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Pas de concession des plages cette année à Tizi-Ouzou
QUOTIDIEN D’INFORMATION - LUNDI 18 AVRIL 2016 - N°4243 - ALGÉRIE 10 DA - FRANCE 1 EURO / http//:www.depechedekabylie.com
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Saison estivale 2016
Le cri d’alarme
de l’association
des apiculteurs
Tizi-Ouzou Pollution génétique des abeilles locales
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ISSN 1112-3842
Le P/APC jette l’éponge
Aït R'zine Il a démissionné de son poste jeudi dernier
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Une lutte et des acquis
La commune d'Aït R'zine, située à 85 kms au Sud-ouest de Béjaïa, s'est retrouvée du jour au lendemain
sans maire. En effet, le P/APC, M. Dahmani Youcef, a démissionné de son poste depuis jeudi dernier,
a-t-on appris de sources locales.
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36e anniversaire du Printemps berbère
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Béjaïa Des habitants d’Aïn Skhoun et
d’Ighil Oujilvane bloquent le boulevard de
la Liberté au niveau du siège de la wilaya
« De l’eau SVP ! »
Saharidj Le siège de l'APC
de nouveau fermé
Les citoyens dénoncent la
dégradation de leur cadre de vie
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Plus de 90 000 associations pour
des résultats mitigés
Une société civile en quête
de nouveaux horizons
Supplément
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Page 6.
Ne le ratez pas !
Votre cahier central
en tamazight
Tout en maintenant leur sit-in
à Boudouaou
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Page 3.
Les enseignants contractuels
suspendent leur grève de la faim
Page 4.
Ligue des champions d’Afrique À 24h du
match retour des 8es de finale face au Zamalek
Les Béjaouis affûtent
leurs armes
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Pages 11,12,13 et 14.
La Météo du Jour
Alger
RTS
Tizi-Ouzou
Bouira
Béjaïa
Les Béjaouis affûtent leurs armes
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QUOTIDIEN D’INFORMATION
LUNDI 18 AVRIL 2016 N°4243
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Min : 13
Max : 30
Min : 15
Max : 21
Min : 13
Ligue des champions d’Afrique À 24h du match retour des 8es de finale face au Zamalek
Les Béjaouis du MOB qui ont disputé un match
de championnat vendredi dernier face à l’USM
Blida dans le cadre de la mise à jour
du calendrier, n’ont pas droit au répit
puisqu’ils ont repris le chemin des
entraînements avant-hier samedi au stade de
l’Unité Maghrébine afin de bien se préparer
pour le rendez-vous africain face à la
formation d’El Zamalek dans le cadre de la
manche retour de la ligue des champions.
U
n match qui revêt déjà une
gr ande impor tance pour les
Béjaouis qui seront appelés
à four nir des effor ts supplémentaires pour disposer de cette équipe
égyptienne et espérer décrocher le
ticket de la qualification au prochain tour. Ainsi donc, en dépit de la
grosse déception enregistr ée par le
faux-pas concédé devant l’USMB
vendredi der nier, les Béjaouis semblent être décidés à se mobiliser
pour ce rendez-vous afr icain qui
revêt déjà une gr ande impor tance
pour les capés du coach Amr ani
dans la mesure où l’objectif pr imor dial que vise les camar ades de
Rahmani demeurent la phase des
poules. En dépit de la difficulté de la
mission, les Cr abes croient en leur s
capacités de renver ser la situation
et de se qualifier pour la première
Alain Geiger, l’entraîneur de l’ES Sétif, parle du match face à El Merrikh
fois de leur histoire à la phase des
poules. Ainsi donc, ayant constaté
plusieur s lacunes dans l’équipe lor s
des der nières rencontres du championnat à domicile, le staff technique du MOB, sous la houlette du
coach Amr ani, profite actuellement
pour procéder aux ultimes r églages,
et ce, en se mettant à la recherche
des solutions afin de se per mettre de
livr er un meilleur r endement à
l’avenir et par là même, espérer
aller jusqu’au bout de l’objectif
tr acé. De ce fait, la r epr ise des
entr aînements s’est déroulée dans
de bonnes conditions où tout le
monde est concentr é sur cette rencontre difficile devant un adver saire qui ne ser a pas facile à manier
même à l’extér ieur.
Amine Kaci
« Vaincre le surmenage est la clé de la qualification »
V
aincre le sur menage des joueur s ser a la
clé de l’ES Sétif pour assurer sa qualification en phase de poules de la Ligue des
champions d' Afr ique de football lor s du
match retour des 8es de finale, pr évu mar di
face aux Soudanais d’El Mer r ikh, a estimé le
technicien suisse, Alain Geiger. Une bonne
str atégie de r écupér ation pour les joueur s,
tr ès éprouvés apr ès le pér iple de Khar toum
puis par le match difficilement rempor té vendredi contre le DRB Tadjenanet en cham-
pionnat (1-0), ser a la clé pour sor tir vainqueur, mar di, a déclar é Geiger à l’APS. « La
LFP (Ligue de football professionnel) aur ait
dû progr ammer autrement les matchs des
équipes engagées en Ligue de champions,
mais nous ferons avec cette situation », a
encore dit le coach suisse, assur ant que le
club, " for t mor alement" de s’être " relativement" éloigné de la zone rouge en championnat, saur a faire plaisir à ses suppor ter s. Le
défenseur Miloud Rabeï, blessé, ser a absent
de même que le capitaine d’équipe Mour ad
Delhoum (suspendu), tandis que Far ès Hachi
et Riad Keniche qui n’ont pas fait le déplacement de Khar toum, seront alignés, mar di, a
pr écisé l’entr aîneur. « L’ESS lutter a, mar di,
achar nement pour décrocher le ticket de qualification pour la phase de poules et devenir le
premier club algér ien à par venir à ce tour de
la compétition continentale à trois repr ises
d’affilée », a promis, de son côté, le milieu de
ter r ain de l’Aigle Noir, Toufik Zer ar a. Le
match ES Sétif- El Mer r ikh, mar di à 19h00
au stade 8-mai-1945, ser a officié par l'ar bitre
inter national, gambien Bakar y Papa
Gassama, qui ser a assisté de ses deux compatr iotes, Sulayman Sosseh et Omar Dar boe.
Lor s du match aller de ces huitièmes de finale de la Ligue des champions d'Afr ique disputé le 9 avr il à Omdur man (Soudan), l’ESS
avait forcé El Mer r ikh au nul (2-2).
Ligue 1 Mobilis Rahal, Ziti, Boulaouidet, Raiah et Ferahi seront prêts
La JSK au complet face à l’USMB
L
e milieu de ter r ain Faouzi Rahal a r éintégr é le groupe,
hier, en s’entr aînant avec ses équipier s apr ès avoir repr is
en solo avant-hier. Rétabli car r ément de sa blessure à la cuisse, l’enfant de Sidi Aïch ser a opér ationnel pour la prochaine
rencontre de son équipe face à l’USMB, pr évu pour samedi
prochain au stade de Blida. Il a rejoint l’équipe nationale militaire, hier apr ès-midi, avant de rejoindre à nouveau son club,
mercredi prochain, pour continuer la pr épar ation du match
face à l’USMB. J oint par nos soins, hier apr ès-midi, le joueur
affir me qu’il jouer a le prochain match et son coach pour r a
compter sur lui lor s de cette impor tante confrontation. Il promet de faire de son mieux pour aider son équipe à r éussir un
bon r ésultat. «Dieu merci je suis car r ément r établi de ma blessure et j’ai entamé les entr aînements avec le groupe aujour d’hui (hier, ndlr ). J e ser ai pr êt pour jouer, samedi prochain, et
le coach pour r a compter sur moi. J e fer ai tout pour aider mon
équipe à r éussir un bon r ésultat lor s de ce match afin d’améliorer son classement. Inchallah on r éussir a une belle opér a-
tion pour continuer sur notre lancée, apr ès les der nier s bons
r ésultats enregistr és», a déclar é l’enfant de Sidi Aïch. En plus
de Rahal qui a repr is avec le groupe hier, les Ziti, Boulaouidet,
Raiah et Fer ahi r éintégreront aussi le groupe aujour d’hui ou
demain. Les joueur s en question s’entr aînent actuellement en
solo avant de r éintégrer le groupe dans les prochaines heures.
C’est ce qu’on croit savoir d’un membre du staff technique
des Canar is. En plus des blessés qui seront pr êts, l’ar r ière
gauche Houar i Fer hani retrouver a aussi la compétition apr ès
avoir pur gé sa suspension face au NAHD, lor s de la pr écédente rencontre. Ainsi et sauf sur pr ise de der nière minute, le club
kabyle jouer a la prochaine confrontation face à l’USMB avec
tous ses atouts, contr airement au pr écédent match face au
NAHD, où la J SK était décimée avec l’absence de plusieur s
éléments. Autrement dit, le coach Mouassa aur a la totalité de
ses joueur s, ce qui lui donner a plus de solutions lor s de cette
impor tante confrontation face à l’USMB. Son seul souci est
que son club revienne avec un bon r ésultat et confir me ainsi sa
bonne santé ces der nières semaines.
Raiah et Aiboud autorisés à s’absenter
hier
Par ailleur s, les deux jeunes milieux de ter r ain, Samir Aiboud
et Malik Raiah, ont été autor isés par le staff technique à s’absenter hier matin. Ayant r églé une affaire per sonnelle à Alger,
les deux joueur s devaient s’entr aîner seul, hier apr ès-midi, en
solo. Cependant, ils reprendront avec l’équipe aujour d’hui
pour continuer la pr épar ation du match face à l’USMB. À
signaler que même l’ar r ière droit Khoutir Ziti a repr is les
entr aînements, hier, en tr availlant seul. Lui aussi r éintégrer a
le groupe, demain ou mercredi, et ser a concer né par le match
de samedi face à l’USMB. Un mach que les Canar is veulent
gagner afin d’augmenter leur s chances de ter miner sur le
podium.
M. L.
Absent des terrains depuis Novembre 2015 pour cause de blessure
Zemmamouche de retour à l'entraînement
L
e gar dien inter national de l'USM Alger,
Mohamed Amine Zemmamouche, absent
des ter r ains depuis novembre 2015 à cause
d'une blessure, a repr is les entr aînements
avec le reste du groupe samedi, au stade
Omar Hamadi (Bologhine), a annoncé le club
algérois sur son site officiel. L'enfant de Mila
souffr ait d'une blessure au coude et a commencé par des soins et des séances de kinésithér apie. Mais constatant que celles-ci n'ont
r ien donné, il s'est r ésolu à subir une inter -
vention chir ur gicale, en janvier 2016, au
Centr e hospitalier " Aspetar " , au Qatar.
Apr ès avoir obser vé une cour te pér iode de
repos, " Zema" a entamé une longue phase de
r ééducation, avant de recevoir le feu ver t du
médecin, avant-hier, pour r epr endr e les
entr aînements collectifs. Zemmamouche (31
ans), considér é comme un atout majeur chez
les Rouge et Noir, n'avait plus rejoué en
compétition officielle depuis la finale aller de
la Ligue des Champions contr e le TP
Mazembé (1-2). En l'absence de leur gar dien
N°1, les Usmistes ont fait confiance à leur premier suppléant, Smaïl Mansour i, ayant
convenablement fait tour ner la boutique,
r éussissant au passage plusieur s " gr ands
matchs" sur le plan individuel. L'USM Alger
est l'actuel leader de la Ligue 1 Mobilis, avec
12 points d'avance sur son pour suivant direct,
le MO Béjaïa, à seulement 5 jour nées de la fin
de la saison.
l ’ Év én em en t
Une lutte et des acquis incontestables
2
Lundi 18 avril 2016
36e anniversaire du Printemps berbère
Plusieurs années
sont passées
depuis le 20 avril
1980. Plusieurs
acquis ont été
engrangés, quoi
que l’on dise.
Tamazight jouit
d’un statut
national et officiel.
M
ais, cette consécr ation ne
doit pas nous fair e
per dre de vue les sacr ifices qui ont été consentis à cette
fin. Donc, cette évocation qu’on
s’appr ête à célébrer, non pas dans
la mêlée tonitr uante, ni la haine,
doit nous inspirer plus d’unité,
plus de cohésion, pour une tamazight plus unificatr ice, plus r éaliste, plus homogène, plus nor malisée. Parce que sans une langue
str uctur ée, il ne saur ait y avoir
une langue sinon un fatr as de par ler s désunis où chacun par le son
idiome et s’en fout de l’autre. La
compr éhension inter-dialectale est
la condition sine qua non à une
intelligence, savamment par tagée
entre Algér iens d’abor d et ensuite
entr e Maghr ébins. Il en va de
l’avenir et du pr ésent de notre
pays. Il ne saur ait y avoir de lendemain heureux sans une pensée,
sans une str atégie, sans une vision
nationalement par tagée. Le secr é-
taire génér al du HCA a r aison de
souligné que « le moment est venu,
à la faveur aussi du long et appr éciable processus d’accumulation
scientifique, autre acquis impor tant engr angé, d’amorcer la dynamique d’affir mation de tamazight
dans sa dimension académique la
plus féconde, avec la caution des
compétences désor mais attestées
et avér ées dans ce domaine ». Il a
assur é, que pour sa par t, il est «
d’ores et déjà engagé dans l’édification de la nouvelle étape r ésultant de l’officialisation de tamazight, sachant qu’il devr a essen-
tiellement contr ibuer à la mise sur
r ails des projets str uctur ants et
d’avenir qui engagent le destin de
tamazight, patr imoine de tous les
Algér iens, en la propulsant ver s la
moder nité ». En effet, le moment
est venu pour expur ger Tamazight
de toute la médiocr ité qui l’étouffe, car depuis qu’on célèbr e
Tamazight, bien des r éalisations
d’une qualité douteuse ont été
offer tes au public, que ce soit dans
le théâtre, le cinéma ou l’écr it.
Dans le 4e ar t, peu d’œuvres mér itent qu’on s’y attar de, dans le
cinéma idem, nous comptons à
peine six films dignes de ce nom,
dans l’écr it, il n’y a pas de quoi
fouetter un chat. À par t quelque
production qui en vaille la peine, il
n’y a r ien à lire. Une académie
for mée de linguistes, de sociolinguistes, de gr ammair iens, d’anthropologues, en un mot de tous
les spécialistes, pour r ait appor ter
à cette langue la science qui lui a
tant manquée. Cer tes, l’officialisation pr incipielle du " tamazight"
donner a de puissants ar guments
aux militants de la " cause ber bère" , mais elle n’aur a de contenu
concret que celui qu’ils y met-
Commémoration du 36ème anniversaire du printemps amazigh à Bounouh
L'association Moh Said Oubélaid s'implique
C
'est avant-hier que la première activité
pr évue dans le progr amme de l'association por tant le nom du célèbre chanteur
patr iotique Moh Said Oubélaid, a eu lieu.
Ainsi, le coup d'envoi a été donné à l'école
des ‘’Fr ères Yahiatène’’ de Boghni, avec une
dictée en Tamazight à l' intention des
meilleur s élèves de la daïr a dans cette
matière. Quinze écoles ont r épondu à l'appel. " C'est un concour s qui s'est déroulé
dans de tr ès bonnes conditions. L'émulation
se sentait dans les yeux de ces petits écolier s
qui donnent tant d'impor tance à la langue
amazighe. Vr aiment, c' était un succès" ,
nous appr endr a
M. Abder ahmane
Ramdani, en sa qualité de pr ésident de ladite association. Par ailleur s, il nous confier a
qu'à l'occasion de la célébr ation du 36ème
anniver saire du pr intemps amazigh et en
collabor ation avec la direction de la culture,
la direction de la jeunesse et des spor ts et
l'APC, l'association qu'il pr éside a élabor é
son progr amme d'activités. Du 18 au 20
avr il, c' est une exposition non stop au
niveau de la bibliothèque communale "
Far id Ali" du chef-lieu, ouver te au public.
Pour le vingt avr il, ajouter a-t-il, la célébr ation commencer a par le dépôt de ger bes de
Bouira Colloque national à l’initiative du DLCA
fleur s : la première sur la tombe de Far id
Ali et la deuxième sur celle de Moh Said
Oubélaid. Peu avant-midi, ce ser a la remise
des pr ix aux trois premier s élèves de la
dictée et la remise des attestations de par ticipation aux autres candidats. Dans l'apr èsmidi, en plus de la pièce théâtr ale, il y aur a
un gala ar tistique, toujour s au niveau de la
bibliothèque, qui ser a animé par des chanteur s désignés par la direction de la culture
et des ar tistes locaux, parce que dans cette
commune qui a enfanté les trois gr andes
figures de la chanson kabyle, à savoir les
regrettés Far id Ali et Moh Said Oubélaid
Toponymie hydrique et sociétés amazighes
A
l’initiative du dépar tement de
langue et culture Amazighes
de l’univer sité Akli Mohand
Oulhadj de Bouir a, un colloque
national sur le thème de « l’hydronymie et son r appor t avec la
langue Amazigh », a été ouver t,
hier et pour la dur ée de deux
jour s, en pr ésence de professeur s
univer sitaires et linguistes des uni-
ver sités de Bouir a, Tizi-Ouzou,
Béjaïa, Chlef, Batna, Tlemcen et
Khenchla. Par mi les communications r etenues, l’on citer a le «
Recensement des hydr onymes
ber bères », « Hydronymie et par adigmes idéologiques en Algér ie »,
« Les sources de l’imaginaire pr atique et les croyances liées à l’eau
dans la cultur e Kabyle », «
L’imaginaire de l’espace et l’usage
de l’hydronyme dans la chanson
féminine kabyle », « Lexiques et
identité des hydronymes kabyles
», « Les noms hydr iques dans cer taines r égions de Bouir a » et « La
toponymie des fleuves dans la
r égion de Tlemcen ». Les communications,
notamment
celle
assur ée par Kher doussi Hassina,
tront, en conjuguant leur génie
cr éateur et leur talent. Répondant
à une question de Peligr i : dans
quelle langue r êves-tu ? Mouloud
Mammer i, r épond spontanément :
« Le sais-je ?… J e ne sais pas si la
langue de mes r êves tient à des
vocables ou à des flexions.
J ’imagine que la langue r éelle
adhère aux images, que je r êve en
ber bère la haute montagne ou en
fr ançais le monde extér ieur, celui
pour lequel il faut plutôt des outils
éprouvés que les envoûtements de
la musique. J e suis sûr que c’est en
ber bère que je fabule, c’est-à-dire
que je constr uis selon ma plus
douce pente, sans souci des lois
dures des choses et de leur poids,
quand le ver be fait concur rence
(non-complaisance) à Dieu dans
l’invention. Mais j’imagine que tu
m’as posé cette question parce que
tu crois que dans le r êve, notre
êtr e vr ai s’épanche et s’épand,
qu’il ne tr iche plus avec lui-même,
parce qu’il a lar gué les amar res, il
a br isé toutes les chaînes dont les
r ègles str ictes et une longue éducation avaient entr avé les élans
fous. Alor s, la langue de mes r êves
est aussi délestée des flexions, des
accor ds avec le complément direct
quand il est placé avant, des « s »
au plur iel et de la voie moyenne
qu’un air de flûte dans le coin le
plus retir é d’une for êt per due. La
langue de mes r êves est une
musique que mes mots n’ont pas
besoin d’amar rer à des bor nes
(…) ». De J ean Amrouche qui ne
sais pleurer qu’en Kabyle, nous
ser ions inspir és à ne prendre que
l’essentiel et non l’accessoire pour
en faire de Tamazight le socle et le
ciment qui nous unissent dans une
Algér ie r iche de sa diver sité.
Sadek A.H.
ainsi qu'Oukil Amar, encore vivant mais
alité depuis son AVC de 2012, chanter n'est
pas un vain mot. Avec ce progr amme, le
public de cette municipalité r ur ale ser a
r eplongé dans les événements qui ont
engendr é ce 20 avr il 1980 avec, aujour d'hui, à la clé la constitutionnalisation de la
langue amazighe comme langue nationale
et officielle apr ès les premières r évoltes qui
remontent à la cr ise ber bér iste de 1949,
ponctuée à chaque fois depuis par des mouvements revendiquant ce statut à la langue
de millions d'Algér iens.
Amar Ouramdane
souligner ont l’impor tance de «
l’eau » dans la société kabyle. Il
était essentiellement question de «
Tala » (la fontaine), cet espace
r éser vé à la « féminité » où la
femme kabyle libère ses instincts
jusqu’à chanter l’amour, le cor ps,
voire l’érotisme. « Avr id n Tala »
(la route qui mène à la fontaine)
est un autre espace où, dans la
pudeur, le regar d de la femme rencontr e celui de l’homme, un
regar d fur tif char gé de désir. La
rencontre aur a sans aucun doute
le mér ite de r éper tor ier un lexique
relatif au concept génér ique eau.
