n - Conseil Général de Lot-et

Transcription

www.lot-et-garonne.fr
magazine du Conseil général de Lot-et-Garonne
n° 2
janvier 2009
roulez malin, prenez le virage covoiturage !
Logotype Conseil général de Lot-et-Garonne
cyan 100 %
cyan 90 %
magenta 56 %
jaune 83 %
avec le conseil général de lot-et-garonne
www.covoiturage-47.fr
ÉCONOMIE
Fonroche, Xilofrance,
Garnica : création de
380 emplois d’ici 6 ans
LIGNE À GRANDE VITESSE
La LGv
est sur les rails
sommaire
troPHées des CHAmPions
L’action des bénévoles honorée
Lot-et-GAronne mAGAzine du ConseiL GénérAL
02
Cg47 - Xavier Chambelland
n° 2 jAnvier 2009
L e s b éné v ole s de s A r cher s de B o é
Publication du Conseil général de
Lot-et-Garonne, Direction de la
communication, 47922 Agen cedex 9.
Tél. : 05 53 69 45 13.
Fax : 05 53 69 45 16
[email protected]
4-5
Grand Format
Roulez malin avec le site
du Conseil général dédié au
covoiturage
www.covoiturage-47.fr
directeur de la publication :
Pierre Camani
Co-directeur de la publication et
rédacteur en chef :
Yannick Lemarchand
rédaction : Sandrine Tadiello-Babaud et
Isabelle Labadiole, avec la collaboration
de Chantal Prodhomme et Jean-Pierre
Hilaire
Participation : Xavier Chambelland,
Jean-François Durante, Magali Pérez,
Sylvie Dupuy, Nadine Guisiano-Ceola,
Nathalie Buigues
maquette : D’clics, Agen
mise en page : PLB communication,
Le Kremlin-Bicêtre
impression : Imaye, Laval
labellisée « Imprim vert »
distribution : La Poste / Médiapost
tirage : 153 000 exemplaires
Dépôt légal à parution
ISSN : 1968-097X
Magazine imprimé en France
sur du papier recyclé.
Reproduction même partielle interdite
sans autorisation.
47magazine est disponible en braille ou
en cassette audio : 05 53 69 45 11
camera.ai
10/12/08
9:25:32
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sur votre messagerie écrire à
l’adresse : [email protected]
Retrouvez des interviewes audios,
des reportages vidéos et photos et de
nouveaux textes à l’adresse :
6-7
le Point sur...
La ligne à grande vitesse
est sur les rails.
86 lits supplémentaires dans
4 maisons de retraite publiques.
Le Conseil général
sécurise toutes les routes
départementales et investit dans
les collèges.
8-9
actu en breF
Soutien au développement
touristique, à la filière bio et
au développement durable,
actions en direction de l’emploi,
inauguration du pont de
Couthures-sur-Garonne, projet
de renouvellement urbain du
centre-ville de Villeneuvesur-Lot, sensibilisation des
collégiens aux fruits frais,
rénovation de la place de Clairac,
ouverture de la crèche de
Laroque-Timbaut…
10-11
solidarité
sos surendettement,
une association pour repartir
du bon pied.
En juin 2008, quelque 130 membres bénévoles des Archers de
Boé, des plus jeunes aux plus anciens, se sont mobilisés pour
l’organisation de la Coupe du Monde de tir à l’arc, évènement
sportif inédit en Lot-et-Garonne. De l’avis des responsables
et des athlètes rompus à ce type d’épreuve, le dynamisme
et la convivialité de ce groupe, ont apporté une dimension
humaine jamais atteinte dans une telle épreuve. Preuve est
faite que malgré l’absence d’équipements sportifs dédiés, le
Lot-et-Garonne est capable d’organiser des manifestations
d’envergure mondiale. Sa force : une armée de bénévoles
transcendés par l’évènement et déterminés à offrir une image
positive du département.
12-13
entrePrendre
18
médiathèque
Malgré le contexte économique
difficile, trois entreprises
d’envergure internationale ont
choisi de s’installer en Lot-etGaronne. A la clef d’ici 6 ans :
quelque 380 emplois créés.
Fonroche énergie à Roquefort
produira des panneaux
photovoltaïques, Xilofrance à
Damazan et Garnica à Samazan
des produits issus du peuplier.
Neuf ouvrages écrits par des
Lot-et-Garonnais ou présentant
le département.
19
talents du 47
Premier volet de la saga
« Festival d’Avignon 2009 » avec
la compagnie L’Escalier qui
monte d’Agen, ou les aventures
de quatre troupes de théâtre
professionnelles.
14
couP de Pouce
Cinq jeunes entreprises lot-etgaronnaises prennent leur envol.
20-21
sortir
dominique sellier
dr
Le 19 décembre dernier, la soirée des champions a été l’occasion
d’honorer plus de 200 sportifs pour leurs performances
nationales et internationales. Au-delà de ces réussites
sportives, le Conseil général a souhaité honorer l’action des
bénévoles. Inlassablement, tout au long des saisons sportives,
ils animent la vie des clubs, encadrent les jeunes et moins
jeunes, donnent le goût de l’effort, suscitent des vocations.
Jusqu’en mars, 50 bonnes
raisons d’aller voir des
spectacles
15
eco-resPonsable
econ’home à Port-Sainte-Marie
construit et rénove des maisons
avec des matériaux sains.
16
terre & terroir
Une centaine d’éleveurs ont
choisi la vente directe pour
commercialiser leurs produits.
17
Portrait
Anne Honoré et Christian Navez
des médecins de campagne.
22
tribune
23
occitanie
Aujourd’hui
se dessine
l’avenir du
Lot-et-Garonne
Pierre CAMANI
Président du Conseil général de Lot-et-Garonne
N° 2 janvier 2009
A peine neuf mois après notre arrivée aux responsabilités, la nouvelle
équipe départementale a pris ses marques et fait preuve à la fois d’audace
et de volontarisme politique dans les nombreuses actions impulsées
depuis les dernières élections cantonales de mars 2008.
Dans les domaines de l’économie, de l’emploi et des infrastructures, nous
avons lancé l’élaboration d’un schéma départemental de développement
économique, la signature avec la Région d’une convention de développement touristique et d’un contrat d’objectifs et de moyens pour l’insertion
des jeunes, la mise en place du plan de couverture haut débit dans tous
les territoires du département, l’engagement du financement de la ligne à
grande vitesse Sud Europe Atlantique, et enfin le lancement du plan de
modernisation du réseau routier départemental 2010-2025.
S’agissant des politiques de solidarités et d’action sociale, une attention
toute particulière a été portée à nos aînés avec la mise en place de l’APA+
dès le 1er octobre, le lancement d’un nouveau schéma gérontologique
2010-2015, les premières assises de l’insertion préfigurant l’élaboration
du plan départemental d’insertion 2009-2011.
Enfin, le développement durable est désormais une préoccupation
majeure du Département, avec par exemple la mise en place
d’un site Internet dédié au covoiturage ou le lancement des assises
départementales de l’eau.
En moins d’une année, la nouvelle majorité du Conseil général a
ainsi fait la démonstration d’une rare efficacité et réactivité au service des Lot-et-Garonnais. Cependant, de nombreux défis restent
à relever pour créer les conditions d’un développement équilibré,
solidaire et durable du département. De nombreux projets restent
à réaliser, comme par exemple la construction d’une éco-usine à
l’Agropole, la mise en place de la gratuité des transports scolaires,
le renforcement de l’emploi, de la recherche et de l’innovation dans notre
département.
Sur tous ces sujets qui vous concernent, vous me trouverez à vos côtés avec
passion et détermination pour inscrire le Lot-et-Garonne dans l’avenir.
Je souhaite que l’année 2009 soit porteuse d’échanges riches et de liens
renforcés entre tous les Lot-et-Garonnais.
Je vous adresse mes vœux de bonne santé en vous assurant de mon fidèle
dévouement.
03
Lot-et-Garonne magazine du Conseil général
Thierry Daniel Vidal
e d i t o r i a l
G R a n d
F O R M a t
W W W.C OvOit ur aGe- 47.fr
Roulez malin, covoiturez !
m
ulez alin, p
Ro
augmentation du prix des carburants, diminution du pouvoir d’achat, sensibilisation à l’environnement,
généralisation d’internet… autant de facteurs qui poussent les usagers de la route à « covoiturer ». depuis
la mi-décembre, le site www.covoiturage-47.fr met en relation conducteurs et passagers. Point de départ
de la politique de transport que souhaite mettre en place le Conseil général, cet outil a pour but de faciliter
le déplacement des Lot-et-Garonnais. Plus qu’un effet de mode, le covoiturage tend à devenir un mode
de vie plus respectueux de l’environnement, plus social, solidaire et économique. Explications.
n° 2 janvier 2009
rage!
oitu
ov
e-47.fr
g
a
r
u
t
i
ovo
www.c
le virage
nez
c
e
r
04
LOt-et-GarOnne maGazine du COnSeiL GénéraL
chronique à écouter sur
Chaque jour des centaines de
personnes parcourent le même
itinéraire aux mêmes heures.
Ralentissement de la circulation,
augmentation du stress… autant
de conséquences regrettables. Certains conducteurs restent calmes,
« c’est comme ça tous les jours »,
d’autres deviennent nerveux et
craignent d’être en retard. Pas idéal
pour débuter une journée !
Pratiqué en Belgique, Allemagne et Canada depuis les années
80, le covoiturage reste timide
en France. La méfiance est de
mise. « Au départ, j’avais peur
de covoiturer avec un inconnu. Je
me suis renseignée, j’ai longuement discuté avec Nicolas pour
mieux le connaître » se rappelle
Brigitte. « Maintenant, je suis
ravie de mon choix. C’est tellement plus sympa d’être accompagnée. On échange nos points de
vue. C’est enrichissant socialement et intellectuellement. Dans
les ralentissements, on rigole, on
philosophe. Je suis plus détendue
au travail. »
Les entreprises l’ont bien compris, le covoiturage peut les aider
à lutter contre le stress de leurs
employés, mais aussi l’absen-
téisme. Le chacun pour soi vole
en éclat, la solidarité gagne du
terrain. Le conducteur se sent
utile, et pourra être fier d’avoir
permis à une personne non motorisée ou à mobilité réduite (personnes âgées ou handicapées)
d’avoir trouvé un emploi, ou tout
simplement d’avoir pu faire ses
courses.
En réduisant le nombre de voitures sur les routes, le covoiturage
fluidifie le trafic. La pollution et
le taux d’émission des gaz à effet
de serre diminuent. D’après le
premier vice-président du Conseil
général Patrick Cassany « le
covoiturage est un moyen intelligent et différent de circuler. C’est
un élément important, avec le
soutien aux transports collectifs,
de réorienter l’action du Département en faveur du développement
durable ». Mais s’il a aujourd’hui
pignon sur rue, c’est parce qu’il
répond « à une situation économique liée à l’augmentation du
coût des carburants ». Partager les frais de carburant, mais
aussi le péage, le parking… permet de faire des économies et un
pied de nez à la baisse du pouvoir
d’achat.
Voyager différemment
et intelligemment
Immatriculation des voitures :
adoptez le 47 !
¼ du revenu des ménages est dépensé dans les transports. Un
budget important qui pèse encore plus lourd en cette période
de baisse du pouvoir d’achat. L’une des solutions est le développement des transports collectifs comme le covoiturage où
les frais sont partagés. Dans le même temps, le Conseil général
travaille à l’élaboration d’un schéma départemental des transports en commun. Les flux de circulation qui apparaîtront sur
le site du covoiturage permettront de nourrir ce plan et de dégager des priorités.
Les véhicules neufs ou
achetés d’occasion recevront une immatriculation
à vie à partir du 15 avril (au lieu
du 1er janvier).
Chacun est libre de faire apparaître (ou non) sur sa
plaque un identifiant territorial (numéro de département et
logo de la région). Le Conseil général a choisi : il opte pour
le 47 !
Fiche pratique
C’est l’utilisation d’une même voiture par plusieurs personnes ne se connaissant pas forcément pour faire le même trajet ou presque.
Le site ww w.covoiturage-47
.fr est composé
de deux espaces et d’une cha
rte de bonne
conduite. Elle illustre le com
por tement loyal
et responsable que doit ado
pter toute personne
désirant utiliser ce site.
Quelques règles
pour bien covoiturer
1) L’inscription (gratuite) permet de connaît
différents types
de covoiturage
Parcours courants
Distances relativement courtes et régulières :
domicile <–> travail ; domicile <–> école ;
domicile <–> commerces.
Parcours occasionnels
Distances plus longues pour se rendre de
manière ponctuelle dans un autre département pour le week-end, pour un rendezvous…
re la personne qui souhaite
covoiturer :
adresse, numéro de télépho
ne, profession (ces données
per
son
nell
es
sont
bien sûr confidentielles, et non
divulguées). Si elle est conduc
teu
r
ou
sim
ple
passager. Si elle fait le trajet
occasionnellement ou réguliè
rem
ent
.
