Le terme d`ULM s`emploie pour désigner un ``Planeur Ultra

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Le terme d`ULM s`emploie pour désigner un ``Planeur Ultra
Le terme d'ULM s'emploie pour désigner un ''Planeur Ultra Léger Motorisé''.
La définition réglementaire
Un ULM est un ''aéronef'', c'est-à-dire un appareil qui vole, ayant des caractéristiques particulières que l'on
peut résumer ainsi :
* C'est au maximum un appareil biplace, il ne peut emporter qu'un seul passager en plus du pilote.
* Il doit avoir une masse maximale au décollage, tout compris (machine, passagers, carburant, bagages,
etc...) de 300 Kg pour un monoplace ou 450 Kg pour un biplace. Un dépassement de 5 % (parachute) à 10%
(flotteurs) est autorisé pour l'emport de certains équipements bien précisés par la réglementation.
* Son moteur doit développer une puissance maximale continue de 45 KW (61 CV) pour un monoplace, et
60 KW (82 CV) pour un biplace, sauf exception dans certaines classes.
* Il doit être capable d'atterrir avec une vitesse minimum de 65 Km/h.
Les obligations du constructeur ULM
Les faibles masses et vitesses qui sont caractéristiques de ce type d'appareil, ont incité les pouvoirs publics
à les soumettre à une réglementation adaptée.
Le constructeur doit respecter certaines règles de conception, vérifier que son appareil est conforme en
effectuant un programme d'essais réglementairement défini, et déposer auprès du Ministère des
Transports, un dossier technique décrivant l'ensemble des opérations et essais réalisés.
Il existe 6 classes d'ULM, qui se différencient par leurs principes de vol (la classe 5, 'Aérostats', est
pratiquement inexistante).
Un peu de technique...
Les ULM sont construits en faisant appel à différents types de technologies :
* Les plus simples sont construits à partir d'une structure en tubes d'aluminium à haute résistance, et
recouverts d'une 'peau' en toile souvent renforcée de fibres de verre.
* Les plus sophistiqués utilisent des matériaux plus modernes (composites, carbone...) qui leurs assurent
de meilleures performances, mais sont d'un coût plus important.
* Les moteurs utilisés sont soit des moteurs 2 temps de 250 cm3 à 600 cm3, soit des moteurs 4 temps de
1200 à 1600 cm3.
La vitesse et l'autonomie :
La vitesse d'un ULM varie entre 30 Km/h pour un paramoteur, à près de 300 Km/h pour les multiaxes les
plus rapides. La plupart des pendulaires volent entre 90 et 120 Km/h, les multiaxes volent entre 100 et 200
Km/h.
En moyenne, les ULM ont une autonomie de 3 à 5 heures de vol... ce qui permet de faire de très belles
promenades !
Pour piloter un ULM, il faut être détenteur d'un brevet de pilote ULM, spécifique à chaque classe d'ULM,
délivré par le Ministère des Transports à l'issue d'un examen qui comporte :
* une partie théorique portant sur différents domaines de connaissances tels que la sécurité, la
réglementation, la navigation, la météorologie et l'aérologie, la mécanique de vol...
* une partie pratique démontrant les capacités du candidat à pouvoir manoeuvrer un ULM de la classe
considérée.
Une expérience supplémentaire, contrôlée par un test en vol, est nécessaire pour obtenir une
''autorisation d'emport de passager''.
L'âge minimum requis est de 15 ans pour piloter, 18 ans pour être instructeur.
Le brevet de pilote peut être obtenu selon une procédure simplifiée pour les personnes déjà titulaires de
certains titres aéronautiques (brevet de pilote avion, planeur, hélicoptère ou autres...)
Les différentes classes d'ULM selon la réglementation française
L'article 2 de l'arrêté du 4 mars 2004 définit un ULM comme un aéronef monoplace ou biplace faiblement
motorisé, répondant à l'une des définitions de classe suivantes :
http://www.volerenulm.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=6&Itemid=111
Classe 1 (dite paramoteur) :
Un ULM paramoteur est un aéronef monomoteur sustenté par une voilure souple, de type parachute.
Il répond aux conditions techniques suivantes :
la puissance maximale est inférieure ou égale à 45 kW pour un monoplace et à 60 kW pour un biplace ;
la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour un monoplace et à 450 kg pour un biplace ;
La vitesse d'un paramoteur est d’environ 30 Km/h.
Sous-classe 1 A à la classe 1 (dite à motorisation auxiliaire) :
Un ULM à motorisation auxiliaire répond aux conditions techniques suivantes :
le nombre de places est égal à un ;
la puissance maximale continue est inférieure ou égale à 25 kW et la puissance maximale est inférieure ou
égale à 30 kW ;
la masse maximale est inférieure ou égale à 170 kg ;
la charge alaire à la masse maximale est inférieure à 30 kg/m2.
