Compte rendu de réunion de Quartier Jean Macé
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Compte rendu de réunion de Quartier Jean Macé
Compte rendu de réunion Quartier Joliot-Curie du mercredi 17 avril 2013 Ordre du jour : 1. Point sur les médiateurs de nuit 2. Retour sur la concertation sur le futur centre socioculturel du ChaperonVert 3. Questions diverses ********************************************************************************************************** Ont participés à cette réunion : ELUS : Mme Anne-Marie GILGER M. Guy BACHELEY M. Emmanuel BLUM (excusé) Mme Isabelle DUMEZ (excusée) Farid BENHADDOU (mission Citoyenneté), Mme Ingrid BEYAERT, son chef d’équipe (association Optima), Ainsi que 12 habitants. 1) Point sur les médiateurs de nuit : Mme Gilger après avoir remercié les habitants présents, introduit la réunion en rappelant dans quel contexte la municipalité a décidé de faire appel à des médiateurs de nuit sur la ville : L’action publique en matière de traitement de la délinquance est de la responsabilité de la police nationale et l’Etat doit continuer à assumer cette prérogative régalienne, Sur cette base, choix politique de ne pas mettre en place de police municipale Par contre pour traiter les problèmes de voisinage et améliorer la vie dans les quartiers, la ville a mis en place des médiateurs de nuit. L’essentiel de leurs missions s’articulent autour de la médiation et de l’échange, pour sécuriser et apaiser les quartiers. Cela suppose de faire appel à des professionnels qui parcours les quartiers, soit sur la base de tournées préétablies soit suite à un des sollicitations d’habitants. Mme Gilger avant de passer la parole à l’association Optima, informe les présents qu’une réunion publique sera organisée le vendredi 31 mai à l’école A. Césaire sur le bilan du dispositif de médiation. L’objet de cette rencontre est de partager et croiser avec les arcueillais leur ressenti sur l’action de médiation sur la ville. Compte-rendu assemblée du quartier Curie Mercredi 17 avril 2013 Page 1 Mme Beyaert remercie les habitants du quartier pour cette invitation à lui présenter dans quel cadre, avec quels objectifs et moyens Optima 94 intervient sur la ville. Mme Beyaert précise que l’association a été créer en mai 2010, dans le cadre d’un partenariat ville/ bailleurs (Opaly+Valophis)/ Optima 94 et décline les grands axes d’intervention de la médiation de nuit sur Arcueil : Les objectifs : Tisser du lien Apaiser Favoriser le dialogue Orienter Gérer les conflits Prévenir Aider L’ensemble de ces objectifs interagissent les uns avec les autres. Une articulation entre le mieux vivre ensemble/ l’observation/ l’orientation ; action sociale. Lorsque les médiateurs vont à la rencontre d’un groupe sur la voie publique, dans un hall d’immeuble… ils se doivent d’identifier les problématiques individuelles, car derrière un regroupement, un état d’ébriété… il y a un état individuel à cerner afin de mieux orienter la personne vers le partenaire apte à traiter la situation. Pour certain cas il est nécessaire d’agir dans le cadre d’instances multi partenariales auxquelles Optima participe, c’est dans ce cadre que se construisent des réponses individuelles ou collectives. L’organisation : Deux secteurs et deux numéros de téléphone : Arcueil nord- Laplace/ J. Curie/ Barbusse= (06 18 31 59 02) et Arcueil sud-J. Ferry/ J. Macé/ Kergomard = (06 27 72 47 18) deux médiateurs et un chef d’équipe, pour chaque secteur, du mardi au samedi de 18h00 à minuit. Les médiateurs déambulent tous les soirs, dans chaque secteur, afin d’éviter des relations qui nuiraient à leur neutralité/ objectivité et garantir une distanciation. Le mode opératoire qui se décline en trois modalités d’intervention : La déambulation= les médiateurs circulent à pied sur la ville en saluant et en allant à la rencontre de tous les habitants. Les appels téléphoniques Les veilles techniques Mme Beyaert insiste sur l’importance du travail avec tous les partenaires « seuls on ne peut rien faire ». Le contenu des interventions : Dans un premier temps= Les salutations : elles sont professionnalisme...) Les discussions La présentation du service L’apaisement L’orientation Compte-rendu assemblée du quartier Curie Mercredi 17 avril 2013 très importantes pour entrer en contact (respect, Page 2 Dans un second temps= La prévention Les visites de courtoisie, sont des interventions ciblées chez des habitants afin de s’enquérir de leur situation (personnes âgées, seules…) L’assistance La médiation Mme Gilger précise que la ville a mis en place depuis quelques années une instance des comités d’habitants qui se réunissent chaque mois en mairie, à l’échelle d’un quartier, afin d’aborder les