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Déchets industriels Réglementation Action des pouvoirs publics CESI 9 Mars 2006 Passer à la première page PRODUCTION NATIONALE ANNUELLE Déchets Agricoles:…………………….. 375 Mt Déchets Municipaux et Ménagers:………45 Mt. Déchets Activités et Commerciaux:…….450 Mt Dechets Batiments et Travaux publics:….350 Mt Déchets Industriels Banals (DIB):……… 95 Mt Déchets Dangereux ( ex DIS):…………… 7 Mt CESI 9 Mars 2006 Principes de base Dangers pour l’environnement si mauvaise élimination RESPONSABILITÉ du PRODUCTEUR MOBILITE - TRANSPARENCE - CONTRÔLE Traitement selon filières spécialisées : ) 2/3 en PACA ) 1/3 dans autres départements / régions Système déclaratif (par producteurs - éliminateurs) Déclaration imposée par Arrêté Préfectoral (unités production et traitement = ICPE soumises à CESIde 9 Mars 2006 autorisation) Traitement Collectif / Interne Traitement COLLECTIF (3/4) Équipement Économie années 70 - 90 échelle Professionnalisme / sûreté par rapport à l’environnement Traitement INTERNE (1/4) Mono déchet (même caractéristiques) Quantitatif / une technique ) pétrochimie : ex. ARKEMA CESI 9 Mars 2006 ) sidérurgie : ex. SOLLAC / ASCOMETAL Action 1970 - 1990 Loi 15 juillet 1975 Équiper en unités de traitement (élimination / valorisation) Responsabiliser - Contrôler les filières MAIS problèmes d’acceptation sociale des installations de traitement CESI 9 Mars 2006 Action 1990 - 2000 Loi juillet 1992 (complétant celle de 1975) Gestion / planification = éliminer « intelligent » Approche produit Sévérisation Poids du passé Communication CESI 9 Mars 2006 Vers des déchets ultimes Produire moins = réduction à la source Eco-conception Technologies propres DIMINUER Quantités et dangerosité Valoriser plus (tri, pré-traitements…) Traiter mieux (élimination, valorisation) Mise en décharge progressive pour les seuls déchets ultimes Outils Études CESI 9 Mars 2006 déchets Planification : PREDI / PREDAS / PEBTP / PDEDMA Sévérisation Centres d’enfouissement technique Classe 1 : Arrêté ministériel décembre 2002 Classe 2 : Arrêté ministériel septembre 1997 modifié Usines d ’Incinération : Ar. Min. 20 sept. 2002 UIOM (Ordures Ménagères) UIDIS (Déchets Industriels Spéciaux) Risque sanitaire : études voies d’exposition Ex : Fermeture de 12 UIOM en 2 ans CESI 9 Mars 2006 Produits Fin de Vie Responsabilité producteur / fabricant Pneus, Véhicules Hors d’Usage (VHU) DEEE produits agro-phyto Agréments: Pneus, Rôle CESI 9 Mars 2006 Huiles, VHU, PCB, DEEE des éco-organismes Valorisation : 3 domaines porteurs Thermique Matière (ex. cimentiers : PC déchet = 3000-10000) Biovalorisation Contraintes réglementaires et économiques CESI 9 Mars 2006 Communication / Information CLIS : Commission Locale d’Information et de Surveillance pour unité de traitement Information : ADEME - Association Environnement Industrie SPPPI (Secrétariat Permanent pour les Problèmes de Pollutions Industrielles) CYPRES CESI 9 Mars 2006 Brochures, guides PRODUITS en FIN de VIE Déchets concernes Filières dédiées Eco-organismes Nouvelles responsabilités Cas des Pneus non rechapables Cas des VHU ( véhicules hors d ’usage) DECHETS CONCERNES Pneus, Véhicules Hors d’Usage (VHU) DEEE produits agro-phyto (processus en cours) Agréments nécessaires pour: Pneus, Huiles, VHU, PCB, DEEE FILIERES DEDIEES •Modalités traitement adoptées par les professionnels •Financement des unités par producteurs •Maillage du territoire en unités de traitement: •correct pour pneus (cimenterie- broyage-poudrette……) •en cours d ’agrément pour VHU (d ’ici fin mai 2006) • à constituer pour les DEEE ( 1 unité en PACA) ECO -ORGANISMES •Gestion pour le compte des producteurs •Organisation collecte •Facilitation création unités de traitement •Eco -Organismes existant: •PNEUS = Aliapur •DEEE = Fiec •AGRO-PHYTO = Adivalor NOUVELLE RESPONSABILITE •Consommateur- Utilisateur-Détenteur n’est pas le responsable •Restitution produit usagé au grossiste •Remise à un collecteur - coût gratuit •Collecteur: utilisation obligatoire filière de traitement •Financement des coûts de collecte par producteurs •Producteurs = Fabricants-Importateurs- Distributeurs CAS DES PNEUS NON RECHAPABLES •Production annuelle de 400.000 tonnes •dispositif en place depuis 2004: •collecteur départemental agrée (parrainage Aliapur) •autre collecteur possible(autres groupements producteurs •unités de traitement agrées: cimenterie - broyeurs-… •couplage :agrément - ICPE • action nationale recensement des dépôts illicites: •à résorber d ’ici 2 ans •aides financières Aliapur pour sites orphelins CAS DES VHU •Actuellement: Dispersion : Démolisseur-Broyeur •Dorénavant: Obligation remise à Démolisseur ou Broyeur •Démolisseurs et Broyeurs: •Agrément Préfectoral •Cahier des Charges = Ar.Min du 15/03/2005 •Délivrance certificats (Prise en Charge-Destruction) • Broyeur = Réception directe VHU possible • Constructeurs: •Substances interdites ( Plomb-Hg-Cd…) •Info sur: Substances -% recyclés - dépollution L'ÉLIMINATION DES DÉCHETS BIOLOGIQUES DE LABORATOIRE Bernard CORNILLON - INSERM - Montpellier XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 L'ÉLIMINATION DES DÉCHETS BIOLOGIQUES DE LABORATOIRE Définition Typologie Conditionnements Gestion Inactivation Désinfection par des procédés agréés Stockage (locaux et durée) Bordereaux de suivi Réglementation XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 DÉFINITION DES DASRI Ce sont des déchets d'activités de soins à risque infectieux issus des activités médicales ou vétérinaires. Les déchets biologiques de laboratoire sont assimilés à des DASRI Ils comprennent également les déchets piquants ou coupants, qu'ils aient été souillés ou non, les produits sanguins et les pièces anatomiques humaines. Pas de risque chimique, ni radioactif Ils sont séparés des autres déchets dès leur production XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 LA TYPOLOGIE DES DÉCHETS Les déchets solides Les déchets mous Les piquants / coupants Les pièces anatomiques Les déchets opératoires Les effluents XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 LES CONDITIONNEMENTS Pas de réduction de volume Balisé, identifié Double fermeture ; visualisation du niveau Le carton doublé plastique Le collecteur à aiguilles Le conteneur ou fût plastique L'emballage pour crémation Le bidon autoclavable Système des GRV XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 LES DÉCHETS ISSUS DE CONFINEMENT L2 TYPE EMBALLAGE Solides Carton doublé plastique oui Incinérateur Piquants Collecteur à aiguilles oui Incinérateur Déchets opératoires Carton doublé plastique oui Incinérateur Pièces anatomiques animales Carton doublé plastique oui Incinérateur Pièces anatomiques humaines Emballage pour crémation Effluents Bidon INACTIV. ELIMINATION oui Crématorium oui, validée Egout XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 LES DÉCHETS ISSUS DE CONFINEMENT L3 TYPE EMBALLAGE INACTIV. ELIMINATION Solides Carton doublé plastique ou conteneur plastique oui Incinérateur Piquants Collecteur à aiguilles oui Incinérateur Déchets opératoires Conteneur plastique oui Incinérateur Pièces anatomiques animales Conteneur plastique oui Incinérateur Pièces anatomiques humaines Emballage pour crémation Effluents Bidon oui Crématorium oui validée Egout XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 LES DÉCHETS OGM ISSUS DE CONFINEMENT L1 Bactérie, levure, cellule eucaryote transformée / transfectée par un plasmide : autoclavage puis DIB ou DASRI Virus OGM : autoclavage puis DIB ou DASRI Cadavre d'animal transgénique : pas d'inactivation puis DASRI Animaux infectés par un microorganisme OGM ou greffé par des cellules OGM : inactivation puis DASRI Litière d'animaux infectés par un microorganisme OGM : tant que les animaux relarguent le microorganisme, autoclavage puis DIB Litière des autres animaux OGM : comme pour les animaleries conventionnelles XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 L'INACTIVATION PAR AUTOCLAVAGE Une température + une durée + la saturation en vapeur d'eau 121° pendant 20 minutes Testées sur les spores de B. stearothermophilus, ces conditions réduisent la charge de 13,3 log Donc, pour des germes et/ou des formes moins résistant(e)s, la réduction est encore plus importante L'autoclavage n'est pas admis comme stérilisation des déchets solides XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 L'INACTIVATION PAR PROCÉDÉS CHIMIQUES Beaucoup de composés chimiques utilisés, selon des réactions chimiques et sur des cibles moléculaires diverses Les normes permettent d'appeler un produit : bactéricide, pour une décroissance de 5 log (2 germes) fongicide, pour une décroissance de 4 log (2 germes) virucide, pour une décroissance de 4 log (3 germes) sporicide, pour une décroissance de 5 log (3 germes) L'autoclavage est préférable chaque fois qu'il est possible : l'estimation du résultat est plus sûre et la décroissance plus importante. XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 LE CAS DU PRION Ces expérimentations sont à confiner en L2 ou L3 Déchets solides ou opératoires, coupants : suivent les règles de ces confinements ; mais l'autoclavage sera > 134° pendant 20 min Effluents : autoclavage ou NaOH 1N pendant 1 nuit ou Javel 2% pendant 1 nuit, puis égout Prétraitement interdit XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 LES PROCÉDÉS DE PRÉTRAITEMENT Désinfection par des procédés agréés par le CSHPF Si il y a eu un arrêté préfectoral autorisant ce procédé sur le département Permet de rendre le déchet assimilable aux ordures ménagères et éliminable par incinération ou enfouissement, mais pas par compostage Ne concerne pas les déchets contenant des cytotoxiques ou présentant un risque prion Matériels implantés sur des sites hospitaliers et en général de grande capacité (deux seulement de faible capacité) XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 LE STOCKAGE Les locaux de stockage (production > 5 Kg / semaine) : localisation en intérieur ou équipé d'un toit contient uniquement des déchets emballés protégé de la dégradation, du vol et de l'intrusion des animaux ventilé et éclairé sol et parois lessivables et régulièrement nettoyés Pièces anatomiques : séparer humain / animal si non issues de L(A)2 ou L(A)3 : congélation ou à 2-4°C XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 LA DURÉE MAXIMALE DE STOCKAGE La durée entre production et destruction/désinfection : Production > 100 Kg / semaine : 72 heures Production > 5 Kg / semaine : 7 jours Production < 5 Kg / semaine : 3 mois Pièce anatomique : entre 1 et 4 °c : 8 jours congelée : pas de durée XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 LES BORDEREAUX DE SUIVI DASRI sans regroupement : CERFA 11351*01 DASRI avec regroupement : CERFA 11352*01 Pièces anatomiques humaines : CERFA 11350*01 www.service-public.fr/formulaires/index.html Remplis par le producteur Retournés par le centre d'incinération au plus tard 1 mois après l'incinération Conservés par le producteur pendant 3 ans XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 LA REGLEMENTATION (1) Code de la Santé publique Art R 44-1 : définition des DASRI ; les piquants/ coupants et les pièces anatomiques humaines en font partie ; les déchets de labo sont assimilés aux DASRI Art 44-2 : bordereaux de suivi Art 44-4 : emballages : usage unique, double fermeture Art 44-6 : les DASRI sont incinérés ou désinfectés Art 44-9 : les pièces anatomiques humaines sont incinérées en crématorium Art 44-11 : obligation d'informer le personnel sur les procédures d'élimination XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 LA REGLEMENTATION (2) 2 arrêtés du 7 sept 1999 : conditions de stockage et conditions d'utilisation des bordereaux de suivi Arrêté du 20 sept 2002 : caractéristiques des incinérateurs Arrêté du 13 août 1996 : inactivation (confinement 2-4) Arrêtés du 24 nov 2003 et du 6 jan 2006 : caractéristiques des emballages. Références aux normes Norme NF X 30-500 (collecteur à aiguilles). Marque NF et liste positive : www.lne.fr Norme NF X 30-501 (sacs plastique de GRV) Norme NF X 30-505 (fûts) XXIIIes Journées Nationales de l'ADHYS – 23 et 24 mars 2006 Déchets d’animalerie expérimentale: Différentes catégories réglementaires Schémas pratiques d’élimination Thomas Lilin Service des animaleries Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort Introduction Réglementation des animaleries expérimentales: { { { Agrément préfectoral des locaux (+/- OGM) Qualification du personnel Origine des animaux Croisement de réglementations concernant les déchets { { { { { RSD et assimilation à une activité agricole Décret 97-1048 et assimilation à des activités de soins Loi de 1976 et installations classées Loi du 13 juillet 1992 et OGM Arrêté du 13 août 1996 et agents pathogènes Différents types de déchets Banal Toxique Infectieux Risque infectieux Radioactif Solide DIB chimique traitement puis DAS DAS ANDRA Liquide DIB chimique traitement (puis DAS) traitement ou DAS ANDRA non filtration dépression néant non Gazeux Cadavre équarrissage équarrissage traitement /mixte puis éq. ou DAS équarrisage ANDRA ?? ou DAS Et les déchets mixtes ? Processus producteurs de déchets Entretien quotidien Emballages Litières souillées Effluents liquides Désinfection matériel et locaux Produits chimiques Effluents liquides Admin. de produits Restes des produits Déchets piquants Changement de filtres Poussières Filtres contaminés Chirurgie autopsie Risque infectieux Organes Mort Cadavres Poussières et aérosols Déchets banals Litières issues des opérations d’élevage non transgéniques Emballages Spécificités liées au volume des litières Définition de ce qu’est l’élevage dans le domaine de l’animal de laboratoire Caractère poussiéreux et allergène Mesures de prévention: affichage de la liste positive des déchets autorisés dans cette catégorie Déchets banals minimiser les risques Risques pour l’Homme: port d’EPI pour les espèces non confinables Risques pour l’animal: Principe de la marche en avant Change sous dispositifs de confinement (« hottes de change ») Deux opérateurs (propre et sale) Emballage étanche Risques de confusion: surclassement en DASRI souvent raisonnable Cadavres d’animaux équarrissage Directive 90/667 – CEE Code rural – livre II, titre II, chapitre VI – articles L226-1 et suivants (loi 96-1139). { À partir de 40 kg, les cadavres d’animaux ou les lots doivent être remis à l’attributaire du marché de service public d’équarrissage en vue de leur élimination. Règlement CE du 3/10/02: { matières de catégorie 1 Cadavres d’animaux équarrissage Jusqu’en 1990: farines de viandes saines pouvaient être incorporées dans les aliments de toutes les espèces Depuis 2000: deux filières: { Farines animales impropres à la consommation: { (stockage – 780000 t en 2005 – production de 255000 t/an puis) incinération Farines et graisses issus de sous-produits d’animaux sains Protéines animales transformées (PAT) et graisses de volaille et porc pour l’alimentation des animaux de compagnie (pet food ). Graisse de volaille et