Harmonie Vendée - Essentiel Santé Magazine

Transcription

Harmonie Vendée - Essentiel Santé Magazine
29/01/09
20:00
Page 1
ESSENTIEL
santé
MAGAZINE
01_COUV_VENDÉE_N8
BIMESTRIEL DES ADHÉRENTS DES MUTUELLES D’HARMONIE MUTUELLES
SOCIÉTÉ
IVG : où en est-on
aujourd’hui ?
SANTÉ
Dépression :
savoir la
reconnaître
SANTÉ
Février 2009 - Nº8
Nutrition :
quelle eau boire ?
02_SOMMAIRE_N8:02_SOMMAIRE_N8
3/02/09
22:08
Page 2
SOMMAIRE›
3
MUTUELLE › 25
SANTÉ › 13
SOCIÉTÉ › 7
7
7
Tous les
diplômés de
“médecine
morphologique
et anti-âge”
signent une
charte éthique.
‹ ACTUALITÉS
LA MÉDECINE DU BIEN VIEILLIR : ESTHÉTIQUE
OU PRÉVENTION?
Entre soins esthétiques et prévention
santé, quelles en sont les frontières ?
10
IVG: OÙ EN EST-ON AUJOURD’HUI?
Plus de 30 ans après le vote de la loi
Veil, un point sur l’IVG en France.
12
CLASSES VIRTUELLES: DE RÉELS BIENFAITS
Une innovation qui permet à des
enfants et adolescents hospitalisés de
garder un lien avec le monde scolaire.
13
NUTRITION: QUELLE EAU BOIRE ?
Indispensable à la vie, l’eau doit
être soigneusement choisie.
18
LA DÉPRESSION, SAVOIR LA RECONNAÎTRE
Mieux reconnaître cette pathologie
pour mieux la traiter.
20
RADIOGRAPHIE: PASSAGE AUX RAYONS X
Examen d’imagerie médicale,
la radiographie permet de diagnostiquer
diverses pathologies.
22
LES HUILES ESSENTIELLES: PAS SI DOUCES
Des concentrés d’actifs végétaux
à utiliser avec précaution.
25
10
Très peu de femmes
connaissent le délai
d’une contraception
d’urgence, qui est
de 72 heures.
13
Chez les
nourrissons,
les besoins
en eau sont
proportionnellement plus
importants que
ceux de l’adulte.
22
La qualité d’une
huile essentielle
dépend aussi de
son lieu de récolte,
des conditions
climatiques ou de
l’altitude.
Ce numéro comporte des encarts : “Règlement mutualiste” pour Harmonie
Auvergne ; “Assemblées de section” pour Prévadiès Champagne-Ardenne,
Bourgogne, Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Lorraine, Normandie et
Pays de la Loire ; “Les rendez-vous Protection prévoyance” pour Prévadiès
Morbihan; “Dématérialisation des décomptes-web” pour Prévadiès Bourgogne,
Champagne-Ardenne, Lorraine et Pays de la Loire ; “Osez le design” pour la
MNAM 29 et 56; “Statuts et règlement intérieur” pour Harmonie Mutualité,
Harmonie Anjou, Harmonie Atlantique, Harmonie Berry, Harmonie Ile-de-France
Régions, Harmonie Indre, Harmonie Limousin, Harmonie Méditerranée, Harmonie Touraine et Harmonie Vendée ; “Guide établissements et services de
santé” pour Harmonie Anjou.
VOTRE MUTUELLE PAGES SPÉCIALES
De la page 25 à la page 32, pages
spéciales, actualité, conseils pratiques
sur les services mis à votre disposition
par votre mutuelle.
Contact lecteurs : [email protected]
Magazine bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livr
e III du code
de la mutualité). Siret : 479834 012 000 11. Centre Espace Performance, Bât.G, 35769 Saint-Grégoire Cedex. Tél.: 02 23 25 24 00
Directeur de la publication : Guy Herry Directrice presse-rédactrice en chef: Anne-Marie Guimbretière Assistante de direction : Armelle Collouard Rédactrices en chef adjointes pages spéciales: Marie-France Lacour, Brigitte Imber “Essentiel Santé
Magazine” est sous copyright Tirage : 1 959 500 exemplaires Le numéro : 0,49 € L’abonnement : 2,45 € Publication membre
Paris Photo de couverture : John-Francis Bourke
de l’ANPCM, du SPS et de la FNPS Conception-réalisation :
Photography/Getty Images Impression : Presses de Bretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, 35577 Cesson-Sévigné Cedex
N° Commission paritaire : 0912 M 08162 ISSN : 1771-2718 Dépôt légal: à parution.
›
›
›
›
›
›
›
›
›
›
›
›
›
›
›
03_Actualite_V6_N8
2/02/09
22:39
Page 3
›
ÉDITO
ACTUALITÉ
Pour que
l’accès aux
Droit des patients :
soins se
un
nouveau
service
porte mieux !
Guy Herry
Président d’Harmonie Mutuelles
L
médecine de ville. Pour s’adresser au
pôle santé et sécurité des soins : par
téléphone au 0 810 455 455 (prix d’un
appel local), du lundi au vendredi
de 9 h à 20 h, ou par courriel à [email protected], et via
le site www.securitesoins.fr. ●
GETTY IMAGES
Avec la progression des
dépassements, les déséquilibres
dans la répartition géographique
des professionnels de santé, les
problèmes de qualité dans les
établissements hospitaliers,
chacun de nous s’inquiète de ses
possibilités d’accéder aux soins
dans de bonnes conditions et
avec un reste à charge acceptable.
La crise économique actuelle,
le chômage, l’évolution du niveau
des retraites accentuent ces
inquiétudes, notamment sur
le plan financier. Cette situation
est relativement nouvelle. Nous
étions habitués à un accès
aux soins rendu plus facile par
la généralisation de l’assurance
maladie, l’extension de la
couverture complémentaire,
la progression du nombre de
professionnels de santé, les
dispositifs d’exonération du ticket
modérateur. Alors que faire?
D’abord, garantir une meilleure
répartition géographique des
professionnels, sur la base du
volontariat, mais si nécessaire par
des mesures plus contraignantes.
Ensuite, maîtriser les
dépassements, soit dans le cadre
d’un accord avec les professionnels
de santé, soit sur décision de l’État
chargé de faire respecter l’égalité
dans l’accès aux soins. Enfin,
permettre à chacun de disposer
des éléments indispensables pour
apprécier la qualité des soins.
Sans attendre, les mutuelles
d’Harmonie Mutuelles ont décidé
de commencer à remplir ces
objectifs d’une part en adhérant à
Priorité santé mutualiste, d’autre
part dans le cadre d’une politique
de conventionnement avec
les professionnels de santé.
e médiateur de la République dispose désormais d’un nouveau
pôle santé et sécurité des soins
qui s’adresse au grand public comme
aux professionnels de santé. Sa mission ? Informer et traiter les réclamations mettant en cause le non-respect
du droit des patients, la qualité du système de santé, la sécurité et l’accès
aux soins, qu’il s’agisse d’établissements publics et privés de santé ou de
Le Dossier
pharmaceutique
se généralise en 2009
L
a Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil)
vient de donner son feu vert à la
généralisation du Dossier pharmaceutique. Expérimenté depuis 2007 à l’initiative de l’ordre des pharmaciens, son
principe est de recenser tous les médicaments – prescrits ou achetés en
automédication – délivrés pour chaque
patient dans les quatre derniers mois.
L’objectif étant en particulier de mieux
repérer les risques d’interactions et les
éventuels traitements redondants, susceptibles d’entraîner des surdosages.
Tout assuré peut désormais demander
à son pharmacien de lui ouvrir un dossier pharmaceutique. Attention: toutes
les officines ne sont pas encore en
capacité de le proposer, et la généralisation devrait s’étaler jusqu’à fin 2010.
À terme, le Dossier pharmaceutique
devrait alimenter le volet médicament
du futur dossier médical personnalisé
(ou DMP), récemment relancé par les
pouvoirs publics.
Pour suivre le déploiement du dossier pharmaceutique sur le territoire, vous
pouvez consulter une carte sur le site
http://www.ordre.pharmacien.fr/DP/
index9.htm ●
Essentiel Santé Magazine - février 2009
3
04-05_Actualite_N8:04_05_ACTU_N8
30/01/09
6:02
Page 4
ACTUALITÉ
EN BREF
Les tarifs des
professionnels de santé
AVC
Agir vite en appelant le 15
CORBIS
Un accident vasculaire cérébral
(AVC) est toujours une urgence.
Dès les premiers symptômes
– exemples : survenue brutale
d’une faiblesse d’un côté du corps,
difficultés à parler, ou perte, même
temporaire, de la vision d’un
œil – le premier réflexe doit être
d’appeler le 15. Ce principe est
actuellement rappelé par la
Société française neurovasculaire
(SFNV) dans sa campagne de
sensibilisation. À noter, les
pouvoirs publics viennent de
constituer un comité de pilotage
“AVC” afin d’évaluer et d’améliorer
la prise en charge immédiate des
victimes.
Combien coûtent une
échographie, un scanner,
une opération chirurgicale?
Depuis le début de l’année,
il suffit de se rendre sur le
site internet de l’assurance
maladie pour connaître
les professionnels de santé
de sa région et les tarifs
moyens pratiqués. Au total,
une centaine d’actes
techniques sont concernés.
www.ameli.fr, rubrique
“Assuré” puis “Adresses et
tarifs”.
Ces informations sont aussi
disponibles au 36 46 (prix
d’un appel local à partir d’un
poste fixe).
Carie dentaire chez l’enfant:
nouvelles recommandations
L’Agence française de sécurité sanitaire
des produits de santé (Afssaps) vient de
conclure à l’inutilité de prescrire du fluor
par voie orale (gouttes, comprimés) pour
l’enfant de moins de 6 mois. Ce n’est
qu’après qu’un apport de fluor peut être
apporté, selon le risque de carie, en complément du brossage quotidien.
À noter : en 2009, la Haute autorité de
santé (HAS) rendra publiques ses orientations sur la nouvelle politique de prévention de la carie dentaire.
Vivre avec le VIH
S’informer, s’orienter,
échanger… deux nouveaux
sites internet viennent
accompagner les personnes
séropositives.
Vivrepositif.fr a été élaboré
par des professionnels
de la santé spécialisés
dans l’infection par le VIH.
Il répond aux
problématiques du
quotidien.
Seronet.info réunit la plus
grande communauté
francophone concernée
par le VIH et propose
de multiples espaces de
discussion.
www.vivrepositif.fr
www.seronet.info
150
millions, c’est le nombre de bénévoles en Europe.
En France, ils sont plus de 14millions, à donner de leur temps
à l’une des 1100 000 associations.
Source : Fédération française du bénévolat et de la vie associative, 2008.
La Mutualité Française
fait bouger les collégiens
“B
4
Essentiel Santé Magazine - février 2009
Un portail pour
les 15-30 ans
MASTERFILE
ouge… une priorité pour ta santé !” : c’est le nom du programme de prévention
contre l’obésité lancé par la Mutualité Française en partenariat
avec l’Union nationale du sport
scolaire. L’objectif est de lutter contre
la sédentarité des collégiens de 11
à 14 ans – un âge où la baisse
d’activité physique est la plus marquée. Des outils d’évaluation et du
matériel sportif sont mis à la disposition des enseignants afin de
mesurer le niveau de condition physique des élèves et de les sensibiliser
sur l’intérêt de pratiquer une activité physique régulière. Le programme est actuellement décliné dans certains collèges des régions Ilede-France, Lorraine, Bourgogne et Franche-Comté. Il sera
généralisé à l’ensemble du territoire pour la rentrée scolaire 2009.
Pour en savoir plus : www.bougetasante.fr. ●
Lancé par les pouvoirs
publics, le nouveau portail
www.jeunes.gouv.fr veut
répondre aux besoins
des jeunes. L’objectif?
Donner, via des thématiques
telles que la formation initiale
et continue, le logement,
la santé, le handicap, l’emploi
ou les loisirs, des réponses
claires pour orienter
les jeunes dans leurs
démarches.
www.jeunes.gouv.fr
04-05_Actualite_N8
2/02/09
22:44
Page 5
Un “portail public
du médicament” en 2009
Haute Autorité de Santé,
Afssaps, Cnam, direction du
ministère de la Santé. Mais
attention, il ne se substituera
pas au rôle de conseil du
médecin et du pharmacien,
toujours indispensable.
