Lutte contre La déforestation et Le changement cLimatique

Transcription

Lutte contre La déforestation et Le changement cLimatique
Lutte contre
la déforestation
et le changement
climatique :
Les filières durables
sont-elles la solution ?
ZÉRO
8e édition – 7, 8 et 9 sept. 2015
Palais Brongniart - Hôtel de Ville – Paris
ZÉRO
8e édition – 7, 8 et 9 sept. 2015
Palais Brongniart - Hôtel de Ville – Paris
Frédéric Roussel
président de
Convergences
Lutte contre la déforestation et le changement
climatique, les filières durables sont-elles la
solution ?
Cette question est au cœur de l’injonction
apparemment contradictoire à laquelle le Forum
Convergences entend répondre : comment arriver
en même temps et rapidement à un monde sans
pauvreté et sans carbone ? Comment répondre au
défi de la pauvreté grâce à une croissance forte
et inclusive, non carbonée, frugale en matières
premières et riche en développement personnel
et collectif ?
La déforestation représente à elle seule 20% des
émissions de CO2 anthropiques. Au-delà des
conséquences sur le changement climatique, elle
touche également les communautés dépendantes
de la forêt, soit 1,2 milliard de personnes à la fois
victimes et acteurs de la déforestation, cristallise
les tensions et aggrave les crises.
Son accélération est croissante et massive :
depuis 25 ans, la moitié des forêts tropicales
a disparu. Or, la principale pression sur ces forêts
est directement liée à la recherche d’espaces
pour produire du soja, de l’huile de palme,
du caoutchouc, du cacao… Quelles solutions
innovantes et communes ces filières
peuvent-elles mettre au point pour lutter
contre la déforestation et le changement
climatique ? C’est tout l’enjeu de l’atelier
interactif organisé par L’Alliance Française
pour une Huile de Palme Durable.
Mieux nourrir
la planète
et protéger
la forEt : un
enjeu global
auquel toutes
les filières
doivent
contribuer
activement.”
Guillaume Réveilhac
Président
de l’Alliance Française
pour une Huile de Palme
Durable
POUR ENRAYER
LA DÉFORESTATION,
UNISSONS NOS FORCES.
Véritable « puits de carbone », la forêt participe
à l’atténuation du changement climatique.
Pour jouer pleinement son rôle, sa capacité
future d’absorption est un enjeu majeur. Or, en
l’absence d’action pour infléchir la tendance,
plus de 170 millions d’hectares de forêts
pourraient être détruits d’ici 2030.
Dans le cadre du Forum Mondial Convergences,
l’Alliance Française pour une Huile de Palme
Durable a réuni producteurs, industriels,
distributeurs des filières bois, pâte à papier, huile
de palme, soja et caoutchouc, ONG, représentants
des consommateurs, société civile, pouvoirs
publics autour d’ateliers interactifs. Au total plus
de 130 experts, partageant une même ambition :
identifier des solutions concrètes pour lutter
contre la déforestation tout en assurant un
impact économique et social positif sur les
communautés locales.
Si, avec plus de 90% de l’huile de palme produite
dans le monde couverte par des engagements
« zéro déforestation », la filière de l’huile de
palme fait figure de pionnière, il y a de véritables
synergies à créer entre filières
et acteurs. Coordonnons nos
initiatives, unissons nos forces.
La transformation est en marche !
Réfléchir
ensemble à
des solutions
concrètes
pour lutter
contre la
déforestation
et le
changement
climatique.”
Arnaud Gauffier
Responsable du programme
Agriculture & Alimentation, WWF France
Lutte contre la
déforestation et le
changement climatique :
quel rOle pour l’Europe ?
Les principaux fronts
de déforestation
impactent de
véritables joyaux
de biodiversité et
d’importants puits
de carbone. Face
à l’accélération
massive de la
déforestation, les
pays importateurs
et les entreprises
utilisatrices de
matières premières
à fort impact comme
le soja se doivent
de responsabiliser
leurs échanges
commerciaux.
Aujourd’hui, dans le monde et principalement dans les pays tropicaux,
les taux de déforestation sont de plus en plus importants avec près de
13 millions d’hectares de forêts qui disparaissent chaque année
(l’équivalent de la surface de la Grèce), mettant ainsi en danger de
nombreuses espèces animales et végétales mais aussi les populations
locales. L’absence de consensus scientifique sur une définition globale
de la déforestation ne doit pas être un facteur d’immobilisme : il faut agir,
en étroite collaboration avec les gouvernements.
L’AGRICULTURE, PREMIÈRE RESPONSABLE DE LA DÉFORESTATION
Les fronts de déforestation font face à des pressions variées. À l’échelle du
globe, la première cause de déforestation est l’expansion de l’agriculture :
des pans entiers de forêts sont abattus pour laisser la place à des cultures
agricoles et zones d’élevage, en particulier destinées à l’exportation.
