AvAntAge concurrentieL en MAine-et-Loire

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AvAntAge concurrentieL en MAine-et-Loire
www.maineetloire.cci.fr
Bimestriel - Mars 2013 - 3 
Anjou Eco
N°
29
Magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire
Photo : Pack’Réalisations – Beaucouzé
Logistique
Avantage
concurrentiel
En Maine-et-Loire
P.38
Françoise Benhamou
Plus on consomme
de la culture, plus on
entretient son goût P.4
Apprentissage.
Tu m’impliques,
j’apprends P.40
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Sommaire
Investissez,
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v
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c
n
a
s
is
o
r
la c
04 Dixit
Françoise Benhamou
Économiste
06 Ligne directe
13 Regard
Agnès Corbin - Actrade, Jallais
14 Ligne directe
15 Regard
Michel Tréfoux, Pascal Alard
Altrex, Saumur
L
’innovation est la stratégie des PME et des
entreprises de taille intermédiaire. Leur
marché se veut international. C’est à elle
que s’adresse la nouvelle Banque Publique
d’Investissement, bras armé de la politique économique du Gouvernement. La BPI est désormais
opérationnelle depuis son premier Conseil d’administration en février. Elle dispose sur cinq ans
de 20 milliards d’euros pour les prêts, 12 milliards pour les garanties et 10 milliards pour les
investissements en fonds propres. Ses interventions sont complémentaires de celles des
banques.
Grâce à elles, ces PME et ETI briseront-elles le
plafond de verre qui les empêche de grandir ?
Les « jeunes pépites » se révéleront-elles des trésors en valeur ajoutée et en
création d’emplois ? Il est trop tôt pour le dire. Ce qui est certain c’est que,
tout comme les filières, leurs besoins de financement sont très importants.
Comme « le carburant fait défaut », les entreprises doivent saisir l’opportunité du lancement de la Banque Publique d’Investissement, mais aussi de
l’existence d’autres dispositifs. Elles doivent profiter de taux d’intérêt au plus
bas. La croissance reviendra comme le veut le cycle de l’économie. Nos chefs
d’entreprises sont prêts à accompagner le retour d’une conjoncture plus favorable. Ils se sont donné les moyens de conserver, voire améliorer leur
compétitivité. Et par tempérament, ils ont confiance et croient à l’avenir. Les
CCI sont à leurs côtés pour être de véritables portes d’entrée à la Banque
Publique d’Investissement.
Eric Groud
Président de la Chambre de
commerce et d’industrie
de Maine-et-Loire
16 Ligne directe
19 Regard
Xavier Jardon - Borlis, Cholet
21 Regard
Didier Benon
Groupe Buroc-Agebois,
Ecouflant
22 Ligne directe
23 Regard
Nicolas Leray,
Catherine Gandon
UniMédia, Angers
24 Ligne directe
36 Entretien
André Marcon,
Président de CCI France
38 Enquête
Logistique, avantage
concurrentiel en Maine-et-Loire
40 Enquête
Tu m’enseignes, je me souviens
Tu m’impliques, j’apprends
44 Enquête
Les Drives : l’autre façon
de rouler au super… marché
49 Enquête
Filières et tourisme d’affaires
54 Réglementation
56 Découverte
Tourisme urbain le tourisme
« urbi et orbi »
Votre magazine en ligne www.anjoueco.fr
Anjou Eco, c’est le bimestriel de référence sur la vie des entreprises,
des territoires et de la CCI de Maine-et-Loire. C’est aussi le site Web
www.anjoueco.fr qui met en ligne le magazine, des actualités inédites
en provenance de la rédaction et des communiqués de presse.
C’est également le fil Twitter http://twitter.com/#!/AnjouEco
Retrouvez chaque mois l’actualité de la CCI de Maine-et-Loire
sur la newsletter numérique « EssenCCIel ».
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62Transactions
commerciales
60 Internet
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
3
DIXIT
L ’ appréhension
économique de
la culture et le
rapprochement
a priori antinomique
entre économie
(raison) et culture
(création) est apparu
aux Etats-Unis dans
les années 60, en
France au début
des années 80.
Choix de politique
culturelle, mécénat…
font partie de cette
économie culturelle.
Pour en parler,
Françoise Benhamou,
économiste, professeur
des universités et
grande spécialiste de
l ’ économie culturelle.
françoise Benhamou
économiste
Plus on consomme
de la culture,
Economiste, professeur des Universités, chroniqueuse, spécialiste de
l’économie de la culture et des médias. Membre du collège de l’ARCEP
(Autorité de régulation des communications électroniques et des
postes) et du Cercle des Economistes, présidente de l’ACEI (Association
for Cultural Economics International), co-présidente du Conseil
scientifique du LABEX Industries culturelles et création artistique.
Membre de différents comités et conseils.
4 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
4
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
Dernières publications
Benhamou F. et Cornu M. (dir.), « Le patrimoine culturel
au risque de l’immatériel. Enjeux juridiques, culturels,
économiques », L’Harmattan, 2011.
Benhamou F. et Thesmar D., « Valoriser le patrimoine culturel
de la France », Rapport pour le Conseil d’Analyse économique,
Paris, La Documentation française, 2011.
Benhamou F., « Economie du patrimoine culturel »,
Paris, La Découverte (Repères), 2012.
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Qu’entend-on par économie
de la culture ?
Françoise Benhamou. L ’ économie de la culture consiste
en l ’ analyse économique de
l ’ ensemble des secteurs culturels, dont les media et plus
récemment, Internet. Comme
tout autre domaine de l ’ économie appliquée, elle permet
une analyse de l ’ emploi, de la
consommation, de l ’ investissement… Il y a quelque temps
encore, il existait une certaine
réticence de la part du milieu
culturel à prendre en compte
la dimension économique de
la culture. Aujourd ’ hui, au
contraire, les artistes, les établissements culturels et autres
acteurs de ce secteur mettent
en avant leur dimension économique, pour justifier parfois
leur demande de subventions.
Budget, dynamiques économiques induites par la culture,
accompagnement de l ’ emploi
sont autant de sujets qui font
désormais partie des réflexions
de ces acteurs.
Plus on consomme de la
culture, plus on a envie d’y
goûter. Est-ce votre avis ?
Certainement. Cela a été
démontré par des sociologues et
des économistes qui évoquent à
ce propos l ’ existence d ’ un phénomène d ’ addiction. Plus on
consomme de la culture, plus
on en entretient le goût. Les ins-
chacun fait son choix. Il faut
faire en sorte de créer les conditions pour susciter le désir. Ce
n ’ est pas parce que l ’ on ira une
seule fois au théâtre que l ’ on
sera touché par la grâce, mais
si l ’ expérience se renouvelle,
cela peut créer un phénomène
d ’ apprentissage, d ’ inclination
pour la culture.
Certaines études
économiques justifient
l’investissement culturel
par l’idée que celui-ci a un
effet multiplicateur sur les
sommes investies.
Qu’en pensez-vous ?
Il faut être prudent avec ce raisonnement. Il est très compliqué
d ’ évaluer les retombées économiques. A ce sujet, il sera intéressant de regarder « l ’ expérience de
laboratoire » du Musée LouvreLens. Derrière ce projet culturel,
il y a l ’ idée de revitaliser un territoire. Mais ce faisant, on met
la culture en compétition avec
d ’ autres investissements, sportifs, sociaux, de santé, de transports, etc. En d ’ autres termes, la
question ne saurait conduire à
se demander, pour Lens, ce qui,
du stade Bollaert ou du LouvreLens, rapportera le plus. Une
ville vit de l ’ équilibre et du développement harmonieux de ses
équipements sportifs, culturels,
sociaux. Les retombées d ’ un
établissement culturel passent
davantage par le changement
Est-il, selon vous,
raisonnable d’investir dans
de grands projets culturels
en temps de crise ?
Même en temps de crise, il ne
faut pas abandonner l ’ idée
d ’ investir, que ce soit pour
bâtir ou agrandir. Je reste
cependant réservée sur certains projets en cours qui
ne me semblent pas justifiés. Chaque projet doit être
Cela permet de se prémunir
du risque d ’ intrusion d ’ un
mécène dans la politique de
l ’ établissement. L ’ action de
la Fondation Mécène & Loire
est très intéressante car elle
soutient des projets en amont
desquels a été conduite une
vraie réflexion, et qui présentent également, en nombre de
cas, une dimension sociale. Le
mécénat bénéficie d ’ avantages
fiscaux importants sur lesquels
« Une réflexion bien construite
limite la possibilité
de se tromper. »
pensé dans une dimension
sociétale, culturelle et économique. Une réflexion bien
construite limite la possibilité de se tromper. Mais le premier objectif, en période de
crise, reste de faire fonctionner l ’ existant, avant d ’ entreprendre de nouveaux travaux
dans l ’ ignorance de notre
capacité à dégager les moyens
de leur fonctionnement.
La Fondation Mécène & Loire,
initiée par la CCI de Maine-etLoire, a apporté depuis 2007
son soutien à nombre de
plus on entretient
il aurait été difficile de revenir.
Mais il pourrait être intéressant
de faire une évaluation de ces
avantages fiscaux et de mener
une réflexion sur l ’ impact des
diverses formes de mécénat.
En France, le mécénat demeure
peu développé car l ’ Etat est
déjà très présent dans l ’ action
culturelle, contrairement aux
Etats-Unis. Le mécénat agit
comme un effet de levier et
contribue à concrétiser des
projets partiellement financés
par l ’ Etat, et réciproquement.
Je le vois plus comme un complément que comme un substitut de l ’ action
publique.
L ’ Etat
ne peut pas tout
financer, le privé
doit intervenir. Le
mécénat vient renforcer l ’ action de
l ’ Etat. Il est nécessaire de conserver
cette complémentarité. Le « réflexe
mécénat » pourrait être davantage développé. Mais cela
reste toujours difficile dans un
schéma où l ’ action publique
est dominante, même si elle est
en retrait aujourd ’ hui.
son goût
titutions ont un rôle central. Ce
sont la famille, l ’ école, l ’ Etat,
mais aussi les collectivités territoriales, en particulier les villes
qui font aujourd ’ hui d ’ énormes
efforts en matière d ’ offre culturelle. Plus l ’ offre est abondante,
plus elle a de chance de trouver
un public, même si la surabondance peut parfois créer un effet
de concentration des consommations sur quelques biens
parmi les plus promus. L ’ objectif est d ’ amorcer la pompe,
de faciliter l ’ accès. Ensuite,
www.maineetloire.cci.fr
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d ’ image, à l ’ instar des villes désignées « capitales européennes
de la culture ». Ces villes font,
à cette occasion, un réel effort
d ’ investissement comme c ’ est le
cas pour Marseille, l ’ élue 2013,
qui a entrepris d ’ importants travaux de rénovation du VieuxPort notamment. Leur image
a été dépoussiérée, renouvelée.
On mélange ainsi les effets d ’ un
événement culturel et des investissements non liés directement
à la culture, mais à l ’ aménagement urbain.
projets. En 2012, sa pérennité
a été mise en question du fait
d’une éventuelle réforme du
mécénat, réforme à laquelle
Bercy a renoncé.
Que pensez-vous du mécénat,
de sa « mission » ?
Il n ’ y a pas un mécénat, mais
des mécénats, celui des entreprises et celui des particuliers.
J ’ aime l ’ idée des fondations
car il s ’ agit d ’ un ensemble de
mécènes et non d ’ un seul.
Propos recueillis
par Marianne Bourgeois
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
5
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 5
ligne directe
Echos
Prodiat, contrat de
professionnalisation
sur mesure
Prodiat d’Opcalia est un dispositif
d’accompagnement renforcé des
contrats de professionnalisation
centré sur les besoins de l’entreprise.
Il s’adresse à tout public désireux de
trouver une solution à l’emploi par le
biais d’un contrat de professionnalisation adapté à un métier précis. La
personne a la garantie de valider ses
acquis au terme de ce contrat et s’articule autour de six étapes distinctes.
L’accompagnement complet et individualisé du binôme entreprise-salarié
depuis l’expression des besoins à
l’embauche définitive est assuré par
la CCI de Maine-et-Loire, sélectionnée
par Opcalia sur compétences et appel
d’offres.
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Prise en charge 2013
par l’AGEFICE
Le traitement des demandes de financement par l’AGEFICE pour 2013
a repris en janvier. Les actions de
formation sont désormais prises
en charge, par année civile, de la
manière suivante :
• 1 600 euros maximum par entreprise (et non par cotisant) pour les
formations conduisant à une qualification officiellement reconnue
• 700 euros maximum par cotisant pour
les formations « obligatoires ». La
liste définie par le Conseil d’Administration de l’Agéfice est accessible sur www.maineetloire.cci.fr
- rubrique Formalités - Agéfice
• 1 000 euros maximum par cotisant
pour les autres formations.
Information plus détaillée sur
www.maineetloire.cci.fr
CONTACT : Point Accueil Agéfice
02 41 20 49 54
FONGECIF et bilan
de compétences
Le FONGECIF renouvelle sa confiance
à la CCI de Maine-et-Loire pour 2013.
Il habilite les centres d’Angers, de
Cholet et de Saumur à réaliser des
bilans de compétences pour les salariés. Ce sont des outils d’aide à l’orientation et à la construction d’un projet
professionnel. « Avant de prendre une
décision pour votre carrière ou pour
changer de voie, faites le point sur
vos compétences, vos aspirations, vos
points forts et vos points faibles ».
www.cciformation49.fr/rubrique1806-Gerer-les-competences.html
CONTACTS :
Angers : Angélina Peltier -02 41 20 53 28
Saumur : Marietta Lucas - 02 41 83 53 55
Cholet : Sylvie Bailly -02 41 49 87 81
La CCI est également habilitée par les OPCA Unifaf,
Fafiec, Fafsea, Uniformation, Anfh, Afdas, Faftt, Adefim,
Agefice, Opca Defi, Fafcea...
Formation
Mieux connaître les gemmes à
l’Institut de Bijouterie de Saumur
Une convention de deux ans,
reconductible,
unit
désormais le Laboratoire Français de
Gemmologie (LFG) et l ’ Institut
de Bijouterie de Saumur (IBS)
depuis le 5 décembre. Des
actions communes vont renforcer la professionnalisation et
la qualification en gemmologie
des apprenants des métiers de la
bijouterie-joaillerie. Elles permettent également à l ’ IBS de rester
en veille sur la gemmologie et les
nouveaux traitements et procédés
de synthèse des gemmes. Le partenariat portera, entre autres, sur
les projets suivants :
- la réalisation d ’ interventions
à Saumur sur des thématiques
gemmologiques par le LFG ;
- l ’ accueil d ’ apprentis du Brevet
Professionnel de Gemmologue
de Saumur au sein du LFG
pour une visite des locaux et
une présentation des nouveaux
matériels ;
- l ’ accueil du formateur en gemmologie de l ’ IBS au LFG afin
de réaliser une veille scientifique ;
- l ’ invitation de la responsable
de l ’ IBS et des formateurs à des
conférences et des colloques
organisés par le LFG.
www.laboratoire-gemmologie.bjop.fr
www.institutdebijouterie.fr
Nouvelle
formation CCI :
CAP Maintenance
de Bâtiments de
Collectivités
Une nouvelle formation dans
le secteur bâtiment : Le CAP
Maintenance de Bâtiments de
Collectivités ouvrira à la rentrée prochaine à EurespaceFormation (Cholet). La formation peut être suivie en
contrat d ’ apprentissage ou en
contrat de professionnalisation.
Elle formera des agents chargés de l ’ entretien, des réparations et de la maintenance des
bâtiments gérés par des collectivités (communes, hôpitaux, entreprises, complexes
touristiques...). Le titulaire de
ce diplôme peut intervenir
sur les structures fixes (gros et
second œuvre), les structures
mobiles (ouvertures, mobilier) et les réseaux et appareillages
concernant la plomberie, le
chauffage, l ’ électricité.
CONTACT
David Ferrand
[email protected]
02 41 49 57 11
Nouveau titre de la CCI : responsable en production
et maîtrise énergétique des installations industrielles
La CCI de Maine-et-Loire vient
de créer son premier titre professionnel, fruit de deux années
de travail au sein de son secteur
Industrie. Intitulé « Responsable
en production et maîtrise énergétique des installations industrielles », il est reconnu au
Répertoire national des certifications professionnelles (JO du
12 décembre 2012). Il s ’ effectuera dans le cadre du contrat de
professionnalisation. Le démarrage est prévu en octobre avec
12 places. « La performance
énergétique constitue un objectif prioritaire et stratégique pour
les entreprises. C ’ est un gage de
compétitivité dans le contexte
économique et environnemental ». Les responsables formés
sauront organiser et superviser l ’ ordonnancement, la planification et la gestion de production. Leur objectif sera aussi
d ’ optimiser et coordonner les
6 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
flux de produits, les
process de production et d ’ informations
selon les besoins et les
impératifs de coûts,
délais et qualité. Leur
souci constant sera
la performance énergétique des installations industrielles» et
la mise en place de
systèmes de management de l ’ environnement et de l ’ énergie (Iso 14001 et
50001). Pratique, en prise directe
avec l ’ évolution des attentes des
professionnels, cette formation
de niveau III s ’ adresse aux titulaires de diplômes BAC+2, de
type DUT, BTS, DEUG. Elle
concerne aussi les professionnels issus de la formation tout
au long de la vie dont les jurys
ont validé des modules dans le
cadre de la VAE et qui s ’ insèrent
dans le cursus. Le titre n ’ existe
pour l ’ instant qu ’ au sein de
l ’ Institut de formation industrielle d ’ Eurespace à Cholet. La
CCI de Maine-et-Loire signera les diplômes obtenus sur son
site choletais, mais aussi ceux
d ’ autres CCI qui mettraient en
place cette certification. CONTACT
Amar Hadji
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Contact
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- 061111747459598686- [email protected]
- [email protected]
41 bd Pierre de Coubertin - ANGERS - Tél. 02 41 37 07 47 - www.iel.fr
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ligne directe
Créations
Echos
Industrie
« Le Carré 55 » affiche
complet
AB Plastic
Récupération, recyclage,
traitement, valorisation,
transformation, redistribution
de matières plastiques
42 rue Eugène Delacroix,
Angers
Gérant : Abdurrahman Sogut
À Cholet, la pépinière d’entreprises « Le
Carré 55 », ouverte l’an dernier, est
désormais au complet. « C’est avant tout
une vraie aventure humaine qui permet
notamment aux chefs d’entreprises de
rompre l’isolement, de gagner des facilités de travail, de regrouper sur une seule
facture l’ensemble des coûts de fonctionnement », rappellent ses créateurs,
François-Xavier Leclerc et Marc Atride.
La structure abrite désormais, outre La
Boîte de Prod (communication) et MA
Consultant (financement d’entreprise)
Christine Martin Conseil (courtage
interbancaire), 3C Conseil RH (recrutement ), Kréacom Studio Graphique et
l’avocat Alexandre Baumier. Une 5ème
société devrait prochainement investir la dernière cellule. Les dirigeants
du Carré 55 ont reçu le Trophée création lors des Trophées Choletais de
l’économie 2012.
Ateliers 23
Marquage publicitaire
7 rue des Frères Lumière,
Durtal
Gérant : Pierre Vacher
3D Ouest
Découpage
4 Moc Souris, Champtoceaux
Gérant : Erwan Baron
GMEX France
Réparation de machines et
équipements mécaniques
18 route de Soucelles, Briollay
Gérant : Emmanuel Valable
Communication événementielle avec Ouest
eMedia Presse
Ouest eMedia Presse qui édite le
mensuel « Angers Mag » et « Angers Mag
Info » (en ligne) se diversifie en lançant
une activité de communication événementielle, centrée sur l’organisation de
débats, conférences et colloques, des
animations orchestrées par ses journalistes. Elle propose aussi de prendre
en charge les relations presse, l’édition
et la gestion de contenus éditoriaux sur
les magazines, tablettes numériques et
sites web d’entreprises et collectivités,
l’édition de magazines spécifiques en
relation avec les événements qui lui sont
confiés. Autre facette de cette nouvelle
activité : Angers MAG, le Club « pour
renforcer les liens entre la presse et l’entreprise, explique Yannick Sourisseau,
directeur de publication et co-gérant de
Ouest eMedia Presse, avec Yves Boiteau.
www.angersmag.info
Techfi Industrie
Tôlerie industrielle et
production de pièces
mécaniques et structures
métalliques, mécanique
générale de précision
12 rue de Vouvray, Cholet
Gérant : Maxence Parfait
Atelier Métal Création
(AMC)
Serrurerie, métallerie et
chaudronnerie, maintenance
industrielle dans ces activités
Les Halleberdières,
Le Vieil-Baugé
Gérant : Christophe Baussier
City Panel lance le premier
marché-test du numérique
Technique
Areas Etudes Angers
Recherches, études et applications
techniques dans les domaines des
énergies, des fluides, des process et
de l’acoustique dans le bâtiment et
l’industrie
ZA des Brunelleries,
Bouchemaine
Gérant : Frédéric Potereau
L’Expertise indépendante
22 La Gourdonnière,
Champtoceaux
Conseil et expertise en technique
du bâtiment, assistance et conseil
en procédures civiles et judiciaires,
conseil en rénovation énergétique,
formation professionnelle
Gérant : Thierry Roger
ETI Environnement
et Technologie
Ingénierie géologique et
géotechnique, hydraulique et
environnement
ZA La Planche Pellerin, Ecouflant
Président : Rémy Brossard
Urbaterra
Conception et maîtrise
d’œuvre en aménagements
urbains et paysages
27 rue du Pont Barré,
Saint Lambert-du-Lattay
Gérant : Manuel Thebault
Conseil d’entreprise
Mickaël Pavaut Consulting
Conseil et accompagnement en
organisation, stratégie, gestion de
projet, logistique, contrôle qualité,
développement commercial,
management, recrutement,
formation
La Petite Armoirie, Ecouflant
Président : Mickaël Pavaut
Les Tom
Conseil et accompagnement
dans la commercialisation de
produits, développement de
solutions informatiques de
gestion, support autour des
systèmes d’information
5 route de Briollay, Angers
Gérant : Christophe Pacé
Orbicole Conseil
Conseil aux entreprises
28 boulevard Carnot, Angers
Gérante : Marie-Béatrice
Courlet de Vregille
MLC RH
Conseil et assistance en matière
de ressources humaines
Bois Lanfray, Lassé
Gérant : Matthieu Le Conte
Communication
Welko
Conseil en communication,
création graphique, solutions
web, édition
2 rue Joseph Fourier, Beaucouzé
Gérant : Pierre Guérif
Les Ducs d’Albe
Péniche « Et plus que l’air
marin... ». Lieu d ’ événementiel,
espaces de réception
Quai des Carmes, Angers
Gérante : Murielle Cheftel
Autres activités
A2I
Agence de travail temporaire
12 rue Volney, Saumur
Gérant : Samuel Tual
Anjou Alliance Sécurité
2 square La Fayette, Angers
Gérant : Samir Mouassane
La grande aventure d’Entreprendre !
© Subbotina Anna
City Panel propose aux professionnels
du web un service inédit d’évaluation de
leurs futurs produits et services connectés. Un développement d’application
mobile pour smartphones ? Un concept
de site innovant ? Un test grandeur
nature de nouveaux objets connectés ?
La richesse et la fiabilité des résultats
sont assurées par un panel d’utilisateurs-testeurs uniques en France pour
leur représentativité au plan national :
les habitants d’Angers. City Panel répond
ainsi aux interrogations des développeurs web, responsables marketingdéveloppement et chefs d’entreprises
dès la phase de développement ou de
pré-lancement. Objectif : garantir, avant
même la mise sur le marché, l’adéquation de l’offre avec les attentes du grand
public en termes de fonctionnalités,
ergonomie, design, voire tarification.
Services aux entreprises
La Grande aventure
Vous souhaitez devenir entrepreneur ? Prenez le départ de « la
grande aventure d ’ entreprendre »
avec la CCI. Cap n°1 : l ’ échange
avec des chefs d ’ entreprise prêts
à partager leur passion. Ces rencontres ont lieu le premier lundi
de chaque mois (sauf vacances
8 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
scolaires) à 18h45. Les porteurs
de projets, au nombre de 20 à 30,
sont accueillis au siège de la CCI
à Angers, au Centre de services
de Cholet et à celui de Saumur.
Plusieurs clubs d ’ entreprises
(ACEC, CIDES, ACREA), sont
impliqués dans cette opération.
Le 3 décembre, près de 30 porteurs de projets ont participé à la
soirée de lancement. Trois chefs
d ’ entreprises se sont prêtés au
jeu des questions/réponses dans
une ambiance détendue et conviviale : Eric Grelier, président de la
Commission Entrepreneuriat de
la CCI, à l ’ origine de cette initiative dans un esprit « entrepreneur
militant », Pierre Rochouane, élu
CCI, et Guillaume Houssay, lauréat du grand prix Challenge des
Espoirs de l ’ Economie Locale.
Plusieurs porteurs de projet se
sont lancés au 1er janvier. D ’ autres
sont suivis par les conseillers
création de la CCI. CONTACT
Gaëlle Erissé : 02 41 83 53 61
[email protected]
www.maineetloire.cci.fr
Aménagement Urbanisme commercial
Echos
Bourg Joli, nouvelle zone de la ComCom du Loir
La commercialisation de la
nouvelle zone d ’ activités du
Bourg Joli, en bordure de la
RD 323 à Corzé se déroule de
manière satisfaisante. Cinq
lots sur huit ont déjà été cédés
à des entreprises à caractère
artisanal dans les secteurs de
la plomberie-chauffage, de la
domotique, de la couverture,
des travaux publics et du lavage
automobile. Le promoteur de
la zone, la Communauté de
communes du Loir, a créé en
Bienvenue à Baugé-en-Anjou
Le 1er janvier 2013 est née
officiellement la commune
de Baugé-en-Anjou. Celleci compte près de 6 400 habitants, ce qui la place au 15ème
rang des communes du département. L ’ initiative de ce projet
a été portée par les maires des
communes de Baugé, Le VieilBaugé, Saint Martin d ’ Arcé,
Pontigné
et
Montpollin.
Philippe Chalopin, ancien
maire de Baugé, a été élu premier maire de Baugé-enAnjou. Les enjeux de cette
nouvelle commune : être une
collectivité rurale plus dynamique, plus attractive et
mieux reconnue dans tous les
domaines, porter des projets
communs qui ne seraient pas
possibles
individuellement,
respecter une représentation
www.maineetloire.cci.fr
équitable des communes fondatrices au sein de la commune
nouvelle, assurer une égalité
de traitement entre les habitants des communes déléguées,
avec pour ambition collective
« d ’ offrir à chaque habitant la
même qualité de services et de
donner à nos communes de
vraies perspectives de développement ». Comme le souligne Philippe Chalopin, « ce
projet n ’ est pas le projet d ’ un
seul homme mais celui d ’ une
équipe. Seul on va plus vite,
mais à plusieurs on va certainement beaucoup plus loin ».
Afin d ’ identifier Baugé-enAnjou, d ’ avoir une référence
commune, un logo fédérateur
a été créé pour ce nouveau
territoire.
www.baugeenanjou.fr
vingt ans trois zones d ’ activités économiques, quatre zones
artisanales, un Anjou Actiparc
développé avec le Conseil
général et un Parc d ’ Activités
à proximité de l ’ aéroport
avec Angers Loire Métropole.
Plusieurs ateliers-relais sont
libres, leurs locataires ayant
choisi d ’ investir : deux à
Seiches sur le Loir (350 m²
et 250 m²), un à Cornilléles-Caves (100 m²) et à Jarzé
(600 m²). Des terrains restent
également disponibles (outre
ceux du Bourg Joli) : trois à
Jarzé, six hectares à l ’ Anjou
Actiparc de la Guittière et
douze sur la ZA de la Suzerolle
à Seiches-sur-le-Loir.
« Feu vert »
pour la zone
économique
de Méron
En 2009, la commercialisation
de la zone industrielle de Méron
avait été interrompue en raison
d ’ exigences ­environnementales.
