AvAntAge concurrentieL en MAine-et-Loire
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www.maineetloire.cci.fr Bimestriel - Mars 2013 - 3 Anjou Eco N° 29 Magazine économique de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Maine-et-Loire Photo : Pack’Réalisations – Beaucouzé Logistique Avantage concurrentiel En Maine-et-Loire P.38 Françoise Benhamou Plus on consomme de la culture, plus on entretient son goût P.4 Apprentissage. Tu m’impliques, j’apprends P.40 Gestion d’Actifs Transmission Optimisation Inter professionnalité Conseil en investissement Conseil patrimonial Audit Pour optimiser sa gestion de patrimoine… Leçon n°1 Choisir son conseiller Pour son indépendance, Son impartialité, Sa compétence Conseils en Ingénierie Patrimoniale Votre solution patrimoniale 11 rue des Arènes, 49100 ANGERS - Tél : 02 41 25 01 41 - www.financiereconseil.fr + Innovante + Intense Nouvelle Audi A3 Sportback avec écran 7’’ rétractable*. À essayer dès maintenant chez votre Partenaire Audi. 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C’est à elle que s’adresse la nouvelle Banque Publique d’Investissement, bras armé de la politique économique du Gouvernement. La BPI est désormais opérationnelle depuis son premier Conseil d’administration en février. Elle dispose sur cinq ans de 20 milliards d’euros pour les prêts, 12 milliards pour les garanties et 10 milliards pour les investissements en fonds propres. Ses interventions sont complémentaires de celles des banques. Grâce à elles, ces PME et ETI briseront-elles le plafond de verre qui les empêche de grandir ? Les « jeunes pépites » se révéleront-elles des trésors en valeur ajoutée et en création d’emplois ? Il est trop tôt pour le dire. Ce qui est certain c’est que, tout comme les filières, leurs besoins de financement sont très importants. Comme « le carburant fait défaut », les entreprises doivent saisir l’opportunité du lancement de la Banque Publique d’Investissement, mais aussi de l’existence d’autres dispositifs. Elles doivent profiter de taux d’intérêt au plus bas. La croissance reviendra comme le veut le cycle de l’économie. Nos chefs d’entreprises sont prêts à accompagner le retour d’une conjoncture plus favorable. Ils se sont donné les moyens de conserver, voire améliorer leur compétitivité. Et par tempérament, ils ont confiance et croient à l’avenir. Les CCI sont à leurs côtés pour être de véritables portes d’entrée à la Banque Publique d’Investissement. Eric Groud Président de la Chambre de commerce et d’industrie de Maine-et-Loire 16 Ligne directe 19 Regard Xavier Jardon - Borlis, Cholet 21 Regard Didier Benon Groupe Buroc-Agebois, Ecouflant 22 Ligne directe 23 Regard Nicolas Leray, Catherine Gandon UniMédia, Angers 24 Ligne directe 36 Entretien André Marcon, Président de CCI France 38 Enquête Logistique, avantage concurrentiel en Maine-et-Loire 40 Enquête Tu m’enseignes, je me souviens Tu m’impliques, j’apprends 44 Enquête Les Drives : l’autre façon de rouler au super… marché 49 Enquête Filières et tourisme d’affaires 54 Réglementation 56 Découverte Tourisme urbain le tourisme « urbi et orbi » Votre magazine en ligne www.anjoueco.fr Anjou Eco, c’est le bimestriel de référence sur la vie des entreprises, des territoires et de la CCI de Maine-et-Loire. C’est aussi le site Web www.anjoueco.fr qui met en ligne le magazine, des actualités inédites en provenance de la rédaction et des communiqués de presse. C’est également le fil Twitter http://twitter.com/#!/AnjouEco Retrouvez chaque mois l’actualité de la CCI de Maine-et-Loire sur la newsletter numérique « EssenCCIel ». www.maineetloire.cci.fr 62Transactions commerciales 60 Internet Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 3 DIXIT L ’ appréhension économique de la culture et le rapprochement a priori antinomique entre économie (raison) et culture (création) est apparu aux Etats-Unis dans les années 60, en France au début des années 80. Choix de politique culturelle, mécénat… font partie de cette économie culturelle. Pour en parler, Françoise Benhamou, économiste, professeur des universités et grande spécialiste de l ’ économie culturelle. françoise Benhamou économiste Plus on consomme de la culture, Economiste, professeur des Universités, chroniqueuse, spécialiste de l’économie de la culture et des médias. Membre du collège de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) et du Cercle des Economistes, présidente de l’ACEI (Association for Cultural Economics International), co-présidente du Conseil scientifique du LABEX Industries culturelles et création artistique. Membre de différents comités et conseils. 4 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 4 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 Dernières publications Benhamou F. et Cornu M. (dir.), « Le patrimoine culturel au risque de l’immatériel. Enjeux juridiques, culturels, économiques », L’Harmattan, 2011. Benhamou F. et Thesmar D., « Valoriser le patrimoine culturel de la France », Rapport pour le Conseil d’Analyse économique, Paris, La Documentation française, 2011. Benhamou F., « Economie du patrimoine culturel », Paris, La Découverte (Repères), 2012. www.maineetloire.cci.fr www.maineetloire.cci.fr Qu’entend-on par économie de la culture ? Françoise Benhamou. L ’ économie de la culture consiste en l ’ analyse économique de l ’ ensemble des secteurs culturels, dont les media et plus récemment, Internet. Comme tout autre domaine de l ’ économie appliquée, elle permet une analyse de l ’ emploi, de la consommation, de l ’ investissement… Il y a quelque temps encore, il existait une certaine réticence de la part du milieu culturel à prendre en compte la dimension économique de la culture. Aujourd ’ hui, au contraire, les artistes, les établissements culturels et autres acteurs de ce secteur mettent en avant leur dimension économique, pour justifier parfois leur demande de subventions. Budget, dynamiques économiques induites par la culture, accompagnement de l ’ emploi sont autant de sujets qui font désormais partie des réflexions de ces acteurs. Plus on consomme de la culture, plus on a envie d’y goûter. Est-ce votre avis ? Certainement. Cela a été démontré par des sociologues et des économistes qui évoquent à ce propos l ’ existence d ’ un phénomène d ’ addiction. Plus on consomme de la culture, plus on en entretient le goût. Les ins- chacun fait son choix. Il faut faire en sorte de créer les conditions pour susciter le désir. Ce n ’ est pas parce que l ’ on ira une seule fois au théâtre que l ’ on sera touché par la grâce, mais si l ’ expérience se renouvelle, cela peut créer un phénomène d ’ apprentissage, d ’ inclination pour la culture. Certaines études économiques justifient l’investissement culturel par l’idée que celui-ci a un effet multiplicateur sur les sommes investies. Qu’en pensez-vous ? Il faut être prudent avec ce raisonnement. Il est très compliqué d ’ évaluer les retombées économiques. A ce sujet, il sera intéressant de regarder « l ’ expérience de laboratoire » du Musée LouvreLens. Derrière ce projet culturel, il y a l ’ idée de revitaliser un territoire. Mais ce faisant, on met la culture en compétition avec d ’ autres investissements, sportifs, sociaux, de santé, de transports, etc. En d ’ autres termes, la question ne saurait conduire à se demander, pour Lens, ce qui, du stade Bollaert ou du LouvreLens, rapportera le plus. Une ville vit de l ’ équilibre et du développement harmonieux de ses équipements sportifs, culturels, sociaux. Les retombées d ’ un établissement culturel passent davantage par le changement Est-il, selon vous, raisonnable d’investir dans de grands projets culturels en temps de crise ? Même en temps de crise, il ne faut pas abandonner l ’ idée d ’ investir, que ce soit pour bâtir ou agrandir. Je reste cependant réservée sur certains projets en cours qui ne me semblent pas justifiés. Chaque projet doit être Cela permet de se prémunir du risque d ’ intrusion d ’ un mécène dans la politique de l ’ établissement. L ’ action de la Fondation Mécène & Loire est très intéressante car elle soutient des projets en amont desquels a été conduite une vraie réflexion, et qui présentent également, en nombre de cas, une dimension sociale. Le mécénat bénéficie d ’ avantages fiscaux importants sur lesquels « Une réflexion bien construite limite la possibilité de se tromper. » pensé dans une dimension sociétale, culturelle et économique. Une réflexion bien construite limite la possibilité de se tromper. Mais le premier objectif, en période de crise, reste de faire fonctionner l ’ existant, avant d ’ entreprendre de nouveaux travaux dans l ’ ignorance de notre capacité à dégager les moyens de leur fonctionnement. La Fondation Mécène & Loire, initiée par la CCI de Maine-etLoire, a apporté depuis 2007 son soutien à nombre de plus on entretient il aurait été difficile de revenir. Mais il pourrait être intéressant de faire une évaluation de ces avantages fiscaux et de mener une réflexion sur l ’ impact des diverses formes de mécénat. En France, le mécénat demeure peu développé car l ’ Etat est déjà très présent dans l ’ action culturelle, contrairement aux Etats-Unis. Le mécénat agit comme un effet de levier et contribue à concrétiser des projets partiellement financés par l ’ Etat, et réciproquement. Je le vois plus comme un complément que comme un substitut de l ’ action publique. L ’ Etat ne peut pas tout financer, le privé doit intervenir. Le mécénat vient renforcer l ’ action de l ’ Etat. Il est nécessaire de conserver cette complémentarité. Le « réflexe mécénat » pourrait être davantage développé. Mais cela reste toujours difficile dans un schéma où l ’ action publique est dominante, même si elle est en retrait aujourd ’ hui. son goût titutions ont un rôle central. Ce sont la famille, l ’ école, l ’ Etat, mais aussi les collectivités territoriales, en particulier les villes qui font aujourd ’ hui d ’ énormes efforts en matière d ’ offre culturelle. Plus l ’ offre est abondante, plus elle a de chance de trouver un public, même si la surabondance peut parfois créer un effet de concentration des consommations sur quelques biens parmi les plus promus. L ’ objectif est d ’ amorcer la pompe, de faciliter l ’ accès. Ensuite, www.maineetloire.cci.fr www.maineetloire.cci.fr d ’ image, à l ’ instar des villes désignées « capitales européennes de la culture ». Ces villes font, à cette occasion, un réel effort d ’ investissement comme c ’ est le cas pour Marseille, l ’ élue 2013, qui a entrepris d ’ importants travaux de rénovation du VieuxPort notamment. Leur image a été dépoussiérée, renouvelée. On mélange ainsi les effets d ’ un événement culturel et des investissements non liés directement à la culture, mais à l ’ aménagement urbain. projets. En 2012, sa pérennité a été mise en question du fait d’une éventuelle réforme du mécénat, réforme à laquelle Bercy a renoncé. Que pensez-vous du mécénat, de sa « mission » ? Il n ’ y a pas un mécénat, mais des mécénats, celui des entreprises et celui des particuliers. J ’ aime l ’ idée des fondations car il s ’ agit d ’ un ensemble de mécènes et non d ’ un seul. Propos recueillis par Marianne Bourgeois Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 5 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 5 ligne directe Echos Prodiat, contrat de professionnalisation sur mesure Prodiat d’Opcalia est un dispositif d’accompagnement renforcé des contrats de professionnalisation centré sur les besoins de l’entreprise. Il s’adresse à tout public désireux de trouver une solution à l’emploi par le biais d’un contrat de professionnalisation adapté à un métier précis. La personne a la garantie de valider ses acquis au terme de ce contrat et s’articule autour de six étapes distinctes. L’accompagnement complet et individualisé du binôme entreprise-salarié depuis l’expression des besoins à l’embauche définitive est assuré par la CCI de Maine-et-Loire, sélectionnée par Opcalia sur compétences et appel d’offres. www.cciformation49.fr Prise en charge 2013 par l’AGEFICE Le traitement des demandes de financement par l’AGEFICE pour 2013 a repris en janvier. Les actions de formation sont désormais prises en charge, par année civile, de la manière suivante : • 1 600 euros maximum par entreprise (et non par cotisant) pour les formations conduisant à une qualification officiellement reconnue • 700 euros maximum par cotisant pour les formations « obligatoires ». La liste définie par le Conseil d’Administration de l’Agéfice est accessible sur www.maineetloire.cci.fr - rubrique Formalités - Agéfice • 1 000 euros maximum par cotisant pour les autres formations. Information plus détaillée sur www.maineetloire.cci.fr CONTACT : Point Accueil Agéfice 02 41 20 49 54 FONGECIF et bilan de compétences Le FONGECIF renouvelle sa confiance à la CCI de Maine-et-Loire pour 2013. Il habilite les centres d’Angers, de Cholet et de Saumur à réaliser des bilans de compétences pour les salariés. Ce sont des outils d’aide à l’orientation et à la construction d’un projet professionnel. « Avant de prendre une décision pour votre carrière ou pour changer de voie, faites le point sur vos compétences, vos aspirations, vos points forts et vos points faibles ». www.cciformation49.fr/rubrique1806-Gerer-les-competences.html CONTACTS : Angers : Angélina Peltier -02 41 20 53 28 Saumur : Marietta Lucas - 02 41 83 53 55 Cholet : Sylvie Bailly -02 41 49 87 81 La CCI est également habilitée par les OPCA Unifaf, Fafiec, Fafsea, Uniformation, Anfh, Afdas, Faftt, Adefim, Agefice, Opca Defi, Fafcea... Formation Mieux connaître les gemmes à l’Institut de Bijouterie de Saumur Une convention de deux ans, reconductible, unit désormais le Laboratoire Français de Gemmologie (LFG) et l ’ Institut de Bijouterie de Saumur (IBS) depuis le 5 décembre. Des actions communes vont renforcer la professionnalisation et la qualification en gemmologie des apprenants des métiers de la bijouterie-joaillerie. Elles permettent également à l ’ IBS de rester en veille sur la gemmologie et les nouveaux traitements et procédés de synthèse des gemmes. Le partenariat portera, entre autres, sur les projets suivants : - la réalisation d ’ interventions à Saumur sur des thématiques gemmologiques par le LFG ; - l ’ accueil d ’ apprentis du Brevet Professionnel de Gemmologue de Saumur au sein du LFG pour une visite des locaux et une présentation des nouveaux matériels ; - l ’ accueil du formateur en gemmologie de l ’ IBS au LFG afin de réaliser une veille scientifique ; - l ’ invitation de la responsable de l ’ IBS et des formateurs à des conférences et des colloques organisés par le LFG. www.laboratoire-gemmologie.bjop.fr www.institutdebijouterie.fr Nouvelle formation CCI : CAP Maintenance de Bâtiments de Collectivités Une nouvelle formation dans le secteur bâtiment : Le CAP Maintenance de Bâtiments de Collectivités ouvrira à la rentrée prochaine à EurespaceFormation (Cholet). La formation peut être suivie en contrat d ’ apprentissage ou en contrat de professionnalisation. Elle formera des agents chargés de l ’ entretien, des réparations et de la maintenance des bâtiments gérés par des collectivités (communes, hôpitaux, entreprises, complexes touristiques...). Le titulaire de ce diplôme peut intervenir sur les structures fixes (gros et second œuvre), les structures mobiles (ouvertures, mobilier) et les réseaux et appareillages concernant la plomberie, le chauffage, l ’ électricité. CONTACT David Ferrand [email protected] 02 41 49 57 11 Nouveau titre de la CCI : responsable en production et maîtrise énergétique des installations industrielles La CCI de Maine-et-Loire vient de créer son premier titre professionnel, fruit de deux années de travail au sein de son secteur Industrie. Intitulé « Responsable en production et maîtrise énergétique des installations industrielles », il est reconnu au Répertoire national des certifications professionnelles (JO du 12 décembre 2012). Il s ’ effectuera dans le cadre du contrat de professionnalisation. Le démarrage est prévu en octobre avec 12 places. « La performance énergétique constitue un objectif prioritaire et stratégique pour les entreprises. C ’ est un gage de compétitivité dans le contexte économique et environnemental ». Les responsables formés sauront organiser et superviser l ’ ordonnancement, la planification et la gestion de production. Leur objectif sera aussi d ’ optimiser et coordonner les 6 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 flux de produits, les process de production et d ’ informations selon les besoins et les impératifs de coûts, délais et qualité. Leur souci constant sera la performance énergétique des installations industrielles» et la mise en place de systèmes de management de l ’ environnement et de l ’ énergie (Iso 14001 et 50001). Pratique, en prise directe avec l ’ évolution des attentes des professionnels, cette formation de niveau III s ’ adresse aux titulaires de diplômes BAC+2, de type DUT, BTS, DEUG. Elle concerne aussi les professionnels issus de la formation tout au long de la vie dont les jurys ont validé des modules dans le cadre de la VAE et qui s ’ insèrent dans le cursus. Le titre n ’ existe pour l ’ instant qu ’ au sein de l ’ Institut de formation industrielle d ’ Eurespace à Cholet. La CCI de Maine-et-Loire signera les diplômes obtenus sur son site choletais, mais aussi ceux d ’ autres CCI qui mettraient en place cette certification. CONTACT Amar Hadji 02 41 49 87 84 [email protected] www.maineetloire.cci.fr é intéress Rentabilit Conseil en immobilier d’entreprise Location-Vente - Bureaux - Locaux d’activités eur vestiss in it u d Entrepôts - Clés en main - Investissement Pro à vendre mercial : S R E ANG usage com pendant à n totalité. é d in le b u e 2 imme loué de 2500 m Belle visibilité. s. g nte. Parkin é intéressa Rentabilit ■ A louer Angers Coubertin 460 m2 divisibles de bureaux récents cloisonnés. NOUVEAU PROGRAMME Climatisation. Parkings couverts et extérieurs. 