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QUOTIDIEN D’INFORMATION - JEUDI 21 JUILLET 2016 - N°4321 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com Sortie des deux albums prévue dimanche 24 juillet C M J Seg wassen ar ass-a et Ali inu de Yasmina N Page 11. JS Kabylie ISSN 1112-3842 Départ pour Gammarth dimanche Kamel Mouassa se dit “ satisfait” du travail accompli lors de la première partie du stage d’inter-saison effectuée à Tizi-Ouzou. Page 24. Concours de recrutement Trois cadres suspendus pour « infraction » C M J Scandale à la DE de Bouira La direction de l’éducation de la wilaya de Bouira vient d’être éclaboussée par un scandale lié à l’organisation du concours de recrutement interne de l’année 2016. Trois responsables de la structure ont été suspendus provisoirement, en attendant les conclusions de l’enquête enclenchée. Il s’agit du secrétaire général par intérim et de deux chefs de services. Page 3. N Agouni Gueghrane, thezridh ayen ilan... M. Acheuk, DG de la CASNOS “Prêt à revoir les dossiers des cotisants” Page 6. Béjaïa Une nouvelle voie express sur Sétif via Bordj Bou Arréridj à l’étude Page 5. Idjeur C M J N Agouni Gueghrane, un village culminant à 1 119m d’altitude, est situé à 8 kilomètres au Sud-est de Ouadhias, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. De par ses sites féeriques, le village accueille beaucoup de visiteurs, en cette période d’été, attirés par un climat des plus frais et des sites à couper le souffle. Page 2. Le terroriste abattu identifié et 19 casemates détruites Page 6. La Météo du Jour Alger TS R P S Max: 35 Min : 21 QUOTIDIEN D’INFORMATION J EUDI 21 J UILLET 2016 N°4321 Tizi-Ouzou Max : 41 Min : 24 Bouira Max : 40 Min : 24 Béjaïa Max : 38 Min : 23 MO Béjaïa Les Cabes préparent leur déplacement au Congo Le TP Mazembe en ligne de mire Après avoir bénéficié de deux jours de repos accordés par le staff technique, les Crabes du MO Béjaïa ont repris le chemin des entraînements hier mercredi au stade de l’UMA et ce, afin de se préparer pour le déplacement prévu la semaine prochaine au Congo, pour affronter le TP Mazembé dans le cadre de la manche retour de la coupe de la CAF. enus en échec par les congolais au stade de l’UMA, voilà que les Béjaouis n’auront pas droit à une autre alter native que de revenir avec un meilleur r ésultat T pour espérer rester dans la compétition et ar r acher la qualification au prochain tour, d’autant plus que les Béjaouis occupent la seconde place au classement du groupe A avec cinq points. De ce fait, un bon r ésultat face au TP Mazembé leur per mettr a de conser ver leur s chances intactes pour la qualification, bien que la tâche ne s’annonce pas de tout repos. Appelés à disputer deux matchs impor tants en dehor s de leur s bases face respectivement face au TP Mazembé (27 juillet) et Young Afr icans (11 août), les dir i- La JSK bouclera la seconde phase de préparation demain Kamel Mouassa satisfait du travail accompli es Canaris boucleront leur seconde phase de préparation, demain vendredi, à l’occasion de la dernière séance d’entraînement programmée au stade du 1er novembre. Après la première phase qui a été consacré au volet physique, les Kabyles ont fait du technico-tactique au cours de la semaine en cours. Le coach Mouassa ne cache pas sa satisfaction quant au travail accompli par ses poulains depuis le 27 juin dernier. Le coach ka : « L’équipe L a bien travaillé et les joueurs ont bien répondu à la charge de travail. Je suis satisfait du travail accompli par le groupe depuis le début de la préparation. Nous continuerons notre préparation à Gamarth et nous ferons tout pour assurer la meilleure préparation en prévision du prochain exercice, afin que l’équipe soit prête sur tous les plans pour le début de la compétition. La JSK est un grand club qui doit retrouver son lustre d’antan. Notre objectif est de jouer les premiers rôles dans les différentes compétitions et faire une grande saison », a déclaré le coach kabyle. Le coach kabyle compte tout mettre en œuvre pour que le stage de Tunisie soit une totale réussite. Mouassa veut réussir une belle saison avec les Jaune et Vert, peut-être même gagner un titre. Les Kabyles ont effectué du biquotidien hier. Tous les joueurs étaient là, ce qui a soulagé le staff technique. Départ pour Gammarth dimanche Comme annoncé sur ces colonnes, la JSK ralliera la ville de Gammarth dimanche prochain pour y effecteur son stage de préparation. Les Kabyles travailleront en Tunisie du 25 juillet au 15 août et peaufineront ainsi leur préparation pour le prochain exercice. En plus du volet technico-tactique qui aura la part du lion dans ce stage, les Kabyles devront aussi disputer cinq matchs amicaux pendant les deux semaines qu’ils passeront en Tunisie. En effet, le Club Africain, l’Espérance de Tunis, l’AS Marsa, L’Olympique Beja et le Stade Tunisien sont au menu des Kabyles. A l’issue de ce stage, le coach Mouassa dégagera l’équipe type qui débutera la nouvelle saison 2016-2017. Les Kabyles aspirent à ce que ce stage de Gammarth soit une totale réussite. Leur objectif est de débuter le championnat en force et de jouer les premiers rôles dans les différentes compétitions. Ce qui reste le souhait de tous les amoureux des Jaune et Vert M. L. geants du MOB comptent séjour ner jusqu’au 11 août prochain en ter res afr icains et éviter d’effectuer deux déplacements qui pour r aient bien revenir cher s au club. De ce fait, le pr ésident Zahir Attia, avec ses collabor ateur s, est en tr ain d’étudier toutes les possibilités pour r éussir une bonne opér ation et éviter plus de dépenses et la fatigue à ses joueur s, sur tout que deux semaines seulement séparent les deux matchs. Cheklam signe pour deux saisons Ayant décidé de faire l’impasse sur son recr utement dans un premier temps, les dir igeants du MOB, sous la pr ésence de Zahir Attia, ont finalement accepté le recr utement du défenseur axial de la for mation du CS Constantine, en l’occur r ence Far id Cheklam. Ce der nier a par aphé son contr at à Alger en début de soir ée de mar di der nier. Il passer a donc deux saisons au MOB, qui a vu la signature de sa septième recr ue, apr ès Bencher ifa, Yesli, Rahal, Messaâdia, Benmelouka et Touati. Amine Kaci Rep o r t ag e 2 Une région qui enchante par ses sites et son Histoire Jeudi 21 juillet 2016 Agounii Gueghrane,, thezridh ayen ilan… Agouni Gueghrane, un village culminant à 1 119m d’altitude, est situé à 8 kilomètres au Sud-est de la ville des Ouadhias, dans la wilaya de Tizi-Ouzou. or né par Ouadhias au Nor d, Bouir a au Sud, Ait Bouaddou à l’Ouest et Aït Touder t et Ait Boumehdi à l’Est, Agouni Gueghr ane compte quelque 9 692 habitants. De par ses sites féér iques, étant situé entre de gr ands rocher s, le village accueille beaucoup de visiteur s, sur tout en cette pér iode des gr andes chaleur s, attir és par un climat des plus fr ais et des sites à en couper le souffle. Il faut dire que l’accueil et l’hospitalité des Ath Vouchenacha font que chaque per sonne ayant mis les pieds dans ce village, y retour ne dès que l’occasion se pr ésente. Les femmes ici sor tent chaque matin, comme au bon vieux temps, acheminer leur s déchets ménager s ver s la déchar ge du village, avant de se rendre aux champs pour accomplir différentes B besognes, propices à chaque saison. Les hommes, eux, commencent par faire les emplettes avant de vaquer à d’autr es occupations. Dans la place du village, dénommée ‘’Afir ’’, se r egr oupent, génér alement en soir ée, les per sonnes âgées pour par ler de tout et de r ien en attendant l’appel à la pr ière d’el-Aicha, la mosquée se trouvant juste à côté. Les jeunes, eux, pr éfèrent une autre placette, un peu loin des habitations, pour leur rencontre. C’est un lieu d’une beauté indescr iptible qui se tr ouve entr e des r ocher s, dénommé ‘’Anou’’. Agouni Gueghr ane, ce petit bour g situé sur les monts du majestueux Djur djur a, est chanté par de gr ands noms de la chanson kabyle, à l’image de Matoub ou Slimane Azem, un enfant du village. Slimane Azem, ou agaruj n’tmusni Slimane Azem est né le 19 septembre 1918 à Agouni Gueghr ane. En 1929, à l’âge de onze ans, Slimane Azem tr availlait déjà comme ouvr ier dans des fer mes de colons à Alger. Tenté par l’exil, il rejoint, en 1937, son fr ère Ouali Azem installé à Longwy en Fr ance. Slimane était employé comme manœuvre dans les aciér ies de la société des hauts four neaux de la Chier s en Lor r aine pendant deux ans. En 1942, il fut ar r êté par l’ar mée nazie qui avait déclar é la guer re à la Fr ance et dépor té en Rhénanie, pour le ser vice du tr avail obligatoir e (STO), pour n’êtr e libér é qu’en 1945. Revenu en Volontariat pour nettoyer Ouadhias ce samedi L es autorités locales de la commune des Ouadhias comptent organiser, après-demain samedi, en collaboration avec les associations qui activent au niveau de la commune et les comités de villages, une grande opération de nettoyage de tout Ouadhias : le chef-lieu communal El Hed et tous les villages. Pour ce faire, l’APC des Ouadhias a lancé un appel public à travers les médias et un large affichage un peu partout à travers les murs de la ville, et des localités à l’adresse de la population locale pour participer à ce volontariat ou tiwizi, qui se veut une occasion de renouer avec le travail collectif dans l’union et la communion. Il y a lieu de reconnaître que la localité des Ouadhias, ville et villages, n’est pas des plus propres, et ce, malgré les efforts que fournissent les agents d’entretien et de nettoyage qui s’attèlent quotidiennement à cette besogne. Cette insalubrité est due essentiellement aux comportements inciviques de certaines personnes, qui, sans se soucier de la propreté de leur ville et de l’environnement en général, contournent les bacs à ordures, même s’il n’en existe pas beaucoup il faut le dire, pour jeter leurs déchets, papiers, bouteilles en plastique, mégots de cigarettes,… n’importe où ! C’est devant cet état de fait que les autorités suscitées ont pris cette louable initiative. Ainsi donc, tout le monde est appelé à sortir ses gants, pelles et brouettes pour redonner de l’éclat à cette ville qui en a grandement besoin. Le rendezvous est donc donné pour ce samedi 23 juillet pour une tiwizi, dont les retombées seront certainement bénéfiques pour tous. Alors à vos…pèles et balais ! C’est de l’humour et c’est du sérieux ! L. A. Fr ance, Slimane pr it la gér ance d’un café à Par is, où il inter pr était des chansons du ter roir pour un auditoire nor d-afr icain. En 1948, il rentre au pays apr ès une dizaine d’années d’absence. En 51, Dda Slimane composa sa première chanson ‘’Amouh Amouh’’, dédiée au gr and poète kabyle Si Mouh Ou Mhand. L’identité, la patr ie, l’exil et les valeur s sociales sont autant de thèmes tr aités dans ses compositions. Auteur, compositeur et inter pr ète, Dda Slimane chantait dans les trois langues : kabyle, fr ançais et ar abe. «Madame, encore à boire», «l’Algér ie mon beau pays», «Nta mir w ana mir », «ffegh ay ajr ad tamur t-iw» sont autant de chefsd’œuvr e qu’on lui connaît. Contr aint à l’exil, il fut enter r é le 31 janvier 1983 à Moissac en Fr ance, malgr é son souhait d’être inhumé dans sa ter re natale. Son talent et son parcour s ar tistique époustouflant ont fait de lui l’un des chanteur s kabyles les plus populaires, dont les chansons sont toujour s écoutées même apr ès 33 ans de sa dispar ition. Thamdha Ousserghi pour pallier au manque de lieux de loisirs Pour pallier au manque d’infr astr uctures de jeunesse et de lieux de loisir s, les jeunes des villages se r abattent sur Thamdha Ousser ghi, seul endroit où ils peuvent se baigner et se retrouver entre amis. En effet, en l’absence de plages dans la r égion, la masse juvénile se rend à Aït El Kaid, un village classé en 2006 patr imoine national et relevant de la commune d’Agouni Gueghr ane, où se trouve ledit lac, aux sept retenues. Il faut reconnaître que ce der nier est un petit par adis sur ter re. Tout au long du mois de Ramadhan écoulé, cet endroit était la destination pr ivilégiée de plusieur s familles qui fuyaient la chaleur insuppor table qui y sévissait. Et même apr ès la fin du mois sacr é, cet endroit continue de recevoir beaucoup de visiteur s. « À défaut d’aller tous les jour s à la plage, vu l’éloignement et la cher té du voyage, nous nous rendons à Thamdha Ousser ghi pour se r afr aîchir et à moindres fr ais. En dépit de l’existence d’une soi-disant piscine à Ouadhias, notre pr éférence va toujour s pour ce lac, où l’eau reste incroyablement fr aîche malgr é que le mercure atteint des pics à plus de 40° C», nous disait cet étudiant or iginair e de Thafssa Boumad, un autr e village de la commune d’Agouni Gueghr ane. Toutefois, il ser ait souhaitable que des plaques indiquant la profondeur des eaux et la dangerosité de se baigner y soient installées pour pr évenir les noyades et autres incidents fâcheux. Lycia A. l ’ Év én em en t Jeudi 21 juillet 2016 C M J N La direction de l’éducation de la wilaya de Bouira vient d’être éclaboussée par un scandale lié à l’organisation du concours de recrutement interne de l’année 2016, à l’issue duquel pas moins de 181 postes de directeurs d’établissements et d’inspecteurs pédagogiques étaient prévus. n effet et selon une source sûre, il s’agit d’une affaire de « négligence et d’infr action à la r églementation ». L’affair e remonte au mar di der nier, quand une commission d’enquête du ministère de l’Education nationale a été diligentée au niveau de l’académie de Bouir a, et ce, afin d’enquêter sur l’authenticité d’une circulaire adressée à plusieur s établissements scolaires de la wilaya, dans le cadre de l’or ganisation du E C M Concours de recrutement interne Trois cadres suspendus pour «infraction» Scandale e à la a DE E de e Bouira a «Une décision surprenante» concour s de recr utement inter ne de l’année en cour s. Toujour s d’apr ès notr e sour ce, des établissements scolaires de la wilaya, par ticulièrement des lycées, ont été destinataires, le lundi 11 juillet der nier, d’une circulaire signée par le secr étaire génér al par intér im de la DE, attestant que « le ministèr e de l’Education nationale et en accor d avec la dir ection génér ale de la fonction publique, a procédé cette année à l’annulation de l’ensemble des conditions et des exigences requises aux enseignants pour par ticiper au concour s de gr aduation ». Une note par faitement en contr adiction avec le r èglement intér ieur du ministère de l’Education, qui stipule qu’une expér ience d’au moins 05 ans et un gr ade de la 13ème catégor ie, sont exigés des enseignants, pour qu’ils par ticipent au concour s de gr aduation, ver s les postes d’inspecteur s pédagogiques et directeur s d’établissements. La commission d’enquête, composée de trois hauts cadr es du ministèr e de l’Enseignement, a, en effet, confir mé les faits et or donné tout de Réforme de l’examen du Baccalauréat Le CNAPESTE met en garde L e conseil national autonome des professeur s de l’enseignement secondaire et technique (Cnapest-Elar gi) dit non à la r éfor me du Baccalaur éat sans l’évaluation et la r éfor me du cycle de l’enseignement secondaire. «Le Cnapeste met en gar de contre la pr ise de décisions unilatér ales, face à la r éalité de vouloir imposer la r éfor me du Baccalaur éat en r éduisant la dur ée de cet examen et le nombre des matières sans procéder à l’évaluation et à la r éfor me de l’enseignement secondaire, ce qui aur a des conséquences négatives sur l’école algér ienne», lit-on dans le communiqué du Cnapeste rendu publique hier. Ce syndicat prend le ministère