR:772> <RRM> <OU>
**
Juin 1963
31-1:6:63
<N:2083> <M:305>
<C:0:31> <TC:21,6:16,4> <TCC:36,5> <PC:770>.<R:8:6> <P:ds:ds-d> <III : La tête sur
l’intérieur de la main droite ouverte>
9637-- <HS:8:13> J’arrive dans la rue avec papa, en un endroit où nous cherchons un
boulanger. Or j’aperçois d’ici une rue très passante : il s’en trouve sûrement un. Nous allons y
aller. Nous laissons ici notre véhicule. Mais pour l’emporter, je m’apprête à en ôter le grand
pain que nous avons déjà. Il est assez moi (B). mais je comprends qu’en fait, il est inutile de
l’emporter avec nous. Et je le laisse. ((9637))
9638-- <HS:8:13> Une jolie fille est assise devant moi et à gauche (w). Je la regarde de
temps en temps. Or je vois que Leconte est derrière elle, et lui donne la main. J’en suis déçu.
Elle est peut-être son amie. Mais voilà qu’il lui lâche la main. Peut-être ne faisait-il que la
tenir un moment, sans raison. ((9638))
9639-- <HS:8:8> Papa est descendu trop tôt du train. La prochaine station est notre but. Pour
y aller, je lui dis d’attendre le train suivant. Mais je pense repartir un peu en arrière, pour
revenir ensuite. Mais je comprends que c’est inutile (gab:9637). Et je décide de revenir avec
papa. Mais je suis sorti de la gare, et je la vois à ma droite. Lui n’en est pas sorti. Pour rentrer
sur le quai, ça m’ennuie de devoir dépenser un nouveau ticket. Arrivé devant le poinçonneur,
je sors mes affaires de ma poche. Il y a entre autres une carte de métro périmée, avant de
2755
trouver celle qui est la bonne. Un type ici dit qu’il me connaît, et que j’ai bien déjà payé mon
voyage. ((9639))
9640-- <HS:8:7> Je suis dans ma chambre, avec Collet et une fille [Collet est comme
Leconte un étudiant habitant la même maison que moi] (gab:9638). Collet s’essuie les mains à
l’une de mes serviettes. Ça m’ennuie un peu (poi). Et ils sortent. Or je m’aperçois qu’il a
oublié ici des affaires à lui, dont son pyjama déplié. Il est posé sur le radiateur, à gauche de la
porte. Et j’ôte des affaires du dossier d’une chaise, pour me souvenir de ce que j’ai à faire
avec ce qui est posé sur la chaise. Je crois n’avoir pas noté ce que je dois faire, et ça m’ennuie.
((9640))
<C:8:49>.<R:9:52> <TCR:36,5> <TR:21,4:16,2> <PR:770> <P:d:v>
9641-- <HS:9:54> Je vole (ga:9625). Je m’en imagine d’autres me racontant qu’ils volent
sans aucune difficulté. Alors que moi-même pour cela, je dois toujours faire les mêmes gestes
et avec efforts (B). ((9641))
9642-- Il y a Place Royale une grande barre métallique droite, qui partant du sol est appuyée
sur notre maison. J’ai fait l’ascension de cette barre jusqu’en haut (ga12:9602). Je la
redescends maintenant jusqu’en bas. Elle aboutit là à une espèce de verrière horizontale, audessus de la vitrine d’un magasin. J’éprouve quelques difficultés à descendre jusqu’au sol. Et
lorsque c’est fait, je me rends compte que j’ai fait ce que je craignais : j’ai un peu cassé cette
plaque de verre vers la base (poi). Je m’éloigne alors vite d’ici vers la gauche, vers l’autre
bout de la plaque. Et je pars ainsi à la recherche d’une femme à aimer (w). je vois bien entre
autres une rue, qui part à ma droite. Je pourrais peut-être en trouver une là. Mais cette rue est
extrêmement étroite, et je n’y vais pas. Je n’y serais pas tranquille, risquant d’y faire une
mauvaise rencontre. Et alors que maintenant il fait nuit, je suis arrêté près d’un bar à ma
droite. Je regarde à l’intérieur : il est tenu par une jeune fille. Il est maintenant allumé. Je m’en
éloigne vite, prétendant qu’(il) trop petit. Je rencontre un type. Il dit qu’actuellement, il n’y a
pas de fille dans ces rues sombres et désertes. Je dis que je suis de cet avis. Mais en réalité,
j’en cherche une. Et je me lance dans une rue, qui vers le bout est dans le noir complet. Puis je
me trouve auprès de Baron, qui est avec une fille (gac:9640). Je lui demande si c’est lui, qui a
sifflé (omé?). Et je me penche vers eux en fermant les yeux, pour chercher quelque chose…
Puis je me réveille (Q). Je retiens la position de mon corps au réveil : d ; v-d (ga6:9625) (A).
Et je le note sur mon lit sur mon carnet, ainsi que les notes partielles des rêves que je viens de
faire : celui où je vole et celui où il y a un coup de poing (omé?) (F)… Puis je me suis
réveillé, retenant la position de mon corps au réveil : d ; v-d (A) (gaa) (Q). Je suis auprès de
Cyril. Il dit qu’il s’est complètement trompé. Sur quoi ? Sur lui-même. Puis il me dit que mon
vélomoteur est bien abîmé. Il doit s’agir d’un accident. Il peut voir à mon calme que ça ne me
touche guère. Je crois qu’il parle de quelque chose comme de 90.000 francs de réparation (H).
je ne dois pas le toucher avant que (l’autre) n’ait tout payé. ((9642))
**
1-2:6:63
<N:2084> <M:305>
<C:0:6> <TC:22,4:16,6> <TCC:36,3> <PC:770>.<R:5:34> <OU>
2756
9643-- <HS:5:36> <OUDET> Dans une pièce, je suis presque entièrement endormi. Essayant
de résister au sommeil, je me dirige vers une porte : elle est fermée (B). Je l’ouvre
péniblement, avec la clef. De même, il n’y a pas de lumière. ((9643))
9644-- <OUDET> Je mange un dessert (pi). Je ne pense pas à en offrir. Mais la femme qui
me l’a apporté est là. Quant à l’enfant, il a autre chose. Et je pense dire à papa que je ne lui en
propose pas : il y a de la crème aux œufs dedans. Ça lui ferait mal. Et la femme se met à
travailler. ((9644))
<C:5:39>.<R:7:20> <P:g-de:g-ds>
9645-- <HS:7:25> Alors que nous sommes ensemble dehors près d’un passage à niveau,
Jordan nous quitte. Il part vers la droite sur un chemin, qui longe la voie de chemin de fer à
droite. Il est avec une fille (w?). Ce doit être sa fiancée. Et je traverse la voie, allant rejoindre
les autres. Mais je ne les trouve pas. Je cours sur ma seule jambe gauche (B). j’en suis assez
fier. Et je passe avant une voiture de sport, qui en tournant vient à ma gauche. ((9645))
9646-- Je m’approche d’un rassemblement, pour écouter un discours. Je crains d’avoir l’air
moqueur (sco?). Puis à ma gauche, un simple soldat répond au Général. (Il) lui reproche
d’avoir attendu longtemps pour cela. ((9646))
9647-- <HS:7:24> Je suis dehors. Et je vois arriver un groupe de personnes, parmi lesquelles
il y a un Allemand. Je me cache fiévreusement derrière des voitures (tse). J’ai un fusil, et je
décide de tenter de tuer l’Allemand. C’est ce que je fais quand il se trouve devant moi, à
droite des voitures (V). Et je m’éloigne. Un aumônier militaire m’accompagne (gab:9646).
Comme moi, il me dit que lui non plus ne veut pas tuer. Je me demande comment il faut faire
pour se mettre dans la résistance. ((9647))
9648-- <HS1:7:23> Nous faisons avec mes frère et sœurs le tour d’une maison, qui est à
notre gauche. Et ceci en étant du côté du vide, par rapport à une rampe qui contourne la rampe
sur trois côtés. J.-J. dot qu’il ne sait pas ce qu’il y a. Je lui dis de ne pas regarder vers le vide,
et de ne pas y penser. Et nous passons maintenant tous de l’autre côté de la rampe. Or voilà
que Dédée est en train de glisser vers le vide, s’y étant mal pris. Je m’empresse de la rattraper,
et de la tirer à nous. Nous arrivons ainsi devant la fenêtre de la chambre de maman, qui est à
l’intérieur. Je ne veux pas entrer chez elle. Et c’est la deuxième fenêtre à droite, que je pousse
doucement. Or c’est toujours chez elle. Elle vient refermer cette fenêtre. Pour qu’elle ne nous
voit pas ici, je pousse fiévreusement la fenêtre suivante (tse). C’est pour que nous entrions
dans la pièce à côté. C’est ce que nous faisons. Un homme couché s’y trouve. Ça le réveille.
Nous ne bougeons pas, pour éviter d’être vus. Mais il finit par nous regarder et nous voir. Et
mes frère et sœurs sont devenus de petits insectes (nu) (gam). Or voilà qu’ils s’agrippent tous
fortement à mon bas-ventre (B) (w). Je réussis cependant à les en décrocher. Et je les mets
dans une boîte. J’ai cependant l’impression que deux d’entre eux se sont échappés dans la
pièce. Je les cherche. Lorsque que je les ai récupérés, nous sortons de cette pièce…
<HS2:7:20> Puis de nuit, je suis agrippé sur la façade de la maison. Un Allemand est mon
ennemi, et j’essaye de lui échapper (tse) (gab:9647). À cause d’un bruit, il vient voir dehors à
une fenêtre plus haut que moi et à gauche (omé?). Je m’éloigne alors fiévreusement vers la
droite. Je passe d’une rampe de fenêtre à une autre, auxquelles je m’accroche (B) (ga1:9642).
Puis (je le vois) près de moi. Je me laisse alors glisser rapidement le long d’une espèce de
paroi de chaume, et je ne bouge plus (gaa). Il regarde. Il ne me voit peut-être pas. Mes
cheveux blonds sont peut-être pourtant facilement visibles. Et je vois qu’il y a de la lumière
2757
devant moi, qui m’éclaire et me rend visible. Je m’envole alors (ga1:9641). Et je joue de
l’instrument de musique avec le toit (gam). Et papy est allongé sur ce toit. Il n’a pas mis tel
vêtement. Et il revient enfin à l’intérieur. Je l’y attendais (M). Je lui montre le visage de
vieillard, que j’ai feint d’avoir pour ne pas être reconnu. ((9648))
<C:7:58>.<R:10:26> <TCR:36,4> <TR:21,6:15,6> <PR:770>
9649-- Pour obtenir une certaine permissions, je frappe à toutes les portes à droite de la
caisse. Mais je ne trouve pas là ce que je cherche. Je crois cependant que la cuisinière me dit
que pour cette fois, elle ne m’empêchera pas d’entrer. Puis je vois sur un écriteau qu’ici, c’est
dirigé par un certain type et pas Misraki (sig). C’est donc pour ça que ça marche mal ! Et je
pense au bouquin, qu’a écrit cet homme sur les soucoupes volantes (lor). Je m’imagine disant
du mal de lui, alors qu’en fait ce n’est pas le cas. Puis je me promène dans un grand
immeuble, dans un hall du bas. Une partie de cet immeuble est occupée par un hôpital. Et je
trouve scandaleux qu’on en soit arrivé à un tel expédient. Je vois en marchant un chariot
passer à ma droite. Sur celui-ci se trouve un enfant, qui vient d’être opéré. Il est question de
ses jambes. Je les aperçois : elles sont d’une minceur extrême, et probablement toutes
charcutées. Mais je ne les regarde plus, n’aimant pas voir ça (U) (poi). ((9649))
**
2-3:6:63
<N:2085> <M:305>
<C:2:22> <TC:22,0:15,8> <TCC:35,9> <PC:768>.<R:8:17> <TCR:35,8> <TR:20,8:15,8>
<PR:768>
9650-- <HS:8:19> Je suis près de Madame Benoist, dehors. Je dis que je ne savais pas que
d’ici, on pouvait voir Paris. Sur la ligne d’horizon en effet, je vois d’abord comme des petites
fumées près de petites maisons. Ou bien ce sont des arbres. Il est dit qu’on voit surtout telle
grande cathédrale : quelqu’un dit « Sainte Radegonde » (A). Car moi-même, je n’étais pas sûr
de ce nom. Puis il y a aussi un autre grand bâtiment, une espèce de grande église (qsi ). J’ai
cru d’abord voir le grand Panthéon. Puis je mets mes deux mains en auvent sur ma figure : il
me semble voir ainsi bien mieux au loin (z). ((9650))
9651-- Je fais fiévreusement mes bagages, pour être prêt à temps et partir à tout prix
aujourd’hui (ga6:9631) (tse). J’aimerais mieux ne pas reculer mon départ à demain. Je
cherche finalement dans un tiroir des boîtes, dans lesquelles j’ai peut-être rangé des boutons.
Mais je ne le crois pas trop, car j’ai changé mes affaires de place. J’ai peur de m’apercevoir
qu’une fois arrivé, il me manque des choses. J’essaye donc de ne rien oublier. Puis alors qu’il
est 4 heures moins le quart, j’ouvre la porte d’une pièce (sig?) (H). Papa se trouve au fond de
celle-ci. Je lui dis qu’il faut maintenant qu’il nous emmène vite. Il répond que nous ne
sommes pas pressés, comme s’il ne restait plus qu’un demi-heure. Or je lui dis que si,
justement : le départ est à 4 heures et quart. Puis il nous dit qu’il ne nous faut pas prendre le
car, puisque nous avons des locations pour notre voyage. Puis nous arrivons en un endroit, où
je dis pour rire à maman de se faire tâter à ma place par telle grosse femme (sco?). Et ceci
puisque c’est une formalité à accomplir. Mais il vaut mieux ne pas tricher. Ce doit être écrit
sur mes papiers, que c’est moi qui pars. Je pense que pour ce rôle, on a choisi cette femme
grosse et disgracieuse. C’est afin qu’elle n’ait pas d’idées érotiques (w). Et avant notre départ,
2758
on nous offre une coupe de champagne. Je pense à maman, qui profite de cette occasion pour
boire du champagne sans se dépêcher. Et ceci alors que nous sommes très pressés. Et ça
m’exaspère. Pour plaisanter et me faire marcher, maman dit qu’elle parlera (sco). Elle dira des
âneries, alors que je lui ai recommandé de ne pas parler. C’est parce que nous sommes
pressés… Puis une balle circule parmi nous, et est contrôlée. C’est peut-être ainsi que
Madame Benoist dirait que la balle est contrôlée. ((9651))
<C:8:32>.<R:9:11> <TCR:36,3> <TR:21,6:17,0> <PR:770> <RRM>
R.A.S.
**
3-4:6:63
<N:2086> <M:305>
<C:1:47> <TC:21,2:16,4> <TCC:36,1> <PC:768>.<R:9:24> <TCR:36,2> <TR:21,0:16,4>
<PR:768> <OU>
9652-- <HS:11:24> <DDD : En allant chez le coiffeur, et pensant à ce que je pourrais y lire>
Sur une pile de revues illustrées, je prends une petite revue avec une histoire de Mickey. Je
veux la lire (sig). ((9652))
9653-- <HS:9:27> J’arrive en métro en un endroit, que je croyais être pour moi le terminus.
Or je m’aperçois que je n’y suis pas. Et je vois le nom de Bratislava sur un écriteau, là où je
vais (A) (sig). Je comprends qu’il faut venir ici parce qu’après, une ligne de chemin de fer y
conduit. Je vais prendre mon billet. Je veux prendre un aller et retour. Et je m’embrouille avec
les horaires pour l’aller et pour le retour. Je dois en effet compter aussi sur le temps libre, que
j’aurai sur place (H). <OUDET> ((9653))
**
4-5:6:63
<N:2087> <M:305>
<C:21:35> <TC:21,6:16,6> <TCC:36,5> <PC:766>.<R:2:14> <TCR:36,0> <TR:20,6:15,8>
<PR:766> <III : Je ne dormais pas encore à 22h30>
9654-- <HS:2:20> Je suis une longue procession, celle de l’enterrement du Pape [Il est mort
lundi dernier]. Or je vois que devant moi, les gens s’amusent sans pudeur. Ça m’étonne, et me
scandalise un peu. Je n’aime pas ce genre de cérémonie (poi) (U). Mais je suis obligé d’y être,
et de suivre. Puis je pense qu’on m’a mis parmi les premiers, parce que j’étais assez proche de
ce Pape. Je vois en effet que devant moi, il y a assez peu de personnes. Et je pense à papa, qui
suit aussi cette processions. Je me retourne, et vois qu’il suit lui-même assez loin derrière
moi : je suis en effet plus proche du Pape que lui (M?). Et je suis parmi les 2 ou 3 premiers à
être arrivés dans cette pièce, où l’on vient de déposer le Pape dans un lit (nu?). Le type lui
faisant face dit qu’il repose maintenant, exactement tel qu’il était quand il est mort. Il nous
engage à venir le voir. Mais ce spectacle ne me dit rien, et je reste sur le côté droit du lit. Le
2759
Pape y reste caché. Je m’appuie sur une table ronde, assez proche du lit. Et un moment après
je repense au fait qu’ainsi, je m’étais assez approché du mort. Et ceci sans manifester de
crainte, quand je me suis appuyé sur cette table. Et pour vanter les mérites de ce Pape, le type
précédent nous dit que c’est lui qui a inventé le « nec » de l’expression « nec plus ultra » (A)
(gam). Je suis assez mécontent de voir qu’on ne retient que ça de lui. Et je réponds au type
que si c’était seulement ça, il ne serait pas là. Il y a des choses bien plus importantes. Puis
quelques-uns des miens ne peuvent s’empêcher de sourire, en entendant ce qu’on raconte à la
radio : à un moment donné, on a laissé tomber le Pape (sco). Et le type qui le raconte était
peiné de voir le comique de cette situation : le gros derrière en l’air de ce Pape, qui avait
dominé le monde (w). ((9654))
9655-- J’arrive dehors auprès d’une fête foraine. Sur la gauche de la place, j’observe avec
envie les belles maisons. Puis je repars en sens inverse. Or on me rappelle du côté de la foire :
j’y reviens (omé?). Je rejoins ainsi un groupe de personnes. On me dit qu’on vient de
répondre au téléphone. On m’explique que c’est tout un groupe, qui cherche après moi pour
faire le tour du monde. Ça m’étonne (gab:9654). Je pensais d’abord que c’était une certaine
fille de ma connaissance, qui téléphonait. Et j’en étais content. On leur dit que je travaille. Ils
m’expliquent que ce sont des jeunes, dont l’un a 39 ans (H) (nu). À l’intérieur où nous
sommes, je voudrais leur demander quelque chose : si parmi eux une fille ne voudrait pas
venir avec moi (w). Puis il a été décidé que Collet viendrait avec moi (ga4:9640). Je pense
d’abord y aller tel que je suis. Puis je décide de me changer, et je prends mon pantalon. Ceci
alors que j’ai sur moi mon blue-Jean. Et je m’éloigne pour aller me changer. Puis je reviens
auprès de mes camarades, en croyant avoir trouvé un prétexte pour couper court à cette
invitation aussi (poi). Je les rejoins dans une pièce, et leur dis avoir oublié que j’étais invité ce
soir. Je réalise alors que je leur avais déjà parlé de l’autre invitation, que j’avais laissée
tomber. C’est pourquoi je dis que je suis invité partout. C’est chez mes grands-parents, que je
devais aller aussi. Je ne peux pas ne pas y aller, sans les avoir prévenus. Et je dis que je n’ai
pas de moyen de les toucher. Nous pensons au téléphone. Et pour me faire plaisir, maman a la
mauvaise idée de partir téléphoner pour s’en charger elle-même. Je pense que réellement, ça
ne me plairait pas tellement de passer cette soirée chez eux. ((9655))
<C:2:46> <TCC:36,0>.<R:4:58>
9656-- Je suis dans une pièce, où il est parlé de tel œuf. Dans celui-ci, plusieurs têtes
s’efforcent de percer (H). (C’est ainsi une couveuse) (gam). Il est question des (poussins), qui
se sont regroupés à droite à l’air : ils n’avaient pas d’autre moyen. ((9656))
9657-- Je lis une lettre, qui nous est adressée (sig). Et il y a un deuxième feuillet, qui est à
l’envers. Je le redresse. Il y a un mot de papy en haut. Peut-être avons-nous reçu quelque
chose chez lui. Il parle de vacance. ((9657))
9658-- Je suis arrivé sur une cuvette de WC, sur laquelle je m’assois. J’allume, pour qu’on
me voit (w). mais j’ai beau me forcer, je n’arrive plus à faire. Des jeunes filles circulent ici,
derrière moi. C’est probablement normal. Or je comprends que parce que j’ai allumé, on doit
me voir avec le derrière complètement dans la cuvette. J’essaye alors d’éteindre, sans y
parvenir (poi). Je démonte en partie l’interrupteur. Et je finis par réussir à éteindre. Et j’appuie
en bas d’un motif mural, pour que le (WC) se referme. ((9658))
9659-- Ce devant quoi je me trouve devient une paroi verticale. Il est parlé d’y coller quelque
chose avec n’importe quelle colle, et éventuellement avec les détritus d’un type (gam)… Puis
2760
je retrouve ma femme. Je sais qu’elle a changé à la traversée de la paroi, qu’elle n’aimait pas
(gam). Je l’aime à un point tel, que je suis jaloux des filles allongées sur le divan à côté d’elle
(w). Et je les écarte de ma femme, qui elle a des nattes. Je découvre alors qu’en plus, il y a un
homme à sa droite. (C’est peut-être un certificat, que ma femme m’aurait demandé). ((9659))
<C:5:7>.<R:7:52> <TCR:36,1> <TR:20,2:16,0> <PR:766>
9660-- <HS:7:54> Je poursuis un oiseau pour le tuer (V). Et il a disparu. Je le recherche
partout, en battant le sol. Puis je traverse une ménagerie, en volant par-dessus (ga3:9648). Je
remarque entre autres des renards, dont un qui est dehors (qsi). ((9660))
**
5-6:6:63
<N:2088> <M:305>
<C:0:49> <TC:20,6:16,4> <PC:770>.<R:8:1> <TCR:36,1> <TR:20,2:16,0> <PR:770>
<RRM> <P:d:d> <III : Je m’étais réveillé vers 7h44 sans bouger>
9661-- <HS:8:15> Je suis avec un groupe de camarades. Et je revois parmi eux cette fille de
physique nucléaire, qui était avec moi en second cycle (ga7:9635). Je l’avais perdue de vue.
((9661))
9662-- <HS:8:2?> Nous revenons, avec un homme qui nous conduit. Nous ne prenons plus le
même chemin au retour, qu’à l’aller. Et nous descendons maintenant une rue très en pente, à
gauche… Puis nous sommes deux contre un adversaire (tse). (Mon compagnon me demande
de partir). Mais si c’est moi qui part, lui reste. Et je comprends qu’il va avoir à faire avec
l’autre. Mais en fait, (il) reste avec le (monstre) (nu?)… Il ne reste plus qu’une balle à notre
adversaire (H). Je vois que pour gagner du temps, nous l’avons amusé à discuter. Et il est
maintenant arrivé du renfort, dans un petit train. Nous montons tous dedans pour repartir.
((9662))
9663-- <HS:8:2?> Sur une étendue d’eau devant moi, je vois un train sortir de l’eau en
montant (gam) (gab:9662). ((9663))
9664-- <HS:8:2> J’entre dans un canon, (pour qu’on m’envoie) (gam). ((9664))
9665-- Je me suis réveillé à moitié, et j’ai cru prendre des notes partielles de mon rêve (Q)
(sig) (ga5:9642). Mais maintenant que je suis lucide, je m’aperçois que je n’ai fait que remplir
une feuille de dessins bizarres. Il serait intéressant d’étudier ces dessins. ((9665))
**
6-7:6:63
<N:2089> <M:305>
<C:1:10> <TC:21,0:16,4> <TCC:36,5> <PC:772>.<R:6:22> <OU>
2761
9666-- Une fille m’explique que son vélomoteur est à nous : elle l’avait trouvé, et s’en était
emparé. Elle a ainsi fait une belle affaire.
<C:6:24?>.<R:8:32> <TCR:36,2> <TR:20,6:16,2> <PR:774> <OU?>
9667-- <HS:9:7> <DDD : En pensant aux films bizarres, d’un nouveau genre, que souvent
les gens n’aiment pas, tel ce documentaire que j’ai vu hier au cinéma Pax ; un documentaire
sur Deauville déserté l’hiver, avant Les femmes d’abord avec Constantine ; tel aussi Le procès
d’après Kafka ; ça me fait penser : « je suis très réceptible à tous les genres » ; ce qui me fait
penser à mon envie d’apprendre à aimer la musique moderne> (J’entends de la musique, qui
me semble être un concerto de Béla Bartok (omé?). Je le connais un peu, et je commence à
l’aimer.) ((9667))
9668-- <HS:8:41> Je suis dans une pièce, où sont arrivés des élèves et des professeurs.
<OUDET>
**
7-8:6:63
<N:2090> <M:305>
<C:1:56> <TC:21,2:16,6> <TCC:36,3> <PC:776>.<R:9:34> <TCR:36,3> <TR:21,0:16,6>
<PR:774> <OU>
9669-- Je suis en métro. Je m’apprête à descendre à plusieurs arrêts. Mais quand je vois sur le
quai le nom de la station que je ne reconnais pas, je remonte dans le métro (sig). Il y a dans le
wagon le plan horizontal de cette ligne, avec les noms des stations : c’est tout à fait vers la
gauche de ce plan, que se trouvent les stations que je connais. Ainsi à chaque station, je crois
être arrivé alors qu’il n’en est rien. Ça recommence comme chaque fois, que je prends le
métro en rêve : je me perds dans de grands détours (phi) (tse). Dans le même wagon et un peu
plus loin à droite, se trouve Elisabeth. Je crois qu’elle reste aussi longtemps que moi dans ce
métro. À l’un des arrêts, je descends presque. Mais je ne reconnais pas le nom de la station :
je remonte en métro. Et je m’aperçois que j’avais oublié ici ma veste, accroché à une espèce
de clou de la vitre. C’est la veste dans laquelle il y a mon porte-monnaie, contenant
actuellement pas mal d’argent (H). J’ai également oublié à ma place ma serviette portedocument. Elle contient mes dernières feuilles de rêves rédigés, ainsi que mon carnet de jour
(ga2:9665). Si je le perdais, ce serait une grosse perte pour moi. Heureusement que je ne suis
pas décidé à rester dans cette station. Un voyageur qui aurait trouvé mes affaires les aurait
gardées. En cas de perte, j’aurais peut-être pu filer très vite voir le chef de station. Je suis
enfin descendu. Je pense demander sur ce quai à Elisabeth si elle connaît cette station. Mais je
ne la vois pas. J’ai dû me tromper en la croyant là. Et je suis devant un plan de la ville,
cherchant à me repérer. Mais je ne vois que des itinéraires de promenades à travers la ville. Ce
sont de vagues lignes courant sur le crépi du mur, sans autre précision. Peut-être y a-t-il de
très nombreuses visites de bâtiments non indiqués, à faire sur ces itinéraires. Puis je vois un
vrai plan. Mais je n’arrive pas à savoir sur quelle ligne je me trouvais tout à l’heure. ((9669))
**
8-9:6:63
2762
<N:2091> <M:305>
<C:1:55> <TC:20,6:17,4> <TCC:36,2> <PC:774>.<R:8:53> <TCR:36,3> <TR:21,4:17,2 >
<PR:772>
9670-- <HS:9:2> Je m’attends dans une pièce à notre départ imminent. Je crois que papa
nous dit alors que nous partirons à midi 50 (H). Ça m’étonne et je le lui fais répéter : c’est
bien ça. Il a donc retardé notre départ, ce qui m’ennuie (poi). Et il dit quelque chose à
Maryvonne. Je finis par comprendre qu’il a pris cette décision pour ne pas perdre un jour de
paye. Cette avarice nous faisant perdre un jour de vacances me révolte. J’ai presque envie de
payer de ma poche, pour partir plus tôt. Mais lorsque ces quelques instants de gagnés seront
passés, je regretterai peut-être qu’ils m’aient coûté quelque chose. En attendant, je me suis
donc recouché. Mais je me relève presque de suite, et je pars vers le fond du jardin. De l’autre
côté du mur de séparation et à ma droite, il y a un personnage assez important. Il joue à un
table avec un autre. Ils me verront peut-être passer. Et je suis arrivé au fond du jardin. Je
caresse là des feuilles, plantées dans la terre (B). Mais je comprends que ce n’est peut-être pas
là quelque chose de vivant, comme je le croyais d’abord (gam?). Et je reviens, marchant pieds
nus sur la terre du jardin (B). Je me suis déjà un peu sali. Et je crains que sur le sol ici, il n’y
ait un peu de saleté partout (poi). ((9670))
9671-- Je suis dans une pièce. Je peux y pousser du pied mon dernier ennemi, qui est debout
devant une fenêtre (poi) (B) (V). C’est afin de le faire tomber dans le vide. Mais il résiste. Je
l’empoigne alors, et le laisse tomber dans le gouffre sous la fenêtre. Il tombe le corps droit et
vertical, tête en bas. Je m’aperçois que ce gouffre apparaît très profond, et que l’homme met
longtemps à tomber. Il risque d’être tué. Je m’éloigne de la fenêtre. ((9671))
9672-- Des gens sont réunis là dans une grande salle. Alors qu’ils pensaient ne pas revoir
d’aujourd’hui l’homme devant présider cette séance, j’arrive en portant cet homme dans les
bras avec ses jambes à droite (B). Et je vais le poser sur son fauteuil. Je m’attends à de la
stupéfaction de leur part à tous à gauche. Et ceci en particulier de la part de l’homme au fond
de l’estrade, devant moi. Et je repars… Puis avec quelqu’un, je suis installé devant l’entrée de
cette maison. Et à gauche, un groupe de personnes arrive près de nous. Il y a en particulier
parmi elles un homme, qui nous demande si nous avons du feu. Je lui réponds que nous n’en
avons pas. Et j’ai envie de dire que j’en suis désolé. L’homme semble mécontent, ce qui ne
me plaît pas beaucoup. Il semble me mépriser un peu. Et ces gens flânent un peu autour de
nous. Pensant que c’est ce qui les intéresse, je leur dis que le professeur a commencé son
cours. Ils me répondent que si je l’ai vu arriver, j’ai dû voir en même temps tel autre type.
Désireux de les effrayer pour mon plaisir, je leur dis : « Barrabas ? » (A). C’est bien lui qu’ils
voulaient dire. J’ajoute alors, d’une voix forte et menaçante : « C’est moi ! Et je vous
conseille de filer doux. » (A) (omé). Ils s’éloignent alors vite dans le couloir devant moi. Et je
les vois s’y embrouiller un peu dans le chemin à prendre, parce que je les ai effrayés. ((9672))
9673-- <HS1:8:53> Je quitte une maison, dont je m’éloigne dans la rue. <HS2:9:26> Et
descendant cette même rue un peu en avant de moi, Maryvonne a tourné à droite. Elle me
demande si je lui paierai ce que je lui dois : d’accord. Mais ceci m’étonne un peu sur le
moment. Et je réalise qu’il s’agit des quelques milliers de francs, que j’avais pris par
gentillesse l’habitude de lui donner régulièrement (H). Or je ne l’ai pas payée depuis quelque
temps. Tout à l’heure et sans succès, elle avait peut-être espéré recevoir de l’argent d’une
autre façon. Ce que je lui dois m’ennuie un peu, car ça va me faire une dépense
2763
supplémentaire de plusieurs milliers de francs. Et ceci alors que ces jours-ci, j’ai déjà fait
d’autres dépenses. (Je lui) demande de (me) dire exactement ce que je lui dois. <HS3:8:53>
Puis je m’envole, avec l’intention de retourner à mon point de départ de tout à l’heure
(ga4:9660). Mais je m’efforce de battre lentement des bras (B). Je suis cette fois bien décidé à
ne pas me fatiguer, même si je dois aller moins vite (ga17:9610). Or il ne me semble pas au
début monter trop lentement quand même. Puis à une assez faible hauteur, je vois que je ne
m’élève pratiquement plus. Je fais alors un peu plus d’efforts avec les bras. Je suis
parfaitement conscient de rêver (phi). Et je pense qu’il me faudra noter ces réflexions lucides,
que je fais actuellement (S). Je suis ainsi arrivé à peu près à la hauteur des toits des maisons
de droite, qui bordent la rue. Je veux passer par-dessus elles, pour couper ainsi par la droite. Il
y a par moments autour de moi des lumières très vives, qui m’éclairent. Il me semble curieux
de les créer ainsi complètement dans mon esprit en rêve, sans qu’il y ait dans la réalité aucune
lumière pour exciter mes sens pendant mon sommeil (HH) (scor). Et je crains de ne plus
retrouver cette maison, que je voudrais rejoindre. Ce ne serait pas étonnant dans un rêve.
((9673))
**
9-10:6:63
<N:2092> <M:305>
<C:1:34> <TC:21,2:16,6> <TCC:36,0> <PC:770>.<R:7:39>
9674-- <HS:7:50> Je suis sur les Champs-Élysées. Et de l’autre côté à ma droite, j’aperçois
une vitrine d’opticien. J’ai justement besoin de m’occuper des verres de mes lunettes. je m’y
dirige donc en traversant. Mais avant d’entrer dans ce magasin, je réalise qu’un opticien sur
les Champs-Élysées doit être très cher. C’est ce à quoi je ne pense jamais, bêtement. Je
renonce donc à ce marchand, et repars vers la gauche sur le même trottoir. L’autre magasin
est peut-être cher aussi, où je veux aller pour des (mouchoirs). Je pense cependant qu’en fait,
il n’est pas sur les Champs-Élysées. Il est au fond d’un passage, qui s’ouvre à droite sur ce
trottoir. J’y arrive.
9675-- <OUDET> Je quitte un type en sortant d’un bâtiment, où il m’avait appelé et retenu.
Je m’aperçois après avoir un peu marché, que ce n’est pas de ce côté de l’enceint où je dois
partir. Mais c’est du côté opposé. Ici en effet devant moi, je ne reconnais pas les immeubles. Il
s’agit de ceux que je sais se trouver dans la rue, vers laquelle je veux aller. Je repars donc en
sens inverse. Et je croise le type de tout à l’heure. Il doit comprendre ce qu’il m’arrive, et s’en
amuser (sco?). Je me plains à lui de ce que tout à l’heure, il m’ait ainsi appelé et retenu. Je
n’arriverai jamais à sortir d’ici (poi?). ((9675))
9676-- <OUDET> Je tiens dans mes bras l’un de mes enfants. C’est mon préféré, et je suis
heureux de le serrer contre moi (psib) (B) (cro). Mais je ne peux pas le lui dire. À un moment
donné, il se frotte fortement et voluptueusement contre ma joue. (J’ai envie de lui demander)
s’il se blottie et se frotte ainsi contre moi parce qu’il aime beaucoup la chaleur. (Mais il ne
peut pas s’en rendre compte lui-même). Puis il m’a quitté pour se traîner par terre, derrière
mon fauteuil. Or il est ainsi tout nu sur la pierre, et je crains qu’il ne prenne froid (w). Je
m’empresse donc de lui donner une fessée malgré ma tendresse, et de le retirer de là sans
ménagement. Je le couche à ma gauche, et cherche quelque chose à mettre sur lui pour le
réchauffer. Je trouve d’abord une chemise, dont je le recouvre. Mais je pense qu’elle doit être
2764
froide elle aussi. Je pars alors un peu vers la gauche, pour chercher autre chose (dans une
armoire). Et je m’aperçois qu’il s’est mis lui-même un petit chandail sans manche… Puis je
feuillette un dictionnaire, dans lequel manque le nom de cet enfant commençant par un p (A).
Un type me dit que ça l’a longtemps exaspéré. Je ne vois en effet qu’(un) nom commençant
par cette lettre, et ce n’est pas le sien (H) (sig). Je m’imagine assez bien cet enfant dégourdi se
cachant facilement dans le monde… (Puis je me suis réveillé, et dans mon lit) je prends les
notes partielles de mes rêves (F) (Q?) (sig) (S). ((9676))
<C:7:57>.<R:8:58> <TCR:36,2> <TR:21,6:17,2> <RRM> <P:ds-g:ds> <III : La tête sur
l’intérieur de la main gauche ouverte>
R.A.S.
**
10-11:6:63
<N:2093> <M:305>
<C:23:17> <TC:22,0:18,2> <TCC:36,3> <PC:768>.<R:3:46?> <TCR:36,0> <TR:21,2:17,6>
<PR:768> <RRM> <III : Peu et mal dormi>
R.A.S.
<C:4:43> <TCC:35,9>.<R:9:12> <TCR:36,3> <TR:20,8:16,6> <PR:770> <OU>
9677-- <HS:9:15> <OU> J’arrive chez des gens, à qui je vais demander provisoirement asile.
J’ai un peu peur d’être de trop chez eux. Plusieurs membres de la famille sont là… J’ai pour
un peu plus tard l’intention de faire croire à d’autres que je commande au temps. J’ai en fait
en main un bulletin météo, que je lis dans l’intention de l’apprendre par cœur : ce sont les
précisions qu’il contient que je prétendrai imposer (sig). ((9677))
**
11-12:6:63
<N:2094> <M:305>
<C:23:22> <TC:21,4:17,4> <TCC:36,5> <PC:774>.<R:5:54> <OU>
9678-- <HS:5:59> Je suis dans la rue, étant sorti d’un cinéma à l’antre acte. Et je décide de
partir maintenant, sans avoir vu la deuxième partie de ce long film. Ça me mènerait en effet
trop tard.
9679-- Dans la rue et à droite, nous arrivons au bas d’un grand immeuble neuf et clair (qsi).
Puis il est dit qu’il vaut mieux que je ne m’y (montre) pas. J’ai déjà en effet convaincu Cyril
et Raymonde. Je dis que de toute façon, je ne comptais pas entrer. Puis je suis à l’intérieur
avec quelqu’un. Autant manger ce qui est bon, disons-nous. Et j’ai en main plusieurs choses à
manger. Il y a entre autres un bout de 4 carrés de chocolat normal, et un autre de 4 carrés de
chocolat au lait (H?). Je pense que je rendrai vite celui-ci, avant qu’il ne fonde dans mes
2765
doigts. Puis à celui qui est avec moi, quelqu’un avait dit de l’appeler avec le ligne terre à terre.
Et en passant une porte, la personne qui m’accompagne la referme à verrou. Le verrou est de
l’autre côté, et il doit en démarrer la fermeture pour qu’il se ferme seul une fois la porte
fermée. Ceci fait du bruit (omé). Puis d’une fenêtre et en bas, j’aperçois Raymonde dans une
boulangerie avec Mickey. Je le dis. ((9679))
9680-- À 53, je me réveille et le note (sig) (H) (Q). Mais je me suis fait réveiller un peu plus
tôt, et pense le noter à 45. Puis je pense corriger.
<C:6:2>.<R:7:32> <TCR:35,8> <TR:20,2:16,2> <PR:774> <P:d-g:v>
9681-- Dans un passage à l’intérieur, je soulève à bouts de bras une table en bois (B). C’est
pour laisser passer des gens. Et tous se mettent à passer. Je maintiens alors la table les pieds
en l’air, et la laisse reposer sur ma tête. Or une jeune fille à ma gauche me dit qu’elle m’aime,
parce que je fais ça (w). Je me tourne alors vers elle les yeux fermés, pour qu’elle me
récompense. J’espère qu’elle m’embrassera sur la bouche. Et je la prends dans mes bras (B)
(M?). Puis je lâche la table sur ceux qui sont dessous, et cette fois je demande pardon. Je
regrette un peu de l’avoir fait, d’ailleurs. Je crois qu’il y avait entre autres dessous une jeune
fille. ((9681))
9682-- Je suis dans la nature <OUDET>. Et devant moi sur le talus à côté de la route, un tas
de jeunes musulmans m’ont approchés. Ils deviennent maintenant gênants. Je vais alors à eux.
Et je prends sans crainte la crosse du fusil, que porte l’un d’eux. Un autre a un vrai fusil : c’est
pour lui montrer comment il aurait dû viser le type, qui s’enfuit vers la gauche. Puis je les
quitte en retournant vers la route, et leur tournant ainsi le dos. Je n’aime pas beaucoup les
avoir ainsi dans mon dos, et je ne suis pas tranquille (tse). Mais je les surveille en regardant
mon ombre. Si je vois quelque chose s’en approcher, je serai averti du danger de recevoir un
mauvais coup (scor). Il faut peut-être les traiter durement comme je l’ai fait, et leur faire peur.
De retour de l’autre côté de la route et assis sur le bord, je mets en vitesse et fiévreusement les
lacets de mes gros souliers. Je ne les fais pas passer par tous les trous, pour aller plus vite. Car
je ne suis pas tranquille du tout. Je constate qu’il me reste une troisième grosse chaussure à
gauche. Et en longeant la route, je pars vers la gauche. J’arrive maintenant à une barrière, où
doit avoir lieu un contrôle. On m’ordonne alors de me rendre : « À droite ! » (A). Or de
l’autre côté de la barrière et devant moi, une femme traverse la route de gauche à droite. Elle
dit qu’on me laisse passer, comme si elle me connaissait. (Je) demande alors pour en avoir
confirmation : « Il peut ? » (A). Oui, est-il répondu. Et quand je passe donc, un type passant
avec moi ouvre la barrière en grand. Je lui dis que ce n’est pas la peine, si c’est seulement
pour moi. Mais ce ne doit pas être le cas. Alors que maintenant je m’éloigne, je pense que je
dois être arrivé en France. Je compte ainsi rentrer chez moi à pied. (Mais dans ce cas, on se
moquerait de moi). Je pourrais utiliser le train, le méritant bien avec ce que j’ai fait. Mais je
n’ai pas d’argent. Et je repense à ce qu’on m’a raconté : un type m’a conduit chez lui, dans
son intérieur modeste. Il a eu du mal à me contenir. Il s’est pour cela accroché à mes lèvres
(gam)… Puis dans un couloir où je me trouve, un collègue à moi arrive par une porte de
droite. Mais je n’ai pas l’intention de rester avec lui. Je suis dès le début obligé de lui dire au
revoir. Il s’y résigne de suite, et me dit au revoir. Il doit en avoir l’habitude, lui qui est prêtre
comme moi. ((9682))
**
12-13:6:63
2766
<N:2095> <M:305>
<C:23:6> <TC:22,2:17,8> <TCC:36,5> <PC:776>.<R:3:41> <TCR:36,0> <TR:21,2:17,2>
<PR:774>
9683-- <HS1:3:42> Je suis dans une salle de classe pour une composition. Et le professeur se
met à nous donner des explications détaillées sur cette composition. C’est donc une nouvelle
façon de procéder. Nous aurons le temps de bien y réfléchir, avant de composer (demain).
Comprenant que c’est permis, je me mets à prendre des notes sur ce qu’on nous dit (sig). Les
différentes parties du texte sont sur des feuillets, que j’ai en main. Je comprends qu’en
somme, la structure de cette composition nous est donnée et imposée. Sur le tableau et vers la
fin, je vois des indications données sous la forme de trois tableaux superposés. Il y a dans
celui du haut des astérisques à chaque fin de ligne, sauf la dernière. Ça correspond à des
objets à spin, et à l’orthographe des mots qui précèdent (gam?) (ga7:9661). Il s’agit de
différents jeux, qui se pratiquent avec des objets comme des ballons. Dans le tableau du
milieu, il y a un autre genre de signe à la fin de chaque ligne. De même dans celui du bas.
Puis c’est mon dernier instructeur de PMS à Mourmelon, qui est notre professeur (nu). À un
moment donné, il nous parle de quelqu’un lui ayant répondu en l’appelant « Monsieur » (A).
Il nous explique en effet qu’à l’époque, il était Baron. Ça nous fait rire, et je continue à le
faire alors qu’il me regarde (sco). Il ne me dit rien. Peut-être qu’au contraire, il n’aurait pas
aimé que je ris sous cape en me cachant de lui. Je pense au fait que maintenant, il n’est plus
Baron. C’est normal après certains événements. D’ailleurs maintenant, ces choses ne
signifient plus rien. Puis il nous explique que lui et sa femme sont jeunes mariés, et qu’ils
s’aiment beaucoup (w) <OUDET>. Mais ils ne soutiendraient pas que ça puisse sûrement
durer éternellement. Il ne souhaiterait cependant pas que sa vie militaire et sa vie familiale
empiètent l’une sur l’autre. Quand son travail est fini, il veut retrouver librement sa vie
familiale. Le voyant nous parler ainsi familièrement de lui, je retrouve bien là l’esprit
sympathique de notre instructeur… Puis revenant vers chez moi dans la rue, je pense à ce dont
je pourrait parler dans mon récit de composition (un). Il devrait être original et fondé sur des
expériences personnelles : je pourrais parler de Coblence, avec les émigrés, d’Oradour-surGlane que je connais etc. Et ayant tourné à gauche, je remonte dans mon jardin. La maison est
à ma gauche. Notre chien vient à ma rencontre. Je me demande si les autres ne sont pas
encore rentrés à cette heure tardive, ce qui m’étonnerait. Mais ils sont sûrement là, la porte
étant ouverte. J’entre. Je sens qu’il y a plein de saletés, à l’intérieur de mes chaussures (B)
(poi). Il me faudra les ôter. J’ai rejoint (papa). Je le vois après une petite hésitation pétrir avec
le reste dans un bassin plein d’eau les jaunes d’œufs, que je lui ai apportés (qsi). J’ai craint
que dans l’eau, ils ne se dispersent et ne soient abîmés. Et je demande : « Y a pas de lettre ? »
(A). on me répond : « Peut-être un journal de Paris », celui (qu’on) doit attendre (A). mais il
est resté à 100 francs (H). ((9683))
<C:4:15> <TCC:35,7>.<R:6:0> <III : La tête sur le bout des doigts de l’intérieur de la main
droite ouverte> <OU>
9684-- <HS:6:12> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Nous sommes plusieurs à être
réunis autour d’une table. Et une jeune fille vient devant moi. Et penchée en avant, elle me
montre son derrière à la hauteur de ma tête (w). Je le caresse (B). Et je m’aperçois qu’elle
insiste pour se laisser faire, en éprouvant du plaisir. Je continue donc, et lui caresse aussi le
bas-ventre. ((9684))
2767
9685-- <HS:6:4> Je marche assez vite dans les rues, et d’une façon particulière (B). Je monte
à un moment donné à droite sur un mur, qui part du niveau du sol pour monter lentement. Et
j’en redescends vers le bout, du côté de la rue et à gauche. Et un peu plus loin, je réalise que
j’aurai encore à faire ainsi à pied tout le trajet depuis cette ville jusqu’à Mozac (ga1:9682). Ça
me décourage alors un peu. Je n’arriverai jamais cette nuit, le trajet étant long. Peut-être
existe-t-il encore un dernier train cette nuit. Mais je ne le crois pas. ((9685))
9686-- <HS:6:3> Je me suis réveillé dans ma chambre de l’avenue Foch (Q). Mais je n’arrive
pas à me réveiller tout à fait, et j’ai l’impression de ne pas cesser de rêver (B) (tse) (phi).
J’essaye d’attraper à terre quelque chose à ma gauche. Mais je n’y arrive pas, comme si je
n’avais plus de bras. Je me sens tout paralysé (ga363:8194). ((9686))
9687-- <HS:6:1> <OUDET> Je marche dans mon appartement. Je croyais être seul ici. Mais
je me rends compte que ce n’est pas le cas : j’entends quelqu’un marcher dans celui du dessus
(omé) (poi). Je suis à la recherche d’un papier, pour noter mes rêves (S) (F?) (ga5:9669).
((9687))
9688-- <HS:6:1> Je montre à Cyril un cahier contenant des dessins à la gouache, que j’ai
faits pendant mon sommeil (qsi). Il y en a un entre autres que je trouve d’abord assez joli, et
que je lui montre particulièrement. Puis en fait, je le trouve maintenant moins joli. J’en vois
un autre représentant notre jardin de Beausoleil juste devant la maison, avec les détails exacts.
Je lui dis alors qu’étant éveillé, je n’aurais jamais autant de mémoire pour me souvenir de tous
ces détails (scor) (gab:9687). Je lui explique que je conserve ces dessins comme un intéressant
sujet d’étude. ((9688))
<C:6:6>.<R:9:13> <TCR:36,3 > <TR:21,6:17,4> <PR:774>
9689-- <HS:9:31> Un nouveau stagiaire vient d’arriver dans notre groupe de chercheurs. Il
est pour l’instant à côté de moi, et il m’est assez antipathique (poi). Je dois lui donner des
explications. Et en commençant par la première, j’ai l’intention de lui expliquer l’un après
l’autre toutes les expériences auxquelles j’ai participé (gac:9683). Mais il n’est pas décidé à
me suivre dans cette voie. Et il se montre étonné que dans mon travail, je n’aie encore rien
rédigé. Je lui explique alors que par contre, j’ai beaucoup travaillé pratiquement. On peut être
très doué. Mais ça ne se manifeste qu’après un assez long temps d’initiation à l’expérience.
Sonderreger est assez près de nous, et il m’approuve tout à fait. Je dis encore au stagiaire que
j’ai passé presque aussi souvent des jours que des nuits, ce qui est fatiguant (lor). Je me rends
compte qu’ainsi, je suis en train de lui dresser un tableau assez pessimiste de la recherche.
((9689))
9690-- <HS:9:25> J’arrive vers le bas des escaliers de l’avenue Foch, et une foule d’enfants
veut les monter. L’un d’eux me demande un verre d’eau. Je dis qu’ils peuvent très bien aller
en chercher eux-mêmes. Et je leur explique par exemple qu’ils peuvent descendre par
l’intérieur de la cage d’escalier, suspendus par les mains à la rampe. C’est comme je le leur
montre (B). Mais en fait, ce n’est pas nécessaire. Et Madame Rioux étant là, je dis qu’elle
peut les aider. Ça n’a pas l’air de lui plaire. Et je m’éloigne. ((9690))
9691-- <HS:9:25> Je porte une caisse de bouteilles avec quelqu’un, qui marche devant moi
(B). Il apprend que l’une des bouteilles contient une certaine liqueur connue délayée. Il en est
alors très heureux. S’il savait que presque toutes les autres bouteilles contiennent cette même
liqueur, mais pure ! Et nous sommes arrivés sur un mur, que l’homme a descendu devant moi.
2768
Je lâche moi même maintenant la caisse, de mon côté. Or en la tirant à lui sans réfléchir de
son côté, l’homme la fait tomber en bas du mur. Et toutes les bouteilles se cassent. Il se
désespère, lui qui est un spécialiste pour porter ainsi les bouteilles. ((9691))
9692-- Je suis au milieu d’une foule ici présente, sur une allée que descend une troupe
d’enfants (gab:9690). Je leur explique par où ils doivent passer au bas de l’allée. C’est comme
ça leur est demandé par quelqu’un, qui est en haut et à ma gauche : ils doivent partir vers la
gauche, en contournant une voiture arrêtée en bas. Puis je remonte moi-même cette allée. Pas
très à l’aise dans mon costume, je suis un peu fringué comme un curé (gac:9683) (B). C’est
après la mort du Pape et à propos de cela, que nous sommes réunis ici. Et voilà qu’on annonce
l’arrivée de l’acteur principal de la cérémonie, « le roi des rois des rois... » (A). il arrive du
fond de cette allée, et va passer près de moi. Je suis le côté droit de cette allée. Et pour le
passage de ce haut personnage, je m’incline un genou à terre. Je fais ainsi comme un prêtre,
qui est près de moi et de l’autre côté. Alors qu’il passe, je ne suis peut-être pas aussi incliné
qu’il le faudrait. Et en particulier de la tête. Puis j’aperçois ce personnage à quelque distance à
droite, en train d’accomplir les rites de cette cérémonie. Et je pense que la connaissance des
rites de toutes ces cérémonies doit être gardée par des savants, spécialistes en cela (gab:9691).
Puis je suis en un endroit, où on va désigner le nouveau Pape. Un homme doit ainsi envoyer
une petite hache sur des piquets de bois, situés à une certaine distance. Il leur tourne pour cela
le dos. Et se balançant de haut en bas pour prendre de l’élan, il envoie la hache par le bas
(entre ses jambes). Elle va se planter au bas du poteau, qui est le plus à droite. Puis dans la
même direction, l’homme envoie un autre petit objet. Mais étant beaucoup plus léger, celui-ci
ne fait que voleter. Et il va se poser pas très loin. L’homme envoie enfin des modèles réduits
d’avion. C’est afin que soit désigné comme Pape celui, qu’ils auront touché en vol (cro). Or
voilà que c’est moi, que le dernier avion vient toucher. C’est donc moi, qui ai été choisi. Le
personnage important est alors près de moi, ce planeur léger en main. Il lui plie
longitudinalement l’aile gauche. Il me demande par quelle partie l’avion m’a touché : par un
bout de l’aile gauche. J’aperçois un trou dans celle-ci. Et l’homme me demande quel est cet
avion. Un type à ma gauche dit un premier nom. Puis sans le faire exprès, il me souffle le
début du mot « hydravion » (A). Avant de répondre, je demande à regarder l’avion. C’est ce
que je fais, par-dessous et de près. Feignant de l’avoir ainsi trouvé, je dis que c’est un
hydravion. Et on me parle d’un nom (A). Je ne le connais pas, et ne le comprends pas. Ils me
font comprendre que ce sont les initiales de quelqu’un, que je connais. J’ai beau chercher à
reconnaître de qui il s’agit, je dois avouer que je ne trouve pas. Le nom m’est dit : je ne le
connais pas. Et Teillac arrive à droite (gab:9689). Je vais vers le fond avec lui. Je me suis
incliné devant lui, pour le saluer. Et je vois que lui-même s’incline, entre autres devant un
personnage à ma droite. Je regarde ce dernier : peut-être est-ce un personnage important, qui
serait supérieur à Teillac. Mais ça m’étonnerait. Je remarque quelque chose à côté de lui. Je ne
le connais pas. Et le personnage important de tout à l’heure, le vieillard vient à nous. Et il
demande à un type de suivre le film, projeté sur un écran à une certaine distance à gauche : si
l’enfant y est de retour, ce sera le signe de tel événement. Et le vieillard me prend sur ses
épaules, m’emportant là où nous étions tout à l’heure (B). Je proteste, car je dois être lourd
pour lui. Quand nous sommes arrivés, il se met à terre à ma gauche. Et par des gestes presque
rituels, il se rentre une longue lame dans le cou. Il est dit que c’est un moyen, qui est mortel
dans 90% des cas (H). L’homme s’écroule. Il est peut-être mort. J’ai un peu un instant
l’impression qu’il remue les jambes ; mais ce n’est pas le cas. ((9692))
**
13-14:6:63
2769
<N:2096> <M:305>
<C:0:12> <TC:20,8:16,2> <TCC:36,6> <PC:774>.<R:7:51> <P:ds?:ds-d?> <III : La tête sur
l’intérieur de la main droite ouverte>
9693-- <HS:7:53> Je me suis promené dans des rues qui sont un peu à la périphérie d’une
ville. Je préfère ensuite revenir vers l’intérieur <OUDET>. C’est ainsi que je me retrouve
avec plaisir dans une rue, qui m’est connue. Et je suis arrivé devant une église, dont la façade
a de belles et nombreuses sculptures (eta). Mais il fait nuit. Et cette église n’est
qu’imparfaitement éclairée par une lampe électrique, dont le faisceau lumineux est mal dirigé.
Je demande alors à un type de me tenir en l’air, pour que je puisse rectifier la position de cette
lampe. Mais je ne suis pas tranquille, car il me soulève d’abord d’une main (poi?) (B). C’est
comme s’il voulait me lancer. Puis il me tient. Je remets donc correctement la lampe, de façon
à ce que l’église soit bien éclairée en son milieu. Mais chaque fois que je remets cette lampe,
elle bouge et le faisceau lumineux remonte dans la mauvaise position précédente. Et un grand
type qui se trouvait là se révèle ne pas être que deux petits montés l’un sur l’autre (H?). ((9693))
9694-- J’arrive dans une ville à un carrefour, d’où part la route allant à Orly. Je devrai
l’emprunter, lorsque je partirai ce soir. Or je m’aperçois qu’il est aux environs de 6 heures du
soir (sig?) (H). Je crains qu’il ne soit trop tard, pour que j’ai le temps de retourner en ville
avant mon départ. C’était ce que je pensais faire. J’ai trop cru avoir tout le temps de me
promener dans cette ville. Il est temps maintenant que je parte à Orly. Or j’ai beau regarder les
indications de direction relatives à chacune de ces route partant d’ici, je ne trouve pas celle
qui conduit à Orly (sig?) (A?). Elle n’est donc pas marquée, et c’est inadmissible. Je vais très
mécontent rejoindre un agent de police, pour me plaindre à lui (tse). Je lui explique ce dont il
s’agit. La fois précédente j’avais emprunté la route, qui menait originellement à Orly. Mais ce
n’était plus la bonne, et elle avait été remplacée par une autre. Et arrivé à un certain endroit
barré de cette route, on m’avait empêché de passer. Or voulant cette fois trouver la nouvelle
route d’Orly, je l’ai cherchée en vain : il n’y avait aucun poteau indicateur pour Orly. L’agent
me comprend. Mais le poteau indicateur qu’on avait d’abord mis était une borne fragile et
coûteuse. Et on l’a cassée dès le début : il n’était pas question de la changer à tout bout de
champ. Mais je réponds qu’on aurait pu au moins mettre un simple bout de bois, pour
indiquer cette direction. En me quittant, l’agent me dit qu’en effet j’ai raison : il en parlera. Je
repars de mon côté en vélo, vers le carrefour (nu). Je pense qu’il me faudra donc tourner vers
la route venant immédiatement après celle, qui conduisait à Orly au début. Je ne suis pas
tranquille de me retrouver ainsi en vélo, au milieu de toute la circulation qu’il y a à ce
carrefour. Je pense que dans ces conditions, il est dangereux pour moi de tourner à gauche. Et
je roule enfin sur un chemin assez tranquille. Je demande s’il conduit bien à Paris : non !
Déçu, je me vois donc obligé de revenir en arrière. Or voilà que le chemin devient une
corniche étroite et dangereuse, entre une paroi verticale à gauche et le vide à droite. Puis je me
vois obligé de porter mon vélo d’une main. Et je fais l’escalade horizontale de cette paroi
rocheuse, par laquelle il me faut passer (tse) (B) (ga12:9648). Je mets mes mains et mes pieds
d’une prise à l’autre, c’est-à-dire d’une petite arrête de rocher à l’autre. Et ceci avec beaucoup
de précautions. J’arrive en un endroit, où je vois que le rocher n’est plus que de la brique
(qsi?). Ça risque de ne me donner que des prises fragiles. Mais ça tient toujours, et je
continue. Il y a des bassins d’eau, à ma hauteur et en bas. Il est curieux que je ne me
souvienne absolument pas d’avoir rencontré ces difficultés à l’aller. (On demande à un type
s’il se souvient. Il avoue que c’est lui, qui a cassé ce passage). Et je me souviens
qu’aujourd’hui dimanche, j’avais donné rendez-vous à papa à telle heure ce matin (vers une
2770
église) (H?) (gab?:9648). Or je l’avais complètement oublié, et n’y suis pas allé. J’ai passé
tout mon dimanche seul. Je pourrais aller avec lui demain lundi. Mais je réalise que c’est un
jour de classe. Or je me souviens que par ailleurs, j’ai disposé de ce lundi comme d’un jour
férié. ((9694))
<C:8: 9>.<R:9:16?> <RRM> <III : Je me réveille mais ne bouge pas>
9695-- <HS:8:9> J’étais en vélo avec Dédée (2gac:9694). Or voilà qu’elle prétend que nous
venons d’avoir un accident, et de tomber. Je ne me suis pourtant aperçu de rien. elle me dit
que je suis blessé à la tempe droite. Je sais que c’est un endroit, où ça risque d’être grave (lor)
(poi). Tout ceci m’étonne, et je ne sens absolument rien (B?). Je cherche les véhicules
accidentés, et ne les vois pas. Je pars trouver un agent de la circulation (gac:9694). Et je lui
explique ce qui s’est passé. J’explique que je pense n’avoir rien senti, parce qu’il en est
toujours ainsi au moment même où l’on reçoit une blessure (lor). Je reviens à l’endroit de
l’accident. Je vois qu’il est déjà entouré de badauds attroupés. Et j’explique à l’agent que pour
avoir cru ainsi être accidentée, Dédée a dû être l’objet d’une hallucination. Puis nous allons
repartir. Je demande à Dédée si elle veut remonter sur le cadre de mon vélo : non ! J’ai
l’impression que tout à l’heure, il n’y avait pas ce cadre horizontal. Elle a peur maintenant.
Veut-elle plutôt monter derrière ? Elle aurait peur aussi. Et je réalise qu’il y a le petit tricycle
de Jean-Jacques. Elle est d’accord pour partir avec celui-ci. Elle le prend à gauche de la porte
d’entrée de cette maison, dont nous sortons. Et Jean-Jacques monte avec moi. Je dis à Dédée
de partir devant. Car ainsi en la suivant, j’irai à son allure moins rapide que la mienne. Et nous
roulons ainsi sur une route. Je constate qu’elle est glissante, parce que mouillée et recouverte
de gravier. Il en était peut-être ainsi, lorsque nous sommes tombés tout à l’heure (nu). Et je
n’arrive plus à suivre Dédée, qui a de l’avance sur nous. J’ai de la peine à pédaler (B) (poi). Je
ne la vois même plus. Jean-Jacques me dit qu’elle est devant et à gauche. Je ne la vois pas, ou
je crois la voir par intermittence. Puis nous sommes arrivés sur une étroite corniche, entre une
paroi verticale à gauche et le vide à droite (gac:9694). C’est la seconde fois que je me trouve
sur ce genre de passage, devant faire une escalade horizontale (H). C’était aussi le cas dans
mon rêve précédent (phi) (F). Je crois difficile de réussir à passer là en vélo. Voilà qu’en effet,
nous tombons du côté droit (tse). Mais par chance, nous retombons sur l’autre branche de
cette corniche en U. ce n’est pas dans le vide, qui est au milieu. Nous sommes donc obligés
pour continuer de parcourir une seconde fois ce bout de chemin, qui nous conduira là d’où
nous sommes tombés. Je m’imagine ce qu’aurait été à l’instant une chute dans le vide. Elle
aurait été longue. Et je me serais attendu à (quelque sauvetage extraordinaire). Nous avançons
cette fois à pied sur cette étroite corniche, et je tiens mon vélo à la main (gac:9694). Je
m’accroche au mur de gauche pour avancer (B). J’arrive ainsi à un coin de cette maison, où le
mur tourne perpendiculairement à gauche (nu). Ce doit être là un passage difficile. Et après ce
coin, on passe sous une voûte. Celui qui est devant moi passe alors sur cette corniche en cet
endroit, en marchant normalement. Peut-être en effet que pour ce passage difficile, le meilleur
moyen à adopter est de faire comme si la difficulté n’existait pas : en ayant foi en la bonne
marche de l’opération, marcher normalement ici doit faire en effet que tout se passe bien.
J’essaye de faire de même en passant, mais je me tiens quand même un peu au mur de gauche.
Je m’imagine étant à un moment donné fatigué, et me laissant aller à tout lâcher pour tomber
dans le vide (ga5:9673). Puis aux fenêtre devant lesquelles nous passons et à notre hauteur, je
remarque les volets faits de lattes horizontales. De côté, des cordons verticaux servent à les
lever ou les baisser. Je pense à me tenir à ces cordons. Mais ils cèderaient sous le poids, en
relevant tout simplement les volets. Ça me ferait tomber. Je me tiens pour l’instant à un
crochet métallique enfoncé dans la pierre. Je vois en bas et au sol un chemin, qui est à une
petite distance de ce mur. Et il lui est parallèle. Je me demande comment on peut rejoindre
2771
normalement ce chemin, que je crois être le prolongement du mien. J’ai en effet normalement
suivi ce dernier, et me retrouve sur ce mur. Il y a aussi des gens en bas. Je demande à l’un
d’eux si on peut entrer chez lui par une fenêtre. Mais il me fait comprendre qu’en fait, il vient
lui-même ici à la recherche d’un logement. Et il ne l’a pas encore. Décidé en effet à
abandonner cette position inconfortable, je compte entrer dans la maison par une fenêtre. Je
frappe donc à celle qui est devant moi (omé). Et je vois qu’en effet, il y a un type à l’intérieur.
Il part vers une porte, qui est au fond et à gauche. Il a dû croire que c’était là-bas, qu’on
frappait. Je frappe donc à nouveau sur la vitre : il a compris, et vient à moi. Alors qu’il a
ouvert sa fenêtre, je lui explique ma situation. Et je lui demande la permission d’entrer chez
lui. Je constate qu’il connaît ce trajet sur cette corniche. Il nous dit qu’en effet, le passage
devient encore plus difficile un peu plus loin vers la moitié du chemin. Et j’entre. En me
glissant à l’intérieur la tête la première, je lui dis que nous lui donnerons quelque chose pour
le remercier. Puis je suis attablé à l’intérieur. Je vois passer à ma gauche tout mes camarades,
qui sont aussi entrés et se dirigent vers la porte du fond. Je leur demande alors s’ils n’ont pas
oublié de donner quelque chose à l’homme : Oui ! Mille francs et quelque chose (H). Je leur
dis que je leur rembourserai ma part. ils me répondent en partant que ce n’est pas la peine.
Puis je m’aperçois qu’il y a à gauche de jolies filles (w). et elles repartent, (sauf une). Je
regarde maintenant ma montre, pour savoir l’heure : je suis ennuyé de constater qu’elle ne
marche plus (poi) (sig). Je vois qu’en effet c’est l’aiguille des minutes, qui avance à vue d’œil
dans un sens ou dans l’autre. Je le montre à Baron, attablé en face de moi. Je vois une rayure
sur le verre de cette montre. Et voulant la refaire marcher, je la frappe fort sur la table (B?). je
crains que ça ne l’abîme. Mais je pense qu’en fait, le résultat est le même que si elle tombait
de haut. Et cette montre est justement faite pour supporter de tels coups (lor) [C’est une
Kelton]. Je suis ennuyé qu’elle ne marche plus. Elle était devenue si bonne ! Et voilà que
Baron se met subitement en colère, pour rire. Je crois que c’est parce qu’ à ma droite et de
mon côté de la table, une fille le regardait avec insistance. J’avais d’abord cru qu’il s’agissait
du type, qui est à sa gauche et de son côté. Et il appelle ce type : « notre député » (A). Et il lui
verse comme un verre d’eau chaude, ainsi qu’à la fille. Mais je m’attends à ce que ça
devienne autre chose, ce qui ne m’étonnerait pas dans les conditions actuelles. ((9695))
<C:9:16?>.<R:9:36> <TCR:36,2> <TR:19,4:14,8> <PR:772>
R.A.S.
**
14-15:6:63
<N:2097> <M:305>
<C:23:27> <TC:19,4:15,0> <TCC:36,4> <PC:770>.<R:4:38> <TCR:35,9> <III : J’ai
l’impression d’avoir mal ou peu dormi>
9696-- Je marche dehors à côté d’un homme, dans une propriété. Il me dit qu’on n’a pas le
droit d’entrer ici. Je lui dis que moi-même, j’ai la permission. Il n’insiste pas. Et j’arrive dans
le jardin d’amis à moi. Je monte. Et l’autre type les a prévenus qu’un Weinberg était là (A). ils
m’ouvrent alors leur maison. Collet m’a accompagné [Un collègue de la rue de la Pacaterie].
Nous sommes à l’intérieur, et je crains maintenant qu’il ne s’ennuie ici. Bien que ce soit ici
son pays, je comprends pourtant qu’il n’a aucune envie d’aller chez lui.
2772
9697-- Je suis tourmenté par des schémas de postes de radio et de hauts parleurs, à un nombre
plus ou mois petit de transistors (M) (ro). Je les étudie avec mes camarades d’Orsay. ((9697))
<C:4:51> <TCC:36,0>.<R:8:28> <TCR:36,0> <TR:18,2:13,6> <PR:770> <RRM> <P:ds:dsg> <III : La tête sur l’intérieur de la main gauche ouverte>
9698-- <HS:8:36> Je m’imagine ayant autrefois raté mon examen de physique nucléaire de
deuxième cycle (ga2:9689). Je l’aurai peut-être maintenant, car la session actuelle vient de se
terminer. Je m’imagine dans ce cas étant dans les labos de Teillac, et le rencontrant de temps
en temps. ((9698))
9699-- <HS:8:30> Des personnages sont prêts à faire flamber l’Opéra. Mais (ce n’est plus
qu’un jeu). Et le directeur descend d’en haut pas une échelle, et les engueule. Il ne sait pas que
ce sont (le Général de Gaulle), avec les membres invités d’une famille royale. Ça m’amuse
(sco). Puis regardant en bas dans les jardins par une fenêtre, je vois s’éloigner ces
personnages… Puis j’ai envie d’expliquer que j’ai assisté à un certain déjeuner, avec des rois.
((9699))
9700-- Je reviens vers une fenêtre ouverte d’une maison abandonnée pour quelque temps. Et
sur une table à l’intérieur, je laisse une espèce de petite corbeille. C’est un objet précieux. Puis
je la retourne, l’ouverture vers le bas.
**
15-16:6:63
<N:2098> <M:305>
<C:0:8> <TC:18,2:13,8> <TCC:36,5> <PC:774>.<R:4:23>
9701-- <HS:4:33> Un type entre dans une pièce. Un enfant y entre aussi. Il est très gâté et
capricieux, et de parents très riches. Il vient d’avoir une autre envie : il voudrait obtenir tel
territoire, et vient le demander à ses parents. Mais le type précédent est arrivé pour corriger
vertement ce jeune-homme.
9702-- Je feuillette des livres de cours, et les laisse tous tomber les uns après les autres (sig).
Et je passe au cours de Nataf. Je suis ennuyé de comprendre que je ne serai jamais prêt pour
l’examen proche (poi) (ga1:9698). Mais je comprends qu’en réalité, ce n’est pas l’examen
portant sur son cours que je vais passer bientôt. Et je prends les cours du professeur de
mathématiques de Jean-Jacques, je crois. Je les parcours. ((9702))
9703-- Je suis dans la nature, au milieu d’un beau paysage (eta). Et alors qu’ils longent le
bord d’une étendue d’eau, je vois partir vers la droite (de fiers animaux. Ce sont des espèces
de cerfs.) Je les suis. Et je longe ainsi une espèce de rivière, sur un plan horizontal. Et ceci
alors que parallèlement et à une petite distance en-dessous, se trouve la reproduction exacte de
ce sol (cro). Je constate que ce paysage aquatique est d’une grande beauté de couleurs (qsi). Je
noterai combien cette rive droite est belle (S). Et j’aperçois par endroits des tâches colorées
d’(huile) sur l’eau. Puis je suis arrivé en un endroit très dangereux (tse). Il s’y trouve en effet
des ours blancs. Quelques homme se trouvent près d’une ouverture du sol. Ils en ont déjà tués
deux, extraits de cette grotte (H). Je m’éloigne alors un peu, circulant dans les rochers proches
2773
de la rive. Je recherche fiévreusement une cavité, où je pourrais me mettre à l’abri. Je
m’imagine m’y blottissant, et essayant d’en interdire l’entrée à un ours avec bras et jambes. Et
je suis de retour auprès du trou précédent. J’en vois sortir un homme, tirant à lui in troisième
ours blanc. Il vient de le capturer. Il le tient par le haut du corps. Puis comme ça a été fait pour
les autres, il lui attrape la mâchoire inférieure. Il lui en retourne la lèvre, ce qui est un moyen
de le maîtriser. Puis je vois revenir un père religieux ici avec quelqu’un, devant qui il feint
d’être comme si tout allait bien. Et avec la main, il fait devant lui des signes en l’air. Ce doit
être pour feindre une bénédiction (ga24:9610). Je comprends qu’en réalité il trace en l’air le
signe, signifiant qu’il vit ici un cauchemar : ζ (lor) (ga3:9688). Puis je comprends qu’en
réalité tout ceci n’est qu’une mise en scène, pour le tournage d’un film (ga1:9699). Les ours
ne sont que des acteurs travestis. Mais alors je ne comprends pas pourquoi on nous l’avait
caché, nous laissant avec notre grande frayeur. Je regarde alors une boîte de conserve de ces
acteurs américains. Et l’un de ceux-ci se fait photographier, devant telle publicité. Je pense
que leur vie artificielle n’est faite que de ça. Pour moi cependant, tout ceci me paraît encore
nouveau et attirant. Et il est question d’un type, qui parle pour la première fois de cinéma (H).
((9703))
9704-- Je suis auprès d’une maison, où l’on a coupé tout le feuillage qui l’envahissait
auparavant. C’est tel homme connu, qui s’en est chargé. On avait prévenu le vieillard habitant
cette maison, que ces feuillages la rongeait. Maintenant qu’ils n’y sont plus, je vois que c’est
effectivement un peu le cas. C’est un vieillard seul, qui habite ici. Je comprends son désespoir
d’être dans cette situation. N’a-t-il pas eu d’enfant ? Il répond en effet, en se plaignant de
n’avoir pas eu de bébé. On lui demande aussi ce qu’on lui paye, pour subsister : 20 et
quelques francs par mois, répond-il (H) [francs lourds]. Si c’est bien ça, ça m’étonne
beaucoup : 2000 francs environ, ça fait très peu. Or un autre homme seul est venu pour lui
parler. Il va peut-être sympathiser avec lui, et lui proposer qu’ils habitent ensemble. Je monte
l’escalier intérieur de la maison, et arrive en haut. Je vois là le premier vieillard, écrire
quelque chose sur une feuille de papier (sig). Je vois qu’il y a déjà dessiné un revolver, celui
qu’il a sur la table devant lui. Je comprends qu’il griffonne quelques mots qu’il veut laisser,
pour expliquer qu’il s’est suicidé. Or c’est moi qui suis l’autre homme, et j’arrive auprès de
lui (E). Je lui fais écrire quelque chose sur ce même papier, sans m’être aperçu de ce qui s’y
trouve déjà. Le vieillard s’empresse de faire disparaître ce papier révélateur, disant qu’ils
changent maintenant d’affaire. ((9704))
<C:4:37>.<R:6:17> <P:ds-g:ds-g>
9705-- <OUDET> Je suis dehors. Et sous les ordres de l’une d’elles, je vois un groupe de
femmes se mettre en rang sur une colonne au milieu de la rue. Je vois qu’elles font attention
aux mines, qui se trouvent par ici. Puis je suis le même chemin qu’un grand nombre de
personnes. En cet endroit miné, nous devons suivre rigoureusement un certain trajet tracé pour
cela (tse). C’est ainsi que l’un derrière l’autre, nous marchons sur une file de chaises qui
zigzaguent. Nous sommes montés sur elles au départ. Nous devons mettre les pieds seulement
en des endroits précis, sur des petites piles de papiers posées sur chaque chaise. Les mettre
ailleurs, c’est risquer de sauter sur une mine. Or je vois que l’une de ces piles de papiers a été
déplacée, sur le bord de la chaise correspondante. Et au passage, je bouscule un peu un siège.
Tant pis pour les autres derrière moi ! Celui qui me suit sautera peut-être sur une mine, à
cause de moi. Je l’attends, mais ça ne se produit pas. Nous marchons tous ainsi avec
ensemble, en suivant un rythme très rapide. Ne parvenant pas à suivre ce rythme, j’en ai
marre. Et les autres allant bien trop vite pour moi, je court-circuite une partie du trajet. Mais je
vois que malgré cela, je suis peu après rattrapé par les autres. Puis le champ de mines étant
2774
dépassé, nous nous ruons tous vers l’entrée d’une pièce. Un camarade à moi cherche dans la
ruée à récupérer des affaires, et je crois de quoi fumer. Je m’efforce de ne pas le bousculer,
pour qu’il les retrouve. Et je suis maintenant avec les autres, installé dans une pièce. J’enlève
mon pull-over (B?). Or voilà qu’une fille entre dans notre pièce, qui était jusque là réservée
aux hommes. Je continue à ôter mon pull-over. Mais je ne pourrai plus faire de même avec
mon pantalon et ma culotte, comme j’en avais d’abord l’intention (w). Je vois qu’une autre
fille est arrivée aussi dans la pièce voisine. Puis je suis assis. Et j’ai à ma gauche la première
fille, qui est devenue mon amie (psi). Je lui demande de m’écrire le nom d’un certain bateau,
au dos d’un petit objet. Elle le fait devant moi, en me disant qu’elle a déjà récemment fait ça
ainsi (sig) (gac:9704). Elle est mignonne avec moi, et j’en suis heureux. Je l’enlace de mon
bras gauche, tenant ma main à plat sur son dos (B) (w). Un homme est en même temps assis
sur mes genoux. Je sens mon bas-ventre en érection, à cause de la présence de cette fille.