Pour accéder à la première
version du portail qui sera
lancée d’ici quelques semaines,
il suffira d’aller sur l’une des
adresses suivantes :
www.medicfrance.sante.gouv.fr
ou www.portailmedicaments.sante.gouv.fr
GETTY IMAGES
Le ministère de la Santé va
progressivement mettre en
place un site internet tout
public pour tout savoir sur les
médicaments : composition,
niveau d’efficacité, effets
secondaires, coût, taux de
remboursement… L’objectif
est de permettre aux
internautes d’accéder
facilement à une information
récente et fiable. Ce portail
regroupera les informations
de toutes les institutions
impliquées dans ce domaine:
14
ans, c’est l’espérance de vie d’une femme âgée de 75 ans en France ;
elle est de 11ans pour les hommes (soit près d’une année supplémentaire par rapport
à 1999, pour les deux sexes).
Source : Vieillissement des populations et état de santé dans les régions de France, Fédération nationale des observatoires de santé, septembre 2008.
France
Domicile
ouvre un site pour les aidants familiaux
P
BSIP
our soutenir leurs proches en perte d’autonomie, les aidants familiaux ont besoin
d’informations et de conseils. Créé par
France Domicile, le site www.aiderensemble.fr
répond à leurs questions. L’internaute peut y
trouver des informations sur “la vie à domicile”
avec, par exemple, “trucs et astuces” destinés à
sécuriser le logement ou aménager la salle de
bains, en prévention des chutes des personnes
âgées. Il peut aussi via la rubrique “droits et
aides” tout savoir sur l’allocation personnalisée
d’autonomie (APA). Le site permet également à
l’aidant de reconnaître les premiers signes de
stress (irritabilité, difficulté d’endormissement,
impression de grande fatigue) et de trouver les
moyens pour le limiter. ●
Essentiel Santé Magazine - février 2009
5
06_Actualite_N8:1
30/01/09
6:30
Page 6
ACTUALITÉ
KIOSQUE
Un guide pour mieux
vivre chez soi
Médicaments
génériques
:
peut mieux faire
Copie conforme d’un
médicament de marque dont le
brevet est tombé dans le
domaine public, le générique est
de plus en plus utilisé. Mais le
marché français reste en retard
à l’échelle européenne. Dans
une récente étude, la Mutualité
Française montre qu’une boîte
sur cinq délivrée en France était
un médicament générique en
2007, contre déjà une boîte sur
deux en Allemagne et au
Royaume-Uni en 2005.
Contrairement à certains
doutes émis, les génériques ne
sont pas des médicaments “au
rabais”. Pour preuve, une étude
publiée en décembre 2008
dans le Journal of the
American Medical Association
qui a conclu à une efficacité
identique à celles des
médicaments de marque
prescrits pour des maladies
cardiovasculaires.
817
euros par an, c’est le montant moyen des dépenses
de santé restant à la charge des personnes atteintes
d’un cancer en France.
Une charge financière qui ajoute aux souffrances
physiques et morales liées aux traitements.
Source : Ligue contre le cancer, enquête réalisée auprès de 700 personnes, 2008.
Une collection qui va faire du bruit
6
Après le suicide
d’un proche
Henri Keller, éd. Pascal et Mutualité
Française, 2008. 7 €. ●
Essentiel Santé Magazine - février 2009
PLAINPICTURE
L
a Mutualité Française et les éditions Pascal ont lancé une nouvelle collection santé baptisée
“Tapage”. Destinée au grand public,
elle aborde sans tabou les questions de
santé et de protection sociale. Deux
ouvrages sont déjà édités : le premier
s’intitule La médecine à l’envers. En
11 chapitres, André Chassort pointe les
dysfonctionnements de notre système
de soins. Puisant dans son expérience
de médecin généraliste, l’auteur livre
ses solutions, qui relèvent souvent du
simple bon sens. Dans sa Lettre ouverte
aux déprimés, Pascal-Henri Keller
s’intéresse aux victimes de la souffrance dépressive autant qu’à leur
entourage et à ceux qui la traite.
La médecine à l’envers, Dr André Chassort, éd. Pascal et Mutualité Française,
2008. 10 €.
Lettre ouverte aux déprimés, Pascal-
L’Agence nationale
des services à la
personne (ANSP)
publie le premier
guide de l’aide à
domicile. Destiné
aux personnes en perte
d’autonomie et aux
handicapés, ce document leur
donne de précieux repères:
comment évaluer sa
situation? Comment
s’assurer que l’on s’adresse
au service le plus adapté?
Quels avantages fiscaux?
Un guide pour rester “acteur”
tout au long de ses
démarches.
Des services de qualité pour
mieux vivre chez vous,2008.
5, 80€.
Ce guide est disponible
gratuitement sur
www.servicesalapersonne.
gouv.fr/Skins/ANSP/desservices-de-qualite-pourmieux-vivre-chez-vous(8516).cml
À savoir: une version audio
est prévue prochainement
sur ce même site.
ANSP
3, square Desaix, 75015 Paris.
Tél.: 32 11 (0,12 €/min).
Détresse, colère, culpabilité,
isolement… chaque année,
plusieurs dizaines de milliers
de personnes sont touchées
par le suicide d’un proche.
C’est pour les aider à
supporter ce deuil pas
comme les autres que le
Dr Christophe Fauré a écrit
Après le suicide d’un proche.
S’appuyant sur des
témoignages de personnes
qui ont réussi à se
reconstruire, l’auteur délivre
un message d’espoir.
Après le suicide d’un proche,
Vivre le deuil et se
reconstruire, DrChristophe
Fauré, Albin Michel, 2007.
15 €.
07_9-SOCIÉTÉ_N8
27/01/09
23:17
Page 7
2007 CRÉATAS IMAGES/MATTON
SOCIÉTÉ
La médecine
du bien vieillir
Esthétique
ou prévention?
La “médecine morphologique et anti-âge” est désormais reconnue
par l’ordre des médecins. Entre soins esthétiques et prévention de santé,
quelles en sont ses frontières ?
Essentiel Santé Magazine - février 2009
›››
7
07_9-SOCIÉTÉ_N8
27/01/09
23:18
Page 8
SOCIÉTÉ
POINT DE VUE
Nous faisons attention à ne pas
vieillir trop vite, nous surveillons
notre alimentation, notre
sommeil. Pour certains, et en
particulier dans certains métiers,
garder l’apparence de la jeunesse
est devenu un idéal. On est dans
un déni du temps, proche du
délire. Et puis ce bien vieillir reste
encore très inégalitaire. Cela a un
coût que tout le monde ne peut
pas se permettre. Finalement
l’idée d’un vieillissement réussi
ce serait plutôt accepter de vieillir
avec des petits problèmes de
santé mais en maintenant une
qualité de vie qui nous convienne,
aidés par une médecine qui
améliore notre santé.
Bernadette Puijalon,
anthropologue spécialiste du
vieillissement, université de Paris-XII
RICK GOMEZ/CORBIS
Une pression
sociale
Les actes esthétiques sans chirurgie ont été multipliés par sept en dix ans.
L
e ministère de la Santé réactive
son plan national Bien vieillir
lancé en 2005, posant les jalons
d’un “vieillissement réussi tant
du point de vue de la santé individuelle
que des relations sociales”.
L’esthétique sans chirurgie
Le corps médical n’est pas en reste : il
existe désormais une médecine morphologique et anti-âge, dont le diplôme
interuniversitaire est ouvert en formation complémentaire aux médecins
généralistes, aux spécialistes (dermatologues, chirurgiens, endocrinologues…) et aux internes. Ce diplôme
À SAV O I R
› Bien vieillir,
une bonne hygiène de vie
NOE
LH
END
RICK
SON
/GET
TY I
MAG
ES
Il y a des règles simples, sur lesquelles tout le corps médical
s’accorde. Manger équilibré, ne pas s’exposer trop longtemps au
soleil, pratiquer une activité physique régulière, ne pas fumer, éviter
de boire de l’alcool, sont autant de principes simples et efficaces.
Comme le rappelle le plan Bien vieillir, “l’alimentation équilibrée
et l’activité physique sont des facteurs de protection contre
les maladies cardio-vasculaires, le cancer, le diabète, les risques
d’ostéoporose et de surpoids. À tous les âges de la vie,
la nutrition est un enjeu majeur de prévention en santé”.
En parler avec son médecin permet de mieux cerner
ses besoins et de se motiver.
8
Essentiel Santé Magazine - février 2009
est officiellement reconnu par le conseil
national de l’ordre des médecins depuis
2006. Ses spécialités ? La prévention
et l’accompagnement pour lutter contre
les “effets prématurés du vieillissement”, dont le premier volet inclut
toutes les interventions esthétiques ne
relevant pas de la chirurgie : de la
simple épilation laser pour ôter des
poils disgracieux, jusqu’aux injections
de toxine botulique – ou de collagène –
pour combler les rides du front. Beaucoup de ces produits ont fait leur
preuve, mais leur utilisation n’est pas
sans risque. D’où l’idée de cette formation. “Sa reconnaissance a pour objet
27/01/09
23:19
Page 9
GETTY IMAGES
07_9-SOCIÉTÉ_N8
de barrer le chemin à des médecins, dits
esthétiques, dont certains ont eu des
pratiques douteuses ou déviantes”,
explique le Dr Xavier Deau, président
de la section formation et compétences
médicales de l’ordre national des médecins. Aujourd’hui, 160 diplômés peuvent apposer la plaque “médecine morphologique et anti-âge” devant leur
cabinet.
La prévention avant tout
La prévention et la prise en charge globale des petits maux du vieillissement
constituent l’autre versant de cette
médecine émergente. Lors de “consultations anti-âge”, le médecin prend le
temps d’écouter le patient et d’examiner aussi bien sa santé psychique que
sa forme physique, son activité sexuelle,
son alimentation, ou son équilibre hormonal. Le plan Bien vieillir du ministère
de la Santé prévoit d’ailleurs une future
“consultation longévité”, accessible à
toutes les personnes de 55 à 70 ans
ayant cessé leur activité. “Une occasion
privilégiée pour le patient de faire le
point sur l’état de sa santé, de prévenir
tout risque de perte d’autonomie et de
déterminer avec lui la mise en place
d’un programme personnalisé de prévention, de dépistage et, si nécessaire,
de prise en charge sanitaire et médicosociale”, précise le ministère de la
Santé. Elle sera lancée cette année à
titre expérimental.
Bien choisir son médecin
Plusieurs milliers de médecins généralistes ou dermatologues pratiquent
la médecine esthétique, régulièrement
ou occasionnellement, sans avoir reçu
de formation universitaire. Mais attention au “charlatanisme”, prévient le
professeur Laurent Lantiéri, chef du
service de chirurgie plastique et
reconstructrice au CHU Henri Mondor
de Créteil : “Je vois de plus en plus de
patients suite à des complications.
Mais dans le cas d’interventions sur la
peau, les chirurgiens plasticiens et les
dermatologues restent les mieux placés.” Avant de se lancer dans un soin
esthétique, mieux vaut donc se renseigner sur les qualifications et les
compétences de son médecin auprès
du conseil de l’Ordre, et sur le type de
produits employés, dont certains n’ont
pas encore été validés scientifiquement par des tests. Comme pour la chirurgie esthétique qui est régie par des
textes de loi, la médecine esthétique
sera bientôt encadrée par des mesures,
à l’étude au ministère de la Santé, pour
protéger les patients. ●
Stéphanie Pichon
*Unité de surveillance de la santé en Europe. Étude
parue dans The Lancet, le 17 novembre 2008.
Pour en savoir plus
Association française de médecine
morpho-esthétique et anti-âge
Pour les informations sur les soins
et tarifs de la médecine anti-âge :
60, bd Malesherbes, 75008 Paris.
Tél.: 05 57 81 41 73. www.afme.org
Le conseil national de l’ordre des
médecins pour trouver le nom d’un
médecin et ses compétences :
180, bd Haussmann, 75008 Paris.
Tél.: 01 53 89 32 00.
Courriel: [email protected].
www.conseil-national.medecin.fr,
rubrique “Annuaire”, sous-rubrique
“Mention reconnue par l’Ordre”.
À lire
“Le guide de la nutrition à partir
de 55 ans – la santé en mangeant et en
bougeant”, édité par l’INPES (Institut
national de prévention et d’éducation à la
santé) à commander auprès de chaque
comité départemental ou à télécharger
sur le lien http://www.inpes.sante.fr/
CFESBases/catalogue/pdf/932.pdf
“Prévenir les maladies et promouvoir
la santé”, Gérontologie et Société,
n° 125, ouvrage collectif avec article
de Bernadette Puijalon, éd. Fondation
nationale de la gérontologie. 25 €.
