Compte-rendu du 1er décembre 2006
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Compte-rendu du 1er décembre 2006
Compte-rendu Lancement du réseau des autorités locales et régionales du tourisme social et solidaire Le 1er décembre 2006 s’est tenu, à Bruxelles, le lancement du réseau des autorités locales et régionales du tourisme social et solidaire, une action portée par le Bureau International du Tourisme social (BITS) et la communauté d’agglomération Garlaban Huveaune Sainte-Baume (GHB). Cette initiative résulte d’une rencontre entre les autorités publiques en charge du tourisme au niveau local et régional, lors du dernier Congrès mondial du tourisme social qui s’est déroulé à Aubagne du 10 au 12 mai 2006. Lors de la séance d’ouverture sont intervenues les personnes suivantes : - Jaén Palacios, Membre du Comité des Régions - Alan Vella, Expert national à l’Unité Tourisme, DG Entreprise et Industrie, Commission Européenne - Patrick Bernard-Brunet, Analyste des politiques, DG Politique Régionale, Commission Européenne - Juan Mendoza, Conseiller au Comité économique et social européen (CESE) - Norberto Tonini, Président du Bureau international du tourisme social (BITS) - Alain Belviso, Président, Communauté d’agglomération Garlaban Huveaune Sainte Baume (GHB) 1) Présentation des objectifs et des thèmes de ce réseau : Alain Belviso, président de la communauté d’agglomération GHB, présente les objectifs de ce réseau : D’une manière générale, la constitution de ce réseau a pour but de favoriser un partenariat entre les autorités locales et régionales dont la mission de base est de contribuer à l’accès au tourisme et aux vacances pour le plus grand nombre, dans le cadre d’un développement durable de l’activité touristique. Il s’agit, également, de : - mettre en valeur les bonnes pratiques dans le secteur du tourisme social, solidaire et durable. - être force de propositions novatrices dans l’aide et l’accès aux vacances. - mettre en pratique des coopérations d’aides à l’accès aux vacances et d’échanges de familles entre collectivités membres du réseau. 1 - favoriser l’implantation de centre de vacances de tourisme social sur les territoires des autorités locales et régionales. - mettre en place un véritable partenariat avec les pays en voie de développement dans le cadre d’un tourisme social, solidaire et équitable, respectueux de l’environnement et des populations locales, cela par le biais de formations, de conseils et d’aides multiples. - pratiquer un tourisme durable : pour répondre aux besoins des touristes et à ceux des populations locales, en protégeant l’environnement et en développant des opportunités pour le futur. Pour aussi assurer une activité économique viable sur le long terme offrant à tous les acteurs des avantages socioéconomiques équitablement répartis. Cette présentation a donné lieu, ensuite, à un échange avec les participants. Les participants félicitent le BITS et la communauté d’agglomération GHB pour avoir pris l’initiative de lancer ce réseau autour de la thématique du tourisme social et solidaire. La plupart des collectivités présentes oeuvrent déjà dans ces domaines et se sont dotées d’une politique touristique qui intègre les dimensions sociale, solidaire et durable. Elles mènent des actions visant à favoriser le départ en vacances de tous ceux qui en sont exclus (jeunes, seniors, personnes handicapées, etc.…), mais également à adapter et/ou créer une offre touristique pour ces publics. Toutes souhaitent partager ces expériences et connaissances. Au cours du débat, les participants ont exprimés leurs attentes et commentaires relatifs au réseau: - Pouvoir offrir un tourisme pour tous doit être l’un des objectifs majeurs de ce réseau. - Un autre enjeu important : ce réseau doit s’inscrire dans la durée - Trouver des ressources, notamment au niveau européen, pour mener à bien les projets de tourisme social et solidaire. - Le réseau doit se pencher sur un règlement européen en matière de normes pour les centre de vacances accueillant le public en situation de handicap. En effet, ce type de réglementation n’existant pas au niveau européen. - Pour permettre à ce réseau de vivre et d’être connu, il est nécessaire qu’il soit relayé par un site internet. - Ce réseau doit permettre de mettre en commun les énergies et connaissances de chacun pour promouvoir, encore mieux, les bonnes pratiques en matière de tourisme social. - La constitution de ce réseau est un projet important qui peut permettre de développer une politique sociale du tourisme plus dynamique, de favoriser les échanges d’information et de constituer un centre de ressources. 2 - Le partage d’information, qui va être engendré par le réseau, permet la promotion de destinations. 2) Fonctionnement du réseau : L’après-midi, Alain Belviso a poursuivi la présentation du réseau en détaillant son fonctionnement. Il propose que le réseau soit animé par un comité de coordination représentatif des pays et des acteurs qui sont présents. Ce comité de coordination sera présidé par la communauté d’agglomération GHB. Ses missions seront de préparer les rencontres, d’imaginer les échanges d’informations et de travailler sur les projets. En ce qui concerne les moyens qui vont permettre de faire vivre le réseau, le BITS et la communauté d’agglomération assureront sa logistique et son hébergement. Pour les frais de fonctionnement, il est demandé une participation de 500 € par an pour toute adhésion. Le réseau est ouvert aux autorités locales et régionales, qu’elles soient membres ou non du BITS en incluant les régions, les départements, les provinces et les municipalités compétentes dans le secteur du tourisme ou le secteur social. En ce qui concerne la participation des opérateurs, le BITS pourra faire le lien avec eux et ils seront invités à participer aux rencontres plénières. Pour l’année 2007, il est proposé deux rencontres plénières : une première entre les mois de mars et de mai. Une seconde, au mois d’octobre à l’occasion du Forum Social Européen du Tourisme Social à Trento en Italie. Il serait souhaitable que le comité de coordination se réunisse au mois de février. Norberto Tonini, précise que la période de juin à septembre doit permettre de mettre en place les premières actions concrètes du réseau. Suite à la présentation du fonctionnement du réseau, un certain nombre de participants se sont portés volontaires pour constituer le comité de coordination (voir la liste en annexe). D’autres participants se sont proposés pour accueillir les rencontres plénières. Il a été suggéré que les lieux de réunion seront choisis en fonction des thèmes qui seront abordés. Quant aux thèmes à traiter en priorité par le comité de coordination, les fonds européens semblent être une question importante. Il est également suggéré de réfléchir à un nom pour ce réseau. 3