No. 30. Méthodes hormonales de contraception pour les jeunes
Transcription
No. 30. Méthodes hormonales de contraception pour les jeunes
InteragencyYouthWorkingGroup numéro publication en série 30 Santé de la reproduction et VIH/SIDA Méthodes hormonales de contraception pour les jeunes Il faut des stratégies plus efficaces pour améliorer l’accès aux méthodes et encourager une utilisation systématique par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) ne Les jeunes — les personnes de 10 à 24 ans dans notre définition, ont besoin d’un meilleur accès à la posent aucune restriction en rapport avec l’âge pour contraception. Avec la baisse de l’âge des premières l’utilisation des contraceptifs oraux, des contraceprègles et le recul de l’âge du mariage, la période où tifs injectables combinés ou des implants. De même, les relations sexuelles et les grossesses pré-maritales ces directives ne posent aucune restriction quant à l’utilisation de progestatifs injectables, tels que sont possibles ne fait que s’étendre. l’acétate de médroxyprogestérone-dépôt (DMPA) chez Une revue des données des Enquêtes démographiles femmes qui ont 18 ans ou plus. Quant aux préoccuques et de santé (EDS) de 38 pays en développement pations théoriques selon lesquelles les progestatifs a montré que la proportion d’adolescentes de 15 à injectables réduisent la minéralisation osseuse, il existe 19 ans qui ont eu au moins une grossesse variait peu de preuves sur ce point. Par conséquent, les filles d’une petite proportion de 4 pour cent, comme de moins de 18 ans peuvent généralement utiliser observé au Rwanda, au chiffre élevé de 43 pour cette méthode, à condition d’avoir accès au counsecent, observé au Mozambique.1 Les grossesses ling et de bénéficier de suivi médical en permanence. d’adolescentes posent des risques de santé particuliers pour les jeunes mères et les nouveau-nés Les facteurs influant sur l’utilisation et les grossesses non planifiées peuvent conduire à Selon les données des EDS les plus récentes,4 les des avortements à risque, s’accompagnant de contraceptifs oraux ou injectables sont les méthodes morbidité et de mortalité. En Afrique, les adolescen- hormonales les plus populaires chez les jeunes de tes constituent 25 pour cent des cas d’avortement 15 à 24 ans dans les pays en développement, avec à risque.2 Les jeunes femmes qui ont un bébé sont les taux d’utilisation dépassant les 20 pour cent plus susceptibles d’abandonner leurs études et de dans certains pays. Beaucoup moins de jeunes se retrouver dans une situation sociale et éconofemmes optent pour les implants, les taux d’utilisamique difficile alors qu’elles élèvent leurs enfants.3 tion étant moins de 1 pour cent pratiquement partout. Bien qu’une bonne proportion de jeunes Les méthodes contraceptives hormonales — les aient connaissance des méthodes hormonales, les contraceptifs oraux et injectables et les implants données EDS montrent que les taux d’utilisation sont — figurent parmi les méthodes les plus efficaces de loin plus faibles chez les adolescentes de 15 à 19 pour prévenir les grossesses non planifiées. Elles ans par rapport aux jeunes adultes de 20 à 24 ans. sont généralement bien connues des jeunes et permettent aux jeunes femmes de maîtriser le Efficacité et facilité d’utilisation. Toutes les méthodes risque de grossesse, en alternative aux préservatifs. hormonales ont un taux d’efficacité contraceptive de plus de 99 pour cent en utilisation parfaite. D’un point de vue médical, les méthodes hormoCependant, il arrive souvent que les adolescentes nales sont généralement appropriées pour tous les aient du mal à se souvenir de prendre la pilule jeunes. Les critères de recevabilité médicale établis chaque jour ou de revenir au dispensaire pour une réinjection. En utilisation typique — c’est-à-dire en prenant en compte les problèmes d’observance, les implants à longue durée d’action constituent la méthode hormonale la plus efficace, suivis des méthodes injectables puis