Commande en appelant au
01 55 74 67 02 ou par courriel :
[email protected].
Essentiel Santé Magazine - février 2009
9
10-11-SOCIÉTÉ_N8
28/01/09
23:26
Page 10
SOCIÉTÉ
IVG : où en est-on
aujourd’hui ?
Le nombre d’avortements reste élevé en France, malgré un usage important
des moyens de contraception. Pourquoi et quelles sont les solutions ?
PETER CADE/GETTY IMAGES
P
Deux grossesses non
prévues sur trois surviennent
chez une femme qui déclare
utiliser un contraceptif.
À S AVO I R
lus de 30 ans après le vote de
la loi Veil légalisant l’avortement, près de 210 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) sont pratiquées chaque
année en France. Un chiffre à mettre
en regard des 830 000 naissances
annuelles. Une situation qui peut
paraître paradoxale dans un pays où le
taux d’utilisation de contraceptifs est
l’un des plus élevés d’Europe. La situation surprend Bérengère Poletti, auteur
d’un rapport sur le sujet, présenté à
l’Assemblée nationale en octobre dernier* : “La majorité des avortements
concerne des femmes qui utilisent un
contraceptif, ce qui signifie que nous
pouvons parler d’un échec de la contraception en France.” Parmi les explications – multiples – à ce phénomène,
l’entretien d’un “modèle contraceptif”.
“La norme veut que l’on commence sa
vie sexuelle avec le préservatif, que l’on
passe ensuite à la pilule lorsque la relation se stabilise, pour utiliser le stérilet après avoir eu des enfants”,
explique Nathalie Bajos, chercheuse à
l’Inserm**.
Modes de vie et moyens
de contraception
Il existe pourtant une grande variété
de moyens de contraception efficaces,
à choisir en fonction de son mode de
vie. Ainsi, l’une des principales causes
– évitables – de recours à l’IVG est liée
aux oublis de pilule qui concernent
plus d’une femme sur cinq. “Vécu
comme une libération il y a 40 ans, ce
petit comprimé à prendre quotidien-
Chacun sa contraception
En dehors de la pilule, il existe
de nombreuses méthodes
contraceptives. Il est capital de
choisir la sienne en fonction de son
mode de vie et de sa sexualité.
changé toutes les semaines
pendant 3 semaines.
La quatrième semaine,
son absence provoque les règles.
› Le stérilet. Placé en quelques
L’anneau vaginal. Il se place
dans le vagin pour 3 semaines.
La femme l’enlève la 4e semaine,
ce qui déclenche les règles.
minutes dans l’utérus par un
médecin, il peut être gardé 4 à
10 ans. Contrairement aux idées
reçues, il n’est pas réservé aux
femmes qui ont eu un enfant.
›
Le patch. Il se colle sur la peau
pour une semaine et doit être
10
›
› L’implant. Inséré sous
la peau du bras par un médecin
en quelques minutes, il est
efficace pendant 3 ans.
Essentiel Santé Magazine - février 2009
›
Le préservatif. Il est le seul
contraceptif à protéger aussi
des infections sexuellement
transmissibles et du VIH.
À noter que dans sa version
féminine il convient aux personnes
allergiques au latex, car il n’en
contient pas.
Retrouvez toutes les informations
sur : www.choisirsacontraception.fr
(voir également Essentiel Santé
Magazine, n° 5, juin2008,
“Contraception et fausses
croyances”).
28/01/09
23:27
Page 11
ANNIE ENGEL/CORBIS
10-11-SOCIÉTÉ_N8
Depuis 2001, les Françaises peuvent avoir recours à l’IVG jusqu’à 12 semaines de grossesse.
nement n’est plus chargé du même
enjeu aujourd’hui, et il apparaît plutôt comme une contrainte”, explique
Bérengère Poletti.
Mais ces oublis n’expliquent pas tout.
“Certaines femmes connaissent mal le
fonctionnement de leur corps”, note
Marie-Pierre Martinet, secrétaire générale du Mouvement français pour le
planning familial. L’urgence d’informer
sur le sida a fait oublier la nécessité
d’une information plus large sur l’ensemble des moyens de contraception,
au-delà du préservatif. Un effort de formation et d’information des femmes,
des médecins, et bien sûr des hommes
est donc indispensable. Cela ne résoudra pas tout, mais cela permettra peutêtre de réduire le recours à l’IVG.
“Même s’il y a 210 000 avortements,
cela signifie aussi qu’autant de femmes
ont pu accéder à ce droit fondamental”, rappelle Marie-Pierre Martinet.
Pourtant, certaines difficultés d’accès
– notamment dues au fait que cet acte
médical est mal rémunéré – et le
départ à la retraite des “médecins militants”, qui ont porté la loi Veil sur le
terrain, font craindre un recul de ce
droit. “Restons vigilants donc, pour
que l’accès à l’IVG soit assuré à toutes
les femmes, sur la totalité du terri-
toire”, conclut la secrétaire générale
du Planning familial. ●
Alice Billouet
*Rapport d’information sur l’application de la loi du
4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de
grossesse et à la contraception, déposé à l’Assemblée
nationale le 22 octobre 2008 au nom de la délégation
aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre
les hommes et les femmes.
**Auteur de Pourquoi le nombre d’avortements n’a-t-il
pas baissé en France depuis 30 ans?, Populations et
société, décembre 2004.
Pour en savoir plus
Mouvement français pour
le planning familial
4, square Saint-Irénée, 75011 Paris
Tél.: 01 48 07 29 10
www.planning-familial.org
Mutuelles à vos côtés
Garantir le droit à l’IVG
Depuis janvier 2007,
la Mutualité Française et
le Mouvement français
pour le planning familial
travaillent ensemble
pour faciliter l’accès
à la contraception et
l’éducation à la sexualité.
Lors d’un colloque sur
le droit à l’avortement
en Europe, organisé en
septembre dernier, ces
deux institutions se sont
engagées à œuvrer pour
faire reconnaître le droit
à l’IVG et garantir son
accès effectif partout
en Europe. Elles mènent
sur le terrain des actions
d’information et de
prévention, et les
mutuelles ont renforcé
leur politique de
remboursement
des contraceptifs.
Une étude spécifique
pour mieux comprendre
les obstacles culturels
et sociaux à la
contraception pourrait
par ailleurs être réalisée
prochainement par
ces deux institutions.
Sites internet et permanences
téléphoniques:
• www.sante.gouv.fr (dossier
“Contraception et IVG”)
• www.choisirsacontraception.fr
• Écoute sexualité contraception
avortement (numéro vert, gratuit
depuis un poste fixe) :
0 800 803 803 (nord de la France) ou
0 800 105 105 (sud de la France).
Essentiel Santé Magazine - février 2009
11
12_SOCIÉTÉ_N8
2/02/09
23:00
Page 12
SOCIÉTÉ
Classes virtuelles:
de réels bienfaits
Des classes virtuelles
permettent à
des enfants et
à des adolescents
hospitalisés
de garder un
lien direct avec
le monde scolaire.
Une belle
innovation malgré
un développement
encore restreint.
mencer par l’enseignement à distance, dispensé par le Cned,
organisme public rattaché à
l’Éducation nationale qui met
parallèlement en place des
centres scolaires dans la plupart
des grands hôpitaux. Des professeurs y assurent régulièrement des cours individualisés.
Enfin, des associations comme
l’École à l’hôpital proposent
également leurs services.
Des enseignants bénévoles se
rendent soit à l’hôpital soit au
domicile.
Pour devenir bénévole ou participer à la création d’une classe virtuelle pour son enfant, le mieux est
de s’adresser aux associations ou aux
Académies pilotes du projet. ●
Cécile Mortreuil
P
lus de 150000 enfants
de la maternelle au
lycée sont hospitalisés
chaque année, parfois pour de
longs séjours. Pour éviter une rupture
dans leur scolarisation, des dispositifs
de classe virtuelle ont vu le jour dans
quelques hôpitaux de France ou dans
les Académies*. Leur principe ? De sa
chambre ou de l’hôpital, l’élève malade
suit le cours en même temps que ses
camarades. Tout ce qui est écrit au
tableau s’inscrit en même temps sur son
écran d’ordinateur. Il écoute le professeur et peut poser des questions (oralement ou par écrit). Il est donc tout à fait
possible d’“envoyer” l’élève au tableau.
Apprendre et guérir
“Cet apport informatique lui permet de
suivre une scolarité presque normale,
mais aussi de garder le contact avec
ses camarades. Toute la classe lui dit
« bonjour » en début d’heure”, précise
12
*C’est le cas notamment à l’hôpital Robert-Debré
(Paris) ou dans les Académies de Caen, de Nantes et
de Grenoble.
Noël Chenouard, professeur de mathématiques au lycée Joubert d’Ancenis
(Loire-Atlantique), un établissement
pionnier en matière de classe virtuelle.
Encore marginales, ces classes s’adressent aux enfants qui partagent leur
temps entre l’hôpital, leur domicile, les
centres de soin, et leur établissement
scolaire. “Apprendre, avoir un projet,
rompre l’isolement… c’est primordial
dans le processus de guérison”, affirme
Thierry Paccault, conseiller en technologies de l’information et de la communication pour l’éducation au rectorat de
Nantes.
Au-delà de cette innovation, d’autres
solutions existent pour qu’un enfant
malade poursuive ses études. À com-
Essentiel Santé Magazine - février 2009
Pour en savoir plus
• L’École à l’hôpital.
Pour les hôpitaux de Paris,
Ile-de-France et Oise :
89, rue d’Assas, 75006 Paris.
Tél. : 01 46 33 44 80.
Fax : 01 44 07 35 39.
Pour les autres départements :
c/o FEMDH, Hôpital Broussais,
96, rue Didot, 75014 Paris.
Tél. : 01 45 40 67 54. www.femdh.fr
• Centre national d’enseignement
à distance (Cned), BP 60200,
86980 Futuroscope Chasseneuil Cedex.
Tél. : 05 49 49 94 94. www.cned.fr
13_17_SANTÉ_N8
28/01/09
0:40
Page 13
RYAN MCVAY/GETTY IMAGES
SANTÉ
Nutrition
Quelle
eau boire?
L’eau est essentielle à la vie. Mais laquelle choisir pour rester en bonne
santé ? Entre idées reçues et réalité, le point en toute transparence.
Essentiel Santé Magazine - février 2009
›››
13
13_17_SANTÉ_N8
28/01/09
0:40
Page 14
SANTÉ
L’eau du robinet
L’eau du robinet est particulièrement
fiable en France. Elle fait l’objet de
contrôles obéissant à des normes
sévères. Ses doses en fer, en pesticides
ou en sulfates, sa concentration en sels
minéraux sont strictement réglementées. Néanmoins, certaines installations rurales, surtout en montagne,
n’ont pas toujours le niveau de qualité
des grandes villes et il faut être plus
vigilant. De même, certaines personnes
ne doivent pas consommer d’eau du
CORBIS
C
ertes, une bonne alimentation
saine et diversifiée contribue
à garder un corps en bonne
santé. Mais qu’en est-il de
l’eau que nous buvons tous les jours ?
L’eau est essentielle à une bonne
hydratation du corps, composé aux
deux tiers d’éléments liquides. À tel
point qu’une forte déshydratation, surtout chez les jeunes enfants et les personnes âgées, peut entraîner des
troubles sérieux : fatigue, sécheresse
de la peau, essoufflement, baisse de la
tension artérielle… En outre, l’eau
– même celle du robinet – représente
un apport important de sels minéraux
(calcium, magnésium…) et d’oligoéléments (fluor, zinc, cuivre…) qui
participent au bon fonctionnement de
l’organisme.
Les trois quarts des Français sont satisfaits de la qualité de l’eau du robinet.
Les insatisfaits lui reprochent surtout son goût chloré. (Les Français et l’eau,
Baromètre C.I.Eau/TNS Sofres, 2008).
robinet pour éviter tout risque infectieux. En particulier celles qui sont porteuses du VIH ou qui sont immunodéprimées sévères.
Quant à savoir si une eau en bouteille
est préférable à celle du robinet, Laurent Chevallier, docteur consultant en
nutrition, praticien attaché au CHU de
Montpellier, est très clair : “Je recommande l’eau du robinet, sauf quand,
par exemple, les teneurs en nitrates
sont trop proches de la limite réglementaire de 50 mg/l maximum, ou de
25 mg/l pour les femmes enceintes, ou
encore lorsqu’il existe des tuyaux en
plomb dans les habitations.”
