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QUOTIDIEN D’INFORMATION - JEUDI 21 JUILLET 2016 - N°4321 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com
Sortie des deux albums prévue dimanche 24 juillet
C
M
J
Seg wassen ar ass-a et Ali inu de Yasmina
N
Page 11.
JS Kabylie
ISSN 1112-3842
Départ pour
Gammarth dimanche
Kamel Mouassa se dit “ satisfait”
du travail accompli lors de la première
partie du stage d’inter-saison
effectuée à Tizi-Ouzou.
Page 24.
Concours de recrutement Trois cadres suspendus pour « infraction »
C
M
J
Scandale à la DE de Bouira
La direction de l’éducation de la wilaya de Bouira vient d’être éclaboussée par un scandale lié à l’organisation du concours
de recrutement interne de l’année 2016. Trois responsables de la structure ont été suspendus provisoirement, en attendant
les conclusions de l’enquête enclenchée. Il s’agit du secrétaire général par intérim et de deux chefs de services. Page 3.
N
Agouni Gueghrane, thezridh ayen ilan...
M. Acheuk, DG
de la CASNOS
“Prêt à revoir
les dossiers
des cotisants”
Page 6.
Béjaïa
Une nouvelle voie
express sur Sétif
via Bordj Bou
Arréridj à l’étude
Page 5.
Idjeur
C
M
J
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Agouni Gueghrane, un village culminant à 1 119m d’altitude, est situé à 8 kilomètres au Sud-est de
Ouadhias, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. De par ses sites féeriques, le village accueille beaucoup de
visiteurs, en cette période d’été, attirés par un climat des plus frais et des sites à couper le souffle.
Page 2.
Le terroriste
abattu identifié
et 19 casemates
détruites
Page 6.
La Météo du Jour
Alger
TS
R
P
S
Max: 35
Min : 21
QUOTIDIEN D’INFORMATION
J EUDI 21 J UILLET 2016 N°4321
Tizi-Ouzou
Max : 41
Min : 24
Bouira
Max : 40
Min : 24
Béjaïa
Max : 38
Min : 23
MO Béjaïa Les Cabes préparent leur déplacement au Congo
Le TP Mazembe en ligne de mire
Après avoir bénéficié de deux jours de repos accordés par le staff technique, les Crabes du MO Béjaïa
ont repris le chemin des entraînements hier mercredi au stade de l’UMA et ce, afin de se préparer pour
le déplacement prévu la semaine prochaine au Congo, pour affronter le TP Mazembé dans le cadre de
la manche retour de la coupe de la CAF.
enus en échec par les congolais au stade de l’UMA, voilà
que les Béjaouis n’auront pas
droit à une autre alter native que de
revenir avec un meilleur r ésultat
T
pour espérer rester dans la compétition et ar r acher la qualification au
prochain tour, d’autant plus que les
Béjaouis occupent la seconde place
au classement du groupe A avec
cinq points. De ce fait, un bon r ésultat face au TP Mazembé leur per mettr a de conser ver leur s chances
intactes pour la qualification, bien
que la tâche ne s’annonce pas de
tout repos. Appelés à disputer deux
matchs impor tants en dehor s de
leur s bases face respectivement face
au TP Mazembé (27 juillet) et
Young Afr icans (11 août), les dir i-
La JSK bouclera la seconde phase de préparation demain
Kamel Mouassa satisfait du travail accompli
es Canaris boucleront leur seconde phase de
préparation, demain vendredi, à l’occasion de
la dernière séance d’entraînement programmée au
stade du 1er novembre. Après la première phase
qui a été consacré au volet physique, les Kabyles
ont fait du technico-tactique au cours de la semaine
en cours. Le coach Mouassa ne cache pas sa satisfaction quant au travail accompli par ses poulains
depuis le 27 juin dernier. Le coach ka : « L’équipe
L
a bien travaillé et les joueurs ont bien répondu à la
charge de travail. Je suis satisfait du travail accompli par le groupe depuis le début de la préparation.
Nous continuerons notre préparation à Gamarth et
nous ferons tout pour assurer la meilleure préparation en prévision du prochain exercice, afin que
l’équipe soit prête sur tous les plans pour le début
de la compétition. La JSK est un grand club qui
doit retrouver son lustre d’antan. Notre objectif est
de jouer les premiers rôles dans les différentes
compétitions et faire une grande saison », a déclaré
le coach kabyle. Le coach kabyle compte tout
mettre en œuvre pour que le stage de Tunisie soit
une totale réussite. Mouassa veut réussir une belle
saison avec les Jaune et Vert, peut-être même
gagner un titre. Les Kabyles ont effectué du biquotidien hier. Tous les joueurs étaient là, ce qui a soulagé le staff technique.
Départ pour Gammarth
dimanche
Comme annoncé sur ces colonnes, la JSK ralliera
la ville de Gammarth dimanche prochain pour y
effecteur son stage de préparation. Les Kabyles travailleront en Tunisie du 25 juillet au 15 août et
peaufineront ainsi leur préparation pour le prochain
exercice. En plus du volet technico-tactique qui
aura la part du lion dans ce stage, les Kabyles
devront aussi disputer cinq matchs amicaux pendant les deux semaines qu’ils passeront en Tunisie.
En effet, le Club Africain, l’Espérance de Tunis,
l’AS Marsa, L’Olympique Beja et le Stade
Tunisien sont au menu des Kabyles. A l’issue de ce
stage, le coach Mouassa dégagera l’équipe type qui
débutera la nouvelle saison 2016-2017. Les
Kabyles aspirent à ce que ce stage de Gammarth
soit une totale réussite. Leur objectif est de débuter
le championnat en force et de jouer les premiers
rôles dans les différentes compétitions. Ce qui reste
le souhait de tous les amoureux des Jaune et Vert
M. L.
geants du MOB comptent séjour ner
jusqu’au 11 août prochain en ter res
afr icains et éviter d’effectuer deux
déplacements qui pour r aient bien
revenir cher s au club. De ce fait, le
pr ésident Zahir Attia, avec ses collabor ateur s, est en tr ain d’étudier
toutes les possibilités pour r éussir
une bonne opér ation et éviter plus
de dépenses et la fatigue à ses
joueur s, sur tout que deux semaines
seulement séparent les deux matchs.
Cheklam signe
pour deux saisons
Ayant décidé de faire l’impasse sur
son recr utement dans un premier
temps, les dir igeants du MOB, sous
la pr ésence de Zahir Attia, ont finalement accepté le recr utement du
défenseur axial de la for mation du
CS Constantine, en l’occur r ence
Far id Cheklam. Ce der nier a par aphé son contr at à Alger en début de
soir ée de mar di der nier. Il passer a
donc deux saisons au MOB, qui a vu
la signature de sa septième recr ue,
apr ès Bencher ifa, Yesli, Rahal,
Messaâdia, Benmelouka et Touati.
Amine Kaci
Rep o r t ag e
2
Une région
qui enchante
par ses sites
et son Histoire
Jeudi 21 juillet 2016
Agounii Gueghrane,,
thezridh ayen ilan…
Agouni Gueghrane, un village culminant à 1 119m d’altitude, est situé à 8 kilomètres au Sud-est
de la ville des Ouadhias, dans la wilaya de Tizi-Ouzou.
or né par Ouadhias au Nor d,
Bouir a
au
Sud,
Ait
Bouaddou à l’Ouest et Aït
Touder t et Ait Boumehdi à l’Est,
Agouni Gueghr ane compte quelque
9 692 habitants. De par ses sites féér iques, étant situé entre de gr ands
rocher s, le village accueille beaucoup de visiteur s, sur tout en cette
pér iode des gr andes chaleur s,
attir és par un climat des plus fr ais
et des sites à en couper le souffle. Il
faut dire que l’accueil et l’hospitalité des Ath Vouchenacha font que
chaque per sonne ayant mis les pieds
dans ce village, y retour ne dès que
l’occasion se pr ésente. Les femmes
ici sor tent chaque matin, comme au
bon vieux temps, acheminer leur s
déchets ménager s ver s la déchar ge
du village, avant de se rendre aux
champs pour accomplir différentes
B
besognes, propices à chaque saison.
Les hommes, eux, commencent par
faire les emplettes avant de vaquer
à d’autr es occupations. Dans la
place du village, dénommée ‘’Afir ’’,
se r egr oupent, génér alement en
soir ée, les per sonnes âgées pour
par ler de tout et de r ien en attendant l’appel à la pr ière d’el-Aicha,
la mosquée se trouvant juste à côté.
Les jeunes, eux, pr éfèrent une autre
placette, un peu loin des habitations, pour leur rencontre. C’est un
lieu d’une beauté indescr iptible qui
se tr ouve entr e des r ocher s,
dénommé
‘’Anou’’.
Agouni
Gueghr ane, ce petit bour g situé sur
les
monts
du
majestueux
Djur djur a, est chanté par de gr ands
noms de la chanson kabyle, à l’image de Matoub ou Slimane Azem, un
enfant du village.
Slimane Azem,
ou agaruj n’tmusni
Slimane Azem est né le 19 septembre 1918 à Agouni Gueghr ane.
En 1929, à l’âge de onze ans,
Slimane Azem tr availlait déjà
comme ouvr ier dans des fer mes de
colons à Alger. Tenté par l’exil, il
rejoint, en 1937, son fr ère Ouali
Azem installé à Longwy en Fr ance.
Slimane était employé comme
manœuvre dans les aciér ies de la
société des hauts four neaux de la
Chier s en Lor r aine pendant deux
ans. En 1942, il fut ar r êté par
l’ar mée nazie qui avait déclar é la
guer re à la Fr ance et dépor té en
Rhénanie, pour le ser vice du tr avail
obligatoir e (STO), pour n’êtr e
libér é qu’en 1945. Revenu en
Volontariat pour nettoyer Ouadhias ce samedi
L
es autorités locales de la commune des Ouadhias
comptent organiser, après-demain samedi, en collaboration avec les associations qui activent au niveau de la
commune et les comités de villages, une grande opération
de nettoyage de tout Ouadhias : le chef-lieu communal El
Hed et tous les villages. Pour ce faire, l’APC des
Ouadhias a lancé un appel public à travers les médias et
un large affichage un peu partout à travers les murs de la
ville, et des localités à l’adresse de la population locale
pour participer à ce volontariat ou tiwizi, qui se veut une
occasion de renouer avec le travail collectif dans l’union
et la communion. Il y a lieu de reconnaître que la localité
des Ouadhias, ville et villages, n’est pas des plus propres,
et ce, malgré les efforts que fournissent les agents d’entretien et de nettoyage qui s’attèlent quotidiennement à
cette besogne. Cette insalubrité est due essentiellement
aux comportements inciviques de certaines personnes,
qui, sans se soucier de la propreté de leur ville et de l’environnement en général, contournent les bacs à ordures,
même s’il n’en existe pas beaucoup il faut le dire, pour
jeter leurs déchets, papiers, bouteilles en plastique,
mégots de cigarettes,… n’importe où ! C’est devant cet
état de fait que les autorités suscitées ont pris cette
louable initiative. Ainsi donc, tout le monde est appelé à
sortir ses gants, pelles et brouettes pour redonner de l’éclat à cette ville qui en a grandement besoin. Le rendezvous est donc donné pour ce samedi 23 juillet pour une
tiwizi, dont les retombées seront certainement bénéfiques
pour tous. Alors à vos…pèles et balais ! C’est de l’humour et c’est du sérieux !
L. A.
Fr ance, Slimane pr it la gér ance
d’un café à Par is, où il inter pr était
des chansons du ter roir pour un
auditoire nor d-afr icain. En 1948, il
rentre au pays apr ès une dizaine
d’années d’absence. En 51, Dda
Slimane composa sa première chanson ‘’Amouh Amouh’’, dédiée au
gr and poète kabyle Si Mouh Ou
Mhand. L’identité, la patr ie, l’exil
et les valeur s sociales sont autant de
thèmes tr aités dans ses compositions. Auteur, compositeur et inter pr ète, Dda Slimane chantait dans
les trois langues : kabyle, fr ançais et
ar abe. «Madame, encore à boire»,
«l’Algér ie mon beau pays», «Nta
mir w ana mir », «ffegh ay ajr ad
tamur t-iw» sont autant de chefsd’œuvr e qu’on
lui connaît.
Contr aint à l’exil, il fut enter r é le 31
janvier 1983 à Moissac en Fr ance,
malgr é son souhait d’être inhumé
dans sa ter re natale. Son talent et
son parcour s ar tistique époustouflant ont fait de lui l’un des chanteur s kabyles les plus populaires,
dont les chansons sont toujour s
écoutées même apr ès 33 ans de sa
dispar ition.
Thamdha Ousserghi
pour pallier au
manque de lieux
de loisirs
Pour pallier au manque d’infr astr uctures de jeunesse et de lieux de
loisir s, les jeunes des villages se
r abattent sur Thamdha Ousser ghi,
seul endroit où ils peuvent se baigner et se retrouver entre amis. En
effet, en l’absence de plages dans la
r égion, la masse juvénile se rend à
Aït El Kaid, un village classé en
2006 patr imoine national et relevant de la commune d’Agouni
Gueghr ane, où se trouve ledit lac,
aux sept retenues. Il faut reconnaître que ce der nier est un petit
par adis sur ter re. Tout au long du
mois de Ramadhan écoulé, cet
endroit était la destination pr ivilégiée de plusieur s familles qui
fuyaient la chaleur insuppor table
qui y sévissait. Et même apr ès la fin
du mois sacr é, cet endroit continue
de recevoir beaucoup de visiteur s. «
À défaut d’aller tous les jour s à la
plage, vu l’éloignement et la cher té
du voyage, nous nous rendons à
Thamdha Ousser ghi pour se r afr aîchir et à moindres fr ais. En dépit de
l’existence d’une soi-disant piscine
à Ouadhias, notre pr éférence va
toujour s pour ce lac, où l’eau reste
incroyablement fr aîche malgr é que
le mercure atteint des pics à plus de
40° C», nous disait cet étudiant or iginair e de Thafssa Boumad, un
autr e village de la commune
d’Agouni Gueghr ane. Toutefois, il
ser ait souhaitable que des plaques
indiquant la profondeur des eaux et
la dangerosité de se baigner y soient
installées pour pr évenir les noyades
et autres incidents fâcheux.
Lycia A.
l ’ Év én em en t
Jeudi 21 juillet 2016
C
M
J
N
La direction de
l’éducation de la
wilaya de Bouira
vient d’être
éclaboussée par
un scandale lié
à l’organisation
du concours de
recrutement
interne de l’année
2016, à l’issue
duquel pas moins
de 181 postes de
directeurs
d’établissements
et d’inspecteurs
pédagogiques
étaient prévus.
n effet et selon une source
sûre, il s’agit d’une affaire de
« négligence et d’infr action à
la r églementation ». L’affair e
remonte au mar di der nier, quand
une commission d’enquête du
ministère de l’Education nationale
a été diligentée au niveau de
l’académie de Bouir a, et ce, afin
d’enquêter sur l’authenticité d’une
circulaire adressée à plusieur s établissements scolaires de la wilaya,
dans le cadre de l’or ganisation du
E
C
M
Concours de recrutement interne Trois cadres suspendus pour «infraction»
Scandale
e
à
la
a
DE
E
de
e
Bouira
a
«Une décision surprenante»
concour s de recr utement inter ne de
l’année en cour s. Toujour s d’apr ès
notr e sour ce, des établissements
scolaires de la wilaya, par ticulièrement des lycées, ont été destinataires, le lundi 11 juillet der nier,
d’une circulaire signée par le secr étaire génér al par intér im de la DE,
attestant que « le ministèr e de
l’Education nationale et en accor d
avec la dir ection génér ale de la
fonction publique, a procédé cette
année à l’annulation de l’ensemble
des conditions et des exigences
requises aux enseignants pour par ticiper au concour s de gr aduation ».
