Harmonie Vendée - Essentiel Santé Magazine
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29/01/09 20:00 Page 1 ESSENTIEL santé MAGAZINE 01_COUV_VENDÉE_N8 BIMESTRIEL DES ADHÉRENTS DES MUTUELLES D’HARMONIE MUTUELLES SOCIÉTÉ IVG : où en est-on aujourd’hui ? SANTÉ Dépression : savoir la reconnaître SANTÉ Février 2009 - Nº8 Nutrition : quelle eau boire ? 02_SOMMAIRE_N8:02_SOMMAIRE_N8 3/02/09 22:08 Page 2 SOMMAIRE› 3 MUTUELLE › 25 SANTÉ › 13 SOCIÉTÉ › 7 7 7 Tous les diplômés de “médecine morphologique et anti-âge” signent une charte éthique. ‹ ACTUALITÉS LA MÉDECINE DU BIEN VIEILLIR : ESTHÉTIQUE OU PRÉVENTION? Entre soins esthétiques et prévention santé, quelles en sont les frontières ? 10 IVG: OÙ EN EST-ON AUJOURD’HUI? Plus de 30 ans après le vote de la loi Veil, un point sur l’IVG en France. 12 CLASSES VIRTUELLES: DE RÉELS BIENFAITS Une innovation qui permet à des enfants et adolescents hospitalisés de garder un lien avec le monde scolaire. 13 NUTRITION: QUELLE EAU BOIRE ? Indispensable à la vie, l’eau doit être soigneusement choisie. 18 LA DÉPRESSION, SAVOIR LA RECONNAÎTRE Mieux reconnaître cette pathologie pour mieux la traiter. 20 RADIOGRAPHIE: PASSAGE AUX RAYONS X Examen d’imagerie médicale, la radiographie permet de diagnostiquer diverses pathologies. 22 LES HUILES ESSENTIELLES: PAS SI DOUCES Des concentrés d’actifs végétaux à utiliser avec précaution. 25 10 Très peu de femmes connaissent le délai d’une contraception d’urgence, qui est de 72 heures. 13 Chez les nourrissons, les besoins en eau sont proportionnellement plus importants que ceux de l’adulte. 22 La qualité d’une huile essentielle dépend aussi de son lieu de récolte, des conditions climatiques ou de l’altitude. Ce numéro comporte des encarts : “Règlement mutualiste” pour Harmonie Auvergne ; “Assemblées de section” pour Prévadiès Champagne-Ardenne, Bourgogne, Côtes-d’Armor, Finistère, Ille-et-Vilaine, Lorraine, Normandie et Pays de la Loire ; “Les rendez-vous Protection prévoyance” pour Prévadiès Morbihan; “Dématérialisation des décomptes-web” pour Prévadiès Bourgogne, Champagne-Ardenne, Lorraine et Pays de la Loire ; “Osez le design” pour la MNAM 29 et 56; “Statuts et règlement intérieur” pour Harmonie Mutualité, Harmonie Anjou, Harmonie Atlantique, Harmonie Berry, Harmonie Ile-de-France Régions, Harmonie Indre, Harmonie Limousin, Harmonie Méditerranée, Harmonie Touraine et Harmonie Vendée ; “Guide établissements et services de santé” pour Harmonie Anjou. VOTRE MUTUELLE PAGES SPÉCIALES De la page 25 à la page 32, pages spéciales, actualité, conseils pratiques sur les services mis à votre disposition par votre mutuelle. Contact lecteurs : [email protected] Magazine bimestriel paraissant cinq fois par an, édité par Harmonie Mutuelles (union soumise aux dispositions du livr e III du code de la mutualité). Siret : 479834 012 000 11. Centre Espace Performance, Bât.G, 35769 Saint-Grégoire Cedex. Tél.: 02 23 25 24 00 Directeur de la publication : Guy Herry Directrice presse-rédactrice en chef: Anne-Marie Guimbretière Assistante de direction : Armelle Collouard Rédactrices en chef adjointes pages spéciales: Marie-France Lacour, Brigitte Imber “Essentiel Santé Magazine” est sous copyright Tirage : 1 959 500 exemplaires Le numéro : 0,49 € L’abonnement : 2,45 € Publication membre Paris Photo de couverture : John-Francis Bourke de l’ANPCM, du SPS et de la FNPS Conception-réalisation : Photography/Getty Images Impression : Presses de Bretagne, ZI Sud-Est, rue des Charmilles, 35577 Cesson-Sévigné Cedex N° Commission paritaire : 0912 M 08162 ISSN : 1771-2718 Dépôt légal: à parution. › › › › › › › › › › › › › › › 03_Actualite_V6_N8 2/02/09 22:39 Page 3 › ÉDITO ACTUALITÉ Pour que l’accès aux Droit des patients : soins se un nouveau service porte mieux ! Guy Herry Président d’Harmonie Mutuelles L médecine de ville. Pour s’adresser au pôle santé et sécurité des soins : par téléphone au 0 810 455 455 (prix d’un appel local), du lundi au vendredi de 9 h à 20 h, ou par courriel à [email protected], et via le site www.securitesoins.fr. ● GETTY IMAGES Avec la progression des dépassements, les déséquilibres dans la répartition géographique des professionnels de santé, les problèmes de qualité dans les établissements hospitaliers, chacun de nous s’inquiète de ses possibilités d’accéder aux soins dans de bonnes conditions et avec un reste à charge acceptable. La crise économique actuelle, le chômage, l’évolution du niveau des retraites accentuent ces inquiétudes, notamment sur le plan financier. Cette situation est relativement nouvelle. Nous étions habitués à un accès aux soins rendu plus facile par la généralisation de l’assurance maladie, l’extension de la couverture complémentaire, la progression du nombre de professionnels de santé, les dispositifs d’exonération du ticket modérateur. Alors que faire? D’abord, garantir une meilleure répartition géographique des professionnels, sur la base du volontariat, mais si nécessaire par des mesures plus contraignantes. Ensuite, maîtriser les dépassements, soit dans le cadre d’un accord avec les professionnels de santé, soit sur décision de l’État chargé de faire respecter l’égalité dans l’accès aux soins. Enfin, permettre à chacun de disposer des éléments indispensables pour apprécier la qualité des soins. Sans attendre, les mutuelles d’Harmonie Mutuelles ont décidé de commencer à remplir ces objectifs d’une part en adhérant à Priorité santé mutualiste, d’autre part dans le cadre d’une politique de conventionnement avec les professionnels de santé. e médiateur de la République dispose désormais d’un nouveau pôle santé et sécurité des soins qui s’adresse au grand public comme aux professionnels de santé. Sa mission ? Informer et traiter les réclamations mettant en cause le non-respect du droit des patients, la qualité du système de santé, la sécurité et l’accès aux soins, qu’il s’agisse d’établissements publics et privés de santé ou de Le Dossier pharmaceutique se généralise en 2009 L a Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) vient de donner son feu vert à la généralisation du Dossier pharmaceutique. Expérimenté depuis 2007 à l’initiative de l’ordre des pharmaciens, son principe est de recenser tous les médicaments – prescrits ou achetés en automédication – délivrés pour chaque patient dans les quatre derniers mois. L’objectif étant en particulier de mieux repérer les risques d’interactions et les éventuels traitements redondants, susceptibles d’entraîner des surdosages. Tout assuré peut désormais demander à son pharmacien de lui ouvrir un dossier pharmaceutique. Attention: toutes les officines ne sont pas encore en capacité de le proposer, et la généralisation devrait s’étaler jusqu’à fin 2010. À terme, le Dossier pharmaceutique devrait alimenter le volet médicament du futur dossier médical personnalisé (ou DMP), récemment relancé par les pouvoirs publics. Pour suivre le déploiement du dossier pharmaceutique sur le territoire, vous pouvez consulter une carte sur le site http://www.ordre.pharmacien.fr/DP/ index9.htm ● Essentiel Santé Magazine - février 2009 3 04-05_Actualite_N8:04_05_ACTU_N8 30/01/09 6:02 Page 4 ACTUALITÉ EN BREF Les tarifs des professionnels de santé AVC Agir vite en appelant le 15 CORBIS Un accident vasculaire cérébral (AVC) est toujours une urgence. Dès les premiers symptômes – exemples : survenue brutale d’une faiblesse d’un côté du corps, difficultés à parler, ou perte, même temporaire, de la vision d’un œil – le premier réflexe doit être d’appeler le 15. Ce principe est actuellement rappelé par la Société française neurovasculaire (SFNV) dans sa campagne de sensibilisation. À noter, les pouvoirs publics viennent de constituer un comité de pilotage “AVC” afin d’évaluer et d’améliorer la prise en charge immédiate des victimes. Combien coûtent une échographie, un scanner, une opération chirurgicale? Depuis le début de l’année, il suffit de se rendre sur le site internet de l’assurance maladie pour connaître les professionnels de santé de sa région et les tarifs moyens pratiqués. Au total, une centaine d’actes techniques sont concernés. www.ameli.fr, rubrique “Assuré” puis “Adresses et tarifs”. Ces informations sont aussi disponibles au 36 46 (prix d’un appel local à partir d’un poste fixe). Carie dentaire chez l’enfant: nouvelles recommandations L’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vient de conclure à l’inutilité de prescrire du fluor par voie orale (gouttes, comprimés) pour l’enfant de moins de 6 mois. Ce n’est qu’après qu’un apport de fluor peut être apporté, selon le risque de carie, en complément du brossage quotidien. À noter : en 2009, la Haute autorité de santé (HAS) rendra publiques ses orientations sur la nouvelle politique de prévention de la carie dentaire. Vivre avec le VIH S’informer, s’orienter, échanger… deux nouveaux sites internet viennent accompagner les personnes séropositives. Vivrepositif.fr a été élaboré par des professionnels de la santé spécialisés dans l’infection par le VIH. Il répond aux problématiques du quotidien. Seronet.info réunit la plus grande communauté francophone concernée par le VIH et propose de multiples espaces de discussion. www.vivrepositif.fr www.seronet.info 150 millions, c’est le nombre de bénévoles en Europe. En France, ils sont plus de 14millions, à donner de leur temps à l’une des 1100 000 associations. Source : Fédération française du bénévolat et de la vie associative, 2008. La Mutualité Française fait bouger les collégiens “B 4 Essentiel Santé Magazine - février 2009 Un portail pour les 15-30 ans MASTERFILE ouge… une priorité pour ta santé !” : c’est le nom du programme de prévention contre l’obésité lancé par la Mutualité Française en partenariat avec l’Union nationale du sport scolaire. L’objectif est de lutter contre la sédentarité des collégiens de 11 à 14 ans – un âge où la baisse d’activité physique est la plus marquée. Des outils d’évaluation et du matériel sportif sont mis à la disposition des enseignants afin de mesurer le niveau de condition physique des élèves et de les sensibiliser sur l’intérêt de pratiquer une activité physique régulière. Le programme est actuellement décliné dans certains collèges des régions Ilede-France, Lorraine, Bourgogne et Franche-Comté. Il sera généralisé à l’ensemble du territoire pour la rentrée scolaire 2009. Pour en savoir plus : www.bougetasante.fr. ● Lancé par les pouvoirs publics, le nouveau portail www.jeunes.gouv.fr veut répondre aux besoins des jeunes. L’objectif? Donner, via des thématiques telles que la formation initiale et continue, le logement, la santé, le handicap, l’emploi ou les loisirs, des réponses claires pour orienter les jeunes dans leurs démarches. www.jeunes.gouv.fr 04-05_Actualite_N8 2/02/09 22:44 Page 5 Un “portail public du médicament” en 2009 Haute Autorité de Santé, Afssaps, Cnam, direction du ministère de la Santé. Mais attention, il ne se substituera pas au rôle de conseil du médecin et du pharmacien, toujours indispensable. Pour accéder à la première version du portail