Chanson: « JE N`AURAI PAS LE TEMPS »

Transcription

Chanson: « JE N`AURAI PAS LE TEMPS »
„PROF EUROPE EN CHANTANT 58”
Chers Collègues. Veuillez trouver ci-joint la première fiche pédagogique élaborée lors de la Formation
COFRAN à Rzeszów le samedi 6 novembre 2004, coorganisée par Elżbieta KURZĘPA, Coordinatrice
COFRAN pour la Région des Précarpates, Monsieur le Curé Janusz PODLASZCZAK, Consultant du
Centre de Formation des Enseignants des Précarpates (PCEN) , et moi-même pour le module
“CHANSON FRANÇAISE ET FLE”. Bonne lecture !
Richard SORBET
[email protected]
Chanson: « JE N’AURAI PAS LE TEMPS » - MICHEL FUGAIN
Fiche pédagogique élaborée par Dorota KLUCZYŃSKA et Dorota
MATYKA.
Niveau : intermédiaire.
Durée : 45 min.
Objectifs linguistiques :
Expression orale et écrite : - Exprimer son opinion.
- Exprimer des sentiments .
- Raconter et décrire le temps passé.
Thèmes abordés :
Le temps qui passe
Vocabulaire :
- La comparaison, l’intensité : plus...que, si..., tant de .....
- gérondif, futur simple
Liste des exercices : 1. Mise en route, 2. Avec les paroles, 3. Exercice à trous
4. Expression orale, 5. Expression écrite.
Exercice 1 : Mise en route
Poser la question : Quand tu as du temps libre, qu’est-ce que tu fais ?
Exercice 2 : Avec les paroles
À la base du texte, répondez à la question : « Qu’est-ce que l’auteur n’aura pas le temps
de faire ? »
Exercice 3 : Exercice à trous
Ecrivez les formes verbales.
Exercice 4 : Expression orale
Donnez des titres à chaque couplet de la chanson .
Exercice 5 : Expression écrite - Devoir à la maison
« Qu’est- ce que tu visiteras quand tu auras le temps »
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MICHEL FUGAIN: « JE N’AURAI PAS LE TEMPS » TEXTE INTÉGRAL
Paroles : Pierre Delanoé, Musique : Michel Fugain.
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
Même en courant
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en volant
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
De visiter
Toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps
De tout faire
J'ouvre tout grand mon cœur
J'aime de tous mes yeux
C'est trop peu
Pour tant de cœurs
Et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'est bien trop court
C'est bien trop court
Et pour aimer
Comme l'on doit aimer
Quand on aime vraiment
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps...
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MICHEL FUGAIN: « JE N’AURAI PAS LE TEMPS » EXERCICE À
TROUS
Paroles : Pierre Delanoé, Musique : Michel Fugain.
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
Même en ................
Plus vite que le vent
Plus vite que le temps
Même en ...............
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
De ...................
Toute l'immensité
D'un si grand univers
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps
De tout ............
J'.............. tout grand mon cœur
J'.............. de tous mes yeux
C'........... trop peu
Pour tant de cœurs
Et tant de fleurs
Des milliers de jours
C'............. bien trop court
C'......... bien trop court
Et pour ..............
Comme l'on ......... ................
Quand on ............. vraiment
Même en cent ans
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps
Je n'aurai pas le temps
Pas le temps...
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Michel FUGAIN
(BIOGRAPHIE RFI)
Réchappé de l'aventure Big Bazar, entre foulard indien et "pattes d'eph", Michel Fugain n'a pas
perdu son enthousiasme au fil de ses quelques 30 ans de carrière. Si le public reprend toujours
avec bonheur les "Fais comme l'oiseau" ou "Une belle histoire", le chanteur quant à lui, tente
d'imposer des chansons plus récentes. Pas facile de se débarrasser d'un passé si glorieux !