de l’Éducation nationale pour responsable des décisions pr ises dans la pr écipitation et de la politique de fuite en avant entrepr ise par la tutelle, ayant des r épercussions négatives sur l’école publique. Cette or ganisation syndicale appelle la tutelle à procéder en premier lieu à l’évaluation et la r éfor me du cycle de l’enseignement secondaire pour pouvoir débattre en second lieu de la r éfor me de l’examen du Baccalaur éat, en cr éant des ponts de connaissances scientifiques entre les deux phases. «En attendant la pr ise des décisions sér ieuses, responsables et appropr iées par les responsables du ministère de l’Éducation, le conseil national du Cnapeste a fait savoir que la r éfor me de l’examen du Bac doit être soumise à la protection de cet examen en ter me du calendr ier et du contenu du car actère national», pour suit la même source. Cette entité syndicale plaide également pour la r éhabilitation de la fiche de synthèse «afin de mieux évaluer les élèves et d’assurer la stabilité de l’enseignement secondaire». Le conseil national du Cnapeste, tenu r écemment, a pr éconisé de revenir à la délibér ation par l'autor ité pédagogique en r atifiant les r ésultats de l'examen du Baccalaur éat et de lui donner une plus gr ande cr édibilité. Le Cnapeste appelle également à l’adoption d’un seul sujet d'examen, lequel doit être fondé sur la méthode d'évaluation. «Toutes les matières doivent être incluses dans l'examen du baccalaur éat, avec la possibilité d'étudier la r éduction de leur volume hor aire et la r éduction du nombre du jour d’examen», a recommandé le Cnapeste. Aussi, ce syndicat estime qu’il est impor tant de passer, le jour du Bac, les matières Programmes pédagogiques de deuxième génération L’UNPEF appelle à reporter l’application L C M 3 ’union nationale des per sonnels de l’éducation et de la for mation (UNPEF) a appelé, hier, à Alger, la tutelle à repor ter l’application des pr ogr ammes pédagogiques de deuxième génér ation, jusqu’à l’année scolaire 2017/2018. «J usqu’à pr ésent, les syndicats du secteur de l’éducation ne sont pas au cour ant du contenu de ces nouveaux progr ammes. En effet, on demande au ministère de la tutelle de repor ter sa mis en œuvre pour l’année scolaire 2017/2018, afin de per mettre à tous les acteur s du secteur de l’éducation d’y par ticiper », a affir mé Sadek Dzir i, le pr ésident de l’UNPEF, lor s d’une conférence de presse tenue, hier, au siège de son or ganisation syndicale. Ce der nier a appelé le ministère de la tutelle à ne pas pr écipiter la mise en place de ces nouveaux progr ammes, «pour ne pas faire face au même scénar io des r éfor mes de 2003», a-t-il mis en gar de. En ce qui concer ne la refonte du système d’examination du Baccalaur éat, M. Dzir i a indiqué que son syndicat a salué la r éduction du nombre de jour s de cet examen et la pr ise en compte de l’évaluation continue mais en revanche, il a émis des r éser ves concer nant les matières secondaires qui seront choisies par les élèves. «On ne doit pas, en aucun cas, toucher aux matières qui repr ésentent l’identité nationale, à savoir la langue ar abe et amazighe, sciences islamiques et histoire», a-t-il dit. Évoquant l’annulation de la retr aite anticipée, le conférencier a r éitér é le refus «catégor ique» de l’UNPEF de cette décision, «qui a été pr ise sans la concer tation des or ganisations syndicales autonomes», at-il déplor é. Par ailleur s, le pr ésident de l’UNPEF a lancé un appel à la ministre de l’Éducation, Nour ia Benghebr it, pour honorer ses engagements et concr étiser les revendications mentionnées dans tous les PV communs signés entre les deux par ties. Il a mis l’accent également sur la nécessité d’accélér er l’application du décret pr ésidentiel 14-166 qui concer ne l’intégr ation et la reclassification des diplômés, à l’instar des autres secteur s de la fonction publique. «On appelle la tutelle et le gouver nement à concr étiser leur s promesses, pour ne pas pousser les tr availleur s du secteur à aller ver s la gr ève ou les actions de protestation dur ant la prochaine rentr ée scolaire», a conclu M. Dzir i. Samira Saïdj essentielles mais avec aussi celles repr ésentant l'identité nationale, à savoir l'ar abe, tamazight, l'histoire et les sciences islamiques. «Nous avons remarqué une cer taine opacité dans le tr aitement du dossier de la r éfor me du Bac, ce qui nous amène à insister sur notre rejet de toutes les propositions qui ne sont pas compatibles avec la r éalité de l’école algér ienne et qui por tent atteinte à l’unité nationale», a encore indiqué ce syndicat dans le même document. Ce syndicat a, par ailleur s, r éitér é sa disposition à unifier ses r angs avec d’autres syndicats dans le but de pr éser ver les acquis des tr availleur s algér iens, à l’image du dossier de la retr aite. L.O.Challal suite l’annulation de la circulaire. Notre source ajoute également que trois hauts responsables de la DE, ont été suspendus provisoirement, en attendant les conclusions de l’enquête. Il s’agit du secr étaire génér al par intér im et de deux chefs de ser vices. Aussi, pas moins de 200 candidatures ont été annulées, car elles ne cor r espondent pas avec les cr itères exigés par la loi. L’enquête est toujour s en cour s, affir me notre source. Les enquêteur s du dépar tement de Benghebr it devront faire la lumièr e sur cer taines zones d’ombres à propos de cette affaire. Il s’agit de deux questions essentielles : à commencer par l’or igine de cette circulaire, et aussi des per sonnes qu’ils l’ont publiée et de leur s objectifs ? Nous apprendrons, par ailleur s, que les ser vices de la Police se sont, eux aussi, saisis de ce dossier et ont enclenché une enquête pour mettre la lumière sur cette affair e, par ticulièr ement sur son volet jur idique. Un r appor t détaillé ser a bientôt sur la table du wali de Bouir a, assur e notr e sour ce. Contacté par nos soins, M. Ben Messaoud Rachid, directeur de l’éducation par intér im, nous a affir mé qu’il s’agit d’un « incident clos ». À propos de l’or igine de ce faux document, notre inter locuteur avancer a qu’il a été « diffusé par des inconnus sur inter net dur ant la pér iode allant du 10 au 11 juillet der nier. Son or igine reste indéter minée, mais je vous assure qu’il a été monté de toutes pièces, même le cachet du SG a été falsifié. Nos ser vices n’ont pas eu le r éflexe de vér ifier son authenticité et l’ont diffusé à quelques établissements de la wilaya. On s’est vite r attr apé et j’ai adressé une autre annulant la premièr e et pr écisant les exigences requises pour les candidats », a-t-il assur é. Inter rogé à propos de la suspension provisoire de trois cadres de sa direction, M. Ben Messaoud a avancé « que deux d’entre eux sont Cabinet du wali de Tizi-Ouzou Communiqué : Une séance de tr avail est tenue ce jour, le 20/07/2016, au cabinet sous la pr ésidence du wali. Consacr ée à l’examen des problèmes d’alimentation en eau potable à tr aver s le ter r itoire de la wilaya de Tizi-Ouzou, elle a regroupé des chefs de daïr a et des pr ésidents d’assemblées populaires communales des communes qui vivent une tension par ticulière en matière de distr ibution, à savoir les communes de Tizi-Ouzou, Maâtkas, TiziGheniff, M’Kir a, Tigzir t, Azeffoun, Bouzeguène, Béni-Zmenzer, Mekla et Aït Khellili. Apr ès un exposé génér al fait par le directeur de ressources en eaux sur la situation de l’AEP dans les communes suscitées ainsi que les contr aintes rencontr ées, notamment dans les localités de Maâtkas, Tizi Gheniff et les villes côtières en l’occur rence Azeffoun et Tigzir t qui subissent des per tur bation en cette pér iode estivale, un débat a eu lieu autour de cette question et de nombreuses solutions ont été dégagées pour remédier aux insuffisances, comme l’augmentation des quantités de pompage, la r épar ation des r éseaux détér ior és et des pannes relevées dans les différentes stations (mono-bloc à Tizi-Gheniff et station de dessalement de Tigzir t). Le wali a demandé l’application dans les meilleur s délais des solutions pr éconisées lor s de cette r éunion. Ces solutions per mettront d’améliorer la situation et de soulager les populations et de procéder à un diagnostic de l’AEP à tr aver s toutes les localités de la wilaya et d’ar r êter des solutions définitives pour mettre un ter me à ce problème qui revient par ticulièrement chaque été. Il a été demande également un renforcement en moyens humains de l’algér ienne des eaux en vue d’une meilleure pr ise en char ge de tous les problèmes de distr ibution et d’entretien des r éseaux. En conclusion, le wali a instr uit les ser vices concer nés à l’effet de tr availler pour la mobilisation de la ressource d’autant plus que la wilaya de Tizi-Ouzou dispose de ressources hydr iques impor tantes, dont une gr ande par tie se diver se dans la mer. Les cellules de veille doivent être maintenues jusqu' à la nor malisation de la situation. Nat i o n al e 4 Jeudi 21 juillet 2016 Coopération algéro-française dans le domaine de l’agriculture Plusieurss projetss identifiés Jacques Huser, un expert français en développement local et durable, était l’invité, durant la semaine écoulée, de l’association pour la promotion de l’économie de montagne de la wilaya de Tizi-Ouzou (APEM T-O). et exper t de l’ICD Afr ique est également ingénieur en chef à la ville de Mar seille où il s’occupe des ser vices techniques et de la gestion d’une association à vocation agr icole. Il a, en compagnie des or ganisateur s, Ladaour i Ramdane, Hocine Zehouane et Aït Ouar ab Zoubir (des membr es dir igeants de C l’APEM TO), visité plusieur s localités de la wilaya de Tizi-Ouzou et petites exploitations agr icoles, et il a rencontr é plusieur s autres associations et or ganismes de développement et, bien entendu, des élus de l’assemblée populair e de la wilaya de Tizi-Ouzou où il a été reçu par la pr ésidente intér imaire de l’assemblée, Mme Bouaziz Djamila. Des visites à tr aver s plusieur s localités de la wilaya, notamment Aït Boumahdi, Iboudr ar ène, Yatafen, Yakouren, Azazga et Ath Yenni ont été effectuées pour s’enquér ir de l’état des lieux qui pr évaut dans le secteur agr icole et par ticiper à installer des mécanismes et à lancer des pr ojets qui fer ont pr ofiter aux deux pays. Apr ès cette mission, il a été relevé qu’il y a une gr ande attente de la par t de toutes les par ties pour justement booster le secteur agr icole et le développement local. Il a été aussi noté la faiblesse en ter me or ganisationnelle. La plupar t des or ganismes et des professionnels tr availlent en solo et à l’ancienne manièr e. L’absence d’infor mation et le manque de contact entr e les or ganisations font que beaucoup reste à faire dans plusieur s filières, notamment l’oléicultur e et l’apicultur e. La mission s’est aussi penchée sur le tr avail des femmes r ur ales qui peuvent, si le nécessaire est fait, contr ibuer significativement au développement local. Il a été aussi établi que les associations activant dans le domaine agr icole manquent de moyens, humain et matér iel. La seule subvention qu’elles per çoivent vient de l’APW. Il est à signaler que d’autr es missions sont déjà pr évues pour la mise en application des projets retenus. H. T. Jacques huser, expert français en économie de montagne, fait le point sur son séjour en Kabylie «L’organisation est à mettre en place» Dans cet entretien, l’expert français dresse son constat après quelques visites sur le terrain. Il relève avant tout un manque d’organisation et de communication directe entre les acteurs du secteur . La Dépêche de Kabylie : Peut-on connaître l’objet de votre visite à Tizi-Ouzou? M. Jacques Huser : Notre visite s’inscr it dans le cadre de la coopér ation Algéro-Fr ançaise. Les relations entre nos deux pays, notamment dans le secteur agr icole, sont excellentes et nous tenons à pour suivre le chemin ensemble pour le bénéfice des deux nations. Nous avons r épondu à l’invitation de l’APEM de Tizi-Ouzou pour voir comment conjuguer nos effor ts et les actions à entrepr endr e pour développer les filièr es de l’apiculture et de l’oléiculture à bases de nos expér iences communes dans un premier temps. Les similitudes entre Tizi-Ouzou et Mar seille sont énor mes, d’où l’intér êt que nous por tons à ce par tenar iat. Vous avez déjà visité quelques exploitations, quelles sont vos premières constatations ? Nous avons effectivement relevé quelques remarques et constatations. À commencer par le manque de rencontre et de dialogue entre les agr iculteur s d’une par t, et entre les or ganismes concer nés et les agr iculteur s d’autr e par t. Les discussions que nous avons eues avec les professionnels,- ce qui leur a per mis de s’expr imer, de par ler de leur s problèmes et de proposer des solutions-, ont per mis à tout le monde de découvr ir ce que font les autres. C’est vous dire que pour avancer, le contact direct et le dialogue sont d’une impor tance capitale. Nous avons aussi constaté qu’il y a un manque d’infor mation et de for mation. Les contr aintes administr atives et celles relatives à la commercialisation et à la vente du produit ont été aussi abor dées avec nos par tenaires Algér iens. Nous avons aussi rencontr é la pr ésidente par intér im de l’APW de Tizi-Ouzou, Mme Bouaziz Djamila, qui est disposée à œuvrer dans le sens de l’amélior ation de l’économie de montagne et du développement local. Les ser vices agr icoles concer nés sont également par ties pr enantes, ce qui augure un bon avenir. Que faut-il faire pour justement rentabiliser ces deux filières ? Pour avancer, il faut, à mon sens, beaucoup d’or ganisation. La cr éation de coopér atives spécialisées ou polyvalentes est tout indiquée. J ’ai remarqué qu’il y a beaucoup d’engouement pour l’oléicultur e en Kabylie, il faut sauter sur l’occasion et c’est le moment d’en profiter. Toutefois, il faut mettre les mécanismes efficients pour la labellisation du produit. Le produit actuel r épond au goût des consommateur s locaux. Il faut l’amélior er et le stabiliser pour r épondre aux nor mes inter nationales afin de le labelliser et pouvoir ainsi assurer son entr ée sur le marché mondial. Il faut donc au pr éalable définir un cahier des char ges incluant la qualité de l’huile qu’on veut avoir, en fixant la façon cultur ale, la cueillette, la tr ansfor mation, le conditionnement, et inclure aussi la commercialisation. Ce cahier des char ges, une fois élabor é, pour r a être r éalisé par les instances r égionales et nationales en collabor ation avec les associations du secteur. Il faut aussi penser à l’introduction des moyens d’infor mation, de sensibilisation et de vulgar isation et multiplier les conférences à tr aver s les coopér atives et les assemblées élues comme c’est le cas de l’assemblée populaire de la wilaya. Tout cela, bien sûr, ne ser a per for mant que si un plan de for mation par la voie de l’apprentissage, qui inclur a aussi la for mation des adultes, est mis en place. La for mation devr a aussi développer les sous produits du miel et de l’olive. Concernant l’aspect social de ces deux activités… J ’ai été, en effet, séduit par l’aspect social de ces deux activités. Nous avons rencontr é un exploitant pr ivé à Ouacif qui m’a vr aiment impressionné. Il avait son potager, quelques bêtes d’élevage, un petit r ucher et une oliver aie, un couple de vieux qui s’autosatisfait. J e pense qu’en Kabylie, ce genre de paysans doit être encour agé et soutenu. Nous avons aussi vu de belles initiatives à Aït Boumahdi, Yattafen, Iboudr ar ène, Yakouren, Ifigha, Béni yenni et Zekkr i, pour ne citer que ces localités. L’association