qui sera lancée d’ici quelques semaines, il suffira d’aller sur l’une des adresses suivantes : www.medicfrance.sante.gouv.fr ou www.portailmedicaments.sante.gouv.fr GETTY IMAGES Le ministère de la Santé va progressivement mettre en place un site internet tout public pour tout savoir sur les médicaments : composition, niveau d’efficacité, effets secondaires, coût, taux de remboursement… L’objectif est de permettre aux internautes d’accéder facilement à une information récente et fiable. Ce portail regroupera les informations de toutes les institutions impliquées dans ce domaine: 14 ans, c’est l’espérance de vie d’une femme âgée de 75 ans en France ; elle est de 11ans pour les hommes (soit près d’une année supplémentaire par rapport à 1999, pour les deux sexes). Source : Vieillissement des populations et état de santé dans les régions de France, Fédération nationale des observatoires de santé, septembre 2008. France Domicile ouvre un site pour les aidants familiaux P BSIP our soutenir leurs proches en perte d’autonomie, les aidants familiaux ont besoin d’informations et de conseils. Créé par France Domicile, le site www.aiderensemble.fr répond à leurs questions. L’internaute peut y trouver des informations sur “la vie à domicile” avec, par exemple, “trucs et astuces” destinés à sécuriser le logement ou aménager la salle de bains, en prévention des chutes des personnes âgées. Il peut aussi via la rubrique “droits et aides” tout savoir sur l’allocation personnalisée d’autonomie (APA). Le site permet également à l’aidant de reconnaître les premiers signes de stress (irritabilité, difficulté d’endormissement, impression de grande fatigue) et de trouver les moyens pour le limiter. ● Essentiel Santé Magazine - février 2009 5 06_Actualite_N8:1 30/01/09 6:30 Page 6 ACTUALITÉ KIOSQUE Un guide pour mieux vivre chez soi Médicaments génériques : peut mieux faire Copie conforme d’un médicament de marque dont le brevet est tombé dans le domaine public, le générique est de plus en plus utilisé. Mais le marché français reste en retard à l’échelle européenne. Dans une récente étude, la Mutualité Française montre qu’une boîte sur cinq délivrée en France était un médicament générique en 2007, contre déjà une boîte sur deux en Allemagne et au Royaume-Uni en 2005. Contrairement à certains doutes émis, les génériques ne sont pas des médicaments “au rabais”. Pour preuve, une étude publiée en décembre 2008 dans le Journal of the American Medical Association qui a conclu à une efficacité identique à celles des médicaments de marque prescrits pour des maladies cardiovasculaires. 817 euros par an, c’est le montant moyen des dépenses de santé restant à la charge des personnes atteintes d’un cancer en France. Une charge financière qui ajoute aux souffrances physiques et morales liées aux traitements. Source : Ligue contre le cancer, enquête réalisée auprès de 700 personnes, 2008. Une collection qui va faire du bruit 6 Après le suicide d’un proche Henri Keller, éd. Pascal et Mutualité Française, 2008. 7 €. ● Essentiel Santé Magazine - février 2009 PLAINPICTURE L a Mutualité Française et les éditions Pascal ont lancé une nouvelle collection santé baptisée “Tapage”. Destinée au grand public, elle aborde sans tabou les questions de santé et de protection sociale. Deux ouvrages sont déjà édités : le premier s’intitule La médecine à l’envers. En 11 chapitres, André Chassort pointe les dysfonctionnements de notre système de soins. Puisant dans son expérience de médecin généraliste, l’auteur livre ses solutions, qui relèvent souvent du simple bon sens. Dans sa Lettre ouverte aux déprimés, Pascal-Henri Keller s’intéresse aux victimes de la souffrance dépressive autant qu’à leur entourage et à ceux qui la traite. La médecine à l’envers, Dr André Chassort, éd. Pascal et Mutualité Française, 2008. 10 €. Lettre ouverte aux déprimés, Pascal- L’Agence nationale des services à la personne (ANSP) publie le premier guide de l’aide à domicile. Destiné aux personnes en perte d’autonomie et aux handicapés, ce document leur donne de précieux repères: comment évaluer sa situation? Comment s’assurer que l’on s’adresse au service le plus adapté? Quels avantages fiscaux? Un guide pour rester “acteur” tout au long de ses démarches. Des services de qualité pour mieux vivre chez vous,2008. 5, 80€. Ce guide est disponible gratuitement sur www.servicesalapersonne. gouv.fr/Skins/ANSP/desservices-de-qualite-pourmieux-vivre-chez-vous(8516).cml À savoir: une version audio est prévue prochainement sur ce même site. ANSP 3, square Desaix, 75015 Paris. Tél.: 32 11 (0,12 €/min). Détresse, colère, culpabilité, isolement… chaque année, plusieurs dizaines de milliers de personnes sont touchées par le suicide d’un proche. C’est pour les aider à supporter ce deuil pas comme les autres que le Dr Christophe Fauré a écrit Après le suicide d’un proche. S’appuyant sur des témoignages de personnes qui ont réussi à se reconstruire, l’auteur délivre un message d’espoir. Après le suicide d’un proche, Vivre le deuil et se reconstruire, DrChristophe Fauré, Albin Michel, 2007. 15 €. 07_9-SOCIÉTÉ_N8 27/01/09 23:17 Page 7 2007 CRÉATAS IMAGES/MATTON SOCIÉTÉ La médecine du bien vieillir Esthétique ou prévention? La “médecine morphologique et anti-âge” est désormais reconnue par l’ordre des médecins. Entre soins esthétiques et prévention de santé, quelles en sont ses frontières ? Essentiel Santé Magazine - février 2009 ››› 7 07_9-SOCIÉTÉ_N8 27/01/09 23:18 Page 8 SOCIÉTÉ POINT DE VUE Nous faisons attention à ne pas vieillir trop vite, nous surveillons notre alimentation, notre sommeil. Pour certains, et en particulier dans certains métiers, garder l’apparence de la jeunesse est devenu un idéal. On est dans un déni du temps, proche du délire. Et puis ce bien vieillir reste encore très inégalitaire. Cela a un coût que tout le monde ne peut pas se permettre. Finalement l’idée d’un vieillissement réussi ce serait plutôt accepter de vieillir avec des petits problèmes de santé mais en maintenant une qualité de vie qui nous convienne, aidés par une médecine qui améliore notre santé. Bernadette Puijalon, anthropologue spécialiste du vieillissement, université de Paris-XII RICK GOMEZ/CORBIS Une pression sociale Les actes esthétiques sans chirurgie ont été multipliés par sept en dix ans. L e ministère de la Santé réactive son plan national Bien vieillir lancé en 2005, posant les jalons d’un “vieillissement réussi tant du point de vue de la santé individuelle que des relations sociales”. L’esthétique sans chirurgie Le corps médical n’est pas en reste : il existe désormais une médecine morphologique et anti-âge, dont le diplôme interuniversitaire est ouvert en formation complémentaire aux médecins généralistes, aux spécialistes (dermatologues, chirurgiens, endocrinologues…) et aux internes. Ce diplôme À SAV O I R › Bien vieillir, une bonne hygiène de vie NOE LH END RICK SON /GET TY I MAG ES Il y a des règles simples, sur lesquelles tout le corps médical s’accorde. Manger équilibré, ne pas s’exposer trop longtemps au soleil, pratiquer une activité physique régulière, ne pas fumer, éviter de boire de l’alcool, sont autant de principes simples et efficaces. Comme le rappelle le plan Bien vieillir, “l’alimentation équilibrée et l’activité physique sont des facteurs de protection contre les maladies cardio-vasculaires, le cancer, le diabète, les risques d’ostéoporose et de surpoids. À tous les âges de la vie, la nutrition est un enjeu majeur de prévention en santé”. En parler avec son médecin permet de mieux cerner ses besoins et de se motiver. 8 Essentiel Santé Magazine - février 2009 est officiellement reconnu par le conseil national de l’ordre des médecins depuis 2006. Ses spécialités ? La prévention et l’accompagnement pour lutter contre les “effets prématurés du vieillissement”, dont le premier volet inclut toutes les interventions esthétiques ne relevant pas de la chirurgie : de la simple épilation laser pour ôter des poils disgracieux, jusqu’aux injections de toxine botulique – ou de collagène – pour combler les rides du front. Beaucoup de ces produits ont fait leur preuve, mais leur utilisation n’est pas sans risque. D’où l’idée de cette formation. “Sa reconnaissance a pour objet 27/01/09 23:19 Page 9 GETTY IMAGES 07_9-SOCIÉTÉ_N8 de barrer le chemin à des médecins, dits esthétiques, dont certains ont eu des pratiques douteuses ou déviantes”, explique le Dr Xavier Deau, président de la section formation et compétences médicales de l’ordre national des médecins. Aujourd’hui, 160 diplômés peuvent apposer la plaque “médecine morphologique et anti-âge” devant leur cabinet. La prévention avant tout La prévention et la prise en charge globale des petits maux du vieillissement constituent l’autre versant de cette médecine émergente. Lors de “consultations anti-âge”, le médecin prend le temps d’écouter le patient et d’examiner aussi bien sa santé psychique que sa forme physique, son activité sexuelle, son alimentation, ou son équilibre hormonal. Le plan Bien vieillir du ministère de la Santé prévoit d’ailleurs une future “consultation longévité”, accessible à toutes les personnes de 55 à 70 ans ayant cessé leur activité. “Une occasion privilégiée pour le patient de faire le point sur l’état de sa santé, de prévenir tout risque de perte d’autonomie et de déterminer avec lui la mise en place d’un programme personnalisé de prévention, de dépistage et, si nécessaire, de prise en charge sanitaire et médicosociale”, précise le ministère de la Santé. Elle sera lancée cette année à titre expérimental. Bien choisir son médecin Plusieurs milliers de médecins généralistes ou dermatologues pratiquent la médecine esthétique, régulièrement ou occasionnellement, sans avoir reçu de formation universitaire. Mais attention au “charlatanisme”, prévient le professeur Laurent Lantiéri, chef du service de chirurgie plastique et reconstructrice au CHU Henri Mondor de Créteil : “Je vois de plus en plus de patients suite à des complications. Mais dans le cas d’interventions sur la peau, les chirurgiens plasticiens et les dermatologues restent les mieux placés.” Avant de se lancer dans un soin esthétique, mieux vaut donc se renseigner sur les qualifications et les compétences de son médecin auprès du conseil de l’Ordre, et sur le type de produits employés, dont certains n’ont pas encore été validés scientifiquement par des tests. Comme pour la chirurgie esthétique qui est régie par des textes de loi, la médecine esthétique sera bientôt encadrée par des mesures, à l’étude au ministère de la Santé, pour protéger les patients. ● Stéphanie Pichon *Unité de surveillance de la santé en Europe. Étude parue dans The Lancet, le 17 novembre 2008. Pour en savoir plus Association française de médecine morpho-esthétique et anti-âge Pour les informations sur les soins et tarifs de la médecine anti-âge : 60, bd Malesherbes, 75008 Paris. Tél.: 05 57 81 41 73. www.afme.org Le conseil national de l’ordre des médecins pour trouver le nom d’un médecin et ses compétences : 180, bd Haussmann, 75008 Paris. Tél.: 01 53 89 32 00. Courriel: [email protected]. www.conseil-national.medecin.fr, rubrique “Annuaire”, sous-rubrique “Mention reconnue par l’Ordre”. À lire “Le guide de la nutrition à partir de 55 ans – la santé en mangeant et en bougeant”, édité par l’INPES (Institut national de prévention et d’éducation à la santé) à commander auprès de chaque comité départemental ou à télécharger sur le lien http://www.inpes.sante.fr/ CFESBases/catalogue/pdf/932.pdf “Prévenir les maladies et promouvoir la santé”, Gérontologie et Société, n° 125, ouvrage collectif avec article de Bernadette Puijalon, éd. Fondation nationale de la gérontologie. 