Peut-être cet homme l’a-t-il senti aussi. Et il est question de « telle rue de Saint-Malo ? » (A).
« Là, c’est moi », dit-il (A). je lui dis alors : « Tu vas te lever » (A). Et je l’y aide, en le tenant
par un bras. La fille reste debout contre moi à ma gauche. ((9705))
<C:6:28>.<R:7:59> <TR:18,2:13,6> <PR:774>
9706-- <HS:8:2> Étant encore épuisé de porter des choses qui m’encombrent un peu,
j’essaye de le faire de telle façon qu’elles me gênent le moins (B) (ga2:9695). C’est ainsi que
j’ai une paire de lunettes sous-marines. Je les ôtes de mon visage, pour les laisser pendre à
mon cou. Et c’est ainsi que je descends dans l’eau, avec l’intention de partir à la nage pour un
certain voyage. Je suis un roi (ga1:9699). Je commence par marcher dans l’eau, derrière
d’autres personnes (B). Car c’est ici très peu profond. Essayer de nager ici reviendrait à se
traîner sur le sable. Puis c’est peut-être assez profond, et les autres ont commencé à nager. Je
me mets alors moi-même à l’eau. Et je nage. Je remarque qu’à un moment donné, je
commence à reprendre ma respiration en nageant. Et ceci alors que j’ai encore la tête dans
l’eau, et que c’est désagréable (tse). Mais je vois que malgré tout, je ne respire pas de l’eau.
Puis il est expliqué un moment après que (deux) personnages dont le roi étaient partis à la
nage pour leur voyage : ils ont été finalement retrouvés morts depuis longtemps (nu)
<OUDET>. Ils avaient les lèvres exsangues. Puis je pense que cette belle histoire a peut-être
été en fait inventée. Et ceci à la faveur de cet événement, qu’avait été la disparition
mystérieuse de ce roi. ((9706))
9707-- Je suis dans une pièce devant une grande vitrine cylindrique et tournante, qui tourne
devant moi vers la gauche. Je regarde un très beau meuble radio. Je l’ouvre. Sa porte de
gauche s’ouvre vers la gauche, d’une façon d’ailleurs pas très pratique. Elle dévoile le baffle
du haut-parleur, plus petit que je ne le croyais (ga1:9697). Et j’ouvre un panneau au milieu de
ce meuble. Il dévoile sur toute la surface intérieure une carte géographique du monde en
couleur (qsi). Je le referme. Et je vois le nom de Clarville en un endroit de cet étalage (sig)
(A). Je voudrais alors y trouver et écouter ce fameux nouveau petit poste à transistor, qui est
paraît-il si musical (lor). Mais l’étalage continue à tourner. Je tourne alors avec lui vers la
gauche, puis j’abandonne… Et passant d’une pièce à l’autre, je fais l’amour avec beaucoup de
femmes rencontrées (w) (B) <OUDET>. Je les plaque pour cela debout contre moi. J’arrive
ainsi maintenant dans une pièce, où je trouve l’une à côté de l’autre deux femmes des grandes
ondes (gam) (gaa). Elles font leurs calculs : elles sont deux, alors qu’ici je dois faire trois fois
l’amour (H). Ce sera donc avec l’un et avec l’autre, puis une seconde fois avec l’une d’elles.
Puis j’arrive vers la gauche dans une autre pièce. Là se trouvent alignés sur un banc des
garçons et des filles assez jeunes. L’un des garçons me prie du regard de ne pas faire l’amour
avec la jeune fille, qui est assise à côté de lui. Mais j’y vais quand même. Et alors que cette
2775
fille est debout devant moi en pantalon, je veux le lui enlever pour l’aimer (gac:9705). Puis je
suis arrivé dans un couloir circulaire, qui tourne vers la droite (gaa). Je le longe en courant
longtemps, sans pour cela me retrouver jamais à mon point de départ (B). c’est parce qu’il ne
s’agit que d’un rêve (phi). Dans ma course, je jette un peu partout des morceaux cassés. Ils
proviennent d’un stylo, que j’ai en main. Les décors que je rencontre sont toujours détaillés,
renouvelés et assez beaux (eta) (qsi) (z). J’admire pour cela l’imagination dont je fais preuve
dans ce rêve (gac:9703). Mais alors ces couloirs deviennent plus dénudés. Et je passe à la
droite d’un puits, dont l’ouverture béante est au milieu du couloir. Si je me jetais dedans, mon
rêve se terminerait par une longue et très désagréable chute dans le vide (poi) (ga2:9695). Puis
sur le sol du couloir et à droite, je vois une statue éclairée. Elle représente une tête, et forme
une décoration sobre et froide. Je pourrais quitter ce couloir, pour obliquer vers la gauche
dans un appartement. Ce serait à la recherche d’une femme à aimer (w). Mais je ne le fais pas.
Il est dit qu’il y a une très belle femme à l’intérieur de la salle circulaire, dont je fais le tour
(gaa). Je m’arrête donc pour y entrer. Il y a en un point du mur de droite un trou, sur lequel
tombe le faisceau de lumière. J’appuie un doigt sur ce trou, afin que ça m’ouvre une entrée.
C’est ce qui arrive. L’intérieur est plein de rangées de fauteuils, comme dans une salle de
spectacle. Je me dirige d’abord vers une femme, qui est assise seule en avant et à droite de
l’allée. Arrivé près d’elle, je crois malheureusement la voir d’un certain âge. Je passe ma main
gauche sous sa robe (B). Elle ne voudrait pas se laisser faire. Mais je m’imagine lui soulevant
le bas-ventre et la caressant si bien, qu’elle serait finalement envahie par le désir. ((9707))
**
16-17:6:63
<N:2099> <M:305>
<C:0:40> <TC:20,2:15,8> <TCC:36,6> <PC:774>.<R:4:28> <TCR:35,9>
9708-- <HS1:4:28> Je cherche à retrouver le nom du pays, par où nous sommes passés lors
d’un précédent voyage. Je pense regarder à Yougoslavie sur le dictionnaire (A). Puis je pense
à notre récent voyage en Grèce, et à tous les monuments que j’y ai vu [Je ne suis jamais allé
en Grèce !]. je suis heureux d’avoir tant voyagé avec papa (psi)… <HS2:4:29> Puis je suis
devant Riou, avec Michel Liu [Camarade de physique nucléaire] (ga1:9702). Nous restons un
instant debout. Puis nous sommes assis. Liu doit aller passer un examen dans une île lointaine,
qu’il a citée. Ça nous fait rêver à ceux, qui ont ainsi la chance d’être appelés si loin (gaa). Et
je dis devant Riou que j’ai vu nombre de « paysages réputés » (A). Je repenserai que j’ai
trouvé sans hésitation cette expression. Et je l’ai fait à différentes époques, et sous différents
éclairages. C’est ça qui est intéressant. C’est toujours joli, sous tous ces aspects différents. Je
pense à un moment donné répondre à Riou, en l’appelant « Monsieur Riou » (A). ((9708))
9709-- Je m’envole au-dessus d’un parc à animaux (ga8:9673) (B). Je pense à tel animal. Et
je m’imagine expliquant qu’il est assez grand, comme un grand ours. Et j’atterris, et
m’installe au sommet d’un arbre bizarre. Je constate que le vrai sommet est en réalité à ma
gauche, et plus haut. Je pense y monter encore en volant. Mais pour cela, il me faudrait
m’élever encore de (7) mètres (H). C’est beaucoup, car je vole difficilement (B). J’abandonne
cette idée. Et pour repartir, je m’élance dans le vide à gauche. Je vais peut-être maintenant
tomber d’un coup. Or au contraire, je constate que je tiens encore très facilement en l’air. Je
pars ainsi en décidant de faire la course avec Jean-Jacques, qui lui-même court à terre. Je pars
donc le plus vite possible. Or en fin de parcours, je ne retrouve plus Jean-Jacques. Je le
2776
cherche (poi). Et alors que je suis à l’intérieur, je crois entendre une voix sur le plancher du
dessus (omé). Ça m’étonne qu’il ait atterri si haut. J’y vais. Je le trouve en effet assis. Il dit
qu’il a atterri ici sur du bois, et je lui vois tout une jambe éraflée (nu). Mais ce n’est pas trop
grave. (Puis il a ainsi pris leur morceau de pain beurré. On leur en rend un morceau, qui reste.
Mais peut-être n’est-ce pas suffisant.) ((9709))
<C:4:51> <TCC:36,0>.<R:8:58> <TCR:36,1?> <TR:20,0:16,0> <PR:774>
<P:ds:ds-g> <III : La tête sur l’intérieur de la main gauche ouverte> <OU>
<RRM>
R.A.S.
**
17-18:6:63
<N:2100> <M:305>
<C:23:47> <TC:21,4:17,6> <TCC:36,2> <PC:772>.<R:7:30> <TCR:36,1> <TR:21,2:17,0>
<PR:768> <RRM> <P:d:d>
9710-- <HS:7:57> Je marche dans les rues d’une ville. Et j’arrive en un endroit, où tout est
sale. Or je vois arriver ici une vieille mendiante crasseuse. Peut-être a-t-elle élu domicile ici,
dans un recoin. Je reviens un peu sur mes pas, pour aller la voir dans un renfoncement des
murs à gauche. Et je repars.
9711-- <HS1:7:45> J’arrive dans un endroit d’une ville, où je ne sais pas très bien où aller. Il
est dit que je risque d’arriver ici dans un quartier louche (gab:9710). Je me décide à aller vers
la gauche. <HS2:7:35> J’arrive ainsi dans un quartier, où je vois qu’il n’y a partout que des
statues en très grand nombre. Elles sont très belles et très grandes (eta). J’en reconnais
certaines. Ce sont peut-être les originales, qui sont ici. Et au-dessus d’un bâtiment en
construction, je vois un noir à l’aspect maladif (qsi). Il longe le mur en raclant la pierre. Et un
peu plus loin et à gauche au sol, j’en vois un autre faire le même travail. Il rabote la pierre
avec une espèce de petit ciseau, qu’il pousse devant lui. Et je vois 13 ouvriers autour d’un
appareil (H). J’arrive auprès d’un type disant qu’en fait, tout ça est mal organisé. Tous ceux-ci
devront se partager le peu, qu’il y a à manger. ((9711))
9712-- <HS:7:34> J’ai passé un contrôle avec ma carte. Et j’ai l’impression qu’on m’a un
peu suspecté. J’arrive donc vers une pièce où se trouvent des personnages, à qui je veux
demander de me réhabiliter. Or lorsque j’entre, je vois qu’ils étaient justement prêts à partir.
Je leur explique mon cas. Ils acceptent de s’occuper encore de moi. Puis nous partons
<OUDET>.
9713-- <HS:7:34> Nous sortons d’un endroit, où nous avons travaillé. Et nous parlons de
l’un de nous, qui a décidé de faire maintenant un petit voyage pour son plaisir : l’aller et le
retour entre ici et Paris. Ce voyage très banal entre Paris et notre lieu de travail lui coûtera
10.000 francs (H). Soit 5.000 pour chaque trajet simple. Je trouve que c’est beaucoup, pour si
peu de plaisir. ((9713))
9714-- <HS:7:34> Il y a un escalier droit, en deux parties séparées par un palier. J’en
descends avec élégance la première partie, obliquement et vers la droite. Je le fais sur la seule
2777
jambe droite, en me tenant la gauche de la main gauche (B). On doit me voir et m’admirer. Je
suis ainsi arrivé tout à droite, à la fin de cette première partie de l’escalier. Il me faudra donc
repartir, en me dirigeant cette fois vers la gauche. Et je me suis assis pour assister à tel
spectacle, dont on m’a parlé. Il semble bizarre. Mais pour s’en faire une opinion, il faut le
voir. Il commence. ((9714))
**
18-19:6:63
<N:2101> <M:305>
<C:22:15> <TC:20,4:14,8> <TCC:36,6> <PC:774>.<R:5:54> <TR:18,2:13,2> <PR:774>
<OU>
**
19-20:6:63
<N:2102> <M:305>
<C:0:37> <TC:20,8:15,8> <TCC:36,3> <PC:768>.<R:8:3> <TCR:36,2>
9715-- <HS:8:11> Je suis dans une salle, où se trouvent des amplificateurs de haute fidélité
sur des étagères de tous côtés. Et je vois à gauche un type se servant lui-même. Il en prend un
à un étage du haut, sur lequel il se trouve. Un type d’ici lui dit que c’est un ampli du type AB
(A). Je me demande ce que ça veut dire, ces classifications des amplis avec des lettres (lor). Et
en haut et à gauche, je vois deux types assis l’un à côté de l’autre sur une étagère. Je regarde
celui de droite. Il donne l’impression d’être debout, la planche de l’étagère coupant son corps
au niveau du derrière. Le bas de son corps n’est pas visible, bien qu’il y ait le vide sous la
planche. ((9715))
9716-- Papa est mort. Et en y pensant, je comprends combien je l’aimais (tse). Je n’arrive pas
à me faire à l’idée de cette mort. Je pense à cette situation. Restée seule, maman ne saura
jamais se débrouiller (lor). C’est donc pour cela que dans sa dernière lettre, Dédée m’a dit ne
savoir pas trop ce qu’ils allaient devenir. Je suis dans la pièce, où papa est allongé sur le dos
sur un (lit). Maman dit à propos de son avenir qu’en étant militaire, papa pensait que vivre au
grand air conservait. Mais quant à elle, elle croît que c’est ce qui l’a tué. Et j’apprends qu’en
fait de cercueil, maman n’a pour lui qu’une simple boîte de dimensions bien trop petites. Elle
est à la gauche de papa. Je n’en reviens pas. Je pense au moyen de me procurer une bière
normale. Mais si je la trouvais, je ne pourrais pas me trimbaler dans les rues avec. Je veux
voir quand même si papa pourrait entrer dans la boîte. Ètant à sa tête, je le prends par les
épaules (B). C’est pour essayer de commencer à le faire entrer dans cette boîte à gauche. Je
constate qu’il est tout désarticulé (gam). Et j’abandonne mon idée. Puis papa a été coupé en
morceaux, et il est dans un paquet que je porte. Il faut absolument que je fasse disparaître ces
restes. Et ceci de peur qu’en les trouvant, on ne nous accuse de meurtre. Je vais le donner à
manger aux cochons, pensant que c’est le meilleur moyen. J’essaye de me souvenir de
quelque chose de semblable, arrivé récemment. Dans la salle à manger, j’ôte un pain mouillé
de dessus de la table. Et je le pose sur un buffet à droite. Avec mon paquet, je veux sortir par
une fenêtre. Mais je vois Réjane dehors et à droite, à la palissade de sa propriété. C’est où je
2778
voulais aller, et je comprends que sa présence m’en empêche. Pour donner le change, je me
penche alors acrobatiquement vers l’extérieur de cette fenêtre. Et je ne me tiens que de la
jambe droite à son accoudoir (B) (ga2:9714). Et voilà qu’à terre dehors, je laisse tomber un
objet. Je descends pour le récupérer. Puis toutes mes affaires sont tombées ici au pied de cette
fenêtre, dont le paquet contenant papa. J’avais cru un moment que des morceaux de papa
étaient dans un autre paquet. Mais ils sont toujours dans le même, entourés de papier fort. Il
ne faudrait pas que quelqu’un d’autre l’ouvre. On appelle à table, à l’intérieur. Geneviève est
là aussi, à ma gauche. Mais elle sait ne pas trahir ma présence. Regardant à l’intérieur de la
pièce dont je viens, je crois voir papa attablé avec les autres. Mais c’est en fait l’une des filles.
((9716))
<C:8:36>.<R10:15> <TCR:36,6> <TR:20,2:16,4> <PR:768>
9717-- <HS:11:33> <DDD : En voyant passer une DS, et en pensant à celle de Teillac> Je
marche avec quelqu’un, sur le trottoir de gauche d’une rue. Or je m’aperçois que nous passons
juste à côté de la DS de Teillac, à ma droite. Elle est presque arrêtée. Il est dedans avec une
autre personne. Je feins de ne pas les voir (ga4:9703). Et de plus et pour le regarder, je me
tourne vers le devant de la voiture. ((9717))
**
20-21:6:63
<N:2103> <M:305>
<C:1:32> <TC:21,0:17,2> <TCC:36,7> <PC:771?>.<R:8:49> <TCR:36,3> <TR:21,4:17,6>
<PR:774> <OU>
9718-- <HS:18:31> <DDD : En croisant un homme, dont je vois par hasard la poitrine>
J’aperçois à ma gauche un homme anormal, qui a une véritable poitrine de femme (w). ((9718))
9719-- <HS:9:8> Je suis dans la chambre de papy <OUDET>. Après quelques (discussions
avec lui), j’aperçois à gauche un poste à transistor posé sur une chaise près de la porte du
salon. J’ai d’abord cru que c’était le mien, à cause de son anse. Mais c’est peut-être celui de
papy, un nouveau poste à modulation de fréquence. Il remplacerait le premier qu’il a eu, et qui
ne marchait pas (lor). ((9719))
9720-- <HS1:8:49> Je suis dans une pièce avec un adversaire grand et fort, plus fort que moi
(poi). Nous nous menaçons. Mais je lui dis que je ne me battrai pas les mains nues avec lui, et
je risque d’être le plus fort. Puis nous nous sommes battus, et je l’ai mis KO (V) <OUDET>.
<HS2:8:57> Puis j’ai pitié de lui. Et je reviens de dehors, pour faire pour lui la soudure de
fils électriques dont il a besoin. Je lui dois bien ça. Je le trouve déjà debout dans une pièce, en
train de parler avec une femme. Il me montre des fils suspendus à droite de la table, sur
laquelle il est assis. J’en prends un. Et je vois qu’en un endroit, il y a deux fils nus simplement
raccordés. Je les prends. Et en ayant de la colle sur l’index de la main droite, j’en entoure le fil
métallique en guise de soudure (B) (M). L’homme en est content. Quand j’ai fini, je repars. Et
en le frottant, j’essuie mon doigt plein de colle. Ça m’ennuie un peu (poi). J’espère que ça
finira par partir. Je regarde ce doigt : on n’y voit rien d’apparent. ((9720))
9721-- Je pars en voyage. Et pour mon petit déjeuner, j’ai envie de m’acheter du pain
2779
(ga1:9716). Mais je comprends qu’en fait, c’est en train et dès la première partie de mon
voyage que je devrai manger ce pain. Et ceci contrairement à ce que je pensais faire d’abord.
Il est très tôt le matin. Et je vois à droite une boulangerie. Des personnes en sont sortie, et
s’occupent dehors et à terre. Il y a peut-être le vendeur, parmi elles. ((9721))
**
21-22:6:63
<N:2104> <M:305>
<C:0:9> <TC:23,0:19,4> <TCC:36,2> <PC:774>.<R:4:9> <TCR:36,0>
9722-- <HS:4:20> Je reviens en un endroit, où il y a un jeune homme armé d’un revolver. Il
le braque sur moi, et il me demande si je suis armé. Je réponds que non. Puis je réalise que j’ai
mon couteau, et je le montre. Il y a là un garçon très jeune, l’un des miens. Je lui dis de tenir
mon pain horizontalement (ga1:9721). Car pour montrer mon adresse, je veux envoyer le
couteau dessus. C’est pour qu’il s’y plante, au risque de blesser l’enfant. Je l’envoie en effet,
mais très maladroitement. Il se plante dans le sol tout à gauche. Puis je m’en découvre un
autre à la main, mon couteau de cuisine. Le fil de la lame en est dentelé en rond. Je le lance
aussi sur quelqu’un. Puis apparaît notre ennemi, derrière une porte à gauche. Mon allié se
trouve à ma droite, armé. Mais c’est moi, qui envoie mon couteau sur notre ennemi. Et ceci
sans même le voir. Le couteau se plante dans son ventre, et l’homme s’écroule (V). Mon allié
le rejoint alors. Et pour plus de sûreté, il lui enfonce à fond le couteau dans le ventre. J’avais
vu que moi-même, je l’avais fait à peine pénétrer. ((9722))
9723-- <HS:4:16> J’avançais avec un compagnon sur (un chemin). Mais nous revenons vite
sur nos pas en courant (B?). Nous réalisons en effet que c’est au bout de ce couloir et le
terminant, que se trouve un certain boyau terminé en cul-de-sac (tse). C’est la frayeur à l’idée
d’avoir à le parcourir, qui nous fait noue enfuir. ((9723))
9724-- <HS:4:16> Portant mon compagnon dans les bras, je marche sur des rochers (B). Et je
me rends compte de mon imprudence : si je tombais, je lâcherais mon camarade sur ces
rochers pointus. Nous arrivons ainsi à gauche sur un gros rocher, sur lequel nous restons
debout tous les deux. D’autres personnes se trouvent ainsi autour de nous. Mais je m’aperçois
de l’instabilité de notre équilibre, à tous deux (poi). Je pense m’asseoir sur ce rocher pour plus
de sûreté, au pied de mon camarade resté debout. Et à quelque distance à notre droite, on a
finalement amené le type dangereux que nous connaissons. Nous le regardons <OUDET>.
((9724))
9725-- <HS:4:13> Je suis à l’intérieur d’une grande enceinte, dont je voudrais bien sortir
(tse). Mais je m’aperçois que de l’intérieur ou de l’extérieur, toutes les sorties sont gardées par
des éléphants plus ou moins jeunes <OUDET>. Je suis à un moment donné en un endroit, où
sont écorchés et débités des éléphants. Puis je tente tout de même une sortie. ((9725))
9726-- Je participe à une conversation, dont je n’arrive à comprendre qu’une faible partie.
Puis je me souviens que dans la poche droite de ma veste, j’ai un magnétophone portatif. J’y
mets la main, et l’allume. Il produit comme je le pensais un petit soufflement assez
imperceptible, qui risque de trahir sa présence dans ma poche (B) (omé). Je pense quand
même m’en servir désormais, pour enregistrer des conversations comme celle à laquelle je
2780
viens d’assister. Puis je m’aperçois que j’ai oublié ma veste quelque part, et donc en même
temps le magnétophone (poi). Il faut absolument que je les retrouve. Et je suis avec
quelqu’un, qui manipule des clefs. Elles permettent d’atteindre cet endroit, où doit se trouver
ma veste. Et nous partons ensemble. L’homme ouvre ainsi une première porte, à côté de
quelques gardiens se trouvant ici. Et il s’étonne d’avoir ainsi ouvert la porte d’une grille, qui
donne de l’autre côté de celle-ci. Il la referme, car il ne nous intéresse pas de passer par ici. Et
il explique sa façon d’ouvrir les portes, qu’il aura à ouvrir comme il l’a fait ici. C’est bourré
d’astuces. Je vois en effet qu’il y a des éléments électroniques, condensateurs et autres. Il les
connecte correctement à la serrure. Puis nous montons à une échelle à droite. Arrivés en haut,
nous circulons dans une salle tout encombrée d’appareils extrêmement compliqués. Ils sont en
plein fonctionnement. Il est dit que c’est par une malheureuse coïncidence, que nous passons
maintenant auprès de ces appareil (tse). Ils doivent actuellement fonctionner, alors que c’est
rarement le cas. Je fais tous les efforts pour me faufiler entre eux, et éviter de me faire
bousculer ou écraser. Et je vois un type important, arrivé tout près (ga1:9720). Je pense le
suivre, pour me sortir d’ici. Mais il se pourrait qu’il passe de justesse en un certain endroit, et
qu’en le suivant je n’en ai plus moi-même le temps. Je vois finalement au-dessus de ma tête
un grand nombre de piques, qui descendent sur moi et que je vais recevoir. ((9726))
<C:4:58> <TCC:36,2>.<R:7:2> <TCR:36,2> <TR:22,2:18,6> <PR:774> <OU>
9727-- <HS:7:5> Je m’envole verticalement dehors (ga5:9709). Et je veux passer à travers
des fils télégraphiques, qui se présentent au-dessus de moi. Je mets pour cela mes mains
jointes au-dessus de ma tête. Puis j’adopte l’accélération maximale, dont je suis capable en
vol. C’est pour montrer ce dont je suis capable, à ceux qui me regardent. Puis je crois que ça
m’entraînerait trop rapidement, et je freine mon allure. ((9727))
**
22-23:6:63
<N:2105> <M:305>
<C:1:9> <TC:21,6:16,8> <TCC:36,2> <PC:778>.<R:8:44> <III : Je ne bouge pas>
<C:8:44>.<R:10:16> <TCR:36,2> <TR:20,8:15,6> <PR:778> <P:ds:ds-d> <III : La tête sur
l’intérieur de la main droite ouverte>
9728-- <HS:10:22> Je revois quelques souvenirs de Clermont-Ferrand, et ça me donne très
envie d’y retourner un peu.
9729-- <HS:10:22> Je suis en voiture avec papa, à la périphérie de Paris. Je comprends qu’à
une bifurcation, nous devons aller tout droit pour rester à Paris. Nous ne devons pas tourner à
droite, comme je crains que papa en ait l’intention. Des écriteaux m’ont indiqué les autres
endroits, où mène la route de droite (sig). Je suis rassuré quand je vois papa continuer tout
droit. ((9729))
9730-- Papa et moi montons les escaliers de notre maison de Clermont-Ferrand (gab:9728).
Je crois voir que nous sommes arrivés à notre étage. Et je vois que sur la porte d’entrée de
notre appartement, il y a un papier épinglé. Je m’en approche. Je vois que c’est une espèce de
circulaire officielle (sig). Elle est remplie à la main aux endroits laissés en blanc, par des
2781
renseignements nous concernant. On a peut-être appris notre départ prochain, et on est venus
nous mettre ça avant que nous ne soyons partis. Or étonné, je crois comprendre que ce n’est
pas là notre étage. Car papa repart, pour monter à l’étage suivant. Je le suis. Mais à l’étage du
dessus, il sonne à l’appartement de deux gendarmes que nous connaissons. Je crois qu’il va
leur demande un rapide renseignement. Alors qu’il est entré, je vais l’attendre dans les
escaliers. Mais je réalise qu’auparavant et quand il était avec des agents, il n’en finissait plus
de parler. Je décide alors d’entrer, pour lui demander la clé de notre appartement du dessous.
J’y entrerai en l’attendant. Je sonne donc à mon tour. L’un des deux agents vient m’ouvrir.
J’entre chez eux. Je suis là un peu étonné de les voir en civil. Ils me conduisent vers papa,
dans une pièce à gauche. Je lui explique que je voudrais avoir la clé de notre appartement. Et
voilà que par sa réponse, je comprends que nous ne pourrons pas y entrer (poi). Il me
demande si les affaires que je voulais emporter sont dans des paquets apparents. C’est
probablement pour qu’en venant les chercher plus tard, on les trouve sans difficulté. Or ce
n’est pas le cas. Mais ceci me met hors de moi, et je m’emporte. Je dis à peu près à papa :
« J’en ai marre de tous les ennuis, qu’on a avec Clermont » (A). et pour entrer quand même
dans cet appartement, je suggère d’en enfoncer la porte. Ce ne serait pas très grave, puisque
c’est chez nous. Mais cette idée me fait éclater de rire (sco). Et pour les quitter, je leur dis au
revoir. Je serre la main aux deux agents (B). Je remarque qu’ils ont de grandes et fortes mains.
Je vois en y faisant attention qu’en serrant la main du premier, il me serre un peu plus en
s’apercevant que je suis assez fort. Et je serre aussi la main de papa (eps). Cette erreur
m’amuse, alors que je repars (sco). Et en redescendant les escaliers, je repense à cela : j’ai
éclaté de rire, après avoir suggéré d’enfonce notre porte (un). Les agents ont donc pu voir que
dans ma colère, je gardais mon esprit clair et mon sang froid. Et je m’étonne de constater que
l’étage inférieur ne ressemble plus à ce que nous avions quitté tout à l’heure. Ça m’ennuie. Je
remonte les escaliers, pour vérifier si je ne me suis pas trompé en redescendant. Et c’est en
haut d’une échelle, que je me retrouve (nu). Je fais là face à une fille. J’ai deux morceaux de
pain (ga1:9722). Je donne à la fille le plus grand, parce qu’il est meilleur et plus frais. Et je lui
dis de le manger avec le (bout de fromage), que je lui donne aussi. Elle dit que ça lui fait trop
de pain. Je lui réponds en lui demandant d’en laisser alors de côté un morceau, pour l’instant.
Elle le reprendra après, su elle en a envie. Au lieu de rompre dès maintenant son morceau
comme je l’aurais voulu, elle mord directement dedans. Elle pense probablement s’arrêter de
le manger ainsi, quand elle n’en voudra plus. Mais je ne veux pas de ça. Je lui demande son
pain, et en coupe un morceau. Je le lui donne, pensant qu’elle le mettra de côté. Or elle le
donne immédiatement à un vieil homme, qui est derrière elle en haut d’une autre échelle. Si
elle n’avait pas eu l’appétit de manger ce morceau, c’était à moi que je le réservais. Son
attitude me met hors de moi (gaa) (poi). Je renverse son échelle, et repars furieux. Je renverse
aussi au passage sur le côté l’échelle, sur laquelle se trouve le vieil homme. Et ceci bien que
son tord ne soit pas grand (V). Il est aussi dit cependant que c’était parce qu’il y avait une
ligne de téléphone, entre lui et la fille précédente (gam). Puis en marchant et en me plaignant,
je passe aux fèves : « un février » ne peut pas me rapporter beaucoup : il met tout une année à
produire ses fruits (A) (gam). ((9730))
**
23-24:6:63
<N:2106> <M:305>
<C:0:3> <TC:21,0:15,4> <TCC:36,6> <PC:776>.<R:1:49> <III : Long à m’endormir>
2782
9731-- Je passe dans la rue devant un cinéma à droite. Je constate qu’on entend et comprend
parfaitement toutes les paroles du film qui passe (omé). On pourrait suivre tout un film d’ici.
Je vois sur une affiche que ce dernier est : « Le monde su silence » (A) (lor) (sig). C’est un
film qui m’intéresserait. ((9731))
9731-- Je suis dans un appartement la nuit. J’ai entendu les locataires d’ici rentrer l’un après
l’autre (omé). Et j’entends (Baron) se plaindre qu’on entre maintenant dans sa chambre (tse).
Je crains que ce ne soit un intrus, car je crois que tous ceux d’ici sont déjà rentrés. J’entends
effectivement un début de gémissement. Peut-être (Baron) s’est-il fait attaquer. Puis je suis
dans une pièce avec des lions, et ne suis pas tout à fait rassuré (poi?). Je dis qu’il faut que je
trouve de quoi les nourrir. Ils ont en effet de grosses gueules. Et je me fais comprendre : je
veux dire par là qu’ils ont de grands estomacs. Je leur fais comprendre en riant, que je n’ai pas
envie qu’ils me mangent moi (sco). Ça les amuse. Je cherche quelque chose à leur donner. Je
pense leur mettre tout sur la table devant eux. ((9731))
<C:1:55>.<R:7:31> <RRM> <III : Je ne bouge pas>
9732-- <HS:7:38> Je devais être à tel endroit à telle heure (H). Mais cette heure a été retardée
d’un quart d’heure. J’ai donc le temps de revenir chez moi. J’y arrive, et entre par derrière la
maison. En ouvrant cette porte de derrière, je réalise que je ne l’avais pas fermée. Ce n’était
peut-être pas très prudent de la laisser ainsi ouverte la nuit. Et je suis prêt à repartir, et mets
ma montre. J’entends alors la sonnerie du téléphone (omé). Je veux aller répondre. Mais je ne
l’ai pas fait de suite, et la sonnerie s’arrête. Ce sont peut-être des voleurs, téléphonant pour
s’assurer que personne n’est ici. J’aurais dû répondre. Ils viendront peut-être pendant que je
ne serai pas là. Je repars. ((9732))
9733-- <HS:7:38> Je suis dans une pièce, dans laquelle restent assis ceux qui ne sont pas
engagés de suite dans l’armée (pour cette guerre) comme moi. Et ceci alors que les autres
viennent de partir. Mais j’ai un peu honte d’attendre, et de ne pas partir de suite. Je sors, et
traverse une cour en y repensant. Si je m’engage de suite et qu’il se trouve que ce ne soit que
pour un jour, il en faudra encore plusieurs pour les formalités de ma libération (H). et dans la
poche de droite de mon pardessus que je croyais percée, je trouve des pièces de monnaie. Je
sens à leur taille qu’il y en a deux de deux francs (B). ((9733))
<C:7:31>.<R:7:37> <TCR:35,9> <TR:19,8:15,0> <PR:774> <P:ds-g:ds-g> <III : La tête sur
l’intérieur de la main gauche ouverte>
9734-- [Ce rêve s’est tenu dans une période de 6 minutes de sommeil] (HH). Je suis dans une
pièce, dans laquelle des femmes m’expliquent quelque chose : si c’est elles qui embrassent
spontanément un gars, ça va (w). Mais si c’est l’inverse, elles ont peur de ne pas avoir la force
de résister et de se laisser aller. Je montre alors tel exemple de couple dans lequel je me
trouverais, et qui est écrit sur une petite pancarte parmi d’autres à droite (sig). C’est pour
demander ce qu’il en serait dans ce cas. Mais je vois qu’il ne s’agit que de deux personnes,
que je ne connais pas. Et l’une dit que l’autre jour, elle a embrassé (Daniel). Et une autre me
parle d’un baiser, qui s’est donné alors que l’un des partenaires était sur une marche
supérieure. Ce devait être difficile. Je lève la tête en l’air, pour montrer comment celui du bas
devait faire. Puis en regardant le plafond, j’y vois une très grande tâche de couleur comme
ayant coulé de droite vers la gauche (qsi). Nous la regardons. J’ai un peu peur que ce ne soit à
2783
cause de moi, avec mes manipulations de couleurs tout à l’heure. ((9734))
**
24-25:6:63
<N:2107> <M:305>
<C:23:12> <TC:21,2:16,0> <TCC:36,0> <PC:770>.<R:3:14> <TCR:35,9> <TR:20,4:15,4>
<PR:770> <RRM> <TTR :116:60> <P:ds:ds-v> <III : Mal à l’oreille droite ouverte par suite
de ma position de sommeil>
9735-- <HS:3:17> Je suis derrière la scène d’un théâtre, et sur le côté droit. Je regarde vers la
salle. Je circule un peu ici, et pense à la disposition de ces lieux. Il y a assez peu de place. Puis
c’est depuis une espèce d’ouverture de souffleur et au milieu de la foule des spectateurs, que
je sors maintenant (nu). Et de là et traversant la salle, je passe au milieu des spectateurs. Et je
sors du théâtre sous la menace d’un personnage important d’ici. Il m’est dit que je trouverai
par là une sortie vers l’extérieur. Je crois la trouver assez facilement. Et je vois qu’elle est au
bout d’un boyau, dans lequel je m’engage. C’est avec la crainte qu’il ne soit trop étroit, pour
que je réussisse à passer (poi) (B). Puis je suis rejoint par un homme très fort, qui se fait mon
ennemi. Il y a des péripéties entre nous <OUDET>. Puis je l’ai maîtrisé (B?). Et nous
terminons par des relations assez amicales. ((9735))
9736-- <HS:3:57> Il y a un général, qui nous complimente sur ce que nous avons fait
<OUDET>.
9737-- <HS:3:15> Après diverses péripéties, j’aperçois une merveilleuse jeune fille
<OUDET> (w) (qsi) (eta). Elle est enveloppée de voiles presque transparents. Et elle se
maintient en l’air au-dessus de la pièce d’eau, près de laquelle je viens d’arriver. Plein de
désir à son égard, je pars en vol pour la rejoindre (ga3:9727). Mais je dois faire un rêve (phi).
Et ce serait trop beau, que j’y parvienne. J’ai peur de ne jamais l’atteindre. Elle s’éloigne en
effet de moi ? cependant, je finis par l’avoir. ((9737))
9738-- Nous sommes plusieurs. Et nous approchons maintenant d’un endroit, où je vois que
de nombreux feus sont allumés. Mais je crois comprendre qu’avec les transformations que
nous venons de subir, le feu va être maintenant notre élément (cro). Nous allons le rechercher,
pour vivre dedans. Puis nous sommes arrivés dans une très grande salle, encombrée
d’appareils d’expériences atomiques (ga3:9726) (ga8:9708). Nous nous mettons alors à tout
détruire systématiquement dans cette pièce. Nous sommes nous-mêmes invulnérables (cro).
Mais ce que nous faisons est très grave, pour des hommes normaux. Car en détruisant ces
appareils un à un, nous répandons ici partout des éléments radioactifs. Je crois cependant voir
encore circuler quelques hommes courageux, autour du grand appareils central. Nous
continuons à tout casser (V). Je prends ainsi de nombreux vases de verre de toutes formes,
que je laisse tomber à terre pour les casser. Puis je m’aperçois que certains de ces objets de
verre sont très solides. Ils ne se cassent pas. Je me suis enfin à un moment donné emparé de
quelque chose de solide, pour frapper les appareils à casser : une chaise. Puis je pense que je
suis peut-être invisible (cro). Je vole pendant un moment autour d’un fil, tendu
horizontalement à travers la pièce (ga3:9727) (gab:9737). Il a pour but de détecter des
présences importunes. Il me détecte. Je le frôle en effet à plusieurs reprises, ne parvenant pas
à m’en éloigner (tse?). Quelque chose volète alors aussi autour de ce fil, à ma recherche. J’en
2784
arrive finalement à m’attaquer à une armoire du fond de la salle, avec un instrument bien trop
fragile pour être efficace. Et on a ouvert l’armoire. Le jeu auquel je participe se dénoue alors.
Parce que quelqu’un le dit, je comprends que tout avait pour but l’ouverture de cette armoire.
Alors que je lui tourne le dos, un homme arrive de devant moi et à droite [contradiction ?].
C’est parce qu’on vient de l’appeler. Je constate qu’il a la tenue d’une espèce de gueux, alors
qu’il n’en est pas un. C’est un acteur. Cette armoire lui appartient, et il l’a préparée pour faire
des cadeaux. On demande alors : « Parle de vous, parle de vous, parle de moi un peu aussi »
(A). ((9738))
<C:3:53> <TCC:35,7>.<R:6:57> <TCR:36,0> <TR:20,2:15,4 > <PR:770> <P:g:v> <III : La
tête sur l’intérieur de la main droite ouverte>
9739-- <HS:12:25?> <DDD : En pensant mes notes partielles> Je feuillette devant quelqu’un
mon cahier, où j’ai pris des notes propres sur les expériences de Saclay (gac:9738) (sig)
(qsi?). ((9739))
9740-- <HS:7:50> <DDD : En écrivant et en pensant en parler dans ma lettre> <OUDET>
[Pour n’avoir volontairement pas pris de notes sur le moment].
9741-- <HS:7:9> Je suis dans une pièce avec des camarades <OUDET>.
9742-- <HS1:7:9> Je vois Dédée dehors, ainsi qu’un autre de mes frère ou sœurs. Ils
manipulent un chariot à grosses roues en caoutchouc, sur lequel ils ont posé quelque chose de
lourd. Or voilà que Dédée se couche à terre près de la roue droite. Et je vois celle-ci passer sur
l’une de ses mains, et s’arrêter. Ça la fait souffrir, et elle se plaint (tse). Mais aussi, elle a été
trop imprudente. Je cours à son aide. Je pousse le chariot, et dégage sa main écrasée. Je vois
qu’elle reste collée à la roue. Je crains qu’elle ne soit gravement atteinte. Mais non : nous la
retirons de là, et ça va aller. Mais je m’aperçois alors que l’autre main de Dédée est encore
sous la roue, elle aussi. En repoussant le chariot, je mets par maladresse le pied sur la
première main de Dédée. Et je lui ai enfin dégagé les deux mains. Je les lui caresse un peu
(B?). Et j’emporte Dédée. Elle a en effet les deux jambes salies de boue, à cause de ce qui
vient de lui arriver. Je l’emporte pour qu’elle aille à l’intérieur prendre un bon bain, qui lui
fera du bien… <HS2:6:57> Puis je suis dans une pièce. Je vois mes feuilles de rêves rédigés,
formant plusieurs tas (sig) (H) (ga9:9707). Je vois sur l’une des feuilles une erreur de
numérotation des rêves : à partir d’un certain moment, ils portent les numéros 84.000 et
quelques. Et ceci après d’autres numérotés seulement 13.000 et quelques [Numéros exacts sur
mes cahiers de rêves rédigés manuscrits de l’époque]. Je veux rectifier cette erreur, et mettre
de l’ordre dans tout ça. Puis un type arrive dans cet appartement, et je suis allé l’accueillir. Je
lui demande s’il veut venir dans le nouveau salon, celui que je suis en train d’aménager. Il
accepte et vient <OUDET>. Une fois que nous sommes arrivés dans cette pièce, je demande à
l’homme s’il veut de l’eau. Il propose plutôt de l’alcool. Je suis d’accord, et pars en chercher.
C’est dans une pièce voisine, que je trouve la petite table que l’on prend d’habitude me
semble-t-il pour servir les alcools. Puis le type commence à me dire des choses aimables. Il
me dit entre autres que je suis un ami fidèle. Comme je le faisais en effet auparavant, je lui
parle de préférence de son pays plutôt que du mien. Le sien est aussi celui de De Manheule,
me dit-il [Un colonel et ami de papa en Allemagne]. Je cherche alors pendant un moment à
me rappeler quel est ce pays. Puis je penserai en y réfléchissant qu’au lieu d’être
naturellement aimable, ce type a très bien pu simplement vouloir me flatter par intérêt. Puis je
m’aperçois que dans la pièce précédente, cet homme a mis par plaisir le désordre le plus
complet dans mes affaires (tse) (gac:9738). Je le retrouve dans une pièce voisine, et m’en
2785
empare pour le tuer (V). C’est un poste de radio, que je frappe violemment sur quelque chose
(gam). C’est pour le détruire totalement, ce qu’il a mérité. Et avec beaucoup d’appréhension,
je reviens dans la pièce en désordre. Je vois que tout est étalé partout. Je crains surtout pour
mes feuilles de rêves rédigés (gaa). Je crois voir qu’il n’en a ni détruit ni perdu. Il a
simplement tout éparpillé. Je crains cependant qu’il n’y en ait de perdues. Je pense d’ailleurs
que pour les rêves rédigés, ce serait grave. Mais ça ne porterait que sur les dernières grandes
feuilles, puisque tous mes cahiers précédents sont à l’abri à la banque (lor). Je retrouve par
exemple deux de ces grandes feuilles, suspendues à un crochet par l’un de leurs trous. Je veux
vite tout remettre en ordre. Puis on m’annonce que deux prêtres attendent dehors, je crois le
comprendre (H). J’ai envie d’en profiter pour leur demander que faire de cette circonstance
assez désespérée, dans laquelle je me trouve. Je pense que j’agirais ainsi comme si par
prudence, je voulais me remettre dans le chemin de la foi. Mais en fait, ce serait parce qu’ils
me proposeraient une des meilleurs solutions. Je me présente en caleçon à la porte d’entrée, et
je les fais entrer (w). ils me demandent : « On peut voir Saint Edmas ? » (A). Je leur réponds :
« C’est Saint-Augustin ? » (A). J’ai en effet cru deviner à leur réaction, qu’il s’agissait de
notre domestique. ((9742))
**
25-26:6:63
<N:2108> <M:305>
<C:23:39> <TC:20,8:16,2> <TCC:36,0> <PC:768>.<R:5:48>
9743-- <HS:5:55> Je rentre, dans les rues <OUDET>.
9744-- Je suis auprès d’un accélérateur (ga1:9739). Une femme en garde l’entrée à ma
gauche. Elle vient me confier ses tickets. Ils sont en un rouleau ovale, que je serre (B (qsi). Il
y en a aussi deux autres détachés. Mais je réalise que ces derniers ne sont plus bons. Je les
donne à quelqu’un, qui est à ma droite. Pendant ce temps, le femme part faire quelque chose.
Je m’approche de l’accélérateur. Et il me semble que sur un meuble, je vois des films exposés.
J’en prends un (qsi). Mais je crains de le voiler, dans le cas où il serait vierge. Or je vois que
tous les autres aussi sont à l’air, comme celui que j’ai pris. Je comprends quelques photos plus
ou moins nettes et réussies d’une fille, qui travaille ici. Et je m’approche de l’appareillage à
gauche. Je vois une espèce d’assez grand tambour, qui tourne d’un mouvement horizontal de
va-et-vient. Un film à exposer est enroulé autour, assez mal posé d’ailleurs. Il passe ainsi
d’une façon intermittente devant des lampes allumées. C’est peut-être ainsi qu’il doit être
impressionné. Michel Liu est devant, et il regarde ainsi défiler les photos de son expérience.
(Je m’imagine lui proposant de lui en faire de bien meilleures au Rolleiflex). Et il dit écœuré
que celui qui le suit pour passer la nuit n’a que 25 ans (H). je remarque qu’il est mal rasé. Il
est seul avec un technicien, alors que lui aussi est aussi jeune. Mais c’est un travail de jour. Or
je proteste contre ce qu’il a dit, affirmant que le jeune qui le suit est sûrement capable. Et si
d’ailleurs ça ne marche pas, que risque-t-il de faire ? Simplement de faire perdre de l’argent.
Il n’y a pas de risque de mort d’homme. Je vois qu’avec son compagnon, Liu s’amuse un peu
de ma réponse (sco). Et je pense lui poser une question embarrassante, pour le convaincre. Je
lui demande si lui-même ne se sentirait pas capable de faire ce travail. Il semble hésiter à
répondre. Et finalement il ne le fait pas. Puis alors qu’ils sont tous les deux partis un instant, le
type qui doit les relayer arrive. Il demande s’il y a deux films en place sur le tambour, deux
films sûrement parallèles. Ou bien s’il n’y en a qu’un seul. Je n’en sais rien. mais les
2786
précédents ne sont pas partis loin, et vont revenir. ((9744))
9745-- Mamie entre dans la pièce, dans laquelle je me trouve. Elle me demande si je n’ai
vraiment rien à faire à l’infirmerie. Je m’apprête à me fâcher, pour lui répondre que non. Et je
la vois fermer brusquement la porte. Or cette porte se détache, et tombe en arrière sur elle.
Mamie a un mouvement rapide pour l’éviter. Et elle se retrouve assise par terre, au milieu du
plâtre répandu sur le sol (qsi). Je vais à son aide, et lui dis : « Mamie, t’es toute blanche » (A).
Et elle repart vers sa chambre, pour se voir elle-même. Elle gémit comme moi, comme si cet
incident présentait quelque gravité (omé). ((9745))
<C:6:6>.<R:7:49> <TCR:36,0> <TR:20,0:15,4> <PR:772> <P:d:d> <III : Mal à l’oreille en
raison de ma position>
9746-- <HS:8:4> Je suis dans une pièce avec plusieurs personnes. J’ai pris un livre sur un
rayon, devant moi et à gauche. Il est assez beau, un peu ancien et d’assez grand format. Je le
feuillette rapidement devant les autres. Et je le lance en l’air, croyant que mon pouvoir
magique va me permettre de lui ordonner de se transformer (cro) (B?). Mais il me retombe
dessus. Je constate alors simplement qu’il n’a pas changé, ce qui amuse (sco). ((9746))
9747-- <HS:7:57> Je suis dehors, près de l’appartement de tante Borel. Mais je m’en suis un
peu éloigné, quand je l’ai vue s’apprêter à me donner un morceau de gâteau fait par elle. Et
voilà que Madame Roy vient m’apporter jusque dans la rue un morceau de gâteau, dont elle
me dit qu’il n’est pas bon. Je vois pourtant que celui-ci semble être du commerce. Il n’est
peut-être pas mauvais.
9748-- <HS:7:54> Nous sommes arrivés quelque part dans la rue, avec des camarades. Et il
est question de champions de tennis, qui vont venir jouer avec eux. En volant devant eux, je
leur dis quelque chose : si je volais encore au moment de ces matchs, je pourrais prendre la
balle au vol comme je le montre (ga1:9738). ((9748))
9749-- <HS:7:50> Je suis dans une pièce où se trouve un ennemi à moi, à gauche et un peu
surélevé par rapport à moi. Je sors alors mon canif à manche un peu courbe. Je l’ouvre, et le
lance fortement sur lui (V) (poi). Je le rate, alors que j’aurais pensé l’avoir d’un coup. Je pars
alors vers la gauche, pour le rejoindre. Et de la poche droite de ma veste, je sors mon gros et
bon canif. Je l’ouvre et le prends bien en main, comme on me l’a appris : le pouce derrière la
pointe protectrice qu’il y a entre le manche et la lame (lor). Mon ennemi a alors pris lui-même
un couteau dans la main droite, avec lequel il me résiste. Mais le coup qu’il me donne sur la
main gauche est paré par la montre, que je tenais dans cette main (B). Et de sa main gauche et
en plus de cela, il m’envoie des canifs de taille bien plus petite. C’est moins sérieux. Puis je
suis ici animé de pensées érotiques, et je cherche une femme à aimer (w). Je vois devant moi
une femme assez vieille, assise les jambes assez hautes et écartées. On peut voir jusqu’à sa
culotte. Mais elle ne m’intéresse pas. Puis je caresse à même la peau le derrière d’une autre,
puis son bas-ventre (B). Puis deux filles sont l’une devant l’autre. J’hésite entre elles, pour
savoir laquelle garder. Je me suis décidé pour celle, qui est un peu noire (qsi). (Pendant un
moment, j’essaye de faire sortir tout le monde). Puis tous sont partis. Je cherche alors ma
femme noire. Je fais le tour de la salle en l’appelant : impossible de la retrouver. Puis étant
donné que je rêve, je crois pouvoir commander qu’elle réapparaisse devant moi sur le
plancher (phi) (cro) (gab:9746). Mais ça ne réussit pas. Je crois qu’une ouverture de la pièce
est la sortie. Je la dégage des choses, qui la bouchent. ((9749))
2787
9750-- Un type fait à ma droite un dessin compliqué pour une lettre, qu’on vient de lui dicter
(sig). Je comprends alors que c’est pour rire (sco?). ((9750))
**
26-27:6:63
<N:2109> <M:305>
<C:22:59> <TC:20,2:15,8> <TCC:36,0> <PC:774>.<R:4:7> <TCR:35,8>
9751-- Je me suis réfugié dans le salon de notre appartement de Clermony-Ferrand, pour
passer la nuit en ayant très peur d’intrus éventuels (tse). Je prends des précautions contre eux,
(allant vérifier la fermeture des portes) dans les autres pièces etc. Et j’entends des gens
circuler ici (omé). Je les rejoins. Eux sont normalement ici, pour s’occuper de l’appartement.
Ils sortent maintenant. Je sors également sur le palier. Et je vois un type allant à droite de ma
porte d’entrée, vers l’autre appartement. Je le prends d’abord pour un bandit, et le menace
(V). Mais je comprends qu’il n’en est pas un. Puis je vois deux personnes descendre les
escaliers, et je comprends que ce sont des bandits. Je les menace. Puis a lieu une bataille
générale, et une course éperdue de tout le monde dans les escaliers. Sur le palier devant ma
porte d’entrée, je vois une échelle double. Elle est appuyée aux escaliers, qui montent. Ses
barres verticales se rejoignent en haut. Je m’en empare. C’est pour m’en servir à faire des
croches-pattes aux bandits, ou pour les frapper. Mais je me doute que je vais mal m’y prendre.
Et ce seront par malchance les propriétaires-même de l’échelle, des ouvriers peintres qui vont
prendre. Ces ouvriers passent en effet, et je m’en prends à eux sans effet. Je fais entrer
finalement tout le monde dans mon appartement. Il y a là pas mal de gens des laboratoires de
physique nucléaire, dont Bernas le vieux (ga1:9744). Je lui tapote amicalement la joue, avant
qu’il n’entre (B). Et je leur reproche de s’être battus récemment. Mais je comprends qu’il vaut
peut-être mieux que je ne leur parle pas de cette bataille de l’autre jour. ((9751))
9752-- Vers 8h46 un type entend (en bas) comme un bruit de locomotive, que quelqu’un
imiterait ici (omé). Je me souviens en effet de telle maladie de la personne en question. ((9752))
<C:4:24> <TCC:35,8>.<R:6:31> <TCR:35,9> <TR:19,4:15,4> <PR:774> <RRM> <P:ds:dsd> <OU>
**
27-28:6:63
<N:2110> <M:305>
<C:23:59> <TC:19,4:15,4> <TCC:36,1> <PC:772>.<R:6:32> <RRM> <III : Je ne bouge pas
et me rendors>
R.A.S.
<C:6:32>.<R:7:49?> <TCR:36,1> <TR:18,6:14,8> <PR:774> <OU>
9753-- <HS:7:49> Regardant un film, je vois s’approcher une femme toute nue (w). Elle
2788
cache seulement ses seins de ses mains. C’est la première fois que dans un film, je vois de
face une femme réellement toute nue (H?). J’ai d’ailleurs déjà entendu quelqu’un dire ça
[Hamel] (lor). C’était peut-être au sujet de ce même film. Je vois très bien le bas-ventre de
cette femme. Et maintenant, le film n’avance plus que très lentement. Je le fais avancer de la
main, et c’est exprès que je fais cela. C’est pour pouvoir mieux regarder ces femmes. Je fais
ainsi tourner un objet sur quelque chose, devant moi. Mais auprès des filles qui sont installées
derrière moi, je feins d’ignorer la cause de cet état de fait (ga8:9717). Elles rétablissent
l’ordre. Elle appuient pour cela sur le bouton voulu d’une petite boîte de commande à distance
placée devant elles, afin que le film passe à nouveau automatiquement. ((9753))
**
28-29:6:63
<N:2111> <M:305>
<C:1:1> <TC:19,4:15,2> <TCC:35,9> <PC:776>.<R:8:39> <TCR:35,9> <TR:19,2:14,8>
<PR:776> <OU>
9754-- <HS:9:8> Nous nous promenons dans une ville <OUDET>.
9755-- « Se peut-il qu’il ne le revoir plus ? », demande un condamné à mort à propos de son
empereur (A). Pour ma part, je suspends quelques objets sur un fil à sa droite. Et ceci pendant
que l’autre homme repart voir l’empereur, celui à qui s’était adressé le condamné. Peut-être
que cette preuve de l’amour de son empereur va le sauver. Et ceci alors qu’on l’avait
condamné par erreur, pour son hostilité au régime. Et je vois les deux autres hommes à
gauche et au-dessus du condamné, dont l’empereur. Le condamné était peut-être en quelque
sorte amoureux des cheveux de l’empereur. Ceux-ci sont en effet dorés et magnifiques (qsi)
(eta). L’homme devant l’empereur lui parle, se montrant presque obséquieux. Et le condamné
se lève. Il regarde alors l’empereur, qu’il peut voir à la hauteur de sa tête. Je m’attends alors à
ce qu’il s’agenouille devant lui. Mais il reste debout à le regarder. ((9755))
**
29-30:6:63
<N:2112> <M:305>
<C:1:11> <TC:19,4:15,4> <TCC:36,2> <PC:774>.<R:7:23> <TCR:35,9>
9756-- <HS:7:24> Nous voulons aller dehors dans des quartiers gardés. Pour cela, je
m’envole (ga4:9748). Et je traverse ainsi des files électriques (ga5:9738). Je comprends qu’ils
sont trop nombreux, pour que je réussisse à les éviter. Puis je comprends que nous sommes
arrivés dans des quartiers interdits <OUDET>. ((9756))
9757-- <HS:7:24 > Je visite avec lui la maison à un étage de Baron, avec une seule pièce par
étage. Il a donc déjà ça, lui. S’il désire tant une autre maison, c’est pour avoir sans doute
plusieurs pièces (lor). Et sur la gauche de la maison, nous regardons maintenant une vague
pièce, ouverte dehors de tout notre côté. Ça va bien maintenant, alors qu’il fait bon (B). Mais
il ne doit pas être possible de l’utiliser quand il fait froid. Et nous sommes repartis. Je prends
2789
mon élan pour m’élever en l’air, à partir du prochain croisement de la rue (gab:9756). Je
compte faire un grand et long saut en l’air, qu’admirera Baron. Ayant sauté, je reste en effet
en l’air très longtemps. ((9757))
9758-- Je pars en volant en vitesse le long d’une rue, en longeant les maisons de droite
(gab:9756). Je n’ai pas le temps de prendre des précautions pour me cacher. Pour que je
retrouve le type que je cherche, il ne faut pas en effet qu’on ait le temps de le prévenir (poi).
Je survole ainsi toute la ville. C’est une vile très éparpillée, et construite sur une colline. Je
suis à la recherche du commissariat de police. Et je retourne vers la gauche, à la recherche de
ce commissariat introuvable. Vers le milieu de la ville et à droite, j’aperçois un vieux
monument. Et je repars vers la droite. De ce côté et à quelque distance, j’aperçois un beau
château. Puis je suis à nouveau vers la gauche. Il faut rechercher de ce côté, ce qui ennuie un
certain homme. Je vois en effet en bas et à gauche un rivage désolé, avec seulement quelques
usines sinistres. Puis nous sommes au milieu de la ville, dans laquelle sévit une épidémie. Je
suis moi-même malade (poi). L’un de nous est très malade, sur un mur à gauche. Nous lui
conseillons de se suicider, en se jetant en bas du mur. C’est ce qu’il fait. Je le vois s’écraser
sur le sol. Alors qu’il était déjà malade, ce choc a dû le tuer net. Et nous entrons dans une
maison. Là, je m’endors. Pus je me réveille, étonné de me retrouver guéri. Il n’y a plus cette
maladie précédente, dit quelqu’un. J’en suis soulagé. Mais le type ajoute qu’il y a deux autres
maladies : « La tuberculose et le mandarin » (A) (H). Je n’ose plus sortir d’ici. Car il n’y a
peut-être plus de microbe ici, depuis que nous y sommes. Puis nous allons repartir. Je cherche
avant cela aux alentours un endroit, où celui qui doit rester pourrait prévenir de son départ s’il
voulait partir. En ce cas, je veux savoir à qui m’adresser. Et j’ai en main une liasse de papiers.
Nous y cherchons le lieu de notre nouvelle destination, là d’où nous sommes venus au début.
Pour la distance de ce lieu, mon camarade trouve trois chiffres en km (H). Ils sont très
différents l’un de l’autre. Mais je n’ai plus très peur d’avoir à parcourir une longue distance,
maintenant que je vole bien. Je crois aussi pouvoir voler extrêmement vite. Et nous sommes
partis. Dès le départ, mon compagnon est entré dans une maison à droite. J’y entre aussi. Et je
descends très bas dans le noir. Je me demande ce que je vais trouver. ((9758))
<C:8:19> <TCC:35,8>.<R:10:13> <TCR:36,3?> <TR:19,2:15,2 > <PR:774>
9759-- <HS:10?:24> <DDD : En y pensant> J’aperçois un cycliste ayant été renversé, à
quelque distance sur la route et du côté droit.
9760-- <HS:14:43> <DDD : En y pensant dans le métro> (Je caresse le derrière des femme,
qui passent devant moi. Elles semblent aimer ça (w) (B).) ((9760))
9761-- <HS:10:26> <DDD : En y pensant en allant faire mes achats> Je crois qu’il me reste
depuis longtemps un pain de beurre, et un morceau d’un autre. Mais je vérifie qu’il ne me s
reste que le seul pain entier.
**
Juillet 1963
30-1:7:63
<N:2113> <M:305>
2790
<C:23:56> <TC:20,2:16,0> <TCC:36,5> <PC:774>.<R:7:0> <TCR:36,0> <TR:19,8:15,8>
<PR:774> <RRM> <OU>
9762-- <HS:8:34> <DDD : En regardant, en passant, des services de tasses dans une vitrine>
Je suis dans un magasin avec papa, qui est à gauche. Il a choisi un petit lot de tasses et autres,
et il va en avoir pour environ 270 francs (H). j’ai choisi moi-même un lot un peu plus
important, avec quelque chose qui me plaît. Mais quand j’apprends de la vendeuse que j’en
aurais pour 600 et quelques francs, je trouve que c’est trop cher pour moi ; tant pis ! Ils ne
doivent pas en être contents. ((9762))
9763-- <HS:8:3> <DDD : En caressant mon front> J’ai au front un bouton un peu plus gros
que les autres, et qui est un peu douloureux au toucher (B). ((9763))
9764-- <HS:7:45> Je suis dans les rues. Je m’aperçois que tout est recouvert d’une couche de
neige assez épaisse. Je regarde une rue, devant moi et à droite. Elle est assez en pente vers la
droite. Je comprends que cette neige la rend assez dangereuse pour les voitures, qui
descendent lentement. Et j’y réfléchis : il vient de tomber de la neige, alors que nous sommes
juste le 1er juillet (H). l’été est vraiment pourri, cette année. ((9764))
9765-- <HS:7:35> Je suis dehors et près d’un parc, dans lequel se trouvent des animaux. Je
m’éloigne, un peu inquiet. Or voilà qu’un rhinocéros en est sorti, et nous menace du fond de
la cour (tse). Je demande vite de le descendre, au type armé qui est avec nous. Je crois qu’il
l’a déjà fait une fois, vu le rhinocéros mort que je vois à terre. Mais je comprends qu’en fait,
ce rhinocéros mort était déjà là. L’autre est vivant. Le type tire sur lui. Mais je crois qu’il a
mal tiré, contrairement à son habitude. Le rhinocéros n’a pas été terrassé. Ce type s’y reprend
à trois fois, et assez mal chaque fois (H?). Cependant, le rhinocéros est enfin tué. Puis nous
sommes à l’intérieur, devant la porte d’entrée. Et mon compagnon caresse deux bébés
rhinocéros. Les deux grands se sont pourtant à peine rencontrés maintenant (w). Je n’arrive
pas à croire que leurs bébés soient déjà là. Mais mon compagnon m’explique que ces bébés
étaient déjà presque nés. Les rapports sexuels entre les deux grands ont seulement servi à
déterminer le sexe des petits, avant leur naissance (cro). ((9765))
9766-- <HS:7:35> J’arrive dans ma chambre, croyant être tout nu (w). Et j’essaye de cacher
ma nudité devant celui des miens, qui se trouve ici. J’ai pris une espèce de couverture, dont je
m’entoure d’abord tout le corps. Puis je m’en entoure seulement à la ceinture. Et je
m’aperçois qu’en fait, j’ai un caleçon. Je suis venu ici pour m’habiller <OUDET>. ((9766))
**
1-2:7:63
<N:2114> <M:305>
<C:23:48> <TC:20,4:16,6> <TCC:35,8> <PC:774>.<R:7:2> <TCR:36,0> <TR:19,6:15,8>
<PR:776> <RRM> <P:ds-d:ds>
9767-- <HS:7:8> Je me promène calmement dans les rues d’une ville <OUDET>.
9768-- <HS:7:7> Nous sommes partis dans une rue, (à la recherche d’un combustible pour
notre voiture). Mon camarade dit qu’il voit bien deux voitures susceptibles d’en utiliser (H).
2791
Je comprends que ce sont celles qui sont à droite, arrêtées en file parmi d’autres au bord du
trottoir. Elles sont très vieilles, et à carrosserie carrée. Je lui demande s’il ne croit pas que leur
moteur a été changé, depuis le temps : non ! Et je vois un grand réservoir de Kérosène se
verser très lentement vers l’avant. Il est assez penché, et il n’en est encore rien tombé. Puis en
haut de la rue, nous sommes arrivés devant une boucherie. Elle est susceptible d’utiliser notre
combustible. Nous allons donc leur proposer le nôtre. Mais pour cela, ni mon camarade ni
moi n’osons frapper pour entrer. ((9768))
9769-- <HS:7:6> Pour passer l’oral de mon examen de thermodynamique, j’entre déjà dans
une pièce où se trouve l’examinateur (tse). J’aurais dû attendre pour cela, puisque je le
pouvais. J’aurais pu réviser encore. Alors que maintenant, je ne sais encore rien. Mais dans la
pièce voisine de gauche, quelqu’un s’adresse à moi. Puis je suis reparti, n’ayant pas encore
passé <OUDET>. ((9769))
**
2-3:7:63
<N:2115> <M:305>
<C:23:22> <TC:20,2:16,2> <TCC:35,7> <PC:776>.<R:6:3 7>
9770-- <OUDET> Je suis arrivé dans une salle de classe pleine, où je me suis assis au milieu
des autres. Nous avons devant nous des planches, contenant de nombreux modèles de dessins
(qsi?). nous allons en effet devoir chacun faire un tableau. La femme qui nous surveille nous
donne des indications. Je crois comprendre d’après ces dernières que c’est réellement une
peinture sur toile, que nous aurons à faire. Elle nous demande de nous appliquer beaucoup. Il
faudrait que nous ayons assez de temps. Je demande de combien de temps nous disposons :
deux heures à deus heures trente (H). C’est très peu. Je sais en effet que je peins très
lentement (lor). Je suis embarrassé pour le choix de mon sujet. Je pense à un moment donné
prendre pour modèle une chose, que j’ai aperçue dehors par une fenêtre de gauche grande
ouverte. Je demande à la femme si elle restera ouverte tout le temps : non ! Cette solution est
donc exclue. Je pense choisir mon sujet ici même. Je pourrais par exemple dessiner ma main
gauche, mais ce ne serait pas tellement un bon sujet. J’en suis arrivé en effet à penser faire un
dessin très fin au crayon, comme je sais les faire et en ai déjà fait sur un papier blanc mince
(lor). Et Stirling arrive. Et il me réclame l’ours, que j’étais parti chercher. J’avais promis de le
lui ramener en revenant. Si je ne l’ai pas fait, je lui dis que ce n’est pas de ma faute : j’ai été
kidnappé par cette femme. Puis je demande à celle-ci s’il est vraiment obligatoire que je fasse
un dessin. Elle me répond que c’est le Principal, qui l’a demandé. J’insiste : il l’a demandé
spécialement en pensant à moi ? Elle est bien obligée de m’avouer que non. Je dis que je
n’aurais pas peur de voir le Principal. Je m’apprête à sortir de la pièce par devant et à droite.
Or là je tombe justement sur lui, qui arrive. Il est plus grand que moi, mais il ne m’intimide
pas. Je lui dis que si je le peux et au lieu de faire un dessin ici, j’irai plutôt aider Stirling pour
quelque chose d’important. Il accepte. J’aime pourtant bien le dessin, et j’en fais pour moimême par plaisir. Je repenserai que mon attitude ferme devant lui lui a peut-être plus. Et je
suis dehors, montant au fond et en haut d’une cour. Je m’approche là de quelques jeunes
chiens, que je viens chercher. Puis je redescends au bas de cette cour. Je pense que c’est à
mon propos que derrière moi, on parle d’un homme fort. Je vais montrer à ces gens ce que je
sais faire. Après une course pour prendre mon élan, je saute en l’air. Et je reste ainsi
longtemps en l’air, poursuivant sur mon élan mon chemin sans effort (ga3:9758) (B). Ètant
2792
capable de faire ceci sans difficulté, je pourrais facilement battre le record du monde de saut
en longueur. Puis je mets un peu les pieds à terre, avant d’atterrir vraiment. Et ayant atterri, je
suis arrivé au pied d’un arbre. Pleine de petits moineaux y arrivent aussi, et des pigeons. Je
bouge le poins possible, pour ne pas les effaroucher. Et je leur tends la main droite. L’un des
petits moineaux monte alors dessus (psib) (B). C’est la première fois que ça m’arrive, et j’en
suis très content (H). C’est là un autre sujet d’étonnement, pour ceux qui m’observent et sont
arrivés autour de moi (nu?). Puis pour sortir de la fosse au fond de laquelle je me trouve, je
fais l’escalade des parois (ga19:9695). Je m’aide pour cela des grosses branches, qui se
trouvent là. Un type me surveille. Il me dit qu’il voudrait que je sois sorti de l’autre côté. « Tu
te fous de moi ! » est ma réponse immédiate (A). Et je continue par ici. Je lui rappelle mon
attitude de tout à l’heure avec le Principal (un). ((9770))
<C:6:56>.<R:8:1> <TCR:36,1> <TR:19,2:15,4> <PR:776> <P:ds-g:ds>
9771-- <HS:8:13> Je fais une course, qui me conduit près de notre librairie. J’ai très envie
d’y entrer pour regarder les revues, et d’y choisir un beau livre pour l’acheter. Mais ça me
retarderait, et les miens m’attendent en étant pressés. Je fais l’effort de repartir de suite.
9772-- <HS:8:8> Au cours d’une promenade à pied dans une ville, j’arrive avec plaisir en
haut d’une rue toute droite et qui descend. J’aime ça : je pars en prenant mon élan. (Et je
m’élève en l’air, pour survoler cette rue en descendant très vite) (gac:9770) <OUDET>. ((9772))
9772-- Nous traversons une ville en voiture. Nous remontons une rus, qui tourne vers la
droite. Et ceci depuis un bon moment. Nous arrivons en un endroit, qui ressemble à un autre
endroit de cette même ville. Et nous y avions aussi passé tout à l’heure, en tournant toujours
dans le même sens. J’ai un peu peur que ce ne soit pas là notre bon chemin(poi). Mais nous
arrivons enfin à un grand carrefour, où j’aperçois beaucoup de poteaux indicateurs. Nous
allons pouvoir enfin trouver notre chemin (sig?). Or papa freine un peu en y arrivant, et repart
de suite vers une route de droite. Et ceci avant que je n’ai pu lire quelque chose. Il prétend s’y
reconnaître à partir d’ici. Je l’espère. Puis il prend d’un seul coup un virage en épingle à
cheveux, vers la gauche. Et la voiture ne dérape pas. Il dit que c’est un vrai gâteau, pour
admirer sa tenue de route. Je pense que c’est à cause de notre lourdeur, parce que nous somme
nombreux dedans. Et nous commençons à monter par la petite route, qu’a choisi papa. Il peut
dire maintenant que la voiture arrache. Et je vois ce chemin devenir très étroit et tourner à
droite, le vide étant à gauche. Je comprends que pour revenir sur ses pas, ce serait trop
difficile de passer par là et dangereux de reculer ensuite. Je dis à papa qu’il vaut mieux reculer
maintenant, avant qu’il ne soit trop tard. C’est ce qu’il fait. Il dit que de l’autre côté de notre
précédente route, il va contourner vers la droite telle maison devant nous. Je recommence à
craindre un peu que nous ne prenions un mauvais chemin. Je sens Jean-Jacques et Dédée
derrière moi, eux qui m’aiment bien (B). Et nous sommes arrivés dans notre appartement,
étonnés d’y être déjà. Nous allons découvrir à nouveau le paysage, qui nous entoure. Et nous
partons dans les autres pièces. Les enfants disent que notre chien est maintenant épouvantable.
Je l’imagine alors tondu, et le regarde : il ne l’est pas. Il a seulement un manteau. Et ce qui
ferait plaisir à une femme d’ici, ce serait de revoir des draps de chez vous dit-elle à l’homme.
((9772))
**
3-4:7:63
2793
<N:2116> <M:305>
<C: 0:1> <TC:21,2:17,2> <TCC:36,3> <PC:776>.<R:3:30> <TCR:36,0> <TR:21,0:17,2>
<PR:776>
9773-- <HS:3:40> Je suis chez papa et maman. Et je repense subitement à ce que les miens
m’ont écrit récemment : chez eux, l’atmosphère est tendue (lor). Et papa a décidé que nous ne
partirions pas en vacance. Il m’a écrit, alors que je suis ici maintenant. ((9773))
9774-- Ètant sorti, je vois qu’il pleut. Et j’hésite à aller au laboratoire avec ma longue et
vieille voiture, ce que j’aurais pu faire en raison de la pluie. Mais devant les autres, j’aurais un
peu honte de ma voiture. J’ai pourtant bien envie de la prendre. Et j’y entasse mes affaires à
gauche. L’intérieur est comme une valise (gam). Il y a peut-être peu de place. ((9774))
9775-- Je suis venu payer ma dette, chez Mademoiselle Armbruster. Et je m’étonne de ce
qu’elle me rend comme argent. Je pense qu’elle me rend trop (H). Je lui dis ne savoir même
plus combien elle me fait payer ma chambre. Elle cherche un moment. Elle pourrait alors
vouloir profiter de cette occasion, pour essayer de monter son prix. Mais je ne pense pas
qu’elle le fasse. Je pourrais en effet procéder à une vérification, ce qu’elle peut comprendre.
Je crois que c’est environ 15.000 francs. Puis je dis que je crois que ce qu’elle me rend est
juste. Elle va vers une pièce suivante. Elle s’y moque un peu de moi, en me racontant à
quelqu’un (sco?). Puis je suis assis à sa table, avec des invités. Je parle familièrement à
Mademoiselle Armbruster maintenant, et presque avec plaisir. Et ceci en me frappant du
poing le mollet droit (B). Je lui dis que maintenant, j’en ai marre. Je suis fatigué (ga18:9706).
Elle me comprend. Et Madame Roy me propose de rester pour manger (nu). Elle me dit qu’il
est en effet environ midi (H). Je pense que j’étais invité à déjeuner cher Sonderregger. Mais je
crois que je vais rester ici. Et Martine [fille de Madame Roy, une amie de toujours depuis
Clermont-Ferrand] descend dans cette pièce, depuis en haut et à droite. Et elle me rejoint. Je
m’attends à ce qu’elle soit en robe de chambre. Je la vois grande à côté de moi, et elle vient
me dire bonjour. Puis je suis ailleurs dans l’appartement. Je me suis aperçu qu’avec eus,
j’étais nu (w). Je cherche mon pantalon ancien. Je me souviens qu’il y en a un, dans la
chambre de maman de cet appartement de Clermont-Ferrand (nu). J’y vais, et le trouve en
effet sur une chaise. Je le mets. Je le boutonne dans la salle à manger, où je reviens. J’y
retrouve Sonderregger. Ce pantalon est trop large. Je ne sais pas comment je vais le faire tenir.
Je pense le serrer avec une épingle de nourrice. Sonderregger est en train de (montrer quelque
chose) à un type. Il lui explique que tel pharmacien ne voulait pas lui dire le prix de tels
médicaments. Il est en effet question de sections efficaces indéterminées (gam) (ga7:9751).
Sonderregger prétendait au contraire que c’était quelque chose d’indépendant et de bien
connu. Et le type lui parlait des nucléons. Sonderregger explique au type qu’il s’agirait là de
quelque chose comme d’une section efficace, mais pas normale. Ceci traduisant l’avantage
qu’ont par rapport aux autres, ceux qui habitent les deuxièmes étages dans les villes (H). Et
ceci fait rire Sonderregger, ainsi que moi-même (sco). Et je me rends compte qu’il reste agité
des mêmes soubresauts, une fois redevenu sérieux. Je comprends qu’il s’agit d’un tic nerveux.
J’étais invité chez sa femme. Et je pense que si Sonderregger mange ici et non chez elle, je
n’aurai pas à avoir de scrupule à ne pas y avoir été moi-même (un). Et je crois que
Sonderregger dit à la fille qui est là : « Comme tu n’es pas très fort ni très beau » (A). ((9775))
<C:4:14> <TCC:35,5>.<R:8:5> <TCR:36,2> <TR:20,8:17,0> <PR:778>
R.A.S.
2794
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4-5:7:63
<N:2117> <M:305>
<C:0:37> <TC:21,2:17,0> <TCC:36,0> <PC:778>.<R:8:24> <TCR:36,1> <TR:20,2:16,0>
<PR:778> <OU>
**
5-6:7:63
<N:2118> <M:305>
<C:1:36> <TC:21,2:16,8> <TCC:36,2> <PC:778>.<R:4:14?> <TCR:36,0>
9776-- Je suis tourmenté par l’idée d’un amplificateur et les moustiques (ro). ((9776))
<C:5:28> <TCC:35,3>.<R:9:30> <TCR:36,4> <TR:20,8:16,8> <PR:776>
R.A.S.