porc en alimentation animale. Farines et huiles de poisson pour l'alimentation des animaux de rente (sauf ruminants) et animaux de compagnie. Graisses multi espèces pour l’oléochime et la graisse de bovins pour la savonnerie, Farines de plumes et PAT* de sang, de porc et de volailles en fertilisants, Graisses alimentaires issues de porcs, canards et bovins avant la fente de la carcasse pour différentes applications alimentaires (friture, biscuiterie, plats cuisinés,..). Gélatine de porcs et de bovins en alimentation humaine, pharmaceutique et dans les applications photographiques. Cadavres d’animaux mesures de prévention Le cadavre d’un animal même sain doit être considéré comme potentiellement porteur d’agents pathogènes Un animal non excréteur d’un agent pathogène ou d’un OGM devient excréteur lorsque son intégrité physique est rompue (chirurgie, autopsie) L’autopsie des animaux trouvés morts dans l’animalerie devrait être systématique Emballage étanche préférable Il est possible d’éliminer les cadavres d’animaux (pièces anatomiques d’origine animale) par la filière des déchets d’activités de soins (si moins de 40 kg sinon contradiction avec le CR L.226-5) Déchets à risques infectieux Tout déchet issu d’une expérimentation est considéré comme à risque infectieux (assimilé à des déchets d’activités de soins) Les déchets issus d’élevages d’animaux transgéniques sont considérés comme à risques infectieux (contrôle des croisements avec les populations sauvages) Déchets coupants et tranchants Ces catégories de déchets doivent être éliminés par la filière des DASRIs (incinération en centre agréé) L’incinération sur site de ces déchets est possible, en théorie un agrément préfectoral (DDASS et DRIRE) est nécessaire et seuls des volumes importants justifient l’investissement nécessaire Déchets infectieux (DI) Les déchets issus d’animaleries confinées sont des DI { { Les DI doivent être inactivés biologiquement { { Autoclavage ou autre système reconnu – 6 logs Problème du volume et des nuisances Après inactivation, les DI sont des déchets à risque infectieux { Arrêté du 13 août 1996 et instructions de la CGG Les déchets issus d’animaleries dans lesquels des pathogènes pour l’animal ou pour l’homme sont naturellement présents devraient être traités de la même façon, en fonction de l’évaluation des risques ils doivent être éliminés par la filière des DASRIs Les effluents liquides infectieux doivent être inactivés { Contacter les services départementaux pour les conditions de rejet dans le réseau public (température, pH) Déchets chimiques Médicaments vétérinaires et produits d’entretien Produits gazeux: aldéhydes, anesthésie Injectables: usage des stupéfiants (cas particulier de la kétamine), toxicité aiguë Voies orales: anecdotique, peu de risques Cas particuliers des vaccins vivants atténués d’agents de zoonoses Produits d’entretien: risques liés à la manipulation de volumes importants Aspects administratifs Agrément préfectoral (DDSV) pour l’exploitation d’un établissement d’expérimentation animale Respect de la réglementation sanitaire (DDSV) pour les animaux de rente si leur destination n’est pas systématiquement l’équarrissage Pollution des eaux { { Fonction du RSD et des conventions de déversement des stations (direction de l’assainissement – CGal) Cheptels interviennent dans le calcul de la redevance « pollution » (agences de bassins) Aspects administratifs installations classées pour la protection de l’environnement Rubrique Intitulé Déclaration Autorisation 2120 Installation hébergeant des chiens N=10 50 2101 Bovins N=40 (50) 80 (200) 2102 Porcs N=50 450 2171 Dépôt de fumier 200 m3 2731 Dépôt de chairs et cadavres* 2210 Abattage d’animaux 500 kg 500 kg/j 5t/j *: les établissements d’enseignement et de recherche sont dérogataires La gestion des déchets à l’Institut Pasteur Les Journées de l’ADHYS Georget Fronton – Equipe Environnement INSTITUT PASTEUR Jeudi 23 mars 2006 1 Sommaire 1. Notre gisement 1. Organisation de la collecte interne des déchets 1. Les locaux et infrastructures 1. La collecte des déchets ordinaires 1. La collecte des déchets chimiques 1. La collecte des déchets biologiques 1. Les difficultés 2 Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton L’Institut Pasteur en quelques chiffres 1 campus séparé en deux, Surface de 5 ha, 25 bâtiments, 130 unités de recherche, 2 500 salariés, 4 catégories de déchets (ordinaires, chimiques, biologiques et radioactifs), 50 points de collecte Equipe environnement composée de 4 personnes 3 Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton Notre gisement Gisement annuel total : 1 127 tonnes Î Déchets Ménagers : 800 t ÎDéchets banals : 183 t 4 ÎDéchets biologiques : 91 t Î Déchets chimiques : 48 t ÎDéchets radioactifs : 5 t Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton La répartition des gisements Ménagers 72% Chimiques et radioactifs Infectieux 8% 4% 5 Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton Banals 16% La collecte interne des déchets 6 Environnement Equipe Regroupement dans les îlots à déchets Collecte vers le pôle environnement Stockage dans le local environnement Préparation avant élimination Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton Organisation de la collecte Les plages de travail sont les suivantes : du lundi au vendredi, 8h-12h ; 13h00-16h00. • Deux agents collectent l’ensemble des déchets du site à l’aide du tracteur, il effectue 3-4 tournées le matin, et 3-4 l’après midi. • Un agent est chargé de gérer les produits chimiques. • Un agent s’occupe de la gestion des évacuations de déchets et du local environnement, et gère les demandes des unités de recherches. • La répartition des tâches est définie dans un planning qui fixe les attributions quotidiennes de chaque agent. 7 Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton La localisation des points de collecte 8 Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton Le circuit de collecte 9 Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton Les locaux et infrastructures Les îlots à déchets Local environnement - Regroupement des déchets dans un local aménagé pour stocker les déchets - Zone de préparation pour l’évacuation des déchets Îlots à déchets Î 10 points pour les Déchets biologiques Î 9 points pour les Déchets chimiques Locaux de stockage Î 1 local Déchets biologiques Î 1 local Déchets chimiques Aires d’enlèvement extérieures Aires de regroupement pour le carton Î 7 emplacements (racks ou conteneurs) Î11 zones d’enlèvement des déchets ménagers Î 8 zones d’enlèvement des papiers Î 5 bennes ouvertes 10 Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton La collecte des déchets ordinaires La collecte des déchets ordinaires 11 Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton La collecte des déchets ordinaires •Gris : Déchets ménagers •Transparent : papier Déchets ménagers Verre propre Verre Carton Papier 12 Carton à plat Les déchets ménagers, le carton et le papier sont évacués par l’intermédiaire de bennes compactrices. Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton La collecte des déchets chimiques La collecte des déchets chimiques 13 Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton L’organisation de la collecte des déchets chimiques En fonction des caractéristiques Regroupement des déchets particuliers au niveau des îlots à déchets physicochimiques, différents contenants à déchets sont disponibles : • bidons • seaux • boîtes « croco » Les déchets chimiques sont regroupés, enregistrés, pesés et stockés dans un local spécifique en attente de collecte. 14 La collecte et le transport sont effectués dans des véhicules spécifiques. Les chargements ne peuvent être réglementairement mis en commun. Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton Le transport interne des déchets est réalisé avec un tracteur électrique et doté de 3 remorques. La collecte des déchets biologiques La collecte des déchets biologiques 15 Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton L’organisation de la collecte des déchets biologiques Conditionnement des tous les D.A.S.R.I. dans des fûts et cartons conformes réglementation transport. Regroupement des déchets particuliers au niveau des îlots à déchets infectieux Regroupement des fûts et cartons dans un local fermé suivant la réglementation du stockage des D.A.S.R.I.. 16 La collecte et le transport sont effectués dans des véhicules spécifiques. Les chargements ne peuvent être réglementairement mis en commun. Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton Le transport interne des déchets est réalisé avec un tracteur électrique et doté de 3 remorques. Les difficultés pour réaliser la collecte Les difficultés pour réaliser la collecte 17 Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton Les difficultés liées au non respect des consignes Encombrement des zones de collecte par des cartons non mis à plat par le personnel de l’Institut Pasteur 18 Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton Erreurs de tri Mélange déchets ménagers et déchets biologiques Scalpels dans cartons biologiques 19 Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton Erreurs de tri Confusion des cartons de collecte du verre et cartons pour les déchets biologiques Cartons blancs doublés à D.A.S.R.I. et à verre ménager 20 Cartons marrons doublés à D.A.S.R.I.. Un carton à verre ménager est acheminé dans la filière des D.A.S.R.I. … Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton Dégradation des cartons Difficultés à collecter des cartons de déchets biologiques dégradés après autoclave 21 Journées de l’ADHYS – jeudi 23 mars 2006 – Georget Fronton Responsabilités des expéditeurs de déchets dangereux selon l’ADR XXIIIèmes Journées de l’ADHYS Intervention de Philippe PICHON le 23 mars 2006 La chaîne de la sécurité Producteur Emballeur Expéditeur Chargeur Exploitant conteneur-citerne, citerne mobile Remplisseur Transporteur Destinataire La chaîne de la sécurité Producteur Emballeur Expéditeur Chargeur Producteurs de déchets Quelle réglementation ? L’accord européen A.D.R. 2005 L’arrêté français (1er juin 2001) Pour toute matière qui présente au cours de son transport un risque pour les personnes, les biens ou l’environnement Classification des matières LES CLASSES LES RISQUES 1 2 Matières et objets explosibles Gaz comprimés, liquéfiés ou dissous sous pression Explosivité Danger dû à l'état gazeux + danger du gaz lui-même 3 Matières liquides inflammables 4.1 4.2 4.3 Matières solides inflammables Matières sujettes à l'inflammation spontanée Matières qui, au contact de l'eau, dégagent des gaz inflammables 5.1 5.2 Matières comburantes Peroxydes organiques 6.1 6.2 Matières toxiques Matières infectieuses Toxicité 7 8 Matières radioactives Matières corrosives Radioactivité Corrosivité 9 Matières et objets dangereux divers Divers: toxicité, chaleur,... Inflammabilité Contagion - maladies Obligations des expéditeurs ( § 1.4.2. de l’ADR ) - S’assurer que les déchets sont classés et autorisés au transport 2.2.1 2.2.2 2.2.3 2.2.41 2.2.42 2.2.43 2.2.51 : cl. 1 : cl. 2 : cl. 3 : cl. 4.1 : cl. 4.2 : cl. 4.3 : cl. 5.1 2.2.52 2.2.61 2.2.62 2.2.7 2.2.8 2.2.9 : cl. 5.2 : cl. 6.1 : cl. 6.2 : cl. 7 : cl. 8 : cl. 9 2.2. 2.2.X X :: classification classification Tableau Tableau A A ? 2.2. 2.2.X X.3 .3 :: rubriques rubriques collectives collectives Exemple de mélange ( § 2.1.3.10 de l’ADR ) Les solutions ou les mélanges de matières dangereuses expriment la classe du composant présentant le danger prépondérant 3, 3, II II 2.2.3.3 2.2.3.3 UN Liste Listedes des rubriques rubriques 1992,collectives liquide collectives inflammable toxique, n.s.a., 3 UN1114,benzène, 3, II + UN 2821 phénol, 6.1, II Obligations des expéditeurs ( § 1.4.2. de l’ADR ) -Fournir au transporteur (collecteur) les renseignements et documents nécessaires La classification des déchets remis au transport Le document de transport matières dangereuses Les consignes écrites de sécurité Obligations des expéditeurs ( § 1.4.2. de l’ADR ) - Utiliser des emballages agréés et portant les marques prescrites dans l’ADR Obligations des expéditeurs ( § 1.3. de l’ADR ) Former les personnes participant aux opérations de transport Pour répondre aux exigences que leur domaine d’activité et de responsabilité impose au transport de marchandises dangereuses Obligations des expéditeurs ( § 1.8.2. de l’ADR ) Désignation d’un ou plusieurs conseillers à la sécurité chargés d’aider à la prévention des risques pour les personnes, les biens ou l’environnement, inhérents au transport de marchandises dangereuses Obligations des chargeurs ( § 4 de l’arrêté français du 1er juin 2001 ) Le chargeur doit s'assurer que: •• leledocument documentde detransport transportet etla laconsigne consignede desécurité sécuritésont sontààbord bord du duvéhicule véhicule •• leleconducteur conducteurpossède possèdeson soncertificat certificatde deformation formationààjour jouret etadapté adapté au transport. au transport. •• l'unité l'unitéde detransport transportest estmunie muniede deson soncertificat certificatd'agrément d'agrémentààjour jour et etadapté adaptéau autransport transport •• lelevéhicule véhiculeest estsignalisé signaliséet etplacardé placardéààla lasortie sortiede del’établissement l’établissement •• Le Letransporteur transporteurest estbien bientitulaire titulairedu ducertificat certificatd'assurance d'assurancequalité, qualité, si sicelui-ci celui-ciest estrequis requis En Encas casde decontrôle contrôlenégatif négatifd'un d'undes deséléments élémentset ets'il s'ilne nepeut peutpas pas être mis en conformité, le transport ne doit pas être effectué. être mis en conformité, le transport ne doit pas être effectué. Obligations des chargeurs ( § 4 de l’arrêté français du 1er juin 2001 ) Le responsable du chargement s'assure que: • les interdictions de chargement en commun soient respectées en fonction des marchandises à charger et de celles déjà à bord • les colis soient correctement arrimés et calés Responsabilités des expéditeurs Exemples de sanctions encourues 5ème classe 1 500 euros d’amende -Transport routier de marchandise dangereuse sans avoir établi de document de transport . -Transport routier de marchandise dangereuse sans avoir établi de consignes écrites de sécurité . -Emploi d’une personne sans formation par une entreprise participant au transport routier de marchandises dangereuses . -Transport routier de marchandise dangereuse dans un colis sans étiquette de danger conforme Responsabilités des expéditeurs Exemples de sanctions encourues Délit 1 an de prison / 30 000 euros d’amende -Transport routier de marchandise dangereuse dont le transport n’est pas autorisé . -Transport routier de marchandise dangereuse sans l’avoir signalé, soit dans le document de transport, soit sur les emballages, récipients ou contenants. - Non désignation de conseiller à la sécurité qualifié dans une entreprise effectuant des transports terrestres de marchandises dangereuses ou des opérations qui y sont liées. L’APTH vous remercie