Autre exception : les bébés de moins
de 6 mois pour lesquels il est préférable
d’utiliser une eau en bouteille adaptée
à l’alimentation des nourrissons. À partir de l’âge de 6 mois, et jusqu’à 2 ans,
À S AVO I R
14
Enfin, l’eau est surveillée en continu
afin de limiter certains polluants.
• Nitrates et pesticides
Pour être consommée tous les
jours, l’eau du robinet ne doit pas
dépasser 50mg/l de nitrates et
0,5 microgramme par litre (µg/l) de
pesticides. Des normes plus strictes
sont recommandées pour certaines
personnes (voir article).
• Plomb
L’eau du robinet en contient généralement
très peu, environ 5 µg/l pour une limite
fixée à 25 µg/l (10 µg/l fin 2013).
Essentiel Santé Magazine - février 2009
NDO
IMAGE
S/GE
TTY
IMAGE
S
Un tiers de ces eaux proviennent des
eaux de surface (rivières, canaux, lacs…)
et les deux tiers sont d’origine
souterraine. Pour les rendre potables, ces
eaux sont filtrées puis mélangées le plus
souvent à de l’ozone ou à du chlore
gazeux pour éliminer toute trace de
germe. Dernière étape : l’ajout de chlore
garantit la qualité de l’eau pendant
son transport jusqu’au robinet du
consommateur. Sa teneur est
généralement toujours en dessous de
0,3 mg/l. Cette quantité de chlore ne
présente pas de risque pour la santé.
ALTRE
› Choisir l’eau du robinet
0:41
Page 15
l’eau du robinet peut entrer sans problème dans l’alimentation du bébé si
elle contient moins de 25 mg de nitrates
par litre.
À savoir, pour préserver sa qualité il faut
suivre des règles simples d’hygiène.
Ainsi, après quelques jours d’absence,
il est important de laisser couler l’eau
quelques secondes avant de la consommer. Cela permet d’éliminer d’éventuelles traces de métaux présents dans
les canalisations, surtout si celles-ci
sont en plomb. Pour éviter tout gaspillage, cette eau peut servir au lavage
des mains ou à l’arrosage. Il est aussi
impératif de faire chauffer l’eau froide
du robinet pour préparer le thé, le café,
cuire les pâtes… plutôt que d’utiliser
directement de l’eau chaude. Celle-ci
peut en effet s’altérer en stagnant dans
les canalisations d’eau chaude. À savoir
aussi, l’eau du robinet ne peut être
conservée plus de 48 heures au réfrigérateur (dans une bouteille fermée).
Attention, en ce qui concerne l’eau des
puits privés, il est impératif de la faire
contrôler régulièrement.
Eaux en bouteille
Pour les eaux en bouteille, on distingue deux catégories : les eaux de
source et les eaux minérales. Les premières répondent aux mêmes normes
de potabilité que l’eau du robinet. À
MAG
ES
• Arsenic
L’arsenic est naturellement présent
dans les sols et peut également
provenir d’activités industrielles. Sa
limite de qualité est fixée à 10µg/l.
• Médicaments
À savoir : la présence de résidus de
médicaments dans les eaux de
surface est de plus en plus évoquée.
Actuellement, aucune étude
n’indique d’effet sur la santé
humaine.
Chez les nourrissons, les besoins en eau sont plus importants que chez
l’adulte. Il faut donc être très vigilant, plus particulièrement lors de fortes
chaleurs, en cas de diarrhée aiguë ou de fièvre.
l’inverse, les eaux minérales revendiquent des effets bénéfiques sur la
santé. “Certaines, riches en minéraux,
restent des produits qu’il faut consommer de façon passagère pour des
besoins précis : troubles du transit,
sudation importante après un effort
physique, et en cas de forte chaleur,
apports en calcium”, précise le docteur Chevallier. Pour un usage familial
quotidien, l’Académie nationale de
médecine recommande une eau faiblement minéralisée : la mention
GETTY IMAGES
28/01/09
VOISIN/PHANIE
13_17_SANTÉ_N8
“résidu sec à 180 °C” sur l’étiquette
de la bouteille doit indiquer une valeur
inférieure à 500 mg/l. La simple mention sur la bouteille “convient à la préparation des biberons” suffit à savoir
que l’eau peut être bue tous les jours
sans inconvénient.
Enfin, si le choix se porte sur une eau
en bouteille, il peut être intéressant
d’alterner les marques pour varier les
apports en minéraux et en oligoéléments. ●
Alice Billouet
› Filtrer l’eau du robinet ?
Les carafes filtrantes et les dispositifs de traitement complémentaires
(adoucisseurs ou autres) après compteurs ne sont pas recommandés.
Ils peuvent devenir de véritables “nids à bactéries” dès lors que
la notice d’emploi concernant leur entretien et la fréquence de leur
remplacement n’est pas respectée. Attention : il faut aussi savoir
que l’eau déchlorée, qui n’a donc plus de protection face aux germes,
doit être consommée sous 6 à 7heures. Enfin, les systèmes de
filtrage retiennent également des minéraux et oligo-éléments utiles
à l’organisme, comme le calcium, le magnésium, le fluor, le fer…
Essentiel Santé Magazine - février 2009
15
13_17_SANTÉ_N8
28/01/09
0:41
Page 16
STEPHEN WELSTEAD/CORBIS
SANTÉ
ll n’y a pas de calories dans l’eau. Mais à condition de la boire nature. Attention ! Certaines boissons ont la couleur de
l’eau, mais sont aromatisées.
De quoi le corps a-t-il besoin ?
Boire beaucoup n’améliore pas le fonctionnement des reins, n’augmente pas
l’élimination des toxines et ne fait pas maigrir ! Mais mieux vaut boire beaucoup
que pas assez.
“E
au à volonté” recommande le
Programme national nutrition
santé (PNNS). Inutile donc de
se modérer ou de se forcer.
Boire quand on a soif ou envie s’avère
suffisant pour la plupart des adultes
en bonne santé et dans des conditions
climatiques normales. De plus, l’alimentation contribue à compléter quotidiennement notre hydratation. “On
oublie souvent, par exemple, que les
fruits et les légumes contiennent 80 à
90 % d’eau. Si une personne en mange
régulièrement, et ne consomme pas
trop de sel, boire un litre à un litre et
demi de liquides par jour peut être suffisant”, détaille le professeur Hubert
Nivet, néphrologue au CHU de Tours.
En avril 2008, une étude américaine
établissait que boire 1,9 litre d’eau par
jour ne répondait à aucune recommandation scientifique et ne présen-
16
tait pas d’intérêt pour la santé*. “Se
contenter de boire quand on a soif suffit. Boire au-delà n’entretient pas les
reins et ne détoxifie pas le corps.
Quelle que soit la quantité de liquide
à traiter, le rein retient les molécules
utiles à l’organisme et laisse passer
les autres. Les urines seront juste plus
ou moins concentrées”, affirme le
Pr Hubert Nivet.
Boire plus dans certains cas
Les seules situations où il faut impérativement augmenter sa consommation d’eau relèvent de la médecine. Si
l’on a des calculs ou une infection urinaire, une consommation accrue d’eau
peut être préconisée (selon avis médical). L’eau devient alors un remède.
“Pour autant, il ne faut pas s’imposer
ce mode de consommation à vie si l’on
a subi une seule infection urinaire”,
Essentiel Santé Magazine - février 2009
rappelle le docteur Damien Rizet, chirurgien urologue à Montpellier.
L’hydratation doit être aussi contrôlée
chez certaines personnes. C’est notamment le cas des nourrissons – qui ne
peuvent se faire entendre – et des personnes âgées, plus sensibles à la
déshydratation, et qui ne ressentent
pas forcément la soif. “En période de
canicule, ces personnes peuvent
prendre une eau plus fortement minéralisée pour compenser la perte de
minéraux due à la transpiration. Un ou
deux verres suffisent”, ajoute le docteur Damien Rizet. Attention ! La prise
de certains médicaments (diurétiques,
antihypertenseurs…) augmente également les pertes d’eau.●
A. B.
*Étude “Just add water” par les docteurs Dan Negoianu
et Stanley Goldfarb, parue dans le Journal of the American Society of Nephrology.
13_17_SANTÉ_N8
2/02/09
22:48
Page 17
POINT DE VUE
Pour en savoir plus
Dr Laurent Chevallier,
consultant en nutrition,
praticien attaché au CHU de
Montpellier et en clinique.
Boire beaucoup ne fait pas maigrir
L’eau est la boisson la plus
désaltérante et la seule
indispensable! Elle
permet d’assurer une
bonne hydratation des
cellules et de compléter
nos apports quotidiens
en minéraux et en oligoéléments. Actuellement,
nos besoins en eau sont
perturbés par la
multiplication des
boissons rafraîchissantes
sans alcool. Ces boissons,
plus ou moins
sucrées ou
édulcorées,
entraînent une
confusion: on ne
sait plus si l’on
boit parce que l’on
est attiré par le
sucre ou parce
que l’on a soif.
Cela favorise le
surpoids et
l’obésité, en
particulier
chez les enfants.
La première
recommandation est
donc de ne consommer
que de l’eau à table,
qu’elle soit plate ou
gazeuse. Pour ne pas
fausser les besoins du
corps, il est tout aussi
important de ne pas
manger trop
salé. L’excès de sel donne
soif et accentue l’envie
de boissons sucrées.
À savoir aussi: boire
beaucoup d’eau,
contrairement à une idée
reçue, n’aide pas à
maigrir. L’eau ne dissout
ni les graisses ni les
sucres.
Enfin, boire pendant les
repas n’est pas du tout
contre-indiqué. Le
brassage alimentaire
se fait toujours mieux
si on boit un peu en
mangeant. L’eau
est toujours bonne
à prendre, quel que
soit le moment de
la journée!
Pour connaître les caractéristiques de
l’eau de votre commune, vous pouvez
contacter votre mairie, la Direction
départementale des affaires sanitaires et
sociales (Ddass) et votre fournisseur
d’eau.
Pour plus d’informations sur la qualité de
l’eau potable en France:
•www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/
eau/accueil.htm
• www.ecologie.gouv.fr/-Eau-potable
.html
• www.eaufrance.fr
Les agences de l’eau : informations sur la
qualité de l’eau, son cycle, son prix et les
problèmes de pollution.
www.lesagencesdeleau.fr
Surveillance des maladies liées à l’eau
en France.
www.invs.sante.fr/display/?doc=
surveillance/eau_sante/index.htm
Le site de l’Agence française de sécurité
sanitaire des aliments (Afssa), 27, av. du
Général-Leclerc, 94700 Maisons-Alfort.
Tél.: 01 49 77 09 20.
www.afssa.fr, rubrique “Alimentation
humaine” puis “Eaux”.
À lire
Tout savoir sur les aliments. Vérités et
impostures, par le Dr Laurent Chevallier,
éd. Le livre de poche, 2009 (à paraître).
6,50 €.
Choisir l’eau du robinet, fiche pratique
du ministère de l’Écologie et du
Développement durable, 2008.
www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/
Robinet.pdf
GARO/P
HANIE
Recommandations de l’Afssa sur les
critères de qualité des eaux en
bouteille pour une consommation
sans risque des nourrissons, 2003.
www.afssa.fr/Documents/EAUX2001
sa0257.pdf
Léo et l’eau, 2005. Un livre réalisé par
l’Inpes pour faire découvrir aux plus
petits les plaisirs de l’eau.
www.inpes.sante.fr/CFESBases/
catalogue/pdf/416.pdf
Essentiel Santé Magazine - février 2009
17
18_19_SANTÉ_N8
27/01/09
23:28
Page 18
SANTÉ
La dépression,
savoir la reconnaître
Plus qu’un simple mal-être, la dépression est une véritable pathologie
accompagnée de symptômes bien précis. Savoir la reconnaître, c’est se donner
les moyens de mieux la traiter.
“J’
aimais rire. Désormais,
je ne ris plus.” Comme
des millions de Français,
Patrick, aujourd’hui bénévole à France-Dépression, a vu sa vie
bouleversée par la maladie. “Pendant
trois ans, j’ai passé mes journées à ne
rien faire, à m’isoler du monde.” S’il s’en
est sorti aujourd’hui, c’est grâce à l’aide
de son médecin traitant qui lui a
conseillé de bons spécialistes.