**
6-7:7:63
<N:2119> <M:305>
<C:1:9> <TC:21,8:17,6> <TCC:36,4> <PC:774>.<R:8:10> <TCR:36,0> <TR:21,4:17,0>
<PR:776>
9777-- <HS:8:12> J’ai bu du vin. Et je referme devant (papa) l’espèce de pot de moutarde à
couvercle, qui le contenait. Je suis un peu gêné d’avoir bu ainsi. Je vais me débarrasser de ce
pot vide.
9778-- Un chef d’orchestre se plaint de devoir jouer dans des conditions, qu’il croit
impossible : 3 Watts dans une petite salle (H) (M). Je crois qu’il a raison. Puis il nous a
quittés, et je repars avec Sonderregger. Il minimise la difficulté, en riant de la frayeur du chef
d’orchestre (sco). Je comprends de suite que c’est lui qui a raison, et je l’admire. Il dit que
l’autre type est toujours effrayé ainsi. Puis je repense plus loin au concert, que dirigera papa
(nu). Il est donc capable de lire la musique, ce que je ne savais pas. Cet orchestre doit
accompagner la Callas. Je pense à ceux qui apprendront qu’il est dirigé par Amblard (A). pour
en arriver là, papa a été pistonné. ((9778))
**
7-8:7:63
2795
<N:2120> <M:305>
<C:0:17> <TC:21,4:16,6> <TCC:36,4> <PC:776>.<R:4:18> <TCR:35,8> <PR:776>
9779-- <HS:4:43> <DDD : En prenant ma température> J’ai pris ma température buccale
(ga13:9742). Et sans l’avoir essuyé, je remets mon thermomètre dans son tube. ((9779))
9780-- Un type est avec nous dans une pièce. Et (il annonce que) la clé de la pièce a disparu.
Puis c’est le type qui a disparu d’un coup, et on retrouve la clé sur la porte (tse). Ça devient
mystérieux et inquiétant. Nous sortons. C’est pour voir le type dans le couloir, ayant subi une
crise qui l’a terrassé. Tout s’est passé auparavant, comme s’il avait prévu ça. On le transporte
alors vers une pièce, où nous devons tous nous réunir pour un repas. Je prends les devants.
Mais je reste à la porte de la pièce. Ma femme est à l’intérieur. Je n’aurais en effet pas le
courage de lui annoncer la mort de son père, qu’on amène. Elle va le voir arriver. On le porte
la tête en avant, horizontalement et tournée vers le bas. Je remarque alors que maintenant, il a
les yeux fermés très fort. Peut-être quelqu’un les lui a-t-il fermés. Et un type s’empresse de lui
tapoter le visage. C’est peut-être pour essayer d’effacer son masque de souffrance, avant que
sa fille ne le voit. Et ils sont entrés dans la pièce. J’y suis aussi. Et je guette les réactions de la
fille du mort, ma femme. Je me tiens prêt à la prendre dans mes bras pour la consoler, car je
l’aime beaucoup. Or voilà qu’elle quitte la pièce de suite (gaa). Je la suis dehors. Or dans le
couloir et à la sortie de cette pièce, une porte d’une autre pièce s’est ouverte. J’entre dans
celle-ci, jusque là inconnue. Et je la découvre. Et je vois au fond une autre porte ouverte.
Devant celle-ci et sur le sol se trouvent perdus là des gants et une autre chose. Je suis d’abord
persuadé que c’est l’homme de tout à l’heure, qui s’est enfui pas là (M?). Puis je n’en suis
plus du tout sûr. Ça pourrait aussi bien être sa fille. Je repars, en me contentant d’apporter ce
qui a été perdu ici. Et je referme ces portes, au risque de ne plus pouvoir les rouvrir. J’arrive
dans la pièce, dans laquelle sont restés les autres. Puis voilà qu’ici, un type pas très malin
essaye de nous donner une explication : les choses précédentes n’auraient pas pu être perdues
en un endroit, par une personne qui se serait enfuie en un autre. Or voilà qu’à droite, la porte
de la cuisine s’entrouvre. Un domestique est de l’autre côté. Et il cherche à envoyer des gants
de ce côté, pour finir ensuite par un autre. Je comprends que lui aussi veut démontrer qu’on ne
peut pas laisser des gants du côté opposé à celui de sa fuite. Il réussit à le montrer, n’ayant pas
pu envoyer ses gants bien loin. Je passe alors par cette porte, et j’entre dans la cuisine. Cet
homme s’y trouve. Je le vois au milieu et à gauche. Je vais à lui, et lui dis bravo (A). il vient
en effet aussi d’essayer de démontrer ce que j’essayais d’expliquer : on ne peut pas avoir
laissé tomber son gant d’un côté, si on est parti par un autre. ((9780))
<C:4:53> <TCC:36,0>.<R:7:30> <III : Je suis resté couché et me suis rendormi sans prendre
de notes>
R.A.S. ?
<C:7:30>.<R:8:4> <TCR:36,3> <TR:20,6:16,0> <PR:776> <RRM> <P:ds:ds-g> <III : Je ne
suis pas certain que les deux rêves suivants appartiennent à la dernière petite période de
sommeil>
9781-- <HS:8:13> Nous étions en rangs, prêts à partir. Or voilà qu’arrivent des ennemis :
toute la troupe accompagnant le roi rentre précipitamment, et s’enferme dans une maison.
C’est ce que je fais aussi (poi). Et je sais qu’à cette occasion, quelques-uns des personnages
les plus importants n’ont pas le temps de se mettre à l’abri <OUDET>. ((9781))
2796
9782-- <HS:8:9> <OUDET> Je suis dans le couloir d’un appartement. J’ouvre une porte du
côté gauche. Et dans la pièce, je vois une femme refermer la porte. Et je la rouvre de suite
après. Je vois alors la même femme dans un autre costume (cro). Je ferme alors la porte, et la
referme ainsi à plusieurs reprises. Chaque fois, je retrouve la femme dans un costume
différent. Je finis par lui dire que je fais ça, en espérant la trouver nue une de ces fois (w).
((9782))
**
8-9:7:63
<N:2121> <M:305>
<C:0:58> <TC:20,6:16,2> <TCC:35,9> <PC:776>.<R:6:19> <TCR:36,1> <TR:20,4:15,8>
<PR:774> <P:g:g-v>
9783-- Je Suis dans une salle de classe. On annonce sa deuxième mauvaise note très basse à
une fille, qui est à ma droite (H?). Je la connais, et elle a échoué à l’examen. Elle dit à cette
annonce que « c’est à cause des protons et des anti-protons » (A) (ga5:9775). Elle se met à
rire de son manque de chance (sco). Je ne sais pas très bien si elle rit, ou si elle est prête à
sangloter. Et j’en suis un peu gêné. Puis elle s’est rapprochée de moi. Et voilà que je vois
Arlette devant moi, qui se retourne. Je lui souris, en laissant paraître mon étonnement. Et elle
se retourne, pour me serrer la main. Je serre la sienne avec les deux miennes (B). Je suis
heureux de la revoir (psi). Puis mon camarade parle de moi (nu). Il explique que je suis
souvent venu voir ses parents. Mais il espère que maintenant, je ne viendrai pas. Et ceci
depuis qu’il y a chez eux d’autres petits enfants. Ça m’ennuie un peu qu’il dise ça de moi
(poi). Ça pourrait faire croire que je m’imposais chez eux. Et le cours étant terminé, nous nous
apprêtons à partir. Arlette me demande ce que je fais ici. Je lui réponds que je suis venu ici au
cours tout au long de l’année. Et je lui demande ce qu’elle devient elle-même. Elle me répond
qu’elle est débordée de travail, étant envoyée au Collège de France. Je l’en admire. Elle est
également envoyée en plusieurs autres endroits, qu’elle me cite. Pourquoi faire ? Des cours
d’anglais toujours. Je me souviens en effet de ce qu’elle vient de me dire : elle est professeur
d’anglais. Et nous sortons de la salle. Elle m’explique qu’elle aimerait que j’habite ici avec
elle. Je lui fais une réponse équivoque, alors qu’elle ne pensait pas à mal. Sachant cela, je lui
dis que ce n’est peut-être pas très légal. Elle aurait pu croire que j’avais compris qu’il s’agirait
de coucher avec elle (w). Et ceci sans que nous soyons mariés. Et je m’explique : je n’aurais
probablement pas le droit d’avoir une chambre dans ce Collège. Et nous descendons les
escaliers. Elle m’explique qu’elle voudrait que nous nous réunissions à plusieurs camarades,
pour habiter ensemble. Il s’agir peut-être dans son esprit de louer un appartement à plusieurs,
ce à quoi j’avais déjà pensé. Je lui explique que là où je suis, c’est précisément ce que nous
avons fait : nous sommes plusieurs camarades à avoir loué une villa, dans laquelle chacun de
nous a sa chambre (lor). Je n’ose pas dire son studio. Quand nous arrivons en bas devant la
porte de sortie, je pense à l’intonation de la voix que je prends pour lui parler : elle est
confiante, amicale et calme (omé). J’admire Arlette d’avoir eu le courage de passer seule par
cet endroit sinistre en arrivant. Pour l’ouvrir, elle me laisse tirer la première grosse porte de
sortie (B?). Je la tire un peu trop fort, et crois qu’elle va heurter le mur. Il y a trois portes en
tout, que j’ouvre et par lesquelles nous passons (H). Je n’ai qu’une hâte, c’est de m’éloigner
de cet endroit (poi). Je n’y suis pas tranquille. Et maintenant que nous sommes arrivés dehors,
un type nous accompagne. Il marche devant nous en poussant mon vélomoteur. Et il me
2797
demande s’il n’a rien : non ! Il repart alors. Et je m’aperçois d’une chose : la roue de devant
de mon vélomoteur est crevée. C’est peut-être de cela dont il voulait parler. Je lui dis de
s’arrêter. Et il a pris le pneu pour s’en occuper. Mais je n’ai pas confiance en lui, et je le
chasse (tse). Je crains un peu ce qu’il aurait pu faire à mon pneu. Arlette dit qu’il l’a léché en
un endroit. Ça, je le sais. Je pense qu’il aurait peut-être essayé de le mettre hors d’usage. Il se
serait alors proposé pour m’en acheter un autre, sur lequel il aurait prélevé un bénéfice. Je le
vois fureter autour de nous. Ce doit être un assez mauvais type. Et il s’approche. J’ai vissé à
l’extrémité de ma pompe à vélo le petit raccord flexible, qui doit le relier à la roue. Et ceci par
un bec, qui se trouve à un endroit de la jante. Je donne alors au type un coup avec ma pompe,
à travers son corps et pour l’éloigner (V). Il s’en montre surpris et mécontent (gaa). (Et lui
donnant raison, ses amis prennent une attitude menaçante). Je lui dis alors : « Si demain vous
êtes un homme, je vous porterai quelque chose » (A). Et ceci pour récompenser son
honnêteté. ((9783))
**
9-10:7:63
<N:2122> <M:305>
<C:23:54> <TC:21,4:17,0> <TCC:36,2> <PC:772>.<R:8:56> <TCR:36,3> <TR:21,2:16,6>
<PR:772> <III : Je me suis réveillé une première fois, allumant la lumière, et depuis je
somnole>
9784-- <HS:5:11> <DDD : En voyant un type à vélo> Je suis à vélo, et je pars en pédalant
<OUDET>.
9785-- <HS:9:9> <DDD : En pensant au suicide> Je marche sur une route. Et je vois un
corps de femme, semble-t-il. Il est traîné par une voiture, qui passe à ma gauche. Et elle s’est
arrêtée. Je regarde : des gens retirent le corps sans précaution, de dessous l’arrière du camion.
Ils doivent croire que la victime est morte (tse). Elle l’est peut-être en effet depuis quelque
temps, car il me semble que son corps est raide. Et les gens le jettent sur le camion. Et je vois
que ce type a toute la peau très abîmée, comme fortement brûlée (nu?). Et maintenant que je
suis près de lui, je vois qu’en fait il est vivant. Et il prend des attitudes de victime morte, pour
tromper les gens. Mais il en change sans cesse, et je trouve qu’il ne devrait pas. Je le vois
garder la bouche ouverte, à un moment donné. C’est probablement pour en montrer
l’intérieur, et essayer d’apitoyer un peu les gens. ((9785))
9786-- <HS:8:58> Je suis dans un amphithéâtre. Le professeur est arrivé devant nous. Sa fille
est derrière moi et à ma gauche. Elle se met à lui parler de telle chose. Ça me gêne un
peu(ga1:9783). Puis la première feuille de mon paquet m’échappe en glissant. Et de table en
table, elle arrive jusqu’en bas. Là elle tombe au sol. Je ne bouge pas de ma place. La suite de
ce que j’ai à écrire, je l’écrirai sur ce qu’il me reste de papier. Je dis espérer de ne pas oublier
de reprendre la première feuille avant de partir. Mon camarade de gauche dit qu’il y pensera.
((9786))
9787-- Je suis dans une pièce. J’ai en main mon gros canif ouvert. Je le lance contre un mur :
il s’y plante bien. Je le reprends. Et je le lance contre un autre mur, situé plus loin à gauche. Il
s’y plante bien encore. Je vais le récupérer. Et je regarde la profondeur, avec laquelle il a
pénétré dans le mur. Je pense qu’il serait entré plus profondément dans le corps d’un homme.
2798
Et je m’imagine lançant ainsi mon couteau sur un homme (V?). ((9787))
**
10-11:7:63
<N:2123> <M:11>
<C:0:5>.<R:3:3>
9788-- Je suis tourmenté par les heures de mon départ (ro). ((9788))
<C:3:8>.<R:3:30>
9789-- J’entre dans ma chambre d’Orsay, venant d’une autre pièce de gauche. Et je veux
allumer la lumière (poi). J’actionne pendant un long moment l’interrupteur, et ce n’est pas
possible d’allumer. Puis je vois que la lumière est allumée dans le placard de gauche. J’en
ouvre le rideau. Puis à force d’essayer, je transferts la lumière à ma lampe de chevet. Mais je
ne voudrais pas avoir à répéter toujours (12) fois cette opération, pour avoir la lumière chez
moi (H). ((9789))
<C:3:34>.<R:3:59?>
R.A.S.
<C:3:59?>.<R:4:27> <RRM>
R.A.S.
**
11-12:7:63
<N:2120> <M:108> <À Mourmelon dès lors, pour une période de ‘préparation militaire
supérieure’, PMS>
<C:21:40>.<R:5:45> <P:ds:ds-d> <OU>
9790-- Un sous-officier passe dans notre chambre, alors que nous sommes tous encore
couchés.
**
12-13:7:63
<N:2125> <M:108>
<C:21:15>.<R:1:21>
9791-- <OUDET> Nous sommes plusieurs dans une pièce, où nous parlons d’un certain
2799
médicament. Un type en laisse entendre un certain grave inconvénient. Et il sous-entend
quelque chose. Je comprends qu’il a dû s’en servir pour les grandes opérations, qu’il a faites
sur moi alors que j’étais à l’article de la mort. Et je vois étendu devant moi le paquet étendu,
qui était mon corps (E?). Et je dis mes soupçons, sans en paraître autrement inquiet. Le type
se met alors à donner des explications. Je m’apprêtais à m’éloigner. Et on m’expliquait ce
qu’il disait, depuis l’endroit où il se trouve. Or c’est dit avec des phrases telles, que je n’y
comprends absolument rien. Ça finit par m’énerver. Et je reviens auprès du type, pour lui
demander en clair ce que ça veut dire. Il me l’explique alors. Il s’adressait à des types devant
lui, qui ne pouvaient d’ailleurs pas comprendre grand-chose. Il leur parlait de ceux qui
l’entouraient, (à propos de moi) <OUDET>. Je finis par comprendre ce qu’il disait. Et il me
pose des questions : est-ce que mes projets sont actuellement les mêmes, qu’avant mon
opération (un). Un peu rassuré sur moi-même, je réponds qu’ils sont restés absolument les
mêmes. Il demande alors à peu près pourquoi je fréquente telle fille (w). ils savent donc que
j’ai maintenant cette fréquentation. Ils ont l’air de prévoir que ça durera, alors que pour moi
ce n’était pas sérieux. ((9791))
<C:1:38>.<R:5:20>
9792-- <HS:5:29> Nous ouvrons des paquets, que nous venons heureusement de retrouver et
pour en vérifier le contenu <OUDET>. Or je vois que le dernier a déjà été ouvert, puis
refermé. Il l’a été par celui-là même, dont je craignais qu’il trouve ces paquets avant moi pour
les voler. On a dû en retirer la chose essentielle, et laisser le reste. Contrairement à ce que
nous espérerions, nous sommes donc arrivés trop tard (poi). ((9792))
9793-- <HS:5:22> Je suis auprès de Teillac, dans une pièce. Et il me dit qu’après tout, il
pourrait m’interroger maintenant pour mon examen oral de deuxième année de troisième
cycle (H) (ga4:9783). Je me montre désagréablement surpris. Je dis que je n’ai aucune idée
sur le cours. Il aurait bien fallu au moins que je le regarde une fois, ce que je n’ai pas fait. Ils
me disent qu’il me faudra calculer des tenseurs. Cette perspective ne me réjouit pas. Et je
repense à ces quantifications, qui faisaient l’objet du cours. Il me dit quelque chose. Mais je
n’ai pas compris, et je lui fais répéter : il me demande si je peux passer cet examen à la fin de
l’année prochaine (gac:9791). J’ai envie de lui demande s’il n’y a pas d’examen en octobre.
Mais je n’ose pas. Je pourrais lui demander d’attendre la fin juillet, pour m’interroger. Je lui
explique qu’après cette période où je suis absent, je serai encore absent 8 jours (H). il paraît
étonné ; mais je me rattrape : je voulais dire que je serai encore 8 jours chez Falk-Vairant
avant de partir en vacance (lor). Puis à Yvert qui est à ma droite, il parle de telle prochaine
séance [Première apparition dans mes rêves de mon futur beau-frère, un ami physicien]. Yvert
dit qu’elle sera moins chère. Teillac le remercie ironiquement (sco?). Je comprends que c’est
parce que c’était lui, qui préparait habituellement ces séances et en fixait le prix. ((9793))
9794-- Je retourne dans ma chambre, que j’occupa avec d’autres (ga1:9790). Ma place est au
fond et à droite. J’ai en main une petite caméra, que je viens d’acheter. Je n’ose pas me mettre
devant les autres à l’examiner de suite. Et je la dépose sur ma table de nuit, contre le mur.
Puis je reviens une deuxième fois dans cette chambre avec un deuxième petit objet de
précision, que je viens d’acheter. Avec ce dernier, je prends aussi en main ma caméra. Et je
pense au fait qu’actuellement, j’aime bien acheter ainsi de tels petits objets. Puis je vais vers
une fille, qui est à droite de la chambre et vers l’entrée. Je l’embrasse une première fois sur la
bouche (B) (w). Je crois qu’elle ne le veut pas. Mais je lui demande la permission de
continuer. Et je le fais. Je sens qu’elle m’aspire les lèvres assez fort. Puis je me mets sur elle,
sur le lit. Et j’entends les autres arriver (omé). Je repars vite à ma place à gauche. Et je pense
2800
au fait que je guettais le moindre bruit, pouvant m’avertir de l’arrivée de quelqu’un. Puis une
bataille s’est engagée ici. L’un des combattants s’est servi d’un pistolet à eau. Et le combat se
poursuit entre deux autres concurrents (V?). On a donné le pistolet à l’un d’eux, sans qu’il le
sache. Et quand il s’en sert, un jet d’eau en sort. Et il s’en montre étonné <OUDET>. ((9794))
**
13-14:7:63
<N:2126> <M:108>
<C:21:28> <III : Ayant un peu la migraine>.<R:5:52> <OU>
**
14-15:7:63
<N:2127> <M:108>
<C:22:11>.<R:5:47>
R.A.S.?
<C:5:47>.<R:6:7>
9795-- <HS:11:38> <DDD : En regardant une femme dans une voiture> Je vois devant moi
une femme nue, couchée sur le dos (w). On la montre dans un film, depuis la tête jusqu’aux
pieds. C’est peut-être celle dont un camarade m’a dit, que c’était la première fois qu’il voyait
une femme entièrement nue dans un film (H). ((9795))
**
15-16:7:63
<N:2128> <M:108>
<C:21:33>.<R:5:10>
9796-- Je suis dans l’appartement des Docher, où je viens d’arriver pour chercher quelque
chose. J’ai un gros livre, que je viens chercher. Et j’ai des feuilles de papier pour
l’envelopper. Il y en a deux petites, au lieu d’une seule grande. Mais elles sont trop petites. Ni
l’une ni l’autre n’arrive à faire un tour complet du livre. Après avoir essayé d’envelopper ce
livre avec les deux papiers, je décide de laisser tout simplement ici cette encyclopédie
physique. Il est vrai qu’en fait, je n’ai pas besoin d’emporter quelque chose là où je vais. Je
n’ai même pas besoin d’emporter de quoi écrire. Je laisse donc ce livre ici avec les deux
autres, qui m’appartiennent (H?). Un membre de la famille Docher est près de moi. Je lui dis
que je reviendrai demain pour les chercher. Je ne ferai d’ailleurs qu’arriver et repartir, pour ne
pas les déranger. Cette personne hésite alors un peu devant ma décision. Il n’y aura peut-être
pas quelqu’un ici demain, quand je reviendrai. Ça ne fait rien. Et j’ai quitté cet appartement,
et descends maintenant les escaliers de cette maison. J’y croise des gens, qui me voient ainsi
2801
avec un revolver dans la main droite. Ils en sont peut-être un peu effrayés, alors qu’en réalité
il n’y a pas de quoi l’être. Et quand je débouche en bas dans l’autre escalier, j’ai envie de
mettre dans ma poche la main tenant le revolver. Mais elle y entre mal. Et j’arrive à une
endroit , où beaucoup de gens font la queue à droite d’un couloir. Pour le décharger devant
eux, je renverse mon revolver au-dessus d’une étagère. Et je tire le levier d’armement, qui
entraîne la culasse et extrait la balle [Je suis en stage de PMS !]. Elle sort donc, comme je m’y
attendais. Ceci fait, je donne deux coups de sécurité en l’air (lor) (H) (omé). Je fais montre
d’une certaine force pour armer chaque fois de la main gauche ce gros revolver, que je tiens
de la main droite (B). Au premier coup de sécurité, je n’étais pas très sûr qu’une balle ne
partirait pas. Et je suspends ce revolver à des livres d’une bibliothèque, qui se trouve
suspendue au mur en haut et à droite des gens. Je m’éloigne vers la droite en surveillant
l’arme, que je ne voudrais pas qu’on me vole. Or je vois une femme, qui s’en empare
simplement pour l’observer. Je n’en suis pas content (poi). Et je dis que je voudrais que cette
femme remette de suite l’arme en place. Elle la repose. Mais je crois qu’elle tient mal. Si elle
tombe sur quelqu’un, je pourrai dire que c’est de la faute de la femme. Elle l’aurait mal remise
en place. Et ceci alors que moi, je l’avais bien mise. Ce n’est en fait pas très vrai. Et de suite
après en effet l’arme tombe sur la tête d’une grand-mère, en même temps que quelque chose
qui lui est attaché. J’espère que ça ne lui a pas fait mal. Elle repose l’arme sur un livre, à plat
et toujours en haut à droite. ((9796))
**
16-17:7:63
<N:2129> <M:108>
<C:21:28>.<R:2:32> <OU> <III : Long à m’endormir : je ne dormais pas encore à 22h20>
9797-- <HS:2:38> Je descends une rue, en longeant un pensionnat de filles à ma droite. J’ai
pris quelque chose à eux à l’une des fenêtres, dont il y a un certain nombre d’exemplaires à
chaque fenêtre. Réalisant que ça peut leur manquer, je le dépose à nouveau quelque fenêtres
plus loin. Je le fais dans une (gamelle) d’une autre fille. Peut-être s’en apercevront-ils.
9798-- Nous sommes dans une maison, où nous voulons faire croire à l’existence d’un
mystère. Nous déployons d’abord dans cette maison un animal soit disant fantastique, que
nous déroulons depuis le rez-de-chaussée jusqu’à l’étage <OUDET>. Nous passons par
l’escalier, tout au long du corps duquel son corps s’allonge. Puis nous sommes rassemblés
dehors, derrière une fenêtre du haut de la maison. C’est pour y faire apparaître quelqu’un, qui
est cru mort par tout le monde. Puis nous sommes dehors la nuit, montant un chemin qui
tourne à droite. Et ceci pendant que deux personnages nous croisent en descendant, passant
pour des fantômes pour ceux qui ne sont pas avertis. Il y a parmi eux un type, qui est le fils
d’un autre. C’est lui le type célèbre qui réapparaît, et qu’on avait fait passer pour mort. Il en
est de même pour le deuxième (HH) <Invention d’un scénario original>. ((9798))
<C:2:49>.<R:5:43>
R.A.S. ?
**
2802
17-18:7:63
<N:2130> <M:108>
<C:21:7>.<R:2:41>
9799-- <HS:2:46 > Je m’apprête à sortir d’une salle de spectacle, le soir assez tard. Je repars
dans la direction du fond de la salle. J’ai encore un assez long chemin à parcourir, comme
d’habitude dans ces conditions. Et ça m’ennuie un peu, (étant un peu fatigué) (ga14?:9775)
(poi) (B?). Et je sors de cette maison. Puis je suis dans la rue. J’ai commencé à partir à quatre
pattes, comme d’habitude (B). Mais je réalise qu’ainsi, j’ai l’air ridicule. Je me relève, pour
continuer debout. ((9799))
9800-- Je viens déjà de recevoir une lettre, contenant les notes de mon dernier examen
militaire. Je l’ouvre. Je vois qu’une seule partie de mon devoir m’a été corrigée ainsi, et
renvoyée. Ma note est 70 (H) (sig). Je ne sais pas si c’est bon, ou si c’est juste la moyenne. Je
vois que sur le verso de cette feuille et par-dessous mon texte, il y a le grand B initiale de bien
(A). Je vois qu’au recto, j’avais mis plusieurs paragraphes avec des astérisques. Et ce début
doit être moins clair et moins important. ((9800))
<C:3:2>.<R:3:42>
R.A.S.
**
18-19:7:63
<N:2131> <M:89>
<C:22:15>.<R:3:2> <OU>
9801-- <HS:3:16> Je sors d’une maison où je suis logé, pour partir quelque part. Le mari de
ma propriétaire marche devant moi, et me propose quelque chose. Mais je comprends que
c’est un petit filou, qui essaye de faire des affaires. Mais je ne me laisse pas faire, et le remets
négativement à sa place.
9802-- <HS:3:9> Ma logeuse me propose une autre chambre pour mes parents, de l’autre
côté de la rue et au bas de la maison faisant le coin (gab:9801). Je pense qu’elle va peut-être
me dire que c’est un peu bruyant, parce que à côté de la rue. Je crains aussi qu’il n’y ait de
place que pour une personne (H). mais elle me confirme que c’est une chambre à deux places.
((9802))
9803-- Une sœur et une autre personne arrivent dans leur chambre (commune), et je viens
avec elles pour la visiter (gab:9802).j’en suis content pour elles (psib). Et nous y sommes.
((9803))
<C:3:19>.<R:4:51> <P:ds:ds> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte>
9804-- <HS:4:56> <DDD : En pensant à ma lampe de poche, dont je suis en train de me
2803
servir> Je m’aperçois que j’ai en main une lampe torche depuis un miment, et je vois que la
pile en est maintenant pratiquement morte. Je constate qu’elles durent très peu.
9805-- Je conduis des prisonniers, un peu à l’écart et à droite. Et là, je les laisse fuir. Je suis
content de les y avoir aidés.
9806-- Nous nous enfuyons (gab:9805). Nous passons devant la maison du directeur d’ici, à
droite. Il est à sa fenêtre. Il voit que je fuis avec eux. Je veux sauter par-dessus les maisons,
qui sont devant nous. Je le fais (ga16:9771). Et les pieds posés en haut, j’opère un
redressement en force de mon corps (B). Puis en bas et à droite, le directeur essaye de
détourner de moi les types que j’entraîne. Et ceci en les trompant. Et ils sont en train de se
laisser prendre. Je m’efforce vite de les récupérer (gab:9805). ((9806))
9807-- Je me baisse, et supplie un type de ne pas mourir. Il y a un (plat) entre nous deux… Je
pleurniche pendant qu’il défait son collier (B) (tse). Il me dit à propos de quelque chose, que
ce collier est aussi de 1 mm (H). J’essaye de comprendre ce jeu de mots, s’il y en a un. ((9807))
**
19-20:7:63
<N:2130> <M:11> <À nouveau à Orsay>
<C:23:28>.<R:7:35> <OU>
9808-- <HS:7:40> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Je vois une femme lever les
jambes en descendant un escalier. Et je constate avec plaisir que je peux voir jusqu’à sa
culotte. Je la regarde avec avidité. Et elle découvre son bas-ventre, assez large et fendu. Je
vois ainsi un bas-ventre de femme pour la première fois (H). Puis je m’en suis approché, et je
le touche (B). Et j’entre enfin en coït avec cette femme. Je cherche à atteindre l’orgasme (B).
Il est dit qu’elle doit ressentir le plaisir avec moi. C’est peut-être à cause de son âge. Je
cherche moi-même en vain à y parvenir. Cette femme est assez vieille. Je lui tiens le derrière,
à un moment donné. ((9808))
9809-- <HS:7:38> Je suis avec Teillac et d’autres personnes. Il parle de ceux qui auront
complètement terminé leurs examens (ga7:9793). Je comprends que c’est une allusion à moi,
qui n’ai pas réussi le dernier (lor). Et je vois Jordan, barbu maintenant. Je l’admire pour son
intelligence et son activité (lor). Il parle de quelque chose d’intéressant, qu’on lui a demandé.
Il vient de l’imaginer et de le réaliser. Une tâche centrale ici avec des cercles concentriques
représente divers groupes de chercheurs. ((9809))
9810-- Une fille vient chercher à l’intérieur un billet de 1000, qu’elle semble extorquer à un
de mes camarades (H). Il est de l’autre côté de la table, à laquelle nous nous trouvons. J’ai
envie d’empêcher ça, car je sais que mon camarade va devoir donner une grosse somme sous
l’effet d’une menace. Je poursuis donc maintenant celle, qui a pris 1.000 francs. Je le fais en
faisant des allusions (gab:9809). Mais je finis par réaliser qu’elle n’est pas coupable. Alors
que nous sommes sortis dehors, je lui dis que les fautifs sont Bouchacourt [un type dont je
viens de faire la connaissance à Mourmelon, et qui m’est assez antipathique] et sa bande. Je
leur en veux beaucoup. Je lui dis qu’il nous faudrait nous grouper, pour lui casser la gueule
(V). Elle est d’accord. Je me demande comment je m’y prendrais, car ce type est bien plus
2804
fort que moi (lor). Il me faudrait ruser… Je marche ainsi dans la cour, en voulant leur donner
des explications. Et je me mets à péter très fort et longtemps (B) (omé). Il est impossible de le
leur cacher. Tous ont vu et entendu (poi). Je me couche donc un instant sur le sol, tenant mon
ventre de la main gauche. C’est pour feindre un mal de ventre, et faire croire que je n’étais pas
maître de ce qui m’est arrivé (ga22:9753). ((9810))
**
20-21:7:63
<N:2133> <M:11>
<C:3:3>.<R:9:28>
R.A.S.?
<C:9:28 >.<R:10:3> <III : Incertitude sur la période de sommeil à laquelle appartiennent les
rêves suivants> <P:d:?> <III : Mal à l’oreille droite à cause de cette position>
9811-- <HS:13:7> <DDD : En pensant à des décalcomanies, dont je pourrais avoir besoin
pour la face avant de mon ampli> je vois devant moi quelqu’un appliquer une photo (en
couleur) sur une page d’un bloc de papier, puis l’y frotter et la retirer (qsi?). Le dessin s’est
imprimé sur la feuille. La rapidité et la facilité de cette méthode de reproduction me paraît très
intéressante. Je la retiens pour remplacer des photocopies de textes, dont j’ai parfois besoin
(lor). ((9811))
9812-- <HS:11:14> <DDD : En découpant avec ma scie une plaque de contreplaqué> J’ai en
main une plaque de contreplaqué, dont j’ai besoin. Mais je vois que sur son verso, je peux en
arracher des plaques plus minces. C’est ce que je fais, et elles sont de la dernière épaisseur.
Puis j’arrache aussi facilement une autre épaisseur, et je continue ainsi. Ça m’ennuie un peu
(poi). Peut-être mon contreplaqué est-il pourri. Mais il me reste finalement une plaque moins
épaisse que la première, ce qui me convient mieux. ((9812))
9813-- <HS:10:18> Je suis devant un adversaire, que j’envoie valdinguer d’un seul coup de
poing (B) (V) <OUDET>. ((9813))
9814-- Je suis dans une pièce, dans laquelle un couple arrive par une entrée à droite. Papa
m’a parlé d’eux. La femme est à ma gauche, et je lui dis : « Bonjour Madame ! » (A). Je coir
qu’elle n’est autre que Doudou. Mais je n’ose pas le dire. Nous discutons un peu. Je me
l’imagine me disant qu’elle est Doudou. Je lui répondrais que je m’en étais douté, mais que je
n’avais pas osé le dire… Puis je me mets dehors dans une procession, qui s’est formée pour
un mariage. Mais je vois qu’en fait, ça m’ennuie de suivre cette procession. Le type qui va se
marier est cependant un type honnête, dont papa m’a dit du bien. Je ne voudrais pas le vexer,
en ne restant pas. Et je suis rejoint par plusieurs Européens, qui se mettent à suivre cette
procession auprès de moi. Je ne suis donc plus le dernier et très exposé aux regards de tous, ce
que je n’aimais pas beaucoup (poi?). ((9814))
9815-- Je suis avec des personnes. Elles me demandent de tourner un peu vers la gauche
maintenant, si je le veux bien. Je suis d’accord.
2805
**
21-22:7:63
<N:2134> <M:11>
<C:23:56>.<R:4:18> <TR:24,2:20,2> <PR:776>
9816-- Nous sommes de très nombreux militaires à manœuvrer. Mais je crains que tout
n’aille en désordre, avec les hommes et le matériel (poi). Or ça s’arrange <OUDET>. ((9816))
9817-- Je m’occupe d’un type, qu’on a découvert coupable. Et on l’envoie purger sa peine
(ga3:9805). En fait, je dois essayer de le protéger <OUDET>… Puis j’explique à
Sonderregger que le type qui a été déporté a été accompagné par Sonderregger (M). Il me
répond alors qu’il est en de bonnes mains. Je suis content de m’être bien débrouillé. ((9817))
9818-- Des Collègues à moi sont dans une pièce, et déjà au travail. J’y sors enfin de mon lit,
où j’avais très chaud (B). je suis assez gêné de me lever si tard (poi). Je voudrais faire croire
que dans mon lit, j’ai réfléchi (ga2:9810). Et je dois pour cela prendre maintenant des notes.
Une fois levé, c’est ce que je cherche à faire. Et je m’habille. Mais ça me gêne un peu de le
faire devant eux, qui sont à ma droite (w). ((9818))
9819-- Je suis dans une pièce, où un type fait montre de sévérité. D’autres personnes arrivent,
et ne se mettent pas au garde-à-vous pour lui. Elles risquent de se faire engueuler. Mais le
type ne leur dit rien. Et voilà que près de moi par terre, il a remarqué des livres ouverts. L’un
d’eux est ouvert à une page, où se trouve le dessin d’un cadrant de mesure. Le type semble
alors se radoucir de suite, en se mettant à me parler de ça. Il le fait par comparaison avec sa
propre méthode de mesure. Il s’est radouci par le fait, qu’il s’agir de quelque chose qui
l’intéresse. Il m’explique comment se fait sa mesure à lui : en mettant en coïncidence les
extrémités arrondies de deux angles, mis en position d’angles opposés. Je pense que la
symétrie de ce dessin doit faciliter la précision de la lecture.
9820-- je cours vers le fond du couloir du troisième étage d’un immeuble, en faisant ainsi du
bruit (B?) (H) (omé). On pourrait me prendre pour un voleur, et essayer de m’arrêter. Mais en
fait il n’en est rien, et je suis de la maison. Puis je reviens sur mes pas. Et je parcours le
couloir du troisième étage. Je vois que tous les poêles qui s’y trouvent sont allumés et rouges
(qsi). J’ai failli en toucher un. Je me serais bien brûlé la main. Il me faut faire attention. C’est
un peu fort, qu’il soit nécessaire d’allumer ces poêles en plein été. Mais il est vrai que les
nuits sont fraîches. Puis je descends les étages, en cherchant quelque chose. Je crains de ne
pas le trouver. Je crois avoir rendez-vous avec Hélène Langevin. Et alors que je monte
d’autres étages, une jeune fille me rejoint. C’est pour m’aider à obtenir ce rendez-vous. Mais
je lui dis que ce n’est pas nécessaire : je travaille dans la même pièce qu’Hélène Langevin. Et
cette jeune fille ayant un visage qui me plaît, je me décide à l’embrasser. C’est ce que je fais,
en prenant son visage entre les mains (w) (B). Mais je m’arrête vite. Et dans un autre escalier
à gauche, je vois Anne-Marie Filasse avec d’autres personnes. Ils m’ont peut-être vu au début
de ce baiser, alors que maintenant ils ne me regardent plus. Puis arrivé dehors (dans ce rêve),
je crains de ne pas retrouver le bon bâtiment que je cherche (qsi?) (poi) (phi?). Or
effectivement et comme dernier bâtiment à droite, je ne vois plus qu’une maison bien plus
petite que ce que j’aurais attendu <OUDET>. ((9820))
2806
<C:4:51> <TCC:36,3>.<R:8:16> <TCR:36,4> <TR:24,6:20,4> <PR:776> <III : Début de
migraine sous-jacente au réveil>
9821-- <HS:8:24> Alors que je longe une avenue du côté gauche, papa marche derrière moi.
Il me cite des exemples de curiosités physiques, à propos de ce qu’on aurait pu citer à telle
occasion. Ainsi n’est-il pas complètement ignorant sur ces sujets. Il parle de cristaux
spéciaux, de haute tension 1 et de haute tension 2 etc. (H). Or nous arrivons justement auprès
d’un groupe d’enfants, à qui ont est en train d’apprendre ces dernières notions. Ce sont des
religieux, qui les prennent ainsi au début de leurs études. ((9821))
9822-- Nous sommes arrivés quelque part, en deux groupes séparés d’une certaine distance
(H?). Je faisais partie du groupe de derrière. Et une fois que nous sommes arrêtés, je rejoins le
groupe de devant. Il s’y trouve Sonderegger (gac:9817). Je ne sais pas s’il s’en est aperçu, s’il
savait que je n’étais pas d’abord avec lui. Je le regarde, et il me regarde. J’ai envie de lui faire
un signe d’intelligence, ayant deux choses à lui expliquer. Mais je ne le fais pas de suite. J’ai
en effet surpris deux agissements, dont il faudrait que nous nous méfions (gaa). Et
Sonderegger fait un branchement à droit, avec deux fois deux fils (gaa) (H?). Je regarde
comment il a fait. C’est pour être capable de le refaire un jour, si on me le demande. Et il
plante l’autre extrémité du fil électrique dans le sol à gauche, en attendant que soit prête la
portion se trouvant ici. Cette installation doit être en vue de l’ouverture électrique de la porte.
Ce doit être la prise de terre, que Sonderegger a planté dans le sol. Puis un jeune ouvrier à ma
gauche se plaint du métier des physiciens, à cause duquel il doit se lever tôt (ga2:9809). Il est
6 heures du matin (H). Sonderegger lui explique à plusieurs reprises que s’il abandonne ça, il
fera un raté. Puis ayant plié un pantalon, le portier nous demande si nous n’avons pas trouvé
une médaille. Aucun de nous ne semble avoir rien trouvé. Mais il y a peut-être ici des gens
malhonnêtes. Et un type lui suggère quelque chose. ((9822))
9823-- <HS:8:17> Je suis monté en haut d’une échelle. Je suis ici auprès d’un type, auprès de
qui je me plains pendant un moment. Pendant ce temps, il me fait face. Et près de lui à sa
droite, il entasse de la serviette éponge en matière plastique fraîchement fabriquée. Il va peut
être ainsi les perdre, s’il ne les étale pas normalement pour les faire sécher. Je lui dis qu’il
peut les étaler. Je remarque la pelure des fils, en pensant que c’est en matière plastique. Et il
me dit qu’il me faudra trouver une profession. Ça y est : je suis au CNRS (lor). Et je pense au
renouvellement de mon contrat, récemment reçu. Ainsi j’étais peut-être en même temps
stagiaire d’enseignement. Et il me désigne à un poste supérieur, m’attribuant une classe
supérieure. Ainsi j’étais en train de me plaindre à lui. Et ça se termine par un avancement
qu’il m’accorde quand même, me dit-il. Je pourrais en devenir plat et obséquieux, mais ce
n’est pas le cas. Peut-être a-t-il été impressionné par le fait que notre conversation s’est
terminée très calmement. Peut-être aussi parce que je lui ai proposé de ne pas perdre les
serviettes, qu’il entassait prématurément. ((9823))
9824-- <HS:12:22> <DDD : En pensant aux assiettes du libre-service de Saclay, devant
lesquelles je passe> Je suis dehors, (précédant d’autres personnes). Et je casse deux assiettes
de cloère, en les jetant sur le sol à ma droite <OUDET> (poi). ((9824))
**
22-23:7:63
<N:2135> <M:11>
2807
<C:22:31> <TC:25,2:20,8> <TCC:36,5> <PC:776>.<R:2:4> <TCR:36,7> <TR:24,8:20,6>
<PR:774>
9824-- <HS:2:12> Je suis à la campagne avec quelqu’un. Nous longeons vers la droite une
propriété, qui je crois m’appartiendra un jour. J’ai pensé que nous avions dépassé sa limite à
droite. Mais en fait, elle vient bien jusque là <OUDET>.
9825-- Je suis tourmenté par une façon pour les militaires en rang de replier quelque chose,
longitudinalement et sur une même ligne à leur hauteur (ro). Je crois que nous en sommes à
une ligne, où des types ont un peu triché. ((9825))
<C:2:55> <TCC:36,5>.<R:4:33>
9826-- J’ai pris les jumelles d’un de me frère ou sœur, à l’intérieur. Et je les ai démontées. Je
suis en train de les remonter. Mais je vois que l’ai mis un côté à l’envers, par rapport à l’autre.
Je vais le refaire. Et maman demande à papa où se trouve telle chose. Elle se met violemment
en colère, lorsqu’il la trouve tout juste à côté de lui dans un placard (tse). Et il dit qu’il en a
marre. Et je vois qu’il a ma théière en main. Peut-être l’a-t-il cassée dans son mouvement de
violence, pendant que je recherchais les éléments des jumelles à remonter. ((9826))
9827-- Je suis en vélomoteur. Et il s’arrête. Je m’aperçois que je suis juste sur un passage très
difficile. Le chemin y est à peine tracé sur le sol en pente, au bord d’un précipice à gauche
(tse) (B). Je crains une chute. Je traîne alors mon vélomoteur loin de l’abîme vers la gauche,
pour aller me mettre à l’abri. Puis je surveille une très minuscule et fausse infirmière (cro)
(ga58:9625). Et elle est entrée à l’intérieur, à ma droite. Je me cache pour l’attendre derrière
les rideaux d’une autre porte, également à ma droite. Elle ressort. Mais quelqu’un est arrivé.
Je pensais qu’elle essayerait peut-être d’utiliser mon véhicule. ((9827))
<C:4:39>.<R:8:46> <TCR:36,3> <TR:24,2:20,0> <PR:774>
R.A.S.
**
23-24:7:63
<N:2136> <M:11>
<C:0:13> <TC:25,6:21,4> <TCC:36,3> <PC:772>.<R:6:1> <TCR:36,1> <TR:24,6:21,0>
<PR:772> <OU>
9828-- Je suis tourmenté par des problèmes de calculateur électronique (ro).((9828))
<C:6:58>.<R:8:49> <TCR:36,4> <TR:24,8:20,8> <PR:772>
9829-- <HS:9:2> Placé devant d’autres personnes dans une grande salle, j’assiste avec elles à
un spectacle se trouvant à ma droite. Mais je suis gêné de me trouver devant les autres. Et le
spectacle m’est en partie caché par des objets, qui se trouvent devant.
2808
**
24-25:7:63
<N:2137> <M:11>
<C:0:57> <TC:25,8:21,6> <TCC:36,3> <PC:774>.<R:9:11> <TCR:36,4> <TR:24,6:20,4>
<PR:774> <OU>
9830-- <HS:10:3> <DDD : En pensant à la chemise que je vais mettre> Je sors d’une pièce
en me rhabillant un peu. Et j’ai ma chemise pied-de-poule, à laquelle font je crois allusion les
personnages qui sont là (qsi?). ((9830))
9831-- <HS:9:15> Nicole est chez nous. Je la vois à un moment donné (se balancer), dehors
et à quelque distance. C’est elle que je voudrais aimer, plutôt qu’Élysabeth (w?) <OUDET>.
((9831))
9832-- <HS:9:16> Je vais auprès de papa, et lui demande combien d’argent je lui ai remis.
Ayant peur de m’être mal exprimé, je me reprends : « Combien de paquets de billets ? » (A).
Il se met à me répondre, en l’écrivant (H) (sig). Et je vois de suite que je lui ai bien remis
celui des paquets, que je croyais avoir oublié de lui donner. ((9832))
9833-- <HS:9:15> Il y a une histoire dans une famille, et un type de l’extétieur vient jouer un
rôle perturbateur. Mais j’en apprends la raison : la fille de cette famille est en réalité celle de
l’Empereur. On a dû je pense la laisser aux faux parents, pour qu’ils l’élèvent en cachette en
croyant que c’est leur fille <OUDET>. Et je vais annoncer la clé de cette histoire à ses parents
adoptifs : « (Schell) est la fille de l’Empereur » (A). Et je repars. Je pense que leur ayant dit
ça, je leur ai tout expliqué d’un coup. Et ceci de la façon la plus simple. ((9833))
**
25-26:7:63
<N:2138> <M:11>
<C:2:18> <TC:23,4:18,0> <TCC:36,1> <PC:782>.<R:8:23>
9834-- <HS:8:27> J’arrive chez marraine <OUDET>.
9835-- Je suis attablé à l’intérieur, préparant devant moi (un certain travail). J’en ai seulement
fait à moitié les préliminaires. Or voilà qu’on annonce que c’est terminé, et que nous devons
partir. Ça me met en colère, n’en étant pas du tout content (poi). Et je me plains à la sortie aux
gens, qui se sont occupé de tout ça. Je les engueule : je n’ai en effet pas même eu le temps de
commencer ce que j’avais à faire, alors que j’ai passé tout l’après-midi pour cela. Mais en fait,
je me corrige. Je veux dire que je suis parti tôt, pour arriver ici à 5 heures (H). Et dans la rue
et avant de partir, je continue à me plaindre à une personne à une fenêtre. Je la menace de
représailles. Je parle en effet de mon parent Gunsbourg. ((9835))
<C:8:28>.<R:10:23> <TCR:36,4> <TR:22,2:16,6> <PR:784>
2809
9836-- <HS1:10:23> Il y a un gangster, qui a fait un mauvais coup contre tous <OUDET>. Et
ceci tout en restant parfaitement introuvable (tse). Je le cherche cependant avec quelque
espoir, à l’arrière du théâtre. Puis je crois l’avoir trouvé au milieu de celui-ci. Et je crois en
fait et qu’avec mon arme de bois hérissée de lames de couteaux, j’ai donné un coup dans le
ventre d’un innocent (V). Puis en haut et toujours à la recherche du gangster, nous explorons
un endroit du bâtiment où se trouvent beaucoup de dorures (qsi). Peut-être est(-il) parti de là.
Nous cherchons l’issue. Le type n’aurait pourtant pas dit de là que son passage resterait
introuvable. Puis toujours en cherchant j’arrive en un endroit, où je vois qu’à ma gauche se
trouve un cimetière. Il fume tout entier. Il doit s’agir des émanations des morts. (Et je pense
aux feux follets.) Je vois que de l’autre côté, le flan montant de la colline se poursuit. Ici je ne
suis pas tranquille, et je reviens sur mes pas… Puis nous sommes trois amis (H). Denise
Mettel se trouve à ma gauche, et de l’autre côté d’elle se trouve un autre type (psib). J’enlace
Denise de mon bras gauche (w) (B?). Je suis content qu’elle consente à m’aimer. Puis elle
découvre son bas-ventre. J’espère que ce sont simplement les poils du haut, mais je crois que
c’est à la fin en entier. On y cherche des poux. Mais je n’aime pas qu’elle se découvre ainsi
devant l’autre type… Puis nous sommes partis sur un chemin, dans la nature. (Denise) est à
gauche d’un chauffeur, à elle maintenant semble-t-il. Et en avant et à droite du chemin à une
certaine distance, je vois des jeunes filles évoluer sur le terrain accidenté. Je pense qu’elle
doivent s’imaginer faire de l’escalade. Mais en fait, peut-être pas. J’en vois deux tomber…
Puis je suis dehors. Mes camarades prétendent le voir revenir de l’air. Je cherche en l’air, mais
je ne vois rien. Très haut pourtant, je finis par apercevoir des traînées qui descendent. Puis la
troupe arrive en volant dans cette rue, et ils tirent sur les gens (avec leurs armes spéciales)
(V). Mais je reste moi-même en place sans crainte, étant invulnérable comme ces assaillants
(cro). Puis je crois comprendre que ces derniers disent qu’ils savent faire place nette, mais
qu’ils ne savent pas réorganiser les choses… <HS2:10:32> Puis on m’a enfin capturé (nu). Et
on me met les menottes, à la main gauche (B). Or j’en sors facilement la main. Je fais ainsi
constater que je n’ai pas de grosses mains, des mains de gangsters. Ils me remettent les
menottes, sans que j’aie quitté leur groupe. Puis plus loin, je les retire à nouveau. Je pourrais
m’enfuir, mais je ne le fais pas. Je reste près d’eux. Mais voilà que maintenant, je vois à ma
droite une porte ouverte. Derrière elle descendent des escaliers, dans lesquels je me rue. Je
referme cette porte derrière moi, et m’enfuis en descendant. Or dans les escaliers, je suis vite
rejoint. ((9836))
**
26-27:7:63
<N:2139> <M:11>
<C:1:57>.<R:5:48> <III : Réveillé avec comme une crampe dans le bas-ventre, et ayant mal
dormi>
9837-- Je suis tourmenté longtemps par des calculs (ro). ((9837))
9838-- Je suis dans une pièce avec papa. Nous voyons à l’horizon passer un avion. Papa dit
que nous aurions besoin qu’il nous envoie de l’énergie. Je vais voir à la fenêtre. Je le vois
s’éloigner tout à l’horizon. Nous devrions l’avertir par un faisceau de pi (gam) (ga5:9822). Il
faudrait qu’il nous envoie ensuite lui-même des faisceaux de pis purs. Puis je le vois virer de
bord, et revenir dans notre direction. Peut-être nous cherche-t-il. Papa le regarde avec des
jumelles. Je lui fais au contraire moi-même verticalement des signes des deux bras, dans le
2810
plan de mon corps (B). Je lui lance même un appel, à un moment donné. Mais je comprends
qu’il n’a aucune chance d’être entendu, avec le bruit dans lequel est plongé le pilote. Puis
l’avion est arrivé tout près. J’arrête mes signes, quand je crois que le pilote m’a regardé et vu.
Or il continue un peu vers la droite, en cherchant. Il ne nous a donc pas vus, et je recommence
mes signes. Puis papa vient de recevoir une lettre, qu’il nous lit : il est nommé directeur dans
des laboratoires d’Orsay (A?). Ça m’étonne et me fait plaisir. C’est le genre de chose qu’il
attendait depuis longtemps. Il a dû être pistonné. Je lui dis que c’est étonnant, qu’il ait été
choisi. Et ceci alors qu’il ne s’était plus occupé de ça depuis longtemps. Il m’affirme au
contraire s’en être occupé, il n’y a pas longtemps. On l’a peut-être nommé à la faculté, parce
que mon nom y est connu. Mais s’il y est connu, c’est peut-être en mal et comme celui d’un
emmerdeur. Et je finis par trouver que c’est peut-être Teillac, qui a soutenu cette candidature.
Participant à un jury, il aurait vu mon nom. Mais peut-être est-ce aussi une erreur, que papa
ait été nommé. Je crois pourtant avoir vu sur le papier, que c’était bien sur son prénom qu’on
insistait. Je cherche à revoir ceci sur le papier. Mais avant que je ne l’aie vu, papa m’a repris
ce papier. Et il dit que c’est bien son nom, qui a été mis. C’est bien ce que je pensais. Puis
dans une autre pièce, je m’imagine expliquant quelque chose à Teillac : je ne sais pas
comment le remercier… Puis je marche, en parlant avec une femme de la faculté. Elle me
détrompe d’un coup, au sujet de papa. Pour de tels postes, elle parle de jeunes gens ayant des
certificats. Et elle parle de ceux, qui travaillent à Saclay. Et cette mesure nouvelle veut les
replonger quelque temps dans l’atmosphère d’Orsay. Ceci alors qu’ils n’ont plus l’occasion de
(suivre des cours). Je crois comprendre qu’il s’agit pour eux de gagner un peu d’argent. Elle
me parle aussi de quelque chose comme de direction de dirigeants. Et elle me dit sans
ménagement que dans un an, papa aura l’âge de la retraite (H). J’acquiesce en riant (sco).
Mais je trouve qu’elle exagère, de me dire ça. ((9838))
<C:6:17>.<R:9:27>
9839-- Je suis au bord de la mer. Et à un moment donné, une vache devant moi me regarde
avec insistance. Je crains qu’elle ne m’attaque, car j’ai en main mon Rolleiflex (poi). Pour
plus de sûreté, je vais le déposer quelque part à droite et assez haut. Puis je suis sur un talus,
bordé à droite d’un fossé. Quelqu’un lance alors un défi : c’est à qui atteindra le premier
quelque chose, qui est de l’autre côté du fossé (H?). Puis il est question de crabes… Puis je
suis dans une pièce. Là nuit ici, il n’est plus amusant de s’occuper de la même façon des
crabes (un). Sur le sol se trouve du riz, qu’on écrase. Et il y a là un professeur, qui néglige son
engagement. C’est pour ne pas ennuyer ses élèves, et les laisser faire ce qu’ils ont envie de
faire. Et il est question d’une « ville de prise de conscience terrible des romains » (A). ((9839))
9840-- Je me trouve dans une pièce. On y demande aux gens qui y sont d’allumer un poste de
radio. Je crois d’abord que ça s’adresse à la personne, qui vient à moi. Mais je comprends que
c’est en réalité pour l’un des hommes, qui font la queue l’un derrière l’autre à l’autre bout de
la pièce à côté du poste.
**
27-28:7:63
<N:2140> <M:88> <Au camp de la Rye, à l’Isle-Jourdain désormais>
<C:22:46>.<R:6:51> <P:ds:ds>
2811
9841-- Je suis dans une pièce, où je suis un perturbateur <OUDET>. Il s’y passe des choses
malhonnêtes. Et le principal responsable sort d’ici, un homme. Entendant un peu de bruit, je le
soupçonne de s’en aller par le couloir (omé). Je pars moi-même sans bruit, par une porte à ma
droite. Dans ce couloir et de la gauche, je vois alors venir un type. Il prend des précautions,
pour ne pas faire de bruit. Je l’arrête. Il me demande quelque chose. Je lui demande qui il est.
Je comprends à sa réponse qu’ici, on doit très bien savoir qui il est. Et qu’il vient chercher des
instructions. Je ne veux pas éveiller ses soupçons, en montrant que je ne le connais pas. Et
voilà que le type de tout à l’heure arrive dans ce couloir, sortant par une porte de gauche. Je
lui dis : « Haut les mains ! » (A?). Et une bagarre s’engage entre nous tous (V) <OUDET>.
J’ai fini par les mettre tous KO sous une table. Et j’entends du bruit sous cette table, pensant
que c’est quelqu’un qui rit : « Celui qui (daigne) rigoler, il a vraiment de l’humour, et je lui
paye quelque chose » (A) (sco) (omé). Je regarde sous la table. Et je vois qu’il ne s’agit que
d’un type, qui astique et récupère les lampes encore valables. Je lui dis qu’il est vraiment un
maniaque de la lampe. ((9841))
9841-- Je suis dans la rue avec un type. Alors qu’on le lui rappelle, il m’explique un
troisième et dernier malheur survenu à Rémy (H) <OUDET>. Je lui dis que c’est de sa faute,
au type qui me parle. Et alors que je suis arrivé au bas de la rue, je continue à dire que c’est
quand même lui qui a tort. Et je suis sur mon petit véhicule, ne partant pas encore. Mais mes
interlocuteurs précédents ont dû croire que j’étais parti. Je pars donc. Et je roule en vespa sur
une large avenue. Je ne tiens pas tellement bien ma droite. Mais je vois heureusement que
pour l’instant, il y a ici assez peu de passage. Je dois être arrivé entre deux vagues de voitures.
Je dois pour cela un peu étonner les gens que je dépasse à gauche, et qui sont un peu
éparpillés sur la chaussée. Puis je tourne à droite… Et j’arrive devant le vide. Je décide de
passer tout droit de l’autre côté. Car sur ce passage, il y a quelque chose qui m’intéresse. Je
me décide finalement à y aller en volant, et je m’élance au-dessus du vide (ga9:9806). Et ceci
bien que ça ne m’emballe pas trop. J’arrive ainsi au-dessus d’une caravane de camions, qui
vont en sens inverse. Je saute sur eux de l’un sur l’autre, à la hauteur des derniers. Ils sont
pleins de paille, serrée verticalement. Un type pas commode les garde. Et il m’attaque (V).
((9841))
**
28-29:7:63
<N:2141> <M:88>
<C:23:14>.<R:4:52> <OU>
9843-- Nous sommes dans une Jeep, suivis par une file de camions militaires (ga1:9841). Je
crois qu’avec papa, nous allons ainsi chercher des élèves militaires. Et nous passons un fossé
(B) (ga2:9839). Je dis à ceux qui me suivent de faire attention. ((9843))
9844-- Dans un camp militaire, papa fait s’installer les siens au milieu des soldats (gab:9843).
Il leur explique en effet que là, c’est très propre. Or je vois le chef de ces soldats, qui est
debout derrière papa. Et il s’adresse à lui, pas gêné, papa ne se lève même pas. ((9844))
9845-- Il n’y a plus personne dans ce camp militaire, que nous traversons avec papa
(gab:9844). Et je traverse une pièce. J’y vois alors à la sortie un groupe, au milieu duquel et
devant une fille se trouve Brochot. Je l’appelle par son nom, pour lui demander les résultats
2812
(A). Il me répond qu’il est avec des M.P.C. (A). Il veut peut-être se justifier d’être avec cette
fille (w). Puis étant ressorti, je monte sur des branches d’arbre (B). Il y en a trois, et celle du
milieu et d’en bas me gêne. Je m’en occupe, et la casse. Ce faisant, je suis suspendue à ma
seule main gauche. On doit m’admirer. ((9845))
9846-- <HS:5:10> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Je parle de Geneviève avec
mamie. Elle la croit encore une enfant. Mais je lui affirme qu’en fait, elle sait tout depuis
longtemps à propos des problèmes sexuels (w). elle dit que c’est bien qu’on le leur apprenne.
Mais je lui réponds qu’on ne leur apprend rien. ce sont là des connaissances, qui circulent.
((9846))
<C:5:23>.<R:9:10>
9847-- <HS:9:22> <DDD : En ayant des pensées érotiques et en pensant aux homosexuels>
Les ayant déshabillés, j’emporte deux hommes sur mes épaules (w) (B). Je dis que ce sont
deux beaux mâles (H). Et je caresse le bas-ventre de l’un d’eux. ((9847))
9848-- <HS:9:18> Dans ma chambrée militaire, je suis après de mon lit de fer (gac:9845). Un
camarade me dit alors que je me suis trompé de treillis. Je ne reconnaissais pas en effet les
coutures de couleur du pantalon, que j’ai en main (qsi). Je fais le tour des lits, pensant m’être
trompé de place. Mais je constate que j’étais bien auprès du mien. Et nous nous y retrouvons.
((9848))
9849-- <HS:9:11> Avec mes gros souliers, je descends un terrain très en pente avec facilité
(B) <OUDET>. Mais voilà que je suis arrivé sur le pied du tronc d’une gros arbre, au-delà
duquel le sol continue presque verticalement. J’aurais peur pour continuer de me laisser
descendre d’un arbre à un autre, comme je l’ai fait jusque là (tse). Je ne suis pas rassuré. Puis
je descends quand même, en m’accrochant eux racines de cet arbre (ga26:9770). Je les attrape
vite au passage. (Je m’imagine que je pourrais ainsi m’arracher les ongles). Puis j’arrive sur
un terrain plat. Et j’arrive enfin à passer entre deux grillages verticaux parallèles et très
rapprochés, près d’un chemin de fer. Mais le passage est trop étroit, et je crains qu’il ne se
termine par un cul-de-sac (B). Je reviens donc en arrière. ((9849))
9850-- <HS:9:11> J’ai en main la liste de tous les amoureux d’une fille, qui ont fait l’amour
avec elle à telle occasion organisée pour cela (sig) (w). Il est dit qu’il y manquait Bernard
Amblard (A). Puis à la fin de ces listes, il y a des textes manuscrits. Puis je vois marcher une
troupe. ((9850))
**
29-30:7:63
<N:2142> <M:88>
<C:23:6>.<R:5:46> <P:ds-d:ds>
9851-- <HS1:6:8> Je suis dans une salle de classe, où un professeur interroge. Je crains d’y
passer (poi)or il arrête heureusement ses interrogations. Et il est lui-même au tableau, écrivant
et cherchant (sig). Je me l’imagine gêné de ne pas trouver, comme un élève qui ne saurait pas.
Mais en fait, ce n’est pas le cas pour lui. Il nous dit de ne pas faire comme lui, qui ne peut pas
2813
retrouver ce qu’il voulait nous demander. Et je cherche ce qu’il a commencé par nous
demander : la (hauteur) des particules (gam?) (ga3:9838). J’ai réfléchi à cet aspect de la
diffusion, pour essayer de le comprendre. Et j’écris sur une feuille les relations d’incertitude
(sig) (H). la première est avec ∆x (A). Et je crois m’être trompé en l’écrivant, n’associant pas
les variables qui vont ensemble. Je l’écris correctement dessous : ∆x ∆px >= ħ (scor) (lor). Et
je vois que je ne m’étais pas tellement trompé, sur la ligne du dessus. Je veux aussi écrire
l’autre relation. Je crois possible de tirer de là la relation qu’on nous a demandée… et c’est
Baron, que le professeur a maintenant appelé pour l’interroger. Il était près de moi, et il va au
tableau. Il va être interrogé sur les π (ga3:9838). En y allant, il commence à expliquer que ce
n’était pas dans son livre. Mais j’essaye de le rassurer, en lui disant que ce n’est pas dur.
<HS2:5:46> Arlette est assise derrière moi (psi). Elle parle de moi avec son voisin de droite,
je l’entends (omé). (C’est un étranger), qui croit savoir que j’étais pour elle un « soupirant »
(A) (w). Elle approuve largement, voulant dire ainsi que j’étais en effet très amoureux d’elle
(lor). Puis nous sommes dans la cour, pour une courte récréation. Et je mets des camarades au
défi de m’attraper. Ce disant, je m’élève en l’air (ga2:9842). Mais je crains qu’en fait, ils ne
m’aient facilement (poi). Car je ne monte pas aussi facilement, que je le voudrais (B). et je
m’assois à côté du haut d’un mur. Puis mes camarades sont devant moi à ma hauteur, et nous
discutons calmement pendant un moment. Puis je redescends de ce mur. Mes camarades
étaient tout à l’heure à côté de moi debout, et ils étaient apparemment naturellement et sans
effort à ma hauteur. Constatant la hauteur de ce mur, je m’en étonne. Je vais rentrer en classe
très en retard sur les autres. J’étais en effet sur le mur occupé à quelque chose, et ne me suis
absolument pas rendu compte de la fin de la récréation. Je suis donc resté dehors plus
longtemps que les autres. Arrivé à la porte de la classe, je frappe et entre (omé?). Je suis
désireux de donner des explications sur ce qui m’est arrivé. La femme professeur a devant elle
un élève, qu’elle interroge. Je me crois alors obligé d’aller à elle. J lui dis que dehors, je lisais
un bouquin de physique (gaa). Ce n’est en fait pas vrai. Je pense au livre que j’ai en poche. Et
je dis au professeur que ça m’a fait complètement oublier tout le reste. Elle me demande de
lui montrer ce livre. Je suis de bonne foi. Je sors de suite ce livre de ma poche, et le lui tends.
Et quand je vois que c’est en fait un roman, je suis un peu gêné. Son titre est à consonance
étrangère (sig). Mais elle ne devrait pas m’en vouloir pour autant, comprenant en fait ma
bonne foi. Et elle trouve dedans un petit carnet. Je lui dis qu’en fait, j’étais occupé à étudier
cela. C’est moi, qui l’ai entièrement fait. Elle me demande de le lui expliquer. Je le prends en
main, sûr de moi. Et je lui demande si elle le veut vraiment, étant prêt à le faire. Je suis en fait
un peu gêné de tout ça devant tous mes camarades, et en particulier devant Arlette. Je retourne
enfin à ma place. Arlette se met alors de suite à rédiger un « billet d’ordre », pour m’aider
(A). Ce doit donc être indispensable dans ces cas, quand une telle conduite a été signalée. Et
ceci pour pouvoir ensuite sortir. Je penserai ensuite qu’il me faudra apprendre les termes de ce
billet, en cas de besoin plus tard. Et je vais m’asseoir à droite d’Arlette. Mais je ne veux pas
avoir l’air de lui faire des avances (w?). Et je me remets de suite devant, à ma place
précédente. Puis nous allons partir. Nous sommes tous debout. Arlette est près de moi, et je
l’attends. Car avec son billet, elle doit m’accompagner. Je retrouve le plaisir d’être avec elle
(psi). Je l’aime toujours bien. Puis je suis à la sortie, et je la cherche dehors. Elle n’y est pas.
Je la cherche alors à l’intérieur, parmi ceux qui sortent. Elle n’y est pas non plus. Je finis par
comprendre que je l’ai perdue (tse). Je ne sais plus que faire. Je retourne dans la classe. Je
reprends mes vêtements, laissés sur les tables. J’hésite à reconnaître les miens (ga1:9848). Je
ne sais plus très bien si ce que je prends est bien à moi. Je finis par comprendre qu’en fait,
j’avais plusieurs choses. Et je m’arrange pour qu’à l’extérieur de la classe, il me devienne plus
facile d’emporter toutes mes affaires. Je mets sur moi mes deux manteaux, ma gabardine avec
fourrure et l’autre (H). Et ceci bien que nous soyons en plein été. Je mets aussi sur la tête une
espèce de bonnet fourré. Puis je mets dans mon grand cartable toutes mes autres choses, dont
2814
des chaussettes. Je vois que s’y trouvent déjà mes moufles en peau de mouton. La classe
précédente est à nouveau pleine d’élèves. Elle semble être maintenant une étude. Est-elle
gardée par un pion ? Je le crois. Je n’ose pas trop y aller. J’y regarde de temps en temps. Et je
m’y montre, pour savoir si Arlette n’y serait pas. Dans ce cas, elle me verrait. Puis je me
remets à m’habiller. Je reboutonne tous les boutons de ma chemise (B?). Je n’en sortirai pas !
Je m’étais pourtant déjà complètement habillé, avec ma gabardine et l’autre manteau. Puis je
demande à un type comment on fait pour sortir, quand on a un « billet d’ordre » (un) (A). Je
pense au fait que je ne l’ai même pas ! Il me dit qu’il me faut aller vers tel bâtiment de
l’enceinte du Lycée. Il me le montre sur un plan. Et il me montre à côté les alentours du parc,
où il me faudra chercher le gardien. Pour comprendre où je dois aller, j’essaye de me souvenir
du plan des lieux. Mais en vain. Puis une femme me dit qu’une sœur me cherchait. Je ne l’ai
pas su ? Non, personne ne m’avait rien dit. Et j’en suis mécontent. Cette fille me dit en
confiance ce qu’elle sait, de ce qu’on me reproche : je suis sorti (au moins) à 3 heures (H). je
lui affirme que je n’ai pas bougé d’ici. Mais je pense à mes camarades de récréation, qui sont
partis un moment (un). Ainsi va-t-il falloir que je m’explique, sur cette soit-disant fugue. Et je
pense mécontent à ce Lycée, où je suis si tenu. Et ceci alors que je ne fais qu’y préparer un
certificat de licence, le dernier (H?). Alors qu’à la faculté et là où je travaille, je suis très libre
de faire ce que je veux. ((9851))
<C:6:33>.<R:8:9> <OU>
9852-- <HS:8:23> <DDD : En m’accroupissant, et sentant une petite piqûre à côté de mon
genou droit> Je constate que des amas de poussière se sont agglutinés à tous les poils de mes
jambes (tse). Je me mets à les arracher tous, les uns après les autres (B). Ça me fait un peu
mal. ((9852))
**
30-31:7:63
<N:2143> <M:88>
<C:23:21> <TC:26,6:19,6> <TCC:36,6> <PC:768>.<R:6:44> <TCR:35,9> <TR:22,4:17,2>
<PR:766> <OU>
9853-- <HS:7:5> J’arrive dans une classe. J’y ai d’abord mis mes plats et mes affaires à une
place. Mais j’ai décidé de changer de place, et je me fais passer mes affaires. Mes amis
voisins pourraient être vexés de ce changement <OUDET>. Et le professeur passe parmi
nous. Il demande qui a fait telle chose avec la physique, eu long de ses études. C’est une
question originale. Quand le professeur arrive auprès de moi, je m’empresse presque en retard
de lever la main pour qu’il me compte bien aussi.
9854-- <HS:7:5> Un type me dit que des pièces magnétiques en formes de cônes doivent
être dures à usiner. Je demande s’il s’agit d’entrefers, formés d’un cône mâle et d’un cône
femelle parallèle : oui ! Je dis alors que ce doit être d’autant plus dur.
9855-- <HS:6:53> J’entre dans une pièce, (où on prépare quelque chose pour s’amuser)
<OUDET>.
9856-- Je laisse maman avec ma deuxième orange, que je coupe en deux par le milieu (pi?)
2815
(gab:9853). Elle m’en avait déjà demandée, sans que je réponde. Et je repars. Elle me
remercie. Je pense que pour elle, c’est normal qu’elle me l’aie demandé sans se gêner. ((9856))
**
Août 1963
31-1:8:63
<N:2144> <M:88>
<C:23:5> <TC:27,4:20,2> <TCC:36,8> <PC:764>.<R:7:19> <TCR:36,3> <TR:24,8:19,6>
<PR:764> <P:ds:ds>
9857-- <HS:7:37> Nous sommes réunis dans une pièce et sur un lit, et nous regardons des
photos. Dédée vient me montrer celle que j’ai faite d’elle sur ce lit et de près, alors qu’elle
avait un bébé sur les bras. Elle est mécontente de cette photo, qui n’est pas à son avantage. Je
pense que c’est parce qu’elle a été prise de près. Le bébé qu’elle tenait devant elle a été pris
de plus près, et a donc été plus déformé. On lui voit de grosses joues. Et on voit la figure toute
boutonnée de Dédée. Debout devant moi, elle se met alors à gratter ses boutons avec
exaspération. Mais je l’arrête, car ce n’est pas malin de faire ça.
9858-- <HS:7:27> Je découvre devant moi une belle église d’ici, au bout d’une rue bordée à
droite et surtout à gauche de belles maisons (eta). Je ne connaissais pas cette église, vue de
face. Ça ferait d’ici une belle photo (gab:9857). C’est donc là l’église de la série de photos
prises par quelqu’un, et que j’ai vues récemment. Je croyais alors qu’il s’agissait d’une église,
photographiée loin des sujets des autres photos prises ici. Et dans le texte que je suis en train
d’écrire, je parle de ce « Montmartre inconnu » (A) (sig). C’est un titre que j’au déjà donné à
telle photo. J’hésite un peu à écrire ça si vite, dans ce texte définitif. ((9858))
9859-- <HS:7:24> Je suis avec Teillac, m’occupant de conversations téléphoniques à longue
distance <OUDET>. Puis nous sommes ailleurs dans une pièce. Il y explique à un certain
nombres d’autres personnes, que nous avons été deux à téléphoner avec lui (H). le premier a
téléphoné pendant une demi-heure, et Amblard pensant une heure et demie (A). Je suis un peu
gêné qu’il parle ainsi de moi à tous. Je dis alors que c’est inquiétant, car je ne me suis pas du
tout rendu compte que j’avais parlé si longtemps. J’explique que si on m’avait demandé
combien de temps je suis resté, j’aurais peut-être répondu environ une demi-heure. Je pense
que ces communications doivent coûter très cher. Et si j’avais dû payer moi-même, j’aurais eu
une mauvaise surprise. Je ne sais pas trop si Teillac est sérieux ou se moque de moi, quand il
approuve et parle de Quimper (gam) (A). Je me l’imagine expliquant bien qu’il était auprès de
nous, lors de ces conversations téléphoniques. Puis je crois comprendre qu’il explique que nos
interlocuteurs n’étaient pas très contents, car notre conversation a manqué des formules de
politesse ordinaires. ((9859))
9860-- <HS:7:22> J’arrive dans la rue devant une espèce de boutique. Et je demande à la
femme qui la tient si elle a pour moi de quoi manger. Elle me dit que ce matin, elle n’a pas
réussi sa pâte. Elle ma parle de pain. Mais je lui demande plutôt des madeleines, par exemple.
Elle es d’accord. Et m’ayant approché, elle commence à découper pour moi une portion dans
un moule plein. Je suis un peu inquiet, craignant de ne pas avoir ce que j’aurais aimé. Mais je
comprends que ce n’est qu’un supplément gratuit de pain, qu’elle offre avec la madeleine. Et
2816
je vais m’installer à gauche pour manger. Je suis là serré dans un espace étroit, avec mon café
posé devant moi (B). Ce n’est pas très pratique. Je repense à mes deux francs actuels de pain,
et au pain qu’elle vendait auparavant 10 francs (H) (nu). Puis je suis plus à l’intérieur.
J’observe derrière moi la femme, et j’en suis un peu mécontent (poi). Elle est montée sur
quelque chose, et elle est en train d’essuyer les carreaux de sa vitrine. C’est au-dessus de ma
tasse de café, et d’une autre au-dessus de la mienne. C’est ainsi qu’il pourrait y tomber des
saletés, que je boirais ensuite. ((9860))
9861-- Je m’approche dehors d’un endroit, où on fait des travaux déjà bien commencés. Et je
m’élève en l’air, pour les observer en les survolant (ga2:9851). Les ouvriers me regardent
tous. Je m’approche d’un poteau à droite, sur lequel est inscrite la date de la livraison de ces
bâtiments (sig). ((9861))
9862-- Un certain nombre de personnes sont parties d’ici à un moment dangereux. Et
maintenant qu’elles veulent revenir, nous refusons de leur ouvrir de suite les portes de
l’appartement (omé). Si elles nous le reprochent, nous pourrons dire que nous n’avions rien
entendu. Car elles n’ont pas sonné, ni maintenant ni auparavant. Je suis allé voir à l’œil de
bœuf de la porte. Et je reviens dire à papa qu’à la porte, il y a entre autres l’Archevêque. Je
l’ai vu en blanc (qsi). Puis ils sont tous entrés dans l’appartement, et ils font des reproches à
papa. Je crois remarquer qu’il est alors plus timide, moins sûr de lui que tout à l’heure. Puis je
comprends que c’est l’Archevêque, qui est assis à ma droite dans un fauteuil. Il a quitté son
vêtement blanc, et reste en tailleur. On lui pose des questions. Je crois au début lui entendre
dire qu’il a fait l’amour (w) (omé). Mais ça m’étonnerait qu’il ait dit ça. On n’aurait pas élevé
à ce poste quelqu’un, qui serait capable de se vanter de ça. ((9862))
**
1-2:8:63
<N:2145> <M:88>
<C:0:13> <TC:25,2:20,6> <TCC:36,5> <PC:764>.<R:8:4> <TCR:36,2> <TR:22,8:19,0>
<PR:764> <P:ds-g:ds-g> <OU>
9863-- <HS:8:10> Je cherche dans une salle, où sont mes affaires. Je le fais dans de
nombreux casiers pleins, aménagés ici pour les mettre. Ils sont pleins des affaires de nous
tous. (Les noms des propriétaires de ces affaires sont je crois écrits sur les casiers). Je crois à
un moment donné avoir retrouvé mes propres affaires, et je les retire du casier. Un homme
m’observe à gauche.