D’ici 2030, plus de 80% de la déforestation devrait se concentrer sur onze
régions : Afrique orientale, Australie orientale, Bassin du Congo, Bornéo,
Cerrado, Chocó Darien, Forêts atlantiques / Gran Chaco, Grand Mékong,
Nouvelle Guinée, Sumatra. Ces fronts de déforestation les plus susceptibles
d’être exposés à des activités de déboisement ou à une forte dégradation
représentent plus de 170 millions d’hectares de forêts.
L’EXEMPLE DU SOJA EN EUROPE :
DES CONSÉQUENCES ÉCOLOGIQUES ET SOCIALES
La culture du soja figure parmi les principales causes de déforestation des
écosystèmes sud-américains, notamment de la savane arborée du Cerrado.
Avec une consommation européenne de 35 millions de tonnes par an, le soja
représente la moitié de l’empreinte déforestation de l’Union Européenne.
“Il est possible
de satisfaire la
demande humaine
en nourriture,
en énergie et
en matières
premières pour
les prochaines
décennies sans
pour autant
sacrifier de
précieuses
forEts.”
Derrière une demande croissante en protéines animales se cache ainsi une
utilisation massive de soja, essentiellement pour l’alimentation du bétail. Les
conséquences sont multiples tant d’un point de vue écologique que social :
destruction de forêts et savanes écologiquement précieuses, pollution des
eaux, érosion des sols, perte de biodiversité, mauvaises conditions de travail,
rémunérations insuffisantes, conflits locaux.
240
millions d’hectares de
forêts ont disparu entre
1990 et 2008,
soit la surface
de la République
Démocratique du Congo.
35
millions
de tonnes de soja
importées par an
en Union Européenne.
QUELLES ACTIONS POUR RÉDUIRE L’EMPREINTE ÉCOLOGIQUE
EUROPÉENNE ?
Si manger moins de protéines animales et produire du soja européen
apparaissent comme des leviers fondamentaux, ils peuvent - et doivent - être
appuyés par d’autres initiatives à l’échelle globale :
• Étendre les outils réglementaires existants comme la législation forestière
FLEGT (Forest Law for Enforcement, Governance and Trade) à d’autres
matières premières telles que le soja.
• Encourager les engagements « zéro déforestation » volontaires
multisectoriels du secteur privé.
• Responsabiliser la gouvernance et les politiques publiques dans les pays
producteurs.
• Étendre les initiatives régionales comme le moratoire soja au Brésil à
d’autres commodités.
• Mettre en place des instruments de suivi de traçabilité et des certifications
robustes tout au long de la chaîne d’approvisionnement.
JérOme Frignet,
Responsable Campagnes ForEt et Océan,
Greenpeace France
Objectif
« Zéro déforestation » :
comment y parvenir ?
Outre ses conséquences environnementales bien connues, la
déforestation est un facteur d’exclusion et de pauvreté pour de
nombreuses communautés forestières. Il est donc erroné d’opposer
préservation des forêts et développement, et au contraire nécessaire
de concevoir une approche « zéro déforestation » dans un monde de
L’objectif contraintes économiques et démographiques importantes. Le secteur
« zéro déforestation » de l’huile de palme a enclenché cette nouvelle dynamique ces dernières
est un impératif années… et d’autres filières commencent à s’engager sur cette voie.
mondial pour le climat
et la préservation
d’écosystèmes
irremplaçables.
Et il est indissociable de
l’objectif « Triple Zéro »,
zéro exclusion,
zéro carbone,
zéro pauvreté.
ÉMERGENCE D’UN STANDARD ENVIRONNEMENTAL ET SOCIAL
COMPATIBLE AVEC UN OBJECTIF « ZÉRO DÉFORESTATION »
ET CLIMATIQUE
On observe dorénavant la mise en œuvre de politiques de plantations et
d’approvisionnement plus transparentes, visant à préserver : l’ensemble
des forêts naturelles (et non plus les seules forêts dites primaires) et des
tourbières, les zones à haute valeur de conservation (HCV), les droits et
les intérêts des communautés locales, la sécurité alimentaire et la santé
des riverains. L’approche HCS « High Carbon Stock » a été spécifiquement
développée pour distinguer les zones dans lesquelles il est possible de planter
des forêts à préserver de tout développement industriel, tout en maintenant
des superficies suffisantes destinées à la culture vivrière (ou commerciale) par
les communautés.
LA DYNAMIQUE « ZÉRO DÉFORESTATION » : L’EXEMPLE PIONNIER
DE L’HUILE DE PALME
À l’origine du mouvement « zéro déforestation », et sous la pression des ONG,
des entreprises font figure de précurseurs. Nestlé s’engage dès 2010 à utiliser
“Il s’agit
d’étendre
l’approche
initiée par l’huile
de palme aux
secteurs où elle
est pertinente
et d’aller
plus loin dans
l’engagement
des politiques
publiques
vers la « zéro
déforestation ».”