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ANGERS BEAUCOUZE ■ Locaux d’activités - Terrains - Commerces Contact Contact: :François-Marie François-MarieLabbé Labbé- 06 - 061111747459598686- [email protected] - [email protected] 41 bd Pierre de Coubertin - ANGERS - Tél. 02 41 37 07 47 - www.iel.fr 41 bd Pierre de Coubertin - ANGERS - Tél. 02 41 37 07 47 - www.iel.fr ligne directe Créations Echos Industrie « Le Carré 55 » affiche complet AB Plastic Récupération, recyclage, traitement, valorisation, transformation, redistribution de matières plastiques 42 rue Eugène Delacroix, Angers Gérant : Abdurrahman Sogut À Cholet, la pépinière d’entreprises « Le Carré 55 », ouverte l’an dernier, est désormais au complet. « C’est avant tout une vraie aventure humaine qui permet notamment aux chefs d’entreprises de rompre l’isolement, de gagner des facilités de travail, de regrouper sur une seule facture l’ensemble des coûts de fonctionnement », rappellent ses créateurs, François-Xavier Leclerc et Marc Atride. La structure abrite désormais, outre La Boîte de Prod (communication) et MA Consultant (financement d’entreprise) Christine Martin Conseil (courtage interbancaire), 3C Conseil RH (recrutement ), Kréacom Studio Graphique et l’avocat Alexandre Baumier. Une 5ème société devrait prochainement investir la dernière cellule. Les dirigeants du Carré 55 ont reçu le Trophée création lors des Trophées Choletais de l’économie 2012. Ateliers 23 Marquage publicitaire 7 rue des Frères Lumière, Durtal Gérant : Pierre Vacher 3D Ouest Découpage 4 Moc Souris, Champtoceaux Gérant : Erwan Baron GMEX France Réparation de machines et équipements mécaniques 18 route de Soucelles, Briollay Gérant : Emmanuel Valable Communication événementielle avec Ouest eMedia Presse Ouest eMedia Presse qui édite le mensuel « Angers Mag » et « Angers Mag Info » (en ligne) se diversifie en lançant une activité de communication événementielle, centrée sur l’organisation de débats, conférences et colloques, des animations orchestrées par ses journalistes. Elle propose aussi de prendre en charge les relations presse, l’édition et la gestion de contenus éditoriaux sur les magazines, tablettes numériques et sites web d’entreprises et collectivités, l’édition de magazines spécifiques en relation avec les événements qui lui sont confiés. Autre facette de cette nouvelle activité : Angers MAG, le Club « pour renforcer les liens entre la presse et l’entreprise, explique Yannick Sourisseau, directeur de publication et co-gérant de Ouest eMedia Presse, avec Yves Boiteau. www.angersmag.info Techfi Industrie Tôlerie industrielle et production de pièces mécaniques et structures métalliques, mécanique générale de précision 12 rue de Vouvray, Cholet Gérant : Maxence Parfait Atelier Métal Création (AMC) Serrurerie, métallerie et chaudronnerie, maintenance industrielle dans ces activités Les Halleberdières, Le Vieil-Baugé Gérant : Christophe Baussier City Panel lance le premier marché-test du numérique Technique Areas Etudes Angers Recherches, études et applications techniques dans les domaines des énergies, des fluides, des process et de l’acoustique dans le bâtiment et l’industrie ZA des Brunelleries, Bouchemaine Gérant : Frédéric Potereau L’Expertise indépendante 22 La Gourdonnière, Champtoceaux Conseil et expertise en technique du bâtiment, assistance et conseil en procédures civiles et judiciaires, conseil en rénovation énergétique, formation professionnelle Gérant : Thierry Roger ETI Environnement et Technologie Ingénierie géologique et géotechnique, hydraulique et environnement ZA La Planche Pellerin, Ecouflant Président : Rémy Brossard Urbaterra Conception et maîtrise d’œuvre en aménagements urbains et paysages 27 rue du Pont Barré, Saint Lambert-du-Lattay Gérant : Manuel Thebault Conseil d’entreprise Mickaël Pavaut Consulting Conseil et accompagnement en organisation, stratégie, gestion de projet, logistique, contrôle qualité, développement commercial, management, recrutement, formation La Petite Armoirie, Ecouflant Président : Mickaël Pavaut Les Tom Conseil et accompagnement dans la commercialisation de produits, développement de solutions informatiques de gestion, support autour des systèmes d’information 5 route de Briollay, Angers Gérant : Christophe Pacé Orbicole Conseil Conseil aux entreprises 28 boulevard Carnot, Angers Gérante : Marie-Béatrice Courlet de Vregille MLC RH Conseil et assistance en matière de ressources humaines Bois Lanfray, Lassé Gérant : Matthieu Le Conte Communication Welko Conseil en communication, création graphique, solutions web, édition 2 rue Joseph Fourier, Beaucouzé Gérant : Pierre Guérif Les Ducs d’Albe Péniche « Et plus que l’air marin... ». Lieu d ’ événementiel, espaces de réception Quai des Carmes, Angers Gérante : Murielle Cheftel Autres activités A2I Agence de travail temporaire 12 rue Volney, Saumur Gérant : Samuel Tual Anjou Alliance Sécurité 2 square La Fayette, Angers Gérant : Samir Mouassane La grande aventure d’Entreprendre ! © Subbotina Anna City Panel propose aux professionnels du web un service inédit d’évaluation de leurs futurs produits et services connectés. Un développement d’application mobile pour smartphones ? Un concept de site innovant ? Un test grandeur nature de nouveaux objets connectés ? La richesse et la fiabilité des résultats sont assurées par un panel d’utilisateurs-testeurs uniques en France pour leur représentativité au plan national : les habitants d’Angers. City Panel répond ainsi aux interrogations des développeurs web, responsables marketingdéveloppement et chefs d’entreprises dès la phase de développement ou de pré-lancement. Objectif : garantir, avant même la mise sur le marché, l’adéquation de l’offre avec les attentes du grand public en termes de fonctionnalités, ergonomie, design, voire tarification. Services aux entreprises La Grande aventure Vous souhaitez devenir entrepreneur ? Prenez le départ de « la grande aventure d ’ entreprendre » avec la CCI. Cap n°1 : l ’ échange avec des chefs d ’ entreprise prêts à partager leur passion. Ces rencontres ont lieu le premier lundi de chaque mois (sauf vacances 8 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 scolaires) à 18h45. Les porteurs de projets, au nombre de 20 à 30, sont accueillis au siège de la CCI à Angers, au Centre de services de Cholet et à celui de Saumur. Plusieurs clubs d ’ entreprises (ACEC, CIDES, ACREA), sont impliqués dans cette opération. Le 3 décembre, près de 30 porteurs de projets ont participé à la soirée de lancement. Trois chefs d ’ entreprises se sont prêtés au jeu des questions/réponses dans une ambiance détendue et conviviale : Eric Grelier, président de la Commission Entrepreneuriat de la CCI, à l ’ origine de cette initiative dans un esprit « entrepreneur militant », Pierre Rochouane, élu CCI, et Guillaume Houssay, lauréat du grand prix Challenge des Espoirs de l ’ Economie Locale. Plusieurs porteurs de projet se sont lancés au 1er janvier. D ’ autres sont suivis par les conseillers création de la CCI. CONTACT Gaëlle Erissé : 02 41 83 53 61 [email protected] www.maineetloire.cci.fr Aménagement Urbanisme commercial Echos Bourg Joli, nouvelle zone de la ComCom du Loir La commercialisation de la nouvelle zone d ’ activités du Bourg Joli, en bordure de la RD 323 à Corzé se déroule de manière satisfaisante. Cinq lots sur huit ont déjà été cédés à des entreprises à caractère artisanal dans les secteurs de la plomberie-chauffage, de la domotique, de la couverture, des travaux publics et du lavage automobile. Le promoteur de la zone, la Communauté de communes du Loir, a créé en Bienvenue à Baugé-en-Anjou Le 1er janvier 2013 est née officiellement la commune de Baugé-en-Anjou. Celleci compte près de 6 400 habitants, ce qui la place au 15ème rang des communes du département. L ’ initiative de ce projet a été portée par les maires des communes de Baugé, Le VieilBaugé, Saint Martin d ’ Arcé, Pontigné et Montpollin. Philippe Chalopin, ancien maire de Baugé, a été élu premier maire de Baugé-enAnjou. Les enjeux de cette nouvelle commune : être une collectivité rurale plus dynamique, plus attractive et mieux reconnue dans tous les domaines, porter des projets communs qui ne seraient pas possibles individuellement, respecter une représentation www.maineetloire.cci.fr équitable des communes fondatrices au sein de la commune nouvelle, assurer une égalité de traitement entre les habitants des communes déléguées, avec pour ambition collective « d ’ offrir à chaque habitant la même qualité de services et de donner à nos communes de vraies perspectives de développement ». Comme le souligne Philippe Chalopin, « ce projet n ’ est pas le projet d ’ un seul homme mais celui d ’ une équipe. Seul on va plus vite, mais à plusieurs on va certainement beaucoup plus loin ». Afin d ’ identifier Baugé-enAnjou, d ’ avoir une référence commune, un logo fédérateur a été créé pour ce nouveau territoire. www.baugeenanjou.fr vingt ans trois zones d ’ activités économiques, quatre zones artisanales, un Anjou Actiparc développé avec le Conseil général et un Parc d ’ Activités à proximité de l ’ aéroport avec Angers Loire Métropole. Plusieurs ateliers-relais sont libres, leurs locataires ayant choisi d ’ investir : deux à Seiches sur le Loir (350 m² et 250 m²), un à Cornilléles-Caves (100 m²) et à Jarzé (600 m²). Des terrains restent également disponibles (outre ceux du Bourg Joli) : trois à Jarzé, six hectares à l ’ Anjou Actiparc de la Guittière et douze sur la ZA de la Suzerolle à Seiches-sur-le-Loir. « Feu vert » pour la zone économique de Méron En 2009, la commercialisation de la zone industrielle de Méron avait été interrompue en raison d ’ exigences environnementales. Début janvier, une alternative a été trouvée, permettant de poursuivre le développement et l ’ industrialisation de cette zone, tout en préservant l ’ environnement. Aujourd ’ hui, la commercialisation des 42 hectares cessibles peut reprendre. Certaines entreprises ont saisi ce « feu vert » sans attendre : la société Denkavit, spécialisée dans la production d ’ aliments de haute qualité pour jeunes animaux va s ’ agrandir. L ’ entreprise est habituée aux exigences écologiques de la zone de Méron. Elle a déjà protégé une partie des terrains achetés à Montreuil-Bellay. Autre projet d ’ extension, celui de la société Veg ’ Extra, prestataire de services en extractions de produits végétaux. « Ce projet d ’ extension de 1 000 m2 fera sortir de terre, d ’ ici huit mois, un bâtiment de production et une zone de laboratoire. Le permis de construire a été déposé. Restent les formalités administratives pour un projet dont le coût sera supérieur à 3 millions d ’ euros », comme l ’ explique Lionel Fleutry, Président de Veg ’ Extra. Elaboration d’un document d’aménagement commercial à l’échelle du Pays Loire Angers Le Pays Loire Angers a décidé, dans la continuité du SCOT (Schéma de Cohérence Territoriale), d’engager la réalisation d’un DAC (Document d’Aménagement Commercial). Ce Document constituera un support de référence en matière de localisation préférentielle des commerces (en réponse aux exigences d’aménagement du territoire). Le travail de diagnostic préalable a été confié à l’Agence d’Urbanisme (AURA) et à la CCI de Maine-et-Loire. Une phase d’information et de consultation sera réalisée auprès des acteurs économiques durant le premier semestre 2013. CONTACT : Philippe Aurégan 02 41 20 49 01 [email protected] Naissance d’une nouvelle commune : Chemillé-Melay Fruit du rapprochement de Chemillé et de Melay, la nouvelle commune de ChemilléMelay a vu le jour le 1er janvier. Michel Mignard (ancien maire de Chemillé et maire de la commune déléguée de Chemillé) est devenu le premier édile de cette collectivité de 8 873 habitants. Entre autres enjeux et objectifs, constituer un pôle fort et attractif entre Angers et Cholet, concilier proximité, mutualisation et rationalisation des services, bâtir un territoire cohérent, garantir la vie et l’identité des communes fondatrices, harmoniser les contributions finançant les services. Distré : ZAP et zones La proximité de Saumur exerce une pression forte sur Distré. Les deux communes ont des rues en commun... La consommation foncière par des projets résidentiels ou des zones d’activités faisait peser le risque de la disparition de l’agriculture. Le maire, Eric Touron, a trouvé une solution originale pour économiser les terres sans entraver la vie économique : la commune compte trois zones d’activités, dont celle du Champ Blanchard avec 50 hectares. « La création d’une Zone agricole protégée a été l’instrument juridique retenu pour atteindre cet objectif. Il s’agit de la 5ème ZAP de France pour le moment et de la première dans les Pays de la Loire. Nous avions imaginé une ZAP intercommunale, mais les communes voisines ont choisi d’autres démarches ». Les secteurs exposés à l’urbanisation et classés AOC ont été recensés avec les agriculteurs de la commune. A la demande du sous-préfet, les « dents creuses » ont été comblées pour obtenir un ensemble homogène de 600 ha. « Pour ménager l’avenir de la zone du Champ Blanchard, le conseil municipal a voté une extension possible de 10 ha ». Cette démarche de développement durable va être retranscrite dans le Plan Local d’Urbanisme. Le règlement des zones d’activité prévoira la mutualisation des parkings et la construction sur deux niveaux. Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 9 ligne directe Echos Cut West se diversifie Cut West, (Cholet), dirigée par Jean-Claude Brin depuis 10 ans, est spécialiste de la découpe à façon pour tous types de matériaux (sauf l’acier). Pour accroître sa productivité et offrir d’autres services de découpe, elle acquiert de nouvelles machines et va se diversifier dans la vente de machines de découpe. Elle vient de créer un partenariat avec deux autres sociétés (D3G et Zipor) du même secteur pour répondre à toutes demandes en matière de découpe grâce à leurs savoirfaire complémentaires : fabrication de machines spéciales (D3G) et fabricant de machines standard (Zipor). Cut West emploie 4 salariés. www.cut-west.com comM2M et la 4G David Talon, fondateur de comM2M, installée à la Pépinière d’entreprises du Saumurois, propose depuis quelques mois des routeurs et passerelles 4G. Ces systèmes permettent de raccorder les équipements industriels Séries ou IP au réseau de téléphonie mobile. La société travaille principalement avec le monde professionnel. Elle propose des services et des produits industriels de communication sans fil destinés au marché du Machine to Machine : de la collecte d’informations technique, à la prise de main à distance, la remontée d’alarme, la gestion d’équipements industriels distants (panneaux photovoltaïques, chaufferie…), mise à jour de programme, vidéo surveillance. .. www.comM2M.fr Nouveau concept Eram Le groupe familial Eram dont le siège est à Saint PierreMontlimart a inauguré un nouveau concept à Paris. La façade contraste avec la sobriété de l’intérieur : « murs blancs, style usine, plafond nu, présentoirs bruts, sols sombres, tables basses, zones d’essayage très « années 60 », mélange de boutique d’usine et de lieu vintage ». L’idée est de « starifier l’accessoire », un segment qu’Eram cherche à renforcer depuis trois ans. L’autre boutique test se trouve à Bordeaux. L’enseigne compte 400 magasins dont 357 en France pour un CA de 210 millions d’euros. Le groupe dépasse 1,2 milliard de chiffre d’affaires. Il possède également Tati, Fabio Lucci, Bocage, Heyraud, Gémo ou encore TBS. Commerce Au cœur de la Cité historique, l’art s’expose Patrick Simon est un esthète passionné de la Chine en particulier, de l ’ Asie plus généralement. C ’ est au cœur de la Cité historique, près du Château d ’ Angers que l ’ antiquaire, après avoir quitté la rue Toussaint, a élu domicile et y a installé « Dynasties Chine ». Dans ce vaste espace lumineux, Patrick Simon a exaucé l ’ un de ses rêves : ouvrir une galerie d ’ art. « Ce lieu est très beau. Il se prêtait complètement au concept d ’ une galerie ». Féru d ’ art asiatique mais amateur d ’ art protéiforme, Patrick Simon organise des expositions temporaires qui ne sont pas exclusivement axées sur la Chine. « La Galerie exposera des artistes, mais aussi des mobiliers contemporains haut de gamme, des céramistes, des photographes...». Le sinophile reviendra aussi sur ses premières amours, la Chine, en exposant des œuvres inédites. « Restées confidentielles et secrètes pendant des années, des œuvres produites lors de la Révolution culturelle chinoise commencent à sortir du pays ». La Cité accueille d ’ autres galeries et pourrait prochainement devenir le quartier angevin des galeristes. « Je