25 €. Commande en appelant au 01 55 74 67 02 ou par courriel : [email protected]. Essentiel Santé Magazine - février 2009 9 10-11-SOCIÉTÉ_N8 28/01/09 23:26 Page 10 SOCIÉTÉ IVG : où en est-on aujourd’hui ? Le nombre d’avortements reste élevé en France, malgré un usage important des moyens de contraception. Pourquoi et quelles sont les solutions ? PETER CADE/GETTY IMAGES P Deux grossesses non prévues sur trois surviennent chez une femme qui déclare utiliser un contraceptif. À S AVO I R lus de 30 ans après le vote de la loi Veil légalisant l’avortement, près de 210 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) sont pratiquées chaque année en France. Un chiffre à mettre en regard des 830 000 naissances annuelles. Une situation qui peut paraître paradoxale dans un pays où le taux d’utilisation de contraceptifs est l’un des plus élevés d’Europe. La situation surprend Bérengère Poletti, auteur d’un rapport sur le sujet, présenté à l’Assemblée nationale en octobre dernier* : “La majorité des avortements concerne des femmes qui utilisent un contraceptif, ce qui signifie que nous pouvons parler d’un échec de la contraception en France.” Parmi les explications – multiples – à ce phénomène, l’entretien d’un “modèle contraceptif”. “La norme veut que l’on commence sa vie sexuelle avec le préservatif, que l’on passe ensuite à la pilule lorsque la relation se stabilise, pour utiliser le stérilet après avoir eu des enfants”, explique Nathalie Bajos, chercheuse à l’Inserm**. Modes de vie et moyens de contraception Il existe pourtant une grande variété de moyens de contraception efficaces, à choisir en fonction de son mode de vie. Ainsi, l’une des principales causes – évitables – de recours à l’IVG est liée aux oublis de pilule qui concernent plus d’une femme sur cinq. “Vécu comme une libération il y a 40 ans, ce petit comprimé à prendre quotidien- Chacun sa contraception En dehors de la pilule, il existe de nombreuses méthodes contraceptives. Il est capital de choisir la sienne en fonction de son mode de vie et de sa sexualité. changé toutes les semaines pendant 3 semaines. La quatrième semaine, son absence provoque les règles. › Le stérilet. Placé en quelques L’anneau vaginal. Il se place dans le vagin pour 3 semaines. La femme l’enlève la 4e semaine, ce qui déclenche les règles. minutes dans l’utérus par un médecin, il peut être gardé 4 à 10 ans. Contrairement aux idées reçues, il n’est pas réservé aux femmes qui ont eu un enfant. › Le patch. Il se colle sur la peau pour une semaine et doit être 10 › › L’implant. Inséré sous la peau du bras par un médecin en quelques minutes, il est efficace pendant 3 ans. Essentiel Santé Magazine - février 2009 › Le préservatif. Il est le seul contraceptif à protéger aussi des infections sexuellement transmissibles et du VIH. À noter que dans sa version féminine il convient aux personnes allergiques au latex, car il n’en contient pas. Retrouvez toutes les informations sur : www.choisirsacontraception.fr (voir également Essentiel Santé Magazine, n° 5, juin2008, “Contraception et fausses croyances”). 28/01/09 23:27 Page 11 ANNIE ENGEL/CORBIS 10-11-SOCIÉTÉ_N8 Depuis 2001, les Françaises peuvent avoir recours à l’IVG jusqu’à 12 semaines de grossesse. nement n’est plus chargé du même enjeu aujourd’hui, et il apparaît plutôt comme une contrainte”, explique Bérengère Poletti. Mais ces oublis n’expliquent pas tout. “Certaines femmes connaissent mal le fonctionnement de leur corps”, note Marie-Pierre Martinet, secrétaire générale du Mouvement français pour le planning familial. L’urgence d’informer sur le sida a fait oublier la nécessité d’une information plus large sur l’ensemble des moyens de contraception, au-delà du préservatif. Un effort de formation et d’information des femmes, des médecins, et bien sûr des hommes est donc indispensable. Cela ne résoudra pas tout, mais cela permettra peutêtre de réduire le recours à l’IVG. “Même s’il y a 210 000 avortements, cela signifie aussi qu’autant de femmes ont pu accéder à ce droit fondamental”, rappelle Marie-Pierre Martinet. Pourtant, certaines difficultés d’accès – notamment dues au fait que cet acte médical est mal rémunéré – et le départ à la retraite des “médecins militants”, qui ont porté la loi Veil sur le terrain, font craindre un recul de ce droit. “Restons vigilants donc, pour que l’accès à l’IVG soit assuré à toutes les femmes, sur la totalité du terri- toire”, conclut la secrétaire générale du Planning familial. ● Alice Billouet *Rapport d’information sur l’application de la loi du 4 juillet 2001 relative à l’interruption volontaire de grossesse et à la contraception, déposé à l’Assemblée nationale le 22 octobre 2008 au nom de la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes. **Auteur de Pourquoi le nombre d’avortements n’a-t-il pas baissé en France depuis 30 ans?, Populations et société, décembre 2004. Pour en savoir plus Mouvement français pour le planning familial 4, square Saint-Irénée, 75011 Paris Tél.: 01 48 07 29 10 www.planning-familial.org Mutuelles à vos côtés Garantir le droit à l’IVG Depuis janvier 2007, la Mutualité Française et le Mouvement français pour le planning familial travaillent ensemble pour faciliter l’accès à la contraception et l’éducation à la sexualité. Lors d’un colloque sur le droit à l’avortement en Europe, organisé en septembre dernier, ces deux institutions se sont engagées à œuvrer pour faire reconnaître le droit à l’IVG et garantir son accès effectif partout en Europe. Elles mènent sur le terrain des actions d’information et de prévention, et les mutuelles ont renforcé leur politique de remboursement des contraceptifs. Une étude spécifique pour mieux comprendre les obstacles culturels et sociaux à la contraception pourrait par ailleurs être réalisée prochainement par ces deux institutions. Sites internet et permanences téléphoniques: • www.sante.gouv.fr (dossier “Contraception et IVG”) • www.choisirsacontraception.fr • Écoute sexualité contraception avortement (numéro vert, gratuit depuis un poste fixe) : 0 800 803 803 (nord de la France) ou 0 800 105 105 (sud de la France). Essentiel Santé Magazine - février 2009 11 12_SOCIÉTÉ_N8 2/02/09 23:00 Page 12 SOCIÉTÉ Classes virtuelles: de réels bienfaits Des classes virtuelles permettent à des enfants et à des adolescents hospitalisés de garder un lien direct avec le monde scolaire. Une belle innovation malgré un développement encore restreint. mencer par l’enseignement à distance, dispensé par le Cned, organisme public rattaché à l’Éducation nationale qui met parallèlement en place des centres scolaires dans la plupart des grands hôpitaux. Des professeurs y assurent régulièrement des cours individualisés. Enfin, des associations comme l’École à l’hôpital proposent également leurs services. Des enseignants bénévoles se rendent soit à l’hôpital soit au domicile. Pour devenir bénévole ou participer à la création d’une classe virtuelle pour son enfant, le mieux est de s’adresser aux associations ou aux Académies pilotes du projet. ● Cécile Mortreuil P lus de 150000 enfants de la maternelle au lycée sont hospitalisés chaque année, parfois pour de longs séjours. Pour éviter une rupture dans leur scolarisation, des dispositifs de classe virtuelle ont vu le jour dans quelques hôpitaux de France ou dans les Académies*. Leur principe ? De sa chambre ou de l’hôpital, l’élève malade suit le cours en même temps que ses camarades. Tout ce qui est écrit au tableau s’inscrit en même temps sur son écran d’ordinateur. Il écoute le professeur et peut poser des questions (oralement ou par écrit). Il est donc tout à fait possible d’“envoyer” l’élève au tableau. Apprendre et guérir “Cet apport informatique lui permet de suivre une scolarité presque normale, mais aussi de garder le contact avec ses camarades. Toute la classe lui dit « bonjour » en début d’heure”, précise 12 *C’est le cas notamment à l’hôpital Robert-Debré (Paris) ou dans les Académies de Caen, de Nantes et de Grenoble. Noël Chenouard, professeur de mathématiques au lycée Joubert d’Ancenis (Loire-Atlantique), un établissement pionnier en matière de classe virtuelle. Encore marginales, ces classes s’adressent aux enfants qui partagent leur temps entre l’hôpital, leur domicile, les centres de soin, et leur établissement scolaire. “Apprendre, avoir un projet, rompre l’isolement… c’est primordial dans le processus de guérison”, affirme Thierry Paccault, conseiller en technologies de l’information et de la communication pour l’éducation au rectorat de Nantes. Au-delà de cette innovation, d’autres solutions existent pour qu’un enfant malade poursuive ses études. À com- Essentiel Santé Magazine - février 2009 Pour en savoir plus • L’École à l’hôpital. Pour les hôpitaux de Paris, Ile-de-France et Oise : 89, rue d’Assas, 75006 Paris. Tél. : 01 46 33 44 80. Fax : 01 44 07 35 39. Pour les autres départements : c/o FEMDH, Hôpital Broussais, 96, rue Didot, 75014 Paris. Tél. : 01 45 40 67 54. www.femdh.fr • Centre national d’enseignement à distance (Cned), BP 60200, 86980 Futuroscope Chasseneuil Cedex. Tél. : 05 49 49 94 94. www.cned.fr 13_17_SANTÉ_N8 28/01/09 0:40 Page 13 RYAN MCVAY/GETTY IMAGES SANTÉ Nutrition Quelle eau boire? L’eau est essentielle à la vie. Mais laquelle choisir pour rester en bonne santé ? Entre idées reçues et réalité, le point en toute transparence. Essentiel Santé Magazine - février 2009 ››› 13 13_17_SANTÉ_N8 28/01/09 0:40 Page 14 SANTÉ L’eau du robinet L’eau du robinet est particulièrement fiable en France. Elle fait l’objet de contrôles obéissant à des normes sévères. Ses doses en fer, en pesticides ou en sulfates, sa concentration en sels minéraux sont strictement réglementées. Néanmoins, certaines installations rurales, surtout en montagne, n’ont pas toujours le niveau de qualité des grandes villes et il faut être plus vigilant. De même, certaines personnes ne doivent pas consommer d’eau du CORBIS C ertes, une bonne alimentation saine et diversifiée contribue à garder un corps en bonne santé. Mais qu’en est-il de l’eau que nous buvons tous les jours ? L’eau est essentielle à une bonne hydratation du corps, composé aux deux tiers d’éléments liquides. À tel point qu’une forte déshydratation, surtout chez les jeunes enfants et les personnes âgées, peut entraîner des troubles sérieux : fatigue, sécheresse de la peau, essoufflement, baisse de la tension