pour votre attention et reste à votre disposition pour toute demande d’information complémentaire Nos coordonnées : 83 avenue François Arago – 92017 Nanterre cedex Tél : 01.41.37.80.80 www.apth.fr Votre contact : William ROBERT - Tél : 06.84.95.48.26 Fabrice WIITKAR, Ingénieur Hygiène et Sécurité LES DÉCHETS CHIMIQUES : LA RÉGLEMENTATION Institut de Recherche pour le Développement (IRD) LES DÉCHETS CHIMIQUES : LA RÉGLEMENTATION Code du travail : art. R. 231-54 à R. 231-59-2 Dispositions générales relatives à la prévention du risque chimique Évaluation des risques en cas d’exposition à des agents chimiques dangereux LES DÉCHETS CHIMIQUES : LA RÉGLEMENTATION Arrêté du 20 avril 1994 modifié relatif à la déclaration, la classification, l’emballage et l’étiquetage des substances dangereuses ¾ Description de l’emballage ¾ Description de l’étiquetage (lisibilité, dimensions…) ¾ Plusieurs annexes : phrases de risques R, conseils de prudence S, critères généraux de classification et d’étiquetage des substances et préparations dangereuses LES DÉCHETS CHIMIQUES : LA RÉGLEMENTATION Arrêté du 9 novembre 2004 modifié définissant les critères de classification et les conditions d’étiquetage et d’emballage des préparations dangereuses ¾ Détermination des propriétés dangereuses des préparations ¾ Principes généraux de classification et d’étiquetage ¾ Évaluation des dangers ¾ Description de l’emballage ¾ Description de l’étiquetage ¾ ... LES DÉCHETS CHIMIQUES : LA RÉGLEMENTATION Code de l’environnement : art. L.541-1 à 50 (élimination des déchets et récupération des matériaux) Dispositions particulières sur le stockage et l’élimination des déchets susceptibles d’engendrer des effets préjudiciables pour la santé de l’homme et l’environnement LES DÉCHETS CHIMIQUES : LA RÉGLEMENTATION Réglementation relative aux installations classées pour la protection de l’environnement (ICPE) en fonction de la nature et de la quantité des produits chimiques stockés ou utilisés LES DÉCHETS CHIMIQUES : LA RÉGLEMENTATION Réglementations locales Règlement sanitaire départemental : chapitre 2, section 2 art. 29, alinéa 2 / déversements délictueux Règlement d’assainissement d’une commune (ou communauté de communes) : chapitre 1, art. 6 / déversements interdits LES DÉCHETS CHIMIQUES : LA RÉGLEMENTATION Le transport de matières dangereuses par voie terrestre ¾Arrêté du 1er juin 2001 modifié, relatif au transport des marchandises dangereuses par route, dit arrêté ADR ¾Arrêté du 5 juin modifié, relatif au transport des marchandises dangereuses par chemin de fer, dit arrêté RID LES DÉCHETS CHIMIQUES : LA RÉGLEMENTATION Le transport de matières dangereuses par les autres voies ¾Arrêté du 5 décembre 2002 modifié, relatif au transport des marchandises dangereuses par voie de navigation intérieure, dit arrêté ADNR ¾Arrêté du 12 mai 1997 et règles de l ’IATA relatifs au transport des marchandises dangereuses par voie aérienne ¾Chapitre VII de lʹannexe à la convention internationale de 1974 pour la sauvegarde de la vie humaine en mer (convention SOLAS) pour le transport des marchandises dangereuses par voie maritime LA GESTION CENTRALISEE DES DECHETS DANGEREUX A L’UNIVERSITE PARIS 7 XXIIIèmes Journées de l'ADHYS Soutes à Produits Dangereux Pour répondre aux exigences de la réglementation en sécurité incendie, le Service Constructeur des Académies de la Région Parisienne a lancé en 1974 une étude pour la construction de Soutes à Produits Dangereux pour les laboratoires du Campus Jussieu. Ces soutes ont été ouvertes aux utilisateurs en février 1980. XXIIIèmes Journées de l'ADHYS Soutes à Produits Dangereux XXIIIèmes Journées de l'ADHYS Soutes à Produits Dangereux XXIIIèmes Journées de l'ADHYS Soutes à Produits Dangereux XXIIIèmes Journées de l'ADHYS XXIIIèmes Journées de l'ADHYS Soutes à Produits Dangereux Lutte contre l’incendie : détection et extinction Fusible et cartouche d’amorçage Diffuseurs Extincteur automatique à poudre Extincteur mobile à poudre XXIIIèmes Journées de l'ADHYS Déclencheur manuel extérieur au locaux Le fonctionnement des Soutes à Produits Dangereux Les soutes sont rattachées au Service de Sécurité du Travail de l'Université depuis leur ouverture. Sur le plan opérationnel, deux agents à plein temps et un agent à mi-temps assurent les livraisons de produits chimiques neufs et la récupération des déchets dangereux au sein des laboratoires ou services. Tout enlèvement de déchets se fait contre remise d'un bon d'enlèvement spécifique de la nature du déchet et correctement renseigné par le producteur du déchet. XXIIIèmes Journées de l'ADHYS LES DIFFERENTS TYPES DE DECHETS Chimiques Biologiques – cadavres d’animaux Radioactifs Verrerie de laboratoire Emballages souillés Equipements Electriques Electroniques Piles et batteries Tubes fluo Bouteilles de gaz comprimés XXIIIèmes Journées de l'ADHYS DÉCHETS CHIMIQUES Les risques au niveau du stockage relèvent de la très grande diversité des produits chimiques, qui sont parfois sans identification ou mal identifiés, et retrouvés dans des emballages dégradés XXIIIèmes Journées de l'ADHYS XXIIIèmes Journées de l'ADHYS DÉCHETS CHIMIQUES les différents types de contenants Bonbonnes rouges • Solvants • Huiles usagées Bonbonnes jaunes • Acides minéraux • Acides organiques Bonbonnes blanches • Bases • Solutions aqueuses avec toxiques (Cn, Hg…) • Révélateurs photo Sécuribac • Flaconnages de produits de laboratoire périmés Stockage au froid XXIIIèmes Journées de l'ADHYS D E C H E T S C H I M I Q U E S SERVICE DE SECURITE DU TRAVAIL Soute à Produits Dangereux Tour 34 – Couloir 34/24 – 5éme étage Tél : 01 44 27 57 53 Fax : 01 44 27 77 96 DEMANDE D’ENLEVEMENT DE DECHETS CHIMIQUES ( NON BIOLOGIQUES ET NON RADIOACTIFS ) Laboratoire : ___________________________________________________________ Adresse : Bâtiment : ______________________ Etage : ____________ Porte : _________ Nom de la personne responsable : ______________________________ Tél : _______ Nature des déchets (nom des produits) Nature du conditionnement Volume ou poids Risques particuliers Je soussigné(e) ___________________________________________________________ Qualité _________________________________________________________________ Certifie que les indications portées ci-dessus sont exactes et que les conditions exigées pour l’emballage et le transport sont remplies. Date : ____________________ Signature XXIIIèmes Journées de l'ADHYS SERVICE DE SECURITE DU TRAVAIL : 7 57 53 : 7 77 96 COLLECTE DU VERRE DE LABORATOIRE (verrerie et flacons) SERVICE DE SECURITE DU TRAVAIL Soute à Produits Dangereux Tour 34 – Couloir 24/34 – Bureau 523 : 7 57 53 : 7 77 96 DEMANDE D’ENLEVEMENT DE VERRERIE DE LABORATOIRE ( verrerie et flacons) Laboratoire : ______________________________________________________________ Adresse : Bâtiment ____________________________ Nom de la personne responsable Numéro du fût Etage _______ Porte _______ __________________________________________ Date d’enlèvement Cliché SARP Poids Ce fût de 64 litres, muni d’un couvercle à vis et équipé d’un sac plastique, est mis à votre disposition pour collecter exclusivement : Je soussigné(e) Qualité _________________________________________________________ - Les contenants en verre de PRODUITS CHIMIQUES ______________________________________________________________ Certifie que les indications portées ci-dessus sont exactes et que les conditions exigées pour l’emballage et le transport sont remplies. - La verrerie de laboratoire cassée VIDES EGOUTTES NON RINCES Date : Signature (ces collectes spécifiques sont déjà en place) XXIIIèmes Journées de l'ADHYS Le stockage des bouteilles de gaz comprimés XXIIIèmes Journées de l'ADHYS XXIIIèmes Journées de l'ADHYS DECHETS CHIMIQUES EVOLUTION DU TONNAGE 18 14 12 10 8 6 4 2 Années Total Bonbonnes XXIIIèmes Journées de l'ADHYS Flaconnages 05 20 04 20 03 20 02 20 01 20 * 00 20 99 98 97 96 95 94 93 92 91 90 89 88 87 86 0 85 Poids en tonnes 16 D É C H E T S B I O L O G I Q U E S XXIIIèmes Journées de l'ADHYS D E C H E T S B I O L O G I Q U E S SERVICE DE SECURITE DU TRAVAIL Soute à Produits Dangereux Tour 34 – Couloir 34/24 – 5éme étage Tél : 01 44 27 57 53 Fax : 01 44 27 77 96 DEMANDE D’ENLEVEMENT DE DECHETS BIOLOGIQUES ( NON RADIOACTIFS) Les déchets contenant des agents pathogènes doivent avoir été préalablement stérilisés. Ne pas stocker les déchets putrescibles plus d’une semaine. Laboratoire : ___________________________________________________________ Adresse : Bâtiment : ______________________ Etage : ____________ Porte : _________ Nom de la personne responsable : ______________________________ Tél : _______ Nature des déchets (nom des produits) Nombre de petits fûts Nombre de Grands fûts Risques particuliers Je soussigné(e) ___________________________________________________________ Qualité _________________________________________________________________ Certifie que les indications portées ci-dessus sont exactes et que les conditions exigées pour l’emballage et le transport sont remplies. Date : ____________________ Signature XXIIIèmes Journées de l'ADHYS CADAVRES D'ANIMAUX NON RADIOACTIFS (rats, souris) • Stockage en sacs, conservation dans des congélateurs • Evacuation par une société spécialisée, pour incinération Environ 180 kg en 2005 XXIIIèmes Journées de l'ADHYS DÉCHETS RADIOACTIFS • Eliminations par l’ANDRA enlèvements classiques (REA de périodes longues) 13 fûts de 120 l, 1 bonbonne de 30 l 2 fûts de 120 l de solides putrescibles enlèvements spéciaux oxyde de thorium, nitrate et acétate d’uranyle dioxyde et trioxyde d’uranium copeaux d’uranium à inclure dans une résine hydrophobe 29 sources scellées (dont 11 provenant de compteurs à scintillation) • Courtes périodes : en décroissance dans le local de la soute puis élimination par la filière adaptée au risque présent XXIIIèmes Journées de l'ADHYS DÉCHETS RADIOACTIFS XXIIIèmes Journées de l'ADHYS SERVICE DE SECURITE DU TRAVAIL Soute à Produits Dangereux Tour 34 – Couloir 34/24 – 5éme étage Tél : 01 44 27 57 53 Fax : 01 44 27 77 96 DEMANDE D'ENLEVEMEMENT DE DECHETS RADIOACTIFS Laboratoire de …………………………………………………………………………………………………. Tél :…………………………… N° DGSNR :……………………. N° DE FICHE :…………………. CATEGORIES DE DECHETS NATURE DU MELANGE SCINTILLANT Fournisseur des radioéléments :……………………………………….. Toutes les rubriques utiles doivent être remplies LIQUIDE (AQUEUX OU SOLVANT) VOLUME (EN LITRES) RADIOELEMENTS ACTIVITE (Bq) RISQUES PARTICULIERS N° DE FUT Je soussigné(e)……………………………………………. ……………………………………………… …………………………………… Nom prénom qualité Certifie que les indications ci-dessus sont exactes, que les conditions exigées pour le tri des déchets ont été remplies. Date : Signature : XXIIIèmes Journées de l'ADHYS DÉCHETS AMIANTIFERES • Matériels de laboratoires (étuves, établi, …) • Sacs d'aspirateurs • Equipements de protection individuelle (combinaisons, masques, …) 1,3 tonne en 2004 0,96 tonne en 2005 XXIIIèmes Journées de l'ADHYS DÉCHETS AMIANTIFERES XXIIIèmes Journées de l'ADHYS DÉCHETS ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES XXIIIèmes Journées de l'ADHYS DÉCHETS ELECTRIQUES ET ELECTRONIQUES • Matériels informatiques • Matériels de travaux pratiques Ex. : 1,6 tonne d’écrans 2,59 tonnes d’équipements divers : étuves, sèche-cheveux, .. 1,9 tonne d’unités centrales 12 réfrigérateurs XXIIIèmes Journées de l'ADHYS Déchets dangereux : tonnages 2005 BIOLOGIQUES 7,5 t Electriques Electroniques en Fin de Vie 6,1 t NEONS 0,442 t PILES 0,345 t CHIMIQUES AMIANTE 0,96 t XXIIIèmes Journées de l'ADHYS Flaconnages 5,2 t Résidus de manipulation 5 t CONTRAINTES, AVANTAGES, INCONVENIENTS D'UNE STRUCTURE CENTRALISEE Une structure centralisée nécessite que soient mis à disposition : • des locaux adaptés de superficie suffisante • des moyens humains XXIIIèmes Journées de l'ADHYS AVANTAGES Le système centralisé constitue une solution efficace à la limitation des stockages dans les laboratoires d'enseignement et de recherche. Les transferts entre la soute et les laboratoires se font à l'aide de chariots adaptés présentant toutes les garanties de sécurité en mettant à l'abri de tout renversement ou chute de containers. Ce mode de fonctionnement constitue un gain de temps pour les usagers (intervention sur simple appel téléphonique ou par fax). XXIIIèmes Journées de l'ADHYS Le site dispose d'une gestion informatisée des mouvements de déchets (regroupement des BSDI). Le service doit suivre l'évolution de la réglementation en matière de stockage des déchets de toute nature. Il a la charge de passer les marchés dans les secteurs de production des déchets à éliminer. XXIIIèmes Journées de l'ADHYS CONTRAINTES Ce système centralisé, pour satisfaire les usagers, se doit d'être performant : • approvisionnements réguliers en emballages vides • obligation de réponses rapides aux demandes des producteurs de déchets • nécessité pour le service de la soute d'évoluer en fonction des besoins recensés : – nouveaux types de collecte, – améliorations des prestations fournies (plus grande variété dans les conditionnements). XXIIIèmes Journées de l'ADHYS La gestion des déchets dans une école d’ingénieurs Laurent BISCARAS, Ingénieur Hygiène Sécurité Michel LE BRAS, Ingénieur de recherche Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille, BP 90108, F-59652 Villeneuve d’Ascq Cedex. http://www.ensc-lille.fr/ [email protected] La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Préparation d’une déclaration d’Installation Classée pour la Protection de l’Environnement ICPE Gestion des produits, des DIS Action Pédagogique sur le développement durable : un Agenda 21 (inGénieur 21) Gestion optimisée de tous les déchets La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 L’ENSCL forme des ingénieurs ayant des connaissances en chimie, physico-chimie, génie chimique et sciences de l'ingénieur. Elle est également habilitée à délivrer six Diplômes Nationaux de Master. 