En ce sens, il se greffer a au tr avail
entamé par le HCA et qui consiste
à élaborer un dictionnaire monolingue.
O.K.
l ’ Év én em en t
Le P/APC jette l’éponge
Lundi 18 avril 2016
C
M
J
N
Aït R'zine Il a démissionné de son poste jeudi dernier
La commune
d'Aït R'zine, située
à 85 kms au
Sud-ouest de
Béjaïa, s'est
retrouvée du jour
au lendemain sans
maire.
E
C
M
n effet, le P/APC, M.
Dahmani Youcef, a démissionné de son poste depuis
jeudi der nier, a-t-on appr is de
sources locales. Contacté pour en
savoir un peu plus à ce sujet, M.
Dahmani confir mer a l' infor mation
de
sa
démission.
" Effectivement, j'ai démissionné
de mon poste de P/APC depuis
jeudi der nier. J 'ai déposé un pr éavis qui expirer a le 10 mai prochain. Actuellement, je suis
démissionnaire et je suis en tr ain
d'expédier les affaires cour antes
pour laisser tout le temps à l'assemblée communale de désigner
un nouveau maire qui me remplacer a" , déclar e M. Dahmani, le
désor mais ex-premier magistr at
de la commune d'Aït R'zine. Les
r aisons qui ont poussé M.
Dahmani à démissionner sont,
pour le moment, inconnues. Nous
avons insisté aupr ès de lui pour en
savoir un peu plus sur les motifs
qui l'ont poussé à démissionner à
un moment aussi cr ucial de la vie
de la commune, notre inter locuteur n'en dir a pas plus que ça :
" Les motifs de ma démission sont
d'or dre per sonnelles !" A la question de savoir s'il a pr is définitivement cette décision de démissionner, M. Dahmani tr ancher a dans
le vif : " Ma décision est ir r évocable, je suis démissionnair e.
L' assemblée communale va
devoir se r éunir pour désigner
mon successeur " . Cette démission
du P/APC a sur pr is plus d' un
dans la commune d'Aït R'zine,
laquelle " patauge" dans des problèmes multiples liés sur tout aux
volets de l'aménagement ur bain.
Pour tant, l'actuelle assemblée, à
sa tête M. Dahmani, a r éussi malgr é tout à relancer, un tant soit
peu, le développement local, non-
Béjaïa Des habitants d’Aïn Skhoun et d’Ighil Oujilvane
bloquent le boulevard de la Liberté au niveau du siège de la wilaya
« De l’eau SVP ! »
D
es dizaines d’habitants des villages Aïn
Skhoun et Ighil Oujilvane, relevant de la
commune de Béjaïa, à quelques encablures du
campus univer sitaire de Tar ga Ouzemour, ont
procédé, dans la matinée d’hier, à la fer meture
du boulevar d de la Liber té, devant la gr ille d’entr ée du siège de la wilaya, pour r éclamer haut et
for t l’alimentation de leur s villages en eau
potable et en électr icité. La fer meture est des
plus symboliques, puisque les pr otestatair es
n’ont déposé sur la chaussée que des bouteilles
d’eau minér ales vides. Mais comme l’ar tère est
habituellement tr ès fr équentée et qu’elle était,
hier, bloquée dans les deux sens de la circulation,
les policier s ont eu tout le mal du monde à canaliser le flux des véhicules aux car refour s de
Daouadji et de Rabéa. Les manifestants qui
r éclament, donc, de l’eau potable et de l’électr icité pour leur s foyer s soulignent que s’ils sont
ar r ivés à cette action extr ême, c’est que cela fait
plus de vingt ans qu’ils attendent qu’on br anche
leur s habitations aux r éseaux d’AEP et d’électr icité et qu’ils ont épuisé toutes les voies de
recour s. Ils mar tèlent que le P/APC de la commune de Béjaïa et le chef de daïr a leur ont fait
des promesses quant à la satisfaction de leur s
revendications, mais en vain. Tout ce que l’APC
leur a fait jusqu’à maintenant, c’est de les alimenter en camions citer nes une fois tous les
quinze ou vingt jour s. Et chaque famille, expliquent les protestataires, «n’a droit qu’à un laps
de temps de puisage qui ne dépasse pas sept
minutes et par fois moins, même si tous les jer r icans ne sont pas encore remplis». Ensuite, continuent-ils, «il faut encore tr anspor ter les jer r icans
à la maison qui n’est pas toute proche, puisque le
camion ne s’ar r ête pas devant chaque maison. Et
là, cer tains utilisent des brouettes de chantier s en
usant de la force de leur s biceps. Mais que font
les femmes qui ne peuvent pas sor tir pour faire la
chaine avec leur bidons ou dont les enfants sont à
l’école et les mar is au tr avail». D’autres manifestants soulèvent aussi le problème de la route qui
est des plus impr aticables. En effet, la route de
Aïn Skhoun, au-delà de l’univer sité, est jonchée
de profondes crevasses qui ar r achent les car dans
des voitures, sans compter les nuages de poussières que soulèvent les véhicules et qui s’infiltrent dans les appar tements et qui se déposent
sur tous les meubles de la maison. Par leur
action, jugée extr ême, les manifestants font
savoir aux autor ités qu’ils ne peuvent plus suppor ter cette situation et revendique, avec force,
l’amélior ation de leur cadre de vie.
B. Mouhoub
Taghzout Pour réclamer leur part du développement
Les citoyens de deux villages ferment le siège de l’APC
L
es citoyens des deux villages
Mâdi et Tala Boughval, relevant
de la commune de Taghzout, à une
dizaine de kilomètres au Nor d de la
wilaya de Bouir a, sont montés au
cr éneau hier, en fer mant dès les
premières heures de la matinée, le
siège de leur commune. Par cette
action de protestation, les villageois
ont tenu à soulever un ensemble de
r evendication, lié notamment à
l’amélior ation de leur s conditions
de vie. Ils r éclament, essentiellement, le r accor dement de leur s
deux villages au r éseau du gaz naturel ainsi que la r éhabilitation du
r éseau routier qui les desser vent,
lequel est, selon eux, dans un état de
dégr adation avancée. Les protestataires, ont affir mé qu’ils ont dressé
plusieur s requêtes et demandes aux
autor ités locales, où ils ont soulevé
les pr oblèmes auxquels ils sont
confrontés au quotidien, mais sans
aucune suite. Les protestataires ont
souligné, également, l’absence de
couver ture du r éseau téléphonique
mobile dans leur r égion, ainsi que
l’absence totale de salles de soins, ce
qui les oblige à se déplacer ver s
Saharidj Le siège de l'APC de nouveau fermé
d’autres villages ou au chef-lieu de
wilaya pour des simples soins. Ils
inter pellent de ce fait le premier
magistr at de la wilaya, « pour inter venir dans les meilleur s délais et
mettre un ter me à nos souffr ances
qui durent depuis plusieur s années
».
O. K.
Les citoyens dénoncent la dégradation de leur cadre de vie
L
C
M
3
es habitants de la commune de Sahar idj
renouent avec les actions de protestation,
pour dénoncer, une fois de plus, «la gestion à la
hussar de» de cette municipalité, dont les infr astr uctur es étatiques d' accompagnement affichent des dégr adations cr oissantes avec des
retombées négatives sur le quotidien de la population. En effet, un groupe de citoyens a été de
nouveau dir igé, hier matin, ver s le siège de la
mair ie pour procéder à sa fer meture, et ce, en
guise de protestation contre les dégr adations tous
azimuts, notamment, des r éseaux de r accor dement et distr ibution de l'AEP, de l'assainisse-
ment des r éseaux routier s, la défaillance dans la
collecte d'or dures et le délabrement de l'éclair age public entre autres. Une action de protestation
et de r as-le-bol que les fonctionnaires de l'APC
ont décidé d'accompagner, en déclenchant en
même temps une gr ève illimitée, selon un groupe
des employés qu'on a rencontr é devant le siège de
l'APC, pour protester contre la dégr adation de
leur cadre de tr avail et qui posent comme pr éalable à la repr ise du tr avail, la pr ésence du wali
ou le chef de daïr a, pour leur pr ésenter leur s
doléances de vive voix. Il convient de souligner
qu'il ne se passe pas une semaine sans qu'une
action de ce genre ne soit enregistr ée dans cette
commune gér ée par un maire intér imaire depuis
la suspension du maire, il y a plus d'une année.
Cette municipalité accuse aussi du retar d en
Hdire stagmatière de développement et pour ainsi
ne depuis de longues années. Rappelons que la
der nière action de protestation en date, qui s'est
aussi r ésultée par la fer meture du siège de la mair ie, est celle des villageois d'Imesdur ar en haute
montagne (voir notre ar ticle du 02/04/2016) pour
les même r aisons.
Oulaid Soualah
obstant les obstacles liés à l'insuffisance des moyens financier s
octroyés à la commune. Pour r appel, le maire démissionnaire, M.
Dahmani Youcef, est issu de la
Dansqui
ce cas
liste indépendante " Tafat"
a
d
rempor
té 6 sièges sur les 15 en
concur r ence lor s des élections
communales du 30 novembr e
2012, suivi de deux autres listes
indépendantes lesquelles ont rempor té 4 sièges chacune et enfin du
par ti du FFS qui n'a eu qu'un seul
siège.
Syphax Y.
L
Aïn El Hammam Ils
réclament de l’électricité
Des citoyens
ferment la
Sonelgaz
C
omme prévu, depuis vendredi
dernier, les locataires des coopératives sises sur les rues d’Aït Yahia
et de la daïra, à la sortie Ouest de la
ville d’Aïn El Hammam, à cinquante
kilomètres du chef-lieu de wilaya de
Tizi-Ouzou, ont mis leur menace de
fermer l’agence locale de la
Sonelgaz, à exécution. Les protestataires que nous avons rencontrés sur
place nous ont relaté les difficultés
qu’ils vivent au quotidien, sans courant électrique. Certains locataires
sont installés dans leurs habitations,
érigées dans le cadre des coopératives construites dans les années
quatre vingt dix, depuis une quinzaine d’années et ne s’éclairent que
grâce à la bienveillance des résidants
de quartiers électrifiés. De bonne
heure, hier matin, une centaine de
personnes se sont massées devant les
locaux des services de l’électricité
pour en empêcher tout accès aux
clients. Le personnel, exerçant au
premier étage de la bâtisse, était en
poste comme nous avons eu à le
1-4 de
constater. Visiblement, au courant
«J l’affaire », Dahmane, un locataire
des immeubles du quartier en question, nous explique que le projet de
2-0
construction
de deux postes
C
2-4
maçonnés
devant recevoir des transM
0-1
formateurs
date de 2011. Pour le 1-1
E
moment,
un seul a été construit par
M
3-2
les moyens de l’APC. Quant au
second, il buterait sur le choix de
C adéquat qui avait rencontré
terrain
J
une opposition de la part de
1
48
25
citoyens.
Il y a peu, les autorités
ont
2 leur dévolu sur un terrain
47 se 25
jeté
47 et la 25
trouvant
entre le dispensaire
salle
le problè4 de soins. Cependant, 46
25
me
5 de l’équipement trop cher,
44 près25
de
6 huit cent millions de centimes
43
25
chacun,
risque de contrecarrer
7
36 le 25
projet.
Pour le moment ni l’APC
ni25
8
33
la
9 Sonelgaz ne semblent prêtes
30 à 25
débourser
une telle somme.
30Une 25
délégation
a
été
désignée
pour
30 ren- 25
contrer la directrice de l’agence
1
28
25
d’Aïn El Hammam. Quant à nous, au
1
27
25
moment où nous mettons sous pres1
23
25
se, nous n’avons pas pu rencontrer la
1
21 repré-25
responsable
occupée avec les
1
sentants
des locataires que15le prési-25.
dent d’APC d’Aïn El Hammam a
rencontrés, aussi, sur les lieux de la
manifestation. On nous apprend
qu’une délégation de la direction de
la Sonelgaz de Tizi-Ouzou est en
route pour l’ex Michelet pour débloquer la situation. Nous y reviendrons.
A.O.T.
Nat i o n al e
Les enseignants suspendent leur grève de la faim
4
Lundi 18 avril 2016
Tout en maintenant leur sit-in à Boudouaou
Les enseignants
contractuels qui
poursuivent
toujours leur
sit-in non stop à
Boudouaou, ont
décidé, hier, de
suspendre leur
grève de la faim.
T
out en acceptant la médiation
des trois syndicats du secteur,
à savoir le CLA, le CNAPESTE et le SNTE, et en signe de bonne
volonté, les enseignants contr actuels ont gelé, hier, leur gr ève de la
faim entamée depuis pr ès de deux
semaines. « Les enseignants
contr actuels et vacatair es ont
déposé, hier, officiellement l’acceptation du mandat au niveau du
Premier ministre et attendent à ce
qu’il désigne de sa par t avec qui
négocier », nous a signifié, hier, le
por te-parole du CLA, Idir Achour.
Ce syndicalise a indiqué qu’il existe
plusieur s solutions pour une sor tie
de cr ise. « Il y a aussi une volonté
des deux par ties concer nés pour la
r égular isation de la situation des
enseignants contr actuels et vacataires, tout en respectant les lois de
la r épublique », a affir mé notre
inter locuteur qui a pr éfér é ne pas
donner plus de détail sur ces solutions. « Nous pr éférons ce chemin
que celui qui nous mèner a ver s un
avenir incer tain et dangereux », a
encore souligné le por te-parole du
CLA. Ces protestataires, faut-il le
r appeler, qui sont dans la r ue
depuis le 27 mar s der nier, exigent le
recr utement de tous les contr actuels ayant plusieur s années de ser vice effectif et l'octroi des pr imes et
indemnités liées à la fonction, telles
que pr évues par le statut génér al de
la Fonction publique ainsi que le
payement de leur s salaires. Pour sa
par t, M. Bachir Hakem, pr ésident
du CLA, a fait savoir que l’impact
du recr utement massif de ce type
d’enseignants a lar gement contr ibué à l’extension de la scolar isation
dans le pays. En effet, les estimations montrent qu’en 2012-2013, les
enseignants contr actuels ont per mis de scolar iser environ 1 000 000
élèves supplémentaires. Ce syndicat
a déplor é le fait que les contr actuels
qui per çoivent des salair es de
moins de 26 000 DA, sont devenus
«bouche-tr ous» de l' éducation
nationale. « Cer tains contr actuels
se pr ésentent au concour s de recr utement, depuis cinq ans maintenant, et à chaque fois la major ité
d’entre-deux, apr ès étude de leur
dossier, est recalée », a regretté le
CLA qui explique qu’ « Étr angement, plus ces enseignants contr actuels avancent dans le métier et la
maîtr ise de l'enseignement, plus ils
ne sont pas reconnus par l'enseignement public et gar deront leur
statut de contr actuels ». « Mais les
r ésultats des concour s sur une
simple étude de dossier sont négatifs et l’on fait appel à de nouveaux
enseignants sans aucune expér ience
qui aur ont besoin d’un temps
d’expér ience et de for mation alor s
À propos de la commission nationale chargée des programmes de deuxième génération
Benghebrit persiste et signe
L
a ministr e de l’Éducation nationale,
Nour ia Benghebr it a affir mé, hier à Alger,
que la commission nationale char gée des progr ammes est algér ienne et son tr avail se fait
dans la tr anspar ence. En effet, Mme.
Benghebr it a mis fin à la polémique qui a
suivi l’annonce de la mise en place des progr ammes de deuxième génér ation, notamment suite à la contestation de cer taines or ganisations syndicales et parentales qui ont émis
des r éser ves quant au tr avail de ladite commission. « La commission nationale char gée
des progr ammes de deuxième génér ation est
algér ienne. Elle tr availle dans la tr ansparence, tout en r espectant les composants de
l’identité nationale, à savoir, l’Ar abité,
l’Islam et l’Amazighité », a indiqué la
ministre à la presse en mar ge de l’or ganisation de la jour née par lementaire consacr ée au
débat sur les progr ammes de deuxième génér ation. À tr aver s cette jour née, la ministre de
l’Éducation a voulu rendre public ce que son
secteur est en tr ain de faire dans ce cadre du
processus de r éfor mes scolaires engagé depuis
2003. « Notre objectif à nous, aujour d’hui,
c’est de montrer à tous, par ticulièrement aux
repr ésentants du peuple, à la presse et à la
société, les effor ts menés par le ministère de
l’Éducation nationale », a-t-elle dit. Et
d’ajouter, dans ce sens, que gr âce à l’accumu-
lation d’expér ience, son dépar tement pour r a
pr ésenter des amélior ations. « Aujour d’hui,
les exper ts de la commission nationale ont
pr ésenté des exposés théor iques ainsi que des
vidéos, car il était impor tant pour nous de
montrer concr ètement la valeur ajoutée de
ces amélior ations », a-t-elle encore expliqué.
Elle a jugé « nécessaire » d’avoir des nor mes,
concer nant les heures, les semaines, ainsi que
le contenu d’enseignement. La première responsable du secteur de l’éducation a, également, mis en exer gue l’impor tance de la for mation pour faire r éussir la mise en place, à
par tir de la prochaine année scolaire, de ces
nouveaux progr ammes pour les premières et
que l’éducation possède déjà des
enseignants contr actuels non
recr utés qui ont ce statut. C'est
honteux ! », estime le CLA. Ce syndicat considère que « l’exploitation
de ces contr actuels a dépassé tout
entendement.
Ils
sont
mal
r émunér és et ils ne per çoivent pas
leur salaire. D’ailleur s, une gr ande
par tie d’entre-deux attend son premier salaire, et ce, depuis deux ans
». De ce fait, le CLA dénonce les
conditions d’exercice et de r émunér ation de ces per sonnels, lesquelles
ne cessent de se dégr ader, le plus
souvent en dépit du code du tr avail.
« Notre syndicat est déter miné à
continuer la lutte contre cette pr écar isation inacceptable et appelle
tous les per sonnels à faire de même
», a affir mé la même source.
L.O.Challal
deuxièmes années pr imaire, ainsi que pour la
première année du collège. « La for mation a
démar r é en janvier 2015. Il y a déjà 500 inspecteur s qui ont été for més », a-t-elle fait
savoir. Selon elle, le redéploiement de cette
for mation au niveau de la souscr iption et des
enseignants, « est un tr avail pénible qui ne se
fait pas du jour au lendemain ». Par ailleur s,
la ministre de l’Éducation a estimé que le seul
ennemi de son dépar tement est la dégr adation
de la gestion. « Il faut ar r iver à un consensus
pour promouvoir le secteur de l’éducation »,
a-t-elle plaidé.
Samira Saïdj
Après l’échec de sa réunion de conciliation avec la tutelle
Le SNPSP en grève d’une journée aujourd’hui
L
e syndicat national des pr aticiens de la santé publique
(SNPSP) maintient toujour s son mot d’or dre d’un ar r êt
de tr avail pr évu pour aujour d’hui. Cette action ser a suivie de
deux jour nées de gr ève les 25 et 26 du mois cour ant. Un mouvement de protestation qui ser a appuyée par un sit-in national
au deuxième jour du débr ayage, devant le ministère de la
Santé. Le SNPSP pr évoit également une gr ève de trois jour s
les 2, 3, et 4 mai prochain. La r éunion de conciliation qui a
regroupé le 12 avr il der nier, le ministère de la Santé, de la
Population et de la Réfor me hospitalière, et les repr ésentants
du SNPSP, s’est soldée par un échec. En Effet, la délégation du
SNPSP a claqué la por te de la r éunion avec le ministère de
tutelle. « Une fois sur place, on s’est retrouvé avec la commission mixte centr ale char gée du suivi des dossier s des par tenaires sociaux, qui n’a pas pu aupar avant r égler nos problèmes », a déplor é le pr ésident du SNPSP. Le Dr Lyes
Mer abet a expliqué, lor s d’une conférence de presse tenue hier
matin à Alger, que « la délégation du SNPSP, s'est vu obligée
de se retirer de la salle de r éunion apr ès avoir insisté sur la
pr ésence du ministre de la Santé, où à défaut, du secr étaire
génér al du ministère de tutelle, pour entér iner des décisions et
gar antir le respect et la mise en application des ter mes d’un
accor d éventuel ». Le Dr Mer abet a adressé une lettre au
ministre de la Santé, dans laquelle il a appor té un éclair age
sur le choix de se retirer de la r éunion et il l’a sollicité à se
manifester pour trouver des solutions aux pr éoccupations des
pr aticiens de la santé publique. Le pr ésident du SNPSP a
dénoncé l'attitude négative et « les propos provocateur s » de
cer tains responsables pr ésents à la r éunion au nom de l'administr ation centr ale. Il a, dans ce sens, dénoncé « les accusations
gr aves de la pr ésidente de la commission centr ale qui estime
que la protestation des pr aticiens de santé publique est
motivée par des considér ations non professionnelles ». Le Dr
Mér abet a attr ibué le recour s des pr aticiens de la santé
publique à la gr ève « à la non-concr étisation des engagements
déjà pr is en r éunion de conciliation du mois de mai 2015 ». Ce
syndicaliste a déplor é le fait que l'audience accor dée le 24
févr ier de l'année en cour s a été sanctionnée par des instr uctions du ministre et des délais qui n'ont pas été respectés. «
Apr ès une année d’accalmie et de stabilité dans les secteur s de
la santé, r ien de concret n’a été fait à ce jour », a déplor é le
conférencier, avant d’ajouter que « la balle est dans les camps
Tizi-Ouzou Les travailleurs maintiennent leur grève
du ministère de tutelle, et nous espérons une r éponse du
ministre qui soit dans le bon sens ». La même source a fait
savoir que cette action a été décidée afin de dénoncer le phénomène de violence dont sont victimes les professionnels de
santé sur les lieux de tr avail et exiger la mise en place de
mesures de protection adéquates. « Nous ne voulons pas ar r iver jusqu’à compter des cas de décès, faute de l’insécur ité qui
s’installe depuis quelques années dans les établissements de la
santé publique », a-t-il lancé. «C’est à eux de trouver les solutions », a-t-il ajouté en s’adressant au ministère de tutelle. Ce
syndicaliste a dénoncé également toutes les for mes d'entr ave
au libre exercice syndical et exige la levée des mesures disciplinaires et les pour suites judiciaires engagées par l'administr ation de tutelle contre des délégués syndicaux. Le pr ésident
du SNPSP a tenu à r éitérer l'engagement et la disponibilité des
pr aticiens dans la voie du dialogue dans le cadre des r éunions
de conciliation. Enfin, le syndicat r éclame l'assainissement de
la situation financière induite par l'or ganisation du concour s
de passage aux gr ades de pr incipal et en chef avec comme date
d'effet le 11 août 2015.
