societe anatomique de paris - L`Université Paris Descartes

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societe anatomique de paris - L`Université Paris Descartes
SOCIETE ANATOMIQUE DE PARIS
45 rue des Saints-Pères 75270 PARIS CEDEX 06
Séance du Vendredi 27 novembre 2015
amphithéâtre Lavoisier A (3ème étage)
17h
Les communications sont de 10 minutes
suivies de 10 minutes de discussion
1-Frédéric PANTHIER(1,2), Pierre-Olivier BOSSET (2), Vincent DELMAS (1)
1) Université Paris Descartes, URDIA, EA4465, Anatomie
2) Hôpital Foch, Service de Chirurgie urologique, Suresnes
Artère polaire inférieure et syndrome de jonction pyélo-urétérale
Pelvi-ureteric junction obstruction and inferior polar artery
Introduction : L’artère polaire inferieure est une cause du syndrome de jonction pyélo-uréterale chez
l’adulte. La pyéloplastie avec ou sans transposition des vaisseaux polaires inferieurs, en est le traitement de
référence en première intention.
Objectif : Préciser l’anatomie des vaisseaux polaires inferieurs et évaluer la pyéloplastie et la
transposition des vaisseaux polaires par techniques mini-invasives.
Matériel et méthodes : Une revue de la littérature a été effectuée pour reperer les études traitant des
variations anatomiques vasculaires de la jonction pyélo-uétérale et de la pyéloplastie d’Anderson –Hynes avec
ou sans transposition des vaisseaux polaires inferieurs. Les données recherchées étaient la durée opératoire, la
durée d’hospitalisation, les complications postopératoires, la perte sanguine et le succès opératoire.
Résultats : Un vaisseau était en rapport direct avec la jonction pyélo-urétérale dans 39 à 65% des cas,
une artère polaire l’étant dans 45 %. L’artère polaire était plus fréquente à gauche qu’à droite, chez l’homme que
chez la femme. Le décroisement des vaisseaux devait être une préoccupation majeure en vue de la préservation
néphrogénique. La distance entre l’artère polaire et la jonction pyélo-urétérale était variable, la décision de
transposition exclusive l’était également. Les techniques mini-invasives (robot-assistée et coelioscopie) étaient
des outils pour le temps de dissection et de repérage de l’artère polaire inférieure. La pyéloplastie robot-assistée
était plus courte de 10 min (-10,4 ; IC95(-24,6 ; -3) ; p = 0,15) associée à une durée d’hospitalisation
significativement plus courte également. (-0,5 IC 95 (-0,6 ; -0,4) ; p<0,01) que la pyéloplastie laparoscopique. Il
n’y avait pas de différence dans le taux de complication (OR=0,7, IC 95 (-0,3-1,6) ; p=0,4) ou de succès (OR=1,3 ;
IC95 (0,5 ; 3,5) ; p=0,62).
Conclusion : l’artère polaire inférieure fait partie de l’étiopathogénie dy syndrome de jonction pyélouréterale. La voie robot-assistée est à préférer à la voie laparoscopique pour les temps de dissection du hile rénal
et de recherche de l’artère polaire. La transposition exclusive des vaisseaux polaires inférieurs est une alternative
intéressante chez des patients sélectionnés en pré et peropératoire. La recherche de critères objectifs tels la
distance (minimale et maximale) entre l’artère polaire inférieure et la jonction pyélo-utérérale, sa position et
son diamètre est nécessaire pour clarifier la décision de transposition qui reste une pratique courante.
Mots clés : syndrome de jonction pyélo-uretérale, artère polaire inférieure, pyéloplastie, transposition vaisseaux
polaires
2-Stephan LEVY, Jean-François UHL, Vincent DELMAS
Université Paris Descartes, URDIA, EA4465, Anatomie
Projet Korean Visible Human : modélisation 3D à partir de coupes anatomiques : vaisseaux du
membre supérieur
Korean visible human project. 3D models from sectioned anatomical images. Right thoracic limb
vessels
Objectifs : faire un atlas 3D vectoriel du corps humain à visée pédagogique, et créer une base de
données anatomique 3D pour des simulations chirurgicales qui sert d’entrainement pour des opérations
chirurgicales, enfin établir une base de données pour la technique chirurgicale des lambeaux.