80%
de la déforestation
est liée à la production de
matières premières agricoles.
une huile de palme 100% traçable et n’ayant pas contribué à la déforestation ;
en 2011, GAR (Golden Agri Ressources) s’engage à produire une huile de palme
« zéro déforestation ». En 2013, Wilmar, leader dans le négoce d’huile de
palme, joue la transparence avec une politique de production et d’achat
« zéro déforestation ». Aujourd’hui, la plupart des plus gros acteurs du
secteur de l’huile de palme ont rejoint la dynamique : planteurs, négociants,
grande consommation, des dizaines d’entreprises ont publié des politiques
« zéro déforestation », se référant au standard HCS. Des initiatives politiques
émergent également, visant à faire évoluer les réglementations nationales
dans le même sens.
VERS UNE APPROCHE « ZÉRO DÉFORESTATION »
MULTISECTORIELLE ?
D’autres filières, confrontées aux problématiques de déforestation, sont
également concernées par cette révolution dans les pratiques de production
et critères d’approvisionnement. En 2013, APP (Asia Pulp & Paper), géant
indonésien de la pâte à papier, met un terme à ses pratiques de déboisement
et s’engage à imposer le standard HCS à ses fournisseurs. Des entreprises
leaders dans les filières cacao et caoutchouc naturel ont déjà, ou devraient
prochainement, publier des politiques « zéro déforestation ». Parallèlement,
des initiatives régionales ont déjà prouvé leur efficacité - moratoires sur
le bœuf, et surtout le soja, liés à la déforestation en Amazonie brésilienne.
Les États, encore timorés, commencent cependant à donner des signes
d’évolution, à l’instar du Liberia qui s’est fixé un objectif de réglementation
« zéro déforestation » dans le secteur agricole d’ici 3 ans. Le chemin est
encore long, mais il est dorénavant tracé, avec une méthodologie de référence
et une masse critique d’acteurs engagés tout au long de la chaîne de valeur.
table ronde
n°1
COMMENT
GÉRER LES RISQUES
D’APPROVISIONNEMENT
LIÉS À LA DÉFORESTATION ?
Animée par ÉRIC SERVAT, RESPONSABLE DÉVELOPPEMENT
MARCHÉS DURABLES EUROPE DU SUD, RAINFOREST ALLIANCE
Un approvisionnement
non responsable,
qui n’intègre pas
l’impact sur les forêts
et les populations
locales, contribue à la
dégradation de notre
planète, et met non
seulement en péril la
disponibilité de ses
matières premières
à moyen terme mais
engage également
immédiatement
la réputation de
l’entreprise et de tous
les produits qu’elle
distribue.
Le risque d’approvisionnement des entreprises ne concerne pas
uniquement un de leurs fournisseurs isolé ou un des ingrédients rentrant
dans la composition des produits, il touche directement la réputation
de l’entreprise et des produits qui contiennent des matières premières
issues de plantations avérées non durables. Des alertes au niveau de
la chaîne d’approvisionnement ont souvent altéré, auprès du public,
l’image de nombreuses entreprises utilisant de l’huile de palme à l’échelle
mondiale. Comment les entreprises peuvent-elles gérer ces risques
d’approvisionnement et les transformer en opportunité pour mettre en
avant des pratiques vertueuses qui remportent l’adhésion de plus de
consommateurs ?
LES PIRES PRATIQUES DE PRODUCTION À EXCLURE !
Derrière la gestion du risque d’approvisionnement, il y a la volonté défensive
d’écarter les produits les moins durables. Or, il peut s’avérer complexe pour
une entreprise de se repérer dans des chaînes d’approvisionnement diverses
et mondialisées. Malgré la volonté croissante d’intégration d’objectifs sociaux
et environnementaux dans le choix des fournisseurs, les entreprises ne sont
pas à l’abri de se retrouver confrontées à des problèmes de qualité ou de
rupture d’approvisionnement. Quels sont les obstacles à lever afin que plus
de fournisseurs s’engagent et que les entreprises acheteuses de matières
premières renforcent la transparence de leur chaîne d’approvisionnement ?
“Il est déjà
RÉGLEMENTATIONS ENCORE DISPARATES
trop tard pour DES
Que ce soit dans les pays fournisseurs ou consommateurs, de grandes
se demander disparités persistent entre les réglementations existantes et volontaires.
si le risque de Comment stimuler un renforcement de la réglementation, l’interopérabilité
référentiels de développement et la mise en œuvre des politiques « zéro
déforestation des
déforestation » autour de ces référentiels pour augmenter la production
existe. L’action durable, favoriser la demande et donc sécuriser les approvisionnements ?
collaborative
en transparence DES ENJEUX MAJEURS POUR LES ENTREPRISES QUI N’ONT
est urgente.” PAS ENCORE TOUTES AGI
• Repérer dans leur chaîne d’approvisionnement les hotspots de déforestation
et les fournisseurs sans engagement social ni environnemental.
• Identifier et soutenir la capacité effective d’approvisionnement de leurs
fournisseurs en produits sans déforestation.
• Savoir accompagner la multiplicité d’acteurs dans un plan d’amélioration
50%
Au moins
des entreprises
fournissant la grande
distribution n’ont pas
de politique
« zéro déforestation ».
50%
À peine plus de
de l’huile de palme
certifiée responsable
trouve preneur sur le
marché.
continue par étapes commençant par l’interdiction des plantations illégales.