artérielle… En outre, l’eau – même celle du robinet – représente un apport important de sels minéraux (calcium, magnésium…) et d’oligoéléments (fluor, zinc, cuivre…) qui participent au bon fonctionnement de l’organisme. Les trois quarts des Français sont satisfaits de la qualité de l’eau du robinet. Les insatisfaits lui reprochent surtout son goût chloré. (Les Français et l’eau, Baromètre C.I.Eau/TNS Sofres, 2008). robinet pour éviter tout risque infectieux. En particulier celles qui sont porteuses du VIH ou qui sont immunodéprimées sévères. Quant à savoir si une eau en bouteille est préférable à celle du robinet, Laurent Chevallier, docteur consultant en nutrition, praticien attaché au CHU de Montpellier, est très clair : “Je recommande l’eau du robinet, sauf quand, par exemple, les teneurs en nitrates sont trop proches de la limite réglementaire de 50 mg/l maximum, ou de 25 mg/l pour les femmes enceintes, ou encore lorsqu’il existe des tuyaux en plomb dans les habitations.” Autre exception : les bébés de moins de 6 mois pour lesquels il est préférable d’utiliser une eau en bouteille adaptée à l’alimentation des nourrissons. À partir de l’âge de 6 mois, et jusqu’à 2 ans, À S AVO I R 14 Enfin, l’eau est surveillée en continu afin de limiter certains polluants. • Nitrates et pesticides Pour être consommée tous les jours, l’eau du robinet ne doit pas dépasser 50mg/l de nitrates et 0,5 microgramme par litre (µg/l) de pesticides. Des normes plus strictes sont recommandées pour certaines personnes (voir article). • Plomb L’eau du robinet en contient généralement très peu, environ 5 µg/l pour une limite fixée à 25 µg/l (10 µg/l fin 2013). Essentiel Santé Magazine - février 2009 NDO IMAGE S/GE TTY IMAGE S Un tiers de ces eaux proviennent des eaux de surface (rivières, canaux, lacs…) et les deux tiers sont d’origine souterraine. Pour les rendre potables, ces eaux sont filtrées puis mélangées le plus souvent à de l’ozone ou à du chlore gazeux pour éliminer toute trace de germe. Dernière étape : l’ajout de chlore garantit la qualité de l’eau pendant son transport jusqu’au robinet du consommateur. Sa teneur est généralement toujours en dessous de 0,3 mg/l. Cette quantité de chlore ne présente pas de risque pour la santé. ALTRE › Choisir l’eau du robinet 0:41 Page 15 l’eau du robinet peut entrer sans problème dans l’alimentation du bébé si elle contient moins de 25 mg de nitrates par litre. À savoir, pour préserver sa qualité il faut suivre des règles simples d’hygiène. Ainsi, après quelques jours d’absence, il est important de laisser couler l’eau quelques secondes avant de la consommer. Cela permet d’éliminer d’éventuelles traces de métaux présents dans les canalisations, surtout si celles-ci sont en plomb. Pour éviter tout gaspillage, cette eau peut servir au lavage des mains ou à l’arrosage. Il est aussi impératif de faire chauffer l’eau froide du robinet pour préparer le thé, le café, cuire les pâtes… plutôt que d’utiliser directement de l’eau chaude. Celle-ci peut en effet s’altérer en stagnant dans les canalisations d’eau chaude. À savoir aussi, l’eau du robinet ne peut être conservée plus de 48 heures au réfrigérateur (dans une bouteille fermée). Attention, en ce qui concerne l’eau des puits privés, il est impératif de la faire contrôler régulièrement. Eaux en bouteille Pour les eaux en bouteille, on distingue deux catégories : les eaux de source et les eaux minérales. Les premières répondent aux mêmes normes de potabilité que l’eau du robinet. À MAG ES • Arsenic L’arsenic est naturellement présent dans les sols et peut également provenir d’activités industrielles. Sa limite de qualité est fixée à 10µg/l. • Médicaments À savoir : la présence de résidus de médicaments dans les eaux de surface est de plus en plus évoquée. Actuellement, aucune étude n’indique d’effet sur la santé humaine. Chez les nourrissons, les besoins en eau sont plus importants que chez l’adulte. Il faut donc être très vigilant, plus particulièrement lors de fortes chaleurs, en cas de diarrhée aiguë ou de fièvre. l’inverse, les eaux minérales revendiquent des effets bénéfiques sur la santé. “Certaines, riches en minéraux, restent des produits qu’il faut consommer de façon passagère pour des besoins précis : troubles du transit, sudation importante après un effort physique, et en cas de forte chaleur, apports en calcium”, précise le docteur Chevallier. Pour un usage familial quotidien, l’Académie nationale de médecine recommande une eau faiblement minéralisée : la mention GETTY IMAGES 28/01/09 VOISIN/PHANIE 13_17_SANTÉ_N8 “résidu sec à 180 °C” sur l’étiquette de la bouteille doit indiquer une valeur inférieure à 500 mg/l. La simple mention sur la bouteille “convient à la préparation des biberons” suffit à savoir que l’eau peut être bue tous les jours sans inconvénient. Enfin, si le choix se porte sur une eau en bouteille, il peut être intéressant d’alterner les marques pour varier les apports en minéraux et en oligoéléments. ● Alice Billouet › Filtrer l’eau du robinet ? Les carafes filtrantes et les dispositifs de traitement complémentaires (adoucisseurs ou autres) après compteurs ne sont pas recommandés. Ils peuvent devenir de véritables “nids à bactéries” dès lors que la notice d’emploi concernant leur entretien et la fréquence de leur remplacement n’est pas respectée. Attention : il faut aussi savoir que l’eau déchlorée, qui n’a donc plus de protection face aux germes, doit être consommée sous 6 à 7heures. Enfin, les systèmes de filtrage retiennent également des minéraux et oligo-éléments utiles à l’organisme, comme le calcium, le magnésium, le fluor, le fer… Essentiel Santé Magazine - février 2009 15 13_17_SANTÉ_N8 28/01/09 0:41 Page 16 STEPHEN WELSTEAD/CORBIS SANTÉ ll n’y a pas de calories dans l’eau. Mais à condition de la boire nature. Attention ! Certaines boissons ont la couleur de l’eau, mais sont aromatisées. De quoi le corps a-t-il besoin ? Boire beaucoup n’améliore pas le fonctionnement des reins, n’augmente pas l’élimination des toxines et ne fait pas maigrir ! Mais mieux vaut boire beaucoup que pas assez. “E au à volonté” recommande le Programme national nutrition santé (PNNS). Inutile donc de se modérer ou de se forcer. Boire quand on a soif ou envie s’avère suffisant pour la plupart des adultes en bonne santé et dans des conditions climatiques normales. De plus, l’alimentation contribue à compléter quotidiennement notre hydratation. “On oublie souvent, par exemple, que les fruits et les légumes contiennent 80 à 90 % d’eau. Si une personne en mange régulièrement, et ne consomme pas trop de sel, boire un litre à un litre et demi de liquides par jour peut être suffisant”, détaille le professeur Hubert Nivet, néphrologue au CHU de Tours. En avril 2008, une étude américaine établissait que boire 1,9 litre d’eau par jour ne répondait à aucune recommandation scientifique et ne présen- 16 tait pas d’intérêt pour la santé*. “Se contenter de boire quand on a soif suffit. Boire au-delà n’entretient pas les reins et ne détoxifie pas le corps. Quelle que soit la quantité de liquide à traiter, le rein retient les molécules utiles à l’organisme et laisse passer les autres. Les urines seront juste plus ou moins concentrées”, affirme le Pr Hubert Nivet. Boire plus dans certains cas Les seules situations où il faut impérativement augmenter sa consommation d’eau relèvent de la médecine. Si l’on a des calculs ou une infection urinaire, une consommation accrue d’eau peut être préconisée (selon avis médical). L’eau devient alors un remède. “Pour autant, il ne faut pas s’imposer ce mode de consommation à vie si l’on a subi une seule infection urinaire”, Essentiel Santé Magazine - février 2009 rappelle le docteur Damien Rizet, chirurgien urologue à Montpellier. L’hydratation doit être aussi contrôlée chez certaines personnes. C’est notamment le cas des nourrissons – qui ne peuvent se faire entendre – et des personnes âgées, plus sensibles à la déshydratation, et qui ne ressentent pas forcément la soif. “En période de canicule, ces personnes peuvent prendre une eau plus fortement minéralisée pour compenser la perte de minéraux due à la transpiration. Un ou deux verres suffisent”, ajoute le docteur Damien Rizet. Attention ! La prise de certains médicaments (diurétiques, antihypertenseurs…) augmente également les pertes d’eau.● A. B. *Étude “Just add water” par les docteurs Dan Negoianu et Stanley Goldfarb, parue dans le Journal of the American Society of Nephrology. 13_17_SANTÉ_N8 2/02/09 22:48 Page 17 POINT DE VUE Pour en savoir plus Dr Laurent Chevallier, consultant en nutrition, praticien attaché au CHU de Montpellier et en clinique. Boire beaucoup ne fait pas maigrir L’eau est la boisson la plus désaltérante et la seule indispensable! Elle permet d’assurer une bonne hydratation des cellules et de compléter nos apports quotidiens en minéraux et en oligoéléments. Actuellement, nos besoins en eau sont perturbés par la multiplication des boissons rafraîchissantes sans alcool. Ces boissons, plus ou moins sucrées ou édulcorées, entraînent une confusion: on ne sait plus si l’on boit parce que l’on est attiré par le sucre ou parce que l’on a soif. Cela favorise le surpoids et l’obésité, en particulier chez les enfants. La première recommandation est donc de ne consommer que de l’eau à table, qu’elle soit plate ou gazeuse. Pour ne pas fausser les besoins du corps, il est tout aussi important de ne pas manger trop salé. L’excès de sel donne soif et accentue l’envie de boissons sucrées. À savoir aussi: boire beaucoup d’eau, contrairement à une idée reçue, n’aide pas à maigrir. L’eau ne dissout ni les graisses ni les sucres. Enfin, boire pendant les repas n’est pas du tout contre-indiqué. Le brassage alimentaire se fait toujours mieux si on boit un peu en mangeant. L’eau est toujours bonne à prendre, quel que soit le moment de la journée! Pour connaître les caractéristiques de l’eau de votre commune, vous pouvez contacter votre mairie, la Direction départementale des affaires sanitaires et sociales (Ddass) et votre fournisseur d’eau. Pour plus d’informations sur la qualité de l’eau potable en France: •www.sante.gouv.fr/htm/dossiers/ eau/accueil.htm • www.ecologie.gouv.fr/-Eau-potable .html • www.eaufrance.fr Les agences de l’eau : informations sur la qualité de l’eau, son cycle, son prix et les problèmes de pollution. www.lesagencesdeleau.fr Surveillance des maladies liées à l’eau en France. www.invs.sante.fr/display/?doc= surveillance/eau_sante/index.htm Le site de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), 27, av. du Général-Leclerc, 94700 Maisons-Alfort. Tél.: 01 49 77 09 20. www.afssa.fr, rubrique “Alimentation humaine” puis “Eaux”. À lire Tout savoir sur les aliments. Vérités et impostures, par le Dr Laurent Chevallier, éd. Le livre de poche, 2009 (à paraître). 