2) Le choix du trajet peut se faire en util
isant une grille de recherche
, soit en
cliquant directement sur la
car te du Lot-et-Garonne. Il
suf
fi
t
de
me
ntionner
sa ville de départ, son arrivée
et ses horaires.
3) L’annonce est déposée sur le site. Le
demandeur reçoit alors une
liste de
personnes répondant à sa
demande.
Pour les entreprises
Cet espace a pour but de lim
iter la multiplication des site
s sur le covoiturage.
Les entreprises intéressée
s pourront signer une conven
tion
avec le Conseil
général et ainsi proposer un
ser vice de covoiturage à leu
rs employés.
1) Pour les employés l’inscription est iden
tique à celle des par ticulier
s. Le
demandeur devra cependant
préciser l’entreprise dans
laq
uel
le
il
trav
aille.
L’employeur confirmera cet
te info
tion.
2) L’internaute choisit sa ville de déprma
et l’horaire (aller et retour).
3) Le demandeur accède alors à une art
liste de personnes correspon
dant à son
choix et travaillant au même
endroit que lui.
Coteaux et Landes de Gascogne
Comment covoiturer ?
Transport de personnes à mobilité réduite
Il y a plusieurs façons de covoiturer. Il suffit juste de se mettre d’accord avec ses compagnons de voyage avant de se lancer dans
l’aventure.
- C’est toujours la même personne qui
utilise sa voiture : les frais (carburant,
péage…) peuvent être divisés par le nombre de « covoitureurs », quotidiennement ou
mensuellement.
- A tour de rôle, les « covoitureurs » utilisent leur propre voiture : un planning de
rotation équitable peut être dressé.
Depuis septembre dernier, la communauté de communes des Coteaux et Landes
de Gascogne expérimente un service de transport pour les personnes à mobilité
réduite. Ce projet est soutenu par le Conseil général à hauteur de 10 000 €. Raymond Girardi, président de la CCCLG et vice-président du Département, rappelle
les modalités d’attribution de cette aide. « Les personnes doivent demeurer sur
l’une des 23 communes de la communauté de communes, avoir plus de 75 ans,
ou être handicapées physiques ou visuelles. » Des personnes ayant perdu ponctuellement leur autonomie peuvent aussi en bénéficier. Une soixantaine de Lotet-Garonnais font déjà appel à Transadapt (basée à Lormont en Gironde). « Mais
avant, il faut retirer un dossier de prise en charge à la mairie. La CCCLG l’étudiera
et donnera un avis favorable ou non. » C’est ainsi qu’Yvette habitant Ruffiac peut
aller voir sa fille à Casteljaloux, son médecin à Marmande…
Communauté de communes des Coteaux et Landes de Gascogne : 05 53 83 65 60
Le covoiturage en chiffres
economie d’argent
En moyenne, un Français travaille 220 jours par an et parcourt 26 km pour se rendre sur son lieu de travail (soit
approximativement le trajet Agen - Nérac). En une année,
il fait donc 11 440 km pour aller travailler et revenir à son
domicile. En prenant pour base de calcul le barème kilométrique du bulletin officiel des impôts de 2007, avec une voiture particulière de 5 cv, il dépense en moyenne 4 229 €.
En covoiturant avec une personne, l’économie est de
2 115,5 € ; avec deux personnes : elle est de 2 819 €.
economie de CO2
Une voiture rejette environ 154 g de CO2 par km. Un Français
rejette en moyenne 1 762 kg. En covoiturant avec une personne,
on évite démettre 1,762 tonne de CO2 ; avec deux personnes :
3,424 tonnes.
economie d’énergie
Une voiture consomme en moyenne 6 litres pour 100 km. Pour
un parcours annuel professionnel de 11 440 km, la consommation de carburant est d’environ 686,4 litres. En covoiturant avec
une personne, on fait une économie de 686,4 litres ; avec deux
personnes : 1 372,8 litres.
n° 2 janvier 2009
- rencontrer les différents « covoitureurs »
pour s’assurer que le « courant passe bien »
- fixer, avant le départ, la somme qui devra
être payée
- annoncer le nombre de bagages
- préciser la présence d’animaux
- demander si on peut fumer
- ne pas arriver en retard
- prévenir en cas de changement de planning (maladie, congé, grève…)
- faire un calendrier avec les jours de covoiturage
Pour les par ticuliers
05
Le covoiturage, c’est quoi ?
L E
P O i n t
tr a v a u x r o u t i e r s
Près de chez vous
2 996 332,34 €, c’est le montant
consacré par le Conseil général pour
l’installation des équipements de
sécurité, des écrans acoustiques et
de l’éclairage de la déviation NordOuest de Marmande.
La LGV sur les rails
Le projet est colossal. il est d’ailleurs présenté comme le projet du siècle, mais aussi
comme le plus cher. La construction de la Ligne à grande vitesse Sud Europe atlantique
est effectivement estimée aujourd’hui à 12,6 milliards d’euros*. La facture pour le Lotet-Garonne s’élève à 90 millions. Mettre agen à 2 h 30 de Paris ou de Bilbao a forcément
un coût, mais aussi des avantages économiques, touristiques…
CG 47 - Xavier Chambelland
Marmande et SaintPardoux-du-Breuil
Jusqu’au 20 février, D 813,
aménagement d’un carrefour
giratoire à La Croix de Lugat.
Travaux réalisés par Screg SudOuest. Alternat sous circulation.
Montant : 449 146,14 €.
Bias
Jusqu’au 15 juin, D 911, création
d’un giratoire pour la déviation de
Villeneuve-sur-Lot. Travaux réalisés
par les entreprises Eurovia/Colas.
Chantier hors circulation puis
alternat. Montant : 844 012,89 €.
« La LGV est indispensable pour le
développement de notre territoire.
J’ai donc dit au ministre des transports un franc oui et massif du Lotet-Garonne à ce projet. Mais en même
temps, j’ai affi rmé une colère franche
face à l’Etat qui ne nous laisse pas le
La LGV, c’est quoi ?
dominiqe Sellier
06
d é S e n C L av e r e t dY n a m i S e r L e L O t- e t- G a r O n n e
Jusqu’au 30 janvier,
D 911L, travaux
communaux
d’aménagement de
l’avenue Gaston-Carrère.
Déviation par les D 911
et 911L. Chantier réalisé
par l’entreprise Colas.
Montant à la charge
du Conseil général :
273 000 €.
dominiqe Sellier
n° 2 janvier 2009
Sainte-Livrade-sur-Lot
S U R ...
Pujols
Jusqu’au 15 juin, D 118, création
d’un giratoire pour la déviation de
Villeneuve-sur-Lot. Travaux réalisés
par l’entreprise Eurovia. Chantier
hors circulation puis alternat.
Montant : 2 352 951,47 €.
en savoir plus
C’est la construction d’une voie ferrée entre Tours et Bordeaux puis vers
Toulouse, et vers l’Espagne. La LGV
fait partie d’un ensemble de 4 lignes :
Tours-Bordeaux, Bordeaux-Toulouse,
Bordeaux-Espagne et Poitiers-Limoges.
Les TGV circuleront à plus de 300 km/h.
C’est aussi un projet à grande échelle
européenne puisque les principales
capitales européennes de l’Ouest seront
reliées : Londres, Bruxelles, Amsterdam, Paris, Madrid, Lisbonne.
La ligne actuelle ainsi libérée devrait
accueillir plus de TER et plus de fret.
L’objectif est d’augmenter le trafic de
marchandises de 20 %, et d’attirer 400 à
500 000 nouveaux passagers dans les
trains régionaux.
choix. Soit les collectivités abondent
à hauteur de 50 %, soit le projet ne se
fera pas. C’est scandaleux. » Le président du Conseil général Pierre Camani
et les 57 autres représentants des collectivités locales concernées** ont jusqu’à la fi n janvier pour faire délibérer
leurs assemblées sur le protocole de
fi nancement. Pour le Lot-et-Garonne,
la facture des 3 premières lignes est de
90 millions d’euros.
« Avec mes collègues des autres collectivités, j’ai exigé de l’Etat et de
l’Europe une hausse de leur participation financière. Nous avons appuyé
la nécessité d’introduire au projet de
financement une clause de “retour
à bonne fortune”. » C’est-à-dire de
donner la possibilité aux financeurs
de bénéficier d’une partie des recettes engrangées par le concessionnaire
après la mise en service de la nouvelle ligne.
Pour le Lot-et-Garonne, il s’agit d’un
enjeu majeur d’aménagement du territoire puisque la future gare TGV
devra être connectée directement
avec les lignes TER. L’investissement
bénéficiera au plus grand nombre, au-
dans les collèges
delà de l’agglomération agenaise. Les
lignes Tours-Bordeaux, BordeauxEspagne et Bordeaux-Toulouse auront
un impact indéniable sur les activités économiques (nouveaux marchés
pour les entreprises…) et touristiques des territoires desservis. Autres
atouts : la limitation du trafic routier
et la réduction des nuisances sur l’environnement.
www.lgvsudeuropeatlantique.org
Echéancier prévisionnel
* 12,6 milliards d’€ pour les 3 premières lignes et
1,3 milliard d’€ pour Poitiers-Limoges.
** 6 régions (Aquitaine, Midi-Pyrénées, Limousin,
Centre, Poitou-Charentes et Languedoc-Roussillon),
19 Départements, et 33 communautés urbaines ou
d’agglomération.
- 2016 : mise en service Tours-Bordeaux
(Bordeaux à 2 h 05 de Paris).
- Fin janvier 2009 : adoption du protocole
de financement des collectivités locales
par leurs assemblées.
- Fin 2009 - début 2010 : choix du
concessionnaire et signature d’une
convention de financement à l’euro près.
- 2011 : début des travaux de la ligne
Tours-Bordeaux et lancement de l’enquête
publique Bordeaux-Toulouse et BordeauxEspagne.
- 2013 : début des travaux BordeauxToulouse et Bordeaux-Espagne.
- 2018-2020 : mise en service de
Bordeaux-Toulouse et Bordeaux-Espagne.
L i t S S u P P L é m e n ta i r e S d a n S Q u at r e m a i S O n S d e r e t r a i t e
Priorité aux établissements publics
En déplacement à la maison de retraite de Monflanquin le 10 octobre dernier, le président du Conseil général a confirmé l’attribution de lits médicalisés supplémentaires à
4 établissements qui manquent de places. 86 lits seront donc répartis entre les Etablissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) de tournon d’agenais
Les personnes âgées en 47
87 200 personnes de plus de 60 ans
dont 35 100 de plus de 75 ans et 10 490
de plus de 85 ans.
Le Dusa a 10 ans
Le Département universitaire des
sciences d’Agen (campus Michel
Serres à Agen), c’est : 3 filières
générale de 1re et 2e années de
licences, 6 filières spécifiques et
246 étudiants.
www.dus-agen.u-bordeaux.fr/
ww.lotet-gar
onne.fr
* Collèges Joseph-Chaumié et PaulDangla à Agen, de Bon-Encontre,
Tonneins, Castelmoron-sur-Lot,
Lavardac, Monflanquin, Mézin,
Casseneuil, Sainte-Livrade-sur-Lot,
Penne d’Agenais, Port-Sainte-Marie,
Anatole-France et André-Crochepierre à
Villeneuve-sur-Lot.
plus d’i
nfos su
rw
Le schéma gérontologique 2006-2010
a permis de financer 500 lits et places
d’hébergement permanent en établissements médicalisés du secteur privé (dans
la plupart des cas). Dès sa prise de fonction, la nouvelle majorité a changé d’orientation en privilégiant les structures publiques qui pratiquent des prix de journée
inférieurs au privé. La priorité a donc été
donnée aux extensions d’établissements
existants pour permettre une rationalisation des coûts et aux projets les plus avancés situés dans des zones déficitaires.
Alors que ce schéma s’achève, il
est temps, dès cette année, de travailler sereinement à l’élaboration
du prochain (2010-2015). Objectif : réaliser un diagnostic et une
analyse de la situation des personnes âgées (conditions de vie, état
de santé…), cibler les lieux d’implantation des nouveaux établissements ou services et élaborer un
cahier des charges (constructions respectueuses de l’environnement, modalités d’accueil, tarifs pratiqués…).
CG 47 - Xavier Chambelland
CG47 - Xavier Chambelland
(25 lits), Monflanquin (16 lits), Feugarolles (9 lits) et Villeneuve-sur-Lot (36 lits).