Plus qu’un simple “coup de blues” passager, la dépression est une vraie maladie qui ne peut être vaincue qu’avec un
accompagnement médical. D’après une
récente enquête menée par l’Inpes*,
8 millions de Français ont vécu ou
vivront une dépression au cours de leur
vie. L’institut vient de mettre en ligne
un guide complet pour en savoir plus
sur la maladie (lire l’encadré).
Les différentes formes
de dépression
“La dépression prend des formes variées,
analyse Jean-Pierre Olié, chef de service
à l’hôpital Sainte-Anne. Elle peut faire
suite à un accouchement, être saisonnière à l’arrivée de l’hiver, délirante, marquée par une hypersomnie (et non pas
une insomnie) ou une hypersensibilité
aux attitudes d’autrui… Enfin, certaines
sont aiguës, d’autres chroniques quand
elles durent au-delà de deux ans.” Il ne
peut donc pas exister une réponse médicale unique face à une telle diversité.
“On distingue trois niveaux de gravité
de la dépression, ajoute David Gourion,
À S AVO I R
› Une maladie peut en cacher une autre
Les syndromes de la dépression peuvent également être la conséquence
d’une autre pathologie. Ainsi, les dérèglements de la thyroïde sont la
cause de nombreux états dépressifs. Toute pathologie qui entraîne
une altération de l’état général peut parfois être confondue avec une
dépression. Il en va de même avec les effets secondaires de certains
médicaments comme les corticoïdes.
“Je me souviens aussi d’un patient traité pour dépression qui était
venu me voir parce qu’il continuait à être très fatigué et que les
antidépresseurs n’avaient aucun effet sur lui, explique David Gourion.
J’ai finalement ordonné une IRM (imagerie par résonance magnétique)
qui a fait apparaître des métastases cancéreuses dans le cerveau. Avant
de prescrire des antidépresseurs, il faut réaliser un examen clinique
complet pour éliminer toutes les autres possibilités. D’où la nécessité
d’une collaboration étroite entre le médecin traitant et le psychiatre.”
18
Essentiel Santé Magazine - février 2009
psychiatre, auteur d’un livre récent sur le
sujet : les formes sévères, ou mélancoliques, qui nécessitent souvent – mais
pas toujours – une hospitalisation, les
formes avérées, qui justifient un traitement médicamenteux et/ou psychologique, et enfin, les dépressions mineures.
Dans ce dernier cas, la personne peut
encore mobiliser suffisamment de ressources pour évoluer favorablement
même sans médicament, à condition
d’être suivie dans de bonnes conditions.”
Un environnement familial et social de
bonne qualité, la pratique d’une activité
physique, et un soutien psychologique
peuvent contribuer à protéger contre les
formes mineures de dépression. Pour traiter les cas les plus sévères, les médicaments sont incontournables. Dans tous
les cas, l’alcool, qui aggrave les symptômes, est à proscrire.
Les symptômes
“La frontière entre une tristesse persistante et une dépression n’est pas
toujours facile à établir, prévient David
Gourion. C’est pourquoi il faut être
particulièrement rigoureux dans la
démarche diagnostique, qui est un
acte médical à part entière. La dépression est un syndrome, c’est-à-dire
non pas un seul symptôme mais un
ensemble de signes précis. Ce syndrome inclut notamment la fatigue,
les troubles de la concentration, du
sommeil, de l’appétit, la perte des
envies et du plaisir, la tristesse
et les idées noires. La notion de durée
est importante elle aussi. Au-delà de
15 jours, il faut consulter un médecin,
2/02/09
22:51
Page 19
GARO /PHANIE
18_19_SANTÉ_N8
Stigmatiser une personne dépressive, l’exhorter à “se bouger” ne sert à rien.
surtout si la maladie a un impact fort
sur la vie quotidienne, personnelle et
professionnelle.”
Que faire ?
La personne dépressive s’enferme dans
un cercle vicieux. Elle peut, à cause de
sa maladie, se heurter à l’incompréhension de son entourage, perdre son
emploi, et parfois même avoir à faire
face à une rupture sentimentale, du fait
des difficultés relationnelles induites
par la dépression. Tous ces événements
négatifs ne font qu’aggraver son état.
Le rôle de l’entourage est donc capital.
“Il ne faut surtout pas culpabiliser la
personne. Il faut plutôt l’entourer et l’inciter à consulter, car, plus la dépression
est traitée de façon précoce, plus elle
guérit vite”, estime Stéphanie Wooley,
présidente de l’Association FranceDépression.
Dans les cas les plus graves, la solution
passe souvent par les antidépresseurs,
comme le précise Jean-Pierre Olié :
“Depuis 50 ans, les médicaments ont
beaucoup évolué. Les antidépresseurs
de nouvelle génération entraînent
moins d’effets indésirables tout en
conservant une bonne efficacité. Ils
n’entraînent pas de dépendance, mais
leur arrêt doit se faire progressivement,
sur 2 à 4 semaines. Il faut bien réfléchir
avant la mise en place d’un traitement.
Aucun médecin ne devrait prescrire des
antidépresseurs sans avoir revu son
patient au moins une fois. Il faut
prendre le temps d’expliquer à la personne dépressive l’importance de poursuivre le traitement, même si elle se
sent mieux. La moitié des malades arrêtent à la fin du premier mois. Alors qu’un
traitement par antidépresseurs doit
durer entre 4 et 6 mois pour être efficace. Les anxiolytiques, eux, permettent de calmer la douleur, mais ne
règlent rien. Ils sont souvent prescrits
en attendant que l’antidépresseur fasse
effet, mais l’idéal est de les prendre sur
des durées les plus courtes possibles car
ils induisent une dépendance chez environ 25 % des patients.” ●
Nicolas Démare
* Institut national de prévention et d’éducation pour
la santé.
Pour en savoir plus
Pour télécharger le guide de l’Inpes La
dépression en savoir plus pour en sortir :
www.inpes.sante.fr/CFESBases/
catalogue/pdf/1057.pdf
Inpes
42, bd de la Libération,
93203 Saint-Denis Cedex.
Tél. : 01 49 33 22 22
www.info-depression.fr/
Association France-Dépression
4, rue Vigée-Lebrun, 75015 Paris.
Tél. : 01 40 61 05 66 (permanences
tous les après-midi de la semaine
de 14 h à 17 h).
www.france-depression.org
À lire
Les Nuits de l’âme. Guérir de la
dépression, par David Gourion et
Henri Loo, éd. Odile Jacob, 2007. 23 €.
Lettre ouverte aux déprimés,
par Pascal-Henri Keller, éd. Pascal,
2008. 7 €.
Essentiel Santé Magazine - février 2009
19
20-21_SANTÉ_N8
27/01/09
23:45
Page 20
SANTÉ
Radiographie
Passage aux rayons X
Examen d’imagerie médicale, la radiographie permet de diagnostiquer
des pathologies du thorax et des lésions osseuses. Elle fournit aussi
de précieux clichés de nombreux organes.
LEXIQUE
RAYONS X
Ils appartiennent à la même
famille que les rayons lumineux
mais leur longueur d’onde et leur
énergie sont différentes. C’est
un rayonnement (un ensemble
d’ondes ou de particules chargées
d’énergie) qui a la propriété de
traverser la matière. À forte dose,
ces rayons sont dangereux.
CLICHÉ RADIOGRAPHIQUE
C’est la photo intérieure d’un objet
(en médecine du corps humain).
Des rayons X sont émis par une
source. Ils traversent l’objet et
viennent impressionner une
plaque : en blanc lorsque les
rayons sont absorbés par la
matière (par exemple les os). L’air,
qui n’absorbe pas les rayons X,
noircit le film, et les tissus mous
offrent des nuances de gris
variables selon leur densité.
“L
orsque le patient est adressé au
radiologue, c’est souvent pour
compléter un diagnostic”, précise Jacques Niney, président de
la Fédération nationale des médecins
radiologues. Une radiographie permet
en particulier de rechercher des altérations osseuses et articulaires. Mais, pas
seulement… “Elle est tout aussi indispensable au diagnostic ou à la surveillance de toutes les pathologies pulmonaires qu’elles soient infectieuses ou
tumorales”, complète Michel Brauner,
chef de service d’imagerie à l’hôpital
d’Avicenne (Seine-Saint-Denis).
Déroulement de l’examen
Techniquement, la radiographie utilise
les rayons X: en traversant la matière et
selon sa densité, ces rayons viennent
frapper une plaque radiographique pour
fixer une image. “C’est l’équivalent d’un
procédé d’ombres chinoises”, commente
Jean Dubousset, membre titulaire de
l’Académie nationale de médecine. L’impression est ensuite traitée pour livrer
une photo de la partie du corps ou de
l’organe étudié. Parfois, l’examen
requiert l’injection ou l’ingestion d’un
produit de contraste pour rendre visible
une structure interne: le tube digestif,
les veines, les artères. “C’est en général
la pathologie qui va déterminer le
nombre de clichés à réaliser : souvent
deux clichés pour le thorax, quatre pour
une mammographie”, détaille Jacques
Niney. Cet examen est court, indolore et
l’irradiation est faible. Il faut l’équivalent de dix radiographies pour atteindre
le rayonnement que l’on reçoit naturellement chaque année. “Toutefois, il faut
respecter le principe de précaution: éviter la multiplication inutile des clichés,
et signaler sa grossesse pour une femme
enceinte”, insiste Michel Brauner. ●
Virginie Riccio
À SAV O I R
La mammographie :
un acte de dépistage
Il s’agit d’un examen spécialisé de
radiographie qui peut être prescrit
individuellement, ou entrer dans le
cadre du dépistage organisé du cancer
du sein, pour les femmes de plus
de 50 ans. Le principe ? Vérifier
l’intégrité des tissus mammaires. La
mammographie permet de détecter
une anomalie, mais elle ne détermine
pas, à elle seule, s’il s’agit d’un cancer.
Des examens complémentaires sont
toujours nécessaires.
20
La révolution EOS™
L’avenir de l’imagerie s’appellera-t-il EOS™ ? “Au lieu d’émettre un cône
de rayons X, EOS™ produit deux faisceaux plats. Ils balayent le corps en
20 secondes et permettent d’obtenir un cliché simultané de face et de profil,
des pieds à la tête. Cette technique est dix fois moins irradiante qu’une
radiographie conventionnelle”, explique François Lavaste, directeur
honoraire LBM*. Grâce à l’informatique, la totalité du squelette du patient
est reconstruite permettant l’étude des articulations les unes par rapport
aux autres. Seulement quelques appareils équipent les hôpitaux français.
Actuellement Bordeaux, Paris et Marseille.
*Laboratoire de biomécanique de l’Ensam (École nationale supérieure d’arts et métiers).
Essentiel Santé Magazine - février 2009
27/01/09
23:46
Page 21
La radiographie
est prescrite
pour compléter des
informations médicales :
préciser un diagnostic,
réaliser un dépistage,
surveiller une pathologie…
2
Avant l’examen, le
patient se prépare.
Rien ne doit venir parasiter
l’image : les cheveux longs
sont attachés, les montres
et bijoux retirés, le torse
dévêtu…
En salle de radiologie,
la zone à étudier est
placée contre le récepteur
ou la plaque.
4
BURGER/PHANIE
1
3
Lors de la prise du
cliché, les rayons X
sont émis durant
un à trois centièmes de
seconde. L’impression
de la plaque est traitée
informatiquement pour
obtenir l’image intérieure
de la zone étudiée.
Plusieurs clichés peuvent
être réalisés.
C’est le manipulateur
radio qui réalise
les clichés. Il est placé
derrière le pupitre
de commande. Une vitre
plombée le protège
des rayonnements.
5
Le médecin
radiologue vérifie
la qualité des clichés
(contrastes, exposition).
Il réalise ensuite
l’interprétation, parfois
en temps réel.
GARO/PHANIE
BURGER/PHANIE
20-21_SANTÉ_N8
6
Un compte rendu
est remis au patient.
Il détaille les signes
radiologiques, fixe les
limites de l’interprétation,
présente une conclusion
synthétique et, le cas
échéant, pose un
diagnostic ou propose des
examens complémentaires.
Essentiel Santé Magazine - février 2009
21
22_24_LES HUILES_V2_N8:22_24_LES HUILES_V2_N8
30/01/09
6:50
Page 22
SANTÉ
Les huiles essentielles :
pas si douces
Associés à l’image d’une médecine douce et naturelle, ces concentrés actifs
de végétaux peuvent pourtant se révéler nocifs. À utiliser avec précaution,
de préférence avec l’avis d’un spécialiste.