6,50 €. Choisir l’eau du robinet, fiche pratique du ministère de l’Écologie et du Développement durable, 2008. www.ecologie.gouv.fr/IMG/pdf/ Robinet.pdf GARO/P HANIE Recommandations de l’Afssa sur les critères de qualité des eaux en bouteille pour une consommation sans risque des nourrissons, 2003. www.afssa.fr/Documents/EAUX2001 sa0257.pdf Léo et l’eau, 2005. Un livre réalisé par l’Inpes pour faire découvrir aux plus petits les plaisirs de l’eau. www.inpes.sante.fr/CFESBases/ catalogue/pdf/416.pdf Essentiel Santé Magazine - février 2009 17 18_19_SANTÉ_N8 27/01/09 23:28 Page 18 SANTÉ La dépression, savoir la reconnaître Plus qu’un simple mal-être, la dépression est une véritable pathologie accompagnée de symptômes bien précis. Savoir la reconnaître, c’est se donner les moyens de mieux la traiter. “J’ aimais rire. Désormais, je ne ris plus.” Comme des millions de Français, Patrick, aujourd’hui bénévole à France-Dépression, a vu sa vie bouleversée par la maladie. “Pendant trois ans, j’ai passé mes journées à ne rien faire, à m’isoler du monde.” S’il s’en est sorti aujourd’hui, c’est grâce à l’aide de son médecin traitant qui lui a conseillé de bons spécialistes. Plus qu’un simple “coup de blues” passager, la dépression est une vraie maladie qui ne peut être vaincue qu’avec un accompagnement médical. D’après une récente enquête menée par l’Inpes*, 8 millions de Français ont vécu ou vivront une dépression au cours de leur vie. L’institut vient de mettre en ligne un guide complet pour en savoir plus sur la maladie (lire l’encadré). Les différentes formes de dépression “La dépression prend des formes variées, analyse Jean-Pierre Olié, chef de service à l’hôpital Sainte-Anne. Elle peut faire suite à un accouchement, être saisonnière à l’arrivée de l’hiver, délirante, marquée par une hypersomnie (et non pas une insomnie) ou une hypersensibilité aux attitudes d’autrui… Enfin, certaines sont aiguës, d’autres chroniques quand elles durent au-delà de deux ans.” Il ne peut donc pas exister une réponse médicale unique face à une telle diversité. “On distingue trois niveaux de gravité de la dépression, ajoute David Gourion, À S AVO I R › Une maladie peut en cacher une autre Les syndromes de la dépression peuvent également être la conséquence d’une autre pathologie. Ainsi, les dérèglements de la thyroïde sont la cause de nombreux états dépressifs. Toute pathologie qui entraîne une altération de l’état général peut parfois être confondue avec une dépression. Il en va de même avec les effets secondaires de certains médicaments comme les corticoïdes. “Je me souviens aussi d’un patient traité pour dépression qui était venu me voir parce qu’il continuait à être très fatigué et que les antidépresseurs n’avaient aucun effet sur lui, explique David Gourion. J’ai finalement ordonné une IRM (imagerie par résonance magnétique) qui a fait apparaître des métastases cancéreuses dans le cerveau. Avant de prescrire des antidépresseurs, il faut réaliser un examen clinique complet pour éliminer toutes les autres possibilités. D’où la nécessité d’une collaboration étroite entre le médecin traitant et le psychiatre.” 18 Essentiel Santé Magazine - février 2009 psychiatre, auteur d’un livre récent sur le sujet : les formes sévères, ou mélancoliques, qui nécessitent souvent – mais pas toujours – une hospitalisation, les formes avérées, qui justifient un traitement médicamenteux et/ou psychologique, et enfin, les dépressions mineures. Dans ce dernier cas, la personne peut encore mobiliser suffisamment de ressources pour évoluer favorablement même sans médicament, à condition d’être suivie dans de bonnes conditions.” Un environnement familial et social de bonne qualité, la pratique d’une activité physique, et un soutien psychologique peuvent contribuer à protéger contre les formes mineures de dépression. Pour traiter les cas les plus sévères, les médicaments sont incontournables. Dans tous les cas, l’alcool, qui aggrave les symptômes, est à proscrire. Les symptômes “La frontière entre une tristesse persistante et une dépression n’est pas toujours facile à établir, prévient David Gourion. C’est pourquoi il faut être particulièrement rigoureux dans la démarche diagnostique, qui est un acte médical à part entière. La dépression est un syndrome, c’est-à-dire non pas un seul symptôme mais un ensemble de signes précis. Ce syndrome inclut notamment la fatigue, les troubles de la concentration, du sommeil, de l’appétit, la perte des envies et du plaisir, la tristesse et les idées noires. La notion de durée est importante elle aussi. Au-delà de 15 jours, il faut consulter un médecin, 2/02/09 22:51 Page 19 GARO /PHANIE 18_19_SANTÉ_N8 Stigmatiser une personne dépressive, l’exhorter à “se bouger” ne sert à rien. surtout si la maladie a un impact fort sur la vie quotidienne, personnelle et professionnelle.” Que faire ? La personne dépressive s’enferme dans un cercle vicieux. Elle peut, à cause de sa maladie, se heurter à l’incompréhension de son entourage, perdre son emploi, et parfois même avoir à faire face à une rupture sentimentale, du fait des difficultés relationnelles induites par la dépression. Tous ces événements négatifs ne font qu’aggraver son état. Le rôle de l’entourage est donc capital. “Il ne faut surtout pas culpabiliser la personne. Il faut plutôt l’entourer et l’inciter à consulter, car, plus la dépression est traitée de façon précoce, plus elle guérit vite”, estime Stéphanie Wooley, présidente de l’Association FranceDépression. Dans les cas les plus graves, la solution passe souvent par les antidépresseurs, comme le précise Jean-Pierre Olié : “Depuis 50 ans, les médicaments ont beaucoup évolué. Les antidépresseurs de nouvelle génération entraînent moins d’effets indésirables tout en conservant une bonne efficacité. Ils n’entraînent pas de dépendance, mais leur arrêt doit se faire progressivement, sur 2 à 4 semaines. Il faut bien réfléchir avant la mise en place d’un traitement. Aucun médecin ne devrait prescrire des antidépresseurs sans avoir revu son patient au moins une fois. Il faut prendre le temps d’expliquer à la personne dépressive l’importance de poursuivre le traitement, même si elle se sent mieux. La moitié des malades arrêtent à la fin du premier mois. Alors qu’un traitement par antidépresseurs doit durer entre 4 et 6 mois pour être efficace. Les anxiolytiques, eux, permettent de calmer la douleur, mais ne règlent rien. Ils sont souvent prescrits en attendant que l’antidépresseur fasse effet, mais l’idéal est de les prendre sur des durées les plus courtes possibles car ils induisent une dépendance chez environ 25 % des patients.” ● Nicolas Démare * Institut national de prévention et d’éducation pour la santé. Pour en savoir plus Pour télécharger le guide de l’Inpes La dépression en savoir plus pour en sortir : www.inpes.sante.fr/CFESBases/ catalogue/pdf/1057.pdf Inpes 42, bd de la Libération, 93203 Saint-Denis Cedex. Tél. : 01 49 33 22 22 www.info-depression.fr/ Association France-Dépression 4, rue Vigée-Lebrun, 75015 Paris. Tél. : 01 40 61 05 66 (permanences tous les après-midi de la semaine de 14 h à 17 h). www.france-depression.org À lire Les Nuits de l’âme. Guérir de la dépression, par David Gourion et Henri Loo, éd. Odile Jacob, 2007. 23 €. Lettre ouverte aux déprimés, par Pascal-Henri Keller, éd. Pascal, 2008. 7 €. Essentiel Santé Magazine - février 2009 19 20-21_SANTÉ_N8 27/01/09 23:45 Page 20 SANTÉ Radiographie Passage aux rayons X Examen d’imagerie médicale, la radiographie permet de diagnostiquer des pathologies du thorax et des lésions osseuses. Elle fournit aussi de précieux clichés de nombreux organes. LEXIQUE RAYONS X Ils appartiennent à la même famille que les rayons lumineux mais leur longueur d’onde et leur énergie sont différentes. C’est un rayonnement (un ensemble d’ondes ou de particules chargées d’énergie) qui a la propriété de traverser la matière. À forte dose, ces rayons sont dangereux. CLICHÉ RADIOGRAPHIQUE C’est la photo intérieure d’un objet (en médecine du corps humain). Des rayons X sont émis par une source. Ils traversent l’objet et viennent impressionner une plaque : en blanc lorsque les rayons sont absorbés par la matière (par exemple les os). L’air, qui n’absorbe pas les rayons X, noircit le film, et les tissus mous offrent des nuances de gris variables selon leur densité. “L orsque le patient est adressé au radiologue, c’est souvent pour compléter un diagnostic”, précise Jacques Niney, président de la Fédération nationale des médecins radiologues. Une radiographie permet en particulier de rechercher des altérations osseuses et articulaires. Mais, pas seulement… “Elle est tout aussi indispensable au diagnostic ou à la surveillance de toutes les pathologies pulmonaires qu’elles soient infectieuses ou tumorales”, complète Michel Brauner, chef de service d’imagerie à l’hôpital d’Avicenne (Seine-Saint-Denis). Déroulement de l’examen Techniquement, la radiographie utilise les rayons X: en traversant la matière et selon sa densité, ces rayons viennent frapper une plaque radiographique pour fixer une image. “C’est l’équivalent d’un procédé d’ombres chinoises”, commente Jean Dubousset, membre titulaire de l’Académie nationale de médecine. L’impression est ensuite traitée pour livrer une photo de la partie du corps ou de l’organe étudié. Parfois, l’examen requiert l’injection ou l’ingestion d’un produit de contraste pour rendre visible une structure interne: le tube digestif, les veines, les artères. “C’est en général la pathologie qui va déterminer le nombre de clichés à réaliser : souvent deux clichés pour le thorax, quatre pour une mammographie”, détaille Jacques Niney. Cet examen est court, indolore et l’irradiation est faible. Il faut l’équivalent de dix radiographies pour atteindre le rayonnement que l’on reçoit naturellement chaque année. “Toutefois, il faut respecter le principe de précaution: éviter la multiplication inutile des clichés, et signaler sa grossesse pour une femme enceinte”, insiste Michel Brauner. ● Virginie Riccio À SAV O I R La mammographie : un acte de dépistage Il s’agit d’un examen spécialisé de radiographie qui peut être prescrit individuellement, ou entrer dans le cadre du dépistage organisé du cancer du sein, pour les femmes de plus de 50 ans. Le principe ? Vérifier l’intégrité des tissus mammaires. La mammographie permet de détecter une anomalie, mais elle ne détermine pas, à elle seule, s’il s’agit d’un cancer. Des examens complémentaires sont toujours nécessaires. 20 La révolution EOS™ L’avenir de l’imagerie s’appellera-t-il EOS™ ? “Au lieu d’émettre un cône de rayons X, EOS™ produit deux faisceaux plats. Ils balayent le corps en 20 secondes et permettent d’obtenir un cliché simultané de face et de profil, des pieds à la tête. Cette technique est dix fois moins irradiante qu’une radiographie conventionnelle”, explique François Lavaste, directeur honoraire LBM*. Grâce à l’informatique, la totalité du squelette du patient est reconstruite permettant l’étude des articulations les unes par rapport aux autres. Seulement quelques appareils équipent les hôpitaux français. Actuellement Bordeaux, Paris et Marseille. *Laboratoire de biomécanique de l’Ensam (École nationale supérieure d’arts et métiers). Essentiel Santé Magazine - février 2009 27/01/09 23:46 Page 21 La radiographie est prescrite pour compléter des informations médicales : préciser un diagnostic, réaliser un dépistage, surveiller une pathologie… 2 Avant l’examen, le patient se prépare. Rien ne doit venir parasiter l’image : les cheveux longs sont attachés, les montres et bijoux retirés, le torse dévêtu… En salle de radiologie, la zone à étudier est placée contre le récepteur ou la plaque. 