L.O.Challal
L’ex-Cotitex de Draâ Ben Khedda toujours à l’arrêt
C
omme pr évu, une séance de tr avail a été
tenue, mercredi 13 avr il 2016, au siège de
la Direction génér ale de l’EATIT-Alger (ExCotitex) entre les responsables de l’entrepr ise
textile, les r epr ésentants des tr availleur s,
l’Union de wilaya UGTA et l’Union locale de
Dr aâ Ben Khedda (une copie du PV nous a été
remise). Au cour s de cette r éunion, tous les
points revendiqués par le collectif des tr availleur s de l’usine de Dr aâ Ben Khedda ont
été passés au peigne fin et le P-DG de l’EATIT
en collabor ation avec les autres membres ont
pr is des mesures ur gentes et des décisions à
même de satisfaire les tr availleur s. Pour notre
par t, nous avons contacté M. Kebir Ahmed
(SG de l’union locale UGTA de Dr aâ Ben
Khedda) qui nous a reçus dans la matinée
d’hier. Il nous confir me toutes ces décisions
pr ises en commun accor d avec les responsables et les repr ésentants des tr availleur s et
du syndicat. Il nous confie : «Nous nous
sommes rendus à trois (Amar Sekaï, Haddaou
Sid Ali et moi-même) à l’usine le lendemain
de la r éunion d’Alger, pour un compte rendu
détaillé aux tr availleur s, en assemblée génér ale. Apr ès lecture du PV et contre toute
attente, les ouvr ier s ont avancé une autre
revendication qui n’a pas fait l’objet de discussion et de débats lor s de la r éunion de la
veille, à Alger. Il s’agit du dépar t de la section
syndicale et de r appeler que le SG de la section est élu. Il ne peut être destitué comme ça,
du jour au lendemain. Il faut qu’il ter mine
son mandat !» A cette r éponse qui n’est pas du
goût des tr availleur s, ces der nier s ont décidé
de maintenir leur mouvement de gr ève
entamé depuis le 04 avr il 2016. Au sujet de la
relance de la production qui inter viendr a ver s
le mois de septembre, le SG de l’union locale
confie : «Nous défendons les tr availleur s tout
comme l’État défend l’EATIT. Un matér iel
sophistiqué, d’une technologie de pointe, ser a
installé. Des Allemands et des Fr ançais sont à
pied d’œuvre à l’usine». Dans une déclar ation
(copie en notre possession), datée du 13 avr il
2016, (jour de la r éunion d’Alger ) et faxée à
Alger ce jour-là, selon M. Kebir, les tr availleur s reviennent à la char ge et r appellent
les revendications déjà soumises au P-DG de
l’EATIT : «Nous, les tr availleur s de l’EATIT
de Dr aâ Ben Khedda, tenons à infor mer les
ser vices concer nés de l’entrepr ise, de l’union
locale de Dr aâ Ben Khedda, l’union de wilaya
de Tizi-Ouzou ainsi que l’union nationale de
l’UGTA, que nous avons décidé le retr ait de
confiance à la section syndicale de l’entrepr ise ainsi qu’au comité de par ticipation (CP)».
Arous Touil
Nat i o n al e
Pas de concession des plages cette année à Tizi-Ouzou
Lundi 18 avril 2016
5
HLe directeur du tourisme de la wilaya est catégorique
Les concessions des plages aux privés sont interdites pour la saison estivale 2016 au niveau des
huit plages autorisées à la baignade dans la wilaya de Tizi-Ouzou, à savoir Tassalast, la grande plage,
Feraoun Ouest et Est, à Tigzirt, Caroubier, plage du centre, Sidi Khelifa et petit paradis, à Azeffoun,
a-t-on appris auprès du directeur local du tourisme et de l’artisanat, M. Rachid Ghedouchi.
D
onc, la saison estivale 2016,
dont le coup d’envoi officiel
est pr évu pour le 04 juin
prochain, ser a marquée cette année
par l’inter diction des concessions
des plages aux pr ivés et ce en r aison
de l’anarchie dans la gestion de cer taines d’entr es elles. Selon M.
Ghedouchi, à compter de cette
année, les plages autor isées à la baignade seront gr atuites à 100% . En
effet, outre l’accès qui ser a bien évidemment gr atuit, il y aur a l’offre de
cer taines commodités, entres autres
les par asols et les tables. Notre sour ce ajouter a que le problème majeur
des plages autor isées à la baignade
r éside dans « les squatteur s » qui
facturent des prestations aux baigneur s dans l’illégalité la plus totale. Il va sans dire que les concessions
des plages de ‘’Fer aoun-Est’’, dans
la commune d’Iflissen relevant de la
daïr a de Tigzir t, ‘’Car oubier ’’,
‘’Plage du centre’’ et ‘’Petit par adis’’ dans la daïr a d’Azeffoun,
confiées à des pr ivés et reconduites
l’année der nière, ne le seront pas
pour la saison estivale 2016 au
même titre que les quatre autres
plages autor isées à la baignade.
Pour r appel, la décision de laisser
les walis décider du devenir des
concessions des plages de leur s
Salon international du tourisme de Béjaïa
wilayas respectives avait émané du
ministr e du Tour isme et de
l' Aménagement du ter r itoire, M.
Amar Ghoul, qui, à par tir de la
wilaya de Boumer dès, avait déclar é,
l’année der nière, à l’occasion de
l’ouver tur e de la saison estivale
2015 : « La concession des plages est
laissée cette année encore à l'appr éciation des walis, en attendant la
pr omulgation, l' année pr ochaine,
d'autres textes de lois concer nant
cette question ». Et bien, maintenant, cette question est tr anchée.
Les concessions des plages aux
pr ivés sont bel et bien de l’histoire
ancienne. Il est utile de r appeler
que plus de 9 millions d’estivants
ont été enregistr és dans la wilaya de
Tizi-Ouzou dur ant la saison estivale
2015, une affluence recor d pour la
r égion. Ces chiffres ont été avancés
Béjaïa
par l’office du tour isme de Tigzir t
qui s’est basé sur la fr équentation
jour nalièr e et noctur ne des estivants au niveau des plages et des
por ts de plaisance.
Taous C
Une noyade dans un lac à Akfadou
A
yant voulu se baigner dans le lac noir d’Akfadou, pour se r afr aîchir
de la for te chaleur d’avant-hier, un jeune homme de 17 ans s’y est
noyé. Son cor ps a été repêché, apr ès deux heures de recherches, par des
plongeur s de la Protection Civile qui ont été dépêchés sur les lieux apr ès
l’aler te donnée par des citoyens. Béjaïa enregistre, ainsi, sa première
noyade de l’année.
« Le rendez-vous du renouveau de la destination Algérie »
U
n nouveau Salon du tour isme est or ganisé à Béjaïa, depuis samedi der nier et ce
pour une dur ée de trois jour s, au niveau de
l’espace d’exposition de l’ancien souk el fellah, appellé également la Gr ande Sur face du
Lac. Cet événement intitulé «Le rendez-vous
du renouveau de la destination Algér ie» a été
mis officiellement sous le patr onage du
ministre du Tour isme et du wali de Béjaïa.
Les or ganisateur s, Br oad Consulting et
Pubbox, ont r éuni plusieur s acteur s du secteur de tour isme, venus de différentes r égions
d’Algér ie et de l’étr anger. Au niveau national,
des opér ateur s sont ainsi venus d’aussi loin
que Timimoun, Tamanr asset, Tlemcen,
Annaba, Ain Timouchent et Ghar daia. Pour
le coup, cette rencontre est déjà une r éussite,
puisque plusieur s de ces opér ateur s découvrent Béjaïa pour la première fois, et se disent
r avis de s’y retrouver. Sur le plan inter national, il y a eu des opér ateur s venus de Fr ance,
de Tunisie, du Maroc, de la Turquie et de
Malte. Pour la plupar t d’entre eux, ce n’est
pas que Béjaïa qui est une découver te, mais le
tour isme algér ien en génér al. Pour un cer tain
nombre d’entre eux, seul le tour isme sahar ien
était connu, ignor ant le reste du ter r itoire.
Pour Mur iel Legal, d’Envie de Voyage, est
venue de Fr ance, son déplacement r épond au
souci de trouver de nouveaux produits en
Algér ie, en développant un nouveau produit
qu’elle a appelé «Envie d’Algér ie», afin d’envisager d’étendr e ses activités, jusque-là
or ientées sur le Maroc et la Tunisie. L’Office
National du Tour isme Tunisien s’est déplacé
en force pour faire connaître ses produits
aupr ès du public algér ien, et de faire des rencontres professionnelles à Béjaïa. Quant à
notre Office National du Tour isme, il n’a été
que tr ès timidement pr ésent, en tous cas, pour
ce premier jour. De Béjaïa, il y a eu plusieur s
exposants, essentiellement r epr ésentés par
des associations et des hôtels. C’est ainsi que
l’Association éco-tour istique des Aiguades a
exposé ses produits, avec un effor t évident sur
leur qualité. Cette association qui milite pour
le développement tour istique dans la r égion
de Béjaïa a beaucoup investi dans la communication, en r éalisant des dépliants, car tes et
tableaux de toutes sor tes. De l’autre côté, une
autre association toute aussi connue dans le
secteur, Ar dh, a été pr ésente en masse, avec
ses jeunes respir ant la vie et le dynamisme et
pr êts à faire la promotion tour istique de la
r égion. D’autres associations ont également
été pr ésentes (Dima Voyages, J il Voyage,
Gour aya Tour s, Mzab Tour s, etc.), montr ant
tout l’intér êt qu’accor de la r égion de Béjaïa
et l’ensemble du pays au tour isme. Du moins,
du côté associatif. Car du côté institutionnel,
il n’y a eu aucun repr ésentant des autor ités en
ce premier jour. L’ouver ture officielle a été
assur ée de façon infor melle par l’ex-sénateur
de Béjaïa, le professeur Salah Der r adji. Son
engagement pour le développement de l’image de cette r égion n’est un secret pour per sonne. Il a toujour s milité pour la sor tie de
Béjaïa de l’anonymat dans lequel elle a été
jetée. Salah Der r adji, du temps où il exer çait
son mandat, avait r éussi à faire déplacer des
ambassadeur s étr anger s, pour leur fair e
découvr ir la ville et la r égion de Béjaïa. Il a
ainsi, entre autres, accueilli der nièrement les
ambassadeur s d’Espagne et de Cor ée du Sud,
et leur a fait visiter les pr incipaux sites de
Béjaïa. Il n’a pas tar i de cr itiques à l’égar d
des autor ités qui se sont montr ées incapables
d’assumer leur r ôle, du moins à cette occasion. Dans les différents schémas directeur s
du développement tour istique en Algér ie,
Béjaïa a été déclar ée pôle d’excellence, sur
lequel le gouver nement avait annoncé vouloir
Elle a été inaugurée, samedi, à Tizi-Ouzou
A
0
B
- DRB Kadiria 1
I
4 le faire ? Il est vr ai que les pr ésents
faire un effor t par ticulier.
Dans les années tion pour
U étaient centr és sur ont tous
2 compr is et r appelé qu’il ser ait illusoixante-dix, ces pôles
Tamanr asset, Boussaâda,
Tipasa, les soire de compter sur les repr ésentants de l’ÉA
Andalouses et Ser r aidi, entre autres. Depuis tat N/J
qui ne se montrent pas à la hauteur des
la découver te des sites
J féér iques de Béjaïa, la attentes.
N/J Tous ont r appelé la nécessité d’envir égion a été propulsée comme secteur tour istique de gr ande valeur, en plus de ses potenC
tialités économiques et agr icoles. Différents
types de tour isme peuvent être développés à
1
Béjaïa, allant du balnéaire,
au tour isme de
2 à l’environnemental,
montagne, au culturel,
3 accompagné des condietc. Le climat naturel,
tions sociales et culturelles,
la qualité de l’ac1
cueil des étr anger s par
1 la population, fait de
cette ter re un pôle exceptionnel
pour le déve1
loppement tour istique.
Pour la première jour née de ce Salon, l’absence des autor ités a été remarquée, jetant
une sensation de trouble sur cet événement.
D’ailleur s et en der nière minute, plusieur s
exposants se sont décommandés. S’agit-il des
agents qui ne se déplacent que si les autor ités
sont pr ésentes ? Il existe, en effet, dans tous
les domaines, des acteur s par asites qui,
oubliant leur s missions de ser vice public, ne
sont là que pour se faire voir des responsables
auxquels ils sont inféodés. C’est ainsi que
l’absence des officiels a été lour dement ressentie en ce premier jour de ce Salon de
dimension inter nationale, que les repr ésentants de l’État ont décidé de ne pas honorer.
On se demande, d’ailleur s, pourquoi ledit
Salon a été mis sous le patronage d’autor ités
qui ne semblent lui accor der aucune impor tance. Ni la wali, ni le chef de daïr a, ni encore
moins le directeur du tour isme de la wilaya,
premier responsable local du secteur, n’ont
daigné être pr ésents. Que faudr ait-il dire du
pr ésident de l’APC et des autres élus, qui
n’ont pas jugé utile de repr ésenter leur ville,
alor s qu’ils ont été mandatés par la popula-
sager le développement tour istique, en ne
comptant que sur soi-même. D’où la nécessité
de coor donner les effor ts consentis par les uns
J
et les autres,
pour aboutir à l’instaur ation
69d’un 29
climat favor able au développement du
67secteur.
29 Dans l’apr ès-midi, un séminair e
64regroupant
29
l’ensemble de ces opér ateur s a été
19or ganisé
29 à l’hôtel Chr éa, pour examiner les
17conditions
29 r éelles du développement tour isen Algér ie.
7tique 29
Signalons, toutefois, la pr ésence d’une magnifique troupe musicale venue de Timimoun.
Elle s’appelle Al Yakouta et s’est distinguée
par l’exécution de morceaux de musique du1-1
A le Gnaoui, le Kar kabou et les2-2
ter roir, alliant
sonor ités afrSicaines, dans un r ythme dyna-0-1
mique qui O
en a fait danser plus d’un. Al7-1
Yakouta a exécuté
une magnifique prestation,2-1
S
en allant duC centre d’exposition ver s l’hôtel2-1
Chr éa, en chantant
et dansant dans la r ue,3-2
C
pour le bon Jplaisir des passants qui n’ont pas
manqué de dégainer leur s téléphones et camér as pour immor taliser cet instant. Les chants
et danses ont constitué jusqu’à l’intér ieur
même de l’hôtel, sur prenant agr éablement
l’ensemble des clients, habitués plutôt au
49
calme et au silence. Cette dimension de la cul4
tur e nationale est pr atiquement inconnue
dans la r égion, alor s qu’elle fait par tie du
patr imoine de toute la nation. Ce ser a cer tainement une des gr andes r éussites de ce salon,
35
que d’avoir r éussi à déplacer cette troupe
9 de l’anonymat et par tager leur
33
pour la sor tir
ar t avec les 1gens de Béjaïa et ses visiteur s.30
1
30
N. Si Yani
1
29
1
29
1
27
1
20
1
19
1ère école de formation des personnels navigants commerciaux (PNC)
I
l s’agit d’une première en Algér ie.
Une école pr ivée de for mation des
per sonnels navigants commerciaux
(PNC) vient d’ouvr ir officiellement
ses por tes à Tizi-Ouzou, et compte
for mer pas moins de 100 stagiaires
par an entre stewar ds et hôtesses.
Elle a été inaugur ée, samedi der nier, à l’occasion d’une cér émonie
or ganisée au par c des loisir s
Tamaghr a de la nouvelle ville de
Tizi-Ouzou, en pr ésence des repr ésentants des directions locales du
tour isme et des tr anspor ts. La for mation en question est à l’initiative
du dépar tement aér onautique de
l’école Infor média.
Cette initiative «repr ésente un atout
et un investissement impor tant
pour la wilaya de Tizi-Ouzou et, par
delà, pour toute l’Algér ie», a-t-on
souligné à l’occasion. Ceci, étant
donné que cet établissement «dispose de toutes les commodités per mettant aux stagiaires de suivre la for mation sous le r égime de l’inter nat», pr écise-t-on. L’école dispose
aussi, d’apr ès les repr ésentants, de
toutes les conditions et commodités
pour une for mation aux nor mes
inter nationales (for mateur s de haut
niveau, simulateur s cabine avion,
r ésidence d’inter nat, places pédago-
giques,
for mations
bilingues,
anglais aér onautique, nor mes
OACI…).
L’inaugur ation faite à Tizi-Ouzou
est, par ailleur s, annoncée comme
étant «une première d’une sér ie de
projets d’établissements de même
type qui ver ront le jour à tr aver s le
pays», puisque l’on s’attend à la
pr ochaine ouver tur e d’établissement similaire à Alger notamment,
mais aussi à Or an, Constantine et
Béjaïa. Par ailleur s, il est à noter
que la for mation ser a sanctionnée
par la délivr ance d’un cer tificat de
sécur ité et sauvetage, homologué
par la direction de l’aviation civile
et de la météorologie, du ministère
des Tr anspor ts.
T. C.
Nat i o n al e
Le cri d’alarme de l’association des apiculteurs
6
Lundi 18 avril 2016
Tizi-Ouzou Pollution génétique des abeilles locales
L’association des
apiculteurs
professionnels du
massif de
Djurdjura tire la
sonnette d’alarme
sur un nouvel
« effet de mode »
qui infeste le
domaine de
l’apiculture
à Tizi-Ouzou.
I
l s’agit du remplacement des
abeilles locales par d’autr es
r appor tées d’autres cieux. Une
pr atique qui r isque de nuire aux
colonies locales, selon le pr ésident
de ladite association. Ce phénomène n’est, en fait, pas nouveau,
mais son ampleur pr ise, ces der nièr es années, n’a pas manqué
d’inter peler les spécialistes du
domaine de l’apiculture soucieux
du devenir des colonies mais aussi
du pr oduit local. D’ailleur s, le
pr ésident de l’association des apiculteur s professionnels du massif
de Djur djur a qui tire la sonnette
d’alar me, affir me que ce procédé
tend à se r épondre exposant le «
produit » local au danger de la dispar ition. Salem Touati par le d’une
pr atique « négative » qui consiste
à introduire des r aces d’abeilles
étr angères dans les r uches. Des
abeilles de couleur jaune «
impor tées », comme il le souligne,
d’Italie ou de Fr ance, par lant
ainsi d’ « abeilles buckfast » ou «
tr iple hybr ide ». Le procédé est
simple, estime-t-il, en expliquant
que « des apiculteur s en retour de
pays eur opéens appor tent dans
leur s poches des reines d’autres
r aces, pour ensuite procéder à la
multiplication en Algér ie ». Pour
lui, il ne s’agit de r ien d’autre que
d’un « effet de mode » et « d’une
volonté de posséder des abeilles
jaunes ». Les r etombées sont,
quant à elles, moins « stylées »
avec une « pollution génétique »
qui nuit gr ièvement à la subsistance des abeilles de la r égion « de
r ace dite apis millifica inter missa
» d’autant plus, ajoute le pr ésident de l’association, qu’« il s’agit
d’abeilles de mauvaises qualités
productives et tr ès sensibles aux
maladies, notamment les loques ».