des contraceptifs oraux. Plus une méthode est facile à utiliser de manière systématique pour une adolescente, plus elle a de chances de prévenir les grossesses effectivement. Préférences personnelles. Le contexte de vie d’une jeune femme peut faire qu’une méthode soit plus appropriée que d’autres. Par exemple, une jeune femme qui ne souhaite pas devoir avaler une pilule chaque jour préférera une méthode injectable qui n’exige qu’une réinjection mensuelle ou trimestrielle en fonction du produit utilisé. Une jeune femme qui souffre chaque mois de crampes menstruelles sévères optera pour les contraceptifs oraux du fait que l’un de leurs effets bénéfiques non contraceptifs est l’atténuation des crampes. Ainsi, il est important d’offrir un counseling complet sur ces questions et sur les avantages et risques de chaque méthode. à changer les normes sociales de manière à faciliter une programmation des grossesses et un espacement des naissances qui soient meilleurs pour la santé.7 Abandon précoce Chez les jeunes femmes qui commencent effectivement à utiliser les méthodes contraceptives hormonales, l’abandon précoce peut être un autre défi. Les EDS de 22 pays en développement montrent que les femmes âgées de 15 à 19 ans ont plus de risques que leurs aînées d’abandonner la contraception dans l’année qui suit le début d’utilisation.8 De même, une étude sur 1.000 utilisatrices de pilules, de contraceptifs injectables ou de dispositifs intra-utérins au Bénin a montré que la probabilité cumulée d’abandon de l’une de ces méthodes à un an étaient de 74 pour cent chez les jeunes femmes de moins de 20 ans, contre 43 pour cent chez les femmes âgées de 20 à 30 ans et de 38 pour cent chez les femmes de plus de 30 ans.9 Quand les résultats de l’étude au Bénin ont été analysés par méthode contraceptive utilisée, il est Accès et stigmatisation. Comme la plupart des apparu que l’âge était toujours fortement associé au méthodes hormonales exigent un réapprovisionnerisque d’abandon pour les contraceptifs oraux, en ment périodique, il est essentiel pour une prévention particulier durant les trois premiers mois d’utilisation. effective des grossesses que les femmes aient un Cela pourrait s’expliquer par le fait que les relations accès facile à la méthode de leur choix. Cependant, il sexuelles suivent des tendances irrégulières chez les arrive que les jeunes femmes n’aient pas les moyens jeunes femmes non mariées, conduisant à des de se payer les contraceptifs ou ont un accès difficile besoins contraceptifs irréguliers (ce qui pourrait aux contraceptifs parce qu’elles vivent dans des amener les jeunes femmes à passer aux préservatifs). zones reculées. Dans de nombreux pays, la stigmatiOn peut aussi envisager que certaines jeunes femmes sation est un autre facteur qui influe sur l’accès des arrêtent de prendre la pilule à cause de saignements jeunes aux contraceptifs hormonaux. De nombreuses irréguliers ou d’autres effets secondaires qui normalejeunes femmes sexuellement actives indiquent avoir ment s’estompent après les quelques premiers mois peur, se sentir embarrassées ou être timides lorsqu’ils d’utilisation mais persistent si la femme ne prend pas s’agit de rechercher des services de planification les pilules de manière systématique. familiale.5 La recherche montre que certains prestataires de services de planification familiale Ces résultats soulignent l’importance d’informer les persistent à restreindre l’accès aux contraceptifs sur jeunes femmes sur une large gamme d’options la base de l’âge ou du statut matrimonial.6 contraceptives pour qu’elles puissent décider en Les jeunes mariés sont confrontés à un autre genre de pression sociale qui limite leur accès aux méthodes hormonales. Des études récentes sur les jeunes femmes qui se marient tôt (avant l’âge de 18 ans) ont montré que la pression sociale à prouver leur fécondité force les jeunes femmes mariées à avoir des enfants avant même qu’elles ne soient prêtes pour cela, à des âges aussi