Automobile : ça roule pour eux

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Automobile : ça roule pour eux
INVESTISSEMENT MISTER AUTO
VA SE REGROUPER A CORBAS
POUR POUVOIR ACCÉLÉRER
SON DÉVELOPPEMENT
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CHAQUE MARDI
MARDI 23 SEPTEMBRE 2014
ECONOMIE
INNOVATIONS
PORTRAIT
Patrick Lhoste a
trouvé la bonne
carburation pour
ses affaires
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Automobile :
ça roule pour eux
PAGES 2 ET 3
Photo Richard Mouillaud
VIE AU TRAVAIL
Droit individuel
de formation : ce qui va
changer le 1er janvier
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Photo Pierre Augros
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BÉNÉFICIEZ D’OFFRES PRO-LIFIQUES NISSAN UTILITAIRES.
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(2)
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auprès d’AXA Assistance France Assurances, S.A. au capital de 7 275 660 €, immatriculée au N° 451 392 724 - Siège social : 6, rue André Gide 92321 Châtillon Cedex dont les opérations sont soumises à l’Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution 61, rue Taitbout 75009 Paris. Offres
non cumulables réservées aux artisans, commerçants, sociétés (hors loueurs, administrations, clients sous protocoles nationaux ou régionaux), valable pour les commandes d’un NV200 Fourgon OPTIMA ou BUSINESS neuf du 1er au 30 septembre 2014 dans les points
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ECONOMIE
ActuEnquête
Rédaction : 04.78.14.76.00 ­ [email protected] ; Publicité : 04.72.22.24.37 ­ [email protected] ; Annonces légales : 04.72.22.24.25 ­ [email protected]
Ces boîtes rhônalpines qui roulent
Panorama. Le Progrès organise cette semaine les 4 jours
de l’auto. L’opportunité, pour comprendre l’ébullition
florissante, de nous intéresser aux entreprises qui ont fait
de l’innovation une clé de leur succès dans ce secteur.
L
es 4 jours de l’auto vont
mettre en lumière les nou­
veaux modèles de voitu­
res, celles dont vous pourrez
prendre le volant dès jeudi.
Mais derrière cette vitrine se
cache, dans notre région, une
myriade d’entreprises à l’inno­
vation et au savoir­faire recon­
nus. Rhône­Alpes se caractéri­
se, dans ce secteur florissant et
en évolution permanente, par
une combinaison, unique en
France, entre la recherche et la
production. Plus de 100.000
emplois salariés y sont réperto­
riés, pour un chiffre d’affaires
global de 13 milliards d’euros.
Près de 800 entreprises rhônal­
pines sont impliquées dans
cette filière. Chaque territoire a
une spécialité historique : la
mécatronique et le décolletage
dans la vallée de l’Arve, la plas­
turgie dans l’Ain, la métallurgie
Pratique
Où ?
Halle Tony-Garnier (Lyon 7ème)
Tramway T1.
Parking gratuit au Palais des
sports de Gerland.
Quand ?
Du 25 au 28 septembre 2014.
Tous les jours de 10h à 20h
(10h-18h30 le dimanche 28
Nocturne jeudi 25 jusqu’à 23h.
Combien ?
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-Enfants : gratuit (jusqu’à 12 ans).
Vente à l’entrée du salon et sur
www.4joursdelautomobile.fr
www.4joursdelautomobile.fr
www.facebook.com/4joursauto
25
C’est le nombre d’exposants
présents pour cette première
édition de l’événement, parmi
lesquelles les marques françaises Peugeot, Renault et
Citroën, ainsi que les constructeurs étrangers Jaguar,
Lexus, Land Rover et Alfa,
entre autres. Les visiteurs
pourront admirer quelque
130 voitures, dont la nouvelle
Twingo 3, présentée pour la
première fois officiellement
en France, une semaine avant
le Mondial de l’Auto, à Paris.
2

