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Introduction
Bonjour à tous, merci d’être là.
C’est difficile de trouver les mots, mais je voulais vous dire à quel point
je suis rempli de gratitude d’être avec vous dans cette conférence.
Je déteste la technologie mais là je l’adore parce que c’est magnifique
de pouvoir partager avec vous ce qui est l’une de mes passions, tout ce
qu’est la Manifestation qui a eu un impact extraordinaire dans ma vie.
C’est une grande chance et je voulais vous remercier d’être là.
C’est un moment important, on a plein de choses à partager et je vais
vous dire comment je voudrais organiser ce petit morceau d’après-midi
ou de matinée que l’on va passer ensemble.
Alors je vais commencer par une petite introduction technique parce
que je voudrais juste préciser la façon dont on va interagir ensemble
durant la vidéo conférence.
Ensuite, je vais vous dire quelques petites choses sur moi et sur la
Manifestation car c’est important que vous sachiez un peu d’où je pars.
Je l’ai bien expliqué à différents moments mais il y a deux ou trois
points que je voudrais préciser et puis ensuite on parlera des quatre
lois de la manifestation : loi d’attraction, de guidance, de
matérialisation, de création avec cet autre objectif de répondre à vos
questions.
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Je ne vais pas parcourir tout le matériel que vous avez sur le site mais
je vais essayer de répondre à vos questions et de mettre tout ça en
perspective dans son contexte.
Pour l’explication technique, juste pour vous expliquer le principe, là
vous avez ma tête, là c’est la personne qui prend la parole, vous avez la
zone de chat surtout si vous avez des questions, des interventions vous
pouvez les taper durant la conférence, j’essaierais d’y répondre autant
que possible alors n’hésitez pas. Vous pouvez régler le volume en bas,
changer l’interface.
Ne vous inquiétez pas, il y a parfois des petits délais. Normalement,
après l’avoir testé de multiples fois, il y a des petits retards. Donc ne
vous inquiétez pas si parfois il y a un petit décalage entre l’image et le
son. Voilà pour la partie technique.
Passons maintenant au cœur du sujet.
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Introduction
Je voudrais vous dire en deux mots qui je suis parce que certains me
connaissent depuis longtemps et d’autres un petit peu moins.
Il faut que vous sachiez que j’ai eu un chemin de vie très marqué par
l’ego, je ne dis pas ça de façon négative.
C’est juste que j’avais des choses à me prouver je crois.
Il y avait des choses que je recherchais, j’enchaînais des écoles
prestigieuses, des boulots intéressants et très bien payés.
J’ai eu tout un parcours comme ça où je courrais après quelque chose,
je ne sais pas quoi mais du moins je courrais après ☺
A un moment je me suis dit finalement : après quoi je cours ? Où est le
sens de tout ça ? A quoi ça sert ?
J’étais comme un hamster dans sa roue et toutes ces réalisations, tout
ce succès étaient assez vide de sens.
Je me suis dit « comment je vis, comment trouver le sens de tout ça »
et c’est là que j’ai engagé et accentué mon chemin de transformation
personnelle.
Voilà juste pour vous parler de la manifestation et de mon expérience.
En fait je considère que la manifestation avec ses quatre techniques,
tout ce qui est loi de guidance ou d’attraction ou de matérialisation ou
de création, ce sont les choses qui m’ont vraiment le plus aidé dans la
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vie et c’est surtout ça qui m’a aidé à faire le changement entre la partie
précédente de ma vie et là où je suis aujourd’hui.
Tout a commencé avec une sorte d’indignation ou d’interrogation.
Je me souviens de ma sœur qui me disait « Est ce que tu connais le
livre Le Secret ? C’est extraordinaire, c’est fabuleux… » Et donc j’ai lu Le
Secret et je me suis dit « Ce n’est pas normal, il manque des choses, ce
n’est pas normal, j’ai l’impression qu’il y a qu’un seul bout ».
Je me suis dit que si ce truc-là fonctionne, ce que j’aimerais vraiment
comprendre, ce que j’aimerais vraiment recevoir ce n’est pas une
maison mais savoir comment ça fonctionne et si ça fonctionne
vraiment.
C’est là que j’ai reçu un certain nombre de matériel et c’est ça qui m’a
fait comprendre que la clé n’était pas tant la loi d’attraction que
surtout la guidance, savoir ce qu’on a au fond de nous et les actions
que l’on entreprend pour les réaliser.
Le reste, j’appelle ça de la littérature…
Je voudrais partager avec vous ma plus grande erreur.
Ma plus grande erreur, c’est que souvent j’ai du mal à savoir ce dont j’ai
vraiment envie.
La vie est extraordinaire…
Il y a des choses absolument fabuleuses à faire et à vivre et par rapport
à cette abondance il y a toutes ces vies que l’on pourrait vivre ou
mettre en place.
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Je vais dans une direction et puis ça ne sonne pas bien et je vais dans
une autre direction. Parfois c’est ce manque de focalisation qui fait que
je n’arrive pas à obtenir ce que je veux.
C’est là où je vais mettre l’accent, je vous donne un exemple.
J’ai un projet de faire une grande communauté avec des gens qui sont
intéressés par l’éveil de conscience et par le développement personnel
et spirituel.
Je me disais qu’il fallait absolument que je trouve quelqu’un qui soit
intéressé par la spiritualité, un webmaster qui soit disponible donc
c’est un peu le mouton à cinq pattes. Or, il se trouve que j’ai trouvé
cette personne. Et c’était magnifique, vraiment, sur la matérialisation.
Je ne suis pas allé plus loin parce qu’il avait quelque chose qui me
semblait ne pas s’aligner, je n’ai pas encore mis le doigt dessus mais ça
veut dire qu’au début, dans mon intention, il y avait quelque chose qui
clochait…
Juste pour vous dire que ce qui marche le mieux pour moi c’est de
lâcher-prise.
On va parler du lâcher prise mais ce n’est surtout pas l’absence
d’action. Ce n’est pas l’absence de sentiments ou d’être détaché du
monde en faisant Aum et tout va bien.
Ça n’a rien avoir
conditionnement.
avec
cela,
c’est
lâcher-prise
de
notre
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J’ai discuté avec un maître Zen qui parlait de lâcher-prise et il m’a dit
« Lâcher-prise en Occident, quand on prend une vis avec ses rainures,
les hauts et les bas, on a l’impression que lâcher-prise c’est faire que la
vie soit totalement lisse ».
Il m’a avoué que ce n’est pas une vision juste : la vie, ce n’est pas lisse…
Le vrai lâcher-prise, c’est être capable de se coller à ces montagnes et
ces vallées, être en pleine prise avec la réalité avec qui on est et où on
va.
C’est pour cela que ce terme-là est tellement important.
Il y a une phrase que j’aime bien et qui exprime le fondement de la
manifestation : il faut prier comme si tout dépendait de Dieu ou de
l’univers et agir comme si tout dépendait de nous.
C’est cet équilibre entre l’être et la Création. On s’abandonne et en
même temps on est dans l’action.
Ça c’est ma petite introduction personnelle sur mon histoire et la
manifestation.
On va maintenant rentrer dans le vif du sujet.
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Les principes de la Manifestation
On ne va pas revoir ce qui a été dit ailleurs, je veux surtout apporter un
éclairage aux questions alors si vous en avez n’hésitez pas dans la zone
de chat.
Il y a certaines questions que vous m’avez posées et qui dépassent le
cadre de cette discussion.
Par contre je vais faire de mon mieux pour y répondre. Je vais donner
la priorité à vos questions et vos interventions car je pense que c’est
l’un des intérêts et le plaisir de pouvoir partager.
Je donnerai autant que possible.
Je suis passionné par le sujet comme vous avez pu vous en rendre
compte, donc si je me lâche ne vous étonnez pas, ça peut durer encore
longtemps, et si vous devez partir ne vous en faites pas, vous aurez
l’enregistrement.
Mon objectif est de partager avec vous tous ce qui peut vous aider le
plus.
J’aime bien cette expression de Christine sur le chat qui est : « aimer
tout ce qui est ».
Effectivement il y a ce côté-là d’important dans le lâcher prise…
Si on regarde les principes de la manifestation, la clé pour moi c’est
l’équilibre entre le Pouvoir, obtenir ce que je veux et la Sagesse, vouloir
ce dont j’ai besoin :
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• Le pouvoir c’est la loi d’attraction et la matérialisation, faire
arriver des choses dans le monde.
• La sagesse, c’est la loi de guidance.
• La création, c’est la résultante des deux.
La matérialisation c’est vraiment la synthèse entre l’est et l’ouest et
souvent on a un souci avec l’un ou l’autre.
Il y a des gens qui ont l’aversion du pouvoir et de réaliser des choses
dans le monde, soit parce qu’ils ont du mal ou soit parce qu’ils
refusent et ils se retrouvent dans une attitude contemplative et
d’introspection.
Puis il y a des gens pour qui l’introspection, la réflexion personnelle
sont des tabous, il faut être dans l’action et faire des choses. Chacun
essaie d’avancer sur son chemin de bonheur.
La clé, c’est vraiment l’équilibre.
Alors, effectivement Catherine, je vais parler de ce qu’il faut faire pour
lâcher prise. C’est un vaste sujet, je vais en parler dans pas très
longtemps donc j’y viens tout de suite.
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Brève présentation de la Manifestation
La manifestation est pour moi de façon très simple la notion de
« Réussite ».
Que veut dire réussite pour vous ?
Ça peut être la santé, l’argent, le fait de se sentir bien mais c’est aussi
le sens de l’Etre et de la Création.
En fait, ce qui se passe, c’est qu’il y a ces deux chemins. La façon dont
se déplace, ici il y a un carré qui représente plein d’endroits où l´on
peut se placer, quand on se déplace là-dedans on avance où va le
pouvoir.
Et quand on avance dans ce sens-là on va vers la sagesse.
Beaucoup de gens prennent un chemin ou l’autre.
Le premier est le chemin du Guerrier : on a nos parents qui nous disent
quoi faire par exemple.
C’était mon cas, mon père me disait tu seras ingénieur mon fils comme
moi et ton grand-père.
On suit un chemin et on ne se pose pas la question sur ce qu’on veut
vraiment ou qui on est.
Par contre, on se pose la question de comment je peux réaliser les
désirs des autres et souvent on est l’objet des désirs des autres.
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Alors, ça commence avec nos parents, l’école, les études puis le boulot,
nos amis, etc..
Tous ces gens-là nous façonnent et tout ce qu’on veut c’est savoir
comment répondre à leurs désirs.
Sauf qu’il y a un moment où l’on arrive à une certaine limite ou si on
veut passer un cran plus loin, échapper à une dépression ou une
frustration, il faut que l’on investisse dans la Sagesse, la connaissance
de soi.
Il y a la même chose qui existe à l’envers, c’est ce que j’appelle le
chemin du Sage.
Il y a des gens qui investissent énormément sur qui ils sont ce qu’ils
veulent faire. Quel chemin serait le mieux pour eux ?
Ça c’est le chemin de beaucoup d’artistes, d’esprits libres, de
philosophes.
C’est magnifique, sauf qu’à un moment ce chemin devient stérile. On
se dit : « OK j’ai beaucoup réfléchi, j’ai beaucoup pensé, j’ai beaucoup
appris. Qu’est-ce que je veux faire maintenant ? »
Pour partager les choses, on est obligé de revenir sur le chemin du
pouvoir et c’est pour cela qu’il y a cet équilibre dans lequel je crois
sinon on n'a ni l’un ni l’autre : ni pouvoir ni sagesse, on est dans
l’apathie.
Si on n'est que sur un chemin de pouvoir, on est dans la perte de sens
si on n'est que dans la sagesse et bien on est toujours frustré de ne pas
pouvoir réaliser dans le monde ce qu’on désire.
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La clé c’est de pouvoir arriver à faire l’harmonie entre les deux, cette
manifestation où on est en équilibre entre ce que l’on fait et qui on est.
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Fondements Scientifiques de la Manifestation
Alors Alexandre m’avait posé la question, avant de rentrer dans le
prochain sujet du lâcher prise, la question de l’explication scientifique
de la méthode de pourquoi la Manifestation marche.
Alors, il y a beaucoup de livres sur le sujet mais pour y répondre très
rapidement, tout est énergie.
Je sais que c’est surprenant parce que lorsque l’on touche la table, on
dit « tout est énergie, d’accord, sauf ma table », après tout ma table
est faite de plein d’atomes qui sont des petits grains de matière.
Ça on sait depuis quelque temps que ce n’est pas vrai, c’est juste de
l’énergie congelée.
En fait, nos pensées sont énergie : nos pensées sont des fréquences
donc lorsqu’on pense d’une certaine façon, on vibre et on attire des
énergies qui sont similaires.
Ce qui est intéressant, c’est que l’on a ces énergies qui viennent de
nous, du cœur de notre être et puis on a toutes ces énergies et
fréquences qui viennent de notre conditionnement, toutes ces choses
dont on nous bombarde à longueur de journée.
Il y a l’expression célèbre à propos de TF1 qui est « là pour vendre du
service utile à Coca-Cola », c’est leur boulot c’est bien qu’ils l’assument
mais ça veut dire que nous avons plein d’obstacles et de
conditionnements.
Notre vibration devient plus forte, elle devient plus pure.
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J’utilise souvent cette image de la bougie et l’abat-jour de glace, la
bougie c’est nous, l’abat-jour de glace est ce qui est à l’extérieur, d’une
certaine façon, ça nous protège et ça nous empêche de diffuser toute
notre chaleur et notre lumière donc.
Ça c’est pour répondre au pourquoi la manifestation et le fait de
projeter des idées va marcher dans le monde parce que notre vibration
va attirer des vibrations similaires.