4 SOLUTIONS INNOVANTES POUR AMÉLIORER LA GESTION
DU RISQUE D’APPROVISiONNEMENT
• Au sein de projets multi-acteurs (ex : Consumer Goods Forum, Alliances
nationales), engager le dialogue avec les gouvernements des pays d’origine
afin qu’ils mettent en place des pratiques plus strictes dans leur pays et
veillent à leur respect.
• Avec les ONG, contribuer à l’élaboration de référentiels interopérables
évolutifs en phase avec les problématiques du moment et les capacités à agir
des parties prenantes locales.
• Dans les négociations commerciales, répartir les coûts financiers de mise à
niveau « responsable » le long de la chaîne d’approvisionnement.
• Opter pour la transparence dans les communications sur la Responsabilité
Sociale des Entreprises (RSE) afin d’encourager les bonnes pratiques le long
de la chaîne : mesures régulières des niveaux de risque fournisseur et actions
correctives.
table ronde
n°2
TRAÇABILITÉ,
CERTIFICATIONS, AUDITS :
COMMENT VEILLER
À L’APPLICATION DES
ENGAGEMENTS DES
ENTREPRISES SUR LE
TERRAIN ?
Animée par Jean-Manuel Bluet,
DIRECTEUR DÉVELOPPEMENT DURABLE, NESTLÉ FRANCE
Les consommateurs
s’orientent de plus en
plus vers des modes
de consommation
responsable et
sont en attente
d’informations
claires et précises
sur l’origine et la
traçabilité de leurs
produits. Un enjeu
majeur pour les
entreprises qui se
retrouvent à devoir
renforcer leur
crédibilité.
Les nombreux intermédiaires dans plusieurs filières agricoles rendent
la traçabilité d’un ingrédient extrêmement complexe. Pourtant, face à
la demande croissante de transparence des consommateurs, de plus en
plus d’entreprises prennent des engagements afin de leur donner des
garanties durables sur les matières premières agricoles utilisées dans
leurs produits. Mais comment s’assurer que ces engagements sont bien
appliqués sur le terrain ?
UNE TROP GRANDE DIVERSITÉ DES OUTILS DE VÉRIFICATION
Les entreprises souhaitant s’engager rencontrent de nombreuses difficultés
dans la définition et la mise en œuvre de leurs actions responsables. Les
systèmes de vérification et de certification existants sont très hétéroclites
entre filières et au sein d’une même filière. Régulièrement remis en cause,
ils ne garantissent pas une protection parfaite. Quels sont les acteurs les
plus crédibles et les mieux placés pour vérifier la bonne application de ces
engagements ? Quels sont les moyens utilisés et les preuves acceptables pour
le consommateur ?
DES ENJEUX TOUT AU LONG DE LA CHAINE D’ENGAGEMENT
• Définir et clarifier les engagements en amont.
• Déterminer quels outils et méthodes permettent de vérifier leur mise en
œuvre.
“Pour redonner
confiance aux
consommateurs,
le partage
d’outils
communs,
globaux et
évolutifs
s’impose comme
l’angle d’action
à privilégier.”
• Comment donner de la visibilité à ces démarches.
• Comment mieux partager les coûts.
• Comment renforcer sa crédibilité auprès du grand public.
4 SOLUTIONS POUR « REGAGNER LA CONFIANCE »
• Élaborer une seule et même cartographie des zones à risques pour
8
Jusqu’à
intermédiaires entre
le producteur et le
consommateur sur
certaines filières.
donner une visibilité précise des enjeux liés à la déforestation à l’ensemble
des acteurs : un outil commun, consultable par tous, ONG, entreprises et
investisseurs.
• Mettre en place une plateforme internationale de suivi des engagements des
entreprises : transversale, commune à toutes les entreprises, indépendante
en termes de financement, soutenue par les organisations internationales et
alimentée par le monde scientifique, elle permettrait de communiquer avec
transparence sur le suivi des engagements et de rassurer les consommateurs.
• Chaque entreprise connaît bien ses ingrédients et les risques qui y sont
attachés selon les zones géographiques de production : partager auprès du
grand public cette cartographie des risques pour chaque famille d’ingrédient
afin de mettre en avant les efforts / actions spécifiques que les entreprises
engagent pour répondre à ces risques.
• Produire un outil explicatif et didactique sur la traçabilité à l’usage du
grand public : une approche pédagogique sur les enjeux de la traçabilité et de
la certification sous forme de film pourrait informer les consommateurs et
démocratiser ces problématiques souvent complexes.
table ronde
n°3
L’AFRIQUE, LE NOUVEL
ELDORADO DES
INVESTISSEURS :
COMMENT PRÉSERVER
LES DERNIÈRES FORETS ?
Animée par JEAN BAKOUMA, DIRECTEUR ADJOINT
PRODUCTION & CONSOMMATION DURABLE, WWF FRANCE
Les projets
d’investissements
se multiplient sur le
continent africain,
notamment pour la
culture de l’huile de
palme : face à cette
arrivée massive de
flux financiers, un
cercle vertueux doit
se mettre en place
dès maintenant
pour éviter la
déforestation.
