No Mélanome - Bristol
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No Mélanome - Bristol
Dossier de Presse - Juin 2014 No Mélanome, une opération d’envergure pour favoriser le dépistage à l’arrivée de l’été Avec la présence de P.3 No Mélanome Le dépistage, c’est l’affaire de chacun ! P.4 Le dépistage du mélanome, pourquoi ? P.6 Le dépistage, pour quelles populations ? P.8 Le dépistage du mélanome, mode d’emploi P.10 Sensibiliser le grand public au dépistage, un puissant levier de progrès dans la prise en charge du mélanome P.12 Le 25 juin, ouvrez l’oeil ! Mélanome, les sites utiles No Mélanome Le dépistage, c’est l’affaire de chacun ! Parce que le dépistage précoce du mélanome est capital pour favoriser les chances de guérison, Se découvrir et redécouvrir sa peau le 25 Juin 2014 aura lieu un événement grand public d’envergure ayant pour mot d’ordre : A l’arrivée de l’été, les tenues s’allègent et la peau s’expose davantage aux regards. Des zones du corps bien cachées en hiver comme le décolleté, les bras, les épaules et les jambes, se découvrent alors. C’est une occasion privilégiée de regarder sa peau d’un œil nouveau. Ouvrez l’oeil ! Articulée autour d’animations informatives, cette journée intitulée « No Mélanome » est organisée par Bristol-Myers Squibb, avec la participation de l’association de patients Vaincre le mélanome. Elle invitera les parisiens à « ouvrir l’œil » sur leur peau et à s’informer sur les bonnes pratiques de dépistage. A l’instar de l’événement interne organisé par Bristol-Myers Squibb, le 22 mai dernier, auprès des collaborateurs de l’entreprise, cette journée de sensibilisation fera la part belle au dépistage précoce autour d’un dispositif informatif «ensoleillé» et plus surprenant qu’il n’y paraît ...Car chacun peut devenir un acteur majeur de la santé de sa peau, à condition d’être bien informé sur les risques du mélanome et de savoir en reconnaître les signaux d’alerte. P3 « Le mélanome est un cancer grave. Sa prévention est essentielle. Son diagnostic précoce l’est tout autant et Bristol-Myers Squibb organise pour la première fois en France une opération dédiée de sensibilisation de grande envergure » Un cancer qui se voit Une tâche brune ou noire est apparue ? Un grain de beauté a changé d’aspect ? Ces évènements en apparence anodins devraient déclencher une prise de conscience et encourager à consulter, car il s’agit peut-être d’un mélanome, une forme grave de cancer de la peau. Plus son diagnostic est précoce, plus ses chances de guérison sont importantes. Bristol-Myers Squibb France Nous soutenons l’opération organisée par Bristol-Myers Squibb. Il faut multiplier les occasions de dépister le mélanome et de parler de cette maladie, encore et encore. ” Béatrice Champenois, Présidente de l’association Vaincre le mélanome Le Mélanome Le mélanome est un cancer de la peau qui se développe à partir des mélanocytes. Situées dans la couche superficielle de la peau, ces cellules fabriquent un pigment : la mélanine. Elle est responsable de la teinte naturelle de la peau et du bronzage. Dans le cas du mélanome, les mélanocytes se multiplient de façon inhabituelle. Le plus souvent, le mélanome apparaît spontanément sur la peau. Plus rarement, il résulte de la transformation d’un grain de beauté (naevus). Le dépistage, pourquoi ? L’un des plus rares des cancers de la peau Le plus grave des cancers de la peau 12 Sur 100 cancers de la peau, 4 seulement sont des mélanomes.1 Ils peuvent être détectés à toutes les périodes de la vie . L’âge moyen au moment du diagnostic a d’ailleurs baissé et est aujourd’hui de 56 ans.2 Aujourd’hui, 30 % des nouveaux cas chez la femme et 21% chez l’homme sont diagnostiqués avant 49 ans.3 Sur 100 décès liés à un cancer de la peau, 80 sont dus à un mélanome1 . Cette gravité s’explique par une particularité : la grande capacité du mélanome, par rapport aux autres cancers de la peau, à envahir les tissus voisins (muscles, ganglions) et à disséminer à distance pour donner naissance à des métastases . Le mélanome cutané reste exceptionnel, mais possible, dans l’enfance. Mélanome Mélanocytes Epiderme Derme P4 