précoces que 14 ou 15 ans. En Inde, quelques interventions ont réussi toute connaissance de cause. Les prestataires doivent également s’assurer que les jeunes femmes connaissent la durée des effets secondaires et comprennent qu’elles peuvent passer à une autre méthode à tout moment si elles ne sont pas satisfaites de la méthode qu’elles ont choisie. Double protection Les méthodes hormonales n’offrent aucune protection contre le VIH ou les autres infections sexuellement transmissibles (IST). De ce fait, les prestataires doivent insister également sur l’importance du préservatif. Les quelques études qui ont porté sur l’utilisation d’une double méthode chez les jeunes des pays en développement ont montré que cette approche est relativement peu courante. Les données des EDS sur les jeunes non mariés dans 14 pays d’Afrique subsaharienne montrent que seuls 6 pour cent des jeunes qui ont utilisé un préservatif lors de leurs dernières relations sexuelles utilisaient simultanément une méthode contraceptive autre qu’une méthode de barrière.10 Les résultats d’une autre enquête sur quelques 6.000 filles âgées de 15 à 24 ans en Afrique du Sud vont dans le même sens : dans cette étude à peu près 7 pour cent des filles ont indiqué utiliser une méthode hormonale plus le préservatif. 11 Il se peut que le coût de deux méthodes soit trop élevé pour les jeunes clients et que la promotion du préservatif pour la prévention de maladies les stigmatise. En outre, il pourrait être difficile pour les jeunes qui ont déjà du mal à utiliser une méthode d’en utiliser deux différentes. Les données sont actuellement quelque peu en contradiction, mais certaines études suggèrent que plus une méthode hormonale est efficace, moins systématique sera l’utilisation de préservatifs par le couple.12 Les autres stratégies de double protection sont les préservatifs seuls ou les préservatifs plus les pilules contraceptives d’urgence en appoint. Cependant, comme les données sur l’influence des différentes stratégies sur les comportements des jeunes sont limitées et contradictoires, il n’est pas possible à ce point d’émettre des recommandations basées sur les preuves quant aux stratégies les plus appropriées pour les jeunes. Les conseillers devraient continuer à adapter les messages sur la double protection en fonction des souhaits, des motivations et des risques individuels de leurs jeunes clients. nombre des jeunes qui ont recours à ces services sont plus âgés, sont mariés ou en cohabitation et ont déjà des enfants. Pour les jeunes qui ont tendance à ne pas rechercher de services auprès des formations sanitaires, les pharmacies et les boutiques de médicaments peuvent représenter d’autres options. En 2000 au Kenya, au Cambodge et au Nicaragua, le projet RxGen de PATH a commencé à former les pharmaciens et leur personnel de comptoir à offrir aux jeunes un counseling et d’autres services relatifs à la santé de le reproduction, y compris l’offre de contraceptifs hormonaux. Le projet s’est par la suite élargi au Vietnam et a formé près de 2.000 pharmaciens et personnel de pharmacie dans les quatre pays. De manière à maintenir cet effort, PATH et ses partenaires aident actuellement les facultés de pharmacologie à incorporer dans leur enseignement le curriculum de formation de PATH. Le projet cible également les MÉTHODES HORMONALES : MESSAGES DE COUNSELING Pilules contraceptives orales combinées ■ Sont à prendre chaque jour ■ Effets secondaires éventuels : nausées, maux de tête, seins douloureux, perturbation des règles ■ Effets bénéfiques non contraceptifs : règles régulières et moins douloureuses, réduction du risque de cancer de l’ovaire et de l’endomètre, de grossesse extra-utérine et de maladie inflammatoire pelvienne symptomatique ■ Les clientes doivent recevoir des directives sur la conduite à tenir en cas d’oubli de prise ■ Déconseillées pour les femmes qui allaitent Pilules aux progestatifs-seuls (ou Pilules progestatives) ■ ■ ■ ■ Sont à prendre chaque jour à