et l’emboutissage dans la
plaine du Forez, le Rhône
ayant une activité plus dédiée à
l’assemblage et l’acoustique.
Outre le savoir­faire industriel
historique, cette dynamique a
été créée par la présence de
f leurons tels que Berliet et
Renault Trucks ou Caterpillar.
Elle a été développée par la
proximité de l’Allemagne et de
l’Italie.
MCE­5 a enfin trouvé
son marché?
Les exemples d’entreprises per­
formantes et innovantes sont
multiples : les équipementiers
JTEKT à Irigny et Valéo à Saint­
Quentin­Fallavier, ACI (Autos
Châssis International) à Villeur­
banne, Symbio FCell à Greno­
ble ou encore ZF à Bouthéon.
Mais aussi des entreprises plus
méconnues (Metrologic Group,
Mag Tech) ou dont on ignore
l’activité liée à l’automobile
(Solvay). Autant d’acteurs qui
font avancer le secteur à travers
leurs innovations. Grâce au
label de la filière, certains ont
bénéficié d’aides. Leur enjeu est
d’atteindre une maturité écono­
mique et pas uniquement tech­
nologique. Pendant des années,
MCE­5 a investi beaucoup
d’argent sur son concept de
moteur à taux de compression
variable. Depuis fin 2012, la
société lyonnaise le commercia­
lise auprès de constructeurs
étrangers pour enfin entrer
dans une spirale d’auto­finan­
cement : 86 000 euros de
CA en 2012, 400 000
en 2013 et près de 3
millions prévus pour
2014. « Le marché étant
de masse, nous prévoyons
un CA au­delà de 10 millions
à horizon 2015 et de 100
millions en 2020 », souligne
Jean­François Roche, PDG de
l’entreprise.
Si Lyon est l’un des berceaux de
l’automobile (invention du
moteur à explosion par Mieus­
set en 1885 et 16 constructeurs
en 1914), la singularité de Rhô­
ne­Alpes est de compter une
multitude d’entreprises du sec­
teur et paradoxalement plus de
constructeur de véhicules
légers. Exception faite d’Aixam
(voitures sans permis à Aix­les­
Bains rachetées par l’Américain
Polaris) et de Courb (véhicules
électriques à Saint­Priest). « Un
handicap et à la fois une chance
puisque la filière s’est tournée
vers l’international et vers la
diversification de marchés »,
estime Timothée David,
directeur du Rhône­Alpes
Automotive Cluster
qu i o r g a n i s e
depuis deux
a n s l e
salon Automotive Techdays. Du
6 au 8 octobre, à Stuttgart, ren­
dez­vous référence en la matiè­
re, il ira promouvoir la filière
rhônalpine et son
dynamisme. 
Sylvain
Lartaud
 Pierre Augros
Saint Jean Industries réalise
50 % de son CA grâce à ses innovations
Saint­Jean­d’Ardières. Cette société familiale fabrique les jantes des voitures allemandes, américaines et françaises,
auxquelles elle fait gagner du poids. Son secret : un procédé inventé dans les années 90 et qu’elle fait sans cesse évoluer.
U
n gain de poids de 3,5
kg par jante, soit 14 kg
pour le véhicule. C’est
le fruit de la dernière inno­
vation de Saint Jean Indus­
tries sur des jantes de 19
pouces pour l’Audi A5. Ce
produit tire ses caractéristi­
ques de sa composition en
deux parties en aluminium,
et de son assemblage par le
procédé de friction malaxa­
ge (procédé dérivé de l’aéro­
nautique). Sur l’ensemble du
module de suspension et de
la roue, il est possible de
gagner 30 kg par véhicule.
Cela paraît peu mais c’est un
enjeu stratégique des pro­
chaines années. « On profite
d’une tendance, d’autant que
plus la jante est large, plus le
gain de poids est important
», souligne Lionel Duperray,
le directeur technique du
groupe.
Pour fabriquer cette jante,
Saint Jean Industries utilise
l e p r o c é d é C o b aw h e e l s ,
dérivé du Cobapress (couler,
basculer, presser) conçu à la
fin des années 90 sur la base
d’un procédé de fonderie et
de forge et véritable tour­
LE PROGRES - MARDI 23 SEPTEMBRE 2014
Le directeur technique Lionel Duperray présente l’un des fleurons de la technologie de Saint-Jean Industrie : la jante
en aluminium pour montrer le savoir-faire de l’entreprise de Saint-Jean-d’Ardières. Photo Pierre Augros