Classe 2 (dite pendulaire) :
http://www.volerenulm.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=7&Itemid=112
Un ULM pendulaire est un aéronef monomoteur sustenté par une voilure rigide sous laquelle est
généralement accroché un chariot motorisé. Il répond aux conditions techniques suivantes :
la puissance maximale est inférieure ou égale à 60 kW pour un monoplace et à 75 kW pour un biplace ;
la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour un monoplace et à 450 kg pour un biplace,
Ces masses peuvent être augmentées de 5 % dans le cas d'un ULM équipé d'un parachute de secours, ou
de 10 % dans le cas d'un ULM à flotteurs. Ces augmentations ne sont pas cumulables. Le parachute et son
installation répondent à des conditions techniques fixées par le ministre chargé de l'aviation civile ;
la plupart des pendulaires volent entre 90 et 120 Km/h.
Sous-classe 2 A à la classe 2 (dite à motorisation auxiliaire) :
Un ULM à motorisation auxiliaire répond aux conditions techniques suivantes :
le nombre de places est égal à un ;
la puissance maximale continue est inférieure ou égale à 25 kW et la puissance maximale est inférieure ou
égale à 30 kW ;
la masse maximale est inférieure ou égale à 170 kg ;
la charge alaire à la masse maximale est inférieure à 30 kg/m2.
Classe 3 (dite multiaxe) :
http://www.volerenulm.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=8&Itemid=113
Un ULM multiaxe est un aéronef monomoteur sustenté par une voilure fixe. Il répond aux conditions
techniques suivantes :
la puissance maximale est inférieure ou égale à 60 kW pour un monoplace et à 75 kW pour un biplace ;
la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour un monoplace et à 450 kg pour un biplace.
Ces masses peuvent être augmentées de 5 % dans le cas d'un ULM équipé d'un parachute de secours, ou
de 10 % dans le cas d'un ULM à flotteurs. Ces augmentations ne sont pas cumulables. Le parachute et son
installation répondent à des conditions techniques fixées par le ministre chargé de l'aviation civile ;
la vitesse constante minimale de vol en configuration d'atterrissage ne dépasse pas 35 noeuds (65 km/h)
en vitesse conventionnelle (Vc).
Les multiaxes volent entre 100 et 200 Km/h. et les multiaxes les plus rapides atteignent près de 300 Km/h.
Sous-classe 3 A à la classe 3 (dite à motorisation auxiliaire) :
Un ULM à motorisation auxiliaire répond aux conditions techniques suivantes :
le nombre de places est égal à un ;
la puissance maximale continue est inférieure ou égale à 25 kW et la puissance maximale est inférieure ou
égale à 30 kW ;
la masse maximale est inférieure ou égale à 170 kg ;
la charge alaire à la masse maximale est inférieure à 30 kg/m2.
Classe 4 (dite autogire ultraléger) :
http://www.volerenulm.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=9&Itemid=114
Un autogire ultraléger monomoteur répond aux conditions techniques suivantes :
la puissance maximale continue est inférieure ou égale à 60 kW pour un monoplace et à 80 kW pour un
biplace ;
la puissance maximale est inférieure ou égale à 75 kW pour un monoplace et à 90 kW pour un biplace ;
la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour un monoplace et à 450 kg pour un biplace ; ces
masses peuvent être augmentées de 5 % dans le cas d'un autogire équipé d'un parachute de secours ;
la charge rotorique à la masse maximale est comprise entre 4,5 et 12 kg au m2.
Classe 5 (dite aérostat dirigeable ultraléger) :
Un aérostat dirigeable ultraléger répond aux conditions techniques suivantes :
la puissance maximale est inférieure ou égale à 60 kW pour un monoplace et à 80 kW pour un biplace,
pour un multimoteur, ces valeurs sont les puissances cumulées ;
le volume de l'enveloppe d'hélium est inférieur ou égal à 900 m3 ;
le volume de l'enveloppe d'air chaud est inférieur ou égal à 2 000 m3.
Classe 6 HELICO ULM depuis février 2012 :
http://www.volerenulm.fr/index.php?option=com_content&view=article&id=10&Itemid=115
Un hélicoptère ultraléger répond aux conditions techniques suivantes :
monomoteur dont la puissance maximale est inférieure ou égale à 80 kW pour un monoplace et à 100 kW
pour un biplace ;
la masse maximale est inférieure ou égale à 300 kg pour un monoplace et à 450 kg pour un biplace ; ces
masses peuvent être augmentées de 10 % dans le cas d'un ULM à flotteurs ;
- la charge rotorique à la masse maximale est comprise entre 8 et 20 kg au m². »

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