120-235F french - Cardiologie actualités
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ST. MICHAEL’S HOSPITAL Cardiologie UNIVERSITY OF TORONTO RAPPORT DE LA DIVISION DE CARDIOLOGIE S T. M I C H A E L ’ S H O S P I T A L , U N I V E R S I T É D E T O R O N T O Actualités scientifiques MC Les bloqueurs des récepteurs AT1 de l’angiotensine : Y a-t-il des différences parmi eux pouvant avoir un impact sur les résultats? Présenté initialement par : E R N E S T O S C H I F F R I N M . D . , P h . D . , G U S TAV B E L Z M . D . , P h . D . , M AT T H E W W E I R , M . D . , E D WA R D H AV R A N E K , M . D . , M I C H A E L W E B E R , M . D . Symposium satellite de la 71e réunion scientifique de l’American Heart Association Dallas, Texas, 8 au 11 novembre 1998 Présenté et commenté par : DAVID FITCHETT, M.D. La coronaropathie athéroscléreuse, l’accident cérébrovasculaire et l’insuffisance rénale sont des complications de l’hypertension systémique résultant des lésions vasculaires causées par divers mécanismes. L’activation du système rénine-angiotensine tissulaire (figure 1) est un facteur commun causant des lésions artérielles. Les inhibiteurs de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (ECA) et les bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine (BRAT1) entravent l’action de l’angiotensine II et deviennent des traitements importants dans la prévention des lésions des organes cibles. Les bloqueurs des récepteurs AT1 de l’angiotensine ont une action directe sur les effets néfastes du remodelage artériel de l’angiotensine II en inhibant la croissance des cellules musculaires lisses, ce qui limite la stimulation des lésions vasculaires causée par la prépondérance des molécules oxydatives et inverse le rapport anormal collagène/élastine observé dans les artères hypertensives. Les inhibiteurs de l’ECA se sont avérés normaliser le remodelage des petites artères chez les patients hypertendus et jusqu’à présent, les données chez l’animal suggèrent que les bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine peuvent avoir un effet bénéfique semblable. La nécessité d’améliorer la maîtrise de la tension artérielle L’avantage offert par la réduction de la tension artérielle au-delà des valeurs cibles acceptées antérieurement afin de Division de cardiologie Beth L. Abramson, MD Luigi Casella, MD Robert J. Chisholm, MD Paul Dorian, MD David H. Fitchett, MD Michael R. Freeman, MD Anthony F. Graham, MD Shaun Goodman, MD Robert J. Howard, MD Stuart Hutchison, MD Anatoly Langer, MD (Editor) Gordon W. Moe, MD Juan Carlos Monge, MD prévenir les événements cardio-vasculaires indésirables a été démontré dans l’étude HOT récemment publiée1. Cette étude démontre une réduction de 51 % des événements cardio-vasculaires importants chez les sujets diabétiques dont la tension artérielle diastolique cible était < 80 mm Hg comparativement au groupe de patients dont la tension cible était < 90 mm Hg. Pourtant, à l’échelle mondiale, la maîtrise de la tension artérielle est loin de satisfaire les exigences actuelles et encore moins de répondre aux objectifs suggérés dans l’étude HOT. Malgré la prise de conscience grandissante de l’hypertension et de la nécessité d’un traitement, la proportion de patients dont l’hypertension est mal maîtrisée n’a pas diminué (tableau 1)2. Une évaluation récente de la maîtrise de la tension artérielle chez une population de personnes âgées a montré que plus de 40 % des sujets avaient une tension artérielle > 160/90, malgré plus de six visites dues à l’hypertension par année chez leur médecin3. Les auteurs de l’étude ont conclu que l’efficacité de la maîtrise de la tension artérielle était liée à la puissance du traitement, une mesure qui tenait compte des changements effectués dans le traitement sur la base de la tension artérielle mesurée et de la fréquence des visites. Les médecins n’étaient pas suffisamment énergiques dans leur démarche en vue de maîtriser la tension