nant dans l’histoire de
l’entreprise. Le premier pro­
duit qui en est issu est le bras
arrière de la Peugeot 406
coupée commercialisée en
1995. Depuis, Saint Jean
Industries a étendu sa
gamme à toutes les pièces de
liaison au sol : suspension
(modules avant et arrière),
freinage et jante et fournit
en direct la plupart des cons­
tructeurs. « Sans notre brevet
Cobapress, Saint Jean Indus­
tries n’aurait pas la dimen­
sion qu’elle a aujourd’hui. »
Aujourd’hui, cette entreprise
p r o p r i é t é à 10 0 % d e l a
famille Di Serio qui l’a
fondée en 1962, n’a cessé de
se développer dans de nom­
breux pays au travers
d’acquisitions. Elle pèse plus
de 250 millions d’euros de
chiffre d’affaires (contre 90
millions d’euros en 2009) et
sort 10 millions de pièces par
an. « Nous différencier fait
partie de notre ADN. » C’est
l’innovation permanente qui
a donné un coup de boost à
l’entreprise. « 50% de notre
C A provient de l’innova­
tion », affirme Lionel Duper­
ray. Dans dix jours au Mon­
dial de l’Automobile à Paris,
un constr ucteur français
révélera en exclusivité plu­
sieurs produits sortis tout
droit de Saint Jean Indus­
tries. 
S.L.
RHO
ECONOMIE
ActuEnquête
Rédaction : 04.78.14.76.00 ­ [email protected] ; Publicité : 04.72.22.24.37 ­ [email protected] ; Annonces légales : 04.72.22.24.25 ­ [email protected]
pour l’innovation automobile
EFI Automotive conçoit pour PSA
Beynost. Cette entreprise
« Notre actionneur
est un bel exemple
d’un produit
fabriqué à Beynost
sur une ligne
automatique restée
en France dans
laquelle nous
n’avons pas hésité
à investir
globalement
environ 4 millions
d’euros. »
de taille intermédiaire
développe un nouveau
produit spécifiquement
pour Peugeot et Citroën et a
créé une dizaine de postes.
EFI Automotive, le nouveau
nom depuis un an d’Electricfil,
s’est adapté aux besoins de ses
clients. Après avoir développé
des câbles et des faisceaux
d’allumage, puis des injecteurs,
cette entreprise familiale a fait
évoluer ses savoir­faire et ses
produits pour se positionner
sur les capteurs et désormais les
actionneurs. Elle vient de cons­
truire une nouvelle ligne de
production dans son entreprise
historique de Beynost.
Jean-Baptiste Yvon
Directeur du Business Development d’EFI Automotive.

Un impact espéré de 10
millions d’euros sur le CA
« En complément de nos pro­
duits capteurs pour les moteurs
et les boîtes de vitesse, nous
avons décidé d’innover dans le
thermo­management, la régu­
lation thermique des moteurs
et l’aiguillage hydraulique étant
un sujet en vogue en ce moment
car cela permet de gagner 1%
Jean-Baptiste Yvon tient dans sa main droite le produit qui est monté sur les futures 208, 308, 2008 et C3, C4, et DS. Photo S.L.
de consommation et 2 g de
CO2/km », explique Jean­Bap­
tiste Yvon, directeur du Busi­
ness Development. Pour s’ajus­
ter à cette nouvelle donne, EFI a
développé ce produit, installé
sur les prochains modèles de
Peugeot (208, 308, 2008) et de
Citroën (C3, C4, DS). «À partir
de 2015, nous fabriquerons 1
million de pièces par an.» Tout
seul, EFI n’aurait pas pu s’enga­
ger dans ce processus. Elle s’est
donc associée avec l’Allemand
Mann+Hummel, basé à Laval,
pour composer l’ensemble de la
pièce. La proximité de ce parte­
naire a incité à produire en
France et non pas dans son
usine de Turquie. Une dizaine
d’emplois a même été créée à
cette occasion. « Nous avons
trouvé des solutions astucieu­
ses de design et de processus de
fabrication pour atteindre les
prix de marché. Nous avons
mené une réflexion pour com­
biner sur la ligne à la fois des
moyens humains et de l’auto­
matisation. » EFI Automative,
qui emploie 1500 salariés,
espère, à courte terme, un
impact de 10 millions d’euros
sur son chiffre d’affaires
annuel, lequel approche les 200
millions d’euros pour le groupe,
dont 77 % à l’export. « À hori­
zon 2020, on vise entre 30 et 40
millions en plus puisque, avec
Mann+Hummel, nous
sommes en train de proposer ce
nouveau produit à d’autres
constructeurs, notamment
asiatiques», indique Jean­Bap­
tiste Yvon. 
S.L.
Vibratec s’ingénie à réduire les
bruits et les vibrations
Adetel Group développe des projets pour
constructeurs et équipementiers
R
Écully. Ce spécialiste de
endre plus supportables
les vibrations dans les
véhicules électriques.
C’est un des projets sur lequel
s’est lancée Vibratec, l’un des
leaders de l’acoustique en
Europe et qu’il a porté notam­
ment avec Adetel Group et le
CEDRAT (à Grenoble) pour
le commercialiser il y a quel­
ques mois. « Pour la Zoé,
sortie l’an dernier, Renault a
utilisé les techniques issues
de ce projet », confie le PDG
Jean­Paul Kovalevsky. Il a
repris Vibratec en 2009. De
nombreux constructeurs et
équipementiers ont suivi. La
société basée à Écully déve­
loppe sa technologie auprès
de BMW, Daimler ou Volk­
swagen. L’un des outils utili­
sés, le « Noise Scanner », a été
conçu en interne et n’aurait
pas fait pâle figure dans un
film de science­fiction. « Dans
notre domaine, nous avons
un niveau de technicité
meilleur que celui des Alle­
mands, par exemple. Mainte­
RHO
l’aéronautique et du
ferroviaire a transposé son
savoir­faire à l’automobile.
L