La hausse la plus forte du nombre de cas4 Le nombre de nouveaux cas annuels de mélanomes augmente de 10 % par an depuis 50 ans, une croissance supérieure à celle de tout autre cancer.4 Avec 9 871 nouveaux cas estimés en 2012 en France5, le mélanome cutané se situe désormais au 9ème rang des cancers masculins, et au 6ème rang des cancers féminins.6 On estime qu’il a entrainé 1 831 décès en 2012 en France.5 Détecter le mélanome à un stade précoce Repérer certains signes visibles Un diagnostic précoce essentiel12 Le mélanome est l’un des rares cancers qui soit visible, et cette visibilité constitue une véritable opportunité de diagnostic à un stade précoce. Si le diagnostic intervient tôt dans l’évolution du cancer, le taux de survie relative à 5 ans est de 88% pour les stades localisés.7 A contrario, la survie à cinq ans d’une personne atteinte d’un mélanome à un stade avancé, avec des métastases, demeure inférieure à 20%7 et ce malgré les progrès thérapeutiques récents.8 Faciles à repérer, certains signes, tels que des taches sur la peau, doivent encourager à consulter, en particulier pour les personnes à risques. “ Le mélanome métastase très vite. Plus on consulte tôt, plus vite le traitement sera mis en œuvre, avec de meilleurs résultats. Attendre avant de consulter, c’est risquer au contraire de perdre un temps précieux. ” P5 Béatrice Champenois, Présidente de l’association Vaincre le mélanome Le dépistage, une priorité du Plan Cancer III Lancé en début d’année, le 3ème Plan Cancer couvre la période 20142019. Il compte dix-sept objectifs. « Favoriser des diagnostics plus précoces » est le premier d’entre eux, parce qu’il s’agit d’un « levier majeur d’amélioration de la prise en charge des patients. » Pour la majorité des cancers, un diagnostic établi à un stade débutant permet un traitement plus efficace, moins lourd et moins long, avec moins de séquelles potentielles. Pour la détection précoce des cancers de la peau, le 3ème Plan Cancer prévoit notamment la mise en place d‘expérimentations de télédermatologie9. Ces consultations à distance de dermatologues permettent de compenser les difficultés d’accès des patients à un avis spécialisé qui peuvent être importantes sur certains territoires. Le dépistage, pour quelles populations ? On connait aujourd’hui les facteurs de risque du mélanome. Ils sont liés10: Au comportement et à l’environnement : l’exposition excessive ou répétée aux rayons ultraviolets (UV), naturels ou artificiels, est le principal responsable du mélanome. A des caractéristiques physiques, qui rendent plus sensibles à l’effet des rayons ultraviolets. Au patrimoine génétique : on retrouve une prédisposition familiale dans 10% des cas de mélanome.11 Elle se définit par l’atteinte d’au moins deux personnes dans une même famille.11 Les personnes les plus à risque de développer un mélanome 12 Un nombre de grains de beauté supérieur à 40. Des grains de beauté atypiques : en raison de leur forme, couleur ou taille. Un phototype clair : la peau ou les yeux sont clairs, les cheveux roux ou blonds, des taches de rousseur apparaissent au soleil, la peau ne bronze pas ou peu, les coups de soleil sont fréquents voire systématiques. Un ou plusieurs cas de mélanome déjà déclarés dans la famille. Des antécédents de coups de soleil, quel que soit l’âge auquel ils sont intervenus. Une exposition chronique au soleil : métier ou activités en extérieur, région ou pays ensoleillé. Une exposition aux UV artificiels : surtout avant l’âge de 35 ans. P6 Toute personne à risque doit consulter afin de bénéficier d’un dépistage. Les principaux facteurs de risque12 blond/ roux Coup de soleil + de 40 grains de beauté Peau claire Antécédents familiaux Cabine UV P7 Le dépistage du mélanome, mode d’emploi 1 Ai-je de plus grands risques de développer un mélanome ? Présenter un ou plusieurs facteurs de risque de mélanome doit encourager à consulter. Si un risque est confirmé, il faudra faire surveiller sa peau par un dermatologue de façon régulière, tous les six mois. 12 2 Je réalise un auto-examen de ma peau, au mieux tous les 3 mois12 Pourquoi ? L’auto-examen régulier aide à