L’action est importante parce que finalement l’action, c’est la vibration
la plus dense.
Là-dessus je vous conseille des livres comme : Que sait-on de la réalité
? qui je crois n’a pas été traduit en français mais qui donne des faits
très intéressants sur la loi d’attraction.
Je donnerai juste un exemple. Il y a une expérience qui s’occupe de la
conscience globale.
On mesure des variations de statistiques dans des sorties d’ordinateur
en fonction des événements et très clairement au moment des
événements mondiaux et même un peu avant parfois, on voit une
variation statistique, ce qui montre de façon macro l’influence de la
pensée sur la matière.
On pourrait aussi parler de l’effet placebo qui montre, à un niveau
micro, l’influence de nos pensées ne serait-ce que sur notre corps.
Le pouvoir de cette pensée est énorme, mais le temps pour avoir ce
qu’on désire, le délai, évolue selon la matière.
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Souvent on veut voir tout arriver très vite et parfois on oublie
l’importance du voyage par rapport à la destination.
Souvent quand on obtient quelque chose, on veut autre chose mais il y
a beaucoup d’intérêts dans le voyage…
Donc le délai obéit aux lois de la matière, ça dépend de l’énergie que
vous concentrez et de combien de temps vous la concentrez.
On m’a aussi posé la question de ma première expérience avec la
manifestation. Et bien j’avais 8 ans. Je crois que je vous l’ai expliqué
dans une vidéo où en me concentrant j’ai annulé un événement qui ne
me faisait pas plaisir.
Il y a eu d’autres occasions car ça fait à peu près 28 ans que je pratique
ce sujet. Par contre je ne considère pas que c’est une science faite,
c’est quelque chose à vivre, à partager, ce n’est pas un objet de
consommation.
C’est une science qui se vit, qui se développe et des applications
thérapeutiques. J’en ai parlé, mais je ne suis pas médecin. Ce n’est pas
légal de donner des conseils là-dessus mais il y a un corps-esprit, l’effet
placebo du « ça marche ! » et que l’on peut faire beaucoup de choses,
j’en parlerai après.
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Le Lâcher-Prise
Je sais Christine que tu as eu certains problèmes sur le lâcher prise et
la nature du lâcher prise.
Effectivement, Deepak Chopra
thérapeutiques du lâcher-prise.
parle
beaucoup
des
effets
Concernant le lâcher prise, il y a un modèle très simple que je voudrais
donner.
On naît tous avec une boussole et on arrive dans le monde avec un but
précis, une direction et déjà un but précis, avec un instinct que
j’appelle parfois le Navigateur, cet instinct qui nous sauve et nous dit ce
que nous devrions faire.
Ce n’est pas pour rien que l’on est ici.
Il y a plein d’endroits où nous pourrions être et plein de choses que
nous pourrions faire mais on arrive ici dans certaines circonstances de
vie.
Par contre cette boussole a tout un tas de conditionnement : notre vie
familiale, notre boulot, … tout un tas de choses qui la font dévier de
son axe.
Parfois on l’impression d’avancer vers notre destination mais c’est
parce que notre boussole est faussée.
La seule façon d’arriver à la vérité de notre destination, c’est d’enlever
toutes ces choses-là.
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Quand on enlève tous ces conditionnements et que l’on pelle un peu
l’oignon et qu’on arrive au cœur de notre être et bien souvent on croit
qu’il reste quelque chose.
Souvent on pense que c’est le vide, que c’est mort, la mort c’est très
déprimant c’est pour ça que beaucoup hésitent à aller vers ce vide.
Mais en fait c’est quelque chose de magnifique, c’est qui on est
réellement.
J’aime bien cette phrase de Monterlan qui dit : Dieu ne nous remplit
que si nous sommes vides.
Alors, je regarde les questions qui sont arrivées, sur les techniques, la
méthodologie et l’état d’esprit pour lâcher-prise.
Est-ce que ce n’est pas renoncer à quelque chose à laquelle nous nous
accrochons ?
Lâcher prise c’est laisser aller les choses.
Souvent on s’accroche à nos problèmes, on a ses problèmes en tête et
on se dit…
Je vous donne exemple.
Je discutais avec une jeune femme qui a un boulot très prestigieux et
qui me dit : « Ah ! lala j’y arrive pas, je m’en veux sans arrêt, j’ai
l’impression de ne jamais en faire assez. Il faut toujours que j’en fasse
plus, je suis toujours insatisfaite. Comment je peux faire ?
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Et je lui ai répondu « Qu’est-ce qui t’empêche de dire ici et maintenant
je suis satisfaite j’ai fait le mieux que je pouvais. ».
Et elle m’a dit « Mais si je dis ça je n’aurais plus aucun moteur pour
avancer et pour travailler donc tout mon système va s’effondrer ».
Ce qui est intéressant c’est que cette jeune femme est attachée à son
système qui est pour elle une souffrance. A la fois elle voulait aller
mieux mais si on lui disait que pour cela « tu n’as qu’à faire ça », elle
disait « mais non tout s’effondre, tout mon monde s’effondre ».
Je suis entièrement d’accord avec Boualem, ne pas lâcher prise c’est en
grande partie entretenir une souffrance. C’est dur à dire mais on adore
se torturer, se faire du mal et on a cette petite voix de nos parents :
« Ce n’est pas assez bien, si tu veux que je t’aime il faut que tu fasses
ceci ou cela. ».
Et tout ça c’est cet aimant extérieure qui me dit aussi « OK tu es ici
pour exprimer de façon artistique qui tu es, mais tu seras comptable
mon fils » parce que c’est un peu le chantage que tes parents t’ont mis
dans la tête et si tu n’es pas comptable, et bien tu ne seras pas aimé.
Mais c’est en même temps cette magnifique expérience qui nous est
offerte d’être ici et de travailler pour atteindre la vérité de notre être.
Ce serait peut-être un peu trop facile si tout nous était donné et l’on
perdrait notre libre arbitre. Rien ne nous empêche d’aller vers un but
qui n’est pas le nôtre, nous sommes libres et c’est ça le grand message,
le magnifique message de cette expérience terrestre, c’est que nous
sommes libres.
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Alors ce qui est très dur c’est de connaître ses objectifs et on se dit si je
les connais, comme disait Pascal, ça va être dangereux...
Ça c’est vrai et en même temps merveilleux, on a beaucoup de gens
dans notre vie qui adorent que l’on soit comme on est, sinon
effectivement ils ne seraient pas dans notre vie.
On est sur une certaine fréquence, a un certain niveau et quand ces
gens-là nous voient changer ils pensent « cette personne n’est plus la
même, ça nous remet en cause nous-même ».
Ceux qui font un chemin spirituel font un chemin personnel et se
retrouvent face à de la famille, des gens, des proches qui ne les
comprennent plus.
Votre vie se met à changer, vous émettez des fréquences différentes.
Donc, effectivement, il y a ce côté de comment va réagir le monde
extérieur.
En même temps, quoi de plus merveilleux que de nous rapprocher de
qui nous sommes vraiment ?
Il vaut mieux jouer un rôle confortable ou il vaut mieux se rapprocher
de qui on est même si ça doit changer ou modifier des choses autour
de nous ?
Dans tous les cas, nous avons le choix.
Il y a beaucoup d’interventions intéressantes. Il y a celle de Arthur :
c’est très beau et j’aime beaucoup ça, « dissoudre les
conditionnements et renforcer ce qu’il y a d’essentiel ».
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C’est vrai que la souffrance peut me donner l’impression d’exister, la
joie aussi donne la sensation d’exister et encore plus aussi la Création
mais surtout le sens, le sens que l’on donne aux choses.
Tout ça pour vous dire qu’il y a ce point clé de reprendre le contrôle de
sa vie pour avancer comme le disait Boualem.
Quand on se trompe d’objectif on n’attire pas forcément le négatif. En
fait vous ne pouvez pas vous tromper d’objectif et je vais vous
l’expliquer.
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Vous ne pouvez pas vous tromper d’objectif
L’image que j’utilise souvent est celle du GPS.
On a souvent cette blague avec ma femme.
Quand on va en voiture, c’est elle qui conduit.
Moi je regarde le GPS elle me dit : « alors est-ce que l’on est sur le bon
chemin ? ».
Je lui dis «Ne t’inquiètes pas nous ne sommes pas perdus », parce que
c’est très clair, avec le GPS vous êtes toujours sur le bon chemin, où
que vous alliez et à n’importe quel moment il va vous recalculer la
distance, le parcours exact que vous devez faire.
Dans la vie c’est pareil, vous n’êtes jamais perdus.
Vous avez toujours cet instinct qui vous dit que vous êtes partis
totalement à gauche et qu’il vous faut revenir sur vos pas et tourner à
droite.
Ce parcours où vous avez l’impression d’être perdu, c’est un parcours
d’apprentissage donc rien n’est jamais perdu.
La façon dont je vois les choses c’est que même quand on voit une
chose qui nous semble négative, ça dépend du sens qu’on lui donne.
J’ai vu cette histoire extraordinaire.
C’est quelqu’un qui s’appelle Donald, c’était un jeune plein d’énergie et
plein d’allant, très brillant et il a eu un accident de trampoline.
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Il est tombé et il est devenu totalement paralysé.
La seule chose qu’il pouvait faire, c’était parler.
Il ne pouvait plus utiliser ses bras et ses jambes, etc. C’était un désastre
et beaucoup de gens se seraient effondrés.
Lui, il s’est dit : qu’est-ce que je peux donner, qu’est-ce je peux faire
alors que je ne peux que parler ?
En fait, ce qu’il a fait c’est utiliser sa voix pour donner des
présentations et des conseils aux gens. Il pouvait juste utiliser un stylo
pour faire les numéros, mais c’est quelque chose qui a très bien
marché pour lui car il avait tellement travaillé sa voix et le fait de
donner et d’assister des gens, qu’il a transformé ce handicap apparent
en une grande chance.
Tout ça pour dire qu’il y a un point essentiel, c’est quel sens on donne à
tout ça.
Comme disait Marie-Hélène, le point négatif se transforme en positif
quand on regarde en arrière. C’est très dur de juger qui que ce soit ou
quoi que ce soit.
Parlons maintenant du lâcher-prise.
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Le lâcher-prise
Avant ça, un point technique.
On me dit : comment faire le vide ?
On peut en parler pendant très longtemps…
Je vais vous donner des affirmations qui pour moi marchent bien mais
dans le cours j’utilise Guérir parce que c’est comme ça que je l’ai reçu
mais avec du recul c’est un terme qui pédagogiquement parlant est
imprécis.
Parce que guérir donne l’impression que l’on est malade.
Or je ne pense pas que nous soyons malades, je ne pense pas qu’il y ait
quoi que ce soit à soigner.
Je pense qu’il y a un chemin à faire et un enfant qui apprend à marcher
n’est pas malade, n’a pas de problème, c’est lié à sa façon d’être.
En plus quand on dit guérir, il y a une notion de manipulation
intérieure avec laquelle je suis toujours un peu inconfortable.
On a l’impression qu’il y a une partie de nous qui se croit supérieure,
qui veut en guérir une autre et ça je trouve que c’est l’écho des
relations familiales : quand on avait notre père ou notre mère qui nous
disait « Oui je sais tu as envie de jouer avec tes amis mais fais tes
devoirs d’abord parce que c’est pour ton bien ».
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Et donc, il y a ce côté du cerveau qui joue le parent critique et ce
parent critique manipule ou fait un peu peur à cette partie de notre
cerveau plus émotionnelle.
On a parfois ce dialogue entre notre ego et une autre partie de notre
ego et tout ça joue un rôle, joue un jeu.
Ce n’est pas tellement guérir effectivement mais lâcher prise.
Moi, je recommande la méditation pour atteindre le degré de vibration
nécessaire.
Il y a plusieurs méditations, la relaxation et la méditation plus profonde
et pour moi la méditation est l’un des plus magnifiques arts de vivre.
Il y a notamment une méditation que j’ai enseignée lors de ma retraite
en Grèce que j’appelle la méditation du vide qui est dure à maîtriser où
l’on se détache notamment de tout, de l’environnement, de l’espace de
nos vêtements , on est nu, on se détache du corps, du mental et même
de la méditation elle-même.
Qu’est-ce qu’il reste ?
Il reste le vide et dans ce vide il y a notre Etre fondamental.
Ce n’est pas le seul moyen, il y en a plein d’autres.
Un de mes amis Pierre-Etienne Bourget a créé une méthode en 10
semaines – la Libération Authentique - où il passe par tous types de
moyens, etc.
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J’aime bien la méditation, la psychanalyse car ce sont des moyens qui
sont longs, mais à long terme toutes ces pratiques-là travaillent au
corps qui nous aident vraiment dans ce lâcher prise.
Il ne faut pas faire acte de lâcher-prise parce que vous n’êtes pas bien,
parce que vous devez vous couper de quelque chose…
J’étais allé à un séminaire de développement personnel, on m’a dit « il
faut que tu lâches prise »…
« De quoi et pourquoi ? »
« C’est comme cela, il faut un renoncement. »
J’avais trouvé cela complètement idiot, je ne voyais pas pourquoi il
fallait que je renonce à quoi que ce soit. Cela n’avait pas de sens.
Quand vous voyez un enfant de 1 ou 2 ans qui tient un objet
instinctivement, il ne va pas le lâcher sans raisons !
La question est de savoir pourquoi on lâche prise.
Ce n’est un exercice de mort où je me détruis totalement et où
j’abandonne tout ou parce que je ne suis pas bien et que je veux
abandonner tout ce que je suis !
Non, pour moi c’est vraiment un exercice de vie positif. C’est un
exercice qui embrasse la plénitude de la vie.