Ces « colonisatr ices » sont aussi
définies par Salem Touat comme
étant « des abeilles pillar des, ne
pouvant nullement r ésister aux
ar deur s des sécher esses en
Afr ique du Nor d. Pour lui, les api-
Plus de 90 000 associations pour des résultats mitigés
culteur s qui font appel à ce genre
de pr atiques, ne sont autres que «
des apprentis sorcier s qui procèdent à la multiplication de ces
abeilles sans prendre en considér ation les r isques que cela peut
causer à la profession ». Il ajoute
qu’avec l’énor me ampleur pr ise
par ce procédé « la profession,
mais aussi la r ichesse de la biodiver sité sont compromises avec des
retombées et un impact impor tant
sur l’écologie ». Le pr ésident de
l’association faisant le constat de
la situation actuelle, estime avoir «
remarqué des tr aces de pollution
génétique dans pr atiquement
toutes les exploitations de professionnels de la r égion ». Il affir me,
d’ailleur s, qu’aupar avant « des
r égions et des villages éloignées
étaient épar gnées, mais actuellement, le phénomène y est aussi
obser vé », citant l’exemple de
Lar baâ Nath Ir athen, de Aïn El
Hammam et d’autres localités de
l’Est de la wilaya de Tizi-Ouzou.
La propagation et la contamination se fait à tr aver s la fécondation
des reines qui inter vient en dehor s
des r uches et qu’on ne peut,
cependant pas, maitr iser. Le pr ésident de l’association des apiculteur s professionnels du massif de
Djur djur a appelle, ainsi, à multiplier les campagnes de sensibilisation des apiculteur s « qui ne sont
pas toujour s conscients du r isque
». Pour lui, la direction des ser vices agr icoles (DSA), la chambre
de l’agr iculture ainsi que les différentes coopér atives et associations
des professionnels du métier doivent se pencher sér ieusement sur
ce volet de sensibilisation, « seule
solution pour éviter une situation
désastreuse », estime-t-il. « Il est
ur gent de mener des campagnes
de vulgar isation et d’infor mation
dans les milieux apicoles, afin
d’inciter les apiculteur s à délaisser ces pr atiques et multiplier la
r ace locale apis millifica inter missa plutôt que celle impor tée ». Il
invite aussi à éliminer les hybr ides
par un changement de reine.
Tassadit. Ch.
Une société civile en quête de nouveaux horizons
E
n se lançant dans l'initiative de susciter
la cr éation d'une association des utilisateur s de l'eau (AUE) dans la wilaya de
Bouir a, destinée à prendre en char ge la
future retenue collinaire de Lalouah, dans
la commune de Dir ah, nous nous sommes
rendus compte de la complexité de l'entrepr ise qui consiste à or ganiser des populations autour d'objectifs sociaux, culturels
ou économiques, pour tant clairement définis. Pour le cas de figure que nous avons
cité, le par tenaire du cofinancement du projet, à savoir la Banque mondiale, avait
exigé, dès l'initiation de l'idée de retenue
collinaire au milieu des années 2000, et ce,
dans le cadre du Projet d'emploi r ur al
(PER2), à ce qu'une association des futur s
ir r igants soit cr éée par les ménages qui
bénéficieront de l'eau de la retenue. Cette
association aur a pour mission d'entretenir
l'ouvr age une fois r éalisé- les tr avaux seront
lancés au cour s de cette semaine-, et de se
constituer comme des inter locuteur s des
pouvoir s publics dans l'amélior ation des
ser vices de cet ouvr age. En par lant de complexité de constituer l'association, les r aisons sont doublement agissantes. Il se trouve que le déficit de l'or ganisation de la
société civile en génér al, par ticulièrement
dans cer taines r égions du pays, est aggr avé
par cer taines dispositions de la loi sur les
associations. Ce double handicap a, dans le
cas cité, coûté plusieur s années au projet de
constitution de l'association, comme il a
assur ément pesé négativement sur les délais
du parcour s procédur al du projet pour
lequel elle est cr éée, à avoir la r éalisation
d'une retenue collinaire d'un coût de 9 milliar ds de centimes, dans une r égion pastor ale et ar ide qui en a vr aiment besoin. Il est
quand même par adoxal que soit l'administr ation, maître d'ouvr age du projet, qui,
conjointement avec l'APC, tente d'or ganiser les citoyens bénéficiaires en association,
avec d'immenses difficultés de r éunir le
quor um requis. De là découle le souci de la
pérennité de cette association et de son efficacité sur le ter r ain. En dehor s de cet
exemple " fr ais" , auquel nous avons par ticipé per sonnellement en tant que fonctionnaire de l'administr ation, nous avons connu
maints exemples de d' associations, dont
l'action a avor té sur le ter r ain, dont les
membr es se sont disper sés au bout de
quelques jour s, dont une par tie ou la totalité du per sonnel ont été manipulés ou
" clientélisés" . En r ésumé, sur des centaines
d'associations, de fondations ou de clubs
qui ont été cr éés pour prendre en char ge
des objectifs culturels, sociaux ou économiques, peu d'entre ces or ganisations ont
pu émer ger du lot, maintenir plus moins la
cadence et gar der le cap des ambitions et
des objectifs pour lesquelles elles ont été
cr éées. La str uctur ation de la société civile
dans notre pays tar de à prendre for me de
façon à ce que la " philosophie" qui en
constitue le socle, les acteur s, les str atégies,
les modes d'inter vention, se pr écisent et
aboutissent à des r ésultats probants dans la
marche génér ale de la société. Si le paysage
politique s'est numér iquement enr ichi, par ticulièrement apr ès la repr ise des agr éments accor dés aux par tis en 2012, le
monde associatif, lui aussi, a subi une cer taine inflation qui a fait por ter le nombre
d'associations agr éées à l'échelle du pays à
plus de 92.000, chiffre donné par le ministère de l'Intér ieur et des Collectivités locales
avant l'entr ée en vigueur de la nouvelle loi
du 12 janvier 2012 relative aux associations.
Cette der nière exige la mise en confor mité
de toutes les associations agr éées avant cette
date.
Un cadre législatif
contraignant
Dans un contexte social, économique, culturel et spor tif des plus complexes- car actér isé par le déficit chronique de r égulation
sociale, la violence dans la r ue, dans les
foyer s, dans les écoles et dans les stades, le
recul des valeur s mor ales et culturelles, le
développement inouï du phénomène de la
cor r uption et d'autres tr aver s encore qui
entr avent la marche de la société ver s le
progr ès, la justice sociale et la liber té-, le
r ôle de la société civile est plus que jamais
recherché, sollicité. La densité des associations à tr aver s le pays fait ressor tir un taux
d'une association pour 420 habitants, sans
tenir compte des différences de distr ibution
sur le ter r itoire national ni des fr anges de la
société qui sont concer nées par ces or ganisations. Ce chiffre, s'il donne l'impression
d'un " maillage" honor able, constitue pour tant une illusion d'optique lor squ'on se met
à chercher l'action et l'efficacité sur le ter r ain du mouvement associatif. Il est vr ai
que sur le plan de la communication, les
r éseaux sociaux, pr incipalement Facebook,
ont joué un r ôle non négligeable, qui peut
être encore mieux exploité pour s'or ganiser
et lancer des opér ations de solidar ité, d'aide
aux nécessiteux et malades, de protection de
l'environnement, de diffusion de cer taines
valeur s culturelles, comme la lecture, de se
constituer en inter face entre la population
et les pouvoir s publics. Ces der nier s- administr ation ou assemblées élues- ont besoin
d'identifier les vr aies problèmes avec le
monde associatif et de décider, avec lui, des
solutions à y appor ter. Les appels incessants
lancés par les deux der nier s ministres de
l'Intér ieur, Tayeb Belaïz, puis Noureddine
Bedoui, pour faire valoir ce qu'ils appellent
la " démocr atie par ticipative" dans les
assemblées élues, ne peuvent avoir d'écho si
le monde associatif n'est pas bien constitué
et for tifié. Ces appels gagner aient également à ce qu' ils soient suivis d' actes
concrets de la par t des élus eux-mêmes,
comme il s'avère aussi indispensable que les
actuels codes de la commune et de la wilaya
soient r évisés et enr ichis dans le sens de la
promotion de la citoyenneté et de par ticipation. Ces codes sont pour tant r évisés en
2012, mais sans gr and changement dans le
contenu. Mieux encore, la nouvelle loi sur
les associations, votée en 2012, mér ite d'être
habitée par l' espr it démocr atique. Les
acteur s sur le ter r ain ne cessent de dénoncer cer taines de ses dispositions par laquelle l'administr ation continue à être ér igée
tuteur inflexible.
Amar Naït Messaoud
M’Chedallah
Le lait cru commercialisé
dans des conditions
lamentables
Lueurs à l’horizon
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Lundi 18 avr il 2016
Tizi-Gheniff Acquéreurs des lots de terrains au lotissement " 5 juillet"
Depuis plus de 33 ans, les acquéreurs des lots de terrains au lotissement " 5 juillet" n'ont toujours pas
leurs actes de propriété en dépit de toutes les actions menées par l'association de ce quartier.
M
limètr e des poches vides qu' ils
considèr ent des espaces ver ts,
mais l'APC n'est pas du même
avis parce que les responsables
locaux insistent sur le fait que ces
ter r ains soient r éser vés à des pro-
ais, au fil des discussions
ouver tes entre l'APC et
cette der nière, des lueur s
pointent à l'hor izon. Cer tes, les
repr ésentants de ladite association
ne veulent pas per dr e un mil-
jets d' utilité publique, par
exemple une antenne de mair ie,
une salle de soins, un foyer pour
jeunes,... A plusieur s repr ises, des
commissions se sont déplacées sur
les lieux. Le constat a été fait.
Aïn Zaouia Réalisés dans le cadre du programme présidentiel
Selon une source proche de l'APC,
le cahier des char ges où tout ser a
défini, va être instamment établi.
" Une fois le cahier des char ges
élabor é, il y aur a les actes de propr iété qui vont suivre" , pr éciser a
Les locaux commerciaux au secours de l’APC
P
as moins de dix ser vices de l’APC d’AïnZaouïa, à savoir ceux de l’ur banisme, de
l’hygiène, le ser vice technique, celui de la
vulgar isation agr icole, entre autres, ont été
déplacés ver s le bloc «B» des locaux commer ciaux dits du «Pr ésident», situés à
quelque deux cents mètres de la mair ie. «
C’est bien évidemment pour des r aisons de
ser vice mais sur tout devant l’ur gence de la
situation qui nous a contr aints à l’exigüité
que nous avions demandé l’autor isation à
Monsieur le chef de la daïr a de Dr aâ ElMizan de nous laisser occuper le der nier
étage du bloc « B » des locaux commerciaux
pour nous per mettre de lancer la délivr ance
de la car te d’identité et du passepor t biométr ique ainsi que les car tes gr ises et autres
documents », nous déclar e le pr emier
magistr at de ladite localité, en l’occur rence
M. Mer zouk Haddadi, tout en ajoutant que
ce nouveau bloc a été doté de toutes les commodités nécessaires, -les bureaux ont été
aménagés et le téléphone a aussi été installé,…-. Il est aussi à signaler qu’un gr and
intér êt a été por té pour le renforcement de
la sécur ité du bâtiment avec de nombreuses
Tazmalt
Tizi-Ouzou
SOS, élèves en
danger !
La journée du
Savoir célébrée
un jour
La Kabylie
gr illes ainsi que l’affectation d’agents de
sécur ité de jour comme de nuit. D’ailleur s,
deux vice-pr ésidents se sont aussitôt installés dans leur s nouveaux bureaux pour
r épondre aux doléances des citoyens et leur
éviter de faire des va et vient au siège de
l’APC. Ainsi, en ayant la chance d’avoir
sous la main ces locaux du « Pr ésident »,
l’APC d’Aïn Zaouïa a donc pu r égler un
gr and problème. Par ailleur s, il n’en est pas
de même pour de nombreuses collectivités
de la wilaya de Tizi-Ouzou qui se sont
retrouvées dans la même situation mais qui,
Page 08
Page 09
la même sour ce. Inter r ogé sur
l'avenir des poches vides, notre
source nous r épondr a que cer taines ser ont consacr ées aux
espaces ver ts, notamment celles
dont la super ficie est moindr e,
alor s que les plus impor tantes
seront retenues à des projets en
concer tation avec les r epr ésentants de ce lotissement. Lor s de la
der nière rencontre entre les deux
par ties le six mar s der nier, les
r epr ésentants de l' association
dudit lotissement se sont opposés,
r appelons-le, aux décisions pr ises
par l'APC, notamment la tr ansfor mation de ces gr ands espaces
pour d'éventuels projets d'utilité
publique. " Nous voulons que ces
gr ands espaces soient maintenus
comme espaces ver ts parce qu'ils
sont utiles quand on sait que le
béton avance par tout" , maintient
toujour s le pr ésident de l'association qui voit que les propositions
de l' APC ne sont que des
manœuvr es. En tout cas, cette
situation devr a tout de même
connaître son épilogue afin de per mettre aux lotisseur s de jouir pleinement de leur s acquis.
Amar Ouramdane
faute d’espace, ne peuvent mettre en œuvre
leur nouveau ser vice de la biométr ie. « Il
faut bien se mettre dans la tête qu’à l’avenir, les sièges d’APC et de daïr as auront
besoin d’extension pour pouvoir tr availler
et accueillir les citoyens dans de bonnes
conditions, comme nos routes et autoroutes
qui sont en tr ain de subir des élar gissement», nous dir a un citoyen de Boumahni,
rencontr é à proximité du bloc des locaux
commerciaux.
Essaid Mouas
M’Chedallah
Les herbes
comestibles
comme palliatif
Page 10
8
BÉJAIA
C’est parti !
06
BÉJAIA
Lundi 18 avril 2016
Seddouk Baptisation des ruelles et édifices publics
Le mercredi passé
s’est tenue à la
salle des fêtes de
la municipalité,
une réunion de la
commission des
baptisations sous
la présidence de
Benighil Zidane,
vice-président à
l’APC chargé de
l’administration.
L
e pr ésident de la commission a infor mé les membres
pr ésents du nombr e des
sites à baptiser dégagé par l’APC.
Du débat qui s’en était suivi, il a
été décidé que l’opér ation de baptisation soit menée conjointement
entre le bureau local de l’ONEC et
celui des moudjahidine qui doivent r ecenser, ensemble, le
nombre de Chahids de la commune de Seddouk. Nous avons
consulté Laidaoui Mohand Akli,
membre du conseil char gé du dossier des baptisations qui nous donner a plus de pr écisions. «Lor s de
la r éunion tenue le mercredi passé
au siège de la municipalité, l’APC
nous a infor més que 55 sites ont
été attr ibués mais malheureusement 37 d’entre eux ne por tent
pas encore de plaques, un retar d à
par faire, telle est la mission assignée par la commission des baptisations. Elle nous a infor més, par
ailleur s, de la disponibilité de 36
sites à baptiser. Au niveau de
l’ONEC, sans plus tar der, nous
avons retroussé les manches pour
entamer l’opér ation qui bat son
plein. Déjà, nous avons recensé
plus de 400 chahids suite à des
listes four nies par les repr ésentants des villages. Comme la pr ior ité est donnée pour les chahids
célibataires, nous avons recensé 40
dans cette fr ange. Mais seulement,
Darguina Naissance d’une association écologique
«Oxy-jeunes», un bol d’oxygène
C
onscients de l’impor tance de l’environnement et de son impact sur la qualité
de vie des êtres humains, un groupe de
jeune de la commune Dar guina ont décidé
de prendre le taureau par les cor nes et de
s’investir pour défendre ce patr imoine ô
combien pr écieux.
Sous le slogan «penser globalement, agir
localement», cette association, por tant le
nom d’ «Oxy-jeunes», un nom tr ès r évélateur et lour d de sens, veut œuvrer pour
assainir l’espace environnemental local qui
souffre déjà de plusieur s agressions, telles
que le déboisement, les feus de for êt et sur tout la prolifér ation des déchar ges sauvages
r ésultant du rejet anarchique des déchets.
Réunis autour du dynamique pr ésident de
l’association, en l’occur r ence M. Foudil
Khaled, ce groupe de jeunes de la commune
de Dar guina, désir e offr ir une bouffée
d’oxygène à la société civile locale et d’instaurer un cadre favor able au tr avail bénévole et de l’éducation environnementale.
Cette association a déjà eu son agr ément et
veut rentrer r apidement dans le vif du
sujet. Elle agir a dans le domaine de l'action
écologique et éducative. Elle aur a pour but
l’accompagnement social et éducatif des
jeunes et des enfants, et vise à favor iser leur
développement per sonnel ainsi que leur
intégr ation dans la société en tant que
citoyens actifs, cr itiques, responsables et
le nombre de chahids dépasse le
nombre de sites, c’est pourquoi,
nous avons décidé de r épar tir le
quota par deux chahids par village. Donc, nous allons faire l’attr ibution en toute tr ansparence en
faisant assister les repr ésentants
des villages au tir age au sor t qui
aur a lieu en pr ésence du pr ésident
de la commission des baptisations.
solidaires afin d’appor ter un coup de main
pour le développent local et dur able dans la
r égion.
«Oxy-jeunes» s’est fixé comme objectifs la
promotion et la sauvegar de du patr imoine
naturel et histor ique de Dar guina, lutter et
plaidoyer pour le classement du patr imoine
naturel et écologique du massif des Bâbor s,
encadrement et valor isation des initiatives
visant à l’éducation environnementale et
citoyenne, encour ager et for mer des jeunes
aux défis du développement dur able et sa
mise en valeur, ainsi que le développement
de l’écotour isme et des spor ts de montagne.
Pour ce faire, l’association a déjà établi un
r iche pr ogr amme d’action pour l’année
Une fois la liste des chahids à baptiser est établie, nous allons nous
r appr ocher de la dir ection des
Moudjahidine et des ayants droits
de la wilaya de Béjaïa pour retirer
les extr aits cer tifiant la qualité de
chahid.
Et c’est une fois la liste définitive
établie qu’elle ser a remise à la
commission des baptisations pour
étude», a déclar é notre inter locuteur. Nous avons consulté aussi
Benighil Zidane, le pr ésident de la
commission des baptisations qui
nous donner a son avis sur la commission qu’il pr éside. «Nous avons
agi dans le cadre des textes r églementaires où il est stipulé la mise
sur pied d’une commission communale des baptisations composée
de per sonnes compétentes, notamment les r epr ésentants des
bureaux communaux de l’ONEC
et de l’ONM. La commission a été
cr éée il y a quelques mois et elle
est à sa tr oisième r éunion.
L’opér ation des baptisations bat
déjà son plein», fer a savoir notre
inter locuteur. Le bur eau de
l’ONEC de Seddouk a r éuni son
conseil avant-hier samedi, où les
membres pr ésents ont débattu de
ce dossier. Selon Ait Khelifa Akli,
le responsable de section, le tr avail
déjà entamé a été approuvé par
l’ensemble des membres
L. Beddar
2016, s’ar ticulant autour de plusieur s
volets. Elle pr ojette aussi d’éditer des
revues, des guides éco-tour istiques et histor iques de la r égion de Dar guina, en plus de
plusieur s éditions d’un bulletin mensuel
d’infor mation écologique. Souhaitons seulement que les citoyens de la commune se solidar iser ons avec cette association pour
qu’elle puisse per durer et appor ter un plus
à l’écologie et à l’environnement en souffr ance de l’effet des actions néfastes de
l’homme. Signalons que les autor ités locales
ont promis d’appor ter toutes les facilitations et aides pour la promotion de ces idées
et la r éalisation de ce r iche progr amme.
Saïd M.
Tazmalt Ils sont contraints de traverser la voie ferrée pour rejoindre leur école
SOS, élèves en danger !