problématiques liées aux questions de prévention et de sécurité. Ces comités sont mis en place à la demande des habitants sur la base de remontée d’information pointant des problèmes d’insécurité récurrent (squat d’immeuble, conflits de voisinage, incivilités…). Tous acteurs locaux de ce champ sont sollicités (médiateurs, bailleurs sociaux, services municipaux, habitants, élus…). L’objectif de ces rencontres est de trouver des solutions concrètes, partagées collectivement. Mme Gilger informe les habitants présents, que s’ils souhaitent participer au comité de suivi du Chaperon Vert, les prochaines dates leur seront communiquées. Et si nécessaire= Le relais police= appel en cas de danger La médiation intra familiale L’ancrage actif= lors des déambulations ou des veilles techniques, constat de regroupements ancrés, installés à un endroit avec traces de présence (tags, déchets…). Transmission d’informations à la ville et aux bailleurs pour intervention en cellule de veille. Mme Gilger présente ce dispositif aux habitants présents. C’est une instance a été créée par la ville, elle se réunit une fois tous les 2 mois, avec la police, le correspondant du Parquet, le collège, les bailleurs, les éducateurs spécialisés, Optima et le service municipal de la prévention/ médiation. Cette cellule de veille permet d’avoir un échange direct avec les forces de l’ordre, afin qu’elles interviennent précisément pour régler des situations dans le cadre d’une coordination de tous les professionnels. L’objectif est de trouver des solutions concrètes, de demander à la police d’agir sur le terrain, sur la base des informations transmises permettant d’identifier les responsables de ces agissements. Mme Gilger donne l’exemple des motos qui de nouveau re circulent dans les cités à la faveur des beaux jours, elle précise que M. le Maire a signer un arrêté afin d’interdire ce type d’engins sur le territoire. Malgré cette interdiction les forces de police ayant pour consigne de ne pas poursuivre ces motos, au vu du danger que cela fait courir à la population, la solution est donc pour la police de neutraliser le véhicule uniquement lorsqu’il est à l’arrêt. Sur ce cas la cellule peut permettre d’orienter les forces de l’ordre. Le comparatif des interventions : Sur les deux dernières années les regroupements permanents sont passés d’un en 2011 à 0 en 2012, grâce à une démarche de prévention active dans le cadre d’un travail partenarial systématique. Le cœur de l’action d’Optima est de tisser du lien par la discussion, en faisant de la prévention et en orientant les personnes Les 14 intimidations en 2012 sont un marqueur de la médiation sur certain public. Typologie des rencontres lors des déambulations : Pour l’essentiel des jeunes adultes et des adultes (25 à 40 ans) Compte-rendu assemblée du quartier Curie Mercredi 17 avril 2013 Page 3 Typologie des appels : 2010/ 2011= Nuisances sonores Conflits de voisinage Regroupements/ squats Sentiment d’insécurité Dégradations 2011/ 2012= Nuisances sonores Regroupements Conflits de voisinage Incivilité Sentiment d’insécurité Mme Beyaert informe les participants que le traitement des regroupements est complexe et long, il demande un travail de coordination inter partenariale important. La participation des habitants à la démarche est fondamentale, pour Mme Beyaert. Les constats veilles techniques bailleurs : Dans le cadre de la convention entre Optima/ Valophis et Opaly les médiateurs effectuent aussi des tournées dans les immeubles collectifs de ces bailleurs afin de détecter tout problèmes éventuels en soirée (propreté, problèmes techniques, dégradations…). Baisse des constats de regroupements dans les halls de 52 en 2011 à 16 en 2012 : les regroupements sont en baisse sensible, ils sont plus mobiles et moins ancrés. Baisse des dégradations, des dépôts d’encombrants, des incivilités et des tags. Les premiers constats sont= le RAS, les problèmes électriques, l’absence d’affichage Optima, des problèmes de portes et des regroupements. Les veilles techniques ont été décalées en 2012, entre 22h00 et minuit. Mme Gilger précise qu’aujourd’hui les jeunes savent qu’il y a des médiateurs et que les habitants se mobilisent et de ce fait activent tous les dispositifs existant (cellule de veille, comité de suivi…), ce qui a permis à l’expérience de traiter efficacement les regroupements. Elle appelle les habitants présents à informer les élus et les médiateurs en cas de problème le plus rapidement possible et ne pas attendre que la situation se fige et que le terrain soit occupé. Veilles techniques voirie : Les médiateurs signalent aussi lors de leurs déambulations les dépôts sauvages d’encombrants, les épaves, les tags et les dégradations sur le