07
Fidèle à ses engagements, la nouvelle
majorité renouvelle l’équipement
informatique des collèges du
département. Après l’attribution de
tableaux blancs numériques et de
classes mobiles à 23 établissements
lors la rentrée scolaire 2008, le
Conseil général vient de consacrer
une enveloppe de 114 067,73 € à l’achat
de 413 micro-ordinateurs. Pour le
Département, il s’agit de donner la
possibilité aux jeunes collégiens
de se former sur des équipements
modernes et adaptés. Les premiers
micro-ordinateurs ont été livrés minovembre*, l’autre moitié le sera début
2009.
Aujourd’hui, l’utilisation de l’outil
informatique peut s’appliquer dans
toutes les disciplines, dans certains
collèges une 2e salle informatique
s’avère nécessaire. C’est le cas des
établissements de Mézin et PortSainte-Marie qui ont sollicité le Conseil
général afin d’obtenir des ordinateurs
supplémentaires pour reconstituer
une salle multimédia. L’informatique
est désormais utilisée dans le cadre du
soutien scolaire, de l’orientation, des
itinéraires de découvertes (IDD) et des
activités diverses (clubs, échanges avec
des collèges voisins ou étrangers…).
n° 2 janvier 2009
Renouvellement du
matériel informatique
a C t U
E n
B R E F
territOire
Soutien
au développement touristique
Social
- 1 000 € de subvention de fonctionnement à l’association Egee (Entente
des générations pour l’emploi et l’entreprise).
agriculture
- 31 938 € au syndicat intercommunal d’aménagement hydraulique du
Bruilhois pour la réalisation de travaux d’aménagement d’émissaires.
- 31 108 € à 6 exploitants agricoles
pour la réalisation de travaux d’irrigation individuelle.
- 45 830 € à 4 jeunes agriculteurs
pour financer les investissements
nécessaires à leur projet d’installation.
L’opération programmée d’amélioration
de l’habitat qui vient d’être lancée sur le
centre-ville de Villeneuve-sur-Lot permettra du mobiliser sur 5 ans plus de
5 millions d’euros. pour améliorer la qualité des logements en centre-ville. Grâce
à une convention signée entre la Ville,
le Conseil général, la Communauté de
communes du Villeneuvois et l’Etat,
chacun des partenaires apporte sa contribution pour soutenir cette opération.
L a rOQue-timBaut
Une crèche pour les tout-petits
La crèche halte-garderie de Laroque-Timbaut est ouverte. Elle peut
accueillir 18 enfants, une capacité d’accueil qui évoluera à 25 à
moyen terme. Cette initiative portée par la communauté de communes du Roquentin a bénéficié d’une
subvention du Conseil général de
90 650 €.
jL Pozzo
- 165 000 € à la SARL Sud’N’Sol à
Estillac, spécialisée dans la transformation de légumes.
- 65 150 € à la SARL SAFI (Société
d’Aquitaine fabrication industrielle) à
Cuzorn, spécialisée dans la mécanique industrielle.
- 31 708 € à la SARL Les Sols de la
Cigogne à Colayrac-Saint-Cirq, spécialisée dans la fabrication artisanale
de carrelages.
- 39 416 € à la SARL Tapasti à Estillac
pour l’acquisition de matériel de production agroalimentaire.
- 200 000 € à Agropole entreprises
pour le projet de création d’une unité
de fabrication de panneaux photovoltaïques de la société Fonroche énergie/Pevafersa (lire page 12).
- 48 289,23 € à 8 PME lot-et-garonnaises pour la création d’emplois.
Un centre-ville plus attractif
CLairaC
La place du village rénovée
Clairac vient d’inaugurer sa
nouvelle place de marché.
Les travaux d’aménagement
permettent les circulations
piétonnes et automobiles, et
le stationnement à proximité
des commerces. L’espace
urbain a aussi été aménagé :
création d’un espace couvert,
nouveaux sanitaires publics,
plantation d’arbres. Subvention du Conseil général :
133 330 €.
jean escodo/Clairac
08
Economie
HaBitat - viLLeneuve-Sur-LOt
dr
n° 2 janvier 2009
L
es aides
du Conseil général
Le Conseil général et les 4 départements aquitains ont signé une convention de
partenariat avec la Région pour favoriser le développement touristique des territoires. Objectifs : renforcer l’attractivité des destinations, améliorer la compétitivité des
entreprises touristiques, promouvoir le tourisme solidaire (accessibilité aux publics
handicapés) et se maintenir sur les marchés touristiques. Pour le Lot-et-Garonne, il
s’agit de valoriser son patrimoine et de développer le tourisme itinérant : véloroutes,
voies vertes, tourisme fluvial, chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle…
Fr ançois e Bize, mair e de Cl air ac et con s eil lèr e
génér ale du c anton , coup e le r ub an .
Retrouver sur le www.lot-et-garonne.fr un diaporama
des deux premières visites cantonales à Port-Sainte-Marie
le 19 novembre et à Meilhan-sur-Garonne le 8 décembre.
SOutien à La fiLiÈre BiO
et au déveLOPPement duraBLe
L or s de s a pr emièr e v isite c antonale
(Por t-S ainte -Mar ie), P ier r e C amani a é galement
v isi té l ’entr epr is e A l b atr os sp é cial is é e dan s l a
f abr ic ation de matér iel mé dico chir ur gic al et
or thop é dique.
réCePtiOn de travauX
Jeunesse
Depuis 30 ans, le pont de Couthures-sur-Garonne permet la liaison vers SainteBazeille. Il se trouve sur l’axe reliant Cocumont à Duras (3 500 véhicules par jour).
Cet ouvrage en béton, long de 252 mètres, fait partie des 9 et bientôt 10 points stratégiques de franchissement de la Garonne. Inspecté tous les 5 ans, il est apparu nécessaire de réaliser des travaux de remise en état. Ils ont démarré fin août. L’ensemble
des appareils d’appuis de l’ouvrage a été remplacé, la chaussée refaite et les joints de
chaussée changés. L’opération a été réalisée par le groupement d’entreprises Freyssinet, BTPS et Eurovia pour un montant de 320 000 €.
v i ta m i n e-t O i !
- 8 514 € à 10 étudiants lot-et-garonnais bénéficiant du programme
« Socrates-Erasmus ».
- 22 409,65 € à 19 crèches et haltesgarderies.
- 7 439,52 € à 9 relais d’assistantes
maternelles.
- 2 432 € à 8 préapprentis et 2 541 € à
21 apprentis.
Redonner le goût
des fruits frais
Collèges & transport
scolaires
Vitamine-toi c’est le nom de l’opération
proposée par le Conseil général du 12
novembre au 5 décembre. Objectif : inciter les collégiens à consommer des fruits
frais et promouvoir les productions fruitières lot-et-garonnaises. Au menu : distributions de pommes, poires et kiwis, et
ateliers animés par des agriculteurs ou
des techniciens.
PrOGr amme déPartementaL d’inSertiOn
Plus de 200 professionnels
Le Conseil général est le responsable du dispositif d’insertion. Aussi,
pour définir les orientations de son
nouveau Programme départemental d’insertion, il a souhaité associer
tous ses partenaires dans le cadre
de journées départementales de
l’insertion. Plus de 200 acteurs de
la vie sociale s’étaient donc donnés
rendez-vous les 1er et 11 décembre.
Le PDI recense les besoins de la
population et l’offre locale d’insertion, il planifie les actions d’insertion correspondantes.
- 2 671,87 € au collège Paul-Froment à Sainte-Livrade pour l’achat
de petits matériels pour le service de
restauration.
- 1 907,62 € au collège Daniel-Castaing au Mas d’Agenais pour l’achat
d’une trancheuse électrique.
- 27 540 € à 204 familles lot-etgaronnaises pour le transport hebdomadaire de leurs enfants internes
pour l’année scolaire 2008-2009.
L’ é c o b o n u s
Les projets touristiques dont les
actions s’inscrivent dans une démarche de développement durable bénéficient d’une aide majorée. Le régime
d’aide sera élargi à l’industrie.
F a v o r i s e r l ’e m p l o i
Le Tremplin rural, créé pour aider les
jeunes créateurs et repreneurs d’entreprises en milieu rural (à hauteur de
3 800 ), est désormais attribué sans
limite d’âge. La prime départementale pour la création d’emplois dans
les très petites entreprises est élargie
aux sociétés de moins de 50 salariés.
n° 2 janvier 2009
L esduaides
Conseil général
Le pont de Couthures rénové
09
Dans le cadre de sa visite cantonale dans le canton de Port-Sainte-Marie, le président du Conseil général a signé une convention avec la coopérative Biocoop
Sud-Ouest. L’aide de 53 000 € permettra à la structure d’agrandir sa zone d’expédition et ses entrepôts de stockage. Dans un contexte économique difficile, la
nouvelle majorité soutient plus que jamais le économique local, et rappelle son
attachement à la promotion de l’agriculture biologique paysanne de proximité et
de ses acteurs.
Le Département
soutient la filière bio
L’antenne de V il leneu ve -sur -L ot
SOS Surendettement
Le début de la solution
Mauvaise gestion de son budget ou coup dur de la vie, le surendettement peut toucher
tout le monde. Cadres, salariés, retraités, chômeurs… aucune catégorie socioprofesDominique sellier
10
Dominique sellier
N° 2 janvier 2009
sol i d a r i t é
sionnelle n’est épargnée. En Lot-et-Garonne, le nombre de dossiers déposés à la Banque de France a été de 334 en 2008, soit 24 dossiers de plus que l’année précédente.
Pour aider les personnes en grande difficulté financière à sortir la tête de l’eau, l’association Repartir du bon pied - SOS Surendettement a été créée en 1994. Elle a déjà
aidé des centaines de familles.
Situé dans une rue calme et peu passante, le bureau de l’antenne de l’association SOS Surendettement à Agen offre
toute la discrétion souhaitée. Depuis
mai dernier, il est aussi ouvert toute la
semaine grâce au recrutement de Karine
Petit, secrétaire-conseillère. « Certaines
personnes poussent la porte sans hésitation. D’autres au contraire passent
plusieurs fois devant avant de trouver
le courage de franchir le seuil. » Car,
il n’est pas facile de venir parler de ses
problèmes d’argent à une personne qu’on
ne connaît pas. Peur d’être jugé ou critiqué, honte d’avoir trop dépensé.
« Nous accueillons deux types de personnes : celles qui sont dans l’engrenage
de la surconsommation et dans le cercle
vicieux des crédits trop faciles ; celles
qui ont de petits revenus et dont le pouvoir d’achat ne cesse de diminuer. » Les
plus touchés par le surendettement sont
les RMIstes, les chômeurs, les Smicards,
les familles monoparentales, les retraités,
« il y a aussi des cadres qui dépensent
sans compter » précise Patrick Ferré, le
président de l’association. Mais que veut
dire « être surendetté » ? « Cela signifie que les dettes/crédits contractés sont
excessifs et dépassent 33 % du revenu
d’une personne ou d’un couple. Mais
surtout que le contractant ne peut pas
les rembourser. »
En 1995, l’association basée uniquement
à Villeneuve traitait une vingtaine de dossiers par an. Aujourd’hui, elle gère environ un dossier par jour dans l’ensemble de
ses huit antennes. « Les personnes viennent spontanément nous voir ou sur les
conseils d’une assistante sociale, de leur
employeur, de leur conseiller EDF… et
parfois même de leur banquier. »
P atr ick Fer r é,
pr é sident de l ’a s s o ciation
Trois salariés et quinze bénévoles les
accueillent, les conseillent et les aident
à monter un dossier de surendettement
si une solution amiable n’a pas été trouvée avec les créanciers. « Nous aidons
les personnes en détresse à s’y retrouver
dans le méandre des démarches administratives et juridiques. » Il faut dire
que la procédure est complexe et peut
être longue.
Confidentialité assurée
L’écoute, la compréhension, la discrétion
et la confidentialité sont de mise à l’association qui constate une augmentation
des demandes d’aide. « Les deux mois
d’été en principe “morts” ont particulièrement été actifs en 2008. En octobre,
16 dossiers ont été déposés à la Banque
de France uniquement par l’antenne agenaise. Nous avons même dirigé les ¾ des
Conseil départemental
d’accè s au droit
05 53 84 51 43
jeudi de 14 à 17 h
associative, 54, rue de
300) : maison de la vie
Villeneuve-sur-Lot (47
Coquard
05 53 49 30 11
vendredi de 9 à 12 h.
à 12 h et de 14 à 18 h, le
du lundi au jeudi de 9
e, 28, rue tout y croit.
Croix rouge villeneuv
mardi de 14 à 16 h.
personnes vers le Secours populaire… »
explique Patrick Ferré.