On lâche prise parce que l’on veut faire l’expérience de qui on est, être
plus aligné notre être.
Vivre le moment présent, je suis d’accord avec Olivia.
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Comme un parasite, je me colle au moment présent et à la magie de ce
moment.
Oui, c’est vrai quand on atteint le vide, la guérison n’arrive pas
forcément avec le retour à la conscience ordinaire.
Sauf que, et là je réponds à Boualem, quand on retrouve sa conscience
ordinaire on est à la surface.
Et quand on est là, il peut y avoir des moments terribles, des tempêtes,
des traumatismes…
Par contre, à l’intérieur, on a une espèce d’ancre et on peut danser
autour de notre ancre comme une bouée.
Par contre si notre ancre est trop tendue, alors là on aura les variations
de la vie en pleine face.
Le but du jeu, ce n’est pas d’être coupé des variations de la vie mais de
coller aux vibrations, aux hauts et aux bas. Dans les hauts et dans les
bas on tourne autour de ce centre et l’on peut très bien se replacer par
rapport à ce centre-là.
D’ailleurs, j’avais posé une question lors d’un de mes séminaires.
C’est l’histoire d’un maître Zen qui perd son fils. Qu’est-ce qu’il fait ?
Les réponses sont très intéressantes.
Il y a des gens qui me disent : « il saute de joie parce que son fils est
parti vers un ailleurs meilleur » ou « il reste impassible, il médite sur la
souffrance ».
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Pour avoir travaillé ce Koan et avoir travaillé avec un certains nombres
de maîtres dessus, je peux vous dire que la réalité est différente.
Le maître Zen, quand son fils meurt, il pleure tout simplement parce
que perdre un enfant, c’est douloureux, alors pourquoi le nier ?
Après, on peut se centrer dans un endroit où les choses sont plus
calmes et l’on peut regarder avec détachement.
Mais D’abord on pleure.
C’est ça que je veux exprimer quand je dis « La vie est fractale », il n’y a
ni fracture ni rupture c’est totalement organique, il faut voir l’ensemble
qui est repris dans l’esprit et le son des mers déchaînées.
De toute façon on se fait emporter sinon c’est comme le roseau et
l’arbre. Si la vie bouge et que nous on ne bouge pas, si on essaie d’être
dans une permanence - ce qui dans la vie n’existe pas - et bien on
passe à côté de la vie.
Par contre on peut très bien se faire emporter, être fluide, être dans
cet élan, ce fluide et mettre l’ancre dans un point qui est notre centre
autour duquel on tourne, mettre une direction.
Notre pratique de la méditation, c’est une ancre dans notre vie et le
toucher des chakras que j’enseigne c’est une ancre dans notre
méditation. Donc on danse autour de ça.
Voilà pour moi quelques points sur comment faire le vide et on
pourrait en parler beaucoup plus mais si j’en avais qu’une seule
technique à recommander qui donne des avantages sur le long terme
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ce serait la méditation. La psychanalyse c’est quelque part la
méditation des occidentaux.
C’est pour cela que lorsqu’on parle du lâcher prise il y a trois points
importants.
Tout d’abord le lâcher prise de ce qui est le corps et y compris le corps
symbolique.
Le corps symbolique implique tous nos intérêts, ce qui est l’argent,
l’ambition. C’est important, je ne dis pas qu’il faut les voir comme des
ennemis et ne plus jamais s’en occuper. Je dis juste que si l’on veut
accéder à la vérité de notre être, toutes ces choses-là sont des
perturbations.
Et puis notre mental est aussi une perturbation, notre émotionnel
aussi.
Souvent on a ce chemin qui est le mien mais aussi celui de beaucoup
de gens, où l’on essaie de réussir, de faire plaisir à ses parents et là on
tourne dans le cercle du corps.
On peut tourner très longtemps.
Il y a des gens qui accumulent de l’argent, plus d’argent et qui meurent
riches et sont peut-être passés à côté de ce qu’ils étaient censés faire
ici.
C’est un peu le côté « j’aurais voulu être un artiste, j’ai du succès dans
les affaires, mais je ne fais pas ce que j’aurais voulu faire » comme dit
la chanson
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C’est ce côté du corps et l’on peut tourner très longtemps dans ce côté.
Il y a plein d’études qui ont affirmées que l’argent n’est absolument pas
corrélé au bonheur ou à la satisfaction à partir du moment où l’on a
dépassé le stade de la survie.
Le mental…
Souvent on se dit je vais lire pleins de bouquins, je vais faire plein de
choses, je vais me plonger dans les écrits des gens qui savent mieux
que moi et on peut tourner très longtemps dans ce cercle.
C’est un peu la forêt des symboles, c’est un peu Baudelaire, c’est un
peu ‘la chair est triste hélas et j’ai lu tous les livres’ de La Martine, c’est
ce côté « tout ça, c’est des mots mais qu’est-ce qu’il y a derrière ? »
Là on veut aller vers des expériences, on veut vivre des choses, on veut
essayer de se réconcilier avec son émotionnel. Souvent ce sont des
moments un peu difficiles, on remet sa vie en cause.
Même l’émotionnel est une forme de perturbation, il a été une forme
de réaction aux choses et il est très impactés par notre famille et nos
parents etc.
Derrière ça, c’est un peu les pelures de l’oignon, il n’y a pas le vide, il
n’y a pas la mort, il y a qui nous sommes fondamentalement et
réellement.
Donc, il y a toute une partie du lâcher prise qui est de faire ce chemin
vers nous. Il y a ce lâcher-prise en confiant ses problèmes à l’univers.
29
Il y a une phrase de Neale Walsh que j’aime beaucoup qui dit « Merci
mon Dieu de permettre de comprendre que ce problème a déjà été
résolu pour moi ».
C’est une très belle prière, j’abandonne mes problèmes à l’univers.
Il y a un certain nombre d’implications du lâcher prise et ça c’est pour
un bien.
Une application du lâcher-prise qui parfois choque les gens mais il y a
un point très important qui est : Dieu ou Bouddha ne veut rien. Neale
Walsh a fait tout un livre sur le sujet.
Je trouve l’idée très séduisante.
Concrètement si nous avons vraiment un libre arbitre, nous sommes
libres.
Nous sommes libres d’expérimenter et donc on ne peut pas avoir un
système où Dieu veut quelque chose.
« Tu es libre mais si tu ne fais A tu seras récompensé et si tu fais B tu
seras puni ». C’est assez dérangeant pour certaines personnes mais on
pourrait en parler plus longtemps…
Le lâcher-prise, c’est aussi lâcher-prise des dogmes, de ces diktats et
de tous ces conditionnements.
Je parlais avec un maître Zen et je lui demande « c’est quoi
l’illumination, c’est quoi le nirvana, c’est « je suis assis sur un coussin
avec un sourire béat ? ».
30
Et il me répond : « Non, non pas du tout c’est comme le teaser d’un
film, c’est ce qu’on dit aux gens pour qu’ils suivent le chemin et entrent
dans le temple. ».
C’est un gars qui est très solide dans son domaine.
En fait, la véritable illumination c’est réaliser que nous sommes notre
propre maître que ni Bouddha, ni Dieu, ni personne ne peut nous dire
ce que nous pouvons faire.
C’est à nous de trouver notre propre chemin, notre guide, mais nous
sommes notre propre maître.
C’est aussi « vous ne devez rien à personne et personne ne vous doit
rien ».
Quand on regarde fondamentalement, personne ne vous doit rien,
vous êtes responsables, vous êtes votre propre maître.
Ça ne veut pas dire qu’on peut tuer tout le monde, voler tout à tout le
monde parce que en tant que maître vous reconnaissez qu’il y a un
certain respect d’une part mais vous êtes libre de décider comment
vous voulez gérer votre relation avec les autres.
Mais vous ne pouvez juger personne et personne ne peut vous juger
parce que pour juger quelqu’un il faut être capable de juger le bien et
le mal et comme on le disait la notion de bien et de mal est très
relative : un évènement négatif au départ ou une souffrance peut être
positif plus tard, tout est relatif.
La notion de jugement est imparfaite.
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Dans le lâcher-prise vous reconnaissez que vous ne pouvez juger
personne et que personne ne peut vous juger et aussi surtout, et ça
c’est très important, vous avez le droit de pardonner aux autres.
Je suis d’accord avec Sylvia et Daniel « Dieu est un tout », c’est vrai car
quelque part Dieu crée à travers nous. Nous sommes Dieu et nous
créons ensemble, c’est une co-création.
Comment lâcher prise du mental pour amener tout ça au centre, à qui
nous sommes vraiment, l’ancre autour de laquelle tournent tous ces
personnages et qui jouent un rôle dans notre vie mentale, émotionnel,
etc.
Ça je l’ai vu dans mes évènements et c’est extraordinaire.
Il y a des gens qui viennent vers moi et commencent à me raconter
leurs histoires. Ils sont en pleurs, ils parlent de leurs souffrances, des
gens qui leur ont fait du mal et tout le reste.
Je ne leur dis pas : « tu dois leur pardonner » mais « tu as le doit de te
pardonner ». Et ça, cette simple phrase est extraordinaire parce que les
gens se mettent souvent à fondre en larmes, à tomber dans mes bras
en me disant merci parce que simplement je leur ai dit ça : « tu as le
droit de te pardonner ».
Mais de quelle autorité est-ce que je dis ça, vous me direz ?
Je n’en ai aucune à part ce que je sais et ce que je crois.
Je vous dis sincèrement à vous tous vous qui écoutez cette conférence
: Tu as le droit de te pardonner et quand tu t’es pardonné à toi, là
effectivement tu as le droit de pardonner aux autres.
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Effectivement, c’est l’amour de soi…
On parle toujours d’aimer les autres mais s’aimer soi-même ça c’est
vraiment difficile.
Le plus extraordinaire dans le lâcher prise, on pourrait le dire comme
ça : c’est l’amour de soi, c’est la confiance en soi.
Quand on est dans cet état, toutes ces voix qui disent « tu ne le
mérites pas, tu n’es pas assez bon, etc. » toutes ces voix sont
silencieuses. Il y a juste le calme, l’image du lac très zen avec les petits
cerisiers au bord.
Là, vous dites « je m’aime et j’aime les autres ». Effectivement, c’est
très dur d’aimer les autres quand on ne s’aime pas soi-même. Souvent
on a l’impression que les autres ne peuvent pas nous aimer parce
qu’on ne s’aime pas soi-même mais quelque part il y a cet amour
fondamental au fond de vous. Ça pour moi c’est le sens véritable du
lâcher prise.
Toutes ces discussions pour arriver à la mort. C’est accepter la qualité
fondamentale de qui on est et de dire voilà qui je suis et voilà pourquoi
je suis là - je m’aime et je dois rayonner autour de moi. Je m’autorise à
m’aimer, ça c’est vrai, aime ton prochain comme toi-même.
Il y a ce côté du don, alors ça c’est un point très important qui est
comment se pardonner si on ne pense pas aux conséquences.
Il faut penser aux conséquences mais nous ne savons pas quel est
l’impact en bien ou en mal des choses.
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Parfois, on a l’impression qu’on a fait beaucoup de mal à quelqu’un
mais cela va la faire avancer dans sa vie.
Parfois, on a l’impression d’avoir fait quelque chose de bien dans sa vie
et ça peut lui faire du mal.
Je vous donne un exemple : ma fille est une fan de Bébé Lilly, je ne sais
pas si vous le connaissez, c’est un bébé qui chante des chansons.
Elle veut toujours voir des clips de Bébé Lilly. Il y a des fois où je refuse
qu’elle les regarde et elle se met à pleurer. Effectivement, je lui fais du
mal quelque part mais en même temps je pense que c’est pour son
bien qu’elle ne soit pas tout le temps devant un écran. Est-ce que c’est
bien ou mal ? Je n’en sais rien, je ne peux pas me juger. Je fais juste du
mieux que je peux.
Il y a un proverbe indien qui dit : « Avant de juger quelqu’un fais 2 km
dans ses mocassins et tu verras ».
On n’est pas séparé de Dieu, on n’est pas séparé du monde.
J’exprime dans le monde qui je suis, le parent responsable qui ne croit
pas que ce soit bien pour son enfant de regarder Bébé Lilly pendant 30
minutes.
L’amour inconditionnel ça s’applique à nous et aux autres. Ça ne veut
pas dire qu’il faut tout laisser passer.
L’expression de l’amour, ce n’est pas j’embrasse tout le monde sur la
bouche, on est tous amis… et tiens pique mon portefeuille.
Ce n’est pas ça.
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L’expression de l’amour, les parents le savent bien, c’est parfois être
sévère et punir, parfois c’est expliquer et parfois c’est serrer dans ses
bras, parfois c’est ne rien dire, parfois c’est accepter et parfois c’est ne
pas laisser passer.
C’est être aligné avec qui on est et donner de notre mieux.
Donc on peut penser aux conséquences mais ce n’est pas pour ça
qu’on doit se juger négativement. Parfois c’est savoir dire non je ne suis
pas d’accord, parfois on dit oui.
On essaie de trouver cet équilibre.
Le lâcher prise c’est dire : « Ok, vous savez quoi ? J’ai fait de mon
mieux » et donc effectivement même si ça a fait du mal à quelqu’un j’ai
le droit de me pardonner ou j’ai fait quelque chose et je ne savais pas,
je suis en harmonie et « Ok, je suis désolé, je ne voulais pas ».
Ça, j’y crois beaucoup, on fait de son mieux à chaque fois. Le plus
important c’est d’être en harmonie. C’est très dur de connaître les
conséquences des actes que l’on prend. Par contre ce que l’on peut
sentir c’est où l’on est intérieurement.
