L`environnement de Saint-Étienne Géologie Étienne-de

Transcription

L`environnement de Saint-Étienne Géologie Étienne-de
L’environnement de Saint-Étienne
Étienne-de-Bolton
Géologie
Au cœur des Appalaches
•
Saint-Étienne-de-Bolton se trouve au cœur d’une
chaîne de montagnes : les Appalaches.
•
La chaîne des Appalaches traverse tout l’Est du
continent nord-américain, à partir de l’Alabama
aux États-Unis jusqu’à Terre-Neuve au Canada
•
Les Appalaches ont été formées lors d’un
énorme plissement de la couche terrestre, il y a
plus de 400 millions d’années.
•
Vues de l’espace, les Appalaches ont parfois
l’air d’immenses vagues se dirigeant du sud-est
ouest. Les lacs Memphrémagog, Magog et Massawippi occupent d’ailleurs pour
vers le nord-ouest.
ainsi dire des « creux de vague » dans la chaîne des Appalaches.
•
Altitude et température
•
Le plus haut sommet des Appalaches est le
mont Mitchell en Caroline du Nord. Sa cime se
situe à 2 037 mètres au-dessus du niveau de la
mer. En comparaison, le mont Foster se situe à
701 mètres d’altitude, le village de SaintÉtienne
Étienne-de-Bolton, à 286 mètres d’altitude et
Montréal, à 36 mètres d’altitude.
•
À Saint
Saint-Étienne-de-Bolton, la température
moyenne annuelle est de 4,8 degrés Celsius,
soit 1,6 °C de moins que la température
moyenne à Montréal. Autrement dit, s’il fait
30 °C à Montréal
Montréal, il fera en moyenne 28,4 °C à
Saint
Saint-Étienne-de-Bolton. La température moins élevée à Saint-Étienne-de
de-Bolton est due à
l’altitude plus élevée et aux heures d’ensoleillement moins nombreuses.
•
À Saint
Saint-Étienne-de-Bolton il pleut et neige plus qu’à Montréal. En moyenne, il tombe 11 % plus de
précipitations à Saint
Saint-Étienne-de-Bolton qu’à Montréal. Ceci est attribuable aau fait que les nuages
ont tendance à se resserrer lorsqu’ils passent au
au-dessus des montagnes. La qua
quantité plus grande de
précipitations est une bonne chose pour nos lacs Libby et Trousers, puisque l’
l’eau y est renouvelée
plus souvent. Par exemple, grâce à l’abondance de pluie et de neige, l’eau du lac Libby est
renouvelée environ 6 fois par année, assurant ainsi la fraîcheur souhaitée par tous, y compris les
humains, les poissons et les reptiles.
Bien qu’ils se situent dans la chaîne des Appalaches, les monts Brome (Bromont) et Shefford
Shef
font
partie des collines montérégiennes. En effet, la constitution géologique des monts Brome et
Shefford ressemble plus à celle des monts Saint-Bruno
Bruno et Saint-Hilaire
Saint
qu’à celle des montagnes
des Appalaches.
Bâties sur du roc
•
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En général, les Appalaches sont constituées de
roches sédimentaires, c’est-à-dire des roches
formées par le dépôt de sédiments qui se sont
densément agglomérés au fond d’anciennes mers
pour ensuite être compressés et durcis. En
fracturant la roche sédimentaire, il est d’ailleurs
facile de voir la superposition des couches de
sols.
Les roches sédimentaires des Appalaches sont
plus friables que les roches qui forment le
Bouclier canadien dans les Laurentides. En
outre, au contact de l’eau, la roche sédimentaire
des Appalaches libère plus de phosphore que la
roche métamorphique des Laurentides.
rentides. C’est d’ailleurs l’une des raisons pour lesquelles les lacs
des Cantons-de-l’Est
l’Est ont tendance à contenir plus de plantes aquatiques que les lacs des
Laurentides, le phosphore agissant comme un fertilisant pour les plantes aquatiques.
Près de failles sismiques
•
Malgré le peu de tremblements de terre, les Appalaches sont traversées parr ddes failles sismiques.
Lorsque vous empruntez l’autoroute 10 de Montréal à S
Saint-Étienne-de-Bolton,
Bolton, vous passez audessus d’une faille sismique aux environs du kilomètre 68 et au-dessus
dessus d’une autre aux
au environs du
kilomètre 90, soit à seulement 10 kilomètres de S
Saint-Étienne-de-Bolton. Les
es experts s’accordent
pour prédire qu’il pourrait
pourrait, à l’occasion, y avoir des secousses sismiques le long de ces failles,
failles mais
ils notent que leur faible intensité ne devrait normalement pas nous inquiéter.
Par Martin Desmeules, membre du CCE
Erratum : L’auteur de la feuille verte du mois de septembre, sur les installations septiques, était
M. Martin Desmeules et non M. Jean-Pierre Côté.