Pour monter un dossier de surendettement, l’association « a besoin de connaître chaque situation financière, le niveau
des dettes, des emprunts, des charges
des personnes qu’elle accompagne… »
Après l’enregistrement par la Banque
de France, puis l’étape de la recevabilité, les personnes surendettées peuvent
respirer, « les créanciers arrêtent de les
harceler ». La banque propose un plan
d’apurement des dettes tenant compte de
la capacité de paiement de la personne,
en fonction des charges fixes (loyer, eau,
électricité, gaz, téléphonie, assurances,
mutuelle…) et parentales (éducation des
enfants…). « Les dettes peuvent également être gelées durant 2 ans, le temps
que la personne se refasse une santé
financière. Si à la fin d’un ou plusieurs
moratoires, la situation ne s’est pas améliorée, la personne peut être déclarée
en faillite civile (loi Borloo). Les dettes
sont alors effacées en contrepartie de la
vente des biens. » C’est la Procédure de
rétablissement personnel (PRP) qui est
ouverte auprès du Juge.
« Une fois que les créances sont recalculées dans un nouvel échéancier, voire
association agir abcd
effacées, heureusement de nombreuses
personnes s’en sortent et reprennent une
vie normale » se félicite Patrick Ferré.
Peu à peu les collectivités prennent
conscience du rôle essentiel que joue
l’association, pour le Conseil général la
subvention a été de 5 000 € en 2008.
« Pour alimenter notre trésorerie, nous
organisons aussi des vide-greniers. »
Le dynamique président ne manque pas
d’idées pour développer la structure.
« On travaille depuis peu avec les travailleurs sociaux de la justice pour aider
les personnes incarcérées. » C’est ce
qu’on appelle : Repartir du Bon Pied…
Les seniors
et l’informatique
Tous les mardis et jeudis aprèsmidi, l’association générale des
intervenants retraités (Agir) initie les
seniors à l’informatique. Elle met
également en place des actions de
bénévoles pour la coordination et le
développement (abcd) : réactualisation
des connaissances des seniors en
conduite automobile, soutien scolaire
et alphabétisation, parrainages auprès
des missions locales… L’association
nationale qui a fêté ses 25 ans est
aussi une ONG (Organisation non
gouvernementale). La soixantaine
d’adhérents du Lot-et-Garonne
intervient parfois à l’étranger.
tél. : 05 53 96 97 98
11
« Nul n’est censé ignorer la loi. »
L’adage est célèbre, mais comment
connaître toutes les lois ? Logement,
famille, consommation, nationalité,
mariage, etc. autant de domaines
régis par des droits et des obligations.
Le Conseil départemental d’accès
au droit (CDAD) oriente vers les
professionnels du droit (avocat,
notaire, huissier…) et les associations
(Udaf, La Sauvegarde…). Il met
tout en œuvre pour favoriser une
justice alternative basée sur la
médiation (troubles de voisinages,
conflits du travail, familles en
situation de rupture…).
L’année dernière, le CDAD 47 a mis
en place des actions destinées aux
collégiens pour les sensibiliser au
droit, à la citoyenneté, à la justice et
prévenir les conduites à risques. Il a
aussi développé les Points d’accès
au droit pour les détenus et leurs
familles (Maison d’arrêt d’Agen et
Centre de détention d’Eysses) et
pour les personnes rencontrant
des difficultés d’ordre économique
(personnes en situation de précarité,
personnes surendettées, artisans et
exploitants individuels, agriculteurs
en difficulté, personnes âgées…).
Dans le cadre d’une politique d’égalité
des chances, le CDAD peut proposer
des stages d’intégration aux étudiants
en droit de l’Université du Pin.
Le Conseil général participe au
financement des permanences
à hauteur de 3 800 €.
Cdad, tGi, place armand-fallières,
47015 agen. tél. : 05 53 77 95 00.
n° 2 janvier 2009
Le droit au droit
dominique sellier
t repartir du bon pied
en
m
te
et
nd
re
Su
S
SO
:
8 antennes
Louis-vivent.
de la solidarité, 3, rue
agen (47000) : maison
05 53 67 07 52
de 14 à 17 h,
vendredi de 9 à 12 h et
Lundi, mardi, jeudi et
et mercredi de 9 à 12 h
ce à la bibliothèque).
, bureau des sports (fa
irie
ma
:
)
500
(47
l
me
Fu
05 53 49 30 11
jeudi de 16 à 18 h
er
salle a 14.
are de verdun, 1 étage,
Marmande (47200) : squ
05 53 49 30 11
mardi de 9 à 11 h
ulle.
, place du général de Ga
nérac (47600) : mairie
05 53 97 63 53
mardi de 14 à 17 h
nue de la Libération.
) : mairie annexe, 24, ave
300
(47
ais
gen
d’a
e
nn
Pe
dez-vous)
05 53 49 30 11 (sur ren
Lundi après-midi
ot (47410) : mairie.
Sainte-Livrade-sur-L
dez-vous)
05 53 49 30 11 (sur ren
Lundi après-midi
and-Chabrier.
tre social, 9 bis, rue arm
tonneins (47400) : cen
E N T R E P R E N D R E
FONROCHE ENERGIE À ROQUEFORT
Du contreplaqué plus écolo
Troisième exemple avec Xilofrance SAS. Grâce à un partenariat entre producteurs
et industriel, une usine de contreplaqué de peuplier débutera sa production en
Malgré le contexte économique morose, trois projets d’importance
fin d’année à Damazan. Preuve du dynamisme de la filière bois (pépinières, syl-
s’annoncent en Lot-et-Garonne. Point commun : le souci de s’inscrire
viculture, exploitation forestière, etc.) C’est aussi un nouveau débouché pour les
dans le développement durable. Ainsi, Fonroche Energie parie sur le
57 000 hectares de peupleraies des trois régions Aquitaine, Midi-Pyrénées et Poi-
solaire et installe à Roquefort son unité de production de panneaux
Dominique Sellier
« La France a raté le créneau de l’éolien.
Elle ne doit pas en faire de même avec
l’énergie solaire. La technologie existe
depuis plus de 70 ans. On a du recul,
on peut donner des garanties aux clients.
Par ailleurs, avec le photovoltaïque, il n’y
a aucune pollution visuelle et sonore »
déclare Yann Maus. Pour mener à bien
son projet, il s’est associé à l’entreprise
espagnole Pevafersa qui maîtrise depuis
10 ans l’ensemble de la chaîne, du raffinage du silicium à la construction des
panneaux. « Elle amène sa technologie
et formera le personnel de la société Fonroche/Pevafersa. » En concurrence avec
les Pyrénées-Orientales qui bénéficie
d’un taux d’ensoleillement plus élevé, le
Lot-et-Garonne a finalement été choisi. «
Le Conseil général, l’Agropole, la CCI, la
communauté de communes ont été très
réactifs. De plus, les financeurs ont l’habitude de travailler avec moi**. C’est très
important en cette période de crise. »
100 000 panneaux par an
Séduit par le projet, la communauté de
communes du canton de Laplume en
Bruilhois a réservé 14 hectares à Roquefort pour la construction de l’usine de
5 000 m².
Afin de gérer la filière dans sa totalité,
une seconde usine de transformation du
silicium verra le jour. « Nous pensons
investir entre 25 et 30 millions d’euros
sur les quatre prochaines années et
créer 250 emplois d’ici 6 ans. Mais
pour l’instant, le but est de fabriquer
100 000 panneaux par an destinés
aux bâtiments industriels. Pour chaque
panneau conçu, un arbre sera planté
en Afrique. » Le président du Conseil
général, Pierre Camani se félicite de
l’implantation de ce projet en Lot-etGaronne. « La création de richesses
permet de créer des emplois. Dans ce
contexte, il était logique de soutenir
ce jeune chef d’entreprises innovant.
D’ailleurs, le Conseil général lui a attribué une subvention de 150 000 € et
200 000 € à Agropole entreprises pour
la construction de l’usine. » Agropole
services va gérer, en interlocuteur unique, l’ensemble des relations entre les
différents partenaires (élus, cabinets
d’architectes, banquiers…), monter les
dossiers de demandes d’aides auprès
de l’Union européenne, de l’Etat, de la
Région. Livraison du bâtiment « clé en
main » en septembre 2009.
* Les panneaux photovoltaïques fabriquent de
l’électricité grâce à l’énergie solaire.
* Magicien vert et Maison briau (lire le numéro 1
du 47magazine d’octobre 2008, pages 12 et 13).
FONROCHE ENERGIE
NOMBRE D’EMPLOIS
CHIFFRE D’AFFAIRES
Agropole BP 112
47931 Estillac
Tél. : 05 53 77 21 31
fonrocheenergie.fr
250 sur 6 ans
Prévisionnel :
15 millions d’euros
la 1re année
Un géant déroule
le peuplier
Garnica Plywood est la deuxième entreprise à avoir choisi le Lot-et-Garonne.
Leader européen de la transformation
du peuplier en contreplaqué, la société
espagnole* s’approvisionne depuis plus de
15 ans, dans la vallée de la Garonne. Elle
choisit de s’implanter sur place et construit
à Samazan une usine de transformation du
peuplier, déroulage et séchage. Retombées : création de 30 emplois.
Garnica Plywood vient d’achever la
construction de la structure métallique
de son bâtiment de 9 500 m², sur un terrain de 15 hectares. Lorsqu’en septembre 2007, Pedro Garnica, PDG de l’entreprise éponyme, débarque à Samazan,
il sait déjà que « le Marmandais est, en
Aquitaine, la zone la plus intéressante
pour l’exploitation du peuplier car les
arbres y sont nombreux en qualité ». Il
sait aussi que « venir ici, c’est une vraie
garantie » car il connaît les producteurs,
ses fournisseurs depuis longtemps (15 %
de la production Garnica Plywood, soit
30 000 m3 viennent du bassin garonnais). « Ce sont des professionnels qui
font la culture du peuplier avec compé-
tence, qui connaissent bien le terrain et
les variétés. » Il ne va pas se contenter
de bâtir une plate-forme. Son projet est
bien de construire une usine de transformation du bois.
Création de 30 emplois
« En terme de productivité, ce sera un
progrès considérable car aujourd’hui,
nous importons des billes de bois entières, lourdes et non déroulées. Fabriquer sur place allégera jusqu’à cinq fois
nos cargaisons et nous économisera les
frais de carburant. Pour la compétitivité,
mais aussi en terme de développement
durable, c’est une formidable opportunité » soulignait alors Carlos Alvarez,
ingénieur forestier. « Nous préférons
payer les populiculteurs que les transporteurs » s’exclamait le PDG qui trouvait à Samazan, un lieu idéal à quelques
mètres de la sortie d’autoroute. Position
renforcée, volumes augmentés pour un
bois noble et tendre et qui plus est facile
à travailler, qui se coupe jeune. Les rotations de production sont rapides et rentables. Ecologiquement parlant, le peuplier
absorbe 10 tonnes de gaz carbonique à
l’hectare et rejette autant d’oxygène. Le
site de Samazan promet d’être l’un des
pôles régionaux importants de transformation du peuplier pour les décennies
à venir. Cette industrie traditionnelle va
créer 30 emplois.
* Plus de 245 000 m² d’installations en Espagne
avec une capacité de production approximative de
150 000 m3 pour 2008 et 400 employés.
Dominique Sellier
N° 2 JANVIER 2009
LOT-ET-GARONNE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL
12
GARNICA PLY WOOD
À SAMAZAN
« Xilofrance, c’est la concrétisation
d’un projet de plus de 20 ans pour nos
adhérents populiculteurs : implanter
une usine au centre de l’une des plus
belles peupleraies d’Europe » explique
Christophe Bernard, directeur-adjoint
de Cofogar, coopérative forestière de
Midi-Pyrénées (leader français de la
récolte, de la commercialisation et de
la culture de peupliers). Xilofrance,
c’est un partenariat fort et encore peu
courant au sein de la filière bois entre
producteurs* et industriel utilisateur.
« Le groupe Montanari, industriel
fabricant de contreplaqué en Italie et
en Hongrie, est l’un des leaders européens. Grâce à cette collaboration,
nous aurons d’autres débouchés. Jusqu’à présent les bois partaient notamment pour l’Espagne… » Les coopératives approvisionneront l’usine
et l’industriel apportera sa connaissance des procédés de fabrication et
des marchés de contreplaqué. Implantée sur 24 hectares, l’usine à la pointe
de la technologie, ne se limitera pas
à la fabrication de simples feuilles de
déroulage de peuplier, elle produira
également un produit fini, soit plus de
70 000 m3 de contreplaqué par an.
Dès 2009, Xilofrance commercialisera ses produits dans toute l’Europe.
Elle sera ainsi une des principales usi-
nes de ce type sur le continent. Outre
de produire un éco-matériau moins
consommateur de colles que les panneaux de particules, l’usine est conçue
dans le respect de l’environnement et
des énergies renouvelables : bâtiments
HQE, centrale solaire photovoltaïque
de 25 000 m², chaudière à biomasse.