domaine public. Mme Beyaert rappelle aux habitants qu’ils peuvent signaler ce type de problèmes aux médiateurs pour qu’ils transmettent l’information aux services compétents. Optima dans le cadre de son activité agit de concert avec un certain nombre de partenaires dans le cadre d’un maillage territorial dense, qui englobe des services municipaux, des services de la communauté d’agglomération, des associations locales, des administrations de l’Etat et des bailleurs. Mme Beyaert précise que cette démarche de médiation implique l’anonymat des sources, la neutralité et l’impartialité conditions de l’efficacité du travail des médiateurs. Compte-rendu assemblée du quartier Curie Mercredi 17 avril 2013 Page 4 Optima participe aussi aux instances partenariales locales comme les comités d’habitants, les cellules de veille, le Conseil Intercommunal de Sécurité et de Prévention de la Délinquance et les assemblées de quartier (sur invitation). Mme Gilger précise que le CISPD intervient sur Arcueil et Cachan,dans le cadre de réunions trimestrielles pour mutualiser les expériences menées sur les deux villes, évaluer les politiques publiques, recenser les faits, afin d’élaborer des actions ciblées. Ces rencontres associent tous les acteurs institutionnels liés au traitement de la délinquance (le commissaire de police, le Procureur de la République, les bailleurs, les principaux des collèges, le représentant du Préfet, les associations…). En plus Mme Gilger indique qu’Arcueil dispose d’une structure spécifique depuis deux ans, le Groupe Local de Traitement de la Délinquance. Cette instance permet à la ville un contact régulier avec le Procureur de la République, afin de cibler de façon plus précise des situations, de coordonner l’action publique (police/ justice) sur certain quartier et d’assurer la continuité et la cohérence du travail judiciaire. Le travail efficace mené dans le cadre du GLTD a permis de régler un certain nombre de problèmes (Chaperon Vert), ce qui a incité M. le Maire à intervenir fortement il y a quelques mois afin de préserver cette instance dont la pérennité n’était pas assuré. Cette mobilisation a permis à la ville de conserver ce GLTD. Pour terminer Mme Beyaert précise que la médiation sociale c’est : Etre dans l’empathie, pas la sympathie Etre dans la recherche du compromis, pas la compromission Etre dans la proximité, pas dans la connivence Etre professionnel, pas dans l’affectif Ne rend pas service, elle est au service de tous. Après cette présentation de l’action des médiateurs sur la ville, Mme Gilger propose aux habitants d’intervenir : Une habitante se dit surprise du découpage concernant le CISPD qui englobe Cachan, alors que le quartier du Chaperon Vert se situe entre Arcueil et Gentilly et demande pourquoi il ne couvre pas plutôt ces deux villes ? Mme Gilger répond que c’est l’Etat qui a procédé à cette organisation, ce qui n’empêche pas Arcueil et Gentilly de se contacter ponctuellement sur ces questions. Au niveau d’Opaly les deux villes travaillent ensemble sur les questions de prévention et de sécurité. Une habitante demande quel est le commissariat référent pour Arcueil, car elle pensait que c’était celui du Kremlin-Bicêtre. Mme Gilger répond que c’est bien le commissariat de Bicêtre qui couvre les villes d’Arcueil, Bicêtre, Cachan, Gentilly et Villejuif. A la demande de Mme Gilger pour savoir si des présents ont déjà fait appel ou étaient au courant du dispositif médiateurs de nuit la grande majorité répond par la négative. une habitante témoigne que sur son secteur pavillonnaire les riverains avaient eu à gérer les dégradations causées sur des véhicules par une personne alcoolisée. Les riverains ont alors réagis collectivement obligeant l’individu à prendre la fuite. Mme Gilger salue cette réaction collective pacifique, mais rappelle que dans certains quartiers la mobilisation n’est pas aisée par peur des représailles. Les déambulations des médiateurs dans les quartiers permettent de rassurer les riverains qui savent qu’en cas de problèmes ils ne seront pas seuls. Y-a-t’il une évaluation basée sur l’expérience de médiation dans d’autres villes concernant l’efficacité du dispositif ? Mme Beyaert indique qu’Optima intervient depuis des années sur un certain nombre de grandes ville (Nantes, Clermont-Ferrand, Rennes…) et que dans ce cadre des effets concrets sont constatés dans la durée. Mais que cette action demande du temps, du professionnalisme et un maillage partenarial. Mme Beyaert informe les habitants présents qu’un travail sur Arcueil va s’engager, piloté par un cabinet extérieur, qui va évaluer les effets des actions de médiation sur le territoire et permettre aussi de retravailler les objectifs pour les