Méthodes : Un sujet anatomique a été choisi, les scientifiques n’ont pas utilisé de solution fixatrice
pour préserver les couleurs naturelles du corps. Le sujet a été choisi de façon à ce qu’il soit le plus représentatif
possible de la population générale. Il s’agissait d’un homme de 33 ans, mesurant 1m64 et pesant 55kg, décédé
d’une pneumonie, atteint d’un lymphome et d’une splénomégalie. Le sujet entier a été numérisé par IRM et
scanné tous les 1,0 mm puis intégralement sectionné en coupes par cryotomie de 0,2 mm d’épaisseur. Les
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images étaient complètes la base de données sans aucune coupe manquante. Des segmentations des organes ont
été effectuées et partagées par l’équipe coréenne. Le logiciel Winsurf a été utilisé pour passer d’un ensemble de
coupes anatomiques en 2 dimensions à une modélisation dans l’espace à 3 dimensions.
Conclusion : Les résultats sont présentés sous la forme d’une modélisation en 3 dimensions du membre
supérieur. D’autres régions anatomiques ont été aussi réalisées, mais elles sont que succintement visualisées, ne
faisant pas l’objet principal de ce mémoire
Mots clés : modélisation, artère, veine, membre supérieur
3-Pierre HAETTEL, Tatiana GREIGE, Alexis GUEDON, Odile PLAISANT
Université Paris Descartes, URDIA, EA4465, Anatomie
Big Brain et thalamus latéral : utilisation de deux atlas stéréotaxiques
Big Brain and thalamus lateral : use of two stereotaxic atlas
Objectifs : le Big Brain1 est un récent modèle 3D du cerveau humain en ultra haute résolution : 20mm
à partir de coupes histologiques. Les ouvrages suivants : Stereotatic Atlas of the human thalamus2 et Atlas of
the humain brain 3 illustrent avec une grande précision la délimitation de ces nuclei. Notre étude présente la
reconstruction du thalamus latéral du Big Brain à l’aide d’atlas anatomiques modernes.
Matériel et méthodes : Le logiciel MRIcron (Rorden C. 2000) a été utilisé pour replacer les coupes du
Big Brain dans un repère stéréotaxique. Le traitement des images et les superpositions ont ensuite été réalisées
sur le logiciel libre Gimp (2014). Les superpositions effectuées sont d’une part les coupes tirées de l’atlas voir
ref.2 avec le Big Brain, puis celles tirées de l’ouvrage ref.3 avec le Big Brain. Ces données ont abouti à la
reconstruction des noyaux du thalamus latéral sur les différents niveaux de coupes du Big Brain. Une
superposition des deux atlas a également été effectuée afin de les comparer entre eux.
Résultats : Les résultats étaient représentés sous la forme de figures ues où à chaque niveau de coupes
les noyaux du thalamus ont été délimités suivant les deux atlas utilisés sur le Big Brain. Une comparaison entre
les deux atlas était possible dans le but de déterminer lequel était le plus approprié au thalamus du Big Brain.
Conclusion : On constate une différence morphologique entre les deux atlas au même niveau de coupes
mais l’atlas de Morel semble plus approprié pour délimiter les noyaux du thalamus latéral sur les coupes du Big
Brain. Les limites de cette étude sont la variabilité inter-individuelle, la résolution des logiciels utilisés et
l’inadéquation du nombre de coupes et du plan de coupe disponible entre les deux atlas. De nombreuses
perspectives quand à l’utilisation future des coupes du Big Brain en association avec les atlas stéréotaxiques sont
envisageable en anatomie morphologique.
Mots clés : atlas, stéréotaxie, thalamus lateral, Big Brain
Références
1-Logiciel : Amunts : An ultrahigh –résolution 3D human Brain Model, et al, Science, 2013
2-Morel Anne, Stereotactic Atlas of the human Thalamus and Basal Ganglia, New York : CRC Press, 2007.