L
a proximité de cer taines écoles
des voies de communication
met génér alement en danger leur s
élèves. L' école pr imair e " Zir i
Mohand Saïd" , située à proximité
de la gare fer roviaire de Tazmalt,
en est un exemple édifiant. Le por tail de cet établissement communique, dans un premier lieu, avec
un chemin car rossable, et à une
cinquantaines de mètres à peine, il
y a la voie fer r ée. Pour les élèves
habitant sur la r ive nor d de la voie
fer r ée, le problème ne se pose pas,
puisqu'ils ne sont pas obligés de
couper via les r ails afin de
r ejoindr e cette école ; le souci
concer ne, plutôt, ces élèves qui
habitent sur la r ive sud de la voie
fer r ée, comme ces dizaines
d'élèves qui vivent à Ichikar, un
hameau peuplé d'environ 1 500
habitants, situé à la pér iphér ie de
la ville de Tazmalt. En effet, ces
apprenants, dont l'âge va de 7 à 12
ans, se voient obligés de couper,
chaque jour, par les chemins de
fer afin de rejoindre les bancs de
leur école ou leur s demeures. Ils
font cela 4 fois par jour, et ça c'en
est trop pour eux et pour leur
sécur ité. Ces enfants, fr agiles
devant les r isques et les danger s
de la voie fer r ée, se r isquent la vie
au quotidien en coupant par le
chemin fer roviaire, où les tr ains
passent r égulièrement. Le hic,
c'est qu'il n'y a aucun passage
sécur isant pour eux, ils doivent
faire preuve d'une gr ande vigilance en tr aver sant les r ails, autrement c' est l' accident! " C' est
navr ant que de voir, chaque jour,
ces bambins innocents tr aver ser,
comme ça, sans aucune sécur ité la
voie fer r ée au pér il de leur vie. Il
faudr a que les autor ités locales
pensent sér ieusement à installer
une passerelle au niveau de la gare
fer roviaire afin de faire éviter le
pire à ces enfants!" , note sans
concession un r iver ain. Une passer elle, voilà une r evendication
vieille de quelques années émise
par les habitants d'Ichikar pour
assurer en premier lieu la sécur ité
de leur s enfants!
Syphax Y.
Lundi 18 avril 2016
TIZI OUZOU
15
9
TIZI OUZOU
La Journée du Savoir célébrée
Tizi-Ouzou Théâtre régional Kateb Yacine
L’association
culturelle IQRA,
dont le siège est à
Draâ Ben Khedda,
a concocté avec
les autres sections
des daïras, un
programme
alléchant, dans le
cadre des
festivités du 16 et
du 20 Avril.
L
e théâtr e r égional Kateb
Yacine était pleine comme
un œuf, avant-hier, J our née
du Savoir. Il y r égnait une
ambiance de fête, mais aussi de
méditation et de r éflexion. Un
gr and nombre de femmes venues
de toutes les sections de l’association Iqr a, avec des invitées d’honneur des wilayas de Blida et
Tipaza (membr es du jur y du
concour s). Au progr amme de la
matinée, il y avait un concour s
pour les femmes qui suivent des
cour s d’alphabétisation dans les
wilayas de Tipaza et de TiziOuzou. Au menu, des questions de
mathématiques, de lettres ar abes
et de culture génér ale. Tizi-Ouzou
s’est placée en première place. Il y
avait aussi des activités culturelles
et éducatives d’un haut niveau de
matur ité proposées par ces adhérentes qui se sont déplacées d’Aïn
El Hammam, Tizi Gheniff,
Boudjimaâ et Makouda, entr e
autres localités. Déclamations de
poèmes (sur les hommes et les
femmes
r évolutionnair es, sur
l’amour de la Patr ie, la femme et
ses multiples missions…), des
Ichewiqans (séance de henné,
mar iage…), chansons (sur les
bienfaits de l’instr uction et de la
culture en génér al qu’il faut promouvoir et protéger de toutes les
r écupér ations), ainsi que des
extr aits de pièce de théâtre ont
provoqué de longs applaudissements mêlés aux youyous qui
fusaient de toutes par ts. La responsable de la pédagogie, Mlle
Naït Bélaïd Melkhir, nous confier a
: « Toutes les sections de l’association Iqr a des différentes daïr as de
Tizi-Ouzou sont là pour fêter
ensemble cette J our née du Savoir,
ô combien impor tante pour ces
femmes qui ont fait d’énor mes
progr ès dans leur alphabétisation.
Ensuite, un défilé de mode a mis
en relief tous les genres de robes
kabyles, avec les par ticular ités et
spécificités de chaque r égion.
Dans l’apr ès-midi, la section de
Tir mitine a pr ésenté la pièce de
théâtr e
«
Massinissa
et
Sinophobies » de Hamida Aït El
Hadj. « Elle a été inter pr étée par
six comédiens de la section de
Tir mitine et d’autres localités »,
nous pr éciser a le pr ésident de la
section Selmani Kamel, qui dir a à
ce propos : « Ver s la fin de la
pièce, Massinissa et Syphax ne se
sont pas tués pour une femme
comme on voulait nous le faire
avaler ! ». Des cadeaux et des
diplômes seront remis aux par ticipantes. Mme Djouher Hachemi,
pr ésidente de l’association «
Femme active » nous dir a d’emblée : « Il faut enr ichir l’espr it
ber bèr e par la pr oduction,
l’union, la force et non par la division ». Elle nous r évèler a son progr amme d’action : « Le progr amme de l’association s’étaler a jusqu’au 1er J uin, J our née de l’enfance. Nous allons reprendre le
thème sur les tour nées autour des
fléaux sociaux. Nous pensons aussi
au Ramadhan ». La pr ésidente
nous confier a encor e : «
L’association Femme active s’atèle à cr éer le Pr ix du meilleur établissement secondair e et du
meilleur CFPA qui s’illustr ent
autour de la cr éativité, la pédagogie, la discipline entre autres éléments simulateur s de bonne
conduite et d’effor ts. L’espr it de la
concur r ence doit r epr endr e sa
place. Un questionnaire sur l’évaluation des r ésultats au niveau des
lycées fait par tie de notre progr amme ». Pour clore la jour née,
la section d’Aïn El Hammam a
gr atifié l’assistance d’une tr ès
belle prestation de haut niveau
(thivoughar ines) sur le thème qui
a r éuni tout ce beau monde, la
J our née du Savoir. Les festivités
continuer ont et se combiner ont
avec celles de la double commémor ation du Pr intemps ber bère et
du Pr intemps noir que la Kabylie
s’appr ête à célébrer. Arous Touil
L’association Assirem marque l’évènement à Larbâa Nath Irathen
À
l’occasion de la J our née du Savoir, l’association culturelle Assirem, fr aîchement
cr éée, a pr épar é un progr amme r iche et var ié.
Une conférence a eu lieu au niveau de la
bibliothèque communale, sise au niveau du
chef-lieu, avec comme thème le progr amme «
Soroban pour tous ». Une foule compacte est
venue y assister. Le public était nombreux à
cette communication animée par Abou
Khoubaïb, directeur génér al de Dar El Hikma
sur le dit progr amme, basé sur un instr ument
boulier japonais (un instr ument de calcul
japonais). Selon ce spécialiste, cette technique
ayant fait ses preuves aider a à coup sûr les
enfants en difficultés. En effet, c’est un progr amme complet et entier pour le calcul men-
tal et le développement de l’intelligence, chez
l’enfant. C’est un progr amme éducatif conçu
pour la tr anche d’âge compr ise entre 4 et 14
ans. Il por te une vision complète du développement dont la philosophie est issue des or ganismes éducatifs et des familles. Cela nécessite des méthodes, outils et str atégies pr atiques
dont le but est de développer l’intelligence de
l’enfant de façon globale, sur tout l’intelligence mathématique et logique. Tout cela dans un
climat ludique qui per mettr a à l’enfant
d’avoir confiance en lui. Plusieur s études sur
le développement des capacités et per for mances du cer veau ont démontr é que seules 2
à 3 % des facultés du cer veau sont utilisées.
La major ité des gens n’utilisent que l’hémis-
phère gauche de leur cer veau dans l’exécution
des tâches quotidiennes et dans l’apprentissage. Alor s que l’hémisphère droit reste inutilisé, donc sous développé. C’est ce qu’a donné
à r éfléchir aux spécialistes en la matière. Et le
boulier, ou le Soroban, reste une solution
mir acle qui a démontr é son efficacité. Selon le
conférencier, le boulier J aponais est un instr ument qui a été testé dans 80 pays dans le
monde, et ce depuis une année. L’Algér ie l’a
elle aussi adopté. A cet effet, deux adhérentes
de ladite association ont été for mées pour
prendre en char ge les nouveaux enfants qui
seront inscr its. Cela s’étaler a sur deux ans, 2
heures par semaine, dur ant les week-ends ou
les mar dis apr ès-midi. La pr ésidente de l’as-
sociation nous expliquer a : « Notre objectif
est de prendre les enfants en char ge et de nous
r approcher d’eux, d’être toujour s à leur écoute. Et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir afin de n’oublier aucun enfant ». Toutes
les per sonnes que nous avons approchées
nous diront qu’elles souhaiter aient voir ce
progr amme sur pied et lancé. Ce fut également une occasion pour l’association de lancer un appel pour qu’un local plus spacieux et
plus adéquat soit affecté au progr amme, afin
que les enfants puissent suivre les cour s nor malement.
Y. Z.
Ouadhias Inter-écoles à l’occasion de la Journée du Savoir
L’école des trois frères Tifrani, haut la main
L
’école pr imaire des trois fr ères
Tifr ani a r éussi à occuper le
haut du podium apr ès avoir glané la
totalité des points possibles, lor s de
l’inter-écoles or ganisé à l’occasion
de la célébr ation de la jour née du
savoir coïncidant avec le 16 avr il de
chaque année. La compétition or ganisée par l’APC des Ouadhias, en
collabor ation avec le secteur de l’éducation local, à la salle des fêtes
communale, a dr ainé une nombreuse assistance (élèves, parents, enseignants, inspecteur s, dir ecteur s,
autor ités locales et de nombreux
invités). Les chér ubins des 5 écoles
que compte la commune, ont, faut-il
le signaler, montr é de tr ès bonnes
choses. Apr ès une compétition
cognitive qui a dur é toute l’apr èsmidi, l’école Tifr ani a fait un par cour s sans fautes en r épondant cor rectement à l’ensemble des questions. Rappelons que les questions
ont por té sur les mathématiques,
Tamazight, le fr ançais, l’Ar abe et la
cultur e génér ale. Toutefois, tr ois
écoles ont obtenu la même note
18/20 chacune. Il fallait les dépar tager avec d’autres épreuves, et là,
c’est devenu inter minable. Question
sur question et les tr ois écoles
tenaient bon. La compétition est
montée de plusieur s cr ans. Il fallait
d’autr es questions en tamazight
pour classer les écoles de Remous
Saada, Abane
Ramdane
et
Tagmount El Djedid. Du coup, la
première place est revenue à l’école
Tifr ani, la seconde à Abane
Ramdane, La 3ème à Remous
Saâda, la 4e à Tagmount El Djedid
Aïn El Hammam La commune n’en dispose pas encore
À quand un stade communal ?
C
eux qui ne connaissent Aïn El Hammam
que de nom s’étonnent, une fois qu’ils y
viennent, de découvr ir des communes des
plus pauvres en infr astr uctures spor tives au
niveau de la wilaya, voire du pays. La jeunesse locale n’a d’autres moyens de s’adonner à
ses loisir s favor is que les petites aires de jeux,
souvent de dimensions infér ieures à celles
d’un ter r ain de basketball. Le ter r ain de football, r éclamé depuis que celui que leur a légué
l’ar mée fr ançaise qui l’utilisait comme ter r ain d’aviation a été « détour né » pour la
constr uction d’un hôtel, n’a jamais vu le jour.
À différentes repr ises, des P/APC en avaient
annoncé l’inscr iption dans le cadre des plans
sector iels de développement, sans que le projet ne dépasse le domaine des intentions. Le
manque de foncier est l’ar gument avancé à
chaque fois que les spor tifs r éclament un ter r ain de spor t. Il est vr ai que la plupar t des
P/APC étaient plus focalisés sur les coopér atives d’habitations plutôt que d’investir dans
le secteur de la jeunesse. D’où le déficit cr ucial actuel en la matière. Faute de moyens
devant la faire vivre, l’équipe de football «
sénior s » de la J S Aïn El Hammam vient de
mettre la clé sous le paillasson, alor s qu’elle a
été cr éée depuis moins d’un an. Pour leur première saison en championnat de wilaya, les
joueur s malgr é leur bonne volonté du dépar t
et enfin la 5 ème place à l’école
d’Isli Moussi. La première école a
été gr atifiée par un PC por table et 5
tablettes, la 2e, Abane Ramdane, a
eu 5 tablettes, et les trois autres des
car tables scolair es bien four nis.
Signalons que cette belle initiative
de l’APC n’a pas tenu toutes ses
pr omesses, car les écoles n’ont
inter pr été que des chants, il n’y
avait pas de théâtre et pas de poésie
comme
pr évu
initialement.
L’or ganisation n’était pas des
meilleures, des écar ts de langage
ont fini par abdiquer, fatigués de se déplacer
pour les matchs et les entr aînements.
Plusieur s écoles de football s’investissent dans
la for mation des jeunes qui n’ont d’autre «
champ d’entr aînement » que les aires de jeu
que mettent les établissements scolaires à leur
disposition. Même si la conjoncture financière du pays impose des restr ictions budgétaires, cer tains secteur s, tels la jeunesse, ne
doivent pas pour autant être négligés. Une
commune comme Aïn El Hammam, chef-lieu
de daïr a de surcroît, ne peut s’accommoder
de clubs for mant les petites catégor ies qui dispar aitront une fois qu’ils auront atteint l’âge
des sénior s. Si les assiettes de ter r ain pouvant
ont été entendus et cer taines questions choisies sont inadaptées à ce
genre d’activités, la cor rection a été
par fois lar ge et indulgente et par fois trop sévère. La preuve est sans
nul doute cette longue sér ie de questions pour dépar tager les écoles. À
l’avenir, tout le monde est sensé
appor ter sa br ique pour r éussir ce
genre d’activités combien impor tantes pour la for mation et l’apprentissage des écolier s.
Hocine T.
ser vir pour la constr uction d’un stade existent
à Michelet, elles relèvent du domaine pr ivé.
Pour éventuellement envisager d’y implanter
un ter r ain de football, l’Etat doit « mettre la
main à la poche » et payer en conséquence.
Même si cette option était retenue, les pr ix du
mètre car r é au marché par allèle sont sans
commune mesur e avec les indemnisations
proposées par les ser vices étatiques. Sans être
pessimiste, nous pouvons affir mer que beaucoup d’eau couler a encore sous les ponts
avant que la commune d’Aïn El Hammam
puisse disposer d’un stade r églementaire.
A. O. T.
10
« Yal azamul yesɛa azal » d adlis
10
BOUIRA
BOUIRA
Le lait cru commercialisé dans des conditions lamentables
i
Lundi 18 avril 2016
n Yiɛellalen!
M'Chedallah Il représente un danger pour les consommateurs
Il existe des denrées
alimentaires de large
consommation
lesquelles, si
elles ne sont pas
commercialisées
dans les conditions
d'hygiène
requises, peuvent
se transformer en un
véritable poison qui
provoquerait de
sérieux problèmes
sur la santé des
consommateurs.
A
E
n effet, par mi ces produits
alimentaires, il y a le lait
cr û. Nous avons remarqué
dans plusieur s commerces de l'alimentation génér ale, qui ont
pignon sur r ue dans toutes les
localités de la
daïr a
de
M' Chedallah, la commer cialisation de cette denr ée pér issable
dans plusieur s points de vente
sition. Allez savoir si les mamelles
des bêtes ont été désinfectées et
nettoyées avant la tr aite! Le
consommateur qui prend ce genre
de produits ignore complètement
les conditions dans lesquelles est
pr épar é le lait cr û commercialisé,
et c'est là que r éside le danger sur
sa santé. Ce lait comme, il est
connu, n'est pas pasteur isé, ce qui
revient à dire qu'il est indubitablement char gé de toutes sor tes de
bactér ies et de vir us, lesquels peuvent être mor tels pour les consommateur s de ce genre de denr ées
sensibles. À l'approche du mois
sacr é de Ramadhan (mois de la
consommation excessive par
de nouveau hor s de por tée des
bour ses de la major ité des
citoyens, à l’exception, bien évidemment, de la pomme de ter re.
Celle-ci, dont la r écolte de l’ar r ière saison vient d'ar r iver sur le
marché, est cédée à 25 DA le kg,
d’où le recour s à quelques espèces
d’her bes qu’offre généreusement
dame nature dur ant toute cette
saison pr intanière. Tôt le matin,
les mères de familles accompagnées de leur s enfants, se rendent
dans les champs, équipées de sacs,
de couffins, de binettes ou de couteaux pour cueillir ces her bes et
rentrer pour la pr épar ation du
déjeuner. La cor vée de la cueillette des asper ges est confiée aux
enfants qui doivent aller les cher cher dans les sous-bois et même
par endroits, s’enfoncent dans la
for êt à la recherche d’un champ
d’asper ges, pendant que les
femmes s’attellent à dér aciner la
car de sauvage et à cueillir les
gr ains non encore éclos des coque-
licots. Ces der nier s ser vent à la
pr épar ation de l’un des plus
anciens
plats
tr aditionnels
«Ameqfoul», lequel est un mélange à quantités égales de couscous
roulé et de coquelicots. Ce plat
consommé sans sauce mais bien
ar rosé d’huile d’olive, est accompagné de lait caillé. Pour les
sauces, on utilise la car de sauvage
que les femmes débar r assent
d’abor d de ses pétales pour ne
gar der que les tiges, mélangée à
une gr ande quantité de poivr e
doux et quelques gousses d’ail.
Quant aux asper ges considér ées
comme un plat de luxe, on les pr épare en sauté mélangé aux œufs
brouillés, cor iandre, per sil et ail.
Mais, il est aussi fr équent de voir
des hommes s’acquitter, euxmêmes, de cette cor vée de cueillette d’her bes sauvages comestibles.
Par ailleur s, le sujet assur ément
dér angeant inter pelle les pouvoir s
publics sur l’alar mante pr écar ité
sociale et la chute ver tigineuse du
pouvoir d’achat et du niveau de
vie. Cette r uée sans pr écédant sur
les her bes sauvages est une indis- nettat tefka-aɣ-d
aḍrisd'un
i tura.
Terra
ous apprenons
membre
cutable preuve de la situation, et
de l’exécutif de l'APC de
i
r appelle que l’État ne maîtr ise pas
Chor fa que la commission de
gr and-chose en matière de r égulawilaya de choix de ter r ain comtion du marché des matières aliposée des repr ésentants de la
mentaires, notamment les fr uits et
DAS, de la protection civile, de la
légumes soumis aux lois d'un mar STP, du ser vice des for êts, et
ché débr idé où chaque opér ateur
d’un membre de l'exécutif comn’en fait qu’à sa tête et selon ses
munal, s’est déplacée, la semaine
propres intér êts. Au final, il ne
der nière à Tiksir idene, où elle a
reste aux citoyens que les her bes
mis un avis favor able pour l'assauvages qu’ils doivent disputer
siette de ter r ains que l'APC a
aux… animaux. Un état de faits
dégagée dans cette localité, pour
durer a toute la saison du pr inrecevoir le projet d'une école
temps soit jusqu’à ce que ces
pour autistes. Ceci apr ès avoir
her bes commencent à s’assécher
été sollicité par une délégation de
sous la canicule, à par tir de la mil'or ganisation nationale de la jeujuin. Seulement, ce mois de juin
nesse et du tour isme, nous pr éciqui coïncide avec l'ar r ivée du mois
ser a l'adjoint au maire. Le ter de Ramadhan ver r a les pr ix des
r ain en question mitoyen de plumatièr es alimentair es fair e un
sieur s infr astr uctures étatiques
nouveau bond. Rares seront les
d'utilité publique est d'une
chefs de familles qui pour r ont
super ficie de 05 hectares, selon
assurer un repas équilibr é à leur s
notre inter locuteur. Si on
progénitures.
O. S.
constr uit cette école (la première
Les herbes comestibles comme palliatif
ne fois de plus, nous assistons
à une spectaculaire r uée sur
les her bes comestibles, notamment
la
car de
sauvage
(Thaghediouth), les asper ges
(Isequimen), le coquelicot (djahvoudh), entr e autr es, à tr aver s
l’ensemble des r égions de la daïr a
de M’Chedallah. C’est de nouveau de longues colonnes de
femmes et d’enfants qui prennent
d’assaut les champs à la recherche
des her bes sauvages comestibles
destinées à gar nir le fond des mar mites et remplacer les légumes
dont les pr ix ont connu une ver tigineuse ascension qui ne semble
pas vouloir s’ar r êter, depuis le
début de l'année. Prenons, à titre
d’exemple, quelques légumes :
l’oignon à 70 Da, la carotte à 60
Da, le piment ver t et la tomate à
120 da, les ar tichauts à 80 Da et
l'har icot ver t à 140 DA (ces deux
légumes vont de pair ). Cela, pour
ne citer que ces matières à lar ge
consommation qui se sont mises
Chorfa Un terrain avalisé
par la commission
technique à Tiksiridene
sans aucun respect des conditions
d'hygiène. Le lait cr û, de vache ou
de chèvre, est embouteillé dans
des emballages en plastique
usagés, qui contenaient de l'eau
minér ale aupar avant. Il est mis
dans des bouteilles de 1.5 L directement apr ès la tr aite des vaches
ou des chèvres, sans aucune tr an-
Nouvelle flambée des prix des légumes
U
excellence) et de la saison estivale,
la vente du lait cr û et ses dér ivés
en dehor s des cir cuits for mels
pose de sér ieux pr oblèmes, et
menace même la santé des
consommateur s. Pire encore, de
temps à autre, des vendeur s à la
sauvette étalent des bouteilles de
petit-lait et des morceaux de beur re pr épar és ar tisanalement sur les
tr ottoir s en s' adonnant à leur
vente en toute impunité. Est-il
judicieux de r appeler que la
wilaya de Bouir a a connu, l'été
der nier, une épidémie épouvantable de la br ucellose humaine,
laquelle a touché une cinquantaine de per sonnes, et ce, non sans
cr éer une vér itable psychose
par mi les habitants de cette
wilaya. Seule la pr évention et la
vigilance peuvent enr ayer ces problèmes qui pèsent sur la santé du
consommateur.