Une note par faitement en contr adiction avec le r èglement intér ieur
du ministère de l’Education, qui stipule qu’une expér ience d’au moins
05 ans et un gr ade de la 13ème catégor ie, sont exigés des enseignants,
pour qu’ils par ticipent au concour s
de gr aduation, ver s les postes d’inspecteur s pédagogiques et directeur s
d’établissements. La commission
d’enquête, composée de trois hauts
cadr es
du
ministèr e
de
l’Enseignement, a, en effet,
confir mé les faits et or donné tout de
Réforme de l’examen du Baccalauréat
Le CNAPESTE met en garde
L
e conseil national autonome des professeur s
de l’enseignement secondaire et technique
(Cnapest-Elar gi) dit non à la r éfor me du
Baccalaur éat sans l’évaluation et la r éfor me du
cycle de l’enseignement secondaire. «Le
Cnapeste met en gar de contre la pr ise de décisions unilatér ales, face à la r éalité de vouloir
imposer la r éfor me du Baccalaur éat en r éduisant la dur ée de cet examen et le nombre des
matières sans procéder à l’évaluation et à la
r éfor me de l’enseignement secondaire, ce qui
aur a des conséquences négatives sur l’école
algér ienne», lit-on dans le communiqué du
Cnapeste rendu publique hier. Ce syndicat
prend le ministère de l’Éducation nationale
pour responsable des décisions pr ises dans la
pr écipitation et de la politique de fuite en avant
entrepr ise par la tutelle, ayant des r épercussions
négatives sur l’école publique. Cette or ganisation syndicale appelle la tutelle à procéder en
premier lieu à l’évaluation et la r éfor me du
cycle de l’enseignement secondaire pour pouvoir
débattre en second lieu de la r éfor me de l’examen du Baccalaur éat, en cr éant des ponts de
connaissances scientifiques entre les deux
phases. «En attendant la pr ise des décisions
sér ieuses, responsables et appropr iées par les
responsables du ministère de l’Éducation, le
conseil national du Cnapeste a fait savoir que la
r éfor me de l’examen du Bac doit être soumise à
la protection de cet examen en ter me du calendr ier et du contenu du car actère national»,
pour suit la même source. Cette entité syndicale
plaide également pour la r éhabilitation de la
fiche de synthèse «afin de mieux évaluer les
élèves et d’assurer la stabilité de l’enseignement
secondaire». Le conseil national du Cnapeste,
tenu r écemment, a pr éconisé de revenir à la
délibér ation par l'autor ité pédagogique en r atifiant les r ésultats de l'examen du Baccalaur éat
et de lui donner une plus gr ande cr édibilité. Le
Cnapeste appelle également à l’adoption d’un
seul sujet d'examen, lequel doit être fondé sur la
méthode d'évaluation. «Toutes les matières doivent être incluses dans l'examen du baccalaur éat, avec la possibilité d'étudier la r éduction
de leur volume hor aire et la r éduction du
nombre du jour d’examen», a recommandé le
Cnapeste. Aussi, ce syndicat estime qu’il est
impor tant de passer, le jour du Bac, les matières
Programmes pédagogiques de deuxième génération
L’UNPEF appelle à reporter l’application
L
C
M
3
’union nationale des per sonnels de l’éducation et de la for mation (UNPEF) a appelé,
hier, à Alger, la tutelle à repor ter l’application
des pr ogr ammes pédagogiques de deuxième
génér ation, jusqu’à l’année scolaire 2017/2018.
«J usqu’à pr ésent, les syndicats du secteur de l’éducation ne sont pas au cour ant du contenu de
ces nouveaux progr ammes. En effet, on demande
au ministère de la tutelle de repor ter sa mis en
œuvre pour l’année scolaire 2017/2018, afin de
per mettre à tous les acteur s du secteur de l’éducation d’y par ticiper », a affir mé Sadek Dzir i, le
pr ésident de l’UNPEF, lor s d’une conférence de
presse tenue, hier, au siège de son or ganisation
syndicale. Ce der nier a appelé le ministère de la
tutelle à ne pas pr écipiter la mise en place de ces
nouveaux progr ammes, «pour ne pas faire face
au même scénar io des r éfor mes de 2003», a-t-il
mis en gar de. En ce qui concer ne la refonte du
système d’examination du Baccalaur éat, M.
Dzir i a indiqué que son syndicat a salué la r éduction du nombre de jour s de cet examen et la pr ise
en compte de l’évaluation continue mais en
revanche, il a émis des r éser ves concer nant les
matières secondaires qui seront choisies par les
élèves. «On ne doit pas, en aucun cas, toucher
aux matières qui repr ésentent l’identité nationale, à savoir la langue ar abe et amazighe, sciences
islamiques et histoire», a-t-il dit. Évoquant l’annulation de la retr aite anticipée, le conférencier a
r éitér é le refus «catégor ique» de l’UNPEF de
cette décision, «qui a été pr ise sans la concer tation des or ganisations syndicales autonomes», at-il déplor é. Par ailleur s, le pr ésident de
l’UNPEF a lancé un appel à la ministre de l’Éducation, Nour ia Benghebr it, pour honorer ses
engagements et concr étiser les revendications
mentionnées dans tous les PV communs signés
entre les deux par ties. Il a mis l’accent également
sur la nécessité d’accélér er l’application du
décret pr ésidentiel 14-166 qui concer ne l’intégr ation et la reclassification des diplômés, à l’instar
des autres secteur s de la fonction publique. «On
appelle la tutelle et le gouver nement à concr étiser leur s promesses, pour ne pas pousser les tr availleur s du secteur à aller ver s la gr ève ou les
actions de protestation dur ant la prochaine rentr ée scolaire», a conclu M. Dzir i.
Samira Saïdj
essentielles mais avec aussi celles repr ésentant
l'identité nationale, à savoir l'ar abe, tamazight,
l'histoire et les sciences islamiques. «Nous avons
remarqué une cer taine opacité dans le tr aitement du dossier de la r éfor me du Bac, ce qui
nous amène à insister sur notre rejet de toutes
les propositions qui ne sont pas compatibles
avec la r éalité de l’école algér ienne et qui por tent atteinte à l’unité nationale», a encore indiqué ce syndicat dans le même document. Ce
syndicat a, par ailleur s, r éitér é sa disposition à
unifier ses r angs avec d’autres syndicats dans le
but de pr éser ver les acquis des tr availleur s algér iens, à l’image du dossier de la retr aite.
L.O.Challal
suite l’annulation de la circulaire.
Notre source ajoute également que
trois hauts responsables de la DE,
ont été suspendus provisoirement,
en attendant les conclusions de l’enquête. Il s’agit du secr étaire génér al
par intér im et de deux chefs de ser vices. Aussi, pas moins de 200 candidatures ont été annulées, car elles
ne cor r espondent pas avec les
cr itères exigés par la loi. L’enquête
est toujour s en cour s, affir me notre
source. Les enquêteur s du dépar tement de Benghebr it devront faire la
lumièr e sur cer taines zones
d’ombres à propos de cette affaire.
Il s’agit de deux questions essentielles : à commencer par l’or igine
de cette circulaire, et aussi des per sonnes qu’ils l’ont publiée et de
leur s objectifs ? Nous apprendrons,
par ailleur s, que les ser vices de la
Police se sont, eux aussi, saisis de ce
dossier et ont enclenché une enquête pour mettre la lumière sur cette
affair e, par ticulièr ement sur son
volet jur idique. Un r appor t détaillé
ser a bientôt sur la table du wali de
Bouir a, assur e notr e sour ce.
Contacté par nos soins, M. Ben
Messaoud Rachid, directeur de l’éducation par intér im, nous a
affir mé qu’il s’agit d’un « incident
clos ». À propos de l’or igine de ce
faux document, notre inter locuteur
avancer a qu’il a été « diffusé par
des inconnus sur inter net dur ant la
pér iode allant du 10 au 11 juillet
der nier. Son or igine reste indéter minée, mais je vous assure qu’il a
été monté de toutes pièces, même le
cachet du SG a été falsifié. Nos ser vices n’ont pas eu le r éflexe de vér ifier son authenticité et l’ont diffusé
à quelques établissements de la
wilaya. On s’est vite r attr apé et j’ai
adressé une autre annulant la premièr e et pr écisant les exigences
requises pour les candidats », a-t-il
assur é. Inter rogé à propos de la suspension provisoire de trois cadres
de sa direction, M. Ben Messaoud a
avancé « que deux d’entre eux sont
Cabinet du wali
de Tizi-Ouzou
Communiqué : Une séance de tr avail est tenue ce jour, le 20/07/2016, au cabinet sous la pr ésidence du wali. Consacr ée à l’examen des problèmes d’alimentation en eau potable à tr aver s le ter r itoire de la wilaya de Tizi-Ouzou,
elle a regroupé des chefs de daïr a et des pr ésidents d’assemblées populaires
communales des communes qui vivent une tension par ticulière en matière
de distr ibution, à savoir les communes de Tizi-Ouzou, Maâtkas, TiziGheniff, M’Kir a, Tigzir t, Azeffoun, Bouzeguène, Béni-Zmenzer, Mekla et
Aït Khellili. Apr ès un exposé génér al fait par le directeur de ressources en
eaux sur la situation de l’AEP dans les communes suscitées ainsi que les
contr aintes rencontr ées, notamment dans les localités de Maâtkas, Tizi
Gheniff et les villes côtières en l’occur rence Azeffoun et Tigzir t qui subissent
des per tur bation en cette pér iode estivale, un débat a eu lieu autour de cette
question et de nombreuses solutions ont été dégagées pour remédier aux
insuffisances, comme l’augmentation des quantités de pompage, la r épar ation des r éseaux détér ior és et des pannes relevées dans les différentes stations (mono-bloc à Tizi-Gheniff et station de dessalement de Tigzir t). Le
wali a demandé l’application dans les meilleur s délais des solutions pr éconisées lor s de cette r éunion. Ces solutions per mettront d’améliorer la situation et de soulager les populations et de procéder à un diagnostic de l’AEP à
tr aver s toutes les localités de la wilaya et d’ar r êter des solutions définitives
pour mettre un ter me à ce problème qui revient par ticulièrement chaque
été. Il a été demande également un renforcement en moyens humains de
l’algér ienne des eaux en vue d’une meilleure pr ise en char ge de tous les problèmes de distr ibution et d’entretien des r éseaux. En conclusion, le wali a
instr uit les ser vices concer nés à l’effet de tr availler pour la mobilisation de
la ressource d’autant plus que la wilaya de Tizi-Ouzou dispose de ressources
hydr iques impor tantes, dont une gr ande par tie se diver se dans la mer. Les
cellules de veille doivent être maintenues jusqu' à la nor malisation de la
situation.
Nat i o n al e
4
Jeudi 21 juillet 2016
Coopération algéro-française dans le domaine de l’agriculture
Plusieurss projetss identifiés
Jacques Huser, un
expert français en
développement
local et durable,
était l’invité, durant
la semaine
écoulée, de
l’association pour
la promotion de
l’économie de
montagne de la
wilaya de
Tizi-Ouzou
(APEM T-O).
et exper t de l’ICD Afr ique
est également ingénieur en
chef à la ville de Mar seille
où il s’occupe des ser vices techniques et de la gestion d’une association à vocation agr icole. Il a, en
compagnie des or ganisateur s,
Ladaour i Ramdane, Hocine
Zehouane et Aït Ouar ab Zoubir
(des membr es dir igeants de
C
l’APEM TO), visité plusieur s localités de la wilaya de Tizi-Ouzou et
petites exploitations agr icoles, et il
a rencontr é plusieur s autres associations et or ganismes de développement et, bien entendu, des élus
de l’assemblée populair e de la
wilaya de Tizi-Ouzou où il a été
reçu par la pr ésidente intér imaire
de l’assemblée, Mme Bouaziz
Djamila. Des visites à tr aver s plusieur s localités de la wilaya,
notamment
Aït
Boumahdi,
Iboudr ar ène, Yatafen, Yakouren,
Azazga et Ath Yenni ont été effectuées pour s’enquér ir de l’état des
lieux qui pr évaut dans le secteur
agr icole et par ticiper à installer
des mécanismes et à lancer des
pr ojets qui fer ont pr ofiter aux
deux pays. Apr ès cette mission, il a
été relevé qu’il y a une gr ande
attente de la par t de toutes les par ties pour justement booster le secteur agr icole et le développement
local. Il a été aussi noté la faiblesse en ter me or ganisationnelle. La
plupar t des or ganismes et des professionnels tr availlent en solo et à
l’ancienne manièr e. L’absence
d’infor mation et le manque de
contact entr e les or ganisations
font que beaucoup reste à faire
dans plusieur s filières, notamment
l’oléicultur e et l’apicultur e. La
mission s’est aussi penchée sur le
tr avail des femmes r ur ales qui
peuvent, si le nécessaire est fait,
contr ibuer significativement au
développement local. Il a été aussi
établi que les associations activant
dans le domaine agr icole manquent de moyens, humain et matér iel. La seule subvention qu’elles
per çoivent vient de l’APW. Il est à
signaler que d’autr es missions
sont déjà pr évues pour la mise en
application des projets retenus.
H. T.
Jacques huser, expert français en économie de montagne, fait le point sur son séjour en Kabylie
«L’organisation est à mettre en place»
Dans cet entretien, l’expert
français dresse son constat après
quelques visites sur le terrain.
Il relève avant tout un manque
d’organisation et de communication directe entre les acteurs
du secteur .
La Dépêche de Kabylie : Peut-on
connaître l’objet de votre visite
à Tizi-Ouzou?
M. Jacques Huser : Notre visite s’inscr it dans
le cadre de la coopér ation Algéro-Fr ançaise.
Les relations entre nos deux pays, notamment dans le secteur agr icole, sont excellentes et nous tenons à pour suivre le chemin
ensemble pour le bénéfice des deux nations.
Nous avons r épondu à l’invitation de
l’APEM de Tizi-Ouzou pour voir comment
conjuguer nos effor ts et les actions à entrepr endr e pour développer les filièr es de
l’apiculture et de l’oléiculture à bases de
nos expér iences communes dans un premier
temps. Les similitudes entre Tizi-Ouzou et
Mar seille sont énor mes, d’où l’intér êt que
nous por tons à ce par tenar iat.
Vous avez déjà visité quelques
exploitations, quelles sont vos premières
constatations ?
Nous avons effectivement relevé quelques
remarques et constatations. À commencer
par le manque de rencontre et de dialogue
entre les agr iculteur s d’une par t, et entre
les or ganismes concer nés et les agr iculteur s
d’autr e par t. Les discussions que nous
avons eues avec les professionnels,- ce qui
leur a per mis de s’expr imer, de par ler de
leur s problèmes et de proposer des solutions-, ont per mis à tout le monde de découvr ir ce que font les autres. C’est vous dire
que pour avancer, le contact direct et le dialogue sont d’une impor tance capitale. Nous
avons aussi constaté qu’il y a un manque
d’infor mation et de for mation. Les
contr aintes administr atives et celles relatives à la commercialisation et à la vente du
produit ont été aussi abor dées avec nos par tenaires Algér iens. Nous avons aussi rencontr é la pr ésidente par intér im de l’APW
de Tizi-Ouzou, Mme Bouaziz Djamila, qui
est disposée à œuvrer dans le sens de l’amélior ation de l’économie de montagne et du
développement local. Les ser vices agr icoles
concer nés sont également par ties pr enantes, ce qui augure un bon avenir.
Que faut-il faire pour justement
rentabiliser ces deux filières ?
Pour avancer, il faut, à mon sens, beaucoup
d’or ganisation. La cr éation de coopér atives
spécialisées ou polyvalentes est tout indiquée. J ’ai remarqué qu’il y a beaucoup
d’engouement pour l’oléicultur e en
Kabylie, il faut sauter sur l’occasion et c’est
le moment d’en profiter. Toutefois, il faut
mettre les mécanismes efficients pour la
labellisation du produit. Le produit actuel
r épond au goût des consommateur s locaux.
Il faut l’amélior er et le stabiliser pour
r épondre aux nor mes inter nationales afin
de le labelliser et pouvoir ainsi assurer son
entr ée sur le marché mondial. Il faut donc
au pr éalable définir un cahier des char ges
incluant la qualité de l’huile qu’on veut
avoir, en fixant la façon cultur ale, la
cueillette, la tr ansfor mation, le conditionnement, et inclure aussi la commercialisation.
Ce cahier des char ges, une fois élabor é,
pour r a être r éalisé par les instances r égionales et nationales en collabor ation avec les
associations du secteur. Il faut aussi penser
à l’introduction des moyens d’infor mation,
de sensibilisation et de vulgar isation et multiplier les conférences à tr aver s les coopér atives et les assemblées élues comme c’est le
cas de l’assemblée populaire de la wilaya.
Tout cela, bien sûr, ne ser a per for mant que
si un plan de for mation par la voie de l’apprentissage, qui inclur a aussi la for mation
des adultes, est mis en place. La for mation
devr a aussi développer les sous produits du
miel et de l’olive.
Concernant l’aspect social
de ces deux activités…
J ’ai été, en effet, séduit par l’aspect social
de ces deux activités. Nous avons rencontr é
un exploitant pr ivé à Ouacif qui m’a vr aiment impressionné. Il avait son potager,
quelques bêtes d’élevage, un petit r ucher et
une oliver aie, un couple de vieux qui s’autosatisfait. J e pense qu’en Kabylie, ce genre
de paysans doit être encour agé et soutenu.
Nous avons aussi vu de belles initiatives à
Aït Boumahdi, Yattafen, Iboudr ar ène,
Yakouren, Ifigha, Béni yenni et Zekkr i,
pour ne citer que ces localités. L’association
des agr iculteur s «asefr u» fait aussi de belles
choses dans le domaine agr icole et ar tisanal. Fr anchement, je suis convaincu que
Tizi-Ouzou a les potentialités et les moyens
qu’il faut pour avancer.
Quelles sont les actions concrètes
et immédiates retenues après
cette mission ?
Nous avons déjà installé deux petites unités
au niveau de la coopér ative agr icole polyvalente de la wilaya de Tizi-Ouzou. Il s’agit
d’unités de conditionnement et de tr aitement de l’huile d’olive et de miel. Nous
avons aussi pr évu l’installation d’un r ucher
école de 250 unités à Oued Aissi, comme
nous avons identifié quatre pér imètres oléicoles afin d’améliorer les techniques cultur ales de l’olivier au bénéfice des adhérents.