trois ans à venir. Elle précise qu’une réunion publique est prévue le mercredi 30 mai à 18h30, à l’école E. Césaire (réfectoire). Compte-rendu assemblée du quartier Curie Mercredi 17 avril 2013 Page 5 Mme Beyaert indique que la médiation est un métier qui demande une capacité à l’analyse et la juste compréhension des territoires et de ceux qui y vivent. Elle précise que les médiateurs sont des professionnels « pas des grands frères », qu’ils ont une approche généraliste. Les médiateurs doivent analyser finement chaque situation individuelle, car derrière il y a cumul de problèmes (alcool, pathologies psychologiques et sociales, logement, travail…) dont la compréhension facilitera l’orientation de la personne. Ce travail a pour postulat que les personnes restent responsables et autonomes par rapport à leur choix, les médiateurs accompagnent, mais ne font pas à la place. Mme Gilger indique qu’en ce qui concerne la pertinence et la pérennité des effets de la médiation, même si le constat est pour certain de dire que cela ne fera que déplacer le problème, pour les victimes se sera déjà un grand soulagement, qui leur permettra de revenir à une vie normale et leur redonnera confiance. De plus, le fait de combiner l’action des médiateurs avec celle du GLTD potentialise les effets en réglant les problèmes. L’ensemble de ces actions encouragent les gens à appeler les médiateurs, à se mobiliser et à réoccuper un espace public qui appartient à tous. Un habitant demande quels sont les critères de recrutement pour être médiateurs ? Mme Beyaert indique qu’il n’est pas possible d’habiter sur un territoire et y être médiateur, car c’est une garantie de neutralité et d’impartialité. Les médiateurs recrutés ont une formation de base d’agent de médiation/ médiation/ service d’une durée de 6 mois, puis des modules de professionnalisation (gestion de conflit et des risques, la déontologie, les valeurs…), qui assurent compétence et prise de recul. Avant de conclure Mme Beyaert présente M. Arona chef de l’équipe médiation de nuit sur la ville. Il rappelle l’importance du lien avec tous les publics dans le cadre des missions de médiation. De plus, il précise que les publics s’adaptent à leurs interventions soit en jouant avec les frontières administratives (entre Arcueil et Gentilly, au Chaperon Vert), soit en provocant des nuisances les jours de congés des médiateurs (dimanches et lundis), soit après la fin de leur service. Dans tous ces cas les médiateurs rappellent les personnes qui leur on laisser des messages afin de convenir d’une intervention. M. Arona constate une amélioration certaine sur le Chaperon Vert et plus globalement sur la ville. Une habitante intervient pour dire son exaspération sur les courses de deux roues dans le quartier, dans des conditions extrêmement dangereuses pour les piétons et les jeunes qui les conduisent (vitesse excessive, pas de casque…) et cela dure depuis des années. Les médiateurs essaient de limiter ce genre d’agissement, en rappelant à la raison les jeunes à l’arrêt, en sachant que même pour la police il est compliqué d’intervenir au vu des restrictions posées. 2) Retour sur le projet de futur centre socioculturel du Chaperon Vert : M. Bacheley rappelle le contexte et le cadre de la concertation sur ce projet : Ouverture de l’équipement prévue en 2017 Concertation en amont en raison des contraintes liées à l’opération de renouvellement urbain Large concertation voulue par les élus (questionnaires, page Internet, rencontres avec de nombreux habitants…) Point réguliers en direction de la population au fur et à mesure de l’avancement du projet. Compte-rendu assemblée du quartier Curie Mercredi 17 avril 2013 Page 6 M. Benhaddou expose les grandes lignes du projet, en insistant sur le fait que cet équipement par son emplacement et ses objectifs (participation des habitants au projet, actions autour de la jeunesse et de l’intergénérationnel, ouverture sur la ville…) prendra une part active de la redynamisation du quartier : Les objectifs du centre : Favoriser le lien social, le rapprochement entre les habitants, les générations et les cultures Redynamiser la vie associative et citoyenne Proposer une nouvelle offre socioculturelle et une programmation complémentaire à celle existante Un équipement qui rayonnera sur le quartier et sur la ville L’emplacement du futur centre : il sera situé à l’entrée de la cité du Chaperon Vert, en pied d’immeuble et sera orienté vers la place Marcel Cachin. A l’articulation de la cité, du quartier Curie et de la ville. Les superficies : Un équipement de 800 m2 sur deux niveaux (RDC et 1er étage) en pied d’immeuble. 