Jean-Paul Kovalevsky. Photo S.L.
nant, il faut que cela se
sache », insiste Jean­Paul
Kovalevsky. Forte d’une crois­
sance régulière de 5% par an
et de son déploiement par
l’innovation, le groupe Vibra­
tec va réaliser un c hif fre
d’af faires de 10 millions
d’euros en 2014. En 4 ans, sa
part à l’export a triplé pour
passer de 10 à 30 %. À la clé,
20 postes vont être créés
cette année dans le groupe,
notamment au travers de sa
filiale Vibrateam, pour porter
l’effectif à plus de 100 sala­
riés. 
S.L.
es feux de stop à base de
Led sur la Porsche
Cayenne il y a 10 ans, les
sièges « intelligents » (pour
augmenter le confort dans
les courbes de la route) des
Audi A8 il y a 2 ans ou la
direction assistée pour l’aide
au parking actuellement. Ce
sont quelques exemples de
produits dont Adetel Group
(à Écully) a développé les
cartes électroniques à desti­
nation des équipementiers. «
Nous accompagnons Valéo,
C o n t i n e n t a l , Fa u r e c i a ,
JTEKT, EFI Automotive et
npus travaillons également
directement avec Renault ou
PSA sur des innovations de
rupture », souligne Xavier
Benoit, l’un des fondateurs.
Cette entreprise créée en
1990 réalise une g rande
Xavier Benoit, l’un des fondateurs
d’Adetel Group. Photo S.L.

par tie de son activité de
recherche dans les secteurs
du ferroviaire et de l’aéro­
nautique. Elle a ainsi conçu
les calculateurs à destination
des Airbus A380 et des char­
geurs de batteries pour les
trains et tramways. Avant de
transposer son savoir­faire
sur l’automobile. « Nous tra­
vaillons sur les véhicules
électriques de plusieurs cons­
tructeurs comme Renault ou
Fiat. » Outre un projet avec
Vibratec (voir ci­contre) pour
maîtriser le bruit, un toit
innovant incluant une tech­
nologie de récupération et de
stockage de l’énergie photo­
voltaïque pour le fonctionne­
ment et l’amélioration du
confort dans le véhicule.
Parmi de multiples idées,
Adetel s’est aussi penché sur
une technologie de récupéra­
tion de l’énergie de freinage.
Elle l’a expérimentée sur la
ligne T2 du tramway de Lyon
après un accord avec le Sytral
et Keolis, et la verrait bien
être exploitée par la filière
automobile pour les véhicu­
les hybrides et électriques.
Autant d’éléments qui pour­
raient faire évoluer la part de
son CA liée à l’automobile
(10 % d’environ 50 millions
d’euros). Un projet de crois­
sance externe devrait lui per­
mettre de porter ce chiffre à
70 millions en 2015. 
MARDI 23 SEPTEMBRE 2014 - LE PROGRES
S.L.

3