3-Mai, Jurgen K, Paxinos G. Voos T. Atlas of the humain brain, 3ieme edition, Boston : Elsevier 2008
4-Tatiana GREIGE, Pierre HAETTEL, Alexis GUEDON, Odile PLAISANT
Université Paris Descartes, URDIA, EA4465, Anatomie
La vascularisation du groupe latéral du thalamus et le syndrome thalamique de Dejerine-Roussy
Vascularization of the lateral group of the thalamus and the thalamic pain syndrome of DejerineRoussy
Introduction : Le groupe latéral du thalamus est vascularisé par des artères de plusieurs origines. Il
existe d'ailleurs une diversité terminologique importante dans les publications abordant sa vascularisation qui
peut prêter à confusion. En clinique, le thalamus peut-être le siège d’un accident vasculaire ischémique cérébral
responsable du célèbre syndrome thalamique, décrit pour la première fois par Dejerine et Roussy en 1906.1
Objectifs : D'une part, élaborer un tableau de comparaison des différentes nomenclatures vasculaires du
groupe latéral du thalamus et ainsi faciliter la lecture de la littérature sur ce sujet. D’autre part, aborder le concept
moderne de "syndromes thalamiques" notamment par rapport à la présence ou l'absence de douleurs centrales.
Matériel et méthodes : Une revue de la littérature a été menée sur Pubmed via des mots-clés comme :
« thalamic blood supply », « thalamic behavior/stroke» et « thalamic vascular syndromes ». Les descriptions
princeps des groupes artériels ont été confrontées aux travaux plus récents, notamment ceux de Schmahmann
(2003)2et Cosson et al (2003)3. Par ailleurs, une recherche pour identifier les études traitant des variations
cliniques du syndrome thalamique a été effectuée avec des mots-clés comme : "thalamic pain syndrome",
"subtypes thalamic syndrome".
Résultats : Les différentes artères vascularisant le groupe latéral du thalamus ainsi que les différentes
nomenclatures ont été représentées sous la forme d’un tableau de comparaison. On peut ainsi délimiter trois
territoires vasculaires: un territoire antérieur (artère tubéro-thalamique), un territoire postéromédial (artère
paramédiane) et un territoire ventrolatéral (artères inféro-latérales). Le syndrome thalamique est lié
essentiellement à une lésion au niveau du complexe nucléaire ventropostérieur (VP) vascularisé par les artères
Société Anatomique vendredi 27 novembre 2015
inféro-latérales. Les troubles sensitifs sont constants tandis que la douleur de type centrale du syndrome
thalamique n’est pas retrouvée chez tous les patients (comme dans le cas princeps "Hud" de la thèse de Roussy) 4.
Différentes hypothèses pour expliquer ce phénomène ont été avancées. Par exemple, d’après Krause et al.
(2012)5la localisation des lésions était différente entre les patients atteints d’un syndrome thalamique avec ou
sans douleur. Les lésions des patients avec douleurs centrales seraient d'avantage postéro-inféro-latérales pour
VPL et VPM avec atteinte du pulvinar. D'autres auteurs, tels que Craig et al. (1994)6 soulignent le rôle du VMpo.
Discussion : Le noyau VPL sur lequel se projette le faisceau spino-thalamique est vascularisé par les
artères inférolatérales. Celles-ci naissent du segment P2 de l'artère cérébrale postérieure et sont au nombre de 5 à
10 branches. Ainsi en fonction de la branche atteinte, le territoire de l’infarctus peut impliquer différentes
régions du noyau ventral postérolatéral. Ceci pourrait être à l’origine des variations de manifestations cliniques,
notamment la présence ou non d’une douleur ressentie lors du syndrome thalamique.