des agr iculteur s «asefr u» fait aussi de belles choses dans le domaine agr icole et ar tisanal. Fr anchement, je suis convaincu que Tizi-Ouzou a les potentialités et les moyens qu’il faut pour avancer. Quelles sont les actions concrètes et immédiates retenues après cette mission ? Nous avons déjà installé deux petites unités au niveau de la coopér ative agr icole polyvalente de la wilaya de Tizi-Ouzou. Il s’agit d’unités de conditionnement et de tr aitement de l’huile d’olive et de miel. Nous avons aussi pr évu l’installation d’un r ucher école de 250 unités à Oued Aissi, comme nous avons identifié quatre pér imètres oléicoles afin d’améliorer les techniques cultur ales de l’olivier au bénéfice des adhérents. Dans le cadre toujour s de la coopér ation entre nos deux pays, des professionnels fr ançais et algér iens s’attèleront conjointement à assurer des stages de for mation ici en Algér ie et chez nous en Fr ance. Il est aussi question d’un progr amme de for mation et de jour nées d’études pour l’ensemble des par ticipants. Un r éseau d’associations est identifié pour être for malisé en vue de toucher tout le ter r itoire de la wilaya de Tizi-Ouzou. Un dernier mot J e reconnais que je ne me sens pas dépaysé en Algér ie et spécialement à Tizi-Ouzou. J e me sens comme dans mon pays. La Kabylie est une r égion impeccable et dotée de potentialités appr éciables. Nous devons tous tr availler main dans la main pour aller de l’avant ici en Algér ie comme chez nous en Fr ance. J e r emer cie la Kabylie et les kabyles pour leur accueil chaleureux et leur hospitalité légendaire. Merci également à votre quotidien la Dépêche de Kabylie qui nous a per mis de nous expr imer. Entretien réalisé par Hocine Taib. 5 Nat i o n al e Jeudi 21 juillet 2016 Tizi-Ouzou Une statue à son effigie inaugurée après-demain à Ath Yenni Béjaïa La campagne moisson-battage a atteint les 80% seulement Mammeri “ressort” ! Quel avenir pourdeleterre MC Bouira ? La récolte céréalière «dépasse» les attentes La statue de Mammeri, qui sera inaugurée le 23 du mois courant à Ath Yenni, sera à n’en point douter un grand acquis. ’une par t, une reconnaissance majeure de l’homme de science, anthropologue, linguiste, essayiste, dr amatur ge et romancier Algér ien. Né le 28 décembr e 1917 à Taour ir t Mimoun, à Ath Yenni, et décédé le 26 févr ier 1989 à Ain Defla, Mouloud Mammer i fait ses études pr imaires dans son village natal. En 1928, il par t chez son oncle installé à Rabat (Mar oc), où ce der nier était alor s le chef du secr étar iat par ticulier du sultan Sidi Mohammed (futur r oi Mohamed V) et l' intendant génér al du Palais Royal. Quatre ans apr ès, il revient à Alger où il pour suit ses études au Lycée Bugeau (actuel Lycée Emir Abdelkader, à Bab-El-Oued, Alger ). Il par t ensuite au Lycée Louis le Gr and à Par is ayant l'intention de rentrer à l’Ecole nor male supér ieure. Mobilisé en 1939 et libér é en octobre 1940, Mouloud Mammer i s’inscr it à la Faculté des Lettr es d’Alger. Mobilisé à nouveau en 1942 apr ès le débarquement amér icain, il par ticipe aux campagnes d’Italie, de Fr ance et D d’Allemagne. Apr ès des études supér ieures, il rentre en Algér ie où il enseigne à Médéa et Ben Aknoun et publie son premier roman « La colline oubliée » en 1952 qui a été mal accueilli par cer tains milieux nationalistes. Il provoque, entre autres, l’ire de Mohamed Cher if Sahli et de Mustapha Lachr af qui tirent à vue sur le nouveau romancier, en commettant à son encontre un pamphlet intitulé la « colline du reniement ». Faisant celui qui n’a r ien vu r ien entendu, il militait comme il pouvait pour la libér ation de son pays. Il dût quitter l’Algér ie pour le Maroc pour fuir l’ar mée coloniale de 1957 à 1962, au lendemain de l’indépendance. Il dir ige le Cr ape et ouvre une chaire de ber bère à l’univer sité d’Alger de 1969 à 1978. En 1982, il fonda à Par is le Centre d’Études et de Recherche Amazighe (CERAM) et la revue Awal (La parole), animant également un séminaire sur la langue et la littér ature amazighes sous for me de conférences complémentaires au sein de l’Ecole des hautes études sociales (EHESS). Ce long itinér aire scientifique lui a per mis de r assembler une somme d’éléments fondamentaux sur la langue et la littér ature amazighes. En 1988, Mouloud Mammer i reçoit le titre de docteur honor is causa à la Sor bonne. De retour du Maroc où il avait par ticipé à un colloque à Oujda, ar r ivé à Ain Defla, il meur t suite à un accident de voitur e le 26 févr ier 1989. Il a aimé et chanté sa kabylité et son amazighité dans son droit de r éponse, non-recon- nu, à l’ar ticle de Kamel Belkacem : « Vous me faites le chantre de la culture ber bère et c'est vr ai. Cette culture est la mienne, elle est aussi la vôtre. Elle est une des composantes de la culture algér ienne, elle contr ibue à l'enr ichir, à la diver sifier, et à ce titre, je tiens (comme vous devr iez le faire avec moi) non seulement à la maintenir mais à la développer ». Aujour d’hui, comme toujour s, on r econnaît en Mammer i l’homme de lumière et de clar té. Samedi pr ochain, la statue vouée à ce gr and homme n’est qu’un hommage de son village à son enfant qui le por tât aux nues par les belles lettres et son pays qu’il chér issait par-dessus tout. Sadek A. H. Bouira Projets de raccordement des 45 communes à partir des barrages de Tilesdit et Koudiat Acerdoune et réhabilitation des réseaux AEP Des opérations à 13 milliards de dinars e secteur des ressources en eau dans la wilaya de Bouir a a bénéficié, depuis 2005, de trente et un (31) projets pour une autor isation de progr amme de 13 milliar ds de dinar s, a fait savoir la direction des ressources en eau. Il s’agit, selon la DRE, de 23 opér ations inscr ites dans le cadre du progr amme complémentaire de la croissance économique (PCCE) pour un montant de plus de 10 milliar ds de dinar s, et de quatre (04) autres opér ations accor dées dans le cadre du progr amme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC) pour une enveloppe financière de 2.2 milliar ds de dinar s. En outre, le secteur s’est vu octroyé quatre (04) autres projets. Un de ces projets d’une valeur de 16 millions de dinar s s’inscr it dans le cadre du progr amme spécial hauts plateaux, tandis que les trois autres relèvent du progr amme d’appui à la croissance économique pour un montant de 850 millions de dinar s. Toutes ces opér ations visent la pr ise en char ge des besoins en eau potable des populations des 45 communes de la wilaya dans le cadre des tr ansfer ts AEP à par tir des bar r ages Koudiat Acer doune de Maala et celui de Tilesdit de Bechloul. Il y a aussi un volet relatif à la r éhabilitation des r éseaux AEP de six communes de la wilaya. Il faut pr éciser que 15 communes dont six de L lus de 48 000 quintaux de production céréalière, tous types confondus (blé tendre et dur, orge et avoine), ont été récoltés par les agriculteurs de la wilaya de Béjaïa, alors que la campagne moisson-battage de la saison 2015/2016 est à 20% de sa fin, a indiqué un responsable à l’Union des coopératives agricoles (UCA) d’Oued Ghir. La récolte céréalière emmagasinée dans les silos de l’UCA, jusqu’à avant-hier, a largement dépassé les attentes des responsables du secteur agricole dans la wilaya, qui tablaient sur une production de 45 000 quintaux. « La récolte escomptée était de 45 000 quintaux, et ce, à cause d’une mauvaise pluviométrie enregistrée cette année. Toutefois, nous avons pu ramasser 48 000 quintaux, alors que la campagne moisson-battage n’est pas encore achevée. Elle a atteint actuellement les 80% », a-t-on souligné. Un bon rendement est subordonné à la présence de pluies abondantes, notamment au mois de mars, période durant laquelle les céréales ont besoin d’eau. Notons que plus de 6 000 hectares ont été emblavés cette saison, dont la majorité, soit plus de 4 000 hectares, de blé dur. Quelques 37 moissonneuses batteuses, dont 11 appartenant à l’UCA, ont été mobilisées durant cette campagne, lancée au début du mois de juin dernier et qui s’étalera jusqu’au 31 août prochain. Par ailleurs, les responsables de l’UCA d’Oued Ghir informent les céréaliculteurs de la wilaya de Béjaïa qu’un guichet unique, composé de la CRMA, la BADR et l’UCA, est ouvert à leur niveau pour permettre aux fellahs intéressés d’obtenir des crédits bancaires en prévision de la prochaine campagne labours-semailles. En effet, devant la cherté des semences, engrais et désherbants, bien des agriculteurs ne peuvent pas par leurs propres moyens emblaver leurs terrains. La CRMA offre aux agriculteurs des contrats d’assurances appropriés afin de leur permettre de se prémunir en cas de calamités naturelles, alors que la BADR se chargera du financement de l’agriculture par des crédits avantageux. Boualem S. P l’Est de la wilaya sont concer nées par le projet des tr ansfer ts à par tir de Tilesdit et 26 autres seront r accor dées à par tir de Koudiat Acer doune. Concer nant le taux d’avancement des projets en cour s, la direction des ressources en eau de Bouir a a établi un point de situation qu’il a ar r êté à la mi-juin der nier. Ainsi et selon la DRE, dans la commune d’Aît Laâziz, les tr avaux de r accor dement des localités de Bezzit haut et Bas et Ichatbiene au r éseau AEP à par tir de Tilesdit, ont atteint un taux de r éalisation de 90% . La mise en ser vice de ce r éseau est pr évue pour le mois de juillet en cour s. À Mesdour, le projet de r accor dement des localités de Kechama, Kr achiche et Ouled Alane a atteint aussi un taux de r éalisation de 90% . Le même taux de r éalisation est enregistr é dans la commune d’El Hachimia, où il est question du r accor dement de la localité d’Ahl Regueb, selon les ser vices de la DRE. À Ahnif, le taux a atteint 99% . Dans cette commune, cinq villages sont concer nés par le projet de r accor dement à savoir : Ighil Nath Rayou, Tikr a, Ighil Nath Ameur, Aksim et Zentar. Dans les communes d’Ath Mansour, El Adjiba, M’Chedallah et Bechloul, la mise en ser vice a été effectuée le 5 juillet der nier. À Chor fa, la DRE évoque une mise en ser vice par tielle du r éseau AEP. Pour ce qui est des projets por tant r accor dement à par tir de Koudiat Acer doune, la DRE avance un taux de r éalisation de 45% dans la commune de Lakhdar ia en pr écisant que la repr ise des tr avaux se fer a avec une nouvelle entrepr ise apr ès la r ésiliation du contr at avec l’entrepr ise désignée initialement. À Bouder bala, le taux de r éalisation est de 87% . À Boukr am et Aomar, il est de 85% . Dans la commune de Djebahia, la mise en ser vice du r éseau s’est faite le 30 juin der nier. Idem pour la commune de Bir Ghbalou. À Kadir ia, le taux est de 80% . À Souk Lakhmis, Dechmia, Mamour a et Ridane, les taux de r éalisation sont respectivement de 15, 65, 80 et 60% . À El Hakimia et El Hadjr a Zer ga, les tr avaux de r éalisation sont en cour s de lancement. Dans la commune d’Aïn Bessem, les entrepr ises r éalisatr ices ont été installées. S’agissant des opér ations por tant r éhabilitation des r éseaux AEP, la DRE indique que les taux de r éalisation sont de 90% dans la commune d’Aïn Laloui, de 70% à Aïn Lahdjer, de 95% à M’Chedallah et à Sahar idj. À Ahnif, les tr avaux de r éhabilitation ont été achevés. Idem pour le quar tier d’Ouled Bouchia et Said Abid dans la commune de Bouir a. D. M. Une nouvelle voie expresse à l’étude e maillage du réseau routier de la wilaya de Béjaïa va se densifier dans les années à venir. En effet, nous apprenons de bonne source qu’une nouvelle voie expresse, appelée à relier les wilayas de Bgayet et Sétif via Bordj Bou Arreridj, est inscrite dans les programmes sectoriels. « Ce projet d’infrastructure routière est actuellement en phase d’étude. Son parcours va chevaucher trois wilayas sur un linéaire de 87 kilomètres », nous a indiqué notre source. Akbou sera le point de départ de ce nouvel axe routier, nous dit-on. Il fera jonction, précise-t-on, entre la pénétrante autoroutière et l’autoroute Est-ouest. Au total, 19 circonscriptions administratives seront traversées par cette voie de communication. En termes d’impact social, ce seront pas moins de 300 mille habitants qui tireront profit de ce projet, indique-t-on. « C’est un projet structurant, d’importance régionale. Il aura pour effets de faciliter la mobilité, de valoriser les potentialités des régions traversées et de redynamiser l’économie locale », explique un responsable local des travaux publics. N. M. L Nat i o n al e 6 Jeudi 21 juillet 2016 M. Acheuk Youcef Chawki, directeur général de la CASNOS “Prêtt à revoirr less dossierss dess cotisants” Une conférence de presse a été animée, hier à Tizi-Ouzou, par le directeur général de la caisse nationale de sécurité sociale des non-salariés (CASNOS), M. Acheuk Youcef Chawki. lusieur s points ont été abor dés, notamment, la restr uctur ation de la caisse, qui est en tr ain de s’élar gir avec l’inaugur ation de « 135 nouvelles str uctures en l’espace de quelques mois, à tr aver s tout le ter r itoire national », a-t-il souligné. « Dans le passé, on avait 13 str uctures, maintenant chaque wilaya dispose de sa direction. Au niveau de la wilaya de Tizi-Ouzou, à Azazga, deux str uctur es ser ont ouver tes pr ochainement », a ajouté le directeur génér al de la CASNOS. Pour mettre fin au problème bureaucr atique, la CASNOS a procédé à la suppression de cer tains documents, à l’exemple de l’extr ait de naissance, et ce pour faciliter la procédure d’affiliation. Dans le volet législatif et r églementation, la CASNOS a procédé à la « levée de la contr aignante pénalité de retar d ». « Toute per sonne qui paye l’année en cour s, on va lui faire un calendr ier de payement par tr anches. Une fois que la totalité est payée, la pénalité de retar d lui ser a levée pour qu’elle puisse avoir une couver tur e sociale », r assur e le confér encier. Par ailleur s, M. Acheuk s’est « félicité » de la situation financière de la caisse qu’il qualifie de « fleur issante ». Selon lui, actuellement, 4 per sonnes cotisent pour un retr aité, d’ici 3 à 4 années, ce seront 7 cotisants pour un retr aité. Pour le nombre de cotisants à l’échelle nationale, le directeur génér al a avancé le chiffre de « 862 000 cotisants r égulier s », alor s qu’en 2013 il était de 500 000, « il ne cesse d’évoluer », dir a le responsable, ajoutant que pour l’année en cour s, « le nombre de nouveaux affiliés s’élève à 200 000 ». Quant à P Tizi-Ouzou, « le nombre de cotisants est de 90 000, dont 78% déjà r églés. Depuis janvier, il y a eu 6 000 nouveaux affiliés », a-t-il souligné. « On a fait un gr and tr avail de sensibilisation comme première étape, afin de faire connaître la CASNOS, suivi de la convocation des intéressés, qui ne se sont pas pr ésentés d’eux même, par des contr ôleur s comme deuxième étape », a expliqué le directeur génér al. Et dans ce sens, le conférencier n’a pas manqué de par ler d’une opér ation « spécifique » notamment pour les agr iculteur s qui sont au nombre de 1 million au niveau national. Une catégor ie dont « l’écr asante major ité n’est pas affiliée ». Pour r épondre à une question sur le problème qui a opposé la direction de la CASNOS de la wilaya de TiziOuzou au collectif des associations professionnelles de la wilaya, qui a, pour r appel, dénoncé une augmentation des cotisations à car actère r égional, le confér encier a par lé d’une « incompr éhension ». Il a pr écisé que c’était « une fausse infor mation » qui a pour but de « tromper » l’opinion publique. Il pr éciser a que « la somme de 32400 est valable pour les cotisants à faibles revenus. Ceux qui gagnent beau- coup