Y. Samir
Bechloul Ramassage des déchets ménagers
Un casse-tête pour les villageois
L
es mesures d’austér ité sur les dépenses
publiques imposées aux communes suite
aux chutes des pr ix de pétrole ont un impact
dir ect sur la vie du citoyen. En effet, à
Bechloul, les activités de la voir ie n’ar r ivent
malheureusement pas à toucher l’ensemble des
localités relevant de cette commune eu égar d
au manque des moyens de tr anspor t. À
Bouaiche, bour g situé à quelques cinq
kilomètres à l’Est du chef-lieu communal, le
ser vice de r amassage des or dures ménagères
n’est pas assur é par les collectivités locales. Ce
sont les villageois, eux-mêmes, qui se prennent
en char ge et chaque ménage se débar r asse de
ses détr itus en fonction des moyens dont il dispose. Et comme toutes les parcelles foncières
de la localité appar tiennent à des pr ivés, la
tâche est devenue donc impossible aux responsables locaux de songer à trouver une alter native, ne ser ait-ce que tr ansitoire, en attendant
l’ar r ivée d’un budget qui leur per mettr a d’acquér ir les moyens nécessaires. Devant cet état
de fait, les villageois tentent tant bien que mal
à évacuer leur s déchets ménager s et ne pas les
laisser s’amonceler à l’effet d’éviter la prolifér ation des rongeur s de tout genre mais sur tout
les sanglier s qui r ôdent dans les par ages à la
recherche de la nour r iture. D’ailleur s, beaucoup par mi ces citoyens se plaignent de la pr ésence en noctur ne de ces bêtes sauvages qui
détr uisent tout sur leur passage et menacent
même la vie des villageois.
S. M.
Vers la
réalisation
d'une
école pour
autistes
N
au niveau de la wilaya de
Bouir a), ser ait d'un appor t
considér able pour les centaines
d'enfants autistes mar ginalisés de
la r égion et de la wilaya de
Bouir a, dont les parents sont
dans le désar roi total, quant à
leur pr ise en char ge. Rappelons
qu'au niveau de la commune de
M'Chedallah, une autre école
pour enfants attar dés mentaux
est en cour s de r éalisation- les
tr avaux sont en voie d’achèvement- au niveau de Vou Aklane,
à proximité du nouvel hôpital.
Oulaid Soualah
Arim 18 yebrir 2016
11
Tallit
C
M
D
J
N
Awelleh
ddurt yezrin, yell-ad wawal deg usebtar-a ɣef”tenfult n tezrawin n tmazight” (bulletin d’Etudes Berbères) d-yefɣen ɣer
tezrigin Achab.
Yura-d umeskar : “ wakken ad tishil taɣuṛi n isebṭaren yellan deg
zzmam , amur ameqqran seg tewriqin-is yettuɛawed-asen-t tira
( uran-t s wudem atrar) ama deg ayen yeɛnan asekkil neɣ tirawalt( ortographie).”
Dɣa da i d-tella tucḍa, imi ur tettuɛawed ara tira, teqqim kan
akken yuɣ lḥal tura di tazwara.
Ad aɣ-surfen imeɣriyen d tezrigin Achab
Yessefk ad d-tuɣal tesɣunt “Tafsut”
[email protected]
C
M
J
N
T
C
M
J
N
ikwal, nneqma tettawi-d ayen yelhan.
Tikwal,
nnmara
tettṛuẓu ifadden i wayen
yellan( neɣ yettban) d
awezɣi. Tikwal nnif yettleqqim afriwen i lebɣi. Akka
dɣa i d-tella deg iseggasennni n tmanyin n lqern yezrin imi kra n wagguren
kan deffir tedyanin n ibrir
1980, ddaw leɛnaya n
Mass Salem Chaker, zdin
kra n yinelmaden n tesdawit n Tizi Wezzu akked d
kra n yimusnawen refden
acqirew : asnulfu n yiwet n
tesɣunt ara yilin d lemri n
umennuɣ ɣef yidles ama-
ziɣ
akked
tutlayt-is.
Asnulfu ara yilin d dduḥ n
wayen umi qqaren imiren
“ amussu adelsan amaziɣ(
MCB)”. Akka
i d-tlul
tesɣunt “ Tafsut “ ɣef tecfa
tsuta-nni ileḥḥun akken
tufa mačči akken tebɣa.
Tasuta-nni i d-nejren
abrid i usekcem n tutlaytnneɣ
ɣer
uɣerbaz.
Iḥettmen s wammud n
yiseflan( sacrifices) akked
leɛtab ɣef udabu amesbaṭli
yeṭṭfen zzman n leḥkem si
62 ɣer ass-a akken ad tuɣal
tmaziɣt di tazwara d “tutlayt taɣelnawt” n tmurt
uqbel ad tensex di tamen-
dawt n tmurt , ɣer taggara
agi, d tutlayt tunṣibt.
Tasuta yeṛẓan isula ɣer
tira n wungalen akked
tulissin , ɣer tira timeɣnest, ɣer usebded n umezgun akked sinima s taqbaylit armi, ass-a tasekla
akked tẓuri taqbaylit tufa
abrid-is ɣer yimal, imi deg
iseggasen-agi ineggura
mačči d izli n tmezgunin ,
n isura akked yedlisen i dyettnulfun s tutlayt-nneɣ.
Ulamma s lketra n tidi
akked idammen ( mačči d
yiwen umeɣnas n yidles
amaziɣ( aqbayli) i kecmen
leḥbus, mačči d izli i yem-
muten - abeɛda di tafsut
taberkant- , mačči d izli i
yenfan si tmurt ) ayen
akken i d-yettbanen di tazwara n iseggasen n 70 d
targit ( d asxurref ɣer
icenga n tjaddit) yuɣal assa d tilawt zdat wallennneɣ , ttnallen-t ifassen ( «
Ayen akken id yeǧǧa da
Lmulud / deg igenni iban
am rrɛud/ wissen ma tḥulfam I timiqqwa. » , i dyenna Matoub Lounes).
Mebla ccekk tasɣunt
Tafsut tella d tazwart( ma
yella ma mačči d llsas)
akken ad tefsu tsekla teqbaylit , as id iban yimal
akked iswiyen wuɣur ara
tesfillit. Necfa amek nettraǧu s ccuq yal uṭṭun ara
d yeffɣen akken a nemmeɣ
deg isebṭaren-is yeččuren
d tussna, d ameyez akked d
usmendeg ɣer tikli dima
ɣer zdat( ay iṭij ḥader a
teɣliḍ/ la nleḥḥu madam
telliḍ/ nuggad ad aɣ id
yelḥeq yiḍ/ iḍul s anga ara
nṛuḥ . Is yeqqar Lounis Ait
Menguellet deg tallit-nni).
Tasɣunt n tafsut id tteffeɣen s wudem uffir( ddaw
ufus) tezdi ulawen n
imeɣṛiyen –is ɣer imenɣi
ɣef lasel, ɣer imenɣi ɣef
nnif. Isebṭaren ttarun,
deg-s, imussnawen imeqranen ( ama wid n tmurt
am Salem Chaker, Ferhat
Mhenni,
Mouloud
Mammeri,; Said Sadi, Hend
Sadi, …neɣ wid n Libya, n
Lmaruk, n Tunes.. ) d wid
lqayen , i zeggin takka ɣef
ayen ɣebban lesnin. Didṛisen yerran tafat i wallen iffuden( niqal) awali(
awali n tidet yefren). Yal
taɣuṛi-nsen tettawi d
askaksi gar inelmaden ɣef
acuɣeṛ d wamek ddan timsal. Yal asebter i tekkes
amendil rran icenga n
lasel ɣef yidles amaziɣ s
umata. Mačči kan d anecta imi tasɣunt n tafsut tekcem diɣen aḥric n unadi
deg annar n tanilest ( lingusitique) imi aṭas n w
uṭṭunen id yeffɣen s
ddemma
i wayen-nni.
Amedya uṭṭun n umawal n
tusnakt( lexique des
mathématiques ) neɣ amawal n tasegda( architecture). Tasɣunt n tafsut talla
diɣ d tannagit ɣef iɣeblan
iḥuzan imeɣnasen yellan
deffir talalit n usqamu n
izerfan n w umdan( ligue
des droits de l’homme)
yettwasnen s yisem "azerruy n Lemdiya" ( proces de
media). Di tilawt tasɣunt n
tafsut ( id yellan d aseɣzef
n tanfult n tezrawin timaziɣin n tesdawit n Paris
Vincent ) d aktay( mémoire) n umussu adelsan amaziɣ iɛabben acḥal d aseggas tanegmit n yidles amaziɣ. Tasɣunt n tafsut d
aɣerbaz n umeɣnes akked
usnulfu , d asurif ɣer
yiseɣ, ɣer timlillit d
yiman-nneɣ.
Ɣef aya isekf i teẓrigin
yeṣɛan teqbaylit d iswi ad
alsen-t asiẓreg ( éditer) n
uṭṭunen n tasɣunt n tafsut
id yeffɣen i merra. Ilaq
asufeɣ n wuṭṭun-agi akka
tura amer tasuta tamirant
ad tedlu ɣef uḥric ameqqran n umezruy-nneɣ atrar
, amezruy ara sen-yilin d
rkiza akken ad qazmen
imal , acku xas nenwa
yella kra , taluft ( tidet
kan) Mazal tefri acku kra d
kra kan werǧin yella d
wakali.
A.S Hamid
12
Arim 18 yebrir 2016
Tallit
D izurar ɣef yidurar
I
IMKECHRENE
mkechrène, d taddart tamezwarut n tama n umalu deg lɛerc n Wat Wagennun. D taddart
n 38 n yimeɣras. ‘’Ur wwiḍen ara 38 n yixxamen i yellan deg lgirra-nni. Dagi i bbumbardint, i tikkelt tamezwarut, ṛruplanat n Fransa.’’ I aɣ-d-yenna Mass Hammad Hamidouche,
dɣa netta d mmi-s n umeɣras. Am tudrin n leqbayel, imezdaɣ n Imkechrène, ula d nutni,
tcudd tmetti-nsen ɣer tedyanin akked tmucuha. Akka ara naf taqṣidt n uɣilas, n lgirra, n
Jeddi Ɛli Gueɛrab…atg
Takerḍa n taddart.
I
mkechrène, d taddart gar tudrin n
tɣiwant n Ait Aissa Mimoun deg
lɛerc n Wat Wagennun. D nettat i d
tamezwarut ɣer umalu n lɛerc-agi.
Tella uqbel taddart Tahanouts, ɣef
wakken i aɣ-d-nnan. Zedɣen deg-s
ugar n 1000 n yimdanen. Ɛlayet ɣef
lebḥar s 600 n lmitrat. Tesɛa tilisa
akked At Khelfats, seg usamar ; ma
seg umalu ad naf Ifouzar ; seg ugafa
tella Makouda ; seg unẓul ad naf
Boussoir. Tebḍa taddart d idrumen.
Idrumen-a, llan-d ɛlaḥsab n warraw
n jeddi-tsen amezwaru. Wagi d Jeddi
Ɛli Gueɛrab. Ccix-agi yesɛa 5 warrac
akked teqcict, ihi yal yiwen yesɛa
adrum-is : At Amar Oukaci, Iamrache,
At Chabane, At Yahia, At Slimane,
akked Issoulame.Ayen yeṭṭfen lwelha-nneɣ deg taddart-a, d akken xas
ulamma Jeddi-tsen yesɛa lǧameɛ ziknni anda ttẓallan, meɛna ass-agi lǧameɛ yuɣal d tajmaɛt kan i temlilit n
yimezdaɣ mačči i tẓallit. ‘’Dagi ɣurneɣ, ttẓallan deg uxxam, ur nesɛi ara
lǧameɛ.’’ I aɣ-d-yenna yiwen umezdaɣ.
Isem ‘’Imkechrène.
Ahat, amdan mi ara isel awal-agi
neɣ teznuzuḍ. Syin i d-yekka wawal-
agi ihi, imi llan yimezwura-nsen
ttemqacaren.
cict.’’ Syin tneggez-d tsedda-nni fellas, tewwi-as ameẓẓuɣ-is.’’
Imkechrène deg
lgirra-nni.
Tagi d tadyant n 3 n yimeɣras :
Hammad Said, Rahim Ramdane
Abderrahmane akked Mimouni Ali
Hend Ou Said. Llan deg tmadaɣt n
Tejjuṭ asmi xedmen lɛesker n fransa
ratissage dinna. Tameddit mi kkren
lɛesker-nni ad d-ruḥen, walan yiwen
deg-sen mi d-yesṭuṭec. Syin yekker
umennuɣ gar-asen. Iṛumyen-nni,
ɣillen aṭas n yimjuhad i yellan din,
sawlen i yimḍebbren-nsen. Syin,
ceyyɛen-asen-d rruplanat, bdant
kkatent ɣer umadaɣ-nni. Acu kan d
lɛesker n fransa i ttḥazen, ɣelḍen
gar-asen, nɣan azal n 100 xas ulamma glan s tlata-agi n yimjuhad. Wwin
Yiṛumyen sin yimjuhad, ur asen-tenid-fkan ara armi ttraḥen.
Kra n wudmawen.
Rahim : d acennay mechuren ladɣa s
Amezruy d tmetti.
Zik, Imkechrène, uqbel ad ṭṭfen tasawent-agi n tura, llan zedɣen deg
tama n wadda iwumi qqaren
Tiḥerqatin: mazal ar tura later n
yixxamen-nsen iqdimen. Syin d afella, ulin-d d asawen ɣer tqacuct n
udrar. Amezwaru-nsen qqaren-as
Jeddi Ɛli Gueɛrab, seg-s i d-frurin.
Ha-tt-an, dɣa, teqṣidt-is.
Jeddi Ɛli Gueɛrab,
amezwaru ɣer taddart.
Imkechrène, ad ixemmen ɣer umyag
‘’Qqcer’’ i wakken ad as-yefk anamek.
Acu kan, ɣef wakken i aɣ-d-nnan,
awal Imkechrène yekka-d seg umyag
‘’mqacar’’, meḥsub ttemsewwaq deg
ssuma (négocier) mi ara d-tettaɣeḍ
teqqim yemma-s 3 n wussan mebla
lmakla. Mi ceyyɛen akli-nsen i wakken ad d-yawi alim deg utemmu,
yufa-t dinna. Yewweḍ-d s axxam,
yenna-s i yemma-s :’’ a lalla, mmi-m
ha-t-an deg utemmu.’’ Tekker
yemma-s, tesseɣres lḥiǧab-is, truḥ s
tazla ɣer wanda akken yella. Mi tewweḍ, tḥawet-it i wakken ad yuɣal s
axxam, yugi. Syin, kkren ruḥen ɣer
temɛemmert deg Ɛezzuzen. Yeɣra
ayen yeɣra, syin yenna-s Ccix-is :
‘’tura kečč leqraya dayen, ha-tt-an
tegmart awi-tt, ay anda teḥbes,
tzedɣeḍ din’’. Yekker Jeddi Ɛli
Gueɛrab, yewwi-d taserdunt-nni.
Tleḥḥu, tleḥḥu armi d Imkechrène,
dɣa teḥbes. Seg yimir i tebda tudert d
tnezduɣt deg taddart-a. Asmi meqqer, yuɣal yesɛa arraw-is, yesɛa 5
warrac akked teqcict. Syin, ttwaxel-
Ha-tt-an tedyant n Jeddi Ɛli Gueɛrab
ɣef wakken i aɣ-tt-id-yenna Mass
Hamid Berkani : ‘’Yemmut baba-s,
yeǧǧa-t-id d awḥid d ameẓyen. Yella
yezdeɣ deg ukessar, deg Zehla.
Yekker ɛemmi-s yerra yemma-s u
yesɛa-d yid-s 7 warraw-is, meḥsub
Jeddi Ɛli Gueɛrab, yesɛa 7 watmaten s
yemma-s. Atmaten-agi-ines, ur qbilen ara beṭṭu gar-asen. Nnan ulamek
netta, weḥd-s, ad yawi amur, nekni
deg sebɛa, ad nawi amur. Ihi, i wakken ad t-nɣen, kkren segrarben-t.
qen-d yiderman ɛlaḥsab n warrawagi-ines, ula d taqcict-nni s udrum-is.
Taddart tebḍa akka : adrum n At
Amar Oukaci, adrum n Iamrache,
adrum n At Chabane, adrum n At
Yahia, adrum n At Slimane akked
udrum n At Issoulasse.
Amḍiq Uɣilas.
Zik, yezdeɣ yizem, tasedda d warrawnsen deg yiwen umḍiq. Tekker tsedda-nni, tuker-d agrud u tefka-t i warraw-is ččan-t. asmi inuda baba-s n
uqcic fell-as, yufa tabernust-is gar
warraw n yiezm, deg umḍiq-agi. Seg
zzɛef-nni, yekker yezla iɣilasen-nni
akken ma llan. Mi d-yuɣal yizem ɣer
umekkan-a, yufa-d arraw-is mmezlen. Yefhem sebba, yerra-d ttar deg
tsedda-nni. Akka i aɣ-tt-id nnan
yimezdaɣ n tama-agi.
Ttawin-d awal, diɣ, ɣef tsedda yeččan
ameẓẓuɣ n yiwen urgaz. Nnan-d :
‘’ruḥen Wat taddart i wakken ad
nɣen tasedda, acu kan ur as-ssawḍen
ara. Yewweḍ yiwen ɣer din, dɣa,
yenna-asen : ‘’ah ya lɛerc terna tem-
tezlit-is ‘’yya-d ad am-iniɣ’’. Yemmut
ass 13 deg furar 2010 deg leɛmer-is 50
n yiseggasen. Yusa-d i wakken ad
yawi yemma-s ɣer Fransa. Mi iruḥ ad
iṣubb ɣer temdint n Tizi Uzzu netta d
umeddakel-is, yeḥbes wul-is deg
ubrid. Ur yehlik, ur yelli kra yellan,
ɣef wakken i aɣ-d-yenna gma-s
Chabane.
Ali Mebtouche : d amyaru iminig. Gar
wayen yura, ad naf adlis ‘’Pour l’honneur d’un village’’, 2011. Yeffeɣ-d,
diɣ, s yisem-nniḍen ɣer tezrigin
Edilivre ‘’Le Bagnard de Kabylie’’,
2015.
Deg taggara, ad snemreɣ ameddakel
Mohamed Benkanoun, Hammad
Hamidouche,
Rahim
Chabane,
Berkani Hamid akked yimezdaɣ n
taddart Imkechrène akken ma llan.