Pour lever une ambiguïté, je pense qu’aimer sans attachement c’est
vraiment très dur.
Aimer c’est un flux d’énergie et donc un flux d’énergie c’est un
attachement d’une certaine façon.
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J’aidais quelqu’un, je ne sais pas si ça va répondre à ta question MarieHélène, dont la fille de 18 ans était insupportable, elle ne faisait rien à
l’école et était vraiment très égoïste.
A un moment, elle a dit : « Ecoute c’est très simple, ça me déchire le
cœur mais la meilleur chose que je peux faire pour toi c’est que tu
quittes la maison et que tu te prennes en main dans un appartement,
etc. ».
Elle me disait que c’était la chose la plus difficile qu’elle avait faite. Elle
en pleurait la nuit mais sa fille lui dit maintenant merci parce qu’elle l’a
sauvé d’un chemin vers lequel elle allait.
Est-ce qu’elle n’était pas attachée à sa fille ?
Au contraire, elle était très attachée à elle. Elle l’aimait, mais elle lui a
dit « maintenant tu te prends en main ».
Ça, c’est l’art difficile de l’amour.
Le lâcher-prise effectivement c’est dire : toute la société veut que je
garde ma fille chez moi. Mais je suis mon propre maître, je sais ce qui
est le mieux, je suis aligné et c’est comme ça que je le sens donc je le
fais et je regarde comment je me sens intérieurement. Je me sens bien
et j’y vais et ça me donne une certaine clairvoyance sur moi-même.
Donc, sincèrement, à toi qui écoute cette vidéo, pardonne-toi.
Tu n’as rien à te reprocher, chacun fait de son mieux.
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La loi d’Attraction
Alors parlons maintenant de la loi d’attraction.
Une fois qu’on est aligné et que l’on a lâché prise, on vibre d’autant
plus fort quand on a lâché, qu’on s’est aligné avec l’amour, avec
l’amour au fond de nous.
Quand on est là, on parle de ses pensées mais c’est surtout nos
émotions et cette expression d’amour fondamental qu’on trouve
quand on a tout enlevé, ce sont des vibrations. Là on attire ce qui va
nous arriver.
C’est vraiment comme un cristal, quand vous tournez votre doigt
comme il faut, le cristal prend résonance et il se met à chanter.
Quand vous êtes en alignement, quand vous avez cet amour avec une
programmation, avec une énergie qui correspond avec qui vous êtes et
bien votre vie se met à chanter. Vous créez une résonnance
énergétique autour de vous.
Je réponds à la question d’Arthur : c’est impossible d’aimer sans
attachement, il y a un lien d’énergie, à partir du moment où l’on aime il
y a un lien.
On peut essayer de se protéger, on sait très bien que dès qu’on aime il
y a la possibilité d’être blessé et d’être heureux aussi.
Il y a quelque chose à laquelle je crois, c’est ce qu’on donne, on ne
peut pas nous l’enlever.
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Si on aime dans le sens le plus large, on donne de son temps, de son
énergie, de son attention mais quelque part cette chose-là ne peut
nous être prise, on l’a donnée.
Même si la personne dit : « je ne veux pas de ça » ou « laisse tomber »,
on a donné. On ne l’a pas fait parce qu’il y a un intérêt derrière, c’est
un don, c’est un cadeau. Après ce que la personne en fait, c’est une
autre question, mais ça lui appartient à elle, pas à nous.
Je vous donne un exemple : j’avais un très bon ami qui avait des
problèmes d’argent alors je l’ai embauché dans l’une de mes
entreprises.
En fait, pendant un an et demi ou deux ans, je ne lui ai jamais
demandé grand-chose. Puis j’ai eu un vrai problème. Là, je lui ai dit :
j’aimerais vraiment que tu termines ce travail pour moi, ce n’était pas
grand-chose.
Et il m’a répondu : Non, non. Maintenant je fais autre chose.
Quelque part ça m’a fait du mal, parce que cette personne qui est un
ami d’enfance, j’avais fait quelque chose pour lui et quand j’ai eu
vraiment besoin de lui, il m’a dit : « désolé, je ne t’aide pas ».
Ça m’a fait du mal et en même temps j’étais content de lui avoir donné
ce que je lui avais donné.
Oui, on a peur de souffrir mais ça fait partie de la vie.
Moi, j’estime que j’avais donné tout ce que je pouvais donner, c’est la
vie et quelque part ce qu’on donne ne peut jamais nous être enlevé.
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Ce que je crois, c’est que quand vous vous mettez à émettre, vous
émettez une intention qui part de chez vous. Ça part de votre cœur, de
votre intérieur, là, votre vie se met à chanter autour de vous.
C’est comme cela que je le vois.
Bien entendu, il faut savoir dire non. Il faut trouver l’équilibre entre le
donner et le recevoir. C’est nécessaire.
Ce qui est important, ce n’est pas dire oui ou non.
Ce qui est important c’est de quel endroit on se place quand on le fait.
Si je dis non d’un point de vue très superficiel parce que je suis énervé,
ça n’a pas la même valeur, le même poids que si ça vient de l’intérieur
où on est aligné. On dit « je sais que je suis énervé mais je sais que
cette personne en a vraiment besoin alors je dis oui ».
Ou alors, « je sais que cette personne en a besoin mais je ne suis pas
d’accord avec ça, ce n’est pas bien pour elle, ce n’est pas ce que je veux
exprimer ».
Comment je peux amener les ressentis ? Comment je peux les
identifier derrière les pensées ?
Les ressentis, on ne peut pas les identifier. Par définition, on le ressent
et en fait rien de tout ça ne part des pensées.
Il y a plusieurs techniques de la loi d’attraction qui disent : vous
dessinez votre voiture, votre Ferrari, vous accrochez un poster de
Ferrari au mur et comme ça vous allez avoir votre Ferrari.
De mon expérience, ce n’est pas du tout comme ça que ça se passe.
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Tout ça ce sont des projections purement superficielles. La vraie
intention, qui vous êtes vraiment, ça ne vient pas de votre tête.
C’est plutôt comme une télé, elle donne pleins d’idées, pleins de trucs.
Mais ce n’est pas le cœur de qui vous êtes, vous n’êtes pas vos
pensées, vous êtes beaucoup plus que ça.
Ce mental il est là, mais ce n’est pas qui vous êtes.
Ça vient du plexus solaire, ça vient du cœur.
Ce qui est très important, ce sont ces vibrations. La question ce n’est
pas comment identifier les ressentis mais quelles sont vraiment les
vibrations au fond de nous.
Si je vous dis « ennui », vous pensez peut être au boulot ou à votre
belle-mère, à vos longues journées devant la télé à voir des séries.
Si je vous dis ça c'est que ça a une certaine texture, une certaine
énergie alors que si je vous dis « allons vivre l'expression la plus
grandiose des merveilles de ton âme », là tout d'un coup il y a une
autre énergie et c'est cette énergie-là qui se reflète.
Pour l'amener il faut qu'elle soit là, il faut de la poésie, il faut rêver, il
faut peindre, il faut la vivre...
Le maitre Zen dont je vous parlais a inventé un truc, je trouve ça génial,
ça s'appelle Tribal Zen. Ce sont des soirées où il amène les gens et il les
fait danser sur des rythmes, électronique techno et après il les fait
méditer. Parce que toute la beauté, quand on vit vraiment, c'est quand
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on a fait travailler son corps pour être aligné avec son mental et tout
son être.
C'est vrai, Angélique, il y a des gens qui sont extrêmement doués pour
nous faire toucher la vibration d'amour et ce qu'on a en nous.
Clairement, Marie la petite messagère, c'est quelqu'un qui a un don,
qui a une énergie extrêmement puissante. Tout ça pour dire que ça
part d'une vibration que l'on a au fond de nous. Cette vibration est là
et la seule chose qu'on fait c'est être clair sur l'intention. C'est un
travail de poète, une fois que le poète a rêvé, qu'il a exprimé ce qu’il a
dans les tripes, après il faut le matérialiser.
Dans la matérialisation on peut très bien faire des photos et les
regarder. Moi, je préfère faire des dessins. Ce sont des dessins très
moches ☺
Ou alors on peut écrire. On s'écrit une lettre comme si on était soi cinq
ans plus tard. On écrit : « Cher Moi, je voudrais te remercier pour avoir
fait telle ou telle chose ».
J'ai retrouvé par hasard une lettre que j'avais écrite et beaucoup de
choses s'étaient matérialisées. Il y a une lettre d'ailleurs magnifique,
une histoire qui est mentionné dans Le Secret, c'est un homme
d'affaires qui a très bien réussi, qui ouvre une boîte qu'il n'avait pas été
ouverte depuis 5 ans. Il voit un collage, et dans ce collage il voit
exactement la maison qu'il avait achetée.
La beauté, comme l'a dit Picasso, n'est pas dans la chose elle est dans
l'œil de celui qui le regarde.
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Des fois on se regarde nous-même et l'on se dit « C'est nul, c'est
déprimant, j'aurais pu faire ça mieux... » Non, nous avons le droit de
nous regarder avec bienveillance. Ça ne veut pas dire il faut tout se
passer, on n'a pas le droit d'avoir d'objectifs dans la vie. On a le droit
de se dire « Ok, ça va, je peux faire mieux ». Je m'aime et c'est sur
cette base d'amour que je vais aller.
Le fait que les autres ne soient pas admiratifs : il y a tellement de gens
qui ont fait des œuvres qui valent des millions comme Van Gogh, à
l'époque on trouvait que c'étaient des croûtes. C'est pour ça qu’on ne
peut pas juger ou plutôt on est libre de choisir son jugement. Un
exemple, j'étais à un séminaire qui ne m’avait rien apporté et je n’étais
pas content. La personne a dit à la fin « Maintenant, vous êtes libre de
choisir qui vous êtes après ce séminaire. ». Et j’ai trouvé que c’était très
puissant. J’ai choisi de me concentrer sur le positif plutôt que sur le
négatif…
La loi de Matérialisation
Curieusement, je n’ai aucune question sur le sujet, donc je vais passer
très rapidement.
A quel moment on fait intervenir la guidance et à quel moment on la
ressent ?
Pour moi, c’est tout le temps. La guidance c’est lâcher prise, comment
être connecté avec l’amour en nous et c’est aussi la pleine conscience.
Comment vivre en pleine conscience ? Ce n’est pas juste je bois et je
suis conscient que je suis en train de boire. On prend cette décision, on
prend cette action et comment je me sens au fond de moi.
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Est-ce-que je me sens juste ? Il y a cette notion de présence
effectivement comme dit Christine. C’est un peu le sixième sens, ça se
travaille.
C’est-à-dire au début on se pose cette question et on n’a rien en
retour. Peut-être que oui peut-être que non. Si on se pose cette
question « Est-ce-que je me sens juste ? » on va développer une
certaine sensibilité. On va se dire mentalement : « j’avais raison et
cette personne ne devait pas faire ça. J’ai eu raison de l’envoyer
chier ».
Est-ce que c’est vraiment ça que j’avais envie d’exprimer ? Est-ce que
je suis aligné ou en accord avec moi-même ? Je suis en accord avec
moi-même ça sonne juste.
C’est une notion qui n’est pas seulement une notion mentale, c’est
aussi une notion musicale et de fréquence, ça sonne juste. C’est une
question de fréquences. C’est important, tout le monde sent l’énergie
dans le cœur et dans la tête.
Une illustration de cette énergie : c’est comme si notre corps et tout
autour de nous était un orchestre qui joue sa vibration ou sa partition
et puis à un moment on va faire une action. On va sentir si c’est un truc
qui coince ou si c’est en harmonie avec qui nous sommes et la partition
que l’on joue.
Je réponds à Dominique : Si on est en désaccord avec soi-même, si
l’action n’a pas été faite. Par exemple au lieu de l’envoyer chier, je vais
plutôt faire une ballade. Ça m’est arrivé avec quelqu’un qui m’avait fait
une crasse. Au lieu de lui envoyer un email agressif, je ne suis calmé, il
a fallu que j’en parle à quelqu’un parce que cette personne n’avait pas
à prendre tout mon énervement.
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En fait après, j’étais beaucoup plus calme et je l’ai appelé et depuis
c’est un excellent ami.
Souvent on prend l’action et après notre cerveau justifie notre
raisonnement. La pratique de la méditation permet de réfléchir avant
l’action et de dire « non je ne vais pas le faire et je vais prendre un
autre chemin ». C’est là qu’on a notre libre arbitre et ça se joue en un
quart de seconde. Une fois la chose faite, si on estime qu’on a fait une
bêtise, moi j’essaie autant que possible de l’exprimer à la personne.
En disant « Ecoute, j’ai fait ça. Ce n’est pas ce que je voulais. Comment
est-ce que je peux réparer ça ? ». C’est convoquer et focaliser l’énergie,
Dominique, et le carnet et l’arbre ça marche.
L’arbre est une technique utilisée par les grands cabinets de conseils
qui marche mais c’est une façon de focaliser l’énergie. C’est un outil
très puissant qui permet de se réancrer quand on est perdu dans le
monde. Le carnet et les dessins, je constate que ça fonctionne et je ne
suis pas le seul.
Ça dépend bien entendu…
Si on se dit « je veux construire le tunnel sous la Manche », il faudrait
du temps, trouver les financements, les partenaires mais oui ça
marche. La notion du temps ça dépend de l’énergie et de l’ambition
que l’on y peut mettre. La notion dont vous parlez Boualem et Marie,
quand on vibre dans son corps, quand on sent ces picotements
électriques, c’est quand on est conscient de son corps d’énergie.