doivent payer plus ». Il ajouter a : « Au niveau national, dans le passé, 83% des cotisants payaient au minimum, aujour d’hui ils ne sont que 20% . A Tizi-Ouzou, ils étaient 90% à payer le minimum, aujour d’hui ils sont à 13% , ». Toutefois, le conférencier s’est dit « pr êt à revoir les dossier s des cotisants dans les détails avec la CASNOS, la CNAS et les impôts, et à les tr aiter cas par cas, s’ils pensent qu’il y a eu des er reur s ». Kamela Haddoum Lutte antiterroriste en Kabylie Le terroriste éliminé à Idjeur identifié U ne énième action militaire rapide et méthodique a permis l’anéantissement, en fin d'après-midi d'avant-hier mardi, d’un terroriste dans la commune d'Idjeur située à l'Est de TiziOuzou. Le cadavre de ce sanguinaire, sur lequel une arme automatique de type kalachnikov, une paire de jumelles et une quantité de munitions ont été récupérées, a été formellement identifié quelques heures plus tard dans la morgue d'un hôpital de la périphérie, parallèlement à la poursuite du ratissage des maquis environnants, où pas moins de 19 caches terroristes ont été systématiquement démolies. Selon certaines sources sécuritaires locales, cette opération vient de mettre fin à la cavale de l'ancien élément du GIA, Dj. Ahmed, alias Abou Khaitama, qui avait rallié l'ex-Gspc en automne 1998, après six ans déjà au maquis. Cette information a été confirmée, hier, par un communiqué du MDN. Menée en deux temps dans la commune montagneuse d'Idjeur, lune des anciennes zones sensibles de Tizi-Ouzou, cette opération aura permis encore de renforcer les positions des détachements locaux de l'ANP, avec comme résultat probant l'empêchement des exactions de l'islamisme armé. D'ailleurs, ce sanguinaire a été neutralisé, seul, avant-hier, comme quatre autres de ses acolytes, à Aghribs, Yakouren ou Azazga, depuis près de deux mois, agissait, selon toute apparence, soit comme électron libre servant d'éclaireur à sa sériâte, soit en tant que survivant des précédentes offen- sives militaires spectaculaires menées dans différents coins suspects environnants. La destruction des 19 casemates, toujours à Idjeur, selon le même communiqué du MDN, est aussi de ce fait une autre victoire contre les résidus des anciennes phalanges locales, lesquels ne désespèrent pas d'organiser ou de multiplier des conclaves pour réunifier leurs rangs et les renforcer par de nouvelles recrues. La capture d'au moins deux terroristes à l'Est de la ville des Genêts avait déjà, localement, un essor à la lutte antiterroriste, puisqu’entre mars et avril derniers, le bilan de sanguinaires abattus s'y était élevé à une dizaine. Salim Haddou. Mouvement dans le corps de la Magistrature Le communiqué intégral de la Présidence L e pr ésident de la République, M. Abdelaziz Bouteflika, a pr océdé, avant-hier mar di à un mouvement dans le cor ps de la Magistr ature, indique un communiqué de la pr ésidence de la République. 1. Nominations au niveau des Cours - Smati Saïd, Pr ésident de chambre à la Cour de Bor dj Bou Ar rer idj, en qualité de Pr ésident de la Cour de Batna, - Zilabdi Hour ia, Conseiller au tr ibunal administr atif d'Alger, en qualité de Pr ésidente de la Cour de Béjaia, - Benahmed Lakhdar, Pr ésident de la Cour de Saida, en qualité de pr ésident de la Cour de Tlemcen, - Benhar adj Mokhtar, Pr ésident de la Cour d'Ouar gla, en qualité de Pr ésident de la Cour d'Alger, - Boualem Mohamed Bouchaala, Pr ésident de Chambre et vice-pr ésident de la Cour de Béchar, en qualité de pr ésident de la Cour de Saida, - Bendellaa Ahmed, pr ésident de la Cour d' Ain-Defla, en qualité de Pr ésident de la Cour de Sidi Bel Abbes, - Saadoune Abdelkader, avocat génér al pr ès la Cour Supr ême, en qualité de Pr ésident de la Cour d'Annaba, - Bouchr ite Mokhtar, Pr ésident de la Cour de Béjaïa, en qualité de Pr ésident de la Cour de Guelma, - Anteur Menouar, Pr ésident de Chambr e et vice-pr ésident de la Cour de Blida, en qualité de Pr ésident de la Cour d'Ouar gla, - Maamer ia Lazhar i, Conseiller à la Cour de Médéa, en qualité de Pr ésident de la Cour d'Illizi, - Bouhalloufa Far id, Pr ésident de la Cour de Sidi Bel Abbes, en qualité de Pr ésident de la Cour d' AinDefla, - Ait Challal Mour ad, Procureur génér al adjoint pr ès la Cour de Blida, en qualité de Procureur génér al pr ès la Cour de Blida, - Tagr aret Nceur, Procureur génér al adjoint pr ès la Cour d'El-Oued, en qualité de Procureur génér al pr ès la Cour de Tamanr asset, - Beniketir Benaïssa, Conseiller à la Cour supr ême, en qualité de Pr ocur eur génér al pr ès la Cour d'Alger, - Rahim Ahmed, Conseiller d'Etat au Conseil d'Etat, en qualité de procur eur génér al pr ès la Cour d'Annaba, - Nacef El Hocine, procureur génér al adjoint pr ès la Cour d'Alger, en qualité de Procureur génér al pr ès la cour d'Ain Defla, - Nabout Mohamed, pr ésident de Chambre à la Cour d'Or an, en qualité de Procureur génér al pr ès la Cour de Relizane. 2. Nominations au niveau des tribunaux administratifs - Belbr aouate Mohamed, Conseiller au tr ibunal administr atif de Saida, en qualité de Pr ésident du tr ibunal administr atif de Béchar, - Makadem Aissa, Pr ésident de Chambre au tr ibunal administr atif de Guelma, en qualité de Pr ésident du tr ibunal administr atif de Tamanr asset, - Aouak Saliha, Conseiller au tr ibunal administr atif d'Alger, en qualité de Pr ésidente du tr ibunal administr atif de Tizi-Ouzou, - Lebcir Fatna, Pr ésidente de chambre au tr ibunal administr atif de Constantine, en qualité de Pr ésidente du tr ibunal administr atif de Sétif, - Sandali Mohamed Lhabib, Conseiller au tr ibunal administr atif d'El-Oued, en qualité de Pr ésident du tr ibunal administr atif d'Illizi, - Herouadji Bachir, Conseiller au tr ibunal administr atif de Médéa, en qualité de Commissaire d'Etat pr ès de tr ibunal administr atif de Laghouat, - Libair Abdelkader, procureur de la République pr ès le tr ibunal de Laghouat, en qualité de Commissaire d'Etat pr ès le tr ibunal administr atif d'Oum El Bouaghi, - Bezaoucha Abdelhalim, Pr ésident de chambre et vice-pr ésident de la Cour de Tizi-Ouzou, en qualité de Commissaire d'Etat pr ès le tr ibunal administr atif de Bouir a. - Sayoud Saadi, Commissaire d'État pr ès le tr ibunal administr atif d' Ouar gla, en qualité de Commissaire d'Etat pr ès le tr ibunal administr atif de Sétif, Boutemeur Boukhalfa, Commissaire d'État pr ès le tr ibunal administr atif de Sétif, en qualité de Commissaire d'Etat pr ès le tr ibunal administr atif d'Annaba, - Ghani Afif, Conseiller au tr ibunal administr atif de Relizane, en qualité de Commissaire d'Etat pr ès le tr ibunal administr atif d'Ouar gla, - Facih Ammar, Conseiller au tr ibunal administr atif de J ijel, en qualité de Commissaire d'Etat pr ès le tr ibunal administr atif d'Illizi, - Ouadhi Djilali, Conseiller au tr ibunal administr atif de Mostaganem, en qualité de Commissaire d'Etat pr ès le tr ibunal administr atif de Bor dj Bou Ar rer idj, - Amr ani Kamel, Procureur de la République pr ès le tr ibunal de Biskr a, en qualité de Commissaire d'Etat pr ès le tr ibunal administr atif d'El-Oued" . Horaires des prières Fajr Dohr Tizi-Ouzou 03:47 12:51 Bouira 03:49 12:42 Béjaïa 03:43 12:47 Asr Maghreb 16:41 20:06 16:51 19:59 16:37 20:00 Isha 21:42 21:39 21:36 J eudi 21 juillet 2016 Le chemin intercommunal Aït Yahia MoussaTizi-Gheniff est l’un des chemins les plus fréquentés aussi bien par les automobilistes de la commune d'Aït Yahia Moussa que par ceux de M'Kira et de Tizi-Gheniff. l fait la jonction entre ces municipalités à par tir du lieu-dit L'Qahwa n'Sebt jusqu'à la RN 25 reliant Aït Yahia Moussa à TiziOuzou d'une par t, et à Dr aâ ElMizan d'autre par t. Cet axe routier a subi de nombreux délabrements suite, notamment au passage des conduites de gaz naturel et d'eau potable, mais, toujour s est-il, le plus dégr adé reste le tronçon entre Ath Itchir et L'Qahwa n'Sebt au car refour avec le CW 107 ver s M'Kir a. D' ailleur s, son revêtement a été, maintes fois, posé sur la table des Tizi-Gheniff Chemin intercommunal Aït Yahia Moussa-Tizi-Gheniff Lee premierr tronçonn réhabilité I discussions entr e la coor dination des comités de villages de TiziGheniff et les autor ités locales. Ainsi, il vient d'être retenu dans les plans de développement sector iels si bien que ce tronçon de plus de deux mille mètres linéaires a été fr aîchement bitumé en béton bitumineux. « Vr aiment, nous avions trop souf- fer t dur ant des années. Il ne se passe pas un mois sans que je refasse une par tie de la suspension de mon four gon », nous dir a ce tr anspor teur de voyageur s tr ès content de rouler sur un tapis. Pour une sour ce locale, si ce pr ojet a été quelque peu retar dé, c'est parce que les tr avaux d'alimentation en gaz naturel de tout ce ver sant n'étaient pas encore ter minés. « On ne pouvait pas encore gaspiller de l'ar gent en ces temps de vaches maigres », nous confier a une source locale. Si les usager s sont satisfaits de cette première opér ation, ils souhaitent que toute cette route subisse une telle r éhabilitation. « Pour r allier la RN 25 et aller ver s Tizi-Ouzou, il faut seulement un quar t d'heure au lieu de fair e plus de quinze kilomètres de plus en tr ansitant par Tizi-Gheniff. Nous souhaitons que le restant de ce chemin soit pr is en char ge dans les meilleur s délais », espér er ont de leur côté d' autr es automobilistes approchés à ce sujet. Il est à signaler que les dégr adations sont encore plus nombreuses à par tir d'El Hammam (M'Kir a) ver s la RN25 en passant par Tafoughalt (Aït Yahia Moussa). Notons dans le même or dre d'idées que le comité de village de Tafoughalt n'a pas cessé de revendiquer la r éhabilitation de cette par tie de plus de tr ois kilomètres qui les relie au lieu-dit Tamda Ali (RN 25). « C'est une opér ation que devr a pr endr e en char ge la dir ection des tr avaux publics parce que c'est un chemin intercommunal », nous r épondr a une source proche de l'APC d'Aït Yahia Moussa sans, toutefois, nier que des r éclamations sont faites par l'exécutif communal à chaque fois que le problème du r éseau routier est discuté avec les responsables du secteur. Amar Ouramdane M'Kira Le CEM Mohamed Louna de Tamdikt réceptionné ' est un établissement qui a beaucoup manqué aux collégiens de la basse M'Kir a, c'est-à-dire Tamdikt et les hameaux environnants. En effet, c'est au début des années 90 que cette localité avait bénéficié d'un collège, mais avec le temps, il a fallu le r éfor mer parce qu'il a été r éalisé en pr éfabr iqué dont la dur ée de vie ne dépasser ait pas, en pr incipe, une dizaine d'années. Aussi, apr ès les démarches des autor ités locales, il a été décidé de le remplacer par un autre établissement en dur de type base 5. C'est à la fin de l'année scolaire 2011 que sa démolition fut lancée. Depuis, d'année en année, le nombre d'élèves est r éduit jusqu'au moment où seules cinq divisions pédagogiques (2015/2016) étaient maintenues sur place, sinon 70% de l'effectif sont affectés aux collèges de TiziGheniff, chef-lieu de daïr a. Pour cette année, a-t-on appr is de source locale, cet établissement flambant neuf ser a mis en ser vice à la gr ande joie des élèves, des parents et du cor ps enseignant. Car, là aussi, il faut souligner que les conditions de tr avail dans ce collège un jour La Kabylie C étaient tr ès difficiles, d'autant plus que ce sont des classes d'une école pr imaire voisine qui ont été utilisées dur ant ces années de r éalisation du projet. Cer tes, ce der nier a accusé un peu de retar d, mais il faudr a tout de même reconnaître que celui-ci est justifiable vu les tr avaux r éalisés. " Il y avait beaucoup de contr aintes. Et puis, le ter r ain est un peu escar pé. Il a fallu, donc, de nombreux mur s de soutènement. On ne badine plus avec ce genre de constr uctions. Il faut faire quelque chose de solide quitte à prendre le temps qu'il faut" , souligner a une source proche dudit projet. Annoncée pour janvier der nier, son inaugur ation a été repor tée afin de non seulement laisser l'entrepr ise pour suivre ce qui restait en toute quiétude, mais aussi ne pas per tur ber la scolar ité des élèves au beau milieu de l'année scolaire. En tout cas, cet établissement qui a englouti une enveloppe financière énor me est, un acquis supplémentaire pour cette commune qui vient d'avoir un quatr ième CEM digne de ce nom, en attendant peut-êtr e de voir celui du chef-lieu Tighilt Bougueni, baptisé au nom des Fr ères Boufateh, subir lui aussi un renouvellement, d' autant plus que son ar chitectur e ne convient pas à ce genre d'établissement, car il avait ser vi, dur ant des années, comme école pr imaire. Donc, son extension a quelque peu enlaidi son décor. M'Kir a possède en plus de neuf écoles pr imaires, quatre CEM, y compr is bien sûr celui de Tamdikt, et un lycée. Amar Ouramdane Centre culturel et sportif de Draâ Ben Khedda Sorties plage pour les enfants e centre culturel et sportif Yahia Bacha Ahmed de Draâ Ben Khedda assure aussi des sorties plage aux enfants, accompagnés de leurs parents. «Aujourd’hui (avant-hier, ndlr), nous sommes à notre troisième sortie vers la plage de Saf-Saf à Zemmouri (wilaya de Boumerdès) après celles effectuées les 16 et 12 du même mois», dira le responsable du centre, M. Youcef Sedki, qui est à sa 15ème année à la tête de cette institution culturelle et sportive de l’APC. Ce dernier est au four et au moulin. À défaut du personnel, il ne perd pas espoir quant à l’amélioration des conditions de travail. À chaque sortie, 35 familles s’y rendent à la plage avec leurs enfants pour profiter des bienfaits de la grande bleue. À noter que ces sorties seront prolongées jusqu’à la rentrée sociale et scolaire. Sur les lieux, le manège continue à recevoir les enfants pour un ticket de 50 DA. Les responsables du parc d’attraction, installé sur l’aire de jeu du centre, ont mis à la disposition des enfants des manèges, des bacs en plastique remplis d’eau en guise de piscine, pour jeunes et pour enfants. Arous Touil L Béni Maouche Illoula Gaz de ville Chorfa Une aire de stationnement en projet Concertation entre l’APC et les comités de villages Less bassinss d’irrigationn ett les étangss priss d’assaut Page 08 Page 09 Page 10 8 BÉJAIA 06 Jeudi 21 juillet 2016 BÉJAIA Tamokra Baignade dangereuse au barrage de Tichy Haf Journéee dee sensibilisationn d’Ithri La vague de chaleur, qui sévit depuis pas mal de jours déjà dans le pays, pousse les citoyens à chercher les lieux de fraîcheur ! ans la wilaya de Béjaïa, la plupar t des citoyens, en quête d' évasion et de repos, se r abattent sur les plages que compte la capitale des Hammadites. Celles-ci se trouvent bondées de monde, où le moindre mètre car r é se " dispute" par mi les estivants! Pour d' autres, en revanche, les mares d'eau suffisent à leur procurer la fr aîcheur voulue et la sensation recherchée. C'est le cas, par mi tant d'autres, des eaux du bar r age de Tichy Haf, que se " par tagent" les communes de Bouhamza et Tamokr a. En effet, cet énor me étendue d'eau devient, l'espace d'un été, le point de chute de centaines de citoyens, qui viennent, en plus de la localité, des communes d'Akbou, de Béni Maouche, de Seddouk... et même de la wilaya de Sétif. La plupar t D de ces " estivants" se r ecr utent par mi les jeunes assoiffés d'évasion et des sensations for tes. Le bleu turquoise des eaux du bar r age de Tichy Haf ne laisse per sonne indifférente. Le panor ama est à couper le souffle. Chaque jour, les ber ges de ce bar r age sont pr ises d'assaut par des centaines de baigneur s, qui y piquent une tête, dans une ambiance bon enfant. Malgr é l'inter diction