Début janvier, une alternative
a été trouvée, permettant de
poursuivre le développement et
l ’ industrialisation de cette zone,
tout en préservant l ’ environnement. Aujourd ’ hui, la commercialisation des 42 hectares cessibles peut reprendre. Certaines
entreprises ont saisi ce « feu
vert » sans attendre : la société Denkavit, spécialisée dans la
production d ’ aliments de haute
qualité pour jeunes animaux
va s ’ agrandir. L ’ entreprise est
habituée aux exigences écologiques de la zone de Méron. Elle
a déjà protégé une partie des terrains achetés à Montreuil-Bellay.
Autre projet d ’ extension, celui
de la société Veg ’ Extra, prestataire de services en extractions
de produits végétaux. « Ce projet
d ’ extension de 1 000 m2 fera
sortir de terre, d ’ ici huit mois, un
bâtiment de production et une
zone de laboratoire. Le permis de
construire a été déposé. Restent
les formalités administratives
pour un projet dont le coût sera
supérieur à 3 millions d ’ euros »,
comme l ’ explique Lionel Fleutry,
Président de Veg ’ Extra.
Elaboration d’un
document d’aménagement
commercial à l’échelle
du Pays Loire Angers
Le Pays Loire Angers a décidé, dans
la continuité du SCOT (Schéma de
Cohérence Territoriale), d’engager la
réalisation d’un DAC (Document d’Aménagement Commercial). Ce Document
constituera un support de référence en
matière de localisation préférentielle des
commerces (en réponse aux exigences
d’aménagement du territoire). Le travail
de diagnostic préalable a été confié à
l’Agence d’Urbanisme (AURA) et à la CCI
de Maine-et-Loire. Une phase d’information et de consultation sera réalisée
auprès des acteurs économiques durant
le premier semestre 2013.
CONTACT : Philippe Aurégan
02 41 20 49 01
[email protected]
Naissance d’une
nouvelle commune :
Chemillé-Melay
Fruit du rapprochement de Chemillé et de
Melay, la nouvelle commune de ChemilléMelay a vu le jour le 1er janvier. Michel
Mignard (ancien maire de Chemillé
et maire de la commune déléguée de
Chemillé) est devenu le premier édile de
cette collectivité de 8 873 habitants. Entre
autres enjeux et objectifs, constituer un
pôle fort et attractif entre Angers et Cholet,
concilier proximité, mutualisation et rationalisation des services, bâtir un territoire
cohérent, garantir la vie et l’identité des
communes fondatrices, harmoniser les
contributions finançant les services.
Distré : ZAP et zones
La proximité de Saumur exerce une pression forte sur Distré. Les deux communes
ont des rues en commun... La consommation foncière par des projets résidentiels
ou des zones d’activités faisait peser le
risque de la disparition de l’agriculture. Le
maire, Eric Touron, a trouvé une solution
originale pour économiser les terres sans
entraver la vie économique : la commune
compte trois zones d’activités, dont celle
du Champ Blanchard avec 50 hectares.
« La création d’une Zone agricole protégée a été l’instrument juridique retenu
pour atteindre cet objectif. Il s’agit de la
5ème ZAP de France pour le moment et
de la première dans les Pays de la Loire.
Nous avions imaginé une ZAP intercommunale, mais les communes voisines ont
choisi d’autres démarches ». Les secteurs
exposés à l’urbanisation et classés AOC
ont été recensés avec les agriculteurs de
la commune. A la demande du sous-préfet,
les « dents creuses » ont été comblées
pour obtenir un ensemble homogène de
600 ha. « Pour ménager l’avenir de la zone
du Champ Blanchard, le conseil municipal
a voté une extension possible de 10 ha ».
Cette démarche de développement
durable va être retranscrite dans le
Plan Local d’Urbanisme. Le règlement
des zones d’activité prévoira la mutualisation des parkings et la construction
sur deux niveaux.
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
9
ligne directe
Echos
Cut West se diversifie
Cut West, (Cholet), dirigée par
Jean-Claude Brin depuis 10 ans,
est spécialiste de la découpe à
façon pour tous types de matériaux (sauf l’acier). Pour accroître
sa productivité et offrir d’autres
services de découpe, elle acquiert
de nouvelles machines et va
se diversifier dans la vente de
machines de découpe. Elle vient
de créer un partenariat avec deux
autres sociétés (D3G et Zipor) du
même secteur pour répondre à
toutes demandes en matière de
découpe grâce à leurs savoirfaire complémentaires : fabrication de machines spéciales
(D3G) et fabricant de machines
standard (Zipor). Cut West emploie
4 salariés.
www.cut-west.com
comM2M et la 4G
David Talon, fondateur de
comM2M, installée à la Pépinière
d’entreprises du Saumurois,
propose depuis quelques mois
des routeurs et passerelles
4G. Ces systèmes permettent
de raccorder les équipements
industriels Séries ou IP au
réseau de téléphonie mobile. La
société travaille principalement
avec le monde professionnel.
Elle propose des services et des
produits industriels de communication sans fil destinés au
marché du Machine to Machine :
de la collecte d’informations
technique, à la prise de main à
distance, la remontée d’alarme,
la gestion d’équipements industriels distants (panneaux photovoltaïques, chaufferie…), mise
à jour de programme, vidéo
surveillance. ..
www.comM2M.fr
Nouveau concept
Eram
Le groupe familial Eram dont
le siège est à Saint PierreMontlimart a inauguré un
nouveau concept à Paris. La
façade contraste avec la sobriété
de l’intérieur : « murs blancs,
style usine, plafond nu, présentoirs bruts, sols sombres, tables
basses, zones d’essayage très­
« années 60 », mélange de boutique
d’usine et de lieu vintage ». L’idée
est de « starifier l’accessoire »,
un segment qu’Eram cherche à
renforcer depuis trois ans. L’autre
boutique test se trouve à Bordeaux.
L’enseigne compte 400 magasins
dont 357 en France pour un CA de
210 millions d’euros. Le groupe
dépasse 1,2 milliard de chiffre
d’affaires. Il possède également
Tati, Fabio Lucci, Bocage, Heyraud,
Gémo ou encore TBS.
Commerce
Au cœur de la Cité historique,
l’art s’expose
Patrick Simon est un esthète passionné de la Chine en particulier,
de l ’ Asie plus généralement. C ’ est
au cœur de la Cité historique,
près du Château d ’ Angers que
l ’ antiquaire, après avoir quitté la
rue Toussaint, a élu domicile et
y a installé « Dynasties Chine ».
Dans ce vaste espace lumineux,
Patrick Simon a exaucé l ’ un de
ses rêves : ouvrir une galerie
d ’ art. « Ce lieu est très beau. Il se
prêtait complètement au concept
d ’ une galerie ». Féru d ’ art asiatique mais amateur d ’ art protéiforme, Patrick Simon organise
des expositions temporaires qui
ne sont pas exclusivement axées
sur la Chine. « La Galerie exposera des artistes, mais aussi des
mobiliers contemporains haut
de gamme, des céramistes, des
photographes...». Le sinophile
reviendra aussi sur ses premières
amours, la Chine, en exposant
des œuvres inédites. « Restées
confidentielles et secrètes pendant des années, des œuvres
produites lors de la Révolution
culturelle chinoise commencent à sortir du pays ». La Cité
accueille d ’ autres galeries et
pourrait prochainement devenir
le quartier angevin des galeristes.
« Je fais partie d ’ une association,
« les Amis de la Cité » dont un
des souhaits est de faire revivre
ce quartier ».
www.dynastieschine.fr
« Vintage People » :
c’était mieux avant !
Les
établissements
choletais à 360°
sur Google avec
« Visite virtuelle
Cholet »
Une trentaine de professionnels du grand Choletais proposent des visites de leur établissement sur Google. Un
service qui s ’ appuie sur la
même technologie que Street
View et sur un réseau de photographes agréés. « Les visites
virtuelles sont réalisées sur le
même principe que les photographies de rues à 360°. Elles
permettent de faire découvrir de façon dynamique
l ’ intérieur d ’ un commerce,
d ’ un hôtel, d ’ une chambre
d ’ hôtes, ... Le déplacement se
fait en cliquant sur les flèches
blanches... », explique MarieCatherine Ménard, créatrice
de « Visite Virtuelle Cholet ».
Cette ancienne commerçante choletaise couvre une
zone d ’ exclusivité de 45 km
autour de la ville. « Après un
shooting d ’ environ 2 heures,
les photos haute définition
sont téléchargées sur le serveur de Google. Les vues intérieures sont ensuite visibles
sur Google recherche, Google
Map ’ s, Google Street-View,
les sites web et réseaux sociaux
de l ’ entreprise... mais aussi
sur Smartphones, écrans tactiles… Le service comprend
en plus 10 clichés qui peuvent
être intégrés sur la page Google
local. Ce service s ’ adresse à
tous les professionnels ainsi
qu ’ aux collectivités et acteurs
du tourisme.
www.visite-virtuelle-cholet.com
« Le téléphone Princess fut
un must have des années 60.
Introduit aux USA par Bell
System en 1959, ce fut le premier
modèle à boitier compact avec
un cadran lumineux ! Ce téléphone, Vintage People le réédite,
rien que pour vous ». Passionnée
des années 50 à 80, Christine
Tarbis a créé une boutique en
ligne d ’ objets et de mobiliers fun
et vintage, au charme délicieusement suranné. « L ’ idée est de
proposer des rééditions de mobi-
10 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
lier et d ’ objets populaires de ces
décennies dont on redécouvre
aujourd ’ hui toute l ’ inventivité et
la gaieté ». Le site propose trois
espaces. La galerie où est exposé
le mobilier issu des suggestions
des internautes émises sur le
blog. « S ’ il est plébiscité par les
votes de nos « Vintage people »,
il sera mis en vente dans la
fabrique et dès le minimum de
pièces en commande atteint, la
fabrication est lancée ». L ’ espace
« séries limitées » propose des
pièces d ’ époque, authentiques
(séries de 3 à 20 pièces maximum). Enfin, la boutique vous
ouvre ses portes avec ses objets
et accessoires vintage réédités
ou anciens. « Tous nos meubles
sont fabriqués artisanalement
dans des ateliers/usines en Inde.
Notre souhait est de reproduire
ces meubles et objets « dans leur
jus » avec cet aspect brocante ».
www.vintagepeople.com
www.maineetloire.cci.fr
tourisme
Echos
Anjou Vélo Vintage est de retour
La 3ème édition d ’ Anjou Vélo
Vintage aura lieu les 22 et 23
juin. Cet événement unique a
été imaginé et organisé par le
Conseil général de Maine-et-
Loire. En guise de prologue,
« La Rétro 1903, l ’ étape des
champions de légende » célébrera la 100e édition du Tour de
France, samedi 22 juin au départ
d ’ Angers. Ce même jour, la
place du Chardonnet à Saumur
accueillera (sur réservation)
une soirée Vintage avec « jazz,
swing et fines bulles pour vous
transporter dans l ’ ambiance
des années 30 ». La précédente
édition ­ d ’ Anjou Vélo Vintage
avait réuni 1 400 participants
sur les routes de l ’ Anjou, le 24
juin. Treize nationalités et 66
départements étaient représentés. Tout au long du week-end,
plus de 10 000 visiteurs avaient
été accueillis sur le village de
l ’ Anjou Vélo Vintage, à Saumur. www.anjou-velo-vintage.com
Le Château de Verrières accroche une « 6ème étoile »
Qui ne connait TripAdvisor, présenté comme « le plus grand site
de voyage au monde ». Depuis
dix ans, le Travellers ’ Choice
Awards de TripAdvisor distingue
les meilleurs hôtels à travers le
monde dans plusieurs catégories.
A la différence des autres prix
plus académiques décernés dans
l ’ univers de l ’ hôtellerie, les lauréats du Travellers ’ Choice sont
déterminés par les millions de
lettres de château (*) numériques
de voyageurs du monde entier.
En 2012, le Château-hôtel de
Verrières à Saumur avait été
classé 7ème au top 25 des meilleurs
hôtels français (tout juste derrière l ’ hôtel Fouquet ’ s Barrière
à Paris), par le site TripAdvisor.
Cette année, l ’ établissement
hôtelier – classé 5 étoiles depuis
octobre 2012 – vient d ’ être classé,
par ce même site, 4ème dans la
catégorie « Petits hôtels France »
du palmarès 2013 des hôtels,
accrochant une « 6ème étoile »,
celle de la reconnaissance de ses
clients. « Le profil de notre établissement est atypique et suscite
l ’ intérêt : nous faisons partie des
trois plus petits hôtels 5 * parmi
les 254 existant en France. A la
fois un hôtel de charme et de
luxe, non un palace ». Comme
l ’ explique Thierry Auger, propriétaire-gérant, « TripAdvisor
est une importante source
d ’ affaires. Certains de nos clients,
américains, australiens traversent le monde pour venir directement chez nous, à Saumur ! ».
Ces lauriers sont très porteurs
pour le secteur hôtelier même
Giffard, by night
l ’ arrêt. « Nous avons fait appel
à un scénographe, Anthony
Hamon et à une sonographe de
Cholet, Cécile Liège. Le travail
effectué par l ’ un et l ’ autre a été
remarquable de qualité. Les sons
de la chaîne d ’ embouteillage ont
tous été enregistrés isolément.
De petites lumières s ’ allument
au fur et à mesure de l ’ avancement du processus. Dans la salle
de macération, d ’ autres sons ont
été reproduits : lorsque l ’ on verse
les fruits dans les cuves, le bruit
du goutte-à-goutte, des petites
bulles qui remontent. Une
Faire découvrir une entreprise,
sous un autre jour, un autre
éclairage… celui de la nuit, une
idée lumineuse qu ’ ont mis en
application depuis novembre
dernier, Edith Giffard et son
frère Bruno, co-dirigeants de la
société familiale Giffard - producteur de liqueurs, crèmes
de fruits – située à Avrillé. Idée
lumineuse, certes mais restait
à trouver comment reproduire
le soir les bruits et sons lorsque
les unités de production sont à
www.maineetloire.cci.fr
si « cela met la barre très haute
et nous oblige à ne jamais décevoir. Nous pourrons mesurer
l ’ impact de cette reconnaissance
à la saison prochaine ».
www.chateau-verrieres.com
(*) Une lettre de château s’envoie après un
séjour chez des hôtes pour les remercier.
voix off explique les différentes
phases du processus ». Comme
l ’ explique Edith Giffard, ces
visites s ’ adressent aux groupes et
aux entreprises. « Après un séminaire, il est agréable de terminer la journée de la sorte ». Les
visites nocturnes sensorielles se
déroulent jusqu ’ en mars. Passée
cette période, les jours rallongent empêchant l ’ obscurité complète en fin de journée. A quand
les visites nocturnes sonores ET
olfactives ? « Pourquoi pas ».
www.giffard.com
Centre de congrès
Le futur Centre de congrès d’Angers pourrait voir le jour en 2016
ou 2017. Deux équipes ont été
retenues pour sa conception à la
suite d’un appel à projets européen. Elles sont emmenées par des
architectes mondialement reconnus : Kengo Kuma (Quillé construction) qui compte l’architecte
angevin Frédéric Rolland à ses
côtés et Rudy Ricciotti (Impresa
Pizzarotti). Les équipes disposent
de quelques mois avant de rendre
leur copie.
« L’Envol » et
« La vague gourmande »
restaurants d’aéroports
Le restaurant d’Angers Loire aéroport a été repris début février
par Eric Praud et Patrik Wahlin.
« L’Envol », situé près de la tour de
contrôle, propose une restauration
de type bistrot, le midi du mardi
au dimanche, pour tout public.
L’établissement dispose d’une
salle de séminaire avec vue sur
la piste de l’aéroport. Les deux
associés ont transféré par ailleurs
sur le site l’activité traiteur qu’ils
ont créée aux Rairies, sous le nom
de « Praud et Wahlin Traiteur ».
En bordure d’un autre aérodrome,
celui du Pontreau à Cholet, Thierry,
professionnel depuis 28 ans, et
Béatrice Houlné ont repris fin
2012 le restaurant « La vague
gourmande ». Une enseigne tout à
fait appropriée pour cet établissement, ouvert semaine et weekend, qui met en avant fruits de
mer et poissons dans une carte
diversifiée.
www.praud-wahlin.fr
www.vaguegourmande.fr
Cheffes-sur-Sarthe :
nouvelle ère pour la
halte nautique
« Cheffes et sa halte nautique font
office de portes d’entrée vers la
vallée de la Sarthe’’, confie Cécile
Coyez, directrice de la Maison
des services du Pays des Vallées
d’Anjou. ‘’Ces dernières années,
les demandes de stationnement
ont tellement augmenté qu’il a
fallu envisager l’amélioration de
la halte. » Sous maîtrise d’ouvrage
de la Com Com de Loir-et-Sarthe
et l’aide importante de la Région,
les aménagements ont débuté pour
livraison cette année. Un premier
ponton de douze emplacements
sera consacré aux stationnements
longue durée. Un autre de cinq
emplacements sera destiné aux
stationnements occasionnels. Un
service de location de pédalos et
de bateaux électriques sera mis
en place. D’autres services verront
le jour (kiosque d’informations
touristiques, sentier de rive).
Source : Le Fil des Territoires
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
11
ligne directe
Echos
Lybernet Assurances
investit Gare +
Lybernet Assurances s’installera
mi-2014 sur 3 000 m² de Linéo,
le premier immeuble de bureaux
de la zone Gare + à Angers. Une
soixantaine d’emplois sont prévus.
L’entreprise est une filiale du
groupe Covéa (MAAF, MMA, GMF),
leader en France sur le marché
des assurances de biens et responsabilité. Elle commercialise des
produits d’assurance auto, habitation, camping-car, santé chien
et chat, sous sa marque et sous
marques partenaires. La distribution
d’assurance se passe à distance
via Internet et téléphone. Lybernet
Assurances possède un centre de
contacts place de la Gare à Angers
avec 80 collaborateurs.
www.lybernet.fr
Micro Concept héberge
vos données
Micro Concept (Angers) élargit ses
services en proposant l’hébergement et la protection de données.
Elle propose une sauvegarde externalisée, en ligne sur des serveurs
FTP sécurisées, en garantissant
la restitution des données en un
minimum de temps en cas de pertes.
La société veille également au bon
fonctionnement de leurs installations et au cryptage de toutes
les données ce qui assure d’une
parfaite confidentialité. Le paramétrage des sauvegardes et des
archives se fait de façon journalière, hebdomadaire ou mensuelle.
Micro Concept privilégie le développement local et s’assure que les
données de ses clients restent sous
la protection du droit privé français.
www.micro-concept.com
LCL ouvre une agence
entreprise à Cholet
LCL ouvre une agence entreprise à
Cholet avec deux chargés d’affaires
entreprises LCL. Sous la responsabilité de Thibault Solelis, directeur
du Centre d’Affaires LCL Entreprises
Anjou Maine, son objectif est de
« faciliter la proximité avec les
clients et les prospects du sud du
Maine-et-Loire et du nord des Deux
Sèvres, et ainsi renforcer sa qualité
de service ». Le Centre d’Affaires
est désormais implanté à Angers,
au Mans et à Cholet. Il compte 11 collaborateurs et près de 700
entreprises clientes en Maine-etLoire, Sarthe et Mayenne. Dédié aux
entreprises dont le CA est supérieur
ou égal à 5 M€e, il met à leur
disposition des experts en « haut de
bilan », « international », « flux » et
« activités de marché ».
Services aux entreprises
Rencontres de la Maintenance
du Maine-et-Loire sur sites
industriels et tertiaires
Le 12 avril, l ’ Association
Maintepro
organise
ses
« Rencontres de la Maintenance
du Maine-et-Loire, sur Sites
Industriels et Tertiaires » au
Parc des Expositions d ’ Angers.
Il s ’ agit de la seule manifestation départementale destinée
au monde de la maintenance
des bâtiments. Deux cents responsables de services généraux, de maintenance immobilière, industriels et tertiaires
sont attendus. Cette rencontre
permettra l´échange d ’ informations et d ’ expériences, la présentation de nouveautés (réglementations....). Des « conférences
flash » de 8 minutes seront organisées le matin sur des sujets
d´actualités, voire anticipateurs.
Après le déjeuner, les visiteurs
pourront rencontrer sur leurs
stands les 26 adhérents de l ’ association, entreprises et sociétés
de services en maintenance de
toutes tailles. Maintepro, créée
il y 12 ans et présidée par Yannis
Borjon-Piron, réunit plus de
600 compétences dans une
structure multiservices. Lieu
d ’ échange de bonnes pratiques,
Maintepro est aussi devenue un
groupement d ’ entreprises et de
services, interlocuteur unique
des responsables de maintenance et de services immobiliers et industriels. www.maintepro.fr
Acéos, connecteur d’intérêts
pour les TPE-PME
HortiTrace gère
les mouvements
des emballages
A Beaucouzé, HortiTrace est
une société de service de gestion des emballages. En 2012,
elle a géré plus de 110 000 rolls
(charriots) pour une cinquantaine de clients producteurs et
grossistes. « Nous venons de
renforcer notre infrastructure
logistique de transporteurs et
de dépôts pour une couverture
nationale plus efficace. Nous
pouvons adresser des rapports
de collecte aux expéditeurs sous
24h afin de rendre toujours
visible les retours de rolls ». Un
service de relocalisation mutualisée des matériels permet aux
expéditeurs de récupérer rapidement leurs matériels sur le dépôt
le plus proche de leur entreprise.
Ils peuvent même être livrés sur
leur site, quelle que soit la région
d’expédition des rolls. Autre
nouveauté : « HortiTrace DATAservice » accessible via Internet,
qui rend le client « jardinerie »
autonome dans la saisie de ses
mouvements (entrées/sorties), la
consultation de son compte et sa
production de rapports. Ce service permet aux jardineries de
gérer les mouvements d’emballages avec leurs fournisseurs. Le
groupe Truffaut a intégré DATAservice dans ses magasins.
CONTACTS
Jouer collectif pour que les intérêts particuliers servent le bien
commun, c’est l’intelligence
économique façon Acéos.
Fondée par Gaëtan L’Honnen,
en 2009, l’entreprise nantaise
est un groupement de TPE et
de PME. L’idée : « faire bénéficier les petites entreprises
des mêmes avantages que les
grands groupes ». Premier
levier d’action : « Acéos
Economies ». Ce groupement
d’achats permet aux adhérents
de profiter d’un très large panel
de produits négociés à des tarifs
« grands comptes ». 2ème levier :
« Acéos Motivation ». Les salariés des PME adhérentes bénéficient des mêmes avantages
que ceux qui ont accès aux CE
(tickets restaurant, chèquescadeaux…). Dernier levier
d’action : « Acéos Business »,
12 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
un réseau d’affaire permettant
aux dirigeants (membres et
prospects) d’échanger via des
rencontres régulières. Présente
dans 30 départements, Acéos
compte 1 100 entreprises adhérentes. Elle a commencé à s’implanter dans le Maine-et-Loire
en fin d’année dernière. « Nous
présentons le concept sous
forme de rencontres « petits
déjeuners ». Chaque entreprise se présente avant un
échange informel. Les réseaux
sur Cholet et Angers sont déjà
actifs. Les rencontres à Cholet
ont rassemblé une trentaine de
dirigeants, une quarantaine sur
Angers. L’objectif est de parvenir, d’ici fin 2013, à réunir lors
de ces réunions 50 dirigeants
sur Cholet, 80 sur Angers ».
Contact CCI49 :
Dominique Gruson
Tél. : 02 41 20 54 04
[email protected]
à LOUER à St-Sylvain d’Anjou,
bâtiment industriel 1 369 m2 dont
263 m2 bureaux sanitaire chauffage
gaz. Isolé. Sur terrain de 4 494 m2.
Portail électrique, plafond isophonique
sur 325 m2.
Contact : 03 36 18 16 34
[email protected]
à VENDRE fonds de commerce
« Alex Soins » - équipement premiers
secours – St-Martin du Bois.
Prix : 18 000 euros.
Contact : 06 21 09 08 68
www.aceos.fr
www.maineetloire.cci.fr
Regard
Agnès Corbin
Actrade, Jallais
Pour le meilleur
et pour le pis
Forte de 20 ans
d ’ expérience auprès
de distributeurs et
éleveurs laitiers, Agnès
Corbin a créé en 2008
une société dédiée à
l ’ environnement de la
vache laitière : Actrade.
ACTRADE
La Bretêche
49510 Jallais
Tél. : 09 63 46 13 88
www.actrade.fr
Activité principale
Grossiste développeur
de solutions originales
d’hygiène à la ferme
laitière
dirigeantE
Agnès Corbin
Effectif
5 salariés
C.A
685 000 €
www.maineetloire.cci.fr
D
ire que les débuts de l ’ aventure ont été difficiles est un
euphémisme. ­« Dix mois
après avoir créé Actrade, l ’ un
des clients qui assurait 60 % de
l ’ activité de la société a déposé
le bilan ». Deuxième coup porté
en mai 2009 : la crise du prix du
lait dont les effets se sont rapidement fait sentir sur l ’ activité
de l ’ entreprise. « Entre fin 2008
et début 2010, nous avons vécu
deux crises, c ’ est beaucoup pour
une jeune entreprise ». Fin 2010,
le C.A reprend quelques couleurs et retrouve son niveau de
2008. Cinq ans après sa création,
Actrade tient plus que jamais sur
ses quatre pattes, grâce à l ’ allant
et la détermination de sa gérante
et de ses collaborateurs.
Celui qui n ’ avance pas, recule.
Tel pourrait être le credo d ’ Agnès
Corbin qui déploie force et énergie pour développer de nouveaux
produits, étendre son maillage de
distributeurs sur l ’ ensemble du
territoire national, rechercher une
unité de production locale susceptible de fabriquer ses propres
produits, prospecter de nouveaux
marchés. Toujours en quête de
solutions novatrices, Actrade a
mis au point des produits à base
d ’ huiles essentielles destinés au
soin de la mamelle de la vache.
« C ’ est un produit complexe à élaborer. Le partenaire capable de le
fabriquer dans les conditions optimales n ’ a pas encore été trouvé.
Loin de nous l ’ idée d ’ abandonner
car il y a une vraie demande sur
ce produit ». Pour Agnès Corbin,
l ’ investissement en R&D est
essentiel. « Développer nos produits permet à terme de constituer notre propre gamme, voire
de la faire breveter, de maîtriser le
volet sécuritaire, de garantir notre
indépendance à l ’ égard des fournisseurs et, bien sûr, de développer nos ventes ». En septembre
2012, OSEO a accordé à Actrade
une subvention pour le développement d ’ un produit destiné à
l ’ hygiène des pattes de vaches.
« Cet accompagnement crédibilise
d ’ autant plus notre démarche ».
Agnès Corbin attend beaucoup
de ce projet, dont, pourquoi pas,
son éligibilité à l ’ Innov ’ Space en
septembre prochain (distinction
remise lors du SPACE, l ’ un des
plus importants salons professionnels). « Recevoir cette récompense
équivaut à un « Award ». C ’ est un
formidable accélérateur. L ’ impact
est énorme grâce au relais de la
presse spécialisée ».
Se positionner
à l’international
Dans un autre registre, l ’ entreprise
a mis en place des procédures
de certification ISO. « Ayant
d ’ autres priorités, nous n ’ avons
pas encore sollicité notre certification. Mais, au quotidien,
certaines procédures sont déjà
effectives (uniformisation des
documents, refonte des supports
de communication …) ».
Depuis sa création, l ’ entreprise
a su conforter son maillage au
niveau national (surtout dans les
régions à forte densité laitière).
« Nous accordons beaucoup
d ’ importance à la qualité des relations humaines, tant avec nos distributeurs, qu ’ auprès de nos partenaires fournisseurs ».
Actrade a su également asseoir sa
présence à l ’ international. « Sous
l ’ égide d ’ Ubifrance, nous avons
prospecté, fin 2012, le marché
italien. L ’ intérêt de quatre prospects sera prochainement suivi
d’effets ». Grâce aux contacts
pris lors des éditions du SPACE,
le carnet d ’ adresses d ’ Agnès
Corbin s ’ étoffe : Espagne,
Maghreb, Afrique… « La Russie
et l ’ Iran sont des contacts sérieux.