350 élèves, plus de 130 chercheurs permanents , nombreux chercheurs invités. Gestion de : - plus de 6000 produits différents - plus de 50 qualités de gaz Elle produit en conséquence des déchets dangereux (« produits » chimiques de la classe des déchets industriels spéciaux (DIS) La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Avant 2005, - Filière d’élimination des déchets liquides (solvants organiques, boues minérales) - Absence d’une telle filière : - pour les solides soit stockés en réserve tampon, soit traités comme des ordures ménagères , - les produits radio émetteurs (?), - les gaz et les liquides sous pression et leurs contenants, - pour les produits T+ et leurs dérivés (pas d’armoires de sécurité fermées, au mieux sécurisés par l’utilisateur/producteur) - 9 zones de stockage La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Réserve principale 1 en fait déchetterie (300m², gerbé 3m) Réserve principale 2 (80m², gerbé 1,6m) 3 stockages tampon 4 stockages tampon La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 ICPE Toute INSTALLATION exerçant une ACTIVITE pouvant engendrer un RISQUE et porter ATTEINTE A LA PROTECTION DE L’ENVIRONNEMENT peut relever : de la déclaration ou de l’autorisation MISSION: Elaboration d’une déclaration (classe D ) pour les bâtiments de l’ENSCL (élaboration pilotée par le Bureau Véritas, réalisée parallèlement mais indépendamment au dossier global sur l’ USTL) La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Classement des installations Installations soumises à déclaration (Classe D): Installations qui « ne présentent pas de graves dangers » Une déclaration adressée par l’exploitant au Préfet du département : faire connaître son activité respecter des prescriptions standardisées applicables à l’installation (généralement un arrêté type). Installations soumises à autorisation (classes A) Installations qui « présentent de graves dangers » A concerne les activités les plus polluantes ou les plus dangereuses, procédure longue procédure technique et financière contraignante. (respect prescriptions édictées par le préfet pour assurer la protection des intérêts visés à l’article 1er » de la Loi du 19 juillet 1976) La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 1ère étape: une opération comptable Substances ou préparations très toxiques: - Solides > 200 kg ; < 1000 kg - Liquides > 50 kg ; < 200 kg - Gazeuses > 10 Kg ; < 50 kg Seuils Limites pour une Déclaration (D) Inventaire Tri Élimination La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Stratégie pour une élimination optimale Diminuer les zones de stockages fermeture de la plus grande réserve réduire les volumes en stockage tampon Rappeler les textes réglementaires aux directeurs des composantes qui restent responsables de leurs stocks Désignation de correspondants « ICPE » dans chaque service pédagogie et définition de la mission propositions communes définition des déchets élimination concertée (Exemple: 200kg de mercure métallique; combien conserver?) les déchetteries provisoires réponse à l’enquête (listing INRS) La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Quelques difficultés ! « Le déchet a déjà été éliminé » « Ce déchet est un produit absolument indispensable » « Il doit être conservé comme justificatif d’un contrat terminé … il y a 10 ans » « C’est le résultat de la Thèse du directeur du Labo! » La solution Une déchetterie de voisinage en accès libre dépôts anonymes (danger: non étiquetage) La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Nos activités Tri journalier de la zone de dépôt Sécuriser une zone de stockage isolée pour: radio émetteurs Poisons et T+ mercure métallique produits sous pression (gaz non identifiés, produits anciens) amiante Organiser une déchetterie flacons , verrerie de laboratoire, Fûts, Cartons, Huiles noires, Gants, seringues La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Nos activités - identification des filières d’élimination: - un transporteur ou manipulateur agréé - une entreprise qui se charge de -la valorisation du DIS (Hg métallique, flacons,…) -sa transformation en déchets « ultimes », - séparation et élimination par nos soins des - déchets banaux, - des inertes. La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Résultats - 0.5 m3 de déchets radioactifs (i.e. 120 kg) non incinérables Conditionnement normalisé Demande d’accord préalable à l’ANDRA - 2 sources scellées dont une au strontium Nouvelle réglementation - 200 kg de déchets amiantifères (matériels anciens) Eliminés selon un marché ENSCL, - plus de 35 containers de gaz ou de liquides sous pression Mise en sarcophage Elimination par le Laboratoire de la Préfecture de Police de Paris La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Résultats - 6300 kg de produits de Laboratoire, Eliminés selon un marché ENSCL (Incinération pour déchets ultimes) - 250 kg de ces DIS dont 54 kg de produits mercuriels et 30 kg de déchets mercuriels métalliques n’ont pu être traités en région Nord, - 180 kg de mercure métallique repris gracieusement par un Laboratoire spécialisé dans le recyclage et l'affinage (Application d’une circulaire sur l’obligation de revalorisation des stocks inutilisés ou abandonnés) coût global de l’opération : estimé à 26000 € TTC La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Résultat: la déclaration ICPE possible Méthodologie: Equipe motivée Conduire le changement sans décrets Objectifs et indicateurs lisibles La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Avant Tri et élimination Regroupement par classe de Danger Bacs de rétention Après A réaliser: Gestion centralisée en flux tendu « un produit devient nécessairement un déchet » La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Proposer des conditionnements spécifiques: solvants et boues produit et matériels souillés aiguilles La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Avant Après Commande des gaz en flux tendu Suivi des bouteilles dans les services La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 Tri sélectif: papier et carton, cartouches et toners d’imprimantes, matériel informatique, piles. Contrats avec des sociétés de recyclage choisies pour leur politique: créations d’emplois et insertion. La gestion des déchets dans une école d’ingénieur ADHYS XXIII, 23 Mars 2006 « Les meilleurs déchets sont ceux qui ne sont pas produits » Gestion centralisée Gestion en flux tendu Mutualisation d’un grand nombre de produits Eliminer : un réflexe Eliminer: un coût assumé LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE A l’ INSTITUT DE PHYSIQUE NUCLEAIRE D’ORSAY UMR8608 – CNRS/IN2P3 – Univ. Paris Sud - Yves ADES, ACMO, Ingénieur SQE - Nicolas VIGOT, ACMO, Risques Radioactivité 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 1 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • LE CHEMINEMENT : – l’IPN d’Orsay – qu’est-ce qu’un déchet radioactif ? • Définition, origine, forme. – des déchets comme tout le monde ? • Les « gros » et les « petits » producteurs, spécificité des déchets de laboratoires et d’enseignement. – le processus : • Identifier, collecter, conditionner, contrôler, caractériser, entreposer, soumettre pour reprise, faire enlever, payer. – la reprise – la (les) réglementation(s) – on y pense… • La prévision, le financement, les DRM (Déchets à Risques Multiples). 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 2 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE UN LABORATOIRE DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR (UMR) : Effectif Effectif::500 500pp l’ d’Orsay, sur le Campus Universitaire d’Orsay 11 Bâtiments 11 Bâtiments 20 20000 000m2 m2 Accélérateurs 75p.p. Accélérateurs: :75 Détecteurs Détecteurs: :25 25p.p. Dir+Admin 70p.p. Dir+Admin: :70 Phys. Phys.Théor. Théor.: :60 60p.p. t Enseign Enseign.t.: :90 90p.p. Prévention Prévention: :15 15p.p. Théor. 80p.p. Théor.Acc. Acc.: :80 Cryo. 35p.p. Cryo.: :35 Frédéric Joliot prenant des photos du chantier de l'IPN d'Orsay, 1956. Cavités CavitésSupra. Supra.: :20 20p.p. 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT Radiochimie Radiochimie: :30 30p.p. LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 3 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • QU’EST-CE QU’UN DÉCHET RADIOACTIF ? – Définition interne : • Est considéré comme déchet potentiellement radioactif tout matériel ou produit sans aucune possibilité d’utilisation ou de transformation ultérieure par son détenteur, issu d’une zone réglementée (décret 2003-296) ou susceptible d’avoir été contaminé ou activé (extrait de la procédure de caractérisation des déchets potentiellement radioactifs de l’IPNO). • Le mode de constat : bon d’enlèvement (traçabilité, irréversibilité) 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 4 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • QU’EST-CE QU’UN DÉCHET RADIOACTIF ? – Origine : • Activités de recherche : radiochimie – contamination radioactive (dispersion de matière – risque de contamination labile) – diversité des radioéléments, périodes longues, mélange de plusieurs radioéléments – radioéléments connus a priori mais séparation difficile – large éventail d’activités et de formes – émetteurs α, matières nucléaires, radifères • Activités de physique : accélérateurs – activation, faible activité, émetteurs γ ou X, périodes courtes à moyennes – pièces volumineuses et complexes • Assainissements, démantèlements, travaux – diversité de matériaux (bois, ciment, plâtre, plomb, cuivre, acier, PVC, fibrociment) – très gros volumes – mélanges de radioéléments faible activité, période longue, inconnus a priori • L’Histoire : « documents Joliot », localiser les anciens laboratoires actifs – Forme : • Solides, liquides (aqueux, organiques), équipements 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 5 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE •• DES DES DÉCHETS DÉCHETS COMME COMME TOUT TOUT LE LE MONDE MONDE ?? –– Les Les «« gros gros producteurs producteurs »» :: URGENT URGENT •• •• Centrales Centrales nucléaires nucléaires Réacteurs Réacteursde derecherche recherche –– Les Les «« petits petits producteurs» producteurs» :: CLASSIQUE CLASSIQUE •• •• Industriels Industriels Services Servicesd’imagerie d’imageriemédicale médicale –– Déchets Déchets de de laboratoires laboratoires et et d’enseignement d’enseignement :: •• •• •• •• 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT Faible Faible volume volume Faibles Faiblesactivités activités Grande Grande diversité diversité Souvent Souvent en en zones zones urbaines urbaines ou ou d’enseignement d’enseignement LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 6 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • PROCESSUS : identifier collecter contrôler conditionner 3 mois payer 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT caractériser 3 jours faire enlever entreposer 3 ans LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR soumettre pour reprise 7 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • PROCESSUS : – Trier : • L’expérimentateur doit effectuer un conditionnement : – Sac rouge pour les émetteurs α – Sac bleu pour le thorium et l’uranium – Sac blanc pour les émetteurs β et γ – Sac noir pour les déchets supposés non radioactifs • En cas de doute ou de mélange de radioéléments, choisir le cas le plus pénalisant – Identifier : • BE émis à la fermeture du conteneur de déchets (sac, bonbonne, fût…) ou lors de leur découverte (matériel actif, pièce activée…) • Conteneur ou objet étiqueté de manière unique avec le numéro du BE : N° local/AAAA/MM/JJ/NN • Entreposage dans la zone de production • BE transmis au service compétent en radioprotection (SCR) 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 8 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • PROCESSUS : – Collecter : • Un agent du SCR muni du BE récupère le conteneur ou l’objet ou effectue un prélèvement (cas des conteneurs de liquides de grand volume) • Les mouvements de colis de déchets entre bâtiments sont considérés comme des transferts et n’entrent pas dans le cadre de la réglementation des transports de marchandises dangereuses • Les objets encombrants sont caractérisés directement, puis entreposés 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 9 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • PROCESSUS : – Contrôler : Déchets supposés actifs OUi NON Contrôle activité Contient des déchets chimiques NON OUi NON Déchets « ménagers » OUi Déchets Industriels Spéciaux Anomalie NON Contrôle radiologique 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT Actifs OUi LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Conditionnement 10 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • PROCESSUS : – Conditionner : • Conteneurs : – Solides : Fût polyéthylène de 120 l Fût métallique de 200 ou 400 l – Liquides : fûts à bonde de 30 l • Critères à prendre en compte : – Solides : solides compactables (SP) Présence d’émetteurs β/γ de période > 31 ans ? Activité > 37 MBq/kg ? Présence d’émetteurs α (< 0,1 Bq/g) ? Pas de : pièce métallique lourde, liquide aqueux, solvant organique, source scellée, déchets putrescibles, objets piquants ou coupants… Masse totale du fût < 100 kg 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 11 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • PROCESSUS : – Conditionner : – Liquides : solutions aqueuses (LA), solvants (LS) et huiles (LH) Présence d’émetteurs β/γ de période > 31 ans ? Activité > 37 MBq/l ? Présence d’émetteurs α ? pH Teneur en chlore, phosphore, fluor… Pas de solvant organique Pas de risque infectieux, pas de matière putrescible Volume total < 30 l 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 12 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • PROCESSUS : – Caractériser : Chaîne de spectrométrie γ « Mégafût » • Détecteur Ge hyper pur • Système électromécanique de convoyage, pesage et mise en rotation du colis • Poste de mesure γ : – Electronique numérique intégrée – Logiciel pour l’acquisition et le traitement des spectres – Logiciel pour la modélisation de la géométrie et la correction des courbes d’efficacité – Distance colis de déchets – détecteur réglable 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 13 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • PROCESSUS : – Soumettre pour reprise : • Demande d’accord préalable auprès de l’ANDRA : – Informations sur les conteneurs de déchets : Référence et type de conteneur Radioéléments présents et activités Masse Débit de dose au contact et à 1 m Contenu des fûts • Traitement du dossier par l’ANDRA – Envoi d’un accord préalable – Sinon retraitement et/ou reconditionnement des déchets par l’IPN • • 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT Rédaction de la demande d’enlèvement (formulaires 1359c) Envoi à l’IRSN qui désigne l’organisme collecteur (ANDRA) LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 14 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • PROCESSUS : – Entreposer : • Les déchets sont entreposés dans un local en zone contrôlée • Chaque colis doit être : – propre et en bon état – apte au transport : non contaminé extérieurement (< 0,4 Bq/cm² en β/γ et < 0,04 Bq/cm² en α) débit de dose au contact < 2 mSv/h – convenablement identifié 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 15 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • PROCESSUS : – Enlever : • L’enlèvement est annoncé au moins 48 h à l’avance • Le producteur remet les déchets au pied du véhicule • Le transporteur pèse et étiquette les colis pour le transport • Le transporteur charge le véhicule et arrime les colis • Le représentant du producteur et le transporteur signent un « bon de collecte » et une déclaration d’expédition de marchandises dangereuses qui confirment la prise en charge des colis 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 16 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • PROCESSUS : – Payer : • Les prix du déchet – pour donner une idée : un fût de 200 l SP4 (2 500 à 3 000 € – 12 « sacs ») un sac : trois imprimantes • Variation sur 10 ans – en 1996 : 1 200 € – en 2001 : 1 900 € – en 2006 : 2 500 € (+108 % !) • Souvent quand le projet est terminé – durée moyenne d’une expérience de radiochimie : 3 à 5 ans 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 17 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE •LA (LES) RÉGLEMENTATION(S) – rayonnements ionisants • Code de la Santé Publique, Code du Travail (DGSNR) – environnement • Code de l’Environnement – ICPE – (DRIRE) – matières nucléaires • Traité de non-prolifération – (IRSN-Euratom) – autres textes • Code des Marchés, Transports Matières Dangereuses (ADR) • Règles administratives et financières de la Fonction Publique – contradictions • budgétiser # provisionner, • monopole # délai 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 18 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • ON Y PENSE… – La prévision : • Comment améliorer la connaissance a priori (au moment de la proposition d’expérience physique ou chimique) : – du volume de déchets ? – de leur forme ? – de l’échéancier de leur production ? – de la part liée au démantèlement ? – des conditions de reprenabilité lorsqu’ils seront produits? 