4 BURGER/PHANIE 1 3 Lors de la prise du cliché, les rayons X sont émis durant un à trois centièmes de seconde. L’impression de la plaque est traitée informatiquement pour obtenir l’image intérieure de la zone étudiée. Plusieurs clichés peuvent être réalisés. C’est le manipulateur radio qui réalise les clichés. Il est placé derrière le pupitre de commande. Une vitre plombée le protège des rayonnements. 5 Le médecin radiologue vérifie la qualité des clichés (contrastes, exposition). Il réalise ensuite l’interprétation, parfois en temps réel. GARO/PHANIE BURGER/PHANIE 20-21_SANTÉ_N8 6 Un compte rendu est remis au patient. Il détaille les signes radiologiques, fixe les limites de l’interprétation, présente une conclusion synthétique et, le cas échéant, pose un diagnostic ou propose des examens complémentaires. Essentiel Santé Magazine - février 2009 21 22_24_LES HUILES_V2_N8:22_24_LES HUILES_V2_N8 30/01/09 6:50 Page 22 SANTÉ Les huiles essentielles : pas si douces Associés à l’image d’une médecine douce et naturelle, ces concentrés actifs de végétaux peuvent pourtant se révéler nocifs. À utiliser avec précaution, de préférence avec l’avis d’un spécialiste. “La Commission européenne travaille sur le sujet de la vente libre, avec le souhait que les huiles essentielles ne soient vendues qu’en pharmacie. Au moins pour les phénols et les cétones, qui ont des propriétés toxiques. Il est aberrant, par exemple, que la lavande stoechade ou la menthe pouillot soient en vente libre sur internet. Il devrait y avoir un tri entre deux secteurs: celui du bienêtre et celui du thérapeutique. Dans tous les cas, il ne faut surtout pas avoir recours à l’automédication. Il faut aller chez un pharmacien qui connaisse les huiles essentielles ou un médecin qui travaille avec l’aromathérapie. Beaucoup sont en cours de formation et connaissent très bien les huiles essentielles.” Fabienne Millet, docteur en pharmacie, spécialiste des plantes, formatrice. 22 L’ Potentiellement toxiques Naturel ne veut pas dire sans danger. “Une huile essentielle n’est pas un produit banal. Non diluée, elle peut être extrêmement active et avoir des effets secondaires toxiques”, avertit Céline Delerme, responsable du groupe de travail Huiles essentielles dans les produits cosmétiques à l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Certaines huiles s’avèrent incompatibles avec une expo- Essentiel Santé Magazine - février 2 009 sition au soleil (la famille des agrumes), ou d’autres, irritantes pour la peau (thym, origan). Plus dangereux encore, beaucoup d’huiles ont des propriétés neurotoxiques (sauge, armoise, thuya) ou abortives (chénopode, rue). Ce qui explique qu’une quinzaine d’entre elles ne peuvent être délivrées qu’en pharmacie. Il est généralement recommandé de ne pas les utiliser si l’on est enceinte ou si l’on allaite, et d’y recourir avec de très grandes précautions pour les personnes fragiles (enfants, personnes âgées). Difficile de vérifier la qualité Bien qu’il existe de nombreuses normes de qualité Afnor/ISO à destination des fabricants d’huiles essentielles, peu de BURGER/PHANIE En vente libre mais pas sans danger huile essentielle est le produit obtenu après distillation de la plante, à la vapeur d’eau ou à sec, ou après application d’un procédé mécanique sans chauffage. Le concentré recueilli est très complexe (plusieurs centaines de molécules) et nécessite énormément de matière première : une tonne de feuilles fraîches de mélisse pour 150 grammes d’huile essentielle, par exemple ! Un mode de fabrication qui explique en partie leur coût élevé. Qu’elles soient inhalées, étalées en massages sur la peau, ou consommées dans l’alimentation, les huiles essentielles ont une réputation antiseptique, bactéricide ou digestive. Mais attention, cette popularité ne doit pas faire oublier qu’elles doivent être utilisées avec précaution et toujours diluées, jamais pures. Inhalées, elles agissent directement sur les poumons et les voies respiratoires. Appliquées sur la peau, elles y pénètrent facilement. De plus, le massage accélère leur taux de pénétration par effet mécanique. BURGER/PHANIE POINT DE VUE 22_24_LES HUILES_V2_N8 2/02/09 22:53 Page 23 À SAV O I R Propriétés et effets secondaires Il existe plusieurs familles d’huiles essentielles avec chacune des propriétés particulières. • Les phénolssont bactéricides (ex. : thym à thymol). Effets secondaires : dermocaustique (brûlures de la peau et des muqueuses), hépatotoxique (nocif pour le foie). • Les aldéhydes ont des vertus antiseptiques, calmantes et sédatives (ex. : eucalyptus citronné). Effets secondaires : irritant, dermocaustique. • Les esters ont un effet calmant et relaxant (ex. : bergamote). Effets secondaires : photosensibilisant dans le cas des essences. Attention à l’automédication : seul un professionnel de santé, spécialisé dans les huiles essentielles, pourra être de bon conseil. critères permettent aux consommateurs de s’y retrouver. Il est toujours préférable de choisir des produits dont l’étiquette comporte un maximum d’informations, comme le nom de la plante en latin, la région de récolte, l’organe végétal sécréteur (feuilles, écorce, fleur), la date limite d’utilisation, et le mode d’obtention. Mais cela ne suffit pas à garantir la qualité de l’huile. L’Afssaps a bien publié en mai 2008 une recommandation à destination des industriels, qui souligne l’importance des critères de qualité des huiles essentielles et des plantes dont elles sont issues. Mais cela ne concerne que la filière cosmétique. Devant ce manque d’information et de réglementation, le consommateur doit se montrer très prudent. ● Stéphanie Pichon Pour en savoir plus Internet Recommandations de l’Afssaps relatives aux critères de qualité des huiles essentielles dans les cosmétiques http://afssaps.sante.fr/pdf/5/recocriteres-qualite-huiles-essentielles.pdf À lire Que Choisir, n° 434 de février 2006, “Les huiles glissent sur l’essentiel”. Pour le commander, écrire à Que Choisir, service Abonnement - TSA 50293, 92898 Nanterre Cedex 9, avec un règlement de 4,20 € ou via le site www.quechoisir.org BURGER/PHANIE BURGER/PHANIE • Les cétones stimulent la régénération des cellules et la formation des tissus, ont une action mucolytique (expectorant) (ex. : lavande aspic). Effets secondaires : abortif, neurotoxique. Essentiel Santé Magazine - février 2009 23 24 Essentiel Santé Magazine - février 2009 SI VOUS AVEZ De 0 à 5 bonnes réponses : attention à l’utilisation des huiles essentielles. De 6 à 9 bonnes réponses : les huiles essentielles n’ont plus de secret pour vous ! Vrai : 1. 2. 3. 6. 7. 9 Faux : 3. 4. 5. 8 1. Vrai. Dans une crème, un lait neutre, ou une huile végétale, mais jamais dans l’eau. 2. Vrai. L’appliquer diluée à l’intérieur du poignet et vérifier l’absence de réactions dans les 24 heures. 3. Vrai et faux. Seules certaines huiles essentielles (surtout les essences d’agrumes) peuvent provoquer des taches sur la peau. 4. Faux. Versée directement, elle peut même engendrer des brûlures. La diluer d’abord dans du savon liquide. 5. Faux. Il ne faut jamais dépasser 20 minutes et utiliser au maximum 20gouttes. 6. Vrai. Cela évite la présence de résidus, mais cela ne garantit pas forcément la qualité de l’huile. 7. Vrai. À condition de bien la fermer et de la conser ver à l’abri de la lumière. 8. Faux. Il faut avaler aussitôt trois cuillerées d’huile végétale et appeler le centre antipoison. 9. Vrai. Cette précaution concerne aussi les muqueuses. Naturelles mais à haute toxicité, les huiles essentielles doivent être maniées avec beaucoup de précaution et surtout être diluées. Utiliser les huiles essentielles ) 2) 3) 4) 5) 6) 7) 8) 9) 1 IL NE FAUT JAMAIS L’APPLIQUER, MÊME DILUÉE, À PROXIMITÉ DES YEUX. EN CAS D’ABSORPTION ACCIDENTELLE IL FAUT BOIRE DE L’EAU. UNE FIOLE D’HUILE ESSENTIELLE SE CONSERVE LONGTEMPS. MIEUX VAUT CHOISIR UNE HUILE “100 % PURE ET NATURELLE”. ON PEUT RESTER UNE HEURE DANS UN BAIN À L’HUILE ESSENTIELLE. JE PEUX EN VERSER QUELQUES GOUTTES DANS MON BAIN. IL NE FAUT PAS S’EXPOSER AU SOLEIL APRÈS AVOIR APPLIQUÉ UNE HUILE SUR LA PEAU. IL FAUT TOUJOURS LA TESTER AVANT DE L’APPLIQUER EN MASSAGE. EN APPLICATION CUTANÉE, IL FAUT DISSOUDRE L’HUILE DANS UN CORPS GRAS. Vrai Faux GETTY IMAGES QUIZ 22_24_LES HUILES_V2_N8:22_24_LES HUILES_V2_N8 30/01/09 6:51 Page 24 25_26_VENDÉE_N8 30/01/09 4:31 Page 25 VOTRE MUTUELLE F. M AIGRET/RÉA VENDÉE Élections Désignez vos délégués Adhérent d’Harmonie Mutualité, vous allez bientôt recevoir les documents nécessaires à l’élection de vos délégués. Un vote essentiel. ››› Essentiel Santé Magazine - février 2009 25 25_26_VENDÉE_N8 2/02/09 23:16 Page 26 VOTRE MUTUELLE POINT DE VUE Eugène Guibert S. BEUCHERIE Président d’Harmonie Vendée Les délégués sont consultés sur les orientations stratégiques de la mutuelle. A u mois de mars vous allez être appelé à élire par correspondance vos délégués territoriaux et vos délégués à l’assemblée générale de la mutuelle. Ces délégués, élus pour six ans, seront vos porte-parole dans les différentes instances de votre territoire et de votre mutuelle. Pour votre territoire, Harmonie Vendée, 31 délégués à l’assemblée générale et 93 délégués territoriaux sont à désigner. Tous seront issus des sept pays mutualistes. Les résultats vous seront communiqués dans le numéro d’avril d’Essentiel Santé Magazine. Un rôle essentiel Les délégués territoriaux sont chargés d’animer la vie de leur territoire et de contribuer au développement de la mutuelle. Ils peuvent à ce titre s’impliquer dans les commissions mises en place : A.