la même heure, dans une fourchette de trois heures Constituent une bonne option pour les femmes qui allaitent Les clientes doivent recevoir des directives sur la conduite à tenir en cas d’oubli de prise Effets secondaires éventuels : cycles menstruels irréguliers, saignements/petits saignements entre les règles, aménorrhée Contraceptifs injectables ■ ■ ■ Effets secondaires courants : saignements menstruels irréguliers, saignements prolongés, aménorrhée Effets bénéfiques non contraceptifs : réduction du risque de maladie inflammatoire pelvienne symptomatique, de grossesses extra-utérines, de cancer de l’endomètre Retour de la fertilité parfois retardé jusqu’à neuf mois après l’abandon de la méthode Les clientes doivent se souvenir de revenir pour les réinjections Points de prestation de services ■ Si les jeunes peuvent obtenir les méthodes hormonales auprès des centres de planification familiale classiques, il existe aussi des lieux moins classiques qui offrent de bonnes opportunités d’atteindre les jeunes. Il peut s’agir de dispensaires offant des soins de santé maternelle, des soins post-abortifs ou des services de VIH/sida. Bon Implants ■ ■ ■ Offrent de trois à sept ans de protection contraceptive, en fonction du produit utilisé Effets secondaires éventuels : saignements plus légers et irréguliers, aménorrhée L’insertion et le retrait des implants sont des procédures chirurgicales exigeant l’intervention d’un prestataire formé Adapté de : Organisation mondiale de la Santé (OMS)/Département de santé et recherche génésiques, Johns Hopkins Bloomberg Ecole de santé publique/Centre pour les programmes de communication (CCP)/Projet INFO. Efficacité contraceptive. Dans Planification familiale : un manuel à l’intention des prestataires de services du monde entier. Baltimore, MD et Genève : OMS et CCP, 2007. Pour de plus amples renseignements, veuillez contacter : Interagency Youth Working Group s/c Family Health International Youth Information P.O. Box 13950 Research Triangle Park, NC 27709 USA téléphone (919) 544-7040 courriel [email protected] jeunes avec des informations sur la santé de la reproduction. Quinze projets ont utilisé la formation RxGen, y compris le projet Saathiya (ou « Partenaire de confiance ») en Inde qui est financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international (USAID) et coordonné par Abt Associates. Ce projet s’efforce d’élargir les services de planification familiale pour les jeunes couples mariés par la promotion de contraceptifs injectables et d’autres méthodes. Les prestataires de services du projet Saathiya incluent les pharmaciens locaux et les praticiens médicaux indigènes ainsi que les gynécologues-obstétriciens et les médecins de famille.13 la reproduction dans les villes et les villages, les agents de santé communautaires peuvent rendre l’accès à de tels services plus commode pour les jeunes. Les franchises sociales peuvent constituer un autre lieu vers lesquels les jeunes peuvent se tourner pour obtenir des méthodes hormonales. Dans une étude au Kenya, les scientifiques ont comparé les attitudes et les pratiques des jeunes recevant les services de santé de la reproduction auprès de la franchise sociale Ksumu Medical Association Trust (KMET) et celles des jeunes recevant leurs services ailleurs.14 Le taux d’utilisation des contraceptifs oraux était deux fois plus élevé dans les sites de KMET que dans les autres sites. Les taux d’utilisation de contraceptifs oraux et injectables et d’implants étaient au moins deux fois plus élevés que les taux au niveau national rapportés par l’EDS du Kenya. Il faut signaler cependant que l’étude était limitée aux jeunes âgés d’au moins 18 ans, ce qui fait que le nombre d’adolescents plus jeunes visitant les franchises sociales est inconnu. Néanmoins, il faudrait accorder plus d’attention aux pharmacies et aux franchises sociales en tant que sources de méthodes hormonales pour les jeunes sexuellement actifs, sans considération d’âge ou de statut matrimonial. 