Dans le cadre toujour s de la coopér ation
entre nos deux pays, des professionnels
fr ançais et algér iens s’attèleront conjointement à assurer des stages de for mation ici
en Algér ie et chez nous en Fr ance. Il est
aussi question d’un progr amme de for mation et de jour nées d’études pour l’ensemble des par ticipants. Un r éseau d’associations est identifié pour être for malisé en
vue de toucher tout le ter r itoire de la wilaya
de Tizi-Ouzou.
Un dernier mot
J e reconnais que je ne me sens pas dépaysé
en Algér ie et spécialement à Tizi-Ouzou. J e
me sens comme dans mon pays. La Kabylie
est une r égion impeccable et dotée de potentialités appr éciables. Nous devons tous tr availler main dans la main pour aller de
l’avant ici en Algér ie comme chez nous en
Fr ance. J e r emer cie la Kabylie et les
kabyles pour leur accueil chaleureux et leur
hospitalité légendaire. Merci également à
votre quotidien la Dépêche de Kabylie qui
nous a per mis de nous expr imer.
Entretien réalisé par Hocine Taib.
5
Nat i o n al e
Jeudi 21 juillet 2016
Tizi-Ouzou Une statue à son effigie inaugurée après-demain à Ath Yenni
Béjaïa La campagne
moisson-battage a atteint
les 80% seulement
Mammeri
“ressort”
!
Quel
avenir
pourdeleterre
MC Bouira
?
La récolte
céréalière «dépasse»
les attentes
La statue
de Mammeri, qui
sera inaugurée
le 23 du mois
courant à Ath
Yenni, sera
à n’en point
douter un grand
acquis.
’une par t, une reconnaissance majeure de l’homme de science, anthropologue, linguiste, essayiste, dr amatur ge et romancier Algér ien.
Né le 28 décembr e 1917 à
Taour ir t Mimoun, à Ath Yenni,
et décédé le 26 févr ier 1989 à Ain
Defla, Mouloud Mammer i fait
ses études pr imaires dans son
village natal. En 1928, il par t
chez son oncle installé à Rabat
(Mar oc), où ce der nier était
alor s le chef du secr étar iat par ticulier
du
sultan
Sidi
Mohammed
(futur
r oi
Mohamed V) et l' intendant
génér al du Palais Royal. Quatre
ans apr ès, il revient à Alger où il
pour suit ses études au Lycée
Bugeau (actuel Lycée Emir
Abdelkader, à Bab-El-Oued,
Alger ). Il par t ensuite au Lycée
Louis le Gr and à Par is ayant
l'intention de rentrer à l’Ecole
nor male supér ieure. Mobilisé en
1939 et libér é en octobre 1940,
Mouloud Mammer i s’inscr it à la
Faculté des Lettr es d’Alger.
Mobilisé à nouveau en 1942
apr ès le débarquement amér icain, il par ticipe aux campagnes
d’Italie,
de
Fr ance
et
D
d’Allemagne. Apr ès des études
supér ieures, il rentre en Algér ie
où il enseigne à Médéa et Ben
Aknoun et publie son premier
roman « La colline oubliée » en
1952 qui a été mal accueilli par
cer tains milieux nationalistes. Il
provoque, entre autres, l’ire de
Mohamed Cher if Sahli et de
Mustapha Lachr af qui tirent à
vue sur le nouveau romancier,
en commettant à son encontre
un pamphlet intitulé la « colline
du reniement ». Faisant celui
qui n’a r ien vu r ien entendu, il
militait comme il pouvait pour
la libér ation de son pays. Il dût
quitter l’Algér ie pour le Maroc
pour fuir l’ar mée coloniale de
1957 à 1962, au lendemain de
l’indépendance. Il dir ige le
Cr ape et ouvre une chaire de
ber bère à l’univer sité d’Alger de
1969 à 1978. En 1982, il fonda à
Par is le Centre d’Études et de
Recherche Amazighe (CERAM)
et la revue Awal (La parole), animant également un séminaire
sur la langue et la littér ature
amazighes sous for me de conférences complémentaires au sein
de l’Ecole des hautes études
sociales (EHESS). Ce long itinér aire scientifique lui a per mis de
r assembler une somme d’éléments fondamentaux sur la
langue et la littér ature amazighes. En 1988, Mouloud
Mammer i reçoit le titre de docteur honor is causa à la
Sor bonne. De retour du Maroc
où il avait par ticipé à un colloque à Oujda, ar r ivé à Ain
Defla, il meur t suite à un accident de voitur e le 26 févr ier
1989. Il a aimé et chanté sa
kabylité et son amazighité dans
son droit de r éponse, non-recon-
nu, à l’ar ticle de Kamel
Belkacem : « Vous me faites le
chantre de la culture ber bère et
c'est vr ai. Cette culture est la
mienne, elle est aussi la vôtre.
Elle est une des composantes de
la culture algér ienne, elle contr ibue à l'enr ichir, à la diver sifier,
et à ce titre, je tiens (comme
vous devr iez le faire avec moi)
non seulement à la maintenir
mais à la développer ».
Aujour d’hui, comme toujour s,
on r econnaît en Mammer i
l’homme de lumière et de clar té.
Samedi pr ochain, la statue
vouée à ce gr and homme n’est
qu’un hommage de son village à
son enfant qui le por tât aux nues
par les belles lettres et son pays
qu’il chér issait par-dessus tout.
Sadek A. H.
Bouira Projets de raccordement des 45 communes à partir des barrages
de Tilesdit et Koudiat Acerdoune et réhabilitation des réseaux AEP
Des opérations à 13 milliards de dinars
e secteur des ressources en eau dans la
wilaya de Bouir a a bénéficié, depuis
2005, de trente et un (31) projets pour une
autor isation de progr amme de 13 milliar ds
de dinar s, a fait savoir la direction des ressources en eau. Il s’agit, selon la DRE, de 23
opér ations inscr ites dans le cadre du progr amme complémentaire de la croissance
économique (PCCE) pour un montant de
plus de 10 milliar ds de dinar s, et de quatre
(04) autres opér ations accor dées dans le
cadre du progr amme complémentaire de
soutien à la croissance (PCSC) pour une
enveloppe financière de 2.2 milliar ds de
dinar s. En outre, le secteur s’est vu octroyé
quatre (04) autres projets. Un de ces projets
d’une valeur de 16 millions de dinar s s’inscr it dans le cadre du progr amme spécial
hauts plateaux, tandis que les trois autres
relèvent du progr amme d’appui à la croissance économique pour un montant de 850
millions de dinar s. Toutes ces opér ations
visent la pr ise en char ge des besoins en eau
potable des populations des 45 communes de
la wilaya dans le cadre des tr ansfer ts AEP à
par tir des bar r ages Koudiat Acer doune de
Maala et celui de Tilesdit de Bechloul. Il y a
aussi un volet relatif à la r éhabilitation des
r éseaux AEP de six communes de la wilaya.
Il faut pr éciser que 15 communes dont six de
L
lus de 48 000 quintaux de production
céréalière, tous types confondus (blé tendre
et dur, orge et avoine), ont été récoltés par les
agriculteurs de la wilaya de Béjaïa, alors que la
campagne moisson-battage de la saison
2015/2016 est à 20% de sa fin, a indiqué un
responsable à l’Union des coopératives agricoles
(UCA) d’Oued Ghir. La récolte céréalière
emmagasinée dans les silos de l’UCA, jusqu’à
avant-hier, a largement dépassé les attentes des
responsables du secteur agricole dans la wilaya,
qui tablaient sur une production de 45 000
quintaux. « La récolte escomptée était de 45 000
quintaux, et ce, à cause d’une mauvaise
pluviométrie enregistrée cette année. Toutefois,
nous avons pu ramasser 48 000 quintaux, alors
que la campagne moisson-battage n’est pas
encore achevée. Elle a atteint actuellement les
80% », a-t-on souligné. Un bon rendement est
subordonné à la présence de pluies abondantes,
notamment au mois de mars, période durant
laquelle les céréales ont besoin d’eau. Notons
que plus de 6 000 hectares ont été emblavés cette
saison, dont la majorité, soit plus de 4 000
hectares, de blé dur. Quelques 37 moissonneuses
batteuses, dont 11 appartenant à l’UCA, ont été
mobilisées durant cette campagne, lancée au
début du mois de juin dernier et qui s’étalera
jusqu’au 31 août prochain. Par ailleurs, les
responsables de l’UCA d’Oued Ghir informent
les céréaliculteurs de la wilaya de Béjaïa qu’un
guichet unique, composé de la CRMA, la BADR
et l’UCA, est ouvert à leur niveau pour permettre
aux fellahs intéressés d’obtenir des crédits
bancaires en prévision de la prochaine campagne
labours-semailles. En effet, devant la cherté des
semences, engrais et désherbants, bien des
agriculteurs ne peuvent pas par leurs propres
moyens emblaver leurs terrains. La CRMA offre
aux agriculteurs des contrats d’assurances
appropriés afin de leur permettre de se prémunir
en cas de calamités naturelles, alors que la
BADR se chargera du financement de
l’agriculture par des crédits avantageux.
Boualem S.
P
l’Est de la wilaya sont concer nées par le projet des tr ansfer ts à par tir de Tilesdit et 26
autres seront r accor dées à par tir de Koudiat
Acer doune. Concer nant le taux d’avancement des projets en cour s, la direction des
ressources en eau de Bouir a a établi un point
de situation qu’il a ar r êté à la mi-juin der nier. Ainsi et selon la DRE, dans la commune d’Aît Laâziz, les tr avaux de r accor dement des localités de Bezzit haut et Bas et
Ichatbiene au r éseau AEP à par tir de
Tilesdit, ont atteint un taux de r éalisation de
90% . La mise en ser vice de ce r éseau est pr évue pour le mois de juillet en cour s. À
Mesdour, le projet de r accor dement des
localités de Kechama, Kr achiche et Ouled
Alane a atteint aussi un taux de r éalisation
de 90% . Le même taux de r éalisation est
enregistr é dans la commune d’El Hachimia,
où il est question du r accor dement de la
localité d’Ahl Regueb, selon les ser vices de la
DRE. À Ahnif, le taux a atteint 99% . Dans
cette commune, cinq villages sont concer nés
par le projet de r accor dement à savoir :
Ighil Nath Rayou, Tikr a, Ighil Nath Ameur,
Aksim et Zentar. Dans les communes d’Ath
Mansour, El Adjiba, M’Chedallah et
Bechloul, la mise en ser vice a été effectuée le
5 juillet der nier. À Chor fa, la DRE évoque
une mise en ser vice par tielle du r éseau AEP.
Pour ce qui est des projets por tant r accor dement à par tir de Koudiat Acer doune, la
DRE avance un taux de r éalisation de 45%
dans la commune de Lakhdar ia en pr écisant
que la repr ise des tr avaux se fer a avec une
nouvelle entrepr ise apr ès la r ésiliation du
contr at avec l’entrepr ise désignée initialement. À Bouder bala, le taux de r éalisation
est de 87% . À Boukr am et Aomar, il est de
85% . Dans la commune de Djebahia, la mise
en ser vice du r éseau s’est faite le 30 juin der nier. Idem pour la commune de Bir
Ghbalou. À Kadir ia, le taux est de 80% . À
Souk Lakhmis, Dechmia, Mamour a et
Ridane, les taux de r éalisation sont respectivement de 15, 65, 80 et 60% . À El Hakimia
et El Hadjr a Zer ga, les tr avaux de r éalisation sont en cour s de lancement. Dans la
commune d’Aïn Bessem, les entrepr ises r éalisatr ices ont été installées. S’agissant des
opér ations por tant r éhabilitation des
r éseaux AEP, la DRE indique que les taux de
r éalisation sont de 90% dans la commune
d’Aïn Laloui, de 70% à Aïn Lahdjer, de 95%
à M’Chedallah et à Sahar idj. À Ahnif, les
tr avaux de r éhabilitation ont été achevés.
Idem pour le quar tier d’Ouled Bouchia et
Said Abid dans la commune de Bouir a.
D. M.
Une nouvelle voie
expresse à l’étude
e maillage du réseau routier de la wilaya de
Béjaïa va se densifier dans les années à
venir. En effet, nous apprenons de bonne source
qu’une nouvelle voie expresse, appelée à relier
les wilayas de Bgayet et Sétif via Bordj Bou
Arreridj, est inscrite dans les programmes
sectoriels. « Ce projet d’infrastructure routière
est actuellement en phase d’étude. Son parcours
va chevaucher trois wilayas sur un linéaire de 87
kilomètres », nous a indiqué notre source. Akbou
sera le point de départ de ce nouvel axe routier,
nous dit-on. Il fera jonction, précise-t-on, entre la
pénétrante autoroutière et l’autoroute Est-ouest.
Au total, 19 circonscriptions administratives
seront traversées par cette voie de
communication. En termes d’impact social, ce
seront pas moins de 300 mille habitants qui
tireront profit de ce projet, indique-t-on. « C’est
un projet structurant, d’importance régionale. Il
aura pour effets de faciliter la mobilité, de
valoriser les potentialités des régions traversées
et de redynamiser l’économie locale », explique
un responsable local des travaux publics.
N. M.
L
Nat i o n al e
6
Jeudi 21 juillet 2016
M. Acheuk Youcef Chawki, directeur général de la CASNOS
“Prêtt à revoirr less dossierss dess cotisants”
Une conférence de presse a été
animée, hier à Tizi-Ouzou, par le
directeur général de la caisse nationale
de sécurité sociale des non-salariés
(CASNOS), M. Acheuk Youcef Chawki.
lusieur s points ont été
abor dés, notamment, la
restr uctur ation de la caisse,
qui est en tr ain de s’élar gir avec
l’inaugur ation de « 135 nouvelles
str uctures en l’espace de quelques
mois, à tr aver s tout le ter r itoire
national », a-t-il souligné. « Dans le
passé, on avait 13 str uctures, maintenant chaque wilaya dispose de sa
direction. Au niveau de la wilaya de
Tizi-Ouzou, à Azazga, deux str uctur es ser ont ouver tes pr ochainement », a ajouté le directeur génér al
de la CASNOS. Pour mettre fin au
problème bureaucr atique, la CASNOS a procédé à la suppression de
cer tains documents, à l’exemple de
l’extr ait de naissance, et ce pour
faciliter la procédure d’affiliation.
Dans le volet législatif et r églementation, la CASNOS a procédé à la «
levée de la contr aignante pénalité
de retar d ». « Toute per sonne qui
paye l’année en cour s, on va lui
faire un calendr ier de payement par
tr anches. Une fois que la totalité est
payée, la pénalité de retar d lui ser a
levée pour qu’elle puisse avoir une
couver tur e sociale », r assur e le
confér encier. Par ailleur s, M.
Acheuk s’est « félicité » de la situation financière de la caisse qu’il
qualifie de « fleur issante ». Selon
lui, actuellement, 4 per sonnes cotisent pour un retr aité, d’ici 3 à 4
années, ce seront 7 cotisants pour
un retr aité. Pour le nombre de cotisants à l’échelle nationale, le directeur génér al a avancé le chiffre de «
862 000 cotisants r égulier s », alor s
qu’en 2013 il était de 500 000, « il
ne cesse d’évoluer », dir a le responsable, ajoutant que pour l’année en
cour s, « le nombre de nouveaux
affiliés s’élève à 200 000 ». Quant à
P
Tizi-Ouzou, « le nombre de cotisants est de 90 000, dont 78% déjà
r églés. Depuis janvier, il y a eu 6 000
nouveaux affiliés », a-t-il souligné. «
On a fait un gr and tr avail de sensibilisation comme première étape,
afin de faire connaître la CASNOS,
suivi de la convocation des intéressés, qui ne se sont pas pr ésentés
d’eux même, par des contr ôleur s
comme deuxième étape », a expliqué le directeur génér al. Et dans ce
sens, le conférencier n’a pas manqué de par ler d’une opér ation «
spécifique » notamment pour les
agr iculteur s qui sont au nombre de
1 million au niveau national. Une
catégor ie dont « l’écr asante major ité n’est pas affiliée ». Pour
r épondre à une question sur le problème qui a opposé la direction de la
CASNOS de la wilaya de TiziOuzou au collectif des associations
professionnelles de la wilaya, qui a,
pour r appel, dénoncé une augmentation des cotisations à car actère
r égional, le confér encier a par lé
d’une « incompr éhension ». Il a pr écisé que c’était « une fausse infor mation » qui a pour but de « tromper » l’opinion publique. Il pr éciser a que « la somme de 32400 est
valable pour les cotisants à faibles
revenus. Ceux qui gagnent beau-
coup doivent payer plus ». Il ajouter a : « Au niveau national, dans le
passé, 83% des cotisants payaient
au minimum, aujour d’hui ils ne
sont que 20% . A Tizi-Ouzou, ils
étaient 90% à payer le minimum,
aujour d’hui ils sont à 13% , ».