artérielle et ne modifiaient pas les traitements pour environ les trois-quarts des visites au cours desquelles des tensions artérielles élevées étaient enregistrées. La maîtrise inadéquate de la tension artérielle est due à des facteurs dépendant à la fois des médecins et des patients. Les médecins sont souvent peu désireux d’augmenter les doses de médicaments par crainte des effets secondaires et, 3 David Newman, MD Trevor I. Robinson, MD Duncan J. Stewart, MD (Head) Bradley H. Strauss, MD Kenneth R. Watson, MD St. Michael’s Hospital, 30 Bond St., suite 701A, Toronto, Ontario M5B 1W8 Télécopieur : (416) 864-5330 Les thèmes présentés dans Cardiology, Actualités scientifiques, sont choisis de façon indépendante et les médecins membres de la Division de cardiologie du St. Michael’s Hospital sont exclusivement responsables de son contenu. L’élaboration de cette publication par l’éditeur Snell Communication Médicale Inc. bénéficie d’une subvention à l’éducation sans restriction offerte par l’industrie pharmaceutique à titre de soutien. en conséquence, acceptent des tensions artérielles qui diffèrent des valeurs cibles. Les patients font preuve d’une observance thérapeutique médiocre, leur affection étant associée à des symptômes minimes, sinon aucun symptôme, en particulier lorsque le médicament entraîne des effets secondaires ou nécessite plusieurs doses quotidiennes. Les bloqueurs des récepteurs AT1 de l’angiotensine II (BRAT1) Les bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine (BRAT1) sont des agents efficaces pour maîtriser l’hypertension qui offrent une puissance équivalente à celle des inhibiteurs de l’ECA, des bloqueurs des canaux calciques et des bêta-bloquants. Cependant, leur profil d’effets secondaires est comparable à celui du placebo et ils font donc l’objet d’une meilleure observance thérapeutique que les inhibiteurs de l’ECA, les bloqueurs des canaux calciques ou les diurétiques. Dans une récente comparaison de l’irbésartan et d’un placebo, les effets secondaires tels que la toux, les douleurs musculo-squelettiques et les étourdissements ont été identiques à ceux causés par le placebo. Contrairement aux inhibiteurs de l’ECA, les bloqueurs des récepteurs AT1 de l’angiotensine n’entraînent pas de toux (fréquence de la toux : énalapril 13,1 %, irbésartan 2,5 % dans une étude et énalapril 15 %, losartan 3,0 % dans une autre étude). Cependant, les céphalées ont été plus fréquentes chez les patients traités à l’aide du placebo que chez ceux recevant l’irbésartan (placebo 16,7 %, irbésartan 12,7 %)4, ce qui suggère que les sujets hypertendus peuvent ne pas être aussi asymptomatiques qu’on le croit souvent. L’augmentation de la dose d’irbésartan a entraîné une plus grande réduction de la tension artérielle et un profil d’effets indésirables systématiquement meilleur que chez les patients traités à l’aide du placebo. Le traitement d’association permet d’améliorer la maîtrise de la tension artérielle, au besoin. Il a été démontré que les associations des inhibiteurs de l’ECA et des bloqueurs des canaux calciques ainsi que des inhibiteurs de l’ECA et des diurétiques de la famille des thiazides permettent de maîtriser adéquatement la tension artérielle d’une plus grande proportion de patients. Dans l’étude HOT1, on est parvenu à obtenir des tensions cibles moins élevées à l’aide de traitements d’association, les avantages étant une amélioration des résultats cardio-vasculaires. Dans une récente étude sur l’irbésartan, on est parvenu à des réductions de la tension artérielle systolique de 12 mm Hg à l’aide de l’irbésartan à une dose de 300 mg par jour, mais la réduction de la tension artérielle systolique a atteint 20,5 mm Hg lorsque ce bloqueur des récepteurs de l’angiotensine était associé à l’hydrochlorothiazide à une dose de 12,5 mg par jour5. On est plus susceptible de parvenir à des tensions artérielles cibles avec un moins grand nombre d’effets secondaires lorsque l’on utilise des