9864-- <HS:8:9> Et voilà qu’il nous est maintenant ordonné de changer de camp <OUDET>.
Ce sera peut-être bien si l’autre où nous devons aller a un dortoir aussi ordonné, que celui que
le vois devant moi. Il a des casiers pratiques, pour que chacun y mette ses affaires (gab:9863).
((9864))
9865-- Je suis dans une enceinte, où se font des recherches de physique nucléaire (ga3:9851).
J’ai actuellement un rôle assez enthousiasmant, en plein dans cette mise en scène de physique
nucléaire. Il me vient l’envie de photographier ces cadres de mon travail actuel, et d’être
photographié au milieu. Puis je ne peux pas apporter ici mon Rolleiflex. Il est en effet défendu
d’entrer des appareils de photo. Je pense d’abord apporter un tout petit appareil, plus facile à
2817
cacher. Puis je pense à l’appareil de photo polaroïd, qu’on utilise tout le temps ici. Je pourrais
m’en servir, ce qui serait pratique. On fait souvent des photos avec à des distances
raisonnables, comme pour photographier des gens. Je règlerais un peu la distance. Mais je ne
connais pas la rapidité de ces films. Avec cet appareil, il sort un négatif tout développé (M)
[Ce n’était pas alors le cas ?]. Il ne serait pas dangereux, que je sorte de tels négatifs faits pour
moi. Je demanderais à mon camarade d’ici de me photographier, devant mes instruments de
mesure. Et nous sommes ici à attendre le signal des diverses opérations, que nous avons à
faire au début de chaque journée. Nous trouvons bizarre qu’à l’heure qu’il est, ce signal n’ait
pas encore été donné. Puis deux personnes entrent dans ma pièce, dont un homme d’un certain
âge. C’est pour se débarrasser de ce qu’ils portent. Je crois bien savoir qu’ils sont d’ici, et
sans mauvaise intention. Mais je ne devrais peut-être pas les laisser entrer dans cette pièce,
que je garde. Ils restent pourtant à l’extrême gauche, loin de mes instruments. Puis au milieu
de la pièce, l’homme téléphone peut-être à un parent. Il doit expliquer qu’il a été retenu ici
pour son travail. Et mis en colère par une réponse qui n’est pas à son goût, il lance le combiné
sur le sol devant lui. Et je pense à ma fatigue (ga15:9799) (B). Elle résulte du fait de passer
ainsi ici a des horaires difficiles, la nuit ou tôt le matin. Et je suis actuellement au bout d’une
telle période de travail. Puis je vois dans le hall du bas une femme et une autre personne, qui
sont entrées dans le bâtiment. Lorsqu’on le réalise, on leur ordonne de ressortir. Au fond et à
droite, un agent le leur commande. Mais voilà que la femme court à lui, et l’attaque comme
une furie (V). Elle lui lance quelque chose à la tête. Je comprends qu’il s’agit d’une attaque
préparée, et je retourne en vitesse dans ma pièce. Je dois là appuyer sur un bouton d’un
appareil, pour déclencher les mécanismes dont je suis responsable. Mais je trouve la femme
devant cet appareil. C’est peut-être elle, qui va appuyer sur le bouton. Puis je suis dans le
couloir, avec ces deux femmes, que je connais déjà. La première commande à une autre de
nous attaquer, et moi en particulier (poi). Ainsi, celle qui frappe s’attaque à moi. Mais je
réussis à l’éviter. Et la voyant frapper bêtement dans le vide, je réalise qu’elle n’est qu’un
robot invulnérable. Et ceci alors que moi-même, j’essayais de la frapper pour me défendre.
L’autre la commande, en lui disant : « Chargez ! » ceci ou cela (A). Je m’écarte du robot à la
dernière attaque. Et je tiens contre moi la femme qui le commande, à la portée de ses coups
(B). ((9865))
**
2-3:8:63
<N:2146> <M:88>
<C:22:59> <TC:22,8:19,8> <TCC:36,4> <PC:764>.<R:7:49> <TCR:36,1> <TR:21,4:18,8>
<PR:764> <P:ds-g:ds-g>
9866-- <HS:7:51> Je suis arrivé sur le quai de la gare, prêt à partir en voyage. Or voilà que je
change d’avis, ne voulant plus partir maintenant mais un peu plus tard. Mon billet ayant été
perforé à l’entrée du quai, il me faut le faire revalider par un chef de gare. Celui-ci est sur le
quai. Et d’autres personnes défilent auprès de lui, pour la même raison. Et alors que je
m’approche de lui, il est occupé avec une femme dont le billet est déjà deux fois percé (H). Il
lui demande en rechignant ce qui peut lui donner des preuves de sa bonne foi. Je lui donne
maintenant mon billet, avec un peu d’appréhension (poi). Il le signe sans difficulté (sig). ((9866))
9867-- <HS:7:50> J’ai deux chambres : une petite que j’habite vraiment, et une plus grande
(H). Je viens d’arriver dans cette dernière, où j’ai seulement quelques affaires. Or je réalise
2818
que ce mois-ci et par inattention, j’ai envoyé à Baron l’argent pour le loyer d’une seule
chambre. Il faudrait que j’achève de le payer. Et je pense que ces deux chambres me
reviennent environ à 30.000 francs par mois (H). ((9867))
9868-- <HS1:7:50> J’ai maintenant à retourner quelque part, et j’ai à peine le temps d’y aller
à pied. C’est pourquoi j’hésite un peu, me demandant si je ne devrais pas reprendre (le train.)
Mais je me décide à aller à pied, et je pars. Or voilà que passant maintenant devant une
librairie, j’y entre. Et parmi les cartes postales, je choisis là deux d’entre elles. Elles
représentent des animaux. Or maintenant que je suis près à partir, je m’aperçois que je n’ai
pas mon argent sur moi. Je le cherche en effet en vain dans l’un des deux cartables, que j’ai
avec moi. Je pourrais laisser à la vendeuse quelque chose en gage, parmi ce que j’ai dans
mon gros cartable. Ce pourrait être par exemple le tube d’encre de Chine. Mais je ne le fais
pas. J’ai d’ailleurs vu que j’avais bien mon stylo, dont je vais avoir besoin tout à l’heure. Je
préfère donc laisser pour l’instant les deux cartes postales. Et je demande à la vendeuse
jusqu’à quelle heure est ouvert le magasin. En sortant avec moi, elle me répond qu’elle le
ferme à 4 heures (H). Et je vois à ma montre qu’il est 4 heures et quart (sig). Je l’ai ainsi
retenue un peu après l’heure de fermeture d’aujourd’hui. Et je repense dehors à l’endroit, où
je dois aller. En m’arrêtant ici, je me suis mis en retard. Et j’hésite un peu pour savoir si je
vais par le chemin du bas de ce flan de coteau, ou par celui du haut. J’opte pour celui du haut,
car en bas je serai ensuite obligé de remonter. Et j’ai la flemme. Je pars donc vers la droite…
<HS2:7:49> Et je suis dans le couloir d’un bâtiment. Je fais face au côté vitré, qui donne
dehors. Je suis au milieu de mes camarades. De l’autre côté de la vitre, j’aperçois là
Bouchacourt. Il y a là aussi Françoise Sevoz. Elle dit maintenant que c’est ici l’année la plus
agréable. Je suis là en période de P.M.S., que je n’aime pas (poi?). Et je ne suis pas de son
avis. Et je discute avec mes camarades : je trouve étrangement court le temps, qui s’est écoulé
entre maintenant et la précédente période bloquée. C’est peut-être simplement parce qu’il
s’est écoulé peu de temps entre cette période et cette première séance de l’année suivante.
Puis il y a derrière moi un comptoir. Et m’en étant rapproché, je vois que sur lui sont exposés
en vrac des photos. Elles représentent des troupeaux d’antilopes, en diverses positions (gaa).
Je les regarde l’une après l’autre. Je vois que dans plusieurs d’entre elles, deux grandes cornes
se détachent du groupe d’antilopes. Je comprends qu’elles appartiennent à l’une des bêtes.
Puis je vois que de l’autre côté du comptoir, la femme s’occupe d’un groupe d’enfants. Ils
sont à ma gauche. Elle leur donne des cartes postales représentant des maisons, probablement
pour qu’ils aillent se renseigner eux-mêmes. Car ils cherchent des logements. Elle leur dit
d’un ton septique que « la plus petite famille vous fera du onze et quelques pour cent » (A)
(H) (gab:9867). Et ceci parce qu’ils ne disposent pas de grands moyens. Puis je suis à
nouveau devant la vitre. J’ai devant moi un pot de confiture, que j’ai récupéré de mes propres
produits de vomissement. J’ai de même un pot de confiture propre, dont il ne reste plus que le
jus. Tous ceux qui apprennent de moi ce que j’ai fait avec cette confiture récupérée font les
dégoûtés. Je comprends que je risque de me faire ainsi une salle réputation. Tout le monde va
vite le savoir. J’avais tout un paquet d’amendes, dont je mange quelques-unes au cours de mes
trafics (pi). Et je les ai versées dans la mauvaise confiture. Je comprends que j’aurais mieux
fait de les verser dans la bonne. Je me décide alors à faire le transfert, amende par amende.
J’ai pris la première et l’ai lavée. Et je l’ai mise dans la bonne confiture. Mais je réalise que je
n’ai fait que la laver dans la mauvaise. Il me faut aller laver ces amendes dans l’eau courante,
et je pars pour cela vers la droite dans le couloir. Je passe alors par une porte de droite, avec
un peu d’hésitation à l’entrée. Et j’arrive dans une pièce pleine de lavabos, d’une forme un
peu inaccoutumée. Je vais au fond de cette pièce. ((9868))
**
2819
3-4:8:63
<N:2147> <M:88>
<C:0:43>.<R:8:40> <P:ds:v>
9869-- <HS1:8:45> Dans une cour et en période militaire, je vois revenir parmi nous un
camarade. Il est habillé en militaire, avec des galons d’adjudant. Je sais qu’il est près d’être
incorporé. On a dû lui donner ses vêtements militaires pendant que nous étions nous-mêmes
en manœuvre. Et je pars vers la droite. Je m’imagine devant saluer mon camarade, et pourtant
ne le faisant pas. Et je le tutoierais toujours. Et je l’imagine me rappelant sévèrement à
l’ordre. Pour être gradé dès le début, il doit être IMO. Et pourtant, il devrait alors être souslieutenant (lor)… <HS2:8:40> Puis j’arrive en un endroit que je veux expliquer par téléphone,
pour qu’on y vienne à mon secours (ga2:9865). Je veux pour cela décrire cet endroit, où je me
trouve. À quelque distance à gauche et à l’air libre à l’intérieur de l’enceinte du bâtiment, il y
a entre autres deux arcades posées l’une sur l’autre. Et ceci au milieu d’une étendue d’eau.
((9869))
9870-- <HS:8:43> Je mange, en commençant par deux (œufs) sur deux assiettes (pi). Et je
réalise que j’en arrive à manger un petit suisse avec sa boîte. Puis intentionnellement, je ne
finis pas mon dîner. J’en laisse pour un peu plus tard. ((9870))
9871-- Je suis à l’intérieur avec des gens. Ils me disent même que je serai obligé de rendre la
machine. Puis je réponds au téléphone avec insouciance d’abord, alors que c’est une
communication sérieuse (gab:9869). Puis je réalise qu’il me faut appuyer à l’endroit
convenable du combiné, pour que mon interlocuteur m’entende (B). Puis ne sachant pas bien
ce qu’il y a à dire, j’abandonne bêtement et lâchement le téléphone à un voisin de gauche.
((9871))
9872-- J’en veux à quelqu’un, qui je le crois d’abord vient de s’échapper de cette pièce.
J’essaye pour sortir d’ouvrir la porte de gauche, et sens qu’elle est fermée (rse) (B). J’essaye
d’ouvrir alors celle de droite, sans y parvenir. Mais je sens pour celle-ci qu’il s’agit de la
résistance opposée par la personne, qui est derrière. Et ce qui me surprend un peu, cette porte
vient à moi. J’entraîne à moi la femme qui entre, pour la brutaliser (V). Et une bagarre
s’engage entre nous. J’ai pris cette vieille femme, et je lui frappe la tête sur le bord de la table
à droite. Puis je le fais alternativement contre ce bord et contre le mur de gauche. Puis je la
projette en arrière, et sa tête frappe le sol avec bruit (omé). Elle reste à terre KO, ce que
j’espérais. Et je sors. Mais il me semble qu’en partant, je peux voir sous la jupe d’une femme
assise ici (w). Je reviens donc à la charge. Et je déshabille cette femme. Je suis étonné de lui
voir le bas-ventre d’une homme. Je le tire alors par en-dessous de son derrière, pour voir
ensuite comme il convient l’apparence du bas-ventre d’une femme (gam) (B). ((9872))
**
4-5:8:63
<N:2148> <M:88>
<C:23:5> <TC:21,8:17,8> <TCC:36,4> <PC:768>.<R:5:57> <TCR:36,0> <TR:20,2:16,8>
2820
<PR:766> <P:d:d-v>
9873-- Je reviens maintenant dehors, pour rentrer chez moi. Il fait nuit, et je dois marcher
dans le noir pratiquement complet. Je me repère seulement à de petits points lumineux, en
pensant que je passage que je veux emprunter est là à droite. Ça passe, en effet. Je m’étonne
un peu de l’avoir ainsi trouvé du premier coup. Et j’arrive ainsi chez moi, (chez mamie.)
<OUDET>. Puis je repars. Et je marche dans les rues sombres. Je veux entrer dans une
maison, et y trouver en bas les WC communs. J’aurais pu le faire dans la maison de mamie
d’où je viens, mais je ne l’ai pas fait. Mais ici, je n’ose pas trop. Je finis cependant par entrer
dans une maison. J’entends à l’entrée de légers bruits (omé) Ils me font croire que la
concierge est déjà aux aguets, à cause de mon arrivée. Mais elle ne se manifeste pas. Je monte
vers les escaliers. Je pourrais pisser dans ceux-ci. Mais je ne le dois pas. Je pourrais avoir des
histoires avec la concierge. Et je préfère repartir d’ici. Pour lever ses soupçons, je frappe à sa
porte. Je sais qu’elle se trouve derrière. Elle ouvre instantanément. Je lui demande si Madame
Weinberg habite ici. Elle me répond par l’affirmative, à mon étonnement (gaa). Et elle
m’explique que ce n’est pas loin, dans la rue vers la droite. J’ai envie de lui dire que j’ai bien
compris, qu’elle guettait derrière sa porte. Mais je ne le fais pas. Et dans la rue, je repars vers
la droite. Et je pense que la maison de mamie doit être une belle maison d’ici, comme celle
que j’aperçois en avant. Et ceci alors que toutes les autres ici sont misérables. C’est peut-être
une entrée par derrière, qu’on trouve dans ces petites rues. Et je croise Michaloviwicz et sa
femme, qui marchent au milieu de la rue à ma gauche. Je le salues. Mais il ne me répond pas.
Il n’a pas fait attention à moi. Il n’a pas dû me reconnaître. J’arrive au pied d’une escalier, que
je monte avec d’autres personnes. Je vois qu’alors, Michaloviwicz me regarde. Il a dû me
reconnaître, et s’étonner peut-être que je monte dans sa maison. Cet escalier monte le long du
mur extérieur des maisons d’ici. C’est ainsi qu’il tourne deux fois à angle droit, à droite. Et
j’arrive en haut. Il s’agit maintenant d’entrer dans l’appartement, vers lequel il conduit. Or il
n’y a pas de palier entre les dernières marches et la porte, dans le mur à la hauteur de laquelle
elles arrivent. Elle se terminent dans le vide (tse). Je suis le premier de la file de personnes,
qui est sur les escaliers. Et je ne sais pas comment m’y prendre pour continuer. Celui qui vient
après moi se met à me l’expliquer. Mais je lui dis tout simplement de passer devant moi. Il
entre alors par la porte de gauche. J’entre derrière lui, avec précautions. Je me tiens entre
autres pour cela de la main droite à la porte, ouverte vers l’intérieur (B). J’espère qu’elle est
assez solide, pour résister à mon poids. Et nous sommes arrivés à l’intérieur. Je comprends
alors l’incommodité de cette maison, qui est très penchée par accident. Je pense qu’il y a peutêtre un risque, qu’elle s’écroule. Mon compagnon et moi sommes pour l’instant les seuls à
l’intérieur, les autres attendant leur tour dehors. Je lui dis qu’il faut faire attention ici, aux
murs du côté d’où nous venons et aux fenêtres. On se croit en sécurité. Mais je suis sûr que si
on glissait dans cette direction, les murs céderaient sous la poussée et on tomberait dans le
vide. C’est en effet de ce côté que la maison est penchée. Et je pense qu’avec notre habitude
de vie normalement verticale, on doit même ici se sentir mal à l’aise dans le lit penché. Dans
la pièce principale, mon compagnon glisse devant moi sur le sol. Je comprends qu’ici, ce doit
être très glissant quand on cire. Puis je me mets à rigoler avec mon jeune compagnon, que je
trouve sympathique (sco). Et j’apprends de lui qu’on veut louer ici 5.000 francs pour une
petite pièce, je crois le comprendre (H). Je trouve que c’est bien cher, pour l’état de la maison.
Et je pense à ces appartements libres d’ici, qui doivent attirer toutes les personnes qui en
cherchent. Elles se laissent d’abord prendre, pensant à une aubaine. Et ceci jusqu’à ce qu’elles
découvrent l’état désastreux des lieux. Et je pense à ma propre chambre. J’ai cru un instant
pouvoir dire que j’étais souvent seul dans la villa d’Orsay. Puis je me souviens que je l’habite
avec mes camarades (lor). Je dis à mon compagnon que je paye moi-même 13.000 francs une
chambre, dans un quartier résidentiel (lor). Mais là-bas à Orsay, toute la région est
2821
résidentielle. Et pour ce prix j’ai les draps, la lingerie etc. Puis je veux repartir. Je vais pour
cela descendre les escaliers, en me suspendant par les mains aux barreaux verticaux de la
rampe. Je me suspend vers le bas, comme je le suis maintenant (B). Et je remonte jusqu’en
haut vers la droite, pour redescendre vraiment d’en haut ensuite. Et c’est ce que je fais. Je
choisis bien pour cela les barres verticales fixées en bas seulement, et qui sont susceptibles de
tenir assez solidement (gaa) [escalier bizarrement conçu et utilisé]. Si je devais descendre
ainsi régulièrement, je pourrais les marquer d’un signe pour ne pas avoir à les rechercher
chaque fois. Puis j’entends en bas chanter des chorales, dans le silence de la nuit (omé) (gaa).
Je pense qu’ils ne craignent pas de déranger les gens. Mais je vois peu après qu’il y a de
l’animation dehors. Les gens reviennent d’une fête du soir, et entre autres de mon côté. Il
n’est peut-être pas si tard. Et je repars, en descendant les Champs-Élysées. Je veux prendre
mon car, pour partir. Et je passe près d’une femme, qui va me croiser à ma gauche sur le
trottoir. Je m’arme de courage pour la première fois, et je vais à elle pour la prendre (w) (H).
mais je m’aperçois qu’elle est d’un certain âge. Je poursuis donc mon chemin, en n’ayant fait
que l’effleurer. Elle a pu croire que j’en voulais à son porte-monnaie. (Je sens d’ailleurs que
j’ai toujours le mien) (B?). L’arrêt du car que je veux prendre est sur la gauche, en
descendant. Mais je réalise que je suis ici bien trop bas dans les Champs-Élysées. Et je me
réveille dans ma chambre du camp de la Rye, dans laquelle se trouve maman (Q). Je me mets
à prendre des notes partielles du long rêve que je viens de faire (F) (sig) (ga28:9779). J’ai
croisé une femme, et pour la première fois je l’ai abordée (H). C’était pour me rendre compte
que ce n’était qu’une vieille femme, etc (lor). ((9873))
<C:6:39>.<R:8:18> <TCR:36,2> <TR:20,0:17,0> <PR:766> <III : Long à m’endormir>
9874-- <HS:8:21> <DDD : En prenant mon psychromètre pour faire la mesure> Je prends
mon psychromètre (gac:9873). Mais je constate avec ennui que la gaze est maintenant
humidifiée avec de l’eau sale et jaune (poi) (qsi). Je vois en effet que les papiers du fond de sa
boîte ont été pénétrés d’humidité. ((9874))
**
5-6:8:63
<N:2149> <M:88>
<C:0:9> <TC:21,4:18,2> <TCC:36,0> <PC:764>.<R:4:51>
9875-- Je suis dans un appartement, où je cherche à trouver une femme à aimer (w). Je
cherche d’une pièce à l’autre, où il y en aurait <OUDET>. Je finis par entrer en cachette dans
la chambre de l’une d’elles, et je me cache sous l’édredon du lit. Je suis ainsi à l’abri. Et il va
se passer plusieurs années, pendant que je resterai là (H) (cro). De nombreuses années ont
passé en effet, lorsque je sors de ma cachette. Et je trouve les gens transformés, spécialement
les femmes. J’observe ces changements. Et je vois que les femmes ont maintenant une prise
électrique en guise de bas-ventre (cro) (gam). Pour leur faire l’amour, on doit donc
maintenant se brancher [Penser aux prises dites mâles et femelles]. Et on peut rester aussi
longtemps qu’on veut, sans fatigue ni ennui (ga4:9865). Je vais avoir maintenant la possibilité
de faire l’amour avec l’une de ces femmes (w) <OUDET>… Puis nous sommes dans une
pièce. Je crois comprendre que Maryvonne indique à maman quelque chose, à propos de son
bas-ventre (w). Peut-être est-il visible. Je fais semblant de rien, et je prends une serviette
(ga15:9818). Je m’essuie les mains… Puis maman revient d’une course. Nous venions
2822
d’apprendre le besoin actuel d’un traducteur. Et maman nous annonce que notre concurrent
Bellamy est vaincu, et qu’il s’en va [Il était amoureux de Monique P. comme moi]. ((9875))
<C:5:1>.<R:6:37> <TCR:36,0?>
9876-- <HS:7:2> Dans une pièce, je m’occupe de sortir une araignée d’une boîte. Quand j’ai
enfin réussi à la jeter à terre, je comprends que je ne vais pas pouvoir l’étudier ici comme je le
voulais. J’avais commencé à le faire ailleurs, puis je l’avais remise dans la boîte. Étant morte,
elle s’est depuis durcie. Je n’ai plus qu’à la rentrer dans sa boîte. J’essayerai de la ramollir
dans de l’humidité. J’aperçois la patte par laquelle je vais la reprendre. Puis il y a ici d’autres
personnes, et d’autres animaux à peu près dans le même cas. Et je repars <OUDET>.
9877-- J’arrive sur une espèce de terrasse, recouverte de feuillages d’arbres. Elle est
surélevée par rapport au jardin. Et je vois que se trouve en bas une femme, que je connais.
Elle est installée sur une chaise. J’ai à son égard quelques pensées érotiques (w). Je m’installe
moi-même ici, en feignant de ne pas la voir (gac:9875). Puis nous rentrons à l’intérieur à
droite, pour prendre un repas. Sur un meuble à droite et seules dans un vase, j’aperçois là une
ou deux fleurs blanches (qsi). Je les trouve très belles (eta). Je peux dire que j’aime bien les
fleurs blanches. Alors que je mets le nez dessus pour la sentir, je m’aperçois qu’elle est
artificielle. C’est la seconde fois que je me laisse prendre ainsi (lor) (H). Et je dis bonjour à
tous ceux, qui sont avec moi. Je ne l’avais pas encore fait. Je souhait d’abord le bonjour à
deux personnes. Puis je le fais avec mamie, qui est assise à table à droite. Elle me reproche de
ne pas lui avoir envoyé de mes nouvelles pendant un mois (H). Je vais lui expliquer que c’est
parce que j’étais à Mourmelon. Je prétendrai n’avoir pas eu le temps de lui écrire. J’ai bien
trouvé en fait celui d’écrire à mes parents. Et je veux l’embrasser pour lui dire bonjour. Je
veux le faire d’abord quelque part sur la tête, puis sur la joue droite. Et ceci alors que je suis à
sa gauche. Mais elle ne fait pas un geste pour se tourner vers moi… Puis nous sommes partis,
longeant une route avec une colline à droite. Et j’aperçois une fumée sur le flanc de cette
colline. Laissant continuer les autres, je m’arrête pour la regarder. Or le premier plan du
paysage continue à défiler par rapport au fond, comme si je continuais moi-même à avancer
(scor) (lor). Et il finit par me cacher la fumée. Je dis non, « c’est trop fort ! » (A). Et je reviens
en arrière jusqu’à revoir le feu, que j’observe un instant. Il se termine par un feu, devant moi
tout au bord de la route. Je jette quelque chose sur la flamme, qui s’éteint. Et c’est fini. Je
repars vers la gauche en repensant aux quelques incendies, que j’ai ainsi éteints dans ce pays.
Je m’imagine le spécialiste en la matière, disant que c’est grâce à moi et à lui qu’il n’y a pas
eu ici de grave incendie. Et nous progressons maintenant dans un boyau, creusé en plaine
terre. Il devient de plus en plus étroit, comme c’est expliqué (poi). Et ceci à tel point que je
finis par renoncer à passer, et que je reviens sur mes pas. Il est expliqué que ce boyau s’est
resserré parce qu’avec la (sécheresse), on a dû le prolonger en creusant. Mais au début, on y
tenait facilement. On n’y tenait pas debout cependant, mais il ne faut pas trop en demander. Et
je m’approche de la sortie. Je passe. Mais je constate que ce passage est étroit. Et si je m’y
étais mal pris, je serais peut-être resté coincé. J’en éprouve un peu de frayeur rétrospective.
((9877))
9878-- Je m’approche dehors de papa. Il est en train de dire qu’il s’est aperçu, qu’il a râpé
son pyjama. Je le vois en effet occupé sur une grande râpe horizontale, recouverte de sable.
J’ai un peu peur pour lui. Je lui dis en passant de faire très attention au danger de se râper les
doigts, comme ça m’est arrivé souvent. je lui dis que c’est surtout dangereux dans cette saleté,
sur laquelle il se trouve. Je pense au danger d’infection. Et je continue mon chemin.
2823
9879-- <HS:6:39> J’arrive dehors en un endroit, où sont rassemblées des tables préparées
pour qu’on y déjeune. Je porte ma petite tasse de café, que je bois (pi). Et je passe devant
Detoeuf attablé. Je le vois avec ses lunettes. je ne sais pas s’il me regarde. Je crois qu’il
m’observe. Je lui dis bonjour. Et je mets ma tasse au bout de la table, de l’autre côté par
rapport à lui et à droite. Je m’installe ainsi devant quelqu’un, qui est très penché sur la table. Il
prend presque tout la place. J’étais cette fois privilégié, pour avoir une petite tasse de bon
café. Et ceci alors qu’aux autres, on donne de grandes tasses avec du café médiocre et sucré.
J’irai cependant en chercher aussi, maintenant que j’ai bu le mien. Et j’aperçois à quelque
distance devant moi l’homme, qui distribuait la pain. Je cours le rejoindre, car il est prêt à
partir. Il me donne une très large tranche d’une miche ronde et très plate. Je pensais qu’il
m’en donnerait deux (H?). je reviens à ma place, en mangeant ce pain (pi). ((9879))
9880-- <HS:7:11> <DDD : En pensant à mes pole de barbe> Je fais la gueule, avec
quelqu’un. Et je remarque que ma barbe a déjà pas mal poussé en certains endroits, ce qui
m’étonne. Je m’étais rasé hier.
<C:7:18> <TCC:36,1>.<R:8:2> <TCR:36,2> <TR:20,4:17,6> <PR:764>
9881-- J’arrive quelque part à bicyclette. Je roule sur un sol de rochers, farci de crevasses
(B?). Il me faut beaucoup d’adresse pour parvenir malgré tout à ne pas le ressentir, et à rouler
sur un plan horizontal. Les miens m’ont prévenu que je vais retrouver ici un type étranger,
que j’ai connu ici-même il y a deux ans au cours d’une période militaire (H?). J’entre dans
une enceinte. Je vois ici un gendarme un peu barbu, qui me sourit et me dit bonjour. Je n’ai
pas réagi ni répondu. Mais quand je me retourne pour le regarder, il ne me regarde plus. Il me
semble en effet le reconnaître. Il a dû croire qu’il s’était trompé, en pensant lui-même me
reconnaître. Je repars et rejoins les miens. Et nous sommes à la porte ouverte d’une pièce
donnant dans un couloir, où pas mal de monde passent en partant. De la gauche vers la droite
passe entre autres un soldat très barbu, çà l’allure de parfait bidasse. Puis dans le même sens
passe un type, qui semble vouloir se cacher. Il porte un P.M. [pistolet mitrailleur], qu’il veut
peut-être emporter avec lui frauduleusement. Un autre soldat passa après, à qui je pense
pendant un moment. ((9881))
9882-- <HS:12:59> <DDD : En écrivant dessus> Je suis devant la table de la salle à manger
du camp de la Rye, avec les fenêtres à gauche. Et de l’autre côté, l’un des miens vient de me
prendre l’un de mes carnets (ga1:9874). Je m’empresse vers lui pour le lui arracher, ne
voulant pas qu’il lise n’importe quoi. ((9882))
**
6-7:8:63
<N:2150> <M:88>
<C:23:21> <TC:19,8:17,8> <TCC:36,5> <PC:766>.<R:5:41> <P:d:d>
9883-- Je suis au bord de la mer. Je suis entré dans l’eau avec une autre personne, juste sur le
bord. De très grosses vagues roulent l’une après l’autre vers nous. Celui qui est avec moi en a
peur. Je recule moi-même pour ne pas me faire mouiller. Car moi je ne reste là que parce que
je ne suis pas encore prêt à entrer entièrement dans l’eau. Et je réalise que je suis tout nu (w).
je me dirige vers mes affaires, sur la plage et à gauche en tournant le dos à la mer. Je veux me
2824
mettre en maillot de bain. Or je réalise qu’actuellement, je n’en ai pas ici. Je retourne
cependant à mes affaires, pour m’habiller. Et voilà qu’un homme m’aborde, presque en secret.
Il me dit que je suis un physicien assez fort. Je suis en effet physicien (ga5:9865) (lor). Il
voudrait me poser une question sur un sujet très spécial. Je veux le rassurer en lui affirmant
que je suis moi-même très spécialisé, pensant à la physique nucléaire. Je trouve un peu
étrange qu’il m’ait ainsi abordé. Il m’expose son cas, parlant de raccords de tuyaux. Je lui dis
qu’en somme, c’est de savoir comment coller du plomb sur du plomb qui l’intéresse. Non !
L’ennui, c’est qu’il passe de l’oxygène dans ces tuyaux. Et ça les abîme. Pour lui répondre, je
cherche ce qu’il faudrait faire pour pallier à cela. Et voilà que Mademoiselle Bourgarelle
arrive juste à côté de nous en venant de la gauche. Je lui expose ce problème. Elle répond
immédiatement à l’homme ce qu’il doit faire : il faut qu’il utilise comme revêtement du
(P2…) (H) (A). Et elle repart. Je dis au type que « cette fille » est très forte (A). Il croit
ensuite que c’est là son nom de famille, et il l’appelle ainsi. J’ai envie de lui dire qu’elle sort
de Supélec [école supérieure d’électricité], mais je ne le fais pas. Puis l’ayant quitté, je me
suis assis sur une marche au milieu d’un escalier. Il y a maintenant beaucoup de monde autour
de moi. Je reste assis, car je suis nu (w) (gaa). Et pour traverser cette foule, je me glisse vers
la droite. Et je m’aperçois avec étonnement que je porte un short (nu). Je pars alors en vol
(ga6:9861). Et après avoir un peu cherché pour trouver cet endroit tranquille, je vais
m’installer assez loin en avant et à droite. Je viens là finir de m’habiller, et je mets en
particulier mes chaussures. Et j’aperçois Roquefeuille, devant moi et à gauche. Il s’approche
de moi. Et il me reconnaît, très étonné de me retrouver là (ga1:9881). Je suppose que lui est
ici pour sa deuxième période d’entretien de P.M.S., alors que j’en suis moi-même à ma
première (H) (lor). Car je sais qu’il a un an d’avance sur moi. Et il me demande pourquoi je
m’y suis pris si tôt (M). Je lui explique que c’est parce que je craignais de ne pas réussir mon
examen du premier coup. Et je vois que par derrière moi, Yvert s’approche de nous [mon
futur beau-frère]. Lui et Roquefeuille se rencontrent, et ils se reconnaissent comme je le
prévoyais. ((9883))
9884-- Je m’envole d’une maison par la fenêtre (gab:9883). Et j’emporte un paquet de longe
à nettoyer, comme je le fais d’habitude. Et ceci alors que pour cette fois, j’entends qu’on va
venir le chercher (omé?). Ils ne le trouveront pas, et s’en étonneront. Je m’en vais en vitesse,
pour qu’ils ne me voient pas. Mais je me rends compte que je me suis également encombré de
mon livre, celui que je lis actuellement. Ça m’ennuie, car je préfèrerais avoir les mains libres
pour voler commodément. Au risque de me faire voir si on arrive, je m’arrête pour jeter mon
livre dans l’appartement d’où je viens. Mais je le rate, et il tombe à terre dans la rue. Le
trouvent bien et y tenant, je préfère ne pas le laisser ici. Et je reviens en arrière pour le
reprendre, et cette fois-ci le mettre bien dans la pièce dont je suis parti. Et je repars, en
longeant une rue. Je m’élève d’abord par paliers, en faisant mes mouvements avec effort (B).
Je m’élève assez chaque fois, mais en fait pas terriblement. Je tourne le dos à une cathédrale,
qui est au fond de la rue. Je n’arriverai jamais plus haut qu’elle. Mais je décide de me
contenter de la faible hauteur, à laquelle je suis arrivé. Puis pour simplifier je traverse les
maisons, qui sont sur mon chemin. Je le fais moitié en marchant à l’intérieur, moitié en volant
dehors. Je pense que je risque de devenir célèbre, d’être l’homme qui vole. C’en serait alors
fini de ma tranquillité. Je traverse à un moment donné une pièce, et vais ressortir par une
fenêtre. Je crains un peu que cette dernière ne soir pas tout à fait assez grande pour me laisser
passer. Mais j’en ouvre une un peu plus grande, et je passe très bien. Et je traverse une
chambre, dans laquelle est couchée l’une de mes sœurs à ma gauche. Je vois en la quittant
qu’elle est couchée avec un homme (w). Ce n’est pas bien. Et en sortant par la fenêtre, je
l’entends parler à cet homme (omé). Et je comprends que c’est parce qu’il lui fait des choses.
Et nous parlons du docteur de l’endroit, d’où je viens. Elle dit qu’il est de telle ville. Je lui
2825
apprends qu’il était là, à mon départ. Elle est d’accord. Et je continue mon chemin. J’aperçois
à ma gauche un tunnel, que je pourrais emprunter. Mais je comprends que si j’y entre, mon
rêve va se terminer dans le noir par un épouvantable cauchemar (phi). Puis je suis arrivé audessus d’une rivière, qui se divise en nombreux embranchements. J’aime bien quand ça
s’élargit ainsi. Je vois ici des personnes sortir de magasins en habitués. J’éprouve un peu de
crainte à survoler cette eau (gaa). Je dis que ça, je ne vais pas l’oublier (A) (ga1:9882). J’aime
bien quand les choses sont nettes. Quand un bébé demande à pisser, et qu’il fait comme si et
comme ça (gam). Je répète que ça, je ne vais pas l’oublier (A). ((9884))
<C:6:34> <TCC:36,1>.<R:7:53> <TCR:36,1> <TR:18,4:16,0> <PR:766> <P:d?:d?> <OU>
9885-- Je m’approche dehors de deux femmes, qui sont à droite. Et je les aborde. L’une
d’elles a droite est assise sur une bicyclette arrêtée (ga1:9881). Étant animé de pensées
érotiques, je prends en main le bas-ventre de cette dernière (w) (B). Elle ne réagit pas. Et je
leur propose de les emmener. Elles acceptent, et viennent toutes deux avec moi (psib). J’en
tiens une à ma droite et une à ma gauche, ayant les bras autour de leurs épaules. Et je les
maintiens bien contre moi. Et celle de gauche met son bras droit autour de ma taille. Celle de
droite ne fait encore que tenir ma main sur son épaule droite. Et je lui fais m’entourer aussi la
taille de son bras gauche. Elles doivent ainsi mêler leurs bras autour de ma taille. Et je pense
qu’on doit s’amuser, à voir ainsi un gars avec deux filles à la fois (H) (sco?). Et je nous
imagine couchés, et moi faisant l’amour alternativement avec une fille et l’autre. Puis nous
sommes arrivés à l’endroit, où nous allons nous aimer. Nous sommes quatre, et deux d’entre
nous sont encore sous forme de choses (nu) (gam). Ce sont un homme et une femme. Je
préfère alors les laisser ensemble, et je prends avec moi la femme normale. Je l’ai déshabillée.
Et je la tire maintenant sous moi, couchée sur le dos. Nous entrons en coït (B). Et je fais un
gros effort en la serrant, pour arriver à l’orgasme. En vain. Et je pense à ce qu’elle doit en
ressentir. ((9885))
9886-- Je suis descendu sur le chemin du parc, dans lequel nous habitons dans une rue à
droite. Je vais jusqu’au portail d’entrée, attendant le retour de papa. Ne le voyant pas venir, je
remonte ce chemin en étant en pyjama (gac:9883). Je croise alors des gens qui descendent.
Ainsi d’autres personnes passent par là, habitant dans cette enceinte. J’avais vu arriver
rapidement une personne, en bas sur la route. Ce n’était peut-être pas papa. Je croise les gens,
qui descendent par petits paquets. Puis il me prend une terrible envie de mettre la main aux
seins ou aux bas-ventre des femmes, que je croise (w). Mais je ne m’y laisse pas aller. Et je
croise un marchand de glace descendant avec sa petite voiture, qu’il vient de refermer. Je lui
dis un peu timidement, que j’aimerais bien en avoir une. Il s’est arrêté, et s’apprête à me
servir. Je commence par lui demander un petit port à 100 francs (H). j’en vois un gros, qui est
compartimenté (qsi?). Et avant qu’il ait eu le temps de me servir, je dis que j’aimerais mieux
avoir un cornet. Car je pense que c’est plus avantageux. Je comprends que je n’ai pas de
raison de me montrer timide, avec ce jeune garçon. Et pour payer, je dépose un billet sur ce
guichet (nu). On me fait attendre ma monnaie. Un peu impatienté, je frappe à la vitre (omé).
Et on me répond vaguement. Je regardais la femme de droite. Et je m’aperçois que ce n’est
pas elle, qui doit s’occuper de moi. Mais c’est celle de gauche. Il y a finalement plein de gens
pressés autour de moi, et attendant d’être servis de glaces. Ça me fait penser qu’ici et même à
minuit, c’est très animé comme à Paris (H). Ce n’est pas comme dans certains trous de
province. Et je pense que c’est maintenant, que je pourrais essayer de caresser les femmes qui
m’entourent (w). Mais je craindrais un peu leurs réactions, et ne le fais pas (gaa). Puis je
crains que la vendeuse ne sache plus, que je lui ai donné un billet de 10.000 francs ; ou qu’elle
feigne de ne plus le savoir (ga1:9877) (poi). Puis je pense à cette histoire de hold-up manqué,
2826
où les bandits ne sont repartis qu’avec un billet de 100 francs (H). c’était peut-être les miens.
((9886))
9887-- <HS1:7:53> Je me réveille et vais à droite prendre des notes partielles, sur les rêves
que je viens de faire (sig) (F) (Q) (gac:9884). Je note entre autres que j’ai laissé les deux livres
s’aimer entre eux. Je parle de celui où il y a deux petits (cafés) et un grand, pensée que vient
de me rectifier quelqu’un d’ici (M) (H). Et je relis les notes partielles du rêve, où l’on vante
tel type. Il m’a mis les yeux sur le fait du rêve, en me parlant d’année et de réforme (gam). Il
y a là plein de monde ne plein jour. Et je suis animé de pensées érotiques (w). Mais je pense
que je ne veux pas me masturber devant tout le monde. <HS2:8:3> Puis dans mon classeur à
feuilles perforées, je découvre des notes partielles de rêves relativement anciens. Ils datent de
quelques jours, et je ne les ai pas rédigés par oubli. Et ceci alors que j’ai rédigé les suivants. Il
va me falloir les rédiger maintenant. Mais j’ai peur d’avoir trop oublié ces rêves <OUDET>.
((9887))
**
7-8:8:63
<N:2151> <M:88>
<C:23:39> <TC:18,4:15,2> <TCC:36,0> <PC:768>.<R:3:27> <TCR:35,8>
9888-- Au cours d’une opération, on a échangé ma tête avec celle d’un camarade et
inversement (cro). Je me regarde dans une glace. Je vois que j’ai une cicatrice sur la lèvre
supérieure gauche. Mais surtout et partout sur la figure, j’ai des groupes de boutons blancs
d’acné (qsi) (tse). Je m’en suis aperçu alors que j’allais me raser la figure avec un rasoir
électrique. Ce dernier est du genre de ceux, qui font un peu mal. Je me suis vite arrêté, à la
vue de ces boutons. J’en vois sur ma tempe droite, sur le menton etc. Si bien que je ne suis
plus si content d’avoir la tête de ce camarade. Et j’ai envie de demander aux chirurgiens de
recommencer l’opération inverse, pour nous rendre nos propres têtes. Mais en y réfléchissant,
je pense qu’il faudrait alors qu’on recommence les greffes de nos bas-ventre. Et ceci au cours
d’une opération dont j’ai oublié les détails. Je pense à la bizarrerie de cette expérience, qui a
été faite sur nous. Et je me regarde à nouveau dans une glace. Je suis étonné et soulagé de
constater que maintenant, je n’ai pratiquement plus de boutons (nu). Je n’en pas plus non plus
au bras. Il faut croire que ma nature saine a eu raison d’eux. Je trouve alors acceptable le
changement. Et je vois que j’ai la tête dégarnie au-dessus du front, du côté droit. Mais ce n’est
pas grave. ((9888))
9889-- J’ai choisi deux livres dans une bibliothèque de vieux livres. Ils contiennent un récit
qui se suit d’un livre à l’autre. Le deuxième livre est la suite de l’un des récits du premier,
lequel parle de quelque seigneur qui vivait à Confolens… Et je mets mes affaires sur une table
d’un étage, étant prêt à travailler <OUDET>. ((9889))
<C:3:45> <TCC:35,9>.<R:6:50> <TCR:36,0> <TR:18,2:15,8> <PR:766>
9890-- Je suis une route en marchant. Au-devant et à gauche, j’aperçois un premier petit
rassemblement de personnes. J’ai cru qu’il était arrivé quelque chose. Mais il n’y a rien. je
continue mon chemin. Et un peu plus loin, j’aperçois un rassemblement plus important.
J’arrive en cet endroit, où je crois que se fabrique une locomotive. C’est dans le chantier, qui
2827
s’étend à droite de la route. Je m’arrête pour regarder, comme tous les gens qui sont là. On
répare également autre chose. Il y a à droite un grand bac compartimenté et plein d’une pâte,
que sont en train de battre des ouvriers. Je pense d’abord que c’est une espèce de ciment. Puis
je comprends que ce sont des excréments de (chien.) Nous allons voir vers la gauche. Puis
mon compagnon me propose d’aller voir derrière le groupe électrogène, qui fonctionne ici
(nu). Prêt à y aller, il m’engage à retirer ma montre. C’est comme il vient de le faire. Mais je
ne suis pas très chaud pour cela. Je comprends que c’est pour lui éviter d’approcher des
champs magnétiques. Il veut peut-être que nous les laissions là. Mais j’hésite, craignant qu’on
ne nous les vole. Je finis par préférer ne pas le suivre, et je passe vers la gauche. Je traverse
pour cela un (wagon de marchandise) ouvert. Je pars de l’autre côté vers la droite, c’est pour
contourner l’endroit, qui nous intéresse. Je pourrai aussi bien voir de par là. Je constate qu’ici,
c’est assez désert. Je vois des gendarmes gardiens de l’enceinte (ga2:9881). Je crains un peu
que me voyant arriver par ici, ils ne me soupçonnent de mauvaises intentions. Mais je vois
qu’en fait, il y a aussi quelques autres personnes de ce côté droit où je vais… Puis tout le
monde quitte maintenant les lieux, les heures de visite prenant fin. Je suis alors dans le
couloir, guettant mon compagnon de tout à l’heure à cause de sa montre. C’est le chauffeur de
mamie (un). Or le gardien qui surveille la sortie d’ici m’en veut. Car il me dit qu’il va être
obligé de rester ici plus longtemps à cause de moi. Ça me met en colère, car ce n’est pas vrai
(poi). Je compte partir à la fin, avec les derniers. Je veux simplement m’assurer que le
chauffeur n’est pas parmi ceux qui sortent. Et exaspéré par l’insolence de ce gardien à mon
égard, je me mets à l’engueuler en avançant sur lui. Il recule au fur et à mesure, et je vois qu’il
finit par trembler. Pour qu’il sache bien qui je suis, je lui dis que je suis physicien nucléaire
(lor) (ga1:9883). Que je suis employé au CNRS. Et que je travaille pour le CEA. J’ai pensé
que ce dernier détail marquerait, car ce qui se passe ici a un rapport avec le CEA. Puis je
pense que le chauffeur que j’attendais est peut-être déjà passé. Je vais alors à l’endroit, d’où
descend l’escalier. Et je l’appelle : « Le chauffeur de Madame Weinberg ? » (A) (omé). Il me
répond, un peu mécontent. Je lui dis que je voulais seulement savoir où il était. Et je descends
le rejoindre dans les escaliers. Nous sommes maintenant seuls à descendre jusqu’en bas. Je
dois entre autres me glisser entre des rampes parallèles. Le passage est étroit. Je pense que
n’importe qui ne pourrait pas passer. Nous sommes arrivés ici, parce que privilégiés. Nous
avons certains droits. Je comprends qu’en fait, ça ne nous est pas très utile. Je ne sais pas
comment nous allons partir d’ici. Puis le chauffeur devient rêveur. Et il me dit que si nous
étions là-haut maintenant, nous marcherions seuls dans les grandes salles. Je comprends où il
veut en venir : il pourrait ainsi chaparder les objets précieux en or, que nous y avons vus
exposés. Je me rétracte immédiatement moi-même, le laissant faire lui-même ce qu’il veut. Je
dis qu’un tel vol ne se commet pas comme ça. Tout doit être bien organisé contre les vols,
avec des signaux d’alarme. Et en sortant dehors, je m’imagine mettant les miens à sa
disposition s’il le désirait. Ils seraient embusqués aux alentours. Je continue à m’éloigner.
S’ils commettaient un grand vol, je pourrais raconter quelque chose aux gens de la justice
nous interrogeant : nous nous étions séparés à la fin, pour sortir chacun de notre côté. C’est
vrai, en conséquence de quoi je ne suis pas au courant. Mais il faudrait alors que je fasse bien
attention à répéter toujours la même version. Et d’un bond, j’atteins la route perpendiculaire
ma direction de marche. Et sur celle-ci, je pars en courant vers la gauche (B). C’est ainsi que
je compte faire tout mon long trajet. J’espère bien cependant qu’une voiture roulant dans le
même sens me comprendra, et aura pitié de moi. Ceci en me proposant de me prendre en
charge. Il passe effectivement des voitures. Je crois bien qu’à un moment donné, un camion
qui m’a doublé va s’arrêter pour moi. Or je comprends qu’il ne fait que ralentir pour passer,
croisant d’autres voitures. Et peu après il tourne à droite en entrant dans une propriété, où il
s’arrête. En dépassant cet endroit, je vois qu’il a transporté là des gendarmes (gaa). Ils sont
groupés devant le portail d’entrée, avec leur chien-loup à oreilles couchées. Je constate que ce
2828
dernier ne me dit rein, alors que je passe en courant. C’est peut-être parce qu’il a reconnu en
moi un jeune homme inoffensif. Puis je longe toujours la route, (que je survole) (ga1?:9884).
De part et d’autre et couchés en ordre sur le sol, j’aperçois un très grand nombre de corps
recouverts ou non de couvertures. Je pense d’abord qu’il s’agit des victimes d’un accident
(gaa). Mais j’apprends que ce ne sont que des pauvres, qui viennent de rassembler ici. Puis je
me suis enfin arrêté au bout du chemin, devant un endroit où l’on m’a servi des plats. Puis je
comprends qu’en fait, on va nous servir là devant les pauvres un repas complet préparé par
maman. J’avais déjà attaché une assiette sur l’un de mes genoux (B). Je me mets alors à la
défaire. ((9890))
9891-- <HS:6:56> Alors qu’il croit le contraire, je dis avec colère à papa que ce que je fais
actuellement est un métier durable. Je ne vais pas m’arrêter de gagner de l’argent, là où je suis
actuellement employé (gab:9890). Et je m’imagine lui expliquant en partant que c’est ça un
métier, être payé sans cesse et de plus en plus. Alors que lui-même n’en a jamais eu de
durable. ((9891))
9892-- Je suis dehors devant la maison d’un maire. J’apprends qu’une fois nommés maires,
c’est égale pour ces hommes qu’ils soient ensuite sur une première ou une seconde marche
(H). Et ceci (à cause de la retraite acquise). Et j’entre dans cette demeure. Je m’imagine étant
devenu maire, et essayant quand même ensuite de faire du bon travail. Je constate qu’ici et
pour un logement de maire, c’est après tout une assez petite pièce. J’ai allumé mon poste à
transistors (omé). Et je m’imagine installant ici une chaîne Hi-Fi, si j’y habitais. Puis je suis
installé devant une table. Et sur elle devant moi, je vois le poste de radio fabriqué entièrement
par celui qui loge ici. Je vois qu’il y a entre autres une batterie à droite, et je la prends en
main. Je regarde dessus. Il y a entre autres des contacteurs multiples, et un potentiomètre de
puissance (sig). Je tourne ce dernier, tandis que le poste est en marche. Et je constate que ce
potentiomètre n’est gradué en numéros qu’à partir de l’endroit, où la puissance devient
audible (H). J’admire ce travail bien conçu. Puis le locataire entre derrière moi. Je serais gêné
qu’il croit que c’est son poste, que je me suis permis de faire marcher. Il peut voir que c’est en
fait mon propre poste à transistors, qui est juste à côté de moi et à ma gauche. Puis son poste
marche aussi, mais très mal maintenant. C’est peut-être parce qu’avec le mien, j’ai changé de
longueur d’onde. Celui-ci ne serait pas prévu pour fonctionner sur ces ondes (M). je me mets
à démonter es objectifs de mon appareil de photo (Contaflex). Et je dépose les diverses
lentilles sur la table. L’un de ces objectifs a une ouverture très petite, d’un côté. Or je constate
que la table était sale, et que mes lentilles sont maintenant pleines de cochonneries (tse).
J’espère les ôter de suite. Mais je constate que des saletés pâteuses adhèrent sur le verre. Mon
compagnon veut alors appliquer sur ces surfaces sales les surfaces moins précieuses de ses
lentilles de jumelles. C’est ce qu’il essaye. Mais ça ne réussit pas. Je comprends qu’il
comptait ainsi décoller les saletés de mes verres, pour les coller aux siens. Je lui dis que ça ne
va pas. Car les verres de ses jumelles sont concaves. Puis il me parle de « form valna »,
produit pour nettoyer ces saletés (A). Il m’en montre le nom écrit sur quelque chose (sig). Je
vois qu’il a maintenant une grosse plaque de crasse noire sur un de ses verres de jumelles, ce
qui m’étonne un peu (qsi). Je tiens en main l’une des lentilles de la paire de jumelles, celle de
gauche (nu). Et voilà que je constate qu’elle se fend en deux. Ça ne fait rien, (ses) jumelles
aussi. ((9892))
**
8-9:8:63
2829
<N:2152> <M:88>
<C:1:8> <TC:18,8:15,6> <TCC:35,8> <PC:768>.<R:8:7> <TCR:36,0> <TR:18,0:15,2>
<PR:768> <P:ds:d> <III : Des fourmis dans la main droite>
9893-- <HS1:8:10> Je marche dans la rue, et papa me rejoint. Il me parle de mon retour de
vacance. Il me dit que je pourrai faire le voyage avec telle personne, qui fait aussi le trajet (en
voiture.) Je lui réponds alors qu’en effet, on m’en a déjà parlé <OUDET> <HS2:8:7> Et c’est
une femme et ses amis, qui me rejoignent. J’apprends mon vague lien de parenté avec elle. Et
nous faisons le chemin ensemble, rapidement et en discutant. Je pense à un moment donné à
cette femme, faisant l’amour avec son mari (w). Puis nous nous arrêtons, avant de traverser
une rue. Je vais actuellement en classe. J’ai envie d’expliquer à ma compagne, que je n’ai rien
à y faire de spécial. J’y fais ce que je veux. Mais malgré tout, j’éprouve en y allant un
serrement de cœur désagréable (poi). Puis à un moment donné je repars après une rêverie, qui
m’a mis un peu en retard. Puis je soupçonne une confusion. Et je dis à mes compagnes que si
nous allons vite ainsi, c’est moi qui les suit. Nous courrons en effet de temps en temps (B?)
(ga1:9890). Mais elles me répondent aussi qu’elles-mêmes me suivaient. Je m’en doutais.
Nous nous sommes ainsi dépêchés sans nécessité. Mais je crois qu’elles me disent ne pas le
regretter, car ça fait du bien. Puis nous sommes arrivés dans des rues encombrées en un
endroit, où il y a à traverser une large rue. Elle est séparée longitudinalement par un mur, au
pied duquel se trouve un agent (ga1:9890). Ce dernier me semble essayer de régler la
circulation, sans savoir bien s’y prendre. Et nous arrivons à côté de lui, ayant donc à moitié
traversé. Je crois comprendre qu’il fait des manœuvres d’essai. Puis j’ai l’impression qu’il
nous demande comment il ferait, s’il avait à compter 4 fois à partir de 20 (H). Je lui donne
alors une série de 4 nombres, se terminant par un zéro. Mais il n’a pas fait attention. Je me
répète, et je dis cette fois : « 20, 15, 10, 5 » (A). Il n’a pas l’air de bien comprendre ce que je
dis. Il dit que je parle doucement, alors que je repars. Ça me tracasse un peu. Et j’ai envie de
demander à ma compagne s’il est vrai qu’ainsi, je parle doucement. Et ceci alors que j’ai
l’impression de parler normalement (omé?). Et je m’imagine ayant dit à l’agent, que ce sont
les imbéciles qui conduisent les Citroën. Et ceci alors qu’il a dit en avoir une. Il l’aurait pris
pour lui, et m’aurait attaqué. ((9893))
9894-- <HS:8:9> Je marche dans une rue. Et sur un terrain vague à droite entouré de maisons
et de la grandeur d’une pièce, j’aperçois les meubles d’une chambre. Ils sont installés comme
si la chambre servait ainsi dehors. J’y pense un moment.
**
9-10:8:63
<N:2153> <M:88>
<C:23:43> <TC:19,8:16,0> <TCC:36,2> <PC:770>.<R:6:31> <TCR:36,0> <TR:17,0:13,8>
<PR:768> <OU>
9895-- <HS:6:42> <DDD : Dédée venant m’expliquer quelque chose dans ma chambre>
Dédée est venue m’embrasser, et s’est faite embrasser par moi sur la joue (B). je lui fais
remarquer qu’elle a de la pommade, elle. Je panse que maintenant, nous nous aimons bien.
((9895))
2830
9896-- <HS:6:38> Je passe à côté d’un groupe de personnes. Dans la femme de droite, je
crois reconnaître Mademoiselle Cauchois. Je crois comprendre qu’elle est ici en vacance, avec
ses collaborateurs. Ceux-ci ne font pas de manières, en l’occurrence : je vois en effet des
hommes en pyjama, assis à gauche (w?). Et je continue mon chemin. ((9896))
**
10-11:8:63
<N:2154> <M:111> <Lourdes>
<C:23:2> <PC:748>.<R:2:45>
9897-- J’arrive dehors à mon tour en haut d’un mur, (par une échelle). Je suis cette fois
accueilli en haut par un infirme. Selon l’habitude, je devrais (me prosterner devant lui). Mais
ça m’ennuie, et je ne le fais pas. Il semble d’ailleurs être très timide, et n’a pas l’air d’y
attacher d’importance. Il me fait d’abord signer un papier, ce que je fais (sig). Je m’arrête un
instant au milieu de ma signature après le B, que je croyais avoir un peu mal fait (A). Je tiens
mal commodément mon crayon, en effet. Puis j’allais partir vers la droite, pour continuer mon
chemin. Mais il me dit qu’il doit d’abord me donner des timbres. (Je vois qu’il me parle de ses
mains.) Il doit m’en donner des français, et feindre seulement de m’en donner aussi des
étrangers (ga4:9886). Car en fait, il n’a pas de ces derniers pour tout le monde. Il me les
donne, et je crois pouvoir partir en les emportant tous. Mais il m’arrête, et me fait comprendre
que son cadeau est symbolique. Il me faut remettre ici les timbres étrangers. Je comprends
qu’il ne doit avoir qu’un exemplaire de chacun de ces derniers, qui doivent servir pour tout le
monde. Je les remets donc, et repars avec ceux que je peux garder. Et je veux les détacher l’un
de l’autre. Or ce faisant, j’en déchire un. En ayant assez de tout ça, je les froisse tous pour les
jeter (B?). Il y en avait peut-être pourtant encore quelques-uns d’intacts. ((9897))
9898-- Je suis arrivé devant l’appartement privé d’une femme. Et je me décide à entrer dans
la première pièce, alors que ce n’est pas permis. J’en ouvre le verrou. Je ne pourrai pas cacher
mon intrusion. Je pense en effet qu’une fois dans la pièce, je ne pourrai pas refermer derrière
moi ce verrou. Il est en effet à l’extérieur. Je le laisserai ouvert. J’entre ainsi dans plusieurs
autres pièces. Et je laisse enfin ouverte derrière moi la porte du dernier salon, dans lequel je
suis entré. Je ne suis pas tellement tranquille ici (poi). Je vois qu’il y a dans cette pièce de très
beaux meubles précieux (eta) (qsi). J’ai en main mon stylo. Et je retrouve ici en effet son
capuchon, au milieu d’une table à gauche. Je le prends, et ferme mon stylo. Et je déplace de
petits meubles vers la gauche. Je pense que j’aurai laissé des empreintes digitales partout. Je
pense écrire un mot sur un papier, que je laisserais pour la femme qui habite ici. Puis je pense
au moins lui écrire « merci » sur une feuille (A). ((9898))
<C:3:7>.<R:5:29>
9899-- Je suis dans une salle, où on nous montre quelque chose : une tête de vierge sculptée
monte doucement devant nous à notre hauteur, en sortant d’une niche. Je pense que c’est une
sculpture ancienne. Or voilà que l’un des miens tape sur elle, ce qui la fait redescendre plus
tôt que prévu. Et à la fin quelque chose de dessus s’affaisse, en se pliant en deux <OUDET>.
Puis à partir d’ici, on nous a conduit par un passage souterrain. Il ressort quelque part
ailleurs… Puis je suis arrivé devant un marchand d’appareils de chaînes Hi-Fi. Je demande à
un vendeur deux fiches de renseignements comparatifs, à propos de tel appareil de radio (H?).
2831
Et je lui avoue qu’il m’en avait déjà donné deux la fois précédente, au sujet de l’appareil le
moins cher. Je lui dis que je voudrais cette fois des renseignements sur un appareil un peu
meilleur. Puis il m’apporte une liste (avec des schémas) d’éléments de vraie chaîne Hi-Fi. Il
m’explique que pour une catégorie d’appareils, il y a 4% de différence du moins cher au plus
cher (H). Puis ce type m’apporte une pièce. Et je crois comprendre qu’il veut ma parler des
amplis complets en pièces détachées, qu’on peu monter soi-même. Ça fait faire des
économies, ce que je sais déjà. Puis à côté et pour me le montrer, il met en marche un appareil
tout installé. Je le regarde fonctionner dans sa vitrine. Je vois qu’il y a de petits godets, qui
transportent horizontalement de l’eau chaude vers la droite sur un fil situé en haut. Ils
descendent dans une espèce de cornue pleine d’eau chaude, à l’extrême droite. Cet appareil
doit fonctionner par le travail de l’eau chaude. Je vois d’ailleurs un jet d’eau vertical, sortant
d’un tuyau horizontal situé vers le milieu. Et je vois deux espèces de petites bêtes, qui se
poursuivent. Chacune est d’un côté de la vitre du fond… Puis l’un des miens arrive,
m’apportant des pièces détachées de chaîne Hi-Fi (gaa). Je comprends qu’on me fait ce
cadeau, pour que je me taise au sujet du passage souterrain avec les deux sorties. C’est celui
que j’ai vu au début (un). Il commence par me donner un ampli-préampli complet et tout
construit. Puis il me donne d’autres éléments détachés, dont il faut compléter la construction.
Je vois que certains sont sur des planches, qui portent au dos des numéros (sig) (H). Dans l’un
des éléments que je tourne, je vois qu’il y a des éléments électroniques fixés d’une manière
lâche. En me donnant ces éléments, on me dit par erreur que c’est le préampli alors que c’est
l’ampli et inversement. Pour l’un de ces éléments je vois qu’aux deux bouts, il y a deux gros
éléments électroniques cylindriques… Puis je suis revenu dans les lieux précédents (un). Je
regarde de dehors à l’intérieur, là où il y avait la statue et la première entrée sous terre. Je vois
qu’à cette place, il reste une dalle dans le sol. On ne peut pas la faire disparaître, et de ce côté
je suis tranquille. Puis je suis arrivé du côté de la sortie. Je voulais traverser une enceinte.
Mais un type est en train d’en fermer le portail d’entrée. Je fais alors la remarque que
maintenant, c’est fermé. Et il le dit lui-même. Je pense que puisqu’il est là, il aurait pu nous
ouvrir. Et je me mets à l’injurier, pour ne pas nous avoir rendu ce service (ga3:9890). Puis à
l’emplacement de la sortie du souterrain à gauche, je vois qu’on a mis une plaque
commémorative. Ils ont ainsi voulu cacher tout cela. Mais moi-même je reste, et je me
souviens. Et ceci même si on m’a fait des cadeaux, pour que je n’en parle pas (un). Et je vois
une voiture venir rapidement de la droite, sur une autre qui est presque arrêtée sur son chemin.
La première freine brusquement (omé?). Et l’accident que je craignais ne se produit pas (poi).
Mais quand cette voiture repart vers la droite, je traite le chauffeur de fou… Puis dehors, deux
tout petits jumeaux me rejoignent. Je les caresse d’abord sur la tête, puis sous le menton (B).
Puis je les prends dans mes mains, et recommence à les caresser. Or je vois que l’un d’eux est
maintenant prêt à pleurer. Je les repose donc tous les deux à terre. Et alors qu’ils partent, je les
suis. Ils retournent auprès de la femme, qui est liée à cette histoire. Je lui dis bonjour
« Madame la Comtesse », en lui serrant la main et en baissant très peu la tête (A). Et je vois à
droite son jeune mari, portant des lunettes. C’est un homme que je reconnais. Puis
j’expliquerai à quelqu’un, que ce type a toujours été très gentil avec moi… Puis j’arrive
dehors en un endroit, où il y a beaucoup de monde. Il doit s’y trouver ce couple, que je
cherche (un). Et voilà que je reçois une espèce de balle sur la tête (B). Je dois riposter à cette
espèce de jeu, en envoyant une noix de coco. Je vois devant moi une personne, qui est en train
d’en sortir une de son sac. J’y vais, et la lui prends <OUDET>. Et je cherche à l’envoyer à
quelqu’un, ne sachant pas qui m’a envoyé la balle. Je finis par l’envoyer sur la tête d’un type,
qui est devant moi et assez près. ((9899))
<C:5:43>.<R:6:46>
2832
9900-- Teillac arrive dans la pièce, où je me trouve. Il salut quelqu’un. Et il vient aussi me
serrer la mai pour me dire bonjour, comme c’est son habitude (lor). Puis il me demande dans
quoi je travaille tout de suite, pour préparer mon examen. Je lui dis que je travaille dans des
bouquins, et avec des tiré à part [première mention de cet objet dans un rêve]. Il me demande
des précisions. Il me parle de quatrains. Je lui dis que je travaille en effet avec ça. Il s’agit
d’un tiré à part, qui contient même une suite de quatrains. Et nous parlons de PM. J’emploie à
un moment donné le mot entier de « photomultiplicateur » (A) (ga3:9890) [première mention
de cet objet dans un rêve]. Et il me dit que nous allons fixer la date du jour, où je casserai un
PM. Ça constituera une partie de ma thèse (gam). Et il me quitte pour le moment, occupé dans
une pièce voisine. Je pense à cette épreuve, qui va consister à casser un PM. Et je
l’appréhende un peu (poi). Je ne vois pas comment on pourrait faire autrement, qu’en lui
appliquant une trop forte tension. Puis étant donné que je suis en pyjama, j’en suis un peu
gêné à l’égard de Teillac (ga1:9896). Et je préfère aller m’habiller, en attendant qu’il
revienne. Puis j’arrive chez moi. Et je regarde le poste de radio de papa (gac:9899). Sur une
revue qui en fait partie, je découvre un réglage de tonalité grave (M). Je le fais fonctionner. Et
je constate qu’il est bien plus efficace, que le réglage ordinaire que nous connaissons (omé).
Nous n’avions pas jusque là découvert celui-ci. Ce bouton est un disque à bord dentelé, fixé
perpendiculairement à la surface dont il dépasse assez peu. Au fur et à mesure que je tourne
ce bouton, une bande portant l’inscription de son utilité tourne en même temps à côté. Il y a
un endroit, où l’on explique que c’est le réglage des graves. Il y a dessous une explication
complémentaire, où il est dit qu’il s’agit d’une courbe bien plus basse. Je m’étonne de ce qu’il
y ait un tel bouton de réglage pour les graves, et qu’il n’y ait pas l’équivalent pour le aigus. Je
cherche si ce bouton n’existerait pas, sur l’autre face de cette feuille. Et je le découvre en
effet, à l’autre bout de la feuille par rapport au bouton précédent. Mais je m’aperçois qu’en
fait, ce bouton ne sert à rien. Il est de la même couleur dorée que le papier qui l’entoure (qsi).
Et je vais rejoindre papa dans une pièce voisine. Je lui apprends ma découverte. Il s’agit d’un
réglage de graves bien plus efficace que l’autre. Il prétend qu’il le connaît peut-être. Je lui dis
que c’est « dans ton grand poste » (A). Il me répond qu’il ne l’a pas encore commandé. Je lui
dis que c’est « celui que tu as depuis Coblence » (A) (lor) [Voir la photographie de mon père
devant ce poste dans notre appartement de Coblence]. Et je lui précise que c’est en première
page de la revue (H). Il vient avec moi, et nous arrivons devant ce poste. Il y a plusieurs files
électriques dénudés, et que j’ai simplement mis en contact l’un avec l’autre. Je pense que ce
2833
n’est pas prudent de les laisser ainsi. J’explique que j’ai ôté la prise, mais que je vais la
remettre de suite. Je pense cependant qu’il vaudrait mieux que je me dépêche de rejoindre
Teillac, pour ne pas le faire attendre (un). ((9900))
<C:6:56>.<R:7:58> <PR:746>
9901-- <HS:8:4> Je vois un attroupement de personnes dans une pièce. Et deux hommes
s’apprêtent pour un combat singulier. Ils se trouvent en effet dans une situation nouvelle, où
ils doivent se battre pour la possession des femmes (w) (V). Celui de droite est assez gros. Il
se montre sans courage. Il abandonne, et se retire vers la droite. Mais il revient, prêt à
recommencer le combat. Mais il tombe de lui-même en reculant le derrière dans une grande
casserole, placée dans une espèce de cheminée. L’ustensile s’est piqué dans son derrière. Il le
retire, puis il disparaît. Puis un homme fort et rapide en provoque un autre, à son tour. Et il lui
a sauté d’un coup à la tête, qu’il tord. Et ceci après lui avoir fait faire une pirouette. Puis je
pense moi-même me battre. Je pense me jeter sur une jeune fille, placée au sommet du mur
devant le vide (gac:9897). Mais ce ne serait pas loyal, que je m’attaque à une femme. Je pense
aussi me jeter sur un type fort, pour le faire tomber dans le vide. C’est un type qui vient déjà
de réussir un combat, et qui est peut-être un peu fatigué. Et voilà qu’il saute en bas, assez loin
du pied du mur. Je voudrais en faire autant. Mais je suis pieds nus. Puis je fais de la
gymnastique au-dessus du mur. J’ai le corps suspendu au-dessus du vide, me tenant par les
deux mains en haut du mur (B). Et j’essaye d’en arriver à me maintenir les bras horizontaux.
Et quand un type à droite essaye d’en faire autant, j’ai peur pour lui. Et je lui dis de faire
attention. ((9901))
9902-- <HS:8:3> Je porte ce que je crois être des briques, pour poursuivre une construction.
Et je saute pour cela sur une esplanade assez haute à droite, alors que quelqu’un à gauche peut
admirer l’élégance de mon saut. Or une fois sur place, je me rends compte que je n’ai pas
apporté des briques de construction. Ce sont des plaquettes de bois, ce qui est inutile ici
(gac:9900). Je remets donc le tout dans une boîte de carton. Et pour les débarrasser d’ici, je
2834
veux y mettre aussi des petites pièces de métal de toutes sortes. Je les fais tomber dans cette
boîte. Mais il reste d’autres petites pièces diverses et plus fragiles, enveloppées d’étoffes. Je
les mets aussi. Et je remporte le tout. Quelqu’un s’occupe d’un saphir. Je lui dis que celui-ci
est inutilisable. Il a marché sans interruption pendant plus d’un jour, pour un essai. Je lui dis
qu’ensuite, il n’y a plus de brique de construction. Et qu’enfin, il y a autre chose. ((9902))
9902-- J’avais un verre de vin. Je le mets dans un bol d’eau. Puis papa me dit quelque chose.
Je le lui fais répéter, mais il parle tout aussi doucement (omé). Je lui dis que je n’entends rien,
et je vais à lui. Je crois comprendre ce qu’i s’imagine : il y a une fille que j’aime (w). je
cherche qui ça pourrait bien être, et je ne vois vraiment pas. Je pense à Élysabeth. Je
m’imagine lui disant qu’il me serait dur de trouver : j’en ai connues peu, et les ai mal
connues. Je pense à Nicole Docher. Je fais un gros effort de mémoire. Je crois comprendre ce
que papa m’a dit : il croyais que je la pousserais à la révolte. ((9902))
**
11-12:8:63
<N:2155> <M:111>
<C:0:15> <PC:746>.<R:6:23> <OU>
9904-- <HS:6:30> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Devant moi et à, gauche sur un
balcon, je vois une femme qui s’étire. Or elle s’étire tant que comme je l’espérais, sa robe
remonte au-dessus de son bas-ventre (w). Et ceci alors qu’elle a les jambes écartées. Et je
peux voir parfaitement son bas-ventre tout nu. Parce qu’il y a quelqu’un à côté de moi, je
feins de trouver ça dégoûtant (ga1:9897). Et je détourne la tête. ((9904))
**
12-13:8:63
<N:2156> <M:314> <Lourdes>
<C:22:4> <PC:748>.<R:2:47>
9905-- Je suis tourmenté par le pèlerinage (de Lourdes) (ga262:8985) (ro) [Je suis en fait à
nouveau à Lourdes, ce qui a réactivé de vieux souvenirs]. Et je pense à l’histoire de la
médaille, tout au long de celui-ci. Il y a des endroits, où il faudrait choisir telle ou telle
médaille (gam). C’est Dédée, qui s’en occupe. Elle a finalement choisi de garder partout la
plus petite médaille. Je ne suis pas tout à fait d’accord avec ce choix. ((9905))
<C:5:22>.<R:6:32> <III : Installé dans un fauteuil : je suis grippé>
R.A.S.
<C:6:34>.<R:8:20> <PR:746> <OU> <III : À nouveau dans mon lit>
**
2835
13-14:8:63
<N:2157> <M:314>
<C:21:18>.<R:1:0>
9906-- Je suis tourmenté par le nom de toutes les personnes et plus largement de toutes les
villes, qu’il faut donner à Lourdes pour ceux qui organisent le pèlerinage (ro). ((9906))
<C:1:21>.<R:3:18>
9907-- <HS1:3:18> <OUDET> Il y a un homme démoniaque, qui devient invulnérable dans
certaines conditions (cro). <HS2:3:22> Je veux ouvrir en grand une porte-fenêtre de la pièce,
dans laquelle je me trouve. Mais les rideaux m’en empêchent (B). Je la referme presque. Et
par l’ouverture qui reste, je jette une première petite boîte dans la rue. Il me faut bien viser
l’ouverture. Puis je n’ose pas jeter l’autre boîte, qui est plus grosse… Puis je rejoins ce démon
dans un appartement commercial, où il veut tout chambouler (un). J’essaye de m’y opposer
(poi)… Il nous ennuie beaucoup, et nous cherchons par tous les moyens à nous en débarrasser
(poi). J’essaye à un moment donné de le coincer contre le mur, à droite de l’ascenseur (B).
Mais je comprends qu’il est actuellement invulnérable. Il est donc inutile que j’insiste. J’ai
vainement essayé de le tuer, en lui serrant le cou (V)… Puis je pense dehors lui sauter dessus
par surprise, pour le tuer quand il passera sur ce chemin. Car je sais qu’il perd un peu son
invulnérabilité, quand il est surpris. Et je vais me cacher derrière un mur, à droite du chemin.
Je remarque le bruit que je fais ici, et pense qu’il me faudra faire attention à ne pas en faire
lorsqu’il passera (omé). Et il arrive de la gauche en courant, malheureusement. J’ai pris une
grande pierre, pour la lui lancer dessus. Et ceci afin de le tuer ainsi. Et quand il m’a dépassé,
je me lève et la lui lance. Mais je le rate. Je cours à lui, pour le rattraper. Il va s’enfuir par le
trou d’un grillage, près du sol et à gauche du chemin. Mais j’arrive à lui, et lui attrape bien la
tête (B) (poi). Je la tire. Elle reviens à moi une première fois. Puis il essaye à nouveau de
passer de l’autre côté… Puis je discute avec lui. Je lui dis que les limites au-delà desquelles il
devient invulnérable sont très mobiles. Peut-être est-ce la limite du début du crépuscule, qui
intervient. Je vois à sa réaction, que j’ai deviné juste. Puis je l’explique à d’autres… Et je lui
explique que maintenant, nous avons découvert le moyen de le maîtriser. Et ceci avec le (jour)
artificiel. Je lui dis qu’il peut constater que l’homme n’est pas si bête, puisqu’il est parvenu à
faire cette découverte. Et ceci à son insu. Et je pense à ses propres connaissances et à son
pouvoir, qu’il a acquis tels quels. Et elles restent figées. Puis je penserai que j’aurais peut-être
mieux fait de ne pas le prévenir, de ce que nous avions découvert… Puis nous avons réussi à
le maîtriser. Et je me demande s’il a gardé son pouvoir dans certaines conditions. Puis je
m’amuse dehors, à le voir arrêté devant un objet d’une vitrine à droite. Inquiet, il essaye ses
incantations avec des paroles et des gestes. C’est pour vérifier s’il a ou non perdu son
pouvoir… Puis à l’intérieur, il rend aussi une fille dans ses bras. C’est pour la faire danser. Il
vient de mettre la main sur son bas-ventre (w). Et il recule d’un coup horrifié, quand il
constate qu’il est en état d’érection comme chez un homme normal. Ça nous amuse (sco)… Et
en marchant dans la rue, je pense que notre condition humaine est bien agréable. Et ceci avec
ses joies, et malgré ses peines. ((9907))
<C:3:38>.<R:7:15>
9908-- <HS:7:17> Je traverse des coins de (Paris), où je sais que se trouvent des quartiers
pauvres <OUDET>.