Conclusion : Nous proposons un tableau comparatif des différentes nomenclatures de la vascularisation
du thalamus. Le syndrome thalamique décrit en 1906 par Dejerine et Roussy1est causé notamment par la lésion
du complexe nucléaire ventropostérieur (VP) vascularisé par les artères inféro-latérales qui naissent du segment
P2 de l'ACP. La constatation de syndromes thalamiques avec ou sans douleurs centrales pourrait, en partie,
s'expliquer par le fait que les artères inféro-latérales naissent de 5 à 10 branches différentes d'où les variations
possibles dans les territoires infarctés.
Mots-clés : thalamus, groupe latéral, vascularisation, syndrome thalamique de Dejerine-Roussy.
Réferences
1-Dejerine J., Roussy G. Le syndrome thalamique, Rev. Neurol, 1906, 14, p.521-32
2-Schmahman JD, Jeremy D. Vascular syndrome of the thalamus, Stroke, 2003, 34, 9, p.2264-2278
3-Cosson A, Tatu L. Vuillier F.Parrate B. arterial. vascularisation of the human thalamus, Stroke, 2003, 34, 9, p.2264-2278
4-Roussy G : thèse : La couche optique : le syndrome thalamique, Paris : Steinheil, 1907, 371p.
5-Krause T. Pittl S.Taskin B. : thalamic sensory strokes with and without pain : Journal of Neurology, 2012, 83 (8), p.776-84
6-Craig AD, Bushnell MC, Zhang ET : a thalamic nucleus for pain and temperature sensation,. Nature, 1994, n.372, p.770773
5-Jean-Marie LE MINOR (1, 2), Morgan ROUSSEAUX (1), Guillaume BIERRY (2)
1) Institut d'Anatomie, CNRS UMR 7357 - ICube, Faculté de Médecine, Strasbourg
2) Service de Radiologie B, Hôpital de Hautepierre, Hôpitaux Universitaires, Strasbourg
La suture métopique : signification dans l'espèce humaine et morphologie évolutive chez les
Primates
The metopic suture : significance in human species and evolutionary morphology in Primates
Introduction : La suture métopique (sutura metopica, du grec meta : au milieu, entre, et opa : face, yeux,
littéralement : "au milieu de la face" ou "entre les yeux", et également metopon : front) est une disposition
normale et constante chez les fœtus et les nouveaux-nés dans l'espèce humaine. Cette suture sépare les centres
d'ossification frontaux droit et gauche (d'où les anciens synonymes : "suture interfrontale" ou "sutura
mediofrontalis"). Elle est située presque exactement sur la ligne médiane ; elle s'étend du nasion, antérieurement
et inférieurement, à l'angle antérieur du bregma (point d'intersection des sutures sagittale et coronale,
correspondant à la fontanelle antérieure du nouveau-né), postérieurement et supérieurement. La suture
métopique est en continuité postérieurement avec la suture sagittale, séparant les os pariétaux droit et gauche, et
antérieurement avec la suture nasale, séparant les os nasaux droit et gauche. Cette suture disparaît généralement
à la fin de la première ou au début de la deuxième année de la vie, et dans presque tous les cas avant quatre ans.
De manière complémentaire à l'étude de l'ontogenèse, l'anatomie comparée, éclairant sur la phylogenèse,
constitue une approche essentielle pour la compréhension de la signification des structures morphologiques. Le
but du présent travail a été d'étudier la suture métopique sur une grande série de Primates non-humains
représentative des principaux genres.
Matériel et méthodes : Le matériel utilisé pour le présent travail a comporté 930 crânes de l'espèce
humaine actuelle et 556 crânes de primates non-humains se répartissant en : 97 crânes de Prosimiens, 238 crânes
de Platyrrhiniens (= Singes du Nouveau-Monde = Céboïdes), 161 crânes de Catarrhiniens (Singes de l'AncienMonde = Cercopithécoïdes), et 60 crânes d'Hominoïdes non-humains (Gibbons, Orangs-Outans, Gorilles,
Chimpanzés). Ces crânes appartiennent aux collections du Laboratoire d'Anatomie Comparée du Muséum
National d'Histoire Naturelle (Paris), du Musée Zoologique de la Ville et de l'Université de Strasbourg, et de
l'Institut d'Anatomie Normale de la Faculté de Médecine de Strasbourg.