Toutefois, le conférencier s’est dit «
pr êt à revoir les dossier s des cotisants dans les détails avec la CASNOS, la CNAS et les impôts, et à les
tr aiter cas par cas, s’ils pensent
qu’il y a eu des er reur s ».
Kamela Haddoum
Lutte antiterroriste en Kabylie
Le terroriste éliminé à Idjeur identifié
U
ne énième action militaire rapide et méthodique a permis l’anéantissement, en fin
d'après-midi d'avant-hier mardi, d’un terroriste
dans la commune d'Idjeur située à l'Est de TiziOuzou. Le cadavre de ce sanguinaire, sur lequel
une arme automatique de type kalachnikov, une
paire de jumelles et une quantité de munitions ont
été récupérées, a été formellement identifié
quelques heures plus tard dans la morgue d'un
hôpital de la périphérie, parallèlement à la poursuite du ratissage des maquis environnants, où pas
moins de 19 caches terroristes ont été systématiquement démolies. Selon certaines sources sécuritaires locales, cette opération vient de mettre fin à
la cavale de l'ancien élément du GIA, Dj. Ahmed,
alias Abou Khaitama, qui avait rallié l'ex-Gspc en
automne 1998, après six ans déjà au maquis. Cette
information a été confirmée, hier, par un communiqué du MDN. Menée en deux temps dans la commune montagneuse d'Idjeur, lune des anciennes
zones sensibles de Tizi-Ouzou, cette opération aura
permis encore de renforcer les positions des détachements locaux de l'ANP, avec comme résultat
probant l'empêchement des exactions de l'islamisme armé. D'ailleurs, ce sanguinaire a été neutralisé,
seul, avant-hier, comme quatre autres de ses acolytes, à Aghribs, Yakouren ou Azazga, depuis près
de deux mois, agissait, selon toute apparence, soit
comme électron libre servant d'éclaireur à sa sériâte, soit en tant que survivant des précédentes offen-
sives militaires spectaculaires menées dans différents coins suspects environnants. La destruction
des 19 casemates, toujours à Idjeur, selon le même
communiqué du MDN, est aussi de ce fait une
autre victoire contre les résidus des anciennes phalanges locales, lesquels ne désespèrent pas d'organiser ou de multiplier des conclaves pour réunifier
leurs rangs et les renforcer par de nouvelles
recrues. La capture d'au moins deux terroristes à
l'Est de la ville des Genêts avait déjà, localement,
un essor à la lutte antiterroriste, puisqu’entre mars
et avril derniers, le bilan de sanguinaires abattus
s'y était élevé à une dizaine.
Salim Haddou.
Mouvement dans le corps de la Magistrature
Le communiqué intégral de la Présidence
L
e pr ésident de la République,
M. Abdelaziz Bouteflika, a
pr océdé, avant-hier mar di à un
mouvement dans le cor ps de la
Magistr ature, indique un communiqué de la pr ésidence de la
République.
1. Nominations au
niveau des Cours
- Smati Saïd, Pr ésident de chambre
à la Cour de Bor dj Bou Ar rer idj, en
qualité de Pr ésident de la Cour de
Batna,
- Zilabdi Hour ia, Conseiller au tr ibunal administr atif d'Alger, en qualité de Pr ésidente de la Cour de
Béjaia,
- Benahmed Lakhdar, Pr ésident de
la Cour de Saida, en qualité de pr ésident de la Cour de Tlemcen,
- Benhar adj Mokhtar, Pr ésident de
la Cour d'Ouar gla, en qualité de
Pr ésident de la Cour d'Alger,
- Boualem Mohamed Bouchaala,
Pr ésident de Chambre et vice-pr ésident de la Cour de Béchar, en qualité de pr ésident de la Cour de
Saida,
- Bendellaa Ahmed, pr ésident de la
Cour d' Ain-Defla, en qualité de
Pr ésident de la Cour de Sidi Bel
Abbes,
- Saadoune Abdelkader, avocat
génér al pr ès la Cour Supr ême, en
qualité de Pr ésident de la Cour
d'Annaba,
- Bouchr ite Mokhtar, Pr ésident de
la Cour de Béjaïa, en qualité de
Pr ésident de la Cour de Guelma,
- Anteur Menouar, Pr ésident de
Chambr e et vice-pr ésident de la
Cour de Blida, en qualité de
Pr ésident de la Cour d'Ouar gla,
- Maamer ia Lazhar i, Conseiller à la
Cour de Médéa, en qualité de
Pr ésident de la Cour d'Illizi,
- Bouhalloufa Far id, Pr ésident de la
Cour de Sidi Bel Abbes, en qualité
de Pr ésident de la Cour d' AinDefla,
- Ait Challal Mour ad, Procureur
génér al adjoint pr ès la Cour de
Blida, en qualité de Procureur génér al pr ès la Cour de Blida,
- Tagr aret Nceur, Procureur génér al
adjoint pr ès la Cour d'El-Oued, en
qualité de Procureur génér al pr ès la
Cour de Tamanr asset,
- Beniketir Benaïssa, Conseiller à la
Cour supr ême, en qualité de
Pr ocur eur génér al pr ès la Cour
d'Alger,
- Rahim Ahmed, Conseiller d'Etat
au Conseil d'Etat, en qualité de procur eur génér al pr ès la Cour
d'Annaba,
- Nacef El Hocine, procureur génér al adjoint pr ès la Cour d'Alger, en
qualité de Procureur génér al pr ès la
cour d'Ain Defla,
- Nabout Mohamed, pr ésident de
Chambre à la Cour d'Or an, en qualité de Procureur génér al pr ès la
Cour de Relizane.
2. Nominations au
niveau des tribunaux
administratifs
- Belbr aouate Mohamed, Conseiller
au tr ibunal administr atif de Saida,
en qualité de Pr ésident du tr ibunal
administr atif de Béchar,
- Makadem Aissa, Pr ésident de
Chambre au tr ibunal administr atif
de Guelma, en qualité de Pr ésident
du tr ibunal administr atif de
Tamanr asset,
- Aouak Saliha, Conseiller au tr ibunal administr atif d'Alger, en qualité
de Pr ésidente du tr ibunal administr atif de Tizi-Ouzou,
- Lebcir Fatna, Pr ésidente de
chambre au tr ibunal administr atif
de Constantine, en qualité de
Pr ésidente du tr ibunal administr atif de Sétif,
- Sandali Mohamed Lhabib,
Conseiller au tr ibunal administr atif
d'El-Oued, en qualité de Pr ésident
du tr ibunal administr atif d'Illizi,
- Herouadji Bachir, Conseiller au
tr ibunal administr atif de Médéa, en
qualité de Commissaire d'Etat pr ès
de tr ibunal administr atif de
Laghouat,
- Libair Abdelkader, procureur de
la République pr ès le tr ibunal de
Laghouat,
en
qualité
de
Commissaire d'Etat pr ès le tr ibunal
administr atif d'Oum El Bouaghi,
- Bezaoucha Abdelhalim, Pr ésident
de chambre et vice-pr ésident de la
Cour de Tizi-Ouzou, en qualité de
Commissaire d'Etat pr ès le tr ibunal
administr atif de Bouir a.
- Sayoud Saadi, Commissaire d'État
pr ès le tr ibunal administr atif
d' Ouar gla,
en
qualité
de
Commissaire d'Etat pr ès le tr ibunal
administr atif de Sétif,
Boutemeur
Boukhalfa,
Commissaire d'État pr ès le tr ibunal
administr atif de Sétif, en qualité de
Commissaire d'Etat pr ès le tr ibunal
administr atif d'Annaba,
- Ghani Afif, Conseiller au tr ibunal
administr atif de Relizane, en qualité de Commissaire d'Etat pr ès le
tr ibunal administr atif d'Ouar gla,
- Facih Ammar, Conseiller au tr ibunal administr atif de J ijel, en qualité
de Commissaire d'Etat pr ès le tr ibunal administr atif d'Illizi,
- Ouadhi Djilali, Conseiller au tr ibunal
administr atif
de
Mostaganem, en qualité de
Commissaire d'Etat pr ès le tr ibunal
administr atif de Bor dj Bou
Ar rer idj,
- Amr ani Kamel, Procureur de la
République pr ès le tr ibunal de
Biskr a, en qualité de Commissaire
d'Etat pr ès le tr ibunal administr atif
d'El-Oued" .
Horaires des prières
Fajr
Dohr
Tizi-Ouzou 03:47 12:51
Bouira
03:49 12:42
Béjaïa
03:43 12:47
Asr Maghreb
16:41 20:06
16:51 19:59
16:37 20:00
Isha
21:42
21:39
21:36
J eudi 21 juillet 2016
Le chemin
intercommunal
Aït Yahia
MoussaTizi-Gheniff
est l’un des
chemins les plus
fréquentés aussi
bien par les
automobilistes de
la commune
d'Aït Yahia Moussa
que par ceux de
M'Kira et de
Tizi-Gheniff.
l fait la jonction entre ces municipalités à par tir du lieu-dit
L'Qahwa n'Sebt jusqu'à la RN
25 reliant Aït Yahia Moussa à TiziOuzou d'une par t, et à Dr aâ ElMizan d'autre par t. Cet axe routier
a subi de nombreux délabrements
suite, notamment au passage des
conduites de gaz naturel et d'eau
potable, mais, toujour s est-il, le plus
dégr adé reste le tronçon entre Ath
Itchir et L'Qahwa n'Sebt au car refour avec le CW 107 ver s M'Kir a.
D' ailleur s, son revêtement a été,
maintes fois, posé sur la table des
Tizi-Gheniff Chemin intercommunal Aït Yahia Moussa-Tizi-Gheniff
Lee premierr tronçonn réhabilité
I
discussions entr e la coor dination
des comités de villages de TiziGheniff et les autor ités locales.
Ainsi, il vient d'être retenu dans les
plans de développement sector iels si
bien que ce tronçon de plus de deux
mille mètres linéaires a été fr aîchement bitumé en béton bitumineux.
« Vr aiment, nous avions trop souf-
fer t dur ant des années. Il ne se
passe pas un mois sans que je refasse une par tie de la suspension de
mon four gon », nous dir a ce tr anspor teur de voyageur s tr ès content
de rouler sur un tapis. Pour une
sour ce locale, si ce pr ojet a été
quelque peu retar dé, c'est parce que
les tr avaux d'alimentation en gaz
naturel de tout ce ver sant n'étaient
pas encore ter minés. « On ne pouvait pas encore gaspiller de l'ar gent
en ces temps de vaches maigres »,
nous confier a une source locale. Si
les usager s sont satisfaits de cette
première opér ation, ils souhaitent
que toute cette route subisse une
telle r éhabilitation. « Pour r allier la
RN 25 et aller ver s Tizi-Ouzou, il
faut seulement un quar t d'heure au
lieu de fair e plus de quinze
kilomètres de plus en tr ansitant par
Tizi-Gheniff. Nous souhaitons que
le restant de ce chemin soit pr is en
char ge dans les meilleur s délais »,
espér er ont de leur côté d' autr es
automobilistes approchés à ce sujet.
Il est à signaler que les dégr adations
sont encore plus nombreuses à par tir d'El Hammam (M'Kir a) ver s la
RN25 en passant par Tafoughalt
(Aït Yahia Moussa). Notons dans le
même or dre d'idées que le comité de
village de Tafoughalt n'a pas cessé
de revendiquer la r éhabilitation de
cette par tie de plus de tr ois
kilomètres qui les relie au lieu-dit
Tamda Ali (RN 25). « C'est une
opér ation que devr a pr endr e en
char ge la dir ection des tr avaux
publics parce que c'est un chemin
intercommunal », nous r épondr a
une source proche de l'APC d'Aït
Yahia Moussa sans, toutefois, nier
que des r éclamations sont faites par
l'exécutif communal à chaque fois
que le problème du r éseau routier
est discuté avec les responsables du
secteur.
Amar Ouramdane
M'Kira
Le CEM Mohamed Louna de Tamdikt réceptionné
' est un établissement qui a beaucoup
manqué aux collégiens de la basse
M'Kir a, c'est-à-dire Tamdikt et les hameaux
environnants. En effet, c'est au début des
années 90 que cette localité avait bénéficié
d'un collège, mais avec le temps, il a fallu le
r éfor mer parce qu'il a été r éalisé en pr éfabr iqué dont la dur ée de vie ne dépasser ait pas, en
pr incipe, une dizaine d'années. Aussi, apr ès
les démarches des autor ités locales, il a été
décidé de le remplacer par un autre établissement en dur de type base 5. C'est à la fin de
l'année scolaire 2011 que sa démolition fut
lancée. Depuis, d'année en année, le nombre
d'élèves est r éduit jusqu'au moment où seules
cinq divisions pédagogiques (2015/2016)
étaient maintenues sur place, sinon 70% de
l'effectif sont affectés aux collèges de TiziGheniff, chef-lieu de daïr a. Pour cette année,
a-t-on appr is de source locale, cet établissement flambant neuf ser a mis en ser vice à la
gr ande joie des élèves, des parents et du cor ps
enseignant. Car, là aussi, il faut souligner que
les conditions de tr avail dans ce collège
un jour
La Kabylie
C
étaient tr ès difficiles, d'autant plus que ce
sont des classes d'une école pr imaire voisine
qui ont été utilisées dur ant ces années de r éalisation du projet. Cer tes, ce der nier a accusé
un peu de retar d, mais il faudr a tout de même
reconnaître que celui-ci est justifiable vu les
tr avaux r éalisés. " Il y avait beaucoup de
contr aintes. Et puis, le ter r ain est un peu
escar pé. Il a fallu, donc, de nombreux mur s
de soutènement. On ne badine plus avec ce
genre de constr uctions. Il faut faire quelque
chose de solide quitte à prendre le temps qu'il
faut" , souligner a une source proche dudit
projet. Annoncée pour janvier der nier, son
inaugur ation a été repor tée afin de non seulement laisser l'entrepr ise pour suivre ce qui
restait en toute quiétude, mais aussi ne pas
per tur ber la scolar ité des élèves au beau
milieu de l'année scolaire. En tout cas, cet établissement qui a englouti une enveloppe
financière énor me est, un acquis supplémentaire pour cette commune qui vient d'avoir un
quatr ième CEM digne de ce nom, en attendant peut-êtr e de voir celui du chef-lieu
Tighilt Bougueni, baptisé au nom des Fr ères
Boufateh, subir lui aussi un renouvellement,
d' autant plus que son ar chitectur e ne
convient pas à ce genre d'établissement, car il
avait ser vi, dur ant des années, comme école
pr imaire. Donc, son extension a quelque peu
enlaidi son décor. M'Kir a possède en plus de
neuf écoles pr imaires, quatre CEM, y compr is
bien sûr celui de Tamdikt, et un lycée.
Amar Ouramdane
Centre culturel et sportif de Draâ Ben Khedda
Sorties plage pour les enfants
e centre culturel et sportif Yahia Bacha Ahmed de Draâ Ben Khedda assure aussi des sorties
plage aux enfants, accompagnés de leurs parents. «Aujourd’hui (avant-hier, ndlr), nous
sommes à notre troisième sortie vers la plage de Saf-Saf à Zemmouri (wilaya de Boumerdès) après
celles effectuées les 16 et 12 du même mois», dira le responsable du centre, M. Youcef Sedki, qui
est à sa 15ème année à la tête de cette institution culturelle et sportive de l’APC. Ce dernier est au
four et au moulin. À défaut du personnel, il ne perd pas espoir quant à l’amélioration des conditions de travail. À chaque sortie, 35 familles s’y rendent à la plage avec leurs enfants pour profiter
des bienfaits de la grande bleue. À noter que ces sorties seront prolongées jusqu’à la rentrée sociale et scolaire. Sur les lieux, le manège continue à recevoir les enfants pour un ticket de 50 DA.
Les responsables du parc d’attraction, installé sur l’aire de jeu du centre, ont mis à la disposition
des enfants des manèges, des bacs en plastique remplis d’eau en guise de piscine, pour jeunes et
pour enfants.
Arous Touil
L
Béni Maouche
Illoula Gaz de ville
Chorfa
Une aire de
stationnement
en projet
Concertation entre
l’APC et les comités
de villages
Less bassinss
d’irrigationn ett les
étangss priss d’assaut
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8
BÉJAIA
06
Jeudi 21 juillet 2016
BÉJAIA
Tamokra Baignade dangereuse au barrage de Tichy Haf
Journéee dee sensibilisationn d’Ithri
La vague de
chaleur, qui sévit
depuis pas mal
de jours déjà dans
le pays, pousse
les citoyens
à chercher
les lieux de
fraîcheur !
ans la wilaya de Béjaïa, la
plupar t des citoyens, en
quête d' évasion et de
repos, se r abattent sur les plages
que compte la capitale des
Hammadites. Celles-ci se trouvent
bondées de monde, où le moindre
mètre car r é se " dispute" par mi
les estivants! Pour d' autres, en
revanche, les mares d'eau suffisent à leur procurer la fr aîcheur
voulue et la sensation recherchée.