for melle de baignade et son car actère éminemment danger eux dans ces lieux, les baigneur s br avent le danger, en le minimisant malheu- r eusement. La pr ofondeur des eaux, qui peuvent " aspirer " les nageur s, et la couche impressionnante de vase peuvent être fatales pour ces per sonnes, qui le savent per tinemment d' ailleur s! Nonobstant le fait que plusieur s cas de noyades se sont produits, ces der nières années, dans ce bar r age, cela est loin de dissuader, pour autant, les baigneur s à s'y bar boter ! Ils ont même aménagé des plongeoir s de for tune afin de s'adonner à des plongeons acrobatiques, histoir e de plair e aux badauds, et, pourquoi pas, de faire Amalou PCD 2016 Priorité à l’hydraulique L a commune d’Amalou a été dotée d’une autor isation de progr amme d’un montant de 23 millions de dinar s, au titre de l’exercice 2016 des plans communaux de développement (PCD). Compar é à l’exercice budgétaire 2015, cette subvention a accusé un recul de plus de la moitié. Ce qui a mis les responsables de la municipalité devant un choix cor nélien, pour l’inscr iption des projets de développement. Un choix d’autant plus douloureux que la commune tr aîne, comme un boulet de for çat, un lour d déficit. Parer au plus pressé, en pr ior isant les projets les plus ur gents, tel semble avoir été le pr incipe qui a guidé la démarche de l’assemblée communale dans son progr amme d’action. C’est ainsi, nous infor me-t-on, que la quasi-totalité de ces maigres subsides ser a absor bée par l’hydr aulique, un secteur aussi sensible et vital que budgétivore, et qui est ér igé en pr ior ité absolue. « Nous avons consacr é 80% de l’enveloppe aux projet d’évacuation des eaux usées. Les 20% restants sont par tagés entre l’adduction d’eau potable et l’éclair age public. Ce der nier volet consister a en des opér ations de r éfection et de renforcement à tr aver s les villages », dir a en substance, le maire d’Amalou. Pour les projets d’hydr aulique, nous confie notre inter locuteur, il est question de la mise en place de nouveaux r éseaux d’assainissement, de la r éfection de vieilles conduites de distr ibution d’eau, ainsi que de la pose de nouvelles canalisations, aux fins d’améliorer la desser te. N.M. Béni Maouche Une aire de stationnement en projet L e projet d’une aire de stationnement ur bain est retenu au pr ogr amme de Béni Maouche, nous appr end M. Loudjani, le P/APC. D’apr ès lui, l’infr astr ucture, qui ser a dotée de toutes les commodités de base, est projetée à hauteur du pér imètre ur bain de Trouna, le chef-lieu communal. « Nous avons élabor é une fiche technique, laquelle a été tr ansmise aux ser vices de la wilaya. Nous attendons un retour d’écho, que nous espérons prompt », déclare le maire. Les détails de ce projet dévoilés par l’édile communal, r évèlent une vaste aire de stationnement tapissée de bitume et des accès bétonnés. Outre l’aménagement d’abr is-bus, l’infr astr ucture ser a équipée, entre autres, d’une caféter ie et de sanitair es, apprend-on. Voila qui promet de mettre le holà au r ègne de l’anar chie, en matière de stationnement de véhicules de tr anspor t collectif à Trouna, et d’abr éger du même coup, la souffr ance des voyageur s. « Vivement la r éalisation de cette str ucture. Nous avons assez souffer t des vicissitudes du climat, pendant l’attente d’une hypothétique navette de tr anspor t », lâche un jeune de Trouna. « Été comme hiver, nous sommes exposés aux intempér ies. D’aucuns tentent de s’abr iter dans les cafés et les boutiques environnantes, tandis que les femmes n’ont d’autre choix que de subir les aléas du climat », enchaine un autr e habitant de Béni Maouche. N.M. le buzz sur les sites des r éseaux sociaux! La tentation est d'autant plus har die que bon nombre d'or ganismes de la r égion n'ont pas cessé d' attir er l' attention des jeunes baigneur s, quelque peu inconscients, sur les danger s qui les guettent dans cette énor me étendue d'eau douce. A l'instar de l' association sociocultur elle " Ithr i" de Tamokr a qui a retenu, une jour née d'infor mation et de sensibilisation sur les danger s de la baignade dans les eaux du bar r age de Tichi Haf, et ce, en or ganisant une excur sion ver s le site au profit des enfants et des jeunes de la commune de Tamokr a, afin de leur faire prendre conscience, in situ, sur le pér il que repr ésente la baignade inter dite dans le bar r age de Tichy Haf. Dans le même sillage, plusieur s activités sont au progr amme sur les lieux! Syphax Y. Amdoun n’Seddouk Le stade d’El-Houche dans un piteux état r éé dur ant les années 80 pour sor tir de l’oisiveté, le far niente et la monotonie les jeunes des quatre villages for mant le douar d’Amdoun n’Seddouk, le stade d’El-Houche, faute d’entretien, se dégr ade de plus en plus jusqu’à devenir aujour d’hui un ter r ain vague pr ésentant des r isques de blessures pour les joueur s. À commencer par la pelouse encore en ter re par semée de petits cailloux. Elle mér ite bien une couche de tuf pour per mettre aux athlètes de jouer à l’aise. La clôture est complètement ar r achée. Les jeunes l’ont r afistolée avec des moyens de bor d pour éviter aux spectateur s l’envahissement du ter r ain. Une petite r ivière donnant sur la pelouse l’inonde avec ses eaux en hiver. Des caniveaux de dr ainage des eaux pluviales sous la pelouse s’imposent. Les vestiaires n’ont de vestiaires que le nom. C’est un cagibi avec des pièces exigües sans sanitaires, ni eau, ni évacuation des eaux usées. Et pour tant, ce stade rend un gr and ser vice aux jeunes de ces quatre contr ées qui, par manque d’autres infr astr uctures de loisir s, se r abattent sur lui. En ce moment, un tour noi de football se déroule avec un progr amme d’une rencontre chaque apr ès-midi. Les gens viennent des quatre coins de la commune mais faute de gr adins, ils s’assoient par ter re, sur des pier res, sous les ar bres. Il est desser vi par une piste poussiéreuse et au passage d’une voiture c’est un nuage qui est soulevé. En 2013, l’association Assirem du village Tibouamouchine avait inclus l’aménagement de ce stade dans leur plate-for me de revendications remise au wali de Béjaïa. Une commission technique est même dépêchée par le wali pour l’établissement d’une fiche technique. Force est de constater aujour d’hui qu’aucun projet n’a suivi apr ès trois ans passés. De tout ce qui pr écède, les autor ités locales doivent songer à lui accor der un projet d’aménagement, au gr and bonheur de tous ces jeunes qui n’ont que le football pour leur épanouissement. L. Beddar C Jeudi 21 juillet 2016 TIZI OUZOU 15 TIZI OUZOU 9 Yattafen Les lauréats du CEM récompensés À Aït Yahia Moussa Préinscriptions à l'université Less cybercaféss ne désemplissentt pass Comme chaque année, à cette période précise, les bacheliers peinent à accéder au site du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, pour les préinscription. n effet, depuis avant-hier, début des pr éinscr iptions univer sitair es, les bachelier s prennent d'assaut dès les premières heures de la matinée les deux cyber cafés du chef-lieu municipal. Dans cette commune, faudr a-t-il le dire, peu de per sonnes ont l'oppor tunité d' accéder à inter net, notamment dans les villages où même encore la 4G LTE n'est pas encore ar r ivée. Pour prendre place dans un cyber café, en ces temps de gr ande chaleur, il faudr a patienter d'autant plus que le nombre de postes est r éduit dans ces deux endroits. D'autre par t, nous signalent les usager s de cette technologie, la connexion est souvent coupée. « Il y a trop de coupures par jour. À peine l'opér ation lancée, soit c'est la connexion qui est coupée soit E c'est une coupure du cour ant électr ique », nous r épondr a un usager de ce moyen. Et au gér ant d’un cyber café de dir e, « Cer tains mettent beaucoup de temps pour ouvr ir le site et pour fixer leur choix. Ce sont des opér ations qui prennent vr aiment du temps. Cer tains d’entre eux me sollicitent même à faire cette tâche à leur place. Vr aiment, c'est un casse-tête. De peur que d' autr es impr évus sur viennent, les bachelier s se hâtent à s'inscr ire », nous confier a un gér ant d'un cybercafé. Ceux qui par aissent impatients n' attendent pas d'avoir un tour, ils se déplacent dans un sens ou dans un autre. C'està-dire ver s Dr aâ El-Mizan ou Dr aâ Ben Khedda équidistantes (17 kilomètres de par t et d'autre) du chef-lieu. « Si je continue à attendre ici, je vais per dre encore une autre jour née. Déjà, le premier jour, je n'ai pas pu m' inscr ir e. Vais-je encor e attendre? », nous inter roger a cette jeune fille qui allait prendre un four gon en dir ection de Dr aâ Ben Khedda. Ces futur s bachelier s aur aient voulu que des dispositions plus sûres soient pr ises avant le lancement de cette opér ation, en leur ouvr ant, par exemple, les por tes des lycées de toute la wilaya dotés d'inter net. Parce que, diront cer tains d'entre eux, aller jusqu'à l'univer sité de Tizi-Ouzou pour s'inscr ire n'est guère une solution en ces temps de canicule. À quand alor s la génér alisation de l'inter net dans cette commune r ur ale de plus de vingt-cinq mille habitants? Amar Ouramdane chaque fin d’année, les différents établissements scolaires organisent une cérémonie de remise de prix au profit de leurs élèves admis en classe ou palier supérieurs. C’est le cas du CEM Aït Saâda, dans la commune de Yattafen relevant de la daïra de Béni Yenni. Même si le taux d’admission au BEM n’est pas celui souhaité par l’équipe administrative et pédagogique de l’établissement en question, la fête a bel et bien été organisée dans le but d’encourager les lauréats et inciter les autres à fournir plus d’efforts. Mais pour que des initiatives de ce genre puissent avoir lieu, il faut qu’il y ait un financement. Et si pour la grande majorité des établissements scolaires, ce sont l’association des parents d’élèves et l’APC qui financent ce genre d’événements, pour le CEM Aït Saâda, il a fallu recourir au système D. En effet, selon les renseignements que nous avons pu obtenir auprès du personnel de cet établissement du moyen, l’argent utilisé pour l’achat des cadeaux aux enfants est venu du budget de l’école et des cotisations du personnel et des 3 ou 4 fournisseurs du CEM. Certes le taux de réussite au BEM n’est pas à la hauteur des aspirations de l’administration ou des enseignants, toutefois, le CEM Aït Saâda a pu quand même décroché 54,5% de réussite. « Sur les 55 élèves de 4ème AM ayant passé ce brevet, 30 ont pu décrocher ce fameux sésame », nous dira un enseignant avant de poursuivre : « Concernant l’admission en première année secondaire, nous avons les 30 élèves ayant réussi l’examen et 16 qui sont admis par rachat. Donc, au total, 46 sur 55 sont admis au lycée, ce qui n’est tout de même pas mal». Cependant, il est à préciser que les lauréats au BEM n’étaient pas les seuls à être récompensés, puisque d’autres élèves des trois niveaux qui s’étaient distingués ont également reçu des présents. Ainsi, le 1er prix, un micro-ordinateur portable, a été décerné à Aït Abdeslam Kahina, une élève de 2ème AM ayant décroché la meilleure moyenne du CEM, à savoir 18,55 sur 20. Le 2ème prix, une tablette électronique, est allé à Aït Ali Anaïs, une élève de 1ère AM qui a obtenu une moyenne de 18,32 sur 20. Quant au 3ème prix, une tablette également, il a été offert à l’élève qui a eu la meilleure moyenne au BEM (16,32), à savoir Si Amer Djedjiga. D’autres cadeaux, comme des casques de musiques ou des montres, ont été également offerts aux élèves ayant obtenu des félicitations, encouragements ou des tableaux d’honneur. Il est à souligner, par ailleurs, que l’organisation et l’animation de cette fête ont été assurées par la dynamique association culturelle Tadukli d’Aït Saâda, que le personnel dudit établissement tient à remercier. Ainsi, Hamadi Sandra et son frère Klaas ont égayé les présents par leurs interprétations musicales, aux côtés d’une très belle voix dénommée Ibtissam. Des chants entrecoupés par des poèmes déclamés par M. Meddour Abdelkader, prof de français et doyen des enseignants dudit CEM. Le seul couac qui nous a été signalé n’est autre que l’absence totale de l’association des parents d’élèves de cet établissement. « L’association des parents d’élèves brille toujours par son absence à chaque événement qu’organise notre CEM. Elle nous n’est d’aucun apport, que ce soit moral ou financier. C’est dire que cette association n’existe en fait que sur les papiers », dira, déçu, un fonctionnaire au sein de cet établissement. « Il y a lieu de remercier d’abords nos élèves, puis tout le personnel de notre établissement, pour les résultats réalisés. On tient à remercier tout particulièrement Mme la directrice qui, malgré son jeune âge, son manque d’expérience et tout ce qu’elle a enduré depuis son arrivée à notre CEM, a pu résister et faire tout ce qui est en son possible et son pouvoir pour que notre établissement décroche ce taux de 54,5% de réussite », terminera un autre, présent à cette cérémonie. Signalons enfin que cette fois-ci, la majorité des membres de l’APC de Yattafen, à leur tête le maire, étaient présent à cette cérémonie, où un tableau de remerciement et d’encouragement a été remis par le maire à la directrice pour tous les efforts consentis par elle et les résultats obtenus. Mhanna B. Illoula Travaux de gaz naturel qui s’éternisent Concertation entre l’APC et les comités de villages D ans le but de relancer les tr avaux de r accor dement de la commune d’Illoula au r éseau du gaz naturel, l’assemblée populaire a or ganisé, dimanche der nier, une r éunion de tr avail au siège de l’APC et ce en pr ésence de 11 comités de villages sur les 16 que compte la localité, de la direction des éner gies et des mines, la Sonelgaz et les maîtres d’ouvr ages. En effet, soucieux du blocage des tr avaux de r accor dement au gaz de ville depuis plus de deux mois, les responsables locaux, à leur tête le P/APC, M. Belkalem, se voient dans l’obligation d’abr iter ce genre de rencontres afin d’expliquer à la population que le retar d est en major ité dû au manque de sér ieux de cer taines entrepr ises, à l’image de HGCB. Selon des citoyens et la mair ie, cette der nière accuse les habitants de s’opposer au projet pour justifier le non achèvement des tr avaux, alor s que là où elle tr availle, elle laisse des dégâts der r ière. Le CW09 en est un exemple concret. Plusieur s per sonnes ont également pr is par t à cette r éunion pr ésidée par le maire. On citer a des élus et employés à l’APC, un repr ésentant de la Sonelgaz, M. Tissa, une repr ésentante de la direction des éner gies et des mines, Mme Yahmi, l’entrepr ise Djouadi qui est la seule à r épondre à l’invitation sur les quatre, à savoir HGCB, Dahmani à qui on a confié le lot des village, Agoucim et Mar aghna dont les tr avaux sont à 95% et Mour i dont le patron est en déplacement, néanmoins, il a promis à la Sonelgaz de renforcer ses effor ts pour accélérer les tr avaux à Illoula. «Les comités de villages souhaitent le r accor dement de leur s foyer s avant la fin de l’année en cour s. D’ailleur s, ils ont signalé les habitations que les entrepr ises ont oubliées et s’engagent à faciliter la tâche à ces der nières et les aider à la r éalisation du projet. Les citoyens demandent aux entrepr ises la remise en état des lieux, la r épar ation de l’assainissement et en aucun cas ils ont inter dit l’accès aux ouvr ier s. Au contr air e, ils ont affiché une volonté incroyable de contr ibuer au bon fonctionnement des tr avaux qui sont à 40% . Ils ont même proposé la main d’œuvre. Les villageois sont ainsi pr êts à tr availler gr atuitement afin de mener à ter me le projet de r accor dement au gaz naturel et profiter comme toutes les autres communes des bienfaits de cette éner gie», explique M. Belkallem. Et d’ajouter : «À Igreb, les habitants ont demandé à l’entrepr ise HGCB de commencer les tr avaux par l’intér ieur du village et que la conduite de tr anspor t soit faite tout en étant pr êts à tr availler. À signaler que les bases de vie sont mises aux ser vices des ouvr ier s, à savoir l’héber gement dans les foyer s de jeunes et les logements des unités de soins». Les repr ésentants de la Sonelgaz et des éner gies se sont engagés à ce que les entrepr ises reprennent les tr avaux à par tir de la semaine prochaine à l’intér ieur des villages. Concer nant les omissions que les comités de villages ont abor dées, les deux repr ésentants demandent à ces der - nier s de remettre les listes à l’APC et une commission ser a installée pour son suivi. Ainsi, les éléments de la mair ie et leur s invités jugent la r éunion comme r éussite et un pas nécessaire pour reprendre la communication et la confiance qui économisent le temps pour r égler les problèmes. Le gaz est l’un des impor tants projets de la commune et son avancement aide au développement et au bien-être des citoyens. «Nous avons besoin de ce genre de rencontres. On doit écouter le citoyen qui ne cherche, en fait, que le str ict minimum et il faut le faire par ticiper pour qu’il soit au cour ant de ce qui se passe dans sa r égion. Apr ès tout, on est là à son ser vice. J ’aur ai souhaité la pr ésence de l’entrepr ise HGCB pour donner des explications ou justifier son retar d ou même d’éventuelles difficultés, mais bon…», ajoute le P/APC. Fatima Ameziane. 