Ce corps d’énergie peut prendre certaines formes, certaines densités
et on peut sortir de son corps. On peut faire plein de chose mais à la
base c’est ce corps d’énergie qui contient la fréquence. Une autre
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façon de le voir c’est comme des couleurs. Moi, je le vois plus par de la
musique mais il y a des gens qui sont plus visuels. On a ce tableau,
c’est notre corps d’énergie avec ses couleurs chatoyantes et on pose
une action et cette action c’est cette espèce de point noir. C’est
vraiment ce côté : je suis en alignement avec cette énergie.
Si la matérialisation est négative, la matérialisation pourrait être
perdue ?
Non, parce que quand on matérialise quelque chose c’est à plus ou
moins long terme, quand je suis en colère ça ne va pas poser des
problèmes. La colère est une énergie. Je connais des gens qui sont
tombés malade parce qu’ils étaient en colère contre eux-mêmes. Il y
avait une énergie négative qui se déversait sans arrêt sur eux, une
forme d’énergie très puissante. Mais dans la plupart des cas c’est une
énergie ponctuelle. Ça ne va pas venir interférer. Là où ça va poser un
problème c’est quand cette colère devient Kidnappeur et au lieu que
notre intention vienne de notre amour intérieur, elle vient de notre
colère et de notre souffrance et négativité. C’est là qu’on commence à
aller dans des culs de sac et dans les choses très difficiles.
Le libre arbitre, on va en parler plus longuement. Les neuro-sciences
ne sont pas d’accord sur le libre arbitre. Il y des gens qui disent oui je
suis en libre arbitre. Le libre arbitre existe, donc physiquement notre
cerveau n’est qu’un ensemble de stimulations physico-électricochimiques. En réalité, quand on analyse le sujet, on voit que le libre
arbitre ne peut pas être de nature matérielle. Notre cerveau obéit à
des lois mécaniques qui sont un enchaînement de causes et d’effets et
dans ce cas-là il ne peut pas y avoir de libre arbitre, on est des robots.
En même temps, notre cerveau est lié à la mécanique quantique qui
est souvent liée à la notion de hasard. Un robot qui joue aux dés est
toujours un robot. A partir du moment où vous croyez au libre arbitre
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vous croyez forcément qu’il existe une partie qui n’est pas matérielle
en vous. Il faut être connecté à cette partie pour pouvoir exprimer
votre libre arbitre. Sinon c’est le mental, dans toutes ses influences,
soit mécanique soit au hasard qui va vous faire réagir. Le libre arbitre
ne fonctionne véritablement qu’à partir du moment que vous êtes
véritablement connectés. On peut tout à fait trouver la paix ou être en
paix même si nos chakras ne sont pas harmonisés.
Qu’est-ce-qui nous empêche d’être en paix ? Il y a une très belle image,
c’est Pierre Etienne Bourget qui dit ça : « c’est comme quand vous avez
un stylo et le stylo c’est vos soucis. Pourquoi est-ce que vous gardez le
stylo ? ». Vous pouvez très bien le lâcher et vous retrouvez en paix à
l’instant. Vous pouvez vous dire je suis en paix aujourd’hui, ce n’est pas
lié aux chakras. C’est un instinct qui existe au fond de vous, il suffit
juste de contacter.
Une façon de faire c’est se dire « je souffre », juste ce côté-là permet
d’arriver à l’harmonie. On peut ressentir ces vibrations même si les
chakras ne sont pas harmonisés. Il y a une histoire d’instinct, ça se
travaille. C’est juste s’écouter soi-même.
Après, la notion de l’arbre dont tu parlais, Catherine. « Pense à toutes
les actions que tu voudrais faire : peindre, écrire, aller au boulot...
Dans quel ordre tu les mets ? » Tu les vois comme les feuilles de l’arbre
et tu vas les dessiner comme un arbre avec les différentes actions et
chaque action peut être plusieurs autres petites actions. Si je veux
peindre je vais acheter la peinture et des toiles, faire une exposition et
trouver des gens pour les regarder... Tout n’est pas aussi important,
peut-être que trouver une exposition ce n’est pas important, tu veux
juste peindre. C’est ça l’exercice.
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Sur le fait d’être démoraliser et de ne pas pouvoir méditer, avoir besoin
de se recentrer. Ça c’est vrai, la vie est un flux, là aussi on a le droit
d’être bienveillant et de se dire finalement dans sa médiation, je suis
troublé et je ne me sens pas en paix. Ce qui est intéressant c’est que
dès qu’on dit ça et qu’on s’observe et bien on est ailleurs dans un
endroit de calme qui observe l’agitation.
On parle souvent de l’observateur et ça c’est très important. Je médite
et je peux méditer dans le calme malgré le fait que je sois troublé. Le
fait de dire nous ne sommes pas une seule personne, une seule
pensée, un certain nombre de personnages qui prennent des rôles
parce qu’on a le Moi Dépressif, le Moi Heureux… La question est qui
est celui qui est au centre, qui est l’ancre ? Cette ancre-là elle est dans
la paix et la sérénité et elle peut nous observer. Ce point-là est très
important, c'est-à-dire que nous ne sommes pas nos pensées. Tout ce
qui est confié, nos problèmes à l’univers, écrire une lettre, parler aux
anges, tout ça marche bien.
Pour canaliser l’énergie, la meilleure chose que je connaisse c’est se
focaliser sur une chose. On disait on veut trop de choses à la fois. C’est
comme si tu frottais la lampe du génie et que tu avais droit à un seul
vœu. Je voudrais ceci cela... le génie dit tu as droit à un seul vœu. Ce
vœu ou cette action n’est jamais parfaite. Les gens cherchent toujours
mieux.
Le principe est plus simple que ça. C’est : Qu’est ce qui me parait
aujourd’hui le pas le plus proche ? Qu’est-ce qui me paraît le plus
logique ? On part de là et même si ce n’est pas parfait on va
commencer à avancer. Quand on avance on va sentir la vibration, on va
sentir qu’on est aligné et on va continuer. S’il y a un truc qui ne va pas,
ça va me permettre de revoir et de donner de l’ampleur à mon projet
de vie.
47
Un exemple. Quand j’ai commencé à développer la méditation 3G,
j’avais comme objectif de développer la méditation 3G. C’est restrictif
car j’ai pleins de choses à partager. J’en suis donc venu à partager ce
que je sais et maintenant je sais partager mes messages avec les
autres. Mais maintenant il y a pleins de gens qui ont envie de partager
des messages, des techniques, qui sont des enseignants très bons et
maintenant je me demande comment je peux les aider. Ce n’est pas
renoncer à chacun de mes objectifs mais comment donner de
l’ampleur à tout ça ?
Sur le fait de « Mon frère est alcoolique est ce que je peux matérialiser
quelque chose pour lui ». La question est que chacun est libre et ton
frère aussi. Est-ce qu’il a vraiment envie lui de sortir de là ? S’il ne veut
pas s’en sortir qu’est ce qui te donne l’autorisation d’agir sur son
chemin ? Tu peux le faire mais c’est à toi de le prendre en conscience.
Moi, je considère et c’est vraiment malheureux, on peut aimer tout le
monde mais on ne peut pas aider tout le monde même si on l’aime, si
lui-même ne veut pas s’aider. Ça il m’a fallu beaucoup de temps pour
l’apprendre et je n’y arrive pas parfois. Quelqu’un qui ne demande pas
d’aide qui ne veut pas s’en sortir ça veut dire qu’il n’est pas allé au
bout.
Il y a cette image que j’adore : quand vous prenez un papillon s’il se
débat pour sortir de son cocon et vous l’aider, en fait le papillon meurt
car il n’a pas développé ses ailes. On se sent coupable on voit se
papillon, ça peut être ton frère ou d’autres personnes et je me dis :
J’aimerais tellement les aider, j’aimerais tellement faire quelque chose,
j’ai des outils extraordinaires pour les aider. En fait je sais très bien que
je pourrais leur donner les meilleurs outils du monde mais ça ne
servirait à rien. Parce que les outils ne servent qu’à canaliser les
48
moyens et les énergies que l’on a en nous, cette énergie de vie, cette
énergie d’avancer.
Ce point-là est vraiment difficile mais je commence à l’accepter.
Comme dit Christine, on peut proposer. Je propose : « Comment je
peux t’aider », mais on ne peut pas changer le monde. On peut que
changer soi-même. On peut demander est-ce que tu veux de l‘aide ? Je
suis d’accord avec toi pour être aidé, il faut savoir le demander.
Il y a une blague très drôle : c’est une femme qui va voir le docteur. Elle
lui dit : « Docteur, J’ai un vrai problème, mon mari a un problème avec
l’alcool ». Le docteur lui répond : « Pourquoi c’est vous qui venez me
voir et pas votre mari ? ». Ça veut dire on peut travailler sur nous, on
peut faire des choses. On peut considérer plein de choses, notre
culpabilité en disant, j’aimerais l’aider mais je ne le peux pas. Il y a un
moment où on peut aimer, avoir de la compassion, de la
compréhension. On peut ne pas juger, être là et dire qu’on est là et en
même temps, on peut ne pas aider quelqu’un contre son gré. Parce
qu’on le prive de son chemin, il est responsable et tout ce vous dites
est magnifique, c’est très beau être accompagnateur, sauver le
monde… Oui il doit aller au bout de son expérience et c’est dur à
accepter.
On l’envoie pas se démerder tout seul ce n’est pas ça. Chacun est
maître de sa vie. Il nous appartient de faire ce qui nous apparaît juste.
Concrètement, j’ai quelqu’un que j’aime beaucoup et je ne suis pas
d’accord sur comment il mène sa vie, mais ça c’est un jugement. Il ne
m’appartient pas d’avoir un jugement sur son chemin. Donc je lui ai
exprimé très clairement quelle était ma position en disant que je
n’étais pas d’accord avec ce qu’elle faisait, que je pensais qu’il y avait
d’autres chemins et que si elle voulait en parler j’étais là. Je ne pouvais
49
pas l’aider si elle ne reconnaissait pas qu’il y avait un problème et si
elle ne voulait pas avancer.
C’est une discussion difficile mais je me sens aligné. Je suis frustré car
je n’ai pas pu l’aider mais les choses ont été claires. C’est ça aussi lâché
prise, c’est dire qu’on est là, qu’on est à l’écoute. On peut aussi
abandonner cela à l’univers pare qu’on ne peut plus, parce que je
reconnais que ça me dépasse et que je n’ai pas le jugement total. Dans
ce cas-là, j’abandonne la problématique et s’il y a des choses à faire, je
les ferais.
J’aime bien ce que dit Daniel : « Si je vois qu’il n’est plus alcoolique
alors je peux maintenir en moi le fait qu’il s’est libéré et que ça va
l’aider ». Aider la personne qui subit ? Si la personne ne veut se
prendre en main on n’a pas à intervenir. Demander à la personne
concernée l’autorisation de travailler sur lui. C’est un peu compliqué. Si
on lui dit est-ce tu veux que je t’aide ? Les gens souvent disent « non ».
S’ils demandent de l’aide, là oui, on peut les aider. C’est difficile de
voir les gens qui souffrent quand on pense qu’on a la solution.
En fait, c’est plutôt notre problème intérieur plutôt que le leur parce
qu’eux sont sur leur chemin. Il n’y a pas de problèmes pour eux et ils
ne changent rien. Souvent, je me dis si cette personne ne demande pas
d’aide c’est parce qu’elle n’a pas assez souffert. Ça ne veut pas dire que
je me fiche de sa souffrance mais que cette souffrance est là pour lui
apprendre quelque chose. Peut-être elle n’a pas assez appris pour
passer à un autre niveau et donc il faut qu’elle revoie le cours. Je n’ai
pas le droit de la prendre par la main et de lui dire : « T’as pas fait le
programme de sixième ». On peut se pardonner nous et ça c’est
important.
50
Je ne pense pas qu’on doive toucher le fond pour apprendre. Dans le
processus d’apprentissage, il y a un moment où il faut toucher le fond.
Le plus grand apprentissage que l’on peut vivre c’est passer au-delà de
notre mort symbolique. Ça c’est quelque chose que je crois. Derrière
chaque souffrance, il y a quelque chose à apprendre. L’expérience de la
mort symbolique est pour moi l’expression la plus forte du lâcher prise.
En fait, quand on commence à lâcher prise on voit la vie différemment,
on commence à être sur d’autres fréquences mais on doit toujours
déplacer notre ancien ancrage. On arrive sur un sorte de dépression,
on souffre énormément parce qu’on avait des aspirations plus haute et
on est retenu. On sait plus trop où aller, notre boussole est
complètement perturbée. On peut rentrer dans des dépressions très
profondes. Souvent, la meilleure façon de sortir de là, c’est la mort
symbolique. Neale Walsh dit « quand tout change changez tout ».
Je me souviens quand j’étais consultant, j’étais malheureux parce que
je ne me sentais pas en alignement avec qui je voulais être. Par contre
j’avais, en moi, le fait que si je quittais ce boulot, je n’existais plus. Ça
paraît exagérer, c’est vraiment le cas. J’avais tellement travaillé, j’avais
associé pendant tellement d’années mon identité personnelle avec ce
boulot, qui j’étais, mon moi pour avancer dans ce travail que si je le
laissais je n’existais pas. Je suis quand même sorti de ce boulot. Je peux
vous dire que je crois qu’il n’y avait rien au monde qui pouvait me faire
le plus peur donc pour moi j’affronter la mort.
D’une certaine façon, je suis passé à travers la mort d’une partie de
moi-même. Cette mort a été l’occasion d’une renaissance que je
trouve extraordinaire, qui m’a apporté énormément. Donc pour
apprendre je ne sais pas s’il faut toucher le fond, mais il faut assimiler
et quand on a assimilé une partie de nous meurt et une autre renaît.