C'est le cas, par mi tant d'autres,
des eaux du bar r age de Tichy Haf,
que se " par tagent" les communes
de Bouhamza et Tamokr a. En
effet, cet énor me étendue d'eau
devient, l'espace d'un été, le point
de chute de centaines de citoyens,
qui viennent, en plus de la localité,
des communes d'Akbou, de Béni
Maouche, de Seddouk... et même
de la wilaya de Sétif. La plupar t
D
de ces " estivants" se r ecr utent
par mi les jeunes assoiffés d'évasion et des sensations for tes. Le
bleu turquoise des eaux du bar r age de Tichy Haf ne laisse per sonne
indifférente. Le panor ama est à
couper le souffle. Chaque jour, les
ber ges de ce bar r age sont pr ises
d'assaut par des centaines de baigneur s, qui y piquent une tête,
dans une ambiance bon enfant.
Malgr é l'inter diction for melle de
baignade et son car actère éminemment danger eux dans ces
lieux, les baigneur s br avent le
danger, en le minimisant malheu-
r eusement. La pr ofondeur des
eaux, qui peuvent " aspirer " les
nageur s, et la couche impressionnante de vase peuvent être fatales
pour ces per sonnes, qui le savent
per tinemment
d' ailleur s!
Nonobstant le fait que plusieur s
cas de noyades se sont produits,
ces der nières années, dans ce bar r age, cela est loin de dissuader,
pour autant, les baigneur s à s'y
bar boter ! Ils ont même aménagé
des plongeoir s de for tune afin de
s'adonner à des plongeons acrobatiques, histoir e de plair e aux
badauds, et, pourquoi pas, de faire
Amalou PCD 2016
Priorité à l’hydraulique
L
a commune d’Amalou a été dotée d’une autor isation de progr amme d’un montant de 23 millions de dinar s, au titre de l’exercice 2016 des plans
communaux de développement (PCD). Compar é à
l’exercice budgétaire 2015, cette subvention a accusé
un recul de plus de la moitié. Ce qui a mis les responsables de la municipalité devant un choix cor nélien, pour l’inscr iption des projets de développement. Un choix d’autant plus douloureux que la
commune tr aîne, comme un boulet de for çat, un
lour d déficit. Parer au plus pressé, en pr ior isant les
projets les plus ur gents, tel semble avoir été le pr incipe qui a guidé la démarche de l’assemblée communale dans son progr amme d’action. C’est ainsi,
nous infor me-t-on, que la quasi-totalité de ces
maigres subsides ser a absor bée par l’hydr aulique,
un secteur aussi sensible et vital que budgétivore, et
qui est ér igé en pr ior ité absolue. « Nous avons
consacr é 80% de l’enveloppe aux projet d’évacuation des eaux usées. Les 20% restants sont par tagés
entre l’adduction d’eau potable et l’éclair age public.
Ce der nier volet consister a en des opér ations de
r éfection et de renforcement à tr aver s les villages »,
dir a en substance, le maire d’Amalou. Pour les projets d’hydr aulique, nous confie notre inter locuteur,
il est question de la mise en place de nouveaux
r éseaux d’assainissement, de la r éfection de vieilles
conduites de distr ibution d’eau, ainsi que de la pose
de nouvelles canalisations, aux fins d’améliorer la
desser te.
N.M.
Béni Maouche
Une aire de stationnement en projet
L
e projet d’une aire de stationnement ur bain est retenu au
pr ogr amme de Béni Maouche,
nous appr end M. Loudjani, le
P/APC. D’apr ès lui, l’infr astr ucture, qui ser a dotée de toutes les
commodités de base, est projetée à
hauteur du pér imètre ur bain de
Trouna, le chef-lieu communal. «
Nous avons élabor é une fiche
technique, laquelle a été tr ansmise
aux ser vices de la wilaya. Nous
attendons un retour d’écho, que
nous espérons prompt », déclare le
maire. Les détails de ce projet
dévoilés par l’édile communal,
r évèlent une vaste aire de stationnement tapissée de bitume et des
accès bétonnés. Outre l’aménagement d’abr is-bus, l’infr astr ucture
ser a équipée, entre autres, d’une
caféter ie et
de sanitair es,
apprend-on. Voila qui promet de
mettre le holà au r ègne de l’anar chie, en matière de stationnement
de véhicules de tr anspor t collectif
à Trouna, et d’abr éger du même
coup, la souffr ance des voyageur s.
« Vivement la r éalisation de cette
str ucture. Nous avons assez souffer t des vicissitudes du climat,
pendant l’attente d’une hypothétique navette de tr anspor t », lâche
un jeune de Trouna. « Été comme
hiver, nous sommes exposés aux
intempér ies. D’aucuns tentent de
s’abr iter dans les cafés et les boutiques environnantes, tandis que
les femmes n’ont d’autre choix
que de subir les aléas du climat »,
enchaine un autr e habitant de
Béni Maouche.
N.M.
le buzz sur les sites des r éseaux
sociaux! La tentation est d'autant
plus har die que bon nombre d'or ganismes de la r égion n'ont pas
cessé d' attir er l' attention des
jeunes baigneur s, quelque peu
inconscients, sur les danger s qui
les guettent dans cette énor me
étendue d'eau douce. A l'instar de
l' association
sociocultur elle
" Ithr i" de Tamokr a qui a retenu,
une jour née d'infor mation et de
sensibilisation sur les danger s de
la baignade dans les eaux du bar r age de Tichi Haf, et ce, en or ganisant une excur sion ver s le site au
profit des enfants et des jeunes de
la commune de Tamokr a, afin de
leur faire prendre conscience, in
situ, sur le pér il que repr ésente la
baignade inter dite dans le bar r age
de Tichy Haf. Dans le même sillage, plusieur s activités sont au progr amme sur les lieux!
Syphax Y.
Amdoun n’Seddouk
Le stade d’El-Houche
dans un piteux état
r éé dur ant les années 80 pour sor tir de l’oisiveté, le far niente et la monotonie les jeunes des quatre villages for mant le douar d’Amdoun n’Seddouk, le stade d’El-Houche,
faute d’entretien, se dégr ade de plus en plus jusqu’à devenir
aujour d’hui un ter r ain vague pr ésentant des r isques de blessures pour les joueur s. À commencer par la pelouse encore en
ter re par semée de petits cailloux. Elle mér ite bien une couche
de tuf pour per mettre aux athlètes de jouer à l’aise. La clôture
est complètement ar r achée. Les jeunes l’ont r afistolée avec des
moyens de bor d pour éviter aux spectateur s l’envahissement
du ter r ain. Une petite r ivière donnant sur la pelouse l’inonde
avec ses eaux en hiver. Des caniveaux de dr ainage des eaux pluviales sous la pelouse s’imposent. Les vestiaires n’ont de vestiaires que le nom. C’est un cagibi avec des pièces exigües sans
sanitaires, ni eau, ni évacuation des eaux usées. Et pour tant, ce
stade rend un gr and ser vice aux jeunes de ces quatre contr ées
qui, par manque d’autres infr astr uctures de loisir s, se r abattent sur lui. En ce moment, un tour noi de football se déroule
avec un progr amme d’une rencontre chaque apr ès-midi. Les
gens viennent des quatre coins de la commune mais faute de
gr adins, ils s’assoient par ter re, sur des pier res, sous les ar bres.
Il est desser vi par une piste poussiéreuse et au passage d’une
voiture c’est un nuage qui est soulevé. En 2013, l’association
Assirem du village Tibouamouchine avait inclus l’aménagement de ce stade dans leur plate-for me de revendications remise au wali de Béjaïa. Une commission technique est même
dépêchée par le wali pour l’établissement d’une fiche technique. Force est de constater aujour d’hui qu’aucun projet n’a
suivi apr ès trois ans passés. De tout ce qui pr écède, les autor ités locales doivent songer à lui accor der un projet d’aménagement, au gr and bonheur de tous ces jeunes qui n’ont que le
football pour leur épanouissement.
L. Beddar
C
Jeudi 21 juillet 2016
TIZI OUZOU
15
TIZI OUZOU
9
Yattafen
Les lauréats du CEM récompensés
À
Aït Yahia Moussa Préinscriptions à l'université
Less cybercaféss ne
désemplissentt pass
Comme chaque année, à cette période précise, les bacheliers
peinent à accéder au site du ministère de l'Enseignement
supérieur et de la Recherche scientifique, pour les préinscription.
n effet, depuis avant-hier,
début des pr éinscr iptions univer sitair es, les bachelier s
prennent d'assaut dès les premières
heures de la matinée les deux cyber cafés du chef-lieu municipal. Dans
cette commune, faudr a-t-il le dire,
peu de per sonnes ont l'oppor tunité
d' accéder à inter net, notamment
dans les villages où même encore la
4G LTE n'est pas encore ar r ivée.
Pour prendre place dans un cyber café, en ces temps de gr ande chaleur,
il faudr a patienter d'autant plus que
le nombre de postes est r éduit dans
ces deux endroits. D'autre par t, nous
signalent les usager s de cette technologie, la connexion est souvent
coupée. « Il y a trop de coupures par
jour. À peine l'opér ation lancée, soit
c'est la connexion qui est coupée soit
E
c'est une coupure du cour ant électr ique », nous r épondr a un usager de
ce moyen. Et au gér ant d’un cyber café de dir e, « Cer tains mettent
beaucoup de temps pour ouvr ir le
site et pour fixer leur choix. Ce sont
des opér ations qui prennent vr aiment du temps. Cer tains d’entre eux
me sollicitent même à faire cette
tâche à leur place. Vr aiment, c'est un
casse-tête. De peur que d' autr es
impr évus sur viennent, les bachelier s
se hâtent à s'inscr ire », nous confier a
un gér ant d'un cybercafé. Ceux qui
par aissent impatients n' attendent
pas d'avoir un tour, ils se déplacent
dans un sens ou dans un autre. C'està-dire ver s Dr aâ El-Mizan ou Dr aâ
Ben Khedda équidistantes (17
kilomètres de par t et d'autre) du
chef-lieu. « Si je continue à attendre
ici, je vais per dre encore une autre
jour née. Déjà, le premier jour, je n'ai
pas pu m' inscr ir e. Vais-je encor e
attendre? », nous inter roger a cette
jeune fille qui allait prendre un four gon en dir ection de Dr aâ Ben
Khedda. Ces futur s bachelier s
aur aient voulu que des dispositions
plus sûres soient pr ises avant le lancement de cette opér ation, en leur
ouvr ant, par exemple, les por tes des
lycées de toute la wilaya dotés d'inter net. Parce que, diront cer tains
d'entre eux, aller jusqu'à l'univer sité
de Tizi-Ouzou pour s'inscr ire n'est
guère une solution en ces temps de
canicule. À quand alor s la génér alisation de l'inter net dans cette commune r ur ale de plus de vingt-cinq
mille habitants?
Amar Ouramdane
chaque fin d’année, les différents établissements scolaires organisent une cérémonie de remise de prix au profit de leurs élèves
admis en classe ou palier supérieurs. C’est le cas du CEM Aït Saâda,
dans la commune de Yattafen relevant de la daïra de Béni Yenni.
Même si le taux d’admission au BEM n’est pas celui souhaité par l’équipe administrative et pédagogique de l’établissement en question,
la fête a bel et bien été organisée dans le but d’encourager les lauréats
et inciter les autres à fournir plus d’efforts. Mais pour que des initiatives de ce genre puissent avoir lieu, il faut qu’il y ait un financement. Et si pour la grande majorité des établissements scolaires, ce
sont l’association des parents d’élèves et l’APC qui financent ce
genre d’événements, pour le CEM Aït Saâda, il a fallu recourir au
système D. En effet, selon les renseignements que nous avons pu
obtenir auprès du personnel de cet établissement du moyen, l’argent
utilisé pour l’achat des cadeaux aux enfants est venu du budget de
l’école et des cotisations du personnel et des 3 ou 4 fournisseurs du
CEM. Certes le taux de réussite au BEM n’est pas à la hauteur des
aspirations de l’administration ou des enseignants, toutefois, le CEM
Aït Saâda a pu quand même décroché 54,5% de réussite. « Sur les 55
élèves de 4ème AM ayant passé ce brevet, 30 ont pu décrocher ce
fameux sésame », nous dira un enseignant avant de poursuivre : «
Concernant l’admission en première année secondaire, nous avons les
30 élèves ayant réussi l’examen et 16 qui sont admis par rachat.
Donc, au total, 46 sur 55 sont admis au lycée, ce qui n’est tout de
même pas mal». Cependant, il est à préciser que les lauréats au BEM
n’étaient pas les seuls à être récompensés, puisque d’autres élèves des
trois niveaux qui s’étaient distingués ont également reçu des présents.
Ainsi, le 1er prix, un micro-ordinateur portable, a été décerné à Aït
Abdeslam Kahina, une élève de 2ème AM ayant décroché la meilleure moyenne du CEM, à savoir 18,55 sur 20. Le 2ème prix, une tablette électronique, est allé à Aït Ali Anaïs, une élève de 1ère AM qui a
obtenu une moyenne de 18,32 sur 20. Quant au 3ème prix, une tablette également, il a été offert à l’élève qui a eu la meilleure moyenne au
BEM (16,32), à savoir Si Amer Djedjiga. D’autres cadeaux, comme
des casques de musiques ou des montres, ont été également offerts
aux élèves ayant obtenu des félicitations, encouragements ou des
tableaux d’honneur. Il est à souligner, par ailleurs, que l’organisation
et l’animation de cette fête ont été assurées par la dynamique association culturelle Tadukli d’Aït Saâda, que le personnel dudit établissement tient à remercier. Ainsi, Hamadi Sandra et son frère Klaas ont
égayé les présents par leurs interprétations musicales, aux côtés d’une
très belle voix dénommée Ibtissam. Des chants entrecoupés par des
poèmes déclamés par M. Meddour Abdelkader, prof de français et
doyen des enseignants dudit CEM. Le seul couac qui nous a été
signalé n’est autre que l’absence totale de l’association des parents
d’élèves de cet établissement. « L’association des parents d’élèves
brille toujours par son absence à chaque événement qu’organise notre
CEM. Elle nous n’est d’aucun apport, que ce soit moral ou financier.
C’est dire que cette association n’existe en fait que sur les papiers »,
dira, déçu, un fonctionnaire au sein de cet établissement. « Il y a lieu
de remercier d’abords nos élèves, puis tout le personnel de notre établissement, pour les résultats réalisés. On tient à remercier tout particulièrement Mme la directrice qui, malgré son jeune âge, son manque
d’expérience et tout ce qu’elle a enduré depuis son arrivée à notre
CEM, a pu résister et faire tout ce qui est en son possible et son pouvoir pour que notre établissement décroche ce taux de 54,5% de réussite », terminera un autre, présent à cette cérémonie. Signalons enfin
que cette fois-ci, la majorité des membres de l’APC de Yattafen, à
leur tête le maire, étaient présent à cette cérémonie, où un tableau de
remerciement et d’encouragement a été remis par le maire à la directrice pour tous les efforts consentis par elle et les résultats obtenus.
Mhanna B.
Illoula Travaux de gaz naturel qui s’éternisent
Concertation entre l’APC et les comités de villages
D
ans le but de relancer les tr avaux de r accor dement de la commune d’Illoula au
r éseau du gaz naturel, l’assemblée populaire
a or ganisé, dimanche der nier, une r éunion de
tr avail au siège de l’APC et ce en pr ésence de
11 comités de villages sur les 16 que compte la
localité, de la direction des éner gies et des
mines, la Sonelgaz et les maîtres d’ouvr ages.
En effet, soucieux du blocage des tr avaux de
r accor dement au gaz de ville depuis plus de
deux mois, les responsables locaux, à leur tête
le P/APC, M. Belkalem, se voient dans l’obligation d’abr iter ce genre de rencontres afin
d’expliquer à la population que le retar d est
en major ité dû au manque de sér ieux de cer taines entrepr ises, à l’image de HGCB. Selon
des citoyens et la mair ie, cette der nière accuse les habitants de s’opposer au projet pour
justifier le non achèvement des tr avaux, alor s
que là où elle tr availle, elle laisse des dégâts
der r ière. Le CW09 en est un exemple concret.
Plusieur s per sonnes ont également pr is par t à
cette r éunion pr ésidée par le maire. On citer a
des élus et employés à l’APC, un repr ésentant
de la Sonelgaz, M. Tissa, une repr ésentante de
la direction des éner gies et des mines, Mme
Yahmi, l’entrepr ise Djouadi qui est la seule à
r épondre à l’invitation sur les quatre, à savoir
HGCB, Dahmani à qui on a confié le lot des
village, Agoucim et Mar aghna dont les tr avaux sont à 95% et Mour i dont le patron est
en déplacement, néanmoins, il a promis à la
Sonelgaz de renforcer ses effor ts pour accélérer les tr avaux à Illoula. «Les comités de villages souhaitent le r accor dement de leur s
foyer s avant la fin de l’année en cour s.