Michel Fugain est né le 12 mai 1942 à Grenoble dans les Alpes française. Son père qui fut
résistant durant la Deuxième Guerre mondiale, est médecin de son métier. Le jeune Michel
malgré des études secondaires peu brillantes, entreprend à son tour des études de médecine. A
l'âge de vingt et an, il décroche pour se lancer dans le cinéma, sa vraie passion.
Grâce à une relation de son père, il débute directement comme assistant de metteur en scène.
Mais c'est une rencontre avec un apprenti comédien qui va orienter différemment sa carrière.
En effet, devenu très ami avec le jeune Michel Sardou, Fugain lui écrit quatre titres pour une
audition chez Barclay, célèbre maison de disques française. Après cette épisode, il commence à
écrire très régulièrement pour d'autres artistes comme Hugues Aufray, Hervé Vilard, Dalida et
par la suite Marie Laforêt dont le producteur lui propose d'enregistrer un disque.
Un premier disque contenant quatre titres, avec notamment "Un pas devant l'autre", sort en 66.
Après "Prends ta guitare", c'est en fait avec le titre "Je n'aurais pas le temps" que Fugain
obtient un véritable succès en 67. A tel point d'ailleurs, qu'on lui commande l'hymne officiel des
Jeux Olympiques d'Hiver de Grenoble en 1968. Peu à l'aise dans son habit de chanteur, il hésite
encore avec un métier dans le cinéma. En 69, après un passage à l'Olympia à Paris en vedette, il
fait une première pause dans sa carrière.
Les années Big Bazar
En 70, Michel Fugain revient sur le devant de la scène avec une comédie musicale "Un enfant
dans la ville", suivi de l'album puis du film.
En pleine période baba-cool et post-soixante-huitarde, il décide de monter une troupe. Nous
sommes en 72. Ce sont les débuts du très célèbre Big Bazar, soit onze musiciens-chanteursdanseurs et quinze personnes en plus pour l'organisation. Jusqu'à la fin de l'année 76, la bande
va écumer les routes de France et égrener quelques incontournables tubes comme "la Fête",
"Fais comme l'oiseau", "Tout va changer" ou "les Acadiens". Leur succès est immense.
Après un début de décennie euphorique où les valeurs communautaires et entreprenantes
pouvaient trouver leur place, la seconde partie des années 70 voit débarquer le mouvement punk
et son "no future". Les mentalités changent et le Big Bazar paraît un peu décaler dans le
paysage musical. Ce décalage est fortement ressenti au sein de la troupe et ses membres décident
d'arrêter.
Michel Fugain se lance en 77 dans une aventure de grande envergure. Avec quelques membres
du défunt Big Bazar, il organise une grande fête populaire au Havre en Normandie, "Juin dans
la rue". Quelques 800 artistes se produisent devant 50.000 spectateurs et un disque est enregistré
à cette occasion, sur lequel d'ailleurs, on trouve un titre devenu célèbre au fil du temps, "Chiffon
rouge". Il prolonge cette expérience avec la "Compagnie Michel Fugain" pendant encore deux
années.
Un peu désabusé, Michel Fugain trouve une nouvelle idée et va s'installer en 79, à Nice dans le
sud de la France : il monte un atelier-école, au studio de la Victorine et aide des artistes en herbe
à développer leur potentiel.
Deux ans plus tard, n'abandonnant pas pour autant ses activités auprès des jeunes, il se lance
dans l'animation télé avec une émission "Fugue à Fugain". Il ne gardera pas un très bon
souvenir de cette expérience.
Baisse de régime
En 82, il cesse d'exercer ses talents de pédagogue au studio de la Victorine et n'apparaît plus non
plus sur le petit écran. Désireux de faire un peu le point sur sa vie professionnelle et de "prendre
l'air", Michel Fugain décide de faire une nouvelle pause. Il voyage, paresse un peu et s'installe
pour un moment aux Etats-Unis.
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Pour la majorité du public, il est resté le leader du Big Bazar. Il est très difficile pour le chanteur
de se débarrasser de cette image. Cela lui pèse un peu et le ramène toujours quelques années en
arrière. Les gens du métier le considère comme un chanteur dépassé.