10 BOUIRA 10 BOUIRA Jeudi 21 juillet 2016 Chorfa Températures caniculaires obligent Less bassinss d'irrigationn ett less étangss priss d'assaut Les températures augmentent significativement, ce qui pousse les citoyens à rechercher les moyens et les lieux adéquats pour se rafraîchir. insi, les plages, et à un degr é moindre, les espaces forestier s et les montagnes se trouvent pr is d'assaut par les gens à la recherche d'évasion et de fr aîcheur. D' autres endroits connaissent également un r ush, quotidien mais cette fois-ci de la par t des A enfants et des jeunes adolescents, à l'image des étangs et...des bassins d' ir r igation. En effet, ces deux points d'eau constituent une aubaine pour les gar çons, lesquels allient bain et joie à la fois. Dans la com- M'Chedallah Revoilà les fêtes ! D epuis la fin du mois de Ramadhan, les habitants de la ville de M’Chedallah ont repr is avec les fêtes. En effet, chaque jour et dans toutes les agglomér ations de la daïr a de M’Chedellah, on compte au minimum quatre à six fêtes de mar iage. Dans les villes à for tes concentr ations démogr aphiques, le nombre de fêtes célébr ées est encore plus impor tant. Ainsi, un infer nal brouhaha est produit par les longs cor tèges nuptiaux qui se croisent et bien souvent s’enchevêtrent au niveau des car refour s et la croisée des chemins dans un assour dissant concer t de klaxons et des vrombissements de moteur s de puissants véhicules pr êts à bondir, ponctué des youyous des femmes. L’on assiste à de spectaculaires acrobaties de véhicules tout le long des routes et à longueur de jour nées. Les scènes aussi spectaculaires que dangereuses auxquelles se livrent les automobilistes composant ces cor tèges nuptiaux, se ter minent par fois mal. En effet, sur les routes de la wilaya de Bouir a, chaque année et en cette pér iode, on recense plusieur s accidents de ce genre. Par ailleur s, au niveau des domiciles des fêtar ds, ce sont des disques joker s et autres amplificateur s qui diffusent à hauts décibels de la musique assour dissante jusqu’à tr ès tar d dans la nuit. Le tout accompagné de détonations de gros pétar ds et autres feux d'ar tifice, sans penser aux malades, aux per sonnes âgées et aux nour r issons qui ont besoin de calme pour dor mir. mune de Chor fa, pour la simple illustr ation, les bassins d'ir r igation, situés dans les ver ger s de cette commune, deviennent au quotidien des points de chute de dizaines d'enfants, tous contents et joyeux de faire bar bote dans les eaux limpides de ces bassins, tr ansfor més, le temps d'un été, en petites piscines de for tune. Il faut vr aiment voir l'ambiance bon enfant qui r ègne dans ces lieux, où les gamins piquent une tête dans des éclats de r ire et des cr is d'enthousiasme. De la joie à en " revendre" . De petits bassins comme ça font le bonheur et la gaité de ces bambins innocents. Même si quelques-uns de ces bassins sont payants (50 DA l'heure), il n'en demeure pas moins qu'ils sont sûr s. En tout cas, aucun enfant ne r isque de s'y noyer, étant donné que ces bassins ne sont pas remplis à r as bor ds. Toutefois, le souci provient plutôt de ces étangs qui essaiment l'oued Sahel, lequel passe par cette commune. Depuis le début de l'été, l'on assiste à un défer lement des jeunes ados ver s les mares " ar tificielles" qui ont été aménagées dans cette r ivière par les entrepr ises r éalisatr ices de la pénétr ante autoroutièr e El Adjiba-Béjaïa pour les besoins des différents tr avaux. Ces r etenues d' eau, r ésultant du " détour nement" des eaux de l'oued Sahel, sont en effet profondes et envasées, ce qui constitue un danger imminent pour les jeunes qui s'y rendent quotidiennement afin de se baigner. Y. S. La cité des 70 logements en chantier Que de faux frais… Comme le veut la tr adition, pour chaque invitation que l’on reçoit, on est tenu de remettre un cadeau, des œufs et des gâteaux ou une somme d'ar gent à son hôte. Ce sont les mêmes pr ésents que l’on offre à chaque occasion, mar iages, circoncisions, fiançailles et différentes r éceptions. Ceci, en plus des fr ais de voyage pour ceux non véhiculés. Les pères de familles sont donc obligés de faire face à toutes ces dépenses, ajoutées à celles des autres occasions. D’ailleur s, cer tains pour couvr ir tous ces fr ais, recourent même à l’endettement. Oulaid Soualah Ath Mansour Opération de revêtement du CW12 De la poudre aux yeux e chemin de wilaya N°12 reliant la RN5 à la gare fer roviaire de Beni Mansour, une route des plus str atégiques sur le volet économique, s' est r etr ouvé dans un incr oyable état de délabr ement immédiatement apr ès avoir bénéficié d'une opér ation de revêtement en tr i-couches. Une opér ation inscr ite dans le cadre du plan communal de développement, soit au chapitre des PCD d'Ath Mansour, selon une source cr édible de la STP de M' Chedallah. La même sour ce affir me que cette opér ation a été déclenchée suite à un mouvement de protestation des citoyens de la localité qui l'ont fer mé dur ant plusieur s jour s, l'année passée, pour dénoncer l'impr aticabilité de cette r oute sur son tr onçon de tr ois L kilomètres, entre la RN5 et le pont qui enjambe le r uisseau Assif Oumar igh. Malheureusement, l'enveloppe financière consommée dans ce projet s'est envolée en... poussière quelques mois plus tar d et la route reprend son état ‘’pr imitif’’, c' est-à-dir e un chemin tr uffé de nids-de-poule et tout cabossé. Les couches de sable sont empor tées par le vent pour recouvr ir en fine couche de poussière les habitations et les ar bres à 200 mètres à la ronde, cr éant un paysage lunaire et de désolation. Les r iver ains, outr és par ces tr avaux bâclés, ne cessent de dénoncer cet état de fait. Il convient de souligner que cette dégr adation accélér ée est due au fait que cette unique voie d'accès desser ve la gare fer roviaire de Béni Mansour qui est un point de rencontre des deux uniques chemins de fer de l'Est du pays Alger-Annaba et Béni Mansour-Béjaïa, par lesquels tr ansitent des véhicules de mar chandise en pr ovenance de différents por ts et aéropor ts. Sur les lieux, nous avions constaté que le tronçon de 500 mètres entre le pont d'Oumar igh et la gare fer roviaire de Béni Mansour, pr is dans la par tie relevant de la wilaya de Béjaïa qui tr aver se au milieu le village, a bénéficié d' un projet d' aménagement ur bain r écemment livr é. Le cas du tronçon de cette route sur le ter r itoire de la wilaya de Bouir a doit être pr is en char ge r apidement par les autor ités de cette wilaya. O. S. 'aménagement ur bain dans le chef-lieu communal de Chor fa, situé à 50 kms à l'Est de Bouir a, connaît des for tunes diver ses. Si quelques quar tier s en souffrent d'un cer tain manque, d'autres, par contre, sont en plein chantier, à l'image de la cité des 70 logements, située au centre du village où des tr avaux de r éalisation des trottoir s vont bon tr ain. Cette cité a enregistr é, par le passé, un déficit flagr ant en aménagement ur bain, ce qui a nécessité sa dotation en commodités afférentes. Les accès piétonnier s se dessinent, au fil des jour s, pour épouser les contour s de ce quar tier populaire. Pour sa par t, l'éclair age public est venu à point nommé, puisque cette cité en a été renforcée r écemment. La pose de lampadaires à double lampes a été saluée par les locataires, qui ont poussé un ouf de soulagement. Désor mais, dans cette cité, l'obscur ité n'y " sévir a" plus. Toutefois, cela ne ser a possible et dur able qu'avec la " complicité" , bien entendu, des habitants qui devr aient protéger ces lampadaires, et ne pas laisser les éner gumènes les prendre pour cibles en les br isants. Ces tr avaux de r éaménagement que connaît ce quar tier, qui jouxte la salle des spor ts laquelle est en passe d'être livr ée, sont tombés vr aiment à pic, puisque cet endroit du village connaît, ces der nier s temps, un état de dégr adation et de déliquescence inquiétants. D'autres tr avaux devr aient suivre, à l'image de l'aménagement de l'espace ver t qui y manque cr uellement. Y. Samir L Cu l t u r e Jeudi 21 juillet 2016 11 Sortie des deux albums prévue le 24 juillet La star de la chanson kabyle, Yasmina, met sur le marché deux nouveaux albums qui vont, sûrement, réjouir ses nombreux fans ainsi que les nostalgiques de la musique douce et sentimentale. es deux opus, qui seront disponibles chez les disquaires à par tir du 24 de ce mois, compor tent 22 titres tr aitant de différents thèmes. À propos de ces produits, la chanteuse adulée des Kabyles nous a déclar é que, « c’est un cadeau pour mes fans et la major ité des chansons de ces albums sont des anciennes que j’ai retr availlées sur le plan textuel et musical. Des chansons que j’ai r écupér ées pour ma boîte de production ‘’Thayemmts’’ et qui est gér ée par mon fils. J ’ai revisité des titr es comme Lqadi, Zzin-iyi, Uletma, Rwumedden, etc. Il y a, aussi, de nouvelles chansons qui tr aitent de notre société en génér al. Une société, où, de plus en plus les valeur s se dégr adent de plus en plus. J ’ai intégr é, également, une chanson/hommage pour mon fils que j’ai intitulé ‘’Ali inu’’ et qui est au même temps le titre du Volume 2 ». ‘’Seg wassen ar ass-a’’ est le titre du premier volume, qui compte 12 chansons retr açant, en major ité, C Seg wassen ar ass-a ett Ali inu dee Yasminaa une tr anche/un r écit de vie de la chanteuse : allant des aléas de l’amour (Si zik i zr iɣ, Fell-ak ay cennuɣ, Ttxil-k a lqaḍi) jusqu’aux soucis de son parcour s ar tistique (Abr id wwiɣ, Amennuɣ d cwal) en passant par des regrets (Ur faqqeɣ, Akka ay d r r ay-iw). Pour le deuxième volume, l’ar tiste a choisi ‘’Ali inu’’, un titre de la chanson/hommage à son fils décédé il y a quelques mois de cela. Dans cet album, en plus d’un émouvant hommage à son fils, Yasmina r emet en sur face les déboires de sa vie, tout en étant déter minée à lutter et à ne pas baisser les br as en tir ant des leçons de son parcour s atypique qu’elle compare, volontairement, à celui de la chanteuse Hnifa. Par mi les titres des chansons, on peut citer : Leswar i yi-izzin, Asmi saḥeɣ, Ḥader, Xasr uḥ, Wi yellan weḥd-s, Ula d yiwen wass, A Uletma, Ali inu, entre autres. La chanteuse, qui se dit satisfaite du tr avail accompli, a fait appel à des pr ofessionnels connus dans le domaine ar tistique et musical pour l’enregistrement de ces deux albums. Elle a sollicité les ser vices des gr ands musiciens, à l’image de Nabil Hamzaoui, Djamel Fares, Kheidine Mekachiche, Youcef Saou, Salem Bouker si, Hamid Balamouche, Said Meftah et Hakim Khames. À la question de savoir pour quoi la chanteuse a cr éé sa propre boite de production, elle a r épondu, « nous avions trop souffer t de l’ar naque des éditeur s et puis, la distr ibution ne se fait pas, toujour s, dans de bonnes conditions. C’est à cause de tout ça, que nous avions cr éé notre boite de pr oduction. Autr ement dit, le chanteur n’a qu’une vocation, celle de chanter ». Pour l’enseignant du pr imaire, M. Sfaïhi Omar, qui avait comme élève Yasmina dans les années 1970 à l’école de Zerouda, nous a r évélé que « la chanteuse était une excellente élève dans la classe. Elle aimait chanter avec sa belle voix. J e savais qu’elle était destinée à une gr ande car r ière ar tistique ». Hocine Moula Parution C’est le deuxième roman de Mokrani Hamdane Béjaïa Le revers de la MÉDAILLE dans les librairies Une caravane artistique sur les plages près Malika ou le bonheur retrouvé, Mokrani Hamdane vient d'éditer son deuxième roman Le revers de la MÉDAILLE. Ce professeur de français retraité plonge, une nouvelle fois, le lecteur dans des méandres romanesques. Il y brosse la réalité de notre société, en perte de certaines valeurs. Dans cet opus de 190 pages, Mokrani Hamdane nous livre une histoire riche en intrigues et en rebondissements, une histoire où se mêlent la joie de vivre, l'ambition, le désespoir et la quête de la vérité. « Une histoire pleine de passion et d'humanisme", est-il écrit sur la quatrième d’ouverture. C’est l'histoire de Farid et Zohra, tous deux issus de familles pauvres, qui goûtent enfin au bonheur, au luxe et à la "belle vie", grâce aux affaires A de Farid. Leurs enfants, Amar, Anissa, Nacéra et Karima seront élevés dans le confort. Karima, étudiante brillante en lettres, tombe amoureuse d’un ‘’prince charmant’’, étudiant en médecine orthopédique, prénommé Ali. Mais ses parents n'acceptent pas que leur fille épouse un homme d'un rang inférieur et veulent lui imposer un certain Hassène, un homme puissant et fortuné. Sans déflorer la chronologie de l’histoire, l’on redira juste que l’argent n’a jamais fait le bonheur. Mokrani Hamdane est né le 12 décembre 1943 à Tizi-Gheniff, dans la wilaya de TiziOuzou. Il a passé toute sa carrière professionnelle dans l'enseignement. Il a été successivement instituteur, directeur d'école primaire, professeur d'enseignement moyen au collège Boubaghla Said, puis professeur au lycée Ouarzedine Achour de la même ville (Tizi-Gheniff), avant de prendre sa retraite comme directeur du collège. Le revers de la MÉDAILLE, 190 pages, édition El Amel, prix 400 dinars. Du même auteur Malika ou le Bonheur Retrouvé, de la même maison d’édition. Amar Ouramdane a direction de la culture de la wilaya de Béjaïa or ganise une car avane ar tistique itinér ante qui sillonner a les plages de la côte Est et Ouest. Les activités de la car avane ont pr is effet à compter du 18 du mois en cour s. Le progr amme prend en considér ation toutes les tr anches d’âge. Pour les petits, il y a un bibliobus qui assure des atelier s de lectur e et des tests cultur els pendant chaque matinée. Pour les adultes, chaque fin de soir ée, une pr ojection cinématogr aphique en collabor ation avec le Centre national du cinéma et de l’audiovisuel animée par plusieur s chanteur s de la r égion (CNCA), est or ganisée. Dans la commune de Melbou, les 18, 19 et 20 du mois en cour s et en dehor s du