fais partie d ’ une association, « les Amis de la Cité » dont un des souhaits est de faire revivre ce quartier ». www.dynastieschine.fr « Vintage People » : c’était mieux avant ! Les établissements choletais à 360° sur Google avec « Visite virtuelle Cholet » Une trentaine de professionnels du grand Choletais proposent des visites de leur établissement sur Google. Un service qui s ’ appuie sur la même technologie que Street View et sur un réseau de photographes agréés. « Les visites virtuelles sont réalisées sur le même principe que les photographies de rues à 360°. Elles permettent de faire découvrir de façon dynamique l ’ intérieur d ’ un commerce, d ’ un hôtel, d ’ une chambre d ’ hôtes, ... Le déplacement se fait en cliquant sur les flèches blanches... », explique MarieCatherine Ménard, créatrice de « Visite Virtuelle Cholet ». Cette ancienne commerçante choletaise couvre une zone d ’ exclusivité de 45 km autour de la ville. « Après un shooting d ’ environ 2 heures, les photos haute définition sont téléchargées sur le serveur de Google. Les vues intérieures sont ensuite visibles sur Google recherche, Google Map ’ s, Google Street-View, les sites web et réseaux sociaux de l ’ entreprise... mais aussi sur Smartphones, écrans tactiles… Le service comprend en plus 10 clichés qui peuvent être intégrés sur la page Google local. Ce service s ’ adresse à tous les professionnels ainsi qu ’ aux collectivités et acteurs du tourisme. www.visite-virtuelle-cholet.com « Le téléphone Princess fut un must have des années 60. Introduit aux USA par Bell System en 1959, ce fut le premier modèle à boitier compact avec un cadran lumineux ! Ce téléphone, Vintage People le réédite, rien que pour vous ». Passionnée des années 50 à 80, Christine Tarbis a créé une boutique en ligne d ’ objets et de mobiliers fun et vintage, au charme délicieusement suranné. « L ’ idée est de proposer des rééditions de mobi- 10 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 lier et d ’ objets populaires de ces décennies dont on redécouvre aujourd ’ hui toute l ’ inventivité et la gaieté ». Le site propose trois espaces. La galerie où est exposé le mobilier issu des suggestions des internautes émises sur le blog. « S ’ il est plébiscité par les votes de nos « Vintage people », il sera mis en vente dans la fabrique et dès le minimum de pièces en commande atteint, la fabrication est lancée ». L ’ espace « séries limitées » propose des pièces d ’ époque, authentiques (séries de 3 à 20 pièces maximum). Enfin, la boutique vous ouvre ses portes avec ses objets et accessoires vintage réédités ou anciens. « Tous nos meubles sont fabriqués artisanalement dans des ateliers/usines en Inde. Notre souhait est de reproduire ces meubles et objets « dans leur jus » avec cet aspect brocante ». www.vintagepeople.com www.maineetloire.cci.fr tourisme Echos Anjou Vélo Vintage est de retour La 3ème édition d ’ Anjou Vélo Vintage aura lieu les 22 et 23 juin. Cet événement unique a été imaginé et organisé par le Conseil général de Maine-et- Loire. En guise de prologue, « La Rétro 1903, l ’ étape des champions de légende » célébrera la 100e édition du Tour de France, samedi 22 juin au départ d ’ Angers. Ce même jour, la place du Chardonnet à Saumur accueillera (sur réservation) une soirée Vintage avec « jazz, swing et fines bulles pour vous transporter dans l ’ ambiance des années 30 ». La précédente édition d ’ Anjou Vélo Vintage avait réuni 1 400 participants sur les routes de l ’ Anjou, le 24 juin. Treize nationalités et 66 départements étaient représentés. Tout au long du week-end, plus de 10 000 visiteurs avaient été accueillis sur le village de l ’ Anjou Vélo Vintage, à Saumur. www.anjou-velo-vintage.com Le Château de Verrières accroche une « 6ème étoile » Qui ne connait TripAdvisor, présenté comme « le plus grand site de voyage au monde ». Depuis dix ans, le Travellers ’ Choice Awards de TripAdvisor distingue les meilleurs hôtels à travers le monde dans plusieurs catégories. A la différence des autres prix plus académiques décernés dans l ’ univers de l ’ hôtellerie, les lauréats du Travellers ’ Choice sont déterminés par les millions de lettres de château (*) numériques de voyageurs du monde entier. En 2012, le Château-hôtel de Verrières à Saumur avait été classé 7ème au top 25 des meilleurs hôtels français (tout juste derrière l ’ hôtel Fouquet ’ s Barrière à Paris), par le site TripAdvisor. Cette année, l ’ établissement hôtelier – classé 5 étoiles depuis octobre 2012 – vient d ’ être classé, par ce même site, 4ème dans la catégorie « Petits hôtels France » du palmarès 2013 des hôtels, accrochant une « 6ème étoile », celle de la reconnaissance de ses clients. « Le profil de notre établissement est atypique et suscite l ’ intérêt : nous faisons partie des trois plus petits hôtels 5 * parmi les 254 existant en France. A la fois un hôtel de charme et de luxe, non un palace ». Comme l ’ explique Thierry Auger, propriétaire-gérant, « TripAdvisor est une importante source d ’ affaires. Certains de nos clients, américains, australiens traversent le monde pour venir directement chez nous, à Saumur ! ». Ces lauriers sont très porteurs pour le secteur hôtelier même Giffard, by night l ’ arrêt. « Nous avons fait appel à un scénographe, Anthony Hamon et à une sonographe de Cholet, Cécile Liège. Le travail effectué par l ’ un et l ’ autre a été remarquable de qualité. Les sons de la chaîne d ’ embouteillage ont tous été enregistrés isolément. De petites lumières s ’ allument au fur et à mesure de l ’ avancement du processus. Dans la salle de macération, d ’ autres sons ont été reproduits : lorsque l ’ on verse les fruits dans les cuves, le bruit du goutte-à-goutte, des petites bulles qui remontent. Une Faire découvrir une entreprise, sous un autre jour, un autre éclairage… celui de la nuit, une idée lumineuse qu ’ ont mis en application depuis novembre dernier, Edith Giffard et son frère Bruno, co-dirigeants de la société familiale Giffard - producteur de liqueurs, crèmes de fruits – située à Avrillé. Idée lumineuse, certes mais restait à trouver comment reproduire le soir les bruits et sons lorsque les unités de production sont à www.maineetloire.cci.fr si « cela met la barre très haute et nous oblige à ne jamais décevoir. Nous pourrons mesurer l ’ impact de cette reconnaissance à la saison prochaine ». www.chateau-verrieres.com (*) Une lettre de château s’envoie après un séjour chez des hôtes pour les remercier. voix off explique les différentes phases du processus ». Comme l ’ explique Edith Giffard, ces visites s ’ adressent aux groupes et aux entreprises. « Après un séminaire, il est agréable de terminer la journée de la sorte ». Les visites nocturnes sensorielles se déroulent jusqu ’ en mars. Passée cette période, les jours rallongent empêchant l ’ obscurité complète en fin de journée. A quand les visites nocturnes sonores ET olfactives ? « Pourquoi pas ». www.giffard.com Centre de congrès Le futur Centre de congrès d’Angers pourrait voir le jour en 2016 ou 2017. Deux équipes ont été retenues pour sa conception à la suite d’un appel à projets européen. Elles sont emmenées par des architectes mondialement reconnus : Kengo Kuma (Quillé construction) qui compte l’architecte angevin Frédéric Rolland à ses côtés et Rudy Ricciotti (Impresa Pizzarotti). Les équipes disposent de quelques mois avant de rendre leur copie. « L’Envol » et « La vague gourmande » restaurants d’aéroports Le restaurant d’Angers Loire aéroport a été repris début février par Eric Praud et Patrik Wahlin. « L’Envol », situé près de la tour de contrôle, propose une restauration de type bistrot, le midi du mardi au dimanche, pour tout public. L’établissement dispose d’une salle de séminaire avec vue sur la piste de l’aéroport. Les deux associés ont transféré par ailleurs sur le site l’activité traiteur qu’ils ont créée aux Rairies, sous le nom de « Praud et Wahlin Traiteur ». En bordure d’un autre aérodrome, celui du Pontreau à Cholet, Thierry, professionnel depuis 28 ans, et Béatrice Houlné ont repris fin 2012 le restaurant « La vague gourmande ». Une enseigne tout à fait appropriée pour cet établissement, ouvert semaine et weekend, qui met en avant fruits de mer et poissons dans une carte diversifiée. www.praud-wahlin.fr www.vaguegourmande.fr Cheffes-sur-Sarthe : nouvelle ère pour la halte nautique « Cheffes et sa halte nautique font office de portes d’entrée vers la vallée de la Sarthe’’, confie Cécile Coyez, directrice de la Maison des services du Pays des Vallées d’Anjou. ‘’Ces dernières années, les demandes de stationnement ont tellement augmenté qu’il a fallu envisager l’amélioration de la halte. » Sous maîtrise d’ouvrage de la Com Com de Loir-et-Sarthe et l’aide importante de la Région, les aménagements ont débuté pour livraison cette année. Un premier ponton de douze emplacements sera consacré aux stationnements longue durée. Un autre de cinq emplacements sera destiné aux stationnements occasionnels. Un service de location de pédalos et de bateaux électriques sera mis en place. D’autres services verront le jour (kiosque d’informations touristiques, sentier de rive). Source : Le Fil des Territoires Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 11 ligne directe Echos Lybernet Assurances investit Gare + Lybernet Assurances s’installera mi-2014 sur 3 000 m² de Linéo, le premier immeuble de bureaux de la zone Gare + à Angers. Une soixantaine d’emplois sont prévus. L’entreprise est une filiale du groupe Covéa (MAAF, MMA, GMF), leader en France sur le marché des assurances de biens et responsabilité. Elle commercialise des produits d’assurance auto, habitation, camping-car, santé chien et chat, sous sa marque et sous marques partenaires. La distribution d’assurance se passe à distance via Internet et téléphone. Lybernet Assurances possède un centre de contacts place de la Gare à Angers avec 80 collaborateurs. www.lybernet.fr Micro Concept héberge vos données Micro Concept (Angers) élargit ses services en proposant l’hébergement et la protection de données. Elle propose une sauvegarde externalisée, en ligne sur des serveurs FTP sécurisées, en garantissant la restitution des données en un minimum de temps en cas de pertes. La société veille également au bon fonctionnement de leurs installations et au cryptage de toutes les données ce qui assure d’une parfaite confidentialité. Le paramétrage des sauvegardes et des archives se fait de façon journalière, hebdomadaire ou mensuelle. Micro Concept privilégie le développement local et s’assure que les données de ses clients restent sous la protection du droit privé français. www.micro-concept.com LCL ouvre une agence entreprise à Cholet LCL ouvre une agence entreprise à Cholet avec deux chargés d’affaires entreprises LCL. Sous la responsabilité de Thibault Solelis, directeur du Centre d’Affaires LCL Entreprises Anjou Maine, son objectif est de « faciliter la proximité avec les clients et les prospects du sud du Maine-et-Loire et du nord des Deux Sèvres, et ainsi renforcer sa qualité de service ». Le Centre d’Affaires est désormais implanté à Angers, au Mans et à Cholet. Il compte 11 collaborateurs et près de 700 entreprises clientes en Maine-etLoire, Sarthe et Mayenne. Dédié aux entreprises dont le CA est supérieur ou égal à 5 M€e, il met à leur disposition des experts en « haut de bilan », « international », « flux » et « activités de marché ». Services aux entreprises Rencontres de la Maintenance du Maine-et-Loire sur sites industriels et tertiaires Le 12 avril, l ’ Association Maintepro organise ses « Rencontres de la Maintenance du Maine-et-Loire, sur Sites Industriels et Tertiaires » au Parc des Expositions d ’ Angers. Il s ’ agit de la seule manifestation départementale destinée au monde de la maintenance des bâtiments. Deux cents responsables de services généraux, de maintenance immobilière, industriels et tertiaires sont attendus. Cette rencontre permettra l´échange d ’ informations et d ’ expériences, la présentation de nouveautés (réglementations....). Des « conférences flash » de 8 minutes seront organisées le matin sur des sujets d´actualités, voire anticipateurs. Après le déjeuner, les visiteurs pourront rencontrer sur leurs stands les 26 adhérents de l ’ association, entreprises et sociétés de services en maintenance de toutes tailles. Maintepro, créée il y 12 ans et présidée par Yannis Borjon-Piron, réunit plus de 600 compétences dans une structure multiservices. Lieu d ’ échange de bonnes pratiques, Maintepro est aussi devenue un groupement d ’ entreprises et de services, interlocuteur unique des responsables de maintenance et de services immobiliers et industriels. www.maintepro.fr Acéos, connecteur d’intérêts pour les TPE-PME HortiTrace gère les mouvements des emballages A Beaucouzé, HortiTrace est une société de service de gestion des emballages. En 2012, elle a géré plus de 110 000 rolls (charriots) pour une cinquantaine de clients producteurs et grossistes. « Nous venons de renforcer notre infrastructure logistique de transporteurs et de dépôts pour une couverture nationale plus efficace. Nous pouvons adresser des rapports de collecte aux expéditeurs sous 24h afin de rendre toujours visible les retours de rolls ». Un service de relocalisation mutualisée des matériels permet aux expéditeurs de récupérer rapidement leurs matériels sur le dépôt le plus proche de leur entreprise. Ils peuvent même être livrés sur leur site, quelle que soit la région d’expédition des rolls. Autre nouveauté : « HortiTrace DATAservice » accessible via Internet, qui rend le client « jardinerie » autonome dans la saisie de ses mouvements (entrées/sorties), la consultation de son compte et sa production de rapports. Ce service permet aux jardineries de gérer les mouvements d’emballages avec leurs fournisseurs. Le groupe Truffaut a intégré DATAservice dans ses magasins. CONTACTS Jouer collectif pour que les intérêts particuliers servent le bien commun, c’est l’intelligence économique façon Acéos. Fondée par Gaëtan L’Honnen, en 2009, l’entreprise nantaise est un groupement de TPE et de PME. L’idée : « faire bénéficier les petites entreprises des mêmes avantages que les grands groupes ». Premier levier d’action : « Acéos Economies ». Ce groupement d’achats permet aux adhérents de profiter d’un très large panel de produits négociés à des tarifs « grands comptes ». 2ème levier : « Acéos Motivation ». Les salariés des PME adhérentes bénéficient des mêmes avantages que ceux qui ont accès aux CE (tickets restaurant, chèquescadeaux…). Dernier levier d’action : « Acéos Business », 12 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 un réseau d’affaire permettant aux dirigeants (membres et prospects) d’échanger via des rencontres régulières. Présente dans 30 départements, Acéos compte 1 100 entreprises adhérentes. Elle a commencé à s’implanter dans le Maine-et-Loire en fin d’année dernière. « Nous présentons le concept sous forme de rencontres « petits déjeuners ». Chaque entreprise se présente avant un échange informel. Les réseaux sur Cholet et Angers sont déjà actifs. Les rencontres à Cholet ont rassemblé une trentaine de dirigeants, une quarantaine sur Angers. L’objectif est de parvenir, d’ici fin 2013, à réunir lors de ces réunions 50 dirigeants sur Cholet, 80 sur Angers ». Contact CCI49 : Dominique Gruson Tél. : 02 41 20 54 04 [email protected] à LOUER à St-Sylvain d’Anjou, bâtiment industriel 1 369 m2 dont 263 m2 bureaux sanitaire chauffage gaz. Isolé. Sur terrain de 4 494 m2. Portail électrique, plafond isophonique sur 325 m2. Contact : 03 36 18 16 34 [email protected] à VENDRE fonds de commerce « Alex Soins » - équipement premiers secours – St-Martin du Bois. Prix : 18 000 euros. Contact : 06 21 09 08 68 www.aceos.fr www.maineetloire.cci.fr Regard Agnès Corbin Actrade, Jallais Pour le meilleur et pour le pis Forte de 20 ans d ’ expérience auprès de distributeurs et éleveurs laitiers, Agnès Corbin a créé en 2008 une société dédiée à l ’ environnement de la vache laitière : Actrade. ACTRADE La Bretêche 49510 Jallais Tél. : 09 63 46 13 88 www.actrade.fr Activité principale Grossiste développeur de solutions originales d’hygiène à la ferme laitière dirigeantE Agnès Corbin Effectif 5 salariés C.A 685 000 € www.maineetloire.cci.fr D ire que les débuts de l ’ aventure ont été difficiles est un euphémisme. « Dix mois après avoir créé Actrade, l ’ un des clients qui assurait 60 % de l ’ activité de la société a déposé le bilan ». Deuxième coup porté en mai 2009 : la crise du prix du lait dont les effets se sont rapidement fait sentir sur l ’ activité de l ’ entreprise. « Entre fin 2008 et début 2010, nous avons vécu deux crises, c ’ est beaucoup pour une jeune entreprise ». Fin 2010, le C.A reprend quelques couleurs et retrouve son niveau de 2008. Cinq ans après sa création, Actrade tient plus que jamais sur ses quatre pattes, grâce à l ’ allant et la détermination de sa gérante et de ses collaborateurs. Celui qui n ’ avance pas, recule. Tel pourrait être le credo d ’ Agnès Corbin qui déploie force et énergie pour développer de nouveaux produits, étendre son maillage de distributeurs sur l ’ ensemble du territoire national, rechercher une unité de production locale susceptible de fabriquer ses propres produits, prospecter de nouveaux marchés. Toujours en quête de solutions