2836
<C:7:17>.<R:7:50> <PR:744>
R.A.S.
**
14-15:8:63
<N:2158> <M:314>
<C:22:56>.<R:4:24>
9909-- <HS:4:28> Nous sommes arrivés avec Gaby chez une personne, dans l’appartement
de laquelle nous nous occupons sans gêne. Et Guy vient de dire qu’il faut bousculer les gens.
Il a bien raison. Puis il agite beaucoup la préparation qu’il a faite dans un bol. Je crains qu’il
n’en foute partout.
9910-- <HS1:4:30> J’achève de remplir un grand carton avec mes affaires, que je vais
emporter. Il me faut maintenant aller chercher une ficelle pour le fermer. <HS2:4:24> Puis je
transporte ce carton dehors (B?). Je me rends compte alors de l’inutilité de ce que je fais. Je
vais porter mes choses dans le métro. Je transporte ainsi une grosse valise, pour revenir
pratiquement ensuite avec le tout. Et ceci à l’exception d’une seule chose, que je vais laisser
là où je vais. ((9910))
9911-- Il est question de Pierrot Bouty, et nous regardons un grand livre de comptes. Il est
divisé en colonnes. Certaines correspondent aux emprunts faits par telle personne, et les autres
aux remboursements. On nous dit que Pierrot a perdu deux millions au jeu (H). Je vois sur le
cahier des pages, en haut desquelles se trouvent deux sortes de titres mélangés. Et pendant ce
temps on nous dit qu’il a joué alors à tel jeu, pour lequel il est assez fort pour se rattraper un
peu. Et je vois plusieurs fois son nom, dans les colonnes des gens ayant emprunté (M) (A)
(sig). Puis je m’aperçois que son nom ne se trouve pas dans les colonnes des remboursements,
non plus que celui d’autres personnes. Puis je l’y trouve cependant une première fois, et c’est
bien lui. Et je l’y trouve aussi une deuxième fois. Nous partons alors en vitesse, pour savoir
quelle somme il a remboursé. Et (en voiture) dehors, nous contournons tous les bâtiments vers
la droite. Et nous arrivons à l’intérieur, dans la pièce qui nous intéresse. L’argent en question
se transporte d’une façon spéciale sur une boule métallique, sous la forme d’une charge
électrique plus ou moins importante suivant la somme (cro). J’approche comme il faut cette
boule de l’appareil, dont doit jaillir l’étincelle entre lui et la boule. Ceci a pour conséquence
l’accumulation de l’argent dans l’appareil. J’essaye de voir si l’étincelle rejaillerait une
seconde fois ; mais ça ne marche pas. Et je pense en effet que cette machine doit présenter
certaines sécurités. On pourrait sinon feindre d’y entasser de l’argent, qui n’aurait pas été
réellement versé. Et ceci en faisant jaillir des étincelles à tord et à travers. On nous apprend
que Pierrot a ainsi remboursé une très grosse somme ; 100.000 roubles (H). et sur l’appareil
que je tiens, je crois voir que la boule précédente est brûlée (qsi). Ce doit être l’effet de
l’étincelle. Il n’est pas impossible que cette boule soit changée après chaque opération. Son
prix doit être négligeable, auprès des sommes qu’elle transporte. Puis je vois qu’en fait, elle
n’est pas brûlée. Et nous voyons une page avec une colonne écrite. Pierrot y a noté le nom de
la femme qu’il aime passionnément, à raison d’une fois par ligne : « Sylvie Vartan » (A) (sig).
Et elle lui demande ce qu’il a fait pour elle, pendant qu’elle n’était pas là. Elle voit la dernière
2837
signature, bien mieux que les précédentes. Puis je vois qu’en fait, elle n’est pas tellement
mieux. Mais il dit que celle-ci, il l’a faite avec un appareil électrique (gaa). Elle dit qu’il est
bien. Et elle lui demande de continuer. ((9911))
<C:5:9>.<R:6:22>
9912-- <HS:6:31> Je suis à l’avant et à droite d’une voiture, conduite par le colonel de
Manheule [ancien collègue de papa à Coblence, resté un ami]. Lui et sa femme sont ainsi
quand même venus nous voir. Je pense que je l’avais déjà vu récemment chez lui (lor). Ils
m’avaient dit qu’ils viendraient. Puis ils n’ont pas pu. Or les voici quand même venus
maintenant. Je me demande s’ils comptent rester pour manger ce soir. Nous ne l’avions pas
prévu. Cependant, ça ne fait jamais que deux personnes de plus. ((9912))
9913-- <HS:6:30> Je suis dans une voiture arrêtée, avec un enfant (gab:9912). J’essaye d’en
obtenir quelque chose. Mais il ne veut rien savoir (tse). Je me mets alors à le frapper : je lui
donne gifle sur gifle, aussi fort que je peux (V) (B). Ça ne change rien. il m’exaspère à tel
point, que je veux l’expulser de la voiture par la portière de gauche restée entre-ouverte. Je le
pousse ainsi à l’extérieur, fermant presque la portière sur son corps pour lui faire mal. Et une
fois qu’il est dehors, je ne veux plus m’en occuper du tout. Un moment après pourtant,
j’essaye un peu de voir ce qu’il est devenu. ((9913))
9914-- Nous avons effectué une première course sur un certain parcours. Nous repartons
ensuite pour une deuxième course, que je crois être la vraie et la dernière. Et nous arrivons
fatigués au bout (B) (ga9:9875). Nous ne pouvons plus que nous traîner sur le ventre. Je
m’aide moi-même un peu des pieds. Et je me tire avec les bras, les mains plaquées au sol.
Puis je m’accroche à des herbes. Et une fois que nous sommes arrivés, le type qui nous
commande nous fait repartir pour la dernière course. C’est la course finale, ce à quoi nous ne
nous attendions vraiment pas. Je lui en veux beaucoup. Je croyais que c’était fini. Je repars
donc très mécontent (poi). Et en me retournant, je traite de loin ce type de con. Et je
m’imagine mettant de la mauvaise volonté dans cette prochaine course, et arrivant loin
derrière les autres en courant lentement. ((9914))
<C:6:27>.<R:7:31>
9915-- <HS1:7:52> <DDD : Jean-Jacques me disant, à propose du pic du midi : « j’irai en
malade, s’il le faut, entre deux gendarmes »> Je suis en voiture, pour faire conduire mes frère
et sœurs (gac:9913). C’est Dédée qui est au volant, et nous partons. Je lui dis à un moment
donné de s’arrêter. Elle met assez longtemps à le faire complètement. Je lui fais alors la
leçon : elle doit s’arrêter net, quand je le lui demande. Et nous arrivons sur une grande route,
perpendiculaire à la nôtre. Je dis à Dédée de s’arrêter, pour laisser passer deux voitures à
droite. Mais avant cela, elle repart. Elle prend sur la droite, en se débrouillant bien. Je pensais
d’abord sortir de l’enceinte (du camp), pour les faire conduire. Mais je comprends qu’il serait
plus prudent de rester là, et je le dis. Je la fais tourner à droite vers le bout, pour que nous
contournions maintenant un parterre situé à notre gauche. Et nous apercevons en bas des
agents de la circulation. Je ne suis pas tranquille (poi). Nous passons entre eux. Ils doivent
savoir que Dédée n’a pas de permis. Ils pensent peut-être que moi, je l’ai. <HS2:7:31> Puis
pour subir telle épreuve de conduite dans ces conditions, j’ai ôté tout l’avant de la voiture
(gam). Je pense que sur ce qui en reste, il me reste à trouver l’accélérateur et le changement
de vitesse. Je les trouve. Une barre métallique mince et horizontale passe sous moi en venant
de l’arrière, et c’est la manœuvre du changement de vitesse. J’essaye d’abord de la tourner à
2838
la main, en craignant que ce ne soit trop dur. Mais ce n’est pas le cas, et j’y arrive assez bien
(B?). quant à l’accélérateur, c’est un fil qui y conduit. Il faut tirer sur lui. Je pars donc, pour
faire ainsi le tour du parterre précédent. Ça semble assez bien marcher. Et de la deuxième, je
passe à la première (H). Puis je passe à la deuxième, et à la troisième. Je suis alors maintenant
couché à plat ventre sur le sol, tenant les éléments qui me permettent de conduire (gac:9914).
Et le moteur tire à l’extérieur, comme il peut. Sur ce, on me dit que c’est mauvais. Je demande
avec étonnement si c’est vraiment très mauvais par rapport aux autres, qui l’ont fait avant
moi : oui, nettement ! Je dis que ce n’est pas facile. Ils le savent bien. Et j’abandonne en
disant que dans ces conditions, je mettrai une heure pour terminer (H). ((9915))
9916-- Je termine mon gros morceau de banane, un peu flasque (pi). Et j’aurai ensuite à finir
celui, que mon camarade m’a laissé. Il est parti au rassemblement. Tant pis, je n’assisterai pas
moi-même à ce dernier. ((9916))
**
15-16:8:63
<N:2159> <M:314>
<C:22:37> <PC:752>.<R:2:27> <P:d:d-v> <III : La main droite engourdie>
9917-- Je suis presque tourmenté par le (trajet à emprunter pour le pèlerinage), et par des
formules (que je pensais trouver toutes faites dans les rues) (gam) (ro). ((9917))
9918-- <HS:2:37> On parle d’animaux autour de moi, et spécialement des buffles en liberté.
Il est dit qu’on peut sans danger les toucher. Mais il ne faut pas les transporter, auquel cas ils
deviendraient méchants. Je me mêle à cette conversation. Et je pense au fait que je suis ainsi
tenté d’intervenir, dès qu’on parle d’animaux.
9919-- Je suis devant mon poste de radio à modulation de fréquence, qui marche (omé). C’est
un homme, qui chante. Et voilà que je vois le large bouton de recherche des stations, qui se
met à tourner tout seul dans un sens. Je comprends que c’est ça, le contrôle automatique de
fréquence (M). Pendant qu’il tourne, la musique reste nette. Voyant ce bouton tourner
jusqu’au bout, ça m’étonne que la fréquence ait tant dérivée. Et je comprends ainsi pourquoi il
y a des limites à la correction de la dérive (lor). Le bouton étant bloqué à droite, la musique
reste tout de même nette. Ce système consiste ainsi en la recherche automatique de la station,
quand l’appareil dérive. Et venant du fond et à droite de cet appartement de ClermontFerrand, j’entends l’aboiement d’un chien (omé). Je crains que ça ne signifie l’arrivée
possible d’un intrus (tse). Je veux donc aller vois s’il y en a un, et aussi encourager le chien à
faire la garde. Avant d’y aller, je tourne beaucoup le bouton de volume du poste pour le
baisser. Et je pars vers le fond de l’appartement. Je pense alors que le contrôle automatique de
fréquence doit probablement se faire avec un moteur électrique, solution la plus simple. Et au
fond de l’appartement, je ne trouve pas le chien. Dans le cabinet de toilette, il n’y est pas. Là,
je ferme la fenêtre. Je vois que cette pièce est pleine d’objets destinés au chien. Puis je passe
dans la chambre du fond. J’essaye par sécurité de fermer la dernière fenêtre, celle de droite.
Mais elle ferme mal. Je m’y reprends à plusieurs reprises. Et je vois qu’il faut laisser la
poignée dans une certaine position. Or la fermeture de cette fenêtre est illusoire. Il y a en effet
un jour, vers le bas. Et je crois qu’il serait facile de la forcer de l’extérieur. Dans cette
chambre non plus, je ne trouve pas le chien. J’apprends qu’il est dans le lit. Je m’en approche,
2839
pour lui demander de bien faire sa garde. Je trouve en effet (Geneviève) au milieu du lit (nu).
Et au son de sa voix quand elle me répond, je crois comprendre qu’elle est toute contente que
je lui demande quelque chose (omé?). ((9919))
9920-- Je suis dans une Alpha-Roméo, que je conduis. Je pars. Le chemin est mauvais, avec
des marches et des caniveaux longitudinaux. Je conduis aussi bien que je le peux, pour éviter
cela. Je tourne par exemple à gauche, pour monter cette marche de biais. Et je roule un instant
sur la gauche. Mais je m’efforce de ne pas y rester. Je pense qu’ici, je roule en zigzag. Et les
agents de la circulation pourraient me remarquer, et me noter pour un procès-verbal
(ga1:9915). Puis ayant accéléré à fond, je pense au changement de vitesse (ga1:9915). Je crois
que c’est à gauche cette sorte de manche, entouré d’une espèce de collerette hélicoïdale. Je
tire sur lui. Je vois qu’en effet il se bloque sûrement à la vitesse, correspondant à la longueur
dont on l’a tiré et qui est notée sur cet arbre (sig). Je change ainsi de vitesse plusieurs fois, et
facilement. Et je me mets en quatrième, en tirant le levier à fond. Je vois que j’étais déjà en
quatrième. Et aux miens qui sont dans la voiture, je veux montrer de quoi la voiture est
capable. Sur une rue droite, j’accélère à fond pendant un moment. Et je pense que je dois
m’être trompé en remontant par cette route, que maman devait remonter à pied. Elle s’était
séparée de nous, en effet. Nous la retrouvons en effet. Puis nous avons été arrêtés. Je sors mon
mouchoir, pour essuyer un peu la voiture. Mais je ne fais pas du bon travail. Je pense que mes
parents l’ont entretenue longtemps ainsi. Et je remarque la couleur de cette voiture, qui n’est
plus neuve. C’est une espèce de vert, délavé par endroits (qsi). Je pense à la valeur que peut
avoir maintenant cette voiture, pour un échange. Puis nous sommes repartis. Or nous arrivons
peu après en vue d’un passage à niveau, dont la barrière va se baisser pour le fermer. J’amorce
alors un virage vers la gauche. J’espère que les autres voitures ne sont pas encore arrivées à
ma hauteur : c’est bien le cas. Et finalement je tourne. Je pense à la facilité que cette
manœuvre représente pour moi. ((9920))
<C:2:54>.<R:4:54>
9921-- Je pars en volant (ga8:9890). Et je pense que ces temps-ci, je ne note peut-être plus
assez régulièrement dans mon cahier de vocabulaire ces rêves où je vole (S). Ils sont devenus
très fréquents. Avec les mouvements de la nage, je vole maintenant avec aisance. Je pense que
j’aurais dû apporter un poste à transistors (gac:9919). Mais là où je vais, j’ai mon tuner à
modulation de fréquence fonctionnant sur secteur. J’espère un peu que je pourrai avoir de la
musique dans mon lit. Puis nous arrivons en un endroit, où se trouvent des espèces d’arènes. E
laisse mon poste de radio à l’entrée. Et je remets le bouton de volume assez fort, de façon à ce
que je puisse l’entendre de l’intérieur (omé) (nu) (gac:9919). Et je le laisse là. Puis je suis sur
la piste, à l’intérieur de l’enceinte. Je suis sur le côté gauche, contre une rampe que je regarde.
Or même ici, une voiture me frôle par derrière. Je pousse alors encore plus mon corps sous la
rampe, pour être un peu plus en sûreté (B). Et ceci à cause des voitures suivantes. Puis de
l’autre côté de la piste et à droite et pour être en sécurité, je vais monter sur une balustrade.
Elle est posée contre le début de coteau, qui monte de ce côté. Or voilà que la balustrade cède,
car nous y étions plusieurs. Mécontent des dangers que représente ici ce jeu, j’en demande
l’arrêt immédiat (poi). Un agent à ma gauche les fait alors cesser (gac:9920). Je dis que ma
raison était le danger. Mais il l’a dit avant moi, lui qui le sait. Et je sors à quatre pattes, ayant
très peur de ne plus retrouver mon poste à transistors laissé à l’entrée (tse) (B?). Ça ne
m’étonnerait pas, car toute cette foule est presque déjà sortie. Et il y a parmi elle des
musulmans. Si je me le suis fait voler, je devrai rembourser ce Schaub-Laurentz à papy
(gac:9920) [référence à une autre marque, Alpha-Roméo]. Il lui appartient en effet. Ce serait
une grosse dépense, qui ne me rapporterait rien. je ne devrais pas prendre ainsi la
2840
responsabilité d’emprunter. J’arrive à la porte : mon poste n’y est effectivement plus. Or
parmi les dernières personnes de la foule marchant devant moi, l’une d’elles porte un poste à
transistors de couleur claire (qsi). Ce pourrait être le mien. Je m’approche, en avançant
péniblement (B). Et je constate que ce n’est pas le mien. J’essaye alors de dépasser ces gens.
J’espère que je retrouverai mon poste, qui serait porté par quelqu’un plus en avant. Mais je
n’y crois pas trop. Le voleur doit l’avoir caché… Puis je reviens dans l’enceinte précédente,
avec maman (un). Je lui dis de bien s’installer à droite à flan de coteau, en un endroit où elle
sera en sécurité. Je pense à la palissade, qui a été détruite là la dernière fois (un). Il y a
beaucoup de monde, là où j’envoie maman. Et elle y sera en sécurité. J’y vais moi-même. Il se
passe quelque chose dans une pièce d’à côté. Puis je fais face à la piste. Je vois que
maintenant, ils viennent d’y mettre deux chiens et un chat. C’est probablement en espérant un
combat. Et à côté d’eux, je vois Jean-Jacques se promener sur la piste… Puis en marchant
dans un couloir, j’apprends les bêtises faites par l’administration qui s’en occupe : ils sont
venus directement chez le voleur supposé de mon poste (un). Et il est question de ses
complices… Puis je suis à l’intérieur. Une personne d’ici me donne la clé de la chambre 23,
pour que j’aille m’y exercer à faire l’arbre droit (H). Ça m’étonne. Je n’ai jamais demandé ça.
Est-ce la pièce, dont la porte près de moi est ouverte ? Non ! C’est une autre pièce, qui donne
dans cette dernière. Et j’essaye de passer, pour atteindre la première porte. Le passage est très
étroit au début, et je m’y glisse tout juste (B). Puis je me trouve dans une pièce, dans laquelle
sont installées dans des fauteuils plusieurs personnes de la famille Augé. D’autres personnes y
sont aussi vers le milieu. Ils me disent de m’asseoir à gauche au milieu d’eux, dans un fauteuil
qui reste libre. Puis Madame Augé m’explique comment elle a retrouvé mon poste à
transistors, en téléphonant à l’infirmerie de tel endroit (un). Elle m’explique comment elle a
téléphoné, puis demandé qu’on lui passe l’infirmerie. ((9921))
<C:5:18>.<R:7:20> <PR:750>
9922-- <HS:7:35> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Je suis dans une pièce, où je vois
de nombreux couples à gauche. Ils font l’amour avec entrain, par terre (w). je les observe,
pour voir comment ils font. Je remarque un type entrant en coït avec sa compagne. Et j’en
regarde d’autres. Et je vois une femme se mettant sur le dos, dans une position bien stable et
les jambes écartées. Puis son compagnon lui défait la fermeture éclair de son bas-ventre. Il
doit connaître celui-ci, car il ne s’attarde pas à le regarder. Puis il entre en coït avec elle. En
regardant ces gens on peut me voir aussi moi-même, la main sur le bas-ventre de la femme
couchée à ma gauche (B). ((9922))
9923-- <HS:7:23> Un homme mauvais va venir au sommet de cette colline, sur laquelle je
me trouve (poi). J’en redescends en vitesse le flan, avant qu’il n’arrive. C’est pour être alors
caché. Mais je suis pour cela un peu en retard. Je viens me cacher au pied d’un arbre. J’ai
rapporté là de nombreux papiers. Je glisse une lettre dans une enveloppe. Puis je cherche où
mettre les papiers, qui compromettent l’homme. Je comprends que l’enveloppe leur était
destinée. La lettre que j’y ai mise devait être envoyée après coup, et n’est pas très importante.
Peu importe. Je me contente de mettre ces papiers dans une feuille pliée. Et je m’apprête à
remonter. J’entends en y allant le type abandonner, pour avoir l’adversaire trop fort que je
suis. J’arrive en haut par l’un des deux balcons, celui de gauche. Entre ce balcon et le plafond,
il y a peu de place. J’ m’y glisse. Si mon adversaire savait que j’éprouve cette difficulté, il
m’aurait tiré dessus. Et je ressors de ce balcon à droite. Puis je pars en vol vers la gauche,
ayant d’abord sorti mon revolver de ma poche droite (gac:9921). Je sais que je suis plus
rapide, et que je vise mieux que mon adversaire. Et en volant, je le vois à ma droite. Je tire un
moment sur lui. Je ne l’ai pas eu. Mais je peux maintenant m’approcher de lui sans crainte. Et
2841
sur une paroi à droite, je lui montre je lui montre une bande verticale de faible largeur et assez
haute. Y sont groupés serrés tous les impacts des balles, que je viens de tirer. J’ai fait ceci
exprès. Ainsi malgré mon avancée horizontale, ce tir a été exceptionnellement bon. ((9923))
9924-- Je suis sur une espèce de petite esplanade. De son bord à gauche et venant d’un
endroit moins élevé, arrivent à nouveau ce que je prends d’abord pour deux chèvres. Puis je
m’aperçois que ce sont deux moutons. J’en caresse un (B). Puis je vois arriver maintenant un
sanglier. Ça m’étonne, et je ne suis pas très tranquille (poi). Je vais vite fermer la porte de
notre appartement à droite. Mais je n’y arrive pas (gac:9919). Je la laisse. Et je reviens vers la
gauche, en essayant d’éviter les bêtes en (volant) (gab:9923). Puis ce sont des bisons, à côté
desquels je passe. Et alors que je les ai dépassés, voilà que je les vois devenir des tireurs à
l’arc. Ils étaient déguisés, et d’autres tireurs à l’arc apparaissent en même temps. Et nous
sommes sur un parapet. Il est alors expliqué qu’après la traversée de ce dernier, les flèches
vont deux fois plus vite qu’avant (M) (H). J’entends arriver la première, qui le traverse
(omé?). Et je la vois ressortir devant moi. Elle semble aller vite. Mais ça m’étonnerait un peu,
que ce soit deux fois plus vite qu’au départ. Une deuxième flèche est mal envoyée, ce qui
m’étonne. Elle me frôle en effet la jambe (gac:9921). Puis j’ai très envie d’envoyer de toutes
mes forces une fléchette, que j’ai en main. Mais il y a partout du monde, et je ne peux pas le
faire. Je vais vers la gauche. Il s’y trouve des cibles. Je lance ma fléchette sur l’une d’elles.
Mais ce n’est pas avec toute la force que j’aurais voulue. Je vais la récupérer. Je la relance très
fortement (B?). Je m’imagine qu’elle est peut-être alors aussi rapide que les flèches de tout à
l’heure. J’ai raté la cible. Mais je vois à peu près où va se planter la fléchette dans le sol. Puis
un type m’envoie une flèche, qui atterrit près de moi. Et bien que ce ne soit pas permis, il a
imprudemment gardé une espèce de perche en bois. Son extrémité pointue et cassée a
constitué sa fléchette. Je reprends cette dernière, qui n’a pas d’empennage en plume. Et je
l’envois très fort vers la droite. Elle part bien. Mais elle tourne un peu sur elle-même tout au
long de sa trajectoire. Je le fais remarquer au type. Et je lui prends sa perche, dont il reste
encore un bout plus mince aux extrémités. Et je m’en sers comme d’une perche ordinaire,
pour faire un saut en l’air(B). Je reste ainsi en l’air, le corps plié en deux et les jambes tendues
vers l’avant. J’essaye de me maintenir dans cette position. Et quand je retombe vers l’avant, je
lève les jambes. Lors de ce saut, j’ai parlé de certains (records) précédents avec de telles
perches… Et rien qu’en faisant des sauts avec ma perche sans toucher le sol, j’arrive en un
endroit où se vendent des billets de voyages (B?) (un). Et je repars en perche, comme pour
faire le voyage ainsi. Et ceci bien que dans ce cas, ce soit plus long et sans bagage. Et je
monte une rue. On me dit que ce faisant, on ne peut plus retrouver la cadence pour
redescendre. Je fais pourtant demi-tour. Et je redescends sur ce traversin rempli, qui me sert
de perche (nu). Je passe ainsi à gauche d’un car rempli de touristes. ((9924))
**
16-17:8:63
<N:2160> <M:314>
<C:0:20> <PC:746>.<R:7:49> <PR:748>
9925-- <HS:7:52> J’installe un imperméable, pour barrer la porte d’entrée de cette maison.
C’est comme ça m’a été demandé par (papy), afin qu’il ne l’oublie pas. Puis j’entre dans la
maison, et monte dans l’ascenseur. Je vois alors Madame Riou, qui est prête à sortir. La
présence de l’imperméable la surprend. J’espère qu’elle ne l’ôtera pas. Elle n’a qu’à sortir par
2842
ailleurs. Et je monte. Puis je vois que c’est l’ascenseur extérieur de la maison, que j’emprunte.
C’est celui qui monte en hélice. Je pense qu’il est le plus sûr, parce que celui qui a le moins
servi. J’ai quand même un peu le vertige en regardant dehors (U) (poi). ((9925))
**
17-18:8:63
<N:2161> <M:314>
<C:0:17> <PC:750>.<R:6:56> <PR:750>
9926-- <HS:6:59> Nous sommes en voiture avec papa. Je lui ai dit au début qu’il allait trop
lentement. Or maintenant que nous descendons une rue très en pente, je trouve qu’il va trop
vite (poi). J’espère qu’il utilise le frein moteur. Et dans la voiture, quelqu’un dit avec plaisir
que nous descendons vers l’eau de Lourdes. ((9926))
9927-- Au milieu d’une foule dehors, voilà que je rencontre Hervé Chauville. Je lui serre la
main et l’attire vers la droite (B). C’est pour que maman qui est là ne le voit pas, et ne
l’accapare pas. Mais elle s’accroche à nous, et elle le voit. Et elle nous duit. Je me mets à
l’engueuler, mais en faisant l’effort de lui parler posément. Je lui demande de nous foutre la
paix maintenant. Et elle sera à son tour avec Hervé, lorsque j’en aurai fini moi-même avec lui.
Et j’entraîne Hervé. J’ai l’intention de le quitter assez vite, car j’ai plusieurs autres choses à
faire en peu de temps. Je lui demande amicalement ce qu’il devient, alors qu’il marche à ma
droite. Il dit que maintenant, il croit être sur le point d’avoir son brevet. Lequel ? Celui de
toréador. Ça me surprend un peu. Puis nous sommes arrivés en un endroit, où nous nous
arrêtons. Je lui dis qu’à mon avis, on attache moins d’importance à la mort des jeunes
picadors par les cornes de taureau. Ou plutôt des jeunes toréadors. J’ai cherché le vrai moi et
crois l’avoir trouvé. On y attache moins d’importance qu’à la mort des grandes vedettes en la
matière, ce qui est un peu inquiétant pour lui. Il n’ose pas nier ce fait. Et en le quittant, je lui
serre la main (B). Voyant qu’il remarque la force de ma poignée de main, je le serre encore
plus fort. Et je pars content en pensant que pour cela, j’ai plus de force que lui. Et en
m’éloignant, je pense au fait qu’il m’a souri. Et je crois qu’il m’a reconnu sans que je lui aie
dit mon nom. Mais je ne suis maintenant plus rien pour lui. Et je pense à notre ancienne
amitié, (et à notre idée de fuir dans une île déserte) (lor?). et je trouve étonnant qu’un Français
se soit ainsi adonné à ce métier de toréador. Il est peut-être marié maintenant. Mais je n’y ai
pas fait attention. Et je pense qu’il ne m’a pas demandé ce que je devenais moi-même. Je
m’imagine lui ayant dit qu’à Saclay et au CNRS, je fais toujours de la physique nucléaire (lor)
(ga7:9900). Puis maman s’est enfermée seule. ((9927))
**
18-19:8:63
<N:2162> <M:290>
<C:22:57> <TC:18,0:14,4> <TCC:36,1> <PC:766>.<R:3:35> <TCR:35,9> <OU>
9928-- <HS:3:37?> Je longe un chemin, en compagnie d’une femme. Nous parlons de
prostituées (w). Elle me dit qu’il y en a une en noir, qui est assez bien faite. Je lui réponds
2843
qu’avec ces femmes, on ne sait jamais quelle maladie on peut attraper. Elle est d’accord. Elle
doit comprendre à ceci que moi, je ne les fréquente pas. Puis nous retournons. Et je marche en
équilibre sur les mains (B) (ga91:9602). Je dis à ma compagne que par oubli, je n’avais rien
apporté pour m’habiller. Je dois donc revenir par ce même chemin en caleçon. Elle me jette
alors du sable sur le ventre (B). Je me rends compte que je marche bien sur les mains. Je
pense que de temps en temps, il me faut le faire ainsi pour en prendre l’habitude et bien
posséder cet art. Je marche sur des espèces de petits tas de bois. Et nous arrivons en un
endroit, où il y a des gens. Je me cache derrière quelque chose, mettant mon corps horizontal
près du sol. Puis je me découvre, et nous repartons. ((9928))
9929-- J’ai reçu une lettre de Marta Quer, affichée ici avec une punaise (sig). Je trouve
bizarre cette coïncidence : je lui avais juste écrit aujourd’hui. Dans sa lettre, elle me dit
qu’elle voit que je n’aime pas écrire. ((9929))
9930-- Dans la bibliothèque qui est à ma gauche, je trouve une réponse pour moi : tel livre
reçu pour moi à tel endroit y est toujours à ma disposition. Il s’agit d’un mot imprimé, avec
des paragraphes complétés à la mai n aux différents blancs (sig). Il est question aussi d’un
livre en plusieurs tomes, reçu pour moi dans sa nouvelle édition en un seul tome (H). cette
nouvelle me surprend agréablement, et je dis que j’hérite d’un livre (psib). Je l’avais en effet
payé à la commande, puis oublié. Et je vois que c’en est le premier tome, que j’ai en main
(nu). Il y est dit que telle personne que je connais affronte Baudelaire, etc. (A). Il est dit que le
second tome m’attend dans tel musée. Je pense qu’il est à moi, et que je n’ai qu’à y aller pour
le prendre. Il doit être comme le livre épais, que je vois dans cette bibliothèque. Je découvre
que le livre que j’ai en main est le tome premier. Je m’étonne de ce que les renseignements
qu’on m’a donnés aient été écrits dessus. Mais je vois que ce n’est pas le cas… Puis Mickey
me rejoint… Puis un noir ou un arabe nous dit qu’il nous enverra quelque chose. Je l’ai
rattrapé, pour le persuader que ce qu’il nous a dit ne veut rien dire. Il nous a en effet promis
de nous envoyer zéro telle chose (H). Je lui dis ce que signifie envoyer une chose, en lui
donnant un coup. Je lui dis ce que signifie envoyer deux choses, en lui donnant deux coups.
Mais que signifie zéro ? Il me comprend. ((9930))
<C:4:28> <TCC:35,9>.<R:5:43> <P:ds:ds>
9931-- <HS:5:47> Nous allons partie en voiture avec papa. Je récapitule : nous allons à tel
endroit, et nous mangeons. Puis nous faisons quelques bricoles dans la journée. Je me décide
quand même à y aller.
9932-- <HS:5:45> Maryvonne a eu l’imprudence d’entrer seule à gauche dans une pièce, où
il n’y a que des musulmans (gac:9930). C’est dangereux pour elle. Je reviens dans cette pièce,
pour la ramener. Et à l’intérieur de cette pièce, je vole au-dessus d’un adversaire qui est géant
(ga3:9924) (tse) (ga27:9827). Pour les éloigner, je frappe tous ses complices qui sont autour
(B) (V). Puis je frappe le géant. Mais il est trop fort, il ne sent rien. en fin de compte et en
dernière ressource pour essayer de l’abattre, je lance verticalement quelque chose sur sa tête.
Ça l’assomme et l’immobilise sur place. Puis je détache plusieurs bouts de bois du plafond, et
les lance sur les autres (gac:9928). Et maintenant je cherche Maryvonne. je la retrouve dans
une boîte recouverte, pliée dans une étoffe (gam). Je la prends et l’emporte. Mais voilà que le
géant commence à se ranimer. Je fais de gros efforts pour passer la porte de cette pièce, afin
de m’enfuir (B). Mais alors que j’arrive dehors, je me sens attiré vers l’intérieur par une force
irrésistible. Et je ne peux plus partir. ((9932))
2844
9933-- Je vole et tournoie dans le ciel, comme ça m’arrive souvent en rêve (gab:9932) (phi).
Mais je n’aime pas ce genre de cauchemar (tse). J’essaye de me réveiller (T). (Or voilà qu’en
effet, je me réveille ; j’ai donc réussi) (Q?). ((9933))
9934-- Bien qu’il y ait des gens un peu partout autour d’elle, je me décide à m’approcher
d’une femme (w). j’ai des pensées érotiques à son égard, et je la caresse (B). C’est la première
fois que j’en ai le courage (H). ((9934))
9935-- Je suis en un endroit, où je vois une femme avec son amoureux. Elle a les jambes en
l’air (w). Et je suis reparti. Puis je reviens : les deux amants sont encore enlacés. Je saute alors
auprès d’eux, par-dessus une barrière. Et je relève la jupe de la femme, par-dessus l’homme et
par-dessus elle-même. Je m’apprête à faire l’amour avec elle. Ce serait un comble que je le
fasse, alors que son homme est là… Cette femme est donc la maîtresse de l’homme, qui la
tient (w) (un). Puis à cause de l’émotion suscitée par moi chez elle, son intelligence passe
d’elle-même à la poupée tenue par l’homme (gam). Je crois que l’homme finira par lâcher
cette femme, lorsqu’il aura constaté sa bêtise. ((9935))
9936-- Je retourne chercher ma veste, oubliée dans une pièce. Je la prends dans cette pièce,
qui me semble avoir été visitée par les musulmans (gab:9932). Et je ressors. Mais j’ai oublié
d’éteindre mon poste de radio : je retourne, et je l’éteins (omé). ((9936))
<C:6:6>.<R:7:54> <TCR:36,3> <TR:16,8:14,8> <PR:764> <OU>
9937-- <HS:8:38?> <DDD : En pensant à la paie de papa, qui me doit 200 francs> J’ai reçu
deux lettres. Sur l’une d’elle, je lis qu’il s’agit de ma lettre de paie (sig). ((9937))
**
19-20:8:63
<N:2163> <M:290>
<C:23:45> <TC:20,0:16,6> <TCC:36,1> <PC:762>.<R:6:58> <TCR:36,2> <TR:18,2:15,8>
<PR:762> <OU>
9938-- <HS:7:3> Alors que les miens sont en train de se rassembler, je les bouscule les uns
après les autres pour rompre ces rangs (B). Je veux les empêcher de se rassembler, comme le
font tous les autres devant nous. J’ai en effet marre de cela. Nous sortons donc en désordre de
cette enceinte. Et je pars en avant dans les rues, vers la droite. Je pense qu’ici, il faudrait peutêtre que nous soyons en rangs. Je me souviens de circonstances, au cours desquelles on ne
voulait pas nous voir déambuler en désordre dans les rues. J’ai presque envie de redemander
aux miens de se mettre en rang. Mais je comprends que maintenant que nous sommes habillés
en civil, ce n’est plus indispensable. Ça l’était quand nous étions en treillis. ((9938))
9939-- <HS:8:38> <DDD : En pensant à un film, que j’ai à développer> Je manipule un film
non encore développé. Il est incorporé à une espèce d’appareil, à l’air libre et sous une
lumière atténuée. Ce n’est peut-être pas grave, s’il ne reçoit pas trop de lumière. Puis je
montre à quelqu’un une photo qui s’assombrit d’elle-même, et apparaît peu à peu. Je sais
qu’elle n’a pas été développée. Je sais qu’elle ne doit pas durer, et va noircir complètement. Je
crois à un moment donné qu’elle est déjà trop noire (qsi). Mais je vois que ce n’est pas le cas.
2845
((9939))
9940-- <OUDET> J’ai déjà mangé une première assiette de ce qui va constituer mon repas
(pi). Je n’ai plus maintenant qu’à passer pour la deuxième fois avec mon plateau à la main
devant la ligne des tables, qui constituent une chaîne de distribution. C’est pour prendre un
peu de chaque chose, que je n’ai pas déjà eues. Je parcours ainsi cette chaîne de gauche à
droite. Je reconnais sur l’une des tables des pâtés, dont j’ai déjà eu ma part (qsi). je prends une
tranche de boudin. Je vois des frites à droite, à une autre table. J’aperçois à ce repas un type,
que je reconnais. Il doit être en début de licence. Continuant à me servir, je prends des petites
sardines et un petit poisson que j’attrape par la queue etc. Et mon second plat étant rempli, je
ne pense finalement pas tant à manger. Et j’arrive à la dernière table de droite, celle des
poissons. Sous la plaque de verre recouvrant cette table, se trouvent des papiers pour moi. Je
crois d’abord que l’un d’eux est mon diplôme de licence, qu’on m’accorde après mon dernier
examen (sig). J’en suis fier devant les autres ici présents, qui ont dû le lire. Je le prends. Et je
m’aperçois maintenant que rien n’est écrit dessus, d’un côté pas plus que de l’autre (nu). Il y a
seulement des dessins. J’ai l’idée de l’ouvrir en tirant l’intérieur par une petite encoche
arrondie, que je découvre sur un bord. Ça s’ouvre effectivement. Et comme je m’y attendais,
je vois qu’il n’y a à l’intérieur que de la publicité. J’en suis un peu déçu (poi). Il y avait à côté
de cette feuille un autre petit papier, comme un reçu de caisse de magasin. ((9940))
**
20-21:8:63
<N:2164> <M:290>
<C:0:8> <PC:766>.<R:6:31>
9941-- <HS:6:42> Alors que nous sommes véhiculés, il est question d’un château. Je crois
que je ne le connais pas. Et nous le voyons à droite. Je me souviens alors peu à peu de l’avoir
visité, et crois le connaître.
9942-- <HS:6:34> Je m’approche d’une gare en courant <OUDET>.
9943-- <HS:6:32> Nous visitons un château (gab:9941). Et nos guides nous conduisent en un
endroit, où ils déploient devant nous un plan en relief. Il est parcouru par une route grise (qsi).
C’est eux-mêmes, qui ont fait ce plan. Papa s’apprête à le photographier. Mais je ne suis pas
tranquille, et je repars à droite pour chercher mon Rolleiflex. Je l’avais laissé. Et je réponds à
la femme que chez eux, on dresse telle bête à le voler. Puis je rejoins papa et les autres. Puis je
parle avec quelqu’un de ces guides, en disant qu’eux n’étaient pas trop bêtes. ((9943))
9944-- <HS:6:32> Je suis près d’une fenêtre avec quelqu’un, qui jette dans la rue par la
fenêtre des planches de bois reçues pour moi. Je les regarde en bas. Puis je trouve une caisse,
dont je veux faire la caisse de mon ampli-préampli. Elle avait été commandée par moi. Elle
est toute faite. Je veux la montrer à Jean-Jacques, pour lui montrer la taille qu’aura mon
ampli. La claie arrière de cette caisse est peut-être comme je le voulais. Mais je vois que le
reste de la caisse est mal monté. Je ne sais pas pourquoi ils ont voulu la monter, alors que je
ne leur ai demandé que les morceaux. Il me faudra la défaire. Les morceaux sont d’ailleurs
mal soignés.
2846
9945-- Un type est maintenu par un autre, alors qu’on le torture vers le bas du corps à gauche.
9946-- J’ai découvert un serpent très dangereux, d’un bel orange vif (qsi) (eta). Je lui ai lancé
une boîte de fer, et il s’est rué dessus. Je pense que lorsqu’il l’aura avalé, ça lui fera une
collerette de cobra. Mais (il ne l’a pas avalé), et il m’a rejoint. Et je reste à distance de ce
serpent, m’amusant à l’éviter. J’ai à un moment donné envie de le couper en deux avec un
tube (V). Mais je comprends que ce tube n’est pas assez grand pour qu’en le tenant, je sois à
l’abri. Et il risquerait de m’atteindre. Et je le vois rentrer la tête à l’intérieur de son corps. Puis
il s’est entièrement rétracté en lui-même, et il n’est plus qu’un petit objet minuscule (cro). Je
pense avec appréhension qu’en temps normal, je risquerais de ne pas le voir. Et ne le sachant
pas, je risquerais de me faire piquer. Je sais cependant que ce serpent ne paraît qu’à certaines
heures. Puis je m’aperçois que j’essaye ainsi d’éviter le serpent avec des espadrilles à talons
découverts, ce qui est dangereux. Je m’empresse alors de monter sur les lits ici présents, pour
me mettre à l’abri. Et c’est un cochon, qui m’assaille (nu). Et sur ma demande, il m’apporte
une hache sans manche. J’ai l’intention de couper avec la tête d’un enfant (gaa) (V) (nu). Il est
maintenant appuyé contre mon lit, montrant son cou. Le premier coup que je lui porte est
manqué (rse). Il me semble pourtant voir quelques égratignures sur le cou de cet enfant. Puis
je lui assène plusieurs autres coups. Je lui ai vite détaché la tête, pendant qu’il criait sans
bouger (omé). Et quand je vais jeter dette tête par la fenêtre à droite, ça me fait une drôle
d’impression. Et pour en faire autant, je vais chercher son corps. Je retrouve le devant seul du
visage coupé. Il me faudra préciser ça dans le récit de mon rêve (S) (phi). Et je vais jeter ce
corps au loin. Et des personnes arrivent. Nous discutons de ces ennemis. Et je crois avoir en
fait tué leur enfant. Mais ils finissent par le voir en bas, et ils ne sont pas impressionnés. ((9946))
<C:7:12>.<R:8:31> <PR:766> <P:d:d-v> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite
ouverte>
9947-- <HS:8:32> Je vois une maisonnette de bois terminée, alors qu’elle a un voile à
l’ouverture. Je voulais m’en servir. Mais on devait bien l’avoir fait pour quelque chose.
9948-- <HS:11:40> Papa dit qu’il ne lui reste plus que 100 francs et quelques (H). Je lui en
avais cependant prêté 20.000 (lor). ((9948))
**
21-22:8:63
<N:2165> <M:290>
<C:23:36> <TC:18,4:14,8> <TCC:35,8> <PC:768>.<R:7:15> <TCR:36,1> <TR:17,4:14,6>
<PR:766>
9949-- <HS:7:42> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Je suis nu dans une voiture, avec
d’autres personnes (w) (poi). Puis mon bas-ventre se met en état d’érection. Je feins de
chantonner quelque chose (ga10:9904). Je ne veux pas qu’on croit que j’ai des pensées
érotiques, et j’y attache de l’importance. ((9949))
9950-- <HS:7:22> Je suis dans un appartement <OUDET>.
9951-- <HS:7:19> Alors que je fais une randonnée dehors et à pied, je suis un moment la
2847
voiture de Baron. Il va peut-être me prendre en charge, et me conduire où je vais… Puis je
marche quelque temps avec Baron et un autre. Je vois que lui aussi, il passe l’examen de
thermodynamique.
9952-- Je porte des bagages. Et je vais dehors sous la pluie, pour revoir une exposition.
9953-- J’ai fait ma petite valise, maintenant fermée (gab:9952). Je pars déjà en effet, pour
passer mon examen (gab:9951). Et ceci alors que je n’étais pas prêt (tse). Il me faudra aller
acheter une bouteille d’encre bleue. Je me souviens en effet que je n’en ai plus dans mon
stylo. Je ne me vois pas en effet en demandant aux autres, au cours de l’examen. Mais je ne
voudrais quand même pas aller jusqu’à racheter les livres du problème de thermodynamique,
que je n’ai plis ici maintenant. Et ceci pour les revoir seulement pendant quelque minutes.
((9953))
9954-- Avec quelques autres, un type marche en avant d’une foule. Il a commencé par
s’oublier, en parlant de sacristie. Les autres le lui reprochent. Il répare <OUDET>. Puis il lève
le bras gauche, pour entraîner tout le monde derrière lui à en faire autant. Ils le font alors tous,
et acclament (omé). ((9954))
**
22-23:8:63
<N:2166> <M:290>
<C:23:13> <TC:18,8:16,4> <TCC:36,0> <PC:764>.<R:4:20>
9955-- <HS:4:29> Nous sommes en classe <OUDET>… Puis je repense à cette composition,
faite sous la surveillance de Teillac (poi). Je m’attends à ce que maintenant avec du recul, je
ne la trouve plus tellement ratée. Et ceci alors que j’en étais d’abord pratiquement persuadé.
Et c’est effectivement ce qui m’arrive. Je pense en effet que si je n’ai fait que le début du
problème, j’ai par contre complètement et bien terminé l’épreuve supplémentaire. Elle a été
surajoutée pour racheter les candidats. L’ensemble n’est peut-être pas si mauvais, en somme.
((9955))
9956-- <HS:4:21> Il est question de deux hommes, qui étaient un peu des adversaires. Puis
vient de se passer un événement, où ils ont finalement éprouvé l’un et l’autre le besoin de
s’embrasser. Ils se quittent, et je pars avec l’un d’eux. Et ils se demandent si maintenant, il est
intelligent qu’ils se quittent. Ils devraient en effet dès lors vivre ensemble. Ce n’est pourtant
pas possible, jusqu’à un certain point. Je pense en effet au mariage de l’un d’eux (w). Puis
j’arrive en un endroit, où une fille et un gars se sont tous deux arrêtés. (Ils) réalisent qu’il
serait pourtant normal qu’ils vivent ensemble, puisqu’ils sont un homme et une femme. Mais
la fillette dit qu’elle vient de retrouver l’amitié d’un gars, derrière qui elle souhaitait se traîner.
Et elle s’est là mal exprimée, et je la reprends en bon français (A). Je connais cette histoire. Ils
sont à nouveau amoureux l’un de l’autre, et réconciliés. La fille explique : « Il y a 12 ou 13
ans, je ne sais plus quoi faire » (H) (A). Ça m’amuse un peu, car elle est encore très jeune
(sco). ((9956))
9957-- Il est dit que ce n’est pas tellement elle personne, dont la présence intéresse telle autre
<OUDET>.
2848
9958-- Il est question d’une personne beaucoup plus intéressée par l’histoire (gab:9957).
((9958))
<C:5:8> <TCC:36,1>.<R:7:6> <TCR:36,2> <TR:18,2:16,4> <PR:764> <P:ds:ds> <III : Le
petit doigt de la main droite engourdi>
9959-- <HS:7:44> <DDD : En m’habillant> Devant Jean-Jacques (et papa), je m’habille. Ils
ont pu voir mon bas-ventre sous ma chemise (w) (ga1:9949). ((9959))
9960-- <HS:7:11> Je suis dans notre magasin. Et puisque le magasin ne se ferme pas,
j’essaye dans la mesure du possible de tout y ferler à clé. C’est pour notre future absence,
alors que nous l’avions précédemment laissé ouvert. Et je vois sur la table des gros livres, qui
ne sont pas à moi. Je les ai apportés d’une bibliothèque, par mégarde. Je pourrais les garder.
Je parcours le premier. Il concerne l’aviation, et il est plein de dessins. Ce ne sont pas des
photos, comme je l’espérais. Le deuxième est aussi sur l’aviation. Le troisième au-dessous est
beaucoup plus grand. Il est ouvert : je le referme. Puis je mets mon Rolleiflex dans un petit
placard, que je ferme à clé. Je mets la clé dans un tiroir. Puis j’éteins ici, prêt à partir.
9961-- <HS:7:10> Le créateur a jeté une boule de feu sur sa création (cro). Et je vois cette
boule parcourir en l’air un paysage d’arbres, dont elle frôle les sommets. Elle enflamme tout
sur son passage, sans perdre elle-même de son volume. Puis après cela, je vois passer un train
devant moi de gauche à droite. Il a été tout brûlé par cet incendie. Je vois les restes brûlés des
conducteurs morts de ce train. Ils sont accrochés sur les flancs des wagons, certains étant
crispés. ((9961))
9962-- <HS:7:7> Je rentre dans une maison. Et voilà que par la porte d’entrée ouverte, je vois
passer deux femmes dans la rue. M’ayant aperçu, elles reviennent à la porte d’entrée pour me
voir. L’une vient à moi, et j’ai des pensées érotiques à son égard (w). J’ai l’impression de la
reconnaître. J’y pense un moment, et je n’en suis pas sûr. Je l’ai prise dans mes bras, et elle se
laisse faire volontiers (B). Je l’embrasse sur la bouche (B). Elle parle de mes poils. Je
l’embrasse à nouveau. Et comprenant ce qu’elle a voulu dire, je lui dis que je ne me suis pas
rasé. Puis nous partons chercher un endroit, où nous pourrions faire l’amour tranquilles. Dans
la rue, j’ai envie pour cela d’entrer dans l’une des maisons de droite. Puis nous sommes entrés
dans une petite cabine. Mais elle est trop étroite, nous n’y pourrions pas bouger. Nous en
ressortons. Et je pense aux autres cabines (téléphoniques), qu’il y a ici. Elles sont plus larges,
mais ouvertes à l’extérieur. On nous y verrait. Puis nous sommes dans une pièce, où il y a des
lits de bois superposés. Ils sont par deux, plusieurs groupes étant l’un sur l’autre (H). et
chaque fois l’espace qu’il y a dans l’un des deux est bien plus étroit que dans l’autre. Or c’est
ainsi un lite de faible hauteur, dont nous pourrions disposer. Ça ne va pas. Puis nous sommes
dehors. Un chien méchant nous menace de loin (tse). J’essaye de le maintenir à distance par
des coups d’une espèce de petite verge, que je frappe sur le sol (V). Et nous avançons vers la
gauche. Le chien nous approche alors de plus en plus. J’appelle Dick pour l’attaquer, et nous
en débarrasser. Mais le chien que je vois arriver n’est pas lui. Il est méchant et noir aussi (qsi).
Et ma compagne monte dans un arbre à troncs multiples, près de nous. C’est pour que nous
fassions l’amour, faute d’avoir trouvé autre chose. Il faut vraiment que ça lui tienne à cœur,
pour qu’elle veuille ainsi le faire à tout prix et n’importe où. Puis je reviens dans le magasin
tenu par la femme, qui était tout à l’heure avec ma compagne (un) (gaa) (gab:9960). ((9962))
9963-- Je vois arriver de mon côté Mickey et son père, alors que je suis assis. Je me cache en
2849
baissant la tête (poi). Mais ils pourraient reconnaître ma veste de couleur rouille, ainsi que le
reste de mon attitude (qsi). ((9963))
9964-- Je montre à quelques personnes un enfant mort caché ici. Et je leur explique que c’est
celui qu’on cherchait, dans telles conditions.
**
23-24:8:63
<N:2167> <M:290>
<C:23:35> <TC:20,6:17,8> <TCC:36,2> <PC:768>.<R:6:17>
9965-- Dans une pièce, un type de droite aurait la prétention de remplacer papa. Un type de
gauche lui dit qu’il devrait donner 17 réponses sur certains sujets (H). Et il corrige : 10-10. Et
il parle de 40. J’aurais pourtant cru que ça faisait 20. Je m’imagine papa ayant toutes ces
ressources, et bavard comme il est. ((9965))
<C:6:21>.<R:6:33?>
9966-- Il nous faut nous sacrifier. Je suis avec une autre personne et un ours, que je crains un
peu (qsi) (poi) (B) <OUDET>. Nous discutons. Je m’imagine les autres acceptant facilement
leur sort, et moi pas. Je demande s’ils vont vraiment me tuer. Je demanderais dans ce cas à
l’ours de me tuer d’une coup de dent, sans me faire souffrir. Et je propose la désignation au
sort des victimes : tous les 50 pas (H). Et je pars le premier. Je vais assez vite, quand j’ai
dépassé les autres. Mais je compte consciencieusement. Je pense que le chemin est assez long.
Puis j’arrive en un endroit, où des tables sont dressées. Et un jeune arrive. Mais je le prends
amicalement, en présence de sa mère. Et je lui dis qu’on ne le tuera sûrement pas, pour le
manger (cro). On fera tuer à sa place quelque cerf. ((9966))
<C:6:41>.<R:7:41> <TCR:36,2> <TR:19,0:16,2> <PR:768> <P:ds:ds>
9967-- Je suis sur un balcon, avec deux compagnons à ma gauche. Nous sommes appuyés sur
une corde. Et les deux se penchent très en arrière vers le vide, pour regarder à droite. Ce
faisant, ils me tirent vers eux (B) (poi). Mais moi qui ne suis pas tranquille, je m’accroche à la
fenêtre. Je m’imagine ne demandant plus à passer ici de ce côté. Puis alors que je l’avais noté
chaque fois au début, je pense que nous avons en fait régulièrement mangé ici au deuxième
étage (H). Je propose à mes camarades de me mettre de l’autre côté de la corde, qu’ils tirent.
Et c’est ce que je fais. Mon camarade est maintenant assis à ma droite, comme sur un balcon
voisin (nu). Mais il n’est toujours pas bien. Et je lui propose de lui laisser carrément la place.
Je rentre dans la maison. Quand je referme la porte, j’entends que mon camarade met la radio
beaucoup plus fort (omé). Il exagère. Il s’agit du poste à transistor Gaillard (A?). Et je vais me
faire servir à manger, par une femme d’ici. Je suis surpris de me rendre compte que pour cela,
je suis en retard. Et ceci alors que tous les autres ont fini. Je demande à la femme de
m’excuser : j’étais retenu dehors par des camarades. Je pense à cette femme, qui n’arrête pas
de travailler : lorsqu’elle a fini ici, elle recommence chez elle. Et je suis à table, en même
temps que plusieurs autres personnes (nu). Nous sommes serrés (B). On me place de la droite
un plat, contenant un segment de poisson. Je demande s’il est toujours pour moi : non ! Je
comprends que ce qui est au-dessus de l’adresse centrale est pour l’un, et ce qui est au-
2850
dessous pour l’autre. Puis je vois qu’il ne reste plus que la partie du dessous de cette arrête.
Un type à droite a dû servir celui qui est à ma gauche, et doit partager avec moi. Et c’est
Maryvonne, qui est à ma gauche (nu). Je me sers, après avoir ôté l’arrête. Et je donne encore
un bout de poisson à Maryvonne. Je lui dis qu’elle en a déjà eu. Elle prétend que non. La
preuve du contraire est que je viens de mettre dans mon assiette le bout de poisson, à côté de
celui qu’elle a. Elle en convient. Je constate à un moment donné que le poisson que je mange
a vraiment un goût amer (pi). J’en recrache, et je prends vite des haricots blancs. C’est pour
m’ôter le mauvais goût. Je crois que je viens de prendre en même temps quelque chose
comme une nageoire. Un autre mange un petit peu de poisson, , avec beaucoup d’arrêtes. Puis
il le met comme moi dans un plat, pour s’en débarrasser. ((9967))
9968-- Je suis assis sur le bord d’un siège très penché en arrière (gab:9967). Pour me rendre
intéressant, j’enfonce un peu dans le sol les pies arrière de cette chaise. Et je me laisse tomber
en arrière, alors qu’à gauche passent des policiers (B). Mais ils ne m’ont pas vu. ((9968))
**
24-25:8:63
<N:2168> <M:290>
<C:23:8> <PC:770>.<R:5:7>
9969-- <HS:5:8> Je m’apprête à sortir d’une classe, alors que le professeur vient d’y arriver.
Je vais d’abord récupérer mon classeur ainsi que quelques papiers, qui sont avec lui et en en
laissant un. Le professeur doit me reconnaître, pour m’avoir déjà vu à son cours. Je suis un
peu gêné de sortir ainsi (poi)… Puis je cherche mon chemin. Je suis perdu à partir d’un
certain moment, et je ne le retrouve plus (poi). Et j’arrive en un endroit, où je vois sur une
porte des inscriptions mises par moi-même (sig). Mais je crois qu’elles sont seulement
valables pour le premier itinéraire, que j’avais fait puis abandonné. Puis je suis en un endroit
où je pense qu’il faut peut-être tourner, en restant à l’intérieur. Mais je ne me souviens pas de
ça, et crois que c’est une erreur… Puis j’arrive chez un photographe, ayant en main deux
photos en couleur (qsi). Ce sont des diapositives prises en largeur, dans leur cadre de carton.
Elles m’ont été données par un voisin d’ici. J’installe mes affaires sur le comptoir, devant
l’homme. Et je lui dis que je vais peut-être lui prendre quelque chose et lui demander un
service. Je pense en effet lui acheter un peu, pour le remercier. Je rentre maladroitement les
photos dans mon porte-feuille. Il me demande si je suis photographe : oui ! Il me dit que je
devrais peut-être faire attention, avec les deux photos que j’ai là. Peut-être sont-elles
d’Algérie, ou quelque chose comme ça. Mais il parle de photos rouges. Il me fait penser au
communisme. Je sors finalement une photo, sur laquelle figure simplement une carotte entre
autres choses. Son erreur m’amuse (sco). Et en faisant un paquet, je raconte mon histoire.
Ayant décidé de ne plus suivre les cours ici, j’y suis en touriste (un). Ça suffit en effet, quand
on a bien suivi le premier cours (H). Mais je ne sais partir qu’à partir d’un certain endroit. Or
cette fois, je n’ai pas réussi à aller jusqu’au bout (un). Je suis arrivé seulement à tel endroit. Il
me parle d’autres personnes, qui sont dans mon cas. Il parle de ceux, qui ne sont arrivés qu’à
telle rampe. ((9969))
9970-- <HS:5:8> Dans mon lit, je coupe un pain en plusieurs tranches non complètement
détachée.
2851
<C:5:19>.<R:7:14> <PR:770>
9971-- <HS:7:16> Je suis dans la rue. Et j’en ai marre maintenant, de chercher en vain mon
chemin (gac:9969). J’ai vu le nom de cette grande rue, que je longe (sig). Je crois reconnaître
que c’est assez loin de l’endroit, où je vais. Mais je ne m’en rappelle plus bien. Sur un petit
écriteau mural à gauche, je vois que cet endroit de la rue s’appelle « Le Havre » (A). Sur un
plan de la ville, je veux chercher où ça se trouve. Je descends pour cela dans une espèce de
passage sous-terrain. Mais je n’y trouve pas de plan. Nous ressortons dans la rue précédente,
que nous reprenons en sens inverse. Nous sommes abordés par un prêtre, qui veut aussi aller
en direction de l’Étoile. Nous partons donc ensemble. Puis il y a deux rues partant vers la
droite, et je choisis celle de gauche. Nous montons. Je pense que ça a des chances d’être le
bon chemin, puis que l’Étoile se trouve sur une hauteur. Puis nous sommes arrivés sur des
rochers, et je vois que nous ne pouvons pas continuer. Nous rebroussons chemin. Et le prêtre
fait une découverte à propos d’une petite fille. C’est une cuillère d’argent, que j’examine : elle
ne porte pas de nom (qsi). Et nous prenons une autre rue. Puis dans un escalier étroit que nous
descendons, nous croisons des personnes qui montent. Et je caresse le bas-ventre d’une fille,
alors qu’elle reste là (B) (w) (nu). Puis malgré mes prières, elle m’échappe en remontant
l’escalier. ((9971))
9972-- <HS:7:16> Je descends une rivière, que je traverse à pied <OUDET>.
9973-- <HS:7:15> Nous nous préparions à un départ. Or maintenant, il s’avère qu’il est
impossible pour aujourd’hui. C’est trop tard. Je dis alors à l’un de mes frère ou sœur, que
nous restons un jour de plus (H). Et je lui demande de faire passer cette nouvelle. Je pense que
ça fera 1800 francs de plus par jour et par personne. Je pourrai prêter de l’argent à papa, s’il
en veut encore (ga4:9948). Puis j’explique notre départ manqué à papa, qui nous rejoint. Je
m’aperçois alors que les raisons de ce renoncement ne sont pas tellement solides. Et papa dit
qu’avant de partir, il a à faire un rapport. Il ne veut pas le bâcler. Je lui dis qu’il n’aurait pas
eu le temps de le faire, si nous étions partis aujourd’hui. ((9973))
9974-- <HS:7:20?> J’arrive au milieu de la nuit en haut d’une maison, dans un magasin de
chaussures. Je crois qu’il est fermé. Et je m’approche d’une pancarte : elle indique que le
magasin ouvre à 14 heures et quelques (sig) (H). Je repars donc. Or je vois à droite des gens
passer quand même par ici, mettant une animation un peu étonnante à cette heure. ((9974))
**
25-26:8:63
<N:2169> <M:290>
<C:0:41> <PC:768>.<R:4:34> <P:d-v:d-v>
9975-- <HS:4:37> J’accompagne une femme en haut d’une maison, dans une salle à manger.
Et elle s’attable. Elle m’invite alors à manger avec elle, alors que je pensais maintenant
redescendre (ga2:9967). ((9975))
9976-- <HS:4:38> Je reçois une enveloppe entièrement dépliée, et qui est écrite partout. Je
vois par exemple en haut ma signature, de l’époque où j’étais jeune (sig). Et je lis le nom de
l’expéditeur, et reconnais celui de mon ancien professeur de piano de Clermont-Ferrand. Je
2852
suis heureux de l’invitation, qui me permettra de la rencontrer : elle pourra me parler des
Docher (et de Nicole) (psib). ((9976))
9977-- <HS:4:37> Je suis dans une pièce. Et deux jeunes filles m’apportent un soutient-gorge
apparemment mouillé, avec un paquet entouré de papier journal (w). Celui-ci contient peutêtre un autre soutient-gorge. Je dis que je ne sais pas ce que c’est. Mais l’une des filles aurait
pu rester dans le soutient-gorge qu’on m’apporte. Faisant allusion à l’amour, l’une des filles
dit alors qu’on peut apprendre des choses avec moi. Mais je les crois difficilement pures
toutes les deux. Et je prends pour prétexte la vérification de la marque de leurs soutientgorges, pour savoir de qui sont ceux-ci (ga4:9949). Et pour cela, je prends avec moi la
première fille. Elle ne résiste pas. Et je ferme la porte à clé. Je défais l’arrière de la robe de
cette femme. Il apparaît alors l’arrière de son soutient-gorge. Mais il n’y a pas de marque. Et
je serre cette femme dans mes bras, et l’embrasse sur la bouche (B). je le fais très bien et avec
passion, comme au cinéma… Puis il est dit que l’un de ces deux servantes mangera avec le
type, et que l’autre les servira (nu). Le type sort alors en vitesse, et c’est moi (E). c’est pour
vérifier les prédictions de ce rêve (phi). J’apprends en effet d’abord que l’un des servantes a
abandonné telle chose. Et chaque autre point se confirme, l’un après l’autre. ((9977))
9978-- <HS:4:36> Une femme demande dehors si nous sommes bien dans telle ville. Ce n’est
pas le cas. Un type est avec nous. Il lui donne un nom de ville, qui est également faux. Je
pense les détromper. Mais chacun des autres se met alors à citer un nom de ville différent. Et
je crois qu’ainsi, ils s’amusent (sco). ((9978))
9979-- Je suis dans une ville, où je pense chercher un hôtel. Ce ne serait pas désagréable pour
une nuit, bien qu’un peu cher (H) (ga1:9973). D’ailleurs, la perspective de coucher dehors par
économie avec une couverture ne m’enchante pas. ((9979))
9980-- Papa s’est mis très en colère contre maman (tse). Et alors qu’il est parti pour la
poursuivre, je crains qu’il ne la batte (V) [Ce qu’il n’a jamais fait !]. Je cours les retrouver,
décidé au besoin de le maîtriser. Je les retrouve en haut d’un escalier et à droite. Je ne sais pas
s’ils s’amusent ou s’ils sont sérieux (sco?). Papa la maintient, crispé sur elle. Je reste à les
surveiller. Il fait le geste de l’étrangler, tremblant et crispé. Je dis que j’ai rarement vu
quelqu’un maîtriser aussi peu ses nerfs (A). Et je redescends calmement les escaliers, les
quittant. Je ne veux pas être trop vache, et je lui dis en descendant : « Je ne réussirai peut-être
pas mieux que (lui) en famille, mais en situation, sûrement » (A). Il me répond n’en pas
douter. Et j’ai rejoint mes frère et sœurs en bas à table. Je vois le manche du couteau à pain,
dont la lame est cassée près de la base. Et je vois le reste de la lame sur la table, devant moi et
à droite. Et je pense à l’humeur actuelle de mes parents. Je dis que ce n’est pas le moment de
montrer ça. Et je le cache à ma gauche. ((9980))
<C:4:59>.<R:7:59> <PR:768> <OU>
9982-- <HS:8:2> J’ai installé tout un matériel de haute fidélité, et nous allons le faire
marcher pour la première fois (H). Je crains un peu que quelque chose ne saute. Et je me
souviens subitement que je n’avais pas encore fait mes connexions de l’ampli-préampli. Toute
l’installation est donc inutile. Il faudra la refaire. ((9982))
9983-- <HS:8:2> Nous arrivons dehors dans la rue en un endroit, où nous allons maintenant
tout installer pour faire des mesures sérieuses. Je répète à mes compagnons des plaisanteries
de Stirling [Le chercheur de Saclay avec qui j’ai fait ma première expérience de physique
2853
corpusculaire] (sco). Je dis qu’il faudra faire telle chose un grand nombre de fois, alors que ce
nombre correspond à tout autre chose <OUDET> (H). Il va me falloir faire seul ici toutes les
installations, dont je suis chargé avec la voiture de Stirling (gab:9982). Elle est arrêtée ici à
gauche. Et au milieu de cette petite rue je rencontre une fille, que je connais depuis peu. Je lui
dis bonjour. ((9983))
9984-- <HS:8:0> Je suis arrivé devant un très beau paysage lacustre, que je regarde du haut
d’une petite colline (qsi) (eta). Par endroits, il y a des palmiers. Je pense qu’avec mon
Rolleiflex, ça ferait une belle photo. Puis j’ai en main le Contaflex de papa, qui est lui-même
en bas. Je regarde dans l’appareil. On y voit un champ trop petit, car il y a l’objectif normal.
Je vois comme une barque, que je voudrais avoir dans le champ de la photo. Puis je vois
qu’en réalité, ce n’est qu’une ombre. Et contrairement à ce que je croyais, je m’aperçois que
j’ai en fait avec moi toute la sacoche de l’appareil. Elle contient les accessoires, et entre autres
les objectifs interchangeables. Elle est à mes pieds. J’aurais pu par inattention la laisser rouler
sur le flan de cette colline, et tomber dans l’eau qui est en bas (poi). Il me faut donc faire très
attention. Puis par plus de sûreté, je finis par prendre bien en main ses lanières. Et je veux
changer l’objectif normal. Et voilà que la sacoche étant maintenant derrière moi, j’y trouve
des quantités d’autres objectifs. Je les manipule, et les entasse sur la sacoche. Je mets à un
moment donné le doigt sur le verre d’un gros objectif. Et j’en trouve un petit dans un simple
verre. Puis j’en trouve un autre dans une boîte cylindrique transparente, comme je les connais.
C’est un grand angle, dont on dit qu’il est américain. Je vois que cet objectif est en deux
morceaux… Puis prenant ma femme dans mes bras, je lui dis qu’il y a déjà plusieurs heures
que nous sommes ensemble (H) (B) (w). Et nous n’avons pas encore fait l’amour, étant
occupés. Il faut vraiment que nous ne soyons pas pressés, car c’est notre nuit de noces
[préfigure la réalité de 1968, où Fernande avait l’impression que je n’étais pas pressé !]. ma
femme me dit avec un peu d’appréhension qu’elle ne s’est pas lavée hier. Je la rassure, en lui
disant que moi non plus. ((9984))
9985-- <HS:8:30> <DDD : En pensant à ceux qui ont inventé ces appareils> Je vois une
photo représentant une étincelle, qui a jailli entre des plaques. C’est l’origine de la découverte
des chambres à étincelles (ga8:9927). Ceux qui ont fait ça ont peut-être pensé que l’étincelle
pourrait suivre une particule. ((9985))
**
26-27:8:63
<N:2170> <M:290>
<C:23:4> <TC:22,2:19,0> <TCC:36,7> <PC:766>.<R:5:27> <TCR:36,0> <OU>
9986-- <HS:5:52> <DDD : En pensant à Mes recherches> Je vois un étalage de livres, et en
particulier un gros. Ils concernent des recherches actuelles sur les rêves. Je risque d’être
devancé (ga20:9887). Je pense pourtant qu’aucun ne concerne mes mesures physiques. ((9986))
9987-- <HS:5:43> Alors que tous viennent s’installer à table, mes affaires traînent encore un
peu partout ici (ga1:9975) (tse). J’imagine qu’on pourrait me le reprocher. Et tous ceux qui
s’installent repoussent mes affaires un peu partout. Je vais les chercher toutes. Je repère entre
autres mes habits, car je suis seulement en caleçon (w). puis je suis parti. Et pour être occupé,
je comprends que je fais attendre longtemps mes parents pour aller les rejoindre à table. ((9987))
2854
9988-- Je maintiens de force un type, et lui ai pris son gros canif ouvert (B). Or voilà qu’à
quelque distance devant moi, un mauvais gosse m’attaque ne me lançant un premier couteau
(V) (tse). Et je le lui relance moi-même, après l’avoir évité. Mais je comprends que je n’aurais
pas dû le lui relancer, car il va s’en resservir. Je préfère ne pas lui lancer mon gros canif, bien
qu’un instant j’en aie envie. Et il me lance plusieurs autres couteaux, que je peux toujours
éviter. Mais heureusement il tire assez mal, et assez loin de moi. Décidé à le capturer pour le
corriger, je m’approche maintenant de celui qui le tient. Et je lui demande de ne pas le lâcher.
Mais il n’en a pas tenu compte. Je réussis quand même à attraper ce gosse. Et je lui maintiens
la tête. Mais sachant qu’il est assez vicieux pur me mordre les mains, je lui immobilise les
mâchoires. Puis je le frappe autant que je peux (B). Et je lui donne des coups de poing sur le
derrière. Je sens alors à sa réaction que ça va lui faire faire dans son pantalon, ce qui
l’humiliera. Je comprends alors que c’est son pont faible. J’insiste donc dans ce sens, et
continue à lui frapper le derrière… Puis je suis à table (gab:9987). Et Dédée me rejoint. Elle
voit une traînée sur la manche gauche de ma veste, et me la fait effacer. Faisant allusion à du
sperme desséché, elle dit que ça pourrait paraître ambiguë (w). je lui réponds que c’est à cause
de ce bambin, qui était égueulasse (qsi) (un). Puis j’ai en main deux morceaux intacts de
boudin, que je pose à ma gauche sur un coin propre de la table. Et j’en ai deux autres à ma
droite, posés sur un coin humide. (Je mange d’abord ce dernier) (pi?). Puis je profite de ce
qu’il y a de la crème glacée ici, pour en demander une. Mais papa à ma droite en demande
alors pour tout le monde. ((9988))
<C:6:1> <TCC:35,8>.<R:8:2> <TCR:36,2> <TR:18,8:15,6> <PR:768> <OU>
**
27-28:8:63
<N:2171> <M:290>
<C:23:34> <TC:18,0:14,0> <TCC:36,0> <PC:768>.<R:2:40> <P:ds-d:ds-d>
9989-- Je vais chez Élysabeth, pensant d’abord lui laisser un mot. J’arrive devant chez elle. Je
me souviens alors qu’elle m’a conseillé de ne pas faire de bruit à cause de son voisin, et
d’ouvrir moi-même avec sa clé sur la fenêtre. Je la trouve, et c’est ce que je fais. Et je remets
chez elle son affaire, qu’elle m’avait prêtée. Puis je décide de rester pour l’attendre, afin de
faire l’amour avec elle (w). Elle risquerait cependant de m’accuser de la prendre pour une
simple prostituée. Et j’hésite à rester. Je ne sais pas que faire. J’ai alors très peur qu’elle
n’arrive maintenant, et ne me surprenne là (tse). Je me prépare à partir, en rassemblant toutes
mes affaires. Et ceci dans le cas où je déciderais de partir. Je le fais fiévreusement. Et je ne
trouve pas ma chemise à manches courtes. Je prendrai le tout en vrac si je pars, comme j’ai
déjà fait pour être prêt à partir. Je me rends compte que c’est allumé dans l’entrée, et pas dans
la chambre d’Élysabeth ni dans celle de son voisin. On pourrait trouver ça bizarre. J’allume la
chambre d’Élysabeth. Puis des personnes inquiètes arrivent de l’autre côté de la porte
d’entrée. Elles sont deux dont une femme, qui s’occupe d’ici d’ordinaire. L’autre lui explique
qu’il manque la clé. Puis elle lui dit qu’il manque la porte. Elle essaye alors de l’ouvrir. Mais
je la maintiens de mon côté (B). Et je finis par expliquer à la femme ce qui se passe. Je lui
explique que telle chose dans l’entrée vient du tiroir, qui est à ma droite. Et je lui montre que
la clé est dans le tiroir à gauche, pour la rassurer entièrement. Et je nous imagine Élysabeth et
moi, nus et nous vautrant dans le lit dans le noir. Je sens mon bas-ventre en état d’érection. Je
2855
pense que je serais ici chez elle. Et je m’imagine arrivant moi-même à mon tour à être chez
moi. Mais ce serait alors par mes propres moyens, contrairement à elle. ((9989))
<C:2:56>.<R:4:26> <P:ds:ds-g> <III : La tête sur le bout des doigts de l’intérieur de la main
gauche ouverte, où j’ai un peu mal>
9990-- <HS:4:28> Je vois devant moi une voiture et sa roulotte, arrêtées au milieu de la
route. D’autres veulent les croiser. Pour laisser la place, la voiture et la roulotte s’apprêtent à
partir. Mais l’autre n’attend pas et la croise déjà, alors que je n’aurais qu’il y avait la place. Et
je repars moi-même à pies en sens inverse. Or je vois une voiture arriver juste sur moi, et
corner (omé). Je crois d’abord qu’elle est du mauvais côté, car je suis tout à gauche de la
route. Mais en fait il n’en est rien, elle est bien à sa propre droite. Je me mets alors sur le côté
de la route à gauche, où je crains un peu qu’il n’y ait des bestioles. Je vois passer la voiture,
occupée par des vieux restant calmes. Ils ne m’en veulent pas. Et un vagabond a demandé
quelque chose à un agent ici présent. Je crois comprendre que l’agent lui dit de se jeter sur la
pelouse, qui est sur la pente bordant l’autre côté de la route : là, il sera poussé en sens inverse
par le mistral (gam). Et je repars sur une route perpendiculaire à la première, que j’ai
traversée. Sur cette nouvelle route et à droite, je vois peu après la boîte aux lettres que
cherchait le vagabond. En l’aiguillant sur un autre chemin, l’agent a peut-être voulu se venger
de lui. Celui-ci l’aurait tutoyé trop familièrement. ((9990))
9991-- <HS:4:27> Sur un parterre de fleurs, je crois d’abord découvrir de toutes petites
orchidées (qsi) (eta). Mais en fait j’en vois d’autres plus grosses, et je les regarde avec plaisir
(psib)…Puis je suis dans une pièce avec mes parents, et je veux leur apprendre ma découverte
des orchidées dans le jardin(un). Je commence. Mais maman m’énerve, parce qu’elle n’arrête
pas de bavarder (poi) (omé). Je dis que je ne raconterai plus rien, aussi longtemps qu’elle sera
là. Et je l’imite, pour la ridiculiser (ga1:9988). Elle part. je m’en veux un peu de ma conduite.
Et je continue à contre-cœur de raconter ma découverte des orchidées… Puis marchant dans
la rue, je pense qu’au fond j’aime bien maman. ((9991))
9992-- Un vagabond et moi sommes chez un type, que nous voulons voir (gab:9990). Or il
arrive et monte ses escaliers sans nous avoir vus, bien que je l’aie sifflé (omé). Je demande à
mon compagnon quel est le nom de ce type. Nous l’attendons. Et étant allés vers la droite,
nous examinons l’intérieur de cet appartement. Il est dit qu’on s’est arrangé ici pour que rien
ne soit blanc. Et j’observe un tableau à l’huile, suspendu à un mur à ma droite (qsi). Mais qui
est le peintre ? Je m’en approche, et vois son nom en bas et à gauche : « Chantal » (A) (sig).