associations médicamenteuses telles que celles-ci. Tableau 1 : Prise de conscience et traitement de l’hypertension - 1976-94 1976 1988-91 1991-94 Prise de conscience de l’hypertension 51 % 73 % 68,4 % Patients hypertendus traités 31 % 55 % 53,6 % Maîtrise adéquate de la TA (TA <150/90) 10 % 29 % 27,6 % (NHANES2 ) La maîtrise de la tension artérielle doit être maintenue pendant 24 heures et devrait réduire l’augmentation subite de la tension artérielle survenant tôt le matin, au même moment de l’apparition de complications cardio-vasculaires aiguès telles que l’infarctus du myocarde et l’angine instable. En outre, en ce qui concerne l’observance thérapeutique, un médicament qui permet une maîtrise de la tension artérielle pendant 24 heures pouvant être administré une fois par jour sera mieux accepté qu’un médicament qui nécessite un schéma posologique biquotidien. Lorsque l’on compare la durée de l’activité des bloqueurs des récepteurs AT1 de l’angiotensine II, les agents à plus longue durée d’action comme l’irbésartan et le candésartan conviennent davantage à une administration uniquotidienne que les autres agents en raison des différences existant dans l’activité de ces médicaments. Les différences dans la pharmacocinétique sont très importantes (tableau 2), l’irbésartan ayant la demi-vie la plus longue et la biodisponibilité la plus importante, et le volume de distribution le plus important. Le valsartan et le losartan, des agents à durée d’action plus courte, se lient au récepteur de façon compétitive et réversible, alors que le candésartan et l’irbésartan, des agents à durée d’action plus longue, ont un antagonisme non compétitif et irréversible. La différence est probablement due à la vitesse de dissociation de l’antagoniste de son récepteur, une vitesse de dissociation lente causant apparemment un antagonisme irréversible et une durée d’action plus longue. Actuellement, les implications cliniques de la liaison irréversible sont inconnues. Pharmacologie comparative des bloqueurs des récepteurs AT1 Des études récentes chez l’être humain ont démontré que les bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine présentent des différences dans leur affinités pour les récepteurs AT1, le degré d’occupation de ces derniers ainsi que dans leur durée d’action. Dans des études chez des sujets normaux, Belz et coll. ont utilisé la réponse vasopressive à des doses croissantes d’angiotensine II pour réaliser une courbe dose- Cardiologie Actualités scientifiques Tableau 2 : Pharmacologie comparative des bloqueurs des récepteurs AT1 de l’angiotensine II Médicament Valsartan Losartan Candésartan Irbésartan Métabolite actif Non Oui Promédicament Non Demi-vie (h) 5-9 6-9 9 11-15 Volume de distribution (L) 17 34 9 53-93 réponse avant et après l’administration du bloqueur des récepteurs de l’angiotensine6. Le déplacement de la courbe dose-réponse à l’angiotensine II résultant du traitement par un bloqueur des récepteurs AT1 est exprimé comme le rapport des doses pour les courbes dose-réponse modifiées (DR-1). Les bloqueurs des récepteurs AT1 ont été administrés (irbésartan 150 mg, valsartan 80 mg et losartan 50 mg) en doses uniquotidiennes et les courbes dose-réponse ont été mesurées pendant des périodes allant jusqu’à 48 heures après l’administration du médicament. Les résultats illustrés à la figure 1 indiquent que l’irbésartan a eu un effet global plus important sur le déplacement de la courbe réponse que le valsartan ou le lasartan et son effet a persisté jusqu’à 36 heures après l’administration. En outre, le même groupe de chercheurs, au moyen d’un radiodosage des récepteurs de poumons de rats, a démontré que le degré d’occupation du site récepteur était beaucoup plus important avec l’irbésartan pour la même concentration plasmatique de médicament qu’avec le losartan ou le valsartan (figure 2)7. Les auteurs de ces études ont conclu qu’il existe des différences importantes et cliniquement pertinentes entre les