bibliobus et des atelier s de lecture et des tests culturels, il y a eu projection du film cinématogr aphique intitulé «Echebka» en collabor ation avec le centre national du cinéma et de l’audiovisuel (CNCA) et d’une soir ée musicale animée par les chanteur s Nacer Innayen, Far id Meddouren et Boualem Ait Ikni. Concer nant la commune de Souk El-Tennine, il y a eu la pr ojection du film «Machahou» de Belkacem Hadjadj mar di passé. Pour les jour nées du 22, 23 et 24, place au bibliobus, aux atelier s de lecture et aux tests culturels de 10h00 à 17h00. Pour la soir ée du 24, il y aur a au progr amme une soir ée musicale animée par les chanteur s Salim Benabi, Hakim Rahmouni et Ghanou Abdjaoui. Pour la commune d’Aokas, les festivités auront lieu les 20, 26, 27 et 28 du mois en cour s. Pour la soir ée d’hier, 20 juillet, la projection du film «Le colonel Lotfi» était au progr amme, toujour s en collabor ation avec le CNCA. Pour les 26, 27 et 28 juillet de 10h à 17h, un bibliobus et atelier s de lecture sont progr ammés. Une soir ée musicale ser a or ganisée le 28 du même mois et ser a animée par les chanteur s Maskinas, Zaid et Imediazen. À Tichy, du 20 au 25 du mois en cour s et à par tir de L 22h00 il y aur a des activités cinématogr aphiques « Ciné Plage » en collabor ation avec l’Agence Algér ienne pour le Rayonnement Cultuel (AARC). Les 30 et 31 juillet et le 1er août de 10h à 17h, il y aur a au progr amme des bibliobus et atelier s de lecture et une soir ée musicale animée par Mouloud Boukhzer, Abdennour Yalas et Rabah Hayoun. Au niveau de la commune de Boukhlifa, pour la soir ée du 21 juillet, projection du film intitulé « Hacen Nya » en collabor ation avec le CNCA. Pour les 3, 4 et 5 août, bibliobus et atelier s de lecture de 10h 00 à 17h00 et une soir ée musicale le 5 du mois prochain, animée par Tamiti Rabah, Medjdoub Saadi et Hocine Maamar, sont au menu. Concer nant la côte Ouest, à Saket, pour la soir ée du 22 du mois en cour s, il y aur a une projection du film « Les vacances de l’inspecteur Tahar ». Les 7, 8 et 9 du mois d’août de 10h à 17h, bibliobus et atelier s de lecture seront au progr amme. Une soir ée musicale est également progr ammée pour le 9 et ser a animée par Kacimou, Hcinou et Yazid Bour ai. À Tighremt, le samedi prochain, il y aur a une projection du film intitulé « Hollywood à Tamanr asset ». Pour les 11, 12 et 13 août, bibliobus et atelier s de lecture sont progr ammés tout au long de la jour née, alor s que pour la soir ée du 13, un gala ar tistique ser a animé par Lekhel Ouyahia, Mahiedine et Hmana Hemmam. A Béni K’sila, relativement au dimanche prochain, il y aur a une projection du célèbre film cinématogr aphique intitulé « La montagne de Baya » de Azzedine Meddour. Le lundi prochain, place à la projection du film intitulé « Fatma N’Soummer » de Belkacem Hadjadj. Les 15, 16 et 17 août, bibliobus et atelier s de lecture de sont progr ammés du 10h à 17h et une soir ée musicale le 17 qui ser a animée par Anza, Mohand Talbi et Hamid Louagr ani. S. Mechmeche 12 Mag azi n e Coinn cuisine Jeudi 21 juillet 2016 Les sciatiques Commentt less traiter ouu less soulagerr Glace au tiramisu Ingrédients 100g de sucre Noisettes 1 jaunes d'œuf + 2 œufs entiers 4 carrés de chocolat noir Une tasse de café 10 boudoirs 250g de mascarpone Sur le plan anatomique, les douleurs sciatiques (ou sciatalgies) correspondent à une compression de la racine antérieure, motrice, du nerf sciatique. Les douleurs sont généralement typiques et le plus souvent isolées. Préparation ÉTAPE 1 : Mettez les boudoirs dans une assiette creuse puis arrosez les de café, pour qu'ils soient bien imbibés. Mélangez 3 jaunes d'oeufs (tout en gardant l'équivalent de 2 blancs d'oeufs à part) avec le sucre. Ajoutez y le mascarpone et mélangez vivement jusqu'à ce que le mélange soit lisse. Montez vos blancs d'oeufs en neige à l'aide d'un batteur électrique (pour vérifier que les blancs sont bien fermes, vous retournez le saladier et si les blancs ne tombent pas, c'est qu'ils sont OK !) puis vous les incorporez délicatement au mélange précédent. Ajoutez les boudoirs au café émiettés, mélangez, puis réservez le tout au frais pendant 2 heures minimum. Plus c'est frais, meilleure sera la glace ! Affamez, vous pouvez enfin turbiner votre glace pendant 30 minutes. A la fin, rajoutez des carrés de chocolats coupés en petits bouts, ça rajoute du croquant, un vrai délice ! a plupar t des scia algies du spor tif sont bénignes et ne justifient que le r epos, accompagne d' un simple tr aitement antalgique et anti-inflammatoire. plus de la moitie des sciatiques guér issent spontanément, en une moyenne de 4 a 5 mois. Comment soulager la sciatique ? Comment la soigner ? Dans cer tains cas cependant, les lésions impor tantes avec r upture du disque inter ver tébr al ou les her nies discales provoquant des douleur s dur ables peuvent contr aindr e à un geste chir ur gical. L’examen pr incipal est le scanner, qui mesure tr ès exactement l' étendue des dégâts. Comment soigner les sLa plupar t des scia algies du spor tif sont bénignes et ne justifient que le repos, accompagne d’un simple tr aitement antalgique et anti-inflammatoire. plus de la moitie des sciatiques guér issent spontanément, en une moyenne de 4 a 5 mois. Comment soulager la sciatique ? L Comment la soigner ? Dans cer tains cas cependant, les lésions impor tantes avec r upture du disque inter ver tébr al ou les her nies discales provoquant des douleur s dur ables peuvent contr aindre à un geste chir ur gical. L’examen pr incipal est le scanner, qui mesure tr ès exactement l’étendue des dégâts. Comment soigner et comment les soulager ? Le traitement médical Le symptôme douleur est en première ligne : les antalgiques sont efficaces, qu’il s’agisse des anti-inflammatoir es et décontr actur ants ou des antalgiques de classe iii (mor phine et dér ives de l’opium). Les infiltr ations de cor ticoïdes sont un appoint fr équemment concluant, tout comme les techniques mécaniques, utilisées conjointement. Contention lombaire, ver tébrothér apie et tr actions sont En Indonésie, le café toilette allie insolite et éducation vec ses sièges en forme de cabinet de toilette avec le couvercle relevé et ses plats servis dans des cuvettes de WC, le Jamban Cafe, version indonésienne de restaurant sur le thème des toilettes, allie insolite et éducation en matière d'hygiène publique. Le petit restaurant qui a ouvert ses portes en avril accueille A désormais des groupes uniquement sur réservation, à Semarang, ville de plus d'un million d'habitants située sur la côte nord de Java. Pour les clients qui auraient la nausée en voyant par exemple une soupe dans un plat en forme de toilette turque, le "Jamban" (toilette en indonésien) a accroché à l'entrée des sacs hygiéniques. "J'étais d'abord dégoûté, mais j'ai finalement mangé une partie de la nourriture par curiosité", raconte Mukodas, un homme de 27 ans, après une louche de boulettes de viande trempant dans une soupe servie dans une cuvette de WC. Une autre cliente, Annisa Dhea, 15 ans, était de prime abord dégoûtée, mais l'adolescente a été rassurée quand le propriétaire lui a expliqué que la nourriture était "saine et hygiénique". Il existe d'autres restaurants sur le thème des toilettes à travers le monde, comme à Taïwan et en Russie, mais le Jamban Cafe affiche sa différence: son propriétaire informe la clientèle sur l'hygiène publique et la nécessité d'utiliser davantage des toilettes dans ce pays d'Asie du Sud-Est au climat tropical. Budi Laksono, le propriétaire qui est aussi un expert de santé anciennement employé par les autorités locales, discute avec ses clients et leur montre sur son ordinateur portable des vidéos encourageant l'utilisation des toilettes pour les besoins naturels. Des millions d'Indonésiens vivent sous le seuil de pauvreté dans un archipel ayant l'un des plus mauvais taux de défécation dans la nature, une pratique mise en cause dans la transmission de maladies. "Ce café nous rappelle que de nombreuses personnes en Indonésie n'ont toujours pas de toilettes", souligne M. Laksono, 52 ans. Le propriétaire reconnaît cependant que cette conception un peu particulière de restaurant a suscité une controverse dans le pays musulman le plus peuplé au monde: "De nombreux critiques disent que le café est inapproprié et contraire à la loi islamique. efficaces dans pr és de 70 % des cas. L’ancien dogme du r epos absolu est actuellement discute par les spécialistes. il semble acquis qu’une cer taine liber té de mouvement, avec repr ise tr ès pr udente des activités, ne change pas le pronostic de la sciatique. La chirurgie Ce n’est qu’en cas d’échec du tr aitement médical et d’aggr avation des symptômes qu’un geste chir ur gical ser a envisagent. la tr action est en effet inutile pour les her nies de la r égion lombaire. L’objectif est de soulager r apidement la compression de la r acine ner veuse. Pour cela, on peut soit : Extr aire chir ur gicalement le fr agment de disque faisant her nie. C’est la méthode qui donne les meilleur s r ésultats : pr és de 100 % . Elle r éclame une technicité par faite ; Éliminer le fr agment de disque gênant par voie percutanée. La méthode a connu son embellie au début des années 90. Ses r ésultats sont compar ables à ceux des nucléoles. Il y a plusieur s années, un autr e tr aitement consistait a détr uire le noyau her nie par une substance chimique : on par lait de nucléoles a la chymopapaïne. Mais cette technique a été abandonnée depuis. Les indications des différ entes techniques ser ont pesées et clair ement exposées au patient. Les cas extrêmes Lor sque la sciatique s’accompagne d’un syndrome de queue de cheval, l’ur gence est avant tout chir ur gicale. ce syndrome cor respond a la compression des der nières r acines ner veuses de la colonne et se manifeste par un ou plusieur s des signes suivants : signes de par alysie des membres infer ieur s, per te de contr ôle des sphincter s (incontinence ur inaire ou fécale), per te de masse musculaire aux jambes, douleur pér inéale ou des or ganes génitaux, per te de reflexes des membres infer ieur s ou encore insensibilité au niveau de la peau pér inéale. Seule la chir ur gie r éalisée en ur gence peut guér ir ces for mes-la de sciatique. Les suites du traitement La r ééducation postopér atoire ser a un temps essentiel de la guér ison. Elle doit être progressive et suffisamment prolongée. La repr ise des activités physiques est possible, de manière sélective, gr âce a des activités comme la natation. Elle doit être elle aussi tr ès progressive et faite sous contr ôle médical str ict jusqu’a consolidation complète. Dans tous les cas, la patience s’impose : c’est seulement au bout de quelques mois que la guér ison d’une sciatique par her nie discale peut être affir mée. Sp o r t Jeudi 21 juillet 2016 21 Régionale II L’AG Élective reportée Quell avenirr pourr lee MCC Bouiraa ? Les bilans moral et financier de fin de mandat ont été adoptés par les membres de l’AG du club MC Bouira, lors de l’AG Ordinaire qui s’est tenue la semaine écoulée, où le désormais ex-président de CSA, Benfodil Abdelhafidh, avait annoncé qu’il quittait le club. a commission de candidatures n’a retenu qu’une seule candidature, celle de Allache Omar, ex-joueur du club, alor s qu’on s’attendait au retour aux affaires de Kamel Benhlima, ex-pr ésident des CSA (MCB et MB Bouir a). Ce der nier que nous avons accosté, dir a ne pas être intéressé pour une nouvelle aventure à la tête du CSA MCB. « Avec tous les problèmes au sein du club, je pr éfère ne pas m’aventurer. J ’ai d’autres projets en tête », dir a-t-il. Néanmoins, l’AG Elective qui devait avoir lieu en début de la semaine a été repor tée pour une date ultér ieure, l à cause de l’absence de la gr ief du huissier de justice sur le document (r appor t du bilan et audit financier ). La nouvelle date ser a connue incessamment. Désor mais, le MCB ver sion 2016/2017 ser a avec un nouveau visage, une nouvelle équipe composée de jeunes éléments avec Allache Omar comme pr ésident, Tellal Kamel membr e du bur eau, Rebouh Rabah qui continuer a sa mission de secr étaire du club, alor s que Ali Tellal ser a sans doute à la tête de la bar r e technique. Ceci dit, Allache ser a le plus jeune pr ésident de CSA, mais qui manque incontestablement d’expér ience dans le domaine de la gestion. Il ne suffit pas d’être motivé de bonnes intentions pour faire avancer un club. La gestion d’un CSA nécessite une bonne dose d’expér ience et de moyens financier s sans trop Pré-honneur Tizi-Ouzou Entretien avec Karim Bahmed, président de l’AS Kentidja «Notre bilan est médiocre !» classement génér al. Sur ce registre, nous n’avons r ien à envier à celles qui ont joué les premier s r ôles. Où est l’er reur donc ? Il faut voir du côté des dir igeants. J e me suis retrouvé presque seul sur tous les fronts, à discuter avec les joueur s et autres pr éoccupations. J e me suis vr aiment donné à fond mais j’ai été dépassé. La Dépêche de Kabylie : Quel bilan faîtes-vous de l’exercice qui vient de s’écouler ? Karim Bahmed : Un bilan médiocre, le même depuis deux saisons. Pour tant, cette année, nous pouvions pr étendre à mieux. Dans ce championnat, toutes les équipes se valent. Il aur ait suffi d’un ou deux bons r ésultats pour se retrouver au milieu du tableau. Tout se jouait comme sur un mouchoir de poche. Qu’est-ce qui n’apas marché alors ? C’est du côté de l’équipe dir igeante, il faut le dire. Nous avons une équipe aussi bonne que toutes les autres qui se sont placées aux premières loges du Vous restez tout de même ou vous partez? J e l’ai dit et je le redis, si on ne renforce pas l’équipe dir igeante, je ne pour r ai r ien faire seul. Alor s, autant par tir tout de suite. Le r ôle essentiel de tout dir igeant c’est de s’impliquer dans la vie du club, r ien ne ser t d’être sur la liste de l’exécutif pour ensuite ne jamais venir au stade, même pas pendant les matchs. Cette année, bien des fois, les joueur s et l’entr aîneur se sont retrouvés seuls lor s des entr aînements ou pendant des matchs officiels. J e ne pouvais r ien faire seul, il me fallait de l’aide. Pourquoi donc, lor s de la prochaine assemblée, ne pas renforcer l’exécutif avec des gens qui sauront appor ter un plus au club ? Est-ce que vous avez fixé la date de la prochaine assemblée ? Nous sommes en tr ain de pr éparer les bilans de chaque section. Une fois que ça ser a fait, nous fixerons la date. D’ailleur s, nous l’attendons avec impatience car beaucoup de décisions y seront pr ises. Apr ès, nous allons entreprendre le tr avail de recr utement et de la pr épar ation d’avant saison. Entretien réalisé par K. M. compter sur la subvention des autor ités considér ée comme étant dér isoire. Toutefois, malgr é son dépar t, Benfodil Abdelhafidh aur ait promis qu’il continuer ait d’aider le club en matière d’équipement et matér iel. Ceci dit, le MCB reste l’un des meilleur s club de la wilaya qui renfer me d’excellents joueur s qui finissent toujour s dans de gr ands clubs et pas des moindres, mais qui n’ar r ive malheureusement toujour s pas à décoller. A. M’hena JS Aït Yahia Moussa AG élective demain vendredi à la maison de jeunes a date de la tenue de l’AG élective a été fixée pour demain vendredi 22 Juillet, à la maison de jeunes d’Aït Yahia Moussa. Et l’on connaîtra les noms des prétendants à la succession du président sortant Seddiki Ahmed, pour un mandat qui s’étalera de 2016 à 2020. Pour rappel, Seddiki a décidé de ne pas se représenter pour un autre mandat olympique. Trois membres du club se sont néanmoins manifestés et portés