Pour l ’ instant, nous n ’ avons pas
la capacité de l ’ exploiter, mais il
est intéressant de rester en veille
sur des salons à visée internationale, de communiquer par voie
de presse pour montrer notre
présence ». Fin 2012, le CA
d ’ Actrade s ’ élevait à 685 000 €.
« Malgré les deux « crises »,
nous sommes globalement satisfaits. En 2013, nous envisageons
d ’ atteindre le million ».
Bilan ? « Très positif. Travailler
en équipe et non plus seule,
comme au début, a structuré l ’ entreprise. La qualité du
lien humain est essentielle.
Elle permet de partager les
idées, les difficultés, les projets. Aujourd ’ hui, la première
marche a été montée. Reste la
deuxième : consolider notre
présence à l ’ export, continuer
à développer de nouveaux
produits, trouver de nouveaux
partenaires ». Souhaitons à
Agnès Corbin de boire bientôt
du petit lait.
Marianne Bourgeois
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
13
ligne directe
Echos
Mediapilote se
développe à Poitiers
Après Angers, Laval, Le Mans,
Cholet, Rennes et Vannes,
Mediapilote, agence conseil en
communication & digital, poursuit
son développement à l’Ouest. Elle a
repris M Communication (Poitiers)
qui compte parmi ses clients le
Conseil Régional Poitou-Charentes,
la Caveb (Coopérative aux services
des producteurs de viande bovine),
le SIEDS (Syndicat intercommunal énergie des Deux-Sèvres) ou
la SVEP (Société de Viandes des
Éleveurs de Parthenay). « Il s’agit
d’une fusion naturelle de la «petite
agence» née à Parthenay il y a 6
ans, explique Yann Montero, son
fondateur et gérant. Mon associé
et moi venions de nous séparer.
La rencontre avec Mediapilote est
arrivée à ce moment charnière».
L’objectif de Pierre Rochouane et
Thierry Duchon, respectivement
président du directoire et président du conseil de surveillance
de Mediapilote, est de développer
le réseau pour apporter un réel
service de proximité et une connaissance terrain très fine à ses clients.
« Nous souhaitons être présents
d’ici à fin 2013 dans 10 villes de
l’Ouest. La Vendée, La Bretagne,
la Normandie, le Centre et Poitou
Charente font également partie de
nos projets d’extension.»
www.mediapilote.com
Services aux entreprises
Strego : vers le groupement
de prestations multi-services
« Bien plus qu ’ un expertcomptable ». En clair, moins de
compta et plus de conseil. « Les
PME attendent une assistance
en matière de gestion, d ’ accompagnement dans le développement, de présence quand il
faut anticiper », affirme Yves
Guibreteau, nouveau président
du groupe Strego. Celui-ci a
choisi de se développer surtout
en expertise sociale qui a connu
une croissance de 15 % en 2012.
« Les entreprises vont externaliser le social avec l ’ arrivée des
complémentaires, le souci de
l ’ instabilité fiscale. Nous traitons
30 000 bulletins de paie par mois
dans le cadre de 170 conventions
collectives ». Le relais de croissance passe par un réseau de
partenaires, Strego Network, qui
intervient sur différents métiers :
la gestion de patrimoine, le
conseil en assurance, en financement, l ’ accompagnement à
la cession et à l ’ acquisition, à la
transmission. « Nous envisageons le lancement d ’ une activité de recouvrement amiable.
Mais nous ne voulons pas grossir, nous voulons grandir ». Le
Marathon relais national interentreprises le 7 juin
aux entreprises et à leurs salariés ainsi qu ’ aux adhérents de
clubs sportifs d ’ entreprises. La
limite a été fixée à 220 équipes
d ’ entreprises, soit plus de 1 300
coureurs. Une entreprise peut
engager plusieurs équipes. Le
marathon est organisé par le
Comité Départemental du Sport
d ’ Entreprise, en partenariat
avec le Comité Départemental
d ’ Athlétisme. Il connait un
indéniable succès depuis son
origine : 450 coureurs en juin
2007, 660 coureurs en 2009 et
1 092 en juin 2011.
ACS Informatique lance
le logiciel TDB Tableau
de Bord
Basée à Trélazé, ACS Informatique
est spécialisée dans les traitements
informatiques spécifiques, appliqués à la comptabilité, la gestion, la
paie et la bureautique. Elle réalise
des programmes sur mesure pour
ses clients ainsi que leur mise
en place et la formation, tant au
niveau logiciels, réseau, communication que matériel. « Nous avons
élaboré un logiciel de tableau de
bord pour analyser mensuellement
le résultat comptable d’une entreprise. » explique Frédéric Tignon,
son dirigeant. « Facile d’utilisation
et en lien direct avec la plupart
des logiciels de comptabilité
(Apisoft, Batigest, Sage L30, L100,
Cegid, …), il ne requiert aucune
ressaisie des écritures, retraitement
des plages de comptes. Il crée des
éditions personnalisées et synthétiques, sous forme de tableaux,
graphiques, indicateurs. » Enfin, ce
logiciel s’adapte aux évolutions de
l’entreprise pour favoriser la réactivité sur des événements anormaux
ou exceptionnels. ACS Informatique
développe également des applications spécifiques pour les PME
dans tous les secteurs d’activité et
assure l’assistance téléphonique et
la télémaintenance.
www.acsinfo.fr
www.mon-tableau-de-bord.com
Groupe a réalisé un CA consolidé de 61,25 millions d ’ euros
pour l ’ exercice 2012. Ses effectifs s ’ élèvent à 867 collaborateurs. Deux bureaux de proximité ont été ouverts l ’ an dernier en
Maine-et-Loire à Saint Macaireen-Mauges et Tiercé. Avec
Angers,
Beaufort-en-Vallée,
Cholet, Doué-la-Fontaine et
Saumur, Strego représente un
CA 2011 de 17 M€ et un effectif de 200 personnes dans le
département.
www.strego.fr
Le Vendredi 7 Juin à 18h30,
le complexe sportif du Lac de
Maine à Angers accueillera la
quatrième édition du Marathon
relais interentreprises. Cette
épreuve consiste à parcourir
42,195 km en relais par équipe
de six coureurs. Elle est ouverte
CONTACT : Daniel Robin
06 32 70 82 47
[email protected]
Tececo, une entreprise poussée
par des vents porteurs…
A sa création en 2008, la société Tececo (Saumur), initialement spécialisée dans l ’ installation et la commercialisation
de pompes à chaleur, comptait 3 personnes. Un an plus
tard, des vents porteurs ont
poussé l ’ entreprise vers l ’ éolien.
Comme le souligne Siegfried
Ramaugé, DRH, « nous avons
senti qu ’ il y avait une demande
sur les énergies éoliennes et
qu ’ elles seraient appelées à se
développer dans les prochaines
années ». En 2010, Tececo se
14 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
lance sur le marché de l ’ éolien
à destination des particuliers.
Après deux ans de commercialisation, le choix de l ’ éolien s ’ est
révélé pertinent et favorable :
à ce jour, l ’ entreprise compte
à son actif l ’ installation de 400
éoliennes. Aujourd ’ hui, Tececo
compte 6 agences (Saumur, Le
Mans, Laval, Rennes, Cholet
Alençon), une filiale, Tececo
Pose, spécialisée dans l ’ installation du matériel, et près de 70
salariés. A cela s ’ est ajouté un
récent déménagement du siège
sur la zone des Aubrières et le
déménagement de Tececo Pose
dans des locaux neufs. « C ’ est un
vrai challenge avec d ’ importants
investissements, mais les perspectives d ’ avenir sont encourageantes. Par ailleurs, nous développons une gamme de produits
spécifiques destinés aux professionnels – lampadaires solaires
publics, boîtiers de régulation
de courant éco-comportemental… – ainsi que des éoliennes
pour charger les véhicules électriques »
www.maineetloire.cci.fr
Regard
Michel Tréfoux, Pascal Alard
Altrex, Saumur
L’ingénierie du matériau composite
Après la sécurité civile
et militaire, Altrex, le
spécialiste saumurois
du matériau composite,
diversifie son portefeuille
clients et s ’ attaque
désormais au monde du
loisir et de l ’ aqua-ludique.
E
n reprenant les
Etablissements Rocher,
Michel Tréfoux et Pascal
Alard se sont engagés
à maintenir les 39 emplois
existants.
Respectivement,
notaire de profession et
ingénieur des Arts et Métiers,
ils ont associé leurs compétences
Altrex SAS
95 rue de la Torpille
49400 Saumur
Tél. : 02 41 83 26 50
Fax : 02 41 83 26 51
E-mail : [email protected]
www.altrexcomposite.com
Dirigeants
Michel Tréfoux
et Pascal Alard
Activité
Fabrication de systèmes
complexes en matériau
composite dans le domaine de
la sécurité civile, militaire, parcs
de loisirs, parcs à thème et
centre aqua-ludique
Effectif
40 salariés
CA 3 M€
www.maineetloire.cci.fr
complémentaires pour donner
naissance, au début de l ’ année
2010, à la société Altrex. Avec
les salariés, et les 13 000 m² de
superficie du site saumurois,
Altrex a aussi repris les 50 ans
d ’ expérience industrielle de
la société Rocher. Reconnu
aujourd ’ hui comme un des
leaders dans la fabrication
de systèmes complexes en
matériau composite, Altrex
intervient notamment pour
la sécurité civile et militaire.
« Nous fabriquons toutes
sortes de systèmes techniques,
spécifiques, de grandes tailles, en
matière plastique » confie Michel
Tréfoux, Président de la société.
Le domaine militaire représente
environ 15 % de l ’ activité de
la société. Il se concrétise dans
la réalisation de l ’ intérieur des
véhicules de l ’ avant blindé (VAB)
et d ’ abris mobiles (Shelter). « On
travaille aussi pour la sécurité
civile, ajoute Pascal Alard,
Directeur Général du site.
Nous fabriquons tous types
de cuves embarquées, citernes
pour camions de pompiers, par
exemple, ou encore réservoirs
pour installations fixes. Nous
sommes également présents
dans les aéroports parisiens à
travers les remorques ou encore
dans l ’ habillage de kiosque à
journaux… ».
Connaissance et
maîtrise du matériau
Toute la force d ’ Altrex se
traduit par son adaptation à
différents types de projets. La
société propose des produits
essentiellement basés sur
des solutions en matériau
composite que ce soit les
thermodurcissables (résine
polyester,
isophatlique,
vinylester) ou encore les
thermoformables
(PEHD,
PVC…). Ces solutions très
techniques
sont
ensuite
renforcées à l ’ aide de fibre
de verre, carbone, Kevlar…
Cette ingénierie et ce savoirfaire complexes reposent sur
le bureau d ’ études qui calcule,
dessine et dimensionne le
produit selon les exigences
du client. Les prototypes sont
ensuite réalisés pour la mise en
forme des poinçons et moules
qui serviront pour la fabrication
des pièces définitives en passant
successivement par l ’ atelier de
moulage, d ’ assemblage et enfin
de finition. Un circuit précis et
scrupuleusement orchestré par
les équipes tant sur des petits
éléments techniques que sur
des pièces de grande tailles,
pour de la petite comme de la
grande série…
Des sensations
en Chine…
La société saumuroise souhaite
aujourd ’ hui diversifier ses
activités et s ’ attaquer plus au
secteur du loisir et de l ’ aqualudique, secteur en pleine
évolution. Conscient de cette
opportunité et souhaitant
mettre tous les atouts de son
côté, Altrex vient de racheter le
leader français des toboggans
aquatiques, basé à Vendôme
dans le Loir et Cher, avec ses
nombreux moules pour les
pentes à glisse, tubes en tout
genre pour nageurs glisseurs.
L ’ activité a été rapatriée sur le
site saumurois. Dans le secteur
du loisir, la société saumuroise
procure déjà des sensations aux
petits comme aux plus grands.
Elle a réalisé une rampe de 30 m
du grand manège « RC Racer »
à l ’ effigie de Toy Story dans les
parcs de Hong-Kong, Shangai et
Marne la Vallée. Cette nouvelle
activité permet d ’ investir les
marchés étrangers. La dernière
réalisation : une Formule 1
quatre places pour un parc de
loisirs anglais. C ’ est la volonté
de diversifier la clientèle qui
a conduit l ’ entreprise vers le
secteur du loisir. « Et pour
être complètement dans l ’ air
du temps, nos matériaux sont
désormais 100 % recyclables »
conclut Michel Tréfoux. Depuis
3 ans, Altrex fait évoluer
son cœur de métier autour
d ’ un savoir-faire reconnu
et aujourd ’ hui diversifié au
service de donneurs d ’ ordres
différents, signe d ’ une
croissance externe réussie. Et
comme il ne faut pas s ’ arrêter
en si bon chemin, des projets se
profilent déjà sur le marché de
l ’ éolien et la réalisation de pales
pour l ’ offshore..
Nadège Lardier
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
15
ligne directe
Des formations ciselées au plus près des attentes
Préparation de saumon chez Saumextra
Si le Centre de formation
Pierre Cointreau est connu
pour son offre de formations
dites académiques, il l ’ est
peut-être moins pour ses formations « à la carte » destinées parfois à des publics en
grande difficulté.
En 2011, trois enseignantsformateurs (en hôtellerierestauration) du CPC ont répondu à la demande spécifique
d ’ une entreprise (Saumextra,
spécialisée dans la fumerie
de saumons) : former une
main-d ’ œuvre venant en renfort
sur un pic d ’ activité saisonnier.
Particularité des futurs élus, un
public en insertion sélectionné par l ’ agence Id ’ ées Interim
(réseau Adecco Insertion) et
un défi tant pour les enseignants que pour les « élèves » :
être formé en 3 semaines sur
un savoir-faire pointu de produits nobles (filetage, fumage,
tranchage) et sur le savoir-être.
« Le plan de formation devait
répondre aux attentes de la
société, tout comme les cours,
du sur-mesure, pour un public
spécifique », explique Yohann
Laurence, enseignant-formateur
(cuisine). « Nous avons utilisé
un local réfrigéré qui permettait
de travailler dans les conditions
du réel. L ’ enjeu pour tous, selon
Mathias Salesse, enseignantformateur (cuisine),
était d ’ être
capable de travailler dans le
froid (-6°), en équipe, faire en
sorte que ces personnes soient
opérationnelles à l ’ issue de
la formation ». Pour Carole
Goffart (enseignante-formatrice,
techniques de communication), « Nos trois compétences
étaient complémentaires. Ces
personnes, au profil parfois
atypique, ont en commun une
vraie valeur travail malgré des
conditions particulières et difficiles ». Au travers de l ’ apprentissage des relations au sein
d ’ une entreprise, du travail en
équipe, il s ’ agit aussi d ’ être dans
une démarche d ’ écoute, de la
part de l ’ enseignant comme
des apprenants, d ’ un respect mutuel les uns envers les
autres. « A une demande particulière, nous avons apporté
une réponse particulière. Cette
expérience est duplicable, selon
les besoins et les compétences.
En tant que CFA affilié à la CCI,
nous nous devons de répondre
aux demandes des entreprises
en matière de formation ».
Selon Carole Goffart, « cela fait
partie de la première mission
des CCI ». « Notre spécificité
au CPC est d ’ avoir une équipe
qui a un vrai savoir-faire en la
matière », note Mathias Salesse,
sans oublier, comme le souligne
Yohann Laurence qu ’ ici « les
formateurs sont tous issus du
milieu professionnel. C ’ est un
atout. Le monde du travail, nous
connaissons ».
Marianne Bourgeois
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A travers leur pratique sportive, les athlètes
développent des qualités et des compétences
facilement transposables et essentielles aux
entreprises. Dans sa quête de victoires et de
performances, un sportif de haut niveau doit
ainsi savoir :
,
S’adapter en toutes circonstances
Gérer son stress,
Elaborer des stratégies,
Innover...
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Témoignage de Camille Le Joly, championne de France de Pentathlon
tant qu’athlètes de haut niveau, nous avons beaucoup de contraintes en termes
« En
de temps d’entrainement, de récupération ainsi que de déplacements pour les
compétitions. Dans ce contexte, trouver un travail ou même un stage en entreprise
peut s’avérer très difficile, les contraintes sportives pouvant faire de l’ombre aux
qualités de travail qu’un athlète de haut niveau peut développer. C’est pour cela que
nous avions besoin d’une structure comme Mécèn’Elite Anjou pour nous soutenir dans
nos démarches d’insertion professionnelle.
»
Age : 21 ans
Discipline : Heptathlon
gers)
Club : Club Sportif Jean Bouin (An
r Paysagiste
Projet professionnel : Ingénieu
ce de Pentathlon
Palmarès : Championne de Fran
en salle (Février 2013)
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Camille Le Joly
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S’engager dans une démarche RSE
Rejoindre un réseau d’entreprises
Pour obtenir plus d’informations :
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Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
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Regard
Xavier Jardon
Borlis, Cholet
Renaissance dans le luxe
Fournisseur de
solutions en matériaux
souples, Borlis est
aujourd’hui résolument
tourné vers l’univers
du luxe et du haut
de gamme où les
possibilités sont
nombreuses. Une
révolution de plus pour
cette société choletaise
qui a déjà changé trois
fois de métier depuis
sa création.
Borlis
12 avenue Edmond Michelet
BP 30033
49300 Cholet
Tel : 02 41 62 54 01
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Président
Xavier Jardon
Activité
fabrication d’accessoires
et personnalisation des
matériaux souples.
Effectif
50 salariés
CA 4,5 M€
(dont 15 % à l’export)
Membre du Réseau Du Bellay
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Q
uand j ’ ai acquis la
société Borlis en
2008, j ’ avais dans
l ’ idée de la faire
évoluer dans le domaine du
luxe qui me tenait à cœur,
raconte Xavier Jardon, 4ème
dirigeant de l ’ entreprise.
Après plusieurs années dans
des secteurs d ’ intérêt général
comme la culture et la santé,
je recherchais une entreprise
avec un métier concret, un
savoir-faire technique, une
fabrication dans les métiers
d ’ art et Borlis possédait toutes
ces qualités. Créée en 1953
dans le Sud-Ouest, la société
s ’ était déjà adaptée plusieurs
fois à de nouveaux marchés.
Spécialisée à ses débuts dans
l ’ ’ industrie du chapeau, elle
s ’ est ensuite développée dans
le secteur de la chaussure
avant d ’ opérer une nouvelle
diversification à partir de 2006
dans le luxe ». Un domaine qui
représente désormais 75 % de
son activité et qui lui a permis
de passer de 35 à 50 personnes.
En adaptation
permanente
Pour réussir son virage vers le
luxe, l ’ entreprise s ’ est totalement
réorganisée. « À mon arrivée,
de gros investissements ont
été réalisés pour agrandir les
locaux et adapter le matériel.
L ’ usine de 2 800 m² a été
divisée en cinq grands pôles
d ’ activité : un atelier de découpe,
un atelier de perforation et de
poinçonnage, un atelier de teinte
et contrecollage, un atelier de
gainage pour les composants
en cuir et un atelier dédié à
la fabrication d ’ accessoires
de luxe ». Une activité qui
se développe particulièrement
bien et qui n ’ existait pas il y a
trois ans. « Il y a quelques années,
Borlis produisait principalement
des grandes séries. Aujourd ’ hui,
nous fabriquons surtout des
produits sur mesure, des
gammes complètes d ’ accessoires
- colliers, bracelets, boutons de
manchettes, ceintures… - pour
répondre à une demande bien
précise de notre clientèle ».
Une réorganisation qui a
également dû porter sur les
hommes avec le départ de
deux personnes occupant des
postes clefs : le chef d ’ atelier
et l ’ assistante de direction.
« Avec « Dinamic Performance
interne », la CCI nous a aidé
à développer la polyvalence
des opérateurs et à mettre en
place de nouveaux postes : un
responsable bureau d ’ études
et recherches, un respon­
sable qualité, un responsable
méthodes notamment. Ce qui
nous a permis de développer
notre capacité d ’ innovation et
de créer un climat favorable
pour explorer de nouvelles
idées ». Deux brevets ont déjà été
déposés par le bureau d ’ études
sur des cordons renforts pour
sacs.
« Et nous achetons
parfois du matériel de façon
exploratoire pour acquérir de
nouvelles techniques que nous
pensons pouvoir être utiles à
nos clients ». Borlis s ’ interroge
actuellement sur la création
d ’ un bureau de style en parallèle
du bureau d ’ études.
Des pistes de
développement
Grâce à cette réorganisation,
de nouvelles pistes de
développement
s ’ ouvrent
aujourd ’ hui pour Borlis. La
société qui travaille déjà dans
les secteurs de la maroquinerie,
de la confection, du meuble,
de l ’ automobile, de la
joaillerie…
surveille
les
possibilités de croissance
externe dans des secteurs
en synergie avec ses métiers
pour se diversifier et élargir sa
clientèle. « Nous essayons de
nous adapter en permanence
à notre environnement et
restons attentifs à toutes les
opportunités ». Après avoir
conquis le marché français où
le travail des matériaux souples
est une activité peu répandue
contrairement à l ’ Italie, Borlis
espère faire des émules à
l ’ international. C ’ est déjà le
cas en Allemagne, en Espagne
et en Russie où de nouvelles
marques de luxe émergent. « Il
y a de grandes possibilités car la
concurrence est principalement
italienne et le « Made in
France » dans le luxe reste
une valeur forte ». Un nouveau
challenge pour Borlis.
Isabelle baudry
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
19
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Le Corian®, marque de
matériau composite
de surface très résistant, mis au point par
DuPont en 1967, est
constitué de charges
minérales et de résine
acrylique. Taillé,
détouré, sculpté, thermoformé,… sa seule
limite de création est
l’imagination.
Didier Benon
Groupe Buroc-Agebois, Ecouflant
Innover dans le
mobilier de bureau
J
étages où elle expose les produits sur-mesure qu’elle fabrique
entièrement dans son atelier et sa
logistique attenant de 2 400 m2.
Elle est aussi distributeur pour
de grandes marques de mobilier de bureaux standard. « A la
fois vitrine pour nos clients et
bureaux pour notre entreprise,
ce show-room met en valeur
nos créations : banque d’accueil
en composite résineux, cloisons
modulaires et phoniques, bars,
bureaux mais aussi les produits
de négoce : fauteuils de bureaux,
armoires, … ».
mieux cet équipement de haute
technologie, le groupe BurocAgebois propose, en complément d’activité, l’usinage et la
découpe de pièces pour l’industrie. Les mobiliers sur-mesure
sont installés par ses équipes de
menuisiers poseurs très qualifiés. Des commerciaux prospectent exclusivement le secteur du
Maine-et-Loire et Didier Benon
gère le réseau Grand Ouest et
Ile-de-France. « Nous voulons,
à terme, renforcer notre équipe
commerciale. »
sonnes. Elle crée des concepts
innovants et originaux de mobiliers : accueil, bar de chambre
d’hôtel, mobilier spécifique surmesure en adéquation avec les
projets des clients. Outre les traditionnels bois et contre-plaqué,
des revêtements modernes sont
proposés tels la résine, le plexiglass, le bois laqué, le vernis… ».
L’ entreprise a investi dans un
outil de production très innovant avec des machines à commandes numériques et des logiciels spécifiques en DAO, pour
travailler tous types de supports.
Elle a d’ailleurs entamé une
démarche Déclic Innovation
avec la CCI. « Nous avons un
centre d’usinage 5 axes avec plaqueuse de chant embarquée,
cela nous permet d’optimiser les
temps de travail. » précise Didier
Benon. Afin de rentabiliser au
design innovant, nous avons
conquis la clientèle des cafés,
hôtels, restaurants, commerces,
le tertiaire (banques, assurance…). Nous travaillons aussi
bien pour les collectivités locales,
PME et grandes entreprises,
l’Armée, les architectes… ».
Le groupe Buroc-Agebois a
récemment réalisé un investissement dans une machine
de presse sous vide pour fabriquer du mobilier en résine de
synthèse : le Corian ®. Souple,
modulable, transparent, ce matériau innovant offre des possibilités très variées de formes et de
couleurs, renforçant le concept
de pièces uniques. « Grâce à ce
nouveau procédé, nous allons
élargir notre gamme de produits
pour nous permettre de décrocher de nouveaux marchés ».
Dominique Gruson
suis arrivé dans l’enSpécialiste en « etreprise
en 1989 en tant
aménagement de
que responsable d’atelier.
Le siège social se troubureaux et fabrication vait alors
aux Ponts-de-Cé et
de mobiliers depuis employait 9 personnes.» se souDidier Benon, ébéniste de
30 ans, le groupe vient
métier. « Grâce à l’investisseBuroc-Agebois, ment dans de nouvelles technocomme les commandes
à Ecouflant, a su logies
numériques, nous avons pu
Le tertiaire,
s’adapter à l’évolution développer une ligne d’agencement sur mesure et la commer- Une solide équipe
le magasin, les CHR
du marché. Didier cialiser sous la marque Fabur. »
et bien d’autres
compétente
Benon, son nouveau Le rachat, en 2004, d’une menuispécialisée en agencement « Nous avons embauché une « Grâce à notre savoir-faire en
dirigeant, insuffle un serie
de magasins et habitat, rebapti- architecte d’intérieur venue étof- aménagement et agencement
air de changement. sée Agebois, enrichit la gamme fer le bureau d’études de 5 per- sur-mesure de magasins au
Groupe
Buroc-Agebois
20 Bd de l’Epervière
ZAC Beuzon
49000 Ecouflant
Tél. : 02 41 66 35 34
Fax : 02 41 66 20 97
www.buroc.fr
dirigeant Didier Benon
Activité principale
négoce et fabrication
de mobiliers de bureau,
aménagement d’espaces
professionnels
C.A. 2012 3,3 M€
Effectif total
27 salariés
www.maineetloire.cci.fr
des produits. « En parallèle de
la gestion de production, l’aspect commercial m’intéressait.
Aussi, j’ai assuré les fonctions
de technico-commercial. Aller
sur le terrain pour rencontrer les
clients me permettait de mieux
connaître leurs besoins : un
plus pour faire évoluer les produits. » Son implication au sein
de l’entreprise étant de plus en
plus importante, Didier Benon
négocie son rachat et en devient
gérant en janvier 2011 avec un
effectif de 27 salariés.
Un seul lieu,
une seule entité
En 2008, les deux structures se
réunissent à Ecouflant sous une
seule entité : le groupe BurocAgebois. L’entreprise dispose
d’un beau show-room sur deux
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
21
ligne directe
Echos
Permanences en propriété
industrielle
La CCI organise des rendez-vous individuels et gratuits de 30 minutes avec un
expert de l’Institut National de la Propriété
Industrielle. Ils vous aideront à trouver le
moyen le plus approprié pour protéger un
produit ou un service nouveau. Ils vous
apporteront un premier niveau d’information sur les marques, noms de domaines,
brevets, dessins et modèles, droits d’auteur, contrefaçons. Les permanences ont
lieu de 10 h à 16 h dans les Maisons de
la Création et de la Transmission d’Entreprises :
- à Cholet les lundis 14 janvier, 18 mars,
13 mai, 23 septembre et 25 novembre ;
- à Angers les mercredis 6 février,
3 avril, 12 juin, 10 juillet, 16 octobre et
11 décembre.
Inscription obligatoire.
CONTACT : Fabienne Martin
02 41 49 57 27
[email protected]
Innovation
Go Capital Amorcage investit dans le
développement de Carlina Technologies
Carlina Technologies a réalisé
une levée de fonds de 335 K€
auprès de Go Capital Amorçage
début décembre. Cela permettra à cette Jeune Entreprise
Innovante (JEI) accompagnée
par Angers Technopole d ’ accéder à des marchés à fort potentiel. Carlina Technologies est
spécialisée dans le développement de micro et nanomédicaments utilisant des procédés
d ’ encapsulation innovants de
petites molécules et de protéines
thérapeutiques. La levée de
fonds va lui permettre de finaliser l ’ élaboration de preuves de
concept montrant la faisabilité
de nanoprécipitation, d ’ encapsulation ainsi que la détermination des profils de libération in
vitro de trois protéines thérapeutiques. Carlina Technologies
emploie 4 salariés sous la direction d ’ Olivier Meyer.