Hocine.M
Arim 18 yebrir 2016
C
M
J
N
Iselmaden n Tizi Ouzou bedden
d yiselmaden n “Boudouaou”
A
ss n ahad 13 deg
yebrir iselmaden n
Tizi wezzu ur xdimen
ara ruḥen ad bedden tama n
yiselmaden
yesuturen
azref-nsen akken ad ṭṭfen
imukan-nsen i lebda , imi
llan wid ixedmen d iseggasen ur ṭṭifen amkan-nsen ur
ttwaxelṣen meqqer , ulsend ayen yeḍran yid-sen , d
ayen ur iqebbel wallaɣ, deg
Bumerdes gganen deg berra
Bouira
s ddaw n lbican , llan wid
yeǧǧan tiwaculin-nsen ,
llant tid d-ixelqen ula d
berru imi ṭṭsent deg berra ,
anect-a yakk imi bɣant
azref –nsent , qqimen i laẓ, i
fad, ageffur-nni yezrin
yuwet fell-asen,ass n ahad
usan-d yiselmaden yetabaɛen cnapest akken ad ilin
i lmend n yiselmaden –agi
yettwaḥeqqren, mmeslayen
yid-sen nnan-asen aqlaɣ
yid-wen alamma iban-d
uzref-nwen, am wakken
ɛeddan deg useggas n 2011
ad ɛaddin 2016, ulac amgired gar yiselmaden imi lemden akk deg tseddawiyin ,
yerna inelmaden n Tizi
Wezzu yal aseggas d nutni i
d imezwura , mači kan akka
llan deffir-nsen yiselmaden
, ayen yesewhamen deg
tmurt-nneɣ ad ak-inin ulac
tadrimt maca ma d Maǧda
Ilmeẓyen n at leqsar ssuturen tamkerḍit
C
M
J
N
S
suturen ilmeẓyen n tɣiwant at leqsar di
lwilaya n tubiret aseggem n temkerḍit
ixerben acḥal ayagi imi tella teldi azal n 2
iseggan tuɣal teɣlaq dayen yeǧǧan arrac n
taddart četkayen yal tikelt ame na ulac
win id -yerran i teɣri nsen acku ttafend
iman nsen ulac akk anda ara lemden ladɣa
imi id -qerreb ikayaden yemxalafen ama d
BAC , BEM , ladɣa inelmaden n ukayad n
taggara BAC axaṭar ttnejma en qqaren d
tirebbuya gar-asen akken ad m awanen d
acu kan ayagi ur d-yelli ara ttafen uguren
aṭas , am wakken tamkerḍit -a tella tes a
akk ttawilat ama d tiktabin, neɣ d tizeɣwa
n tɣuri s yin akkin tuɣal texreb akk tuɣal
ur tes in walu ayagi ktar n 2 iseggasen ar
Asgiǧǧi n 50 twaculin
Y
ella-d wass lareb a d asgiǧǧi n 50 twaculin yellan ttidirent deg ixxamen d iqdimen di tɣiwant n in l elwi id yezgan deg umalu lwilaya n tubiret ɣer yixxamen ijdiden i
yes an akk ttawilat ilaqen i tmeddurt n umdan , ayagi yekcem deg ahil ixeddmen iwakken ad ksen akk ixxamen ixerben meḥsub d iqdimen bɣan ad aɣlin di tɣiwant , Si tama
nniḍen tella d tagnit lferḥ i lfayda n twaculin -agi yellan
yellan
ttidirent di lmeḥna d lmizirya seg ixxamen-a yettazalen
d
t
Rumi id-yusan akken ad
tecnu ad tawi imelyaren,
ma d iselmaden –agi mi tneḥwaǧen ad asen-nsiwlen
mi fukken ad ten –deqqren
ayagi ur yelhi ara ɣeḍlen
azal ila uselmad , arẓan
ttrebga deg tlemmast uzagur, nessaram i yiselmadenagi ad d-ifrir fell-asen tagut
, yal cedda tettabaɛ-itt talwit.
Zakia Ben yahia
Z
ass-a d wussan mazal di yir liḥala , ɣef
waya sḥasfen ilmeẓyen n tama-agi ɣef
yimḍebren n tɣiwant imi ur tt qe den ara
d annect-agi iten-yeǧǧan ttuɣun i widte na temsalt akken ad d-rren lwelha nsen
ɣef weɣbel-a s useggem-ines deg ussanagi meḥsub ssuturen tifrat s l ejlan .
iḥemmalen n waman d lexsas n wallalen n tudert am trisiti , aman n tisit ayagi akk yerra tmeddurt nsen d taberkant
d cedda imi d ixxamen yellan si tallit nni ucengu , asgiǧǧiagi yella-d s lmendad imḍebren tɣiwant di tegnatin igerzzen mebla ma yella-d cwal neɣ taxessart . Asgiǧǧi-a
Asgiǧǧi-a
setreḥbent merra tiwaculin id -yesfayden seg yixxamen
s
ijdiden imi d tagnit ara sen-yeksen leḥzen d cedda- nni
iten-ixenqen acḥal d iseggasen-aya .
Tamnadt n qerruma tettidir di lmizirya
T
tidiren imezdaɣ n zwatna di tɣiwant
qerruma ibe den azal 75 ikilumiṭren
ɣef tmanaɣt n tubiret di tegnatin n lmizirya d lmeḥna imi ɣaben wallalen n tudert
di taddart-agi yenḥafen ladɣa di tallit nni
taberkant , d acu kan leɣyab iṣenfaren i
lfayda n twaculin yerra tameddurt nsen
yal ass d iɣublan d wuguren ttnernin
ayagi akk d imḍebren yuggin ad d-rren
tamuɣli nsen ɣer tama-a , am wayen
Ssumam
ye nan lexsas n waman tisit imi abarraǧ
ur yeb id ara ɣer taddart ame a s an lexsas deg usafar-a d annect-agi iten-yeǧǧan
ttaɣend tiṣiṭirin waman s suma yettawḍen ɣer ssuma 800 , 1200 idinaren ,
Rnu ɣer yiɣublan nniḍen aseggem n
ubrid imi yergel yexsar , Ssuturen tazeqqa n tujya , daɣen axxam n yilmeẓyen ,
tiẓeɣwa n waddal yemgaraden. Cetkayen
daɣen ɣef tnezduɣin n rrif imi tuget n tɣi-
Tizegzewt, ijeǧǧigen, tizizwa,tafsut,...
"T
C
M
J
N
tbut, ttbut, mṛaḥba yissem a tafsut/ Lhu, lhu,
ass-a yidem aṛa nezhu!", akka
i yecna unaẓuṛ amuqṛan
Meksa deg yiwwet geṛ tezlatin-is. Akka ihi, ussan-a d tafsut, ddunit akk ttazegzawt
deg tama-agi n Ṣummam, i dyezgan deg twilayt n Bgayet.
Ijeǧǧigen, tizegzewt, tizizwa i
gemṛen, tafukt iṭij yeḥma,
ifṛax cennun,...d-ussan i geṛzen. Yal yiwen yufa iman-is
deg tefsut-agi, imi aṭaṣ n yimdanen i meṛḥen akka deg
tiẓegwa akken ad ksen ɣef ulawen nsen. Deg wussan n tɣimit (jours de repos) medden
ttefɣen aken ad magṛen taf-
13
Taddart/taɣiwant
sut. D-imdukal neɣ d ttiwaculin s lekmal nsen-t, ttṛuḥun
ɣeṛ lexla akken ad meṛḥen ad
feṛḥen. Yuɣ lḥal ussan-a d-iṭij,
ageffuṛ iɛedda seg syagi, yeṛṛa
ddunnit akk ttazegzawt. Ihi
wid yettṛuḥu-n akka ɣeṛ lexlawi ttawin yid-sen aɛwin akken
ad sɛeddin taswiɛt yelhan.
Ayagi dayen yessefṛaḥen
aṛṛac imeẓyanen, imi wigi
tteksen-d ijeǧǧigen, tteglilizen deg wadal (laḥcic),
ttuṛaṛen tuqqaṛ lakked dabex.
Tafsut-agi mači d-imdanen
kan i ssifeṛḥen, ula d yiɣeṛṣiwen ufan iman-nsen, imi
amɛic nsen yella s lkutṛa.
Laḥcic, tuga, aman, yella kulec
wanin sfaydent si tedwilin n tnezduɣin
ḥaca taddart nsen i yiɣaben , d acu kan
akk ayen ttidiren akka maci d tikelt i cetkayen i yimḍebren ame na yiwen ur dyerri s tifrat i yiɣublan , ɣef waya imezdaɣ n zwatna ssaramen melmi ara dyecraq yiṭij fell-asen s tifrat iɣublan ad
idiren di lehna d telwit .
Abdelhak Menas
awid kan lmal-ik ad ikes.
Imeksawen feṛḥen aṭaṣ imi
yegma laḥcic deg laxla ɣeṛ
wanda ttawin lmal-nsen aken
ad ksen. Tugdi-nni i ten-yewwin imi tɛeṭṭel taɣaṛt (la
sécheresse) deg lexṛif akk d
tegṛest-nni i ɛddan, tefsi am
wedfel seddaw yiṭij, imi tuṛa
ageffuṛ yewwet s waṭaṣ ussanagi inegguṛa. Ayagi yeǧǧa ssumat n wemɛic n lmal udeṛent-d ussan-agi deg leswaq.
Akka lbuṭa n-uṣaɣuṛ yenzan
650 idinaṛen tudeṛ-d ussan-a
alaṛmi d 500 idinaṛen. Mači dimeksawen kan i yufan imannsen deg tefsut-agi, ula d-ifellaḥen feṛḥen aṭaṣ. Ccek-nni
iten ikecmen imi xuṣen igeffuṛen yekkes tuṛa, imi tafellaḥt-nsen temnaɛ seg taɣaṛt.
Igṛan n yiṛden lakked ttemẓin
"ḥlan", tiyedṛin, tizellafin ttizegzawin, ttaččaṛen-t cwiṭ
cwiṭ d lḥeb, waqil tamegṛa
attelhu aṭaṣ deg wagguṛ-agi n
magu. Ulac ccek! Ula d-azemmuṛ yeḥla-d ussan-agi, imi
wten igeffuṛen s waṭaṣ deg
tmuṛt-nneɣ.
Taggaṛa-agi
tizemṛin ǧǧuǧegen-t, dayen
yessefṛaḥen aṭaṣ. Lebyuṛ, issafen, tiliwa, d laɛwanṣeṛ zaden
deg-sen waman ayagi yegla-d
s wayen yelhan i tfellaḥt deg
tama-agi n Ṣummam.
Syphax Y.
Dris Gemmac
« Ma yella xesren
warrac-nneɣ d
tasnawit-nsen i
d sebba... »
Ɣ
as yettelḥam-d ukayad n BAK,
aṭas n wussan i beṭṭlen yinelmaden n tesnawit Maɛuc Idris deg
Tsexriwt. Dɣa, s yisem-is d aselway n tdukkla n Krun (asqamu n
taddart), daɣen d aselmad deg
uɣerbaz alemmas n Tizwal, nesteqsa Idris n Ayt Ɛmer ed Ḥmed
(Gemmac) ɣef rray-is deg tegnit-a!
D acu akka i la iḍerrun deg tesnawit Maɛuc Idris?
Akken i t-id-uriɣ yakan deg yiwet
n tiɣri ; d inelmaden n useggas
amezwaru ed wis sin i xeddmen
tagant (grève) ur ttaǧǧan ḥedd ad
yekcem, acku ur qbilen asɛeddi n
yikayaden-nsen deg yunyu, yettusemma deg remṭan. Netta ur yezmir unemhal ad asen-d-yeg kra.
Taɣtest-a (décision) tekka-d seg
uɣlif (le ministère).
Ma yella akken-nni, yaḍra ibanasen-d wahil n usɛeddi deg
remṭan?
Ur ẓriɣ. Ẓriɣ kan belli ula d inelmaden n uɣerbaz alemmas ad
sɛeddin akk deg wayyur-n. Ihi,
yettban-iyi-d ad asen-d-yili ttawil
ed tegnit igerrzen i waya.
Acimi deg wussan n tagant ur
tettsubbum, kunwi s yibabaten,
ad teskecmem tarwa-nwen?
Nella nettaṭar i wannect-nni maca
ur as-nezmir yal ass. Mačči d tidak
i d tifrat. Aya d ccɣel n tedbelt
(administration) n tesnawit i
yugin ad d-tesbeyyen iman-is ma
tella.
Rnu, tagnit-a ur teffiɣ ɣef yiwen...
D wid ara yesɛeddin aBAK i
yenṭerren ugar. Maca tura waqila
atan msefhamen belli wid yesɛeddayen aBAK ad ɣren, ma d wid n
yiswiren nniḍen ur ttekcamen
alama i asen-tban.
Anwa i sebba almi ur ɣrin warrac-nneɣ aseggas-nsen akken
ilaq?
Nniɣ-t-id ad as-d-alseɣ, d tadbelt
n tesnawit i yellan d sebba almi
aṭas n wakud i iruḥen i yinelmaden-is. Ihi ala nettat i d sebba seg
drus n tzemmar-is.
Amek tettwaliḍ lḥal n yisnawanen i yeɣɣaren deg tesnawit n
Ayt Smaɛel ?
Tura akka, sliɣ uɣalen i tɣuri, rnan
xeddem asečču segmi i d-yeɣli
akken ublaḍ. Maca ad d-nuɣal ɣer
wanda ed wamek yebna s uzrab,
lemmer mačči akken ur d-iḍerru
wayen yeḍran.
Yesteqsa-t: Mhenni Xalifi
Akka d wakka
14
« Yal azamul yesɛa azal » d adlis
i yewwi-d ad yesɛu yal Azwaw!
A
hat tikwal ttmaggan da
ed din kra n yiqeddicen s
wazal-nsen, s waṭas n
unadi ed unɛettab, maca ur ttawaḍen ɣer yifassen, ur yettizmir daɣen yiwen ad ten-yaf
deg tnedlisin ɣef tsebba-ya neɣ
d ta. Adlis i d-yessufeɣ, s tallelt
n Tdukkla Tadelsant Adrar n
Fad, gma-tneɣ amedyaz anaẓur
Lxeyyer Brahimi s uzwel n "Yal
azamul yesɛa azal" d yiwen i ur
ilaq ad yezgel kra n win yebɣan
ad yeṭṭef deg tgemmi-s tangawt (patrimoine matériel) s
xilla n uḥraz deg teɣzi n tsutiwin. Deg-s ad yaf yimeɣri ayen
akk icudden i uqennuc; swacu i
yelha ad t-tebnu tmeṭṭut, anwi
d allalen i yettwaseqdacen deg
tẓuri-ya alama i ihegga i tuqqda deg uɣud, maca daɣen d acu
i d anamek i yesɛa yal azamul
yettwareqmen, imi akken i dyeqqar uzwel, yal azamul yesɛa
azal, yal irit tebɣa ad d-tini
tmeṭṭut kra yes-s, ama ɣef
tudert, ɣef lḥif i tettidir, ɣef
tumert, ɣef tmussni, neɣ ɣef
lebɣi-s yeffren ed wayen akk
yellan d tigezzi (lbaḍna) ; d
amawal n rrqem, skud zik mi
ulac tira ed usenfali ɣef
ukaɣeḍ, rrqem yeṭṭef mliḥ
amḍiq-nsen.
Deg udlis-a, yeɛreḍ umeskar-is,
s tallelt n kra n yimdukkal, ad
d-yegmer seg temnaḍt n Ayt
Smaɛel, sɣur temɣarin ladɣa,
ugar n 40 d azamul i d-yettbinen deg tugniwin s usemmi ed
kra n usegzi-nsen. D aqeddic i
yemuggen deg teɣzi n wayyuren, almi ɣer taggara tefren
tdukkla n Udrar n Fad ad t-idtessufeɣ, imi anezgum n tneggarut-a yezga kan d asekfel n
wayen akk yellan d idles, n
wayen akk yellan d tigemmi, d
tangawt neɣ d turtangawt. Assa deg wussan ur d-qqimen
waṭas seg-s, maca win i tyebɣan yezmer ad yesnermes
(contacter) tidukkla ɣef i dnewwi awal, i ara igen amek ad
yaweḍ s ifassen.
ǦAMAL D ǦAMILA
Ǧ
amal d Ǧamila ɣran akken deg uɣerbaz
amezwaru armi d tasnawit.
Ǧamal yeḥrec aṭas deg leqraya maca yecmet
deg ṣṣifa.
Ǧamila teqreṣ deg leqraya maca tezyen dayen
kan .
Ǧamal iḥemmel Ǧamila axaṭer tezyen
aṭas.Ǧamila tekreh Ǧamal axaṭer yecmet aṭas.
yiwen wass, yenn-as Ǧamal:
“Nekk drewceɣ fell-am a tuzyint.Disem-im i d
awalim.Bɣiɣ ad zewǧeɣ yid-m akken ad ffɣen
warraw-nneɣ d uzyinin am kemm, d uḥricen
am nekk”.
Terra-as Ǧamila:
“Ma te-ddrewceḍ, ruḥ ad t-ruḥeḍ s axxam n
yimehbal ma d igerdan zemren ad d-ffɣen d
ucmiten am kečč yerna d iɛeggunen am nekk.
»
Asmi sɛeddan akayad n l BAK, Ǧamal yezger
ɣer tesdawit gar yimezwura ma d Ǧamila
tuɣal s axxam.
Zrin yiseggasen, Ǧamal yeffeɣ-d damejjay n
wulawen (Cardiologue).
Mhenni Xalifi
Yiwen wass, Ǧamila tesɛa uguren n tdawsa
deg wul-is. Truḥ ɣer umejjay d Ǧamal i ixeddmen di temnaḍt-nni n at wuccen.
Imi itt-wala Ǧamal, yuɣal-d lehlak-is n tayri d
amaynut.
Ǧamila ilaq-as ucerrig (l’opération).
Yekkes-d ul-is iduwat, yerra-t s amkan-is,
yura fell-as “I Love you”
Yenna-as Ǧamal:
“Ilaq ad, tuɣaleḍ aggur id-iteddun akken ad
waliɣ ma teḥliḍ akken iwata.”
Yezri waggur, tuɣal-d Ǧamila.
“Azul fell-am a Ǧamila ! Teḥliḍ mliḥ neɣ ala ?”
“Azul fell-ak a ṭṭbib ! Ḥliɣ maca tikwal ttḥulfuɣ amzun akken yettmeslay-d yid-i wul_iw
maca ur fhimeɣ ara d acu id-yeqqar.”
“S wacu tutlayt id-yettmeslay?”
“Cukteɣ s tegnizit”
“Twalaḍ a Ǧamila, lukan i teɣriḍ tagnizit tili i
tfehmeḍ d acu i yebɣa wul-im! Cfiɣ asmi i neqqar deg uɣerbaz alemmas. Mass. Ḥemmar
yettawi-d tamsirt, kemm tettmuquleḍ udemim deg lemri ddaw n tdabut.”
« I kečč d acu i tettmuquleḍ?”
“Nekk ttmuquleɣ lemri deg udem-im.
Uɣal-d aggur niḍen, ad waliɣ ma teḥliḍ. Maca,
abrid-a, sell mliḥ i ṣṣut-nni, amer ahat d ṣṣut
n wul-iw imi tesliḍ mačči d ṣṣut n wul-im.”
“Iwqet akka i tuɣaleḍ d amedyaz?
Qqim kan d amejjay, ad tnefɛeḍ meqqar
timetti, ad tdawiḍ meqqar timetti , ad
t
dawiḍ imdanen.”
“Akka a Ǧamila, ad dawiɣ ulawen n yimdanen
ma d nekk ulac win ara idawin ul-iw.”
“Aɛni ula d kečč thelkeḍ ? Dawi imani-ik neɣ
teḍra yid-k am uḥeddad nni ur nesɛi tafrut?.”
“Kellex kan ɣef wul-iw a Ǧamila! Acḥal n
yiseggasen aya akka i txeddmeḍ!”
“Ruḥ ad twaliḍ amejjay niḍen!”
“Ul-iw yebḍa d iceqfan, ur yelli umejjay i
izemren at idawi !”.
HEMMAR BUSSAƐD
Arim 18 yebrir 2016
Si tmaziɣt di lakul ɣer teqbaylit
deg uɣerbaz n Yiɛellalen!
A
brid yessawen
ɣer
uɣerbaz ‘’Talah
Mohamed’’
n
taddart
n
Yiɛellalen akken
yessawen umecwar n umennuɣ i
d-tuɣ tmaziɣt
seg tefsut n tmanyin ar ass-a. xas
ulamma amennuɣ yettkemmil,
meɛna tamaziɣt-nni ha-tt-an di lakul, neɣ ɛad deg uɣerbaz, akken i ḥemmlen yinelmaden ad t-id-inin. Nerza ɣer
taddart n Yiɛellalen yellan deg tɣiwant n Ait Yahia Moussa
acku dinna aselmed n tmaziɣt mačči taḥerfi, mačči d tajerrumt kan deg temsirin : dinna d aselmed n yidles amaziɣ s
umata ; d ttrebga ɣef leɛwayed n lejdud, ‘’ayen i d-nnan d
wayen i d-ǧǧan’’ ; d tirrugza n yizem n udrar Krim
Belkacem i d-ilulen deg taddart-nni. S yiwen wawal, d taqbaylit-nni. Aya, yella-d s lmendad n yiwen uselmad netta
d urfiq-is i yefkan azal ameqqran i wayen tettawi tutlayt
deg yijifar-is mačči kan d tasnilsit taḥerfit. Tajmilt ad tuɣal
i Mass Meziani Mohamed.