C’est un nom qui va bien avec le snobisme de cette maison. Est-ce la famille habitant ici, qui
est représentée sur une barque ? Mais alors à droite, le père serait représenté deux fois (H) ? je
comprends qu’il n’en est rien : le père est l’homme à la moustache tout à droite, et le type
immédiatement à gauche est son frère. Puis il y a leurs deux enfants, ainsi que la mère tout à
gauche. Elle a de longs cheveux, et tourne la tête. ((9992))
<C:4:37>.<R:7:25> <TCR:36,1> <TR:16,2:13,2> <PR:768> <P:ds-g:ds-g> <III : La tête sur
le bout des doigts de l’intérieur de la main gauche ouverte>
9993-- <HS:7:29> Je m’imagine ayant le cerveau de maman, un cerveau devenu très obtus.
9994-- Je m’imagine touchant avec vénération une vitrine, contenant des objets ayant
appartenu à Bernadette. Ou bien volant un de ces objets, pour être sûr d’en avoir un
2856
authentique. Je pense à l’assurance qu’on m’a donnée dernièrement, sur la qualité d’une tel
objet. Et ceci alors que ça pourrait n’avoir été qu’une attitude commerciale.
9995-- En regardant un tableau, je redirai à papa que je revisiterai tel château (qsi)
(gac:9992). Puis je pousse vers la gauche, pour laisser son porte-feuille à papa. Maman est
prête à partir. Puis à une remarque de (papa), elle se lève furieuse. Et elle lui envoie quelque
chose. Et papa l’engueule, car elle a perdu sa cigarette peut-être envoyée. Elle ne dit rien. elle
tient un mégot étincelant au bout d’une pince. ((9995))
**
28-29:8:63
<N:2172> <M:290>
<C:23:57> <TC:18,4:14,4> <TCC:36,1> <PC:766>.<R:5:57> <OU>
9996-- <HS:6:2> Nous descendons dehors en un lieu de travail public. Je ne comprends pas
très bien comment on travaille ici. Mais je comprends maintenant que c’est en matchant et en
parlant.
9997-- En récompense de certaine réussite, on distribue des munitions à des gens. Un
camarade à moi vient de réussir quelque chose. Il reçoit beaucoup de tuyaux assez grands, des
cartouches. Et on continue en donnant des cartouches plus grosses et moins longues, mais
c’est pour un autre. Mais ces essais de tir vont faire du bruit. Puis j’essaye de tirer : l’arme est
enrayée. J’essaye encore plusieurs fois en vain. Je jette l’arme en arrière. Elle explose sans
trop de bruit (omé). Je crains un peu d’y aller voir. Puis j’y vais en portant seulement mon
slip, que je remets en place tant bien que mal (w). Au début en effet, mon bas-ventre était
dehors. Et je regarde ici tous les morceaux épars du vélomoteur, qui a explosé (nu). Je suis un
peu honteux. Puis je dis à un supérieur de venir voir, ça vaut le coup. Je lui dis que pour cela,
il peut contourner par la droite ces rangées de fauteuils de cinéma sur lesquels je me trouve…
Puis mon supérieur Cyril m’explique l’affiche « Les mains aériennes » (A) (sig) (gaa). Je
crois que l’homme représenté les avait sur son bas-ventre (w) (gaa). Mais (elles) ont été ôtées.
Il (examine) ces jeunes filles enfermées. ((9997))
<C:6:6>.<R:7:40> <TCR:36,3> <TR:17,2:14,0> <PR:762>
9998-- <HS:7:54> <DDD : En pensant à eux> Papy et mamie voulaient faire changer un
lustre chez eux. Ils savent que pour cela, il faudra employer beaucoup d’ouvriers. Et ça
coûtera un million (H). Il y ont depuis renoncé. J’essaye de leur prouver qu’ils ont tort : ça
coûtera bien moins cher, s’ils n’y mettent qu’un ouvrier. Ça durera il est vrai plus longtemps.
Mais papy m’oppose l’argument suivant : comment fera cet ouvrier pour les opérations
délicates, qui demanderaient de l’aide ? Je dis que je pourrais très bien venir l’aider un peu
moi-même. Ça n’aurait pas d’importance. Papy admet que je suis intelligent, et que j’ai des
idées. ((9998))
9999-- <HS:7:50> J’aperçois Claire Schuck avec ses cheveux roux, à une certaine distance
au milieu d’autres personnes (qsi). Je vais auprès d’elle, pour m’abriter. Et je trouve là une
fille, que je connais. Elle me serre la main (B). Je lui dis qu’elle est devenue forte. Mais elle
l’était peut-être avant aussi. ((9999))
2857
10000. <HS:7:47> Je suis dans une salle d’Hôpital pleine de femmes. Une personnalité arrive
par la gauche. Nous devons nous mettre au garde-à-vous. Je le fais, avec toutes mes affaires
dans les bras. Puis je les dépose, et je remue <OUDET>.
10001. <HS:7:44> J’ai devant moi une statuette couchée sur un socle. Un personne avec moi
me dit que c’est son père mort, qu’elle a monté ainsi sur cette monture d’argent (gam). Mais
je lui dis qu’il est tout petit ! Il diminuait, en effet. Et elle l’a ainsi monté, parce qu’elle
craignait que toute sa peau ne se détache. Je vois qu’il est ainsi maintenu par des liens
d’argent, qui l’enlacent par endroits. Mais cette personne me dit qu’ils sont en inox. Alors que
je l’ai en main, je crois avoir par maladresse détaché un doigt d’une plus grande statue placée
derrière. Je ne veux pas le montrer, et laisse le bout ici. ((10001))
10002. <HS:7:41> Je reviens par erreur chez un copain, alors que je voulais aller au cinéma
(gac:9997). Pour me donner une contenance, je demande si je n’ai rien oublié ici (ga3:9977).
Or je retrouve justement mes( jumelles) sur son lit. Et je vais repartir. ((10002))
**
29-30:8:63
<N:2173> <M:290>
<C:23:34> <PC:764>.<R:4:48> <P:g:g> <OU>
10003-- <HS:4:47> Je suis avec un lion, et nous devons aller (nous faire manger) (gam) (tse).
Le moment est en effet arrivé. Mais je ne suis pas tellement enthousiaste pour ça. Le lion est à
ma droite, sous une espèce d’estrade placée devant moi. Il ne s’est pas encore réveillé. Je
m’apprête à faire quelque chose, et je le réveille. ((10003))
10004-- <HS:4:45> Je vais passer un examen <OUDET>. Je pense alors à la place que je
vais occuper. Depuis le premier étage, je descends donc au rez-de-chaussée de cette maison.
Et je passe en courant dans une librairie d’ici. Je m’empare au passage d’une règle et d’un
autre objet, dont je vais avoir besoin. Et je repars en courant. Mais un type d’ici m’arrête, pour
me reprocher de ne pas les avoir payés. Je me montre innocent, car c’était un oubli. J’arrive à
la caisse, en disant d’ailleurs que ça ne doit pas être bien cher. Je demande combien : 50
francs (H). Je m’étonne que ce soit si peu. Je les donne. Et j’explique que j’ai souvent achetés
de tels objets, pour ne pas les avoir eu sous la main au bon moment. Et je repars. Puis dans un
couloir, je croise une jeune fille. Elle me plaît. Je la rappelle, alors qu’elle m’a dépassé. Et je
la rejoins. Je la tiens, et lui caresse les seins (B) (w). Elle se laisse faire. Et je sors mon basventre, et dégage le sien. C’est pour entrer en coït avec elle. Lorsque nous le faisons, elle me
parle d’une autre femme (B). Celle-ci a le bas-ventre beaucoup plus intéressant, parce que
plus compliqué. J’essaye de comprendre. Peut-être est-ce relatif à ce que cette femme raconte
pendant le coït… Puis m’étant réveillé, je me rappelle les détails de ce rêve pour le noter (Q?)
(F) (sig?) (ga3:9986). Je commence par l’examen, et les règles à 50 francs (H). ((10004))
10005-- Je suis chez moi. Et je crois entendre du bruit, qui annoncerait l’arrivée d’un intrus
(omé) (tse). Je saute sur la porte, pour la retenir (B). Et je crois qu’au même moment, on vient
d’essayer de la pousser. Mais je n’en suis pas sûr. Car j’attends, et il ne se produit rien : on ne
la touche plus. Je crois alors que le type n’a fait que préparer sa visite. Je pense qu’il prépare
2858
son coup par une première visite. Et je pense que par la suite, il doit venir s’installer à l’affût.
Et ceci après avoir vu que sa victime est allé chercher l’argent, qu’elle a gagné. C’est comme
je compte le faire moi-même. Je m’apprête à le recevoir, quand il reviendra réellement. Je
prépare pour cela un certain nombre de chaussures, dont je me servirai pour le frapper. Je les
remplis de sable. Je pense à cette façon de pénétrer chez les gens pour les voler. Je trouve
quand même incroyable qu’on transporte chez la victime quelque chose, dans quoi va naître
celui se changeant ensuite du vol (gam) (cro). Cette dernière personne naîtrait, sans avoir reçu
d’instruction pour le vol. Puis pour les transporter, je prends une grosse partie du tas de
chaussures déjà préparées. Et je vois qu’il ne me reste plus que 3 espadrilles à remplir (H).
Mais je crois alors que le type arrive, du fond de l’appartement. Je lâche vite les espadrilles,
un peu à contre-cœur. C’est pour m’emparer d’armes plus sures, un marteau et une hache. Et à
propos du type, je pense que « je vais lui préparer un de ces petits plats mijotés ! » (A). Je me
cache alors, immobile dans une pièce. Et je guète fiévreusement son arrivée (tse). Je crains
qu’il ne voit mon ombre, et ne devine ma présence. ((10005))
<C:5:7>.<R:7:47> <PR:764> <OU>
10006-- <HS:9:37> Je suis chez quelqu’un <OUDET>.
**
30-31:8:63
<N:2174> <M:290>
<C:0:5> <PC:762>.<R:7:8> <PR:758> <P:ds-g:g> <III : La tête sur le bout des doigts de
l’intérieur de la main gauche ouverte, qui me font un peu mal ; et avec une faible migraine>
10007-- <HS:7:10> Je lis le récit du vol d’une croix ancienne, avec dessin (sig). ((10007))
10008-- Je suis dehors. Et je note tous les monuments, qui sont ici (sig). Je voulais d’abord
noter l’un d’eux. Mais il me paraît maintenant sans intérêt et trop récent. ((10008))
10009-- Je suis dans une salle d’examen, et je cherche une place. Et quelqu’un m’ordonne
d’aller m’asseoir par terre, un peu en avant. Il s’agit peut-être d’une punition. Pour l’examen,
il va s’agir de filmer un spectacle. Or je n’ai pas de caméra. Je me révolte à la pensée de
toutes les dépenses à faire, pour cet examen (tse). Un voisin me dit que nous arrivons à la
partie finale du spectacle. Et je suis mécontent des conditions de cet examen : inconfort et
copiage, que font les candidats. Je m’imagine faisant un grand scandale, et refusant de passer
cet examen. Puis un camarade m’appelle, pour partir avec lui. Et l’examen ? Il semble s’en
foutre. J’étais avec quelqu’un. ((10009))
10010-- Je suis dans une pièce. Un groupe de filles viennent s’y faire peser, avec la poitrine
nue (w). Et ceci devant des hommes. Animé de pensées érotiques à leur égard, je me jette sur
elles. Et je leur caresse le derrière (B). Elles ne se laissent pas faire. C’est un homme, qu’à un
moment donné j’ai pris pour femme. Puis je cherche une femme à aimer. Je vois une serveuse,
mais elle est trop (vieille). Et j’arrive en un endroit, où des poupées de bois sont suspendues
au plafond par des ficelles. J’en remarque une, qui a les jambes écartées. Et je la détache pour
l’aimer, en laissant une partie du haut attachée à la ficelle (gam). Quand je m’aperçois que je
la tiens contre moi la tête en bas, je la remets droite (B). ((10010))
2859
**
Septembre 1963
31-1:9:63
<N:2175> <M:100>
<C:1:32> <TC:18,4:15,0> <TCC:36,3> <PC:766>.<R:5:38>
10011-- Je vais me faire tuer. Nous sommes sur un véhicule, qui possède des parties
coupantes. Nous nous proposons de raconter notre histoire à notre bourreau (poi). Il aura peutêtre pitié, et nous épargnera <OUDET>. Puis je marche avec mon gardien. Et je le quitte pour
aller dans un WC à gauche, après lui qui va à droite. Mais je n’essaye pas de m’enfuir. Et
dans les WC, j’ai aussi envie de me masturber (w). Mais je reste seulement en état d’érection
(B). Et je rejoins mon gardien. Puis je raconte que je n’ai pas essayé de m’enfuir. Et ceci alors
que dans la région, j’avais un camarade qui m’attendait. ((10011))
<C:5:42>.<R:9:3> <TCR:36,2> <TR:18,6:15,0> <PR:766> <P:ds-g:ds>
10012-- Je suis dans les champs avec des camarades. Et nous voulons lancer des pierres, le
plus loin possible. Je ne trouve d’abord par terre que des pommes de terre à lancer. J’en lance
ainsi plusieurs. Mais je ne parviens pas à les envoyer loin (B). Je pense que c’est parce
qu’elles sont trop légères. Cherchant le moyen d’y parvenir quand même, je me jette sur elles
pour les rattraper et les lancer plus vite (cro). Puis c’est une pomme de pain, que je lance. Et
je trouve enfin une pierre. J’essaye de la lancer en prenant mon élan. Mais ça ne change rien.
dans la direction où nous lançons nos pierres et sur la gauche, un paysan laboure son champ.
Et c’est à droite une jeune fille, qui passe en travaillant d’une certaine façon. Nous ne retirons
dans sa direction que lorsqu’elle s’est à nouveau éloignée. Un camarade lance plus loin que
moi. C’est ce que je crois d’abord. Mais c’est peut-être simplement qu’en fait, sa pierre reste
plus longtemps en l’air. Puis je sors à droite d’un côté d’un gros appareil meuble un film
négatif développé, pris par la jeune fille précédente. C’est peut-être là un appareil prenant en
stéréo, avec un autre film de l’autre côté. Les deux films seraient ainsi distants l’un de l’autre,
avec une prise de vue éloignée. Mais ce ne sera pas le cas pour moi, qui ai pris ce seul film
(nu). Et il me semble voir que ces photos sont un peu colorées, ce qui m’étonne (qsi) (nu). Je
vais les examiner près d’une fenêtre. Je les vois de plus en plus colorées. Elles sont d’abord à
regarder par transparence, puis normalement. Et elles sont toutes en couleurs, belles et un peu
sombres (eta). C’est peut-être le produit restant dans l’appareil, qui a ainsi coloré mon film. Et
ceci depuis le dernier développement d’une pellicule en couleur. Il suffirait ainsi d’utiliser ces
produits, pour colorer un film noir (cro). Ce serait une découverte. Puis mon film est un très
beau et grand vase de porcelaine, effilé et de fond bleu sombre (nu) (eta). Je pensais d’abord
découper chaque photo de mon film. Mais je décide de ne pas le faire, pour ne pas fractionner
ce beau vase (M). Puis j’arrive dans une pièce que j’allume, pour montrer ce vase à
Maryvonne. Puis elle me dit que papa est malade, et qu’il dort ici. Nous attendons qu’il se
réveille, pour recevoir ses instructions. Il se réveille. Et il pose des questions un peu
incohérentes. ((10012))
**
2860
1-2:9:63
<N:2176> <M:100>
<C:23:30> <TC:19,6:16,0> <TCC:35,9> <PC:768>.<R:3:38>
10013-- <HS:3:48> Je suis tourmenté par un long voyage, au cours duquel je change souvent
de personnalité (cro) (ro). J’avais vu une première fois que ça marchait. ((10013))
10014-- <HS1:3:39?> Au cours de Teillac, je ne comprends absolument rien à ce qu’il dit
actuellement. Et ceci pour ne pas connaître cette question. Alors que tous mes camarades
répondent et qu’ils parlent en même temps, je baisse le nez en gardant mon sérieux et en ne
disant rien. <HS2:3:38> Je me trouvais avec Teillac dans notre appartement de ClermontFerrand (nu). Et je passe du salon de cet appartement à la dalle à manger, pour le travail
suivant. J’y occupe relativement la même place que dans le salon, près de la fenêtre. Je suis
sur le moment un peu étonné, de voir que le chemin est si court. Teillac est resté dans un
fauteuil du salon. Je l’entends à un moment donné mettre la radio, à côté de lui (omé). Puis je
remarque que sur la table de la salle à manger, il y a encore les couverts sales de ceux qui
nous ont précédés. Et des couverts n’ont même pas été remis pour nous. Ça amuse mes sœurs,
qui sont attablées (sco). J’ai là un nouveau et beau chien loup, que nous avons élevé. Il est
assez jeune, et de teinte ordinaire (qsi?). Je pense faire aider à l’élever par Dick. Et on a sonné
à la porte d’entrée (omé). J’amène Dick dans l’entrée, pour m’en servir de garde. Je le retiens
et le fais se taire, en le caressant (B). Ce sont des jeunes musulmans, qui viennent faire
quelque chose. ((10014))
<C:3:52>.<R:6:10> <P:ds:ds>
10015-- <HS:6:22> Nous quittons un endroit, où agonise quelqu’un. On vient y discuter de
sa succession. Je trouve cela très déplacé.
10016-- <HS:6:13> Je vais sortir d’une classe, pour nettoyer un torchon de Touiller
(gac:10014). En partant je lui en montre d’autres, qui sont ici à droite. Arrivé dehors pour
nettoyer ce torchon de sa poussière, je le frappe sur des objets. Je le vois devenir net. J’en vois
d’autres ici, qui sont propres. Je reviens dans ma classe, pour y trouver tous mes camarades
encore debout. C’est peut-être une punition. Je pose mon torchon près du mur, contre la tête
de Touillet. De retour à ma place, j’hésite à m’asseoir. Mais je vois que tous mes camarades
se sont assis, peut-être à mon arrivée. ((10016))
10017-- Je visite une petite pièce, que je trouve entièrement vide. On fait croire que le chef
malade s’y trouve (gab:10015). Je comprends qu’en fait, il n’existe pas. Il est un mythe. Le
soit-disant sous-chef est en fait un vrai chef, responsable de cette tromperie. Le retrouvant
alors, je dis que ce jeu est risqué : il faut qu’il choisisse bien ceux ayant le droit d’entrer dans
cette petite pièce, et par conséquent qui connaissent la vérité. Il m’assure que c’est le cas. J’en
fais moi-même partie. Puis je pense que ce jeu leur coûte assez cher. Mais ce n’est rien,
auprès de son utilité. ((10017))
10018-- Je circule au-dessus de certaines personnes, étant assez fier d’être suspendu en l’air
sur mon avion. (Puis nous discutons au passage dans une voiture. Ma sœur s’indigne qu’ils ne
paraissent même pas étonnés.) Puis notre avion est parti. Nous survolons un large fleuve. Je
m’imagine expliquant que maintenant, l’eau y est propre. On voit en effet le fond. Mais celui-
2861
ci est recouvert de vase. Puis je comprends que pour cette expédition, on a choisi cet avion
pour qu’il ressemble à tel autre de nos adversaires. Nous allons chez ce dernier en secret. Puis
je comprends qu’il a été choisi pour que je sois assez bien sur la queue. Je suis en effet assis à
cheval sur l’arrière de la carlingue, au niveau de la queue. Puis je m’aperçois mécontent que
pour faire comme moi, ma sœur est sortie de la carlingue (poi). Je l’aide à y entrer à nouveau.
Et nous arrivons à l’endroit, où il y a eu précédemment un accident. J’en vois quelques
indices sous la forme d’objets défoncés, dont des arbres. Sans qu’ils le sachent, nous venons
rétablir la ligne de nos adversaires à l’endroit de cette brèche. Mais je crains que nous n’y
restions, nous aussi. Nous nous approchons en effet très près des arbres, et je préviens le
pilote. Il remonte. Mais je comprends que cette proximité n’était peut-être qu’apparente, un
effet du téléobjectif. Et nous sommes arrivés. Je vois qu’il y a ici un Français, et un autre type
parlant français… Puis je sers à boire à toutes les personnes ici présentes. J’ai par ma seule
volonté la faculté de remplir de n’importe quelle boisson désirée le récipient que je porte
(cro). Afin de le remplir de la boisson désirée par celui que je vais servir, je donne d’abord sur
ce verre un petit coup de doigt. Ou bien même, je me dispense de le faire. Je verse la boisson
de mon verre dans celui de l’autre. Puis je verse tout ce que contient le mien dans l’autre. Ce
qui reste y est alors automatiquement la boisson désirée, après chaque changement de couleur
(qsi). Je laisse tomber mon verre, à un moment donné. J’en profite pour laisser voir qu’il ne se
casse pas. Puis je demande s’il n’y a plus d’amateur de liquide (A). Et je jette de la poudre
rouge de « Dargète » dans une espèce de grand entonnoir pour quelqu’un (A). Puis j’en jette
dans l’air, pour qu’il soit très parfumé (tet). ((10018))
<C:6:26>.<R:8:51> <TCR:36,3> <TR:18,8:15,0> <PR:770>
R.A.S.
**
2-3:9:63
<N:2177> <M:100>
<C:23:17> <TC:19,4:15,6> <TCC:36,1> <PC:772>.<R:6:17> <TCR:36,2> <TR:18,8:15,4>
<PR:774> <RRM> <P:ds:ds>
10019-- <HS:6:47> Je suis dans une pièce avec mamie. Elle m’explique qu’en acceptant son
invitation, Madame Roy lui avait proposé d’en faire son repas de noce. Mamie ne le croyait
d’abord pas. Maintenant, elle le croît. Tout ceci m’étonne. Mamie n’a pas l’air d’approuver ce
mariage. Mais je pense à Monsieur Leménager. Et je lui dis que le type qu’elle épouse est très
bien. Il a un poste important dans les douanes.
10020-- <HS:6:32> Nous sommes au milieu de la nuit. Je me rends compte qu’au lieu de
prendre des notes partielles sur mes rêves, je suis en train de les rédiger au propre (ga4:10004)
(sig). Je ne le faisais plus depuis longtemps. Je continue donc à rédiger les rêves de cette
deuxième période de sommeil, que je viens de passer (H). ((10020))
10021-- <HS:6:28> Je m’enferme dans une pièce, où je ne suis pas tranquille (poi). Il y a un
piano, que je croyais d’abord à tort être un piano à queue. Je le pousse derrière la porte, ainsi
qu’un autre petit meuble. Je pense y pousser aussi un meuble plus lourd, qui se trouve de
2862
l’autre côté de la pièce. Mais je ne le fais pas : quand on viendrait me voir, je serais long à
ouvrir avant de les avoir retirés. ((10021))
10022-- <HS:6:28> J’entre dans un petit magasin. Une vendeuse vient me rejoindre. Je lui
parle des livres de la collection du livre de poche. Elle me dit qu’elle en a quelques-uns en
deux volumes (H). je pense que ce n’est pratiquement rien, auprès du nombre de ceux qui
existent. Je pense regarder les titres. Mais je ne le fais pas. Je vois d’autres livres vers le
milieu de la bibliothèque, moins intéressants et à couverture de carton. J’en demande le prix.
J’en regarde un à la dernière page : je vois qu’il est marqué 199 francs (H) (sig). Je lui montre
le livre. Elle me montre que c’est elle, qui a raison : le 2 était mal fait. Je n’ai pas envie de ces
livres. Mais je n’ose pas partir sans rien acheter. Je pense acheter des cartes postales en
couleurs, représentant des animaux (qsi). Je les vois à droite. J’en ai déjà quelques-unes dans
cette collection. Je ne voudrais pas en prendre en double. Je les regarde. ((10022))
10023-- <HS:6:24> Il est question d’aller chez Augé cette nuit. Mais je lui dis que j’ai peur
que ça ne dérange ses parents. Il me parle de l’un d’eux, que ça ne dérangera pas.
**
3-4:9:63
<N:2178> <M:100>
<C:23:35> <TC:19,2:15,6> <TCC:36,1> <PC:774>.<R:6:17> <TCR:36,1> <TR:18,6:15,0>
<PR:772> <RRM> <P:ds:ds>
10024-- <HS:6:26> On me donne chez moi une carte, que j’ai reçue. Je me mets à la lire
(sig). Elle est très longue, et c’est écrit très serré. J’espère d’abord qu’elle est d’Élysabeth, qui
aurait été contente de ma propre réponse à une lettre précédente. Mais quand je lis cette carte,
je vois qu’elle est sévère et ne me complimente pas. Les miens on dû la lire. Mais je doute
beaucoup qu’elle soit vraiment pour moi. Je n’arrive pas à voir qui l’a envoyée. Elle a
plusieurs volets. ((10024))
10025-- je vais m’asseoir à droite d’un poste de radio, qu’on vient de mettre au maximum de
puissance (omé). Et je demande ironiquement : « C’est tout, on peut rien faire de mieux ? »
(sco) (A). en réalité, c’est de la bonne musique. ((10025))
**
4-5:9:63
<N:2179> <M:100>
<C:22:12> <TC:18,6:15,2> <TCC:36,0?> <PC:770>.<R:3:55> <TCR:36,2> <PR:770>
<III : Piqué par des moustiques>
10026-- J’arrache des morceaux de bois d’une souche d’arbre, à un certain endroit dans la
nature.
2863
10027-- Il y a un certain nombre de femmes, en un tel endroit… Puis je suis avec des gens, à
qui je n’ose pas parler de l’histoire des coïts interdits (w). ((10027))
10028-- Je suis attablé avec quelques personnes. Je ris, et sors un mot d’esprit : « Les
concierges, ça s’intéresse aussi aux ordonnées » (A) (sco). Ça fait rire mes compagnons. Je
pensais là à la connaissance d’une maison en hauteur, par rapport aux abscisses. Celles-ci
seraient les emplacements au niveau des rues. ((10028))
10029-- Je suis avec des gens, pour qui l’expression « Nous sommes protoïtes » voudrait dire
nous le sommes aussi (A) (gam). Je cherche alors ce mot dans un dictionnaire, en vain (sig).
Puis je m’aperçois que par erreur, je cherche aux mots commençant par i (A). ((10029))
10030-- Je suis dehors dans la rue. Je vois une espèce de procession de gens dispersés, qui
reviennent en deuil. Il est dit qu’il y a Falk parmi eux. Je me tourne vers eux. Puis je ne le fais
pas trop. Ils doivent me trouver bizarre.
<C:4:29> <TCC:36,0>.<R:6:24?> <TCR:36,3> <TR:18,6:15,4> <PR:770> <III : Long à
m’endormir>
10031-- <HS:6:30> Je vois un personnage voyant sur un sol formé de la dépouille d’un
animal énorme, qu’il a tué (gam) (ga17:9932). ((10031))
10032-- <HS:6:30> Je suis sur mon vélomoteur, sur lequel je pédale (ome?) (B). mais il
marche mal. Puis j’aperçois une station Esso, au bout d’une rue et à droite (qsi?). Puis j’arrive
au début d’un chemin, que je voudrais emprunter. Or il est surmonté d’une large banderole, et
je crois comprendre qu’il est maintenant interdit (sig?). Sauf peut-être aux deux roues. Mais
c’est très mal indiqué, et je n’arrive pas à comprendre. Et je me décide à passer. Et je suis
rapidement arrêté par un bras de lac. Je vois que vers la gauche, ce lac va très loin. Je ne vois
d’abord pas l’autre rive. Puis je l’aperçois. Je penserai à venir me promener par là. Et je
rebrousse chemin. ((10032))
10033-- <HS:6:28> Un type arrive dans ma chambre. Alors qu’il est à ma droite, je lui dis
qu’il peut venir se raser devant le lavabo. Je l’occupais. Mais je n’en ai plus besoin, et je le
quitte. Il accepte et y va, pendant que je circule dans la pièce.
10034-- <HS:6:27> Je parcours une revue sur un meuble, dans un tiroir duquel je l’ai
trouvée. J’y vois plusieurs photos de l’accouchement d’une femme, prises depuis sa tête (w).
Puis je vois à droite la photo du bas-ventre d’une femme nue, couchée sur le dos. Il est aux
trois-quarts dans l’ombre. Dans la revue que je lis, quelqu’un dit que l’histoire de cette firme
serait plus intéressante que son catalogue (sig). J’avais vu tout à l’heure ce dernier. Je vois
que cette brochure coûte 400 francs (H). Je décide de la prendre, pour le plaisir de me
procurer la vue de ces photos. Je pars vers une pièce pour la payer. Et ceci alors que je suis
entièrement nu, et le bas-ventre presque en état d’érection. J’entre dans cette pièce. J’y vois le
vêtement du type, qui l’occupe actuellement. Je pense le fouiller, pour payer. Si j’étais surpris,
on me prendrait pour un voleur. ((10034))
10035-- <HS:6:27> J’ai mis mon Rolleiflex dans une pièce. Je l’ai mis avec d’autres affaires,
dans la valise que je vais emporter. Or je le retrouve dans son coffre étanche, sur la table à
gauche (M). Puis que je vais partir. Je vois alors sur une autre table à gauche des morceaux de
l’appareil de photo de Jean-Jacques. Je le préviens. Je comprends que se trouvent sur cette
2864
commode toutes les pièces détachées de son appareil, qu’il a démonté. Lorsqu’il le réalise
avec le retard que ça lui donne, il s’empresse d’y aller et de me demander de me taire à ce
sujet. Il va réparer son oubli. Je sors. ((10035))
10036-- Nous sommes attablés. Et le capitaine Réal se trouve juste à ma droite. Il me dit qu’il
a entendu parler de moi. Un instant après j’explique sans gêne qu’à ce compte, moi aussi j’ai
entendu parler de lui. Ça le fait beaucoup rire (sco). ((10036))
10037-- Je me souviens de mes rêves, et je les note (sig) (F) (ga2:10020). ((10037))
10038-- Je suis dans un appartement, où j’appelle et cherche quelqu’un (omé). C’est en vain.
Je pense avec ennui au je fais encore là un rêve d’appartement entièrement vide (phi) (tse). Je
reviens sur mes pas. Puis une femme me rejoint. Mais elle est d’un certain âge, et trop vieille
pour moi (w)… Et je suis entièrement nu (w) (gab:10034). Je finis alors par trouver une jeune
femme, que je pourrai aimer. ((10038))
10039-- Je m’envole pour le plaisir, le corps vertical et les jambes tendues droit devant moi
(ga17:9933). Je suis ainsi assis en l’air, et je bats latéralement des jambes. Et je m’approche
ainsi d’un faisceau de fils télégraphiques. Je n’aime pas ça (poi). Je les touche (B). Puis
d’autres se présentent. Et je les touche avec quelque chose. ((10039))
**
5-6:9:63
<N:2180> <M:100>
<C:23:53> <TC:18,8:15,2> <TCC:35,8> <PC:774>.<R:4:50>
R.A.S.
<C:4:50>.<R:5:59> <TCR:36,1> <TR:18,2:14,8> <PR:772> <P:g:v>
10040-- <HS:6:8> Je suis dans la rue. Et je vais passer sous un pont, que je vois devant moi.
Je vois qu’au-dessus de lui et à droite, il y a le poids très lourd d’une (grue). Je crains que ce
pont de pierre ne la supporte pas. Mais je vois que ce poids est à peu près au-dessus du pilier
de base du pont à droite, ce qui risque moins (scor). Et je vois que le passage sous le pont est
très près d’être coupé. On est prêt en effet à faire passer dessous une espèce d’énorme citerne,
qui bouchera tout en venant de l’autre côté. Je peux encore passer avec quelques-autres. Et
ceci fait, on arrête les passages. Et on fait passer la citerne. Je vais continuer mon chemin vers
la gauche. Un certain homme donne des explications à tout le monde sur les environs. Je
réalise qu’il doit être un guide. Je pense à la façon dont il a rassemblé ses clients. Il s’est mis à
parler, et les a récoltés un peu au hasard. Je continue mon chemin. ((10040))
10041-- Nous sommes en voiture. Et nous attendons papa, qui doit encore discuter
longuement avec quelqu’un. Impatientés, nous décidons de partir sans lui. Arrivés au bout de
la rue, nous nous arrêtons. Et nous voyons papa descendre d’une voiture. Il s’est donc fait
conduire ici en même temps que nous. Nous continuons à pied vers la gauche. Je suis devant.
Et je vois papa en arrière. Il demande à maman si elle veut son mois. Il doit donc avoir touché
sa paye. Puis nous nous approchons de l’eau, sur une jetée. Geneviève se jette très tôt à l’eau
2865
du côté droit, pour se baigner avec une espèce de robe. Et Jean-Jacques se met à l’eau à son
tour. Il nage dans la direction de notre marche. Et à mon étonnement, je vois qu’il va plus vite
que nous qui marchons. Ça provoque mon admiration. Puis je m’aperçois que l’eau est à ma
hauteur, et que je suis complètement dedans (nu). Pourtant je ne voulais pas me baigner. C’est
donc fait, et je me mets à nager (B). Je constate que l’eau n’est pas froide, alors que tout à
l’heure je me l’imaginais très froide. Je commence par essayer de garder la tête hors de l’eau.
Et je suffoque un peu d’appréhension. Mais c’est idiot, et je fais l’effort de mettre la tête sous
l’eau. Et j’arrive au bout de la jetée. J’ai là une altercation avec des baigneurs d’ici. Je les
dépasse, alors qu’ils bouchaient le chemin (gab:10040). Je leur dis que tout ce que je leur
demande, c’est de se disperser un peu pour qu’on puisse nager. Et je repars en faisant le
crawl. Je m’arrange pour le faire bien. J’aspire l’air hors de l’eau, en essayant de faire
plusieurs mouvements de crawl. Et de la même façon, j’expire la tête hors de l’eau. Puis j’ai
fini de me baigner. Et je suis assis, déjà presque sec sous mon peignoir. On pourrait croire que
je n’ai pas nagé. Les miens me rejoignent. Assis à côté de moi, papa se met à tousser très fort
sans s’arrêter (tse) (omé). Il s’en étouffe, comme ça lui arrive parfois (lor). Et il s’allonge en
arrière, ce qui est mauvais signe. Il ne peut plus respirer. Je ne sais plus que faire pour lui.
J’essaye de le relever et de lui comprimer la poitrine, pour l’aider à respirer (B?). il ne fait
presque plus aucun bruit, et ne bouge plus. Et voilà qu’il est peut-être mort. ((10041))
**
6-7:9:63
<N:2181> <M:100>
<C:0:29> <TC:17,6:14,0> <TCC:36,0> <PC:778>.<R:9:25> <TCR:36,1> <TR:17,2:13,6>
<PR:780> <P:ds-g:ds-g> <OU>
10042-- <HS:11:40> Maintenant sur ma propre installation, j’écoute un disque du genre
Classiques pour tous (omé). Et je pense voir ici qu’il est assez bon. ((10042))
10043-- <HS:9:32> Je longe une route. Et à gauche au milieu du feuillage des arbres,
j’aperçois un magnifique bouquet de grandes fleurs jaunes (eta) (qsi). Ce sont comme des
arômes. J’essaye de m’en approcher, pour les admirer. Puis l’un des miens descend sur le
bord de la route, de ce côté. Je crois que l’endroit n’est pas sûr. Je crains que n’y grouillent
des bêtes dangereuses (ga205:9240) (tse). Il y va quand même. Je crois entendre des
grognements de cochons, comme sortant de dessus une plaque de terre à peu près circulaire
(cro) (omé). (Mon frère et ma sœur) marchent dessus. Et je parviens à en déterrer à moitié un
cochon, qui doit vivre là dans la terre avec d’autres. Puis il devient une bouteille de Picon, qui
descend la pente et que je suis (cro) (nu) (sig) (A). Je pense à la publicité de cette marque :
« Pourquoi Picon ? Parce que c’est bon » (A) (lor). Je comprends alors la raison des point
d’interrogation , qu’il y avait ici un peu partout (gam). ((10043))
10044-- Je passe dans une salle du Hall de Saturne [l’accélérateur de Saclay], que quelques
personnes sont en train de nettoyer (ga12:9985). Je la trouve très nette, par rapport à ce
qu’elle était auparavant. Je montre mon admiration, et je repars. Et quand je reviens, j’entends
un bruit de clé (omé). Je comprends que ce sont ceux qui ont fini de nettoyer la casemate, qui
la quittent en la fermant. Je continue. Celui qui a fermé est sur mon chemin, alors qu’un
camarade à lui le rejoint. Il a besoin de revenir dans la casemate. ((10044))
2866
10045-- Je suis dans une pièce, où j’entends jouer de la musique (omé) (gab:10042) (bet)
[C’est à cause du poste de radio de Lecomte, que j’entends en me réveillant]. ((10045))
**
7-8:9:63
<N:2182> <M:100>
<C:23:58> <TC:17,8:14,2> <TCC:36,3> <PC:778>.<R:7:20> <TCR:36,1> <TR:17,6:14,2>
<PR:776>
10046-- Je suis dans un camp, à l’intérieur duquel j’entends chanter un groupe d’hommes
(omé). Ils chantent bien, et j’ai envie de demander qui ils sont… Puis je suis dans une
chambre, près d’une jeune fille. Je dois voir le maître des lieux, et je parle à cette femme. Et
j’appuie un peu ma tête contre la sienne par plaisir (B) (w). Je le fais comme si c’était par
hasard (ga10:10002). Quand elle s’en aperçoit, elle fait cesser mon jeu. Je lui explique que
j’ai besoin de voir cet homme. Elle me dit que quand il viendra faire quelque chose avec les
femmes d’ici, elle viendra me prévenir. Et ceci en haut, où je serai comme elles. Je lui
demande des précisions, sur ce que viens faire le maître avec elles. Elle m’explique que je
devrais comprendre qu’il s’agit de l’amour physique. Et pour quitter cette salle afin de monter
en haut de la maison, j’emprunte l’escalier habituel. Je monte les marches rapidement deux à
deux, content de moi (B). En haut du premier segment droit de cet escalier, il tourne à droite.
Or je m’étonne là de le voir redescendre, et non plus monter comme auparavant. L’ayant
descendu, je reviens vite au début de cet escalier. Et je le remonte une seconde fois. Mais
cette fois, il monte après le coude (nu). Et j’arrive en haut devant le mur de la pièce. (Je
m’attends à ce que là, un passage s’ouvre)… Puis je suis à la fenêtre d’une pièce du haut, avec
d’autres personnes. Bien que j’aie le vertige, je me penche au-dessus du vide (U) (poi). Mais
je ne peux pas le supporter longtemps, et je me recule maintenant de la fenêtre (en expliquant
pourquoi). Un type s’éloigne en bas du pied du mur, pour continuer à me voir à l’intérieur de
la pièce. Mais je m’éloigne encore plus de la fenêtre, et il disparaît à mes yeux. Ils
s’inquiètent. Je dis qu’il n’y a pas de raison à cela… J’attendais Réal, pour qu’il me fasse
passer l’oral de mon examen (poi). Et voilà qu’il me rejoint assez rapidement. Il a dû être
habilité par le professeur pour m’interroger. Il commence, en me demandant ce qu’est une
« Mercedes S-Hèche » (A) (gam) (ga3:10036). Et ceci alors que je suis installé auprès de lui.
Je lui réponds que je ne le sais pas. Il m’interroge sur une autre voiture. Et je lui dis que je ne
m’y connais pas dans ce domaine. Et il m’interroge sur le fonctionnement d’une voiture. Je
réfléchis bien, pour lui répondre. Je lui dis que faire la description détaillée des diverses forces
qui entrent en jeu serait difficile. Je lui explique les grandes lignes, en partant de l’énergie de
l’explosion. Elle se transmet à l’arbre à cames. Je pourrais lui expliquer le rôle des cames,
mais je ne le fais pas. Et je ne trouve pas la suite. Puis ça me revient. Et je dis que le travail
est transmis aux roues, par l’intermédiaire des ponts arrière et avant. Mon camarade à gauche
approuve ma réponse. Puis Réal est parti. Je me rassois à la droite de mon camarade, afin que
nous continuions le jeu commencé précédemment. Après mon interrogation, je m’efforce de
paraître indifférent et de rester très calme (gaa). Notre jeu consiste à chercher un mot dans le
dictionnaire (sig?). je ne veux pas que mes mains tremblent… Et je vois devant moi une
espèce de miracle : ma façade de maison est repeinte en blanc par un pinceau, qui marche tout
seul (qsi) (cro). Puis c’est un balais, suspendu seule en l’air (nu)… Et toute cette histoire se
termine par le départ de l’homme, de devant la maison de son crime. Et le reste n’était donc
pas réel, mais le fruit de son imagination. Rien ne le laissait prévoir dans ce livre (nu).
2867
L’histoire n’avait pas commencé par lui… Puis je me suis réveillé, et je prends des notes
partielles de mon rêve (sig?) (Q?) (ga3:10036). Je pense entre autres à la question de Réal,
concernant la « Mercedes S-Hèche » (A) (F). ((10046))
**
8-9:9:63
<N:2183> <M:100>
<C:23:18> <TC:18,8:15,2> <TCC:36,2> <PC:774>.<R:3:19>
10047-- <HS:3:23> Je suis avec un bandit dans une forêt, qui monte et qui est parcourue par
une route (en lacets). Le bandit a été signalé. Nous montons en coupant à travers bois.
J’aperçois vers le haut des hommes cachés, qui regardent vers le bas. Je suis étonné qu’ils ne
me voient pas. Nous sommes maintenant au bord d’une route, sur la gauche de laquelle vient
un groupe de voitures. Je crains beaucoup qu’on ne nous attaque, éventuellement avec des
grenades (tse). Je m’éloigne alors le plus possible de la route en rebroussant chemin, et en
allant fiévreusement au milieu des trous d’arbres et de leurs racines. Puis le bandit a été pris.
On l’a attaché à un lourd chariot, qu’il doit tirer avec sa seule jambe malade. Il le fait,
endurant le supplice. J’imagine sa souffrance. Arrivé presque en haut de la première partie du
parcours avant la descente, on parle de lui. Je crains que ce ne soit pour dire qu’il s’écroule,
ne pouvant plus tenir. Mais il n’en est rien. ((10047))
10048-- <OUDET> Je remets le christ en place, et regarde le chiffre au pied de la porte (sig)
(B) (H). Dans la pièce, un type est (couché sous une couverture). Il demande ce que c’est. Je
rouvre et le lui explique. Il est accroupi, me tournant le dos et mettant ses souliers. Je suis le
fils d’Amblard (A). je lui demande s’il le connaît. Il cherche. Je lui dis qu’à ClermontFerrand, papa tenait l’ancien hôtel de Paris (M) [C’était en fait à la Bourboule]. Il semble
qu’il se souvient. Il me demande de le rappeler au bon souvenir de papa. Je remets le christ, et
je repars. ((10048))
<C:3:29>.<R:5:12>
10049-- J’entre dans un magasin misérable. Je vois qu’il y a un peu de pain à gauche. Des
gens se retirent dans l’arrière-boutique, à mon arrivée. Une vendeuse arrive. Je lui demande si
elle a du pain. Elle me dit qu’elle n’en a pas beaucoup. Je lui dis que ça ne fait rien : je vais
essayer d’en trouver sur la place voisine. Et je pars. J’emporte un gros bidon en matière
plastique, contenant un petit bidon métallique d’essence. Je lui dis que (je lui rendrai) son gros
bidon. Puis ici même, je déchire le petit bidon d’essence : celle-ci forme une plaque solide. Il
faudrait la faire entrer dans le réservoir de mon vélomoteur avec un bidon, dit la femme. J’en
pensais à peu près autant. Je mets l’essence solide dans une cuvette, pour qu’elle fonde à la
chaleur. Pour l’y aider, je la tripote un peu (B). Elle fond lentement. Je crains qu’un fois
fondue, il n’y en ait un peu trop et qu’elle ne déborde sur le sol. J’y ai joint un autre paquet
d’essence solide, qui traînait là. Et voyant la femme nettoyer le dallage, je lui dis de ne pas
s’inquiéter : je le ferai. Et je pense que si ça sent dans ce compartiment à cause de l’essence,
on ouvrira la fenêtre (nu). Et je veux dégager mon vélomoteur, dont je veux faire le plein. Il
est à gauche. Je dis aux miens qu’ils ont fait ici ce qu’il ont toujours fait avec papa : ils se
laissent envahir par la merde. J’enlève de nombreux petits paquets, pour dégager le passage
vers mon vélo à gauche. Je le pose devant moi et à droite. Et sur mon initiative, maman
2868
cherche quelque chose dans une valise pour l’utiliser. Elle est penchée vers le sol, le derrière
en l’air. Et elle bouche ainsi le passage vers ma gauche. Je la pousse. Elle tourne alors son
derrière vers là, où je veux aller. Je suis maintenant passé. Et dans une bouteille de lait à large
goulot, je verse l’essence fondue se trouvant dans une cuvette en grillage (M) (nu). Je verse
cette cuvette avec précaution, pour ne pas faire tomber de l’essence. Ça marche assez bien. Et
je vois finalement qu’il n’y a qu’un demi-litre d’essence, ou moins. Beaucoup s’est donc
évaporé. ((10049))
<C:5:26>.<R:7:22> <TCR:36,1> <TR:18,2:14,8> <PR:772>
10050-- <HS:7:27> Je suis chez les Docher. Avant de m’éloigner vers la droite, je réalise que
je pourrais demander si je pourrais faire quelque chose pour les aider. Je le demande. Nicole
se demande ce qu’on pourrait me demander. Je lui dis que je sais tout faire et même la
cuisine, contrairement à ce qu’elle croît. Mais je pense que je n’aimerais pas faire la cuisine
ici, de peur que ce ne soit pas aussi bon que ce qu’ils font. Et Nicole joue avec moi. Je la
retiens un peu éloignée de moi, par un bâton que je tiens horizontalement contre elle (B) (w).
puis je la serre contre moi, alors qu’elle me tourne le dos. Je mets mes bras autour de son cou.
((10050))
10051-- <HS:7:25> Je suis dans une rue, dont le bout est une cascade qui chute. Je demande
à papa si nous sommes bien près de telle ville d’Allemagne, (Munich). Il croît que oui.
10052-- Un peu gêné, je prends ici un vieux vélo appuyé contre une espèce de vestiaire. On
m’a pris ici mon vélo, que j’avais acheté neuf. Je peux bien en prendre un autre en échange.
Puis à l’intérieur du col de cette veste de daim, je vois le nom de son propriétaire (A) (sig)
(nu). C’est un nom très long. Je préfère la laisser, et la pose sur une chaise à gauche. ((10052))
**
9-10:9:63
<N:2184> <M:100>
<C:22:37> <TC:18,8:15,2> <TCC:36,0> <PC:774>.<R:6:24> <TCR:36,0> <TR:18,2:14,6>
<PR:772>
10053-- <HS:6:33> Dédée monte sur une balançoire. Elle est au-dessus du vide devant la
façade de la maison, dans laquelle je me trouve. Or de la fenêtre, je la vois faire un faux
mouvement. Et elle va s’écraser au sol, au loin (tse). Je le craignais. Elle se sera tuée dur le
coup. ((10053))
10054-- <HS:6:29> Un cochon mord un enfant au doigt. Je le tue (V). et je le dis à mon
patron, lui en expliquant la raison. ((10054))
10055-- <HS:6:28> Je longe une maison par une corniche étroite, qui parcourt la façade. Je
m’agrippe bien à ce que je vois (B?). J’hésite un peu sur la façon de m’y prendre : faire face à
la maison ou au vide, alors que j’ai le vertige (U) (gab:10053) (ga2:10046). Je passe ainsi
devant la fenêtre de la chambre de maman. Elle a peur que je ne la voies (w). Je me retourne.
Mais je comprends que je ne tiendrai pas jusqu’au bout (poi). Je préfère abandonner, et entrer
dans cette chambre. ((10055))
2869
10056-- <HS:6:28> Nous sommes dans un appartement, que nous allons quitter. Nous
fermons ici les portes, de peur d’un intrus. Nous allons partir par la fenêtre (gab:10055).
((10056))
10057-- <HS:6:27> Nous sommes prisonniers. Et un type essaye de s’évader. Si bien que
nous ne sommes plus que trois, à feindre de dormir à quatre au fond d’une pièce (ga2:10046)
(H). Dans celle-ci, des gens passent pour nous surveiller. Et je reprends la fuite (nu?). J’arrive
dans une espèce de grenier, où un type arrive. Je me cache derrière un objet <OUDET>.
((10057))
10058-- <HS:6:26> J’explique à des gens qu’en cet endroit de la côte, tout sera bientôt en
feu. Ceci parce que je le sais, l’ayant déjà vu (cro). ((10058))
**
10-11:9:63
<N:2185> <M:100>
<C:22:28> <TC:18,8:15,2> <TCC:35,9> <PC:770>.<R:5:9> <TCR:35,9> <OU>
10059-- <HS:5:12> Papy vient me prendre en DS. Mais il repart vite, alors que j’ai encore
ma valise à prendre. Je lui dis que je voudrais la prendre au passage. Or il passe sans s’arrêter.
Je lui répète plusieurs fois ce que je voudrais. Il semble être un peu sourd. Puis il m’entends,
et comprend. Mais il met un bon moment à s’arrêter. Je sors. Et je comprends que papy craint
le froid de l’extérieur (B). Je referme donc bien la portière. Je rejoins en arrière la femme, qui
porte ma valise. Elle a fait un assez long chemin en courant, pour nous suivre. Près d’elle, je
remarque son odeur de femme (tet) (w?). Et elle m’explique qu’elle a un petit caillou dans le
derrière, qu’elle n’a pas cessé d’essayer d’ôter. Comme elle le sait, je lui dis que j’en ai moimême deux dans deux doigts de mon pied droit (H) (B) (poi). Et je la quitte. J’ai rejoint papy,
et nous sommes repartis. Je lui demande s’il se sent bien dans sa voiture, en pensant à ses
difficultés avec ses yeux (lor). Il me répond affirmativement. Et nous tournons à gauche,
(pour franchir un pont). Papy se fait dépasser, n’allant pas vite. Et il se trouve un peu acculé
vers la droite. Si bien qu’il doit monter un peu sur le bord du talus, qui fait
perpendiculairement à notre route une espèce de marche. Nous en ressentons à peine une
secousse (B?). Et je trouve que papy va vraiment lentement. Mais il a choisi cette voiture pour
son confort, et non pas pour sa puissance. Et je le vois maintenant rouler trop à gauche, ce qui
m’ennuie un peu. Puis il me dit que ce n’est pas là une voiture pour moi. Elle a coûté 7 à 8
millions, pour la mettre en état de marche (H). J’y pense et trouve que c’est un peu excessif,
alors qu’elle doit extérieurement paraître quelconque. ((10059))
10060-- Je me suis réveillé dans ma chambre la nuit (Q). et j’entends le bruit de pas d’intrus
qui entrent (tse) (omé). Je crois entendre et comprendre qu’ils vont me capturer. Et ils vont
essayer de me faire parler avec le Capricorne, si je ne marche pas autrement (gam) (A). l’un
dit : « C’est une expédition pour laquelle nous traînons depuis un mois » (H) (A). (Et l’autre
répond) : « Peut-être un petit peu trop ; il est tout de même formidable » (A). ((10060))
<C:5:30> <TCC:36,0>.<R:7:32> <TCR:36,2> <TR:18,0:14,8> <PR:770> <P:ds-d:ds-d>
<III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte>
2870
10061-- <HS:9:17> <DDD : En voyant mon tuner FM et en y pensant> Je vois un appareil
d’une chaîne Hi-Fi, dans une espèce de bouteille. Mais on me dit qu’il est à lampe. Il
m’intéresserait plus, s’il était à transistors.
10062-- <HS:7:44> Je réalise que j’ai attendu qu’il soit l’heure, avec certaines personnes. Et
ceci alors que sous ma robe de chambre, je suis encore en pyjama. Je ne suis donc même pas
prêt. Je pars m’habiller.
10063-- <HS:7:38> Nous guettons des personnes, qui sont dans le salon. Et je crois
comprendre qu’un trou dans la cheminée s’ouvre devant eux. Et j’y vais, quand ils sont là
prêts à partir.
10064-- <HS:7:38> Je suis devant une porte. J’essuie mon bas-ventre plein de sperme avec
mon pyjama, car je viens d’avoir des pensées érotiques (w) (gab:10062). ((10064))
10065-- <HS:7:37> Je m’imagine montrant à Dédée comment on fait l’amour, pour qu’elle
ne soit pas tentée de l’essayer elle-même.
10066-- <HS:7:36> Dans une certaine enceinte que je parcours, les animaux ne sont plus
dans leurs cages respectives <OUDET>.
10067-- <HS:7:35> J’aperçois des femmes dans une arène. Et je m’élance au milieu de celleci. Et je m’attache à l’une des femmes (w) (B?). ((10067))
10068-- <HS:7:34> Je vois devant moi un adversaire, me tournant le dos. Je voudrais le
prendre par les épaules, et le retourner puissamment. Mais ce faisant, je n’ai pas la force de le
remuer beaucoup (B). Et nous commençons à nous battre à coups de poings (V). ((10068))
10069-- <HS:7:33> Une femme est arrivée contre moi, et se trouve en même temps que moi
à ma droite dans mon soulier (gam) (w). Elle est malheureusement d’une certain âge. J’essaye
de lui caresser les seins (B). Mais je vois qu’elle a la poitrine plate. Et je lui caresse par
derrière le bas-ventre. ((10069))
10070-- Je suis entré dans une espèce de petite cabine, et je suis devant un guichet de
distribution. Je prends une assiette de pommes de terre frites, qu’on me tend. J’ai envie un
instant de la refuser. Mais je la garde. Et je recule. On ouvre une porte à ma droite, et je sors.
Devant le guichet, j’avais commencé par essayer de me faire une masturbation (w). je dis en
sortant à quelqu’un, que je suis allé manger de nouvelles frites. Je m’installe à l’extérieur
contre le mur, et mange mes frites (pi?). Or je vois justement une des femmes qui m’a servi,
qui vient s’installer devant moi pour manger. Ça me gêne un peu, à cause de ce que j’ai fait
devant elle tout à l’heure (poi). Et toutes les autres me regardent. Et on me dit qu’on se
passera ce que j’ai fait, jusqu’aux étudiants. On me demande si à mon tour, je le ferai savoir à
tel haut personnage. Je demande quoi, sachant bien qu’il s’agit de ma masturbation précédente
(ga2:10057). Je décide alors de leur prouver que je sais aimer une femme. Je vais vers la
gauche, et j’en trouve une. Je la prends (B). Et je la ramène, serrée contre moi. Je lui tripote le
bas-ventre. Je veux l’aimer devant tous. ((10070))
**
2871
11-12:9:63
<N:2186> <M:100>
<C:23:4> <TC:19,0:15,8> <TCC:36,0> <PC:772>.<R:7:29> <TCR:36,2> <TR:18,8:15,8>
<PR:774> <RRM> <OU>
10071-- <HS:7:32> Nous sommes gardés comme militaires quelques jours de plus, parce
qu’il se trouve qu’on a besoin de nous pour un certain travail. C’est un peu embêtant (poi).
Puis il me vient à l’idée qu’ils n’ont peut-être pas le droit, de nous garder ainsi. J’interroge à
ce sujet le chef, qui nous conduit. Je lui demande qui a pris cette décision. Il m’avoue que ce
sont eux-mêmes. Je pense que ça aurait été légal, s’il s’était agi d’un ordre venant de très haut.
((10071))
**
12-13:9:63
<N:2187> <M:100>
<C:0:15>.<R:4:59>
10072-- Je roule en vélomoteur sur une route. Or voilà qu’à quelque distance et sur une route
parallèle à la mienne et à droite, un choc se produit (omé). Je regarde. Et je vois de suite que
c’est un vélomoteur, qui vient d’être arrêté net sur une voiture (tse). Le motocycliste est
debout sur place, et se met à gémir. Puis son sang commence à couler, et il s’écroule (qsi). Le
chauffeur de l’auto accourt auprès de lui, pour le secourir et le soutenir. Je voulais moi-même
revenir par cette route, pour rebrousser chemin. Je pourrais y passer, en m’efforçant de ne pas
regarder le type accidenté (U). Mais je préfère renoncer à rebrousser chemin, et continuer
dans ma direction. Alors qu’on pourrait me croire témoin de l’accident, je préfère repartir de
suite avec mon vélomoteur. Je reprends (ma marche) (nu?). Des gens transportent le
motocycliste sur le bord de la route. Je crois alors comprendre qu’ils décident de l’y laisser.
Ils pensent qu’on viendra, et qu’on se débrouillera pour l’aider. Et ceci m’a donné un choc
très désagréable. ((10072))
<C:6:10>.<R:6:56> <OU> <P:ds:ds-d> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte>
10073-- <HS:7:17> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Je reviens dans l’appartement,
où se trouvent mes parents. Mais je réalise que je suis nu, comme je l’étais tout à l’heure
devant eux et sans y penser (w). Mais je ne voudrais plus me montrer ainsi. Je pense prendre
une veste ou une blouse. ((10073))
10074-- <HS:7:4> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Je réussis avec quelqu’un à me
hisser sur la place arrière gauche d’une voiture rapide découverte, à laquelle je suis accroché
(B?). J’ai poussé pour me placer le siège qui est devant moi. Tout ceci est fait en marche. Puis
je vois le haut des seins de la grosse femme, qui est assise devant moi à droite (w). J’y passe
les mains, et caresse un moment ces seins (B). La femme se laisse faire. Puis je crois
comprendre qu’il est question que ces seins ne soient pas réels, mais en matière plastique.
((10074))
2872
10075-- <HS:6:57> Je vois un camion passer par un portail fermé (omé). Si je m’étais trouvé
là, j’aurais été bien écrasé. J’en parle à un flic. Puis il va dans cette direction à gauche. ((10075))
10076-- Je vois des bateaux sur l’eau. Et un grand nombre de bateaux viennent en entourer
(deux) plus petits d’ici, et les poussent vers le rivage. Dans l’un de ces petits bateaux, un
homme est terrassé d’émotion par une crise cardiaque (poi) (gab:10075). Je pense que ce doit
être pénible et impossible à arrêter. Puis l’homme redevient normal, et demande s’il s’y prend
bien. Je comprends alors qu’il joue la comédie. Et il recommence. ((10076))
10077-- Je reviens dans notre appartement, pas tranquille du tout (tse). Je suis encore alarmé,
parce que maman est là. Je la vois dans une pièce à ma gauche, depuis le rideau ouvert. Elle
se tortille dans son lit, montrant son dos. Je crains qu’elle ne souffre. Puis elle referme le
rideau. Je m’en éloigne. Peut-être m’a-t-elle vu derrière, et a-t-elle pensé que je voulais la
regarder. Je veux lui apporter du thé. Je rouvre le rideau sans le faire exprès, en le frôlant. Elle
demande qui c’est. Je lui réponds que c’est moi. Elle a peut-être eu un peu peur. Et je trouve
le thé, que je crains refroidi. Le verre est couché sur un meuble. Peut-être le thé est-t-il
solidifié, car il n’a pas coulé (cro) (ga4:10049). Mais non, il est encore chaud (B). Et je
cherche maintenant dans un tiroir. J’y choisis une belle petite cuillère d’argent (eta). J’ai
donné le thé à maman. Et elle dit qu’il fait chaud. Elle l’aurait mieux aimé froid. Je suis ainsi
un peu rassuré : elle n’avait pas froid tout à l’heure, comme je le craignais. ((10077))
**
13-14:9:63
<N:2188> <M:100>
<C:3:2>.<R:9:45?> <R.A.S.?>
<C:9:45?>.<R:11:1> <P:ds:ds-g> <III : La tête sur l’intérieur de la main gauche ouverte>
10078-- Je conduis une deux CV, qu’on m’a prêtée. Il ne faudrait pas que j’aie un accident
(ga1:10072). Et je réalise que je n’ai pas mon permis de conduire. Je dépasse à gauche une
grosse moto, qui est arrêtée en travers de la route à droite. Puis je m’efforce de ne pas aller
vite, n’étant pas sûr de moi. Je crois à un moment donné apercevoir sur le bord de la route
plein de débris de verre et autres, peut-être d’un accident. Mais quand je passe à côté, je vois
que ce n’est que du feuillage. ((10078))
10079-- J’ai oublié mes souliers ici. Et je les cherche. Mais je finis par craindre sérieusement
de ne plus les retrouver, car tous ces pataugas sont semblables (poi) <OUDET>. Puis
j’explique que si j’avais une chance sur deux de gagner et d’aller faire l’amour avec une
femme, je la tenterais (H) (w). Et ceci au risque de me ridiculiser, si je perdais. ((10079))
**
14-15:9:63
<N:2189> <M:100>
<C:1:2> <PC:778>.<R:5:45> <P:d:d-v>
2873
10080-- Je suis dans un jardin la nuit. Et je pense à ce qui est arrivé une fois au prêtre, qui
habite ici. Alors qu’il est à ma gauche, il dit avoir ressenti un jour une douleur au-delà de
qu’on peut imaginer dans le rouge et le bleu de l’estomac (gam) (nu). L’un et l’autre sont en
haut et en bas de cet organe. Depuis, il en souffre. J’appréhende la perspective d’une même
douleur chez moi (poi). Je crains que ce mal ne soit contagieux. Mais en approchant de la
grille donnant sur la rue, je pense que cette chose est arrivée au prêtre parce qu’il s’épuisait en
se donnant à fond. Ça ne risque pas de m’arriver. Et je regarde passer des gens dans la rue, de
droite à gauche. Puis j’ai envie de partir par-dessus la grille, à la recherche d’une femme à
aimer (w). Mais je crains que ça n’entraîne un rêve interminable, ce qui m’ennuierait (phi)
(poi). Si en effet je suis tranquille ces jours-ci en ne rêvant que peu, c’est parce que je me
tiens tranquille dans mes rêves et reste en place (ga7:10046)… <OUDET> Puis je survole la
rue, à la recherche d’une femme à aimer (w) (ga10:10039). Et sous moi, maman se met à
m’ennuyer (tse). Elle me poursuit en me parlant. Je la menace alors, pour qu’elle me laisse
tranquille. Je lui dis que si elle ne me fout pas la paix, « Je te tue ! » (A). Je regrette déjà ma
rudesse. Elle a dû la frapper fort, car elle continue maintenant à me parler presque en pleurant
(omé). ((10080))
<C:6:27>.<R:7:53>
10081-- <HS:8:0?> Je quitte une cour. Et une femme me confie le sort de son fils, alors que
je vais en ville.
10082-- <HS:7:58> Nous passons en voiture dans une ville devant un bâtiment, que je vois à
droite. Ceux qui sont avec moi disent que c’est la plus belle chose d’ici. Je ne vois pourtant
qu’une maison banale. Ce qu’elle a d’original, c’est son toit en tuiles rondes. Et plusieurs
rangées de ces tuiles rondes bordent le haut des murs sous le bord du toit [une génoise]. On
les voit par la tranche. Ce qui fait son intérêt, c’est peut-être son âge. De même que la
technique parfaite qui en est à l’origine, et son bon état de conservation.
10083-- <HS:7:54> J’arrive avec des camarades en haut d’une petite falaise. Car ils ont voulu
emprunter ce chemin, pour aller là où nous voulons aller. On m’assure que le passage est
facile. Je vois mon premier camarade commencer l’escalade pour descendre, puis se laisser
tomber dans le vide. Je peux constater que la chute dure assez longtemps ; ce doit être haut
(poi). Ça m’effraie. Mais je pense que la hauteur est peut-être indifférente, à partir du moment
où l’on atterrit avec une vitesse limite de chute (lot). Je m’imagine sautant ainsi. Mais je n’y
tiens pas du tout, et je m’y refuse. Je rebrousse chemin, préférant faire un grand détour par la
gauche. C’est ainsi que j’arrive à l’endroit de la rue, sur laquelle je devais atterrir. Là je suis
content de constater que mon rêve se poursuit très logiquement : j’ai commencé par voir partir
une première route parallèle à celle-ci et avant elle, et dont la présence est exacte (psib) (phi).
Et au fond et à gauche de cette rue-là, je reconnaissais bien les deux bâtiments entre lesquels
je devais atterrir. Il me faudra bien noter ça (S) (gac:10080). ((10083))
10084-- Je suis avec une femme que je vais aimer, et une autre personne (w). je m’excuse
auprès de cette dernière. Mais avec l’autre, nous devons nous enfermer. Je la mets toute nus
dans un petit réduit à notre fauche, dont je referme le rideau sur nous. L’endroit est vraiment
très petit (B?). puis je pense qu’on a dû voir notre agitation, au moment où nous avons fait ici
l’amour. Et on a pu remarquer notre calme ensuite… Puis j’ai quitté cette femme. Et je
parcours un appartement à la recherche d’une femme à aimer, ou d’une scène érotique dans
une pièce (w). J’ouvre ainsi successivement toutes les portes. Dans l’une des pièces vers la
2874
tête et vers le pied du lit, j’aperçois un ensemble de deux formes. Je ne comprends pas bien ce
que c’est. Je crois comprendre que dans une autre pièce, ce que je vois est un chien dans le
derrière duquel un vicieux aurait rentré un tuyau d’aspirateur. Dans une dernière pièce je vois
un monceau de béquilles, accumulées devant la fenêtre donnant sur le couloir. J’entre, et en
vois d’autres à l’intérieur. Je découvre là un type invisible, dont on ne voit que les vêtements
allongés et aplatis sur un meuble (cro). Il a dû mettre là les béquilles, pour rester caché. Je lui
ordonne de se matérialiser, car je prétends être le docteur. Je vois alors effectivement le corps
gonfler progressivement les vêtements. Je vois alors qu’il s’agit d’une femme. Je la caresse,
surtout au bas-ventre (B). Et je lui ordonne de devenir plus grosse, ce qu’elle fait. Je
m’allonge sur elle, feignant de vouloir vérifier son instinct sexuel (ga3:10070). Elle ne réagit
pas. Et je lui demande si l’habitude de la masturbation aurait tué en lui l’instinct de
reproduction (nu?)… Puis en tripotant une espèce de triple pochette rectangulaire et de forme
symétrique, je lis sur chaque partie que telle chose « doit jouer le premier rôle, et la bataille de
France le deuxième » (A) (H) (sig). ((10084))
**
15-16:9:63
<N:2190> <M:0>
<C:2:3> <TC:20,8:17,0> <TCC:36,0> <PC:776>.<R:9:5> <TCR:36,3 > <TR:20,2:16,4>
<PR:776>
10085-- <HS:9:19> <DDD : En ayant des pensées érotiques> J’observe une femme. Elle se
déshabille, et reste en pantalon assez transparent (w). Je crois ainsi apercevoir l’ombre des
poils de son bas-ventre (qsi). J’ai des pensées érotiques à son égard. ((10085))
10086-- Je suis avec Dédée, qui me parle d’un achat. Pour m’être déjà rappelé de cette date,
je lui demande si elle l’a bien acheté à telle occasion : oui !. C’était alors le (25), ou plutôt le
15 novembre (H) (eps) ; Ou plutôt le 15 septembre. Et alors que nous allons dans l’entrée à
droite, elle me pose une question. Je crois que j’ai bien fait de ne pas extirper vraiment du
sang de l’objet, que je tiens. Il n’y en a qu’une petite goutte au bout (qsi?). Dédée veut le
comparer à autre chose. Et je lui demande si elle veut faire la même chose : oui ! Et bien, c’est
ça qu’il faut prendre. J’ai envie de lui expliquer que c’est une longue expérience, qui a
conduit à cet aspect le plus pratique. ((10086))
**
16-17:9:63
<N:2191> <M:0>
<C:0:46> <TC:20,8:17,6> <TCC:36,5> <PC:774>.<R:4:36> <TCR:36,1> <PR:774> <OU>
10087-- <HS:4:38> Nous sommes arrivés en un endroit, où circule un homme dangereux. Or
Dédée reste dans le couloir de l’appartement. Je ne le veux pas, et je la tire à nous. J’ai touché
son visage, et elle retouche de suite son fard. Puis un gros homme est arrivé devant nous. L’un
des miens à droite a tiré son revolver, et tire sur lui (V). Mais je crois que l’homme en fait
autant : il nous vise rapidement l’un après l’autre avec son « Luger » (A) (tse). Puis ce
2875
revolver se met à s’emballer. Je l’arrache des mains de ce type, et l’arrose à son tour de la
rafale. ((10087))
10088-- Nous nous approchons de l’endroit, où je dois maintenant travailler <OUDET>.
D’après le numéro des portes, je crois que c’est au bout du couloir principal (sig) (H). je
préfère cela, plutôt que si c’était dans un endroit retiré… Puis nous arrivons chez mon
nouveau patron, à un étage d’un grand immeuble. Nous approchons. Et je crains de
comprendre qu’ainsi, on m’a envoyé dans l’industrie. J’y aurai peut-être une bonne paye.
Mais j’aperçois vaguement quelques montages classiques de physique nucléaire
(ga10:10044). Et je lis qu’il y a là aussi une manip de (σp) (H) (sig). ((10088))
10089-- Sur une feuille, j’ai une liste de nombre de deux chiffres (H) (sig). Je mets un 4
comme nombre des dizaines, devant le deuxième nombre n’ayant que le chiffre des unités.
Car tous les nombres sont de 40 et quelques, et c’est moi qui les ai écrits. J’ai dû omettre de
compléter le deuxième. ((10089))
<C:4:56> <TCC:36,1>.<R:8:12> <TCR:36,0> <TR:20,4:17,2> <PR:774> <P:ds:ds> <OU>
10090-- <HS:8:47> <DDD : En me grattant l’oreille gauche> Avec le petit doigt, je me suis
sorti de l’oreille gauche pas mal de cérumen. Je l’ôte de mon ongle, pour le mettre sur la
paume de ma main gauche. Puis je me suis réveillé, et n’ai plus de cérumen dans la main (un)
(Q?). ((10090))
10091-- <HS:8:36> <DDD : En pensant à l’appartement que nous louerons à Genève, et à ma
chambre d’ici avec tout ce qu’elle contient> Je suis avec des camarades dans ma chambre
d’Orsay. Avec tout ce que j’ai ici, je pense au jour où je devrai déménager.
10092-- <HS:8:32?> Il est question d’un bandit, dont je m’occupe <OUDET> (gac:10087).
((10092))
10093-- <HS:8:13> Nous parlons d’un jour, où je suis seulement passé auprès d’un
camarade. Et je ne suis pas venu travailler. Je lui dis que je suis resté toute la journée en bas, à
me documenter sur tel événement.
**
17-18:9:63
<N:2192> <M:0>
<C:0:13> <TC:21,4:18,0> <TCC:36,2> <PC:776>.<R:8:11> <TCR:36,1> <TR:20,0:16,6>
<PR:774> <OU> <P:ds-d:ds-d> <III : La tête sur le poignet droit>
10094-- <HS:8:29> Je suis avec des gens. Et à une certaine hauteur au-dessus des maisons au
loin devant nous, nous voyons passer un groupe d’avions de gauche à droite. Un type à ma
gauche se met alors ici à les ajuster avec son arme, chacun à son tour. Mais alors qu’il ne tire
pas, nous voyons tomber les avions l’un après l’autre.
10095-- <HS:8:27> Je suis au milieu d’une foule. Et je vois venir à moi Bertrand Jordan,
tenu par deux types qui l’encadrent. Je vois qu’il a pleuré. Je comprends qu’on le retient
2876
parce’ qu’il est hors de lui, de voir l’inertie des gens. Et ceci alors qu’il voudrait les entraîner.
J’essaye de lui dire quelques paroles consolantes. Je le comprends, et me range de son côté.
Puis je m’éloigne.
10096-- <HS:8:14> Je quitte un endroit en vol (ga3:10080). Et je monte ainsi le longe d’un
bâtiment, qui est une école de musique. Je pense à l’argent que je pourrais avoir, pour
travailler ici dans certaines conditions. Et c’est une très haute falaise que je longe ainsi
maintenant, en comptant jusqu’à des milliers l’argent que je pourrais gagner pour cet exploit.
Arrivé au sommet, je n’ai plus très bien le sens de l’équilibre. Et je mets un moment, avant de
me retrouver à l’aise et normalement droit sur le sommet. Je retrouve là un jeune homme, qui
a des dons particuliers et siège ici. Nous discutons. D’autres personnes sont là. Je lui demande
s’il y a un chemin particulier, pour venir ici : oui ! J’ai l’intention de m’élancer dans le vide
de l’autre côté, pour redescendre en volant. ((10096))
**
18-19:9:63
<N:2193> <M:0>
<C:0:23> <TC:21,4:17,8> <TCC:36,5> <PC:774>.<R:8:33> <TCR:36,2> <TR:20,4:16,8>
<PR:774>
10097-- Nous entourons un cheval malade dans un rouleau de (papier) (cro). Je constate qu’il
ne bouge pas. Et avec une de mes sœurs, nous soufflons dans sa bouche. Je pense que notre
air expiré doit être encore bon pour lui. Peut-être n’en utilise-t-il pas la même chose. Je le dis
à ma sœur. Puis nous le déroulons. Je vois que dans son rouleau, il avait les pattes repliées sur
lui. Et je l’enveloppe à nouveau. Il sera resté tant de temps dans ce rouleau (H?). ((10097))
**
19-20:9:63
<N:2194> <M:0>
<C:22:30> <TC:21,2:17,8> <TCC:35,7> <PC:774>.<R:3:5> <TCR:36,0> <PR:772> <P:g:v>
<III : Long à m’endormir>
10098-- <HS:3:8> Je prends mon porte-feuille dans mon lit. C’est plus prudent que de le
laisser dans le tiroir, à la tête de ce dernier. Et ceci bien qu’il ne reste plus dedans que 500 et
quelques francs (H) <OUDET>. Puis je repars en l’emportant, pour aller quelque part
rembourser ce que je dois. ((10098))
10099-- Je suis seul dans mon appartement, la nuit. Comme d’habitude une fois arrivé dans
une certaine pièce, j’appuie sur deux boutons : de lumière et de sonnerie des domestiques
(omé). Et ceci comme toujours, sans m’attendre à un effet produit par cette dernière sonnerie.
Puis je m’arme de courage, et je vais visiter l’appartement (poi). Et à un moment donné,
j’aperçois dans un couloir un jeune homme se préparant. Je l’observe <OUDET>. Et je suis
arrivé près de lui. Puis on ouvre une porte d’entrée à ma droite. Et elle se referme. Je pense
que la personne s’est cachée, ou qu’elle n’est pas entrée. Mais je vois à ma droite une femme
2877
voûtée, en qui je reconnais tante Isabelle [la sœur de mamie Weinberg]. J’ai envie de la
toucher, pour lui signaler ma présence. Mais elle ne s’en aperçoit pas. Puis mamie arrive. Et
elle fait déjà des reproches à propos de tante Isabelle, et de son envie de boire (lor). Cette
dernière étant partie, mamie me dit qu’elle a dû venir tout à l’heure de suite après qu’ellemême était partie. Je lui affirme qu’il n’en est rien, et qu’elle vient juste d’arriver. Mamie se
reproche alors d’avoir injustement fait des remarques désobligeantes à tante innocente. Je
confirme. (Elle se propose de s’excuser). Puis j’imagine tante Isabelle cachant une bouteille
d’alcool dans un trou du plancher. Ce serait pour cela qu’elle se montrerait sage, avec la
bouteille non cachée. Si elle a récemment ôtée l’autre de sa cachette, on devrait voir la
poussière remuée entre les lattes du plancher. Je vais vérifier sur place, dans la chambre de
tante. Elle vient juste de la quitter, par la première porte à gauche je crois. J’ai en effet
entendu du bruit (omé). Je ne trouve rien sur le plancher. Puis je me réveille (Q). et je repère
bien ma position au réveil : à peu près (g ;v) (lor) (ga5:10080). Et je note mon rêve (F?)
(sig?). ((10099))
<C:3:50> <TCC:35,5>.<R:8:5> <TCR:36,5> <TR:20,6:17,2> <PR:774> <P:ds-g:ds-g>
<III : La joue sur l’intérieur de la main gauche ouverte>
10100-- <HS:8:10> Je me trouve dans une enceinte. Un type s’y approche de moi, en disant
qu’il vient d’apporter un tank qu’il a trouvé. Ça m’étonne beaucoup. Je l’aperçoit en effet, de
l’autre côté des maisons. Puis l’ayant approché, je m’apercevrai que ce n’est qu’une machine
agricole.
10101-- <HS:8:9> Dans ce ressemble à des ordures, je trouve des lunettes anciennes. Je
pense que certaines parties sont en or, dont les branches. Je vais les examiner à la lumière.