Les capacités de production de matières premières comme l’huile de
palme arrivant à saturation dans les principaux pays producteurs,
comme l’Indonésie ou la Malaisie, les grands groupes agro-industriels
se tournent désormais vers l’Afrique en vue de satisfaire une demande
mondiale en augmentation constante. Cette expansion représente un
fort potentiel de développement économique, mais aussi une menace
environnementale, climatique et sociale. Comment aujourd’hui investir en
Afrique sans que ces investissements soient porteurs de déforestation ?
Comment rendre ces investissements « inclusifs », profitables pour la
population ?
LES PAYS AFRICAINS FACE À LA MENACE DE DÉFORESTATION
En 2007 déjà, l’Organisation Internationale des Bois Tropicaux avait organisé
un forum consacré à la promotion des investissements privés et /ou
institutionnels dans les forêts tropicales naturelles de l’Afrique de l’Ouest
et du Centre, en s’attachant à inclure les petites et moyennes entreprises
africaines dans la promotion de la foresterie durable. Parallèlement, les
pays africains sont engagés dans une stratégie de diversification et de
transformation structurelle de leurs économies, notamment l’économie des
ressources naturelles. Ces investissements sont concentrés sur l’exploitation
minière, la foresterie et l’agriculture, lesquelles figurent parmi les facteurs
de la déforestation. Il y a de fait des enjeux importants pour que l’Afrique
priorise la protection de ses ressources naturelles et ses moyens de
subsistance.
“La vague
d’investissements
en Afrique menace
le continent de
déforestation à
grande échelle,
de changement
climatique,
de conflits
sociaux avec les
communautés
locales. Nous ne
pouvons y rester
insensibles.”
4%
Augmentation des
investissements directs
étrangers en Afrique en 2013.
3
millions
d’hectares de terres africaines
pourraient être dédiés à la
culture de l’huile de palme
d’ici 2030, soit deux fois
plus qu’aujourd‘hui.
10
milliards
de dollars seront investis
dans l’huile de palme
africaine au cours des 25
prochaines années.
LES ENJEUX DE L’INVESTISSEMENT EN AFRIQUE
• Inciter les investisseurs à prendre en compte leur impact environnemental,
économique et social au moment de leurs études d’implantation.
• Impliquer les États africains dans leur rôle de protection de
l’environnement, de leur économie et de leur population lors de
l’implantation d’investisseurs étrangers.
• Évaluer les bénéfices et les risques pour les populations et les écosystèmes
des pays africains.
• Intégrer les parties prenantes (ONG, communautés locales,
gouvernements…) dans les processus d’investissements.
• Définir les formes et critères nécessaires pour créer des investissements
durables.
• Intégrer le rôle du capital humain africain.
4 SOLUTIONS INTERDÉPENDANTES POUR CLARIFIER
L’INVESTISSEMENT « ZÉRO DÉFORESTATION » EN AFRIQUE
• Engager la volonté politique dans une démarche croisée avec un
engagement du secteur privé.
• S’assurer de l’efficacité et de la connaissance des chaînes
d’approvisionnement et des filières.
• Évaluer le prix payé aux producteurs, enjeu important pour l’investisseur.
• Régler les questions d’usage des terres et des sols.
table ronde
n°4
PRODUCTEURS LOCAUX :
COMMENT TRAVAILLER
ENSEMBLE VERS DES
PRATIQUES RESPONSABLES ?
Animée par BASTIEN SACHET, DIRECTEUR, TFT (The Forest Trust)
Accompagner les
petits producteurs
locaux dans leur
transition vers une
production durable
en mettant l’accent
sur les bonnes
pratiques plutôt que
sur la certification et
la vérification.
Si les producteurs locaux occupent une place économique importante,
ils n’en restent pas moins des petits acteurs aux moyens financiers
limités. Souvent peu formés aux pratiques agricoles responsables et non
impliqués dans la conception de ces critères de durabilité, ils étendent
leurs exploitations pour accroître leur productivité, se rendant ainsi
acteurs de la déforestation. Leur dicter des critères de responsabilité
et leur imposer peut s’avérer complexe. Et pourtant, face aux enjeux
environnementaux actuels, comment les aider à adopter des pratiques
responsables et les faire devenir des acteurs du « zéro déforestation » ?
UNE PLACE CENTRALE DANS LES FILIÈRES
Dans chacune des filières bois, huile de palme, soja, pâte à papier, caoutchouc,
différents systèmes de culture coexistent, de la grande exploitation
de milliers d’hectares aux petits planteurs (moins de 5 hectares). En ce
qui concerne l’huile de palme, la culture du palmier à huile fait vivre
directement ou indirectement des millions de personnes dans les pays où
elle est implantée : 590 000 personnes en Malaisie dont 35% sont des petits
producteurs, 3 à 7 millions de personnes en Indonésie dont 45% sont des
petits producteurs. Petits mais nombreux... Quelles démarches entreprendre
avec eux pour enrayer la déforestation sur leurs terres respectives ?