“La Commission européenne
travaille sur le sujet de la vente
libre, avec le souhait que les huiles
essentielles ne soient vendues
qu’en pharmacie. Au moins pour
les phénols et les cétones, qui ont
des propriétés toxiques. Il est
aberrant, par exemple, que la
lavande stoechade ou la menthe
pouillot soient en vente libre sur
internet. Il devrait y avoir un tri
entre deux secteurs: celui du bienêtre et celui du thérapeutique.
Dans tous les cas, il ne faut
surtout pas avoir recours à l’automédication. Il faut aller chez un
pharmacien qui connaisse les
huiles essentielles ou un médecin
qui travaille avec l’aromathérapie.
Beaucoup sont en cours de
formation et connaissent très bien
les huiles essentielles.”
Fabienne Millet,
docteur en pharmacie, spécialiste
des plantes, formatrice.
22
L’
Potentiellement toxiques
Naturel ne veut pas dire sans danger.
“Une huile essentielle n’est pas un produit banal. Non diluée, elle peut être
extrêmement active et avoir des effets
secondaires toxiques”, avertit Céline
Delerme, responsable du groupe de travail Huiles essentielles dans les produits cosmétiques à l’Agence française
de sécurité sanitaire des produits de
santé (Afssaps). Certaines huiles
s’avèrent incompatibles avec une expo-
Essentiel Santé Magazine - février 2 009
sition au soleil (la famille des
agrumes), ou d’autres, irritantes pour
la peau (thym, origan). Plus dangereux
encore, beaucoup d’huiles ont des propriétés neurotoxiques (sauge, armoise,
thuya) ou abortives (chénopode, rue).
Ce qui explique qu’une quinzaine
d’entre elles ne peuvent être délivrées
qu’en pharmacie. Il est généralement
recommandé de ne pas les utiliser si
l’on est enceinte ou si l’on allaite, et
d’y recourir avec de très grandes précautions pour les personnes fragiles
(enfants, personnes âgées).
Difficile de vérifier la qualité
Bien qu’il existe de nombreuses normes
de qualité Afnor/ISO à destination des
fabricants d’huiles essentielles, peu de
BURGER/PHANIE
En vente
libre mais pas
sans danger
huile essentielle est le produit obtenu après distillation
de la plante, à la vapeur d’eau
ou à sec, ou après application
d’un procédé mécanique sans chauffage. Le concentré recueilli est très
complexe (plusieurs centaines de
molécules) et nécessite énormément
de matière première : une tonne de
feuilles fraîches de mélisse pour
150 grammes d’huile essentielle, par
exemple ! Un mode de fabrication qui
explique en partie leur coût élevé.
Qu’elles soient inhalées, étalées en
massages sur la peau, ou consommées
dans l’alimentation, les huiles essentielles ont une réputation antiseptique,
bactéricide ou digestive. Mais attention, cette popularité ne doit pas faire
oublier qu’elles doivent être utilisées
avec précaution et toujours diluées,
jamais pures. Inhalées, elles agissent
directement sur les poumons et les
voies respiratoires. Appliquées sur la
peau, elles y pénètrent facilement. De
plus, le massage accélère leur taux de
pénétration par effet mécanique.
BURGER/PHANIE
POINT DE VUE
22_24_LES HUILES_V2_N8
2/02/09
22:53
Page 23
À SAV O I R
Propriétés et effets
secondaires
Il existe plusieurs familles d’huiles
essentielles avec chacune
des propriétés particulières.
• Les phénolssont bactéricides
(ex. : thym à thymol).
Effets secondaires :
dermocaustique (brûlures
de la peau et des muqueuses),
hépatotoxique (nocif pour le foie).
• Les aldéhydes ont des vertus
antiseptiques, calmantes et
sédatives (ex. : eucalyptus
citronné).
Effets secondaires : irritant,
dermocaustique.
• Les esters ont un effet calmant
et relaxant (ex. : bergamote).
Effets secondaires :
photosensibilisant dans le cas
des essences.
Attention à l’automédication : seul un professionnel de santé, spécialisé dans
les huiles essentielles, pourra être de bon conseil.
critères permettent aux consommateurs de s’y retrouver. Il est toujours
préférable de choisir des produits dont
l’étiquette comporte un maximum d’informations, comme le nom de la plante
en latin, la région de récolte, l’organe
végétal sécréteur (feuilles, écorce,
fleur), la date limite d’utilisation, et le
mode d’obtention. Mais cela ne suffit
pas à garantir la qualité de l’huile.
L’Afssaps a bien publié en mai 2008 une
recommandation à destination des
industriels, qui souligne l’importance
des critères de qualité des huiles essentielles et des plantes dont elles sont
issues. Mais cela ne concerne que la
filière cosmétique. Devant ce manque
d’information et de réglementation, le
consommateur doit se montrer très
prudent. ●
Stéphanie Pichon
Pour en savoir plus
Internet
Recommandations de l’Afssaps relatives
aux critères de qualité des huiles
essentielles dans les cosmétiques
http://afssaps.sante.fr/pdf/5/recocriteres-qualite-huiles-essentielles.pdf
À lire
Que Choisir, n° 434 de février 2006,
“Les huiles glissent sur l’essentiel”.
Pour le commander, écrire à Que Choisir,
service Abonnement - TSA 50293,
92898 Nanterre Cedex 9, avec un
règlement de 4,20 € ou via le site
www.quechoisir.org
BURGER/PHANIE
BURGER/PHANIE
• Les cétones stimulent la
régénération des cellules et la
formation des tissus, ont une
action mucolytique (expectorant)
(ex. : lavande aspic). Effets
secondaires : abortif, neurotoxique.
Essentiel Santé Magazine - février 2009
23
24
Essentiel Santé Magazine - février 2009
SI VOUS AVEZ
De 0 à 5 bonnes réponses : attention à l’utilisation des huiles essentielles.
De 6 à 9 bonnes réponses : les huiles essentielles n’ont plus de secret pour
vous !
Vrai : 1. 2. 3. 6. 7. 9
Faux : 3. 4. 5. 8
1. Vrai. Dans une crème, un lait neutre, ou une huile végétale, mais jamais dans l’eau.
2. Vrai. L’appliquer diluée à l’intérieur du poignet et vérifier l’absence de réactions dans les
24 heures.
3. Vrai et faux. Seules certaines huiles essentielles (surtout les essences d’agrumes) peuvent
provoquer des taches sur la peau.
4. Faux. Versée directement, elle peut même engendrer des brûlures. La diluer d’abord dans du
savon liquide.
5. Faux. Il ne faut jamais dépasser 20 minutes et utiliser au maximum 20gouttes.
6. Vrai. Cela évite la présence de résidus, mais cela ne garantit pas forcément la qualité de
l’huile.
7. Vrai. À condition de bien la fermer et de la conser
ver à l’abri de la lumière.
8. Faux. Il faut avaler aussitôt trois cuillerées d’huile végétale et appeler le centre antipoison.
9. Vrai. Cette précaution concerne aussi les muqueuses.
Naturelles mais à
haute toxicité, les
huiles essentielles
doivent être maniées
avec beaucoup de
précaution et surtout
être diluées.
Utiliser
les huiles
essentielles
)
2)
3)
4)
5)
6)
7)
8)
9)
1
IL NE FAUT JAMAIS L’APPLIQUER, MÊME DILUÉE,
À PROXIMITÉ DES YEUX.
EN CAS D’ABSORPTION ACCIDENTELLE IL FAUT BOIRE
DE L’EAU.
UNE FIOLE D’HUILE ESSENTIELLE SE CONSERVE
LONGTEMPS.
MIEUX VAUT CHOISIR UNE HUILE “100 % PURE
ET NATURELLE”.
ON PEUT RESTER UNE HEURE DANS UN BAIN À L’HUILE
ESSENTIELLE.
JE PEUX EN VERSER QUELQUES GOUTTES DANS
MON BAIN.
IL NE FAUT PAS S’EXPOSER AU SOLEIL APRÈS AVOIR
APPLIQUÉ UNE HUILE SUR LA PEAU.
IL FAUT TOUJOURS LA TESTER AVANT DE L’APPLIQUER
EN MASSAGE.
EN APPLICATION CUTANÉE, IL FAUT DISSOUDRE L’HUILE
DANS UN CORPS GRAS.
Vrai
Faux
GETTY IMAGES
QUIZ
22_24_LES HUILES_V2_N8:22_24_LES HUILES_V2_N8
30/01/09
6:51
Page 24
25_26_VENDÉE_N8
30/01/09
4:31
Page 25
VOTRE MUTUELLE
F. M AIGRET/RÉA
VENDÉE
Élections
Désignez
vos délégués
Adhérent d’Harmonie Mutualité, vous allez bientôt recevoir les documents
nécessaires à l’élection de vos délégués. Un vote essentiel.
›››
Essentiel Santé Magazine - février 2009
25
25_26_VENDÉE_N8
2/02/09
23:16
Page 26
VOTRE MUTUELLE
POINT DE VUE
Eugène
Guibert
S. BEUCHERIE
Président
d’Harmonie
Vendée
Les délégués sont consultés sur les orientations stratégiques de la mutuelle.
A
u mois de mars vous allez être
appelé à élire par correspondance vos délégués territoriaux
et vos délégués à l’assemblée
générale de la mutuelle. Ces délégués,
élus pour six ans, seront vos porte-parole
dans les différentes instances de votre
territoire et de votre mutuelle. Pour votre
territoire, Harmonie Vendée, 31 délégués
à l’assemblée générale et 93 délégués territoriaux sont à désigner. Tous seront issus
des sept pays mutualistes. Les résultats
vous seront communiqués dans le numéro
d’avril d’Essentiel Santé Magazine.
Un rôle essentiel
Les délégués territoriaux sont chargés
d’animer la vie de leur territoire et de
contribuer au développement de la
mutuelle. Ils peuvent à ce titre s’impliquer
dans les commissions mises en place :
A.-M. GUIMBRETIÈRE
Préserver
la démocratie
et renforcer
la proximité
action sociale, prévention et promotion de
la santé, communication locale et initiatives sociales. Ils ont également la possibilité de relayer les actions menées sur leur
territoire, et de s’associer aux différentes
manifestations de la mutuelle. Ils participent par ailleurs aux assemblées territoriales, lieux d’échanges, de formation et
d’informations et élisent le conseil territorial. Les délégués à l’assemblée générale, en plus des missions des délégués territoriaux, représentent les adhérents à
l’assemblée générale de la mutuelle. Ils y
élisent les administrateurs, déterminent
les orientations politiques et économiques,
ainsi que les objectifs de développement
de la mutuelle, et en contrôlent la gestion.
Un rôle essentiel comme en témoignent
les intéressés, à l’exemple de Steve
Bechiau, actuel délégué. ●
Marie-France Lacour
Harmonie Mutualité est une
mutuelle santé à dimension
nationale qui s’est fixé pour
objectif de maintenir un lien
de proximité avec ses adhérents,
à travers ses territoires. Le
territoire Harmonie Vendée
continue à être présent sur le
terrain avec ses agences, ses
points d’accueil et ses délégués.
Ceux-ci s’engagent pour vous
représenter, participer à l’action
sociale, à la prévention, et
entretenir la relation avec
les acteurs locaux.
Vos délégués sont vos
représentants pour défendre la
qualité et l’accès aux soins pour
tous, garantir un système de
santé solidaire, contribuer à la
maîtrise des coûts de santé.
Pour les désigner, un vote par
correspondance est organisé.
Votre participation à ce vote
montrera votre attachement à la
vie démocratique de la mutuelle,
et la renforcera dans ses
engagements.
Notre union est notre force, je
compte sur votre participation!
› Une expérience enrichissante
“Invité à participer aux activités des délégués lors d’une assemblée de pays à
Fontenay-le-Comte, je suis devenu membre actif, puis délégué, explique Steve
Bechiau. Je suis aujourd’hui présent dans deux commissions. Dans la commission
«Communication», des partenariats sont établis avec des associations et des
clubs sportifs pour faciliter l’accès à l’activité physique aux jeunes Vendéens.
Dans la seconde, «Prévention et promotion de la santé», je participe à des
activités destinées à promouvoir l’importance d’une alimentation équilibrée
dans les écoles. Je me sens utile et à l’écoute des adhérents. Je contribue
ainsi à entretenir les valeurs de solidarité et de
Steve Bechiau,
bénévolat auxquelles je suis attaché.”
délégué d’Harmonie Vendée
26
Essentiel Santé Magazine - février 2009
DR
T É M O I G N AG E
27_VENDÉE_N8
30/01/09
2:29
Page 27
“No et moi”, lauréat
du Prix Solidarité 2009
Assemblées
de pays
D
E
epuis 2004, le Prix Solidarité,
prix littéraire des mutuelles
d’Harmonie Mutuelles, récompense un roman français qui met en
avant la solidarité, la dignité, la générosité, la tolérance et le respect de la
personne humaine. Des valeurs que l’on
retrouve dans No et moi, l’ouvrage de
Delphine de Vigan, lauréate du Prix
Solidarité 2009.