novatrices, Actrade a mis au point des produits à base d ’ huiles essentielles destinés au soin de la mamelle de la vache. « C ’ est un produit complexe à élaborer. Le partenaire capable de le fabriquer dans les conditions optimales n ’ a pas encore été trouvé. Loin de nous l ’ idée d ’ abandonner car il y a une vraie demande sur ce produit ». Pour Agnès Corbin, l ’ investissement en R&D est essentiel. « Développer nos produits permet à terme de constituer notre propre gamme, voire de la faire breveter, de maîtriser le volet sécuritaire, de garantir notre indépendance à l ’ égard des fournisseurs et, bien sûr, de développer nos ventes ». En septembre 2012, OSEO a accordé à Actrade une subvention pour le développement d ’ un produit destiné à l ’ hygiène des pattes de vaches. « Cet accompagnement crédibilise d ’ autant plus notre démarche ». Agnès Corbin attend beaucoup de ce projet, dont, pourquoi pas, son éligibilité à l ’ Innov ’ Space en septembre prochain (distinction remise lors du SPACE, l ’ un des plus importants salons professionnels). « Recevoir cette récompense équivaut à un « Award ». C ’ est un formidable accélérateur. L ’ impact est énorme grâce au relais de la presse spécialisée ». Se positionner à l’international Dans un autre registre, l ’ entreprise a mis en place des procédures de certification ISO. « Ayant d ’ autres priorités, nous n ’ avons pas encore sollicité notre certification. Mais, au quotidien, certaines procédures sont déjà effectives (uniformisation des documents, refonte des supports de communication …) ». Depuis sa création, l ’ entreprise a su conforter son maillage au niveau national (surtout dans les régions à forte densité laitière). « Nous accordons beaucoup d ’ importance à la qualité des relations humaines, tant avec nos distributeurs, qu ’ auprès de nos partenaires fournisseurs ». Actrade a su également asseoir sa présence à l ’ international. « Sous l ’ égide d ’ Ubifrance, nous avons prospecté, fin 2012, le marché italien. L ’ intérêt de quatre prospects sera prochainement suivi d’effets ». Grâce aux contacts pris lors des éditions du SPACE, le carnet d ’ adresses d ’ Agnès Corbin s ’ étoffe : Espagne, Maghreb, Afrique… « La Russie et l ’ Iran sont des contacts sérieux. Pour l ’ instant, nous n ’ avons pas la capacité de l ’ exploiter, mais il est intéressant de rester en veille sur des salons à visée internationale, de communiquer par voie de presse pour montrer notre présence ». Fin 2012, le CA d ’ Actrade s ’ élevait à 685 000 €. « Malgré les deux « crises », nous sommes globalement satisfaits. En 2013, nous envisageons d ’ atteindre le million ». Bilan ? « Très positif. Travailler en équipe et non plus seule, comme au début, a structuré l ’ entreprise. La qualité du lien humain est essentielle. Elle permet de partager les idées, les difficultés, les projets. Aujourd ’ hui, la première marche a été montée. Reste la deuxième : consolider notre présence à l ’ export, continuer à développer de nouveaux produits, trouver de nouveaux partenaires ». Souhaitons à Agnès Corbin de boire bientôt du petit lait. Marianne Bourgeois Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 13 ligne directe Echos Mediapilote se développe à Poitiers Après Angers, Laval, Le Mans, Cholet, Rennes et Vannes, Mediapilote, agence conseil en communication & digital, poursuit son développement à l’Ouest. Elle a repris M Communication (Poitiers) qui compte parmi ses clients le Conseil Régional Poitou-Charentes, la Caveb (Coopérative aux services des producteurs de viande bovine), le SIEDS (Syndicat intercommunal énergie des Deux-Sèvres) ou la SVEP (Société de Viandes des Éleveurs de Parthenay). « Il s’agit d’une fusion naturelle de la «petite agence» née à Parthenay il y a 6 ans, explique Yann Montero, son fondateur et gérant. Mon associé et moi venions de nous séparer. La rencontre avec Mediapilote est arrivée à ce moment charnière». L’objectif de Pierre Rochouane et Thierry Duchon, respectivement président du directoire et président du conseil de surveillance de Mediapilote, est de développer le réseau pour apporter un réel service de proximité et une connaissance terrain très fine à ses clients. « Nous souhaitons être présents d’ici à fin 2013 dans 10 villes de l’Ouest. La Vendée, La Bretagne, la Normandie, le Centre et Poitou Charente font également partie de nos projets d’extension.» www.mediapilote.com Services aux entreprises Strego : vers le groupement de prestations multi-services « Bien plus qu ’ un expertcomptable ». En clair, moins de compta et plus de conseil. « Les PME attendent une assistance en matière de gestion, d ’ accompagnement dans le développement, de présence quand il faut anticiper », affirme Yves Guibreteau, nouveau président du groupe Strego. Celui-ci a choisi de se développer surtout en expertise sociale qui a connu une croissance de 15 % en 2012. « Les entreprises vont externaliser le social avec l ’ arrivée des complémentaires, le souci de l ’ instabilité fiscale. Nous traitons 30 000 bulletins de paie par mois dans le cadre de 170 conventions collectives ». Le relais de croissance passe par un réseau de partenaires, Strego Network, qui intervient sur différents métiers : la gestion de patrimoine, le conseil en assurance, en financement, l ’ accompagnement à la cession et à l ’ acquisition, à la transmission. « Nous envisageons le lancement d ’ une activité de recouvrement amiable. Mais nous ne voulons pas grossir, nous voulons grandir ». Le Marathon relais national interentreprises le 7 juin aux entreprises et à leurs salariés ainsi qu ’ aux adhérents de clubs sportifs d ’ entreprises. La limite a été fixée à 220 équipes d ’ entreprises, soit plus de 1 300 coureurs. Une entreprise peut engager plusieurs équipes. Le marathon est organisé par le Comité Départemental du Sport d ’ Entreprise, en partenariat avec le Comité Départemental d ’ Athlétisme. Il connait un indéniable succès depuis son origine : 450 coureurs en juin 2007, 660 coureurs en 2009 et 1 092 en juin 2011. ACS Informatique lance le logiciel TDB Tableau de Bord Basée à Trélazé, ACS Informatique est spécialisée dans les traitements informatiques spécifiques, appliqués à la comptabilité, la gestion, la paie et la bureautique. Elle réalise des programmes sur mesure pour ses clients ainsi que leur mise en place et la formation, tant au niveau logiciels, réseau, communication que matériel. « Nous avons élaboré un logiciel de tableau de bord pour analyser mensuellement le résultat comptable d’une entreprise. » explique Frédéric Tignon, son dirigeant. « Facile d’utilisation et en lien direct avec la plupart des logiciels de comptabilité (Apisoft, Batigest, Sage L30, L100, Cegid, …), il ne requiert aucune ressaisie des écritures, retraitement des plages de comptes. Il crée des éditions personnalisées et synthétiques, sous forme de tableaux, graphiques, indicateurs. » Enfin, ce logiciel s’adapte aux évolutions de l’entreprise pour favoriser la réactivité sur des événements anormaux ou exceptionnels. ACS Informatique développe également des applications spécifiques pour les PME dans tous les secteurs d’activité et assure l’assistance téléphonique et la télémaintenance. www.acsinfo.fr www.mon-tableau-de-bord.com Groupe a réalisé un CA consolidé de 61,25 millions d ’ euros pour l ’ exercice 2012. Ses effectifs s ’ élèvent à 867 collaborateurs. Deux bureaux de proximité ont été ouverts l ’ an dernier en Maine-et-Loire à Saint Macaireen-Mauges et Tiercé. Avec Angers, Beaufort-en-Vallée, Cholet, Doué-la-Fontaine et Saumur, Strego représente un CA 2011 de 17 M€ et un effectif de 200 personnes dans le département. www.strego.fr Le Vendredi 7 Juin à 18h30, le complexe sportif du Lac de Maine à Angers accueillera la quatrième édition du Marathon relais interentreprises. Cette épreuve consiste à parcourir 42,195 km en relais par équipe de six coureurs. Elle est ouverte CONTACT : Daniel Robin 06 32 70 82 47 [email protected] Tececo, une entreprise poussée par des vents porteurs… A sa création en 2008, la société Tececo (Saumur), initialement spécialisée dans l ’ installation et la commercialisation de pompes à chaleur, comptait 3 personnes. Un an plus tard, des vents porteurs ont poussé l ’ entreprise vers l ’ éolien. Comme le souligne Siegfried Ramaugé, DRH, « nous avons senti qu ’ il y avait une demande sur les énergies éoliennes et qu ’ elles seraient appelées à se développer dans les prochaines années ». En 2010, Tececo se 14 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 lance sur le marché de l ’ éolien à destination des particuliers. Après deux ans de commercialisation, le choix de l ’ éolien s ’ est révélé pertinent et favorable : à ce jour, l ’ entreprise compte à son actif l ’ installation de 400 éoliennes. Aujourd ’ hui, Tececo compte 6 agences (Saumur, Le Mans, Laval, Rennes, Cholet Alençon), une filiale, Tececo Pose, spécialisée dans l ’ installation du matériel, et près de 70 salariés. A cela s ’ est ajouté un récent déménagement du siège sur la zone des Aubrières et le déménagement de Tececo Pose dans des locaux neufs. « C ’ est un vrai challenge avec d ’ importants investissements, mais les perspectives d ’ avenir sont encourageantes. Par ailleurs, nous développons une gamme de produits spécifiques destinés aux professionnels – lampadaires solaires publics, boîtiers de régulation de courant éco-comportemental… – ainsi que des éoliennes pour charger les véhicules électriques » www.maineetloire.cci.fr Regard Michel Tréfoux, Pascal Alard Altrex, Saumur L’ingénierie du matériau composite Après la sécurité civile et militaire, Altrex, le spécialiste saumurois du matériau composite, diversifie son portefeuille clients et s ’ attaque désormais au monde du loisir et de l ’ aqua-ludique. E n reprenant les Etablissements Rocher, Michel Tréfoux et Pascal Alard se sont engagés à maintenir les 39 emplois existants. Respectivement, notaire de profession et ingénieur des Arts et Métiers, ils ont associé leurs compétences Altrex SAS 95 rue de la Torpille 49400 Saumur Tél. : 02 41 83 26 50 Fax : 02 41 83 26 51 E-mail : [email protected] www.altrexcomposite.com Dirigeants Michel Tréfoux et Pascal Alard Activité Fabrication de systèmes complexes en matériau composite dans le domaine de la sécurité civile, militaire, parcs de loisirs, parcs à thème et centre aqua-ludique Effectif 40 salariés CA 3 M€ www.maineetloire.cci.fr complémentaires pour donner naissance, au début de l ’ année 2010, à la société Altrex. Avec les salariés, et les 13 000 m² de superficie du site saumurois, Altrex a aussi repris les 50 ans d ’ expérience industrielle de la société Rocher. Reconnu aujourd ’ hui comme un des leaders dans la fabrication de systèmes complexes en matériau composite, Altrex intervient notamment pour la sécurité civile et militaire. « Nous fabriquons toutes sortes de systèmes techniques, spécifiques, de grandes tailles, en matière plastique » confie Michel Tréfoux, Président de la société. Le domaine militaire représente environ 15 % de l ’ activité de la société. Il se concrétise dans la réalisation de l ’ intérieur des véhicules de l ’ avant blindé (VAB) et d ’ abris mobiles (Shelter). « On travaille aussi pour la sécurité civile, ajoute Pascal Alard, Directeur Général du site. Nous fabriquons tous types de cuves embarquées, citernes pour camions de pompiers, par exemple, ou encore réservoirs pour installations fixes. Nous sommes également présents dans les aéroports parisiens à travers les remorques ou encore dans l ’ habillage de kiosque à journaux… ». Connaissance et maîtrise du matériau Toute la force d ’ Altrex se traduit par son adaptation à différents types de projets. La société propose des produits essentiellement basés sur des solutions en matériau composite que ce soit les thermodurcissables (résine polyester, isophatlique, vinylester) ou encore les thermoformables (PEHD, PVC…). Ces solutions très techniques sont ensuite renforcées à l ’ aide de fibre de verre, carbone, Kevlar… Cette ingénierie et ce savoirfaire complexes reposent sur le bureau d ’ études qui calcule, dessine et dimensionne le produit selon les exigences du client. Les prototypes sont ensuite réalisés pour la mise en forme des poinçons et moules qui serviront pour la fabrication des pièces définitives en passant successivement par l ’ atelier de moulage, d ’ assemblage et enfin de finition. Un circuit précis et scrupuleusement orchestré par les équipes tant sur des petits éléments techniques que sur des pièces de grande tailles, pour de la petite comme de la grande série… Des sensations en Chine… La société saumuroise souhaite aujourd ’ hui diversifier ses activités et s ’ attaquer plus au secteur du loisir et de l ’ aqualudique, secteur en pleine évolution. Conscient de cette opportunité et souhaitant mettre tous les atouts de son côté, Altrex vient de racheter le leader français des toboggans aquatiques, basé à Vendôme dans le Loir et Cher, avec ses nombreux moules pour les pentes à glisse, tubes en tout genre pour nageurs glisseurs. L ’ activité a été rapatriée sur le site saumurois. Dans le secteur du loisir, la société saumuroise procure déjà des sensations aux petits comme aux plus grands. Elle a réalisé une rampe de 30 m du grand manège « RC Racer » à l ’ effigie de Toy Story dans les parcs de Hong-Kong, Shangai et Marne la Vallée. Cette nouvelle activité permet d ’ investir les marchés étrangers. La dernière réalisation : une Formule 1 quatre places pour un parc de loisirs anglais. C ’ est la volonté de diversifier la clientèle qui a conduit l ’ entreprise vers le secteur du loisir. « Et pour être complètement dans l ’ air du temps, nos matériaux sont désormais 100 % recyclables » conclut Michel Tréfoux. Depuis 3 ans, Altrex fait évoluer son cœur de métier autour d ’ un savoir-faire reconnu et aujourd ’ hui diversifié au service de donneurs d ’ ordres différents, signe d ’ une croissance externe réussie. Et comme il ne faut pas s ’ arrêter en si bon chemin, des projets se profilent déjà sur le marché de l ’ éolien et la réalisation de pales pour l ’ offshore.. Nadège Lardier Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 15 ligne directe Des formations ciselées au plus près des attentes Préparation de saumon chez Saumextra Si le Centre de formation Pierre Cointreau est connu pour son offre de formations dites académiques, il l ’ est peut-être moins pour ses formations « à la carte » destinées parfois à des publics en grande difficulté. En 2011, trois enseignantsformateurs (en hôtellerierestauration) du CPC ont répondu à la demande spécifique d ’ une entreprise (Saumextra, spécialisée dans la fumerie de saumons) : former une main-d ’ œuvre venant en renfort sur un pic d ’ activité saisonnier. Particularité des futurs élus, un public en insertion sélectionné par l ’ agence Id ’ ées Interim (réseau Adecco Insertion) et un défi tant pour les enseignants que pour les « élèves » : être formé en 3 semaines sur un savoir-faire pointu de produits nobles (filetage, fumage, tranchage) et sur le savoir-être. « Le plan de formation devait répondre aux attentes de la société, tout comme les cours, du sur-mesure, pour un public spécifique », explique Yohann Laurence, enseignant-formateur (cuisine). « Nous avons utilisé un local réfrigéré qui permettait de travailler dans les conditions du réel. L ’ enjeu pour tous, selon Mathias Salesse, enseignantformateur (cuisine), était d ’ être capable de travailler dans le froid (-6°), en équipe, faire en sorte que ces personnes soient opérationnelles à l ’ issue de la formation ». Pour Carole Goffart (enseignante-formatrice, techniques de communication), « Nos trois compétences étaient complémentaires. Ces personnes, au profil parfois atypique, ont en commun une vraie valeur travail malgré des conditions particulières et difficiles ». Au travers de l ’ apprentissage des relations au sein d ’ une entreprise, du travail en équipe, il s ’ agit aussi d ’ être dans une démarche d ’ écoute, de la part de l ’ enseignant comme des apprenants, d ’ un respect mutuel les uns envers les autres. « A une demande particulière, nous avons apporté une réponse particulière. Cette expérience est duplicable, selon les besoins et les compétences. En tant que CFA affilié à la CCI, nous nous devons de répondre aux demandes des entreprises en matière de formation ». Selon Carole Goffart, « cela fait partie de la première mission des CCI ». « Notre spécificité au CPC est d ’ avoir une équipe qui a un vrai savoir-faire en la matière », note Mathias Salesse, sans oublier, comme le souligne Yohann Laurence qu ’ ici « les formateurs sont tous issus du milieu professionnel. C ’ est un atout. Le monde du travail, nous connaissons ». Marianne Bourgeois CONTACT Sylvain Dourneau 02 41 20 49 96 [email protected] CUISINE - POÊLE & CHEMINÉE - DRESSING - SALLE DE BAIN DU 9 AU 30 MARS HEXACADABRA ! LA POSE À * VOIR CONDITIONS EN MAGASIN 1E ! ANGERS GASTON BIRGÉ BEAUCOUZÉ LANDREAU CHOLET 12, BOULEVARD • 02 41 43 67 67 16 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 5, RUE DU • 02 41 22 03 10 * 1 RUE DE L’ALBERTA • 02 41 55 46 48 ROND POINT www.esprithexa.fr DÉCATHLON-CULTURA SAUMUR ROND POINT DE BOURNAN 279, RUE DU PONT FOUCHARD • 02 41 50 10 66 www.maineetloire.cci.fr votre Entreprise Avec Mécèn’Elite Anjou, engagez u en faveur du