D’ailleur s, ils ont signalé les habitations que
les entrepr ises ont oubliées et s’engagent à
faciliter la tâche à ces der nières et les aider à
la r éalisation du projet. Les citoyens demandent aux entrepr ises la remise en état des
lieux, la r épar ation de l’assainissement et en
aucun cas ils ont inter dit l’accès aux ouvr ier s.
Au contr air e, ils ont affiché une volonté
incroyable de contr ibuer au bon fonctionnement des tr avaux qui sont à 40% . Ils ont
même proposé la main d’œuvre. Les villageois
sont ainsi pr êts à tr availler gr atuitement afin
de mener à ter me le projet de r accor dement
au gaz naturel et profiter comme toutes les
autres communes des bienfaits de cette éner gie», explique M. Belkallem. Et d’ajouter : «À
Igreb, les habitants ont demandé à l’entrepr ise HGCB de commencer les tr avaux par
l’intér ieur du village et que la conduite de
tr anspor t soit faite tout en étant pr êts à tr availler. À signaler que les bases de vie sont
mises aux ser vices des ouvr ier s, à savoir l’héber gement dans les foyer s de jeunes et les
logements des unités de soins». Les repr ésentants de la Sonelgaz et des éner gies se sont
engagés à ce que les entrepr ises reprennent
les tr avaux à par tir de la semaine prochaine à
l’intér ieur des villages. Concer nant les omissions que les comités de villages ont abor dées,
les deux repr ésentants demandent à ces der -
nier s de remettre les listes à l’APC et une
commission ser a installée pour son suivi.
Ainsi, les éléments de la mair ie et leur s invités
jugent la r éunion comme r éussite et un pas
nécessaire pour reprendre la communication
et la confiance qui économisent le temps pour
r égler les problèmes. Le gaz est l’un des
impor tants projets de la commune et son
avancement aide au développement et au
bien-être des citoyens. «Nous avons besoin de
ce genre de rencontres. On doit écouter le
citoyen qui ne cherche, en fait, que le str ict
minimum et il faut le faire par ticiper pour
qu’il soit au cour ant de ce qui se passe dans sa
r égion. Apr ès tout, on est là à son ser vice.
J ’aur ai souhaité la pr ésence de l’entrepr ise
HGCB pour donner des explications ou justifier son retar d ou même d’éventuelles difficultés, mais bon…», ajoute le P/APC.
Fatima Ameziane.
10
BOUIRA
10
BOUIRA
Jeudi 21 juillet 2016
Chorfa Températures caniculaires obligent
Less bassinss d'irrigationn
ett less étangss priss d'assaut
Les températures
augmentent
significativement,
ce qui pousse
les citoyens à
rechercher les
moyens et les lieux
adéquats pour
se rafraîchir.
insi, les plages, et à un degr é
moindre, les espaces forestier s et les montagnes se
trouvent pr is d'assaut par les gens à
la recherche d'évasion et de fr aîcheur. D' autres endroits connaissent également un r ush, quotidien
mais cette fois-ci de la par t des
A
enfants et des jeunes adolescents, à
l'image des étangs et...des bassins
d' ir r igation. En effet, ces deux
points d'eau constituent une aubaine pour les gar çons, lesquels allient
bain et joie à la fois. Dans la com-
M'Chedallah
Revoilà les fêtes !
D
epuis la fin du mois de Ramadhan, les habitants de
la ville de M’Chedallah ont repr is avec les fêtes. En
effet, chaque jour et dans toutes les agglomér ations de
la daïr a de M’Chedellah, on compte au minimum
quatre à six fêtes de mar iage. Dans les villes à for tes
concentr ations démogr aphiques, le nombre de fêtes
célébr ées est encore plus impor tant. Ainsi, un infer nal
brouhaha est produit par les longs cor tèges nuptiaux
qui se croisent et bien souvent s’enchevêtrent au niveau
des car refour s et la croisée des chemins dans un assour dissant concer t de klaxons et des vrombissements de
moteur s de puissants véhicules pr êts à bondir, ponctué
des youyous des femmes. L’on assiste à de spectaculaires acrobaties de véhicules tout le long des routes et à
longueur de jour nées. Les scènes aussi spectaculaires
que dangereuses auxquelles se livrent les automobilistes
composant ces cor tèges nuptiaux, se ter minent par fois
mal. En effet, sur les routes de la wilaya de Bouir a,
chaque année et en cette pér iode, on recense plusieur s
accidents de ce genre. Par ailleur s, au niveau des domiciles des fêtar ds, ce sont des disques joker s et autres
amplificateur s qui diffusent à hauts décibels de la
musique assour dissante jusqu’à tr ès tar d dans la nuit.
Le tout accompagné de détonations de gros pétar ds et
autres feux d'ar tifice, sans penser aux malades, aux
per sonnes âgées et aux nour r issons qui ont besoin de
calme pour dor mir.
mune de Chor fa, pour la simple
illustr ation, les bassins d'ir r igation,
situés dans les ver ger s de cette commune, deviennent au quotidien des
points de chute de dizaines d'enfants, tous contents et joyeux de
faire bar bote dans les eaux limpides
de ces bassins, tr ansfor més, le
temps d'un été, en petites piscines
de for tune. Il faut vr aiment voir
l'ambiance bon enfant qui r ègne
dans ces lieux, où les gamins
piquent une tête dans des éclats de
r ire et des cr is d'enthousiasme. De
la joie à en " revendre" . De petits
bassins comme ça font le bonheur et
la gaité de ces bambins innocents.
Même si quelques-uns de ces bassins sont payants (50 DA l'heure), il
n'en demeure pas moins qu'ils sont
sûr s. En tout cas, aucun enfant ne
r isque de s'y noyer, étant donné que
ces bassins ne sont pas remplis à r as
bor ds. Toutefois, le souci provient
plutôt de ces étangs qui essaiment
l'oued Sahel, lequel passe par cette
commune. Depuis le début de l'été,
l'on assiste à un défer lement des
jeunes ados ver s les mares " ar tificielles" qui ont été aménagées dans
cette r ivière par les entrepr ises r éalisatr ices de la pénétr ante autoroutièr e El Adjiba-Béjaïa pour les
besoins des différents tr avaux. Ces
r etenues d' eau, r ésultant du
" détour nement" des eaux de l'oued
Sahel, sont en effet profondes et
envasées, ce qui constitue un danger
imminent pour les jeunes qui s'y
rendent quotidiennement afin de se
baigner.
Y. S.
La cité des 70 logements en chantier
Que de faux frais…
Comme le veut la tr adition, pour chaque invitation que
l’on reçoit, on est tenu de remettre un cadeau, des œufs
et des gâteaux ou une somme d'ar gent à son hôte. Ce
sont les mêmes pr ésents que l’on offre à chaque occasion, mar iages, circoncisions, fiançailles et différentes
r éceptions. Ceci, en plus des fr ais de voyage pour ceux
non véhiculés. Les pères de familles sont donc obligés de
faire face à toutes ces dépenses, ajoutées à celles des
autres occasions. D’ailleur s, cer tains pour couvr ir tous
ces fr ais, recourent même à l’endettement.
Oulaid Soualah
Ath Mansour Opération de revêtement du CW12
De la poudre aux yeux
e chemin de wilaya N°12 reliant
la RN5 à la gare fer roviaire de
Beni Mansour, une route des plus
str atégiques sur le volet économique, s' est r etr ouvé dans un
incr oyable état de délabr ement
immédiatement apr ès avoir bénéficié d'une opér ation de revêtement
en tr i-couches. Une opér ation inscr ite dans le cadre du plan communal de développement, soit au chapitre des PCD d'Ath Mansour, selon
une source cr édible de la STP de
M' Chedallah. La même sour ce
affir me que cette opér ation a été
déclenchée suite à un mouvement
de protestation des citoyens de la
localité qui l'ont fer mé dur ant plusieur s jour s, l'année passée, pour
dénoncer l'impr aticabilité de cette
r oute sur son tr onçon de tr ois
L
kilomètres, entre la RN5 et le pont
qui enjambe le r uisseau Assif
Oumar igh. Malheureusement, l'enveloppe financière consommée dans
ce projet s'est envolée en... poussière quelques mois plus tar d et la
route reprend son état ‘’pr imitif’’,
c' est-à-dir e un chemin tr uffé de
nids-de-poule et tout cabossé. Les
couches de sable sont empor tées
par le vent pour recouvr ir en fine
couche de poussière les habitations
et les ar bres à 200 mètres à la
ronde, cr éant un paysage lunaire et
de désolation. Les r iver ains, outr és
par ces tr avaux bâclés, ne cessent
de dénoncer cet état de fait. Il
convient de souligner que cette
dégr adation accélér ée est due au
fait que cette unique voie d'accès
desser ve la gare fer roviaire de Béni
Mansour qui est un point de rencontre des deux uniques chemins de
fer de l'Est du pays Alger-Annaba
et Béni Mansour-Béjaïa, par lesquels tr ansitent des véhicules de
mar chandise en pr ovenance de
différents por ts et aéropor ts. Sur les
lieux, nous avions constaté que le
tronçon de 500 mètres entre le pont
d'Oumar igh et la gare fer roviaire
de Béni Mansour, pr is dans la par tie relevant de la wilaya de Béjaïa
qui tr aver se au milieu le village, a
bénéficié d' un projet d' aménagement ur bain r écemment livr é. Le
cas du tronçon de cette route sur le
ter r itoire de la wilaya de Bouir a
doit être pr is en char ge r apidement
par les autor ités de cette wilaya.
O. S.
'aménagement ur bain dans le chef-lieu communal de Chor fa, situé à
50 kms à l'Est de Bouir a, connaît des for tunes diver ses. Si quelques
quar tier s en souffrent d'un cer tain manque, d'autres, par contre, sont en
plein chantier, à l'image de la cité des 70 logements, située au centre du
village où des tr avaux de r éalisation des trottoir s vont bon tr ain. Cette
cité a enregistr é, par le passé, un déficit flagr ant en aménagement ur bain,
ce qui a nécessité sa dotation en commodités afférentes. Les accès piétonnier s se dessinent, au fil des jour s, pour épouser les contour s de ce quar tier populaire. Pour sa par t, l'éclair age public est venu à point nommé,
puisque cette cité en a été renforcée r écemment. La pose de lampadaires à
double lampes a été saluée par les locataires, qui ont poussé un ouf de
soulagement. Désor mais, dans cette cité, l'obscur ité n'y " sévir a" plus.
Toutefois, cela ne ser a possible et dur able qu'avec la " complicité" , bien
entendu, des habitants qui devr aient protéger ces lampadaires, et ne pas
laisser les éner gumènes les prendre pour cibles en les br isants. Ces tr avaux de r éaménagement que connaît ce quar tier, qui jouxte la salle des
spor ts laquelle est en passe d'être livr ée, sont tombés vr aiment à pic,
puisque cet endroit du village connaît, ces der nier s temps, un état de
dégr adation et de déliquescence inquiétants. D'autres tr avaux devr aient
suivre, à l'image de l'aménagement de l'espace ver t qui y manque cr uellement.
Y. Samir
L
Cu l t u r e
Jeudi 21 juillet 2016
11
Sortie des deux albums prévue le 24 juillet
La star de la
chanson kabyle,
Yasmina, met sur
le marché deux
nouveaux albums
qui vont,
sûrement, réjouir
ses nombreux fans
ainsi que les
nostalgiques de la
musique douce et
sentimentale.
es deux opus, qui seront disponibles chez les disquaires
à par tir du 24 de ce mois,
compor tent 22 titres tr aitant de
différents thèmes. À propos de ces
produits, la chanteuse adulée des
Kabyles nous a déclar é que, « c’est
un cadeau pour mes fans et la
major ité des chansons de ces
albums sont des anciennes que j’ai
retr availlées sur le plan textuel et
musical. Des chansons que j’ai
r écupér ées pour ma boîte de production ‘’Thayemmts’’ et qui est
gér ée par mon fils. J ’ai revisité des
titr es comme Lqadi, Zzin-iyi,
Uletma, Rwumedden, etc. Il y a,
aussi, de nouvelles chansons qui
tr aitent de notre société en génér al. Une société, où, de plus en plus
les valeur s se dégr adent de plus en
plus. J ’ai intégr é, également, une
chanson/hommage pour mon fils
que j’ai intitulé ‘’Ali inu’’ et qui
est au même temps le titre du
Volume 2 ».
‘’Seg wassen ar ass-a’’ est le titre
du premier volume, qui compte 12
chansons retr açant, en major ité,
C
Seg wassen ar
ass-a ett Ali inu
dee Yasminaa
une tr anche/un r écit de vie de la
chanteuse : allant des aléas de
l’amour (Si zik i zr iɣ, Fell-ak ay
cennuɣ, Ttxil-k a lqaḍi) jusqu’aux
soucis de son parcour s ar tistique
(Abr id wwiɣ, Amennuɣ d cwal) en
passant par des regrets (Ur faqqeɣ, Akka ay d r r ay-iw).
Pour le deuxième volume, l’ar tiste
a choisi ‘’Ali inu’’, un titre de la
chanson/hommage à son fils
décédé il y a quelques mois de cela.
Dans cet album, en plus d’un
émouvant hommage à son fils,
Yasmina r emet en sur face les
déboires de sa vie, tout en étant
déter minée à lutter et à ne pas
baisser les br as en tir ant des
leçons de son parcour s atypique
qu’elle compare, volontairement,
à celui de la chanteuse Hnifa.
Par mi les titres des chansons, on
peut citer : Leswar i yi-izzin, Asmi
saḥeɣ, Ḥader, Xasr uḥ, Wi yellan
weḥd-s, Ula d yiwen wass, A
Uletma, Ali inu, entre autres. La
chanteuse, qui se dit satisfaite du
tr avail accompli, a fait appel à des
pr ofessionnels connus dans le
domaine ar tistique et musical
pour l’enregistrement de ces deux
albums. Elle a sollicité les ser vices
des gr ands musiciens, à l’image de
Nabil Hamzaoui, Djamel Fares,
Kheidine Mekachiche, Youcef
Saou, Salem Bouker si, Hamid
Balamouche, Said Meftah et
Hakim Khames. À la question de
savoir pour quoi la chanteuse a
cr éé sa propre boite de production, elle a r épondu, « nous avions
trop souffer t de l’ar naque des éditeur s et puis, la distr ibution ne se
fait pas, toujour s, dans de bonnes
conditions. C’est à cause de tout
ça, que nous avions cr éé notre
boite de pr oduction. Autr ement
dit, le chanteur n’a qu’une vocation, celle de chanter ». Pour l’enseignant du pr imaire, M. Sfaïhi
Omar, qui avait comme élève
Yasmina dans les années 1970
à l’école de Zerouda, nous a
r évélé que « la chanteuse
était une excellente élève
dans la classe. Elle aimait
chanter avec sa belle
voix. J e savais qu’elle
était destinée à une
gr ande car r ière
ar tistique ».
Hocine Moula
Parution C’est le deuxième roman de Mokrani Hamdane
Béjaïa
Le revers de la MÉDAILLE dans les librairies Une caravane artistique sur les plages
près Malika ou le bonheur
retrouvé, Mokrani
Hamdane vient d'éditer son
deuxième roman Le revers de la
MÉDAILLE. Ce professeur de
français retraité plonge, une
nouvelle fois, le lecteur dans
des méandres romanesques. Il y
brosse la réalité de notre
société, en perte de certaines valeurs.
Dans cet opus de 190 pages, Mokrani
Hamdane nous livre une histoire riche en
intrigues et en rebondissements, une histoire où se mêlent la joie de vivre, l'ambition, le désespoir et la quête de la vérité.
« Une histoire pleine de passion et d'humanisme", est-il écrit sur la quatrième
d’ouverture. C’est l'histoire de Farid et
Zohra, tous deux issus de familles
pauvres, qui goûtent enfin au bonheur, au
luxe et à la "belle vie", grâce aux affaires
A
de Farid. Leurs enfants, Amar, Anissa,
Nacéra et Karima seront élevés dans le
confort. Karima, étudiante brillante en
lettres, tombe amoureuse d’un ‘’prince
charmant’’, étudiant en médecine
orthopédique, prénommé Ali. Mais ses
parents n'acceptent pas que leur fille
épouse un homme d'un rang inférieur et
veulent lui imposer un certain Hassène,
un homme puissant et fortuné.
Sans déflorer la
chronologie de
l’histoire, l’on
redira juste que
l’argent n’a jamais
fait le bonheur.
Mokrani Hamdane
est né le 12
décembre 1943 à
Tizi-Gheniff, dans
la wilaya de TiziOuzou. Il a passé
toute sa carrière
professionnelle
dans l'enseignement. Il a été successivement instituteur, directeur d'école primaire, professeur d'enseignement moyen au
collège Boubaghla Said, puis professeur
au lycée Ouarzedine Achour de la même
ville (Tizi-Gheniff), avant de prendre sa
retraite comme directeur du collège. Le
revers de la MÉDAILLE, 190 pages, édition El Amel, prix 400 dinars. Du même
auteur Malika ou le Bonheur Retrouvé,
de la même maison d’édition.