C’est pour constater que tout semble être en argent (qsi?). sur la branche de gauche ainsi que
devant et en haut, quelque chose est inscrit (sig). Je lis qu’il existe une autre branche. Mais
comme elle est fragile, elle est (noyée) en tel endroit. ((10101))
10102-- <HS:8:8> Je suis dehors avec d’autres personnes, et avec un lion et une girafe
<OUDET>. Le lion se demande qui d’entre nous il va tuer, pour le manger (tse) (V). Il dit à la
girafe qu’il est encore tout à fait capable de la tuer (cro). Et il s’approche de moi, disant qu’il
peut aussi me tuer pour me manger. Je peux lui proposer de tuer plutôt un autre type. Et je
veux lui expliquer pourquoi, comme j’y ai pensé. Je commence. Puis il s’occupe ailleurs.
L’enfant girafe a maintenant rejoint ses deux parents. (ils parlent de se mettre à l’abri). Je
m’imagine me mettant à l’abri du lion, en montant sur une girafe. Puis pendant que le lion est
occupé ailleurs, je pense m’enfuir. Et c’est ce que je fais. ((10102))
10103-- Je fais l’escalade horizontale d’une maison, en haut du mur extérieur (ga53:9849).
Bien que je marche maintenant sur une corniche assez large, je ne suis pas tranquille du tout
(tse). Et j’arrive sur une terrasse, dominant la place dont je viens. Le premier appartement
donnant ici à ma gauche est vide. Il y a par contre de la lumière dans le deuxième, qui est un
peu plus loin. Je vais voir. Je crois que la télévision y est allumée. Et je me décide à frapper à
la fenêtre. Contrairement à ce que je craignais, la femme qui est à l’intérieur n’est pas
effrayée. Elle m’ouvre la fenêtre. Et elle pose dessus une espèce de couvre-sol, pour que je
passe sans me salir. Je passe. Je compte lui expliquer la raison de ma présence ici. Mais elle
m’apprend qu’il se trouve que je suis son cousin de guerre, et qu’elle me reconnaît. ((10103))
**
2878
20-21:9:63
<N:2195> <M:0>
<C:0:32> <PC:776>.<R:8:30> <PR:778> <OU>
10104-- <HS:8:31> J’arrive dans un lycée, où j’ai travaillé <OUDET>.
**
21-22:9:63
<N:2196> <M:0>
<C:0:20> <PC:778>.<R:2:1>
R.A.S.
<C:2:56>.<R:9:35> <PR:780> <OU>
**
22-23:9:63
<N:2197> <M:0>
<C:1:16>.<R:4:6>
10105-- Je longe la nuit un trottoir couvert, qui passe devant des vitrines pleines de beaux
objets (eta) <OUDET>. Des filles de rue se trouvent tout au long de mon parcours (w). je les
regarde en passant. J’en vois une, qui est noire (qsi). Je marche bruyamment, sûr de moi
(omé). Je pense qu’en fait, même l’amour se vend. Et sur ce trajet, j’arrive déjà à la hauteur de
notre maison à Clermont-Ferrand. Je vais continuer. ((10105))
<C:4:18>.<R:8:33> <P:ds:ds-d>
10106-- <HS:8:56> Je suis dans une petite pièce d’une petite maison, avec deux vieillards. Ils
m’expliquent que c’est leur père, qui a un lit au-dessus. Je l’entends aller et venir eu-dessus de
nous (omé). Je le trouve encore très alerte. Je m’étonne qu’ils soit encore vivant. Ces vieux
me disent qu’il a 80 ans (H). ça voudrait dire qu’eux-mêmes ont environ 60 ans. Ils paraissent
beaucoup plus vieux. ((10106))
10107-- <HS:8:35> Dans des locaux très compartimentés, je cherche à m’isoler avec une
femme. C’est pour lui faire l’amour (w). Je feins pour cela de chercher un coin pour me laver
(ga8:10083). Mais tout est plein, et je ne trouve aucun coin tranquille <OUDET>. ((10107))
10108-- <HS:8:34> Je passe dans les rues d’une ville à quelque distance d’une vieille église,
que je connais et qui est à droite. Je vois qu’elle a été reblanchie (qsi)… Puis je me promène
dans une rue. J’arrive en un endroit, où je découvre un bas-relief dans le mur de gauche. Il est
de 1300, ce qui est écrit à côté (H) (sig). Et à l’intérieur de chacun de ces chiffres, je vois de
2879
très fins bas-reliefs. Je nettoie du doigt le bas-relief principal, représentant un visage (B). j’en
ôte la boue avec les doigts, et la mets ensuite sur ma serviette. Ça la salit. J’explique à un
camarade, que cette sculpture a telle qualité. Il me répond qu’à ce sujet, telle autre statue
ancienne est plus jolie. ((10108))
10109-- Nous arrivons en un endroit de Clermont-Ferrand. J’explique un fait curieux à mon
camarade : j’ai souvent rêvé de cet endroit, alors que je ne le connais pratiquement pas. Puis
nous sommes arrivés en un endroit, où il faut sauter par-dessus un fossé pour continuer.
Lorsque je le réalise, je m’y refuse. J’ai peur de ne pas réussir (poi). (Je reconnais le quartier).
Et je m’aperçois que juste derrière moi, j’ai déjà passé un fossé semblable. Je me trouve en
effet sur une barre de terrain situé entre les deux. Je l’ai fait sans m’en apercevoir. Et par
mégarde, je laisse tomber quelque chose dans ce premier fossé. Mon camarade y descend de
suite. Quant à moi en raison de mon vertige, je me tourne vers la gauche (U). et je m’avance
doucement vers le bout de cette langue de terrain, sur laquelle je suis à cheval. Je dis ne pas
craindre beaucoup cette situation, car le bout de ce mauvais passage est tout près. Et nous
discutons de l’endroit précédent. Quand mon camarade me dit qu’il s’agit de telle chose de la
Place Saint-(Machin) <OUDET>, je comprends que c’est la raison pour laquelle je ne
reconnaissais pas cet endroit (A). Et je me souviens d’y être venu avec papa. Puis nous
descendons une pente. Je repense avec attendrissement à Fernande Étienne [photo page
suivante], morte maintenant. Je la revois se promenant avec moi. Elle oubliait parfois son mal
de cœur en discutant, puis ressentait vivement une douleur (lor). Et nous arrivons en bas.
((10109))
10110-- J’arrive tout près du Synchrotron, ayant quelque chose à faire ici (ga6:10088). Je n’y
suis pas tranquille, car l’accélérateur marche peut-être (poi). Je n’entends pourtant pas le
signal sonore, indiquant le fonctionnement (lor). Je m’empare vite et maladroitement des
affaires, que je suis venu chercher <OUDET>. J’ai l’impression d’en oublier. Puis un
contrôleur plus loin voit un bidon de boisson interdite, dans la voiture d’un type en difficulté
plus bas. Il le lui reproche. Mais le type dit qu’il l’a toujours avec lui. Il dit être inspecteur
général dans telle branche. Le contrôleur se trouve alors gêné. Puis je m’explique à
l’inspecteur : j’ai vu que le contrôleur était arrivé, pour constater qu’il n’y avait personne au
poste de commande du Synchrotron. Et ceci alors qu’arrivait l’inspecteur. J’ai alors compris
que certaines choses n’étaient pas en place. Je m’en suis occupé. Je m’embrouille dans mes
explications. Et je dis qu’il y avait trois choses à transporter (H). Je l’ai fait. Et j’ai fait une
certaine erreur. Puis je vais rebrancher un tuyau de caoutchouc, que j’ai débranché tout à
l’heure par accident au passage. Alors que je l’ai fait, les hommes constatent qu’il ne
concernait pas l’expérience qu’ils suivent. Car le gaz est toujours là. Puis je vais vers des gros
rouleaux horizontaux, sur lesquels sont enroulés des bandes de plastique mince. C’est pour en
retirer une feuille. Mais comme cette fois l’usage en est pour nous les hommes, l’un des types
me dit : « Sur nous, il faut demander beaucoup de choses » (A). Je choisis alors le plastique le
plus transparent (qsi). Celui que je visais d’abord est celui que j’ai pris jusqu’ici, mais il est un
peu opaque. ((10110))
**
23-24:9:63
<N:2198> <M:0>
<C:1:48>.<R:8:8>
2880
2881
10111-- <HS:9:2> <DDD : Y pensant> Je fais de multiples sauts périlleux avec aisance,
devant d’autres personnes (B?) (ga220:9247). Je les fais en avant ou de côté. ((10111))
10112-- <HS:8:10> Je rencontre Crozon dans un couloir. Nous rigolons au sujet d’un type
(sco). C’est de savoir s’il attendra telle information, ou fera telle dépense pour envoyer ses
propres informateurs. Et nous entrons dans ma chambre ouverte (w) [?]. Puis en me voyant
écrire, il se rend compte que c’est ça mon nouveau travail (sig). Je le détrompe. Mais il dit que
c’est en venant voir ainsi, qu’il se rend compte peu à peu. ((10112))
10113-- Je rencontre Teillac dans un couloir (gab:10112). Il veut me parler. Je le suis (à
gauche). Alors que nous entrons dans son bureau, il me demande pour le nième fois quels sont
mes moyens de subsistance (H?) (lor). Je lui rappelle qu’il m’a fait entrer au CNRS. Dans ce
bureau, il y a Yvert [mon futur beau-frère] et une autre personne. Et nous discutons, parlant
du très beau temps. Je vois la mer au loin et à droite. Je dis avec quel plaisir j’irai me baigner.
Yvert me dit qu’il y a des gens qui y sont, et qui ne se baignent pas. Puis un bébé est là. Je le
prends dans mes mains, et le soulève en l’air au-dessus d’un parterre de fleurs (qsi). Puis je
repenserai avec amertume que Teillac s’est approprié Yvert, de préférence à moi. Et ceci
parce qu’il travaille bien. Puis je penserai qu’ (Yvert) s’occupe de ces questions <OUDET>.
((10113))
**
24-25:9:63
<N:2199> <M:0>
<C:22:20>.<R:2:33> <P:ds-d:ds-d> <III : Long à m’endormir>
10114-- <HS:2:38> Aleth [mon premier amour, déjà citée sous le nom d’Arlette] était dans
une pièce voisine, de celle où je me trouve. Je devais repartir avec elle. Or voilà qu’au bruit de
ses talons, je l’entends partir par le couloir en m’oubliant (omé). Je l’y rejoins, et elle
s’excuse. Je lui dis qu’heureusement, elle fait du bruit avec ses talons. Ça m’a permis de
l’entendre. Elle me dit que c’est l’habitude, qui l’a fait ainsi partir sans penser à moi. Nous
arrivons devant la porte vitrée, qui va nous permettre de sortir de l’enceinte de Saclay
(ga2:10110). Ne parvenant pas à ouvrir la porte de droite, elle passe à celle de gauche. Je
réussis moi-même à ouvrir facilement la première, en la tirant. Et nous sommes dehors. Je lui
demande ce qu’elle aurait fait, si nous avions été enfermés. Je pense que si nous avions cassé
un carreau pour sortit, ça aurait déclenché l’alarme. Elle ne le croît pas. Je pense quant à moi
que ce doit être ici quelque chose comme un verre au plomb, permettant les contacts
électriques (M). Et je mets mon bras gauche autour des épaules d’Aleth (psi) (w) (B). Et je lui
demande si elle me le permet : oui ! Ça m’étonne et me fait très plaisir. Je marche ainsi auprès
d’elle, d’abord sans oser appuyer mon bras. Puis je l’appuie plus. Et je la tiens la tête contre
moi. Je lui caresse les cheveux, puis les joues. Je suis heureux de l’avoir ainsi à moi. Elle s’est
peut-être aperçu que par ailleurs, on ne s’intéressait pas à elle. C’est peut-être pourquoi elle
revient volontiers à moi. ((10114))
10115-- Je me réveille (Q). Mais je vois qu’il est aux environs de 9 heures, alors que je
devais aller passer mon examen (tse) (H) (sig). Je désespère : c’est foutu pour lui. Je n’aurais
jamais pensé dormir si longtemps. Je me dépêche de m’habiller. Je n’ai que ça à faire. Je
2882
pense le faire simplement, et ce sera vite fini. J’aurais dû demander à quelqu’un de me
réveiller. Puis à ma montre, je vois qu’il n’est heureusement que 7 heures 30. jusqu’à 8 heures
30, j’ai encore le temps. Quoique il me soit impossible d’y aller si vite, car c’est loin. Puis je
passe dans une pièce voisine, où je trouve une femme. Elle m’explique que mon cas est
tangent : j’ai expliqué quelque part dans mes manuscrits que je prépare bien une thèse, mais
pas forcément comme but final etc. Ainsi c’est bien mon habitude, d’en dire trop sans
nécessité (U). Ça me fait du tord. J’ai dû écrire cela en pensant à mes propres recherches
(ga5:10099). Et cette femme me parle de ce type, qui doit venir travailler avec moi. Il a en
effet une façon particulière de travailler. On ne le mettra pas au courant, avant que je ne sois
là moi-même prêt à m’y mettre. Puis la femme m’explique que tout a changé récemment, avec
les nouvelles à la radio. C’est le même problème que pour ceux qui ont tel diplôme, qui je
crois ne leur sert plus. Je dis que je ne peux pas leur avoir parlé de ça. Je ne connais pas ce
problème. Elle dit ainsi qu’on verra bien un jour quelqu’un, qui viendra pour l’arrêter. « Mon
corps a séché quelque part » (A). Ah ça, je pense que ce n’est pas pareil. ((10115))
<C:2:59>.<R:4:29> <RRM>
R.A.S.
<C:4:30>.<R:5:31> <RRM>
R.A.S.
**
25-26:9:63
<N:2200> <M:0>
<C:0:14>.<R:8:23?>
10116-- <HS:8:29> <DDD : En pensant à Teillac> J’aperçois Teillac dans une foule. Il passe
près de moi et me dit bonjour.
10117-- <HS:8:29> <DDD : En pensant à Teillac> Je suis avec Detoeuf [Directeur du
DPHPE de Saclay de l’époque] dans une salle d’expérience (ga1:10114). Nous sommes
devant sa cible, qui est entourée de compteurs. Il me parle d’un compteur, qui lui pose des
problèmes. Il me donne des explications, exactement comme si j’étais à même de lui donner
des idées. Je crois comprendre que ce compteur est le même que le nôtre, qui entourera toute
la cible. Ce n’est pas cela. Il s’agit de l’autre compteur placé en avant et en haut, soit le bloc
qui est à gauche pour nous. Il se pose des questions sur les propriétés de détection des gaz, et
sur les effets de tout le reste <OUDET>. ((10117))
**
26-27:9:63
<N:2201> <M:0>
<C:0:45>.<R:4:56>
2883
10118-- Je suis assis devant une table, en face d’un assistant. Il me donne des explications. Je
prends des notes (sig). Et il se met à douter, que je comprenne ce qu’il me dit. Je lui assure
que je comprends. Et pour le lui prouver, je me mets à lui poser moi-même des colles sur le
sujet : pourquoi le récipient entre-t-il en résonance avec certaines radiations lumineuses du
compteur ? (ga1:10117). Il me répond que c’est parce qu’ils ont des fréquences communes.
C’est bon ! Et croît-il que ceci se passe à toutes les énergies ? Ça m’étonnerait. Il cherche un
moment. Et il répond que ça se passe surtout aux hautes énergies, où il y a plus de niveaux
plus rapprochés. Il y a donc plus de chances pour les coïncidences entre deux mêmes
fréquences. Je lui dis que ceci est également aidé par la résolution de l’appareillage, qui
devient plus grande que la largeur des raies. Et à propos de mon savoir, je lui dis : « Ça t’en
bouche un coin, hein ? » (A). Je remarque que je le tutoie. ((10118))
<C:5:3>.<R:8:47> <P:ds:ds> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte> <OU>
10119-- <HS:9:4> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Je suis arrivé dans une chambre
avec deux filles, (deux sœurs). Je vais les aimer (w). Je commence avec la première, qui est
un objet (B) (gam). J’en utilise l’un des trous vierges, pour entrer en coït avec elle. Après
l’amour, il ne l’est plus. Puis je passe à l’autre fille. Mais c’est un appareil froid et
dépersonnalisé, avec lequel je n’arrive à aucun plaisir. ((10119))
10120-- <HS:8:53> Nous sommes en 2CV, avec d’autres personnes et papa qui conduit.
Nous passons dans un quartier, où de nouvelles maisons de styles modernes à notre droite ont
été construites. J’aime bien ce genre. Mais un des passagers ne l’aime pas. Papa lui dit alors
de regarder tel bâtiment que je vois, et de le comparer à tel hôtel de ville. Puis nous tournons à
gauche, et allons nous arrêter. Mais papa a comme d’habitude choisi de s’arrêter sur une
pente, l’avant de la 2CV étant très surélevé. Je ne suis pas tranquille ainsi (poi). Je crains
toujours qu’elle ne dévale en arrière. Nous en descendons. Et je m’imagine la voiture dévalant
vers le bas. Elle serait bien vite en bas du ravin, où nous marchons maintenant. Car elle en est
tout près. ((10120))
10121-- <HS:8:45> Je regarde un film dans un cinéma. Pour mieux voir et à cause des gens
devant moi, je suis monté debout sur quelque chose. Je gêne peut-être ceux de derrière, ce
pourquoi je préfère redescendre. Et je m’appuie contre une colonne, qui est derrière moi (B)
<OUDET>. ((10121))
10122-- <HS:8:43> Je suis à côté d’un aubergiste et d’un de ses clients, qui est à ma droite
<OUDET>. Le client parle de faire actuellement un certain parcours dans le ciel, en fonction
de certains calculs théoriques. Le patron lui dit que le temps s’y prête bien. Puis il reconnaît
en ce client un type, qui lui avait écrit une lettre savante. Dans cette lettre, il lui posait une
énigme. Et ceci sans lui en donner la réponse. Il s’agissait de savoir comment une tâche s’était
produite, sur le pantalon de ce client. Ce dernier demande maintenant au patron s’il a compris
son histoire. L’autre lui répond affirmativement. Je regarde à ce moment sa bouche. Il fait la
moue d’un homme, qui est fier d’avoir compris et se croît intelligent. Et je lis la lettre en
question (sig). Il s’agit de savoir pourquoi tel insecte est venu se poser sur la tâche d’un
pantalon (nu). Je cherche. Puis je reprends la lettre, et découvre au détail : il s’agit d’un
pantalon noir. Je cherche, et crois trouver : l’insecte s’est posé sur la tâche parce que les
insectes ne voient pas le noir. C’est ça ! Le client dit que l’insecte s’est ainsi posé sur lui, et y
a vécu un an (H). Puis j’ai cet insecte sur moi (nu). Je l’observe. Il a une large trompe, et de
gros (mollets). Il est d’une espèce de joli mauve (qsi) (eta). Puis il se promène sur moi en
2884
allant vers ma peau, ce qui ne me plaît pas (poi). Et j’essaye de l’en empêcher. Puis je le vois
sur ma manche. Il tourne autour de son dard buccal, avec lequel il voudrait me piquer. Je le
rejette. ((10122))
10123-- Nous sommes à table. D’autres personnes veulent venir s’installer aux places libres.
Mais à ma gauche, un camarade les en empêche en disant : « C’est le talon qui commande la
(main) » (A) (gam). ((10123))
**
27-28:9:63
<N:2202> <M:0>
<C:2:5>.<R:10:9> <P:g-v:g-v> <III : La tête sur le bout des doigts de l’intérieur de la main
droite ouverte>
10124-- <HS:10:11> <DDD : En ayant des pensées érotiques> La femme d’un homme qui
est près de moi est enceinte (w). Je lui tiens le bas-ventre, et le tâte dans tous ses recoins (B).
puis le mari lui descend un peu sa culotte, laissant le bas-ventre caché. Mais moi-même je la
lui retire plus, pour voir ce bas-ventre. Puis je me livre à un début de coït avec elle (B). Mais
ça pourrait être néfaste pour l’enfant prêt à venir. Je me retire. Puis je pense tâter les seins de
la femme, que je vois tout petits sous ses vêtements. Et cette femme est recouverte d’une
grand nombre de cartes postales et autres papiers. Je crains maintenant pour elle, près de
l’instant crucial (gam). Et je la dégage de tous ces papiers. Je la retrouve sous forme d’une
enveloppe pleine, à gauche de la boîte. Je la récupère, espérant qu’elle n’aura pas souffert
d’en avoir été retirée un moment. ((10124))
10125-- <HS:10:2> Je descends un terrain en très forte pense, avec des copains (ga1:10120).
Je vais bien plus vite que lorsque je suis seul. Puis la pente est de plus en plus raide. À une
certaine distance à droite, j’aperçois un ballon envoyé vers le bas d’un très grand coup. Et je
me laisse maintenant glisser sur le sol, couché sur le dos (B). Les frottements m’évitent d’aller
trop vite (poi). Et je peux aussi me retenir à des herbes à ma droite. Puis je me retiens à un
petit sapin, que j’ai vu venir. Comme je le supposais possible, je ne me pique pas en me
retenant à lui. Puis le sol devient plus dénudé. Il est question d’une femme, qui a eu le courage
de remonter cette pense depuis le bas. Et ceci sur une distance relativement grande. Il est aussi
question d’un saint. Je pense que si la femme avait seulement monté 1 mètre 80, ça aurait déjà
été bien (H). La pente que je descends ne s’inverse pas par rapport à la verticale, mais il s’en
faut de très peu. Et ma descente se termine par une petite escalades, le long d’un rideau tendu
par des tringles au-dessus de magasins (ga8:10103). J’arrive enfin sur le sol. ((10125))
10126-- J’entre dans un immeuble avec des camarades. Nous parlons d’une prochaine sortie
<OUDET>.
10127-- Nous entrons dans une église. J’y vois d’abord exposée une statue, couchée au pies
de quelques autres. Je la crois d’abord couchée momentanément. Mais je m’aperçois qu’en
fait, elle est dans une vitrine définitive. Sont ensuite exposés d’autres objets, vestiges d’une
église plus ancienne. Mais elle n’est tout de même pas très ancienne, ayant seulement
quelques siècles (H). Et elle n’est donc pas spécialement intéressante. Puis continuant ma
visite, je monte un escalier. Et j’entends un type dire qu’il voudrait voir les épisodes 60, 61 et
2885
62 (H) (omé). Ce n’est pas pour encourager l’histoire. Mais pour encourager l’œuvre. ((10127))
**
28-29:9:63
<N:2203> <M:0>
<C:2:24>.<R:9:2>
10128-- <HS:9:20> J’entre dans une salle de classe. C’est pour y chercher un chiffon, afin
d’essuyer le bras gauche de ma chemise. Or la maîtresse est ici à son bureau. Je trouve le
chiffon sur une table. Je m’essuie. C’est pour m’apercevoir que ma manche n’était
pratiquement plus mouillée. Je repars, en disant à la femme ce que j’ai simplement fait. Alors
que j’arrive à la porte de sortie, un homme arrive. Il va croire que j’ai flirté avec la femme,
qui doit être son amie (w). Ça ne manque pas (poi). Il me demande Mademoiselle Untel (A)
<OUDET>. Je lui dis qu’elle est là. Il me retient, soupçonneux. Je finis par me débarrasser de
lui en partant. ((10128))
10129-- <HS:9:8> Je suis dans une rue, où j’ai posé un jeu par terre. Et pour chercher le jeu,
je tire une espèce de tiroir. Je cherche aussi ceux de derrière. Puis je veux longer cette rue la
nuit, pour en voir d’autres <OUDET>.
10130-- <HS:9:8> Dans la rue, je croise Denise Mettel. Je remarque ses longs cheveux. Elle
passe à ma droite, marchant en sens inverse. Peut-être me verra-t-elle, et me reconnaîtra-t-elle.
Mais elle ne me voit pas. Puis plus tard, je la vois passer (en voiture), avec (son mari) et un
gosse.
10131-- <HS:9:6> Depuis un endroit un peu élevé, je cherche un type. C’est celui qui m’a
fait parvenir une photo. J’ai d’abord cru voir que celle-ci était une planche, avec un ensemble
de photos. Puis je vois que c’est une photo grand format. Je l’examine : elle représente des
types sur un balcon. D’autres sont derrière, dans la rue. J’observe aussi dans cette rue sur la
droite des flaques d’eau, bordées d’un très net liseré noir (qsi). Tout est très net, dans cette
bonne photo (z). Et en bas et à quelque distance, je crois voir le type que je cherche des yeux.
Puis je crois qu’il s’agit en réalité d’un groupe de femmes, car elles ont des jupes. Mais c sont
peut-être des hommes, qui les mettent. Puis de derrière nous sur ce plateau où nous sommes,
un (Arabe) vient à nous. Je lui demande s’il a fait cette photo simplement avec une boîte,
percée d’un trou en fait d’objectif. C’est ça ! Il nous explique qu’il avait même fait plusieurs
trous. Je m’étonne qu’un tel type ait été capable de faire ça, alors que je l’aurais cru primitif.
((10131))
10132-- <HS:9:6> Je m’occupe d’un réglage de fumée dans l’atmosphère.
10133-- <HS:9:3> Je paye quelque chose que je dois, avec un billet de 5.000 (H). Or voilà
qu’après m’avoir rendu de la monnaie, je comprends qu’on veut tout me donner en pièces. Je
refuse alors, et manifeste mon mécontentement (tse). On finit par m’envoyer un homme, qui
me donne des explications pour m’apaiser. Mais je ne veux rien savoir, et lui raconte la chose.
Je lui dis que quand j’ai vu venir la suite en pièces de 100 et 50, j’ai refusé. Je lui demande
s’il se rend compte de ce que représente la monnaie, rendue sur 5.000 francs en petite
monnaie. Je lui montre une pleine poignée de pièces, que j’ai déjà dans la poche de ma veste.
2886
C’est lourd (B). Il me fait d’autres propositions. Je finis alors par lui demander s’il ne peut pas
me donner 4 billets de 1.000. Excédé, il m’emmène pour me donner satisfaction. C’est ainsi
que pour le rejoindre, j’ai pris le coup pour monter rapidement l’escalier entre deux rampes
très rapprochées. Et ceci alors que lui-même le descend rapidement. Nous nous rejoignons.
Pour finir de me rendre ma monnaie, il me donne des souverains. Je veux vérifier par
prudence ce rouleau, qu’il m’a donné. Je dis en effet que je ne sais pas du tout ce que c’est. Et
je découvre le premier de ces objets, un petit objet rond en plusieurs parties. Il me dit le prix
de chacun. Je compte que l’ensemble représente plus que ce qu’il me doit. Et en multipliant la
différence par le nombre de souverains, je vois que ça représente à peu près la valeur de l’un
d’eux. Ça m’ennuierait pourtant de lui en rendre un sur quatre. Mais je m’aperçois qu’en fait,
j’en ai cinq. Je comprends qu’il ne veut pas que je lui en rende, et je repars. Je tiens des jaunes
d’œufs dans mes deux mains rapprochées (qsi). Ils constituent ce qu’il m’a donné (nu). Je
crois voir cependant que parmi eux, il y en a un qui est avarié (poi). Mais je vois qu’en fait, je
peux ôter le jus sale qui le recouvre. Or l’un des autres est complètement vert. D’après le type,
ça ne fait rien. Je repars. Puis je finis par m’apercevoir que tous ces jaunes d’œufs dégoulinent
dans mes mains entre mes doigts. Ils vont foutre le camp. Je décide de laisser tout tomber,
quitte à tout perdre. Le type avait dû prévoir ça. Je vais aller me laver les mains, à un robinet à
gauche. ((10133))
10134-- Une fille veut appuyer un appareil sur un tourne-disque. Il tombe d’abord dessus.
Puis elle met un pied de l’objet sur le tourne-disque.
<C:9:43>.<R:11:2>
10135-- <HS:11:20> Nous parlons de l’agonie de tante Borel. Elle a eu quelques moments de
lucidité, au cours desquels elle s’est occupée des autres. Elle s’est ainsi révélée être d’un
courage extraordinaire, bien plus grand que ne l’a été celui de sa mère.
10136-- <HS:11:4> Je consulte certains horaires imposés de départ, suivant le jour (sig) (H).
Je crois que nous devions partir aujourd’hui. Et je crains que ce ne soit pas possible, car je
l’avais oublié. Et je ne me suis pas préparé, en allant là où il fallait. Si le départ doit se faire
aujourd’hui à 15 heures, nous sommes foutus. Car il est déjà 15 heures. Puis je lis qu’il fallait
être à 17 heures à tel endroit. Puis je pense qu’aujourd’hui était le dernier jour marqué. Les
restrictions au départ s’arrêtent peut-être aujourd’hui… Puis je suis parti avec papa. Je
constate que c’est une valise vide que j’emporte. Et je le dis à papa. Il me dit que j’aurais pu
faire attention. Je lui réponds que j’avais fermé cette valise devant lui. ((10136))
10137-- Je pars d’un certain endroit. Un groupe de types en part en même temps que moi.
J’arrive près d’un lac à ma droite, et je le longe. Or j’y vois arriver les types précédents en
bateau. Je ne suis pas allé vite, mais je suis arrivé ici avant eux. Et ils continuent à emprunter
un autre chemin que moi, partant derrière moi. Puis je sors d’une espèce de tunnel. Il est
question de ces gens de couleur, qui font carrière dans (la chanson). Ils sont riches, et ont de
belles voitures. Ils ont 450.000 francs de frais pour une ballade (H). Ce sont des officiers. Puis
je crois que c’est une voiture sur une route au loin à ma gauche et en bas, qui fait tout le
pétard que j’entends (omé). Mais ce n’est qu’un vélomoteur. Il va maintenant monter la route
parallèle à la mienne en bas, en allant dans la direction opposée à la mienne. Il ne pourra pas
aller si vite pour monter. Or je vois une voiture se tenir tout contre lui. Et son occupant
l’arrête, et lui demande ses papiers. Le motocycliste se met de suite debout devant lui, et je le
vois en pantalons collants (noirs) (qsi?). Et je suis moi-même arrivé auprès d’un agent, qui me
demande ma carte d’identité. Je commence par lui montrer ma carte de Saclay, dans sa
2887
pochette transparente (ga2:10118). Il la plie à un coin. Ça m’étonne et m’ennuie (poi). Je lui
en demande la raison. Ils font ainsi par contrôle. Je cherche ma vraie carte d’identité. Il me dit
qu’il va me falloir la lui laisser. Ça me donne des doutes. Je me demande s’il ne s’agirait pas
d’un simple malfaiteur, qui essayerait de se procurer des cartes d’identité. Ici pourtant, ça
semble sérieux. Sur le bureau posé en pente, je peux voir un téléphone (ga2:10120). Un tas de
blouses de travail avec leurs cintres sont suspendues à gauche, avec d’autre vêtements (qsi?).
Ayant des soupçons parce qu’il n’agit pas ici aux yeux de tous, je lui demande pourquoi il
s’est installé dans ce coin. Il peut constater que je suis prudent, et que je prends mes
précautions avant de me laisser faire. Je lui demande si j’aurai un reçu, pour ma carte
d’identité que je vais lui laisser : oui ! Il me dit qu’on me livrera une autre carte, qui est tout
près d’être faite. L’ensemble des papiers est dans une pochette transparente. Il va agrafer ma
pochette perpendiculairement à celle-ci, et me dit de signer oui sur elle. Je demande si ça va
écrire au stylo à bille, sur cette matière plastique : oui ! J’écris « oui » (A) (sig). C’est exact,
ça écrit bien. Et je mets mes reçus dans mon porte-carte, à la place qu’occupait ma carte
d’identité. Et avant de partir, je prends sur le bureau un ensemble de pièces rassemblées pour
moi. Je manque de les laisser glisser vers d’autres. Et je laisse tomber à terre un fragment de
quelque chose, qui se casse. Je le laisse. Je vois qu’il me reste encore à prendre une tranche de
cake. Je la prends et l’envoie à Maryvonne, qui est dans un guichet. C’est parce que je ne
veux pas manger à n’importe quelle heure (U). Elle le rate. Et elle est sortie de son guichet.
Elle me dit que devant elle, il y avait une pomme aux belles couleurs (qsi?). Je vais lui
chercher celle, qui a roulé ici bruyamment vers le bas de la pente (omé). Je lui ramène cette
pomme assez grosse. L’autre était comme ça. Je la lui donne. Mais elle me dit qu’il est
impossible de manger une chose comme ça. Cette pomme est trop dure. Et elle la presse très
fort entre ses mains, pour me le montrer. Je vois que ça la fait se craquer partout. Et je
m’imagine expliquant à Maryvonne que si elle a ainsi besoin de telle chose, elle peut
demander si ça existe et la voir. Si elle le peut, elle essaye de le fabriquer pour elle avec des
couteaux. Sinon, elle essaye de le louer. Sinon, elle essaye de le louer pour une journée.
Sinon, elle l’achète. ((10137))
**
29-30:9:63
<N:2204> <M:0>
<C:0:42>.<R:8:19> <P:d:v> <OU>
10138-- <HS:8:26> Un type a demandé quelque chose à un autre. Ce dernier accepte
instantanément <OUDET>.
**
Octobre 1963
30-1:10:63
<N:2205> <M:200>
<C:0:47>.<R:8:38> <OU>
2888
10139-- <HS:8:53> Un type me pose une question sur le pays où nous sommes. Il me parle
de lac. Nous en voyons un petit derrière lui. Je lui dis qu’il n’est qu’un petit étang d’eau sale.
Il me dit qu’en période d’inondation du fleuve, il y a ici plein de lacs. Je lui dis que ce n’est
pas pareil. Je vois en effet par ici beaucoup d’autres petits étangs. Je lui dis qu’il pourrait aller
dans le midi, car il cherche un endroit pour ses vacances. Et je vais rejoindre (Maryvonne).
10140-- <HS:8:51> Regardant le courrier, je vois qu’il y a pour moi un ensemble de grandes
enveloppes. Je me demande ce que c’est. J’ouvre la première. Je comprends que c’est la
réponse d’un scientifique, à qui j’avais posé une question par lettre (sig). Je trouve une feuille
dans cette première enveloppe, ainsi qu’un autre bout de papier dans le fond. J’aurais pu ne
pas le voir et le perdre. Je comprends que mon correspondant n’a établit qu’une liste de
résultats, sans démonstration. Je croyais Stirling très fort [ le premier collègue de Saclay avec
qui j’ai expérimenté auprès du synchrocyclotron] (ga2:10137). ((10140))
**
1-2:10:63
<N:2206> <M:200>
<C:0:21>.<R:6:37> <P:d:v> <III : La tête sur la main gauche, qui est sous le traversin et qui
me fait un peu mal>
10141-- <HS:7:40> <DDD : En étant sous la douche, avec l’évacuation d’eau en partie
bouchée> Je suis dans une pièce, où je manipule quelque chose avec de l’eau. Or voilà que
j’aperçois une inondation dans cette pièce, avec déjà une petit hauteur d’eau ? il faut arrêter
ça. Je crains que ça ne suinte dans l’appartement de dessous.
10142-- <HS:6:53> Je suis dans une pièce chez nous avec Dick [le chien loup noir de mes
parents]. Je veux comme à mon habitude le faire se dresser sur ses pattes arrière, et appuyer
ses pattes de devant sur ma poitrine (lor). Mais maintenant il me ferait peur. Il est en effet
devenu très gros et de ma taille. J’y renonce. Mais lui s’attache à moi, comme animé de
pensées érotiques à mon égard (w) (tse). J’ai beau lui ordonner de me laisser tranquille, j’ai du
mal à me faire obéir et à m’en débarrasser. J’y arrive quand même. Maintenant qu’il est si
gros, il me semble n’avoir plus tellement envie d’obéir. ((10142))
10143-- <HS:6:46> Je marche dans la rue avec des copains. Je cite un film. Je dis que je crois
qu’il est de Sacha Guitry. Je crois d’ailleurs que le cinéma en question est au bout de cette rue
<OUDET>.
10144-- <HS:6:39> Nous allons traversée de nuit une ville peu sûre, par des trajets tortueux.
Jean-Jacques est parti en avant. Mais je le rejoins, et lui interdis de partir seul devant nous. Il
boude alors pendant un moment. Puis je peux voir qu’il ne boude plus <OUDET>.
10145-- <HS:6:38> Nous sommes sur une route, avec mes frère et sœurs. Or voilà que
derrière nous s’arrête une voiture, qui était en train de déraper. Je crois d’abord à un fou (tse).
Et des gens se mettent à pousser cette voiture, pour l’aider à repartir en vitesse dans la même
direction que nous. Je crois que c’est de la folie. En cas de vrai démarrage de la voiture à ma
hauteur et dangereux pour nous, je m’imagine me sauvant en avant. Ce serait avec celui de
mes frère ou sœurs qui serait avec moi, et en oubliant les autres en danger derrière. Puis sur
2889
une autre route en bas et à gauche, voilà que j’entends une succession de carambolages (omé).
Je suppose que les voitures s’arrêtant net, chacune rentre dans celle de devant. La route doit
être verglacée. Ce n’est pourtant pas la saison. Et nous arrivons sur une route, où je crains un
peu que nous ne glissions nous-mêmes. ((10145))
10146-- Je suis sur une très haute et forte pente, formée de blocs rocheux (ga4:10125). J’en
fais l’escalade horizontale. C’est très difficile et dangereux (B?). Je progresse par petits bonds
hasardeux. Je devrais maintenant me laisser tomber un peu plus bas, sur de gros rochers. Mais
ça me fait peur (tse). Je risque ensuite de dévaler plus loin, sans pouvoir m’arrêter. Je pense à
ceux qui font réellement de l’alpinisme [retranscription de ce rêve sur ordinateur le 18 mars
2009, tout à fait par hasard le lendemain de ma première montée à l’Aguille du Midi …]. Ils
ne prennent pas de tels risques, et s’assurent avec une corde (lor). Puis je vois une très grosse
corde, tendue entre ici et le flan opposé de la vallée. Je pense m’en servir pour aller de l’autre
côté. Et ceci non pas en glissant et accroché par les mains, mais en marchant avec pieds et
mains et le corps suspendu sous la corde. C’est ce que je fais, alors qu’un autre type est parti
en sens inverse depuis l’autre côté (B). Mais lui est attaché à la corde avec un système. Je
m’approche de lui. Mais quand je le rejoins, il se retourne fiévreusement pour rebrousser
chemin. Je comprends qu’il est un de nos ennemis, qui occupent ce côté. Je comprends alors
qu’il me faut faire très vite le reste du chemin, derrière l’autre qui se dépêche aussi. Lorsqu’en
effet il sera arrivé, il y a des chances pour qu’on veuille aussitôt couper la corde. Mais j’arrive
en même temps que lui. Et je vais vite me réfugier vers la gauche, au-dessus d’une table
haute. Elle est pleine de flèches. Je me fais alors attaquer d’en bas par le chef de mes ennemis,
avec des flèches lancées à la main (V). Je me mets alors moi-même à lui en lancer de la même
façon. Mais je les lance mal. Et je crains que lui ne les lance très bien. Je me baisse bien sur
ma corniche, pour rester caché. J’essaye de feindre (ga9:10107). Je me montre à l’extrême
droite, pour lancer une flèche. Puis je me déplace sur la corniche, sans que le type me voit.
C’est pour réapparaître un peu plus loin à gauche. Puis je vois sur mon plateau dépasser d’en
bas le haut d’un arc, par derrière moi. Je le tire à moi, en l’arrachant des mains de celui qui le
tenait. Et ce faisant, j’en brise le haut. Je veux maintenant m’en servir contre mon ennemi
d’en bas. Mais lui aussi s’est emparé d’un arc… Puis revenu à mon point de départ, je guette
en étant caché dans un coin. Et je vois recommencer le manège du guide traître, qui se
propose une fois de plus de livrer ses clients à l’ennemi. Je reste caché. Le guide entre en
contact avec ses clients, et les met à l’épreuve l’un après l’autre. Il leur pose des questions. Je
m’efforce de rester bien caché de tous côté, par les draps noirs qui m’entourent (qsi?). Je
découvre sans cesse un trou à un endroit ou à un autre, que j’essaye de refermer. Je suis même
à un moment donné presque complètement découvert par devant, juste en face du guide. Mais
il ne me voit pas. Puis je me suis attaqué à lui <OUDET>. (Je le frappe contre une paroi, à un
moment donné) (B?). Puis voilà que des policiers soupçonneux font l’escalade, vers cette
maison de la colline en haut de laquelle nous nous trouvons (gaa). Je me cache alors dans un
coin, devant la maison et au milieu d’arbustes. Je ne suis pas très bien caché. Mais je crois
qu’ils ne me voient pas. Or voilà que se manifeste quelque chose, qui dévale depuis mon côté.
Mais heureusement on peut facilement voir que c’est un guépard, qui part et saute sur un
policier. Je le vois monter sur le dos de ce dernier, et le mordre. Le policier crie (omé?). Mais
j’ai l’impression que cette scène est feinte, et jouée avec un guépard apprivoisé (gaa). Or voilà
que maintenant, mon type lance des mottes de terre sur la pente. Et ceci depuis une fenêtre à
ma gauche, et pour appeler au secours. Je saute alors sur lui, (et le lance dans le vide) (V).
Ainsi, je me suis dévoilé. Mais tant pis, je m’enfuirai comme je pourrai. Et j’entre dans la
maison, aux yeux des policiers. Je tente fiévreusement de m’échapper par l’intérieur (poi). Et
je passe dans un escalier avec des camarades. Ça me sauve, car ça fait paraître le tout comme
un simple jeu. Je propose à deux de mes camarades de rester avec eux ici. Mais je comprends
2890
que ce sont des amoureux. ((10146))
**
2-3:10:63
<N:2207> <M:200>
<C:1:40>.<R:8:25> <OU>
10147-- <HS:8:48> <DDD : En pensant à payer Baron, puis à mes pièces d’argent> J’ai payé
quelqu’un. Sur le comptoir, une femme me rend la monnaie. Je crains qu’il n’y en ait pas
assez (ga4:10133). Mais je retrouve bien mes trois pièces d’argent de 500 francs, plus tout le
reste (qsi) (H). ((10147))
10148-- <HS:8:34> <DDD : En craignant l’arrivée de la migraine, et pensant prendre de
l’aspirine> Je prends une certaine quantité de cachets, pour me tuer <OUDET>.
10149-- <HS:8:29> Nous avons une fois suivi une certaine route, puis bifurqué à droite. Et
nous avons ainsi atterri entre les mains d’un ennemi (ga1:10146). Cette fois, nous reprenons
cette route. Mais nous faisons bien attention à ne pas bifurquer à droite, voulant résister à la
volonté dominatrice de notre ennemi. Or au bout d’un moment de marche, je vois que nous
sommes sur cette route de droite. Nous rebroussons alors brusquement chemin. Arrivés à la
bifurcation, nous avons des ennuis avec les gens de notre ennemi <OUDET>. ((10149))
**
3-4:10:63
<N:2208> <M:200>
<C:22:57>.<R:7:59> <P:ds:ds> <OU>
10150-- <HS:8:4> Je suis avec des gens <OUDET>.
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4-5:10:63
<N:2209> <M:200>
<C:2:35>.<R:8:3?> <OU>
10151-- <HS:9:2> <DDD : En manipulant celui-ci> Je montre mon ampli-préampli à
(Hamel). Je lui montre entre autres le souffle, qu’il y a à pleine puissance (omé). Je constate
qu’il reste assez fort, quand je baisse beaucoup le volume.
**
5-6:10:63
2891
<N:2210> <M:200>
<C:1:25> <TC:19,8:15,4> <TCC:36,2> <PC:772>.<R:7:15>
R.A.S.
<C:7:18>.<R:8:48> <TCR:36,5> <TR:19,8:15,4> <PR:772>
10151-- <HS:8:59> <DDD : En pensant à Mes recherches> Je lis dans un bouquin un article
sur mes recherches, que j’avais écrit et envoyé il y a longtemps. Je l’avais oublié. Ça
m’étonne et me fait plaisir, de le voir imprimé (psib). J’y lis des tableaux de renseignements
(sig). Il s’agit là d’un raisonnement, que j’avais tenu assez rapidement et subtilement. Puis je
pense qu’on y a fait des coupures. On a dû comprendre que j’étais jeune et inexpérimenté,
mais que j’avais cependant des idées intéressantes. ((10151))
10153-- <HS:8:51> Je suis dans une salle avec de nombreuses personnes. Et voilà qu’on
appelle tel groupe de gens, qui ont été précédemment sélectionnés (H). Je ne sais pas si j’en ai
fait partie. Les autres m’assurent que j’en suis. Je sors donc avec les autres, (pour aller
m’entraîner avec eux). Je fais dehors un saut périlleux (ga12:10111). ((10153))
10154-- <HS:8:50> <DDD : En ayant des pensées érotiques, et en entendant une fille chez un
voisin> Marchant dehors, je pense à la fois où j’ai fait l’amour avec Élisabeth (w). Nous
étions nombreux dans une grande salle (gab:10153). On a éteint à un moment donné,
beaucoup dont nous deux ayant envie de faire l’amour. Elle et moi nous étions dirigé sans
histoire vers ce lit, sans nous l’être demandé. Nous nous sommes aimés sous les draps. J’aurai
ainsi déjà fait l’amour une fois (H). Et dans cette perspective, je repense à l’attitude
d’Élisabeth à mon égard les fois suivantes. ((10154))
**
6-7:10:63
<N:2211> <M:200>
<C:1:22> <TC:19,8:16,8> <PC:766>.<R:8:22?> <TCR:36,3> <TR:20,4:16,4> <PR:768>
<OU>
10155-- Ayant des ennuis avec mon phallus, je décide de le couper (w) (tse). C’est ce que je
fais (B). Alors qu’il est en état d’érection, je commence à le couper par la droite et à la base
ou presque (B). Puis je m’arrête vers le milieu, et je reprends du côté gauche. Je peux
constater que c’est presque insensible, car je ressens à peine la douleur. Et ceci bien que je
coupe avec un couteau, et en sciant. Puis c’est terminé. Le bout enlevé est un paquet de cartes
perforées IBM, coupées ensemble et mal vers leur milieu et verticalement (gam) (nu). Je les
mets de côté. Puis je regarde le bout coupé. Il me faudra m’expliquer au docteur qui me
soignera. Puis je m’aperçois que mon bas-ventre en érection est maintenant en réalité presque
aussi long qu’avant. Ce que je me suis fait est maintenant irrémédiable. Je pense mettre du
mercurochrome sur ma blessure. ((10155))
10156-- Je fais du vélo sur une route. Mais je suis un peu paralysé (B) (poi) (ga116:9686). Je
2892
n’arrive pas à fournir toute l’énergie que je devrais. J’essaye de dépasser une femme en
vélomoteur. Elle ne va pas vite, et je crois que c’est possible. Mais je n’y arrive pas. Ce n’est
pourtant qu’un Vélosolex. Et je sais qu’ils sont deux dessus, elle et un homme derrière. Ils me
dépassent de loin. Puis j’aperçois Jean-Jacques, qui vient en sens inverse sur cette route. Et il
la quitte pour tourner à sa gauche. C’est là une promenade habituelle pour lui. Je crois qu’il
est en vélosolex. Mais quand il m’aperçoit, il freine et revient vers moi. ((10156))
**
7-8:10:63
<N:2212> <M:200>
<C:1:29> <TC:20,0:16,0> <TCC:36,1> <PC:778>.<R:4:41> <III : Mal dormi>
10157-- Je suis tourmenté par mes montages électroniques à transistors (ro). ((10157))
10158-- Nous sommes dans la nature, au milieu d’un troupeau de bœufs et de vaches. Je ne
suis moi-même pas très tranquille auprès des bœufs, qui semblent me talonner (poi). Puis je
les entraîne du geste vers le fleuve, que je crois près de nous. Nous arrivons en effet au bord
de ce dernier. Et le troupeau entre dans l’eau. Je vois dans l’eau et à ma gauche un enfant avec
une femme, qui était avec moi. Elle est un peu effrayée par l’arrivée d’un veau dans l’eau, de
son côté. Mais il passe sans ennui pour elle. Et je m’éloigne sur l’eau à reculons. J’admire les
couleurs du beau paysage, dans la direction dont je viens (qsi) (eta). Je regrette de n’avoir pas
de quoi le photographier. Puis je continue à flotter à la surface de l’eau, le derrière seul plongé
dans celle-ci (B). Je m’approche de broussailles, dans lesquelles j’ai vu un oiseau approcher
de son n id. Je crois d’abord qu’il s’agit d’un simple moineau. Puis je pense qu’après tout, il
est peut-être plus intéressant. Je contourne le buisson, sur l’eau. Je pense à cette bonne
méthode d’approche, pour faire des photos. Puis je crains que mon derrière ne soit attaqué par
d’ennuyeuses bêtes (poi) (gaa). Je rame alors avec les mains, que je passe sous mon derrière.
Et je reviens vers l’endroit de tout à l’heure. ((10158))
<C:5:41>.<R:9:58> <TCR:36,3> <TR:19,8:16,0> <PR:780> <OU>
**
8-9:10:63
<N:2213> <M:200>
<C:0:35> <TC:20,2:16,0> <TCC:36,2> <PC:782>.<R:4:46>
10159-- <HS:5:1> Je suis avec un camarade. Et nous suivons un chemin dans la nuit. Je le
tiens pour le diriger (B?). Car lui ne voit absolument rien dans le noir, alors que moi-même je
vois un peu. Et nous courrons. Je le guide donc le long d’un chemin bordé par deux haies. Je
m’étonne de ce qu’ils voient ainsi si mal la nuit, alors que je vois moi-même suffisamment
pour avancer. Mais voilà que je ne vois plus du tout ! Je dois m’arrêter. ((10159))
10160-- <HS:4:57> Je suis dans un couloir d’un immeuble, où se trouve mon laboratoire. Je
dois transporter un grand nombre d’objets dans ce dernier en bas. Et ceci en passant par les
2893
escaliers, en haut desquels je me trouve actuellement. Je crains qu’on ait fait exprès, pour que
ce soit malcommode pour moi.
10161-- <OUDET> J’ai envie de montrer à tous ce qu’a fait l’Algérie de mon père (tse). (Il y
a deux cases, un peu surélevées). Je le vois grimacer à chaque pas. Il n’a presque plus de
fesses. Je le vois s’asseoir. Je vais à lui. Je lui demande ce qu’on lui a fait exactement : on lui
a arraché les deux jambes sans dilatation (H) (gam). Je comprends d’abord que ça signifie
sans anesthésie, ce qui m’effraie. Je lui demande si c’était absolument nécessaire : oui ! Puis il
se met à m’expliquer l’endroit, où on travaillait sur l’or. Je dis que c’était utile, parce que ça
enrichissait la France. Puis je le marque sur un schéma (sig). ((10161))
<C:5:5>.<R:8:21> <TCR:36,3> <TR:20,2:16,4> <PR:782> <III : La tête sur l’intérieur de la
main droite ouverte>
10162-- <HS:8:26> Je suis derrière maman, qui conduit une 2CV. La voiture de devant
s’arrête, à un moment donné. Je crains la réaction de maman. Mais elle le voit, et s’arrête
aussi. Puis elle ne sait plus où aller, et décide de tourner à droite. Ça ne me plaît pas. Mais
nous apercevons les autres, à pied au fond et à droite. Ils sont donc descendus de voiture.
10163-- <HS:8:25> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Je regarde l’une des deux
femmes, qui sont dans une pièce (w). Elle me rejoint. Mais quand je vois qu’elle est assez
âgée, je l’expulse. ((10163))
10164-- <OUDET> Je verse un jaune d’œuf sur quelque chose (qsi?). Puis on croyait qu’il
était question d’un mauvais coup. Puis il est dit « celui énigme » (A) (gam). Et je sais quelque
chose à propos de deux hommes : quand celui-ci quittera son chapeau – j’en vois le dessin -,
tel autre fera telle autre chose. Il s’agit pour l’un d’entrer dans les ordres. Puis il est question
de feu jeté dans une cave, qui a donné l’alerte. Je pense en y étant à toutes ces toiles
d’araignées, qui auraient pu faire une flambée. ((10164))
**
9-10:10:63
<N:2214> <M:200>
<C:21:52>.<R:3:25>
10165-- Je suis dans la nature avec quelques personnes. Et je les quitte. Je pense d’abord
m’arrêter tout près dans les bois. J’espère un peu qu’ils nous y rejoindront, et que nous
resterons ainsi ensemble. Mais ils partent de leur côté. J’en fais donc autant. En suivant mon
chemin, j’entends un pic frapper un tronc d’arbre (omé). Je le cherche un peu des yeux, mais
ne le vois pas. Puis je rebrousse chemin. Je me retourne de temps en temps en m’amusant à
me faire un peu peur, comme si quelque chose allait me poursuivre (poi). La deuxième fois
que je me retourne, j’aperçois derrière moi toutes les voitures des gens venue ici. Elle sont
parquées à une certaine distance. Et je pense à ces promenades de ces derniers jours, que je
fais loin de mes vacances. Et je croise Jean Farges, qui va en sens inverse. Il m’arrête pour me
dire bonjour. Je lui dis que je repars demain. Sa femme lui demande quand il repart, et ils
rentrent à gauche. Je repars. Je suis arrivé en haut d’un escalier. J’y passe devant une grosse
femme, en m’excusant. Je descends très vite, en suivant son mari (B). Il va très vite pour sa
2894
corpulence. Je les sais nouvellement mariés. Ils n’ont donc fait l’amour ensemble que depuis
peu (w). ((10165))
<C:3:34>.<R:5:5> <P:ds-g:ds-g> <III : La tête sur l’intérieur de la main gauche ouverte ; mon
réveil-matin a sonné à 5h2 : je l’ai entendu, mais ne crois pas qu’il m’ait complètement
réveillé>
10166-- <HS:7:8> Je traverse les rues de Clermont-Ferrand, en un endroit dangereux. Juste
quand je passe, une voiture arrive de la gauche. Mais elle ne va pas vite. C’est une voiture de
luxe, conduite par une jeune femme. J’y pense. Puis je passe près de deux femmes, qui
discutent et rient (sco). Ni l’une ni l’autre n’est vraiment jeune et jolie. L’une est un peu
d’origine étrangère. ((10166))
10167-- (Au) bruit, Baron arrive dans la pièce dans laquelle je me trouve (omé) (bet). Puis
arrive quelqu’un d’ici, puis mes frère et sœurs. Et ceci alors que j’ai encore le derrière à nu [Je
note que ce rêve a dû être provoqué par la sonnerie de mon réveil-matin] (w). Je m’assois sur
une table. Je leur dis que je n’ai plus qu’à faire du strip-tease, espérant qu’ils comprendront la
situation dans laquelle je me trouve. Puis je leur demande de me laisser, pour que je
m’habille. Puis j’ai en main l’appareil de photo de Jean-Jacques. Et je prends par erreur la
première photo. Et ceci alors que je tiens l’appareil dans la main gauche, l’objectif tourné vers
ma paume. Mais alors que je veux photographier leur groupe, je vois qu’il fait trop sombre en
contre-jour pour que ça donne quelque chose avec ce petit 24x36. Je ne prends donc pas la
photo. Puis Maryvonne croît que je les ai photographiés par surprise. Elle me demande
comment elle était. Je ne le sais pas. Elle craint que je ne l’ai prise à son désavantage, (en
voyant son derrière) (w?) (gaa?). ((10167))
**
10-11:10:63
<N:2215> <M:200>
<C:1:19>.<R:9:55> <P:ds:ds-d> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte> <OU>
10168-- <HS:10:1> <DDD : En ayant des pensées érotiques> je vois une jeune fille montrant
son sein droit, à quelque distance au-dessus de moi (w). Il y a des gens près d’elle. Je pars
vers elle. Et je dévoile, regarde et caresse le sein d’une autre (B?). ((10168))
10169-- <HS:9:58> Je suis animé de pensées érotiques (w). Et je poursuit une belle fille aux
belles jambes. ((10169))
10170-- Alors que je suis dans la foule avec mes parents, j’accueille une petite Chinoise. Je
lui donne la main gauche (w). Puis je mets mon bras autour de son cou (B). Je suis fier de me
promener ainsi avec cette jolie fille, en même temps qu’un peu gêné à l’égard de mes parents
(psib). Au-dessus de la rue, je montre à ma compagne une enseigne en chinois (sig). Elle la lit,
mais en la prononçant autrement que je ne l’aurais fait moi-même (omé?). Je lui demande ce
que ça signifie. Puis nous avons une plaque perforée. Je lui demande ce que c’est. Elle
m’explique qu’il y a des repères, pour retrouver les endroits. Je lui demande d’abord de me le
montrer. Puis je laisse tomber. Ça doit être le résultat d’une sacrée science. ((10170))
2895
10171-- J’écrase dans la main ce qui reste d’une prise de courant (B). Il y a des moments, où
je me sent une telle force. Puis au nez de quelqu’un, je presse un pétard entre le pouce et
l’indexe. Je le fais ainsi éclater (omé?). Mais il n’y a aucun danger. Ça ne projette que
quelque chose comme du plâtre (qsi?). Ils ne sont pas tous ainsi. ((10171))
**
11-12:10:63
<N:2216> <M:200>
<C:2:50>.<R:10:23?>
10172-- <HS:10:26> Nous sommes prisonniers dans une cour, surveillés par quelqu’un. Je
n’ai pas l’intention de m’échapper, car ça ne me paraît pas possible. Mais je feins de le faire,
en me dirigeant doucement vers la sortie (ga10:10146). Je regarde des cages d’animaux sur la
gauche. Je vois d’abord de tout jeunes animaux à fourrure. Puis j’en vois d’autres. Puis je vois
des animaux à fourrure adultes, qui semblent de la même espèce que les précédents. ((10172))
**
12-13:10:63
<N:2217> <M:200>
<C:2:14>.<R:10:10?> <OU>
10173-- <HS:10:14> Nous sommes en voiture. Et nous sommes allés un peu trop loin des
hauts personnages, qui arrivent de la gauche. Nous reculons pour les rejoindre. Mais nous
reculons un peu trop. Puis je vois que nous avons ainsi passé entre deux voitures, qui sont
l’une tout contre l’autre. Je me demande comment nous avons fait. Puis nous sommes avec
ces personnages <OUDET>.
10174-- <HS:10:13> Je pense que je vais me faire engueuler : je n’ai pas ramené à Saclay des
objets empruntés, dont des pinces croco (ga12:10140). ((10174))
10175-- <HS:10:11> Je circule avec quelqu’un aux abords d’une ville. Il me dit que c’est
malheureux, qu’on ait voulu l’usine de (Pierrelatte) en dehors de la ville. C’est le chantier qui
est à notre gauche. Mais je comprends qu’on ne veuille pas d’une usine à l’intérieur de la ville
<OUDET>.
10175-- Nous sommes dans un paradis, où il suffit de désirer quelque chose pour l’avoir (cro)
<OUDET>. ((10175))
**
13-14:10:63
<N:2218> <M:200>
2896
<C:0:42> <TC:20,6:16,0> <TCC:36,0> <PC:780>.<R:4:55> <TCR:35,9>
10176-- Je suis avec un type, qui va nous proposer un problème d’examen. Il écrit le premier
sur un tableau, alors que je me trouve sur un plan incliné qui est devant (sig). C’est un
problème d’un genre un peu classique. Et l’homme va sur le tableau de gauche, pour écrire le
reste. Je vais soir. Et il explique que ce problème est un peu la suite de l’autre. Il n’est pas très
dur. Mais le plus difficile est de trouver le rapport avec le premier problème, ainsi qu’autre
chose. Ça m’inquiète un peu (poi). ((10176))
<C:5:19> <TCC:35,4>.<R:7:25> <TCR:35,9> <TR:19,4:14,2> <PR:780> <P:ds-d:ds-d>
10177-- Je suis maintenant sur place dans le métro, alors que j’ai précédemment passé une
commande pour des travaux à faire pour celui-ci. Je vois ces derniers, qui sont en train de se
faire. Je suis penché sur l’endroit, où se trouvent les employés hésitants. Je comprends
pourquoi suivant mon ordre, ils hésitent à faire démarrer une voie vers la gauche depuis cette
bifurcation : déjà faite et toute neuve, la première voie est ici fissurée. C’est du mauvais
travail. Et je m’éloigne. Puis je suis arrivé dehors. Je vois le rail qui est ici à l’air libre, et la
bifurcation vers la gauche (nu). Ça me rassure. On pourrait donc faire passer la mienne juste
dessous. Mais je pense à ce que ça coûterait, si l’on devait effectuer de gros travaux pour
passer sous les maisons. Il ne faudrait pas que je me sois trompé. Je pense à l’engueulade que
je subirais avec tout cet argent dépensé pour rien, s’il y avait une erreur… Puis je rencontre un
groupe de personnes, qui vont en sens inverse par rapport à moi. Je les avais déjà rencontrés.
Une femme est parmi eux. Elle prévoit que je vais leur demander le chemin pour (Poitiers),
ville voisine. Je la détrompe : c’est à Clermont-Ferrand que je voudrais aller, ce soir (et en
mobylette)… Puis je suis à l’intérieur, et je cherche vainement la sortie. Je suis à peu près
venu par ce panneau, devant lequel je me trouve. Et je tâte ces derniers à droite et à gauche,
espérant trouver un mécanisme secret pour le passage. Puis je vois en fait une clé minuscule
sur une serrure de la porte, qui est devant moi. J’ouvre cette dernière, et je passe. Je veux
refermer cette porte derrière moi. Et je vois qu’il y a aussi une clé de ce côté. Mais elle est un
peu plus grande. Et je veux refermer à clé cette porte. Je m’y emploie. Puis des gens d’ici sont
arrivés… Puis je suis dans cet appartement auprès de personnes, qui viennent de recevoir un
coup de téléphone. Ça m’étonne, qu’on nous sache ici. Je comprends que la personne qui
reçoit la communication va l’écouter dans une pièce à côté… Puis je commence pour la
deuxième fois mon manège précédent dans cet appartement, en prenant maintenant beaucoup
de précautions. Les propriétaires sont en effet ici. C’est ainsi que la fois précédente, j’ai dû
commander les travaux pour le métro (un). J’effectue les mêmes manipulations avec
précautions, et décroche le téléphone. J’entends le bruit (omé) (gaa). J’attends que l’autre
réponde, en me promenant un peu devant le téléphone sans avoir l’air de rien (ga2:10172).
Puis je veux repartir. Mais je décide auparavant de visiter un peu ce bel appartement, dans
lequel je me trouve (eta). Il ne s’y trouve que de beaux bibelots et de beaux meubles anciens.
Et sachant que Dédée va arriver ici et me surprendre, j’essaye fiévreusement de m’enfuit
(poi). Mais Dédée me rejoint. D’autres arrivent avec elle. Elle m’explique de vive voix ce
qu’elle m’a déjà dit dans ses lettres. Ça a trait à son amour fraternel pour moi, qui l’a fait
(m’épier et me suivre). Puis alors que je suis monté sur un meuble, je vois courir deux
oursons. Je veux le noter. Mais je ne suis plus très sûr que ce soient des jeunes. Or voilà
pourtant que leur mère arrive, et leur court après pour les protéger. Je veux donc le noter. Puis
je voir Dédée en bas, près des ours. Je la préviens du grand danger d’être ainsi près des
oursons, alors que la mère est ici (tse). Elle ne veut rien savoir. Et comme je le craignais, la
mère saute sur elle. Et elle commence à la labourer de ses griffes. Puis j’ai l’impression que
ceci est seulement feint, et ça m’étonne (gaa)… Puis papa vient me demander des précisions,
2897
car il va s’occuper de cette affaire. Espérons qu’il soit habilité. ((10177))
**
14-15:10:63
<N:2219> <M:200>
<C:0:24> <TC:19,4:14,2> <TCC:35,8> <PC:782>.<R:7:22> <TCR:36,1 > <TR:19,2:14,0 >
<PR:780> <RRM> <P:ds-d:ds-d> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte>
<OU>
10178-- <HS:7:26> J’ai commis un meurtre, et un type en a été témoin (tse). Il appelle du
secours. J’essaye de m’expliquer dans un couloir d’une maison. C’est ce que je fais, d’abord
vers le fond du couloir. Et j’entre dans une salle de bain. Je m’essuie bien les mains avec une
serviette (B). Puis je ressors, et repars dans le couloir. Je rencontre à nouveau le type. J’essaye
fiévreusement de m’enfuir, par une pièce noire. J’allume la lumière. Les fenêtres donnent
dehors, au rez-de-chaussée… Puis je suis dehors, sur une route avec ce type. D’autres nous
rejoignent. Et ces derniers lui parlent de ses condamnations. Le type est ainsi un ancien
gangster. C’est pour cela qu’il me harcelait ainsi. ((10178))
**
15-16:10:63
<N:2220> <M:200>
<C:23:53>.<R:7:30> <RRM> <P:ds-g:ds-g> <OU>
10179-- <HS:7:36> J’ai envie de photographier de suite notre maison, devant laquelle je me
trouve sous les étoiles. Je trouve en effet joli le paysage (eta) (qsi). Mais ce n’est peut-être pas
assez lumineux pour un instantané (ga6:10167). Mais avec une pose, on verrait les trajectoires
des étoiles (lor). Je pense que ce serait une photo dure à tirer sur papier. Mais je pourrais
négliger un peu les rares parties trop lumineuses, pour bien faire ressortir le reste. ((10179))
10180-- <HS:7:30> Je vois sur une armoire un « oc 19 » que j’avais jeté, parce qu’il ne valait
rien [c’était le nom d’un transistor] (lor) (H) (sig). Mes parents l’ont donc récupéré. ((10180))
10181-- Il s’agit de faire deviner ce qu’est l’objet que je tiens à quelqu’un, qui est ici. Et ceci
en présence de quelqu’un qui le sait. C’est un fusil enveloppé de papier, le bout de crosse en
bois n’étant pas recouvert. Je le présente donc de façon à ne pas laisser voir celui-ci. Et
j’entoure minutieusement ce fusil en plusieurs points, de plusieurs couches de scotch noir
(qsi). Et voilà que le type sait de quoi il s’agit. Il me dit qu’il faudra retirer ce scotch, pour que
les autres voient ce que c’est. Ça m’ennuie. Je leur montre alors bien l’objet en entier, et ils
peuvent voir le bout de crosse. Ils devinent alors de suite. Je dis alors que ça n’aurait vraiment
pas été la peine que je le déscotche, si peu de temps avant qu’ils ne devinent (gaa). Puis ce
fusil étant déshabillé, je le rentre sur lui-même pour le rapetisser. Je découvre seulement
maintenant qu’il est télescopique, et peut-être alors beaucoup réduit en taille. ((10181))
10182-- Je suis dans des escaliers. Et je parle avec des gens, qui ont une petite fille. Ils me
2898
disent que je l’ai tuée. C’est peut-être parce qu’à une question de moi, ils ont dû me répondre
devant elle qu’elle a la poliomyélite. Mais je vois partir cette fillette avec eux, en souriant. Et
arrivé dans ma chambre, j’ouvre la fenêtre pour aérer. Je crains en effet qu’il n’y ait là des
microbes, car ces gens ont occupé cette chambre (tse). Ils la quittent, alors que j’y reviens. Je
vois qu’ils ont encore laissé ici des affaires à eux. Ils comprendront que j’aie voulu aérer,
quand ils viendront les chercher. ((10182))
10183-- <HS:7:31> Nous sommes partis en voyage. Et nous marchons actuellement sur une
esplanade, avec papa et les autres. Papa se met à tousser en étant près de s’étouffer, de cette
façon qui me fait peur (tse). Je lui demande s’il a mal à la tête. Il m’apprend qu’il a
terriblement mal, et ceci depuis plusieurs jours (omé?). Cachets et autres ne lui font
maintenant plus rien. Je le vois avec grande pitié se traîner tout de même avec nous. Je
m’imagine voulant le tuer, pour arrêter ses souffrances (gab:10182). Puis je me révolte à la
pensée que ce n’était vraiment pas la peine qu’il aille à Lourdes, il y a peu de temps (lor).
((10183))
**
16-17:10:63
<N:2221> <M:100>
<C:0:28>.<R:7:28> <RRM> <P:d:v> <III : La main gauche sous l’oreiller> <OU>
10184-- <HS:7:32> Je suis dans un magasin, et je fais la queue. Mais des gens me passent
devant. Je passe alors d’un vendeur à l’autre. Mais on ne me sert toujours pas. Ça finit par me
mettre dans une grande colère (poi). Je m’en prends d’abord aux vendeuses. Puis le patron
arrive. Je me plains auprès de lui. Je finis par lui demander si on veut ou non me servir. Il me
dit non. Je pars donc terriblement vexé, et lui dis qu’il le regrettera. Je rumine ma fureur dans
la rue. Je m’imagine lançant des boules puantes dans ce magasin, à un moment de grande
affluence. Et ceci pour faire fuir les clients. Nous sommes de nuit. N’ayant rien pu acheter, je
pense que je mangerai ce que je pourrai tout à l’heure chez moi. ((10184))
10185-- <HS:7:32> <DDD : En pensant aux physiciens de Saclay> Je suis assis dans une
salle (de café). Je vois Berthelot attablé devant moi, avec un jeune homme. Je finis par
comprendre qu’il lui fait passer un examen. Puis je vois Berthelot désolé de voir qu’il est si
difficile d’accepter ce gars, alors qu’il le voudrait.
**
17-18:10:63
<N:2222> <M:100>
<C:0:8>.<R:7:33> <RRM> <P:ds:ds-d> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite
ouverte>
10186-- <HS:7:36> Je suis avec Teillac, qui me demande si j’ai pensé à la source : non !
(ga5:10174). Il me faudra en trouver une. Il faudra aussi que je fasse un télescope de
compteurs, pour la regarder <OUDET>. ((10186))
2899
10187-- Nous sommes entre militaires, en rang et au garde-à-vous. Et on nous fait présenter
le fusil de différentes manières. C’est une fois à l’italienne : le fusil droit devant soi sur le sol,
et entre les jambes. Mais je n’arrive pas à me tenir droit au garde-à-vous (B). Je suis appuyé
sur un mur derrière moi. Depuis notre position au sol, on nous fait à un moment donné nous
lever très vite. Nous le faisons en désordre, n’y étant pas habitués. Le chef nous dit que ceci
devrait se faire en moins de 7 secondes (H). Puis il est venu près de moi. Et il a fait sortir des
rangs mon voisin de droite, croyant que c’est une forte tête. Celui-ci dit que s’il comprend
bien, il est encore puni. Il va à droite pour faire ses pompes. Il a dû déjà faire son service
militaire. Si par contre les autres ne savent pas se débrouiller, c’est qu’ils n’ont encore jamais
appris. Puis le chef me regarde, et regarde un de mes voisins. Alors que je craignais qu’il ne
me choisisse, je finis par comprendre qu’il cherche seulement quelqu’un comme un plastron.
Puis tous ont disparus, et nous restons seulement 2 (H). Nous ne cherchons pas à retrouver les
autres. Nous restons perdus au milieu de la foule. Je la traverse, et entre dans une vieille
maison. J’en monte l’escalier. Puis je le redescends, avec d’infinies précautions. Je réalise en
effet que cette maison est très délabrée, et d’accès interdit. Je crains que le bois ne supporte
pas mon poids, étant peut-être pourri (B?) (poi). Avec moi en effet, il doit supporter quelque
chose comme 80 kg (H). Mais ça va, jusqu’en bas. Or voilà qu’arrivent des gens. Je pense
d’abord me cacher derrière la porte, contre le bois. Mais je serais vite découvert. Je monte
donc au-dessus de la porte. Et là, je m’allonge sur une petite corniche de bois. Les gens sont
entrés en nombre dans cette salle. Je crois inévitable d’être découvert. Je finis alors par
feindre de me réveiller, me montrant et descendant (ga4:10177). On dit que je suis au moins
pour 30% coupable de telle chose (H). Je feins l’innocence. Et je vais à droite, vers une
fenêtre ouverte. Je comprends que ces gens sont de l’OAS. Ils pourraient croire que je vais
m’enfuir par là. Mais je ne le fais pas (ga6:10172)… Puis je suis de retour dans un
appartement. Le sol est ici très encombré de choses laissées en désordre. Je reviens sur mes
pas, dans un couloir. Et des gens de tout à l’heure reviennent. Ils ont pu constater que je ne les
ai pas trahis, que je ne les ai pas dénoncés. Et au bout du couloir, je rencontre la jeune femme
assez grosse du secrétariat de la faculté d’Orsay. Elle m’aborde. Et elle me dit qu’elle parie
que j’ai un billet de la loterie nationale. C’est vrai. Je lui dis qu’il se termine par un 3 (H). Elle
me dit alors de suite que je suis effectivement gagnant. Je comprends que je suis remboursé.
C’est exact. Elle me montre sur une feuille les deux numéros gagnants. L’un est fait
uniquement de 9 (sig). Je lui montre l’autre, proche du mien : 97097 environ. Il y a bien un 96
dans le mien, mais il est ici mal placé. Et il y a d’autres chiffres différents. Et je dis que j’ai
aussi un deuxième billet. Je croyais d’abord qu’elle n’en avait que deux en main. Mais je vois
qu’elle en a plusieurs autres, sur une autre feuille. ((10187))
**
18-19:10:63
<N:2223> <M:100>
<C:0:31>.<R:7:45> <P:ds?:ds-g> <III : La tête sur l’intérieur de la main gauche ouverte>
10188-- <HS:8:14> <OUDET pour ne pas l’avoir écrit de suite>
10189-- <HS:7:49> Je suis dans une pièce, où je manque de faire tomber un porte-manteau
(B). Je le rattrape à temps. Une femme m’a vu. Et je repars seul retrouver cette pièce, dans
laquelle nous sommes déjà venus. Une femme doute que je la trouve. Mais la patronne lui dit
2900
qu’il n’y a ici qu’une seule telle pièce. Il est question d’une chambre écossaise. Et j’arrive en
haut.
10190-- Je suis au cinéma. Or voici que le chien d’une personne ici présente se met à aboyer
(omé). La femme explique que ce chien ne fait jamais cela. Il dérange les gens, qui se
montrent mécontents. Puis on annonce qu’il va peut-être y avoir un tremblement de terre. Je
m’empresse alors de sortir avec Jean-Jacques, laissant maman à l’intérieur (tse). Dehors, je
porte Jean-Jacques dans mes bras (B). Il se laisse faire. Mais je pense qu’en fait, il n’a pas de
raison d’être fatigué. Il ne l’est pas, en effet. Je le repose à terre. Je lui dis que sans cela, il se
serait bien laissé faire. Je vois d’autres personnes, qui sortent par prudence de ce cinéma. Je
pense attendre maman. Mais je ne le fais pas, et nous partons… Et nous arrivons près de la
voiture, qui va nous reconduire. Je vois qu’à l’intérieur, il y a déjà quelqu’un. Et une femme
tourne autour. Je m’imagine faisant l’amour avec elle, bien qu’elle soit mariée (w). Et je
repense que je devrai être de retour cet après-midi chez des militaires. Mais ça ne signifie
peut-être pas que je doive y être dès 13 heures, mais peut-être seulement à 14h (H). je ne
pourrais jamais y être à 13 heures, même en y étant conduit en voiture (poi). Je ne voudrais
pas perdre tout le bénéfice de ma préparation militaire, pour une absence aujourd’hui. ((10190))
<C:8:12>.<R:9:22> <P:ds-g:ds-g> <III : La tête sur l’intérieur de la main gauche ouverte>
10191-- <DDD : Ce rêve m’a donné tout au long une grande impression de réalité> (z).