sport de haut nivea en Maine-et-Loire! innovant et portez haut Rejoignez un Fonds de dotation les couleurs de votre département! Contribuez à la réussite des athlètes de haut niveau licenciés dans le Maine-et-Loire en leur apportant votre expertise ! A travers leur pratique sportive, les athlètes développent des qualités et des compétences facilement transposables et essentielles aux entreprises. Dans sa quête de victoires et de performances, un sportif de haut niveau doit ainsi savoir : , S’adapter en toutes circonstances Gérer son stress, Elaborer des stratégies, Innover... s la vie des Jouez un rôle de facilitateur dan pétence : sportifs grâce au mécénat de com * * * * * Recruter un sportif ? Un atout pour l’entreprise ! Jobs d’été, Stages, Emplois aménagés, Formations, Développement personnel... * * * * Témoignage de Camille Le Joly, championne de France de Pentathlon tant qu’athlètes de haut niveau, nous avons beaucoup de contraintes en termes « En de temps d’entrainement, de récupération ainsi que de déplacements pour les compétitions. Dans ce contexte, trouver un travail ou même un stage en entreprise peut s’avérer très difficile, les contraintes sportives pouvant faire de l’ombre aux qualités de travail qu’un athlète de haut niveau peut développer. C’est pour cela que nous avions besoin d’une structure comme Mécèn’Elite Anjou pour nous soutenir dans nos démarches d’insertion professionnelle. » Age : 21 ans Discipline : Heptathlon gers) Club : Club Sportif Jean Bouin (An r Paysagiste Projet professionnel : Ingénieu ce de Pentathlon Palmarès : Championne de Fran en salle (Février 2013) Rejoindre le Fonds de dotation Mécèn’Elite Anjou, c’est : CONTACT Fonds de dotation Mécèn’Elite Anjou 8, Boulevard du Roi René CS 60626 49006 ANGERS cedex 01 02 41 20 49 04 [email protected] initié et soutenu par : www.maineetloire.cci.fr * * * * * Camille Le Joly Soutenir le sport de haut niveau en Maine-et-Loire Accueillir un ou des sportif(s) dans votre entreprise Contribuer au rayonnement de l’Anjou S’engager dans une démarche RSE Rejoindre un réseau d’entreprises Pour obtenir plus d’informations : www.meceneliteanjou.fr Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 17 Chevet pub_90 x 130 13/03/12 12:04 Page1 Pub CCMB:Pub CCMB 08/01/09 09:22 Page1 MATÉRIEL BÂTIMENT TP-INDUSTRIE www.ccmb.fr 4, rue Pierre et Marie Curie 49460 Montreuil-Juigné 02 41 37 87 00 [email protected] Unimedia pub_190 x 130 01/03/13 11:47 Page1 Regard Xavier Jardon Borlis, Cholet Renaissance dans le luxe Fournisseur de solutions en matériaux souples, Borlis est aujourd’hui résolument tourné vers l’univers du luxe et du haut de gamme où les possibilités sont nombreuses. Une révolution de plus pour cette société choletaise qui a déjà changé trois fois de métier depuis sa création. Borlis 12 avenue Edmond Michelet BP 30033 49300 Cholet Tel : 02 41 62 54 01 www.borlis-solutions.com Président Xavier Jardon Activité fabrication d’accessoires et personnalisation des matériaux souples. Effectif 50 salariés CA 4,5 M€ (dont 15 % à l’export) Membre du Réseau Du Bellay www.maineetloire.cci.fr Q uand j ’ ai acquis la société Borlis en 2008, j ’ avais dans l ’ idée de la faire évoluer dans le domaine du luxe qui me tenait à cœur, raconte Xavier Jardon, 4ème dirigeant de l ’ entreprise. Après plusieurs années dans des secteurs d ’ intérêt général comme la culture et la santé, je recherchais une entreprise avec un métier concret, un savoir-faire technique, une fabrication dans les métiers d ’ art et Borlis possédait toutes ces qualités. Créée en 1953 dans le Sud-Ouest, la société s ’ était déjà adaptée plusieurs fois à de nouveaux marchés. Spécialisée à ses débuts dans l ’ ’ industrie du chapeau, elle s ’ est ensuite développée dans le secteur de la chaussure avant d ’ opérer une nouvelle diversification à partir de 2006 dans le luxe ». Un domaine qui représente désormais 75 % de son activité et qui lui a permis de passer de 35 à 50 personnes. En adaptation permanente Pour réussir son virage vers le luxe, l ’ entreprise s ’ est totalement réorganisée. « À mon arrivée, de gros investissements ont été réalisés pour agrandir les locaux et adapter le matériel. L ’ usine de 2 800 m² a été divisée en cinq grands pôles d ’ activité : un atelier de découpe, un atelier de perforation et de poinçonnage, un atelier de teinte et contrecollage, un atelier de gainage pour les composants en cuir et un atelier dédié à la fabrication d ’ accessoires de luxe ». Une activité qui se développe particulièrement bien et qui n ’ existait pas il y a trois ans. « Il y a quelques années, Borlis produisait principalement des grandes séries. Aujourd ’ hui, nous fabriquons surtout des produits sur mesure, des gammes complètes d ’ accessoires - colliers, bracelets, boutons de manchettes, ceintures… - pour répondre à une demande bien précise de notre clientèle ». Une réorganisation qui a également dû porter sur les hommes avec le départ de deux personnes occupant des postes clefs : le chef d ’ atelier et l ’ assistante de direction. « Avec « Dinamic Performance interne », la CCI nous a aidé à développer la polyvalence des opérateurs et à mettre en place de nouveaux postes : un responsable bureau d ’ études et recherches, un respon sable qualité, un responsable méthodes notamment. Ce qui nous a permis de développer notre capacité d ’ innovation et de créer un climat favorable pour explorer de nouvelles idées ». Deux brevets ont déjà été déposés par le bureau d ’ études sur des cordons renforts pour sacs. « Et nous achetons parfois du matériel de façon exploratoire pour acquérir de nouvelles techniques que nous pensons pouvoir être utiles à nos clients ». Borlis s ’ interroge actuellement sur la création d ’ un bureau de style en parallèle du bureau d ’ études. Des pistes de développement Grâce à cette réorganisation, de nouvelles pistes de développement s ’ ouvrent aujourd ’ hui pour Borlis. La société qui travaille déjà dans les secteurs de la maroquinerie, de la confection, du meuble, de l ’ automobile, de la joaillerie… surveille les possibilités de croissance externe dans des secteurs en synergie avec ses métiers pour se diversifier et élargir sa clientèle. « Nous essayons de nous adapter en permanence à notre environnement et restons attentifs à toutes les opportunités ». Après avoir conquis le marché français où le travail des matériaux souples est une activité peu répandue contrairement à l ’ Italie, Borlis espère faire des émules à l ’ international. C ’ est déjà le cas en Allemagne, en Espagne et en Russie où de nouvelles marques de luxe émergent. « Il y a de grandes possibilités car la concurrence est principalement italienne et le « Made in France » dans le luxe reste une valeur forte ». Un nouveau challenge pour Borlis. Isabelle baudry Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 19 Petit pub_190 x 65 17/08/12 13:45 Page1 5 1 5 1 2 7 1 4 2 0 Camions et VUL de 2.9 à 11 tonnes de PTC Isuzu Trucks : Leader mondial de moteur diesel • Atelier / réparation et entretien de poids lourds et dʼutilitaires • Remorques • Semi-remorques • Un magasin pièces détachées Gamme D MAX Pick Up 4x2 et 4x4 Les Ets PETIT c’est aussi plus de 200 VO en stock ETS PETIT - ANGERS - CHOLET (49) www.petit.fr - [email protected] BPA pub_190 x 130 28/02/13 15:58 Page1 gamme LF et CF Regard Le Corian®, marque de matériau composite de surface très résistant, mis au point par DuPont en 1967, est constitué de charges minérales et de résine acrylique. Taillé, détouré, sculpté, thermoformé,… sa seule limite de création est l’imagination. Didier Benon Groupe Buroc-Agebois, Ecouflant Innover dans le mobilier de bureau J étages où elle expose les produits sur-mesure qu’elle fabrique entièrement dans son atelier et sa logistique attenant de 2 400 m2. Elle est aussi distributeur pour de grandes marques de mobilier de bureaux standard. « A la fois vitrine pour nos clients et bureaux pour notre entreprise, ce show-room met en valeur nos créations : banque d’accueil en composite résineux, cloisons modulaires et phoniques, bars, bureaux mais aussi les produits de négoce : fauteuils de bureaux, armoires, … ». mieux cet équipement de haute technologie, le groupe BurocAgebois propose, en complément d’activité, l’usinage et la découpe de pièces pour l’industrie. Les mobiliers sur-mesure sont installés par ses équipes de menuisiers poseurs très qualifiés. Des commerciaux prospectent exclusivement le secteur du Maine-et-Loire et Didier Benon gère le réseau Grand Ouest et Ile-de-France. « Nous voulons, à terme, renforcer notre équipe commerciale. » sonnes. Elle crée des concepts innovants et originaux de mobiliers : accueil, bar de chambre d’hôtel, mobilier spécifique surmesure en adéquation avec les projets des clients. Outre les traditionnels bois et contre-plaqué, des revêtements modernes sont proposés tels la résine, le plexiglass, le bois laqué, le vernis… ». L’ entreprise a investi dans un outil de production très innovant avec des machines à commandes numériques et des logiciels spécifiques en DAO, pour travailler tous types de supports. Elle a d’ailleurs entamé une démarche Déclic Innovation avec la CCI. « Nous avons un centre d’usinage 5 axes avec plaqueuse de chant embarquée, cela nous permet d’optimiser les temps de travail. » précise Didier Benon. Afin de rentabiliser au design innovant, nous avons conquis la clientèle des cafés, hôtels, restaurants, commerces, le tertiaire (banques, assurance…). Nous travaillons aussi bien pour les collectivités locales, PME et grandes entreprises, l’Armée, les architectes… ». Le groupe Buroc-Agebois a récemment réalisé un investissement dans une machine de presse sous vide pour fabriquer du mobilier en résine de synthèse : le Corian ®. Souple, modulable, transparent, ce matériau innovant offre des possibilités très variées de formes et de couleurs, renforçant le concept de pièces uniques. « Grâce à ce nouveau procédé, nous allons élargir notre gamme de produits pour nous permettre de décrocher de nouveaux marchés ». Dominique Gruson suis arrivé dans l’enSpécialiste en « etreprise en 1989 en tant aménagement de que responsable d’atelier. Le siège social se troubureaux et fabrication vait alors aux Ponts-de-Cé et de mobiliers depuis employait 9 personnes.» se souDidier Benon, ébéniste de 30 ans, le groupe vient métier. « Grâce à l’investisseBuroc-Agebois, ment dans de nouvelles technocomme les commandes à Ecouflant, a su logies numériques, nous avons pu Le tertiaire, s’adapter à l’évolution développer une ligne d’agencement sur mesure et la commer- Une solide équipe le magasin, les CHR du marché. Didier cialiser sous la marque Fabur. » et bien d’autres compétente Benon, son nouveau Le rachat, en 2004, d’une menuispécialisée en agencement « Nous avons embauché une « Grâce à notre savoir-faire en dirigeant, insuffle un serie de magasins et habitat, rebapti- architecte d’intérieur venue étof- aménagement et agencement air de changement. sée Agebois, enrichit la gamme fer le bureau d’études de 5 per- sur-mesure de magasins au Groupe Buroc-Agebois 20 Bd de l’Epervière ZAC Beuzon 49000 Ecouflant Tél. : 02 41 66 35 34 Fax : 02 41 66 20 97 www.buroc.fr dirigeant Didier Benon Activité principale négoce et fabrication de mobiliers de bureau, aménagement d’espaces professionnels C.A. 2012 3,3 M€ Effectif total 27 salariés www.maineetloire.cci.fr des produits. « En parallèle de la gestion de production, l’aspect commercial m’intéressait. Aussi, j’ai assuré les fonctions de technico-commercial. Aller sur le terrain pour rencontrer les clients me permettait de mieux connaître leurs besoins : un plus pour faire évoluer les produits. » Son implication au sein de l’entreprise étant de plus en plus importante, Didier Benon négocie son rachat et en devient gérant en janvier 2011 avec un effectif de 27 salariés. Un seul lieu, une seule entité En 2008, les deux structures se réunissent à Ecouflant sous une seule entité : le groupe BurocAgebois. L’entreprise dispose d’un beau show-room sur deux Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 21 ligne directe Echos Permanences en propriété industrielle La CCI organise des rendez-vous individuels et gratuits de 30 minutes avec un expert de l’Institut National de la Propriété Industrielle. Ils vous aideront à trouver le moyen le plus approprié pour protéger un produit ou un service nouveau. Ils vous apporteront un premier niveau d’information sur les marques, noms de domaines, brevets, dessins et modèles, droits d’auteur, contrefaçons. Les permanences ont lieu de 10 h à 16 h dans les Maisons de la Création et de la Transmission d’Entreprises : - à Cholet les lundis 14 janvier, 18 mars, 13 mai, 23 septembre et 25 novembre ; - à Angers les mercredis 6 février, 3 avril, 12 juin, 10 juillet, 16 octobre et 11 décembre. Inscription obligatoire. CONTACT : Fabienne Martin 02 41 49 57 27 [email protected] Innovation Go Capital Amorcage investit dans le développement de Carlina Technologies Carlina Technologies a réalisé une levée de fonds de 335 K€ auprès de Go Capital Amorçage début décembre. Cela permettra à cette Jeune Entreprise Innovante (JEI) accompagnée par Angers Technopole d ’ accéder à des marchés à fort potentiel. Carlina Technologies est spécialisée dans le développement de micro et nanomédicaments utilisant des procédés d ’ encapsulation innovants de petites molécules et de protéines thérapeutiques. La levée de fonds va lui permettre de finaliser l ’ élaboration de preuves de concept montrant la faisabilité de nanoprécipitation, d ’ encapsulation ainsi que la détermination des profils de libération in vitro de trois protéines thérapeutiques. Carlina Technologies emploie 4 salariés sous la direction d ’ Olivier Meyer. Délégation régionale pour Art et Métiers Business Angels Innortex (Angers) est l ’ acteur principal en France dans la valorisation innovante de matériaux. Cette jeune entreprise créée en juin dernier par Richard Papin exerce son activité dans le domaine de l ’ ingénierie et de la fabrication de produits recyclés (mousses polyuréthane et textiles). Elle met à la disposition de ses clients un service de R&D, d ’ ingénierie et de production pour fabriquer les matériaux recyclés répondant à leurs besoins. « L ’ innovation de notre projet porte sur la performance du produit fini à travers son rapport qualité/prix. C ’ est une association adéquate de plusieurs matières en fin de vie, fibre, mousse, polyester…, qui produira un nouveau produit efficient ». A travers ses produits refaçonnés, Innortex cible un marché B to B dans l ’ ameublement, le transport, le bâtiment, le sport et le loisir via l ’ isolation acoustique, thermique, de confort... « Notre implantation dans l ’ Ouest est un choix stratégique, nos concurrents se localisant majoritairement dans l ’ Est. Nous pensons créer une dizaine d ’ emplois l ’ an prochain et une trentaine dans les cinq ans à venir. Nous ouvrons en septembre une unité de recyclage de mousses et textiles à Saint Barthélemy d ’ Anjou dans un ancien bâtiment industriel de Carpenter et nous développons une stratégie à l ’ international ». Innortex a été accompagnée par l ’ incubateur d ’ Angers Technopole. www.innortex.fr L ’ association Art et Métiers Business Angels compte plus de 120 membres et bientôt 6 régions couvertes. Frédéric Midy, Directeur général adjoint de la société Nicoll, prend la direction de l ’ AMBA pour les Pays de la Loire. Il est accompagné de de leur activité. Les Business Angels comptent plus de 80 réseaux en France fédérant environ 4 500 investisseurs. Ces cinq dernières années, elles ont financé 1 500 entreprises, à hauteur de 200 M€, contribuant à la création de plus de 21 000 emplois. www.carlinatech.com Easy Clip de Bébé Confort « Produit de l’Année 2013 » Un « Tremplin » pour l’innovation Vous souhaitez structurer une démarche d’innovation dans votre entreprise. Vous avez plusieurs idées de nouveaux produits ou services, mais sans savoir les idées les plus porteuses. Vous envisagez de motiver vos collaborateurs en les impliquant dans un groupe « projet » dynamique pour concrétiser une nouvelle offre de produits ou services. Tremplin Innovation est fait pour vous. En moins de 3 mois, cette démarche vous apporte un appui méthodologique pour explorer vos gisements d’innovation et identifier tous les sujets qui vous permettraient de vous démarquer de vos concurrents, prioriser ces sujets à partir de critères objectifs facilitant la prise de décision. CONTACT : 02 41 20 49 55 [email protected] SélanC : premier bilan En janvier 2012, l’UIMM49 et Angers Technopole lançaient le programme SélanC à destination des PME/PMI de la métallurgie. Il s’agissait d’y détecter des idées et d’accompagner des projets d’innovation en seulement 15 semaines. En un an, 26 projets ont été détectés. La première session de SélanC a détecté 5 projets d’innovation au sein des entreprises Chouette, Barrault Recherche, ITEC, Toldecor et DBM Technologie. La recherche des six chefs de projet pour développer l’innovation au sein de ces structures s’est faite avec Pôle Emploi et l’ASCAPE. La deuxième session de SélanC a détecté des projets chez Acson Technologies, La Forge d’Art Loubière, Tamara Electronique, Versatel. La prospection est en cours pour la session 3. Le programme SélanC a pris sa source dans les conclusions