bloqueurs des récepteurs AT1, non seulement en ce qui concerne leur capacité de blocage des récepteurs AT1, mais également dans leur durée d’action pharmacodynamique. Ceci explique pourquoi l’irbésartan entraîne des réductions Figure 1: Comparaison des effets des différents bloqueurs des récepteurs AT1 sur les réponses vasopressives aux doses d’angiotensine II chez l’homme.5 Biodisponibilité (%) 23 33 15 60-80 de la tension artérielle minimale beaucoup plus importantes que le losartan8,9. Protection des organes cibles et bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine L’inhibition de l’action de l’angiotensine II est un important moyen de prévenir les lésions des organes cibles : coeur, vaisseaux sanguins, reins et cerveau. L’hypertrophie ventriculaire gauche, l’athérosclérose, l’insuffisance cardiaque, l’accident vasculaire cérébral et la néphropathie sont des manifestations de lésions des organes cibles pour lesquelles l’angiotensine II joue un rôle. Les inhibiteurs de l’ECA et les bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine réduisent la tension artérielle et l’hypertrophie ventriculaire gauche à des degrés semblables chez les rats hypertendus spontanément. L’irbésartan s’est avéré plus efficace que l’aténolol pour réduire l’hypertrophie du VG chez les patients hypertendus, mais il existe peu de données chez l’être humain comparant l’effet des inhibiteurs de l’ECA et des bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine. L’angiotensine II s’est révélée jouer un rôle important dans l’apparition de l’athérosclérose, l’inhibition des récepteurs AT1 réduisant significativement l’athérosclérose dans des modèles humains. Cependant, il n’existe aucune donnée concluante chez l’être Figure 2 : Occupation des récepteurs de l’angiotensine AT1 : comparaison parmi des bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine Antagonisme de AII (DR-1) Jour 1 14 12 10 Irbésartan 150 mg Valsartan 80 mg Losartan 50 mg N = 18 (normotendus) DR-1 = rapports de doses calculés (moyennes) Jour 1 p < 0,05 irbésartan c. valsartan à 24 h, irbésartan c. losartan à 4 h, 24 h, 47 h et valsartan c. losartan à 4 h 8 6 4 Taux moyen d’occupation des récepteur le jour 8 (%) 100 16 Dose quotidienne 80-160 mg 50-100 mg 8-16 mg 150-300 mg Jour 8 90 80 Irbésartan 150 mg Valsartan 80 mg Losartan 50 mg 70 60 50 40 30 20 10 0 2 0 0 0 8 16 24 32 40 48 Temps après administration (h) 8 16 24 32 40 Temps après administration (h) Irbésartan > losartan et valsartan (p < 0,05 pour tous les points dans le temps) Cardiologie Actualités scientifiques 48 humain indiquant que les bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine réduisent l’athérosclérose ou préviennent les événements coronariens aigus. L’étude ELITE compare le traitement à l’aide de l’inhibiteur de l’ECA, le captopril, et le bloqueur des récepteurs de l’angiotensine, le losartan, chez des sujets âgés présentant une insuffisance cardiaque modérément grave. Bien que le paramètre primaire de la dysfonction rénale ne différait pas entre les groupes de traitement, la mortalité toute cause incluse a été réduite de 30 % chez les patients affectés au traitement à l’aide de losartan comparativement au groupe traité à l’aide de captopril. Bien que ces résultats soient compatibles avec les avantages potentiels de l’inhibition des récepteurs AT1, nous attendons les résultats d’autres études telles que ELITE 2 pour appuyer cette observation. Les inhibiteurs de l’ECA et les bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine sont efficaces pour réduire la tension artérielle et l’excrétion des protéines rénales. Bien que les inhibiteurs de l’ECA se soient révéler retarder la progression de la maladie rénale dans les cas de néphropathie d’origine diabétique et non diabétique, nous attendons les résultats des études utilisant des bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine (Irbesartan Diabetic Nephropathy Trial [IDNT] et Losartan Renal