Recrutements en cours
Le recrutement du personnel a débuté
mi-novembre. Confié à un cabinet toulousain et à l’ANPE d’Agen-Le Passage, il se poursuivra jusqu’en avril.
Les premiers embauchés ont bénéficié
d’une formation dans deux usines du
groupe Montanari en Italie et en Hongrie. Des postes de livreurs, d’électromécaniciens et d’électrotechniciens,
etc. sont à pourvoir. En choisissant
Damazan, la société va donner une
bouffée d’oxygène à la région en créant
plus de 100 emplois. D’ailleurs, pour
faciliter son démarrage et conforter sa
pérennisation, Xilofrance a reçu de
nombreuses aides publiques : Conseil
général (165 000 €), Région Aquitaine, Union Européenne, Etat…
* Cofogar en association avec sa consœur en
Aquitaine Cafsa, avec la participation des coopératives de Midi-Pyrénées CPB (Auch), Forestarn
(Mazamet) et du Centre Unisylva.
ENTREPRISE GARNICA
PLYWOOD FRANCE
NOMBRE D’EMP LOIS ANNONCÉS
SUBVENTION DU CONSEIL GENERAL
XILOFRANCE
NOMBRE D’EMPLOIS CRÉÉS
CHIFFRE D’AFFAIRES ANNONCÉ
ZAC Les Barthes
47250 Samazan
Tél. : 06 73 65 42 66
30
165 000 €
ZA de la Confluence
47160 Damazan
Tél. : 05 62 13 55 00
[email protected]
105 emplois directs
30 millions d’euros
N° 2 JANVIER 2009
tou-Charentes. Retombées : création de 105 emplois.
photovoltaïques*. Retombées : création de 250 emplois d’ici six ans.
13
LOT-ET-GARONNE MAGAZINE DU CONSEIL GÉNÉRAL
250 emplois
dans l’énergie solaire
XILOFRANCE À DAMAZAN
d E
r e v e n d e u r S P r e S tata i r e S
i n f O r m at i Q u e S i n d é P e n d a n t S
n° 2 janvier 2009
FRP2I est née
Emmanuel André, gérant de la société AEIM
à Seyches, vente et dépannage de matériels
informatiques depuis plus de 10 ans, est l’un
des initiateurs de la toute nouvelle Fédération
des revendeurs prestataires informatiques
indépendants. Sur un secteur fortement
concurrentiel, FRP2I souhaite faire prendre
conscience aux constructeurs et aux grossistes
du poids que pèse l’ensemble des revendeurs
indépendants, soit un potentiel de 10 000 acheteurs.
Déjà 600 promesses d’adhésion mi-novembre
avec deux objectifs : révision des prix des
grossistes à leur égard, arrêt des prix cassés à
la grande distribution et aux sites Internet. Un
rapprochement avec les constructeurs dont ils sont
la vitrine commerciale. Un souhait : une meilleure
reconnaissance des acteurs locaux.
aeim, emmanuel andré
47350 Seyches. 05 53 83 47 50 ou 75 30.
P O U C E
maiSOn BOiS rOuSSeau frÈreS
Des chalets témoins à Boé
après tonneins et
Gujan mestras (33), la
Société maison bois
rousseau frères (ou
Société de construction
tonneinquaise) s’implante
à Boé avec une nouvelle
maison témoin. La société
qui fut leader sur le
marché de la maison dès
1960, en déposant un
brevet pour son « mur en bois », construit des villages loisirs et des
résidences principales à ossatures bois personnalisés. Composée
de 25 salariés, elle réalise ainsi une quarantaine de chantiers par
an. Cette implantation près d’agen a pour objectif d’être au plus près
« d’une clientèle sensible aux charmes et au confort du bois, et aux
économies d’énergie » précise le PdG Bernard Bader.
maisons bois rousseau, SCtmOBC, zi, BP 19, 47400 tonneins.
05 53 84 59 00. [email protected] - www.maisonsboisrousseau.com
dominique Sellier
C O U P
maGaSin d’uSine
Chocolaterie Real
dominique Sellier
Spécialisée dans la fabrication de chocolat en
plaquettes et en tablettes, la Chocolaterie real
(Ca 2008 : 1,3 m€ - 10 salariés) propose dans son
magasin d’usine de Colayrac-Saint-Cirq toute une
gamme de chocolats bio et traditionnels. Quelque
300 références distribuées dans la grande distribution,
les grossistes, les chaînes nationales de magasins
alimentaires ou pas…
Chocolaterie real, route de Prayssas, za des Champsde-Labarthe, 47450 Colayrac-Saint-Cirq. 05 53 87 93 78.
[email protected] - www.biscuiterie-real.com.
iSOL atiOn
Eco Habitat,
écologique et
économique
L a C u i Sine de Pa S C a L
Un chef
à domicile
Pascal Pereira a côtoyé les
plus grands noms de la cuisine
française pendant 20 ans. fort de
son expérience, ce chef cuisinier
prépare un repas de fête, une
réception, un dîner d’affaires, un
goûter et organise des cours de
cuisine « à la maison ».
La Cuisine de Pascal,
Pascal Pereira, malabeille,
47360 madaillan. 05 53 47 92 28 ou
06 16 12 50 08. malabeille.fr
dominique Sellier
14
Passée 10 ans, l’isolation d’une maison perd
en efficacité et peut engendrer jusqu’à 30 %
de déperditions de chaleur. Spécialisée dans
l’isolation écologique, eco Habitat propose
différents types d’isolants : ouate de cellulose,
chanvre, laine de bois, de mouton, de coton…
Bienfaits garantis pour le porte-monnaie mais
aussi pour l’environnement. La maison n’en
sera que plus saine et gagnera de 2 à 5°C. et
un degré de gagné, c’est 7 % de la facture de
chauffage économisés ! Crédits d’impôts de
25 % à 40 % (selon code général des impôts).
eco Habitat, alexandre richard,
8, rue de rigoulet, 47550 agen-Boé.
05 53 96 37 43 ou 06 16 47 95 23.
[email protected] www.ecohabitat.net
eco - respo n s a ble
La maison Econ’Home*, créée en janvier
2007 à Port-Sainte-Marie par Christophe
Malécot, est spécialisée en écohabitat.
C’est ainsi que plusieurs rénovations
réalisées avec des matériaux sains ont
vu le jour. Dans ses missions, l’entreprise
privilégie les enduits de chaux, les bois
exotiques pour les linteaux, le chanvre et
la laine de bois pour l’isolation.
contact
Christophe Malécot
La maison Econ’Home - Le couloumé
47130 Port-Sainte-Marie
05 53 68 22 98 / 06 09 915 315
[email protected]
www.maisoneconhome.fr
Ecologie et économie
Mais cette maison a un coût et n’est pas à
la portée de toutes les bourses. Le contexte
économique actuel force les acheteurs à
réfléchir plus longtemps à leur projet et
aux conséquences de leur choix. Alors une
autre idée trotte dans la tête de Christophe
Malécot : construire une maison évolutive
et modulable, baptisée Harmoni’Home.
L’aspect totalement évolutif de ce nouveau
concept et le faible coût d’acquisition rassemblent écologie et économie. « Ce n’est
pas parce qu’une maison ne doit pas coûter cher qu’elle est forcément construite
au rabais et sans goût ! » Il ajoute que
selon lui, « l’aspect évolutif du concept
est un vrai argument de crise. Dans
un premier temps, on peut mettre trois
modules et deux autres plus tard lorsque
les finances le permettent. C’est le principe même de la maison modulaire. »
Pour réaliser cette maison, Econ’Home
s’est associée à deux autres entreprises :
Mab Tivoli à Bazens et Résétanche à Pontdu-Casse. Les modules sont assemblés
individuellement en atelier. Chaque rectangle est pré-équipé en électricité et possède un réseau connectable pour l’eau. Ces
drôles de maisons verront bientôt le jour à
Port-Sainte-Marie en début d’année. Deux
autres sont en option dans le département
et deux hors département. Un concept qui
s’exporte.
* Home : mot anglais signifiant maison
N° 2 janvier 2009
lement 1 cm de bois ! ». Un système de
récupération des eaux de pluies a également été étudié. L’eau ainsi récoltée servira à remplir la piscine naturelle.
15
La maison
modulaire
Lors d’un voyage au Canada,
Chritophe Malécot cherche un
partenaire-constructeur pour son
concept de maison modulaire
appelé Harmoni’Home*. C’est
finalement à Bazens qu’il le trouve
auprès de la société Mab Tivoli.
Résétanche à Pont-du-Casse se
joint à l’équipe un peu après. La
maison modulaire possède une
structure en bois (plancher, murs
et charpente) de 2,40 m par 7,20 m
sur 3,25 m de hauteur. Chaque
module repose sur des plots en
béton et peut être assemblé en
fonction du goût des propriétaires :
en carré, en U, en L… Il dispose
également d’une isolation
ultra renforcée visant le label
THPE (Très haute performance
énergétique).
Trois maisons à Clermont-Dessous,
une à Port-Sainte-Marie, une autre à
Aiguillon… La société de Christophe
Malécot La habitation Econ’Home privilégie les enduits de chaux pour laisser respirer la pierre, les bois exotiques
pour les linteaux, le chanvre et la chaux
pour les enduits d’isolation intérieure, la
laine de bois pour l’isolation des toitures. Les matériaux utilisés sont écologiques. Mais le rêve de ce jeune chef d’entreprise est de construire des maisons
en bois. L’opportunité lui est donnée par
un jeune couple qui lui confie la réalisation de leur maison. De grande dimension, elle devra être confortable en été
comme en hiver. Les principes bioclimatiques sont appliqués : des débords
de toit pour filtrer le soleil en été, de larges baies vitrées pour chauffer la maison en hiver, et l’isolation a été renforcée pour anticiper des normes de plus en
plus restrictives en terme de consommation d’énergie. Le chauffage provient du
sol avec un plancher basse température
utilisant l’inertie thermique de la chape.
La combinaison de tous ces éléments est
une économie attendue d’environ 30 %
sur le chauffage. Christophe Malécot
précise qu’« à capacité d’isolation équivalente, il faut 15 cm de béton pour seu-
Dominique Sellier
Une maison
de module en module
Reportage vidéo sur
Dominique Sellier
Eco n ’ H o m e à P o r t - S a i n t e - M a r i e dominique Sellier
dominique Sellier
fiLiÈre viande
Saveur, santé, plaisir pour une viande authentique vendue en vente directe. Eleveurs de bovins à Laplume, les Laffargue ont adopté
Installés au lieu-dit Rogés depuis 1983,
sur une exploitation de 100 hectares
(dont 50 ha pour les Blondes d’Aquitaine), Aline et Jean-Marc Laffargue*
ont démarré la vente directe il y a six
ans après une formation à la Chambre
d’Agriculture. Ils pratiquent une agriculture raisonnée et réfléchie. « A part les
taureaux et les Normandes pour compléter l’allaitement des veaux sous la mère,
toutes nos bêtes sont nées sur l’exploitation. Aujourd’hui nous avons 65 mères,
130 bêtes avec les veaux » précise JeanMarc. Tous les ans, 15 veaux sont nourris exclusivement aux pies et abattus à
quatre mois. Broutards et femelles (jusqu’au sevrage) sont élevés en plein air.
Les mâles sont destinés à l’Italie, les
femelles à la reproduction. Les Blondes d’Aquitaine vont rester six ou sept
mois à l’intérieur et se nourrir de céréales et foin pour que leur viande soit plus
goûteuse. Lorsqu’elles seront « prêtes »
et que les commandes seront suffisantes, Jean-Marc les amènera à l’abattoir
de Villeneuve-sur-Lot. Les carcasses
resteront huit jours au frigo pour que
la viande mature. Ensuite, passage au
Temple-sur-Lot, à la salle de découpe
agréée de Laurent Sarrazin qui accueille
180 éleveurs de bovins par an.
vente directe
Les différents morceaux de bœufs et
de veaux sont ensuite mis sous vide,
et ramenés par camion frigo à Rogés.
Le lendemain, dans la journée, quelque 130 clients seront servis. « Sur
une année, nous abattons 15 veaux et
20 vaches » pour un bon rapport qualité
prix (12 € le kilo
pour la viande de
bœuf, 15,50 € pour
En production animale, les bovins et veaux
engendrent un chiffre d’affaires de 50 M€ et les
le veau). « Nous
produits laitiers 43 M€. Total du cheptel : 98 000 têtes
faisons peu de
dont 20 000 vaches laitières et 27 000 vaches à viande.
publicité, explique
En viande : 1 200 éleveurs. En lait : 480 élevages.