Résultats : Une persistance de la suture métopique a été observée chez les Prosimiens adultes. Au
contraire, la disparition de la suture métopique a été observée chez tous les Platyrrhiniens, Catarrhiniens, et
Hominoïdes non-humains étudiés. De multiples cas de persistance de la suture métopique chez l'adulte dans
l'espèce humaine ont été retrouvés, toutefois la présente approche ne permettait pas d'en préciser la fréquence
dans la mesure où les variantes rares sont tout particulièrement préservées dans les collections.
Discussion : La suture métopique est une disposition primitive (= ancestrale = plésiomorphie), tant sur le
plan de la phylogenèse que de l'ontogenèse, qui n'est conservée chez l'adulte que chez les Prosimiens
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(Strepsirhiniens + genre Tarsius) au sein des Primates ; sa disparition est, au contraire, une disposition dérivée (=
apomorphie). La persistance complète de la suture métopique chez l'adulte (sutura metopica persistens ;
Terminologica anatomica, 1998), souvent appelé "métopisme", est une des plus spectaculaires variantes nonmétrique du crâne humain. Étant directement évidente sur un crâne sec, elle fut identifiée et décrite depuis les
temps anciens (Vesalius, 1543 ; Colombo, 1559). Elle sépare l'os frontal en deux moitiés presque symétriques et
les sutures sagittale et métopique forment avec la suture coronale une croix caractéristique (notion ancienne de
"crosshead" ou "caput cruciatum"). La fréquence de persistance de la suture métopique chez les individus
adultes varie entre 0,0 et 13,0 % et est notamment influencée par l'origine géographique comme de nombreuses
études menées sur des populations précises et identifiées l'ont démontré. Cette persistance de la suture métopique
correspond à une variante hypostotique et peut être interprété comme la conservation d'un trait fœtal ou juvénile
chez l'adulte
Mots-clés : crâne, os frontal, sutures crâniennes, ostéologie, variante, Primates
6-María del PILAR TORRES (1, 2), Cristina ARRANZ (2), Marilina LIPSMAN(3), Carina LION(3) Alberto
CHIAPELLA (4),María José ABRIATA(4), Facundo MENDES GARRIDO (2)
Florencia SANTILLAN (2), Eduardo N. SAAD (1), Sergio PROVENZANO(1)
Contributeurs : Viviana PISANU(1), Valentina ROBERT(1)
1) Institut de Morphologie Juan José Naón, Faculté de Médecine Université de Buenos Aires, Argentine.
2) Faculté de Pharmacie et de Biochimie, Université de Buenos Aires, Argentine.
3) Centre d'innovation de la Technologie et Pédagogie du Sous-secrétariat en Innovation et Qualité Académique du
Secrétariat en Affaires Académiques de l’Université de Buenos Aires.
4) Université Nationale de la Matanza. (UNLAM). Province de Buenos Aires, Argentine
Inauguration de la chaire Uni-Twin UNESCO d’anatomie numérique à Buenos Aires,
Inauguration of the chair of digital anatomy Unit-Twin UNESCO in Buenos Aires, Argentina
Introduction: “Le Programme UNITWIN/Chaires UNESCO, a été mis en place en 1992. Il promeut la
coopération des universités afin de renforcer les capacités des établissements d’enseignement supérieur et de
recherche du monde entier grâce au partage des connaissances et aux travaux menés en
collaboration”. L'invitation du Professeur Vincent Delmas à envisager une collaboration, dans le projet de l’
enseignement et de la recherche en anatomie numérique, a été acceptée par les autorités de l’ Université de
Buenos Aires.
Objectif : expliquer les démarches pour réussir l'Inauguration de cette chaire UNESCO à Buenos Aires
dans le cadre d’un partenariat inter-universitaire, pour créer une collaboration pédagogique et scientifique entre
les universités signataires.