51
Le côté alcoolique ou autre c’est un apprentissage et il faut attendre
que le maître arrive. L’alcool, c’est son meilleur enseignant aujourd’hui.
Quand il aura appris tout ce qu’il a apprendre, il le tuera et s’en
débarrassera pour avancer. Il y aura une mort symbolique.
Donc, voilà sur ce sujet. Je suis d’accord avec ce que vous avez
mentionné. Je regarde un peu les différents commentaires. Je suis
d’accord avec Maité sur la souffrance et la colère. Tous ces gens-là le
font parce que beaucoup de gens l’on vécut. C’est là que l’on apprend
beaucoup et c’est pour ça que la souffrance n’est pas « un mal ». On
n’arrête pas de mourir et de renaître. On se pose la question si la
réincarnation existe. Oui ou non, peut-être, ce n’est pas la vraie
question.
La vraie question est : Est-ce que dans notre vie on meurt et on renait
tout en étant dans le même corps physique ? La réponse et oui. Je
trouve ça très beau l’expression de l’Évangile qui dit : Heureux celui qui
m’abandonne car il me rend à moi-même. Oui, c’est vrai, mais c’est un
équilibre qui est très difficile à trouver parce qu’il y a ce côté
dépendance, indépendance, interdépendance.
Je crois qu’on est tous Un. On est tous unis. Dans le fait d’être Un, il y a
le fait de respecter l’autre et son chemin. On pourrait parler des heures
du sujet mais je pense que le fait de dire : « Nous avons notre vie, les
autres ont la leur, on peut tendre la main, ils sont eux même
responsables de leur chemin, de leur karma, on ne peut pas les sauver
malgré eux, il faut qu’ils apprennent de leur maître actuel », c’est
important.
Aussi, accepter de laisser mourir. Il y a ce film de James Bond Live and
let die : Vivre et laisser mourir, ça c’est quelque chose à laquelle je crois
52
beaucoup. Il faut qu’on vive et en même temps qu’on laisse mourir des
parties de nous-même.
Le Moi des autres est aussi une partie de nous-même. Il faut accepter
de lâcher prise aussi de ça. C’est des points subtiles parce que ça nous
renvoie à notre impuissance, à notre amour, à ce qu’on a envie de
donner et ce que l’autre n’est pas prêt de prendre. C’est un
apprentissage difficile. Le mythe du phénix est bien pour cela, la
lumière qui tombe sur les ténèbres.
53
La Création
On peut parler maintenant, de la création. La loi de la guidance, de
lâcher prise, de matérialisation, tout cela sont des moyens. L’objectif
est d’atteindre la plénitude dans la vie. Ce n’est pas du tout un côté
très grandiloquent, l’illumination, les anges qui chantent, ou les
bouddha qui nous accueillent. Pour moi ce n’est pas ça. C’est juste : je
suis serein, je suis aligné et c’est ce que je fais dans mon esprit que je
suis fondamentalement. C’est ce que j’appelle une danse entre le
pouvoir et la sagesse. C’est l’harmonie entre qui nous sommes
vraiment et l’être que nous créons. C’est l’être et la création, c’est la
même pièce, le ying et le yang.
Souvent il y a des gens qui disent : « tu parles de spiritualité et en
même temps de faits très concrets ». Je sais, souvent je peux aussi
bien parler des techniques de méditation que de comment on gère
une entreprise. Pourquoi je fais ça ? Parce que c’est la même chose. Il y
a une harmonie et si vous voulez exprimer qui vous êtes, il faut le faire
à travers ce que vous savez : la peinture, l’écriture, la cuisine… Mais ce
côté-là de création est très important parce que souvent on croit que
tout est donné et que tu as ce que tu dois. En fait, c’est une cocréation, si c’était ça et si tout était défini on serait tous des
marionnettes. Voilà ta feuille de route vas-y.
Ce n’est pas ça, l’univers est une co-création, une aventure commune.
Cette danse c’est le processus, c’est ce qui se passe. On se dit « ça y
est, c’est bon, j’avance et je suis bien aligné ». Et on s’effondre quand
ce n’est pas du tout ça. En réalité, on arrêtera jamais de chercher qui
nous sommes pour être en accord mais la vraie raison c’est qu’à
mesure d’avancer, on se découvre. On peut faire ce qu’on aime et on
part de là, mais souvent on découvre de nouvelles choses. Ça veut dire
qu’au travers de notre création, notre être s’enrichit et donc notre
création s’enrichit aussi. C’est pour ça que je dis que c’est comme une
danse. Il y des moments où c’est l’être qui va mener et on se découvre,
on se reconnaît et on renaît, on se focalise sur l’être, on va méditer,
faire un travail sur soi, aller voir un psy, lire beaucoup de choses et à un
54
moment cet être va, comme dans l’alchimie, vous mettez tous les
ingrédients et soudain vous avez une transformation. Je suis assez fort
maintenant, je peux étendre qui je suis dans ma création, je peux me
prolonger.
Si vous regarder bien c’est en analogie avec la création de Dieu. Je suis
un être, je m’intensifie, je suis plus complexe et vient le Big Bang qui
crée quelque chose. Tout est fractal comme chez les hommes. Vous
créez quelque chose et durant la création vous vous heurtez à la
matière: vous voulez peindre, en fait vous peignez, les gens n’aiment
pas votre peinture et vous vous dites « moi je les aime bien, je n’ai pas
trouvé le bon public ». Là vous vous interrogez et votre création vous
donne des informations très importantes sur votre être et finalement
vous vous dites : « Est-ce que j’aime bien, la peinture oui mais de
quelle façon et comment ? ». Vous commencez à réenclencher une
réflexion sur votre être en ayant eu l’éclairage de la matière. Cette
matière vous permet de créer différemment, d’être différemment,
d’avancer et de co-créer.
C’est pour ça que je dis que c’est une danse, c’est une danse entre qui
vous êtes et ce que vous faites et il y a une alternance. Souvent je parle
de multiples morts, parce que vous vous donner à fond et cette choselà prend un chemin qui n’est plus en accord avec votre être. Vous vous
dites : « C’est pas du tout ça ! ». Le truc s’est fondre un peu, comme un
soufflet, travailler sur moi parce que je peux me tromper. Mais en
réalité ce n’est pas que vous vous êtes trompé, vous avez avancé sur le
chemin et vous avez vu où ce chemin menait et vous avez avancé
beaucoup plus loin. Vous avez l’impression d’être revenu au début
mais vous avez fait un chemin énorme. Parce que vous voyez le monde
depuis une autre montagne, vous pouvez changer de direction. La
torpille va trop à gauche, trop à droite, trop haut ou trop bas mais elle
va atteindre son but car à chaque instant elle se demande où elle est
par rapport à son objectif.
Je sais que ce n’est pas facile, il y a qu’une seule chose qui est vraie,
c’est tout ce point de dualité. Notre monde est dual par définition, je
suis séparé de ma table mais fondamentalement c’est l’expression
55
d’une même énergie, d’une même fréquence. De même votre être et
votre création sont l’expression d’une même chose de qui vous êtes
fondamentalement. C’est ce que j’appelle les 2 chemins du bonheur.
Je suis d’accord avec Ismaël pour expliciter davantage ce point. Toutes
les civilisations ont recherché le bonheur, il y en a peu qui l’ont trouvé.
Si vous regardez l’Occident, le bonheur c’est avoir plus, plus d'argent,
de sexe, de consommation… et ce chemin du plus à emmené
beaucoup de chose, la médecine, la technologie… Sauf que ce chemin
du plus nous laisse un goût de cendre, on a pleins de machins mais
qu’est-ce que je fais de ces machins ? L’autre chemin c’est le chemin du
moins, c’est celui de l’Orient, il faut se détacher des choses, de ses
passions, de ses attachements. C’est un chemin qui a construit des
civilisations millénaires. Je crois que le lien c’est entre les 2 : l’Occident
a poursuivi le chemin du pouvoir et de la création et l’Orient celui de la
sagesse et de l’être.
Moi, j’aime bien Bouddha, je crois que c’est l’harmonie entre les 2, le
pouvoir et la sagesse, le plus et le moins, l´être et la création, entre le
chemin du guerrier et le chemin du Sage. On ne peut pas faire tout à la
fois. Il y a des moments où on est plus extérieur et d’autres plus
intérieur. Si on est juste intérieur on rate l’extraordinaire information
que va nous donner le monde.
Un exemple idiot, si vous voulez faire du vélo vous pouvez lire tous les
livres sur le vélo, mais vous en saurez moins que celui qui monte sur le
vélo et tombe. C’est comme disait Audiard, « 2 intellectuels assis iront
toujours moins loin qu’un con qui marche ». En même temps, si le con
se met à marcher, il ne comprendra pas le sens de son existence, il
marchera mécaniquement, comme un hamster dans sa roue.
56
Effectivement, l’infini se cache dans le fini et l’éternel dans le présent,
dans ce moment là où à chaque instant qui passe vous exprimez qui
vous êtes, l’expression de votre création et qui vous êtes
fondamentalement.
Il y a quelques mots qui sont antinomiques, comme « lâcher prise » qui
pour moi va avec action. Ce n’est pas attendre que les choses passent.
Ça c’est une expression de l’être. Il y a des gens qui font des chemins
de vie où ils ne font qu’explorer leur être, pourquoi pas, ce sont des
chemins d’ermites, de méditants. On peut très bien décider de
consacrer une vie à son être et sa création mais à partir du moment où
on arrive à voir toutes ses parties, on a envie de les faire vivre à la fois
car c’est un excellent moteur de connaissance et de développement.
Voilà pourquoi la relation du lâcher prise et de l’action, lâcher prise
pour la connaissance et l’action pour la réaction.
Je crois beaucoup à la notion de service et de partage parce que si on
fait les choses simplement pour nous, à quoi ça sert ? On peut
apprendre des millions de trucs et aller jouer dans Question pour un
champion. Je connais des gens qui essaient de développer des
pouvoirs spirituels et des expériences et c’est très bien. Comment on
se connecte avec les autres ? Comment on donne ? Et c’est ça la vraie
question. Le fait de donner pour moi c’est enseigner, c’est de l’art, c’est
tout ce qui est expression de soi quel que soit le média. Je crois qu’il y
a quelque chose de fondamental, parce que nous sommes tous Un
dans le fait de redonner. Souvent, le fait de redonner, de partager
donne son sens aux choses.
Là on en vient à la partie obscure de l’âme quand vous commencez à
changer. Les gens vous regardent et disent « c’est bizarre, il est
différent, il s’intéresse à d’autres choses, je ne le reconnais plus ».
Vous-même ne savez plus trop où est le bien et ou est le mal. Ce qui
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est peut-être l’état le plus proche de Dieu ou de la conscience divine.
Comment en sortir ? C’est un point dont je parlerai tout à l’heure. La
meilleure façon de s’en sortir et de lâcher prise et d’accepter ce qui
doit mourir. J’avais eu une relation difficile avec quelqu’un que j’aimais
bien. Pourquoi est-ce qu’on a cette relation difficile ? Je me suis rendu
compte qu’il y a une partie de moi que je ne voulais pas lâcher. J’étais
appelé à autres choses, à voir les choses différemment. C’était une
opportunité pour exprimer une nouvelle façon d’être et de faire. Ce
truc-là, me plonger vraiment dans des abîmes, c’était une petite nuit
obscure mais c’est en laissant partir cette partie de moi-même en
lâchant les poids. Ce truc là c’est transformé, c’est vraiment de
l’alchimie. C’est l’alchimie qui transforme le chimiste, ce n’est pas le
métal qui change mais l’alchimiste.
L’autre façon de faire, c’est d’accepter de vivre, on peut rester pendant
des années dans la partie obscure de l’âme ne sachant pas quoi faire,
c’est aussi d’accepter de faire des erreurs. Je ne sais pas où je vais aller
mais je prendre le chemin le moins idiot et qui me parle le plus. Dans
cette espèce de désert, il n’y a rien et j’y suis resté longtemps. Rien ne
peut naître là-dedans, mais, en réalité, ce néant est des champs de
possibilités extrêmes, on le voit comme néant parce qu’il est très
proche de l’infini et de l’abondance absolue ce qui est quasiment la
même chose. On n’arrive pas à voir dans ces énormes champs de
possibilités où aller. On sent qu’on n’est plus digne de rien, on a
l’impression que plus rien n’est possible, que tout est pareil, que tout
est lisse. C’est le désert mais si on accepte d’y planter une graine,
quelle que soit cette graine, de prendre le risque. Ça peut être d’écrire
un poème, de rencontrer une nouvelle personne, ça peut être de
s’inscrire dans une communauté en ligne, et.
Ce n’est pas grand-chose. Cette graine va se mettre à pousser parce
que rien ne la bloque et qu’on s’est débarrassé d’un certain nombre de
58
conditionnements. D’une certaine façon on n'a plus rien à perdre. Ce
point-là, il est vraiment important, on tombe tous à un moment dans
un lieu où rien n’a de sens, mais justement on peut le voir comme
« tout nous est permis », où on peut se voir « totalement vide et digne
de rien ».
Il y a beaucoup de gens qui me disent mais qu’est-ce qu’est le vrai libre
arbitre ? La vraie liberté, quand on s’est débarrassé de tout et je donne
l’exemple de l’eau libre, quand elle est totalement libre, elle a perdu sa
nature. Elle n’est donc plus rien, elle est le vide. Mais, vous connaissez
peut-être l’énergie zéro : dans ce vide il y a une source d’énergie
phénoménale. Donc la seule raison pour laquelle nous restons dans la
nuit obscure de l’âme, il faut voir ça comme une notion d’infini,
comme un espace avant la création.