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 19 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • ON Y PENSE… – Le financement : • Comment prévoir, lors du projet d’expérience : – le coût de conditionnement des déchets ? – le coût d’enlèvement des déchets ? – les exigences techniques qui seront imposées lors de leur production ? 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 20 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE • ON Y PENSE… – Les DRM (Déchets à Risques Multiples) • Comment régler le problème de simultanéité de risques : – plomb (siphons, tuyauterie, briques de protection) – mercure activé ou contaminé – chimie des effluents liquides (corrosifs, suspensions, émetteurs α) – amiante contaminée – TFA complexes : installations extraites de zones accélérateurs 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 21 LA GESTION DES DECHETS RADIOACTIFS EN LABORATOIRE 7 avril 2006 Y. ADES N. VIGOT LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS La prise en charge par l'Andra des déchets et effluents radioactifs issus des laboratoires de recherche Frédéric BARBETTE Direction Industrielle Service Agrément et Acceptations des déchets Tél. : 01 46 11 84 31 © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 1 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Présentation de l’Andra 1979 : création de l'Andra, au sein du CEA Naissance d’un métier 1991 : loi du 30 décembre Indépendance vis-à-vis du CEA Reconnaissance d’un métier → séparer le gestionnaire du producteur → clarifier, élargir les missions de l'Andra L’Andra est financée par les producteurs de déchets (principe « pollueur payeur ») © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 2 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Les missions de l’Andra © Mission industrielle Mettre en œuvre des filières de gestion pour chaque catégorie de déchets Mission de recherche Principalement, étudier la faisabilité d’un stockage réversible en formation géologique profonde Mission d’information • Répertorier les déchets radioactifs en France • Mettre à disposition du public des informations claires et vérifiables - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 3 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Origine des déchets radioactifs Les "grands producteurs" : EDF, AREVA, CEA 96 % des déchets produits Le "nucléaire diffus" : plus de 1000 "petits producteurs" (universités, hôpitaux, centres de recherche, industrie, collectivités, particuliers,…), qui génèrent actuellement plus de 4000 colis/an 4 % des déchets produits © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 4 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS La réglementation L’Avis du 6 juin 1970 abrogé et remplacé par la circulaire DGS/DHOS n° 2001/323 ¾ Les effluents et déchets sont entreposés de façon distincte afin de permettre : • une décroissance quand < 100 jours • une prise en charge par l’Andra pour les autres déchets Sources scellées : doivent être reprises par leur fournisseur (R-1333-52 du code de l’environnement) © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 5 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Le guide d’enlèvement des déchets radioactifs ¾ Spécifications techniques édictées par l’Andra, en raison des impératifs de transport, de traitement et de stockage ¾ Procédure de prise en charge Consultable sur www.andra.fr © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 6 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Les catégories de déchets 7 catégories de déchets : ¾ Les déchets solides : SI solides incinérables : gants, cotons, papiers,… SNI solides non incinérables : métaux, verrerie,… SO solides organiques : cadavres d’animaux, litières,… ¾ Les déchets liquides : LA LS solutions aqueuses ¾ Les flacons de scintillation : solvants SL flacons en polyéthylène SLV flacons en verre © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 7 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Les emballages de collecte ¾ Les déchets solides : SI ou SNI ou SO ¾ Les flacons de scintillation : SL ou SLV ¾ Les déchets liquides : LA ou LS Fût à bondes de 30 litres en PE Fût à ouverture totale de 120 litres en PE Conformité IP-1 et IP-2 © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 8 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS L’étiquetage des colis ¾ Identification du producteur (triptyque) ¾ Identification du colis (code à barre) ¾ Désignation de la catégorie de déchet ¾ Respect de l’ADR © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 9 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS La collecte des déchets par l’Andra ¾ Protocole de sécurité ¾ Contrôles des colis ¾ Véhicules de transport ¾ Étiquetage du véhicule ¾ Bon de collecte ¾ Déclaration de transport © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 10 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Traitement des déchets (principaux sites) Centre de Regroupement Nord (Andra – Site CEA de Saclay) Centre de prétraitement (SOCATRI) Plate-forme d’entreposage FA-VL © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 Stockage FA/MA (ou TFA) (Andra – Centres de l’Aube) Incinération (CENTRACO) 11 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Traitement des déchets (synoptique général) Petits producteurs Recherche, hôpitaux, universités,… Centre de l’Aube Compactage Stockage Centre de Regroupement Nord (Saclay) SI, SO Centre de prétraitement (SOCATRI - Bollène) Broyage SL / SLV © Traitement LS Traitement LA - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 Tri SNI Incinération (CENTRACO - Marcoule) 12 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Le Centre de Regroupement Nord ¾ Déchargement et contrôle des colis © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 13 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Le Centre de Regroupement Nord ¾ Entreposage des colis, par catégorie de déchet © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 14 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Le centre de prétraitement ¾ Les déchets solides non incinérables (SNI) © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 15 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Le centre de prétraitement ¾ Les flacons de scintillation (SL et SLV) © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 16 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Le centre de prétraitement ¾ Les liquides aqueux et les solvants (LA et LS) © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 17 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS L’incinération ¾ Les déchets solides incinérables (SNI) ¾ Les déchets solides organiques (SO) ¾ Les cuves de liquides aqueux et de solvants issus du centre de prétraitement ¾ Les résidus solides issus du prétraitement des flacons de scintillation © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 18 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Le Centre de l’Aube Le plus grand centre de stockage de déchets radioactifs au monde Capacité : 1 million de m3 13 janvier 1992 : mise en exploitation En fonctionnement pendant plusieurs décennies © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 19 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Le Centre de l’Aube ¾ Le stockage des déchets solides de faible et moyenne activité • Compactage des fûts de déchets solides non incinérables issus du centre de prétraitement, puis immobilisation des galettes dans un colis de 450 litres • Colis de cendres immobilisées issus de l’incinération © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 20 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Le Centre de l’Aube Empêcher la dissémination de matières radioactives dans l'environnement grâce à trois barrières de confinement : le colis les cases de stockage la géologie du site © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 21 / 22 XXIIIèmes journées de l’ADHYS Conclusion ¾ Une filière de gestion adaptée à tous les types de déchets produits dans les laboratoires ¾ Une logique de qualité et de respect de l’homme et de l’environnement © - DI/AA – PPR TR ASAA 06 0083 – Marseille le 24/03/2006 22 / 22 Recommandations sur l’élimination des déchets radioactifs dans les laboratoires de recherche ¾ Présentation de l’ASN ¾ Gestion des déchets ¾ Retour d’expérience 1 Radioprotection - 2006 - DSNR Marseille Présentation de l’Autorité de Sûreté Nucléaire L’Autorité de Sûreté Nucléaire rassemble : ¾La Direction Générale de la Sûreté Nucléaire et de la Radioprotection (DGSNR) décomposée en 7 Sous Directions dont SD 1 Cycles du combustible, sources et transport SD 3 Installations nucléaires de recherche, démantèlement, sites pollués et déchets radioactifs SD 7 Rayonnements ionisants et Santé ¾Les Divisions Sûreté Nucléaire et Radioprotection (DSNR) implantées dans les régions. 2 Radioprotection - 2006 - DSNR Marseille L’Autorité de Sûreté Nucléaire en région 3 Radioprotection - 2006 - DSNR Marseille Les missions de l’Autorité de Sûreté Nucléaire Réglementer Participe à l’écriture de la réglementation Transcription des directives européennes (DGSNR) Autoriser Instruit les demandes d’autorisation pour le ministre de la santé (DSNR Signature par DGSNR) Contrôler : inspecter et sanctionner Présence sur le terrain - Visite de contrôle (DSNR) Crise (DGSNR) - Assistance au préfet Gérer les situations d’urgence PC (DSNR) Informer 4 Information du public et des acteurs du secteur (DGSNR et DSNR) Radioprotection - 2006 - DSNR Marseille Gestion des déchets Principes généraux de radioprotection Local déchets = Zone réglementée adaptée Contrôle d’accès Contrôles d’ambiance Signalisations des sources Activité déchets couverte par l’autorisation Tenue à jour d’un registre de l’activité réelle détenue Annulation de l’autorisation implique l’évacuation des déchets 5 Radioprotection - 2006 - DSNR Marseille Gestion des déchets Document de référence : Circulaire DGS/SD7 N°2001-323 du 09/07/01 relative à la gestion des effluents et des déchets d’activités de soins contaminés par des radionucléides Plan de gestion des déchets Tri Stockage Contrôle Evacuation 6 Radioprotection - 2006 - DSNR Marseille Tri Le tri des déchets doit être effectuée le plus en amont possible : A minima : Déchets traités localement en décroissance (T < 100 j) Déchets évacués vers l’ANDRA Pour la décroissance : tri en fonction de la période des radioéléments, leur nature physico-chimique, leur évacuation après décroissance. 7 Radioprotection - 2006 - DSNR Marseille Stockage Local déchet : Usage unique, fermé, facilement décontaminable Déchets clairement identifiés Liquide : Bac de rétention adapté au volume du container. Solides : Sacs ou poubelles fermés. Registre permettant d’assurer la gestion des déchets radioactifs stockés dans la pièce. 8 Radioprotection - 2006 - DSNR Marseille Contrôle et évacuation Contrôle des poubelles avant arrivée dans le local déchets Contrôle avant évacuation : Déchets solides : Activité détectée < 2 fois le bruit de fond Déchets liquides : Activité < 7 Bq/l Mesure à la fermeture du flacon Calcul pour s’assurer d’être inférieur à l’activité au moment de l’évacuation 9 Radioprotection - 2006 - DSNR Marseille Retour d’expérience des visites de contrôle Tri effectué correctement Local déchets : contrôles d’ambiance non réalisés Aspect réglementaire (affichage, décontaminable; etc…) Bac de rétention Registre de gestion des déchets Signalisation des colis de déchets Contrôle évacuation des déchets 10 Radioprotection - 2006 - DSNR Marseille XXIIIèmes Journées de l’ADHYS Retour d’expérience « Elimination des bouteilles de gaz » Mickael CADUDAL Université de RENNES 1 La gestion des déchets à l’université de RENNES 1 L’université de RENNES 1: – – – – établissement pluridisciplinaire 25 000 étudiants 2 500 personnels multisite : 3 campus sur RENNES :164 hectares dont 34 hectares bâtis. 