Deg uɣerbaz-agi, nufa igrawen yettɣennin, yessunuɣen,
yetturaren tamezgunt, ddabex uḍar, agraw i d-yelhan s
useḥbiber ɣef ugama…lḥaṣun dayen kan i d ttrebga, i d
aɣerbaz ara tessirmeḍ i tsuta i d-iteddun, acu kan s…teqbaylit. ‘’Ma ad ɣren warrac-nneɣ tamaziɣt am taɛrabt,
ulayɣer ! Neẓra sani ara teddun : ad d-ffɣen d irebraben
imaziɣen.’’ Akka i ttxemmimen kra.
Mi nekcem ɣer daxel n tneɣrit, nufa inelmaden ḥedqen
dayen kan. Tturebban armi ! mi ten-nesteqsa ɣef tmaziɣt,
ha-t-an wacu i d-nnan :
Boudia Ali : tamaziɣt walaɣ-tt belli d tutlayt lɛali, tuklal ad
tili d tunṣibt deg tmurt n Lezzayer. Mi qqareɣ tamaziɣ,
aṭas n temsal i lemdeɣ, ladɣa ɣef ledjud-nneɣ d wamek ttidiren. Lemdeɣ amezruy n yimaziɣen. Ihi, ass-a, tewwi-d
fell-aneɣ ad tt-nesnerni, ad nessali azal-is.
Celia : ttafeɣ mliḥ iman-iw mi ara qqareɣ idṛisen s tmaziɣt. Tamaziqt, teshel, mačči am wakken ttxemmimen
wiyaḍ. Ihi win yebɣan ad tt-iɣer, yezmer. D tamaziɣt deg
uɣerbaz i yi-d-yeskeflen lejdud-iw, d nettat i yi-d-yemlan
amezruy-iw.
Batatache Thinhinane nettat tefka-aɣ-d aḍris i tura. Terra
iman-is deg umekkan n ubabat i yettweṣṣin mmi-s. ha-tan uḍris n Thinhinane :
“Lehyuf (lkif)
Lehyuf neqqen yal aseggas ugar n 200 000 n yimdanen deg
umaḍal, ttruḥun d asfel. D ayen i yi-ǧǧan ad ugadeɣ fell-ak,
am nekk am yimelyan n yibabaten i yettagaden ɣef tarwansen. Ihi, ad ak-id-mmeslayaɣ i wakken ad ak-nhuɣ.
Lehyuf, lhan kan i wid i ten-yesnuzun, i yettrabaḥen adrim
s uɛemmur. Iqettalen-agi, urǧin tessen-ten nutni i wakken
ulac d acu ara ten-yaɣen, ad izmiren ad ak-d-ssiwḍen rrajagi-nsen. Ma d arraw-nsen, ttḥadaren-ten akken ilaq, ama
s wučči, ama s lebsa neɣ s tmezduɣt.
Lehyuf, ttarran tudert n wid i ten-itessen d ahawec ur
nettfakka. Ttekksen-as i umdan nnif-is, sseɣlayen-as leqder-is. Netta ites-iten i wakken ad iḥas s tumert, maca ur
tettdummu ara. Ur yeẓri ara belli la ineqq iman-is, la yetthuddu tudert-is ilhan. Yal tikkelt, ul-ik, aqerru-k, aksumik, si tama, la ɛeyyun. Ma d wid i ten-yeznuzun, si tamanniḍen, la ttrabaḥen. Imsixesren-agi ur ssinen la cbaḥa, la
rreḥma, ur sɛin tayri deg ulawen-nsen. S ciṭ n rraj-agi ssawaḍen ula d imecṭaḥ ur nesɛi zher ad ɣilen la ttidiren
tudert ssaramen.
La ak-d-ttmeslayeɣ i wakken ad ak-ḥadreɣ, xas akka
meẓẓiyeḍ, ẓriɣ tfehmeḍ-iyi-d.
Thinhinane”
Ha-tt-an ihi amek nebɣa ad tili tmaziɣt deg uɣerbaz : ad darun yinelmaden ɣef wayen bɣan mačči ad d-ttɛawaden
ayen kan i asen-d-qqaren yiselmaden-nsen am les perroquets. Yenna-as winna ‘’Amek ara irebbi uselmad ur netturebba’’.
Afud igerrzen i yinelmaden d yiselmaden n uɣerbaz Talah
Mohamed. Mebla ma ttuɣ anemhal-is akked yixxadem
akken ma llan.
H.Moula
Sp o r t
Aucun changement en tête du classement !
22
Lundi 18 avril 2016
Division National Amateur (26ème journée)
Situation stationnaire que ce soit dans le
peloton de tête ou en bas du
classement du championnat de la DNA et
à l’issue de la 26ème journée disputée
vendredi et samedi derniers.
Le moins qu’on puisse dire, c’est que les
meneurs ont confirmé.
À
six jour nées de la fin du
championnat, la cour se
pour la montée en ligue 2
Mobilis reste ouver te entre trois
for mations et cela augure une ter r ible fin de saison. En effet, le
NARB Reghaïa est allé faire le
plein dans la ville de Boumer dès,
face au RCB local. Un succès qui
per met aux gar s de Reghaïa de
consolider leur r ang de leader
avec une avance de deux points
sur son dauphin, le CR Béni
Thour, auteur lui aussi d’une pr écieuse victoire à Amizour devant
l’USOA local. Le WAB, qui est
plus que jamais déter miné à jouer
à fond la car te de l’accession, reste
toujour s à l' affût des deux
meneur s, avec tr ois points de
retar d du leader d’une unité du
dauphin. L’USF Bor dj Bou
Ar r er idj s’est, pour sa par t,
imposée devant l’IB Khemis El
Khechna par deux buts à zéro (20). Au milieu du tableau, le MC
M’Khadema s’est facilement
imposé devant le WR M’sila par
trois buts à zéro (3- 0). Alor s que
la for mation de Lakhdar ia a sué
avant de prendre le dessus sur la
lanter ne rouge, la J SM Chér aga.
En bas du classement, on assiste à
une bousculade entre le CRB Dar
Beida et l’USM Chér aga, vainqueur r espectivement de la J S
Djidjel, la J S Hey Djabel.
L
es r ésultats de la 25e jour née du championnat de la division inter-r égions ont été
à l’avantage du solide leader, l’US Béni
Douala, qui est allée damer le pion au FC Bir
El Arch chez lui en s’imposant sur le score de
deux buts à 0. Une victoire qui a été acquise
gr âce à deux r éalisations signées par Hadj
Kaci Kamel à la 35’ et par le capitaine Daoud
Mohamed sur penalty tr ansfor mé à la 61’. Un
succès qui confir me les intentions des
protégés d’Abdenour Hamici et de Hocine
Hamcha pour l’accession en division national
amateur. Les coéquipier s de Noual n’ont pas
r até l’occasion en rectifiant le tir et en se
Régionale 1 (27e journée)
r achetant du der nier nul concédé à domicile
devant l’IRB Ber houm, en s’offr ant les trois
points de la victoire et consolident ainsi leur
fauteuil de leader avec 50 points dans leur
compte. Les gar s d’Ath Douala qui visent
l’accession, sont sur la bonne voie, même si
ces der nier s sont menacés par l’ES Ben
Aknoun qui a battu la J S Azazga 2 à 0. Les
deux équipes occupent conjointement la première place, mais avec un avantage pour les
Lions d’Ath Douala qui ont gagné en aller
r etour devant leur s homologues de Ben
Aknoun. À cinq jour nées du baisser du r ideau
de la saison footballistique 2015-2016, l’US
Béni Douala est bien par tie pour ar r acher une
autre accession dans son histoire à un palier
supér ieur. Ce qui ser a une première dans
l’histoire des clubs de la wilaya de Tizi Ouzou.
Le boss Hocine Ammam, le pr ésident du CSA
Madjid Hamdad, le manager génér al
Dahmane Azem et tous ceux qui sont der r ière
l’équipe dans l’ombre, sont mobilisés pour
que cette der nière r éalise son objectif en s’offr ant une autre montée. La bande à Abdenour
Hamici et Hocine Hamcha ne devr a pas
lâcher cette première place et ce jusqu’au
sacre final. C’est le seul mot d’or dre chez les
camar ades de Azzaz et compagnie. La balle
est dans le camp des joueur s qui doivent
renouer avec la victoire à domicile et ce dès la
prochaine jour née et avec l’espoir de se détacher de leur co-leader l’ES Ben Aknoun qui
ser a en appel à l’extér ieur de ses bases.
Massi Boufatis
Les résultats
CA Kouba - NRB Ouled Der r adj 1/1
wayen-nni.
ES Ber rouaghia - CRBiOuled
Djellal 0/0
OM Rouisseau
- WA Rouiba 2/1
A
IRB Ber houm - NRB Achir 2/3
USM Sétif - CRB Ain Djasser 1/0
ES Ben Aknoun - J S Azazga 2/0
AT Hassi Messaoud - AS Bor dj Ghdir 1/8
FC Bir El Arch - US Béni Douala 0/2
L
e choc de la 27e jour née du championnat de la division
r égionale une, entre le MB Bouir a et l’Olympique TiziRached qui s’est déroulé, avant-hier, au stade Said Bourouba
de Bouir a, n’a pas connu ni de vainqueur ni de vaincu. La par tie s’est achevée comme elle a commencé, sur le score vier ge de
0 à 0. Un bon point de pr is pour les Olympiens de Tizi-Rached,
qui totalisent 34 points dans leur compte aux côtés du CRB
Bor dj El Kiffan qui s’est imposé sur un score lar ge de 3 à 0
devant la J S Tichy. L’équipe de Tizi Rached a assur é son
maintien en r égionale et peut désor mais se projeter sur la pro-
Les résultats
EC Oued Smar
CRBB Kiffan
NR Bouchaoui
MB Bouir a
a
1-1
3-0
1-0
0-0
i
J S Tixér aine
J S Tichy
DRB Bar
n aki
yidles
O Tizi Rached
talla
d
t
Le MB Bouira et l’O Tizi Rached se neutralisent
chaine saison et la pr éparer comme il se doit, avec l’objectif
d’accéder en inter r égions. Mais ce ser a aussi le cas pour le
MB Bouir a qui veut renouer avec ses tr aditions. L’autre club
de la wilaya de Tizi-Ouzou, en l’occur rence l’ES Azeffoun, est
n
revenu bredouille de son déplacement à Alger en s’inclinant 2
à 0 devant une équipe menacée de relégation, l’IR Bir Mour ad
Rais. Les Mar ins sont en per te de vitesse ces der
r nier s temps,
comme le témoigne cette sér ie de trois matchs sans la moindre
victoire. L’E Sour El Ghozlane n’a pas pu faire mieux en se
contentant d’un nul de deux buts par tout face au CB Sidi
Moussa et la J S Akbou a r éussi à battre le NR Dely Ibr ahim 1
à 0, mais reste toujour s menacée de relégation. Le champion,
le DRB Bar aki, s’est incliné par la plus petite des mar ges 1 à 0
devant le NR Bouchaoui. L’EC Oued Smar a été tenue en
échec par la J S Tixér aine en faisant 1 à 1. Enfin, le match qui
a mis aux pr ises l’ESM Boudouaou à l’OC Beaulieu n’est pas
allé à sa fin et l’ar bitre de la rencontre a mis fin aux débats
avant ter me.
Massi Boufatis
IB Lakhdar ia - J SM Chér aga 2/1
MC M’khadema - WR M'sila 3/0
RC Boumer des -NARB Reghaia 1/2
USM Cher aga - J S H El Djabel 2/0
US Oued Amizour - CR B Thour 0/1
WA Boufar ik - RC Kouba 1/0
CRB Dar El Beida - J SD J ijel 1/0
USFB B Arreridj - IB Khemis El
Khechna 2-0
Samy H.
Inter-régions Groupe Centre-Est (27e journée)
L’US Béni Douala dicte sa loi
Résultats
Di tilawt tasɣunt n
ES Ghozlane
2-2
CB Sidi Moussa
J S Akbou
1-0
NR Dely Ibr ahim
ɣef
IR Bir Mour ad
Rais 2-0 ES Azeffoun
ESM Boudouaou-OC Beaulieu
(partie arrêtée)
u
imeq-
D-
y
n
, acku xas nenwa
M
N
C
M
J
N
Lundi 18 avril 2016
Sp o r t
23
L’USMBA en ligne de mire
JSM Béjaïa Reprise des entraînements ce matin
Après avoir
bénéficié de deux
jours de repos
bien mérités suite
à leur dernier
précieux succès
en déplacement
contre l’ASO Chlef
(3-2), les
camarades de
Bensaha ont
rendez-vous ce
matin avec le staff
technique, au
stade de l’UMA,
pour entamer les
préparatifs de leur
deuxième sortie
successive, ce
vendredi, face à
l’USMBA.
N
ul doute, en effet, que Nait
Yahia et compagnie qui ont
r epr is confiance en euxmêmes et redonné sur tout le sour ire
à leur s suppor ter s consécutivement
à ce coup d’éclat r éussi de for t belle
manière en ter re Chélifienne, ne
vont pas en rester là. Pour preuve,
les Béjaouis qui veulent r égler au
juste besoin de r amener un point de
Sidi Bel Abbes et de l’empor ter une
semaine plus tar d devant le CAB à
Bejaia pour assurer définitivement
son maintien en ligue 2. Dans ce cas
de figure, si les Béjaouis par viennent à r écolter quatre autres unités
lor s de ces deux prochains rendezvous, le match de la der nièr e
jour née face à l’USC en déplacement compter a alor s pour du
bonus.
B. Ouari
Ligue 1
(U-21-25e journée)
plus vite la question de leur sur vie,
comptent r ééditer dès ce week-end
le coup de Chlef face aux gar s de la
Mekker a, luttant, pour leur par t,
pour leur retour en ligue 1. Ceci dit,
le staff technique de la J SMB qui a
beaucoup encensé ses joueur s pour
leur r endement jugé séduisant
contre l’ASO, compte mettre à profit ce nouvel état d’espr it du groupe
pour assurer une bonne pr épar ation à son équipe en pr évision du
match de l’USMBA dans le but de
r evenir avec le meilleur r ésultat
possible du stade du 24 févr ier de la
ville de Sidi Bel Abbes.
Les joueurs
fortement primés
Les camar ades de Bensaha qui ont
r éalisé une belle per for mance, vendredi passé, contre l’ASO, per met-
tant du coup à leur équipe de signer
une victoir e salutair e pour son
maintien en ligue 2, auront, ainsi,
droit à une pr ime de vingt (20) millions de centimes, comme il leur a
déjà été promis par la direction de
Tiab qui ne compte pas lésiner sur
les moyens financier s pour les motiver davantage afin de r éaliser l’objectif r echer ché. Pour r appel, la
J SMB qui totalise à pr ésent 34
points dans son escar celle aur a
Bonne récolte des filles d’Amel Toghza et du BS Bouira
Championnat National de Takwondo (Tlemcen)
L
e championnat National de Takwondo
(écoles, benjamins et minimes- filles et
gar çons -) qui s’est déroulé les 15 et 16 avr il
der nier s dans la wilaya de Tlemcen, a vu la
domination de la délégation d’Oum El
Bouaghi en gar çons et celle de Bouir a en filles.
En effet, cette der nièr e (la délégation de
Bouir a) qui s’est déplacée avec 18 athlètes des
clubs « Bahdja Spor t » de Bouir a et « Amel »
Toghza, est revenue avec une belle r écolte.
D’ailleur s, les filles de Toghza ter minent à la
première place dans les catégor ies benjamines
et minimes, synonyme de médailles d’or, à la
deuxième place (ar gent) dans la catégor ie
écoles et à la troisième place (bronze) dans la
catégor ie minimes. Ainsi, Mihaba Safia, en
catégor ie benjamines, et Oumhand Melissa en
minimes, s’adjugent la médaille d’Or,
Benaouda Chahinez, toujour s du club Amel
Toghza, catégor ie écoles, ter mine à la deuxiè-
Tizi-Ouzou Handisport et natation
me place et Medjdoub Hasna en minimes à la
troisième place. Quant au BSB, il ter mine à la
première place (Or ), dans la catégor ie écoles
fille, et la médaille d’Or a été rempor tée par
Zaidi Nour El Houda. Br avo, donc, pour la
délégation de Bouir a, notamment pour les
deux équipes qui ne r atent aucune occasion
pour r epr ésenter dignement la wilaya de
Bouir a dans les différ entes manifestations
A M’hena
spor tives.
13 athlètes de l’ASJHTW Tizi-Ouzou qualifiés
S
ur les 15 athlètes qui ont par ticipé au meeting national de
natation à Bor dj Bou Ar rer idj,
vendredi der nier, pour la catégor ie des handicapés de l’équipe de
l’ASJ HWTO (association spor tive
des handicapés de la wilaya de
Tizi-Ouzou), 13 d’entre eux ont
décroché la qualif au championnat national et à la coupe
d’Algér ie qui se dérouleront respectivement à Mostaganem le 29
du mois cour ant et à Sétif le 07
juin prochain. Les athlètes du pr ésident Ben Hamna Smail et de
l’entr aineur Nacer Ziane ont,
pour r appel, par ticipé aux
épreuves de 50 et 200 mètres nage
libre, 50 et 100 mètres dos, 100
mètres br asse, 50 mètres papillon
et au relais 4x50 mètres nage libre.
Les nageur s de l’ASJ H TiziOuzou ont dominé la compétition
en obtenant 13 qualifications sur
DIRECTEUR DE LA
QUOTIDIEN D’INFORMATION
PUBLICATION
édité par SARL
La Dépêche de Kabylie
IDIR
BENYOUNES
au capital de 300.000 DA
Siège social :
DIRECTEUR DE
Rue Abane Ramdane cité 60
LA REDACTION
Lgts Bt A. TIZI-OUZOU
CB BNA ROUIBA
MOHAND OUAMAR
N° 641-0300-300-149-11
BEN MOKHTAR
les 15 possibles. M. Ben Hamna, le
pr ésident de ladite association, a
indiqué, à propos du niveau de
cette compétition et des objectifs
RÉDACTION-ADMINISTRATION
DE LA PRESSE TAHARDJAOUT
01, RUE B ACHIR ATTAR - A LGER
E-MAIL :
MAISON
[email protected]
Tél. : 021 66.38.05
Fax : 021 66.37.88
PUBLICITÉ
Tél : 021 66.88.02
de son club : « le niveau de la
compétition a été acceptable, nos
athlètes se sont sur passés et ont
r éussi à dominer les débats. La
preuve, 13 athlètes sur les 15 qui
ont par ticipé, ont obtenu leur qualification au championnat et à la
coupe d’Algér ie ». Et d’ajouter : «
nous allons faire de notre mieux
pour gagner le haut du podium.
Les athlètes sont conscients de la
tâche qui les attend et l’entr aineur
en bon technicien nous fer a
gagner Inchallah. Pour ter miner,
je tiens à remercier les athlètes,
l’entr aineur, l’APC de TiziOuzou, La DJ S et l’APW pour
leur pr écieux soutien. Nous ferons
tout pour honorer le handispor t
Hocine T.
de notre wilaya ».
BUREAU DE TIZI OUZOU
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BUREAU DE
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Route des Aurès,
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L’ES Sétif tenue
en échec, l'USMA
seule en tête
L
'ES Sétif, tenue en échec à
domicile par le DRB
Tadjenanet (1-1), a r até l'occasion de rejoindre l'USM Alger en
tête du classement du championnat de Ligue 1 de football des
moins de 21 ans (U-21) à l'issue
de la 25e jour née. L'USM
Har r ach, vainqueur en déplacement sur le ter r ain du MC Or an
(1-0), a rejoint, lui, le CR
Belouizdad à la deuxième place
avec 47 points chacun, tout en
doublant l'ESS (4e). Lor s de la
première par tie de cette 25e
jour née, l'USM Alger, tr iple
championne en titre, s'est
imposée à domicile face à la J S
Saour a (2-0). En bas du classement, le CS Constantine (14e, 23
pts) s'est incliné à domicile face à
l'ASM Or an (3-2). Le DRBT
fer me la marche avec 15 points.
Résultats
1-4
RC Ar baâ - MC Alger
J S Kabylie - NA Hussein Dey 0-0
CR Belouizdad - RC Relizane3-2
2-0
USM Alger - J S Saour a
CS Constantine - ASM Or an 2-4
0-1
MC Or an - USM Har r ach
ES Sétif - DRB Tadjenanet 1-1
3-2
MO Béjaïa - USM Blida
Classement
Pts
48
1-USM Alger
47
2-USM Har r ach
47
--CR Belouizdad
46
4-ES Sétif
44
5-J S Saour a
43
6-MC Alger
36
7-USM Blida
33
8-MC Or an
30
9-J S Kabylie
30
--NA Hussein Dey
30
--ASM Or an
28
12-MO Béjaïa
27
13- RC Ar baâ
23
14-CS Constantine
21
15-RC Relizane
16-DRB Tadjenanet 15
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Bouira
Lot n°1 - 2e étage
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PARVIENNENT AU
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FAIRE L’OBJET D’UNE
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