Un rêve d’adolescente
Délaissée par une mère dépressive et
incomprise par un père qui ne sait que
faire, Lou, 13 ans, est une élève brillante
et isolée. Un jour, elle propose de faire
un exposé sur les sans-abri et d’interviewer une jeune femme SDF, rencontrée peu de temps avant, à la gare d’Austerlitz. Mais tenter de la connaître ne
lui suffit pas. L’adolescente décide d’aider No à s’en sortir et se lance dans une
action de sauvetage qui la dépasse.
La remise du Prix Solidarité 2009 se
déroulera le 14 mars au Salon du Livre
à Paris, de 11h à 12h30. Échanges avec
Delphine Vigan, séance de dédicace…
un moment privilégié ouvert à tous pour
dialoguer avec l’auteur lauréate. ●
En compétition
Quatre autres ouvrages concouraient
également pour le Prix Solidarité.
• À l’abri de rien (Olivier
Adam). Comment Marie, un
peu perdue malgré les
attentions de son mari et la
tendresse de ses enfants,
redonne un sens à sa vie en se
dévouant pour ces réfugiés qui
errent dans la ville, en attente d’un
hypothétique passage clandestin vers
l’Angleterre.
• La mort en carton (Pierre
Guinot-Deléry). Une femme
sans domicile fixe meurt sur un
trottoir… Drame
malheureusement banal.
Pourtant un homme aux
antipodes de ce milieu va
s’efforcer de lui rendre ce dont elle a toujours
été privée : la conduite de sa vie.
• Sœurs de peau (Sylvie
Crossman). La rencontre entre
une journaliste française et une
jeune femme australienne. Plus
qu’un témoignage sur la
condition des aborigènes, un
hymne à l’amitié et à la
solidarité qui transcende conditions sociales,
races et frontières.
• Palestine (Hubert Haddad).
Un soldat israélien, victime
d’un commando palestinien,
est recueilli par deux
Palestiniennes. Tout le malaise
du Moyen-Orient à travers un
récit qui montre que la
solidarité entre les hommes est bien plus
forte que toutes les considérations politiques
et religieuses.
Inscrivez-vous
au jury 2010
Vous êtes adhérent et vous souhaitez
participer au jury de lecteurs du Prix Solidarité
2010 ? Envoyez une lettre de motivation
avant le 5 juin 2009 à Harmonie Mutuelles,
Prix Solidarité, 28, rue de Rennes, BP 21,
49010 Angers Cedex 01 ou par courriel à
[email protected].
n novembre dernier, chacun des
sept pays mutualistes de Vendée
a tenu son assemblée de pays.
Plus de 1 400 personnes s’y sont déplacées pour s’informer et échanger avec
leurs représentants et suivre les différentes présentations.
L’information a porté sur le changement de nom de la Mutuelle de Vendée
en Harmonie Vendée, sur l’activité de
proximité, de partenariat et de prévention menée par les délégués des
pays mutualistes et, enfin, sur l’évolution du système de santé et ses conséquences sur les cotisations en 2009.
Partout des échanges ont ensuite eu
lieu, exprimant des inquiétudes face
aux difficultés pour réformer le système
de santé dans l’intérêt des patients.
Ces rendez-vous, désormais attendus,
attirent chaque année toujours plus
d’adhérents, démontrant ainsi leur souhait de conserver une grande proximité
avec leur mutuelle. ●
Huit heureux
gagnants
C
omme chaque année, vous avez
pu participer à des concours
organisés en Vendée par votre
mutuelle, que ce soit dans le cadre des
foires de La Roche-sur-Yon, de Challans, du Chrono des Nations aux Herbiers ou de la promotion de la nouvelle
complémentaire santé.
En 2008, huit d’entre vous ont ainsi
gagné une journée pour deux personnes à l’île d’Yeu, avec trajet en avion
et déjeuner sur place, un week-end
pour quatre personnes en résidence
Maeva située en bord de mer, ou encore
un GPS. ●
Essentiel Santé Magazine - février 2009
27
28-VENDÉE_N8
30/01/09
2:55
Page 28
BURGER/PHANIE
VOTRE MUTUELLE
Certains équipements ne se voient presque plus.
Audioprothésiste, le partenaire
d’une bonne audition
L’audioprothésiste est le seul professionnel habilité à appareiller une personne
malentendante. Mais son rôle ne s’arrête pas là. Il a également une fonction
de conseil et de suivi.
“N
ous intervenons suite à une
prescription médicale d’un otorhino-laryngologiste, signale
Isabelle Marbach, audioprothésiste mutualiste. Nous procédons non seulement à des tests audiométriques pour
déterminer le degré de la perte auditive,
mais nous évaluons et analysons aussi les
besoins du patient selon son style de vie,
ses attentes, son budget et son niveau de
gêne sociale… Cette dernière notion est
très importante: certains subissent une
petite perte d’audition et se disent très
gênés, pour d’autres, c’est l’inverse. Une
fois que nous avons déterminé la gêne,
nous proposons le type d’appareillage le
mieux adapté.” Des technologies plus
évoluées sont proposées aux personnes
les plus exigeantes et les plus actives.
Pour les autres, nous choisissons une
technologie tout aussi performante, mais
orientée vers plus de confort.
28
Des visites de contrôle
“Lorsque la personne a fait son choix,
nous réalisons un moulage de l’oreille,
puis un embout, qui sera positionné
dans l’oreille et relié à l’aide auditive.
Le patient dispose ensuite d’une période
d’essai entrecoupée de visites pour améliorer les réglages, si nécessaire, et évaluer les bénéfices. L’essai est gratuit,
seul l’embout personnalisé reste à la
charge du patient. Une fois l’appareil
adopté, des visites régulières sont programmées pour vérifier s’il est toujours
bien réglé ou si l’audition a baissé.
“L’idéal est de pouvoir revoir la personne
au bout de 3 mois, 6 mois et un an après
l’appareillage, note Isabelle Marbach.
Chaque année, nous envoyons un courrier à nos patients pour qu’ils viennent
réaliser un bilan complet afin de vérifier l’efficacité de l’appareillage.” ●
Nicolas Démare
Essentiel Santé Magazine - février 2009
À savoir
Les audioprothésistes mutualistes
effectuent des dépistages* gratuits de
l’audition. En cas de doute, n’hésitez pas
à prendre rendez-vous dans l’un des sept
centres Audition Mutualiste en Vendée:
• Challans, 8, rue Bonne-Fontaine.
Tél.: 02 51 35 64 92.
• Chantonnay, 2, rue Travot.
Tél.: 02 51 09 20 80.
• Fontenay-le-Comte, 13, rue du DocteurAudé. Tél.: 02 51 51 16 37.
• Luçon, 34 bis, rue GeorgesClemenceau. Tél.: 02 51 29 15 49.
• Montaigu, 4, avenue Villebois-Mareuil.
Tél.: 02 51 94 26 23.
• La Roche-sur-Yon, 110, boulevard
d’Italie. Tél.: 02 51 44 29 64.
• Les Sables-d’Olonne, 3, place du Poilude-France. Tél.: 02 51 21 98 10.
* Bilan auditif non médical.
29_FICHE VENDÉE_N8
30/01/09
1:56
Page 29
FICHE
Vos avantages
PRATIQUE
Le programme
Avantages Harmonie
Le programme Avantages Harmonie est un service de votre mutuelle qui vous permet
de bénéficier d’offres privilégiées liées au bien-être.
› De quoi s’agit-il ?
C’est un service mis en place par votre
mutuelle afin de favoriser votre bien-être.
Entièrement gratuit, il vous permet, en
tant qu’adhérent ou ayant droit, et quelle
que soit votre garantie, d’obtenir des
réductions (de 10 % à 50 %) ou des prestations à tarifs préférentiels, offertes par
les partenaires qui adhérent au programme.
›duQui
sont les partenaires
programme ?
Les partenaires du programme Avantages
Harmonie sont des professionnels qui
exercent leur activité dans les domaines
de la détente (centres de beauté, thalassothérapie, balnéothérapie, relaxation,
Spa), de la forme (salles de sport) et des
voyages et séjours. Plus de 900 partenaires, répartis sur toute la France, ont déjà
rejoint le programme Avantages. De grandes enseignes nationales (Lady Fitness,
Efféa, Moving, Hyper Minceur, UCPA, Center parcs, Vacanciel, groupe Pierre
& Vacances, VVF Villages, La Balaguère,
Clubaventure, Chez France) côtoient ainsi
des partenaires régionaux et locaux. De
nouvelles enseignes rejoignent par ailleurs
le programme tout au long de l’année,
votre mutuelle recherchant en permanence de nouveaux partenaires proposant
des offres privilégiées.
À noter : vous pouvez les reconnaître
grâce à leur logo “Avantages Harmonie”.
› Où sont-ils référencés ?
L’ensemble des partenaires du programme
Avantages Harmonie et leurs offres sont
référencés dans un guide pratique disponible, sur simple demande, dans toutes
les agences de votre mutuelle. Celui-ci
est mis à jour chaque année.
Le site www.avantagesharmonie.fr recense
également tous ces professionnels ainsi
que les tarifs préférentiels qu’ils réservent aux mutualistes. De plus, des promotions ponctuelles y sont régulièrement
proposées.
Si vous ne pouvez pas vous déplacer, ou
si vous n’avez pas internet, vous pouvez
contacter l’équipe “Avantages Harmonie”
en appelant le 04 92 91 85 76.
›desComment
bénéficier
offres ?
Sur simple présentation de votre carte
mutualiste et d’un justificatif d’identité,
vous bénéficiez toute l’année, auprès des
partenaires du programme, des réductions
ou des prestations indiquées dans le guide
ou sur le site www.avantagesharmonie.fr.
À noter : pour bénéficier de certaines
offres, n’oubliez pas de vous munir de
l’identifiant et/ou du code d’accès spécifié par le partenaire dans le guide ou
sur le site internet.
Des promotions
en avantpremière
Si vous souhaitez être
informé personnellement
des offres promotionnelles
des partenaires du
programme, demandez-le
par courriel à
avantages.harmonie@
harmonie-mutuelles.fr, en
précisant votre code postal.
Devenez
partenaire
Si votre activité
professionnelle relève
des domaines de la forme,
de la détente ou des loisirs,
vous pouvez demander
à rejoindre les partenaires
du programme. Il vous
suffit de contacter l’équipe
“Avantages Harmonie” :
– par téléphone au
04 92 91 85 76,
– par fax au
04 92 91 85 89,
– ou par courriel à
avantages.harmonie@
harmonie-mutuelles.fr.
Essentiel Santé Magazine - février 2009
29
30_FICHE VENDÉE_N8
30/01/09
1:39
Page 30
FICHE
Vos documents
PRATIQUE
Les statuts et
le règlement intérieur
Remis à tous les adhérents préalablement à leur adhésion, les statuts et le règlement intérieur
sont des documents essentiels qui fixent les règles de fonctionnement de votre mutuelle.
Ils forment, avec le bulletin d’adhésion, des éléments constitutifs du contrat d’adhésion à la mutuelle.
› Les statuts
C’est un ensemble d’articles relatif au
fonctionnement de votre mutuelle. Les
statuts d’Harmonie Mutualité sont composés de 50 articles.
Sont-ils obligatoires ?
Oui. Les mutuelles régies par le code de
la mutualité sont tenues de rédiger des
statuts. Ils doivent être adoptés par l’assemblée générale.
Que contiennent-ils ?
• Des informations obligatoires pour toutes les mutuelles comme :
– l’objet, le siège social, la dénomination
de la mutuelle et les branches d’assurance
garanties (accidents, maladie, vie…),
– les conditions d’adhésion, de radiation
et d’exclusion des adhérents,
– la composition du conseil d’administration, le mode d’élection des administrateurs, la durée de leur mandat, les
conditions de vote au conseil d’administration et les fonctions que peuvent remplir ses membres,
– les conditions et modalités de vote à
l’assemblée générale,
– la représentation de la mutuelle en justice et pour les actes de la vie civile.