C’est comme si vous étiez Dieu, il y en a qui vont penser que c’est
exagérer. Vous êtes Dieu et vous arrivez dans ce truc qui est vide, où il
n’y a rien. Vous pourriez vous dire, « c’est vraiment déprimant il n’y a
rien du tout ». Ou alors, vous pourriez dire « c’est génial il n’y a rien et
alors je vais créer ». Même si vous êtes dans la nuit obscure de l’âme
vous avez la graine et vous pouvez créer. Vous êtes totalement libre et
c’est ça le message de la nuit obscure de l’âme. C’est pour ça que c’est
l’état le plus proche de la « divinité ». Vous êtes totalement libre de
créer et effectivement nous sommes à l’image de Dieu, nous sommes
créateurs avec Dieu.
Le plus extraordinaire de tout, c’est que nous avons ce pouvoir de
création. Pour le dire autrement : Qu’est-ce que le monde ? C’est du
vide, de l’énergie et de la conscience. Quand vous arrivez dans la nuit
obscure de l’âme, vous êtes face au vide, avec l’énergie indifférenciée,
exactement comme avant la création. Quand vous mettez votre
intention, votre conscience, là vous donnez naissance à quelque chose.
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Effectivement, nous sommes une parcelle de l’étincelle, de la lumière
divine, nous sommes Dieu. Tout ça est vrai et de mon point de vue
c’est dans la nuit obscure de l’âme qu’on peut le mieux l’exprimer.
Parce que justement rien ne vaut la peine, rien n’est plus important
qu’autre chose, donc c’est l’exercice création, l’exercice artistique le
plus pur qui soit. Vous êtes totalement libre, il y a personne à
satisfaire, à qui plaire etc.
Qu’est-ce que tu veux créer ? Vas-y fais-le. C’est à toi. Votre vie
devient une magnifique feuille blanche prête à être écrite. Voilà sur la
nuit obscure de l’âme. Qu’est-ce qu’on peut donner ? Dans la nuit
obscure de l’âme, on est recroquevillé sur nous-même, on souffre.
C’est ce côté fractale des choses et on se dit « j’aimerais bien que
quelqu’un me donne quelque chose. J’aimerais bien recevoir des
choses ». En fait, la vraie question c’est qu’est-ce que vous pouvez
donner, parce que c’est en donnant, c’est en créant cette intention de
la loi d’attraction dans le monde que vous allez donner naissance à
quelque chose. La vraie question c’est : Qu’est-ce qu’il vous manque de
sagesse et de pouvoir ? Voilà pour la création.
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Séance de questions-réponses
Je vais prendre des commentaires, si j’ai raté des questions, dites-le
moi.
Effectivement, la meilleure façon de sortir de la nuit obscure de l'âme
c’est de donner. Demandez-vous ce que vous pouvez donner ? Il y avait
un certain nombre de questions là-dessus. J’ai parlé de beaucoup de
choses. Tout changement est vraiment un rééquilibrage avec votre vie
actuelle et ce qu’on veut vraiment.
Il y a un point dont je veux parler, c’est la programmation. On est
programmé, c’est génétique, mental et social. On parlait de TF1 qui
vend du timing disponible, mais en fait génétiquement, il valait mieux
dans les temps historiques se conformer aux règles de la tribu parce
que vivaient que ceux qui étaient tous seuls dans la jungle. Donc
génétiquement, depuis la nuit des temps, nous sommes sélectionnés
suivant notre capacité à nous adapter à notre environnement. De plus,
mentalement, nos parents, notre famille nous ont conditionnés pour
qu’on puisse faire ce qu’ils voulaient. C’est très bien, ça nous aide à
survivre. Par contre quand on veut se prendre en main et fonctionner
différemment, il faut qu’on lutte contre tout ça. Le fait qu’il y a des
millions d’années, que si on essayait d’être différent on mourrait dans
la jungle. Il faut que l’on lutte contre nos parents qui nous ont dits « Si
t’es pas sage t’auras pas de dessert ». Il faut que l’on lutte contre TF1
et compagnie qui ont une seule envie : Nous faire acheter plus de Coca
Cola.
Il ne faut pas s’étonner quand on dit « j’essaye d’avancer dans ma vie
et je n’y arrive pas ». J’ai fait des statistiques sur le sujet. Quand vous
regardez des thèmes comme : sortir de l’alcoolisme, arrêter de fumer,
perdre du poids de façon durable ou créer une entreprise, vous arrivez
61
au même pourcentage d’échec qui est de 90% à peu près. Donc quand
vous vous engagez sur ce chemin vous vous battez et à 90% vous allez
échouer.
Donc, la meilleure façon de faire ça, c'est tout ce que l’on a mentionné
et c’est surtout la bienveillance. Vous avez le droit d’être comme vous
êtes, vous avez le droit de vous aimer que vous soyez dans la nuit
obscure de l’âme ou tout en haut ou tout bas de la pyramide. Quand
on a suivi le chemin du Guerrier et que l’on s’est adapté sans arrêt à ce
qu’on attendait de nous, on se demande finalement « Qui je suis ? »,
« Ce serait bien que je vive ma vie à moi maintenant et pas celle que
les autres voudraient que je vive ». C’est très difficile, mais là on
commence à rentrer dans le domaine du sage et d’aller vers son être
intérieur mais ça demande de se reprogrammer. C’est un chemin
difficile, mais c’est le bon chemin qui nous permet d’être nous-même
fondamentalement, donc c’est une très belle aventure. Je ne dis pas
que la nuit obscure de l’âme doit être traitée par-dessus la jambe. Il
suffit d’aller danser et tout ira bien.
*Effectivement, il y a 3 actions qui me paraissent importantes. La
dépression est une maladie, il faut donc aller consulter. Parce que
parfois, on va tellement mal que même si on comprend mentalement
les choses, on est incapable de prendre le relai émotionnellement
donc c’est parfois utile d’avoir un support. Faire le vide ça c’est
important, c’est contacter notre source d’amour. Puis faire le lien avec
les sources de plaisirs avec qui on est fondamentalement.
Oui, le module des programmations des mémoires, j’aurais pu en
donner pleins parce que tout ça, c’est un tout. J’ai tout un cours qui
traite de comment on se déprogramme et on enlève les influences. Ce
n’est pas le seul, chacun de ces thèmes pourrait être l’objet de
discussions pendant plusieurs semaines. Notamment, j’ai un outil qui
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est très puissant qui fait le dialogue entre vous et votre moi intérieur.
J’ai des tas d’outils de déprogrammation.
Non, ça n'a rien à voir avec la PNL. C’est un outil qui a été inventé par
un moine Zen, ami qui utilise des techniques occidentales. Puisqu’on
parle des techniques 3G, pour ceux qui n’ont pas été dans le
programme, la discussion est un peu occulte mais effectivement j’ai là
le programme, on est au mois 24. J’ai un peu interrompu ce
programme parce que je voulais partager des choses comme cela de
façon un peu plus large. Je me disais « c’est dommage de ne parler
qu’à des gens qui sont dans le programme alors qu'il y a pleins d’autres
personnes qui pourrait en profiter. » Merci, pour le soutient.
Effectivement, il y a beaucoup de choses à partager. Et que je veux
partager. Toute la question est de trouver un bon équilibre. Je veux
pouvoir entrer de façon assez profonde sur les choses, et ne pas les
faire de façon superficielle. En même temps, ça demande du temps de
bien préparer tout cela, de bien ajuster et de trouver le bon cadre. Je
vais continuer sur la Spiritualité 3G, j’ai pas mal de thèmes passionnant
sur l’ouverture des portes dimensionnelles.
Oui si ça vous intéresse je vais vous envoyer le lien de la spiritualité 3G.
Non, ce n’est pas tard, le mois commence au mois 1 pour tout le
monde. J’aime bien donner la parole ça me parait normal. Je vous
expliquerai pour ceux que ça intéresse comment entrer sur la
Spiritualité 3G. J’ai un programme qui est progressif, par contre j’adore
Spiritualité 3G car ça me permet de partager des choses qui sont très
« spirituelles » mais avec une approche qui est pas ésotérique. C'est-àdire j’essaye de partager la spiritualité aconfessionnelle, scientifique,
une notion de spiritualité un peu énergétique et une spiritualité qui
s’appuie sur des recherches scientifiques etc.
63
Je vais parler après de l’Initiation 3G. Le problème est que je suis allé
très loin sur la dimension de l’être, moins loin de ce que je pourrais.
Par contre, Spiritualité 3G va beaucoup sur le thème de l’être. Merci de
votre soutient, ça me touche énormément.
Par contre je rate quelque chose qui est le thème de la création. Aussi,
il y a tout un tas de sujets qui sont fondamentaux, comme : le lâcher
prise, l’accès aux aspirations fondamentales, reconnaitre que ce qui est
là… J’aimerais mettre en place quelque chose qui soit un peu comme
un coup de fouet, comme un cours très ramassé mais qui permet de
faire un chemin sur l’être et la création. En gros c’est un peu comme
Manifestation 3G mais c’est beaucoup plus ambitieux. Je vous en
reparlerai car je vais faire un cours là-dessus à la rentrée.
Il y aura effectivement un stage où je parlerai de l’être et de la
création. Après, il faut que je trouve l’équilibre à savoir jusqu’où je
partage les choses, le prix auquel je le propose et c’est difficile parce
que si je vais aussi loin de ce que je veux, ça va être un cours où on va
avoir 5 modules : ce qui est là, les aspirations profondes, le lâcher
prise, les sources de pouvoir et la création. Ce sera un stage en live et
ce ne sera pas en juillet. Je le lancerai en septembre et j’essaierai de
faire un wek-end de 2 jours pour parler de tout cela. Je rentrerais très
profondément sur l’être.
Oui, je suis d’accord qu’il y a de l’urgence avec 2012. Pour ceux qui ne
vivent pas en France, je ferai des DVD pour que les gens puissent les
recevoir. C’est une grosse logistique à monter et toute ma question est
de trouver le bon prix. Si je vais de façon très profondément dans le
sujet, c’est du temps, beaucoup de temps et en même temps je ne
veux pas que ce soit trop cher.
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J’ai partagé des outils, notamment « la matrice de la transformation »
que j’ai utilisé et ces outils je veux que les gens qui les ont suivi
puissent les appliquer avec leur amis ou autre. Alors je veux leur
donner une espèce de certification de coaching derrière.
Alors, je pourrais en parler pendant des heures sur ces sujets, j’ai un
peu interrompu Spiritualité 3G pas dans l’intention mais dans la
matérialisation mais je vais m’y remettre. Avant je veux faire ce cours
sur la transformation, l’accomplissement et la réalisation de soi.
Je réponds sur le côté Manifestation 3G, M3G collection c’est en fait
l’ancien nom de Spiritualité 3G. Initiation 3G c’était une belle chose, un
évènement que j’ai organisé où j’ai voulu partager le lien entre la
spiritualité et le côté scientifique. Donc c’est un coffret où je réunis à la
fois un livret, tout un cours et des vidéos sur qui nous sommes
vraiment. J’ai aussi des exercices d’expériences spirituelles. J’ai aussi un
Cd qui est chargé par Marie la petite messagère. C’est quelque chose
qui me tient à cœur et j’ai envie d’amener ça un cran plus loin. Voilà
pour cet intermède sur ce que je fais et j’ai l’intention de faire. Merci
pour vos encouragements.
« Futur cran plus haut », oui c’est mon intention et merci à vous.
C’est normal d’être perdu quand on rentre dans cet univers 3G. Ça je le
dirais à Marie, votre témoignage sur les égrégores. C’est vous qui êtes
fabuleux et c’est vraiment sympa.
Quand est-ce qu’on voit Marie ? Est-ce qu’elle va faire des stages ? Je
lui ai suggéré d’en faire, ce serait bien qu’elle partage soit par vidéo
conférence soit par évènements. En fait, elle a eu un tas de problèmes
de santé, cela lui a demandé beaucoup d’énergie et elle n’a pas encore
répondu sur le sujet. Moi, j’aimerais bien qu’elle en fasse.
65
Alors, sur l’objectif de vie pour conclure là-dessus, après je répondrai
aux questions sur ce que je fais, on en a beaucoup parlé. Ne cherchez
pas à trouver l’objectif de vie le plus fabuleux.
Je reviens sur l’objectif de vie, n’essayer pas de trouver l’objectif le plus
fabuleux du monde. Commencez là où vous êtes. Je vous dirai essayez
cette affirmation : « je vis aujourd’hui non objectif de vie. Je vis
aujourd’hui, là, maintenant, tout de suite. J’exprime mon objectif de
vie ». Après cette conférence quand vous allez quitter cette conférence
pour aller manger, vous allez penser « Je vis mon objectif de vie », et
vous allez écouter l’émotion au fond de vous.
Comment est-ce-que ça sonne ? Oui ou non ? Vous n’êtes jamais
perdu, vous êtes de toute façon connectés au divin. Tout le temps en
permanence vous êtes le divin. Vous êtes l’expression de Dieu ou de
l’univers, alors ne vous en faîtes pas. Ne dites jamais je suis perdu,
vous n’êtes pas perdu, vous êtes toujours là. Dites tout simplement « je
vis aujourd’hui mon objectif de vie » et voyez comment ça résonne et
voyez le pas que vous pouvez faire. Concrètement, à qui vous pouvez
donner ? Qu’est-ce que vous pouvez donner ? Quelle action vous
pouvez prendre ? L’objectif de vie c’est vivez aujourd’hui. Ne vous
demandez pas où il est, vous le vivez. La seule question est : Quel
prochain pas vous pouvez faire ?