Amar Ouramdane
a direction de la culture de la wilaya de Béjaïa
or ganise une car avane ar tistique itinér ante qui
sillonner a les plages de la côte Est et Ouest. Les
activités de la car avane ont pr is effet à compter du
18 du mois en cour s. Le progr amme prend en
considér ation toutes les tr anches d’âge. Pour les
petits, il y a un bibliobus qui assure des atelier s de
lectur e et des tests cultur els pendant chaque
matinée. Pour les adultes, chaque fin de soir ée, une
pr ojection cinématogr aphique en collabor ation
avec le Centre national du cinéma et de l’audiovisuel animée par plusieur s chanteur s de la r égion
(CNCA), est or ganisée. Dans la commune de
Melbou, les 18, 19 et 20 du mois en cour s et en
dehor s du bibliobus et des atelier s de lecture et des
tests culturels, il y a eu projection du film cinématogr aphique intitulé «Echebka» en collabor ation
avec le centre national du cinéma et de l’audiovisuel (CNCA) et d’une soir ée musicale animée par
les chanteur s Nacer Innayen, Far id Meddouren et
Boualem Ait Ikni. Concer nant la commune de Souk
El-Tennine, il y a eu la pr ojection du film
«Machahou» de Belkacem Hadjadj mar di passé.
Pour les jour nées du 22, 23 et 24, place au bibliobus,
aux atelier s de lecture et aux tests culturels de
10h00 à 17h00. Pour la soir ée du 24, il y aur a au
progr amme une soir ée musicale animée par les
chanteur s Salim Benabi, Hakim Rahmouni et
Ghanou Abdjaoui. Pour la commune d’Aokas, les
festivités auront lieu les 20, 26, 27 et 28 du mois en
cour s. Pour la soir ée d’hier, 20 juillet, la projection
du film «Le colonel Lotfi» était au progr amme, toujour s en collabor ation avec le CNCA. Pour les 26,
27 et 28 juillet de 10h à 17h, un bibliobus et atelier s
de lecture sont progr ammés. Une soir ée musicale
ser a or ganisée le 28 du même mois et ser a animée
par les chanteur s Maskinas, Zaid et Imediazen. À
Tichy, du 20 au 25 du mois en cour s et à par tir de
L
22h00 il y aur a des activités cinématogr aphiques «
Ciné Plage » en collabor ation avec l’Agence
Algér ienne pour le Rayonnement Cultuel (AARC).
Les 30 et 31 juillet et le 1er août de 10h à 17h, il y
aur a au progr amme des bibliobus et atelier s de lecture et une soir ée musicale animée par Mouloud
Boukhzer, Abdennour Yalas et Rabah Hayoun. Au
niveau de la commune de Boukhlifa, pour la soir ée
du 21 juillet, projection du film intitulé « Hacen
Nya » en collabor ation avec le CNCA. Pour les 3, 4
et 5 août, bibliobus et atelier s de lecture de 10h 00 à
17h00 et une soir ée musicale le 5 du mois prochain,
animée par Tamiti Rabah, Medjdoub Saadi et
Hocine Maamar, sont au menu. Concer nant la côte
Ouest, à Saket, pour la soir ée du 22 du mois en
cour s, il y aur a une projection du film « Les
vacances de l’inspecteur Tahar ». Les 7, 8 et 9 du
mois d’août de 10h à 17h, bibliobus et atelier s de
lecture seront au progr amme. Une soir ée musicale
est également progr ammée pour le 9 et ser a animée
par Kacimou, Hcinou et Yazid Bour ai. À Tighremt,
le samedi prochain, il y aur a une projection du film
intitulé « Hollywood à Tamanr asset ». Pour les 11,
12 et 13 août, bibliobus et atelier s de lecture sont
progr ammés tout au long de la jour née, alor s que
pour la soir ée du 13, un gala ar tistique ser a animé
par Lekhel Ouyahia, Mahiedine et Hmana
Hemmam. A Béni K’sila, relativement au dimanche
prochain, il y aur a une projection du célèbre film
cinématogr aphique intitulé « La montagne de Baya
» de Azzedine Meddour. Le lundi prochain, place à
la projection du film intitulé « Fatma N’Soummer »
de Belkacem Hadjadj. Les 15, 16 et 17 août, bibliobus et atelier s de lecture de sont progr ammés du
10h à 17h et une soir ée musicale le 17 qui ser a
animée par Anza, Mohand Talbi et Hamid
Louagr ani.
S. Mechmeche
12
Mag azi n e
Coinn cuisine
Jeudi 21 juillet 2016
Les
sciatiques
Commentt less traiter
ouu less soulagerr
Glace
au tiramisu
Ingrédients
100g de sucre
Noisettes
1 jaunes d'œuf + 2 œufs entiers
4 carrés de chocolat noir
Une tasse de café
10 boudoirs
250g de mascarpone
Sur le plan anatomique, les douleurs
sciatiques (ou sciatalgies) correspondent
à une compression de la racine
antérieure, motrice, du nerf sciatique.
Les douleurs sont généralement
typiques et le plus souvent isolées.
Préparation
ÉTAPE 1 :
Mettez les boudoirs dans une assiette creuse
puis arrosez les de café, pour qu'ils soient bien
imbibés.
Mélangez 3 jaunes d'oeufs (tout en gardant l'équivalent de 2 blancs d'oeufs à part) avec le
sucre. Ajoutez y le mascarpone et mélangez
vivement jusqu'à ce que le mélange soit lisse.
Montez vos blancs d'oeufs en neige à l'aide d'un
batteur électrique (pour vérifier que les blancs
sont bien fermes, vous retournez le saladier et si
les blancs ne tombent pas, c'est qu'ils sont OK !)
puis vous les incorporez délicatement au mélange précédent.
Ajoutez les boudoirs au café émiettés, mélangez,
puis réservez le tout au frais pendant 2 heures
minimum. Plus c'est frais, meilleure sera la
glace ! Affamez, vous pouvez enfin turbiner
votre glace pendant 30 minutes. A la fin, rajoutez des carrés de chocolats coupés en petits
bouts, ça rajoute du croquant, un vrai délice !
a plupar t des scia algies du spor tif
sont bénignes et ne justifient que le
r epos, accompagne d' un simple
tr aitement antalgique et anti-inflammatoire. plus de la moitie des sciatiques guér issent spontanément, en une moyenne
de 4 a 5 mois. Comment soulager la sciatique ? Comment la soigner ? Dans cer tains cas cependant, les lésions impor tantes avec r upture du disque inter ver tébr al ou les her nies discales provoquant
des
douleur s
dur ables
peuvent
contr aindr e à un geste chir ur gical.
L’examen pr incipal est le scanner, qui
mesure tr ès exactement l' étendue des
dégâts. Comment soigner les sLa plupar t des scia algies du spor tif sont
bénignes et ne justifient que le repos,
accompagne d’un simple tr aitement
antalgique et anti-inflammatoire. plus de
la moitie des sciatiques guér issent spontanément, en une moyenne de 4 a 5 mois.
Comment soulager la sciatique ?
L
Comment la soigner ? Dans cer tains cas
cependant, les lésions impor tantes avec
r upture du disque inter ver tébr al ou les
her nies discales provoquant des douleur s
dur ables peuvent contr aindre à un geste
chir ur gical. L’examen pr incipal est le
scanner, qui mesure tr ès exactement l’étendue des dégâts.
Comment soigner
et comment les soulager ?
Le traitement médical
Le symptôme douleur est en première
ligne : les antalgiques sont efficaces, qu’il
s’agisse des anti-inflammatoir es et
décontr actur ants ou des antalgiques de
classe iii (mor phine et dér ives de
l’opium). Les infiltr ations de cor ticoïdes
sont un appoint fr équemment concluant,
tout comme les techniques mécaniques,
utilisées conjointement. Contention lombaire, ver tébrothér apie et tr actions sont
En Indonésie, le café toilette
allie insolite et éducation
vec ses sièges en forme de cabinet de toilette avec le couvercle relevé et ses plats
servis dans des cuvettes de WC, le Jamban
Cafe, version indonésienne de restaurant sur le
thème des toilettes, allie insolite et éducation
en matière d'hygiène publique. Le petit restaurant qui a ouvert ses portes en avril accueille
A
désormais des groupes uniquement sur réservation, à Semarang, ville de plus d'un million
d'habitants située sur la côte nord de Java. Pour
les clients qui auraient la nausée en voyant par
exemple une soupe dans un plat en forme de
toilette turque, le "Jamban" (toilette en indonésien) a accroché à l'entrée des sacs hygiéniques. "J'étais d'abord dégoûté, mais j'ai finalement mangé une partie de la nourriture par
curiosité", raconte Mukodas, un homme de 27
ans, après une louche de boulettes de viande
trempant dans une soupe servie dans une
cuvette de WC. Une autre cliente, Annisa
Dhea, 15 ans, était de prime abord dégoûtée,
mais l'adolescente a été rassurée quand le propriétaire lui a expliqué que la nourriture était
"saine et hygiénique". Il existe d'autres restaurants sur le thème des toilettes à travers le
monde, comme à Taïwan et en Russie, mais le
Jamban Cafe affiche sa différence: son propriétaire informe la clientèle sur l'hygiène publique
et la nécessité d'utiliser davantage des toilettes
dans ce pays d'Asie du Sud-Est au climat tropical. Budi Laksono, le propriétaire qui est aussi
un expert de santé anciennement employé par
les autorités locales, discute avec ses clients et
leur montre sur son ordinateur portable des
vidéos encourageant l'utilisation des toilettes
pour les besoins naturels. Des millions
d'Indonésiens vivent sous le seuil de pauvreté
dans un archipel ayant l'un des plus mauvais
taux de défécation dans la nature, une pratique
mise en cause dans la transmission de maladies. "Ce café nous rappelle que de nombreuses personnes en Indonésie n'ont toujours
pas de toilettes", souligne M. Laksono, 52 ans.
Le propriétaire reconnaît cependant que cette
conception un peu particulière de restaurant a
suscité une controverse dans le pays musulman
le plus peuplé au monde: "De nombreux critiques disent que le café est inapproprié et
contraire à la loi islamique.
efficaces dans pr és de 70 % des cas.
L’ancien dogme du r epos absolu est
actuellement discute par les spécialistes.
il semble acquis qu’une cer taine liber té
de mouvement, avec repr ise tr ès pr udente des activités, ne change pas le pronostic de la sciatique.
La chirurgie
Ce n’est qu’en cas d’échec du tr aitement
médical et d’aggr avation des symptômes
qu’un geste chir ur gical ser a envisagent.
la tr action est en effet inutile pour les
her nies de la r égion lombaire. L’objectif
est de soulager r apidement la compression de la r acine ner veuse. Pour cela, on
peut soit : Extr aire chir ur gicalement le
fr agment de disque faisant her nie. C’est
la méthode qui donne les meilleur s r ésultats : pr és de 100 % . Elle r éclame une
technicité par faite ; Éliminer le fr agment
de disque gênant par voie percutanée. La
méthode a connu son embellie au début
des années 90. Ses r ésultats sont compar ables à ceux des nucléoles. Il y a plusieur s années, un autr e tr aitement
consistait a détr uire le noyau her nie par
une substance chimique : on par lait de
nucléoles a la chymopapaïne. Mais cette
technique a été abandonnée depuis.
Les indications des différ entes techniques ser ont pesées et clair ement
exposées au patient.
Les cas extrêmes
Lor sque la sciatique s’accompagne d’un
syndrome de queue de cheval, l’ur gence
est avant tout chir ur gicale. ce syndrome
cor respond a la compression des der nières r acines ner veuses de la colonne et
se manifeste par un ou plusieur s des
signes suivants : signes de par alysie des
membres infer ieur s, per te de contr ôle
des sphincter s (incontinence ur inaire ou
fécale), per te de masse musculaire aux
jambes, douleur pér inéale ou des
or ganes génitaux, per te de reflexes des
membres infer ieur s ou encore insensibilité au niveau de la peau pér inéale. Seule
la chir ur gie r éalisée en ur gence peut guér ir ces for mes-la de sciatique.
Les suites du traitement
La r ééducation postopér atoire ser a un
temps essentiel de la guér ison. Elle doit
être progressive et suffisamment prolongée. La repr ise des activités physiques
est possible, de manière sélective, gr âce a
des activités comme la natation. Elle doit
être elle aussi tr ès progressive et faite
sous contr ôle médical str ict jusqu’a
consolidation complète. Dans tous les
cas, la patience s’impose : c’est seulement au bout de quelques mois que la
guér ison d’une sciatique par her nie discale peut être affir mée.
Sp o r t
Jeudi 21 juillet 2016
21
Régionale II L’AG Élective reportée
Quell avenirr pourr lee MCC Bouiraa ?
Les bilans moral
et financier de fin
de mandat ont été
adoptés par
les membres
de l’AG du club
MC Bouira, lors de
l’AG Ordinaire qui
s’est tenue
la semaine
écoulée, où
le désormais
ex-président
de CSA, Benfodil
Abdelhafidh, avait
annoncé qu’il
quittait le club.
a commission de candidatures
n’a retenu qu’une seule candidature, celle de Allache Omar,
ex-joueur du club, alor s qu’on
s’attendait au retour aux affaires
de Kamel Benhlima, ex-pr ésident
des CSA (MCB et MB Bouir a). Ce
der nier que nous avons accosté,
dir a ne pas être intéressé pour une
nouvelle aventure à la tête du CSA
MCB. « Avec tous les problèmes
au sein du club, je pr éfère ne pas
m’aventurer. J ’ai d’autres projets
en tête », dir a-t-il. Néanmoins,
l’AG Elective qui devait avoir lieu
en début de la semaine a été
repor tée pour une date ultér ieure,
l
à cause de l’absence de la gr ief du
huissier de justice sur le document
(r appor t du bilan et audit financier ). La nouvelle date ser a
connue incessamment. Désor mais,
le MCB ver sion 2016/2017 ser a
avec un nouveau visage, une nouvelle équipe composée de jeunes
éléments avec Allache Omar
comme pr ésident, Tellal Kamel
membr e du bur eau, Rebouh
Rabah qui continuer a sa mission
de secr étaire du club, alor s que Ali
Tellal ser a sans doute à la tête de
la bar r e technique. Ceci dit,
Allache ser a le plus jeune pr ésident de CSA, mais qui manque
incontestablement d’expér ience
dans le domaine de la gestion. Il ne
suffit pas d’être motivé de bonnes
intentions pour faire avancer un
club. La gestion d’un CSA nécessite une bonne dose d’expér ience et
de moyens financier s sans trop
Pré-honneur Tizi-Ouzou Entretien
avec Karim Bahmed, président de l’AS Kentidja
«Notre bilan est médiocre !»
classement génér al. Sur ce registre, nous n’avons r ien
à envier à celles qui ont joué les premier s r ôles. Où
est l’er reur donc ? Il faut voir du côté des dir igeants.
J e me suis retrouvé presque seul sur tous les fronts, à
discuter avec les joueur s et autres pr éoccupations. J e
me suis vr aiment donné à fond mais j’ai été dépassé.
La Dépêche de Kabylie : Quel bilan faîtes-vous de
l’exercice qui vient de s’écouler ?
Karim Bahmed : Un bilan médiocre, le même depuis
deux saisons. Pour tant, cette année, nous pouvions
pr étendre à mieux. Dans ce championnat, toutes les
équipes se valent. Il aur ait suffi d’un ou deux bons
r ésultats pour se retrouver au milieu du tableau.
Tout se jouait comme sur un mouchoir de poche.
Qu’est-ce qui n’apas marché alors ?
C’est du côté de l’équipe dir igeante, il faut le dire.
Nous avons une équipe aussi bonne que toutes les
autres qui se sont placées aux premières loges du
Vous restez tout de même ou vous partez?
J e l’ai dit et je le redis, si on ne renforce pas l’équipe
dir igeante, je ne pour r ai r ien faire seul. Alor s, autant
par tir tout de suite. Le r ôle essentiel de tout dir igeant
c’est de s’impliquer dans la vie du club, r ien ne ser t
d’être sur la liste de l’exécutif pour ensuite ne jamais
venir au stade, même pas pendant les matchs. Cette
année, bien des fois, les joueur s et l’entr aîneur se
sont retrouvés seuls lor s des entr aînements ou pendant des matchs officiels. J e ne pouvais r ien faire
seul, il me fallait de l’aide. Pourquoi donc, lor s de la
prochaine assemblée, ne pas renforcer l’exécutif avec
des gens qui sauront appor ter un plus au club ?
Est-ce que vous avez fixé la date
de la prochaine assemblée ?
Nous sommes en tr ain de pr éparer les bilans de
chaque section. Une fois que ça ser a fait, nous fixerons la date. D’ailleur s, nous l’attendons avec impatience car beaucoup de décisions y seront pr ises.
Apr ès, nous allons entreprendre le tr avail de recr utement et de la pr épar ation d’avant saison.