3. Muula AS. Trends in contraceptive knowledge and use among adolescent married women in Malawi. Croat Med J 2008;49(9):561–63. site Web www.youthwg.org Finalement, quoiqu’il n’y ait pas d’étude qui se soit penchée sur les jeunes dans le cadre de l’accès communautaire à la contraception, ce mode de prestation de services peut accroître l’utilisation de méthodes hormonales chez les jeunes. Bien formés, les agents de santé communautaires peuvent fournir en toute sécurité des contraceptifs injectables en plus des pilules et des préservatifs.15 En offrant la contraception et en dispensant un counseling sur la santé de — Kerry Aradhya et Elena Lebetkin Kerry Arahdhya est rédacteur principal chez Family Health International (FHI). Elena Lebetkin, une responsable technique chez FHI, a fournit une assistance en matière de recherche. RÉFÉRENCES 1. Khan S, Vinod M. Youth Reproductive and Sexual Health. DHS Comparative Reports No. 19. Calverton, MD: Macro International, Inc., 2008. 2. Shah I, Ahman E. Age patterns of unsafe abortion in developing country regions. Reprod Health Matters 2004;12(24 Suppl):9–17. 4. STATcompiler. Calverton, MD: MEASURE DHS. Accessible au site : http:// www.statcompiler.com/. Consultation en ligne, mars 2009. 5. Biddlecom AE, Munthali A, Singh S, et al. Adolescents’ views of and preferences for sexual and reproductive health services in Burkina Faso, Ghana, Malawi and Uganda. Afr J Reprod Health 2007;11(3):99–100. 6. Speizer IS, Hotchkiss DR, Magnani RJ, et al. Do service providers in Tanzania unnecessarily restrict clients’ access to contraceptive methods? Int Fam Plann Perspect 2000;26(1):13–20, 42. 7. Santhya KG, Haberland N, Das A, et al. Empowering Married Young Women and Improving Their Sexual and Reproductive Health: Effects of the First-Time Parents Project. New Delhi: Population Council, 2008; Kanesathasan A, Cardinal LJ, Pearson E, et al. Catalyzing Change: Improving Youth Sexual and Reproductive Health through DISHA, an Integrated Program in India. New Delhi: International Center for Research on Women, 2008. 8. Blanc A, Tsu AO, Croft TN, et al. Trends in contraceptive use and discontinuation among adolescents: a multi-country comparison. Investing in Young People’s Health and Development: Research That Improves Policies and Programs. An International Conference, Abuja, Nigeria, du 27au 29 avril, 2008. 9. Alihonou E, Carre M, Capochici V, et al. Contraceptive continuation and its determinants in Benin. Contraception 1997;55(2):97–101. 10. Cleland J, Ali MM. Sexual abstinence, contraception, and condom use by young African women: a secondary analysis of survey data. Lancet 2006;368(9549):1788–93. 11. MacPhail C, Pettifor AE, Pascoe S, et al. Contraceptive use and pregnancy among 15-24 year old South African women: a nationally representative crosssectional survey. BMC Med 2007;5:31. 12. Cates W Jr, Steiner M. Dual protection against unintended pregnancy and sexually transmitted infections: what is the best contraceptive approach? Sex Transm Infect 2002;29(3):168–74. 13. O’Sullivan G. The Saathiya Trusted Partner Program in India: Meeting young couples’ reproductive health needs. Soc Market Q 2008;14(3):109–20. 14. Decker M, Montagu D. Reaching youth through franchise clinics: assessment of Kenyan private sector involvement in youth services. J Adolesc Health 2007;40(3):280–82. 15. Stanback J, Mbonye AK, Bekiita M. Contraceptive injections by community health workers in Uganda: a nonrandomized community trial. Bull World Health Organ 2007;85(10):768–73. Optic’Jeune est une activité de l’Interagency Youth Working Group (IYWG), un réseau d’agences non gouvernementales, d’agences de coopération et d’organismes donateurs œuvrant pour améliorer la santé de la reproduction et prévenir le VIH parmi les jeunes de 10 à 24 ans. L’IYWG est financé par l’Agence des Etats-Unis pour le développement international. La série Optic’Jeune est produite par Family Health International. Mars 2010