“La clé, c’est de
cartographier
les petits
producteurs
pour mieux les
connaItre et de
les impliquer
dans la
conception des
politiques “Zéro
déforestation.”
DES ENJEUX SOCIAUX DE TAILLE
• Inclure les producteurs locaux dans la chaîne d’approvisionnement des
filières.
• Former les producteurs locaux, souvent responsables de la déforestation,
45%
de l’huile de palme est
produite par des petits
producteurs.
80%
du caoutchouc mondial
est produit par des petits
producteurs.
aux pratiques responsables, évaluer leur capacité d’adaptation au
changement.
• Réduire notre impact sur les écosystèmes et la biodiversité, préserver les
dernières forêts primaires, tout en assurant un impact économique et social
positif pour les populations et les communautés locales.
4 SOLUTIONS POUR « RESPONSABILISER » LES PETITS
PRODUCTEURS ET LIMITER LA DÉFORESTATION
• Cartographier l’ensemble des petits producteurs afin de mieux les
connaître et les comprendre : qui sont-ils et où se situent-ils dans la chaîne
d’approvisionnement ?
• Les impliquer le plus tôt possible dans la réflexion et dans la conception des
politiques “zéro déforestation” et d’aménagement du territoire ; impliquer
également le gouvernement, représentant de la population.
• Développer des bonnes pratiques agricoles innovantes en amont de la
certification : plutôt que d’imposer la certification aux petits producteurs
ou risquer l’exclusion de ceux qui n’ont pas pu être certifiés, il s’agit de les
former et de les accompagner à mieux produire.
• Tendre vers une contractualisation équitable : l’acheteur s’engage sur un
prix, un volume, une durée, une fidélité, le vendeur sur le respect des critères
de bonnes pratiques agricoles.
table ronde
n°5
LES ESPÈCES ANIMALES
MENACÉES PAR LA
DÉFORESTATION : COMMENT
CONCILIER PRODUCTIVITÉ
ET PRÉSERVATION DE LEUR
HABITAT NATUREL ?
Animée par EMMANUELLE GRUNDMANN, PRIMATOLOGUE
ET JOURNALISTE SCIENTIFIQUE, Présidente de l’association AWELY
Lutter contre la
déforestation est
un enjeu majeur.
La disparition des
forêts contribue
au réchauffement
climatique, menace
l’indépendance des
peuples qui y vivent
et entraîne l’érosion
de la biodiversité.
La préservation de la biodiversité est au cœur des préoccupations des
ONG, scientifiques et consommateurs. La déforestation massive de ces
dernières années a causé la destruction de l’habitat naturel des grands
singes mais également d’autres espèces animales et végétales moins
connues du grand public, altérant ainsi gravement notre patrimoine
naturel. Entre rendement et préservation de la biodiversité, pourquoi
faudrait-il choisir ?
FACE À LA PRISE DE CONSCIENCE COLLECTIVE,
DES ACTIONS SONT MENÉES...
Grâce aux lanceurs d’alerte, à la mobilisation des ONG et d’acteurs sur le
terrain, des solutions ont été proposées et tentées d’être mises en place pour
préserver les écosystèmes où vivent ces espèces, en créant notamment des
« corridors verts » au sein des plantations afin de leur permettre de circuler
d’un îlot forestier à un autre.
… MAIS PLUSIEURS ENJEUX SUBSISTENT
• Comment mesure-t-on l’impact de l’arrivée d’une plantation sur une espèce
animale ou végétale quelle qu’elle soit ? Qui l’évalue et comment ?
• Comment concilier productivité et préservation de la biodiversité ? Au-delà
des bonnes intentions de nombreux acteurs des filières concernées, quelles
sont les solutions mises en place et quelle est leur viabilité en termes de
conservation sur la durée ?
“Si nous ne
préservons pas
la biodiversité,
les problèmes
environnementaux
entraIneront
une injustice
sociale de plus
en plus criante,
avec son cortège
de famines,
d’émeutes,
d’épidémies et de
guerres.”
70%
des espèces disparaissent
à cause de la conversion
de forêts « primaires » ou
« secondaires » pour l’huile
de palme, le soja...
2
milliards
de personnes tirent - à
des degrés divers - leurs
moyens d’existence des
ressources que leur offre
la forêt.
• Comment gérer les conflits avec les populations locales qui, contrairement
aux idées reçues, ne sont pas toujours favorables à la préservation de zones
tampons pour permettre aux espèces animales de subsister ? Bien que la
démarche soit louable à leurs yeux, les populations locales souhaitent dans de
nombreux cas avant tout exploiter et cultiver leurs terres.
• Comment faire face au braconnage et au commerce illégal d’espèces
animales et végétales avec l’ouverture de pistes et de routes au sein de forêts
autrefois inaccessibles ?
• Certains acteurs et producteurs sont mobilisés pour préserver les
écosystèmes, mais se heurtent dans certains pays à des gouvernements qui
encouragent l’exploitation de chaque parcelle de terre au détriment des
espèces animales. Quel est le rôle des États ? Quel est le rôle de chacun dans la
préservation de la biodiversité ?