On m’a posé des questions sur l’amour : Comment je trouve l’amour
véritable ? Comment je peux trouver une âme sœur pour le reste de
ma vie ? Etc. Ce que je réponds c’est toujours sagesse/pouvoir. La
relation en fait n’existe pas. Il y a pleins de gens qui ont le prince
charmant ou la princesse charmante en tête. La relation parfaite, ça
n’existe pas, lâchez prise. La vraie question est : comment trouver
quelqu’un pour me donner plus de confort dans ma vie, plus de plaisirs
66
et autres ? La question est qu’est-ce-que vous voulez et qu’est-ce-que
vous pouvez donner ? Et à qui vous pouvez le donner ? Parce que
beaucoup de déceptions amoureuses viennent du fait que l’on attend
quelque chose de l’autre. Cette personne est très belle, très riche, elle
va donc m’apporter beaucoup de plaisirs et La question c’est : Qu’estce-que vous pouvez lui donner ? Si chacun se dit qu’est-ce que je peux
prendre ? Il arrive un moment où la relation se vide. Alors que si vous
êtes dans la situation de qu’est-ce-que vous pouvez donner ? Chacun
donne et la relation se nourrit.
Le couple c’est une personne, une entité à part entière donc on la
nourrit avec ce qu’on peut donner, partager ou échanger. C’est surtout
à qui ? Parce qu’il y a des gens qui ne voudraient jamais donner des
choses. Si on se pose la question : Qu’est-ce que je peux donner ? La
notion du « qui » devient tout de suite plus simple. Parce que vous
pouvez prendre de beaucoup de gens mais les gens auxquels vous êtes
prêts à donner c’est beaucoup plus difficile.
Après il y a la question du pouvoir. Je connais quelqu’un qui a perdu
son mari et qui aimerait se trouver un partenaire dans la vie. Je lui ai
demandé : est-ce que tu es allée t’inscrire dans une agence, est-ce que
tu sors ?… Elle me dit : Non, je ne me sens pas encore prête. C’est très
bien. Cela veut dire que tu n’es pas assez prête pour te retrouver avec
quelqu’un. Mais ne te tortures pas parce que tu voudrais trouver un
partenaire alors que ton mental et ton cœur ne sont pas en
alignement.
La question est : Quelles actions concrètes vous allez prendre ? Si vous
n’en prenez pas et vous n’êtes pas prêt à donner à quelqu’un ce n’est
pas grave. Vous avez le droit de vous donner le temps. Je parle
beaucoup plus des relations dans le cours mais c’est ce que je voulais
dire par rapport aux questions sur l’amour.
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Sur la santé, on a parlé de l’alcool. Maintenant, il y a quelqu’un qui dit
qu’il abuse de l’alcool, qu’il a une cirrhose et qu’il ne veut pas rentrer
chez lui et il demande ce qu’il peut faire et comment vivre pleinement.
Alors, déjà je ne peux pas parler de santé, je vous donne juste une
expérience : nous n’avons besoin de rien pour vivre pleinement. Je
vous ai raconté l’histoire d’un gars qui avait juste sa bouche et sa tête
et il vivait pleinement. On m’a raconté des histoires de gens qui
vivaient des expériences très difficiles dans leur vie et qui vivaient
pleinement. Donc, vivre pleinement est une question d’attitude et de
point de vue.
Nous n’avons besoin de rien pour vivre pleinement. De mon point de
vue, si je mourrais de faim, que j’étais sur la route et je me faisais
écraser, ce serait plus difficile à dire. Mais dans les faits il nous faut très
peu de choses, à peine au-delà du niveau de survie, pour que nous
puissions être totalement heureux quelque part. Donc, concrètement,
que peut-on faire ? Si on a abusé de l’alcool, on a le foie détruit, on ne
peut rien y faire. Cependant, Il y a des gens dont j’ai des témoignages
dont celui de Marie où elle a fait des guérisons magnifiques. Des
choses que les médecins ne croyaient pas possible et s’étonnaient en
voyant les radiographies. Il y a un moment où si les faits sont là ils sont
là.
La vraie question c’est : Quelle sagesse ? Quelle est le sens de cette
expérience ? On disait la souffrance et la maladie sont des
enseignants. Comment peut-on faire de cette faiblesse apparente une
force ? Cette faiblesse, elle nous permet de donner quoi et à qui ? Il y a
des gens qui ont fait, qui ont écrit des livres pour parler de leurs
souffrances et ça a aidé énormément de gens. Il y a des gens qui ont
fait des peintures, d’autres des séminaires, d’autres ont aidé des
proches, des gens qui ont monté des centres pour alcooliques
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anonymes, pourquoi ne pas écrire des livres sur le sujet ? Pourquoi ne
pas dire « c’était ma faute je n’étais pas capable d’avoir cette relation
avec ma femme ». Peut-être que chacun ne pouvait pas donner
suffisamment, il valait mieux que je détruise mon foie plutôt d’essayer
de reconstruire la relation ou simplement que je dise « ça marche pas
il faut qu’on arrête ».
Quelque part ça c’est un enseignant. Donc on ne peut peut-être pas
changer les faits mais on peut changer le sens des faits. Donc, nous
sommes libres de donner aux faits le sens que nous voulons. Ça c’est
sur le côté santé. D’ailleurs, j’ai beaucoup de gens qui ont la
fibromyalgie : on ne peut pas faire grand-chose dans les faits mais on
peut y donner un sens. Ça c’est très important.
On m’a posé la question : Comment réussit-on à créer un site Internet
privé et où trouver les aides pour le créer ? Ça parait être en dehors du
sujet mais c’est en plein dedans parce qu’aujourd’hui si nous voulons
donner ou enseigner, je crois qu’Internet est un outil extraordinaire : il
permet de partager avec les autres, d’aider les autres, de s’aider
mutuellement. C’est ce que j’appelle le thème du messager influent,
nous avons un message, une influence sur les autres, quel qu’il soit et
nous le partageons.
Ça je le ferai et je partagerai largement ce que je fais. Il y a des gens
qui me disent « mais la Spiritualité 3G comment tu fais ? » Ça je vous
l’expliquerai. Pour commencer Google et Amazon c’est le plus simple,
par contre il y a des clés, on en revient à la manifestation. On parlera
de marketing si vous voulez aussi, c’est un de mes sujets de passion
parce que c’est mon meilleur moyen de création. Sur le fait d’aider les
autres, écrire un livre est une création, faire un site Internet c’est aussi
une création, aider les autres tout simplement c’est aussi une création.
Donc, notre création c’est comment nous nous exprimons dans le
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monde. Effectivement pour Internet, je crois qu'il y a la notion de
passion. Je crois que c’est l’objectif de beaucoup de monde. Aller vers
les autres, savoir comment les toucher pour ça Internet est très bien.
Je crois que ça part de notre passion de notre intérieur de ce qui reste
quand on a tout enlever.
Après il y a la niche, il y a des contenus de qualité, je crois qu’il y a des
partenaires. Un exemple, j’ai mis en place la Médiation 3G il y a 2 ans,
j’ai mis en place toute une technique. Il y a toute une technique pour
amener de nouvelles personnes vers ce système, car c’est très
important. Là, je faisais un test avec le magazine Psychologie qui a 2,5
fois moins de lecteurs que moi lorsque j’envoie un email. Je parlerai de
la niche et de tout cela si vous voulez. Tout ça pour dire que c’est
efficace mais c’est dur à développer.
Je crois que chacun d’entre nous à quelque chose à partager, chacun
d’entre nous a eu des souffrances, a vécu des choses et maintenant on
est à une étape qui est : comment je peux mutualiser ça ? C’est ce que
j’appelle le cycle du karma. Vous le connaissez peut-être. Au début on
se pose des questions, c’est le Q, après on apprend c’est le A, puis on
vit des choses, on réalise c’est le R. Après on veut les mutualiser, on
passe à un nouveau stade, c’est un peu le cycle du karma. Dans ce
cycle il y a la mutualisation où l’on partage tout ça et avec Internet ce
sont des choses très importantes. A partir du moment, où les gens font
des choses qui peuvent aider les autres, je le fais assez souvent et je
n’ai pas de problèmes à en parler autour de moi, il faut trouver la
bonne forme, la bonne façon, pour que ce soit de bonne qualité et ça
je le fais. Je trouve que c’est en partageant les choses, en essayant
d’accoucher soi-même de ce que l’on veut dire que l’on aide vraiment.
Voilà, ça c’était sur l’argent et je crois qu’Internet est très important.
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Quelqu’un me dit : j’ai envie de réaliser quelque chose depuis
tellement longtemps, comment je peux faire pour l’attirer et la réaliser
? Si les choses sont extérieures à nous, on ne peut rien faire. Vous
voulez gagner au Loto, vous achetez un billet, mais c’est totalement
extérieur, ça ne va pas plus loin. Faire la différence entre ce qui est en
nous et ce qui est extérieur. Parfois je suis impatient, je me dis
« pourquoi ça avance pas j’aimerais en faire plus ». Ce qui est
important c’est le chemin, l’apprentissage de la patience est plus
important que l’atteinte rapide de la destination. C’est ça qui est
vraiment beau et ce n’est pas de la rhétorique, j’y crois vraiment. Je me
suis rendu compte assez tôt que quand on avait quelque chose, par
exemple les jouets de Noël quand vous avez votre jouet et vous vous
dites : « c’est génial j’ai tellement attendu ». Deux jours après le jouet
est usé et le plaisir est parti.
Donc ce qui compte vraiment c’est le processus et la clé du projet, c’est
le projet ou l’apprentissage de la patience ? Si nous nous sentons
serein quand nous avançons, alors il n'y a pas de souci.
Il y a plusieurs questions sur les désirs, les besoins et autres mais on les
a pas mal abordé. Le point c’est que tout ce fait pas à pas, ne pas
avancer vite, petit à petit, par étapes et prendre des risques. L’image
que je donne c’est quand on prend un gong, parfois il faut le faire
sonner et pour cela il faut faire une action et ce n’est qu’en tentant
qu’on voit si ça sonne bien dans mon harmonie intérieure.
La notion de choix et de libre arbitre on en a parlé. Le truc que je vous
donne c’est : « si j’étais la version la plus élevée de moi-Même ». C’est
ce que vous vous dites à vous-même : Je suis la version, la plus élevée
de moi-même, je veux exprimer l’amour, la compréhension, le plus de
valeurs positives possibles, qu’est-ce que je ferais ? Ça, très souvent,
c’est aligné.
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Conclusion
En conclusion, je voulais vous parler du paradoxe de la manifestation.
J’ai eu tout un tas de questions pour savoir si la manifestation sert à
quelque chose ou pas.
Les grands paradoxes c’est que dans le lâcher prise vous êtes libres et
si vous faites un effort pour vous manifester, c’est que vous ne
pratiquez pas la manifestation. La liberté absolue c’est celle quand
vous êtes de l’eau totalement libre, vous êtes le vide. Par contre quand
vous lâcher prise votre intention est alignée avec votre moi intérieur,
avec la raison profonde de votre présence, vous êtes votre intention, il
n’y plus rien autour et vous l’exprimez dans le flux de l’univers. Ce n’est
pas que vous êtes une marionnette, vous êtes dans les flux. Ça ne veut
pas dire que tout est immédiat, il faut bien agir dans la matière mais
par contre c’est un chemin qui est d’abondance véritable parce que ça
a un sens. Pour moi, c’est ça la clé, ce n’est pas tellement ce que vous
faites mais le sens que ça a. On a fait le tour à peu près de la question.
Une synthèse que j’ai trouvée très bien: la manifestation : « Il faut être
dans la confiance, la gratitude, la demande, c’est le moyen d’action de
la transmission et de l’aide aux autres. Oui, bien sûr la transmission,
l’action, l’aide aux autres qui partent de nous-même c’est réaliser qui
nous sommes nous-même. C’est devenir la plus belle version de nousmême et la partager avec les autres ».
C’est ce fameux ballet ou danse entre l’être et la création. Voilà ce que
je voulais partager avec vous. C’était un très bon moment. Je voulais
vous dire un grand merci pour votre soutient, votre participation, votre
échange. C’est peut-être difficile pour moi de tout suivre à la fois, j’ai
donc peut-être raté des choses. C’était un moment magnifique et je
vous en remercie de tout cœur. Cet évènement me conforte à aller
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plus loin sur le sujet de la transformation, du lâcher prise, des sources
de pouvoir et de la création et puis être un messager influent parce
que je me rends compte que ce sont les thèmes les plus parlants.
Je ferai plus de conférence, il faut que je trouve les bonnes façons de
les faire mais c’est vraiment un plaisir et je trouve que les personnes
avec lesquelles j’interagis sont vraiment magnifiques. Vous êtes des
personnes magnifiques et c’est vraiment un plaisir pour moi, je me
sens très honoré de tout ça. Merci à vous, merci d’être là. Si vous avez
des questions supplémentaires, je suis à vous.
Techniquement, c’est ma première vidéo conférence et je n’étais pas
sûr que ça marche. Merci à tous sincèrement. Oui, je donnerai les
informations sur Spiritualité 3G, je vais les mettre sur la zone membres
de même que je vais mettre l’enregistrement de cette conférence si
jamais ça a tenu techniquement. Je mettrai tout ça sur la zone
membre, vous n’avez pas fini d’entendre parler de moi. ☺
Au revoir à tous ceux qui partent, merci à tous. Merci, pour vos
témoignages de sympathie ça me va droit au cœur.
Est-ce que les invités auront un enregistrement ? Pourquoi pas ? Bien
sûr.
Un grand merci à tous, en plus ce que je trouve fabuleux, c’est qu’il y
avait des gens de beaucoup de pays donc c’était vraiment très
intéressant.
Merci à tous et Namaste !
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Transcription

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