10 implantations réparties sur la Bretagne. Le service Qualité – Sécurité - Environnement 8 personnes: – un ingénieur Qualité Sécurité Environnement, responsable du service, – une secrétaire, – 2 Techniciens, – 2 Agents, – une animatrice Qualité stagiaire, – un chargé de mission « dossier ICPE », La gestion des déchets Une gestion assurée par le service QSE. Un technicien ( 80 % de son activité). Un agent (60 % de son activité). Budget: 340 000 Euros. Déchets concernés: tous excepté les déchets de chantier et les déchets vert. Mission : – – – – – définir et organiser les procédures d’élimination. livraison des conteneurs homologués. récupération de certains déchets dans les laboratoires. tri, reconditionnement. suivi réglementaire et administratif. La gestion des déchets 3 grandes catégories: – Les Déchets Dangereux: chimique, biologique, radioactif, bouteilles de gaz… – Les Déchets Spéciaux: DEEE, les huiles, les cartouches d’encre, les piles … – Les Déchets Banals: Les ordures ménagères, le papier, le carton, les encombrants… Type de bouteilles rencontrées Les anciennes Date de mise en service: 1929 Les inconnus Type de bouteilles rencontrées Les bouteilles achetées Les bouteilles louées Procédure de récupération Les laboratoires doivent faire une demande auprès du service QSE. – Les renseignements à fournir: Nom du gaz Type de bouteille Année de mise en service et année d’épreuve Lieu de stockage et personne à contacter Procédure de récupération Les bouteilles sont récupérées par le technicien et/ou l’agent. Suivant la taille de la bouteille, le transport se fait sur un chariot adapté ou dans une caisse avec de la vermiculite pour caler la bouteille. Entreposage dans un lieu aéré et fermé à clé Procédure de récupération Procédure d’élimination Faire un dossier avec: – Photo des bouteilles – Type de gaz – Type de bouteille – Année de mise en service Les enlèvements En 2000 – Intervention de l’APAVE pour identifier nos bouteilles. – La société « Air liquide » a accepté de reprendre une partie des bouteilles. – Elle a refusée : les bouteilles interdites selon la réglementation des transports, les produits type organométallique, reprise interdite par arrêté préfectoral, les produits qu’elle ne sait pas traiter. – 128 bouteilles éliminées pour un coût de 58 000 Euros. Les enlèvements En 2001 – La société « PRAXAIR » a accepté de reprendre les bouteilles qu’elle fournie (Praxair, Matheson, Air carboxylique…). – 21 Bouteilles éliminées pour un coût de 2 300 Euros. En 2004 – La société « PH DEMULDER » a repris toutes les bouteilles en stockage. – 106 Bouteilles éliminées pour un coût de 50 000 Euros. Les coûts Les bouteilles louées doivent être reprises gratuitement par la société qui les fournie. Le coût d’élimination d’une bouteille dépend du type de produit, de sa taille et de son année de mise en circulation. – Ex : Type de bouteille B4 Dioxyde de soufre: 1000 Euros HT. Butène 2: 400 Euros HT. Trifluorure de bore:1350 Euros HT. conseils En interne: – – – – – – Port des équipements de protection. Vérifier l’absence de fuites. Transport dans un véhicule adapté par une personne formée. Stockage dans un milieu aéré et fermé à clé. Attacher les bouteilles. Tenir à jour un registre du stock de bouteilles. Avant l’enlèvement – Vérifier l’autorisation de la société – Vérifier la destination des bouteilles. (homologation du centre de traitement). – Faire un protocole de chargement. conseils L’enlèvement: – Compléter le bordereau de déchets dangereux. – Vérifier que les bouteilles sont transportées conformément au règlement transport de matières dangereuses( validité de l’attestation du chauffeur, signalétique du véhicule…) Quelques sociétés Praxair: http://www.praxair.fr/ P.H. Demulder http://phdemulder.web1000.com La SLIR: http://www.slirenvironnement.com/ Air liquide: http://www.france.airliquide.com/fr/index.asp L'ADEME , Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Energie hhh Établissement public à caractère industriel et commercial Créé en janvier 1992 par la fusion de 3 agences gouvernementales préexistantes placé sous la tutelle des ministres chargés de hhh la recherche hhh l'écologie hhh l'énergie L'ADEME , acteur du développement durable participe activement à la mise en œuvre des politiques publiques en matière de hhh développement durable hhh énergie hhh environnement contribue au respect des engagements internationaux pris par la France Elle est à l'écoute des problématiques et des enjeux de société L'ADEME , un expert public indépendant Une large capacité d’intervention au plan hhh local hhh national hhh international L'appui d'un réseau de partenaires hhh en France h h h dans le monde Effectifs de L'ADEME h h h plus de 850 collaborateurs Implantation de L'ADEME hhh 3 services centraux (Angers, Paris, Valbonne), le siége social étant à Angers hhh 26 délégations régionales hhh 3 représentations dans les Territoires d'outre-mer hhh 1 bureau à Bruxelles Budget d’intervention de L'ADEME h h h Budget d'intervention 2005 : 375 millions d'euros (EPRD initial) Les domaines d'intervention de l'ADEME L'air et déchets et les sols pollués Les les transports nuisances sonores L' efficacité Les énergétique énergies renouvelables Les management environnemental Le Les principes d'intervention de l'ADEME hhh Encourager la recherche et l'innovation technologique hhh Conseiller pour aider à la décision hhh Soutenir l'investissement hhh Diffuser les pratiques exemplaires hhh Informer et sensibiliser hhh Privilégier une approche territoriale Recherche et développement à l'ADEME hhh Contribuer à l'approfondissement des connaissances et au progrès des techniques et des pratiques hhh Valoriser aux plans économique et social les recherches soutenues hhh Participer à la mise en réseau des acteurs publics et privés hhh Collaborer à la construction d'un espace européen de la recherche L'ADEME, sur le terrain h h h Accompagner les collectivités locales et les entreprises avec une capacité d'intervenir à toutes les étapes des projets : de l'identification des problèmes à la mise en oeuvre des solutions en passant par l'aide à la décision hhh Participer à la construction conjointe des politiques régionales et locales contribuant au développement durable du territoire h h h Contribuer à la mobilisation des compétences et des partenaires au plan local De nouveaux instruments financiers en faveur de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie hhh Le FOGIME (Fonds de garantie des investissements de maîtrise de l'énergie) créé en 2001 hhh Le FIDEME (Fonds d'investissement de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) lancé en 2003 associent fonds publics et privés et sont destinés tout particulièrement aux PME. L'ADEME a initié la mise en place de ces fonds et est associée à leur gestion L' action internationale de l'ADEME h h h Appuyer la participation française à la construction européenne hhh Contribuer aux accords internationaux hhh Participer aux programmes énergie et environnement dans les pays en développement hhh Promouvoir les technologies et le savoir-faire français L' action de l'ADEME en direction des citoyens hhh Réalisation d'outils d'information : collection de guides pratiques, expositions, autodiagnostics hhh Conduite de campagnes de sensibilisation hhh Contribution au développement et coordination du réseau des Espaces Info¼ Énergie Ce réseau de proximité qui couvre l'ensemble du territoire fournit informations et conseils pratiques personnalisés aux particuliers,aux artisans et petites entreprises LE RECYCLAGE • • • • HISTORIQUE DU RECYCLAGE RECYCLAGE ET DEFINITION CARACTERISTIQUES DU RECYCLAGE RECYCLAGE ET ECONOMIE LE RECYCLAGE UN VIEUX METIER AGE DES PLASTIQUES AGE DES METAUX METAUX VERRE PLASTIQUES PAPIERS-CARTONS 4500 ans av JC 1974 2000 RECYCLAGE VIEUX METIER D’AVENIR PRODUITS SIMPLES 50 puis 80 % EQUIPEMENTS COMPLEXES 20 à 30 % 1960 1974 2000 MOTEUR ECONOMIQUE 2030 MOTEUR ENVIRONNEMENT NOUVEAUX OBJECTIFS POUR LE RECYCLAGE 55 % en 2008 entre 22,5 et 60% par matériaux 90 % en 2006 70 % en 2006 80 % en 2006 - 85 % en 2015 DEFINITION RECYCLAGE Processus industriel visant à introduire les matériaux provenant de déchets, alors dénommés matières premières secondaires, dans un cycle de production en remplacement total ou partiel d’une matière vierge afin de réaliser le même produit ou un produit différent. DEFINITION RECYCLAGE VALORISATION GESTION DES DECHETS ELIMINATION AU SENS DE LA LOI DE 1975 TRAITEMENT TRANSPORT REGROUPEMENT TRANSFERT REEMPLOI REUTILISATION RECONDITIONNEM ENT RECYCLAGE REGENERATION COVALORISATION COLLECTE PRETRAITEMENT PRE-COLLECTE VALORISATION VALORISATION ENERGETIQUE « ELIMINATION » MISE EN DECHARGE PYROLYSE METHANISATION VALORISATION BIOLOGIQUE INCINERATION LES FORMES DE VALORISATION MATIERE EXTRACTION PRODUCTION MATIERE PREMIERE TRANSFORMATION RECYCLAGE REGENERATION PRODUCTION BIENS DE CONSOMMATION DISTRIBUTION RECONDITIONNEMENT REEMPLOI REUTILISATION TRI PREPARATION COLLECTE ABANDON DECHET CONSOMMATION MATIERE PREMIERE SECONDAIRE Matière première d’un processus industriel, se substituant ou pas à des matière premières vierges, c’est à dire extraites directement de ressources naturelles, et provenant du traitement de biens consommés ou de résidus de production LE TRIPLE BENEFICE DU RECYCLAGE LIMITE L’IMPACT DES DECHETS SUR L’ENVIRONNEMENT MOTEUR ECONOMIQUE PROTEGE LES RESSOURCES L’INTERET DU RECYCLAGE EN TERME D’EMPLOIS • 10.000 t DE DECHETS MENAGERS ET ASSIMILES GENERENT: – 1 emploi pour le stockage – 4 emplois pour l’incinération – 6 emplois pour le tri des DBE – 21 emplois pour le tri des OM – 50 emplois pour le démantèlement des DEEE LA RECUPERATION ET LE RECYCLAGE en 2003 – • • • • 2900 récupérateurs pour 29.800 salariés 31 Mt collectés 6,3 Milliards d’euros de chiffre d’affaires 350 M€ d’investissement – • • • • Source enquête FEDEREC 2003 Source ADEME Bilan du recyclage 2003 45 broyeurs à ferrailles Fort tissu de 200 sites d’industries de recyclage 17 Mt de matières de recyclage incorporées 65.000 salariés DES CARACTERISTIQUES CONTRASTEES PRODUCTION MONDIALE (sauf Pap. Cart.) BASE 100 en 1970 500 ACIER 794 Mt 400 300 PAPIERS CARTONS 301 Mt 200 1 9 9 8 1 9 9 4 1 9 9 0 1 9 8 6 1 9 8 2 1 9 7 8 1 9 7 4 100 1 9 7 0 PLASTIQUES 134 Mt ALUMINIUM 22 Mt Source SPMP et COPACEL TAUX D ’UTILISATION PAR MATIERE Mt/an 1000 Fe Pap Cart 5 100 Plast. Al 10 Zn 32,5 45 42 Cu 28 50 Pb 56 1 0 10 20 30 40 % D ’UTILISATION 50 60 sources multiples 70 DU DECHET AU RECYCLAGE HORS ORGANIQUE Ordures Ménagères 24 Mt Collecte sélective - tri Encombrants Ménagers 4 Mt 0,7 Mt 2,8 Mt Collecte spécifique - broyage 7,0 Mt 0,6 Mt VHU 1,2 Mt Collecte spécifique - broyage 0,8 Mt Tri sur mélange Déchets des Entreprises 48 Mt Collecte Directe TOTAL 12 Mt sur 17 Mt recycles en France Autres sources 5 Mt EVOLUTION DES TAUX D’UTILISATION 70 60 50 40 30 20 10 Verre Papier Cartons Acier 2003 2002 2001 2000 1999 1998 1997 1996 1995 1994 1993 1992 1991 1990 0 EVOLUTION DU RECYCLAGE EN FRANCE Evolution des tonnages utilisés par l’industrie française du recyclage 20000 0,4 Mt 0,7 Mt 15000 2,0 Mt 5,8 Mt 10000 Plastiques Métaux Non-Ferreux Verre Papiers-Cartons 8,3 Mt 5000 0 1990 1995 2000 Acier EVOLUTION DU RECYCLAGE EN FRANCE Evolution des tonnages utilisés par l’industrie française du recyclage Base 100 en 1990 0,4 Mt 280 Acier 2,0 Mt 5,8 Mt 180 8,3 Mt 0,7 Mt 20 04 20 02 20 00 19 98 19 96 19 94 19 92 19 90 80 PapiersCartons Verre Métaux NonFerreux Plastiques PRODUITS EN FIN DE VIE ET RECYCLAGE 1 600 kt 1 400 100% 90% 89% 1 350 80% 1 200 70% 1 000 65% 870 60% 898 800 50% 40% 561 600 32% 34% 31% 27% 386 400 289 332 21% 20% 191 118 200 30% 121 170 10% 112 26 7 0 0% VHU (hypothèse haute) DEEE (estimation / 2003) Flux de PFV Solvants (indicatif / 2003) Huiles usagées (2004) Quantités recyclées Pneus (2004) Accumulateurs* (2003) Taux de recyclage (%) Piles* (2003) LE RECYCLAGE ET SES FREINS PRODUCTION MATIERE PREMIERE TRANSFORMATION PRODUCTION BIENS DE CONSOMMATION PRIX MATIERE VIERGE REGLEMENTATION ACCEPTATION GISEMENT MOBILISATION DES ACTEURS COÛTS ET TECHNOLOGIE TRI PREPARATION DISTRIBUTION TECHNOLOGIE COÛTS ET DEVELOPPEMENT DU SERVICE STRUCTURATION DES ACTEURS COLLECTE ABANDON DECHET CONSOMMATION RECYCLAGE : LIMITES ECONOMIQUES COURS DES MATIERES VIERGES DEMANDE DE RECYCLE IMAGE DU RECYCLE CONCURRENCE D’AUTRES MATIERES COÛTS DE MOBILISATION COÛT DES AUTRES MODES DE TRAITEMENT EVOLUTION DES COURS Sn Ni 1989 à 2000 US$/t VALEURS JOURNALIERES CASH 17500 Al 15500 Ni Cu Pb Sn 13500 Zn 11500 9500 7500 5500 03/01/2000 03/01/1999 03/01/1998 03/01/1997 03/01/1996 03/01/1995 03/01/1994 03/01/1993 03/01/1992 03/01/1991 03/01/1990 03/01/1989 3500 SOURCE LME LES FACTEURS DE COUT RECETTES DEPENSES VENTE DES MATIERES FINANCEME NT EXTERNE PRESTATAI RE DECHARGE INCINERATION DETENTEUR DEPENSES RECETTES VENTE DE SERVICE COLLECTEUR RECETTES DEPENSES VENTE DES PRODUITS ACHAT DE MATIERES PROCESS RECYCLEUR MATIERE PREMIERE VIERGE ENERGIE RECETTES VENTE DE MATIERE TRI PREPARATION TRANSPOR T DEPENSES TRANSPOR T TRAITEMEN T NOUVEL EQUILIBRE ECONOMIQUE HIER AUJOURD ’HUI MARCHE D’ECONOMIE DE MATIERES PREMIERES MARCHE D’ECONOMIE DE MATIERES PREMIERES ET DE SERVICE REFERENCES CHARGES REFERENCE CHARGES TRAITE MENT COLLE CTE SERVIC E OU TAXE VENTE MATIERE SECONDAIRE VIERGE - X% COURS VIERGE COLLE CTE VENTE MATIERE SECONDAIRE VIERGE - X% COURS VIERGE TRAITE MENT RECETTES RECETTES DECHA RGE UNE NOUVELLE ECONOMIE DU DECHET LA RESPONSABILITE PARTAGEE SUR LES PRODUITS FABRICANT MATIERE PREMIERE DETENTEUR ORGANISME SPECIALISE TRAITEUR RECYCLEUR MONETAIRE DISTRIBUTEUR COLLECTIVITES LOCALES COLLECTEUR DECHETS PRODUITS ATELIERS SANS FRONTIERES & VEOLIA PROPRETE Un partenariat qui recycle à « 100 % » les parcs informatiques usagés pour lutter contre la fracture numérique : - Reconditionnement du matériel en état de marche - Recyclage complet du matériel informatique - Équipement de projets solidaires dans les pays en développement UNE ACTION DE DEVELOPPEMENT DURABLE Ateliers Sans Frontières – Véolia Propreté • Présentation du partenariat • Notre activité de revalorisation • Pour un réemploi solidaire ATELIERS SANS FRONTIERES Association créée le 14 mars 2003, Ateliers sans Frontières vise en France à favoriser l’insertion sociale et professionnelle de jeunes et d’adultes en grande difficulté au travers de la récupération et la remise à neuf de matériel sportif, paramédical et informatique destiné à équiper des actions à vocation sociale ou humanitaire. ASF s’articule autour de trois missions essentielles : 1. Un tremplin pour les personnes en difficulté Inauguration du chantier omnisport, Inde 2004 S’appuyant sur un réseau dense de partenaires sociaux, Ateliers Sans Frontières mobilise des dizaines de jeunes et d’adultes en situation d’exclusion et les accompagne dans la préparation de leur avenir professionnel et leur projet de vie. 2. Un soutien aux actions de solidarité Ateliers Sans Frontières permet d’équiper des actions de solidarité sur le terrain avec du matériel de qualité (du matériel sportif, éducatif, des ordinateurs, des fauteuils roulants…) 3. Lutter contre le gaspillage en favorisant l’emploi En récupérant auprès des collectivités, des entreprises, des administrations, Ateliers Sans Frontières participe à la revalorisation des déchets en permettant leur réemploi pérenne dans une logique de développement durable. ASF : Quelques chiffres en 2004 - Plus de 150 emplois d'insertion créés depuis juin 2000 - Une dizaine de chantiers de solidarité internationale réalisés (au Kosovo, Maroc, Inde, Cameroun, Sénégal, etc…) - 64% de nos salariés ont trouvé un emploi ou une formation qualifiante à la sortie en 2003 - Des dizaines de tonnes de matériel expédiés sur une douzaine de destination depuis 2000 Véolia Propreté TRIADE ELECTRONIQUE Forte de dix années d’expérience et des savoir-faire complémentaires de son groupe Véolia Propreté, Triade électronique est une des premières sociétés française à dédier exclusivement son activité au recyclage des Déchets d’Équipements Electriques et Electroniques (D.E.E.E.) auprès des entreprises et des collectivités locales. L’offre de Triade Électronique se décompose suivant 3 grands axes : 1. 