d’une étude menée par Angers Technopole et la CCI de Maineet-Loire sur les pratiques d’innovation des entreprises départementales. www.selanc.org 22 Recycler, c’est aussi innover Fuites de lait, bagues mal vissées... Plus jamais cela avec le biberon Easy Clip de Bébé Confort et son système de fermeture inédit et révolutionnaire « un clip, et c ’ est verrouillé ! ». Ce nouveau biberon a été élu Produit de l ’ Année lors de la 26ème édition du Grand Prix Marketing Innovation le 17 janvier. Le label « Produit de l ’ Année » est une étude Nielsen mesurant l ’ attractivité, l ’ innovation et la satisfaction auprès de 10 000 personnes. Sandra Deslandes, chef Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 de marché France petite puériculture, se réjouit des résultats obtenus dans le cadre de cette étude. « En tant que précurseur dans l ’ univers de la puériculture, nous sommes fiers de recevoir cette distinction. En redynamisant l ’ offre du rayon de la biberonnerie, la gamme Easy Clip répond à de réels besoins parentaux en termes de confort d ’ allaitement, de praticité et de facilité d ’ utilisation ». www.bebeconfort.com/fr deux autres ingénieurs Arts & Métiers, Nicolas Roinet et Grégoire Buffet. La nouvelle délégation régionale est basée à l ’ Ecole d ’ Arts et Métiers ParisTech d ’ Angers. L ’ organisation accompagne les porteurs de projets innovants en soutenant le démarrage www.maineetloire.cci.fr Regard Nicolas Leray, Catherine Gandon UniMédia, Angers Eleveur d’octets depuis 1995 Très présente dans le paysage angevin, UniMédia assure la fourniture d’accès Internet, de solutions d’hébergement et de téléphonie aux entreprises et collectivités du département. Comment suit-elle l’évolution technologique ? P récurseur et visionnaire, Christian Gandon aura été le catalyseur du développement d’Internet, à partir de 1995, date à laquelle il crée UniMédia à Angers. Internet, média encore peu connu qui, à l’époque, relevait du jargon de l’informatiUnimédia 14 Boulevard Lavoisier 49045 Angers Cedex 01 Tél. : 02 41 227 227 www.unimedia.fr [email protected] Gérante Catherine Gandon Directeur d’exploitation Nicolas Leray Activité principale fourniture d’accès Internet, hébergement, messagerie électronique, noms de domaine EFFECTIF 8 salariés C.A. 1 M € www.maineetloire.cci.fr cien. Technicien passionné et « éleveur d’octets », Christian Gandon est parti trop vite, mais il a su transmettre à son équipe sa convivialité et sa volonté de la satisfaction du client avant tout. Nicolas Leray, salarié depuis 2002, assure la direction de la société depuis quelques mois, sous la gérance de Catherine Gandon. Reliés par le fil « A ses débuts, UniMédia proposait essentiellement l’hébergement de données informatiques ainsi que la messagerie électronique. Puis, à partir de 2002, elle rapatrie sur son site d’Angers ses serveurs, initialement localisés à Nantes, en même temps qu’elle les modernise. Il est désormais plus facile et plus rapide pour elle d’analyser et de gérer les pannes grâce à un accès immédiat aux serveurs. » raconte Catherine Gandon. En 2011, l’opportunité se présente d’absorber son principal partenaire avec lequel elle est liée depuis sa création, la société Optik Télécom. La fusion des deux équipes crée l’équilibre entre une structure technique rigoureuse et une structure commerciale affirmée afin de s’imposer face aux acteurs nationaux du secteur. Un suivi de proximité En France, les opérateurs nationaux (Orange, SFR, Neuf,…) ont compris que le marché se tournait vers Internet et ses usages. L’hébergement de données, les sauvegardes, la sécurité, la messagerie ou le « cloud computing» (hébergement d’applications et logiciels utilisés à distance) se démocratisent et les entreprises y voient de nouveaux leviers dans la quête de l’amélioration de leurs services. Le développement de ces usages demande un conseil précis et un support technique que les entreprises locales ne trouvent pas toujours auprès des opérateurs nationaux. C’ est cette souplesse qu’ UniMédia apporte à ses clients. « 90 % d’entre eux sont des entreprises du Maine-et-Loire raccordées au réseau Mélisa, qui bénéficient ainsi d’un service de proximité. Notre équipe de techniciens est bien connue de nos clients qui les appellent par leur prénom au téléphone. Quand un problème survient, la connaissance du client et de sa configuration nous permet de rétablir la situation en un minimum de temps. Un confort non négligeable et une satisfaction pour eux. » précise Nicolas Leray, directeur d’exploitation. Une société câblée Le marché des télécom en Maine-et-Loire a vécu une transformation importante au début des années 2000 grâce au lancement par le Conseil général du réseau de la fibre optique Mélisa, permettant D’origine américaine, « Internet » est dérivé du concept d’internetting (« interconnecter des réseaux ») dont la 1ère utilisation documentée remonte à octobre 1972 par Robert E. Kahn lors de la 1ère International Conference on Computer Communications à Washington. de pallier la privatisation de France Télécom. Aujourd’hui, UniMédia permet à des sociétés telles Valéo, Terra Botanica, d’être raccordées à la fibre optique via ce réseau Mélisa. Comme l’explique le responsable commercial, Philippe Le Goff, « le réseau terrestre a ses limites auxquelles Mélisa a su répondre par le développement de technologies aériennes (Wimax, Wifi…). Sans ces possibilités, certaines structures n’auraient pas accès à Internet et ses usages ». Unimédia a basé sa renommée sur la gestion des noms de domaine, avec plus de 3 000 noms. Elle gère également plus de 30 000 comptes de messageries. Aujourd’hui, sa maîtrise de l’accès Internet professionnel, avec plus de 900 accès, et son expérience dans l’hébergement de serveurs (plus de 10 baies informatiques) font d’UniMédia le premier opérateur local sur le réseau Mélisa. Avec le rachat récent d’un opérateur télécom, son objectif est de réorganiser sa force de vente et mettre l’accent sur la prestation de services, notion chère à son fondateur. Dominique Gruson Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 23 ligne directe Innovation Echos Gérontopôle : programme d’actions 2013 Le vieillissement de la population est aussi une source d’emplois. C’est une opportunité pour les entreprises, un relais de croissance. C’est l’un des objectifs du Gérontopôle régional « Autonomie Longévité » lancé en 2011 à l’initiative de la Région. Les CCI de Maine-et-Loire (avec Angers Technopole) et Nantes-St Nazaire préparent un programme d’actions 2013 à destination des entreprises des Pays de la Loire. Les entreprises de l’équipement, du logement, du bâtiment, des loisirs, des hôtels-restaurants et du commerce doivent tenir compte du vieillissement physique dans leurs produits et services. Grâce aux experts du Gérontopôle, elles pourront évaluer et valider des technologies, auditer des services, évaluer la réception d’une innovation par ce marché. CONTACT : Christophe Houeix 02 41 20 54 73 [email protected] Dernière session Appel à idées innovantes d’Angers Technopole L’Appel à idées innovantes d’Angers Technopole est un concours annuel national destiné aux personnes ayant une idée de création d’entreprise innovante. Ce concours gratuit est ouvert à tout porteur d’idées : doctorants, chercheurs, étudiants, salariés... même avec une idée très en amont. La 3ème session du concours se clôture le vendredi 17 mai 2013. Le concours se compose de trois étapes. Déposer l’idée en quelques clics et en toute confidentialité sur www.idees-innovantes.com avant la date limite. L’idée est ensuite formalisée avec la plateforme e-novanjou, l’accompagnement des chargés de mission d’Angers Technopole et les conseils d’experts pendant 3 mois.Viennent enfin la présentation du projet d’entreprendre pour entrer en incubation et la désignation des lauréats. L’espace de coworKing : croiser les réseaux, provoquer les rencontres… Comme un « tiers-lieu », entre le bureau et la maison... c ’ est la Maison des projets, ouverte à l ’ automne dernier place Imbach à Angers. Son premier occupant est un espace de coworking (travail partagé). Il s ’ agit d ’ un lieu de partage des initiatives, un outil de valorisation des compétences, une source de développement économique, social et culturel. Il accueille des télétravailleurs et travailleurs isolés de différents secteurs : AnCRE (mission infos-ressources pour les professionnels du secteur culturel et créatif), « le 9 rueClaveau » (club d ’ entreprises de la filière musicale)... Pour Katell Martin, chargée de mission AnCRE, « ce nouveau lieu d ’ accueil et d ’ animation proposé à tous les acteurs du secteur culturel et créatif contribue à la création de liens et de synergies ». Des évènements à destination des professionnels de la filière numérique sont également organisés dans cet espace ainsi que des rencontres intersectorielles pour favoriser les échanges. La Ville d ’ Angers, Angers Loire Métropole et Angers Technopole participent à l ’ animation des lieux. Bodet Sport et Easylive associés pour une retransmission des matchs sur le web Depuis octobre 2012, Bodet Sport, leader de l ’ affichage sportif, et Easylive, start-up spécialisée dans la captation et la diffusion en Live sur Internet, proposent un dispositif ingénieux de chronométrage sportif et de retransmission d ’ évènements en temps réel sur Internet. Jeune société de R&D informatique, Easylive conçoit des outils innovants de retransmission. Bodet Sport propose une large gamme de solutions d ’ affichage sportif et de gestion des installations. En novembre 2012, une solution de retransmission a été mise en place par les deux sociétés sur plusieurs terrains « Urban Football », premier service privé pour la pratique du foot à 5, indoor et outdoor en France avec 9 centres, qui recherchait une solution à la fois novatrice et intuitive de retransmission des matchs en direct sur Internet. Ce dispositif comprend une caméra HD disposée de façon à filmer entièrement le ter- Vêtements polarisés chez Univers Origine Univers Origine (Bouzillé) élargit ses domaines de compétences. La SCOP créée en 2004 par Olivier Raud est spécialisée dans le domaine de l ’ ameublement écologique : mobilier écologique, mobilier polarisé, ruches polarisées, mobilier enfant, agencement de magasins, construction d ’ intérieurs polarisés,… Après les meubles et les ruches polarisés, elle crée une gamme de vêtements polarisés, déjà testés par des professionnels, à découvrir prochainement sur le site Internet. Outre ses propriétés calorifiques, cette gamme permet un recentrage et constitue une protection contre l ’ extérieur. Origine vient également d ’ ouvrir un nouveau showroom à Ancenis et en 2012, a réalisé le premier bâtiment en bois entièrement polarisé. www.universorigine.fr rain, un micro d ’ ambiance pour prendre le son général de l ’ évènement et un tableau d ’ affichage Bodet. La technologie d ’ encodage « Easy Live » permet ensuite de synchroniser le score, l ’ image et le son, et d ’ assurer la retransmission en direct sur Internet. Bodet Sport se charge d ’ afficher et de mettre à jour automatiquement le score des parties sur un panneau au moyen d ’ un pupitre. www.bodet-sport.fr PHOTO & VIDÉO AÉRIENNE VIDÉO FULL HD (DIFFUSION TV, WEB ET NOUVEAUX MEDIAS) PHOTO ET VISITE 360° INTERACTIVE INSPECTION D’INFRASTRUCTURES www.helidrone.fr/falaise [email protected] +33 6 81 21 20 30 24 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 www.maineetloire.cci.fr Anjou Eco, le magazine de référence de l’économie du département, est aussi en ligne sur www.anjoueco.fr Retrouvez la vie des entreprises et leur environnement en brèves, les communiqués de presse et enquêtes, des portraits, les mutations en cours qui préparent le futur visage de l’économie de l’Anjou, les nouvelles entreprises et les mutations commerciales, l’actualité juridique, fiscale et sociale... L’actualité de votre entreprise peut nous intéresser. Dites-le nous dans : «Votre actu nous intéresse» ! Suivez-nous sur Twitter Twitter.com/anjoueco ! Consultez aussi : www.maineetloire.cci.fr une mine d’informations pour développer votre entreprise et connaître en profondeur votre territoire... Abonnez-vous aux revues de presse et lettres d’information gratuites. Suivez-nous sur Twitter https://twitter.com/CCI_49 www.cciformation49.fr un portail dédié aux formations courtes et longues pour une intégration réussie en entreprise ! Inscrivez-vous en ligne à nos stages de formation continue. maineetloire.reseaulia.com Réseaulia, votre réseau social économique de proximité Allo CCI ! 02 41 20 49 00 www.maineetloire.cci.fr ligne directe Echos Co-Intech mise sur l’innovation Développement industriel Le Groupe Angevin, bientôt Angevin d’adoption Fondé en 1936, le Groupe Angevin (Ille-et-Vilaine) a su rester une entreprise familiale. Présente dans tout le grand Ouest (Morbihan, Loire-Atlantique, Côtes-d ’ Armor, Finistère, Ille et vilaine), reconnue pour son savoir-faire et forte de ses 400 collaborateurs permanents, cette entreprise du bâtiment est spécialisée dans le gros œuvre (surfaces commerciales, industries, agro-alimentaire, ouvrages fonctionnels, génie civil hydraulique, habitat, tertiaire, ouvrages d ’ art…). En 2013, le Groupe Angevin poursuit sa politique de développement dans le grand Ouest. « S ’ implanter sur Angers a Co-Intech (Pouancé) se sent un peu à l’étroit dans ses 1 800 m² de locaux de la zone de la Pidaie, propriété de la Communauté de communes. Un agrandissement est envisagé. L’entreprise, filiale du groupe rhônalpin Axenco, assemble des appareils de chauffage électrique, sèche-serviettes ou radiateurs. Elle emploie une dizaine de personnes sous la direction de Fabrice Benichou… Elle a un CA de 7,5 millions d’euros sur les 16 réalisés par le groupe l’an dernier. Co-Intech espère atteindre 11 millions d’euros en 2013 sur un total de 21 pour le groupe. Pour pallier la baisse de la construction de logements, Co-Intech mise sur l’innovation et la prise de part de marché grâce à une politique de prix agressive et la qualité de son service aux clients installateurs. Co-Intech représente 5 % du marché français d’appareils de chauffage en réseau professionnel. Extension et emploi chez Hofica Fin avril, Jean-Yves Papin verra l’achèvement des investissements lancés pour conforter le groupe Hofica qu’il préside. Les sociétés de sous-ensembles de maroquinerie « Intervalle » et « Evidence », acquises en 2010,auront intégré un même bâtiment de 2 500 m² à Saint André-de-laMarche. L’effectif devrait passer de 100 à 130 personnes dans ces deux entreprises qui forment, avec Marofica à Maulévrier, le pôle Maroquinerie de la société (à côté des pôles Décoration et Découpe numérique). Un bâtiment de 3 100 m² sera également réalisé pour Cut Services (Maulévrier), créée en 2006, qui constitue le pôle Découpe numérique. L’activité de Pact Europact (sérigraphie et broderie, Maulévrier) alimente le 3ème pôle consacré à la Décoration. « Construire des bâtiments à la pointe est indispensable pour donner une image positive de l’entreprise aux donneurs d’ordre qui viennent nous rencontrer ». Les quatre sites de fabrication couvrent une superficie totale de 12 500 m² pour trois métiers différents et complémentaires. www.pact-europact.com Anjou Bécot Pompe devient Bécot S.A.S Installée à St-Barthélemy d’Anjou et dirigée par Richard Bécot, la société Anjou Pompes Bécot S.A. communique désormais sous l’enseigne Bécot S.A.S. Spécialisée dans les pompes depuis 35 ans, la société distribue et répare tous types de pompes et moteurs électriques. Elle propose également des matériels de mesures des fluides. Elle choisit les matériels techniques en fonction de la consommation d’énergie, pour un rendement optimisé. Bécot SAS tient compte des évolutions concernant les conditions de travail et de sécurité. Elle supervise la formation de ses salariés aux nouvelles technologies. www.becot-sas.fr 26 toujours été un souhait de notre part », explique David Angevin, directeur général de l ’ entreprise. En 2013, trois chantiers « Angevin » sont programmés : le parking St Laud, à Angers (déjà en cours), l ’ extension du Super U de Mazé (parking) en janvier et le Parc des Expositions d ’ Angers, courant avril. « Nous souhaitons monter en puissance et nous installer durablement sur le Maineet-Loire. Nous répondons d ’ ores et déjà à tous les appels d ’ offre. Notre objectif : créer, courant 2014, une agence ». www.groupe-angevin.com AAPAI : diversification dans le travail adapté poser nos services ». Et de rappeler que démarches éthiques et bonne gestion peuvent aller de pair, les entreprises employant des personnes « handicapées » le déduisant de leur contribution AGEFIPH. A côté de son objet social, l ’ AAPAI (Association angevine de parents et d ’ amis d ’ adultes « Les entreprises ne mesu- en situation de handicap) rent pas toutes les compé- est aussi dans l ’ économie de tences et l ’ adaptabilité d ’ un marché. Plusieurs centaines Établissement et Service d ’ Aide de personnes fragilisées trapar le Travail, fait remarquer vaillent dans ses quatre ESAT Daniel Lemonnier, Directeur (ex-CAT) : « Gérard Corre » de l ’ ESAT Gérard Corre situé (St Sylvain d ’ Anjou), « Les à Saint Sylvain d ’ Anjou. Elles Trois Paroisses » (Angers), « La ne doivent pas hésiter à nous Gibaudière » (Bouchemaine) consulter sur notre offre. A nous et « Les Béjonnières » aussi de les rencontrer et de pro- (St Barthélemy d ’ Anjou). 