Délégation régionale pour Art et
Métiers Business Angels
Innortex (Angers) est l ’ acteur
principal en France dans la
valorisation innovante de
matériaux. Cette jeune entreprise créée en juin dernier par
Richard Papin exerce son activité dans le domaine de l ’ ingénierie et de la fabrication de
produits recyclés (mousses
polyuréthane et textiles). Elle
met à la disposition de ses
clients un service de R&D,
d ’ ingénierie et de production
pour fabriquer les matériaux
recyclés répondant à leurs
besoins. « L ’ innovation de
notre projet porte sur la performance du produit fini à travers son rapport qualité/prix.
C ’ est une association adéquate
de plusieurs matières en fin de
vie, fibre, mousse, polyester…,
qui produira un nouveau produit efficient ». A travers ses
produits refaçonnés, Innortex
cible un marché B to B dans
l ’ ameublement, le transport,
le bâtiment, le sport et le loisir
via l ’ isolation acoustique, thermique, de confort... « Notre
implantation dans l ’ Ouest
est un choix stratégique, nos
concurrents se localisant majoritairement dans l ’ Est. Nous
pensons créer une dizaine
d ’ emplois l ’ an prochain et une
trentaine dans les cinq ans à
venir. Nous ouvrons en septembre une unité de recyclage
de mousses et textiles à Saint
Barthélemy d ’ Anjou dans un
ancien bâtiment industriel de
Carpenter et nous développons
une stratégie à l ’ international ». Innortex a été accompagnée par l ’ incubateur d ’ Angers
Technopole.
www.innortex.fr
L ’ association Art et Métiers
Business Angels compte plus
de 120 membres et bientôt
6 régions couvertes. Frédéric
Midy,
Directeur
général adjoint de la société
Nicoll, prend la direction de
l ’ AMBA pour les Pays de la
Loire. Il est accompagné de
de leur activité. Les Business
Angels comptent plus de 80
réseaux en France fédérant
environ 4 500 investisseurs.
Ces cinq dernières années,
elles ont financé 1 500 entreprises, à hauteur de 200 M€,
contribuant à la création de
plus de 21 000 emplois.
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Easy Clip de Bébé Confort
« Produit de l’Année 2013 »
Un « Tremplin » pour
l’innovation
Vous souhaitez structurer une démarche
d’innovation dans votre entreprise. Vous
avez plusieurs idées de nouveaux produits
ou services, mais sans savoir les idées
les plus porteuses. Vous envisagez de
motiver vos collaborateurs en les impliquant dans un groupe « projet » dynamique
pour concrétiser une nouvelle offre de
produits ou services. Tremplin Innovation
est fait pour vous. En moins de 3 mois, cette
démarche vous apporte un appui méthodologique pour explorer vos gisements
d’innovation et identifier tous les sujets
qui vous permettraient de vous démarquer
de vos concurrents, prioriser ces sujets à
partir de critères objectifs facilitant la prise
de décision.
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SélanC : premier bilan
En janvier 2012, l’UIMM49 et Angers
Technopole lançaient le programme
SélanC à destination des PME/PMI de
la métallurgie. Il s’agissait d’y détecter
des idées et d’accompagner des projets
d’innovation en seulement 15 semaines.
En un an, 26 projets ont été détectés. La
première session de SélanC a détecté
5 projets d’innovation au sein des entreprises Chouette, Barrault Recherche,
ITEC, Toldecor et DBM Technologie. La
recherche des six chefs de projet pour
développer l’innovation au sein de ces
structures s’est faite avec Pôle Emploi
et l’ASCAPE. La deuxième session de
SélanC a détecté des projets chez Acson
Technologies, La Forge d’Art Loubière,
Tamara Electronique, Versatel. La prospection est en cours pour la session 3.
Le programme SélanC a pris sa source
dans les conclusions d’une étude menée
par Angers Technopole et la CCI de Maineet-Loire sur les pratiques d’innovation des
entreprises départementales. www.selanc.org
22
Recycler, c’est
aussi innover
Fuites de lait, bagues mal vissées...
Plus jamais cela avec le biberon Easy Clip de Bébé Confort et
son système de fermeture inédit
et révolutionnaire « un clip,
et c ’ est verrouillé ! ». Ce nouveau biberon a été élu Produit
de l ’ Année lors de la 26ème édition du Grand Prix Marketing
Innovation le 17 janvier. Le label
« Produit de l ’ Année » est une
étude Nielsen mesurant l ’ attractivité, l ’ innovation et la satisfaction auprès de 10 000 personnes. Sandra Deslandes, chef
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
de marché France petite puériculture, se réjouit des résultats
obtenus dans le cadre de cette
étude. « En tant que précurseur
dans l ’ univers de la puériculture, nous sommes fiers de recevoir cette distinction. En redynamisant l ’ offre du rayon de la
biberonnerie, la gamme Easy
Clip répond à de réels besoins
parentaux en termes de confort
d ’ allaitement, de praticité et de
facilité d ’ utilisation ».
www.bebeconfort.com/fr
deux autres ingénieurs Arts
& Métiers, Nicolas Roinet et
Grégoire Buffet. La nouvelle
délégation régionale est basée
à l ’ Ecole d ’ Arts et Métiers
ParisTech d ’ Angers. L ’ organisation accompagne les porteurs de projets innovants
en soutenant le démarrage
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Regard
Nicolas Leray, Catherine Gandon
UniMédia, Angers
Eleveur d’octets depuis 1995
Très présente dans
le paysage angevin,
UniMédia assure la
fourniture d’accès
Internet, de solutions
d’hébergement et de
téléphonie aux entreprises
et collectivités du
département. Comment
suit-elle l’évolution
technologique ?
P
récurseur et visionnaire,
Christian Gandon aura
été le catalyseur du
développement d’Internet, à partir de 1995, date
à laquelle il crée UniMédia à
Angers. Internet, média encore
peu connu qui, à l’époque, relevait du jargon de l’informatiUnimédia
14 Boulevard Lavoisier
49045 Angers Cedex 01
Tél. : 02 41 227 227
www.unimedia.fr
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Gérante Catherine Gandon
Directeur d’exploitation Nicolas Leray
Activité principale fourniture d’accès Internet,
hébergement, messagerie
électronique, noms de domaine
EFFECTIF 8 salariés
C.A. 1 M €
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cien. Technicien passionné et
« éleveur d’octets », Christian
Gandon est parti trop vite, mais
il a su transmettre à son équipe
sa convivialité et sa volonté de la
satisfaction du client avant tout.
Nicolas Leray, salarié depuis
2002, assure la direction de la
société depuis quelques mois,
sous la gérance de Catherine
Gandon.
Reliés par le fil
« A ses débuts, UniMédia proposait essentiellement l’hébergement de données informatiques
ainsi que la messagerie électronique. Puis, à partir de 2002, elle
rapatrie sur son site d’Angers ses
serveurs, initialement localisés à
Nantes, en même temps qu’elle
les modernise. Il est désormais
plus facile et plus rapide pour elle
d’analyser et de gérer les pannes
grâce à un accès immédiat aux
serveurs. » raconte Catherine
Gandon. En 2011, l’opportunité se présente d’absorber son
principal partenaire avec lequel
elle est liée depuis sa création, la
société Optik Télécom. La fusion
des deux équipes crée l’équilibre
entre une structure technique
rigoureuse et une structure
commerciale affirmée afin de
s’imposer face aux acteurs nationaux du secteur.
Un suivi
de proximité
En France, les opérateurs nationaux (Orange, SFR, Neuf,…) ont
compris que le marché se tournait vers Internet et ses usages.
L’hébergement de données, les
sauvegardes, la sécurité, la messagerie ou le « cloud computing»
(hébergement d’applications et
logiciels utilisés à distance) se
démocratisent et les entreprises
y voient de nouveaux leviers
dans la quête de l’amélioration
de leurs services. Le développement de ces usages demande un
conseil précis et un support technique que les entreprises locales
ne trouvent pas toujours auprès
des opérateurs nationaux. C’ est
cette souplesse qu’ UniMédia
apporte à ses clients. « 90 %
d’entre eux sont des entreprises
du Maine-et-Loire raccordées
au réseau Mélisa, qui bénéficient
ainsi d’un service de proximité. Notre équipe de techniciens est
bien connue de nos clients qui
les appellent par leur prénom
au téléphone. Quand un problème survient, la connaissance
du client et de sa configuration
nous permet de rétablir la situation en un minimum de temps.
Un confort non négligeable et
une satisfaction pour eux. »
précise Nicolas Leray, directeur
d’exploitation.
Une société câblée
Le marché des télécom en
Maine-et-Loire a vécu une
transformation importante au
début des années 2000 grâce
au lancement par le Conseil
général du réseau de la fibre
optique Mélisa, permettant
D’origine américaine,
« Internet » est dérivé
du concept d’internetting (« interconnecter
des réseaux ») dont la 1ère
utilisation documentée
remonte à octobre 1972
par Robert E. Kahn lors
de la 1ère International
Conference on Computer
Communications
à Washington.
de pallier la privatisation de
France Télécom. Aujourd’hui,
UniMédia permet à des sociétés telles Valéo, Terra Botanica,
d’être raccordées à la fibre
optique via ce réseau Mélisa.
Comme l’explique le responsable commercial, Philippe
Le Goff, « le réseau terrestre a
ses limites auxquelles Mélisa
a su répondre par le développement de technologies
aériennes (Wimax, Wifi…).
Sans ces possibilités, certaines
structures n’auraient pas accès
à Internet et ses usages ».
Unimédia a basé sa renommée sur la gestion des noms
de domaine, avec plus de 3 000
noms. Elle gère également plus
de 30 000 comptes de messageries. Aujourd’hui, sa maîtrise
de l’accès Internet professionnel, avec plus de 900 accès, et
son expérience dans l’hébergement de serveurs (plus de
10 baies informatiques) font
d’UniMédia le premier opérateur local sur le réseau Mélisa.
Avec le rachat récent d’un opérateur télécom, son objectif est
de réorganiser sa force de vente
et mettre l’accent sur la prestation de services, notion chère à
son fondateur.
Dominique Gruson
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
23
ligne directe
Innovation
Echos
Gérontopôle : programme
d’actions 2013
Le vieillissement de la population est
aussi une source d’emplois. C’est une
opportunité pour les entreprises, un relais
de croissance. C’est l’un des objectifs
du Gérontopôle régional « Autonomie
Longévité » lancé en 2011 à l’initiative de
la Région. Les CCI de Maine-et-Loire (avec
Angers Technopole) et Nantes-St Nazaire
préparent un programme d’actions 2013
à destination des entreprises des Pays de
la Loire. Les entreprises de l’équipement,
du logement, du bâtiment, des loisirs, des
hôtels-restaurants et du commerce doivent
tenir compte du vieillissement physique
dans leurs produits et services. Grâce
aux experts du Gérontopôle, elles pourront
évaluer et valider des technologies, auditer
des services, évaluer la réception d’une
innovation par ce marché.
CONTACT : Christophe Houeix
02 41 20 54 73
[email protected]
Dernière session Appel à
idées innovantes
d’Angers Technopole
L’Appel à idées innovantes d’Angers
Technopole est un concours annuel
national destiné aux personnes ayant
une idée de création d’entreprise innovante. Ce concours gratuit est ouvert à
tout porteur d’idées : doctorants, chercheurs, étudiants, salariés... même avec
une idée très en amont. La 3ème session
du concours se clôture le vendredi 17
mai 2013. Le concours se compose de
trois étapes. Déposer l’idée en quelques
clics et en toute confidentialité sur­
www.idees-innovantes.com avant la date
limite. L’idée est ensuite formalisée avec
la plateforme e-novanjou, l’accompagnement des chargés de mission d’Angers
Technopole et les conseils d’experts
pendant 3 mois.Viennent enfin la présentation du projet d’entreprendre pour entrer en
incubation et la désignation des lauréats.
L’espace de coworKing :
croiser les réseaux, provoquer
les rencontres…
Comme un « tiers-lieu », entre
le bureau et la maison... c ’ est la
Maison des projets, ouverte à
l ’ automne dernier place Imbach
à Angers. Son premier occupant
est un espace de coworking (travail partagé). Il s ’ agit d ’ un lieu de
partage des initiatives, un outil
de valorisation des compétences,
une source de développement
économique, social et culturel.
Il accueille des télétravailleurs
et travailleurs isolés de différents secteurs : AnCRE (mission
infos-ressources pour les professionnels du secteur culturel et
créatif), « le 9 rueClaveau » (club
d ’ entreprises de la filière musicale)... Pour Katell Martin, chargée de mission AnCRE, « ce nouveau lieu d ’ accueil et d ’ animation
proposé à tous les acteurs du
secteur culturel et créatif contribue à la création de liens et de
synergies ». Des évènements à
destination des professionnels
de la filière numérique sont également organisés dans cet espace
ainsi que des rencontres intersectorielles pour favoriser les
échanges. La Ville d ’ Angers,
Angers Loire Métropole et
Angers Technopole participent à l ’ animation des lieux.
Bodet Sport et Easylive
associés pour une retransmission
des matchs sur le web
Depuis octobre 2012, Bodet
Sport, leader de l ’ affichage sportif, et Easylive, start-up spécialisée dans la captation et la diffusion en Live sur Internet,
proposent un dispositif ingénieux de chronométrage sportif et de retransmission d ’ évènements en temps réel sur
Internet. Jeune société de R&D
informatique, Easylive conçoit
des outils innovants de retransmission. Bodet Sport propose
une large gamme de solutions
d ’ affichage sportif et de gestion
des installations. En novembre
2012, une solution de retransmission a été mise en place par les
deux sociétés sur plusieurs terrains « Urban Football », premier
service privé pour la pratique du
foot à 5, indoor et outdoor en
France avec 9 centres, qui recherchait une solution à la fois novatrice et intuitive de retransmission des matchs en direct sur
Internet. Ce dispositif comprend
une caméra HD disposée de
façon à filmer entièrement le ter-
Vêtements
polarisés chez
Univers Origine
Univers Origine (Bouzillé)
élargit ses domaines de compétences. La SCOP créée en 2004
par Olivier Raud est spécialisée dans le domaine de l ’ ameublement écologique : mobilier
écologique, mobilier polarisé, ruches polarisées, mobilier
enfant, agencement de magasins, construction d ’ intérieurs polarisés,… Après les
meubles et les ruches polarisés,
elle crée une gamme de vêtements polarisés, déjà testés par
des ­professionnels, à découvrir prochainement sur le site
Internet. Outre ses propriétés calorifiques, cette gamme
permet un recentrage et constitue une protection contre l ’ extérieur. Origine vient également
d ’ ouvrir un nouveau showroom à Ancenis et en 2012, a
réalisé le premier bâtiment en
bois entièrement polarisé.
www.universorigine.fr
rain, un micro d ’ ambiance pour
prendre le son général de l ’ évènement et un tableau d ’ affichage
Bodet. La technologie d ’ encodage « Easy Live » permet ensuite
de synchroniser le score, l ’ image
et le son, et d ’ assurer la retransmission en direct sur Internet.
Bodet Sport se charge d ’ afficher
et de mettre à jour automatiquement le score des parties sur un
panneau au moyen d ’ un pupitre.
www.bodet-sport.fr
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Echos
Co-Intech mise sur
l’innovation
Développement industriel
Le Groupe Angevin, bientôt Angevin d’adoption
Fondé en 1936, le Groupe
Angevin (Ille-et-Vilaine) a su
rester une entreprise familiale.
Présente dans tout le grand Ouest
(Morbihan,
Loire-Atlantique,
Côtes-d ’ Armor, Finistère, Ille
et vilaine), reconnue pour son
savoir-faire et forte de ses 400
collaborateurs permanents, cette
entreprise du bâtiment est spécialisée dans le gros œuvre (surfaces commerciales, industries,
agro-alimentaire, ouvrages fonctionnels, génie civil hydraulique, habitat, tertiaire, ouvrages
d ’ art…). En 2013, le Groupe
Angevin poursuit sa politique
de développement dans le grand
Ouest. « S ’ implanter sur Angers a
Co-Intech (Pouancé) se sent un peu à
l’étroit dans ses 1 800 m² de locaux
de la zone de la Pidaie, propriété de la
Communauté de communes. Un agrandissement est envisagé. L’entreprise,
filiale du groupe rhônalpin Axenco,
assemble des appareils de chauffage
électrique, sèche-serviettes ou radiateurs.
Elle emploie une dizaine de personnes
sous la direction de Fabrice Benichou…
Elle a un CA de 7,5 millions d’euros sur
les 16 réalisés par le groupe l’an dernier.
Co-Intech espère atteindre 11 millions
d’euros en 2013 sur un total de 21 pour
le groupe. Pour pallier la baisse de la
construction de logements, Co-Intech
mise sur l’innovation et la prise de part
de marché grâce à une politique de prix
agressive et la qualité de son service aux
clients installateurs. Co-Intech représente 5 % du marché français d’appareils
de chauffage en réseau professionnel.
Extension et emploi
chez Hofica
Fin avril, Jean-Yves Papin verra l’achèvement des investissements lancés pour
conforter le groupe Hofica qu’il préside.
Les sociétés de sous-ensembles de maroquinerie « Intervalle » et « Evidence »,
acquises en 2010,auront intégré un même
bâtiment de 2 500 m² à Saint André-de-laMarche. L’effectif devrait passer de 100 à
130 personnes dans ces deux entreprises
qui forment, avec Marofica à Maulévrier,
le pôle Maroquinerie de la société (à
côté des pôles Décoration et Découpe
numérique). Un bâtiment de 3 100 m²
sera également réalisé pour Cut Services
(Maulévrier), créée en 2006, qui constitue le pôle Découpe numérique. L’activité
de Pact Europact (sérigraphie et broderie,
Maulévrier) alimente le 3ème pôle consacré à la Décoration. « Construire des bâtiments à la pointe est indispensable pour
donner une image positive de l’entreprise
aux donneurs d’ordre qui viennent nous
rencontrer ». Les quatre sites de fabrication couvrent une superficie totale de
12 500 m² pour trois métiers différents et
complémentaires.
www.pact-europact.com
Anjou Bécot Pompe devient
Bécot S.A.S
Installée à St-Barthélemy d’Anjou et
dirigée par Richard Bécot, la société
Anjou Pompes Bécot S.A. communique
désormais sous l’enseigne Bécot S.A.S.
Spécialisée dans les pompes depuis 35
ans, la société distribue et répare tous
types de pompes et moteurs électriques.
Elle propose également des matériels
de mesures des fluides. Elle choisit les
matériels techniques en fonction de la
consommation d’énergie, pour un rendement optimisé. Bécot SAS tient compte
des évolutions concernant les conditions
de travail et de sécurité. Elle supervise la
formation de ses salariés aux nouvelles
technologies.
www.becot-sas.fr
26
toujours été un souhait de notre
part », explique David Angevin,
directeur général de l ’ entreprise. En 2013, trois chantiers
« Angevin » sont programmés :
le parking St Laud, à Angers (déjà
en cours), l ’ extension du Super U
de Mazé (parking) en janvier et
le Parc des Expositions d ’ Angers,
courant avril. « Nous souhaitons
monter en puissance et nous installer durablement sur le Maineet-Loire. Nous répondons d ’ ores
et déjà à tous les appels d ’ offre.
Notre objectif : créer, courant
2014, une agence ».
www.groupe-angevin.com
AAPAI : diversification dans le travail adapté
poser nos services ».
Et de rappeler que
démarches éthiques
et bonne gestion peuvent aller de pair, les
entreprises employant
des personnes « handicapées » le déduisant de leur contribution AGEFIPH. A côté
de son objet social,
l ’ AAPAI (Association
angevine de parents
et d ’ amis d ’ adultes
« Les entreprises ne mesu- en situation de handicap)
rent pas toutes les compé- est aussi dans l ’ économie de
tences et l ’ adaptabilité d ’ un marché. Plusieurs centaines
Établissement et Service d ’ Aide de personnes fragilisées trapar le Travail, fait remarquer­ vaillent dans ses quatre ESAT
Daniel Lemonnier, Directeur (ex-CAT) : « Gérard Corre »
de l ’ ESAT Gérard Corre situé (St Sylvain d ’ Anjou), « Les
à Saint Sylvain d ’ Anjou. Elles Trois Paroisses » (Angers), « La
ne doivent pas hésiter à nous Gibaudière » (Bouchemaine)
consulter sur notre offre. A nous et « Les Béjonnières »
aussi de les rencontrer et de pro- (St Barthélemy d ’ Anjou). 60 %
de l ’ activité est liée à la soustraitance industrielle sur des
travaux à fort taux de main
d ’ œuvre et quelques secteurs
(métallerie-soudure, couture
industrielle, câblage électrique
et électronique, bois, logistique).
Elle se diversifie avec la collecte
et le recyclage de déchets (30 %).
Le personnel peut également
assurer des tâches administratives : GED, saisie de données
(fiches horaires, notes de frais,
factures...), remise et collecte
de courrier. Parmi les entreprises clientes, Eolane, Crédit
Agricole, Cointreau, ITEC,
Briand VPC... Demain, l ’ agricole ? « En février, nous avons
ouvert une légumerie d ’ épluchage d ’ oignons et de radis
pour la restauration collective ».
www.aapai.com
Neoform Participations grandit avec la reprise
de Prieur SA
Le
groupe
Neoform
Participations (Cholet) a repris
la société cantalienne Prieur SA
(Vic-sur-Cère), autre fabricant de
meubles de cuisine et de salles de
bains qui regroupe 170 salariés et
commercialise ses produits sous
la marque Pyram. Composé des
sociétés OPF (plans de travail
et de toilettes) et S2IM (Société
Industrielle Internationale du
Meuble), le groupe choletais est
spécialisé dans la conception, la
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
commercialisation et la fabrication de meubles de cuisine
et de salle de bains. Présidé par
Jean-Michel Daron, il emploie
près de 230 personnes et dispose d’une expérience reconnue au travers de cinq marques :
Néova, Bobloc, M’Kit, ABC et
OPF. Les actionnaires majoritaires Ouest Croissance et Sodéro
Participations ont piloté l’opération de reprise. Ils ont été rejoints
par Unexo. « L’intégration de
la société Prieur au sein du
Groupe vise à renforcer la spécialisation de chacun, au travers
des différentes marques positionnées par leurs soins sur un
même marché : celui de l’agencement de la cuisine et de la
salle de bains ». Avec la société Prieur SA, le groupe représente désormais un ensemble
réalisant près de 48 M€ HT
de CA et employant quelque
400 salariés.
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Mécène et Loire deuxième édition !
Forte d ’ une première expérience couronnée de succès,
Mécène et Loire poursuit son
aventure avec la création de
la fondation n°2. En ce début
2013, ce sont ainsi 29 entreprises qui se sont engagées
et mobilisées pour un mécénat de proximité qui valorise
le Maine-et-Loire, pour un
budget quinquennal d ’ un million d ’ euros.
A l ’ initiative de la Chambre
de Commerce et d ’ Industrie
de Maine-et-Loire, la première Fondation Mécène et
Loire a vu le jour en août 2007.
Pendant 5 ans, la Fondation a
apporté son soutien à 108 projets contribuant au rayonnement du Maine-et-Loire pour
un montant global alloué de
691 250 €.
Au long de ses 5 années d ’ existence, la Fondation Mécène et
Loire a inventé une nouvelle
forme de mécénat à la fois collectif et territorial. Elle est la
première Fondation française
à regrouper des PME et TPE
exerçant des métiers différents
et soutenant des projets de
catégories diverses à l ’ échelle
du territoire. Au total, 24 chefs
d ’ entreprise se sont lancés dans
l ’ aventure Mécène et Loire et
ont fait le choix de soutenir 108
projets essentiellement culturels, mais aussi sportifs, de solidarité ou environnementaux et
participant tous au rayonnement de l ’ Anjou.
Si le pari d ’ une fondation de
mécénat sur 5 ans ne paraissait pas forcément évident au
départ, la détermination des
membres de la fondation a
permis au groupe d ’ exister et
d ’ écrire sa propre histoire : celle
d ’ un voyage autour du territoire
du Maine-et-Loire.
« Participer à la Fondation
Mécène et Loire a été une expérience unique pour chacun
des membres. Au cours de ces
5 années, nous avons pu soutenir de très beaux projets et
leur permettre de voir le jour.
Le succès a bel et bien été au
rendez-vous, aussi bien pour la
fondation que pour les lauréats.
Preuve supplémentaire de notre
réussite, d ’ autres chefs d ’ entreprise tentent l ’ expérience hors
du Maine-et-Loire, à l ’ image de
notre fondation. Portés par cet
élan, nous sommes aujourd ’ hui
29 entreprises engagées dans
cette aventure. Notre objectif :
soutenir toujours plus de projets
grâce à une Fondation étoffée »,
souligne Stéphane Martinez,
président de Mécène et Loire et
PDG de Marty Sports.
Membres Or
AEPR SAS
Montilliers
Automatisme, contrôle-commande, robotique,
informatique industrielle, vision et contrôle
d’axe
ANGERS DRIVE
Mc Donalds
Beaucouzé
Restauration rapide
BODET
Trémentines
Horlogerie industrielle et édifice,
chronométrage, gestion de temps
EVOLIS
Beaucouzé
Solutions de personnalisation de cartes
plastiques
GRATIEN MEYER
Saumur
Fabrication de vins effervescents
MARTY SPORTS SA
Saint-Clémentde-la-Place
Fabricant concepteur d’équipements sportifs
pour collectivités
OCEANEDAS
Angers
Holding
ORFEVRERIE D'ANJOU
Angers
Fabrication d’objets en étain
RENOVAL
Yzernay
Conception, fabrication, installation et distribution de vérandas en aluminium
SBS
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Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
L ’ appel à projets est actuellement
en ligne sur www.mecene-etloire.fr et sera clos le 12 avril
prochain. Les projets soutenus
devront concourir à renforcer l ’ attractivité du Maine-etLoire.
CONTACT
Cécile Grosbois
Tél. : 02 41 20 49 04
[email protected]
www.mecene-et-loire.fr
Membres Argent
ALTONEO
Angers
Expertise-comptable, commissariat aux
comptes
ALTASYS CONSEIL
Angers
Conseil et formation en stratégie
et organisation d'entreprise
ARANEA – Hyper U
Mûrs Erigné
Mûrs-Erigné
Hypermarché
ATMOSPHERE
Angers
Agence de communication
AVOCONSEIL
Angers
Cabinet d’avocats
CONNIVENCE
Ecouflant
Imprimerie
FINTA TECHNOLOGIES
Angers
Holding
FIXATOR
Saint-Barthélemyd’Anjou
Fabrication de systèmes d’accès en
hauteur
GESCO
Angers
Expertise-comptable, commissariat
aux comptes
LE GRENIER A PAIN
Angers
Boulangerie-pâtisserie
JF CESBRON
Saint Sylvain
d'Anjou
Installation de matériel frigorifique, vente
d’appareils frigorifiques, installations
isothermiques
LEXCAP AVOCATS
Angers
Cabinet d’avocats
MAISONS CALY'OR
Trélazé
Construction de Maisons individuelles
BBC
MCA Finances
Angers
Gestion de fonds
OEM DEVELOPMENT
Saint-Barthélemyd’Anjou
Conception, étude, fabrication
et industrialisation électronique
RESTAURANTS LA
BOUCHERIE
Saint-Barthélemyd’Anjou
Restauration à thème
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Angers
Opticien-lunetier
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Sainte-Gemmessur-Loire
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Design », déjà bien représentée aux Emirats Arabes Unis,
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s ’ étendre. Conscient des enjeux
à l ’ international, Manulatex
vient de recruter un jeune diplômé export, issu de l ’ Université
d ’ Angers. Il renforce l ’ équipe
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Comment faciliter son entrée
dans le marché allemand
Le cabinet de conseil, d’accompagnement et de formation VIFA – Votre Interface
France Allemagne – est dirigé
par Marion Closier, Allemande
d’origine et installée en France
depuis 20 ans. Cette ancienne
conseillère international de la
CCI connaît très bien les acteurs
économiques et les exigences
du marché allemand, réputé
difficile d’accès. « Il existe d’importantes différences culturelles entre la France et l’Allemagne et au sein même de ce
pays, liées à son histoire. Une
entreprise française doit donc
bien cibler la région concernée par son marché. Ses outils
de communication doivent
être rédigés en allemand et
son offre bien identifiée par ses
futurs partenaires, surtout lors
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« Argiles
du Soleil »,
nouvelle
marque de
Wid-team
Echos
Simplifier les formalités
internationales avec
GEFI
Wid-team, concepteur et distributeur de produits naturels
en cosmétique et hygiène, était
reconnu pour ses produits à
base de savon d ’ Alep. Suite aux
­problèmes d ’ approvisionnement
avec la Syrie, l ’ entreprise choletaise rebondit avec une nouvelle
marque de produits de beauté :
« Les Argiles du soleil ». « 100 %
made in France, elle comprend
déjà d ’ une cinquantaine de produits: poudres et pâtes, shampooings et savons, soins du visage
et du corps et dentifrices. Un
Effectuer ses formalités internationales en quelques clics, 7 jours sur
7. C’est désormais possible en créant
un compte personnel sur la plateforme GEFI (Gestion Electronique des
Formalités Internationales) créée
par la CCI de Paris. Toute entreprise
qui veut moderniser et simplifier
ses formalités douanières l’utilisera
pour effectuer en ligne ses déclarations de certificats d’origine ou
carnets ATA. La procédure de saisie
est simple. L’exportateur peut suivre
l’état de validation de son dossier.