se familiariser avec sa peau et ses grains de beauté. Il permet ainsi de repérer toute lésion et évolution suspectes et ce, de façon plus rapide. Comment12 ? Dans une pièce bien éclairée, en position debout, complètement nu(e) : Regarder la paume des mains, la plante des pieds, les ongles, les doigts et les espaces entre les doigts des mains et des pieds, la face avant des bras et avant-bras, des cuisses et des jambes. Face à un miroir en pied, examiner la peau de haut en bas, de face et de profil (droit et gauche), bras baissés puis levés à la verticale. Avec un miroir à main, vérifier toutes les zones non visibles autrement, comme l’arrière des jambes, des cuisses et du cou, le dos, les fesses, les organes génitaux et le cuir chevelu. examiner à l’œil nu examiner votre peau de haut en bas examiner au miroir à main Que rechercher ? Un grain de beauté qui s’est modifié dans sa forme, sa taille, sa couleur ou son épaisseur : 20 à 40% des mélanomes se développent à partir d’un grain de beauté préexistant.11 Une nouvelle tache apparue sur la peau (60 à 80% des mélanomes).11 Un grain de beauté différent des autres : c’est le “ vilain petit canard “, alors que tous les autres grains de beauté se ressemblent. P8 3 Je consulte en cas de doute S’il s’agit du médecin traitant et qu’il retrouve des signes évocateurs d’un mélanome (règle ABCDE), il adresse le patient en urgence à un dermatologue.12 Règle ABCDE 12 5 lettres, pour 5 signes d’alerte La règle ABCDE aide à identifier une lésion de la peau suspecte et à risque d’être un mélanome. pour Asymétrie : elle a une forme asymétrique. pour Bord : ses bords sont irréguliers et dentelés. pour Couleur : elle est inhomogène, plusieurs teintes peuvent coexister (brun, noir, rouge, blanc…). pour Diamètre : elle dépasse 6 millimètres. pour Évolution : elle a changé d’aspect, de taille, de couleur ou d’épaisseur. Mélanome Nævus bénin Pour en savoir plus, connectez vous sur www.bmsfrance.fr/nomelanome P9 Sensibiliser le grand public au dépistage, un puissant levier de progrès dans la prise en charge du mélanome Les trois acteurs clés du dépistage 13: Le patient peut consulter pour une lésion suspecte au niveau de sa peau ou parce qu’il s’est identifié comme personne « à risque » de développer un mélanome. A noter : les facteurs qui retardent la consultation sont souvent la méconnaissance des facteurs de risque de cette maladie, le fait que la lésion ne semble pas évoluer, qu’elle soit de petite taille, indolore et qu’elle ne s’accompagne pas de signes généraux (comme une perte de poids), l’impression qu’il n’y a pas urgence à consulter un médecin, la négligence ou encore la peur du résultat. Le médecin traitant peut, à l’occasion d’une consultation, détecter une lésion suspecte sur la peau d’un patient. A noter : les médecins généralistes qui sont formés au diagnostic du mélanome, identifient davantage de mélanomes et souvent à un stade plus précoce. Le dermatologue est un spécialiste du dépistage du mélanome cutané grâce à sa formation spécifique et à son expérience pratique. Il dispose d’un outil performant, la dermoscopie (sensibilité et spécificité plus élevées qu’à l’oeil nu), qui, sous réserve d’une formation à la sémiologie des images dermoscopiques de mélanome cutané, augmente la performance diagnostique. A noter : la répartition des dermatologues sur le territoire français est inégale, ce qui peut générer des délais importants (plusieurs mois) avant d’obtenir un rendez-vous. Le type de mélanome, un autre facteur de retard au diagnostic. Le patient, son médecin et le dermatologue jouent chacun un rôle crucial dans la précocité du diagnostic. Un dernier facteur s’avère essentiel : le type de mélanome cutané. En effet, selon les données les plus récentes, les mélanomes à croissance rapide auraient des caractéristiques de développement différentes des mélanomes à croissance plus lente, notamment au regard de leur aspect et de la population concernée. (13) « Mon message au grand public ? Soyez à l’écoute de votre peau, afin de détecter tout ce qui vous paraît bizarre ou nouveau : un grain de beauté qui se modifie, ou une