Protection Study). Les données scientifiques de base confirment le fait que les bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine ont des effets rénoprotecteurs semblables à ceux des inhibiteurs de l’ECA. Il est probable que les bloqueurs de récepteurs de l’angiotensine entraînent un taux moindre d’insuffisance rénale et d’hyperkaliémie comparativement aux inhibiteurs de l’ECA. Par conséquent, il est probable que les bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine soient plus sûrs et plus faciles à utiliser que les inhibiteurs de l’ECA chez les patients atteints d’insuffisance rénale. Le rôle des bloqueurs des récepteurs AT1 dans le traitement de l’hypertension Si la maîtrise de la tension artérielle doit avoir un impact sur la coronaropathie, elle doit être envisagée dans le contexte d’un trouble du métabolisme des lipides et du glucose touchant plusieurs systèmes, associé à une dysfonction endothéliale entraînant l’apparition d’athérosclérose. Ainsi, la maîtrise de la tension artérielle devrait réduire l’incidence de la coronaropathie uniquement si l’on s’efforce de maîtriser les autres éléments du processus morbide. La dysfonction endothéliale, qui est à la base de l’apparition et de la progression de l’athérosclérose, est améliorée non seulement par la maîtrise de la tension artérielle, mais également par la réduction du taux de LDL, par une meilleure maîtrise du diabète et par une hormonothérapie substitutive. Conclusion L’hypertension est un facteur de risque modifiable important de maladie cardio-vasculaire et des études récentes soulignent les avantages de réduire la tension artérielle à des niveaux que l’on n’atteint habituellement pas. Cet objectif est particulièrement important chez les groupes de patients à risque plus élevé. Les bloqueurs des récepteurs de l’angiotensine, administrés seuls ou en association avec d’autres agents, offrent un traitement dont le taux de succès thérapeutique est élevé. Ils sont bien tolérés et offrent l’avantage potentiel supplémentaire d’une protection vasculaire accrue indépendante de l’effet de la réduction de la tension artérielle. Le choix d’un agent ayant des propriétés pharmacodynamiques qui augmentent la durée et l’efficacité de la protection vasculaire peut entraîner de meilleurs résultats. Ces avantages doivent être démontrés dans des essais cliniques contrôlés. Références 1. Hansson L et al. 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Belz GG, Butzer R, Mang C, Kober S et Mutschler E. Greater extent and duration of the inhibitory effect of irbesartan on angiotensin II challenge in man compared to losartan and valsartan. European J Clin Pharmacol 1998:54:A8. 7. Belz GG, Butzer R, Kober S et al. Greater extent and duration of antagonism of irbesartan on angiotensin II pressor response and radioligand binding in man compared to losartan and valsartan (abstract). South African Journal of Science 1998;4. 8. Oparil S et al. An elective titration study of the comparative effectiveness of two angiotensin II receptor blockers, irbesartan and losartan. Clinical Therapeutics 1998;20:398-409. 9. Kassler-Taub K, Littlejohn T, Elliot W et al. Comparative efficacy of two angiotensin II receptor antagonists, irbesartan and losartan, in mild-tomoderate hypertension. Am J Hypertens 1998:11;445-453. La version française a été revisée par le Dr George Honos, Montréal. ©1999 Division de cardiologie, St. Michael’s Hospital, Université de Toronto, seule responsable du contenu de cette publication. Édition : Snell Communication Médicale Inc. avec la collaboration de la Division de cardiologie, St. Michael’s Hospital, Université de Toronto. Tous droits réservés. Tout recours à un traitement thérapeutique, décrit ou mentionné dans Actualités scientifiques – Cardiologie, doit être conforme aux renseignements d’ordonnance au Canada. Snell Communication Médicale Inc. se consacre à l’avancement de l’éducation médicale continue de niveau supérieur. 120-235F