Le GEFI gère le compte de paiement : règlement en ligne (sécurisé
comme l’ensemble de la procédure),
facturation mensuelle, historique
des demandes. En 2012, la CCI de
Maine-et-Loire a enregistré près de
21 000 formalités internationales
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se vendre elle-même et démontrer ses valeurs de rigueur, de
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l’intérêt pour le produit proposé. » VIFA aide les entreprises à
adapter leur stratégie commerciale (prospection, argumentaire de vente, recrutement et
management de commerciaux
allemands) et les accompagne
dans leurs actions. Le cabinet
propose l’identification des
contacts et soutien pendant
la négociation. Il dispense des
formations pour se familiariser
avec les codes business propres
et la conduite des affaires
dans ce pays.
partenariat pour l ’ extraction de
l ’ argile et la fabrication s ’ est installé avec une entreprise du Gard.
Nous disposons de l ’ exclusivité
mondiale de la marque», précisent les dirigeants, Jean-Marc et
Marie-Laure Sanchez. La société (5 personnes) espère réaliser 90 % de son CA à l ’ international. « Nous avons des relais
au Canada, des négociations
sont en cours avec l ’ Espagne
et le Portugal ». WID TEAM
a présenté en mars au salon de
Bologne une innovation mondiale : l ’ argile noire terrestre.
« Cette gamme “Specific” composée d ’ une vingtaine de références
dont des poudres et cataplasmes
sera distribuée en pharmacie et
parapharmacie ». De nouveaux
produits, pour chevaux, en cours
d ’ élaboration sortiront fin mai.
[email protected]
www.argilesdusoleil.com
Lors du SIVAL 2013, CCI International
Pays de la Loire a organisé une
présentation du marché du vin en
Allemagne avec ses partenaires
(Fédération Viticole de l’Anjou, SPPL
et Ubifrance). La conférence était
animée par Denis Abraham, expert
vins & spiritueux au sein du bureau
Ubifrance Düsseldorf. Avec 82
millions d’habitants, l’Allemagne est
le premier marché en volume pour
les vins français. Le pays est au 4ème
rang mondial pour la consommation
de vins et au premier pour celle de
vins effervescents. L’alimentaire
n’est pas la 1ère priorité du consommateur. Un excellent rapport qualité
prix est indispensable au pays du
hard discount. Cependant le consommateur évolue et recherche du
plaisir, de l’émotion et des produits
faciles sains à consommer. Il est
sensible à la protection de l’environnement, au commerce équitable et
aux risques sanitaires. Le marché est
ouvert avec des canaux de distribution diversifiés : grande distribution,
hard discount, cavistes, CHR. L’image
du produit français est très positive
: qualitative et haut de gamme. Mais
les vins français sont parfois considérés comme trop tanniques, pas
assez fruités et aromatiques. Les
étiquettes sont souvent trop datées.
Les facteurs clés de succès sur ce
marché : la patience, la continuité
dans la démarche, un marketing
adapté et soigné, une approche
régionale et ciblée.
CONTACT : Cyril Roch
02 41 20 49 56
[email protected]
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
31
ligne directe
2014-2020 ce que les Pays de la Loire
peuvent attendre de l’Etat et de l’Europe
du département GEII (Génie
Informatique Industrielle) et
la restructuration de deux bâtiments.
Pour des entreprises
compétitives
L ’ extension d ’ Eurespace Formation a bénéficié des fonds FEDER
Un Contrat de Projets EtatRégion prévoit et organise les
investissements publics sur
un territoire pour plusieurs
années. Dans les Pays de la
Loire, le dernier en date porte
sur la période 2007-2013.
Quelques gros chantiers en
cours marqueront son achèvement. Le prochain Contrat de
Projets Etat-Région (CPER)
sera rédigé en cohérence avec
les nouveaux programmes
européens (le régime actuel
se terminant aussi en fin d’année) sur un même calendrier
2014-2020.
Les travaux de réalisation de
l’Institut du Végétal sous la
maîtrise d’ouvrage du Conseil
général viennent de débuter tout comme l’extension de
l’ISTIA (Ecole d’ingénieurs de
l’Université d’Angers) et l’extension de l’UFR ITBS (ImisEsthua).
Ces grands chantiers du
moment sont financés par le
Contrat de Projets Etat-Région
(5ème depuis 1984) qui s’achèvera fin 2013. Ce Contrat de
Projets est abondé par l’Etat
et la Région, ainsi que par les
autres collectivités, à hauteur
de 1375 M€, dont 510,6 M€
pour la Région et 490,7 M€
pour l’Etat. Il a fait l’objet de
deux avenants.
32
Investir dans
la matière grise
Près de la moitié (44,7 %) du
CPER est consacré à l’enseignement supérieur, la recherche et
la valorisation des savoirs, l’appui aux pôles de compétitivité,
aux filières et aux entreprises
en mutation. Il accompagne
aussi les mutations économiques et la sécurisation des
parcours professionnels.
Jusqu’à fin 2014, l’argent du
CPER sera encore mis au service de la matière grise. Les
travaux vont être lancés cette
année pour un nouveau restaurant universitaire dans l’enceinte de la faculté de médecine ainsi que d’aménagements
du site et de locaux logistiques.
Les travaux de l’Agrocampus
Ouest à Angers doivent commencer en avril 2013 et s’achever en avril 2014.
C’est au second semestre que le
chantier du nouveau bâtiment
de laboratoires « IRIS 2 » en
appui de l’IHURIS, commencera pour l’Institut Montéclair
à proximité de l’ancien bâtiment Montéclair dans l’enceinte du CHU d’Angers.
En 2014, ce sera le tour du bâtiment A en Pharmacie. La fin
de l’an prochain verra l’achèvement d’un gros projet pour
l’IUT d’Angers : la construction
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
Créé en 2007, le dispositif
Dinamic Entreprises propose
aux PME de se concentrer
sur l’un des trois leviers de la
compétitivité que constituent
la performance interne, le
développement commercial et
l’innovation. Il est cofinancé
par l’Etat, la Région et le
FEDER. Il est reconduit.
En revanche, les aides pour le
commerce et les services à la
personne sont limitées.
Les actions financées par les
CPER concernent essentiel­
lement la transmission et
la reprise d’entreprises de
l’artisanat et du commerce
(dispositif ATRAC), les aides
aux investissements matériels
et immatériels, les subventions
aux fonds régionaux d’aide au
conseil (les FRAC), ou encore
le soutien au recrutement des
cadres et les aides aux créations
d’entreprises.
Quatre objectifs
prioritaires sur
2014-2020
Le prochain Contrat de Projets
Etat-Région sera rédigé en
cohérence avec les nouveaux
programmes
opérationnels
européens. Car le programme
européen 2007-2013 va lui
aussi se terminer. La concordance des calendriers (20142020) permettra à certains
projets de bénéficier conjointement des crédits de l’Etat, de la
Région et de l’Europe. Quatre
fonds européens seront mobilisés pour contribuer aux objectifs de la stratégie Europe 2020 :
le FEDER (Fonds européen de
développement régional), le
FSE (Fonds social européen),
le FEADER (Fonds européen
agricole pour le développement rural) et le FEAMP
(Fonds européen pour les
affaires maritimes et la pêche).
Les interventions de ces fonds
seront ciblées sur 11 objectifs
dont quatre, prioritaires, qui
consommeront 80 % de l’enveloppe globale :
• Renforcer la recherche, le
développement technologique
et l’innovation ;
• Améliorer l’accès aux technologies de l’information et de la
communication, leur utilisation et leur qualité ;
• Renforcer la compétitivité
des PME, de l’agriculture, de
l’aquaculture et de la pêche ;
• Soutenir la transition vers
une économie à faibles émissions de CO².
La Région au
rythme de l’Europe
La stratégie « Europe 2020 »
coordonne les politiques économiques au sein de l’Union
pour dix ans. Le calendrier
de mise en œuvre nécessite
que la Région soit rapidement
en mesure de les intégrer à sa
propre stratégie. La première
séquence déterminante a été
l’adoption par la Région du
cadre financier pluriannuel
2014-2020 à l’automne 2012.
Au même moment, le CESER
apportait sa contribution au
débat sur l’avenir du prochain
Contrat et sur celui des fonds
européens 2014-2020. Les soutiens européens constituent
une ressource très importante pour les Pays de la Loire.
L’enjeu serait une enveloppe
de 700 millions d’euros dont
200 du FSE. Un euro de fonds
européens mobilisé emporte
en moyenne 4 à 5 euros investis sur le territoire. Les crédits
FEDER seront essentiellement
concentrés sur quelques objectifs thématiques (recherche,
innovation, compétitivité des
PME…). Cette concentration
annoncée présente des dangers, par exemple ceux d’exclure des programmes européens les infrastructures de
transport et numériques.
Pour en savoir plus :
http://ec.europa.eu/europe2020
Alain Ratour
CONTACT
SGAR Pays de la Loire
02 40 08 64 64
www.maineetloire.cci.fr
Ecole Technique Supérieure de Chimie de l’Ouest
Eau / Chimie, alchimie pour métiers d’avenir
L ’ eau, bien précieux, est l ’ objet
de toutes les attentions. Aux
côtés des ingénieurs, des techniciens supérieurs y travaillent.
Ces professionnels précieux
sont formés à l ’ Ecole Technique
Supérieure de Chimie de l ’ Ouest
(Angers) avec son BTS Métiers
de l ’ Eau. « C ’ est en 1975, à la
demande d ’ industriels, que
nous avons créé un diplôme,
devenu ensuite BTS, rappelle
Patrice Davodeau, directeur de
l ’ Ecole. Nos étudiants trouvent
des carrières dans la production
d ’ eau potable et industrielle,
la dépollution, les réseaux,
l ’ ingénierie et l ’ assainissement
non collectif ». L ’ autre formation préparée depuis 1963 est
le BTS Chimiste. « La chimie
est au service des technologies avancées. Ainsi l ’ A380
doit beaucoup à l ’ emploi de
matériaux légers et résistants nés de ses recherches.
Cette
année,
l ’ industrie française aura encore
besoin de nombreux techniciens chimistes dans l ’ agroalimentaire, les cosmétiques,
les peintures, les matières
plastiques, le médicament,
l ’ œnologie...».
L ’ Ecole compte 200 étudiants, dont les deux tiers en
BTS Chimiste, issus du Grand
Ouest. Les trois quarts d ’ entre
eux poursuivent leurs études
en licences professionnelles,
en écoles d ’ ingénieurs... Les
autres choisissent le marché du
travail : une démarche facilitée
par les 110/120 offres d ’ emplois
communiquées chaque année
par le réseau des anciens.
L ’ Ecole Technique Supérieure
de Chimie de l ’ Ouest, créée
en 1950, est à la fois une
école associée de l ’ Université
Catholique de l ’ Ouest dont
elle partage le campus et un
lycée de l ’ enseignement catholique. Elle emploie 8 salariés et compte 22 enseignants.
Parmi les membres de son
conseil d ’ administration, plusieurs entreprises du Maine-etLoire : Cointreau, ZachSystem,
Dougé
Formation,
IRH
Environnement (dont le DGA,
Philippe Barrais, préside le
CA), Degrémont, Véolia.
« Depuis notre création en
1950, nous avons formé plus
de 2 500 chimistes et spécia-
listes des métiers de l ’ eau.
Leur bonne insertion professionnelle contribue à sa notoriété dans les entreprises qui
accueillent volontiers des stagiaires. Elles nous contactent
aussi pour des essais, des étalonnages, des tests, des prêts
de matériels, des partenariats ». Prochaine actualité :
un programme important de
travaux d ’ aménagement et
d ’ accessibilité.
http://etsco.e-lyco.fr/
« Anjou Eco » vous propose de retrouver, à chacun de ses numéros, le portrait d’un chef d’entreprise, élu consulaire, qui a choisi
de s’engager pour le développement économique de notre territoire.
Yannis Borjon-Piron
« Le monde des CCI, je l’ai rencontré à la fin de mes études
lors d’une année à l’Institut Européen de la Qualité
Totale, géré par la Chambre
de Moulins-Vichy. Après, j’ai
intégré le monde du travail ».
L’univers de Yannis Borjonwww.maineetloire.cci.fr
Piron, 40 ans, c’est le bâtiment. Après 9 ans chez Gautier
à Angers, il intègre l’affaire
paternelle à Trélazé en 2003
et la reprend quatre ans plus
tard. L’entreprise Borjon-Piron
emploie 35 personnes en travaux de finition intérieure, plâtrerie, faïence, carrelage, cloisons sèches... Sa passion pour
les questions d’environnement
et la formation - il emploie
deux apprentis - va se confirmer. « L’entreprise a été une des
premières labellisées Pro de la
Performance Énergétique. En
2007, le personnel est formé aux
économies d’énergie. Lorsque
j’ai été sollicité pour me présenter aux dernières élections
à la CCI, j’y ai vu l’opportunité de m’impliquer dans une
cause qui me tenait à cœur ».
Elu, Yannis suit les travaux de
la Commission Economie responsable, puis en devient le
président fin 2012 à la suite de
Laurent Morillon. « Nous réalisons des fiches métiers sur la
meilleure façon d’y intégrer les
notions de sécurité et d’environnement. Nous suivons aussi le
Plan Climat Energie Territorial
d’Angers Loire métropole ». Par
convention, la CCI propose
un Pack Energie (diagnostic
Eval’Energie, formation référent énergie et suivi) aux entreprises. « L’Agence locale de
l’Energie et du Climat se met en
place. La CCI doit être présente
dans cette instance pour y ren-
forcer la place des entreprises ».
Un autre grand dossier reste la
Responsabilité sociétale d’entreprise. « Notre Commission
travaille sur la stratégie de la
CCI pour promouvoir la RSE
qui est aussi un moyen pour
une entreprise de gagner en
rentabilité ». Le mandat d’élu
CCI implique une certaine disponibilité. « Je représente ainsi
la CCI au Conseil de l’Environnement et des Risques sanitaires et technologiques ». Mais
Yannis Borjon-Piron apprécie
la qualité des relations avec ses
collègues élus, la variété des
métiers représentés et la possibilité de cultiver les valeurs pratiquées dans son entreprise.
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
33
ligne directe
IRT Jules Verne : l’engagement Arts et Métiers
ParisTech d’Angers
L ’ action de l ’ IRT concerne
quatre filières industrielles :
l ’ aéronautique, les transports
terrestres, le secteur naval et
l ’ énergie. L ’ accompagnement
des entreprises dans ces filières
prend différentes formes. Les
PME sont incitées à participer aux projets de recherche
et à exploiter les résultats de
recherche. La création d ’ entreprise est encouragée grâce à un
incubateur et une pépinière.
L ’ encadrement dans les PMI/
PME bénéficiera de l ’ appui
des universités et écoles pour
orienter plus de jeunes vers ces
entreprises. Le levier principal
de cette intégration des PME
est le Groupement d ’ Intérêt
Economique ALBATROS créé
sous l ’ impulsion du Pôle EMC2
et de la CCIR Pays de la Loire.
La feuille de route scientifique
et technologique de l ’ IRT se
traduit par un programme
de recherche. Celui-ci est en
parfaite adéquation avec la
recherche menée au sein du
LAMPA (Laboratoire Arts et
Métiers ParisTech d ’ Angers),
en particulier sur les interactions entre les procédés de
fabrication et la durabilité des
matériaux et des structures
métalliques et composites.
L ’ école est déjà impliquée dans
plusieurs projets décidés, menés
et financés par l ’ IRT. Parmi eux,
« Cellule HF » porte sur le développement d ’ une cellule de
production Hot Forming. Les
partenaires principaux sont
ACB, Airbus, Daher, DCNS,
EADS. Apstram est un projet
qui concerne l ’ allègement et
les performances des structures acier marine (partenaires
©LavalVirtual2011/J-C Druais
L ’ Institut
de
Recherche
Technologique Jules Verne a
bouclé sa première année. Les
travaux sont en cours pour
en faire un site unique de
recherche industrielle et académique dans les technologies
avancées de production composites, métalliques et structures hybrides. L ’ IRT s ’ appuiera sur trois Plateformes.
Le Technocampus EMC2,
dédié aux matériaux composites, est déjà opérationnel à Bouguenais. Face à lui,
le Technocampus Océan
dont la livraison est prévue
au 1er trimestre 2015 sera axé
sur la construction navale et
les énergies marines renouvelables. Quant au Centre
Industriel de Réalité Virtuelle
à Saint Nazaire, il sera opérationnel début 2014.
Bureau Veritas, DCNS et STX).
Le projet ALIEN (Aluminium
Cuivre Lithium Eco Novateur)
sera mené avec Daher et
Constellium. D ’ autres projets
sont en cours de montage à des
degrés d ’ avancement divers.
CONTACT
Coordonnées pour rejoindre la
dynamique :
IRT Jules Verne
02 28 44 34 07
[email protected]
Alain Ratour
PME, accédez aux marchés de la Défense
Le ministère de la Défense
encourage les petites et
moyennes entreprises françaises à répondre à ses appels
d’offres. Ceux-ci sont concentrés sur la mission PME.
Le ministère de la Défense
cherche à faire des économies. Sa mission « achats »
doit davantage se tourner vers
les petites et moyennes entreprises. « Elles forment un des
leviers de performance pour
la Défense, car elles peuvent
nous aider à faire des économies tout en attirant les
meilleures d’entre elles »,
précise Xavier Gandiol, chef
du pôle Accompagnement
des PME à Paris. Les achats
(hors armements) représentent entre 13 et 17 milliards
34
d’euros par an de dépenses,
rien que 4 à 6 milliards pour
l’alimentaire ou 5 milliards
pour les achats en fournitures, les services courants,
l’informatique, la santé ou
encore la maintenance terrestre, aéronautique, marine.
« Nous voulons casser un
préjugé qui dit que les marchés de la Défense sont réservés aux grands groupes, précise Xavier Gandiol. Malgré
la logique de massification,
les PME sont bien placées sur
nombre de nos marchés. »
La mission PME
Une structure du ministère de
la Défense concentre les appels
d’offres : la mission PME. Elle
a obligation de régler les fac-
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
tures en 30 jours. Elle a donc
mis en place une carte de paiement qui permet un règlement dès quatre jours après
livraison. « La plateforme en
ligne de notre mission Achats
est configurée pour tous nos
marchés au-delà de 15 000 € »,
présente Anne Le GallHamann, chargée de mission
PME. « Chaque entreprise
peut s’y rendre et s’inscrire à
un système d’alerte des appels
d’offres qui l’intéressent. Elle
peut ensuite y consulter les
annonces et déposer son dossier de candidature. » Seule
contrainte : avoir un certificat de signature électronique,
tel Chambersign disponible
auprès de la CCI. Le ministère de la Défense soigne
ses relations avec les PME. Il
a instauré une prime au résultat si l’entreprise est en avance
sur les délais du marché par
exemple. « Le facteur prix n’est
pas forcément prépondérant,
souligne Xavier Gandiol, car
nous avons une forte exigence
technique de qualité. »
CONTACT
02 44 01 25 43
Plateforme d’achats de l’État :
www.marchespublics.gouv.fr
Site des fournisseurs du
ministère de la Défense :
www.achats.defense.gouv.fr
www.maineetloire.cci.fr
Center Parcs point d’étape
Morton-Les Trois Moutiers
dans l ’ extrémité nord du
département de la Vienne.
A 20 minutes de MontreuilBellay et une demi-heure de
Saumur. C ’ est dans cette commune d ’ un millier d ’ habitants
que s ’ ouvrira Center Parcs au
printemps 2015. Le cinquième
de France après la Normandie,
la Sologne, la Picardie et la
Moselle. Les appels d ’ offres
n ’ ont pas encore été lancés.
La Chambre de commerce et
d ’ industrie de la Vienne reste
l ’ interlocuteur privilégié des
entreprises. La CCI de Maineet-Loire encourage les entreprises de son département à
nouer des alliances et atteindre
le poids nécessaire pour pouvoir répondre et traiter ces
futurs chantiers. Elle reste très
active pour informer les entreprises sur l ’ accès aux marchés
de travaux et sur les phases
futures, en terme d ’ emploi
et de prestations, qui impacteront le bassin d ’ emploi du
Saumurois. Pour l ’ heure, les
travaux se sont limités au défri-
chement en janvier. L ’ archéologie préventive est intervenue en
février. En avril, la réalisation
de la voie d ’ accès au Domaine
du Bois aux Daims - 264 hectares de forêt aménagés - est
lancée. Il faudra attendre le
second semestre 2013 pour le
début de la construction des
bâtiments : 800 cottages (et 20
maisons dans les arbres) répartis sur sept hameaux, 26 000 m²
d ’ équipements couverts collectifs. Le projet comprend également une maison du terroir.
Avec une capacité d ’ accueil
de 4 500 touristes et un taux
d ’ occupation annuel de 85 %, le
promoteur Pierre et Vacances
table sur 1,1 million de nuitées.
Le nombre d ’ emplois (en équivalent temps plein) est estimé
à 450 à partir de 2015. 63 %
de ces emplois seront à temps
complet, soit 600 personnes au
travail. Maintenance et ménage
d ’ une part, restauration d ’ autre
part en représenteront plus de
la moitié. Les autres recrutements seront destinés à l ’ animation des activités de loisirs, à
l ’ accueil et l ’ administration,
à la vente en boutiques. Les
recrutements ont été confiés
à Pôle Emploi Loudun, la formation au Conseil régional
Poitou-Charentes. L ’ agence
touristique du département
de la Vienne se charge de
l ’ hébergement des personnels
en charge de la construction
du parc, puis de son fonctionnement. Rendez-vous dans
deux ans.
Des financements nouveaux
pour les entreprises de l’Ouest
ISODEV, GO CAPITAL
Amorçage (fonds interrégional), emprunt régional... En
savoir plus sur ces dispositifs
financiers lancés en 2012.
ISODEV est un établissement
financier destiné aux investissements productifs des TPE
et PME, en complément des
banques ou des établissements de crédit-bail. Il propose un prêt participatif à taux
fixe pour les entreprises de 0,3
à 15 millions de chiffre d’affaires. Le montant du financement compris entre 25.000 et
150.000 euros couvre jusqu’à
30% du montant de l’investissement productif, ISODEV
n’opère qu’en complément
des banques ou des établissements de crédit-bail. Son
intervention est sans aucune
garantie. Ce complément de
prêt permet de consolider le
fonds de roulement. Les prêts
participatifs d’ISODEV pré-
www.maineetloire.cci.fr
sentent des coûts cohérents
avec les autres instruments
financiers.
GO CAPITAL
Amorçage
En
lien
avec
CDC
Entreprises, les Régions du
Grand Ouest (Basse et HauteNormandie, Bretagne, Pays de
la Loire) ont créé GO CAPITAL
Amorçage. Ce fonds d’amorçage destiné à soutenir des projets innovants sera doté à terme
de 40 millions d’euros. Des partenaires bancaires régionaux
s’associent à ce projet. Ce Fonds
Commun de Placement à
Risque investit dans des sociétés technologiques en création
ou à la recherche d’un premier financement significatif
pour finaliser leurs produits
ou mettre en place leur stratégie commerciale. Son premier
investissement est compris
entre 300 000 € et 500 000 €
en fonction du stade de maturité commerciale de l’entreprise. Pour les projets plus
importants, GO CAPITAL
Amorçage fera appel à des coinvestisseurs permettant de
financer l’entreprise jusqu’à 2,5
millions d’euros. Le fonds couvrira les domaines technologiques et innovants : économie
numérique, santé et médical,
alimentation, biotechnologies,
écotechnologies, sciences des
matériaux et des nanotechnologies. La gestion est confiée
à GO CAPITAL, basée à
Rennes (bureaux à Caen et
Nantes), spécialisée dans
­l’investissement et l’accompagnement de jeunes sociétés
innovantes et technologiques
du Grand Ouest.
L’emprunt régional
Fin 2012, la Région a levé
115 millions d’euros afin de
financer les PME. Grâce au
partenariat construit entre la
Région, OSEO et les banques
régionales, l’essentiel de cette
somme permettra aux entreprises locales d’avoir accès à
500 M€ de financement destiné au redéploiement industriel élargi au secteur des
services et du BTP ainsi qu’à
l’économie sociale et solidaire.
Il est dans la complémentarité
et la continuité des premières
mobilisations du fonds IDEE
et de GO CAPITAL, destinés
à conforter les fonds propres
des PME. La destination de
cet emprunt – prêts et garantie – préfigure ce que pourra
être la Banque Publique d’Investissement.
CONTACT
Christine Carmes
02 41 20 54 83
[email protected]
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
35
ENTRETIEN
André MARCON,
Président de CCI France
Les CCI
placent 2013
sous le signe
de l’industrie
Pour renouer
avec la croissance,
notre pays doit se
réindustrialiser. Les
CCI de France ont
souhaité faire de
2013 « l ’ Année de
l ’ Industrie », en écho
à des initiatives de
l ’ Etat : création de
la Banque Publique
d ’ Investissement,
Plan PME, mission
Gallois sur la
compétitivité...
André Marcon,
Président de CCI
France, commente
pour Anjou Eco
l ’ engagement des
Chambres et les voies
du « redressement
productif ».
36
Anjou Eco : pourquoi
une mobilisation
exceptionnelle des
CCI, « l ’ année de
l ’ industrie », en 2013 ?
D ’ abord parce que nous
sommes persuadés que l ’ avenir
de l ’ industrie, c ’ est aussi
l ’ avenir de notre pays. Pas de
croissance sans industrie. Notre
industrie est la 2ème en Europe.
Nous avons de formidables
atouts : des leaders mondiaux,
le savoir-faire de nos PME,
une capacité d ’ innovation, de
bonnes infrastructures, un bon
niveau d ’ éducation. Mais nos
entreprises industrielles perdent des parts de marché en
Europe et dans le monde, ce
qui détruit des emplois par milliers. Il y a urgence à réagir et
nous voulons prendre part au
redressement productif. Les
mesures prises dans la foulée
des Etats Généraux étaient
nécessaires mais pas suffisantes.
Il faut aller plus loin, et notamment agir pour redonner envie
d ’ industrie. Car, dans les faits,
nos industries sont de plus en
plus des activités de pointe,
très sécurisées et très propres,
contrairement à trop d ’ idées
reçues. Et puis, derrière toute
mobilisation, il y a une vision.