500 m2 au RDC et 250 m2 au 1er étage. Le planning prévisionnel : construction 2015/ 2016- Livraison fin 2016/ début 2017. Les volumes et les fonctions prévues : Une entrée et un accueil (un poste d’accueil, le coin lecture, un espace d’expositions, des postes informatiques…)= 149 m2 au RDC et 20 m2 au 1er étage Un espace de convivialité (bar et cuisine) de 75 m2 Des salles d’activités (grande salle polyvalente et studio de répétition et d’enregistrement) pour 263 m2 au RDC et 125 m2 à l’étage (salles multifonctions et salle multimédias). Des espaces pour l’administration de 15 m2 au RDC et 81 m2 au 1er étage Des locaux techniques de 70 m2 répartis sur les deux niveaux Soit une surface totale de 798 m2. La concertation pour définir le programme avec les habitants : 6 rencontres dans le quartier (jeunes, parents d’élèves, habitants…) Un questionnaire envoyé aux habitants, avec près de 100 réponses Une page Internet dédié au projet Un atelier de co élaboration du préprogramme avec les habitants. Des propositions et idées portées par les habitants… un lieu convivial pour dynamiser la vie du quartier et les échanges entre voisins un grand hall d’accueil ouvert, spacieux… un lieu d’information, d’échanges de services, un espace d’exposition… un coin lecture, un espace bar-café… un espace ressources avec une personne à l’accueil de grandes salles modulables en fonction des besoins au RDC des salles d’activités plus petites au 1er étage quelques postes informatiques en libre service… Compte-rendu assemblée du quartier Curie Mercredi 17 avril 2013 Page 7 … retenues et partagées par la ville : un emplacement privilégié à l’entrée de la cité et à l’articulation avec le quartier et la ville un équipement socioculturel avec une offre d’animations complémentaire à l’existant, favorisant le lien social et le développement de projets d’habitants. Un lieu convivial favorisant les échanges, avec un accueil commun, un bar ouvert, un coin cuisine et un lieu d’expositions Un lieu d’information et d’échange de services Un espace ressource autour du livre et de la lecture Une dimension multimédia, avec un studio de répétition et d’enregistrement et un espace audiovisuel ; Des activités diversifiées, dans des salles polyvalentes et modulables. M. Benhaddou rappelle qu’une page Internet est disponible sur le site de la ville, onglet « démocratie participative »+ « CSC Chaperon Vert », il invite les habitants à se tenir informer des avancées du projet. M. Bacheley indique que la structure de gestion et de gouvernance du futur centre n’a pas été arrêtée, dans tous les cas la volonté municipale est d’y associer les habitants. Une habitante s’inquiète des dégradations futures que ce centre pourrait subir, elle préconise de prévoir une présence sécuritaire éventuelle à l’entrée. M. Bacheley indique que la combinaison d’une programmation co élaborée avec et pour les habitants, d’une gouvernance partagée et d’une mixité sociale active feront de ce centre un équipement ouvert à tous les publics. Seule l’usage dira si un gardiennage est nécessaire. Bien prévoir un accompagnement très professionnel pour l’animation du lieu de répétition. M. Benhaddou précise que cet espace ne sera pas en libre service, mais fera bien l’objet d’un projet d’animation socioculturel avec les personnes concernées et d’un encadrement professionnel. Des habitants demandent quels types de logements au-dessus du centre et où sera situé l’immeuble de bureau. M. Bacheley répond que l’immeuble de bureaux sera construit derrière le HU à l’endroit de l’ancienne station-service. Il rappelle que la volonté de la municipalité est au travers de ce projet urbain de désenclaver la cité, avec de nouvelles rues et de nouveaux logements. Est-ce que dans le cadre de cette opération urbaine il est prévu de nouveaux espaces de jeux pour les enfants ? M. Bacheley précise que des aménagements de ce type sont prévus à différends niveaux (coulée verte le long de l’A6 par exemple).Pour plus de renseignements il existe le comité de suivi du Chaperon Vert et la Maison du Projet, sur la place M. Cachin. Une habitante intervient pour dire sa grande satisfaction concernant la qualité de la concertation que la ville a engagée sur ce projet et à laquelle elle a participé (réelle participation et grande interactivité), mais regrette le peu d’écho auprès de la population. Quels types d’initiatives pour l’accueil des nouveaux habitants ? M. Bacheley indique que la ville organise une ou deux fois par an une initiative conviviale avec M. le maire et les élus, l’assemblée du quartier prévoira aussi un évènement. Concernant les horaires de l’assemblée il est proposé d’essayer 19h30, car 19h00 c’est un peu tôt. Farid Benhaddou Mission citoyenneté Compte-rendu assemblée du quartier Curie Mercredi 17 avril 2013 Page 8