Quelque part dehors, nous arrivons en militaires en rang. Et voilà que nos chefs vont choisir
l’un de nous, pour prendre notre commandement aujourd’hui. Or c’est moi, que l’on choisit
(ga1:10187). Ça m’ennuie. Et m’approchant de mon chef, je le supplie à mains jointes de ne
pas me désigner. Je le suis pourtant. Je regarde alors d’une certaine distance mes camarades,
pour choisir parmi eux un homme de base. J’en regarde d’abord un. Mais il est trop petit. J’en
choisis un autre, et je vais à lui. Je sais que je ne dois pas le tirer par ses vêtements, pour le
faire venir (lor). Arrivé près de lui, je le désigne. Et je cherche où le mettre, pour faire se
rassembler les autres par rapport à lui. Je sais que je dois le placer le soleil dans le dos (lor). Je
regarde ce dernier : il est en haut et à droite, presque à la verticale (ga395:8707). La façon de
placer mes camarades n’a donc pas d’importance. Puis je pense un moment après que ce
n’aurait pas été intelligent, de les faire se rassembler à droite par rapport à notre direction
d’arrivée comme je l’avais pensé. Je vois en effet maintenant de ce côté que les vagues
arrivent jusqu’ici (nu). Puis je ne sais pas ce que nous attendons ici, sans nous organiser. Je
dis qu’il y a beaucoup de choses, que nous pourrions visiter dans cette ville. Par exemple le
port. Mais je réalise que nous nous y trouvons. On y trouve cependant des choses, que nous
n’avons pas vues. Et nos chefs disent qu’il fallait bien que le colonel leur fasse ce coup, de
passez par là au moment où nous y sommes. Je me renseigne : on me dit qu’il s’agit de de
Manheule, avec d’autres personnes. Je pars alors en courant, pour le rejoindre et lui dire
bonjour. J’arrive ainsi à l’intérieur, dans la maison où je crois qu’il vient d’arriver. J’arrive à
la porte d’une pièce. Je l’ouvre, et y reste. Un type se trouve à l’intérieur, à qui je demande où
est le colonel de Manheule. Il me répond, mais sans parler fort et en bafouillant (omé). Je finis
par comprendre ce qu’il me dit : le colonel est chez Thibaut. Je pense d’abord que c’est chez
lui. Puis je comprends et dis qu’ils sont sûrement allés pécher ensemble, tels que je connais
leurs goûts : c’est exact (lor). Il n’est donc pas question que je les retrouve. Et je préviens ce
type très bavard, que je m’en vais. Et en partant dans le couloir, je m’imagine que j’aurais très
bien pu m’éloigner en douce et le laisser parler. J’arrive dehors, alors qu’il fait nuit. Mes
camarades sont tous partis (ga1:10187). Mais ça me tracasse peu. Je me demande comment
faire pour les retrouver. Je m’imagine les retrouvant, et me faisant faire des reproches. Ce
serait normal. Ça signifierait qu’ils se sont fait beaucoup de mouron, pour un gars perdu. Je
2901
les retrouverai en fait facilement. Et ceci en retournant simplement à l’hôtel, dans lequel nous
sommes descendus. J’arrive à l’entrée du pont, que nous avons franchi au début. Je vois alors
qu’il y a ici des gens assis, qui me regardent passer. Je pense qu’il y en a peut-être, qui ont été
laissés ici par les militaires. Ce serait pour me reconnaître et me retrouver. Mais il n’en est
rien. Et je traverse le pont. Je m’aperçois que je cours (B). Ou plutôt je m’élance, et je me
reçois alternativement sur chaque pied. Je glisse un peu sur eux, emporté par mon élan. Je
progresse ainsi jusqu’au bout du pont, où il y a une place à traverser. M’étant élancé, je glisse
un bon moment avant de pouvoir m’arrêter au bout du trottoir. Je me souviens qu’à l’aller,
nous étions passés au pied de l’église devant moi. Je compte essayer de reprendre le même
chemin, en sens inverse. ((10191))
10192-- Sans parole (elle) tenait les clés des WX, dit Geneviève (A) (flê). ((10192))
**
19-20:10:63
<N:2224> <M:100>
<C:1:11>.<R:4:43>
10193-- <HS:5:4> Je suis tourmenté par des montages électroniques <OUDET> (ro). ((10193))
10194-- <HS:4:47> Je suis avec Élysabeth Jambor et une autre fille. Nous nous vautrons l’un
près de l’autre (B) (w). Élysabeth m’embrasse. Et je trouve ça naturel, alors que c’est la
première fois. Et nous recommençons plusieurs fois. Elles m’aiment toutes deux (H). ((10194))
10195-- Je suis dans un appartement, où je vais prendre une douche. Je ne suis pas rassuré,
car je risque d’être attaqué par un type (tse). Je vais me doucher en plusieurs fois, suivant une
certaine progression. Puis je m’aperçois que par erreur, je suis déjà entré dans la douche du
fond. Elle devait venir après une autre à côté. Je multiplie telle chose par tel facteur (gam). Je
crains voir d’ici que je n’ai pas fermé la porte d’entrée de cette pièce. Mais si ! <OUDET>
((10195))
10196-- Je suis devant un magasin, devant des gens. Je pense me jeter par-dessus la marquise
de ce magasin <OUDET>.
10197-- Un haut personnage est ici, et nous sentons qu’il n’est pas près de partir. Il y a un
personnage au chapeau, au milieu du carrefour. Je le charrie. Il y a aussi un marin à ma droite.
Je viens de faire un croc-en-jambe à un chef de l’armée de terre. Me retournant, je vois qu’on
l’aide à se relever furieux.
<C:5:6>.<R:8:50> <P:ds:ds-d> <III : La tête sur l’intérieur de la main droite ouverte> <OU>
10198-- <HS:9:36> <DDD : En voyant du lait sur la fenêtre de la douche> Je veux manger,
en buvant du lait (pi?). J’en vois dans une bouteille (qsi). Mais je crois que ce que je tiens
n’en est pas. ((10198))
**
2902
20-21:10:63
<N:2225> <M:100>
<C:0:37>.<R:7:23>
10199-- <HS:7:28> Les trois dernières choses étalées doivent rester dans cette position. C’est
pour cela que tel personnage s’en occupe, pendant que les autres ré-étalent tout sur le sol. Je le
vois placer ces barreaux écrits parallèles à eux-mêmes, et en colonnes (sig). Je réfléchis à la
raison pour laquelle en droit, on leur apprend ainsi des médicaments (gam). Je pense que c’est
parce qu’ils doivent savoir un peu de tout. ((10199))
10200-- Je viens voir Guy Augé. Mais chez lui, il se trouve à l’étage supérieur. Il n’y a rien
pour y monter. Je cherche, et finis par trouver un escabeau. Je le mets sous le bord de l’étage
supérieur, qui s’arrête dans le vide. Et je monte avec précaution (B) (ga3:10187). Debout sur
le haut de l’escabeau, je passe la tête par-dessus le plancher supérieur. Je vois qu’ici se trouve
Madame Augé. Je commence par lui dire bonjour, pour qu’elle ne soit pas effrayée par mon
arrivée. Et je saute, le ventre sur le bord de ce plancher. J’opère un rétablissement, et me
retrouve en haut. Je parle à Guy, qui vient de passer un examen. Puis Madame Augé passe
derrière moi dans le vide, parce que je suis là au bord et la gêne. Je lui demande de m’excuser.
Puis je redescends par l’échelle (nu?). Je pense que celle-ci ne montait pas jusqu’en haut tout
à l’heure. Il y avait longtemps que je n’avais pas vu Guy. Mais nous n’y avons pas fait
allusion. ((10200))
10201-- Je suis dans un couloir, avec des gens. J’explique la raison qui a dû faire que les
tortues précédentes se sont apprivoisées : elles ont rencontré l’homme une première fois, et
n’ont pas pu s’enfuire (H). Quand maintenant elles ont peur, elles se contentent de s’arrêter.
Un type est près de moi. Il dit qu’il y a effectivement là quelque chose à approfondir. Je suis
fier de mon raisonnement. Je repars. Dans le couloir, Maryvonne m’admire. Et elle me
demande si je suis fort ainsi en tut, et parmi les premiers : oui ! ((10201))
**
21-22:10:63
<N:2226> <M:100>
<C:23:50>.<R:5:37>
10202-- <HS:5:40> Un type passe en revue des gens, qui sont au sol. Je me cache alors en
l’air au milieu des feuillages, et près du tronc d’un gros arbre. J’évolue autour du tronc, pour
rester caché aux yeux de cet homme. Et je finis par m’envoler tout à fait, pour m’éloigner en
me cachant (ga34:10094) <OUDET>. ((10202))
10203-- Je redescends en vol dans la vallée (gab:10202). Je remarque que je fais là un rêve
très net (z) (phi). J’y suis très lucide. Il me faudra le mentionner (S). Et je feins de croire que
je viens de traverser les montagnes enneigées, qui sont derrière moi (ga4:10187). Je crains en
fait de reprendre la même direction que celle dont je viens, et de n’en pas finir (poi). Je longe
pourtant une petite route, qui est à droite de l’eau. Je la suis. Il y a des petits lacs, dans ce
paysage froid et désert. Or voilà que la route cesse, et se termine par une corniche étroite.
2903
J’arrive au bout. J’entre alors dans un appartement par une fenêtre. Il est désert et abandonné.
J’en ressors de l’autre côté. J’apprends que cette ville est à moitié déserte. Il s’y trouve quand
même des gens. J’aboutis dans un passage couvert, où arrivent et passent des gens. Je trouve
une jeune fille. Elle me sourit, et je la choisis (w). Je l’entraîne à gauche, dans une espèce
d’ascenseur (B). Des hommes nous y rejoignent. Cette fille est contente, à la pensée de faire
l’amour avec un type nouveau. Car ici on s’aime entre un petit nombre de personnes, qui sont
toujours les mêmes. Et on en devient abruti, comme les gars que je rencontre ici. Et je serre la
fille dans mes bras et contre le mur. ((10203))
10204-- Me sentant encore lourd après le déjeuner, j’arrive dans mon bureau (B). Borgeaud
s’y trouve. Il me fait encore une remarque désobligeante, parce que j’arrive un peu tard. Ça
me met en colère (poi). Je vais rester ce soir jusqu’à minuit pour travailler, et je voudrais avoir
la paix maintenant (lor) (H). J’ai envie de lui dire que je pourrais foutre le camp. Mais je ne le
fais pas. Faisant allusion à mon peu de travail, il me dit que j’hériterai du travail des autres. Je
lui répond que je suis prêt à travailler tout autant que les autres quand il faudra. Je lui dis que
c’est normal, que ceux qui ont plus d’expérience aient plus de poids dans leurs conseils. Je me
rends compte que c’est sur l’alimentation de ma chaîne hi-fi, que je travaille maintenant. Mais
Borgeaud ne s’en rend pas forcément compte. Je réalise que je me suis mis froidement en
colère, sans élever du tout la voix. Et même avec une voix un peu étranglée. Je semble l’avoir
ainsi impressionné. Je lui dis que s’il veut que je montre mon mauvais caractère, il le
regrettera. ((10204))
<C:6:10>.<R:7:40> <RRM à 7h32, et je me suis rendormi> <OU>
10205-- <HS:8:36> <DDD : En pensant à mon tableau d’Erhenbreitstein et le regardant> Je
suis devant un tableau, que je peins. Je pense que je m’y suis remis, parce qu’on en a parlé
récemment entre camarades.
10206-- Je range mes affaires après le cours, dont des piles de disques. Une fille parle
d’avion. Elle propose au professeur de le ramener, s’il va dans cette direction. Il proteste, pour
la forme. J’ai bien entendu la fille parler d’un avion, qu’elle a réussi à obtenir pour faire tel
trajet. Il faut donc qu’il y ait ici des gens bien riches. Moi-même, je rentre seul. Je dois
remporter mon ampli hi-fi apporté ici, si je veux écouter de la musique ce soir (gac:10204). Je
pense que je suis bien au-dessus de ces élèves, avec qui je me trouve. Je suis là parce que je
dois repasser thermo (lor) [l’examen de thermodynamique et mécanique physique, que j’ai
repassé souvent]… Puis je parle dehors avec un gars, qui a réussi son examen de thermo. Il
marche à mes côtés. Puis je pense que je serais plus jaloux de lui s’il avait réussi un examen
partiel, plutôt que ce simple devoir (nu). Et je parle avec lui d’autres camarades. Il me dit ce
qu’ils font. Mais pour citer les C.E.S., il emploie des abréviations que je ne comprends pas.
Ça m’énerve, et je me révolte un peu. Je lui dis que je n’aime pas ces abréviations. Je réalise
qu’il n’y met que les initiales de chaque certificat. Je me demande comment ils s’y prennent
pour se comprendre. Je dis qu’en physique nucléaire, on dit les noms complets des certificats
(ga4:10186). Il me demande en effet ce que j’ai donc fait moi-même. ((10206))
10207-- Hitler est entré dans telle maison la nuit. Il était énervé, au milieu des cadavres. La
même nouvelle est probablement la mort du frère de la fille, qui est allée voir et revient. Une
femme aux yeux mouillés dit que nous avons tous pensé à la même chose.
**
2904
22-23:10:63
<N:2227> <M:100>
<C:0:57>.<R:6:41>
10208-- <HS:6:53> Je montre à quelqu’un la photo d’une scène, à laquelle j’ai assisté : un
lion bondissait d’un certain endroit. Mais juste au même moment et de mon côté sur son flanc
gauche, une panthère bondissait sur lui. Son élan la rend floue sur la photo. Elle l’a
heureusement arrêté net. On s’est en effet aperçu que là, le lion n’était pas attaché comme on
le croyait. Et je vois la panthère puissante repartir vers la droite (nu) (poi). Je ne suis pas très
tranquille, et vois que ces fauves sont à nouveau dans leur parc grillagé. Mais la porte à
gauche en est ouverte. Je veux m’empresser d’aller la fermer, avant qu’ils ne ressortent. Je
vois justement une espèce d’antilope, qui a découvert l’ouverture et sort. Derrière elle,
d’autres d’espèces différentes en font autant. J’arrive à cette porte. Un éléphant est justement
près de sortir, et je veux l’en empêcher. Je m’étonne de voir qu’effectivement, j’ai pu le
retenir un peu en maintenant la porte (B). Puis je ferme celle-ci <OUDET>. ((10208))
10209-- Ouvrant une porte, nous voyons un type avec une femme. Il avait été soupçonné
d’être son amant (w). Je me mets alors à le frapper avec une espèce de chaise, dans le coin où
il s’est réfugié (B) (V). Je l’entends crier de plus en plus fort, et de plus en plus aigu (omé). Je
le frappe jusqu’à ce qu’il en crève. Et maintenant que je suis rétabli, c’est à mon tour de le
rosser (nu). Et ceci comme le mari qu’il a maltraité et cocufié. ((10209))
<C:7:2>.<R:8:36> <P:g-v:g-v>
R.A.S.
**
23-24:10:63
<N:2228> <M:100>
<C:23:2>.<R:8:20> <P:ds:ds>
10210-- <HS:8:39> Nous sommes au bord d’une rivière. De l’autre côté et à gauche se trouve
un ennemi. Je leur lance des pierres assez petites, pour que ce ne soit pas dangereux (B) (V?).
Elles arrivent jusqu’à eux, mais sans beaucoup de précision. De l’autre côté, un type m’en
lance aussi. Nous faisons cela pendant un bon moment. J’essaye d’éviter ses pierres, qui me
touchent parfois peu après avoir rebondi sur le sol. Car lui vise mieux que moi. Je crains à un
moment donné d’avoir blessé un type de là-bas. Puis j’essaye de lancer une pierre de l’autre
côté de la rivière. Je la suis des yeux, et elle disparaît en l’air. Mais regardant l’eau, je la vois
retomber à une certaine distance de l’autre rive. J’essaye plusieurs autres fois, avant de
repartir. ((10210))
10211-- <HS:8:26> Nous nous baignons au bord de la mer (B). Je ne suis pas très tranquille
(poi) <OUDET>. Or voilà qu’une vague passe carrément au-dessus de nous. Nous sommes
submergés pendant un certain temps. ((10211))
2905
10212-- <HS:8:25> Un homme chez lui se réjouit et s’habille bien, parce que sa femme
attend un autre enfant <OUDET>.
10213-- <HS:8:25> Une femme me dit que son mari a filmé l’une des perruches d’un couple
ayant une histoire intéressante. Il part actuellement en Écosse, pour photographier l’autre. Il
faut donc qu’il croit ceci très intéressant.
10214-- <HS:8:23> Nous partons en voyage. Ne pouvant pas tout emporter, je décide de
laisser mes disques et mon tourne-disque. Le bras de mon tourne-disque hi-fi est très fin. Le
tourne-disque est sur la table avec des disques. Je ne veux pas le laisser ainsi. Je relève le bras
(de dessus le disque), et arrange le reste. Et je mets le tout dans un tiroir. Puis je suis prêt à
partir <OUDET>.
**
243-25:10:63
<N:2229> <M:100>
<C:0:15>.<R:6:35>
10215-- Il est question d’un type, qui va mettre 15 ou 20 millions dans un poste récepteur
(H). il passera des disques à un grand nombre de milliers de tours par minute (ga1:10214). Un
type dit qu’il ne pourrait pas croire que ce soit un bon procédé. Or je crois que c’est vrai. Je
vois le cylindre, sur la surface intérieure duquel court le sillon du disque (gam). Puis il est dit
que ce poste sera stéréophonique. Il aura une réception de modulation de fréquence parfaite.
((10215))
10216-- Je suis arrivé sur une terrasse en cour intérieure, dans l’appartement d’un homme. Or
voilà que le chien Boxer du type apparaît sur le bord du toit, et me rejoint en gémissant (omé)
(poi). J’essaye de l’amadouer. Je mets les mains près de sa bouche, et lui caresse la tête (B). Il
ne dit plus rien. et j’entre dans l’appartement. De ce côté, un couloir contourne une pièce.
J’entends en le parcourant que le type n’est pas couché, et qu’il discute (omé). Puis je vais me
cacher, car il se doute de quelque chose et vient voir <OUDET>. Je me cache au pied d’une
table et derrière elle. Et trois types sont arrivés à l’entrée de cette pièce, et me cherchent des
yeux. L’homme me parle, comme s’il était persuadé que je suis là. Puis je fais signe aux deux
autres hommes, qui je crois me regardent et m’ont vu. C’est afin qu’ils ne disent rien. Je crois
un peu qu’en fait, tous ont les yeux dans ma direction sans me voir. Puis je suis accroupi aux
pieds d’une table plus petite, autour de laquelle l’homme vient tourner. Je crois qu’il m’a vu.
Mais ce n’est pas le cas. Je continue à me cacher sous la table, en tournant autour. Puis je
m’enfuis de dessous ce drap de table, que je dérange. L’homme doit maintenant me voir. Mais
ce n’est pas le cas. J’arrive dans un endroit de l’appartement, où habitent des femmes. Je les
entends parler (omé). Ça va être pire que précédemment. J’ouvre une fenêtre, et passe dehors.
Je veux partir. Mais je pense qu’ils s’apercevraient de la fenêtre ouverte. J’essaye un peu de la
refermer de dehors. Et je repars. Je contourne la maison. Je pense quitter cette propriété.
J’arrive vers un arbre, par-dessus lequel je passe. ((10216))
<C:6:57>.<R:7:31> <RRM>
R.A.S.
2906
**
25-26:10:63
<N:2230> <M:100>
<C:0:49>.<R:8:38> <P:g-v:g-v> <III : Le bras gauche sous le corps et un peu engourdi>
10217-- Je ramasse de jolie fleurs, que maman dit avoir coupées (eta) (qsi). Je les rassemble
en un bouquet. Puis je tourne dehors autour d’une cheval, qui me suit de la tête. C’est pour
que je lui donne ce bouquet, maintenant une boule blanchâtre. Je lui donne finalement un
quignon de pain, en faisant un peu attention à mes doigts (B). ((10217))
10218-- Je longe un couloir courbe, en cherchant mon bureau (ga1:10216). Je pense à Yvert,
qui en fait du bon boulot sur ses chambres à étincelles (ga4:10206). ((10218))
**
26-27:10:63
<N:2231> <M:100>
<C:23:19>.<R:6:51> <P:d:v>
10219-- <HS:9:33> <DDD : Ayant terminé récemment ma dernière pellicule, je suis allé en
acheter une autre hier après-midi. Je profite ce matin du changement de pellicule pour
nettoyer mon Rolleiflex. Et en nettoyant l’objectif, je crains un instant de le voir un peu abîmé
sur le bord, comme gratté par un doigt. C’est alors que je me souviens de ce rêve> Mon
Rolleiflex est gratté un type, qui est près de moi (poi). Celui-ci le manipule, et je ne suis pas
tranquille. J’ai peur qu’il ne mette les doigts sur l’objectif. Je l vois d’abord mette les doigts
sur le verre moutonné de la cellule photoélectrique. C’est ennuyeux, mais pas trop grave.
Craignant finalement trop qu’il ne touche l’objectif, je lui ôte carrément et sans gêne le
Rolleiflex des mains. ((10219))
10220-- <HS1:6:58> Je me dépêche fiévreusement de rassembler toutes mes affaires, pour
partir vite. C’est pour arriver à l’heure, là où je dois aller (tse). Il ne me reste plus au
maximum que 5 ou 10 minutes autour de la demie, et elles passent vite (sig) (H). Il me reste à
rassembler épingles et autres petits vêtements… <HS2:6:59> Et nous arrivons auprès du
camion, qui va nous conduire. Je m’aperçois qu’il conduit en même temps beaucoup de
jeunes gens militaires. Je ne sais pas où trouver de la place, pour mettre ma grosse valise. Je
finis par trouver un grand casier libre sous le camion. Je m’y mets <OUDET>…
<HS3:6:58> Puis je marche dans la rue. Et je pense aux affaires que tout à l’heure, je devais
emballer pour les emporter (un). J’avais déjà terminé une partie des montages électroniques,
si bien qu’il me restait moins de pièces détachées. ((10220))
10221-- <HS1:6:58> Je suis dans une pièce. À quelque distance devant moi se trouvent des
filles, que je connais. Elles me font alors savoir que cette nuit, elles viendront toutes deux
coucher chez moi (w) <OUDET>. ((10221))
2907
10222-- Je saute en l’air dans une pièce, chaque fois plus haut (B). Et ceci de même que je
fais autre chose. Un type est venu me voir, et veut alors s’occuper de m’aider. Mais je le lui
défends. Et je continue. Le type est reparti. Il ne se doutait pas de la raison, pour laquelle je
m’entraîne ainsi. Je suis maintenant prêt. Un certain objet possède une vitre. Je le place
devant la fenêtre. Et je vais traverser les deux vitres la tête la première, dans un saut fait pour
m’enfuir (tse). Mais je réalise qu’en fait, il n’est pas nécessaire que je prenne ainsi le risque de
traverser les deux carreaux. J’écarte le meuble, et j’ouvre tout simplement la fenêtre. Et je
saute dehors la tête la première. Je pense alors que mon entraînement m’a plutôt appris à
retomber sur mes pieds. J’essaye en l’air de me redresser, pour retomber ainsi. Mais en fin de
parcours, je vois que j’arrive la tête la première près du sol. J’exécute alors une roulade, pour
atterrir. Et tout va bien. Et je cours maintenant sur le sol, dans la même direction. C’est pour
m’enfuir avec un autre type. Mais nous avons été vus. C’est donc manqué. Nous courrons
quand même, pour nous échapper. Et nous nous enfuyons toujours plus sur la droite. Nous
sautons successivement des haies, qui sont à peu près dans notre sens de marche. Nos
poursuivants ne doivent pas avoir l’habitude de chercher des évadés si loin vers la gauche.
Puis nous arrivons en un endroit assez retiré, où des gens circulent. On nous dit qu’on nous
poursuit surtout, parce que nous avons emporté dans notre course toutes les munitions du
coin. Nous accrochons certains des types d’ici, à qui nous disons vouloir écouter une chaîne
hi-fi faite ici. Mais je dirai que nous voulons l’écouter doucement et dans le noir, pour que nos
poursuivants n’entendent pas. Nous nous dirigeons pour cela vers une entrée de cave, devant
et à droite. Et nous y descendons. Nous sommes descendus dans une espèce de puits. Mais
d’en bas de celui-ci, nous apercevons les militaires. Ils sont arrivés en haut, et veulent nous
déloger… Puis dehors et sous un pont, je vois des types se cacher (nu). Tous les soldats ont
été mobilisés pour jeter du fumier dans le puits précédent, pour y déloger ces types. Peut-être
ceux-ci sont-ils là au-dessus du fumier, en haut du puits rempli. Puis de l’autre côté de l’arche
du pont, un des soldats les aperçoit. Puis un deuxième. J’espère que la pitié les incitera à ne
rien dire… Puis l’un des types recherchés a été capturé. Je vois un gendarme costaud qui
suspend ce type entièrement ficelé en boule au guidon de son vélo, et part ainsi en vélo. Et
c’est moi, qui pars ainsi en vélo (nu). C’est un peu dur de conduire ainsi (B). Mais ma route
est heureusement constamment en descente. Puis je suis dépassé par des véhicules. Et à un
moment donné, je sens qu’un de mes pneus vient de crever sous le poids. J’y pense. Tant pis,
je continuerai ainsi. Puis bien qu’étant en descente, je dois maintenant pédaler. Et j’arrive
dans un village, qui s’étend le long de la route. Je cherche a à atteindre une station de
gendarmerie, et je crains qu’il n’y en est pas ici. Je continue à rouler doucement. L’endroit
semble endormi, à cette heure tardive. Et ce village est peut-être plus grand, que je ne le
croyais au début. Puis je me suis arrêté au milieu de la foule, pour me renseigner auprès d’une
femme d’ici. Je crois d’abord qu’elle m’explique que ce que je cherche se trouve plus loin,
derrière une ou plusieurs collines. Mais je finis pas comprendre que c’est ici même, en contrebas et à gauche de la route. Je regarde. J’y vois comme des stands de fête foraine. L’endroit
est très animé, malgré l’heure tardive. La femme me dit où je dois aller trouver là un certain
type. Je devrai l’appeler dans la langue d’ici, qui m’est étrangère. Et je devrai le faire en
criant, et en faisant certains gestes. Ça m’ennuie, et je crains de ne pas retenir tout ça. La
femme explique alors la même chose à un petit gars d’ici, qui est devant moi et à gauche. Lui
même étant pourtant d’ici, il met un certain temps à enregistrer paroles et gestes. Je demande
si ce petit peut m’accompagner : oui ! Puis je suis en un endroit d’une espèce de place. Et une
procession de prêtres passe près de moi, rentrant ici chez eux à gauche. L’un d’eux dit
ironiquement en passant que si ça continue, il va ainsi aller jusqu’à Berlin Est. Il avoue qu’il
commence à être fatigué. On n’est peut-être pas trop sévère pour eux ici, comme on l’est
d’une façon générale. Et c’est maintenant un vieux prêtre, qui passe près de moi. Il se traîne
avec courage. Je pense aux efforts de volonté qu’il fait, pour avancer comme les autres. ((10222))
2908
**
27-28:10:63
<N:2232> <M:100>
<C:0:27> <TC:18,6:14,0> <TCC:36,1> <PC:778>.<R:6:28> <TCR:36,0> <TR:17,8:13,4>
<PR:778> <RRM> <P:d:d> <OU>
10223-- <HS:6:30> Nous apercevons des gens remontant à pied la route, sur laquelle nous
sommes près de notre voiture. C’est d’abord un homme seul, qui demande à papa où se trouve
tel endroit. Papa s’approche de lui, et lui dit qu’il peut y aller par là : c’est très joli. Puis ils
sont trois, dont des clochards (nu). Ils demandent si dans cette région, il est facile de trouver
de quoi se nourrir et se loger. Je pense lui expliquer qu’il y a pas mal d’agglomérations. Papa
leur dit qu’il y a un village tous les (5 ou 6) km (H). Puis revenu près de moi, papa me parle
du clochard : il lui a dit aller jusqu’à Clermont-Ferrand. Pour y demeurer ? Probablement. Il
dit avoir pensé y être lui-même bien avant, puisque dans quelques jours. ((10223))
**
28-29:10:63
<N:2233> <M:100>
<C:23:1> <TC:18,8:13,4> <TCC:36,3> <PC:778>.<R:5:47> <TCR:36,1> <TR:19,4:13,4>
<PR:776> <III : Mal au ventre au réveil, sous forme de coliques>
10224-- <HS:6:37> <DDD : En ayant des pensées érotiques et pensant à Élysabeth> Je suis
assis à la droite d’une fille, que je connais. Je la regarde. Elle me fait alors un clin d’œil de
connivence (w). Ça me fait plaisir (psib). Je pense que ça veut dire que je pourrai essayer
d’aller loin avec elle. ((10224))
**
29-30:10:63
<N:2234> <M:100>
<C:22:18> <TC:20,0:13,4> <TCC:36,4> <PC:774>.<R:5:25> <TCR:36,0> <TR:19,6:13,0>
<PR:770>
10225-- <HS:5:36> <DDD : En prenant des notes partielle de N = 10228> Je vois deux
adversaires de petite taille, qui se mettent à se bourrer de coups de poings (V). Or voilà que
celui qui est un malfaiteur s’effondre, les yeux grand ouverts. Je crains que l’autre ne l’ait tué
(poi). Un autre homme accourt, expliquant que ça se passe parfois ainsi. C’est le cœur qui
lâche. Le coupable va avoir des ennuis. Quant à moi, je m’éloigne. ((10225))
10226-- <HS:5:30> Nous sommes à la porte d’une classe, dans laquelle Castaing va nous
donner un cours. Or certains de mes camarades sont entrés clandestinement, pour jouer un
2909
tour au professeur. Et celui-ci arrive de la droite. On me dit de prévenir ceux de l’intérieur. Je
leur dis vaguement qu’il arrive, sans oser le faire trop fort (omé?). Quand il est là, les autres
ressortent vite. Il ne réagit pas trop. Puis il distribue des fascicules de travaux pratiques, à
l’entrée de la classe. Il m’en donne deux, pour que le les distribue vers ma droite de la classe.
J’en garde un et donne l’autre. On n’est jamais si bien servi que par soi-même. Et je vois à ma
gauche que l’autre fascicule est un tas, sur lequel les gens se servent. Je m’empresse d’en
prendre un des derniers. Et j’entre dans la classe, satisfait d’avoir récupéré un exemplaire de
chaque fascicule. Je pense qu’il faut se les arracher. Les deux ne sont pas tout à fait de la
même couleur (qsi). Je les feuillette. Et je suis agréablement surpris de constater, qu’il donne
des cours sur la hi-fi. Je vois en effet une photo d’une chaîne hi-fi. Voilà que maintenant, je
suis content d’assister à son cours. Je vais m’y passionner. J’apprendrai enfin quelque chose
sur la hi-fi. ((10226))
10227-- <HS1:5:34> J’arrive en vélo à l’entrée de Lyon. Je suis déjà autrefois passé par ici,
mais en auto [Je l’ai fait à pied, en fait, lors de mon pèlerinage à Lourdes]. J’apprends que des
spécialistes considèrent Lyon comme la plus grande ville commerçante du monde. J’y pense.
Et ça m’étonne un peu. Je pense aux rues commerçantes d’une ville. J’y vois mal plus que
quelques rues… <HS2:5:25> Et à la sortie de la ville, je vois à gauche des chiens morts et
desséchés (gab:10225). Ils sont piqués dans les buissons. J’ai maintenant très mal à la plante
des pieds (bet) (poi) (B) [J’y ai effectivement un peu mal au réveil]. J’ai hâte d’arriver
quelque part, pour me les soigner. Je pense à des liquides, comme j’en ai parfois utilisés. Ils
pourraient me soulager par badigeonnage. Je pense que je vais aller chez la femme, chez qui
j’avais autrefois loué une chambre. Je crois qu’elle m’accueillera volontiers. Je pense au fait
qu’en passant ainsi dans une ville, je connaisse quelqu’un chez qui aller. ((10227))
10228-- Je suis dans un couloir avec Baron. Il s’est arrêté, pour discuter avec un type à droite.
Ils parlent de moutons tués par des flèches (gab1:10227). Je pense d’abord à de grosses
flèches, ainsi qu’à quelqu’un que je connais. Il s’est récemment intéressé aux flèches. Mais je
ne pense pas qu’il s’agisse de lui. Mes compagnons parlent de flèches petites et effilées. Je
crois comprendre qu’ils disent qu’un type y est allé 4 fois, et qu’il a tué 2 moutons (H). J’y
réfléchis, et ça me semble peu. Puis ils se mettent à parler de shunt et de qualité de faisceau
(ga4:10218). Et ils continuent sur de thème. Pour mettre fin à cette conversation portant sur le
travail, je pousse Baron vers la gauche pour que nous repartions. C’est assez de travail comme
ça. Je dis que ces gens sont polarisés, complètement polarisés (A). ((10228))
**
30-31:10:63
<N:2235> <M:100>
<C:23:37> <TC:22,0:16,0> <TCC:36,1> <PC:762>.<R:5:26> <TCR:36,1?> <P:ds:ds>
<III : La nuque sur l’intérieur de la main droite ouverte>
10229-- <HS:6:0> <DDD : En pensant à mon nez un peu bouché, et que je cure depuis un
moment> Je me suis enlevé diverses crottes de nez (B). Et j’en retire une grosse. J’en suis
gêné, étant assis au milieu de gens. Je mets ma main droite sous ma chaise. Les gens de
derrière qui me voient doivent croire que je fais autre chose. Je ne sais pas comment me
débarrasser de cette saleté. Je la frotte entre mes doigts, mais c’est long. Je pense la laisser
sous la chaise. ((10229))
2910
10230-- <HS:5:55> Je suis arrivé quelque part en voiture, avec mes frère et sœurs
<OUDET>.
10231-- <HS:5:55> Je passe dans la rue, animé de pensées érotiques (w). Et dans un champ
et près du chemin à droite, je vois deux amoureux dans une position équivoque. La femme est
par-dessus. Je les regarde. Ils sont habillés. Mais ils ont peut-être l’intention de faire l’amour
devant tout le monde. Et je poursuis mon chemin. ((10231))
10232-- <HS:5:28> Je rencontre Falk-Vairant, qui m’accroche. Il me dit que je n’ai pas
encore tel poste. Mais tout de même, il faudrait que j’ai un couloir. Je cherche ce qu’il veut
dire par là. Et je comprends qu’il s’agit d’une métaphore, pour parler d’une voiture. Je
comprends qu’il veut dire que vis-à-vis des autres, ma mobylette n’est pas digne de mon rang.
Il me présente une alternative, et je dois choisir. Je dis que je peux accepter ou changer de
métier. Car je suis mécontent. Je pense que mes camarades suisses n’ont que des vieilles
voitures. Je pourrais aussi en avoir moi-même une très vieille. Il dit pouvoir se charger de
m’acheter une voiture. Puis je l’ai quitté. Et je pense à l’alternative, que je lui ai proposé :
changer de métier. J’espère qu’il ne l’a pas interprétée comme une menace de démission.
Mais plutôt comme la formulation par moi d’un ultimatum, que j’aurais cru être le sien. Et je
pense que s’il a dit pouvoir se charger de m’acheter une voiture, c’est peut-être parce qu’il a
des réductions.
10233-- <HS1:5:34> Je suis dans un amphithéâtre. Je crois y apercevoir Bertrand Jordan à
droite de l’un des premiers rangs, devant lesquels je me trouve. Je monte vers le fond, et vois
que ce n’est pas lui. Arrivé en haut de l’amphithéâtre, je dois monter sur des tables. Ça ne se
fait pas. Mais c’est pour partir vers la gauche, avec d’autres personnes. Et j’arrive dehors. Je
descends là en courant une route en colimaçon (B?). Puis j’arrive près d’une grande cage de
lions. Je ne veux pas la dépasser, en la longeant en courant. Ça exciterait les lions. Je
craindrais qu’en ce cas, ils ne démolissent leur frêle cage en sautant
dessus… <HS2:5:27> Puis je trouve un cheval libre. Je l’attrape par la crinière (B). Il est de
couleur claire (qsi). Je suis d’abord maladroit. Je veux monter dessus ainsi. Je le tiens bien par
cette crinière courte, à deux mains. Et je saute sur lui. Je réussis. Et maintenant que je suis sur
lui, je ne sais trop que faire. Je suis assis au milieu de son dos, dans un creux prononcé. Je lui
donne de petites tapes sur le cou, pour le faire avancer. Il marche. Je pense qu’il ne me faut
pas l’éperonner. Puis je lui parle comme à un cheval, qui doit peu comprendre. Puis avec
d’autres personnes, je vois qu’il se met à parler tout à fait normalement (cro). Ça m’étonne. Je
crains de m’être ridiculisé au début, en lui parlant comme à un animal ne comprenant pas…
Puis nous sommes arrivés devant des casiers, disposés sur une paroi. Ils nous disent que nous
avons obtenu le plus grand casier. Je regarde l’autre à côté, à gauche et en haut. Et je vois que
dessous les deux, il n’y a qu’une armoire à manteaux. Sur l’un des scintillateurs mis dans
notre casier, un type remarque ce qui est écrit : « Saturne », suivi de « 83-83 » (sig) (H) (A)
(ga1:10228). Il dit que ce n’est pas bête. Et je leur donne le dernier scintillateur, qui est un
ancien scintillateur et porte un autre nom. ((10233))
10234-- J’entre sur une espèce de couloir en balcon. Devant moi et à gauche, j’y aperçois un
type pendu. Je comprends que je n’aurais pas dû entrer ici. Je m’avance avec quelques types.
Je vois un groupe venir en sens inverse. Je pense d’abord qu’il s’agit d’inspecteurs. Mais ce
sont seulement des gens comme nous. Et je vois des militaires, venant par derrière moi et à
gauche. Il passe ainsi une file de gens. Ils me laissent avancer librement à leur droite, seul. Je
leur explique mon cas. Puis je pense essayer de repartir en sens inverse, pour échapper à ces
2911
gens. Mais alors ils m’en empêchent, et je suis contraint de les suivre (poi). Nous montons
maintenant un escalier. J’arrive le premier en haut. Je relève une espèce de toit. Je pense à
l’esprit dont je fais preuve, en ayant trouvé cette astuce : quand je suis passé, je veux leur faire
une farce (sco). Je dis que je veux relâcher ce toit sur leur tête. J’entends instantanément le
bruit d’un panneau, qui retombe sur la tête de l’un d’eux (omé). Il l’a lâché par surprise, et par
crainte de ce que j’ai dit. ((10234))
<C:6:16>.<R:6:32> <TR:22,4:16,4> <PR:760> <RRM>
R.A.S.
**
Novembre 1963
31-1:11:63
<N:2236> <M:300>
<C:23:17> <TC:22,6:16,0 > <TCC:36,1> <PC:760>.<R:8:42> <TCR:36,5> <TR:22,0:15,0>
<PR:762> <OU>
10235-- <HS:8:58> Un de nos camarades a envie de prendre un bateau, pour en revenir après
être descendu de quelques mètres seulement vers l’aval de la rivière (H). Or on lui explique
que dans ce cas, la douane fouillera minutieusement ses valises à sa descente de bateau. Elle
en sortira un par un chaque objet, comme s’il arrivait d’un long voyage (H). Ça le fait presque
renoncer. Il dit pourtant qu’il pourrait faire telle chose <OUDET>. ((10235))
10236-- <HS:8:56> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Une femme est près de moi à
ma droite. Je sors presque son sein droit de son corsage avec un objet, à plusieurs reprises (w).
((10236))
10237-- <HS:8:48> Nous roulons en car dans une ville. J’indique le chemin à prendre, à un
endroit déterminé. Mais le chauffeur prend une rue trop à gauche. Je pense quand même que
par là, nous allons pouvoir rejoindre la rue de droite.
**
1-2:11:63
<N:2237> <M:300>
<C:0:40>.<R:8:27> <OU>
10238-- <HS:8:30> Un type et moi remettons en état des tableaux <OUDET>. Nous tendons
pour l’instant une toile sur un cadre. Nous avons déjà mis une punaise sur un côté du cadre et
au milieu. Alors qu’il tient la toile, je m’apprête à en mettre une autre à l’extrémité de ce
même côté. Mais il me dit que ce n’est pas là, qu’il la mettrait lui-même. Il me montre qu’il la
mettrait plutôt un peu plus loin, sur l’extrémité de l’autre côté. Et nous avons mis une agrafe
sur la toile. Il regarde de l’autre côté, pour constater qu’elle a mal pris. Il répare cela, en
2912
décollant un peu du scotch noir placé ici (qsi). Et il le replace, et le lisse comme il faut. Puis je
suis seul. J’ai devant moi un tableau presque terminé. Il a une grand bordure de scotch noir,
perpendiculaire au plan de la toile. Je vois que le scotch est ici en partie en papier, car j’en
déchire un peu. Je crois que la bordure est tournée du mauvais côté, soit vers l’avant : c’est
bien cela. Sur le tableau se trouve tout une plaque de scotch, peut-être l’ancienne. Elle est
simplement posée par-dessus, pour protéger la peinture. Je la soulève : c’est bien ça. Mais le
tableau me paraît avoir été modifié. Il représente un groupe de personnes. Et les couleurs ne
sont plus celles que je croyais. Elles sont jolies et étranges (eta). Mais je comprends que c’est
là un autre tableau. Ils l’avaient déjà réparé eux-mêmes, avant que je m’y mette. Puis je pense
au fait qu’ils ont un nouvel appartement, qu’ils mettent à neuf. Ils le font entre autres pour
tous les tableaux. Ça représente un long et pénible travail. ((10238))
10239-- <HS1:8:35> Je longe une route. Et je vois devant moi un jeune noir, qui vient de la
gauche (qsi). Un frère ou une sœur à lui est à sa gauche, puis une jeune fille noire qu’il vient
de rencontrer. Il lui explique que jusque là, il était malheureux. Puis il l’a aperçue, et ils se
sont arrêtés net pour se regarder. Je comprends que ce fut le coup de foudre. Maintenant qu’ils
marchent devant moi, je vois la jeune fille à gauche embrassant affectueusement le jeune
parent du gars entre eux deux. Le jeune homme doit être heureux de cette intimité, déjà
naissante entre eux. <HS2:8:27> Puis je suis avec un groupe de personnes. Elles ont été
provoquées par un bandit, qui est reparti. Et elles ont laissé faire. Mais je ne l’entends pas
ainsi, et veut retrouver ce bandit. Étant nu avant de partir, je m’enserre la taille dans un drap
noir que je tenais (qsi) (nu) (w) (gaa). Une tenue indécente est en effet défendue. Et je repars
en sens inverse, entraînant l’agent de police avec moi. Et je tourne à droite, montant une
pente. Sur le sol et à ma droite, je vois de frêles personnages modelés en terres de couleur
(qsi). Ce sont comme des cadavres. Et en haut de cette pente, je croise une femme en short.
Elle passe à ma droite avec un homme. Elle me paraît d’un certain âge, comme lui. Puis je
regarde son derrière et ses jambes (w). Ces dernières ont un peu de cellulite. Je me suis muni
d’une espèce de matraque. Et j’arrive devant le bandit, dans la maison dans laquelle il s’est
réfugié. Je frappe violemment le banc à sa droite, avec mon bâton (V) (B) (omé). Je lui
demande s’il est bien untel : oui ! Et il me parle en restant affable. C’est peut-être parce qu’il
nous voit en force, et veut rester tranquille. Et je lui dis : « Ce jour-là, je serai heureux de
prendre une bière à ta défaite, pour la première fois de ma vie ou presque » (A) (H). Et je
repars le premier en arrière, en sautant sur le sol en contre-bas (B?). Et j’arrive à gauche au
bord d’une grand canyon. Je m’y arrête. Je pense que je n’aime pas les paysages aussi
profonds (U). Ils me donnent le vertige. Et je repars en sens inverse. Je m’imagine lançant
ainsi une pierre une fois dans le vide, comme je viens de le faire. Et entraîné par mon élan, je
passerais alors par-dessus le mur trop bas au bord du vide. Je dévalerais la forte pente. À
l’arrivée, je me verrais seulement plein de sang. Puis à l’hôpital, je serais mourant. ((10239))
**
2-3:11:63
<N:2238> <M:300>
<C:2:10>.<R:8:5>
10240-- Avec papa en voiture et moi en vélo, nous roulons sur le côté gauche de la route pour
passer. Un agent nous arrête. Il veut me faire des reproches sur es chaussures hautes marrons,
qui d’après lui ne seraient pas réglementaire (qsi). Les astiquant, je leur demande s’ils savent
2913
seulement où je les ai achetées : je les ai achetées à l’armée, pendant ma P.M.S. Et je réalise
alors que ce n’est peut-être pas tout à fait vrai. J’ai envie de leur dire que je serai officier. Et je
leur dis que c’est un comble, qu’ils les trouvent pour moi un déshonneur. J’ai un instant
cherché ce dernier mot (A). Je le retiens, et je dis que je le leur resservirai. ((10240))
<C:8:16>.<R:9:47>
10241-- <HS:9:51> Un groupe de gros serpents clairs entrelacés est attaqué par un autre, dont
je remarque la petite tête (qsi) <OUDET>. ((10241))
10242-- <HS:9:50> Dans une pièce, je vois dépasser de dessous le tapis la tête d’un très gros
serpent (tse) (gab:10241). Voulant l’écraser, je donne dessus un coup de chaise (V). Mais je
suis loin de l’avoir fait assez fort. Et je dois m’enfuir devant le serpent, qui sort. J’arrive dans
une autre pièce, où je préviens les autres de son arrivée. Lorsque je le vois venir, je l’attaque à
nouveau. Il lève la tête au-dessus du sol, alors que j’espérais qu’il ne saurait pas le faire. Et je
m’approche fiévreusement d’une fenêtre, que j’ouvre. Et je passe par là. J’espère que le
serpent voulant m’y suivre, je pourrai le voir tomber dans le vide. Je m’imagine voulant tuer
ce gros serpent en lui secouant la tête et la frappant sur un mur, mais ne le pouvant pas à cause
de sa force. ((10241))
10243-- <HS:9:49> Revenant à nos places à table, nous constatons qu’elle sont maintenant
reprises par d’autres personne <OUDET>.
10244-- Je vois un hélicoptère prendre le départ, en longeant en haut le bord d’une pente à
ma gauche. Il doit rouler quelque temps avant de pouvoir s’envoler. Mais il arrive au bout
sans y être parvenu. Et il revient en arrière, après avoir tourné vers la gauche face à la pente. Il
revient à son point de départ sans incident, comme je l’aurais craint. Le chauffeur est
descendu à l’arrêt, et parle du vieux. Un autre type monte à sa place. Il se cale bien sur le
siège, un peu penché vers l’avant. Et il explique au chauffeur précédent que s’il veut
accélérer, il faut qu’il se cale bien ainsi. Pendant ce temps un autre hélicoptère roule, en
descendant de derrière moi et à droite.
**
3-4:11:63
<N:2239> <M:300>
<C:22:42> <TC:23,6:16,6> <TCC:36,8> <PC:762>.<R:0:39>
10245-- Je suis les traces d’un type, cette fois jusqu’au bout. Je sais qu’il a été tué, et sa tête
défoncée. C’est moche ! La tête doit être en morceaux épars, que j’aperçois en effet sur le sol.
Mais je préfère ne pas approfondir, car je n’aime pas voir ça (U). J’arrive au bout, où un
homme travaille. Je discute un peu avec lui. Et je rebrousse chemin avec lui. Je sors à droite,
et lui part à gauche. Je pense dehors à tout le travail, qu’il y a actuellement. C’est parce que
deux types sont morts de suite ainsi (H). L’autre veut s’attacher à bien faire son boulot. Je
poursuis mon chemin, pour sortir e cette enceinte. Je traverse ainsi en diagonale et de bout en
bout de longues salles sombres. On me voit passer à l’entrée de chacune. Mais c’est normal, et
on me laisse faire. Je ne suis pas rassuré à la traversée, seul dans ces nouveaux bâtiments
(tse). Et j’arrive auprès d’une chanteuse, dont je tâte la poitrine. Elle est absolument plate (B)
2914
(w). Il est normal qu’elle ne se fâche pas. Je lui demande calmement où est la sortie. Et je lui
donne un dernier baiser en vitesse, au moment où elle va devoir continuer de tenir son rôle
(omé). Et je m’adresse à une autre, à qui je demande la sortie. Car de l’autre côté de cette
dernière salle, je n’aperçois plus cette sortie. Il n’y a plus d’éclaircie dans l’ombre. ((10245))
<C:1:0>.<R:5:14> <TCR:36,1> <TR:23,0:16,0> <PR:762>
10246-- <HS:5:57> <DDD : En pensant au mariage pour moi ; je suis encore jeune ; se
marier à 30 ans n’est pas tard> Un type est avec nous. Il nous explique tous ses soucis, parce
qu’il a 30 ans et déjà 7 enfants (H). je m’étonne énormément de cet âge, alors qu’il n’en paraît
que 20 environ. ((10246))
10247-- <HS:5:18> Je quitte un endroit, alors qu’on m’a confié un certain objet. Derrière moi
est un premier type, qui me surveille. J’espère qu’il va faire un signe de connivence à son
supérieur, qui serait lui-même caché en haut et à gauche. Mais il ne le fait pas. Je réalise alors
que je ne suis pas habillé (w). Il vaut mieux que je rentre là d’où je viens, pour m’habiller.
Quand je reviens sur mes pas, le premier type appelle le second. Celui-ci répond maintenant
de loin et à ma droite (omé). J’essaye de l’appeler aussi. Et je vais rentrer. Le premier type va
rejoindre le second, pour lui expliquer ce que je fais. J’ai d’abord envie de lui rendre
momentanément mon objet, la rondelle contenant un élément radioactif (ga4:10233). C’est
pour qu’il le rende au deuxième, et que celui-ci soit rassuré. Mais je le garde. Et je comprends
que le deuxième type n’a pas confiance. Je le vois s’approcher de chez moi avec précautions,
mitraillette au poing. Je lui dis qu’il arrive chez moi en mitraillette maintenant ? (A). Pendant
que je lace mon soulier, je lui dis que son truc est sur la table. Il est de suite rassuré. ((10247))
10248-- Je suis réveillé dans mon divan, dans le salon de notre appartement de ClermontFerrand (Q). Et je veux noter que j’ai été réveillé de 8h55 à 57 (H) (S) (ga40:10115). Je vois
que je suis dans le noir. Je veux allumer ma lampe de chevet, sur le cosy à ma droite. Je n’y
arrive pas (poi) (ga205:9481). Pas trop rassuré, je me lève alors pour faire de la lumière dans
une autre pièce. J’arrive dans la salle à manger, où se trouve Maryvonne. Puis j’arrive dans la
cuisine. J’y vois de la lumière. Je cherche la lampe. Et je finis par voir que c’est celle du
plafond. Elle a dû rester allumée toute la nuit. Et je reviens dans le couloir. Papa arrive du
fond de l’appartement. Je lui explique qu’il a dû y avoir de la lumière toute la nuit. Il est de
cet avis. Il doit remarquer que j’observe son accoutrement bizarre pour la nuit (w). Et je
reviens dans le salon. J’y rencontre un type. Je lui explique avoir rêvé que tout ici était un peu
allumé (nu?). Il me dit que tout était réellement un peu allumé. Je serais alors somnambule. Et
tout à l’heure, j’aurais réellement fait le tour du salon et de la salle à manger en dormant ? il
me dit qu’il avait alors failli me parler. Je lui dis qu’il a bien fait de m’avoir réveillé, alors que
j’était dans cet état-là. J’aurais eu très peur (lor) [C’est au moins la croyance populaire]. Et je
veux noter sur mon carnet ce que je n’ai pas encore pu faire. « Alors j’avais dit quoi ? J’ai été
réveillé de 8h55 à 57 » (A) (un) (H). Et je reviens vers mon carnet. Je ne suis pas bien réveillé
(B) (HH) [Ce rêve est très intéressant à plusieurs égards : rappel d’un autre rêve fait 40, puis
205 nuits plus tôt ; justesse des raisonnements ; conscience de mes recherches sur les rêves ;
stabilité jusqu’au bout des détails de la situation.] ((10248))
**
4-5:11:63
<N:2240> <M:300>
2915
<C:22:27> <TC:21,4:15,4> <PC:762>.<R:1:11>
10249-- Je suis tourmenté par le fonctionnement d’une chaîne hi-fi (ro) (omé?). Elle
appartient à un camarade. Et celui-ci vient y apporter des modifications de branchement.
((10249))
<C:1:42>.<R:8:20> <TR:23,4:16,0> <PR:760> <OU>
10250-- <HS:8:43> <DDD : En ayant des pensées érotiques> Je suis une fille, le long d’un
couloir à gauche (w). Et alors qu’on doit pouvoir me voir de derrière, je mets la main gaiche
sous sa robe st sur son derrière (B). elle se laisse faire. Puis je la lâche. ((10250))
10251-- <HS:8:23> Je suis en un endroit, où il vient d’y avoir un accident. C’est avec une
voiture américaine, qui contenait un assez grand nombre d’Américains. Je dois traverser cet
endroit (poi) (ga1:10245). Je le fais au milieu de la foule des badauds, qui sont rassemblés ici.
Je remarque le visage un peu idiot des Américains, que je croise. Au milieu de la foule, on
transporte un mort sur une civière. Je n’aime pas voir ça (U). je me demande comment on
s’est assuré qu’il était mort. Je vois qu’il est couché sur le dos, et qu’il a des bandages autour
de sa tête ensanglantée. ((10251))
10252-- <HS:8:22> Je suis au cinéma. Avant le grand film attendu, je me rends compte qu’on
passe un documentaire en couleur sur Saclay (qsi) (ga1:10247). Je connais ce site. Les autres
poussent des exclamations admiratives devant la complexité de tous les circuits, qu’on voit en
couleur courir partout (omé?). Et je me promène dans l’immense bâtiment de cette
bibliothèque de Saclay (nu). Je parcours les couloirs. Or voilà qu’au fond de l’un d’eux,
j’aperçois un ours monstrueux (ga61:10031) (tse). Je suis terrorisé à l’idée de le rencontrer, et
je m’enfuis. Et voilà que je l’aperçois chaque fois au bout du couloir, dans lequel je me suis
engagé. Je m’enfuis chaque fois dans une autre direction. J’essaye de ne pas me faire voir de
lui. Mais on dirait qu’il me poursuit. Puis il est attablé à ma gauche, et nous discutons
calmement (cro). Il ne me voulait pas de mal. Je remarque ses très grosses mains (gam).
((10252))
10253-- Je suis dehors avec des gens. Et pour s’amuser, ils décident d’engager de petits paris
sur une course de chevaux. Je m’approche du terrain de course. Et je suis un peu étonné d’y
voir que les chevaux étaient effectivement prêts, sur une ligne de départ à gauche. Ils nous
tournent le dos. Et ils sont partis. Puis je les vois marcher très lentement et en désordre. Ce ne
sont pas en effet des chevaux entraînés pour la course, et ils ne la font pas. Les hommes
essayent quand même de s’en tirer ainsi. Ce n’est pas tant une vraie course qu’un jeu. Je
voyais un cheval, qui était le premier. Mais voici qu’un autre le dépasse facilement. Puis l’un
des types fait monter son cheval assis sur ses épaules, et c’est lui qui le porte (cro). On
remarque que tous deux s’entendent bien. ((10253))
**
5-6:11:63
<N:2241> <M:300>
<C:1:16>.<R:10:5>
2916
R.A.S.
**
6-7:11:63
<N:2242> <M:300>
<C:2:21>.<R:9:26> <OU>
10254-- <HS:10:1> <DDD : En voyant une DS, et pensant que c’est peut-être celle de
Teillac> Je suis à la porte d’entrée d’une maison, et je vois arriver Teillac dehors et à ma
droite. Or en entrant ici, il passe devant moi sans me regarder ni me dire bonjour. Ça me
surprend désagréablement (lor) (poi). C’est l’attitude qu’il a eue envers moi la dernière fois où
je l’ai quitté. ((10254))
10255-- <HS:9:28> Je marche sur une plage au milieu d’une foule, sensée être composée de
militaires. Ils n’en ont pas l’allure. J’arrive au bout. Au-delà d’ici, il n’y a plus personne.
**
7-8:11:63
<N:2243> <M:300>
<C:7:2>.<R:7:45?> <III : Sur une chaise ; je ne me suis pas couché cette nuit, ayant mon
examen de Nataf ce matin>
R.A.S.
**
8-9:11:63
<N:2244> <M:300
<C:0:38>.<R:10:23?> <OU>
**
9-10:11:63
<N:2245> <M:300>
<C:0:41>.<R:5:39>
10256-- <HS:5:41> Je suis en voiture avec papa. Nous remontons une route. Et il n’est plus
sûr que notre chemin passe par ici. J’affirme à papa que si. J’ai lu tout à l’heure un écriteau
pointé dans cette direction (sig?). Sur lui était écrit le nom d’une ville située en haut, et qui est
2917
bien sur notre chemin <OUDET>. ((10256))
10257-- Je suis dans une maison. Un autre type s’y trouve, à qui des tuiles sont arrivées. Je
veux m’en occuper, pour l’aider à s’en sortir.
10258-- <HS:6:6> Je suis tourmenté par une expérience à faire, avec un ordre bien déterminé
des manœuvres à exécuter (ro). Je me les répète plusieurs fois. ((10258))
<C:6:6>.<R:11:45> <OU>
**
10-11:11:63
<N:2246> <M:300>
<C:0:44>.<R:4:56>
10259-- <HS:5:16> Je marche lentement dehors, sur un pont. D’autres personnes y arrivent
<OUDET.
10260-- <HS:5:23> <DDD : Un moustique volant autour de moi> Je suis dehors, et suis
entouré d’insectes. Je suis surtout embêté par une espèce de guêpe, qui s’attache à me tourner
autour. Et je ne parviens pas à m’en défaire (tse). Je fais pour cela de grands gestes autour de
moi. Et je m’éloigne. Je finis par entrer dans une maison, et par me débarrasser de ces
insectes. ((10260))
10261-- <HS:4:58> Je rencontre des gens dans un couloir. Je leur dis que je suis un peu
perdu. Est-ce de ce côté, qu’est le bureau du capitaine ? Non ! Je pensais bien qu’il n’en était
pas ainsi. Ce bureau est dans un autre bâtiment. Et dans une pièce devant moi, je vois un âne
savant. Un type le fait travailler. L’âne prend des poses, et fait des pirouettes incroyables. Il
sautille par exemple en équilibre sur deux pattes de devant, et feins de donner des coups de
pattes arrières (cro) (ga20:10203). Etc. Le type qui le dirige a dû faire preuve d’une patience
extraordinaire, pour en arriver là après un long dressage. Je le vois évoluer à 4 pattes devant
l’âne. Il est déguisé en singe pour tromper ce singe, qu’il commande (nu). Je remarque les
doigts de devant du type, qui leur fait prendre une pose en conséquence. ((10261))
10262-- <HS:4:57> Je suis tourmenté par la panne de lumière d’hier soir (ro) (lor). Collet
s’en est occupé. Et je sais qu’il a quelque part des prises avec fiches Lémo. J’y pense
longtemps. J’étais descendu en bas. À l’un de ces endroits, je n’avais pas remarqué ces prises.
Il y en a aussi, qui sont chez le voisin. ((10262))
10263-- Je suis dans ma chambre, pas rassuré du tout (tse). Je décide d’essayer de m’y
enfermer mieux. Je suis pour l’instant derrière une porte à droite. Et j’entends quelqu’un
arriver de l’autre côté (omé). Je ne veux pas qu’il sache que je suis là. Je m’éloigne un peu de
la porte à regret, pour éteindre la lumière. Il pourrait la voir, par la fente assez large de
dessous la porte. Et je reviens vite derrière celle-ci, pour la maintenir. Je pose le pied droit
contre elle sur le sol, et contre la fente du bas. Et je maintiens la poignée. Je sens alors
effectivement qu’il essaye d’ouvrir la porte (B). Je la maintiens fermement. Il pense peut-être
qu’elle est simplement attachée. Il voulait peut-être simplement me regarder dans ma
2918
chambre. Et il repart. Je cherche alors comment bloquer cette porte. Et je vois un crochet de
fer, à droite de son montant. Je pourrais essayer de retenir la porte avec . or je découvre le
même genre de crochet à côté sur la porte, à peu près à la même hauteur. Je les accroche alors
l’un à l’autre. Et je ressers le premier crochet en le forçant, pour que ça tienne mieux. Et je
passe à l’autre porte, qui est en face. L’ayant fermée, je glisse d’abord un fauteuil devant elle.
Mais ce n’est pas très sûr. Puis tel type devait venir travailler depuis vendredi. On explique
qu’on n’est pas allé le chercher. Ce n’est donc pas sa faute, s’il n’est pas venu. ((10263))
<C:5:19>.<R:7:0> <P:ds-g:ds-g>
10264-- Dans les escaliers, je me dispute avec une fille jalouse (w). Je ne suis pas allé chez
ces gens au-dessus, que je devais voir. C’est parce que jusque là, c’était fermé. J’y retourne
maintenant, et elle pense que ce n’est pas trop tôt. Cette fois, je trouve même la porte d’entrée
ouverte. J’appuis sur une sonnette, et attends. Je vois une jeune fille évoluer dans la pièce.
Elle attend peut-être que sa mère vienne elle-même pour moi. Je l’appelle (omé?). Elle vient.
Je réalise que ma requête ici n’a pas de sens. J’aurais très bien pu passe au-dessous
auparavant, pour voir ce que je veux savoir. Je dis à cette jeune fille que maintenant, je
suppose que Martine est rentrée chez elle dans l’appartement du dessous. Oui, elle est rentrée
hier soir. Mais elle est repartie avec sa mère. Ça m’étonne, car en réalité je viens de les
quitter. Je me demande quelle histoire je vais raconter à cette jeune fille, pour justifier ma
question. Et je réalise que je peux très bien tenter d’aimer cette jeune fille, qui est sur le
pallier avec moi. Je l’embrasse sur la bouche, l’ayant prise dans mes bras (B) (w). Elle se
laisse faire, très surprise. Et notre baiser devient de plus en plus actif, comme c’est normal.
J’écarte mes lèvres, pour mieux l’embrasser. Puis je me suis réveillé (Q). Et en marchant, je
repense à mon aventure avec cette jeune fille (un). C’est la première fois que j’embrasse ainsi
une femme (H). Mais en fait non, ce n’est pas la première fois en rêve (fe). ((10264))
**
11-12:11:63
<N:2247> <M:300>
<C:0:1> <TC:21,0:15,6> <TCC:36,8> <PC:762>.<R:7:30> <RRM> <III : Je ne bouge pas et
me rendors>
<C:7: 30>.<R:8:23> <TCR:36,0> <TR:20,2:14,6> <PR:764> <P:ds:ds>
10265-- <HS:8:58> <DDD : En pensant à tous les vêtements que je porte> Je me déshabille,
ayant énormément de choses sur le torse <OUSET>.
10266-- <HS:8:28> Je suis dans une arène, en présence d’un gros et terrible animal (tse)
<OUDET>. Or à cause du danger, je pars me réfugier ailleurs. Et j’arrive auprès d’un
téléphone, pour appeler du secours. Mais je ne sais plus si pour cela, il me faut faire le 12 (H)
(sig). J’essaye en vain de trouver ce numéro sur plusieurs appareils, mais je lis mal. Ce n’est
pas la première fois que j’arrête ainsi un spectacle plus tôt que prévu. ((10266))
10267-- Une femme d’ici s’est teint les cheveux (qsi). Je lui dis bonjour et au revoir en même
temps, avec timidité. Je repars en sautant des escaliers pour les descendre, sûr de moi et non
embarrassé. Puis j’ai envie de monter un escalier en vieux bois presque pourri, pour arriver
2919
jusqu’en haut. Mais je ne le fais pas et je repars… Puis j’espère que je n’ai pas oublié mes
photos. Je crois bien les avoir mises dans mon cartable, que j’emporte. Je m’approche de la
porte… Puis j’ai en main mon gros tas de photos en ordre. Je les regardent, et les montre en
même temps à tous ceux qui m’entourent. J’en observe une, représentant la tête grimaçante
d’un singe avec son petit. Je remarque les yeux ainsi que d’autres tâches, qui sont d’un blanc
grisâtre (qsi). Le développement a dû être trop poussé. Je dis qu’il me semble avoir déjà vu
cette photo quelque part. Lecomte est avec nous. Il ramasse quelques-une des photos vers la
droite, celles qu’il regarde. Je les lui reprends, car je ne veux pas que l’ordre en soit dérangé.
Je les regarde vaguement. Il y en a qui ne faisaient pas partie de mon tas. Et Lecomte se
moque de moi, qui montre ces photos. Je suis furieux contre lui, et le méprise. Ça ne
l’intéresse pas parce que c’est scientifique, et qu’il n’est pas très instruit. Je me contente de
regarder maintenant les dernières petites photos, avec mon voisin de droite… Puis étant
maintenant dehors, je porte une grande échelle à bout de bras gauche (B) (gaa). J’espère qu’on
admire ma force. Je m’approche d’un endroit historique. Il y est expliqué que c’est là que
Wagner a fait sa fameuse histoire décrivant un vol. j’appuie délicatement le haut de mon
échelle contre le panneau vitré, dont il est question. Il est au-dessus de l’emplacement d’une
porte. C’est là-haut que Wagner a fait son travail. J’aimerais aller voir de plus près. Je suis
très ému (B). ((10267))
**
12-13:11:63
<N:2248> <M:300>
<C:0:19> <TC:21,8:14,8> <TCC:36,6> <PC:768>.<R:7:32> <TCR:36,0> <TR:19,0:13,2>
<PR:768> <RRM> <P:ds-g:ds-g>
10267-- <HS:8:13> Je suis en voiture avec mes parents. Or voilà que dehors et à gauche,
j’aperçois un arc-en-ciel (qsi). Il y en a même deux concentriques, comme on en voit parfois
(H) (lor). Et voilà qu’en fait, j’en vois plein le ciel et tous concentriques (cro) (ga25:10191).
Et nous nous mettons à les compter. Mais ils sont très peu visibles. ((10267))
10268-- <HS:7:37> Je passe dehors devant une propriété, où habite un camarade. Elle est à
ma droite. Je sais qu’on y fait actuellement pas mal de travaux. Je pense que c’est dans le
parc. Et je passe devant la maison. Elle me semble assez vieille, et pas tellement en bon état.
10269-- <HS:7:34> J’escalade de gros blocs de rocher à peu près cubiques (ga46:10125). Or
voilà que tout au bord de la mer, ils se terminent par des blocs de sel bleu-vert (qsi). Je vois
alors certains de mes camarades plonger dans la mer. Je ne tiens pas du tout moi-même à me
baigner, et je reste loin de l’eau. Et je vois qu’un camarade est tombé dans un trou à gauche,
sous l’eau et près d’une paroi. Il y reste un bon moment. Je crains un peu que ce ne soit parce
qu’il n’arrive pas à remonter. ((10269))
10270-- Je marche dans une ville, qui a une allure un peu bizarre. Elle est presque disposée
comme l’intérieur d’un appartement. J’arrive au bout d’une rue. Et c’est dans un appartement,
que je me trouve (nu). C’est chez des gens, que nous sommes venus voir. Et nous allons en
repartir à la recherche de notre ville, où nous voulons aller. Les miens sont déjà sortie. Je
retourne moi-même dans une pièce, où se trouvent nos amis. C’est pour leur demander le
chemin. Ça semble assez compliqué à expliquer. Le type me propose d’essayer d’y aller d’une
2920
autre façon. Il ne doit pourtant pas y avoir ici plusieurs façons de partir dans cette ville. Il
s’agit peut-être de demander à des transporteurs… Puis près d’une porte d’entrée, une vieille
femme me montre un système automatique… Puis j’ai poussé une porte, et arrive en un
endroit d’une autre ville. Des gens y font des projections de photos ou de films. Je voudrais
savoir si cette ville ne vaudrait pas la peine qu’on y reste (ga1:0267). ((10270))
**
13-14:11:63
<N:2249> <M:300>
<C:0:10> <TC:21,4:14,0> <TCC:35,9> <PC:770>.<R:3:46> <TCR:35,7> <P:ds-g:ds-g>
10271-- Je vole d’un endroit à un autre, en trompant quelqu’un (ga23:10202). En chaque
endroit, je lui fais porter quelque chose, pour une maison d’un nom différent <OUDET>. Puis
je pense descendre par l’extérieur, pour l’observer au niveau d’une fenêtre de dessous. Et je
suis à l’intérieur. Et je veux m’échapper une fois de plus, par le haut d’une fenêtre. Mais j’ai
peur cette fois de ne plus pouvoir sortir de la fenêtre (tse). Le type est en bas. Il envoie sur
moi un panneau, que je lui renvoies (B?). Puis une personne pense aller maintenant à
« Chewing-gum » (A). ((10271))
<C:4:1> <TCC:35,8>.<R:7:29> <TCR:36,2> <TR:19,4:12,0> <PR:770> <RRM> <OU>
10272-- <HS:7:45> Je veux aller quelque part avec un car, qui part d’ici. Mais je ne suis pas
très décidé. Et en escaladant un grillage, je m’imagine montant dans le car (B?). Ce serait
pour m’apercevoir ensuite que je ne dois pas y aller : j’aurais payé pour rien <OUDET>.
((10272))
10273-- On me dit à table de me dépêcher de me servir de crème, sinon il n’y en aura vite
plus. Je n’en prends que peu, par-dessus autre chose qui est dans mon assiette. Je voudrais en
reprendre un peu. Mais j’hésite, et ne le fais pas. Je vois ainsi que maintenant, on se sert soimême. J’en suis désorienté. Il y a des paquets cubiques de nourriture, entassés l’un à côté de
l’autre sur une étagère. Il y a beaucoup de tels mets différents. On peut peut-être prendre de
chaque. Je vois des frites. Mais je n’en ai pas envie. Et je vois des plats au milieu de chaque
table. C’est un nouveau service. On n’a qu’une seule assiette. Et pour prendre des légumes ou
autre chose, il faut revenir.
**
14-15:11:63
<N:2250> <M:300>
<C:0:25>.<R:7:30> <RRM>
10274-- <HS:7:34> <DDD : En pensant à la revue Planète> Je choisis les encyclopédies
Planète, que je n’ai pas encore et que je désire acheter (sig). J’en arrive à en prendre une
troisième, mieux emballée que les deux premières (H). Je la sors de son carton, et la feuillette.
Je vois qu’elle a des pages illustrées en couleurs (qsi). Mais elle ne traite pas du sujet, que je
2921
croyais d’abord. Je réalise que je ne voulais acheter que deux encyclopédies à la fois (lor).
((10274))
**
15-16:11:63
<N:2251> <M:200>
<C:0:26>.<R:9:29> <OU>
10275-- <HS:11:32> <DDD : En pensant à ce qu’il me reste d’argent> Je compte ce qu’il me
reste comme argent dans mon porte-feuille : 17 ou 18.000 francs, je crois (H). ((10275))
10276-- <HS:9:39> <DDD : En le faisant en réalité> Je me cure le nez devant d’autres
personnes (B). ((10276))
10277-- <HS:9:33> Je suis avec Hamel. Il projette d’aller voir ce que deviennent les plantes,
qu’il a plantées en tel endroit. C’est une expédition un peu hardie, étant données les distances
et l’heure tardive.
10278-- <HS:9:33> Je suis avec Valladas [un de mes enseignants de physique nucléaire], qui
m’entraîne à quelque distance. Nous sommes suivis par une foule de personnes. Et il me
donne des explications sur une forme d’énergie, liée à la direction du champ magnétique
terrestre (ga11:10252). Le minimum est à zéro degré (H). Et il me parle de l’énergie à tel
angle, vers la droite : il me montre pour cela ce que devient un fil de tel textile, lorsqu’on
l’allonge sur le sol suivant cette direction : il se met à brûler (cro). Voyant cela, la foule
s’écarte à ma gauche par prudence. Nous faisons ainsi brûler plusieurs fils. Moi-même je
reste, n’ayant pas peur. Et il y a juste à ma pieds un ensemble de trois fils parallèles, qui va
brûler. Je reste là pour faire preuve de courage. Puis la foule s’est déjà éloignée. Je remarque
alors que je repars seul avec Valladas, dans la même direction vers la gauche. J’imagine ce
que peuvent en penser les autres. Je remarque qu’en me donnant des explications, Valladas
me tutoie. ((10278))
**
16-17:11:63
<N:2252> <M:200>
<C:2:31>.<R:9:0> <P:ds-g?:ds?> <III : La joue gauche sur l’intérieur de la main gauche
ouverte>
10279-- <HS:9:43> Je vois une photo représentant un endroit, que je connais. Au fond et à
droite, il est traversé par une route. Bordant celle-ci, je vois un grand bâtiment officiel à droite
et un autre à gauche. Un premier plan les sépare. Mais je crois qu’ils sont reliés.
10280-- Nous sommes partis pour une excursion. Et je pense que nous devrons passer la nuit
en pleine montagne, où il risque de faire froid. Je réalise alors que je n’ai pas dû mettre ma
canadienne doublée en mouton, indispensable pour cela pourtant. Je retourne auprès de mes
2922
affaires et de mon vélo, pour le vérifier. J’y arrive, et le vérifie. Il me faut donc retourner là
d’où je viens, pour la récupérer. Mais ces allers et retours me font perdre des minutes, au
début de mon excursion (H). Il me faut environ 10 minutes, pour retourner à mon point de
départ. Lecomte et moi sommes donc montés à vélo, et allons ressortir de l’enceinte de
Saclay. Il est devant moi, sur le même vélo. Je lui demande s’il a aussi une canadienne chaude
comme la mienne. Sinon, il ne pourrait pas passer la nuit avec moi en montagne. Il a ce qu’il
faut. Etant donné que nous voulons ressortir après l’heure normale, je pense qu’il va nous
falloir donner nos noms et montrer notre carte. Je me demande comment Lecomte a pu entrer
tout à l’heure, sans difficulté. Peut-être a-t-il suffi que je montre ma propre carte. Nous allons
peut-être avoir des difficultés pour sortir. Et alors qu’à la sortie nous suivons la foule à pied, il
y a devant nous et à gauche un jeune couple (nu). La femme tient dans ses bras un bébé. Et je
vois qu’elle le donne à Lecomte, qui le prend dans ses bras. Ça m’étonne un peu, qu’ils soit
ainsi ému par le bébé. Je le suis aussi, d’ailleurs. Et il le porte ainsi avec plaisir. Ça fait sourire
la femme. Nous passons par une porte. Et mal tenue par les précédents, elle retombe sur nous.
Et je crains qu’elle ne frappe un peu le bébé (poi). Il se met à se plaindre (omé). J’espère que
ce n’est pas grave. Ses parents s’en inquiètent un peu. Puis je reviens sur mes pas, pour
reprendre mon vélo. Je chantonne un air de West Side Story (omé). Et je m’aperçois qu’à ma
droite, un type que je dépasse chantonne ce même air. Et j’entends le même à la radio. Je
comprends que c’est pour cela, que l’autre le chante. Et j’arrive auprès de mon vélo. Je vois
qu’on l’a suspendu à un porte-vélo. Je le descends avec aisance (B). On m’en admire peutêtre. Et je m’apprête à repartir avec. Je vois que mon anti-vol est tombé à terre, ouvert. ((10280))
**
17-18:11:63
<N:2253> <M:200>
<C:22:54>.<R:4:19> <III : Mal dormi>
10281-- Je suis tourmenté par un sujet <OUDET> (ro). ((10281))
<C:4:27>.<R:6:0> <RRM>
10282-- <HS:6:8> Je suis avec Baron. Je suis allongé, alors qu’il se maintient au-dessus de
moi. Nous discutons. Il dit que toutes les filles sont folles. Je le contredis. Ça l’étonne. Je lui
dis que même si 99% le sont, on peut en trouver de bien dans le pour cent restant (H). et à un
moment donné, il se penche sur moi. Sa joue effleure la mienne, et il se relève (w) (B). Je
m’imagine qu’il a peut-être des penchants homosexuels, ce qui m’étonnerait. ((10282))
10283-- Je me suis réinstallé dans une pièce du bas, où je veux faire l’amour avec une fille
(w). mais il est difficile de nous enfermer ici. Je vois une porte ouverte à droite, donnant dans
une autre grande pièce. J’y vais pour la fermer. Or je vois qu’un homme et une femme
arrivent dans l’autre pièce. Ils veulent passer par là, pour traverser ma pièce et aller vers
l’autre côté. J’ai quand même envie de fermer, et de leur dire de faire un détour. Je commence
à regretter de m’être installé ici. J’aurais dû rester chez moi… Puis une fois de plus, je
demande à la fille de venir faire l’amour avec moi (w). Et ceci alors que je n’en ai pas trouvé
le moyen jusqu’ici. Et en montant un escalier, je m’aperçois que je ne peux pas cette fois non
plus. Je repars vite. Ce sera pour une prochaine fois… Et j’arrive en haut d’un escalier. Ça
finit par me fatiguer (B) (ga95:9914). Je veux continuer, et tourne à droite. Mais c’est pour
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m’apercevoir que l’escalier s’arrête ici. Je vais à gauche dans ma chambre. Quand j’en ouvre
la porte, je consta