2. La collecte des DEEE Triade intervient partout en France, tant chez les industriels qu’en déchetteries en s’appuyant sur ses centres régionaux de traitements et regroupements. L’expertise traitements des DEEE Triade effectue des traitement spécifiques de recyclage et de dépollution pour chaque DEEE (équipements informatiques, électroniques, robotiques, monétiques, téléphoniques, électriques et électroménagers, etc…) 3. Le suivi et la qualité de la prestation Triade réalise ses prestations suivant les normes ISO 9001 et ISO 14001 en garantissant une parfaite traçabilité. La qualité des services et le respect de l’environnement ont toujours été et seront toujours des constantes de son action. Filiale de Véolia Propreté, numéro 2 mondial de la propreté Date de création : 1992 Collecte globale 2003 : 25.000 tonnes de DEEE Implantations : Ile de France, Rhône-Alpes, Grand-Sud 2 partenaires / 3 objectifs communs Ateliers Sans Frontières Onyx Triade Électronique Association d’insertion sociale et professionnelle de publics en difficulté Leader du recyclage des déchets informatiques en France Nos objectifs : - Créer de l’emploi en France pour les personnes les plus en difficulté, plus de 80 personnes embauchées à ce jour - Assurer le retraitement des déchets dans le respect de l’environnement et de la réglementation nationale et communautaire sur les DEEE - Lutter contre la fracture numérique et contribuer au développement des pays du Sud UNE SOLUTION GLOBALE DE COLLECTE ET DE RECYCLAGE DANS LE CADRE D’UNE VERITABLE DEMARCHE DE DEVELOPPEMENT DURABLE Le cadre réglementaire Depuis le 13 août 2005, le décret du 20 juillet 2005 relatif au traitement des Déchets d’Équipements Electriques et Électroniques (DEEE) est entré en vigueur. Désormais, les administrations et les entreprises seront tenues de : - Recycler les DEEE dans les normes environnementales - Favoriser le réemploi du matériel chaque fois que cela est possible On distingue trois types de DEEE : les produits blancs : appareils de lavage (lave-linge ou lave-vaisselle), de cuisson et de préparation culinaire les produits bruns : appareils audiovisuels (TV, magnétoscope, Hi-Fi) les produits gris : équipements informatiques et bureautiques Une démarche globale pour le recyclage des parcs informatiques NOTRE PROCESSUS DE RECYCLAGE REPOND A CES EXIGENCES COLLECTE DU MATERIEL INFORMATIQUE TRI MATERIEL REEMPLOYABLE* – ASF - Écraser les données et formater le disque dur en garantissant une sécurité maximale (BLANCCO) - Nettoyer et reconditionner le matériel - Envoyer vers des ONG du « sud » et contrôler l’utilisation - Éditer un bordereau de suivi DECHETS – TRIADE - Détruire le matériel selon les normes ISO 9001 et ISO 14001 - Optimiser la valorisation matière - Éditer un certificat de recyclage et de destruction - Éditer un bordereau de suivi de déchets industriels (BSDI) * Spécifications minimales du matériel revalorisable pour ASF (au 01/01/2006) : - Pentium III - 400MHz - 6 Go de DD – 128 Mo de RAM - Ecrans 15’’ Ils nous ont déjà fait confiance Collectivités territoriales : Conseil Général de l’Essone et du Val d’Oise, Préfecture du Val d’Oise, Mairies de Villeneuve St George, du Plessis Robinson, de St Denis, d’Arcueil, de Bonneuil/Marne, de Fontenay/bois… Entreprises et institutions : TOTAL, Renault F1, Butagaz SNC, Archon Group, Réservoir Prod, Conseil de la Concurrence, Rhodia, Deloitte, Auchan, Groupe France Mutuelle, SERPIE, Hôpital des Quinze-vingt, DGCCRF, Néopost, Harrison & Wolf, Alkan, Actif DPS… Associations partenaires : Computer Aid International, Adiflor, Codegaz, Humatem, Fais nous réver… Ils soutiennent le projet : Ministère Emploi et Solidarité, la Région Ile de France, le département du Val de Marne, les fondations d’entreprise de Veolia Environnement, RATP, SNCF, Gaz de France, Vinci, Auchan pour la jeunesse, MACIF, Caisse d’Epargne, … Chantier international au Sénégal Quel devenir pour les ordinateurs? De l’état de déchet à celui d’outil solidaire « En occident, les modèles évoluent si vite que l'année prochaine 300 millions de microordinateurs partiront à la poubelle aux Etats-Unis » Ravi Aganwal, directeur de l'ONG Toxics Link (Courrier International n°694 du 19 février 2004) Depuis un an, nous avons équipé plus d’une dizaine de projets de solidarité dans les pays en développement. Quel devenir pour les ordinateurs? De l’état de déchet à celui d’outil solidaire 2005 • Début de l’activité informatique 180 tonnes de matériel informatique recyclé • Plus de 3000 ordinateurs revalorisés • 6 chantiers de solidarité (Maroc, Brésil, Thaïlande, Sénégal, Inde) • 25 associations de développement équipées en matériel informatique Quel devenir pour les ordinateurs? De l’état de déchet à celui d’outil solidaire Quelques exemples en 2005 Sénégal : juin, une équipe d’Ateliers Sans Frontières s’est rendue à Saint Louis afin de créer et d’équiper un espace de formation aux NTIC au sein d’un foyer d’enfants des rues et un cybercafé. L’installation de cet espace offre aux enfants la possibilité d’acquérir des connaissances fondamentales pour leur vie professionnelle future. Le cybercafé est un lieu de rencontre et d’échanges entre la population et les enfants des rues. Cela contribue à améliorer l’image de ces jeunes au sein de la population de Saint Louis. Quel devenir pour les ordinateurs? De l’état de déchet à celui d’outil solidaire Quelques exemples en 2005 Maroc : avril, envoi d’un conteneur d’ordinateurs pour équiper plusieurs établissements scolaires, dont deux à Stehat, village enclavé du Rif. Cet équipement est mis à la disposition de la population locale, il permet une ouverture et une autoformation aux TIC. Quel devenir pour les ordinateurs? De l’état de déchet à celui d’outil solidaire Quelques exemples en 2005 Bénin : septembre, témoignage de l’association Planète Urgence : « Les ordinateurs complets sont arrivés à bon port. Ils viennent à point nommé : ils permettent de répondre à une demande de plus en plus forte en matière de formation en bureautique au profit des instituteurs, étudiants, élèves, lycéens, personnel des associations locales... Parallèlement aux cours, l'ordinateur servira dans le cadre de notre programme d'accès à Internet pour la communauté : nous utilisons tous les PC dans la journée pour faire de la formation et le soir pour surfer. » Ateliers Sans Frontières 3 ANTENNES POUR ACCOMPAGNER LES PROJETS : 2005 : ASF MAROC 2006 : ASF RSA (Republic of South Africa) 2006 : ASF ALGERIE Localement : répondre aux besoins et suivre les projets Les antennes Ateliers Sans Frontières : véritables « ponts » entre le Nord et le Sud Ateliers Sans Frontières - France Les antennes internationales ASF - Maroc ASF - Algérie ASF - RSA Acteurs locaux : Associations, écoles, clubs de sport, collectivités L’enjeu des antennes Notre Démarche • Identifier et sélectionner les acteurs locaux • Accompagner les porteurs de projets dans la définition de leurs besoins • Suivre les projets afin de contribuer à leur pérennisation Nos Objectifs Nos Moyens • Equiper les acteurs locaux en matériel informatique et sportif • Collecter du matériel envoyé d’Ateliers Sans Frontières France • Construire des infrastructures sociosportives et multimédia • Réaliser des chantiers locaux et internationaux • Favoriser la création d’emplois localement • Mettre en place des ateliers de solidarité numérique ASF Maroc : antenne pilote Deux outils : • Atelier de Solidarité Numérique • Appel à projets Trois objectifs : • Favoriser l’insertion des jeunes marocains en difficulté • Favoriser les porteurs de projets utilisant l’informatique comme outil d’éducation • Revaloriser du matériel informatique à destination de l’école publique Appel à projets “Assoclic” pour une chaîne de Solidarité Numérique • Repérer sur tout le territoire marocain les structures et les acteurs utilisant l'informatique comme outil d'éducation et d'intégration sociale • Equiper les meilleurs projets avec du matériel informatique reconditionné et doté des logiciels adaptés pour rendre leurs initiatives possible • Accompagner et former les porteurs de projets à l'utilisation du matériel pédagogique et des logiciels de bureautique • Valoriser les initiatives les plus remarquables et les bonnes pratiques et capitaliser les expériences 1200 kits informatiques (1 ordinateur reconditionné + 1 pack logiciel + 1 pack formation) seront distribués en 2006 sur une centaine de projets sélectionnés sur les trois thématiques suivantes : • Aide à la scolarisation et éducation des jeunes (éducation de base et non formelle, programmes d'éveil et préscolaire...) • Emploi et formation professionnelle (apprentissage d'un métier, création de cybercentres communautaires, aide à la création de micro-entreprises...) L’atelier de Solidarité numérique Ateliers Sans Frontières - France Envoi du matériel informatique Ateliers locaux - Maroc Stockage et logistique Test et petites réparations Installation des logiciels Formation des bénéficiaires Assistance et maintenance Mise à disposition du matériel Association 1 Association 2 Association 3 L’atelier de Solidarité numérique • 3 objectifs : – Favoriser l’insertion des jeunes marocains en difficulté: assurer des formations qualifiantes à la maintenance informatique (30 jeunes en 2006) – Favoriser les porteurs de projets utilisant l’informatique comme outil d’éducation – Prolonger la durée de vie de l’ordinateur : assurer la maintenance logiciel et matériel Pour nous contacter Responsable développement France Pascal Lermechin [email protected] Responsable du développement Rachel Rodriguez [email protected] Chargé de mission Solidarité numérique Grégoire Prudhon [email protected] ONYX TRIADE 17 rue Gay Lussac 95500 GONESSE Tél : 01 30 11 52 67 Fax : 01 30 11 21 16 www.triade-electronique.com ATELIERS SANS FRONTIERES 17 rue du Moulin Bateau 94380 Bonneuil Tél : 01 56 71 28 28 Fax : 01 56 71 28 29 www.ateliersansfrontieres.org Le décret du 20 juillet 2005 Relatif au traitement des Déchets d’Équipements Électriques et Électroniques (DEEE). Symbole pour le marquage des équipements électriques et électroniques. Les équipements électriques ou électroniques fonctionnent grâce à des courants électriques ou à des champs électromagnétiques. On distingue trois types de DEEE : les produits blancs : appareils de lavage (lave-linge ou lavevaisselle), de cuisson et de préparation culinaire. les produits bruns : appareils audiovisuels (TV, magnétoscope, Hi-Fi). les produits gris : équipements informatiques et bureautiques. Le décret n° 2005-829 relatif aux DEEE transpose en droit français une directive européenne datant de janvier 2003. Ce décret impose notamment : la collecte des déchets d'équipements électriques et électroniques le traitement systématique des composants dangereux la valorisation de tous les DEEE collectés avec une priorité donnée à la réutilisation et au recyclage. Les objectifs de cette législation: ¾ 4kg par habitant et par an de DEEE collectés sélectivement au 31/12/2006 ¾ Obligation de reprise 1 pour 1 par les distributeurs ¾ Mise en place par les producteurs de leur propre système de collecte sélective. Le Cadre Réglementaire L’enlèvement et le traitement des déchets d’équipements électriques et électroniques professionnels issus de produits mis sur le marché avant le 13 août 2005 incombent aux utilisateurs sauf s’ils en ont convenu autrement avec les producteurs (art. 20). La valorisation et, en particulier, la réutilisation des déchets d’équipements électriques et électroniques est préférée à leur destruction (art.22). Les professionnels générant des DEEE sont donc responsables de leur élimination, de leur traitement et de leur recyclage. Les entreprises doivent faire appel à des organismes professionnels qui peuvent répondre à une série de normes sur le recyclage des DEEE et pouvant certifier leur suivi complet. Pour les équipements informatiques mis sur le marché après le 13 août 2005, ce sont les producteurs d’équipements ou les placeurs sur le marché qui sont responsables de la collecte, du traitement et du recyclage des DEEE. Article L. 541-2 du code de l’environnement "Toute personne qui produit ou détient des déchets, …, est tenue d’en assurer ou d’en faire assurer l’élimination conformément aux dispositions du présent chapitre, dans des conditions propres à éviter lesdits effets." Quelles sont les filières de valorisation ? Plusieurs niveaux de valorisation sont envisageables, selon la nature et l'état des produits : La réutilisation des équipements, avec remise en état et revente d'occasion, ou don à des organismes de solidarité internationale. La réutilisation de pièces, pour réparer d'autres équipements. Le recyclage et la valorisation matière : les métaux ferreux et non ferreux font aujourd'hui facilement l'objet d'un recyclage. Il est également possible de recycler les plastiques, sous réserve de disposer de gisements importants, homogènes et non pollués, ce qui en pratique est rarement le cas. Le verre des tubes cathodiques peut également être recyclé pour la fabrication de tubes cathodiques neufs, ou comme revêtement pour des tuiles et céramiques. La valorisation énergétique, ou incinération avec récupération d'énergie. Elle est intéressante pour les plastiques qui ont un PCI (Pouvoir calorifique inférieur : énergie interne contenue dans le matériau et libérée par sa combustion) élevé, à condition que ceux-ci ne contiennent pas de substances dangereuses et que les traitements des fumées adéquats soient prévus en sortie. L'élimination par destruction, par incinération sans récupération d'énergie ou par mise en Centre d‘enfouissement technique (CET). Sources Décret du 20 juillet relatif aux DEEE. http://www.legifrance.com/WAspad/Visu?cid=743387&indice=21&table=JORF&ligneDeb=21 Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME). Site Officiel. Déchets d’Equipement Electriques et Electroniques. http://entreprises.ademe.fr/Dechets/dechets/dechet.asp?ID=31&o=2 Cigref. Le projet de décret relatif à la prévention et à la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques. Delphine Faussurier. http://www.cigref.fr/cigref/livelink.exe Europa, Le portail de l’Union Européenne. Site officiel. Déchets d’équipements électriques et électroniques. http://europa.eu.int/scadplus/leg/fr/lvb/l21210.htm Directives européennes adoptées le 27/01/03: Directive 2002/95/CE relative à la limitation des substances dangereuses. http://europa.eu.int/smartapi/cgi/sga_doc?smartapi!celexapi!prod!CELEXnumdoc&lg=FR&numdoc=3 02L0095 Directive 2002/96/CE relative aux DEEE. http://europa.eu.int/smartapi/cgi/sga_doc?smartapi!celexapi!prod!CELEXnumdoc&lg=FR&numdoc=3 02L0096 Image drapeau européen: isiwww.insa-tlse.fr/ ects/current/html/fr/ Image container recyclage: prescolaire.grandmonde.com/. ../recyclage_clr.gif Image informatique: http://www.nowteam.net/images/informatique.jpg Image justice franco-européenne: www.enm.justice.fr/.../ espace/espace.htm Retraitement des déchets minéraux en solution aqueuse DU BON USAGE DES T.P.! Martine De Petris Wery IUT dpt Mesures Physiques – Orsay Université de Paris XI Problématique • Lors des TP de chimie, des « rejets » aqueux de différentes natures sont générés. • Aucun déversement « en l’état » dans le réseau d’assainissement public • Que faire des déchets? – Stockage puis retraitement par un centre de traitement agrée – Retraitement « sur site » par le centre de formation Solutions envisagées • Montage de nouveaux TP ou projets tutorés au cours du cursus faisant appel à des connaissances transversales acquises durant toute leur formation – Chimie analytique instrumentale, – Electrochimie, – Génie des procédés, … Objectifs • Sensibiliser les étudiants aux problèmes récurrents à tout type de rejet avant déversement dans les réceptacles naturels, • Adopter un nouveau comportement vis-à-vis de l’environnement et donc donner une image positive de la chimie • « Valoriser nos déchets » en