Aline. Le boucheaviculture : 75 M€ de chiffre d’affaires. 200 élevages
à-oreille fonctionne
en volailles à rôtir et production d’œufs, 300 élevages
très bien. L’opéraen palmipèdes gras, 2,5 millions de têtes en volailles
tion De ferme en
grasses, 5 millions de têtes en volailles Label et Bio,
ferme nous permet
160 millions d’œufs.
de faire déguster
Ovins : 2,5 M€ de chiffre d’affaires, 220 éleveurs et
nos produits sur place. La vente directe
est basée sur la confiance. Nous sommes
100 % responsables de ce que nous vendons, puisqu’il n’y a pas d’intermédiaire.
Les clients sont heureux de connaître
l’environnement dans lequel ont vécu
les bêtes. » Mais tout cela demande une
forte organisation pour l’EARL Laffargue. « C’est une contrainte de vie très
importante de produire du veau sous
la mère et de faire de la vente directe.
Nous ne devons jamais oublier que nous
sommes avant tout producteurs. » Pour
les Laffargue la vente directe représente
40 % de leur activité.
aline et jean-marc Laffargue, rogés,
47310 Laplume. tél. : 05 53 95 15 46 (Hr)
* L’EARL Laffargue de Laplume a obtenu plus de
9 000 € d’aide depuis 2001 principalement pour
leur activité élevage (Charte de qualité, travaux d’irrigation, achat de taureaux, plantations de haies…).
dominique Sellier
16
Directement de l’étable à la table
L a f iL iÈ r e v i a nd e
n° 2 janvier 2009
ce mode de commercialisation. Parcours de l’étable à la table !
17 000 brebis.
Caprins : 1,5 M€ de chiffre d’affaires, 35 élevages et
5 000 chèvres, 3 millions de litres de lait collectés.
Porcins : 15 éleveurs et 35 000 têtes.
equidés : 3 000 têtes.
LA VENTE DIRECTE
AIDES DU CONSEIL GÉNÉRAL
Une centaine d’éleveurs
ont choisi ce mode
de commercialisation
en Lot-et-Garonne.
En 2008, la filière viande
a été soutenue à hauteur
de 896 000 € dont 200 000 €
pour lutter contre
la fièvre catarrhale.
d’ici trois ans, le département va manquer de docteurs surtout en milieu rural. Etre médecin de campagne n’est pas toujours facile.
Ce métier demande beaucoup de disponibilité et d’écoute, nécessite de nombreux déplacements car la clientèle est éparpillée…
Malgré ces inconvénients, de jeunes généralistes choisissent de s’installer dans de petits villages. Exemples avec anne Honoré
(33 ans) qui a choisi Meilhan-sur-Garonne et Christian navez (48 ans) qui a posé ses bagages à Lauzun.
d’où venez-vous, que faisiez-vous
avant votre installation en Lot-etGaronne ?
Pourquoi avoir choisi le Lot-etGaronne et le milieu rural ?
vos premières impressions ?
dr aH. J’ai été informée de la possibilité
dr anne Honoré. J’ai débuté ma carrière
de m’installer à Meilhan-sur-Garonne.
Je n’avais pas encore de réel projet d’installation à l’époque. Pour moi exercer en
ville ou à la campagne revient au même.
Le Samu, les différents spécialistes, les
cliniques et les hôpitaux locaux sont relativement proches. De plus, aujourd’hui
les gardes sont régulées par le 15, ce qui
facilite grandement l’exercice de la profession. Il est ainsi facile de s’octroyer des
moments personnels. Et puis le village et
la région m’ont plu, alors j’ai sauté le pas.
dr Cn. Mon installation à Lauzun correspond pour moi à une façon de déposer mes valises de manière définitive. De
plus, je peux offrir à mes patients mes
expériences médicales obtenues lors de
mes différents voyages.
attentes. Même si ce n’est que le début et
que le rythme n’est pas encore soutenu,
je suis satisfaite du commencement.
dr Cn. Rarement j’ai rencontré un
accueil aussi chaleureux. Ici, je retrouve
des gens ayant des valeurs d’antan.
Maintenant évidement tout est à faire, et
surtout il faut les rassurer et leur assurer
que ce nouveau docteur ne les laissera
pas tomber.
en effectuant des remplacements, d’abord
en Bretagne puis dès 2003 dans les Landes. Ensuite, durant 4 ans, j’ai remplacé
à tour de rôle les 4 médecins d’un cabinet
girondin situé en milieu semi-rural.
dr Christian navez. J’ai effectué mes
études à l’Université catholique de Louvain en Belgique. Après avoir exercé
quelques années comme généraliste,
j’ai sillonné le monde (Canada, Afrique,
Antilles, Pays arabes, Asie) pour diverses sociétés privées et humanitaires ou
encore pour des missions de rapatriement. Durant cette période, je me suis
spécialisé en médecine d’urgence, en
gynécologie, en diabétologie, en nutrition et en soins palliatifs.
Le Département s’implique
La commission départementale sur la démographie médicale
en Lot-et-Garonne, composée d’élus et de professionnels,
se réunira pour la première fois en janvier. Coprésidée par le
préfet et le président du Conseil général, elle sera chargée
de définir un plan d’action départemental pour promouvoir
une offre de soins sur l’ensemble du territoire. Elle aura pour
principal objectif de recenser les réflexions et les actions
qui visent à favoriser l’installation des médecins dans le
département. Autre public pris en compte : les étudiants
remplaçants à qui il faut aussi pouvoir proposer de nouveaux
modes de travail leur permettant de concilier les conditions
d’exercice et la qualité de vie personnelle. Cette réflexion
devra permettre de proposer des solutions de couverture sur
l’ensemble du territoire de façon équitable.
dr aH. Très bonnes, conformes à mes
Comment expliquez-vous que le
milieu rural soit « boudé » par les
jeunes médecins ?
dr aH. Je pense qu’ils ont peur du milieu
rural du fait de la charge de travail qu’ils
estiment insurmontable. Peur d’être isolés également, de ne pas avoir recours
aux spécialistes facilement, au Samu si
besoin, d’être seuls à la tête de toute une
clientèle. Les stages que nous réalisons
chez le praticien lors de notre internat se
font le plus souvent près du CHU dans
lequel nous suivons notre cursus. Nous
n’allons que très peu en milieu rural.
DÉMOGRAPHIE MÉDICALE EN 47
CEUX QUI S’INSTALLENT
275 médecins généralistes,
70,70 % d’entre eux ont plus
de 50 ans.
D’ici 5 ans : 4 médecins sur
10 vont partir en retraite
D’ici 10 ans : 5 sur 10
D’ici 15 ans : 7 sur 10.
2 à 3 nouveaux et jeunes
généralistes s’installent
chaque année.
Moyenne d’âge
des médecins généralistes
ouvrant leur 1er cabinet
en France : 38,5 ans.
(Source : Conseil de l’Ordre)
n° 2 janvier 2009
anne HOnOré et CHriStian navez
17
Généralistes en milieu rural
dominique Sellier
dominique Sellier
P O R t R a i t
M é d i at H È Q U E
1
Le Maistre des ruines
4
Les Amis du vieux Nérac / Editions d’Albret rééditent cet ouvrage pour le « (re)faire
connaître tant pour la forme si particulière, qui mêle le style réaliste, naturaliste
et épique, que pour le fond, mettant en
scène l’opposition entre les “Jaunes” et les
syndicalistes “rouges” ». L’auteur Rosny
Aîné est devenu célèbre grâce à son roman
préhistorique La Guerre du feu.
La « Petite » est retrouvée sans vie à l’intérieur des ruines de l’église de Saint Gayrand dans le Marmandais. L’inspecteur
Vladimir Karnaukhov mène l’enquête. Les
faux-semblants, les apparences trompeuses brouilleront tour à tour les pistes…
Rodolphe Roubet
André Lavialle - Editions Atlantica 160 pages - 19 €
Je m’appelle
Juana Morente
5
n° 2 janvier 2009
Ce livre retrace la vie du Clairacais Rodolphe Roubet qui accède à la présidence
du Conseil général le 29 octobre 1945.
« C’est la première fois qu’un authentique
paysan, socialiste de surcroît accède à une
telle fonction » jusqu’en 1949. Au fil des
pages le lecteur découvre la vie en Lot-etGaronne au début du siècle : les premières
cantines scolaires, l’électrification, la révolution automobile…
18
3
Récit d’un exil - Mario Graneri-Clavé et
Juan Morente - Editions Loubatières 160 pages - 18 €
C’est l’histoire d’une jeune femme exilée en
Lot-et-Garonne à la fin des années 1930.
Son récit ressemble à celui de milliers de
femmes et d’hommes chassés de leur Espagne natale. Juana a fui une armée et un
régime dont elle ne pouvait rien attendre.
Les Pieds lourds
6
Guy Louret - Editions La Table ronde 256 pages - 19,50 €
La Trilogie
de l’errance préméditée
7
J.H. Rosny Aîné - Editions d’Albret 528 pages - 20 € (réédition)
Dominique Bousquet - La Plume noire
Editions - 264 pages - 12 €
2
La Vague rouge
Et encore à l’envers !
L’autre histoire de Dagobert… - Christine
Teruel (texte) et Julie Eugène (illustration)
Editons Arphilvolis - 32 pages - 12,50 €
Le premier roman du Baladin Guy Louret
est âpre et sensible. Il retrace le parcours
d’un fils de paysan, dont l’enfance est marquée par la dureté de la vie à la campagne
dans les années 1960. Il veut échapper à
sa condition, quel que soit le prix à payer,
et prend la fuite. D’errances en rencontres,
il va construire sa propre vie.
Le jeune roi Dagobert, en plus de mettre sa
culotte à l’envers, perd son chemin, s’emmêle les crayons, inverse les consignes,
marque des buts contre son camp… Il
fait tout de travers. Personne ne comprend
pourquoi cet enfant, si intelligent et savant
pour son âge, rencontre tant de difficultés à
faire des choses très simples. C’est Sintéloi
qui apporte la solution. Pas de potion magique, mais seulement du bon sens.
1
Ivan P. Nikitine - Editions Gros textes de
l’Association Rions de soleil - 84 pages - 6 €
Demeurant à Sainte-Colombe-en-Bruilhois, Ivan P. Nikitine a « choisi d’être un
poète de terrain » et se soumet volontiers aux lectures publiques dans les
écoles, les cafés… Ses poèmes parfois
très courts invitent à la réflexion.
Les noms de famille
du Lot-et-Garonne
8
Editions Archives & culture 288 pages - 25 €
Alonso, Delmas, Lacroix, Martinez,
Rabot, Vincent… l’ouvrage recense les
1 000 noms de familles les plus courants
dans le département. Pour chaque patronyme, l’auteur donne l’origine du nom,
quelques anecdotes, des références historiques, etc. Des encadrés permettent
aussi de mieux comprendre la formation
des noms et leur évolution, de découvrir
les noms issus d’un métier…
Demain
viendra l’aurore
9
Alain Paraillous - Editions L’Ecir 288 pages - 18 €
Ce roman est basé sur des faits réels et
glanés au fil des rencontres. En 1914,
alors que son époux est mobilisé, Catherine, 22 ans, va mener son combat pour
cultiver ses terres, luttant contre les obstacles, la solitude, le découragement…
2
5
6
4
8
7
9
Quand je serai plus là pour raconter
Arthur Guidez, Le Signe du Taureau
de Marc Rucel, Minutes de silence
de Dany Moreuil, Funambule ou
l’autopsie d’un inceste d’AnneMarie Boyer, Contes populaires de
la Gascogne de Jean-François Bladé
(inclus 3 inédits), Histoire inédite du
Canal du Midi, chapelles et bâtisseurs
méconnus de Mireille Oblin-Brière,
Les fruits retrouvés, patrimoine de
demain d’Evelyne Leterme et JeanMarie Lespinasse (Prix P.J. Redouté
du livre de jardin et de botanique),
L’Aquitaine en 101 monuments Hors-série du Festin, L’homme qui
penche de Thierry Metz, Sangria
gratuite - 10 ans d’âge de Thomas
Szczepanski (DVD).
plus d’infos sur www.lot-et-garonne.fr
3
LE S taLEntS dU 47
nelles de Lot-et-Garonne. depuis sa création en 2000 par Jean-Christophe Houin, elle
ne cesse de gravir les marches vers le succès et la notoriété. 2007 : prix coup de cœur
du festival d’avignon, 2008 : compagnonnage avec le théâtre d’agen. 2009 : création
d’une nouvelle pièce. Présentation d’une troupe montante.