5 SOLUTIONS POUR PRÉSERVER LA BIODIVERSITÉ
• Transformer les terres agricoles dégradées en exploitations de palmiers à
huile : elles représentent un grand potentiel, à condition de tenir compte des
contraintes du sol avant de replanter.
• Développer un protocole d’inventaire rapide de biodiversité pour les zones
à haute biodiversité, avec une méthode suivie, reconnue et utilisable par tous
(affinée ensuite par des inventaires plus pointus sur le moyen et long terme).
• Inciter les secteurs privés et publics à participer au financement sur le
moyen et long terme des zones protégées.
• Développer le journalisme positif pour changer l’image des filières en
valorisant les solutions et bonnes pratiques.
• Inciter à une transition alimentaire aboutissant à une moindre
consommation des protéines animales et valoriser les circuits courts et le
local afin de diminuer la pression sur les forêts converties au soja.
table ronde
n°6
INFORMATION DU
CONSOMMATEUR :
COMMENT COMMUNIQUER
SUR LES FILIÈRES DURABLES
TOUT EN ÉVITANT LE
« GREENWASHING » ?
Animée par GILDAS BONNEL
PRÉSIDENT DE L’AGENCE DE COMMUNICATION RESPONSABLE SIDIESE
La communication
est primordiale
dans la mesure où
le changement de
consommation est
un moteur essentiel
des changements
de modèles. Pour y
parvenir, les produits
et les marques
doivent embarquer
le consommateur
dans des choix plus
éclairés, vecteurs de
valeur et de fierté.
Face à des consommateurs toujours plus exigeants et sensibles aux
informations de provenance et de traçabilité des produits qu’ils achètent,
les entreprises s’engagent et commencent, pour nombre d’entre elles,
à mettre en place des solutions pour garantir des produits sans lien avec
la déforestation. Quels sont les outils et leviers d’action pour répondre
aux demandes éthiques et responsables des consommateurs ? Comment
mettre en place une stratégie de communication responsable sans tomber
dans le « greenwashing » ?
DES CONSOMMATEURS RÉCEPTIFS MAIS PRESSÉS !
La prise de conscience collective s’est développée, preuves en sont les
vives réactions des consommateurs face aux crises alimentaires et leur
méfiance accrue face aux engagements éthiques des marques. Pourtant,
la déforestation ne figure pas, loin s’en faut, parmi les principales
inquiétudes des Français… Le rôle des marques en la matière ne s’arrête
pas à l’éco-conception de services et produits éthiques et respectueux
de l’environnement. Elles doivent accompagner leurs clients dans une
consommation plus consciente et leur donner des repères pour leur
permettre d’effectuer des achats responsables. Comment, alors, concevoir
des messages de communication efficaces et percutants alors que le choix
du consommateur ne s’arbitre qu’en quelques secondes dans le linéaire ?
“Certaines entreprises prennent le parti de
communiquer sur des produits « sans » : « sans huile
de palme », « sans paraben », « sans gluten »...
Cette approche d’une communication négative ou de
substitution ne construit pas de valeur À long terme.”
5
e
La déforestation
arrive au
rang des sujets
d’inquiétude des Français.
63%
des Français souhaitent avoir
des informations sur l’impact
environnemental des produits
qu’ils achètent.
Source : Étude Ethicity® 2014
ENJEUX D’INFORMATION ET DE COMMUNICATION
• Collaborer avec les équipes en charge de la filière (assimilation des
contraintes techniques) afin de connecter les messages de communication
avec ce qui est réalisé sur le terrain.
• Définir la durabilité : quels critères, quels contrôles, quelles garanties ?
• Clarifier le propos, éviter la globalisation des termes, donner à comprendre.
• Co-construire avec les parties prenantes : entreprises, pouvoirs publics, ONG.
4 SOLUTIONS DE COMMUNICATION
• Créer un méta label « anti-déforestation » utilisable pour l’ensemble des
filières : faire consensus sans altérer les critères de durabilité.
• Créer un observatoire pour vérifier les engagements des entreprises et
garantir la durabilité des produits.
• Communiquer sur la valeur donnée à un produit quand il est adossé à une
filière de durabilité.
• Former les communicants et marketeurs sur la communication et le
marketing responsables.
GUILLAUME RÉVEILHAC
PRÉSIDENT DE L’ALLIANCE FRANÇAISE
POUR UNE HUILE DE PALME DURABLE
“Cet atelier, véritable
laboratoire d’idées, est
la preuve qu’il est possible,
ensemble, de faire avancer
le débat et de tendre vers
l’objectif « Zéro
Déforestation » que nous
nous sommes fixés.
Toutes ces réflexions doivent maintenant
contribuer à nourrir le débat en France et
au-delà de nos frontières, et se transformer
en actions concrètes.
Nous pouvons inverser la tendance et entraîner
dans notre sillage, d’autres pays comme la Chine
ou encore l’Inde. Il ne tient qu’à nous de faire
bouger les choses, chacun à notre niveau, au sein
de nos entreprises, de nos institutions
et au niveau de l’opinion publique.