60 % de l ’ activité est liée à la soustraitance industrielle sur des travaux à fort taux de main d ’ œuvre et quelques secteurs (métallerie-soudure, couture industrielle, câblage électrique et électronique, bois, logistique). Elle se diversifie avec la collecte et le recyclage de déchets (30 %). Le personnel peut également assurer des tâches administratives : GED, saisie de données (fiches horaires, notes de frais, factures...), remise et collecte de courrier. Parmi les entreprises clientes, Eolane, Crédit Agricole, Cointreau, ITEC, Briand VPC... Demain, l ’ agricole ? « En février, nous avons ouvert une légumerie d ’ épluchage d ’ oignons et de radis pour la restauration collective ». www.aapai.com Neoform Participations grandit avec la reprise de Prieur SA Le groupe Neoform Participations (Cholet) a repris la société cantalienne Prieur SA (Vic-sur-Cère), autre fabricant de meubles de cuisine et de salles de bains qui regroupe 170 salariés et commercialise ses produits sous la marque Pyram. Composé des sociétés OPF (plans de travail et de toilettes) et S2IM (Société Industrielle Internationale du Meuble), le groupe choletais est spécialisé dans la conception, la Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 commercialisation et la fabrication de meubles de cuisine et de salle de bains. Présidé par Jean-Michel Daron, il emploie près de 230 personnes et dispose d’une expérience reconnue au travers de cinq marques : Néova, Bobloc, M’Kit, ABC et OPF. Les actionnaires majoritaires Ouest Croissance et Sodéro Participations ont piloté l’opération de reprise. Ils ont été rejoints par Unexo. « L’intégration de la société Prieur au sein du Groupe vise à renforcer la spécialisation de chacun, au travers des différentes marques positionnées par leurs soins sur un même marché : celui de l’agencement de la cuisine et de la salle de bains ». Avec la société Prieur SA, le groupe représente désormais un ensemble réalisant près de 48 M€ HT de CA et employant quelque 400 salariés. www.maineetloire.cci.fr Ital auto pubs_190 x 130 12/02/13 11:16 Page1 ITAL AUTO 49 10, bd de la Liberté - 49000 ANGERS - Tél. 02 41 47 14 14 Ital auto pubs_190 x 130 12/02/13 11:16 Page2 ITAL AUTO 49 10, bd de la Liberté - 49000 ANGERS - Tél. 02 41 47 14 14 ligne directe Mécène et Loire deuxième édition ! Forte d ’ une première expérience couronnée de succès, Mécène et Loire poursuit son aventure avec la création de la fondation n°2. En ce début 2013, ce sont ainsi 29 entreprises qui se sont engagées et mobilisées pour un mécénat de proximité qui valorise le Maine-et-Loire, pour un budget quinquennal d ’ un million d ’ euros. A l ’ initiative de la Chambre de Commerce et d ’ Industrie de Maine-et-Loire, la première Fondation Mécène et Loire a vu le jour en août 2007. Pendant 5 ans, la Fondation a apporté son soutien à 108 projets contribuant au rayonnement du Maine-et-Loire pour un montant global alloué de 691 250 €. Au long de ses 5 années d ’ existence, la Fondation Mécène et Loire a inventé une nouvelle forme de mécénat à la fois collectif et territorial. Elle est la première Fondation française à regrouper des PME et TPE exerçant des métiers différents et soutenant des projets de catégories diverses à l ’ échelle du territoire. Au total, 24 chefs d ’ entreprise se sont lancés dans l ’ aventure Mécène et Loire et ont fait le choix de soutenir 108 projets essentiellement culturels, mais aussi sportifs, de solidarité ou environnementaux et participant tous au rayonnement de l ’ Anjou. Si le pari d ’ une fondation de mécénat sur 5 ans ne paraissait pas forcément évident au départ, la détermination des membres de la fondation a permis au groupe d ’ exister et d ’ écrire sa propre histoire : celle d ’ un voyage autour du territoire du Maine-et-Loire. « Participer à la Fondation Mécène et Loire a été une expérience unique pour chacun des membres. Au cours de ces 5 années, nous avons pu soutenir de très beaux projets et leur permettre de voir le jour. Le succès a bel et bien été au rendez-vous, aussi bien pour la fondation que pour les lauréats. Preuve supplémentaire de notre réussite, d ’ autres chefs d ’ entreprise tentent l ’ expérience hors du Maine-et-Loire, à l ’ image de notre fondation. Portés par cet élan, nous sommes aujourd ’ hui 29 entreprises engagées dans cette aventure. Notre objectif : soutenir toujours plus de projets grâce à une Fondation étoffée », souligne Stéphane Martinez, président de Mécène et Loire et PDG de Marty Sports. Membres Or AEPR SAS Montilliers Automatisme, contrôle-commande, robotique, informatique industrielle, vision et contrôle d’axe ANGERS DRIVE Mc Donalds Beaucouzé Restauration rapide BODET Trémentines Horlogerie industrielle et édifice, chronométrage, gestion de temps EVOLIS Beaucouzé Solutions de personnalisation de cartes plastiques GRATIEN MEYER Saumur Fabrication de vins effervescents MARTY SPORTS SA Saint-Clémentde-la-Place Fabricant concepteur d’équipements sportifs pour collectivités OCEANEDAS Angers Holding ORFEVRERIE D'ANJOU Angers Fabrication d’objets en étain RENOVAL Yzernay Conception, fabrication, installation et distribution de vérandas en aluminium SBS Angers Solutions d'impressions pour les entreprises STREGO Angers Expertise-comptable, audit, conseil 28 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 L ’ appel à projets est actuellement en ligne sur www.mecene-etloire.fr et sera clos le 12 avril prochain. Les projets soutenus devront concourir à renforcer l ’ attractivité du Maine-etLoire. CONTACT Cécile Grosbois Tél. : 02 41 20 49 04 [email protected] www.mecene-et-loire.fr Membres Argent ALTONEO Angers Expertise-comptable, commissariat aux comptes ALTASYS CONSEIL Angers Conseil et formation en stratégie et organisation d'entreprise ARANEA – Hyper U Mûrs Erigné Mûrs-Erigné Hypermarché ATMOSPHERE Angers Agence de communication AVOCONSEIL Angers Cabinet d’avocats CONNIVENCE Ecouflant Imprimerie FINTA TECHNOLOGIES Angers Holding FIXATOR Saint-Barthélemyd’Anjou Fabrication de systèmes d’accès en hauteur GESCO Angers Expertise-comptable, commissariat aux comptes LE GRENIER A PAIN Angers Boulangerie-pâtisserie JF CESBRON Saint Sylvain d'Anjou Installation de matériel frigorifique, vente d’appareils frigorifiques, installations isothermiques LEXCAP AVOCATS Angers Cabinet d’avocats MAISONS CALY'OR Trélazé Construction de Maisons individuelles BBC MCA Finances Angers Gestion de fonds OEM DEVELOPMENT Saint-Barthélemyd’Anjou Conception, étude, fabrication et industrialisation électronique RESTAURANTS LA BOUCHERIE Saint-Barthélemyd’Anjou Restauration à thème SEBASTIEN MOTARD LUNETIER Angers Opticien-lunetier STV Sainte-Gemmessur-Loire Société de production audiovisuelle www.maineetloire.cci.fr Galva 72_90 x 130 10/01/13 09:06 Page1 Garage moderne pub_190 x 130 12/03/13 11:37 Page1 Dirigeants, TPE, PME ne vous privez plus du meilleur… Golf 7 Confortline Business OFFRE RESERVÉE AUX SOCIÉTÉS 349 € TTC/mois* avec perte financière** Contrat de Maintenance*** et carte grise INCLUSE Pour 36 mois - 75 000 km Conso 3,8 l/100 km, 99 gr Co²/100 km - TVS réduite Contactez notre Cellule société au 02 41 80 80 80 • Climatisation automatique • Régulateur de vitesse avec contrôle de distance • GPS Couleur tactile • Kit Mains libres Bluetooth • Radar de stationnement avant/arrière • Volant multifonction • Accoudoir central • Projecteurs antibrouillard avec éclairage statique d’intersection • Jantes aluminium *Offre de Location Longue Durée sur 36 mois et 75 000 km pour une Volkswagen Golf TDI 105 BlueMotion Confortline Business BVM, 36 loyers de 349.57€ TTC dont 10,01€ d’assurance Perte Financière obligatoire, 38.91€ de Contrat de Maintenance aux Professionnels. Réservée à la clientèle Professionnelle, chez tous les Distributeurs Volkswagen présentant ce financement, sous réserve d'acceptation du dossier par Volkswagen Bank GmbH – SARL de droit allemand – Capital social : 318 279 200 € - Succursale France : Paris Nord 2 - 22 av. des Nations 93 420 Villepinte - RCS Bobigny 451 618 904 - Mandataires d'assurance et d'intermédiaire d'assurance n°ORIAS: 08 040 267 (www.orias.fr). **Assurance ‘Perte Financière’ souscrite auprès de COVEA FLEET – 160, rue Henri-Champion – 72100 LE MANS – RCS Le Mans B 342 815 339. Entreprises régie par le Code des Assurances. ***Contrat de Maintenance aux Professionnels obligatoire souscrit auprès d’OPTEVEN SERVICES - SAS au capital de 365 878 € - RCS Lyon N°B 333 375 426 et d’OPTEVEN ASSURANCES, société d’assurance et d’assistance au capital de 5 335 715 € - Siège social : 109 bd Stalingrad - 69100 Villeurbanne - RCS Lyon n°379 954 886, régie par le Code des assurances et soumise au contrôle de l’ACP. GARAGE MODERNE AZ Auto 160 avenue De Lattre de Tassigny ANGERS - ☎ 02 41 80 80 80 98 avenue des Maraîchers SAUMUR - ☎ 02 41 50 38 00 www.groupe-boucher.fr Participez au concours départemental de créations et de reprises d’entreprises ! G j u ry x du I r P PrIx rand x - PrI tIOn Créa x I r P Ise rePr Ce concours est ouvert aux entreprises du commerce, de l’industrie et des services de Maine-et-Loire créées après le 1er janvier 2010. J’ai créé mon entreprise. C’est une aventure formidable. J’ai été lauréat du Challenge des Espoirs de l’économie locale. J’ai ainsi bénéficié d’une importante notoriété et élargi mon réseau. Vous êtes un « jeune » chef d’entreprise ? Participez aux Espoirs de l’Economie ! Créations et reprises d’entreprises Ouvert aux entreprises de moins de 3 ans Inscrivez-vous jusqu’au 2013 30 avril 2013 atssés é r lau en 4 omp réc Pierre ROCHOUANE, élu CCI, Président fondateur du réseau d’agences Mediapilote (7 agences de communication) et de l’éditeur de logiciel Medialibs Plus d’infos : télécharger le dossier de participation Connectez-vous sur www.maineetloire.cci.fr (rubrique Créer/reprendre, Espoirs Économie) ou contactez-nous au 02 41 74 70 22 Conception et Réalisation de Salles de Bains Accessoires - Mobilier 2 Square de la Ceriseraie CA du Landreau - 49070 BEAUCOUZE Tél. 02 41 39 43 00 www.nuancesbains.com ligne directe Manulatex : international et innovation dans la protection Se protéger contre les armes blanches ou contre les animaux marins dangereux... Manulatex (Champtocé-sur-Loire), spécialiste des équipements de protection en cotte de mailles et plaquettes métalliques, étudie d ’ autres nouvelles applications à son savoir-faire. En parallèle, l ’ activité adaptée à la décoration et à l ’ aménagement intérieur est en pleine expansion avec des réalisations prestigieuses à son actif. Elle est commercialisée sous la marque « LE LABO Design », déjà bien représentée aux Emirats Arabes Unis, aux Etats-Unis et au RoyaumeUni. Son réseau d ’ agents devrait s ’ étendre. Conscient des enjeux à l ’ international, Manulatex vient de recruter un jeune diplômé export, issu de l ’ Université d ’ Angers. Il renforce l ’ équipe actuelle en prenant en charge les pays de l ’ Europe de l ’ Est, Allemagne, Autriche, Suisse, Scandinavie et Moyen-Orient. Manulatex vient d ’ emménager dans un nouvel outil de production plus moderne et deux fois plus grand. www.manulatex.fr Comment faciliter son entrée dans le marché allemand Le cabinet de conseil, d’accompagnement et de formation VIFA – Votre Interface France Allemagne – est dirigé par Marion Closier, Allemande d’origine et installée en France depuis 20 ans. Cette ancienne conseillère international de la CCI connaît très bien les acteurs économiques et les exigences du marché allemand, réputé difficile d’accès. « Il existe d’importantes différences culturelles entre la France et l’Allemagne et au sein même de ce pays, liées à son histoire. Une entreprise française doit donc bien cibler la région concernée par son marché. Ses outils de communication doivent être rédigés en allemand et son offre bien identifiée par ses futurs partenaires, surtout lors www.maineetloire.cci.fr « Argiles du Soleil », nouvelle marque de Wid-team Echos Simplifier les formalités internationales avec GEFI Wid-team, concepteur et distributeur de produits naturels en cosmétique et hygiène, était reconnu pour ses produits à base de savon d ’ Alep. Suite aux problèmes d ’ approvisionnement avec la Syrie, l ’ entreprise choletaise rebondit avec une nouvelle marque de produits de beauté : « Les Argiles du soleil ». « 100 % made in France, elle comprend déjà d ’ une cinquantaine de produits: poudres et pâtes, shampooings et savons, soins du visage et du corps et dentifrices. Un Effectuer ses formalités internationales en quelques clics, 7 jours sur 7. C’est désormais possible en créant un compte personnel sur la plateforme GEFI (Gestion Electronique des Formalités Internationales) créée par la CCI de Paris. Toute entreprise qui veut moderniser et simplifier ses formalités douanières l’utilisera pour effectuer en ligne ses déclarations de certificats d’origine ou carnets ATA. La procédure de saisie est simple. L’exportateur peut suivre l’état de validation de son dossier. Le GEFI gère le compte de paiement : règlement en ligne (sécurisé comme l’ensemble de la procédure), facturation mensuelle, historique des demandes. En 2012, la CCI de Maine-et-Loire a enregistré près de 21 000 formalités internationales dont 12 300 certificats d’origine. CONTACT : Gaëlle Erissé 02 41 20 54 05 [email protected] SIVAL 2013 rendez-vous « Pays vin en Allemagne © Argiles du Soleil international de salons professionnels. Une société française doit d’abord se vendre elle-même et démontrer ses valeurs de rigueur, de respect d’engagement et de fiabilité. Ensuite, viendra ou non l’intérêt pour le produit proposé. » VIFA aide les entreprises à adapter leur stratégie commerciale (prospection, argumentaire de vente, recrutement et management de commerciaux allemands) et les accompagne dans leurs actions. Le cabinet propose l’identification des contacts et soutien pendant la négociation. Il dispense des formations pour se familiariser avec les codes business propres et la conduite des affaires dans ce pays. partenariat pour l ’ extraction de l ’ argile et la fabrication s ’ est installé avec une entreprise du Gard. Nous disposons de l ’ exclusivité mondiale de la marque», précisent les dirigeants, Jean-Marc et Marie-Laure Sanchez. La société (5 personnes) espère réaliser 90 % de son CA à l ’ international. « Nous avons des relais au Canada, des négociations sont en cours avec l ’ Espagne et le Portugal ». WID TEAM a présenté en mars au salon de Bologne une innovation mondiale : l ’ argile noire terrestre. « Cette gamme “Specific” composée d ’ une vingtaine de références dont des poudres et cataplasmes sera distribuée en pharmacie et parapharmacie ». De nouveaux produits, pour chevaux, en cours d ’ élaboration sortiront fin mai. [email protected] www.argilesdusoleil.com Lors du SIVAL 2013, CCI International Pays de la Loire a organisé une présentation du marché du vin en Allemagne avec ses partenaires (Fédération Viticole de l’Anjou, SPPL et Ubifrance). La conférence était animée par Denis Abraham, expert vins & spiritueux au sein du bureau Ubifrance Düsseldorf. Avec 82 millions d’habitants, l’Allemagne est le premier marché en volume pour les vins français. Le pays est au 4ème rang mondial pour la consommation de vins et au premier pour celle de vins effervescents. L’alimentaire n’est pas la 1ère priorité du consommateur. Un excellent rapport qualité prix est indispensable au pays du hard discount. Cependant le consommateur évolue et recherche du plaisir, de l’émotion et des produits faciles sains à consommer. Il est sensible à la protection de l’environnement, au commerce équitable et aux risques sanitaires. Le marché est ouvert avec des canaux de distribution diversifiés : grande distribution, hard discount, cavistes, CHR. L’image du produit français est très positive : qualitative et haut de gamme. Mais les vins français sont parfois considérés comme trop tanniques, pas assez fruités et aromatiques. Les étiquettes sont souvent trop datées. Les facteurs clés de succès sur ce marché : la patience, la continuité dans la démarche, un marketing adapté et soigné, une approche régionale et ciblée. CONTACT : Cyril Roch 02 41 20 49 56 [email protected] Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 31 ligne directe 2014-2020 ce que les Pays de la Loire peuvent attendre de l’Etat et de l’Europe du département GEII (Génie Informatique Industrielle) et la restructuration de deux bâtiments. Pour des entreprises compétitives L ’ extension d ’ Eurespace Formation a bénéficié des fonds FEDER Un Contrat de Projets EtatRégion prévoit et organise les investissements publics sur un territoire pour plusieurs années. Dans les Pays de la Loire, le dernier en date porte sur la période 2007-2013. Quelques gros chantiers en cours marqueront son achèvement. Le prochain Contrat de Projets Etat-Région (CPER) sera rédigé en cohérence avec les nouveaux programmes européens (le régime actuel se terminant aussi en fin d’année) sur un même calendrier 2014-2020. Les travaux de réalisation de l’Institut du Végétal sous la maîtrise d’ouvrage du Conseil général viennent de débuter tout comme l’extension de l’ISTIA (Ecole d’ingénieurs de l’Université d’Angers) et l’extension de l’UFR ITBS (ImisEsthua). Ces grands chantiers du moment sont financés par le Contrat de Projets Etat-Région (5ème depuis 1984) qui s’achèvera fin 2013. Ce Contrat de Projets est abondé par l’Etat et la Région, ainsi que par les autres collectivités, à hauteur de 1375 M€, dont 510,6 M€ pour la Région et 490,7 M€ pour l’Etat. Il a fait l’objet de deux avenants. 