créant de nouveaux TP avec prise en compte de la gestion environnementale, • Découvrir les techniques et les méthodes industrielles utilisées pour le traitement des rejets liquides. Identification des flux minéraux «simples» «simples» acides acides alcalins alcalins «complexes» «complexes» métalliques métalliques «toxiques» «toxiques» chrome chrome VI VI cyanurés cyanurés Stratégies de gestion •Réduction de la pollution à la source (réduire le nombre de produits utilisés) •Valoriser et/ou traiter Techniques de traitement • Traitements physico-chimiques Décyanuration -déchromatation Neutralisation, Précipitation, Décantation, Filtration • Traitement physique Évaporation • Techniques membranaires Ultrafiltration, … • Traitements électriques Électrolyse Electrocoagulation Etudes de cas Solutions contenant des ions métalliques • Traitements physico-chimiques d’une solution contenant des ions métalliques • Récupération du cuivre ou de l’argent par un procédé électrolytique Traitements physico-chimiques • Traitement dépendant de la composition chimique du déchet (présence de cyanures, réduction CrVI/CrIII, précipitation métaux lourds, neutralisation des effluents acides / alcalins), • Génération de boues contenant des hydroxydes métalliques, • Stockage (centre agréé) après déshydratation, • Effluent épuré et conforme à la réglementation, rejeté dans milieu naturel. Traitements physico-chimiques Dispositif général d’une station de détoxication http://docinsa.insa.lyon.fr/these/1999/Laforest Traitements physico-chimiques d’une solution contenant des ions métalliques • Choix d’une solution de NiSO4 • • • • – Ni : Élément chimique « couramment » utilisé en TP de chimie minérale – pH de précipitation 7,8 (pas de pH redissolution) – Agent de précipitation (NaOH, Ca(OH)2, CaCO3) Précipitation de l’hydroxyde de nickel Décantation - Filtration Mise au pH (neutralisation) Evaporation (si effluent trop dilué) Traitements physico-chimiques d’une solution de sulfate de nickel 1. Précipitation de l’hydroxyde de nickel – Transformer le métal en composés insolubles • • • • Ni2+ + 2OH-Ù Ni(OH)2 Dosage de la solution : [Ni2+]intiale Calcul du pH de précipitation (début et optimal) Précipitation (NaOH, Ca(OH)2*) Floculation – Faire grossir les particules d’hydroxydes formés lors de la précipitation afin de faciliter la séparation solide/liquide ultérieure • Étude de la cinétique de décantation * Certains anions (fluorure, phosphate, sulfate) précipitent sous forme de sels de calcium. Traitements physico-chimiques d’une solution de sulfate de nickel 2. Filtration - séparation des boues et du filtrat • • • • Étude de la filtration frontale des boues Vérification de la siccité* des boues Etude de la dessiccation des boues Vérification de la qualité du filtrat récupéré * Teneur en matières sèches dans un déchet solide - mise au pH et dosage du nickel Traitements physico-chimiques d’une solution de sulfate de nickel Filtre-presse : déshydratation des boues 1kg de métal produit 6 à 10 kg de boues à environ 30% de siccité Epuration des eaux – SITS -2002 Techniques électrolytiques Procédé de retraitement des solutions contenant des ions métalliques par mise en œuvre d’une électrolyse. Domaines d’utilisation: •Récupération des métaux précieux (intérêt économique) •Récupération de métaux lourds (intérêt écologique) •Destruction des cyanures (en ions cyanate moins toxiques) Techniques électrolytiques Le bilan de l’électrolyse est la somme de : – Réaction d’oxydation à l’anode (oxydation de l’eau ou ….) H2O Ù ½ O2+2e+2H+ – Réactions de réduction à la cathode (réduction des ions métalliques et/ou réduction de l’eau) 2H+ +2eÙ H2 M2+ +2eÙ M (métal) Techniques électrolytiques Particularité : électrode volumique à lit fixe Cathode = conglomérat de grains de graphite offrant une grande surface pour un encombrement réduit d’où faible ddc…. Techniques électrolytiques Récupération du cuivre Récupération de l’argent Ces TP sont le fruit une réflexion collégiale A. Vidonne, J. Giniès, F. Touyeras, … Enseignants à l’IUT dpt Chimie de Besançon-Vesoul Merci de votre attention… XXIIIèmes JOURNEES ADHYS XXIIIèmes JOURNEES ADHYS 23 - 24 mars 2006 23 - 24 mars 2006 L'ADHYS en quelques mots Université de Provence Aix - Marseille 1 L'Université de Provence, héritière d'une riche tradition universitaire, alliant recherche et enseignement de haut niveau, propose une offre de formation très diversifiée. Les buts - Promouvoir l'hygiène et la sécurité dans les établissements d'enseignement supérieur ou de recherche. - Développer l'information et la formation, favoriser les échanges dans ces domaines. - Unir les efforts de tous ses membres pour établir une "éthique professionnelle" et l'adapter à l'évolution continue des techniques. Les adhérents - des professionnels de la prévention et de la santé : ingénieurs et inspecteurs d'hygiène et sécurité, médecins et infirmières de prévention ou du travail, animateurs de sécurité, ergonomes, - des professionnels de la recherche ayant pour mission la mise en œuvre des règles d'Hygiène et Sécurité sur les lieux de travail : ACMO, correspondants HSE, membres de CHS, techniciens, chercheurs et enseignants-chercheurs sensibilisés à la prévention des risques professionnels. Plus de soixante unités de recherche labellisées, de niveau international, appuient des formations fondamentales débouchant sur les métiers de l'enseignement et de la recherche. Par ailleurs, de nombreux cursus professionnalisés sont développés dans les deux grands secteurs disciplinaires : Sciences et technologies d'une part, Lettres et sciences humaines d'autre part. La production scientifique des équipes contribue à l'élaboration de nouveaux savoirs, mais également à l'innovation technique, économique et sociale en région, tant aux niveaux national qu'international. Les adhérents exercent leur activité dans les organismes scientifiques, les universités, les hôpitaux, les grandes écoles, les instituts de recherche de droit privé (Curie, Institut Pasteur, CEA, Thalès …) La réforme du LMD, mise en place à la rentrée 2004, confirme et élargit l'ouverture européenne et les initiatives déjà prises antérieurement en matière de mobilité des étudiants. De nombreux partenariats avec des universités étrangères favorisent contrats et projets (Méditerranée, Amériques, Afrique, Asie, etc.). A l'Université de Provence, l'espace de formation et de travail est un espace démocratique et convivial, d'ouverture culturelle, centré sur la mise en œuvre des conditions de réussite pour les étudiants et sur l'apprentissage de la citoyenneté. Les Journées ADHYS 2005 Cancérogènes - Mutagènes -Reprotoxiques 2004 Stress - Souffrance au travail - Harcèlement 2003 L’évaluation des risques professionnels (Journées communes ADHYS-GP’Sup) 2002 Maladies professionnelles dans la recherche 2001 Environnement : Eau - Air - ICPE 2000 Les risques biologiques et leur prévention 1999 L'équipe Santé Sécurité 1998 Quelle prévention pour demain ? 1997 Sécurité et Santé au travail : quelles responsabilités? 1996 Formation et communication : le message sécurité dans la recherche Association pour le Développement de l’HYgiène et de la Sécurité dans les établissements de recherche ou d’enseignement supérieur www.adhys.org XXIIIèmes JOURNEES ADHYS LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Jeudi 23 Mars 2006 Vendredi 24 Mars 2006 Université de Provence Aix - Marseille 1 P R O G R A M M E d e s X X I I I èmes J O U R N E E S A D H Y S UNIVERSITE DE PROVENCE AIX-MARSEILLE 1 LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHERCHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Jeudi 23 Mars 2006 8h30-9h00 Vendredi 24 Mars 2006 Accueil des participants 9h00- 9h30 9h00-9h30 9h30- 10h30 10h30-11h00 - Ouverture – Introduction Paul Tordo, Président de l’Université de Provence Marie-Laurence MOUSEL, Présidente de l'ADHYS - Réglementation sur les déchets : Evolutions et perspectives Pierre LECLERCQ, DRIRE PACA ÇPause Ç 11h00-11h30 - La gestion des déchets biologiques Bernard CORNILLON, INSERM 11h30-12h00 - Les déchets d’animalerie Thomas LILIN, Ecole Nationale Vétérinaire d’Alfort 12h00-12h30 - Retour d’expérience : Travail de collecte des déchets Georget FRONTON, Institut Pasteur de Paris 12h30 – 12h45 Questions/débat avec la salle 12h45-14h30 14h30-15h00 15h00-15h30 15h30-16h00 16h00-16h30 16h30-16h50 Æ Déjeuner Æ - Responsabilité des établissements expéditeurs de déchets dangereux Philippe PICHON, Association pour la Prévention dans les Transports d’Hydrocarbures - Les déchets chimiques : réglementation Fabrice WIITKAR, IRD - Gestion centralisée des déchets dangereux Monique HALARY, Université Paris 7 - Denis Diderot - Gestion des déchets dans une école d’ingénieur Laurent BISCARAS, Michel LE BRAS, Ecole Nationale Supérieure de Chimie de Lille Questions/débat avec la salle 17h00 -17h30 Visite des Stands-Posters 17h30 -18h30 v ASSEMBLEE GENERALE de L’ADHYS v APERITIF 18H45-20H00 9h30-10h00 10h00-10h30 - La gestion des déchets radioactifs en laboratoire Yves ADES, Nicolas VIGOT, Institut de Physique Nucléaire d’Orsay - La prise en charge des déchets et effluents radioactifs Frédéric BARBETTE, Bureau des petits producteurs, ANDRA - Recommandations sur l’élimination de déchets radioactifs Hérvé LAMOTTE, DSNR Marseille 10h30-10h45 Questions/débat avec la salle 10h45-11h15 - Retour d’expérience : élimination de bouteilles de gaz Sonia HIDALGO, Université de Montpellier II et Mickaël CADUDAL, Université de Rennes I 11h15 –11h45 11h45-12h15 12h15-12h45 ÇPause Ç - La valorisation des déchets Christian CAROZ, ADEME Questions/débat avec la salle 12H45-14H30 Æ Déjeuner Æ 14h30-15h00 - La collecte et le traitement des déchets d’équipements électriques et électroniques : réglementation et application au matériel informatique Rachel RODRIGUEZ, Ateliers Sans Frontières - Retraitement de déchets minéraux en solution Martine de PETRIS-WERY, Université Paris XI - Communiquer pour modifier les comportements face à la gestion des déchets Fabrice REBOULLET, Graphito Création 15h00-15h30 15h30-16h10 16h10-16h30 16h30 Questions/débat avec la salle Conclusions et clôture des journées INFORMATIONS INFORMATIONS PRATIQUES PRATIQUES XXIII èmes JOURNEES ADHYS 23 - 24 mars 2006 XXIIIèmes JOURNEES ADHYS 23 - 24 mars 2006 Nous rappelons que l’ADHYS ne peut être considérée comme un organisme de formation. Les personnes qui auraient des difficultés pour la prise en charge des frais d’inscription sont invitées à contacter le Bureau de l’Association. Tél. : 04 91 10 60 00 (Standard) En cas de nécessité, le Bureau de l'ADHYS se réserve le droit de reporter les journées. L'ADHYS n'est pas soumise au régime de la TVA. Accès Frais d’inscription : 200 € pour les deux jours Date limite d'inscription : 25 février 2006 L’inscription comprend : l’organisation, les documents, les déjeuners, les pauses, l’apéritif du jeudi 23 mars 2006. Le dîner du 23 mars est libre Les commandes partielles ne sont pas acceptées. La fiche d'inscription a valeur d'engagement, elle doit être accompagnée du règlement ou d'un bon de commande. L'inscription, étant pleine et entière, ne fera l’objet d’aucun remboursement. Bureau de l'Association : contacts Présidentes : Marie-Laurence MOUSEL Service de Santé au Travail - Institut Pasteur 28, rue du Dr Roux 75015 PARIS Tél. : 01 45 68 81 36 Mél. : [email protected] Florence KOTZYBA UMR 7175 LC001 74 route du Rhin 67401 ILLKIRCH Tel : 03 90 24 41 16 Mél : [email protected] Secrétaire : Jean DUCRET CNRS - ICSI 15, rue Jean Starcky - B.P. 2488 68057 MULHOUSE Tél. : 03 89 60 88 25 / Fax : 03 89 60 87 99 Mél. : [email protected] Trésorier : Bernard CORNILLON INSERM - Université Montpellier 2 Place Eugène Bataillon – Case courrier 481 34095 MONTPELLIER CEDEX 05 Tél. - Fax. : 04 67 04 05 97 Mél. : [email protected] ADHYS c/o Bernard CORNILLON INSERM - Université Montpellier 2 Place Eugène Bataillon – Case courrier 481 34095 MONTPELLIER CEDEX 05 SNCF – Gare Saint Charles Métro : lignes 1 et 2 station Saint Charles Aéroport : Marseille Marignane – navette jusqu’à Saint Charles Pas de parking sur le campus BULLETIN D'INSCRIPTION Université de Provence Aix Marseille 1 3 place Victor Hugo 13331 Marseille Cedex A retourner avant le 25 Février 2006 accompagné du règlement à Lieu AMPHI DE CHIMIE Les inscriptions sont enregistrées par ordre d’arrivée et dans la limite des places disponibles. BULLETIN HOTELS PROCHES D‘INSCRIPTION XXIIIèmes JOURNEES ADHYS 23 – 24 mars 2006 Mlle/Mme/M. :_________________________ XXIIIèmes JOURNEES ADHYS 23- 24mars 2006 Il est recommandé de réserver sa chambre le plus tôt possible Prénom :____________________________ Fonction :______________________ Fonction Hyg. et Séc. :___________________ Organisme :_______________________________ Adresse professionnelle :_________________ ETAP HOTEL du vieux Port ** 46 rue Sainte 13331 Marseille Tél. : 0892 680 582 http://www.etaphotel.com/ NN Chambre simple : 48 euros __________________________________ CP Ville :___________________________ Tél. :________________ Fax :________________ Mél. :______________________________ Je m'inscris aux XXIIIèmes JOURNEES ADHYS des 23 et 24 mars 2006 Je joins le règlement de 200 € sous forme de bon de commande par chèque à l'ordre de ADHYS par virement au CCP ADHYS n° 0589898 Z Paris Je participe aux repas suivants : le déjeuner du jeudi 23 mars 2006 le déjeuner du vendredi 24 mars 2006 Fait à Signature le IBIS HOTEL Saint Charles ** NN Square Narvik 13001 Marseille Tél. : 04 91 95 62 09 http://www.hotelmarseille.com Chambre simple : 86 euros HOTEL LUTECIA** NN 38 allées Léon Gambetta 13331 Marseille Tél. : 04 91 50 81 78 http://www.hotelmarseille.com Chambre simple : 55 euros HOTEL BEAULIEU GLARIS * NN 1, Place des Marseillaises 13001 Marseille Tél. : 04 91 90 70 59 Chambre simple : à partir de 28 euros ALLOTEL : 0826 886 826 Office du tourisme www.marseille-tourisme.com XXIIIèmes JOURNEES ADHYS 23 - 24 Mars 2006 LES DECHETS DANS LES LABORATOIRES DE RECHECHE ET D’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR Les activités de recherche ou d’enseignement génèrent des déchets en quantités dispersées pouvant être dangereux pour la santé ou polluants pour l’environnement. Afin de prévenir tout risque pour les personnes ou l’environnement, il existe des règles techniques, pratiques et réglementaires. Beaucoup d’entre nous sont confrontés à la problématique de la gestion des déchets. Plusieurs questions peuvent se poser sur la façon de procéder et sur le rôle de chaque acteur concerné. Comment intervenir ? Qui doit intervenir ? Quelles sont les responsabilités en tant que producteur de déchets ? Quelles sont les spécificités techniques et réglementaires des différents types de déchets ? Tous ces aspects ainsi que des retours d’expérience seront présentés au cours de ces journées. Ingénieur hygiène et sécurité, ACMO, PCR, gestionnaire de déchets, membre de CHS, médecin du travail ... sont concernés. Ces journées permettront d’en débattre au cours de sessions questions/réponses avec la salle.