candidats. Il s’agit d’Arezki Sadani, Ali Chebouti et Hocine Demiche. Rappelons que la JSAYM n’a pas réussi un bon parcours la saison écoulée, en se classant au milieu du tableau au classement général de son groupe. Et ce fut le cas des jeunes catégories également. Mais le plus important reste de canaliser la classe juvénile et de lui faire éviter les fléaux sociaux qui la guettent au quotidien. Kaci. M L IRB Souk El Tenine Le président Said Rabhallah, c’est fini e président du CSA IRB Souk El Tenine, Said Rabhallah, ne veut plus continuer l’aventure à la tête du club. Il avait pris cette décision à la fin de l’exercice écoulé, et c’est ce qu’il a confié au coach Hocine Boudjemaâ il y a quelques jours : « Je ne vais pas continuer, c’est fini, je me retire de la présidence du club. Je suis fatigué et je n’en peux plus. Pour des raisons personnelles, j’ai décidé de quitter la présidence et de ne pas me représenter comme candidat ». Il ajoutera : « J’espère qu’il y aura d’autres candidats. L’IRB Souk El Tenine restera debout avec ou sans moi ». Said Rabhallah laisse donc ainsi sa place et tout le monde attend de savoir qui se portera candidat à sa succession. Les dates de la tenue des assemblées ordinaire et élective n’ont toujours pas été fixées. C’est donc le statu quo chez les gars de l’IRB Souk El Tenine qui ont terminé difficilement la saison écoulée, avec ce retrait massif des joueurs seniors, ce qui a obligé le staff technique à faire appel, dès la deuxième manche du championnat de pré honneur aux juniors. Espérons seulement que la nouvelle saison débutera sous de bons auspices et dans de meilleures conditions pour l’IRB Souk El Tenine et que cette équipe retrouvera son lustre d’antan et jouera les premiers rôles. Kaci. M L Sp o r t 22 Les choses semblent ne pas bouger au sein de la formation de l’Olympique de Tizi Rached et ce au moment où de nombreux clubs s’activent déjà depuis des semaines. n effet, voilà maintenant plus de deux mois que la saison s’est achevée et les Olympiens sont toujour s en vacances. La pr épar ation de la nouvelle saison tar de à démar rer et r isque même de per durer, si la famille du club ne r éagit pas vite pour mettre fin à la léthar gie qui pr évaut au sein du club. Une situation qui pour r ait influer négativement sur la pr épar ation de l’équipe qui a vécu le même scenar io la saison der nière et dont les responsables ne semblent pas apparemment tirer les enseignements de l’exercice pr écédent où leur équipe n’a r éussi à revenir en force que lor s de la phase retour pour finalement boucler le championnat à la 6e place. Une loge plutôt satisfaisante pour leur premier appr entissage au sein de cette division, même si l’objectif des Olympiens était de r éussir à gr avir un autre palier, eux qui restaient sur deux accession de suite (Régionale 2 et 1). Un défi que la for mation chère à la population de Tizi Rached aur ait pu relever n’était leur début catastrophique en championnat avec une sér ie de contres per for mances des, selon de nombr eux obser vateur s, au retar d commis justement dans la pr épar ation d’inter saison. Contacté avant-hier pour savoir où en sont les choses sein de son club, le pr ésident de section, Ahmed Boudiaf qui s’est donné cor ps et âme et qui a r éalisé un tr avail colossal ces trois der nières années en compagnie d’un petit E Jeudi 21 juillet 2016 Régionale I L’O Tizi Rached tarde à démarrer la machine Les Olympiens sommés Agouni Gueghrane, de sortir de leur léthargie groupe de dir igeants tr ès actifs, à sa tête Fodil Ali, nous dir a : «Sincèrement, je ne sais pas ce qui se pr épare encore moins ce qui se fait. En ce qui nous concer ne, notre mission est ter minée. Nous avons été sollicités pour intégrer la section et appor ter notre contr ibution afin de per mettre au club d’aller de l’avant. Nous avons dès lor s accepté cette mission et je pense que nous l’avons rempli convenablement. L’équipe a r éussi deux accessions de suite et la saison der nière, elle a ter miné à la 6e place, sans oublier la qualification histor ique aux 32e de finale de la coupe d’Algér ie. Tout cela a été concr étisé gr âce en gr ande par tie à la contr ibution, notam- ment de l’APC. Les élus locaux, à leur tête le P/APC de Tizi Rached, par leur soutien, ont été der r ière ces per for mances obtenues. Ils ont toujour s été der r ière l’équipe et nous les remercieront jamais assez pour ce qu’ils ont fait et appor ter au club. Pour le reste, je laisse le soin à toute la famille du club de juger de ce qui est positif et néga- tif tout au long de notre passage à la tête de la section. Mais aujour d’hui, notre mission est achevée. Il appar tient au CSA de pr endr e toutes les mesur es nécessair es pour la tenue des AG afin de se confor mer à la r églementation et per mettre au club de se mettre sur les bonnes r ails. S. K. Mohand Said Khris, président du CSA «Boudiaf et Fodil sont les mieux indiqués pour me succéder» C ontacté pour nous renseigner sur les pr épar atifs de la nouvelle saison spor tive qui se profile à l’hor izon, le premier responsable de l’Olympique de Tizi Rached, Mohand Said Khr is, tout en avouant avoir accusé un léger retar d, s’est montr é plutôt optimiste pour faire avancer les choses r apidement, afin de per mettre à son équipe de s’atteler à la pr épar ation de l’inter saison. «C’est vr ai qu’on a accusé un léger retar d, mais je pense qu’on va le combler. Nous allons nous y mettre au tr avail r apidement, à commencer par pr éparer les assemblées génér ale, or dinaire et sur tout élective, d’où sor tir a la nouvelle équipe dir igeante qui aur a à prendre les destinées du club dur ant les quatre prochaines années. À ce titre, je souhaite voir les dir igeants qui étaient à la tête de la section, ces trois der nières années, à savoir Ahmed Boudiaf et Fodil Ali et Ait Djaffar, pour ne citer que ceux-là, s’impliquer davantage dans les affaires du club. Ils ont r éalisé un tr avail titanesque au sein du club, notamment deux accessions et une qualification histor ique aux 32e de finale la coupe d’Algér ie. Mon souhait et de les voir prendre car r ément le CSA afin d’assurer une continuité et de per mettre à notre club de rester sur cette bonne dynamique enclenchée depuis maintenant trois saisons. J e tiens aussi à remercier les élus locaux qui n’ont jamais ménagé des effor ts pour soutenir et aider le club, notamment le pr ésident de l’APC de Tizi Rached Hocine Nacer. L’appor te des autor ités locales, a contr ibué énor mément dans l’ascension que connait notre équipe ces der nières années. «Le moment est venu pour passer le flambeau» «En ce qui me concer ne, j’ai décidé de me retirer de la pr ésidence du CSA. J e suis vr aiment fatigué et le temps est venu de passer le flambeau à d’autres dir igeants, tout en restant disponible à les accompagner dans leur mission en cas de besoin. C’est vr ai que le der nier mot reviendr a aux membres de l’assemblée génér ale qui aur a à choir la nouvelle équipe, mais encore une fois, mon vœu à moi est de voir les dir igeants qui étaient à la tête de la section ces der nières années prendre les r ègnes du club. J e suis per suadé qu’avec le soutien de toute la famille du club, l’O Tizi Rached prendr a encore plus de dimension. En ce qui nous concer ne, nous avons tout balisé pour atteindre cet objectif. Dans cette optique et pour soulager le CSA actuel et lui per mettre sur tout de se consacrer beaucoup plus à la section football, nous avons cr éé deux autres clubs spor tifs amateur s qui auront à prendre en char ge les autres nombreuses disciplines qui font du bon tr avail mais aussi de bons r ésultats, avec à la clé de nombreux titres qui honorent toute la r égion de Tizi Rached. La mesure pr ise est de donner un plus d’autonomie dans la gestion de tout un chacun de ces CSA, ce qui profiter a beaucoup mieux aux jeunes qui auront à pr atiquer leur spor t favor is dans les meilleures conditions possibles». S. K. 23 Sp o r t Jeudi 21 juillet 2016 C M J N Le président de la Ligue de football professionnel (LFP), Mahfoud Kerbadj, a qualifié, avant-hier, de " surprenante" la décision prise par le tribunal arbitral du sport (TAS), gelant la rétrogradation du CRB Aïn Fekroun en division national amateur. a FAF et la LFP ont toujour s r especté les décisions de cette str uctur e, mais celle pr ise dimanche est sur prenante, d'autant qu'à l'or igine, le TAS était appelé à tr ancher la décision de la r étr ogr adation du CRBAF en refusant ou en approuvant le ver dict de la commission de discipline. Le TAS ne doit en aucun cas «L C M J N Kerbadj réagit au gel par le TAS de la rétrogradation du CRBAF «Unee décisionn surprenante» donner des leçons à la FAF ou à la LFP en leur demandant de rouvr ir le dossier », a affir mé Ker badj à l'APS. La commission de discipline de la LFP a annoncé le 5 juin der nier la r étr ogr adation du CRBAF en division national amateur pour " violations pr ésumées à l'éthique, à la mor ale et à l'inté- gr ité du championnat de football pr ofessionnel de Ligue 2" . La commission de discipline avait ouver t une procédure disciplinai- re contre les " Tor tues" , mettant en cause l'intégr ité de la rencontre CRB Aïn Fekr oun-AS Khr oub, disputée le 6 mai der nier pour le compte de la 30e et der nièr e jour née. L'US Chaouia, tenue en échec à domicile par la J SM Béjaïa (1-1), allait être sauvée de la relégation, n'était-ce la victoire des Khroubis à Aïn Fekroun (1-0) suite à un but inscr it à la der nière minute du temps additionnel. La par tie avait connu un ar r êt de jeu de plus de 20 minutes, apr ès l'envahissement du ter r ain par des suppor ter s avant que l'ar bitre ne décide de reprendre les débats. « Nous allons étudier le ver dict du TAS et nous allons lui r épondre dans les prochaines 48 heures », a souligné Ker badj. Outre la r étrogr adation du club assor tie d'une amende de 2 millions de dinar s, le pr ésident du CRBAF, Hassan Bekkouche, a été sanctionné d'une inter diction de deux années d'exercer toutes fonctions en relation avec le football, avec proposition de r adiation à vie du mouvement spor tif national. DJS de Tizi-Ouzou Stage 1er degré Les dates des 3e et 4e regroupements enfin connues JSM Béjaïa Enfin la reprise ! A eporté à deux reprises pour des raisons diverses, le 3e regroupement du stage des éducateurs sportifs a finalement connu un dénouement heureux. En effet, selon des indiscrétions lors d’une réunion tenue avant-hier au siège de la DJS, le chef de services des sports, Halim Khris, a annoncé aux représentants des ligues concernées que les dates des deux regroupements restants ont été fixées. Ces dernières sont comme suit : Le 3e regroupement est prévu durant la période allant du 17 septembre au 01 octobre 2016, et quatrième et dernier regroupement, il est fixé pour la période allant du 17 au 31 décembre 2016. L’autre nouveauté a porté sur le lieu du déroulement des ces deux regroupements. Aussi, contrairement aux deux précédents qui ont eu lieu au musée du moudjahid de M'douha de Tizi-Ouzou, les organisateurs du stage ont, après une large concertation, retenu, cette fois, la toute nouvelle salle omnisports qui se trouve au stade du 1er novembre. Un endroit qui remplit toutes les commodités à même de permettre aux quelques 350 stagiaires de travailler dans de meilleures conditions, surtout que la majorité des ligues et toutes les autres infrastructures qui seront appelées à être utilisées dans le cadre de la formation, se trouvent à proximité de la salle omnisport. Un bijou qui a accueilli tout récemment la coupe d’Algérie de Judo. À signaler que les candidats auront à subir un stage pratique entre les deux regroupements, soit octobre et novembre 2016. S. K. R C M J N QUOTIDIEN D’INFORMATION édité par SARL La Dépêche de Kabylie au capital de 300.000 DA Siège social : Rue Abane Ramdane cité 60 Lgts Bt A. TIZI-OUZOU CB BNA ROUIBA N° 641-0300-300-149-11 DIRECTEUR DE LA PUBLICATION IDIR BENYOUNES DIRECTEUR DE LA REDACTION DJAFFAR CHILAB pr ès plus de deux mois de repos et d’évasion, les joueur s de la J SM Béjaïa, anciens et nouveaux, ont repr is le chemin du tr avail en début de soir ée d’avant-hier, mar di, sous la houlette du staff technique, à sa tête le coach en chef El Hadi Khezzar. Pour cette séance inaugur ale des pr épar atifs de la nouvelle saison footballistique, six joueur s ont manqué à l’appel. Il s’agit du tr io venant du NAHD, à savoir Dr ifel, Khellaf et Allali ainsi que Hamiti, Mer bah et Hadef. Par ailleur s, ce qui a car actér isé ces retrouvailles des inconditionnels de la J SMB, venus en gr and nombre avant-hier avec leur équipe favor ite, c’est cette ambiance color ée des gr ands jour s cr éée dans les gr adins du stade de l’UMA, envoyant du coup un message d’encour agement en direction des joueur s, leur r appelant sur tout leur désir sacr é de voir leur cher team retrouver la ligue 1 dès la saison prochaine. Abor dé en fin de séance, celui qui est déjà pressenti pour être le capitaine d’équipe lor s de la prochaine saison, à savoir le revenant Amine Megatli qui a déjà passé huit belles années avec la J SMB, dir a à ce propos : «Nos suppor ter s ont le droit de r êver d’accession car la direction qui a fait un recr utement de choix a sur tout offer t tous les moyens pour r éaliser tous ensemble cet objectif. Et puis, nul besoin de dire RÉDACTION-ADMINISTRATION DE LA PRESSE TAHARDJAOUT 01, RUE B ACHIR ATTAR - A LGER E-MAIL : [email protected] MAISON Tél. : 021 66.38.05 Fax : 021 66.37.88 PUBLICITÉ Tél : 021 66.38.02 BUREAU DE TIZI OUZOU Rue Abane Ramdane cité 60 Lgts Bt A Rédaction : Tél : (026). 12. 26. 77 Fax : (026). 12. 26. 48 PUBLICITÉ : Tél- Fax- (026). 12. 26. 70 BUREAU DE que la place de la J SMB est en ligue 1. Cela dit, si je suis revenu à la J SMB cette fois, c’est sur tout pour ces mêmes suppor ter s qui veulent voir leur équipe en finir avec l’enfer de la ligue 2. La main dans la main, je suis per suadé qu’on finir a par atteindre notre objectif en fin de saison. Pour cela, on doit commencer par effectuer une bonne pr épar ation d’inter saison, c’est ce qu’on tâcher a de faire pour être enfin à la hauteur de l’espoir placé en nous ». Il n’est pas vain de r appeler, enfin, que les camar ades de Rait continueront à s’exercer à r aison d’une séance par jour jusqu’à samedi matin, ceci avant de prendre la route de Sétif dans l’apr ès-midi de la même jour née pour y effectuer un stage d’une semaine à l’école olympique d’El Bez. Celui-ci qui durer a du 24 au 31 juillet ser a ponctué par un match amical contre le MCO. Les Béjaouis sont dans le bain de la pr épar ation d’inter saison et comptent aller de l’avant et r épondre aux lar ges attentes, des suppor ter s qui r êvent d’ores et déjà d’un retour dès cette saison, en ligue une et par mi les gr ands. Le club de la ville de Yemma Gour aya qui a fr ôlé la relégation lor s des deux pr écédents exercices footballistiques, est bien ar mé cette saison, pour renouer avec ses habitudes, en jouant le haut du tableau et en donnant de la joie au public, qui vient de découvr ir le groupe ver sion 2016-2017 qui défendr a les couleur s des Ver t et Rouge, et qui se battr a pour remettre la J SMB à sa r éelle place, à savoir la ligue une. B. Ouari B GAYET Route des Aurès, bt A Tél. : 034 16.10.45 Fax : 034 16.10. 46 B OUi RA Gare routière de Bouira Lot n°1 - 2e étage BUREAU DE IMPRESSION SIMPRAL DISTRIBUTION D.D.K. PUBLICITÉ ANEP Tel. : 026 94. 39. 06 L A DÉPÊCHE Fax : 026 94. 39. 11 DE K ABYLIE LES DOCUMENTS, MANUSCRITS OU AUTRES ET LES LETTRES QUI PARVIENNENT AU JOURNAL NE PEUVENT FAIRE L’OBJET D’UNE QUELCONQUE RÉCLAMATION