tache qui apparaît. Ce serait dommage de perdre du temps si c’est un mélanome. On peut aussi détecter une lésion chez ses proches, qui ne s’en rendent pas toujours compte. Mon mari avait un mélanome sur la tête. Je m’en suis aperçue à son retour de chez le coiffeur, il y a maintenant vingt-six ans. Il a consulté un médecin dans la semaine Béatrice Champenois, qui a suivi et a pu être pris en charge très vite. » Présidente de l’association P10 Vaincre le mélanome Le patient est-il un acteur important du dépistage du mélanome ? Il est un acteur majeur. Les médecins traitants ne sont pas tous formés au dépistage et voient beaucoup de patients en consultation. Ils doivent aller vite. Or pour dépister un mélanome, il faut déshabiller complètement le patient. Ce n’est pas un geste habituel lorsque le motif de la consultation n’est pas dermatologique, et cela prend du temps. La sensibilisation et la responsabilisation du patient sont donc primordiales. Chacun peut devenir un véritable acteur de sa peau. Si l’on connait mieux les signes d’alerte d’un mélanome et ses facteurs de risque, on consulte plus vite. C’est tout l’enjeu de l’évènement que nous organisons pour la première fois en France, avec l’association de patients Vaincre le mélanome. P11 Pourquoi Bristol-Myers Squibb agit dans la sensibilisation du dépistage du mélanome ? Notre entreprise est très engagée dans la recherche contre le mélanome. Cette opération représente une occasion de sensibiliser à l’ importance de son dépistage. Au-delà, c’est également une façon de concrétiser la volonté de Bristol-Myers Squibb d’être présent, aux côtés des professionnels de santé et des associations de patients, dans leur lutte contre le mélanome. Le 25 Juin 2014 Chacun d’entre nous peut faire beaucoup pour le dépistage du mélanome, le plus grave des cancers de la peau. A l’arrivée de l’été, la campagne «No Mélanome» organisée par Bristol-Myers Squibb, avec le soutien de l’association de patients Vaincre le mélanome, constitue une occasion précieuse de sensibiliser le grand public sur les signes d’alerte qui doivent faire consulter. Ouvrir l’œil sur sa propre peau et celle de ses proches, c’est se donner toutes les chances d’une détection précoce. Mélanome, les sites utiles Contacts Presse www.bmsfrance.fr/nomelanome Brigitte Bais Catherine Liabeuf Margaux Paineau Responsable Affaires Publiques et Communication Directeur Affaires Publiques et Communication Attachée de presse Zmirov [email protected] tél : 01 58 83 64 33 [email protected] tél : 01 58 83 87 92 [email protected] tél : 01 76 53 71 02 Bristol-Myers Squibb est une entreprise biopharmaceutique globale dont la mission est de découvrir, développer et mettre à disposition des médicaments innovants pour aider les patients à vaincre des maladies graves. Pour plus d’information, consultez notre site Internet : www.bmsfrance.fr P12 Références 1 Miller AJ, Mihm MC. Melanoma. N Engl J Med 2006 ;355(1):51-65. 2 HAS, Guide ALD n°30 : Mélanome cutané, janvier 2012. 3 INCa, Les cancers en France édition 2013, janvier 2014. 4 INCa, Les traitements du mélanome de la peau, octobre 2010. 5 World Health Organization, ECAN, «Malignant Melanoma of Skin»2012.http://eu-cancer.iarc.fr/eucan/cancer.aspx?cancer = 20 accédé le 29/04/14. 6 INCa, Les cancers en France édition 2013, janvier 2014. 7 INCa, Survie attendue des patients atteints de cancers en France : état des lieux, Collections Rapport & synthèses, avril 2010. 8 Robert C, Cavalcanti A, Kolb F, Sarfati B, Moya-Plana A, Tomasic G, Mateus C. Prise en charge du mélanome. Rev Prat 2014;64(1):75-80. 9 Ministère des affaires sociales et de la santé. Plan Cancer 2014-2019. Objectif 1, action 1.11. P 26. 10 HAS. Tumeur maligne, affection maligne du tissu lymphatique ou hématopoïétique Mélanome cutané - Guide ALD. Janvier 2012. 11 Eggermont AM, Spatz A, Robert C. Cutaneous melanoma. Lancet. 2014 Mar 1;383(9919):816-27. 12 HAS. Mélanome cutané : la détection précoce est essentielle. Lettre Actualités & Pratiques. Mai 2013. 13 HAS. Rapport d’orientation sur les facteurs de retard au diagnostic du mélanome cutané - Synthèse, juillet 2012.