C’est ensemble, que nous parviendrons
à lutter contre la déforestation et le changement
climatique, et atteindre ainsi l’objectif
« zéro déforestation » qui nous est si cher
à tous.”
ŒUVRONS
ENSEMBLE POUR
CONVERGER VERS
NOTRE OBJEcTIF
COMMUN : « ZÉRO
DÉFORESTATION » !”
REMERCIEMENTS
AUX PARTICIPANTS
ACTED (Agence d’aide à la Coopération Technique
et au Développement)
ADETEF (Assistance au Développement des Échanges
en Technologies Économiques et Financières)
AFD (Agence Française de Développement)
AFdPZ (Association Française des Parcs Zoologiques)
AIR LIQUIDE
ALDEFI (Alliance pour le Développement contre
la pauvreté par la Finance)
ALLIANCE BELGE POUR UNE HUILE DE PALME
DURABLE
AMBASSADE DE CÔTE D’IVOIRE EN FRANCE
AMBASSADE ROYALE DE NORVÈGE EN FRANCE
AMBASSADE DE LA RÉPUBLIQUE DU TCHAD
EN FRANCE
ANIA (Association Nationale des Industries
Alimentaires)
APIFLORDEV
APP (Asia Pulp & Paper)
ASSOCIATION DES SCIENCES PO
AUCHAN
AVSF (Agronomes et Vétérinaires Sans Frontières)
BNP PARIBAS
BUREAU VERITAS
CARREFOUR
CASINO
CASTORAMA
CIRAD (Centre de coopération International en
Recherche Agronomique pour le Développement)
CONFORAMA
CONSERVATION INTERNATIONAL
CREDOC (Centre de Recherche pour l’Étude
et l’Observation des Conditions de vie)
E. LECLERC
EM LYON Business School
ENVOL VERT
EPOA (European Palm Oil Alliance)
ETC TERRA
FERRERO
FFAS (Fonds Français pour l’Alimentation et la Santé)
FSC France (Forest Stewardship Council France )
GIVAUDAN
GLOBAL CANOPY PROGRAMME
GREENFLEX
GROUPE AVRIL
GROUPE YVES ROCHER
LABEYRIE TRAITEUR SURGELÉS
LSA
MAISONS DU MONDE
MAX HAVELAAR FRANCE
MICHELIN
MINISTÈRE DE L’AGRICULTURE,
DE L’AGROALIMENTAIRE ET DE LA FORÊT
OLENEX
PALMELIT
PICKENPACK EUROPE
PROPARCO
PUR PROJET
RSPO (Round Table on Sustainable Palm Oil)
RTRS (Round Table on Responsible Soy)
SCIENCES PO
SOFRECO
SOCFIN
THE DIPLOMATIC ACADEMY OF THE CARIBBEAN
THE UNIVERSITY OF THE WEST INDIES
TRANSITIONS
UNILEVER FRANCE
VANDEMOORTELE FRANCE
WILMAR
REMERCIEMENTS AUX INTERVENANTS
ALLIANCE FRANÇAISE POUR UNE HUILE DE PALME
DURABLE
AWELY
CONVERGENCES
GREENPEACE
NESTLÉ FRANCE
RAINFOREST ALLIANCE
SIDIESE
TFT (The Forest Trust)
WEAVE AIR
WWF FrancE
Lancée en 2008, Convergences est la première
plateforme de réflexion en Europe destinée à établir
de nouvelles convergences entre acteurs publics, privés
et solidaires. Elle rassemble plus de 200 partenaires
autour d’un objectif commun : zéro exclusion,
zéro carbone, zéro pauvreté.
www.convergences.org
Créée en 2013, l’Alliance Française pour une Huile de Palme
Durable regroupe des entreprises et des organisations
professionnelles. Son objectif est de développer, puis généraliser,
l’utilisation de l’huile de palme durable. Durable ? C’est-à-dire
sans lien avec la déforestation, respectueuse de l’environnement,
de la biodiversité et des populations locales.
Ses membres se sont engagés à utiliser une huile de palme 100%
certifiée RSPO (Table ronde pour une huile de palme durable)
d’ici fin 2015 et visent des conditions encore plus strictes pour
100% de leurs approvisionnements d’ici 2020.
www.huiledepalmedurable.org
RENDEZ-VOUS sur
stop-deforestation.org
Convergences
Céline Rotcajg
Responsable Communication et des Partenariats
[email protected]
www.convergences.org
Alliance Française
pour une Huile de Palme Durable
Laure d’Astorg
Secrétaire Générale
[email protected]
www.huiledepalmedurable.org
stop-deforestation.org
ZÉRO
8e édition – 7, 8 et 9 sept. 2015
Palais Brongniart - Hôtel de Ville – Paris
Conception graphique : Cédille Corporation - Rédaction : Malo de Limé - Crédits Photos : 148.fr / Cyrielle Hariel - Ce rapport a été imprimé sur un papier Cocoon offset 100% recyclé.
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