Basma-Egypt profile
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Basma-Egypt profile
RÉPUBLIQUE ARABE D'ÉGYPTE Emplacement : Afrique du Nord, le long de la Méditerranée, entre la Libye et la bande de Gaza, et la mer Rouge au nord du Soudan, et comprend la Péninsule asiatique du Sinaï Capitale : Le Caire Population : 80 335 036 (e. juillet 2007) Croissance démographique : 1,72 % (e. 2007) Population vivant sous le seuil de la pauvreté : 20% (e. 2 005) Taux de chômage : 10,1 % (e. 2007) Alphabétisation : définition : Personnes âgées d’au moins 15 ans pouvant lire et écrire (e. 2005) - total de la population : 71,4 % - hommes : 83 % - femmes : 59,4 % Source : Human Rights Watch VIH/sida : (e. 2001) - taux de prévalence chez les adultes : moins de 0,1 % - personnes vivant avec le VIH/sida : 8 000 - décès : n.d. • Chaque année, plus d’un million d’enfants âgés de 7 à 12 ans sont embauchés pour prendre part à la lutte dirigée pour protéger le coton. Ils travaillent sept jours par semaine, 11 heures par jour, et ont une pause d’une à deux heures. En outre, ils se font régulièrement battre par leur contremaître, et sont exposés à de la chaleur et des pesticides. [Human Rights Watch] • Selon la loi, les filles et garçons de 6 à 14 ans devraient fréquenter l’école. • Treize pour cent (13 %) des préadolescentes et 4 % des préadolescents n’ont jamais mis les pieds dans une école. Dans la partie sud de l’Égypte, près d’un tiers des filles ne fréquentent jamais l’école. • Les garçons et filles de 6 à 11 ans représentent environ un quart des enfants qui travaillent en Égypte . [UNICEF] Source : The World FactBook SOURCE : THE WORLD FACTBOOK Basma ne vit que pour les vendredis, la seule journée de la semaine où elle peut apprendre. Tous les autres jours, du lever au coucher du soleil, alors que ses trois frères vont à l’école, Basma passe sa journée penchée sous le poids de sacs pesants remplis de poudre d’argile qu’elle transporte pieds nus à des argilières. Elle travaille six jours par semaine et ne gagne environ qu’un dollar et demi par jour, montant dont sa famille nécessite pour survivre. À l’atelier de poterie du Caire où la petite fille de dix ans travaille depuis aussi longtemps qu’elle s’en souvienne, d’autres filles sont debout et plongées jusqu’à leurs aisselles dans de l’argile épaisse et suintante qu’elles pétrissent lentement avec leur corps; elles s’appellent des « cuillères humaines ». D’autres transportent des piles de tuiles de couverture rouges qu’elles ont obtenues de fours et les mettent en rangées sur la terre. Parfois, les enfants se brûlent en plaçant de la poterie dans les fours en adobe ou en les retirant. Comme elle ne reçoit qu’une journée de cours par semaine, Basma ne sera pas en mesure d’obtenir une éducation complète et sera vouée à travailler à du dur labeur pendant de nombreuses années de sa vie. Voici ce que dit Basma au sujet des vendredis : « Ma journée favorite est le vendredi car c’est cette journée-là que je peux apprendre. » Lorsqu’on lui demande ce qu’elle aime apprendre, elle déclare « n’importe quoi, tant et aussi longtemps que j’apprends. » Tiré de Homemakers, février/mars 2003, p. 49-56.