Entretien réalisé
par K. M.
compter sur la subvention des
autor ités considér ée comme étant
dér isoire. Toutefois, malgr é son
dépar t, Benfodil Abdelhafidh
aur ait promis qu’il continuer ait
d’aider le club en matière d’équipement et matér iel. Ceci dit, le
MCB reste l’un des meilleur s club
de la wilaya qui renfer me d’excellents joueur s qui finissent toujour s dans de gr ands clubs et pas
des moindres, mais qui n’ar r ive
malheureusement toujour s pas à
décoller.
A. M’hena
JS Aït Yahia Moussa
AG élective demain vendredi
à la maison de jeunes
a date de la tenue de l’AG élective a été fixée pour demain vendredi
22 Juillet, à la maison de jeunes d’Aït Yahia Moussa. Et l’on connaîtra
les noms des prétendants à la succession du président sortant Seddiki
Ahmed, pour un mandat qui s’étalera de 2016 à 2020. Pour rappel, Seddiki
a décidé de ne pas se représenter pour un autre mandat olympique. Trois
membres du club se sont néanmoins manifestés et portés candidats. Il
s’agit d’Arezki Sadani, Ali Chebouti et Hocine Demiche.
Rappelons que la JSAYM n’a pas réussi un bon parcours la saison écoulée,
en se classant au milieu du tableau au classement général de son groupe.
Et ce fut le cas des jeunes catégories également. Mais le plus important
reste de canaliser la classe juvénile et de lui faire éviter les fléaux sociaux
qui la guettent au quotidien.
Kaci. M
L
IRB Souk El Tenine
Le président Said Rabhallah, c’est fini
e président du CSA IRB Souk El Tenine, Said Rabhallah, ne veut plus
continuer l’aventure à la tête du club. Il avait pris cette décision à la
fin de l’exercice écoulé, et c’est ce qu’il a confié au coach Hocine
Boudjemaâ il y a quelques jours : « Je ne vais pas continuer, c’est fini, je
me retire de la présidence du club. Je suis fatigué et je n’en peux plus.
Pour des raisons personnelles, j’ai décidé de quitter la présidence et de ne
pas me représenter comme candidat ». Il ajoutera : « J’espère qu’il y aura
d’autres candidats. L’IRB Souk El Tenine restera debout avec ou sans moi
». Said Rabhallah laisse donc ainsi sa place et tout le monde attend de
savoir qui se portera candidat à sa succession. Les dates de la tenue des
assemblées ordinaire et élective n’ont toujours pas été fixées. C’est donc le
statu quo chez les gars de l’IRB Souk El Tenine qui ont terminé difficilement la saison écoulée, avec ce retrait massif des joueurs seniors, ce qui a
obligé le staff technique à faire appel, dès la deuxième manche du championnat de pré honneur aux juniors. Espérons seulement que la nouvelle
saison débutera sous de bons auspices et dans de meilleures conditions
pour l’IRB Souk El Tenine et que cette équipe retrouvera son lustre d’antan et jouera les premiers rôles.
Kaci. M
L
Sp o r t
22
Les choses
semblent ne pas
bouger au sein de
la formation
de l’Olympique de
Tizi Rached et ce
au moment où de
nombreux clubs
s’activent déjà
depuis des
semaines.
n effet, voilà maintenant
plus de deux mois que la
saison s’est achevée et les
Olympiens sont toujour s en
vacances. La pr épar ation de la
nouvelle saison tar de à démar rer
et r isque même de per durer, si la
famille du club ne r éagit pas vite
pour mettre fin à la léthar gie qui
pr évaut au sein du club. Une
situation qui pour r ait influer
négativement sur la pr épar ation
de l’équipe qui a vécu le même
scenar io la saison der nière et dont
les responsables ne semblent pas
apparemment tirer les enseignements de l’exercice pr écédent où
leur équipe n’a r éussi à revenir en
force que lor s de la phase retour
pour finalement boucler le championnat à la 6e place. Une loge
plutôt satisfaisante pour leur premier appr entissage au sein de
cette division, même si l’objectif
des Olympiens était de r éussir à
gr avir un autre palier, eux qui restaient sur deux accession de suite
(Régionale 2 et 1). Un défi que la
for mation chère à la population de
Tizi Rached aur ait pu relever n’était leur début catastrophique en
championnat avec une sér ie de
contres per for mances des, selon
de nombr eux obser vateur s, au
retar d commis justement dans la
pr épar ation
d’inter saison.
Contacté avant-hier pour savoir
où en sont les choses sein de son
club, le pr ésident de section,
Ahmed Boudiaf qui s’est donné
cor ps et âme et qui a r éalisé un
tr avail colossal ces trois der nières
années en compagnie d’un petit
E
Jeudi 21 juillet 2016
Régionale I L’O Tizi Rached tarde à démarrer la machine
Les Olympiens sommés
Agouni
Gueghrane,
de sortir de leur léthargie
groupe de dir igeants tr ès actifs, à
sa tête Fodil Ali, nous dir a :
«Sincèrement, je ne sais pas ce qui
se pr épare encore moins ce qui se
fait. En ce qui nous concer ne,
notre mission est ter minée. Nous
avons été sollicités pour intégrer la
section et appor ter notre contr ibution afin de per mettre au club
d’aller de l’avant. Nous avons dès
lor s accepté cette mission et je
pense que nous l’avons rempli
convenablement. L’équipe a r éussi deux accessions de suite et la
saison der nière, elle a ter miné à la
6e place, sans oublier la qualification histor ique aux 32e de finale
de la coupe d’Algér ie. Tout cela a
été concr étisé gr âce en gr ande
par tie à la contr ibution, notam-
ment de l’APC. Les élus locaux, à
leur tête le P/APC de Tizi Rached,
par leur soutien, ont été der r ière
ces per for mances obtenues. Ils ont
toujour s été der r ière l’équipe et
nous les remercieront jamais assez
pour ce qu’ils ont fait et appor ter
au club. Pour le reste, je laisse le
soin à toute la famille du club de
juger de ce qui est positif et néga-
tif tout au long de notre passage à
la tête de la section. Mais aujour d’hui, notre mission est achevée. Il
appar tient au CSA de pr endr e
toutes les mesur es nécessair es
pour la tenue des AG afin de se
confor mer à la r églementation et
per mettre au club de se mettre sur
les bonnes r ails.
S. K.
Mohand Said Khris, président du CSA
«Boudiaf et Fodil sont les mieux indiqués pour me succéder»
C
ontacté pour nous renseigner sur les pr épar atifs de la nouvelle saison spor tive qui
se profile à l’hor izon, le premier responsable
de l’Olympique de Tizi Rached, Mohand Said
Khr is, tout en avouant avoir accusé un léger
retar d, s’est montr é plutôt optimiste pour faire
avancer les choses r apidement, afin de per mettre à son équipe de s’atteler à la pr épar ation de l’inter saison. «C’est vr ai qu’on a
accusé un léger retar d, mais je pense qu’on va
le combler. Nous allons nous y mettre au tr avail r apidement, à commencer par pr éparer les
assemblées génér ale, or dinaire et sur tout élective, d’où sor tir a la nouvelle équipe dir igeante
qui aur a à prendre les destinées du club dur ant
les quatre prochaines années. À ce titre, je souhaite voir les dir igeants qui étaient à la tête de
la section, ces trois der nières années, à savoir
Ahmed Boudiaf et Fodil Ali et Ait Djaffar, pour
ne citer que ceux-là, s’impliquer davantage
dans les affaires du club. Ils ont r éalisé un tr avail titanesque au sein du club, notamment
deux accessions et une qualification histor ique
aux 32e de finale la coupe d’Algér ie. Mon souhait et de les voir prendre car r ément le CSA
afin d’assurer une continuité et de per mettre à
notre club de rester sur cette bonne dynamique
enclenchée depuis maintenant trois saisons. J e
tiens aussi à remercier les élus locaux qui n’ont
jamais ménagé des effor ts pour soutenir et
aider le club, notamment le pr ésident de l’APC
de Tizi Rached Hocine Nacer. L’appor te des
autor ités locales, a contr ibué énor mément
dans l’ascension que connait notre équipe ces
der nières années.
«Le moment est venu
pour passer le flambeau»
«En ce qui me concer ne, j’ai décidé de me retirer de la pr ésidence du CSA. J e suis vr aiment
fatigué et le temps est venu de passer le flambeau à d’autres dir igeants, tout en restant disponible à les accompagner dans leur mission
en cas de besoin. C’est vr ai que le der nier mot
reviendr a aux membres de l’assemblée génér ale qui aur a à choir la nouvelle équipe, mais
encore une fois, mon vœu à moi est de voir les
dir igeants qui étaient à la tête de la section ces
der nières années prendre les r ègnes du club. J e
suis per suadé qu’avec le soutien de toute la
famille du club, l’O Tizi Rached prendr a encore plus de dimension. En ce qui nous concer ne,
nous avons tout balisé pour atteindre cet objectif. Dans cette optique et pour soulager le CSA
actuel et lui per mettre sur tout de se consacrer
beaucoup plus à la section football, nous avons
cr éé deux autres clubs spor tifs amateur s qui
auront à prendre en char ge les autres nombreuses disciplines qui font du bon tr avail mais
aussi de bons r ésultats, avec à la clé de nombreux titres qui honorent toute la r égion de
Tizi Rached. La mesure pr ise est de donner un
plus d’autonomie dans la gestion de tout un
chacun de ces CSA, ce qui profiter a beaucoup
mieux aux jeunes qui auront à pr atiquer leur
spor t favor is dans les meilleures conditions
possibles».
S. K.
23
Sp o r t
Jeudi 21 juillet 2016
C
M
J
N
Le président
de la Ligue de
football
professionnel
(LFP), Mahfoud
Kerbadj, a qualifié,
avant-hier, de
" surprenante" la
décision prise
par le tribunal
arbitral du sport
(TAS), gelant la
rétrogradation
du CRB Aïn
Fekroun en
division
national amateur.
a FAF et la LFP ont
toujour s r especté les
décisions de cette
str uctur e, mais celle pr ise
dimanche est sur prenante, d'autant qu'à l'or igine, le TAS était
appelé à tr ancher la décision de la
r étr ogr adation du CRBAF en
refusant ou en approuvant le ver dict de la commission de discipline. Le TAS ne doit en aucun cas
«L
C
M
J
N
Kerbadj réagit au gel par le TAS de la rétrogradation du CRBAF
«Unee décisionn surprenante»
donner des leçons à la FAF ou à la
LFP en leur demandant de rouvr ir le dossier », a affir mé Ker badj
à l'APS. La commission de discipline de la LFP a annoncé le 5 juin
der nier la r étr ogr adation du
CRBAF en division national amateur pour " violations pr ésumées à
l'éthique, à la mor ale et à l'inté-
gr ité du championnat de football
pr ofessionnel de Ligue 2" . La
commission de discipline avait
ouver t une procédure disciplinai-
re contre les " Tor tues" , mettant
en cause l'intégr ité de la rencontre
CRB Aïn Fekr oun-AS Khr oub,
disputée le 6 mai der nier pour le
compte de la 30e et der nièr e
jour née. L'US Chaouia, tenue en
échec à domicile par la J SM
Béjaïa (1-1), allait être sauvée de
la relégation, n'était-ce la victoire
des Khroubis à Aïn Fekroun (1-0)
suite à un but inscr it à la der nière
minute du temps additionnel. La
par tie avait connu un ar r êt de jeu
de plus de 20 minutes, apr ès l'envahissement du ter r ain par des
suppor ter s avant que l'ar bitre ne
décide de reprendre les débats. «
Nous allons étudier le ver dict du
TAS et nous allons lui r épondre
dans les prochaines 48 heures », a
souligné Ker badj. Outre la r étrogr adation du club assor tie d'une
amende de 2 millions de dinar s, le
pr ésident du CRBAF, Hassan
Bekkouche, a été sanctionné d'une
inter diction de deux années
d'exercer toutes fonctions en relation avec le football, avec proposition de r adiation à vie du mouvement spor tif national.
DJS de Tizi-Ouzou Stage 1er degré
Les dates des 3e et 4e
regroupements enfin connues
JSM Béjaïa
Enfin la reprise !
A
eporté à deux reprises pour des raisons diverses, le 3e regroupement
du stage des éducateurs sportifs a finalement connu un dénouement
heureux. En effet, selon des indiscrétions lors d’une réunion tenue
avant-hier au siège de la DJS, le chef de services des sports, Halim Khris,
a annoncé aux représentants des ligues concernées que les dates des deux
regroupements restants ont été fixées. Ces dernières sont comme suit :
Le 3e regroupement est prévu durant la période allant du 17 septembre au
01 octobre 2016, et quatrième et dernier regroupement, il est fixé pour
la période allant du 17 au 31 décembre 2016. L’autre nouveauté a porté sur
le lieu du déroulement des ces deux regroupements. Aussi, contrairement
aux deux précédents qui ont eu lieu au musée du moudjahid de M'douha
de Tizi-Ouzou, les organisateurs du stage ont, après une large concertation,
retenu, cette fois, la toute nouvelle salle omnisports qui se trouve au stade
du 1er novembre. Un endroit qui remplit toutes les commodités à même
de permettre aux quelques 350 stagiaires de travailler dans de meilleures
conditions, surtout que la majorité des ligues et toutes les autres
infrastructures qui seront appelées à être utilisées dans le cadre
de la formation, se trouvent à proximité de la salle omnisport. Un bijou
qui a accueilli tout récemment la coupe d’Algérie de Judo. À signaler que
les candidats auront à subir un stage pratique entre les deux regroupements,
soit octobre et novembre 2016.
S. K.
R
C
M
J
N
QUOTIDIEN D’INFORMATION
édité par SARL
La Dépêche de Kabylie
au capital de 300.000 DA
Siège social :
Rue Abane Ramdane cité 60
Lgts Bt A. TIZI-OUZOU
CB BNA ROUIBA
N° 641-0300-300-149-11
DIRECTEUR DE LA
PUBLICATION
IDIR
BENYOUNES
DIRECTEUR DE
LA REDACTION
DJAFFAR CHILAB
pr ès plus de deux mois de repos et d’évasion,
les joueur s de la J SM Béjaïa, anciens et nouveaux, ont repr is le chemin du tr avail en début de
soir ée d’avant-hier, mar di, sous la houlette du staff
technique, à sa tête le coach en chef El Hadi
Khezzar. Pour cette séance inaugur ale des pr épar atifs de la nouvelle saison footballistique, six joueur s
ont manqué à l’appel. Il s’agit du tr io venant du
NAHD, à savoir Dr ifel, Khellaf et Allali ainsi que
Hamiti, Mer bah et Hadef. Par ailleur s, ce qui a
car actér isé ces retrouvailles des inconditionnels de
la J SMB, venus en gr and nombre avant-hier avec
leur équipe favor ite, c’est cette ambiance color ée
des gr ands jour s cr éée dans les gr adins du stade de
l’UMA, envoyant du coup un message d’encour agement en direction des joueur s, leur r appelant sur tout leur désir sacr é de voir leur cher team retrouver la ligue 1 dès la saison prochaine. Abor dé en fin
de séance, celui qui est déjà pressenti pour être le
capitaine d’équipe lor s de la prochaine saison, à
savoir le revenant Amine Megatli qui a déjà passé
huit belles années avec la J SMB, dir a à ce propos :
«Nos suppor ter s ont le droit de r êver d’accession
car la direction qui a fait un recr utement de choix a
sur tout offer t tous les moyens pour r éaliser tous
ensemble cet objectif. Et puis, nul besoin de dire
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BUREAU DE
que la place de la J SMB est en ligue 1. Cela dit, si je
suis revenu à la J SMB cette fois, c’est sur tout pour
ces mêmes suppor ter s qui veulent voir leur équipe
en finir avec l’enfer de la ligue 2. La main dans la
main, je suis per suadé qu’on finir a par atteindre
notre objectif en fin de saison. Pour cela, on doit
commencer par effectuer une bonne pr épar ation
d’inter saison, c’est ce qu’on tâcher a de faire pour
être enfin à la hauteur de l’espoir placé en nous ». Il
n’est pas vain de r appeler, enfin, que les camar ades
de Rait continueront à s’exercer à r aison d’une
séance par jour jusqu’à samedi matin, ceci avant de
prendre la route de Sétif dans l’apr ès-midi de la
même jour née pour y effectuer un stage d’une
semaine à l’école olympique d’El Bez. Celui-ci qui
durer a du 24 au 31 juillet ser a ponctué par un
match amical contre le MCO. Les Béjaouis sont
dans le bain de la pr épar ation d’inter saison et
comptent aller de l’avant et r épondre aux lar ges
attentes, des suppor ter s qui r êvent d’ores et déjà
d’un retour dès cette saison, en ligue une et par mi
les gr ands. Le club de la ville de Yemma Gour aya
qui a fr ôlé la relégation lor s des deux pr écédents
exercices footballistiques, est bien ar mé cette saison, pour renouer avec ses habitudes, en jouant le
haut du tableau et en donnant de la joie au public,
qui vient de découvr ir le groupe ver sion 2016-2017
qui défendr a les couleur s des Ver t et Rouge, et qui
se battr a pour remettre la J SMB à sa r éelle place, à
savoir la ligue une.
B. Ouari
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