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
Les frontières industrielles de
demain traduiront le monde
que nous voulons façonner.
Votre regard
sur le Pacte de
compétitivité et le
CICE, sur la BPI ?
Aux grands maux, les bons
remèdes. Le Pacte de compétitivité, dont le CICE est une
pièce maîtresse indispensable,
est intervenu opportunément.
Aujourd ’ hui, les chefs d ’ entreprise ont besoin qu ’ on leur
donne un cap et de la visibilité. Le système retenu pour ce
CICE est plutôt simple. La possibilité de créance dès 2014 pour
les PME est bienvenue. Mais je
comprends que ­certains regrettent la progressivité de l ’ application ou soulignent que cela
suit des mesures fiscales plutôt
lourdes depuis deux ans. En tout
état de cause, nous devons jouer
un rôle pour bien informer
et sensibiliser les entreprises
sur le dispositif. Tout ce qui va
dans le sens du ­pragmatisme
économique nous convient
bien. C ’ est pourquoi nous
avons accueilli favorablement
le projet de la Banque Publique
d ’ Investissement (BPI) dont
nous suivons de près les avancées. Elle doit être un facteur
de simplification et de réactivité
accrues pour nos entreprises.
Quels moyens pour
doper l’innovation et
mieux la combiner
avec l’ouverture à
l’international ?
Pour l ’ entreprise, le triptyque qualité-coût-délai est
­nécessaire, mais non suffisant.
L ’ innovation est le 4ème facteur
de compétitivité et de différenciation. Pour le long terme,
seule la capacité d ’ innovation
de l ’ entreprise, pour adapter
ses produits à de nouveaux
marchés, peut lui assurer une
croissance durable en lui fournissant les clés de son développement à l ’ international.
www.maineetloire.cci.fr
Les CCI accompagnent les
porteurs de projets et les chefs
d ’ entreprise : de la volonté à
l ’ idée, de l ’ idée au projet, du
projet au produit et du produit
au marché. Elles proposent de
favoriser les interactions entre
entreprises et laboratoires
de recherche, via les pôles
de compétitivité, les clusters
et grappes d ’ entreprises, en
particulier dans les secteurs
d ’ avenir comme l ’ économie
numérique. Une étude de
l ’ INSEE révèle que la moitié
des entreprises innovent.
Lorsqu ’ elles sont obligées d ’ y
renoncer, c ’ est souvent en
raison de coûts trop élevés. En
temps de crise, l ’ obtention de
prêts est plus difficile. C ’ est un
sujet sur lequel devra se pencher la BPI pour proposer de
nouveaux dispositifs d ’ aide
financière aux entreprises
innovantes.
le « Made in France » répond
à l ’ attente d ’ une majorité de
nos concitoyens et constitue
un atout pour exporter certaines gammes de produits.
Mais le « Made in France »
ne peut rester une référence
que s ’ il est synonyme de qualité et de montée en gamme
de la production. Nous soutenons l ’ association ProFrance
qui déploie le label « Origine
France Garantie » que nous faisons connaître aux industriels.
CCI France fait aussi partie
du Comité de labellisation
des Entreprises du Patrimoine
Vivant, un dispositif que de
nombreuses CCI relaient.
Le réseau est également actif
auprès des jeunes pour leur
faire découvrir les métiers de
l ’ industrie et les opportunités
de carrière. C ’ est le sens de la
mobilisation de ses écoles et
de leur forte contribution à la
« Semaine de l ’ industrie ».
« Les frontières industrielles
de demain traduiront le monde
que nous voulons façonner »
Comment le réseau
est-il engagé dans
la promotion et
la préservation
des savoir-faire
industriels ?
Savoir-faire et faire savoir vont
de pair. La formule est facile
mais c ’ est tellement vrai au
quotidien. A travers des participations collectives, les
CCI aident les PMI à exposer sur de grands salons professionnels internationaux en
France et à l ’ étranger, comme
le MIDEST, le salon aéronautique du Bourget ou le salon du
ferroviaire à Lille. Ce sont des
vitrines et des lieux d ’ échanges
et de courants d ’ affaires. Les
CCI organisent aussi de nombreuses conventions d ’ affaires
thématiques sous forme de
rendez-vous entre donneurs
d ’ ordre locaux, nationaux
ou internationaux et industriels sous-traitants. Les sondages d ’ opinion montrent que
www.maineetloire.cci.fr
Quels leviers pour
remotiver les PMI
dans l ’ enjeu global
de maîtrise de la
qualité ?
Quand on parle de démarche
de qualité totale à nos PMI,
on sent une frilosité non pas
sur le fond, les chefs d ’ entreprise ont conscience que c ’ est
une des clés de la compétitivité, mais sur la lourdeur
des procédures. Notre credo
en la matière est simplicité
et progressivité. De la même
manière que les CCI ont développé 1.2.3 Environnement
pour le management environnemental dans les PMI,
elles misent actuellement sur
le Système de Management
de la Qualité, par étape pour
rendre accessibles, en trois
temps, les exigences du référentiel qualité. Pour promouvoir
les
démarches
d ’ excellence opérationnelle,
comme le lean management,
nous croyons aux vertus de
l ’ exemple à travers des témoignages d ’ industriels qui ont
reconfiguré leur processus
organisationnel.
Les CCI peuvent-elles
aider les industriels
à intégrer davantage
les technologies du
numérique ?
L ’ économie numérique bouleverse en continu notre manière
de travailler. Intégrer les TIC ou
disparaître, aujourd ’ hui c ’ est
presque de façon aussi binaire
que la question se pose. Or, nos
PMI sont en retard par rapport
à leurs principaux compétiteurs
européens. Retard dans les
réseaux locaux, la gestion intégrée ou l ’ échange de ­données,
notamment entre donneurs
d ’ ordre et sous-­traitants. Sur
le terrain, les CCI sensibilisent
les TPE/PME à la ­nécessité de
s ’ approprier les ­technologies
numériques et leur en font
découvrir les bénéfices. A travers la mise en place et la ­gestion
d ’ outils et services communautaires (portail, plateforme,
forum…), elles participent à la
création de réseaux et favorisent
les démarches collectives et les
mécanismes de mutualisation.
La logique des filières
pourrait-elle être
renforcée ?
C ’ est un concept utile pour
structurer
une
politique
industrielle, mais presque une
utopie ! Cette logique suppose que les entreprises aient
de la visibilité sur leur plan de
charge et une solidarité entre
les clients et leurs fournisseurs.
Mais voilà, certaines filières
industrielles sont en crise et
les sous-traitants en paient
le prix fort. Accompagner la
diversification des entreprises
mono-filière, mono-produit
afin de résister aux crises est
une priorité pour nous. Même
si cela ne fait pas l ’ affaire des
donneurs d ’ ordre, les soustraitants ne souhaitent plus
relever d ’ une ou deux filières
industrielles et être soumis
à des contraintes trop spécifiques. Ils veulent avoir la
liberté de travailler pour de
nouveaux marchés et de nou-
veaux clients et plaident pour
des standards et des pratiques
d ’ échange partagés entre les
filières. Nous préférons les
notions d ’ écosystème industriel
ou « d ’ entreprise étendue » qui
suggèrent des relations partenariales alors que la référence à la
filière préjuge de relations beaucoup plus verticales.
Jean-Yves Fouché,
vice-président
Appui aux
entreprises/
Industrie de la CCI
La France souffre d ’ une
compétitivité insuffisante de
ses entreprises et de l ’ érosion
de ses exportations.
à la Chambre de c­ommerce
et d ’ industrie de Maine-etLoire, nous travaillons sans
relâche à la réindustrialisation de nos territoires et à la
reconquête des marchés.
Pour cela, nous disposons
d ’ outils de performance
interne de l ’ e ntreprise,
comme Dinamic Entreprises,
aux résultats remarquables.
Pour nous, l ’ innovation, la
culture du numérique et de
la robotique, la transition
écologique sont des secteurs
de développement prioritaires. Nous nous appliquons
à faciliter et accompagner les
financements. L ’ avenir de
notre économie en dépend.
Soulignons encore que le
premier acteur d ’ appui à
l ’ export dans le département, c ’ est la CCI, avec le
concours efficace de notre
structure régionale.
La CCI travaille aussi à valoriser les richesses venant du
tourisme, qu ’ il soit d ’ affaires
ou non. Nos conseillers sont
sur le terrain, auprès des
dirigeants ou en animation
collective dans les clubs et
filières.
Nous sommes toujours en
veille, pour développer des
partenariats fructueux pour
les entreprises.
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
37
Enquete
Logistique :
un avantage concurrentiel du
et de ses entreprises
La logistique a
acquis ses titres de
noblesse. Grâce à
elle, les entreprises
du Maine-et-Loire
peuvent encore
espérer gagner de
l ’ argent, du temps
et de l ’ efficacité.
Sa situation fait
du département
une plate-forme
reconnue dans
le grand Ouest.
Pour accompagner
la montée en
qualification des
collaborateurs, une
filière se met en place
dans laquelle la CCI
joue un rôle majeur.
C
ette année, la logistique devrait marquer l ’ actualité
économique en
Maine-et-Loire. Le
Groupement
d ’ Employeurs
Logistique (GEL) essaime en
France depuis quelques années.
Depuis son agence « Région
Ouest », il s ’ est implanté sur
le Choletais et compte se développer en Anjou. Par ailleurs,
un Cercle des entreprises en
logistique du Maine-et-Loire,
en cours de constitution,
devrait prendre la forme d ’ un
réseau d ’ échanges.
Ces initiatives sont à la hauteur
des enjeux car les opérations
de logistique sont stratégiques.
Avant, cette fonction se limitait
souvent au magasinier et au
chauffeur-livreur. La priorité,
c ’ était le chiffre d ’ affaires. Elle
s ’ est ensuite spécialisée sous
l ’ effet de la crise. La logistique
s ’ est développée en amont
pour amoindrir les coûts de
matière première, de machines,
d ’ emballages, de transport, les
délais d ’ approvisionnement.
Les chaînes logistiques infor-
Heppner Transport et Logistics : deux sites en Maine-et-Loire
38
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
Plate-forme Norbert Dentressangle de Beaulieu-sur-Layon
matisées (supply chains) sont
apparues. Leur gestion devient
un élément de différenciation
concurrentielle majeur.
Adossée à l ’ importance ­industrielle
La diversité du tissu industriel
du Maine-et-Loire a été un
atout pour le développement de
la logistique. Mais celle-ci est
présente un peu partout : dans
les concessions automobiles,
les entreprises de transport,
les plates-formes logistiques et
de distribution, les enseignes
spécialisées, les grandes surfaces, l ’ horticulture. « L ’ évolution de la logistique a été
tirée par la mondialisation qui
permet de retrouver les produits du monde entier dans
nos supermarchés, analyse
Jean-Claude Ferreira, directeur supply chain et achats
du groupe Rémy Cointreau.
Cela suppose une organisation internationale et des solutions aux contraintes en termes
de process, de flux physiques,
de réglementations, de questions fiscales ». D ’ où l ’ intérêt de développer l ’ échange de
bonnes pratiques entre entreprises. C ’ est un des objectifs
de l ’ ASLOG (Association française pour la logistique) dont
Jean-Paul Ferreira préside la
délégation Pays de la Loire.
« Nous organisons également
des formations sur des modèles
de supply chain et nous avons
développé un outil d ’ audit
rapide pour que les cadres
puissent évaluer leur propre
organisation. Nous envisageons de créer sur Angers une
fédération de grandes écoles
et d ’ entreprises pour partawww.maineetloire.cci.fr
Apprentissage chez
Elivia
Maine-et-Loire
ger nos connaissances entre
experts, chercheurs, cadres,
stagiaires... à l ’ image de ce qui
se fait déjà sur Nantes ».
Au cœur d ’ une
étoile de communications routières
La situation privilégiée du
département a également
boosté la fonction logistique.
Le Maine-et-Loire est au centre
d ’ un bassin d ’ emplois de 8 millions de consommateurs et au
carrefour des principales métropoles régionales de l ’ ouest. Il se
trouve au croisement de l ’ A11,
de l ’ A85 et de l ’ A87, de la 2X2
Angers-Segré-Rennes et de la
2X2 Cholet-Nantes. Ce « positionnement barycentrique »
a favorisé l ’ ouverture de plusieurs plates-formes logistiques
comme sur la zone Anjou
Actiparc de Beaulieu-surLayon, près de l ’ A87.
Montée en
compétence
Les activités de transport et de
logistique se déploient dans
un souci de réactivité et de
www.maineetloire.cci.fr
qualité. Elles s ’ appuient sur
une main d ’ œuvre de mieux
en mieux formée. Même si le
secteur compte une majorité
d ’ employés peu qualifiés, ceuxci sont rendus plus responsables, élargissent leur panel
d ’ actions.
Des professions sont apparues
pour l ’ organisation des opérations suivantes : émission
et/ou traitement des commandes relatives aux besoins en
ressources logistiques ; gestion
des livraisons (dont les activités
d ’ emballage, manutention et
transport), de ressources physiques (parc automobile, magasins, plates-formes d ’ éclatement…), des mouvements des
personnes (plannings de rotation, plannings d ’ activité…),
des données techniques de la
production ; planification des
besoins en composants...
Vers une filière
métiers
La CCI a engagé la construction d ’ une filière de formation en logistique. Cette stratégie récente est née en 2009
avec le Bac Pro Logistique, des-
tiné à former des professionnels directement opérationnels :
chef d ’ équipe, adjoint responsable d ’ entrepôt, gestionnaire de
stock, opérateur polyvalent... La
formation dure trois ans, mais la
durée peut être ramenée à deux,
voire un an selon les diplômes
du jeune. « Il en est de même
pour le titre professionnel de
niveau bac +2 « Technicien(ne)
Supérieur(e) en Méthodes
et Exploitation Logistique »
(TSMEL) qui peut se faire en
un an selon le diplôme, l ’ expérience professionnelle, précise
Patrice Baumier, responsable de
la filière Logistique de la CCI de
Maine-et-Loire, basée à Saumur. Cette formation par alternance,
ouverte en 2012, repose sur 15
semaines par an à l ’ Espace de
formation du Saumurois et le
reste du temps en entreprise.
Le futur professionnel sera un
« organisationnel », responsable
d ’ équipes et garant du respect
des dispositions réglementaires
et contractuelles sur son site ».
Ces formations sont accessibles
dans le cadre d ’ un parcours
individualisé. L ’ un des stagiaires a 37 ans. Il est entré dans
le cadre d ’ un Congé Individuel
de Formation.
Les deux diplômes réunissent
une quarantaine de jeunes.
L ’ un d ’ entre eux, Guillaume
Colas, a préparé son Bac Pro
en apprentissage chez Elivia
(abattage et transformation de
la viande, Le Lion d ’ Angers et
Saint Sylvain d ’ Anjou). Il poursuit désormais sur le TSMEL,
toujours sur le site lionnais.
Didier Fillerin est responsable Expédition, préparation
et réception des commandes
de l ’ entreprise. « La fonction
logistique est centralisée au
niveau du groupe Terrena. Cela
permet d ’ optimiser le parc
poids lourds en desservant nos
différents sites et d ’ éviter la circulation de camions à moitié
chargés. Guillaume a passé
trois semaines au groupe pour
découvrir l ’ administration et
les relations avec les transporteurs. Il encadre désormais
au Lion d ’ Angers une équipe
de cinq personnes au chargement et au déchargement des
camions ».
La filière devrait se renforcer à la rentrée 2014 avec un
titre réseau CCI « Responsable
logistique » de niveau 2. La
formation continue participe
de ce renforcement de l ’ offre
logistique par trois stages : « La
préparation et l ’ expédition des
marchandises », « La réception
et le transfert des marchandises », « L ’ organisation des
flux entrants et sortants ».
Tout démontre le développement et la professionnalisation
de la logistique en Maine-etLoire. Et la CCI répond à ses
besoins en formation.
Alain Ratour
CONTACT
Patrice Baumier
02 41 83 53 58
[email protected]
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
39
Enquete
Tu m’enseignes,
je me souviens
Soutenu et guidé par
un tuteur, un jeune
plant peut croître
en toute confiance,
acquérir force et
autonomie. Tel est
le rôle d ’ un maître
d ’ apprentissage pour
un apprenti. Une
mission déterminante
sur laquelle reposent
les fondations d ’ un
avenir professionnel.
P
endant des années, la société a loué les enseignements
théoriques et généralistes,
les présentant comme la voie
royale, par excellence. Dans
ce contexte, l ’ apprentissage a souffert
d ’ une image qui l ’ a injustement desservi.
A toute chose malheur est bon : la crise
de 2008 a rebattu les cartes avec un taux
de chômage en hausse particulièrement
chez les jeunes. Les politiques se grattent la tête, commencent à réaliser que
la voie royale n ’ est peut-être pas celle
qu ’ ils avaient prônée pendant des années
et qu ’ il est peut-être temps de développer une culture de l ’ apprentissage. (23 %
des jeunes français sont à la recherche
d ’ un emploi contre 8 % en Allemagne).
Au manque de main-d ’ œuvre notoire
dans certaines filières (entre autre par
déficience d ’ image) s ’ ajoutent l ’ hésita-
Tu m’impliques,
tion, le manque de motivation pour devenir maître d ’ apprentissage. « Recherche
maître d ’ apprentissage »… Le rôle d ’ un
tuteur est déterminant dans le parcours
d ’ un apprenti. La transmission d ’ un
savoir-faire et d ’ un accompagnement
réussi n ’ est pas innée mais elle peut
s ’ apprendre, s ’ acquérir. CCI France a
mis en place un dispositif de formation
et de certification des tuteurs et maîtres
d ’ apprentissage qui vise à valoriser cette
mission d ’ accompagnement, élément
essentiel dans l ’ intégration de l ’ apprenti
dans l ’ entreprise.
Il est un autre facteur probablement tout
aussi important dans la réussite du futur
binôme apprenti-maître d ’ apprentissage :
la motivation. Le tutorat n ’ est pas un
métier dans l ’ entreprise et tout repose sur
le volontariat. Il doit y avoir de la part du
tuteur une réelle volonté de transmettre
ses compétences, son savoir-faire.
Le rôle d ’ un tuteur est déterminant
dans le parcours d ’ un apprenti
40
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
Pour François de la Hautière, vice-président Formation de la CCI, « l ’ apprentissage d ’ un métier est semblable à celui
de la vie avec un enfant. Nous allons
lui apprendre les bases, le nourrir, lui
apprendre à marcher, le rendre autonome et indépendant et vouloir le
meilleur pour lui. Le maître d ’ apprentissage va montrer et apprendre au jeune les
métiers de base, le suivre, le faire évoluer,
le former, le reprendre jusqu ’ à l ’ autonomie. Pourquoi cette comparaison ?
Dans les deux cas de figure, il faut en
commun l ’ un avec l ’ autre, l ’ un pour
l ’ autre, de l ’ affectif, de l ’ envie, de la passion commune pour apprendre et communiquer son savoir, des refus et des
échecs pour se construire et préparer son
avenir. Si demain ce partage de savoir
et d ’ échange n ’ existait plus, la pérennité de nos sociétés serait mise à mal.
Nous devons continuer cette transmission entre les générations pour le bienêtre de tous ».
Enseigner, c ’ est apprendre
deux fois
Etre maître d ’ apprentissage ? « Une évidence » pour Pascal Crand, directeur
général des Etablissements Petit, à Saint
Jean de Linières, spécialisés dans le
négoce et la maintenance de véhicules
industriels et utilitaires. « De par mon hiswww.maineetloire.cci.fr
Etre maître d ’ apprentissage ? « Une évidence » pour Pascal Crand des Etablissements Petit
j’apprends
toire personnelle. J ’ étais apprenti mécano
chez un garagiste. Je faisais partie de la
famille. Je suis toujours en contact avec
mon maître d ’ apprentissage. L ’ apprentissage m ’ a permis d ’ arriver là où j ’ en suis.
Le tutorat est un engagement personnel ».
L ’ autre évidence se trouve dans l ’ entreprise. Depuis 1945, date de la création
des Ets Petit, l ’ apprentissage a toujours
fait partie de la culture de l ’ entreprise
avec cette ambition, donner aux apprentis, l ’ envie d ’ apprendre toujours plus en
les incitant à poursuivre vers des qualifications supérieures. Le recrutement d ’ un
apprenti fait l ’ objet de toutes les attentions, car il est, selon Pascal Crand, gage
de réussite. « On ne devient pas apprenti par défaut. Nos critères de sélection se
font non seulement sur la motivation du
futur apprenti, mais aussi sur son carnet
de notes, toutes matières confondues. A
ceux qui me disent qu ’ il n ’ est pas important d ’ avoir de bonnes notes en anglais, je
leur réponds que cela leur sera nécessaire
lorsqu ’ il faudra lire une notice en anglais,
à ceux qui viennent en se disant que
« L ’ école est finie… », je réponds qu ’ ici
une autre école commence, une école où
il y a de belles choses à apprendre, où le
www.maineetloire.cci.fr
(*)
respect des autres est tout aussi important que le respect de soi-même ». Les
débuts de la relation entre un apprenti et
l ’ entreprise sont déterminants. Aux Ets
Petit, chaque nouvel apprenti est accueilli
comme un salarié à part entière : visite de
l ’ entreprise, rencontre avec les différents
leur culture. Résultat : ça recrute ». Un
sens humain, social aussi. « Un apprenti
est à un moment de sa vie où il se transforme, passant de l ’ enfance au monde des
adultes, où il acquiert de l ’ autonomie.
C ’ est un passage parfois délicat. Le travail
les aide à se structurer.
Le tutorat n ’ est pas un métier
dans l ’ entreprise et tout repose
sur le volontariat.
corps de métier dont la majorité est issue
de l ’ apprentissage. « C ’ est d ’ autant plus
facile d ’ impliquer les salariés. Dans notre
secteur d ’ activité, l ’ apprentissage est un
« moteur » recruteur. Lié à un complément d ’ enseignement généraliste, c ’ est
la meilleure école qui soit ». Pour Pascal
Crand, être maître d ’ apprentissage en
2013 a plus que jamais un sens. Un sens
économique : « En Allemagne, les usines
ont leur propre école d ’ apprentissage
intégrée. L ’ apprentissage fait partie de
Le rôle du maître d ’ apprentissage est de
l ’ aider à franchir ce seuil et va parfois
au-delà de la sphère professionnelle ».
Du même creuset dont est issue la quasitotalité des salariés, émerge une forme de
solidarité qui pourrait se résumer ainsi :
offrir sa chance à chacun. « Le tutorat est
une formidable expérience. En apportant
du savoir, on grandit. L ’ enrichissement
est réciproque car les jeunes nous apprennent également. Quelle satisfaction de
voir d ’ anciens apprentis se tracer de
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
41
L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération
beaux parcours ! ». La dernière fierté de
Pascal Crand : deux de ses techniciens ont
été élus en 2012 parmi les trois meilleurs
mécaniciens de France au sein de la DAF
Académy qui comptait 500 mécaniciens
dans toute la France.
Il n ’ y a aucun métier qui
n ’ ait son apprentissage (**)
Trop souvent connoté « manuel », on
en oublierait que l ’ apprentissage est une
voie menant à des qualifications dites
enseigne que les autres salariés), l ’ apprenti trouve sa place
et, souvent, souhaite rester. Une
fois les objectifs fixés ensemble,
le maître d ’ apprentissage doit
mettre en place les moyens qui
permettront à l ’ apprenti d ’ évoluer, de lui donner confiance ».
Faciliter le rythme soutenu de
la formation des apprentis, en
leur permettant, entre autres,
de faire leurs devoirs scolaires
sur le temps de travail, contribue, selon Gaëtan Dersoir, à la
réussite de l ’ élève. Ces attentions dépassent parfois le strict
cadre professionnel. Il arrive
à Gaëtan Dersoir d ’ être un
« 3ème parent » : « il faut être à
Gaëtan Dersoir du Caveau des Plantagenêts et son apprenti
leur écoute ». Certes, un maître
prise. Pourquoi irai-je chercher ailleurs un d ’ apprentissage se doit d ’ être disponible mais
profil qui me conviendrait s ’ il est déjà à mes l ’ enseignement en vaut la chandelle : « nos
côtés ? ». Côté théorie, Gaëtan Dersoir a suivi apprentis font évoluer notre entreprise. Les
une formation de tuteur à la CCI. « C ’ est indis- dirigeants ne doivent plus hésiter et se demanpensable pour savoir comment accompagner der s ’ ils prendront ou non des jeunes. Il faut
le jeune. Cela met également en évidence embaucher des jeunes. Ils ont beaucoup de
l ’ importance de la relation et de la communi- choses à nous apprendre, ils nous font avancation entre l ’ apprenti, le maître d ’ apprentis- cer ». Gaëtan Dersoir est un « convaincu
sage et le CFA ». Côté pratique : « Un maître convaincant » lorsqu ’ il évoque certaines
d ’ apprentissage doit tout gérer : la sphère situations délicates qui trouvent leur solution
professionnelle et sociale. Dès lors que cer- dans l ’ apprentissage. « Le recrutement d ’ un
taines conditions sont respectées à son arrivée salarié que l ’ on ne connait pas, que l ’ on n ’ a
(avoir son propre bureau, être logé à la même pas formé, est toujours aléatoire, contrairement à l ’ embauche d ’ un apprenti qui est une
personne avec laquelle on a passé quelques
années et qui est une valeur sûre. Autre problème épineux : la transmission d ’ entreprise.
Lorsque je cesserai mon activité, il est déjà
envisagé qu ’ un ancien apprenti reprenne
la suite. Etre maître d ’ apprentissage est un
engagement mais s ’ engager aujourd ’ hui, cela
me semble indispensable ».
Un maître d ’ apprentissage
doit tout gérer : la sphère professionnelle
et sociale
« supérieures » (Bac + 2, 3, 4…). Avant
d ’ être caviste et co-gérant du Caveau des
Plantagenêts, à Sainte-Gemmes-d ’ Andigné,
Gaëtan Dersoir était enseignant. Il avait
pour élèves des apprentis dans le secteur de
la vente. Aujourd ’ hui, il met en pratique ce
qu ’ il a enseigné. Depuis 1999, Gaëtan Dersoir
a accueilli des apprentis en CAP, BEP, Bac Pro
ainsi qu ’ en BTS Assistant gestion et en BTS
Assistant manager. « Etre maître d ’ apprentissage est tout à fait conciliable avec une activité
professionnelle dès lors que l ’ apprenti correspond au profil recherché et qu ’ une organisation appropriée se met en place. Les premiers
temps demandent une plus grande disponibilité mais, petit à petit, l ’ apprenti acquiert de
l ’ expérience ». Pour Gaëtan Dersoir, l ’ apprentissage et le tutorat ont d ’ autant plus de sens
aujourd ’ hui. « L ’ apprentissage est une valeur
d ’ avenir qui doit davantage se développer en
France. C ’ est aussi l ’ une des voies qui permettra de sortir de la crise, d ’ embaucher une personne qui correspond aux besoins de l ’ entre42
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
Paroles d’apprentis
Un certain André Raimbourg fut en son temps apprenti plombier. Il abandonna ce métier pour faire l ’ artiste et s ’ en excusa : « C ’ était fatal : avec les
tuyaux il faut sans cesse prendre la fuite »… Bourvil.
Robert L… , apprenti coiffeur, a déclaré, parlant de l ’ apprentissage :
« C ’ est comme le théâtre, le seul lieu où s ’ exprime la vie, la nourriture de
la vie, ce qu ’ aucune école n ’ enseignera jamais »… Fabrice Luchini.
Mais aussi…
A 15 ans, ce jeune apprenti électricien passionné de rock, fonde un groupe
The Rebels. Quelques temps plus tard, il sera le guitariste solo d ’ un groupe
mythique, les Beatles : George Harrison.