• Des règles particulières applicables à
chaque mutuelle. Pour Harmonie Mutualité, il s’agit notamment :
– des catégories d’adhérents accueillis
dans la mutuelle,
– de son organisation territoriale.
30
› Le règlement intérieur
Il s’agit d’articles qui peuvent venir compléter les statuts de la mutuelle, en
apportant des précisions techniques ou
pratiques.
Est-il obligatoire ?
Non. Le règlement intérieur est facultatif. Harmonie Mutualité a choisi d’en établir un. Celui-ci comporte 21 articles, et,
conformément à la législation, a été
adopté par le conseil d’administration,
et validé par l’assemblée générale.
Que contient-il ?
Le règlement intérieur d’Harmonie Mutualité fixe les conditions d’application des
statuts pour ce qui concerne :
– les territoires de la mutuelle (délimitations géographiques, attributions), les
assemblées des territoires (composition,
attributions), et les conseils territoriaux
(composition, attributions, présidence),
– l’assemblée générale, avec notamment
la présentation des assemblées de section et l’organisation des élections des
délégués,
– le conseil d’administration de la
mutuelle (composition, élection des
administrateurs, réunions du conseil,
élection du président).
Essentiel Santé Magazine - février 2009
À savoir
Les statuts et le règlement
intérieur peuvent être
amenés à évoluer pour
des raisons propres
à la mutuelle (modification
du fonctionnement des
instances, extension du
champ d’activités, fusion,
scission…) ou liées
à son environnement
(modification des règles
régissant les mutuelles).
Les modifications doivent
alors être adoptées par
l’assemblée générale
et être portées à la
connaissance des
adhérents. Votre mutuelle
vous informe ainsi
régulièrement des
modifications dans
Essentiel Santé Magazine.
Votre mutuelle
plus proche
Les nouveaux statuts
d’Harmonie Mutualité
sont joints à ce numéro
d’Essentiel Santé
Magazine. Sachez qu’ils
sont par ailleurs à votre
disposition dans les
agences de votre mutuelle,
sur simple demande.
31_VENDEE_N8
30/01/09
1:28
Page 31
CONTACTS
HARMONIE VENDÉE
Centre d’appels
relations adhérents
Tél. : 0 980 980 800
(appel non surtaxé)
Du lundi au vendredi :
8 h 30 - 18h 30
Samedi : 8 h 30 - 12h 30
Agences
Challans
15, rue Bonne-Fontaine
Tél. : 02 28 97 54 02
Mardi au vendredi : 8 h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30
Samedi : 8 h 45 - 12h 30
Points d’accueil
Aizenay
6, rue du Maréchal-Leclerc
Tél. : 02 51 34 79 27
Lundi, mardi et jeudi: 8 h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30
Mercredi : 9 h - 12h 30
et 13 h 15 - 18h. Vendredi :
8 h 45 - 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 15
Beauvoir-sur-Mer
19, Grand’place
Tél. : 02 51 68 46 78
Mardi : 9 h - 12h et 13h 30 –
16 h. Mercredi : 9 h - 12h et
13 h 30 – 17h. Jeudi et
vendredi : 9 h - 12h et 13h 30 18 h 30
Chantonnay
30, rue Nationale
Tél. : 02 28 97 54 07
Mardi au vendredi : 8 h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30
Samedi : 8 h 45 - 12h 30
La Châtaigneraie
5, rue Saint-Jean
Tél. : 02 51 52 63 82
Mardi, mercredi et vendredi :
9 h - 12 h 30
Jeudi : 9 h 30 - 12h 30
Samedi : 9 h - 12h 15
Fontenay-le-Comte
11, rue du Docteur-Audé
Tél. : 02 28 97 54 03
Mardi au vendredi : 8 h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30
Samedi : 8 h 45 - 12h 30
L’Aiguillon-sur-Mer
55c, av. de l’Amiral-Courbet
Tél. : 02 51 97 01 75
Mardi, jeudi et vendredi :
9 h 30 - 12h 30 et 14h - 18h
La Rochelle
24 ter, rue Saint-Yon
Tél. : 05 46 42 17 20
Mardi au vendredi : 9h - 12h 30
et 13 h 45 - 18h
Samedi : 9 h - 12h 30
La Roche-sur-Yon
29, boulevard d’Italie
Tél. : 02 28 97 54 01
Lundi au vendredi : 9h - 18h
Les Herbiers
3, rue de Saumur
Tél. : 02 28 97 54 08
Mardi au vendredi : 8h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30
Samedi : 8h 45 - 12h 30
Les Sables-d’Olonne
Place Louis-XI
Tél. : 02 28 97 54 05
Lundi au vendredi : 9h - 12h 15
et 13h 30 - 18h
Les Essarts
3, rue Georges-Clemenceau
Tél. : 02 51 62 97 15
1er lundi du mois: 9 h - 12h 30
et 13 h 15 - 17h
Mardi, jeudi et vendredi :
9 h - 12h 30 et 13h 15 - 18h
Noirmoutier
Place de la Prée-au-Duc
Tél. : 02 51 39 28 55
Mardi, jeudi, vendredi :
8h45 - 12 h30 et 13 h30 - 18 h30
Mercredi : 8 h 45 - 12h 30 et
13 h 30 - 18h 15
Pouzauges
48, rue Joachim-Rouault
Tél. : 02 51 57 02 49
Mardi et vendredi : 9 h - 12h
et 14 h - 18h
Mercredi et jeudi: 9 h - 12h
Luçon
2, avenue du Président-Wilson
Tél. : 02 28 97 54 06
Lundi au vendredi : 9h - 12h 15
et 13h 30 - 18h
Saint-Georges-de-Montaigu
6, place Raymond-Dronneau
Tél. : 02 51 46 37 55
Mardi et jeudi: 9 h - 12h 30
et 13 h 30 - 18h
Vendredi : 9 h - 12h 30
et 13 h 30 - 17h 30
Montaigu
5, rue Georges-Clemenceau
Tél. : 02 28 97 54 04
Mardi au vendredi : 8h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30
Samedi : 8h 45 - 12h 30
Saint-Gilles-Croix-de-Vie
36, boulevard de l’Égalité
Tél. : 02 51 55 58 89
Mardi, mercredi et jeudi:
8h45 - 12 h30 et 13 h30 - 18 h30
Vendredi : 8 h 45 - 12h 30
et 13 h 30 - 18h 15
Samedi : 8 h 45 - 12h 30
Les Opticiens
Mutualistes
Sainte-Hermine
4, place Georges-Clemenceau
Tél. : 02 51 28 86 02
Mardi, jeudi, vendredi
et samedi : 9 h 15 - 12h
Aizenay
19, rue de l’Hôtel de Ville
Tél. : 02 51 31 33 39
Saint-Laurent-sur-Sèvre
4 bis, rue de la Parie
Tél. : 02 51 64 62 52
Mardi : 8 h 45 - 12h 30
et 13 h 30 - 18h
Mercredi et vendredi :
8 h 45 - 12h 30 et 14h - 18h
Jeudi : 9 h - 12h et 14h - 18h
Permanences
Pour en connaître les
horaires, contactez
le 0 980 980 800
Commequiers, maison
des associations
L’Ile-d’Yeu, maison des
services publics, salle n°1
Les Châtelliers-Châteaumur,
mairie
Saint-Hilaire-des-Loges,
mairie
Action sociale
La Roche-sur-Yon
112, bd d’Italie
Tél. : 02 47 31 21 17
Régime obligatoire
des professions
indépendantes
La Roche-sur-Yon
29, boulevard d’Italie
Tél. : 02 28 97 54 00
MUTUELLES DE VENDÉE
Centres de santé
dentaire mutualistes
Challans
Place Albert-Einstein
Tél. : 02 51 93 45 65
La Roche-sur-Yon
112, boulevard d’Italie
Tél. : 02 51 44 29 53
Les Sables-d’Olonne
2, rue Gambetta
Tél. : 02 51 21 68 30
Challans
8, rue Bonne-Fontaine
Tél. : 02 51 35 07 45
Chantonnay
2, rue Travot
Tél. : 02 51 09 24 20
Fontenay-le-Comte
13, rue du Docteur-Audé
Tél. : 02 51 51 07 69
La Roche-sur-Yon
• 110, boulevard d’Italie
Tél. : 02 51 44 29 28
• 2, rue Salvador-Allende
Tél. : 02 51 24 26 60
Chantonnay
2, rue Travot
Tél. : 02 51 09 20 80
Fontenay-le-Comte
13, rue du Docteur-Audé
Tél. : 02 51 51 16 37
La Roche-sur-Yon
110, boulevard d’Italie
Tél. : 02 51 44 29 64
Les Sables-d’Olonne
3, place du Poilu-de-France
Tél. : 02 51 21 98 10
Luçon
34 bis, rue G.-Clemenceau
Tél. : 02 51 29 15 49
Montaigu
4, avenue Villebois-Mareuil
Tél. : 02 51 94 26 23
La Tranche-sur-Mer
34, avenue de la Plage
Tél. : 02 51 28 25 25
Centre de rééducation
et de réadaptation
fonctionnelles
Les Herbiers
Centre commercial Leclerc
Avenue des Chauvières
Tél. : 02 51 92 99 99
Villa Notre-Dame
Saint-Gilles-Croix-de-Vie
45, avenue Notre-Dame
Tél. : 02 51 60 82 82
Les Sables-d’Olonne
3, place du Poilu-de-France
Tél. : 02 51 21 68 21
Matériel médical
Luçon
34 bis, rue G.-Clemenceau
Tél. : 02 51 29 15 40
Montaigu
4, avenue Villebois-Mareuil
Tél. : 02 51 94 26 36
Noirmoutier
Galerie de la mer
32, place de la République
Tél. : 02 51 93 45 00
Pouzauges
24 bis, rue Joachim-Rouault
Tél. : 02 51 61 62 63
Saint-Gilles-Croix-de-Vie
• 3, rue du Général-de-Gaulle
Tél. : 02 51 26 88 44
• Place de la Gare
Tél. : 02 51 93 85 22
Saint-Jean-de-Monts
Place Jean-Yole
1, rue Georges-Clemenceau
Tél. : 02 51 59 85 10
Audition Mutualiste
Sur rendez-vous
Challans
8, rue Bonne-Fontaine
Tél. : 02 51 35 64 92
Harmonie Médical Service
La Roche-sur-Yon
58, boulevard d’Italie
Tél. : 02 51 62 62 22
Village vacances
“Les Rivières”, Maché
Tél. : 02 51 55 73 98
MATMUT
Challans
15, rue Bonne-Fontaine
Tél. : 02 51 49 14 99
Fontenay-le-Comte
11, rue du Docteur-Audé
Tél. : 02 51 51 14 79
La Roche-sur-Yon
• 29, boulevard d’Italie
Tél. : 02 51 62 77 62
• 2, place de la Résistance
Tél. : 02 51 62 09 68
Les Herbiers
3, rue de Saumur
Tél. : 02 51 67 98 67
Les Sables-d’Olonne
Place Louis-XI
Tél. : 02 51 95 44 05
CONTACT > Harmonie Vendée, 112, bd d’Italie, 85934 La Roche-sur-Yon Cedex 9. Tél.: 0 980 980800 (appel non surtaxé) ou consultez le site internet : www.harmonievendee.fr.
Rédactrice en chef adjointe des pages spéciales Harmonie Anjou, Harmonie Atlantique, Harmonie Auvergne, Harmonie Berry, Harmonie Ile-de-France Régions, Harmonie Indre,
Harmonie Limousin, Harmonie Méditerranée, Harmonie Mutualité, Harmonie Touraine, Harmonie Vendée et Mnam : Marie-France Lacour. Tél.: 02 41 96 81 78.
Courriel: [email protected]. Comité de rédaction: Patrice Avenein, Chantal Baudin-Ouvrard, Sophie Carvounas, Frédéric Cotta, Christophe Goupil
Nathalie Huet, Martine Joly, Philippe Morel, Annie Noirault, Josiane Rochoux, Bernadette Rousseau.
Essentiel Santé Magazine - février 2009
31
Matmut,, Société d’assurance mutuelle à cotisations variables. Entreprise régie par le Code des Assurances.
Matmut
Illustration Société Patrick Couratin/Studio
Couratin/Studio Matmut.
Matmut. * Offre soumise à conditions.
EXT 7559 EssSantmag.indd
1
18/11/08
17:13:29

Documents pareils

Harmonie Atlantique - Essentiel Santé Magazine

Harmonie Atlantique - Essentiel Santé Magazine Contact lecteurs : [email protected] Magazine bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livr e III du code d...

Plus en détail