Située au centre culturel d’Agen, la compagnie de « l’Escalier qui monte » se
trouve au 3e étage. Son nom vient-il de
là ? « Non. Nous nous sommes installés
ici après la création de la troupe » explique Jean-Christophe Houin, metteur en
scène et comédien. Le hasard fait donc
bien les choses. « Pour le nom, je cherchais quelque chose qui interpelle… »
Car il aime surprendre et faire réfléchir
le public. « J’affectionne les écrits qui ne
laissent pas indifférents. » La rencontre
avec l’auteur est primordiale pour une
adaptation réussie du texte. « L’avantage
de travailler avec des contemporains,
c’est qu’on peut discuter avec eux. C’est
tellement enrichissant et passionnant. »
Il faudra ensuite deux ans pour que le
manuscrit prenne vie. « Réécriture du
texte pour l’adapter à la scène, choix des
comédiens, création des costumes et des
décors… Le spectateur ne voit pas tout
ce qui est fait en amont de la représentation », précise Florence de Luzan, la
dynamique chargée de diffusion.
un théâtre populaire
dr
La compagnie travaille essentiellement
avec des entreprises lot-et-garonnaises
et 14 comédiens intermittents du spectacle, techniciens et musiciens. Elle
emploie aussi trois salariés pour la communication, l’administration et l’animation. « Outre la création de pièces, 8 au
total (enfants, grand public et adulte),
nous animons un atelier théâtre amateurs. Nous nous occupons aussi de la
programmation de la salle de la Tannerie à Agen. » Cette scène est ouverte aux
comédiens de la région. « La diversité des
genres permet de rendre le théâtre plus
populaire. » Rencontre avec le public
et les scolaires est de mise tout au long
de l’année. Conscient du travail de qualité fourni par la compagnie, le Théâtre municipal Ducourneau lui a proposé
d’être « compagnie associée » sur trois
ans, dans le cadre d’un compagnonnage.
« C’est une reconnaissance » comme
le prix Meilleure création reçu au festival d’Avignon 2007 pour la pièce Dans
la peau. « Depuis peu, nous sentons que
les pouvoirs publics souhaitent mettre en
place une réelle politique culturelle » se
félicite Jean-Christophe qui rappelle que
le Conseil général, l’un de ses premiers
partenaires, a également soutenu le projet
« compagnies 47 » au festival d’Avignon
2008. L’escalier monte toujours pour la
compagnie qui n’a pas l’intention de faire
marche arrière.
05 53 87 48 59. www.escalierquimonte.com
Il faut présenter le bon
« Le festival d’Avignon se prépare.
nt 2 ans, j’ai repéré
Dura
.
spectacle dans la bonne salle
des professionnels
é
ontr
renc
le terrain, jaugé le public,
de Trentels m’a
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du spectacle. La Compagn
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1re participation en 2007 et
et formé le
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deux
étendu la collaboration à
Tenebris
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Lux
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Com
projet “compagnies 47” avec
neuve-surVille
de
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Vagu
ain
Terr
de Marmande et Théâtre
, mais un même désir :
Lot. Pas de concurrence entre nous
les publics. »
faire du théâtre de qualité pour tous
n° 2 janvier 2009
La compagnie de l’Escalier qui monte est l’une des 19 troupes de théâtre profession-
19
Nouvelle création :
Du pain plein les poches
3e volet sur le thème du courage : Maladie
pittoresque de Benoît Fourchard en 2004
(courage d’affronter ses psychoses,
d’avouer ses sentiments), Le jour et la
nuit d’Elie Pressmann en 2007 (courage
d’oser changer, de se remettre en
question). Du pain plein les poches de
Matéi Visnièc traitera du courage d’agir.
C’est l’histoire de deux hommes qui
tergiversent autour d’un puits dans lequel
il y a un chien. Autant de questions et peu
d’actions. A découvrir le 3 mars au théâtre
Ducourneau à Agen et le 9 avril à Fumel.
Au bout de l’escalier, le succès
dr
t H é Ât r e P r O f e S S i O n n e L - C i e d e L’ e S C a L i e r Q u i m O n t e
Le festival, c’est 25 représentations
en 3 semaines et 214 créations en
compétition. Pour sa 1re participation
en 2007, la compagnie de l’Escalier qui
monte a obtenu le prix de la Meilleure
création pour sa pièce Dans la peau
de Hugo Paviot (attribué par le Club
de la presse du Vaucluse, composé de
journalistes et de professionnels du
spectacle). La critique est unanime : « un
bel exercice de style théâtral, intime
et dérangeant ». Le thème traité est en
effet délicat. Il s’agit de l’amour, celui
qui pousse à tuer quelqu’un par jalousie,
mais aussi celui qui pousse un père à
franchir les limites jusqu’à l’inceste.
Deux situations, mais pourtant les
mêmes paroles…
dr
dr
Avignon 2007 et 2008
sor t i r
20 et 22 janvier
17 h 15, cinéma L’Utopie,
Sainte-Livrade : 1, 2, 3… Léon,
à partir de 3 ans** et 21 janvier
à 14 h 30, 23 janvier à 21 h et
25 janvier à 16 h.
22 février
20
Pujols rando nature 47, 14, rue Léopold-Fournie, 47300 Pujols.
Tél. : 05 53 77 66 26 ou 06 50 53 62 66. www.pujolsrandonature.com
janvier
Jusqu’au 22 janvier
De 13 h 30 à 17 h, Archives
départementales, Agen :
exposition Lot-et-Garonnais
et la Grande guerre
réalisée à l’occasion de
la commémoration du
90e anniversaire de l’armistice
de la Guerre de 14-18. Des
visites guidées sont proposées
au public les 7, 14 et 21 janvier
à 16 h.
7 et 9 janvier
18 h, cinéma Le Rex, Tonneins :
1, 2, 3… Léon, à partir de 3 ans**.
7 et 11 janvier
14 h 30, cinéma Le Lyberty,
Monsempron-Libos : 1, 2, 3…
Léon, à partir de 3 ans** et
10 janvier à 18 h.
14 janvier
à 10 h et à 17 h 30, salle des
fêtes, Le Lédat :
La Brouille, théâtre de doigts
par la compagnie Théâtre des
TaRaBaTes, pour les 2-5 ans***.
14 janvier
15 h, Ciné 4, Castillonnès :
1, 2, 3… Léon, à partir de
3 ans** et 15 janvier à 17 h 30.
05 53 48 23 51
14 janvier
17 h 30, salle du Palay, Pujols :
pour les 2-5 ans***.
16 janvier
18 janvier
17 h 30, cinéma Confluent,
Aiguillon : 1, 2, 3… Léon, à
partir de 3 ans**.
17 h, théâtre Côté cour, Mézin :
Maladie pittoresque, pièce
de Benoît Fourchard, par la
Compagnie de l’Escalier qui
monte.
16 janvier
20 h 30, salle Paga, Villeneuvesur-Lot : Maladie pittoresque,
pièce de Benoît Fourchard, par
la Compagnie de l’Escalier qui
monte.
05 53 01 76 65
16 janvier
20 h 30, Temple, Tonneins :
Pastorale d’été de Honegger
et Pierre et le loup de
Prokofiec par les Symphonistes
d’Aquitaine. A partir de 6
ans. Festival familial Rue des
pitchouns.
05 53 84 50 88.
www.symphonistes.com
17 janvier
17 h 30, salle du Palay, Pujols :
par la compagnie Théâtre des
TaRaBaTes, pour les
2-5 ans***.
05 53 65 77 46
20 janvier
18 h 30, centre culturel,
Tonneins : Graines de papier,
arts mélangés. A partir de 4
ans. Festival familial Rue des
Pitchouns.
05 53 84 50 88
21 janvier
15 h, cinéma chez nous,
Miramont-de-Guyenne :
22 janvier
18 h, cinéma Le Margot, Nérac :
23 janvier
Tonneins : Martintouseul, entre
chanson et théâtre. A partir de
7 ans. Festival familial Rue des
pitchouns. 05 53 84 50 88.
www.martintouseul.com
Du 23 janvier au 12 février
Aux horaires d’ouverture du
Tribunal de grande instance,
Agen : exposition en partenariat
avec l’Enap sur « Le cinquantenaire du Juge de l’application
des peines et les aménagements de peines ».
24 janvier
17 h, cinéma L’Odysée,
Casteljaloux : 1, 2, 3… Léon, à
partir de 3 ans**.
16-17 janvier
Que faire après le Bac ?
Durant deux jours de 9 à 17 h
au parc des expositions d’Agen,
Infosup est l’occasion pour les
titulaires du Bac, ou niveau équivalent, de s’informer sur les différentes filières et leurs débouchés.
Cette année, 120 exposants sont
attendus : agriculture, agroalimentaire, environnement, art et
communication, commerce, gestion, orientation, vie étudiante,
fonction publique, industrie,
santé, social, tertiaire, université,
école préparatoires… Créée en
1984, cette manifestation permet
aux jeunes de rencontrer sur un
seul et même lieu les principaux
acteurs de l’enseignement et de la
formation du département et des
régions limitrophes toutes spécialités confondues. La particularité
de l’édition 2009 sera de mettre
en avant la formation continue et
la reconversion notamment lors
de la 2e journée. Ainsi, Infosup
s’adressera aux adultes. L’Afpa et
le Greta devraient être présents
le samedi.
www.infosup-agen.com
120 exposants
Sarion Publicité - AGEN
N° 2 janvier 2009
Cette année, l’association Pujols rando nature 47,
présidée par Jacques Teyssedre, innove en organisant une manche qualificative comptant pour la
sélection du championnat national VTT. Elle se
déroulera dans le cadre de la 6e édition de la Multi
rando Jacky du mont Pujols qui est prévue le 22 février. Au programme : marche et foulée, VTT,
vélo route, vélo trial et le challenge des jeunes vététiste de 7 à 14 ans, Bike and Run. L’année dernière plus de 700 personnes ont participé à cette multirando. Tout au long de l’année, l’association
qui compte 82 licenciés organise également des sorties sportives. Il s’agit de partager un moment
de détente et de revitalisation. Par ailleurs, des jeunes vététistes sont formés à la discipline grâce
à des animateurs diplômés bénévoles et un groupe de compétiteurs a vu le jour. En avril dernier,
le club a été le premier d’Aquitaine à obtenir le label national Ufolep.
Dominique Sellier
6e Rando Jacky
05 53 47 06 95
27 janvier
18 h 30, centre culturel, Tonneins :
2 bouts, théâtre d’objets et brèves
comptines. Festival familial Rue
des pitchouns.
5 Printemps de l’emploi
et de la formation
e
Vous êtes à la recherche d’une
formation, d’un emploi, d’un
stage ? Vous souhaitez rencontrer un interlocuteur à même de
vous renseigner sur une orientation professionnelle ou un parcours de formation ? Rendezvous au Printemps de l’emploi et
de la formation qui se déroulera le 18 mars au parc des expositions de
Villeneuve-sur-Lot. Lors de la précédente édition, plus de 3 500 visiteurs ont pu rencontrer les 130 exposants venus de tout le grand SudOuest. Agriculture, agroalimentaire, BTP, commerce, métiers de l’industrie, santé, environnement, université… cette année encore, tous
les acteurs de la formation et de l’économie seront présents pour vous
renseigner. Le pôle création-reprise d’entreprise et la Maison de l’emploi vous accompagneront pour élaborer vos projets.
DR
05 53 84 50 88
18 mars
27 janvier
20 h 30, centre culturel, Tonneins :
Les petits mythes, théâtre conté.
A partir de 7 ans. Festival familial
Rue des pitchouns.
05 53 84 50 88.
www.compagnie-humaine.org
28 et 31 janvier
15 h, cinéma Le Comoedia,
Marmande : 1, 2, 3… Léon, à partir
de 3 ans**.
31 janvier
16 h, cinéma Les Montreurs
d’images, Agen : 1, 2, 3… Léon, à
partir de 3 ans**.
février
2 février
18 h 15, cinéma Les Montreurs
d’images, Agen : 1, 2, 3… Léon, à
partir de 3 ans**.
3 février
18 h 15, cinéma Le Comoedia,
Marmande : 1, 2, 3… Léon, à partir
de 3 ans**.
05 53 71 60 66. www.cc-villeneuvois
3 février
11 h à la Médiathèque :
vernissage de l’exposition
Les Prix Nobel de littérature
française et francophone ;
14 h 30 à la salle Théophilede-Viau : colloque avec
Jean-Claude Ragot, directeur
du centre François-Mauriac
de Malagar. Au programme :
rencontre, projection de
documentaire, table ronde…
Tonneins : Qu’est-ce que tu
fabriques, théâtre. A partir de
14 ans. Festival familial Rue
des pitchouns.
05 53 84 50 88. www.atelierde-mecanique-generalecontemporaine.com
4 février
17 h 30, salle d’animation,
Allez-et-Cazeneuve : L’Ogrelet,
théâtre par la compagnie du Si
dès 6 ans***.
05 53 88 79 29
7 février
20 h 30, salle Paga, Villeneuvesur-Lot : Les Inavouables (théâtre) par la Cie l’Échappée Belle.