-M. GUIMBRETIÈRE Préserver la démocratie et renforcer la proximité action sociale, prévention et promotion de la santé, communication locale et initiatives sociales. Ils ont également la possibilité de relayer les actions menées sur leur territoire, et de s’associer aux différentes manifestations de la mutuelle. Ils participent par ailleurs aux assemblées territoriales, lieux d’échanges, de formation et d’informations et élisent le conseil territorial. Les délégués à l’assemblée générale, en plus des missions des délégués territoriaux, représentent les adhérents à l’assemblée générale de la mutuelle. Ils y élisent les administrateurs, déterminent les orientations politiques et économiques, ainsi que les objectifs de développement de la mutuelle, et en contrôlent la gestion. Un rôle essentiel comme en témoignent les intéressés, à l’exemple de Steve Bechiau, actuel délégué. ● Marie-France Lacour Harmonie Mutualité est une mutuelle santé à dimension nationale qui s’est fixé pour objectif de maintenir un lien de proximité avec ses adhérents, à travers ses territoires. Le territoire Harmonie Vendée continue à être présent sur le terrain avec ses agences, ses points d’accueil et ses délégués. Ceux-ci s’engagent pour vous représenter, participer à l’action sociale, à la prévention, et entretenir la relation avec les acteurs locaux. Vos délégués sont vos représentants pour défendre la qualité et l’accès aux soins pour tous, garantir un système de santé solidaire, contribuer à la maîtrise des coûts de santé. Pour les désigner, un vote par correspondance est organisé. Votre participation à ce vote montrera votre attachement à la vie démocratique de la mutuelle, et la renforcera dans ses engagements. Notre union est notre force, je compte sur votre participation! › Une expérience enrichissante “Invité à participer aux activités des délégués lors d’une assemblée de pays à Fontenay-le-Comte, je suis devenu membre actif, puis délégué, explique Steve Bechiau. Je suis aujourd’hui présent dans deux commissions. Dans la commission «Communication», des partenariats sont établis avec des associations et des clubs sportifs pour faciliter l’accès à l’activité physique aux jeunes Vendéens. Dans la seconde, «Prévention et promotion de la santé», je participe à des activités destinées à promouvoir l’importance d’une alimentation équilibrée dans les écoles. Je me sens utile et à l’écoute des adhérents. Je contribue ainsi à entretenir les valeurs de solidarité et de Steve Bechiau, bénévolat auxquelles je suis attaché.” délégué d’Harmonie Vendée 26 Essentiel Santé Magazine - février 2009 DR T É M O I G N AG E 27_VENDÉE_N8 30/01/09 2:29 Page 27 “No et moi”, lauréat du Prix Solidarité 2009 Assemblées de pays D E epuis 2004, le Prix Solidarité, prix littéraire des mutuelles d’Harmonie Mutuelles, récompense un roman français qui met en avant la solidarité, la dignité, la générosité, la tolérance et le respect de la personne humaine. Des valeurs que l’on retrouve dans No et moi, l’ouvrage de Delphine de Vigan, lauréate du Prix Solidarité 2009. Un rêve d’adolescente Délaissée par une mère dépressive et incomprise par un père qui ne sait que faire, Lou, 13 ans, est une élève brillante et isolée. Un jour, elle propose de faire un exposé sur les sans-abri et d’interviewer une jeune femme SDF, rencontrée peu de temps avant, à la gare d’Austerlitz. Mais tenter de la connaître ne lui suffit pas. L’adolescente décide d’aider No à s’en sortir et se lance dans une action de sauvetage qui la dépasse. La remise du Prix Solidarité 2009 se déroulera le 14 mars au Salon du Livre à Paris, de 11h à 12h30. Échanges avec Delphine Vigan, séance de dédicace… un moment privilégié ouvert à tous pour dialoguer avec l’auteur lauréate. ● En compétition Quatre autres ouvrages concouraient également pour le Prix Solidarité. • À l’abri de rien (Olivier Adam). Comment Marie, un peu perdue malgré les attentions de son mari et la tendresse de ses enfants, redonne un sens à sa vie en se dévouant pour ces réfugiés qui errent dans la ville, en attente d’un hypothétique passage clandestin vers l’Angleterre. • La mort en carton (Pierre Guinot-Deléry). Une femme sans domicile fixe meurt sur un trottoir… Drame malheureusement banal. Pourtant un homme aux antipodes de ce milieu va s’efforcer de lui rendre ce dont elle a toujours été privée : la conduite de sa vie. • Sœurs de peau (Sylvie Crossman). La rencontre entre une journaliste française et une jeune femme australienne. Plus qu’un témoignage sur la condition des aborigènes, un hymne à l’amitié et à la solidarité qui transcende conditions sociales, races et frontières. • Palestine (Hubert Haddad). Un soldat israélien, victime d’un commando palestinien, est recueilli par deux Palestiniennes. Tout le malaise du Moyen-Orient à travers un récit qui montre que la solidarité entre les hommes est bien plus forte que toutes les considérations politiques et religieuses. Inscrivez-vous au jury 2010 Vous êtes adhérent et vous souhaitez participer au jury de lecteurs du Prix Solidarité 2010 ? Envoyez une lettre de motivation avant le 5 juin 2009 à Harmonie Mutuelles, Prix Solidarité, 28, rue de Rennes, BP 21, 49010 Angers Cedex 01 ou par courriel à [email protected]. n novembre dernier, chacun des sept pays mutualistes de Vendée a tenu son assemblée de pays. Plus de 1 400 personnes s’y sont déplacées pour s’informer et échanger avec leurs représentants et suivre les différentes présentations. L’information a porté sur le changement de nom de la Mutuelle de Vendée en Harmonie Vendée, sur l’activité de proximité, de partenariat et de prévention menée par les délégués des pays mutualistes et, enfin, sur l’évolution du système de santé et ses conséquences sur les cotisations en 2009. Partout des échanges ont ensuite eu lieu, exprimant des inquiétudes face aux difficultés pour réformer le système de santé dans l’intérêt des patients. Ces rendez-vous, désormais attendus, attirent chaque année toujours plus d’adhérents, démontrant ainsi leur souhait de conserver une grande proximité avec leur mutuelle. ● Huit heureux gagnants C omme chaque année, vous avez pu participer à des concours organisés en Vendée par votre mutuelle, que ce soit dans le cadre des foires de La Roche-sur-Yon, de Challans, du Chrono des Nations aux Herbiers ou de la promotion de la nouvelle complémentaire santé. En 2008, huit d’entre vous ont ainsi gagné une journée pour deux personnes à l’île d’Yeu, avec trajet en avion et déjeuner sur place, un week-end pour quatre personnes en résidence Maeva située en bord de mer, ou encore un GPS. ● Essentiel Santé Magazine - février 2009 27 28-VENDÉE_N8 30/01/09 2:55 Page 28 BURGER/PHANIE VOTRE MUTUELLE Certains équipements ne se voient presque plus. Audioprothésiste, le partenaire d’une bonne audition L’audioprothésiste est le seul professionnel habilité à appareiller une personne malentendante. Mais son rôle ne s’arrête pas là. Il a également une fonction de conseil et de suivi. “N ous intervenons suite à une prescription médicale d’un otorhino-laryngologiste, signale Isabelle Marbach, audioprothésiste mutualiste. Nous procédons non seulement à des tests audiométriques pour déterminer le degré de la perte auditive, mais nous évaluons et analysons aussi les besoins du patient selon son style de vie, ses attentes, son budget et son niveau de gêne sociale… Cette dernière notion est très importante: certains subissent une petite perte d’audition et se disent très gênés, pour d’autres, c’est l’inverse. Une fois que nous avons déterminé la gêne, nous proposons le type d’appareillage le mieux adapté.” Des technologies plus évoluées sont proposées aux personnes les plus exigeantes et les plus actives. Pour les autres, nous choisissons une technologie tout aussi performante, mais orientée vers plus de confort. 28 Des visites de contrôle “Lorsque la personne a fait son choix, nous réalisons un moulage de l’oreille, puis un embout, qui sera positionné dans l’oreille et relié à l’aide auditive. Le patient dispose ensuite d’une période d’essai entrecoupée de visites pour améliorer les réglages, si nécessaire, et évaluer les bénéfices. L’essai est gratuit, seul l’embout personnalisé reste à la charge du patient. Une fois l’appareil adopté, des visites régulières sont programmées pour vérifier s’il est toujours bien réglé ou si l’audition a baissé. “L’idéal est de pouvoir revoir la personne au bout de 3 mois, 6 mois et un an après l’appareillage, note Isabelle Marbach. Chaque année, nous envoyons un courrier à nos patients pour qu’ils viennent réaliser un bilan complet afin de vérifier l’efficacité de l’appareillage.” ● Nicolas Démare Essentiel Santé Magazine - février 2009 À savoir Les audioprothésistes mutualistes effectuent des dépistages* gratuits de l’audition. En cas de doute, n’hésitez pas à prendre rendez-vous dans l’un des sept centres Audition Mutualiste en Vendée: • Challans, 8, rue Bonne-Fontaine. Tél.: 02 51 35 64 92. • Chantonnay, 2, rue Travot. Tél.: 02 51 09 20 80. • Fontenay-le-Comte, 13, rue du DocteurAudé. Tél.: 02 51 51 16 37. • Luçon, 34 bis, rue GeorgesClemenceau. Tél.: 02 51 29 15 49. • Montaigu, 4, avenue Villebois-Mareuil. Tél.: 02 51 94 26 23. • La Roche-sur-Yon, 110, boulevard d’Italie. Tél.: 02 51 44 29 64. • Les Sables-d’Olonne, 3, place du Poilude-France. Tél.: 02 51 21 98 10. * Bilan auditif non médical. 29_FICHE VENDÉE_N8 30/01/09 1:56 Page 29 FICHE Vos avantages PRATIQUE Le programme Avantages Harmonie Le programme Avantages Harmonie est un service de votre mutuelle qui vous permet de bénéficier d’offres privilégiées liées au bien-être. › De quoi s’agit-il ? C’est un service mis en place par votre mutuelle afin de favoriser votre bien-être. Entièrement gratuit, il vous permet, en tant qu’adhérent ou ayant droit, et quelle que soit votre garantie, d’obtenir des réductions (de 10 % à 50 %) ou des prestations à tarifs préférentiels, offertes par les partenaires qui adhérent au programme. ›duQui sont les partenaires programme ? Les partenaires du programme Avantages Harmonie sont des professionnels qui exercent leur activité dans les domaines de la détente (centres de beauté, thalassothérapie, balnéothérapie, relaxation, Spa), de la forme (salles de sport) et des voyages et séjours. Plus de 900 partenaires, répartis sur toute la France, ont déjà rejoint le programme Avantages. De grandes enseignes nationales (Lady Fitness, Efféa, Moving, Hyper Minceur, UCPA, Center parcs, Vacanciel, groupe Pierre & Vacances, VVF Villages, La Balaguère, Clubaventure, Chez France) côtoient ainsi des partenaires régionaux et locaux. De nouvelles enseignes rejoignent par ailleurs le programme tout au long de l’année, votre mutuelle recherchant en permanence de nouveaux partenaires proposant des offres privilégiées. À noter : vous pouvez les reconnaître grâce à leur logo “Avantages Harmonie”. › Où sont-ils référencés ? L’ensemble des partenaires du programme Avantages Harmonie et leurs offres sont référencés dans un guide pratique disponible, sur simple demande, dans toutes les agences de votre mutuelle. Celui-ci est mis à jour chaque année. Le site www.avantagesharmonie.fr recense également tous ces professionnels ainsi que les tarifs préférentiels qu’ils réservent aux mutualistes. De plus, des promotions ponctuelles y sont régulièrement proposées. Si vous ne pouvez pas vous déplacer, ou si vous n’avez pas internet, vous pouvez contacter l’équipe “Avantages Harmonie” en appelant le 04 92 91 85 76. ›desComment bénéficier offres ? Sur simple présentation de votre carte mutualiste et d’un justificatif d’identité, vous bénéficiez toute l’année, auprès des partenaires du programme, des réductions ou des prestations indiquées dans le guide ou sur le site www.avantagesharmonie.fr. À noter : pour bénéficier de certaines offres, n’oubliez pas de vous munir de l’identifiant et/ou du code d’accès spécifié par le partenaire dans le guide ou sur le site internet. Des promotions en avantpremière Si vous souhaitez être informé personnellement des offres promotionnelles