A court d'argent, il revient pourtant en 85 avec un 45 tours intitulé "la Fille de Rockfeller", titre
qui devient un succès. L'année suivante, il rencontre un producteur du nom de Nicolas Dunoyer
qui va l'aider à remonter la pente et à reconquérir le public. En 88, Michel Fugain sort un
nouvel album intitulé "Des Rêves et du vent" avec notamment le titre "Viva la vida", écrit par
un jeune auteur, Brice Homs. Plus de 100.000 exemplaires de l'album sont vendus.
Fort de ce renouveau artistique, Michel Fugain enchaîne dès l'année suivante, avec un autre
album "Un café et l'addition", entièrement signé cette fois-ci, Homs.
Son passage à l'Olympia en 88 est d'après Fugain lui-même, un ratage car les références au Big
Bazar sont trop présentes. Il faut attendre un nouveau concert à l'Olympia en 90, pour qu'il
renouvelle totalement sa prestation scénique. Le public ne s'y trompe pas et voilà Fugain, reparti
sur les routes de France.
Retour sur scène
En 92, il sort un nouvel album intitulé "Sucré-salé". Il signe la musique et laisse une fois de plus
le champ libre à Brice Homs pour les textes. Disque d'ambiances, cet album est considéré
comme l'album de la maturité. Avec un titre comme "la Forteresse", il démontre son talent
d'interprète de belles mélodies "efficaces". L'année d'après, il passe une nouvelle fois à
l'Olympia (sa salle fétiche) du 2 au 20 mars. En avril, c'est le festival du Printemps de Bourges
qui l'accueille. La tournée à travers la France est très longue et compte plus de 150 dates.
En 95, Michel Fugain signe un nouveau contrat chez EMI, multinationale du disque chez qui il
publie "Plus ça va". Produit et réalisé au Pays basque, ce nouvel album rassemble quelques
belles plumes comme les fidèles Claude Lemesle et Brice Homs mais aussi le nouveau Sylvain
Moraillon et le talentueux Kent mais cela donne quand même un résultat très personnel : "les
Ronciers" ou l'enfance du chanteur, "Je et moi", "la Bête immonde", prise de position quasi
politique de l'homme Fugain.
Toujours aussi passionné de scène, Michel Fugain entreprend une tournée de plus de 200 dates
et passe notamment par le festival des Francofolies à la Rochelle en juillet. Il en profite pour
enregistrer un CD live avec entre autres, la participation de Maurane. En octobre 96, il se
produit durant quatre semaines au Casino de Paris.
Toujours jeune
Mai 98 voit la sortie d'un 17ème album : "De l'air". Fidèle à ses amitiés, Michel Fugain a fait
appel à ses auteurs favoris ainsi qu'aux musiciens qui l'accompagnent depuis quelques années.
Comme il le dit lui-même, c'est le bon esprit qui règne dans cette équipe qui l'a poussé à
entreprendre ce nouvel enregistrement. Après la sortie du simple "2000 ans et un jour", il part
en tournée et se produit aussi à Paris, à l'Olympia, du 13 au 25 octobre.
Après avoir écrit "Français", l'album de Michel Sardou en 2000, il sort l'année suivante un
nouvel album à 58 ans. Produit dans son propre studio, "Encore" comporte quelques onze
morceaux dont la musique est écrite par Fugain et les paroles par des auteurs confirmés comme
Claude Lemesle (le premier simple "Encore" a été écrit par lui) et Brice Homs ("L'eau qu'on
boit" aux rythmes brésiliens qu'affectionne particulièrement le chanteur). Pour ce 18ème album,
pas de changement notoire d'orientation musicale et un classicisme qui devrait plaire au public
fidèle du chanteur.
Père de trois enfants, marié depuis plus de vingt ans, fidèle en amitié, Michel Fugain après avoir
incarné l'enthousiasme des années 70, après être passé par quelques moments difficiles, semble
prêt à défendre son métier, celui de chanteur français ! (Mars 2001)
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