En 1987, il quitte l’école pour devenir apprenti mécanicien. En 2012, il
quitte la Formule 1 avec un palmarès incomparable: 91 victoires en Grand
Prix et sept titres de champion du monde… Michael Schumacher.
www.maineetloire.cci.fr
Apprendre à savoir faire,
à savoir être
« Faire profiter un jeune de mon expérience, l ’ idée me séduisait, cela enrichissait ma fonction ». Le tutorat, MarieMadeleine Pelletier, assistante chez Orange
(secteur SAV de l ’ entreprise et du réseau)
s ’ y exerce depuis 2011 auprès d ’ apprentis en BTS Assistant manager. Sa jeune
expérience de maître d ’ apprentissage lui
a beaucoup appris tant auprès des apprentis que de sa fonction sur laquelle elle a
porté un œil nouveau. « Le contact avec un
jeune permet de voir les choses différemment. Le tutorat est également une façon
de mieux faire découvrir l ’ ensemble de
nos activités ». Marie-Madeleine Pelletier
en convient, être maître d ’ apprentissage nécessite d ’ être disponible : « Il faut
savoir être à l ’ écoute, prendre du temps,
au départ, établir un climat de confiance.
10 % de mon activité devrait être dédié au
tutorat. C ’ est un peu juste car il faut également assurer la liaison avec l ’ école. Les
tâches confiées à l ’ apprenti doivent s ’ inscrire dans le programme de la formation ».
Comme d ’ autres maîtres d ’ apprentissage,
Marie-Madeleine Pelletier a suivi une formation de tuteur. « Transmettre son savoir
et ses compétences n ’ est pas forcément inné.
Ce n ’ est pas tant transmettre ce que l ’ on
sait qui est important, encore faut-il savoir
comment le transmettre et le rendre intéressant, donner envie d ’ apprendre, aider
l ’ apprenti à concilier travail et école ».
Plus que jamais en 2013, être maître
d ’ apprentissage a son sens. « La jeune génération vit dans le virtuel. Travailler dans
une entreprise c ’ est être dans le réel, cela
rééquilibre les choses. C ’ est très enrichissant pour un jeune d ’ être dans un milieu
professionnel. Cela lui permet d ’ acquérir une certaine maturité. A l ’ issue de ses
études, il s ’ intègre plus facilement dans le
monde du travail ». Le rôle d ’ un maître
d ’ apprentissage n ’ est pas tant d ’ apporter
des révélations que de mettre sur la voie :
« Il est essentiel de donner le meilleur de
soi-même. Un maître d ’ apprentissage est
le premier regard qu ’ un jeune porte sur
l ’ entreprise. Il faut savoir écouter, favoriser le dialogue, repérer les problèmes,
s ’ adapter à la personnalité que l ’ on a face
à soi ». A ceux qui seraient tentés par
l ’ expérience de tutorat, Marie-Madeleine
Pelletier répond : « Cela ouvre d ’ autres
horizons et nous amène à réfléchir sur
nous-mêmes. Cela permet également de
connaître cette nouvelle génération qui
arrive sur le marché du travail, une génération très vive, qui a beaucoup de choses
à nous apprendre ». Le tutorat, une fontaine de jouvence… « Oui. Cela permet de
rester jeune ».
Au-delà de la relation professionnelle, il est
un autre lien qui se noue, au fil des mois,
entre l ’ apprenti et son maître d ’ apprentissage : un lien humain, fait de confiance,
d ’ écoute, de respect. A l ’ issue de cette
période, celui qui a le plus appris n ’ est peutêtre pas celui auquel on pense…
Marianne Bourgeois
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Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
43
Enquete
Les drives : l’autre façon de
au super… marché
Pas une semaine
sans qu’un
« drive » n’ouvre
ses portes.
Ce concept
développé
par la grande
distribution
connaît un
essor fulgurant.
Nouveau mode de
consommation,
relais de
croissance pour
hypers en perte
de vitesse ?
E
n vertu de la parité
« homme-femme », Mr
et Mme Toutlemonde
ont décidé de partager
les tâches. A Monsieur,
un univers jusque-là inconnu :
les courses. Mr Toutlemonde
imagine déjà qui pourrait bien
faire les courses à sa place. Il en
a rêvé, la grande distribution
l ’ a fait : Drive. 5 lettres qui permettent à Mr Toutlemonde de
faire ses courses sur Internet, de
payer en ligne et de venir récupérer ses achats à proximité de
son hyper.
Les drives, une petite révolution qui redonne le sourire à la
grande distribution après quelques
années de blues dans les rayons,
un dégrippant bienvenu dans
le moteur de la distribution. Un
concept qui permet de se jouer de
la crise, cela interpelle tout comme
points de retrait se montait à 1819
(source : Retail Explorer – ex le Site
Marketing).
Les drives ?
Un concept français
Qu ’ on se le dise, le concept du
drive ne vient pas des « States » et
la France fait office de pionnière
en la matière. Ce modèle existe
très peu en Europe en raison du
moindre taux d ’ équipement en
grandes surfaces et d ’ un concept
de livraison à domicile bien installé, contrairement à la France
où ce dernier s ’ est heurté à des
coûts logistiques importants, ce
qui explique, en partie, l ’ essor
des drives aujourd ’ hui. L ’ idée est
née d ’ un constat : aujourd ’ hui les
consommateurs sont de moins
en moins disposés à perdre leur
temps dans les linéaires. Ainsi
sont nés en 2004 Chronodrive
« Les drives apportent une vraie
valeur ajoutée »
le turbo que la profession a mis en
place sur ce nouveau mode de distribution. Un essor qui donne le
tournis : en moins de deux ans, le
C.A du drive a explosé à plus d ’ un
milliard d ’ euros (2,5 % du marché.
Fin décembre 2012, le nombre de
Nombre de drives
en Maine-et-Loire
au 1er janvier 2013
Carrefour
Casino
Intermarché
Leclerc
Super U
3
2
10
4
31
Total général
50
Source : Retail Explorer
44
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
(désormais détenu à 100 % par
le groupe Auchan) et le concept
du drive solo. « Comme on
peut aisément l ’ imaginer, la
démarche a été d ’ autant plus
suivie par la grande distribution
que celle-ci se mordait les doigts
d ’ être passé à côté de l ’ e-commerce », explique Elisabeth
Exertier, Directrice Générale de
Retail Explorer - ex « Le Site
marketing » (*). Deux ans plus
tard, Auchan embrayait avec son
propre drive sur un modèle différent, accolant ses AuchanDrive
à ses hypermarchés.
«Les enseignes ont fini par
se réveiller car si ce concept
durait c ’ est qu ’ il y avait une
raison ». L ’ apparition des premiers drives est d ’ autant plus
intéressante d ’ un point de vue
marketing qu ’ elle n ’ était pas
le fruit d ’ une demande de la
part des consommateurs. Elle
s ’ inscrivait davantage dans
une logique d ’ offre expérimentale. Les raisons d ’ un tel
succès (dont les premiers surpris ont été les protagonistes) :
un concept en phase avec les
attentes des consommateurs,
qui est appelé à se développer, à durer, car comme le souligne Elisabeth Exertier, « les
drives apportent une vraie
valeur ajoutée ». Autre motif
de cette chronique d ’ un succès
annoncé : « Le vide juridique
et fiscal. Aucune autorisation
administrative n ’ est nécessaire
pour l ’ ouverture d ’ un drive. Il
n ’ y a pas de taxe sur la surface
commerciale car la transaction
s ’ opère sur Internet et la surface est assimilée à un entrepôt.
Aujourd ’ hui, c ’ est la course
aux terrains pour s ’ installer au
plus près des lieux de trafic, de
flux. L ’ effet d ’ accélération est
spectaculaire. (Carrefour, en
retard sur ce terrain, a mis les
bouchées doubles). Lorsqu ’ une
enseigne leader comme Leclerc
(deux tiers de la croissance des
Drives) ouvre à tour de bras
un modèle performant, cela
www.maineetloire.cci.fr
rouler
excite la concurrence. Les primo-entrants ont vu dans ce
concept une façon de fidéliser leurs clients, un nouveau
format de conquête de clients
sur une zone de chalandise qui
n ’ était pas avant ». Comme sur
tout marché émergent et prometteur, il faut en être et y être
au risque de perdre des parts
de marché.
Qui sont les « drivers » ? A 60 %,
ce sont des femmes actives. Les
drives leur permettent de maîtriser leur budget, de gagner
du temps et accessoirement,
d ’ éviter de céder au caprice du
petit dernier. La clientèle est
plutôt jeune, rompue à l ’ exercice des achats sur Internet,
« des clients à ne surtout pas
perdre ». Les trois quarts de la
croissance du drive sur un an
proviennent du recrutement de
nouveaux clients, le reste étant
dû à un effet de fidélisation.
A fin octobre 2012, 15 % des
ménages achetaient par drive
à raison de 6,5 actes d ’ achat
par an pour un panier moyen
de 60€ (**). Qui dit drives, dit, a
priori, remplissage de fond de
placards, donc gros volumes
(packs de boissons, lessives,
www.maineetloire.cci.fr
conserves…). A l ’ inverse, des
produits que l ’ on souhaite voir,
sentir, toucher (produits frais,
d ’ hygiène-beauté…) restent
l ’ apanage des supermarchés.
Solo, accolé, picking :
le Drive en « 3 D »
Ratisser large, pour être certain de ne pas rater le virage. Le
drive se décline selon trois paramètres : accolé au magasin, solo
(situé dans un entrepôt dédié
et non accolé au magasin), ou
picking (notion logistique qui
ne concerne que les accolés).
Chacun a ses avantages et ses
inconvénients. Perdurerontils tous ? Probablement pas,
une fois la phase d ’ émulation
passée et les nécessaires ajustements à venir. Les concepts
varient d ’ une enseigne à une
autre. « En louant un entrepôt
dans un emplacement stratégique (principe du drive solo)
l ’ enseigne ne cannibalise pas
son magasin et récupère des
clients de la concurrence». Un
modèle coûteux (1,5 million €
d ’ investissement initial) mais
rationnel (12 minutes suffisent pour constituer un panier)
contrairement au concept de
« picking » qui consiste à aller
chercher dans les allées du
supermarché les articles commandés. « Un modèle de service perturbant car le personnel en charge des commandes
drives vide des rayons que
d ’ autres salariés viennent de
remplir. Les 45 minutes nécessaires pour une commande
sont coûteuses en terme de
main-d ’ œuvre, mais l ’ investissement n ’ est que de 150 000 € ».
Quant au drive accolé, il offre à
chaque responsable d ’ unité la
possibilité de s ’ approvisionner
de façon autonome et de passer
lui-même ses commandes, une
mécanique généralement bien
huilée. Ce concept est testé
depuis septembre dernier par
Système U (n° 1 en nombre
de drives) qui envisage ainsi
de sortir du picking. « A mon
sens, la rentabilité est plus facile
à obtenir par ce biais » déclarait
Serge Papin, PDG de l ’ enseigne
lors des journées annuelles de
l ’ IFM (***) en novembre dernier. Gratuit le drive ? Presque.
La tendance semble s ’ orienter
vers un « panier minimum »
requis (entre 40 et 70 euros
selon les enseignes) mais certaines enseignes facturent
également les frais de préparation. Le rythme d ’ expansion des drives diffère lui aussi
selon les enseignes. E. Leclerc
avance bien plus rapidement.
« C ’ est assez typique de cette
enseigne : lorsqu ’ elle prend
une décision, elle avance très
vite. Auchan avance prudemment. Les grands gagnants
sont aujourd ’ hui Auchan,
Chronodrive et Leclerc. Ce
sont les plus performants, les
plus visibles, ceux qui disposent des meilleurs sites marchands et qui offrent le meilleur
service ». Pour l ’ heure, l ’ essentiel n ’ est pas tant dans la rentabilité que dans la logique
commerciale. Le drive permet
de gagner des parts de marché,
d ’ éviter de perdre des clients,
voire de récupérer ceux adeptes
des achats sur Internet. « Les
drives seront économiquement rentables à long terme
s’il y a maîtrise et progrès en
matière de logistique, si l ’ on
parvient à fidéliser la clientèle,
si l ’ offre évolue vers un équipement complet de l ’ alimentaire, si l ’ on propose d ’ autres
produits. Pour que ce concept
soit pérenne, il est essentiel
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
45
de définir les vocations du
drive par rapport aux autres
modes d ’ achat ». La grande
distribution pensait-elle qu ’ un
nouveau concept allait à ce
point faire bouger ses lignes ?
Aujourd ’ hui, c ’ est l ’ ensemble
des modèles de distribution
qu ’ il faut repenser. Qu ’ attend
un client lorsqu ’ il va en drives,
en supermarchés, en magasins
de proximité ? C ’ est toute cette
réflexion qui, sous l ’ effet du
drive, va s ’ amplifier.
Un grand Ouest bien
« drivé »
Fin octobre 2012, le grand Ouest
comptait 416 drives (source A3
Distrib. Cholet) dont 48 en
Maine-et-Loire. Parmi toutes
les enseignes présentes sur ce
marché, Leclerc qui possède le
plus grand nombre de « vrais »
drives » (structures dédiées) en
France. A Cholet, le E.Leclerc
Drive a ouvert ses portes en
décembre 2011. Le concept : un
drive accolé au magasin avec
un entrepôt distinct et 8 pistes
d ’ accueil. « Les entités sont
séparées du stock du magasin ».
Le drive, pour Dominique
Sallot, responsable du Drive
Leclerc, il devenait urgent d ’ y
être. Bilan à fin 2012 : 70 %
des acheteurs « drive » sont de
nouveaux clients dont les 25/35
ans, une génération habituée
aux achats par Internet. Autre
constat, un pouvoir d ’ achat un
peu plus élevé qu ’ en magasin
avec un moyenne « panier » de
100 euros (60 € moyenne nationale). Ouvrir un drive implique
un important investissement,
entre 1 et 2 millions d ’ euros.
« Il a fallu mettre l ’ entrepôt
aux normes, aménager l ’ extérieur (pistes, local frais…).
46
Côté logistique, nous avons la
possibilité de passer régulièrement des commandes à la
centrale, ce qui nous permet
de travailler le plus possible
en flux tendu ». Les articles
achetés en drive ressemblent
de plus en plus à de « vraies »
courses. Frais, surgelés, fruits et
légumes… pas moins de 6 500
références au E. Leclerc Drive
de Cholet. « Nous centrons
notre offre essentiellement sur
l ’ alimentaire ». Objectif de
Dominique Sallot pour 2013,
acquérir de nouveaux clients.
« La satisfaction des clients,
le bouche à oreille est notre
meilleur publicité ». Le drive,
un concept appelé à durer ?
« C ’ est certain. La jeune génération et les consommateurs,
en général, n ’ ont pas ou plus
envie de passer 2 heures pour
sentir ». Continuer à récupérer des parts de marché, …
Dominique Sallot y songe.
« Un projet d ’ ouverture d ’ un
drive à l ’ autre extrémité de la
ville est envisageable ».
Sytème U est l ’ enseigne qui
possède en France le plus
grand nombre de drives, pour
la plupart utilisant le concept
de picking sans structure
dédiée. A Mûrs-Erigné, le drive
d ’ Hyper U a été créee en 2009.
« Nous devions nous adapter pour répondre aux attentes
des clients et éviter l ’ évasion.
Aujourd ’ hui, on ne peut plus se
permettre de passer à côté de ce
concept ». Benoît Choplain et
Richard Marchand (co-gérants
de l ’ Hyper U et Super U à Mazé)
se donnent les moyens de leurs
Un pouvoir d ’ achat un peu plus
élevé qu ’ en magasin avec un
« panier » moyen de 100 euros
faire leurs courses ». Comme
tout nouveau concept, arrivera
un temps où le parc « drives »
sera saturé. « Il y aura une
« sélection naturelle », une restructuration, voire une disparition de certains drives ouverts
à la va-vite ». A long terme, la
grande distribution devra également réfléchir sur l ’ avenir
de ses magasins. « Il existera
toujours des catégories de produits que le client voudra acheter en magasin. Ce n ’ est pas
demain que l ’ on achètera sur
les drives, du rouge à lèvres ou
des produits haut de gamme
que l ’ on aime voir, toucher,
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
ambitions en ouvrant d ’ ici peu,
un « vrai » drive, accolé au magasin. « Il est indispensable que le
drive devienne un service à
part entière, avec des structures
dédiées (entrepôt, bornes…) ».
Le futur aménagement du drive
utilisera le bâtiment et le matériel existants. Pas de construction qui impliquerait d ’ importants investissements. « Ce
concept offre nombre d ’ avantages : une gestion en personnel moins coûteuse, un temps
de commande considérablement réduit, une logistique plus
simple ». Contrairement au
drive du Super U de Mazé qui a
majoritairement attiré une nouvelle clientèle (80 % du CA),
celui d ’ Hyper U a conservé ceux
qui seraient partis ailleurs, des
clients parfois 100 % drive et
pour lesquels il faut être performant au risque de les voir partir.
« La notion de service fait partie
des valeurs fortes de l ’ enseigne,
que ce soit en magasin ou sur le
drive ». Pour preuve : tout le référentiel magasin est disponible en
drive. « On peut acheter tout ce
que l ’ on veut, de la côte de bœuf
au fromage à la coupe. A côté du
référencement commun à tous
les magasins de l ’ enseigne, les
clients peuvent ajouter d ’ autres
produits. Ce service « + » les rassure ». Comme l ’ explique Benoît
Choplain, « avoir un vrai drive
est gage d ’ un confort maximum
pour le client. Loin d ’ être un
phénomène de mode, le drive va
durablement s ’ installer dans les
habitudes des consommateurs ».
Quant au sort des magasins,
selon Benoît Choplain, ce sont
les consommateurs qui en décideront. « Il nous faudra être le
plus performant possible sur les
métiers très pointus (boucherie,
poissonnerie, primeur). C ’ est là
que la différence se fera et que
nous aurons une carte à jouer.
Sur l ’ accueil, le conseil, le service.
Les rayons de métiers resteront
et l ’ achat plaisir sera toujours
là. La notion de service restera.
On ne trouve pas un caviste sur
Internet, mais en magasin il sera
toujours là pour conseiller. C ’ est
la relation humaine qui fera la
différence ».
D ’ ici 2015, les drives devraient
peser un peu moins de 5 milliards d ’ euros et 6 % de part de
marchés. Des chiffres tout à fait
plausibles au vu du développement exponentiel d ’ un concept
qui n ’ a pas dit son dernier mot.
L ’ autre phase possible : amener
le client à sortir de sa liste de
courses et l ’ emmener vers des
achats d ’ impulsion dont le drive
l ’ a mis, jusqu ’ à présent, à l ’ abri.
Marianne Bourgeois
: Retail Explorer : société d ’ études
et de conseil, se consacre depuis
10 ans à la collecte et à l ’ analyse
approfondie des actions de «Come
& Buy» marketing : communication commerciale, promotion et
publicité. (www.retailexplorer.fr
(ex Le Site Marketing)
(*)
(**)
: Source : Kantar Worldpanel
(***)
: IFM : Institut français du merchandising
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Enquete
Le Château Soucherie entre Beaulieu-sur-Layon et Saint-Aubin-de-Luigné
D
EnviE dE
succès ?
Végétal : comment naissent
les congrès
L ’ ISHS a travaillé en relation avec
Agrocampus Ouest, partenaire de
l ’ INRA, de l ’ Université et de Végépolys,
pour organiser le colloque mondial
SHE (Symposium on Horticulture
in Europe). Celui-ci a réuni près de
500 participants de 43 pays du 1er
au 5 juillet derniers à Angers. JeanClaude Mauget, professeur émérite à
Agrocampus Ouest, était en charge de
l ’ organisation : « Angers a été retenu
pour une recherche sur le végétal dynamique et de qualité, une industrie hor-
Jean-Claude Mauget et Mr Antonio Monteiro,
Président de l’ISHS basé à Bruxelles
Et votrE projEt
dEviEnt réalité
jE chErchE un
organisatEur.com
Création
- 03/2013 - Photos : Richard Rousseau
e son bureau de Louvain,
Joseph Van Assche dirige la
Société Internationale pour
la Science Horticole (ISHS).
Celle-ci organise plus de 50 colloques et
congrès par an dans le monde. « There
is a worldwide demand for science and
knowledge transfer France, and certainly the region of Angers with its concentration on bio-research, has something
to offer. The colleagues together with
the local stakeholders and in collaboration with the international community
needs to take advantage from it. And
yes, Angers and its constituents has
something to offer ».
© Angers Loire Tourisme
Ne pas se disperser et
travailler avec les filières
fortes du Maine-etLoire. Le Bureau des
congrès et événements
d ’ Angers, Département
Affaires d ’ Angers Loire
Tourisme, est très présent
auprès des domaines
de l ’ électronique
professionnelle, du
végétal et de la santé.
Pour le plus grand bien
d ’ une autre
filière dynamique :
le tourisme d ’ affaires.
© Château Soucherie - www.domaine-de-la-soucherie.fr
Filières et tourisme d’affaires
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Anjou Eco - n°29 - Mars08/03/13
2013
49
18:11
Enquete
ticole reconnue et Végépolys.
J ’ ai constitué et coordonné
deux comités, l ’ un scientifique et l ’ autre d ’ organisation.
L ’ appui du BDCE a été déterminant pour définir et gérer
les aspects matériels, depuis le
choix de la structure d ’ accueil
jusqu ’ aux questions de restauration et hébergement ».
Dans le végétal, le transfert de
connaissances à l ’ échelle de la
planète suppose des rencontres
régulières entre chercheurs... et
le choix d ’ un lieu. « Une unité
de recherche, voire un chercheur ou enseignant-chercheur
peuvent prendre l ’ initiative
d ’ organiser une réunion nationale sur un thème. Si celuici est plus technique, ce sera
plutôt un institut ou une organisation professionnelle. Pour
réunir une communauté plus
large et, en particulier, internationale, une association ou
une société savante sera initiatrice et organisatrice ». Le lieu
du congrès est décidé sur présentation de candidature en
fonction de différents critères :
activités de recherche et enseignement significatives, qualité de la structure d ’ accueil, de
l ’ hébergement...
Susciter
l ’ événement
Le Bureau des congrès et événements d ’ Angers cherche à
connaître à l ’ avance les manifestations « dans les tuyaux »,
voire à les susciter auprès des
organisateurs. « Cette année,
nous concentrons nos efforts
sur l ’ électronique professionnelle, le végétal et le médical-santé, confirme sa directrice Valérie Mathieu-Fichot.
Ce mois-ci nous avons aussi
abordé le luxe en présentant notre offre à des grands
comptes parisiens dans ce
domaine. Nous avons suggéré
qu ’ organiser un événement en
Anjou serait aussi l ’ occasion de
rencontrer des entreprises du
Réseau Du Bellay ».
L ’ enjeu est important. Le
congressiste international n ’ est
pas un simple touriste. Il dépense
en moyenne 360 € par jour, le
double du congressiste tricolore .
Rencontres Pro
des événements insolites
© Angers Loire Tourisme
Très à l ’ écoute
de l ’ électronique
professionnelle et
de la santé
Le Bureau est en contact régulier avec l ’ ESEO, la société
Eolane, la filière Loire electronics applications Valley ».
La 15ème ICEIS (International
Conference on Enterprise
Information Systems) aura
lieu à l ’ ESEO du 3 au 7
juillet : 350 congressistes plancheront sur des questions
d ’ intelligence artificielle, de
gestion des ­systèmes d ’ information, d ’ interaction hommemachine. « L ’ ESEO avait déjà
Angers Loire Valley
Tourisme d’affaires
Les chiffres-clés
356 661
journées/participants
4 163 événements :
congrès, salons, séminaires, événementiels
55 millions E de
retombées économiques
5000 emplois
Source : observatoire des rencontres
d ’ affaires - Année 2011
Angers Loire Tourisme – Bureau des
Congrès et Evénements
organisé une ICEIS, rappelle
Mireille Fouchereau, chargée
de mission au groupe ESEO.
L ’ un de nos chercheurs,
Slimane Hammoudi, a proposé la candidature de l ’ Ecole
avec son nouveau bâtiment
des Capucins. La France, avec
Angers, a été retenue. C ’ est
important pour l ’ image de
marque de l ’ ESEO, ses élèves
et les retombées économiques.
Nous assurons la logistique
administrative. Le BDCE a
pris en charge les propositions d ’ hébergement, de visites
d ’ Angers, de découvertes œnologiques et gastronomiques ».
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Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
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Rousseau
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Rousseau
Création
Création
Les
soLutions pour
pour vos
vos événements
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et séminaires
séminaires
Les soLutions
1
2
ett
e
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uiillle
jju
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20
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01
2
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3
Angers••Le
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Forum des
Forum des
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n
sooliltite
ressppo
ess
onnssa
abbllees
s
+33(0)1 75 77 32
32 55
55 –– [email protected]
[email protected]
Organisé par
La troisième filière, le pôle
Santé angevin, va permettre la
tenue du Congrès de la Société
Française de la Chirurgie de
l ’ Obésité en juin et du Congrès
de Neurologie de la langue
Française en septembre. Mais,
du 22 au 24 avril, ce sont plus
de 700 participants qui seront
accueillis pour le congrès national francophone
de
Physiologie,
Pharmacologie,
Thérapeutique. Ses organisateurs locaux, dont le Professeur
Georges Lefthériotis qui dirige
le laboratoire d ’ explorations
fonctionnelles vasculaires
du CHU d ’ Angers et secrétaire général de la Société de
Physiologie, expliquent : « Nos
sociétés savantes nationales et
francophones organisent ces
grandes rencontres annuelles.
Angers a été retenu en particulier pour son accessibilité,
un centre de congrès proche du
centre-ville, sa capacité à recevoir nos invités. La logistique a été confiée par contrat à une
société organisatrice d ’ évènements. Les organisateurs invitent
© Angers Expo Congrès
Enquete
Centre de Congrès d’Angers
des conférenciers, construisent
des sessions scientifiques reflétant les thématiques locales et
qui seront traitées pendant le
congrès ». Le BDCE a en charge l ’ hébergement, les prestations
restauration et cocktails et la proposition de visites touristiques.
« Ces événements amènent une
clientèle francophone qui peut
venir de l ’ Europe de l ’ Est, des
pays du sud (Maghreb, Afrique)
entre autre. C ’ est très bon pour
faire connaitre Angers au-delà
des frontières ».
Construire ensemble
Le BDCE ne répond pas seulement à la demande. Il a
développé les outils pour coconstruire des événements.
« Pour cela, nous avons mis en
place une veille sur les grands
congrès internationaux organisés dans les filières représentées
en Maine-et-Loire et développé
des services sur mesure. Nous
prenons contact avec des chercheurs, potentiels candidats à
l ’ organisation d ’ un événement,
mais qui n ’ osent pas se lancer,
ne sachant pas comment faire.
Pour eux, nous avons lancé le site
www.jecherchemonorganisateur.
com. Nous rapprochons nos
savoir-faire. Nous étudions les
formats de la manifestation envisagée, les budgets disponibles ».
Le BDCE propose aussi aux
entreprises d ’ organiser leur
convention d ’ affaires. Il suggère
de donner un nouveau design
aux événements Made in Angers
Dîner de gala du congrès SHE
Loire Valley en ouvrant des lieux
« insolites » comme des châteaux, deux musées (Beaux-Arts
et Communication), le Carré
Cointreau, un domaine viticole,
un bateau croisière, un théâtre,
Terra Botanica... et quelques
autres lieux événementiels « au
coeur du patrimoine ». Il encourage et accompagne l ’ organisation d ’ événements éco-responsables sur le territoire.
Une rencontre à dimension
nationale sur ce double thème
des événements insolites et écoresponsables aura lieu les 1er et
2 juillet au « Quai - Forum des
Arts Vivants » avec soirée événementielle au Carré Cointreau.
« Cet événement sera ouvert
aux entreprises de la région qui
pourront s ’ inscrire sur le site
www.rencontres-pro.com/insolite pour visiter le workshop et
rencontrer l ’ offre de plusieurs
destinations ».
Alain Ratour
Entre Angers et Cholet
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Réglementation
Le crédit d’impôt
pour la compétitivité et l’emploi
Le crédit d ’ impôt pour la
compétitivité et l ’ emploi
(CICE) pour les entreprises
est dans sa phase opérationnelle. Objectif affiché pour
le Gouvernement : donner
«un ballon d ’ oxygène » pour
aider à embaucher, investir et
gagner des parts de marché.