7 février
Aiguillon : colloque François
Mauriac organisé par le Centre
Malagar Les Amis de François
Mauriac et la ville d’Aiguillon.
05 53 01 76 65
10 février
Le Sifel a 30 ans
Depuis 30 ans, le Sifel est le plus important salon français de la filière
fruits et légumes au parc des expositions d’Agen. Créé par des producteurs pour des producteurs, le Sifel reste fidèle à sa politique qui est
d’anticiper les événements futurs. Ainsi, cette édition aura pour thème
« l’écocompétitivité, la 3e voie, entre agriculture intensive et agriculture
biologique ». Cela signifie quoi ? L’agriculture de demain peut rester productive tout en étant respectueuse de l’environnement, sans pour autant
choisir le tout bio. Ce subtil équilibre peut être atteint par des solutions
agronomiques, techniques, comportementales… Autre grand thème
développé : le bio avec un espace dédié et une série de conférences
spécifiques. Dernière nouveauté : l’installation de « guichets ouverts »
animés par des personnes compétentes, où tout producteur pourra
trouver une réponse à ses questions ou un diagnostic individualisé.
www.sifel.org
Dominique Sellier
L e s 10 , 11 e t 12 f é v r i e r
à 14 h 30, à 17 h 30 et à 20 h 30,
Cinéma Le Carnot, Agen :
Terre sacrée, le Mexique.
Connaissance du monde.
05 53 47 06 95
13 février
20 h 30, salle Paga, Villeneuvesur-Lot : Chez Pierrot, soirée
cabaret scène ouverte.
05 53 01 76 65
17 février
14 h 30, association Pollen,
Monflanquin : Ecoutez la
lumière pour les 7-11 ans*.
Inscription : 05 53 36 54 37
mars
3 mars
théâtre Ducourneau, Agen :
1re représentation de la pièce de
Matéi Visnièc, Du pain plein les
poches, par la compagnie de
l’Escalier qui monte.
05 53 66 26 60
4 mars
10 h, à 16 h et à 17 h 30,
salle multifonctionnelle,
Casseneuil : Une lune entre 2
maisons, théâtre musical par la
compagnie du Réfectoire pour
les 3-6 ans***.
7 et 8 mars
Espace d’Albret, Nérac :
colloque sur la guerre d’Espagne
à l’occasion des 70 ans de la
fin de la guerre. Manifestation
organisée par l’association
Les Amis du vieux Nérac, la
revue Ancrage (mémoire des
métissages du Sud-Ouest),
l’association Mémoire de
l’Espagne républicaine en
Lot-et-Garonne (MER 47)
et l’Amicale des anciens
guérilleros espagnols en
France (AAGEF - FFI).
Le 6 mars, 15 h 30, Villeneuvesur-Lot : hommage aux fusillés
espagnol et 21 h, Espace
d’Albret, Nérac : cinéma.
Le 7 mars, 21 h, Espace
d’Albret, Nérac : spectacle
musical d’El Comunero.
06 87 28 83 33
7 mars
16 h et à 17 h 30, salle
polyvalente, Sainte-Livrade :
Une lune entre 2 maisons,
théâtre musical par la
compagnie du Réfectoire pour
les 3-6 ans***.
* Retrouvez le programme
de Permis de musée
(Conseil général et réseau
départemental des musées)
sur le site du Département :
www.lot-et-garonne.fr/
permisdemusee.
** Ciné-mômes, opération
organisée par les cinémas de
proximité de Lot-et-Garonne,
en collaboration avec l’Office
d’action culturelle (Odac). 3 €
la séance.
*** Programme culturel
Jeune public de la
communauté de communes
du Villeneuvois. www.ccvilleneuvois.fr
N° 2 janvier 2009
à 14 h 30, à 17 h 30 et à 20 h
30, Cinéma Le Carnot, Agen :
Histoires d’îles - Malte, Sicile,
Sardaigne. Connaissance du
monde.
21
27 janvier
groupe de la majorité
N° 2 janvier 2009
Nous gardons le CAP
22
Les attentes des Lot-et-Garonnais étaient fortes lorsqu’ils nous ont
élus en mars 2008.
Nous nous étions engagés à mettre en œuvre un projet solidaire et
durable. L’heure est aux premiers constats. Les actions engagées
confirment notre volonté de justice sociale.
Nous osons le changement. Nos priorités vont à l’économie, à l’emploi,
aux infrastructures, au développement durable, aux politiques sociales et de solidarité, notamment la mobilité. Ensembles, nous abordons
des secteurs négligés par l’ancienne majorité tel que l’habitat, le logement, les transports. Nous nous entourons des compétences nécessaires et donnons aux services les moyens de servir efficacement les
lot-et-garonnais.
Ce changement de cap prend forme avec :
- la structuration et sécurisation du réseau routier départemental
- un schéma départemental de développement économique
- la modernisation de nos régimes d’aides en réponse aux besoins des
acteurs socio-économiques locaux
- un plan de développement du Très Haut Débit en complément du
déploiement du Haut Débit
- le développement des transports de personnes à mobilité réduite,
avec la mise en place d’une expérimentation locale destinée à être
étendue dans le département
- un plan de «lutte contre la précarité énergétique» pour la rénovation
de logements trop consommateurs
- la signature avec la Région et l’Etat d’un contrat d’objectifs et de
moyens pour l’insertion des jeunes
- un partenariat sans précédent avec les Services Départementaux
d’Incendie et de Secours (SDIS) (conventions avec les centres accompagnées d’aides importantes en investissement pour la rénovation des
casernes et des équipements).
Une étonnante opposition
Les élus du groupe de l’opposition n’ont pas voté :
- l’expérimentation locale du service de transport de personnes à
mobilité réduite
- les réajustements budgétaires nécessaires pour l’entretien de la voirie départementale
- le schéma départemental de développement économique
- la subvention à la Technopole Agropole pour la construction d’une
éco usine.
Ils sont allés jusqu’à voter CONTRE la convention pluriannuelle avec
le SDIS ou les évolutions des régimes d’intervention économique !
Ce comportement montre que l’Opposition choisit pour des raisons
politiciennes, de s’opposer aveuglément aux mesures de la Nouvelle
Majorité Départementale, même si cette Opposition contrevient aux
intérêts des lot-et-garonnais.
g r o u p e d e l ’ oppos i t i o n Désertification médicale :
il faut réagir !
Dès 2004, la droite départementale a pris la mesure des effets
désastreux de la désertification médicale eta alerté l’Assemblée du
Conseil Général. Différentes pistes ont été explorées afin de renforcer la présence médicale sur le département, avec notamment
l’organisation d’une rencontre avec de jeunes étudiants en médecine en janvier 2008.
Plusieurs échanges avec des spécialistes et des représentants de
l’Ordre des Médecins ont renforcé le sentiment d’urgence. Nous
sommes à l’aube d’une véritable révolution culturelle et d’une nouvelle organisation des soins.
Un but : offrir un parcours de soins de haut niveau à l’ensemble du
département. Des moyens : développer des services de proximité
pour nos administrés et l’attractivité du territoire pour les jeunes
professionnels de la santé. Préoccupés par la qualité des services
en milieu rural, quel service est plus important que la santé ?
D’ici quinze ans, 70 % des médecins en exercice à ce jour partiront à la retraite. La relève est pourtant loin d’être assurée. Les
jeunes médecins rechignent à s’installer en milieu rural mais une
enquête de l’Ordre des Médecins a montré que 40% des étudiants
ayant effectué un premier stage ou remplacement en milieu rural
sont heureux de s’y installer de façon permanente. Il appartient
aussi aux élus de les accompagner dans la recherche des solutions attrayantes.
Nous devons envisager des solutions modernes et innovantes. La création de réseaux efficaces sera favorable non seulement aux nouveaux médecins mais surtout, aux patients de tous
âges. C’est une nouvelle vision du parcours de soins qui s’impose
aujourd’hui.
Il est urgent de redéfinir le projet médical et de le façonner de
manière à intégrer tous les aspects indispensables au bien-être des
Lot-et-Garonnais. Notre priorité est non seulement de redynamiser
le secteur médical mais aussi de lutter contre l’isolement des territoires ruraux avec une meilleure répartition des professionnels de
santé et une offre de soins de très haut niveau.
Groupe d’opposition L’Avenir Ensemble
1666 avenue du Maréchal Leclerc – 47000 Agen
Tél : 05 53 98 52 00 – Fax : 05 53 98 52 09
occ i t a n i e
La Chambra d’Òc qu’es aquò ?
La Chambra d’òc es una Associacion
que recampa d’obradors, de cultivators,
de comerciants, d’aubergaires, d’associacions culturalas, de grops musicals, e de
personas que son activas per la renaissença lingüistica e culturala de las Valadas occitanas d’Itàlia.
podián caminar amb los caminaires per
los encoratjar. Puèi a l’arribada èran
sovent previstas de recepcions de tota
La Chambra d’Òc a lançat
un apèl per que la lenga
occitana siá declarada
per l’UNESCO patrimòni
mondial de l’umanitat. Per
far conéisser son iniciativa
e donar una visibilitat
mediatica a tot lo territòri
de la lenga occitana ven
d’organizar Occitània a pè,
un percors de 1 300 km
en 70 jorns de Vinai (Val
d’Estura, una valada
occitana del Piemont italian)
a Vielha (Val d’Aran dins la
Generalitat de Catalonha
en Espanha) del 30 d’agost
al 7 de novembre de 2008.
Foguèron 7 a far los 1 300 km : Roberta
Ferraris : autora de guidas toristics, agricultritz, Dario Anghilante : promotor
de la cultura occitana, actor, Manuela
Almonte : publicista, musicaira, Peyre
Anghilante : traductor en lenga occitana, musicaire, Ricardo Canovalini :
fotograf, caminaire, Elisa Nicoli : documentalista, ecologista e Inés Cavalcanti :
creatritz culturala.
mena siá per la comuna, siá per d’associacions amb de taulejadas e de seradas
musicalas, d’escasenças de sensibilizar
la populacion a sa lenga e sa cultura e
d’aver un resson dins la prensa locala
e regionala, qu’aquò interessava gaire
la prensa nacionala. Foguèron totjorn
aculhits amb gentum e estrambòrd.
Subretot a Vielha per lo Conselh Generau d’Aran qu’es un vertadièr pichon
govèrn occitan.
Per ont passèron ?
E los ageneses ?
De Vinai a Vielha an atraversat Provença
cantada per lo poeta Frederic Mistral,
las Cevenas, lo Lengadòc e los castèls
de Puègvèrd e Montsegur, simbòls de
la poesia trobadorenca e del catarisme e
fin finala Vielha dins lo val D’Aran, tròç
de tèrra occitana dins l’Estat espanhòl
ont mercés al govèrn autonòm catalan
de Barcelona, l’occitan aranés es lenga
co-oficiala al costat de l’espanhòl e del
catalan.
D’en primièr cal dire que a cada etapa
lo monde de l’endreit que o volían
Malurosament lo percors d’Occitània a pè passava luènh d’Olt e Garona
e çaquelà èrem qualques uns aicí a
nos dire que i caliá anar per representar Agenés e los ageneses. Èra pas sufisent de butar a la ròda per persuadir la
comuna d’Agen de portar son sosten a la
Chambra d’oc e de parlar dels caminaires dins la dicha que faguèt la presidenta
d’Agenés Tèrra occitana a l’escasença de
la remesa del drapèu occitan al conse
d’Agen. Anguèrem donc en delegacion a
Vielha (Val d’Aran) per aculhir e portar
als caminaires lo salut de la vila d’Agen,
d’Òlt e Garona e d’Aquitània.
contact
Version française
Jean-Pierre Hilaire
10, rue de Romas - 47000 Agen
06 76 47 32 12
[email protected]
Demandez-la au 05 53 69 45 11 ou
connectez-vous sur le site
Cossí foguèron aculhits ?
N° 2 janvier 2009
DR
Occitània a pè
Qui èran los caminaires ?
DR
L os a gene s e s i èr an . D’e s quèr r a a
dr ei t a : Jo an -P au C ap de comme, Jacme
D el ma s , Jo an -Pèir e A l ar i , Jo anina
C aze s e G èl i G r an de.
23
Se trachava de dire al monde que la
lenga dels trobadors dins l’Edat mejana
manca de sosten e d’ajuda per continuar a existir. Una lenga que morís es
un desastre cultural per l’umanitat. La
Chambra d’Òc, amb la realizacion del
projècte « ‘Occitània a pè », vòl crear
una escasença de dialògue, de rescontre
e d’esperança que la diversitat lingüistica dins l’Euròpa d’uèi, pòt a de bon
èsser reconeguda coma una riquesa.
DR
Perqué Occitània a pè ?

n - Conseil Général de Lot-et

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Journal « Sud-Ouest » édition du Lot et Garonne 30/07/2010 L

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