des partenaires du programme, demandez-le par courriel à avantages.harmonie@ harmonie-mutuelles.fr, en précisant votre code postal. Devenez partenaire Si votre activité professionnelle relève des domaines de la forme, de la détente ou des loisirs, vous pouvez demander à rejoindre les partenaires du programme. Il vous suffit de contacter l’équipe “Avantages Harmonie” : – par téléphone au 04 92 91 85 76, – par fax au 04 92 91 85 89, – ou par courriel à avantages.harmonie@ harmonie-mutuelles.fr. Essentiel Santé Magazine - février 2009 29 30_FICHE VENDÉE_N8 30/01/09 1:39 Page 30 FICHE Vos documents PRATIQUE Les statuts et le règlement intérieur Remis à tous les adhérents préalablement à leur adhésion, les statuts et le règlement intérieur sont des documents essentiels qui fixent les règles de fonctionnement de votre mutuelle. Ils forment, avec le bulletin d’adhésion, des éléments constitutifs du contrat d’adhésion à la mutuelle. › Les statuts C’est un ensemble d’articles relatif au fonctionnement de votre mutuelle. Les statuts d’Harmonie Mutualité sont composés de 50 articles. Sont-ils obligatoires ? Oui. Les mutuelles régies par le code de la mutualité sont tenues de rédiger des statuts. Ils doivent être adoptés par l’assemblée générale. Que contiennent-ils ? • Des informations obligatoires pour toutes les mutuelles comme : – l’objet, le siège social, la dénomination de la mutuelle et les branches d’assurance garanties (accidents, maladie, vie…), – les conditions d’adhésion, de radiation et d’exclusion des adhérents, – la composition du conseil d’administration, le mode d’élection des administrateurs, la durée de leur mandat, les conditions de vote au conseil d’administration et les fonctions que peuvent remplir ses membres, – les conditions et modalités de vote à l’assemblée générale, – la représentation de la mutuelle en justice et pour les actes de la vie civile. • Des règles particulières applicables à chaque mutuelle. Pour Harmonie Mutualité, il s’agit notamment : – des catégories d’adhérents accueillis dans la mutuelle, – de son organisation territoriale. 30 › Le règlement intérieur Il s’agit d’articles qui peuvent venir compléter les statuts de la mutuelle, en apportant des précisions techniques ou pratiques. Est-il obligatoire ? Non. Le règlement intérieur est facultatif. Harmonie Mutualité a choisi d’en établir un. Celui-ci comporte 21 articles, et, conformément à la législation, a été adopté par le conseil d’administration, et validé par l’assemblée générale. Que contient-il ? Le règlement intérieur d’Harmonie Mutualité fixe les conditions d’application des statuts pour ce qui concerne : – les territoires de la mutuelle (délimitations géographiques, attributions), les assemblées des territoires (composition, attributions), et les conseils territoriaux (composition, attributions, présidence), – l’assemblée générale, avec notamment la présentation des assemblées de section et l’organisation des élections des délégués, – le conseil d’administration de la mutuelle (composition, élection des administrateurs, réunions du conseil, élection du président). Essentiel Santé Magazine - février 2009 À savoir Les statuts et le règlement intérieur peuvent être amenés à évoluer pour des raisons propres à la mutuelle (modification du fonctionnement des instances, extension du champ d’activités, fusion, scission…) ou liées à son environnement (modification des règles régissant les mutuelles). Les modifications doivent alors être adoptées par l’assemblée générale et être portées à la connaissance des adhérents. Votre mutuelle vous informe ainsi régulièrement des modifications dans Essentiel Santé Magazine. Votre mutuelle plus proche Les nouveaux statuts d’Harmonie Mutualité sont joints à ce numéro d’Essentiel Santé Magazine. Sachez qu’ils sont par ailleurs à votre disposition dans les agences de votre mutuelle, sur simple demande. 31_VENDEE_N8 30/01/09 1:28 Page 31 CONTACTS HARMONIE VENDÉE Centre d’appels relations adhérents Tél. : 0 980 980 800 (appel non surtaxé) Du lundi au vendredi : 8 h 30 - 18h 30 Samedi : 8 h 30 - 12h 30 Agences Challans 15, rue Bonne-Fontaine Tél. : 02 28 97 54 02 Mardi au vendredi : 8 h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30 Samedi : 8 h 45 - 12h 30 Points d’accueil Aizenay 6, rue du Maréchal-Leclerc Tél. : 02 51 34 79 27 Lundi, mardi et jeudi: 8 h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30 Mercredi : 9 h - 12h 30 et 13 h 15 - 18h. Vendredi : 8 h 45 - 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 15 Beauvoir-sur-Mer 19, Grand’place Tél. : 02 51 68 46 78 Mardi : 9 h - 12h et 13h 30 – 16 h. Mercredi : 9 h - 12h et 13 h 30 – 17h. Jeudi et vendredi : 9 h - 12h et 13h 30 18 h 30 Chantonnay 30, rue Nationale Tél. : 02 28 97 54 07 Mardi au vendredi : 8 h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30 Samedi : 8 h 45 - 12h 30 La Châtaigneraie 5, rue Saint-Jean Tél. : 02 51 52 63 82 Mardi, mercredi et vendredi : 9 h - 12 h 30 Jeudi : 9 h 30 - 12h 30 Samedi : 9 h - 12h 15 Fontenay-le-Comte 11, rue du Docteur-Audé Tél. : 02 28 97 54 03 Mardi au vendredi : 8 h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30 Samedi : 8 h 45 - 12h 30 L’Aiguillon-sur-Mer 55c, av. de l’Amiral-Courbet Tél. : 02 51 97 01 75 Mardi, jeudi et vendredi : 9 h 30 - 12h 30 et 14h - 18h La Rochelle 24 ter, rue Saint-Yon Tél. : 05 46 42 17 20 Mardi au vendredi : 9h - 12h 30 et 13 h 45 - 18h Samedi : 9 h - 12h 30 La Roche-sur-Yon 29, boulevard d’Italie Tél. : 02 28 97 54 01 Lundi au vendredi : 9h - 18h Les Herbiers 3, rue de Saumur Tél. : 02 28 97 54 08 Mardi au vendredi : 8h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30 Samedi : 8h 45 - 12h 30 Les Sables-d’Olonne Place Louis-XI Tél. : 02 28 97 54 05 Lundi au vendredi : 9h - 12h 15 et 13h 30 - 18h Les Essarts 3, rue Georges-Clemenceau Tél. : 02 51 62 97 15 1er lundi du mois: 9 h - 12h 30 et 13 h 15 - 17h Mardi, jeudi et vendredi : 9 h - 12h 30 et 13h 15 - 18h Noirmoutier Place de la Prée-au-Duc Tél. : 02 51 39 28 55 Mardi, jeudi, vendredi : 8h45 - 12 h30 et 13 h30 - 18 h30 Mercredi : 8 h 45 - 12h 30 et 13 h 30 - 18h 15 Pouzauges 48, rue Joachim-Rouault Tél. : 02 51 57 02 49 Mardi et vendredi : 9 h - 12h et 14 h - 18h Mercredi et jeudi: 9 h - 12h Luçon 2, avenue du Président-Wilson Tél. : 02 28 97 54 06 Lundi au vendredi : 9h - 12h 15 et 13h 30 - 18h Saint-Georges-de-Montaigu 6, place Raymond-Dronneau Tél. : 02 51 46 37 55 Mardi et jeudi: 9 h - 12h 30 et 13 h 30 - 18h Vendredi : 9 h - 12h 30 et 13 h 30 - 17h 30 Montaigu 5, rue Georges-Clemenceau Tél. : 02 28 97 54 04 Mardi au vendredi : 8h 45 12 h 30 et 13 h 30 - 18 h 30 Samedi : 8h 45 - 12h 30 Saint-Gilles-Croix-de-Vie 36, boulevard de l’Égalité Tél. : 02 51 55 58 89 Mardi, mercredi et jeudi: 8h45 - 12 h30 et 13 h30 - 18 h30 Vendredi : 8 h 45 - 12h 30 et 13 h 30 - 18h 15 Samedi : 8 h 45 - 12h 30 Les Opticiens Mutualistes Sainte-Hermine 4, place Georges-Clemenceau Tél. : 02 51 28 86 02 Mardi, jeudi, vendredi et samedi : 9 h 15 - 12h Aizenay 19, rue de l’Hôtel de Ville Tél. : 02 51 31 33 39 Saint-Laurent-sur-Sèvre 4 bis, rue de la Parie Tél. : 02 51 64 62 52 Mardi : 8 h 45 - 12h 30 et 13 h 30 - 18h Mercredi et vendredi : 8 h 45 - 12h 30 et 14h - 18h Jeudi : 9 h - 12h et 14h - 18h Permanences Pour en connaître les horaires, contactez le 0 980 980 800 Commequiers, maison des associations L’Ile-d’Yeu, maison des services publics, salle n°1 Les Châtelliers-Châteaumur, mairie Saint-Hilaire-des-Loges, mairie Action sociale La Roche-sur-Yon 112, bd d’Italie Tél. : 02 47 31 21 17 Régime obligatoire des professions indépendantes La Roche-sur-Yon 29, boulevard d’Italie Tél. : 02 28 97 54 00 MUTUELLES DE VENDÉE Centres de santé dentaire mutualistes Challans Place Albert-Einstein Tél. : 02 51 93 45 65 La Roche-sur-Yon 112, boulevard d’Italie Tél. : 02 51 44 29 53 Les Sables-d’Olonne 2, rue Gambetta Tél. : 02 51 21 68 30 Challans 8, rue Bonne-Fontaine Tél. : 02 51 35 07 45 Chantonnay 2, rue Travot Tél. : 02 51 09 24 20 Fontenay-le-Comte 13, rue du Docteur-Audé Tél. : 02 51 51 07 69 La Roche-sur-Yon • 110, boulevard d’Italie Tél. : 02 51 44 29 28 • 2, rue Salvador-Allende Tél. : 02 51 24 26 60 Chantonnay 2, rue Travot Tél. : 02 51 09 20 80 Fontenay-le-Comte 13, rue du Docteur-Audé Tél. : 02 51 51 16 37 La Roche-sur-Yon 110, boulevard d’Italie Tél. : 02 51 44 29 64 Les Sables-d’Olonne 3, place du Poilu-de-France Tél. : 02 51 21 98 10 Luçon 34 bis, rue G.-Clemenceau Tél. : 02 51 29 15 49 Montaigu 4, avenue Villebois-Mareuil Tél. : 02 51 94 26 23 La Tranche-sur-Mer 34, avenue de la Plage Tél. : 02 51 28 25 25 Centre de rééducation et de réadaptation fonctionnelles Les Herbiers Centre commercial Leclerc Avenue des Chauvières Tél. : 02 51 92 99 99 Villa Notre-Dame Saint-Gilles-Croix-de-Vie 45, avenue Notre-Dame Tél. : 02 51 60 82 82 Les Sables-d’Olonne 3, place du Poilu-de-France Tél. : 02 51 21 68 21 Matériel médical Luçon 34 bis, rue G.-Clemenceau Tél. : 02 51 29 15 40 Montaigu 4, avenue Villebois-Mareuil Tél. : 02 51 94 26 36 Noirmoutier Galerie de la mer 32, place de la République Tél. : 02 51 93 45 00 Pouzauges 24 bis, rue Joachim-Rouault Tél. : 02 51 61 62 63 Saint-Gilles-Croix-de-Vie • 3, rue du Général-de-Gaulle Tél. : 02 51 26 88 44 • Place de la Gare Tél. : 02 51 93 85 22 Saint-Jean-de-Monts Place Jean-Yole 1, rue Georges-Clemenceau Tél. : 02 51 59 85 10 Audition Mutualiste Sur rendez-vous Challans 8, rue Bonne-Fontaine Tél. : 02 51 35 64 92 Harmonie Médical Service La Roche-sur-Yon 58, boulevard d’Italie Tél. : 02 51 62 62 22 Village vacances “Les Rivières”, Maché Tél. : 02 51 55 73 98 MATMUT Challans 15, rue Bonne-Fontaine Tél. : 02 51 49 14 99 Fontenay-le-Comte 11, rue du Docteur-Audé Tél. : 02 51 51 14 79 La Roche-sur-Yon • 29, boulevard d’Italie Tél. : 02 51 62 77 62 • 2, place de la Résistance Tél. : 02 51 62 09 68 Les Herbiers 3, rue de Saumur Tél. : 02 51 67 98 67 Les Sables-d’Olonne Place Louis-XI Tél. : 02 51 95 44 05 CONTACT > Harmonie Vendée, 112, bd d’Italie, 85934 La Roche-sur-Yon Cedex 9. Tél.: 0 980 980800 (appel non surtaxé) ou consultez le site internet : www.harmonievendee.fr. Rédactrice en chef adjointe des pages spéciales Harmonie Anjou, Harmonie Atlantique, Harmonie Auvergne, Harmonie Berry, Harmonie Ile-de-France Régions, Harmonie Indre, Harmonie Limousin, Harmonie Méditerranée, Harmonie Mutualité, Harmonie Touraine, Harmonie Vendée et Mnam : Marie-France Lacour. Tél.: 02 41 96 81 78. Courriel: [email protected]. Comité de rédaction: Patrice Avenein, Chantal Baudin-Ouvrard, Sophie Carvounas, Frédéric Cotta, Christophe Goupil Nathalie Huet, Martine Joly, Philippe Morel, Annie Noirault, Josiane Rochoux, Bernadette Rousseau. Essentiel Santé Magazine - février 2009 31 Matmut,, Société d’assurance mutuelle à cotisations variables. Entreprise régie par le Code des Assurances. Matmut Illustration Société Patrick Couratin/Studio Couratin/Studio Matmut. Matmut. * Offre soumise à conditions. EXT 7559 EssSantmag.indd 1 18/11/08 17:13:29
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