Méthodes : Pour inaugurer cette collaboration, trois institutions, la Faculté de Médecine, la Faculté de
Pharmacie et Biochimie et le Centre d'innovation de la technologie et de Pédagogie/ (CITEP) de l’Université de
Buenos Aires ont travaillé ensemble. Un congrès d’anatomie a été organisé avec des séminaires de formation,
des ateliers et la présentation de posters. Ont été prévues des visites aux laboratoires et aux musées , ainsi qu’une
extension à l’université à La Matanza
Résultats: Les 7 et 8 octobre 2015 a été réalisé le premier Congrès franco-argentin premier Congrès
international « Les TIC (Technologie-information- technologie) pour l’enseignement et la recherche en
Anatomie ». http://tecnoanato.wix.com/congreso2015. Les activités ont commencé avec la Séance officielle
d’inauguration de la Chaire UNI-TWIN Unesco d’Anatomie Numérique. Conférences. Deux Ateliers pratiques
d’utilisation des outils en informatique pour les formateurs (Pr V.Delmas et Dr J.F. Uhl). Parallèlement à cette
activité pendant les deux jours il y a eu des conférences assurées par des professeurs argentins. (Valeria
Forlizzi, Eduardo Pró, Diana Perriard, Hugo Rios, Pablo Siso, Gustavo Paccioretti, Adrián Lebrero, Rosana
Elesgaray, Gabriela Martín, J. Ciucci, Marcela Tomassi). Vingt deux posters ont été présentés, parmi lesquels
quatre ont gagné des prix. Ont été organisés des ateliers sur les thèmes de la technologie et de l'éducation. 1Imaginez l'apprentissage au départ de problèmes: l'environnement Integra 2.0 (Lucia Gladkoff). 2-Construction
de récits pour la prise de décisions: l'environnement Usina, simulateur. (María Paz Florio). Le 9 octobre a eu
lieu une journée pédagogique de formation à l’ université Nationale de La Matanza “UNLAM”.
Discussion: L'inauguration de cette collaboration a donné une possibilité de Rencontres pour plusieurs
facultés de différentes disciplines, des étudiants et des formateurs de tout le pays, autour de l’anatomie comme
centre et de la technologie, contribuant à la formation d’un réseau d’échanges pédagogiques et de recherche.
Conclusion : Dans le cadre d’un partenariat inter-universitaire avec l’université Paris Descartes et sous
l’égide de l’UNESCO (projet Uni-twin), nous avons réussi cette Inauguration de la Chaire Unesco d’Anatomie
Numérique à Buenos Aires avec beaucoup d’activités pédagogiques et scientifiques. La création officielle de
cette chaire nous permettra d’envisager une collaboration en enseignement et en recherche entre nos universités
d’Argentine et Paris Descartes
Soutiens: ADUBA- Ed. Elsevier Masson- Lab. CASASCO.
Mots-clés: anatomie numérique, Chaire UNESCO, enseignement et recherche, TIC.
Société Anatomique vendredi 27 novembre 2015
La Société Anatomique tient ses séances
le 4ème vendredi du mois (hors vacances universitaires)
Jeudi 26 et vendredi 27 novembre 2015
Planches Collège d’Anatomie, Saint-Pères
Vendredi 27 novembre 2015
Société anatomique de Paris
Jeudi 21 et vendredi 22 janvier 2016
Planches Collège d’Anatomie, Saint-Pères
Vendredi 22 janvier 2016
Société anatomique de Paris
Jeudi 25 et vendredi 26 février 2016
Planches Collège d’Anatomie, Saint-Pères
Vendredi 26 février 2016
Société anatomique de Paris
Jeudi 17 au samedi 19 mars 2016
98e Congrés de l’Association des Morphologistes
Centre Pierre Paul Riquet, Toulouse
www.alphavisa.com/morphologiste/2016
Jeudi 26 et vendredi 27 mai 2016
Planches Collège d’Anatomie, Saint-Pères
Vendredi 27 mai 2016
Société anatomique de Paris
Jeudi 23 et vendredi 24 juin 2016
Planches Collège d’Anatomie, Saint-Pères
Vendredi 24 juin 2016
Société anatomique de Paris
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Madame Annick Hamou
[email protected]
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