Baptême des enfants

Transcription

Baptême des enfants
LE BAPTÊME DES ENFANTS :
Le baptême est le premier de tous les Sacrements. Il est, nous dit le Concile Vatican II, la porte qui donne accès à la Vie
chrétienne en Eglise.
Institué par le Christ lui-même, il donne la grâce d’entrer dans la Famille Divine pour y être adopté par Dieu. C’est pourquoi
il est le moyen sûr par lequel on reçoit comme un don la Vie Surnaturelle, la Vie Divine.
Donné d’abord à des adultes qui adhéraient à la foi, après une longue préparation - et voulaient en vivre - le baptême sera
ensuite proposé à des tout petits, à la demande de leurs parents désireux de voir leurs enfants profiter ainsi des mêmes grâces
qu’eux. Le baptême manifestera alors que l’amour prévenant de Dieu est toujours premier, à la manière d’un don, comme
celui des parents.
Mais comme tout sacrement doit être reçu après s’y être préparé et l’avoir voulu, l’Eglise va établir que c’est la foi des
parents qui fonde la demande du baptême des tout petits et que l’initiation religieuse qui aurait dû précéder le sacrement
devra suivre sa réception. En clair cela signifie que l’Eglise fait une exception pour le baptême, et pour le baptême seulement,
à la règle qui veut que tous les sacrements soient préparés et voulus par les intéressés, à condition que les parents fassent une
démarche de foi et s’engagent à donner une éducation religieuse à leurs enfants, une fois baptisés.
Il est donc évident que le baptême n’est pas un simple rite culturel ou social mais un acte de foi et d’adhésion à l’Eglise qui
donne ce sacrement au nom de Son Seigneur.
Enfin, et selon l’antique Tradition qui remonte à la Primitive Eglise, le baptême est inséparable des deux autres Sacrements
appelés « Sacrements d’Initiation » : La Chrismation (ou Confirmation) et l’Eucharistie.
Ainsi les parents qui demandent le baptême pour leurs enfants doivent non seulement s’engager à les aider à grandir dans la
foi mais aussi à les aider à se préparer, en Eglise, à ces deux autres Sacrements.
Les parents sont les « premiers éducateurs de la foi de leurs enfants ».
C’est sur les genoux de son papa ou de sa maman que l’on apprend à connaître, à aimer et à suivre le Christ.
La Mission des parrains et marraines :
Pour accueillir un nouveau Membre dans la Communauté chrétienne, l’Eglise demande de choisir un parrain ou une
marraine, ou les deux.
Leur mission est d’aider le nouveau baptisé à prendre toute sa place dans la Communauté et à grandir dans la foi.
Lorsque le nouveau baptisé est un tout petit, les parrain et marraine ont pour mission aussi de professer, au nom de leur
filleul ou de leur filleule, et en leur propre nom bien évidemment, la foi de l’Eglise Catholique.
Il faut donc qu’ils soient eux-mêmes chrétiens et qu’ils aient reçu une éducation religieuse. Normalement ils devraient avoir
fait leur Première Communion et avoir été confirmés.
Si ce n’est pas le cas ils doivent s’engager à découvrir le Christ en même temps que leur filleul ou leur filleule.
Lorsque ceux-ci seront confirmés, ils pourront continuer leur mission de parrain ou de marraine de confirmation dans la
mesure où eux-mêmes auront reçu ce Sacrement.
Il y a encore quelques temps tout cela semblait évident et logique. Aujourd’hui certains ont le sentiment que l’exigence est plus
forte que par le passé alors qu’elle est la même. Il convient donc d’en redécouvrir la raison d’être et de prendre au sérieux les
choix que l’on fait pour son enfant. On veut pour eux le « meilleur », et ce doit l’être aussi dans l’ordre de la foi.
Baptiser est un choix qui engage :
On entend dire parfois : « je fais baptiser mon enfant, ensuite c’est lui qui choisira ». Le problème c’est que c’est le baptême
qui est LE CHOIX, comme celui de donner la vie. Et donner la vie implique d’offrir à l’enfant tout ce qui va lui être
nécessaire pour grandir au niveau physique, affectif, éducatif….
Si je pense que c’est mon enfant qui doit choisir sans que j’ai à transmettre, alors qu’il choisisse lui-même son propre
baptême plus tard…, après une démarche personnelle lorsqu’il sera apte à faire ce choix. C’est ainsi que des enfants en âge de
scolarité et des adolescents - sans parler des adultes - se préparent au baptême qu’ils ont eux-mêmes souhaité et préparé.
L’Eglise accueille et respecte cette démarche qui a sa propre logique, même si elle se réjouit plus encore de voir des tout petits
recevoir, par le baptême, le don de la foi transmis par leurs parents.
Ce qui est impératif c’est qu’en tout point on fasse une démarche vraie et cohérente.
Voici donc maintenant quelques rappels pratiques
Pour les baptêmes d’enfants de moins de 3 ans :
les inscriptions se font au minimum trois mois avant la date souhaitée.
Deux rencontres préparatoires avec les parents sont prévues.
Les parents s’engagent à donner une éducation chrétienne à leur enfant. C’est une des conditions pour que
le baptême d’un tout-petit soit célébré.
S’il a des frères et sœurs en âge de venir au catéchisme, ceux-ci devront y être inscrits.
Pour les baptêmes d’enfants de plus de 4 ans et pour les jeunes :
•Le baptême se prépare dans le cadre de « l’éveil à la foi » si l’enfant a entre 4 ans et le CP.
•Il se prépare sur deux ans dans le cadre du catéchisme pour les enfants du CE1 au CM2.
•Il se prépare sur deux ans dans le cadre de l’aumônerie pour les jeunes à partir de la 6ème.
Pour être parrain ou marraine
il faut être baptisé dans l’Eglise Catholique, avoir été catéchisé (ou à défaut
s’engager à grandir dans la foi avec son filleul ou sa filleule) et évidemment avoir la foi.
Un chrétien baptisé mais non catholique (protestant, par exemple), peut être témoin du baptême avec un parrain ou une
marraine catholique. Il témoigne ainsi de sa foi chrétienne.
Enfin parrains, marraines et témoins devront fournir leur certificat de baptême
Pour les adultes, le baptême se prépare dans le cadre du catéchuménat. (Voir l’affiche dans l’église).
Ayons à cœur de porter dans la prière tous ceux qui vont recevoir ce Sacrement.
L’abbé
L’abbé JeanJean-Claude Fournier.
Fournier.