En savoir plus avec l ’ Ordre
des experts comptables des
Pays de Loire, partenaire de
la CCI de Maine-et-Loire.
Le crédit d ’ impôt pour la compétitivité et l ’ emploi (CICE)
doit financer l ’ amélioration
de la compétitivité des entreprises. Celle-ci passe notamment par des efforts en matière
d ’ investissement, de recherche,
d ’ innovation, de formation, de
recrutement, de prospection de
nouveaux marchés, de transition écologique et énergétique
et de reconstitution de leur
fonds de roulement. L ’ entreprise devra retracer dans ses
comptes annuels l ’ utilisation
du CICE conformément à ces
objectifs. Elle ne pourra ni
financer une hausse de la part
des bénéfices distribués, ni
augmenter les rémunérations
de ses dirigeants.
Pour en bénéficier
Le CICE concerne les entreprises employant des salariés, imposées à l ’ impôt sur
les sociétés ou à l ’ impôt sur le
revenu, indépendants ou sociétés, et de tout secteur d ’ activité.
Peuvent aussi en bénéficier les
entreprises au bénéfice exonéré
par des dispositifs d ’ aménagement du territoire ou d ’ encouragement à la création et à
l ’ innovation.
Comment le calculer
Le CICE portera sur les rémunérations versées aux salariés
au cours d ’ une année civile qui
n ’ excèdent pas 2,5 fois le SMIC
calculé sur la base de la durée
légale de travail, augmentée le
cas échéant des heures complé54
mentaires ou supplémentaires
de travail. Le plafond de 2,5
fois le SMIC (3 575 € au 1er janvier 2013) sera donc apprécié
sans tenir compte des heures
complémentaires ou supplémentaires éventuelles. Mais
la rémunération de celles-ci,
hors majorations, sera prise
en compte dans l ’ assiette
du CICE. Ces règles sont les
mêmes que celles qui s ’ appliquent en matière d ’ allégements généraux de cotisations
sociales.
Pour les salariés à temps partiel
ou les saisonniers, le SMIC pris
en compte sera celui qui correspond à la durée de travail
prévue au contrat.
Les rémunérations prises en
compte dans l ’ assiette du CICE
seront celles qui servent au
calcul des cotisations patronales de sécurité sociale.
Les dépenses éligibles (rémunérations) devront être déductibles du résultat imposable à
l ’ IS ou à l ’ IR dans les conditions de droit commun.
Le taux du crédit d ’ impôt sera
de 4 % pour les rémunérations
versées en 2013, puis 6 % à
compter de 2014.
Comptabiliser le CICE
Le CICE pourra être comptabilisé dans les comptes de
2013 pour améliorer le résultat
d ’ exploitation des entreprises.
Il ne constituera pas un produit imposable, ni à l ’ IS, ni à la
CVAE.
Ce qu ’ il faut déclarer
Les obligations déclaratives
correspondront à celles qui
s ’ appliquent aux réductions et
crédits d ’ impôt. Les entreprises
à l ’ IS déclareront leur CICE lors
du dépôt de leur relevé de solde
n° 2572, soit le 15 du 4ème mois
suivant la clôture de l ’ exercice.
Les entreprises à l ’ IR déclareront leur CICE au moment du
dépôt de leur « liasse fiscale »,
soit le 2ème jour ouvré qui suit
le 1er mai. Le montant du crédit
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
d ’ impôt sera par la suite reporté sur la déclaration de revenus
n° 2042, déposée généralement
en mai-juin de chaque année.
Le CICE sera calculé sur les 12
mois de l ’ année civile, quel que
soit le nombre d ’ exercices auxquels les rémunérations versées
se rattachent.
Imputer le CICE
Le crédit d ’ impôt sera imputé
sur l ’ IS ou l ’ IR et, en cas
d ’ excédent, il sera imputable
sur l ’ impôt dû au titre des
trois années suivantes et restituable à la fin de cette période.
Par exception, l ’ excédent de
crédit d ’ impôt sera immédiatement restituable pour les
PME selon la définition communautaire, jeunes entreprises innovantes, entreprises
nouvelles et entreprises en
difficulté. Ces entreprises qui
n ’ auront pu en 2014 imputer
tout leur CICE sur l ’ impôt dû,
en percevront le remboursement dès cette même année.
Le préfinancement
bancaire du CICE
en 2013
La créance de CICE pourra
être cédée à un établissement de crédit. La créance «
en germe » (calculée l ’ année
même du versement des rémunérations sur lesquelles est
assis le crédit d ’ impôt et avant
la liquidation de l ’ impôt en
N+1) pourra également être
cédée ou nantie. Une fois la
créance future cédée, l ’ entreprise cédante ne pourra plus
imputer sur son impôt que la
partie de la créance non cédée
(différence entre le montant
cédé et le montant constaté du
crédit d ’ impôt lors du dépôt de
la déclaration).
Une seule cession par année
civile : l ’ entreprise ne peut pas
« découper » sa créance future
en procédant à plusieurs cessions partielles au titre d ’ une
même année.
Le dispositif du préfinancement sera mis en œuvre
comme suit :
• l ’ entreprise et l ’ établissement de crédit concluent la
cession de créance, la banque
notifiant ensuite cette cession,
par lettre recommandée avec
AR au comptable des finances
publiques ;
• à réception de la notification,
celui-ci adresse à l ’ établissement de crédit le formulaire
n° 2577-SD « Préfinancement
du crédit d ’ impôt pour la compétitivité et l ’ emploi – Certificat
délivré par l ’ administration
fiscale » précisant si la cession
peut être prise en compte ;
• lors de la liquidation de
l ’ impôt sur les bénéfices,
l ’ entreprise cédante déclarera
sa créance sur la déclaration
spéciale n° 2079-CICE-SD2,
en précisant si la créance « en
germe » a ou non été cédée ;
• le comptable des finances
publiques adressera, à réception
d ’ u ne
déclaration
n° 2079-CICE-SD mentionnant une cession, un certificat
de créance n° 2574-SD2 à l ’ établissement de crédit cessionnaire. Ce certificat précisera
le montant à hauteur duquel
la cession de la créance « en
germe » précédemment notifiée est prise en compte.
Le préfinancement sera adossé
sur un dispositif de garantie partielle d ’ Oséo/Banque publique
d ’ Investissement pour certaines PME. Il reviendra à
l ’ établissement de crédit de
solliciter cette garantie, sans
que l ’ entreprise n ’ ait à effectuer de démarche particulière.
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Place Travot à Cholet
le tourisme « Tourisme urbain
Le tourisme
urbain n ’ est plus
l ’ apanage des
grandes capitales
européennes. En
valorisant leur
image, les villes
ont déclenché un
effet d ’ attraction
et se sont imposées
comme des
destinations
touristiques à part
entière.
56
C
e que j ’ aime à voir
dans une ville, ce sont
ses habitants ». Dans
les « Mémoires d ’ un
touriste » Stendhal, insatiable
voyageur, parlait du « délicieux
plaisir de voir ce que je n ’ ai
jamais vu… ». Il était, bien avant
l ’ heure, un « city-breaker » ou
touriste urbain.
Un guide aux pages écornées,
un anglais approximatif…
Les city-breakers sont de plus
en plus nombreux à battre le
pavé des villes au point qu ’ elles
constituent le premier espace
de fréquentation de la destination France. Le tourisme
urbain apparaît aujourd ’ hui
comme un véritable enjeu
pour les villes, « tant en terme
d ’ image qu ’ en terme économique », comme le souligne
Philippe Violier, Directeur de
UFR Ingénierie du Tourisme
du Bâtiment et des Services
(ITBS) Imis Esthua d ’ Angers,
«même si les retombées économiques s ’ apprécient sur le
long terme et que les enjeux
sont difficiles à mesurer du
fait des nombreuses ramifications (culture, tourisme…).
Lille, capitale européenne de la
culture en 2004 n ’ était ni touristique, ni attractive. Elle l ’ est
devenue ». Atout du tourisme
urbain : un étalement des flux
touristiques assez régulier qui
s ’ explique, entre autres, par la
complémentarité de deux composantes du tourisme urbain :
le tourisme d ’ affaires (séjours
en semaine, hors congés) et le
tourisme d ’ agrément (weekends et vacances estivales).
Promouvoir l’espace urbain comme
destination touristique
L ’ offre touristique métropolitaine est telle qu ’ il convient
aujourd ’ hui pour les villes
d ’ améliorer leur visibilité, de
mieux organiser leur promotion. Entre autres outils à leur
disposition, la création d ’ une
marque globale - ou « city branding » - comme Angers Loire
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
Valley - qui permet d ’ affirmer
sa différence et de renforcer la
visibilité des actions de communication. Cultiver sa spécificité suppose aussi de valoriser
son patrimoine, de proposer
une programmation événementielle riche et ambitieuse.
Communiquer sur la destina-
tion « ville » est complexe car il
convient de savoir quels aspects
mettre en lumière. « Pour une
ville de taille moyenne, c ’ est
plus compliqué que pour Paris,
première destination touristique mondiale. Angers pourrait se distinguer par une offre
plus importante.
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L ’ attractivité d ’ une ville ne tient
pas uniquement à son patrimoine, mais à un ensemble :
une offre architecturale
ancienne et contemporaine,
un événementiel fédérateur,
comme peut l ’ être la Fête des
Lumières à Lyon. Les événementiels angevins reposent
trop sur des publics avertis et/
ou locaux.
urbi et orbi »
La principale activité d ’ un touriste urbain reste la promenade. A ce titre, l ’ aménagement des voies sur berges va
dans le bons sens. Il contribuera à relier la Doutre et le centre
historique. Angers a su se positionner comme destination
pour le tourisme d ’ affaires.
En témoignent, entre autres,
deux événements d ’ envergure
internationale : le Salon du
Végétal, le Salon des Vins de
Loire, une belle carte de visite.
Ainsi le tourisme urbain peut
être un moteur économique
quand il est poussé par une
réelle volonté politique qui a
les moyens de ses ambitions ».
découverte touristique urbaine
est un phénomène qui prend de
plus en plus d ’ ampleur. Pour y
répondre, les villes ont su se
rendre séduisantes. L ’ enjeu :
accueillir des visiteurs, générer
des dépenses qui sont autant
de retombées économiques ».
En matière de tourisme urbain,
Angers axe également sa stratégie sur le tourisme d ’ affaires
« complémentaire du tourisme
urbain d ’ agrément. La ville a
les atouts pour répondre à ces
deux formes de tourisme ».
Autre atout de la capitale andégave : une vraie complémentarité entre l ’ offre urbaine
(patrimoine,
événementiel,
shopping…) et péri-urbaine
(Loire, vignobles…). « L’ offre
urbaine doit être axée sur notre
identité, ce que nous appelons
les « 4 V », la ville, le Val de
Loire, le vignoble, le végétal.
C ’ est cela qui intéresse nos visiteurs ». L ’ Office de tourisme
privilégie deux axes de communication : la presse grand
public qui, dans ses pages tourisme et voyages, se fait l’écho
Le magnifique château de Brissac-Quincé au coeur des vignes de l’Aubance
Nos paysages de Loire
L ’ offre urbaine doit être
axée sur notre identité,
ce que nous appelons les « 4 V »,
la ville, le Val de Loire,
le vignoble, le végétal
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Pour l ’ Office de tourisme d’Angers Loire Métropole, l ’ enquête
sur le tourisme urbain publiée
en 2012 par Atout France
(agence de développement touristique de la France) a été un
point d ’ appui pour voir si les
plans d ’ action mis en place sur
Angers allaient dans la bonne
direction. Comme l ’ explique
Jean-Michel Geneteau, son
directeur général, la ville est la
première porte d ’ entrée touristique sur un territoire, particulièrement pour la clientèle
étrangère. « Plus de la moitié
des nuitées marchandes (hôtellerie) du département se fait
sur l ’ agglomération. La ville est
par définition un territoire de
consommation et donc de forte
consommation touristique. La
de la destination notamment
à l ’ international et le web, axe
de communication privilégié vers le grand public. Les
offres proposées concernent
aussi bien des touristes de passage que des Angevins (excursions, visites, conférences, coffrets-cadeaux, applications sur
Smartphone…).
Sous l ’ égide d ’ Atout France,
l ’ Office de tourisme travaille
en réseau avec d ’ autres villes
de France. Le Club « Tourisme
en ville » permet la mutualisation des moyens pour valoriser l ’ attractivité des villes
françaises sur les marchés
extérieurs (européens et internationaux). Autre initiative,
la Conférence nationale per-
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
57
Decouverte
manente du tourisme urbain
regroupant une trentaine
d ’ agglomérations dont l ’ objectif est notamment de réfléchir
sur l ’ offre touristique urbaine
comme secteur d ’ activité économique à part entière. « Les
villes sont des destinations
complexes car les publics ne
sont pas homogènes. Un visiteur pour « Premiers Plans »
attend une offre spécifique.
D ’ où la nécessité de proposer
des centres d ’ intérêt multiformes. La qualité d ’ une offre
touristique contribue indirectement à attirer de nouveaux
arrivants, voire de nouveaux
investisseurs ». Jean-Michel
Geneteau salue la campagne
de lancement « Angers Loire
Valley », marque territoriale
à vocation économique que
le secteur du tourisme s ’ est
approprié, « une opportunité
qui permettra de valoriser la
destination ».
Les « 3 R »
Marques Avenue à La Séguinière
Envies citadines,
escapades
urbaines ? Partez à…
L ’ engouement pour les escapades urbaines a incité les
acteurs concernés à cibler
davantage leur communication sur la destination « ville ».
En témoignent des dossiers
de presse dédiés au tourisme
urbain, à l ’ instar de celui pro-
La Cale de la Savate offre une vue imprenable sur la cathédrale et le château d ’ Angers
« les nouveaux
aménagements contribuent
à l ’ attractivité de la destination,
générant de nouveaux flux
touristiques »
satellites commerciaux qui attirent chaque année nombre de
visiteurs dont certains ne viennent qu ’ à cette fin. Une offre
hôtelière enrichie, de nouveaux
aménagements et équipements
urbains, (ouverture récente du
Théâtre St-Louis, réhabilitation de l ’ ancien hôpital...). Une
nouvelle dynamique porteuse
de notoriété et d ’ image. Autre
atout touristique de Cholet,
son offre « plurielle » : sportive, événementielle, culturelle. Pour communiquer au
mieux sur ces atouts, l ’ Office
de tourisme est présent dans
l ’ enceinte de Marques Avenue
pour inciter les visiteurs à
poursuivre leur séjour au cœur
même de Cholet. Comme le
souligne Myriam Hervouet,
directrice de l ’ Office de tousime du Choletais, « les
retombées économiques sont
toujours difficiles à mesurer. Toutefois, les nouveaux
aménagements contribuent à
l ’ attractivité de la destination,
générant de nouveaux flux
touristiques ».
Reconnue pour son offre patrimoniale d ’ exception et son
attractivité touristique, Saumur
s ’ est récemment donné les
moyens de ses ambitions en
structurant son offre en matière
de tourisme d ’ affaires (autre
composante
du
tourisme
posé par l ’ Agence régionale des urbain), se dotant d ’ un nouvel
Pays de la Loire ou de l ’ Office équipement, le parc événemende tourisme du Choletais. tiel du Breil destiné à accueillir
Cholet, la « singulière » de salons, foire-expo, séminaires,
par sa spécificité touristique concerts… Autre levier de
urbaine : une offre « shopping » ­développement, le théâtre
unique, en ville et périphérie. réaménagé en Pôle culturel,
Marques Avenue et ses maga- qui contribuera à consolider
sins d ’ usine, les Arcades Rougé, l ’ image et l ’ attractivité régionale
l ’ Autre Faubourg, autant de de Saumur et du Saumurois.
58
Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
L ’ attractivité d ’ une destination
urbaine reposerait, donc sur
trois éléments : la rénovation,
le renouvellement, la rareté.
Cette loi des « 3 R » se confirme
dans toutes les métropoles
où les flux touristiques n ’ ont
jamais été aussi importants. R
comme rénovation du Musée
des Beaux-Arts d ’ Angers en
2004. En proposant une nouvelle muséographie, le musée a
considérablement amélioré son
attractivité. R comme renouvellement : chaque année, comme
l ’ explique Juliette Rudel, chargée
de communication des musées
d ’ Angers, des expositions temporaires, d ’ art contemporain ou
patrimoniales. « Notre objectif : offrir à tout type de public
une programmation culturelle diversifiée (visites thématiques, conférences...). Les
expositions temporaires ont un
impact important sur l ’ attractivité touristique. Contrairement
à des lieux uniques en leur
genre comme la Galerie David
d ’ Angers (premier musée en
nombre de visites), le Musée
des Beaux-Arts doit se distinguer par la qualité de son
offre d ’ expositions temporaires. De cette offre, dépendent l ’ attractivité, mais aussi
la mise en valeur et la découverte des collections permanentes ». Très actif en matière
de tourisme d ’ affaires, le Musée
des Beaux-arts met à la disposition des entreprises, ses
espaces (auditorium, espaces)
pour des congrès, des soirées.
« Par ce biais, nous touchons
un public national et international qui pourra revenir dans un
contexte d ’ agrément. Derrière
cette démarche, il y a toujours
la volonté de faire découvrir
le musée ». R comme rareté,
déclencheur de l ’ effet « interminables files d ’ attente ». Comme
on vient à Paris des quatre coins
de France, de l ’ étranger parfois, pour voir les œuvres inédites d ’ un artiste, l ’ ambition du
Musée des Beaux-Arts dans les
années à venir : programmer
des expositions temporaires à
rayonnement national, voire
international, toujours très en
lien avec l ’ histoire d ’ Angers.
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31 rue Nationale, Seichessur-le-Loir
340 000 €
RESTAURATION
Le Shantou
7 rue Toussaint, Angers
150 000 €
L ’ Empire
5 rue Saint Etienne,
Angers
180 000 €
Le Loriana
4 place Romain, Angers
125 000 €
Côté salade
14 place Jean-Bégault,
Doué-la-Fontaine
70 000 €
Restaurant Les Poteries
2 rue des Mauges,
Le Fuilet
75 000 €
La Chaumière
1 route de Noyant,
La Pellerine
48 000 €
Le nouveau mandarin
angevin
106 avenue VictorChâtenay, Angers
70 000 €
Le Beauséjour
247 avenue Pasteur,
Angers
505 000 €
RESTAURATION
RAPIDE
Hell ’ s Chicken
158 rue Saumuroise,
Angers
25 000 €
Mac Zola
4 rue Emile-Zola,
Montreuil-Juigné
3 000 €
Layla Kebab
10-12 rue de la Porte
angevine, Pouancé
45 000 €
L ’ An-K
29 bis place
de l ’ Hôtel-de-Ville,
Chalonnes-sur-Loire
35 000 €
HOTELRESTAURANT
Le Bosquet
2 rue Maurice-Berné, Les
Ponts-de-Cé
170 000 €
Institut Valérie
61 rue Victor-Hugo,
Les Ponts-de-Cé
16 000 €
Natur ’ Elles Coiffure
20 rue Lazare Carnot,
Segré
60 000 €
Divers
Le May Automobiles
2 boulevard de la
Coquerie,
Le May-sur-Evre
110 000 €
Garage du Jeu de Paume
21 place du Jeu de Paume,
Varennes-sur-Loire
51 700 €
And Immobilier
Agence immobilière
37 rue Saint Pierre, Cholet
79 250 €
Sté Girault Samuel
Contrôle technique
ZA Jean Boutton,
Les Ponts-de-Cé
150 000 €
SERVICES
Coiffure et esthétique
Néo ’ Style
CC. de l ’ Horloge, Angers
95 000 €
Heliothis
25 rue GeorgesClémenceau,
Baugé-en-Anjou
42 500 €
Triangul ’ Hair
Allée Jean Monnet,
La Pommeraye
10 000 €
Vous allez céder votre
entreprise et vous ne
souhaitez pas que l ’ avis
de la cession et son
montant soient publiés
dans « Anjou Eco ».
Merci de le faire savoir à
Dominique Gruson.
Tél. : 02 41 20 54 04
E-mail :
dominique.gruson
@maineetloire.cci.fr
Source : Annonces Légales (le nom indiqué est celui de l’enseigne actuelle ou celui de l’acquéreur) parues dans Le Courrier de l’Ouest, Ouest-France et L’Anjou agricole.
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Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
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24 Rue du Chêne Vert - 49184 St-Barthélemy d’Anjou
Tél. 02 41 43 60 20 / Fax. 02 41 43 05 99 / Mail. [email protected]
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BéCOT Instrumentation
BéCOT Systèmes d’entraînement
internet
PLACE
.net
de créer un univers visuel pertinent autour de leur marque et de
leur identité. Le développement
exponentiel des Smartphones
a également joué un rôle central dans le déploiement de cette
nouvelle technique, permettant
des prises de vue à l’instant « T »
et une diffusion tout aussi instantanée sur les réseaux sociaux.
Ce que les « fans » ignorent peutêtre c’est que leurs photos postées
deviennent la propriété des plateformes et qu’elles peuvent être
réutilisées et/ou revendues à des
tiers. De là à retrouver la photo
de votre petit dernier sur des
supports publicitaires, sans votre
autorisation, il n’y a qu’un clic.
Le picture-marketing
D
epuis quelques temps
apparait sur la webosphère le terme de
« picture marketing »
ou « marketing par l’image ». Ce
nouveau concept est en passe de
devenir un outil stratégique. En
témoigne, le rachat par Facebook
d’Instagram (application de partage de photos) pour la coquette
somme d’un milliard de dollars
et la valorisation de Pinterest
(réseau social de partage de
photos, vidéos, 3ème réseau social
le plus fréquenté de la planète) à
1,5 milliard de dollars.
Le picture marketing est une
technique
permettant
aux
marques de faire la promotion
de leurs produits, services ou
univers au travers de photos, de
vidéos publiées sur différentes
plateformes. Autre atout et non
des moindres : la diffusion, par
l’intermédiaire de leurs « fans »,
des produits ou services commercialisés en leur demandant
de publier ceux-ci sur leurs
réseaux. Transformer le client
en ambassadeur, c’est un peu le
rêve que caresse chaque marketeur et c’est justement ce que permettent des plateformes comme
Pinterest ou Instagram en démocratisant la création de contenus.
L ’ enjeu ? Mettre en avant l’identité de l ’ entreprise, générer de la
visibilité, animer sa communauté. Bref, attirer des personnes vers
focus sur l’image
le contenu plutôt que vers l ’ entreprise et ce qu’elle vend.
Les mots s’ envolent, les images
restent… Conscientes du pouvoir de l ’ image pour faire passer
un message d ’ un seul coup d’œil,
les marques voient dans le picture marketing de prometteuses
perspectives. Cette technique,
boostée par l’essor croissant de
plateformes telles que Tumblr,
Pinterest, Instragram, a naturellement trouvé sa place dans les
réseaux sociaux. La rapidité de
compréhension et de mémorisation de l’image en font un contenu tout indiqué pour générer de
l ’ engagement via le « like » (action
d’aimer un contenu ou une page),
du commentaire ou du partage.
Aujourd’hui, Instagram compte
40 millions d’utilisateurs dans le
monde et Pinterest, plus de 20
millions. Un tel potentiel n’a pas
échappé aux entreprises (pour
l ’ essentiel des marques « grand
public »), soucieuses d’optimiser
leurs stratégies digitales. Les raisons d’un tel succès : une image
se partage en quelques secondes,
pas un texte. L ’ image est facteur
d ’ engagement (technique consistant à créer du lien avec sa cible via
diverses stratégies d’animation) et
permet aux entreprises animant
un espace communautaire, de
favoriser le recrutement de fans,
Le picture marketing permet
à une entreprise de mettre en
valeur ses produits et services et
ainsi de générer du trafic sur son
site web, de communiquer sur
son actualité (projets en cours,
événementiel…) ses produits, ses
valeurs…, de créer son image, de
gérer son e-reputation, de tester
les préférences de ses clients sur
un projet, les impliquant ainsi
dans la vie de la marque.
Délimiter une
stratégie pertinente
Le picture marketing peut être
un levier d’autant plus opportun
quand une marque ne dispose
pas d’un budget important pour
créer du contenu ou lorsque l’univers de celle-ci n ’ est pas très propice à communiquer directement
sur ses services. Cela lui permet
d’apporter de l’information sur les
réseaux sociaux, mais aussi d’être
reprise sur des blogs marketing
et donc, de développer sa visibilité. D ’ autres acteurs comme la
grande distribution pourraient
d’ici peu investir massivement
Pinterest (dont l’univers épuré,
comme celui d ’ Instagram, offre
davantage de visibilité au contenu
des marques). Ce media, venant
en relais de leur site Internet, leur
permettrait de créer des catalo-
gues plus attractifs, moins « commerciaux ». En revanche, il sera
plus difficile pour d’autres secteurs (comme les services), d ’ y
trouver leur place, en raison d’un
manque de matière graphique,
élément essentiel pour mettre en
relief une marque sur ces platesformes.
Se lancer dans le picture marketing implique toutefois de délimiter les contours d’une stratégie pertinente. Se contenter
de créer de l’interaction ne sert
pas les intérêts de la marque si
le contenu ne répond pas à des
objectifs définis au préalable. Les
images doivent servir les valeurs
et l’identité de la marque, apporter une valeur ajoutée - originalité, caractère exclusif… Les
« grandes » marques (Adidas,
Easyjet, Starbucks...) ont vite
compris l’intérêt qu’elles avaient
à se lancer dans ce nouveau
concept. Les autres ne vont pas
tarder à suivre. Les raisons ?
Les Facebook, Goggle, et autres
Pinterest ont intégré dans leurs
applications la notion de partage
de photos et de films.
La croissance exponentielle du
nombre d’utilisateurs de ces
sites ou applications ainsi que le
nombre d ’ échanges de photos,
est devenue un nouveau mode
de communication impliquant
de nouveaux comportements
(surtout pour les générations Y).
Désormais, on partage les
moments de sa vie sur les réseaux
sociaux, sans oublier l’aspect
ludique de l’exercice.
Qu ’ en est-il de l’engagement
commercial auprès des marques ?
Selon l’étude comparative BizRate
Insights réalisée en 2012, le lèchevitrine numérique fait la part
belle à Pinterest (70 % des utilisateurs déclarent y trouver l’inspiration pour leurs achats, contre
seulement 17 % sur Facebook).
Autrement dit, Facebook (et
son milliard d’internautes) peut
occulter la présence d ’ autres vecteurs de communication plus
performants où l’engagement des
clients potentiels peut être beaucoup plus fort. D ’ où, peut-être
l’intérêt de ne pas mettre tous ses
« followers » et autres fans dans le
même panier numérique.
Marianne Bourgeois
Anjou Eco est édité par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Maine-et-Loire - 8, boulevard du Roi René - CS 60626 - 49006 Angers cedex 01 - Tél. : 02 41 20 49 00 - Directeur
de la publication : Eric Groud - Rédacteur en chef : Alain Ratour - Secrétaire de rédaction : Dominique Gruson - Assistantes rédactrices : Isabelle Baudry et Nadège Lardier - A collaboré
à ce numéro : Marianne Bourgeois - Conception et coordination : Atmosphère 02 41 66 83 38 - Photographies : Alain Chudeau et CCI - Publicité : Maine Editions 02 43 24
23 42 - Impression et routage : Corlet Roto. Bimestriel (5 numéros par an : Janvier - Mars - Juin - Septembre - Novembre) - Tirage : 26 000 exemplaires. Dépôt légal : Mars 2013.
N° ISSN : 1959-5379 - Numéro : 3 E. Abonnement annuel : 15 E auprès de la CCI.
Publication en accès sur le site Internet de la CCI : www.maineetloire.cci.fr
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Anjou Eco - n°29 - Mars 2013
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Consommations mixtes gamme Outlander (L/100 km) : de 4,8 à 6,8. Émissions C02 (g/km) : de 128 à 157.
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