32 Investir dans la matière grise Près de la moitié (44,7 %) du CPER est consacré à l’enseignement supérieur, la recherche et la valorisation des savoirs, l’appui aux pôles de compétitivité, aux filières et aux entreprises en mutation. Il accompagne aussi les mutations économiques et la sécurisation des parcours professionnels. Jusqu’à fin 2014, l’argent du CPER sera encore mis au service de la matière grise. Les travaux vont être lancés cette année pour un nouveau restaurant universitaire dans l’enceinte de la faculté de médecine ainsi que d’aménagements du site et de locaux logistiques. Les travaux de l’Agrocampus Ouest à Angers doivent commencer en avril 2013 et s’achever en avril 2014. C’est au second semestre que le chantier du nouveau bâtiment de laboratoires « IRIS 2 » en appui de l’IHURIS, commencera pour l’Institut Montéclair à proximité de l’ancien bâtiment Montéclair dans l’enceinte du CHU d’Angers. En 2014, ce sera le tour du bâtiment A en Pharmacie. La fin de l’an prochain verra l’achèvement d’un gros projet pour l’IUT d’Angers : la construction Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 Créé en 2007, le dispositif Dinamic Entreprises propose aux PME de se concentrer sur l’un des trois leviers de la compétitivité que constituent la performance interne, le développement commercial et l’innovation. Il est cofinancé par l’Etat, la Région et le FEDER. Il est reconduit. En revanche, les aides pour le commerce et les services à la personne sont limitées. Les actions financées par les CPER concernent essentiel lement la transmission et la reprise d’entreprises de l’artisanat et du commerce (dispositif ATRAC), les aides aux investissements matériels et immatériels, les subventions aux fonds régionaux d’aide au conseil (les FRAC), ou encore le soutien au recrutement des cadres et les aides aux créations d’entreprises. Quatre objectifs prioritaires sur 2014-2020 Le prochain Contrat de Projets Etat-Région sera rédigé en cohérence avec les nouveaux programmes opérationnels européens. Car le programme européen 2007-2013 va lui aussi se terminer. La concordance des calendriers (20142020) permettra à certains projets de bénéficier conjointement des crédits de l’Etat, de la Région et de l’Europe. Quatre fonds européens seront mobilisés pour contribuer aux objectifs de la stratégie Europe 2020 : le FEDER (Fonds européen de développement régional), le FSE (Fonds social européen), le FEADER (Fonds européen agricole pour le développement rural) et le FEAMP (Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche). Les interventions de ces fonds seront ciblées sur 11 objectifs dont quatre, prioritaires, qui consommeront 80 % de l’enveloppe globale : • Renforcer la recherche, le développement technologique et l’innovation ; • Améliorer l’accès aux technologies de l’information et de la communication, leur utilisation et leur qualité ; • Renforcer la compétitivité des PME, de l’agriculture, de l’aquaculture et de la pêche ; • Soutenir la transition vers une économie à faibles émissions de CO². La Région au rythme de l’Europe La stratégie « Europe 2020 » coordonne les politiques économiques au sein de l’Union pour dix ans. Le calendrier de mise en œuvre nécessite que la Région soit rapidement en mesure de les intégrer à sa propre stratégie. La première séquence déterminante a été l’adoption par la Région du cadre financier pluriannuel 2014-2020 à l’automne 2012. Au même moment, le CESER apportait sa contribution au débat sur l’avenir du prochain Contrat et sur celui des fonds européens 2014-2020. Les soutiens européens constituent une ressource très importante pour les Pays de la Loire. L’enjeu serait une enveloppe de 700 millions d’euros dont 200 du FSE. Un euro de fonds européens mobilisé emporte en moyenne 4 à 5 euros investis sur le territoire. Les crédits FEDER seront essentiellement concentrés sur quelques objectifs thématiques (recherche, innovation, compétitivité des PME…). Cette concentration annoncée présente des dangers, par exemple ceux d’exclure des programmes européens les infrastructures de transport et numériques. Pour en savoir plus : http://ec.europa.eu/europe2020 Alain Ratour CONTACT SGAR Pays de la Loire 02 40 08 64 64 www.maineetloire.cci.fr Ecole Technique Supérieure de Chimie de l’Ouest Eau / Chimie, alchimie pour métiers d’avenir L ’ eau, bien précieux, est l ’ objet de toutes les attentions. Aux côtés des ingénieurs, des techniciens supérieurs y travaillent. Ces professionnels précieux sont formés à l ’ Ecole Technique Supérieure de Chimie de l ’ Ouest (Angers) avec son BTS Métiers de l ’ Eau. « C ’ est en 1975, à la demande d ’ industriels, que nous avons créé un diplôme, devenu ensuite BTS, rappelle Patrice Davodeau, directeur de l ’ Ecole. Nos étudiants trouvent des carrières dans la production d ’ eau potable et industrielle, la dépollution, les réseaux, l ’ ingénierie et l ’ assainissement non collectif ». L ’ autre formation préparée depuis 1963 est le BTS Chimiste. « La chimie est au service des technologies avancées. Ainsi l ’ A380 doit beaucoup à l ’ emploi de matériaux légers et résistants nés de ses recherches. Cette année, l ’ industrie française aura encore besoin de nombreux techniciens chimistes dans l ’ agroalimentaire, les cosmétiques, les peintures, les matières plastiques, le médicament, l ’ œnologie...». L ’ Ecole compte 200 étudiants, dont les deux tiers en BTS Chimiste, issus du Grand Ouest. Les trois quarts d ’ entre eux poursuivent leurs études en licences professionnelles, en écoles d ’ ingénieurs... Les autres choisissent le marché du travail : une démarche facilitée par les 110/120 offres d ’ emplois communiquées chaque année par le réseau des anciens. L ’ Ecole Technique Supérieure de Chimie de l ’ Ouest, créée en 1950, est à la fois une école associée de l ’ Université Catholique de l ’ Ouest dont elle partage le campus et un lycée de l ’ enseignement catholique. Elle emploie 8 salariés et compte 22 enseignants. Parmi les membres de son conseil d ’ administration, plusieurs entreprises du Maine-etLoire : Cointreau, ZachSystem, Dougé Formation, IRH Environnement (dont le DGA, Philippe Barrais, préside le CA), Degrémont, Véolia. « Depuis notre création en 1950, nous avons formé plus de 2 500 chimistes et spécia- listes des métiers de l ’ eau. Leur bonne insertion professionnelle contribue à sa notoriété dans les entreprises qui accueillent volontiers des stagiaires. Elles nous contactent aussi pour des essais, des étalonnages, des tests, des prêts de matériels, des partenariats ». Prochaine actualité : un programme important de travaux d ’ aménagement et d ’ accessibilité. http://etsco.e-lyco.fr/ « Anjou Eco » vous propose de retrouver, à chacun de ses numéros, le portrait d’un chef d’entreprise, élu consulaire, qui a choisi de s’engager pour le développement économique de notre territoire. Yannis Borjon-Piron « Le monde des CCI, je l’ai rencontré à la fin de mes études lors d’une année à l’Institut Européen de la Qualité Totale, géré par la Chambre de Moulins-Vichy. Après, j’ai intégré le monde du travail ». L’univers de Yannis Borjonwww.maineetloire.cci.fr Piron, 40 ans, c’est le bâtiment. Après 9 ans chez Gautier à Angers, il intègre l’affaire paternelle à Trélazé en 2003 et la reprend quatre ans plus tard. L’entreprise Borjon-Piron emploie 35 personnes en travaux de finition intérieure, plâtrerie, faïence, carrelage, cloisons sèches... Sa passion pour les questions d’environnement et la formation - il emploie deux apprentis - va se confirmer. « L’entreprise a été une des premières labellisées Pro de la Performance Énergétique. En 2007, le personnel est formé aux économies d’énergie. Lorsque j’ai été sollicité pour me présenter aux dernières élections à la CCI, j’y ai vu l’opportunité de m’impliquer dans une cause qui me tenait à cœur ». Elu, Yannis suit les travaux de la Commission Economie responsable, puis en devient le président fin 2012 à la suite de Laurent Morillon. « Nous réalisons des fiches métiers sur la meilleure façon d’y intégrer les notions de sécurité et d’environnement. Nous suivons aussi le Plan Climat Energie Territorial d’Angers Loire métropole ». Par convention, la CCI propose un Pack Energie (diagnostic Eval’Energie, formation référent énergie et suivi) aux entreprises. « L’Agence locale de l’Energie et du Climat se met en place. La CCI doit être présente dans cette instance pour y ren- forcer la place des entreprises ». Un autre grand dossier reste la Responsabilité sociétale d’entreprise. « Notre Commission travaille sur la stratégie de la CCI pour promouvoir la RSE qui est aussi un moyen pour une entreprise de gagner en rentabilité ». Le mandat d’élu CCI implique une certaine disponibilité. « Je représente ainsi la CCI au Conseil de l’Environnement et des Risques sanitaires et technologiques ». Mais Yannis Borjon-Piron apprécie la qualité des relations avec ses collègues élus, la variété des métiers représentés et la possibilité de cultiver les valeurs pratiquées dans son entreprise. Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 33 ligne directe IRT Jules Verne : l’engagement Arts et Métiers ParisTech d’Angers L ’ action de l ’ IRT concerne quatre filières industrielles : l ’ aéronautique, les transports terrestres, le secteur naval et l ’ énergie. L ’ accompagnement des entreprises dans ces filières prend différentes formes. Les PME sont incitées à participer aux projets de recherche et à exploiter les résultats de recherche. La création d ’ entreprise est encouragée grâce à un incubateur et une pépinière. L ’ encadrement dans les PMI/ PME bénéficiera de l ’ appui des universités et écoles pour orienter plus de jeunes vers ces entreprises. Le levier principal de cette intégration des PME est le Groupement d ’ Intérêt Economique ALBATROS créé sous l ’ impulsion du Pôle EMC2 et de la CCIR Pays de la Loire. La feuille de route scientifique et technologique de l ’ IRT se traduit par un programme de recherche. Celui-ci est en parfaite adéquation avec la recherche menée au sein du LAMPA (Laboratoire Arts et Métiers ParisTech d ’ Angers), en particulier sur les interactions entre les procédés de fabrication et la durabilité des matériaux et des structures métalliques et composites. L ’ école est déjà impliquée dans plusieurs projets décidés, menés et financés par l ’ IRT. Parmi eux, « Cellule HF » porte sur le développement d ’ une cellule de production Hot Forming. Les partenaires principaux sont ACB, Airbus, Daher, DCNS, EADS. Apstram est un projet qui concerne l ’ allègement et les performances des structures acier marine (partenaires ©LavalVirtual2011/J-C Druais L ’ Institut de Recherche Technologique Jules Verne a bouclé sa première année. Les travaux sont en cours pour en faire un site unique de recherche industrielle et académique dans les technologies avancées de production composites, métalliques et structures hybrides. L ’ IRT s ’ appuiera sur trois Plateformes. Le Technocampus EMC2, dédié aux matériaux composites, est déjà opérationnel à Bouguenais. Face à lui, le Technocampus Océan dont la livraison est prévue au 1er trimestre 2015 sera axé sur la construction navale et les énergies marines renouvelables. Quant au Centre Industriel de Réalité Virtuelle à Saint Nazaire, il sera opérationnel début 2014. Bureau Veritas, DCNS et STX). Le projet ALIEN (Aluminium Cuivre Lithium Eco Novateur) sera mené avec Daher et Constellium. D ’ autres projets sont en cours de montage à des degrés d ’ avancement divers. CONTACT Coordonnées pour rejoindre la dynamique : IRT Jules Verne 02 28 44 34 07 [email protected] Alain Ratour PME, accédez aux marchés de la Défense Le ministère de la Défense encourage les petites et moyennes entreprises françaises à répondre à ses appels d’offres. Ceux-ci sont concentrés sur la mission PME. Le ministère de la Défense cherche à faire des économies. Sa mission « achats » doit davantage se tourner vers les petites et moyennes entreprises. « Elles forment un des leviers de performance pour la Défense, car elles peuvent nous aider à faire des économies tout en attirant les meilleures d’entre elles », précise Xavier Gandiol, chef du pôle Accompagnement des PME à Paris. Les achats (hors armements) représentent entre 13 et 17 milliards 34 d’euros par an de dépenses, rien que 4 à 6 milliards pour l’alimentaire ou 5 milliards pour les achats en fournitures, les services courants, l’informatique, la santé ou encore la maintenance terrestre, aéronautique, marine. « Nous voulons casser un préjugé qui dit que les marchés de la Défense sont réservés aux grands groupes, précise Xavier Gandiol. Malgré la logique de massification, les PME sont bien placées sur nombre de nos marchés. » La mission PME Une structure du ministère de la Défense concentre les appels d’offres : la mission PME. Elle a obligation de régler les fac- Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 tures en 30 jours. Elle a donc mis en place une carte de paiement qui permet un règlement dès quatre jours après livraison. « La plateforme en ligne de notre mission Achats est configurée pour tous nos marchés au-delà de 15 000 € », présente Anne Le GallHamann, chargée de mission PME. « Chaque entreprise peut s’y rendre et s’inscrire à un système d’alerte des appels d’offres qui l’intéressent. Elle peut ensuite y consulter les annonces et déposer son dossier de candidature. » Seule contrainte : avoir un certificat de signature électronique, tel Chambersign disponible auprès de la CCI. Le ministère de la Défense soigne ses relations avec les PME. Il a instauré une prime au résultat si l’entreprise est en avance sur les délais du marché par exemple. « Le facteur prix n’est pas forcément prépondérant, souligne Xavier Gandiol, car nous avons une forte exigence technique de qualité. » CONTACT 02 44 01 25 43 Plateforme d’achats de l’État : www.marchespublics.gouv.fr Site des fournisseurs du ministère de la Défense : www.achats.defense.gouv.fr www.maineetloire.cci.fr Center Parcs point d’étape Morton-Les Trois Moutiers dans l ’ extrémité nord du département de la Vienne. A 20 minutes de MontreuilBellay et une demi-heure de Saumur. C ’ est dans cette commune d ’ un millier d ’ habitants que s ’ ouvrira Center Parcs au printemps 2015. Le cinquième de France après la Normandie, la Sologne, la Picardie et la Moselle. Les appels d ’ offres n ’ ont pas encore été lancés. La Chambre de commerce et d ’ industrie de la Vienne reste l ’ interlocuteur privilégié des entreprises. La CCI de Maineet-Loire encourage les entreprises de son département à nouer des alliances et atteindre le poids nécessaire pour pouvoir répondre et traiter ces futurs chantiers. Elle reste très active pour informer les entreprises sur l ’ accès aux marchés de travaux et sur les phases futures, en terme d ’ emploi et de prestations, qui impacteront le bassin d ’ emploi du Saumurois. Pour l ’ heure, les travaux se sont limités au défri- chement en janvier. L ’ archéologie préventive est intervenue en février. En avril, la réalisation de la voie d ’ accès au Domaine du Bois aux Daims - 264 hectares de forêt aménagés - est lancée. Il faudra attendre le second semestre 2013 pour le début de la construction des bâtiments : 800 cottages (et 20 maisons dans les arbres) répartis sur sept hameaux, 26 000 m² d ’ équipements couverts collectifs. Le projet comprend également une maison du terroir. Avec une capacité d ’ accueil de 4 500 touristes et un taux d ’ occupation annuel de 85 %, le promoteur Pierre et Vacances table sur 1,1 million de nuitées. Le nombre d ’ emplois (en équivalent temps plein) est estimé à 450 à partir de 2015. 63 % de ces emplois seront à temps complet, soit 600 personnes au travail. Maintenance et ménage d ’ une part, restauration d ’ autre part en représenteront plus de la moitié. Les autres recrutements seront destinés à l ’ animation des activités de loisirs, à l ’ accueil et l ’ administration, à la vente en boutiques. Les recrutements ont été confiés à Pôle Emploi Loudun, la formation au Conseil régional Poitou-Charentes. L ’ agence touristique du département de la Vienne se charge de l ’ hébergement des personnels en charge de la construction du parc, puis de son fonctionnement. Rendez-vous dans deux ans. Des financements nouveaux pour les entreprises de l’Ouest ISODEV, GO CAPITAL Amorçage (fonds interrégional), emprunt régional... En savoir plus sur ces dispositifs financiers lancés en 2012. ISODEV est un établissement financier destiné aux investissements productifs des TPE et PME, en complément des banques ou des établissements de crédit-bail. Il propose un prêt participatif à taux fixe pour les entreprises de 0,3 à 15 millions de chiffre d’affaires. Le montant du financement compris entre 25.000 et 150.000 euros couvre jusqu’à 30% du montant de l’investissement productif, ISODEV n’opère qu’en complément des banques ou des établissements de crédit-bail. Son intervention est sans aucune garantie. Ce complément de prêt permet de consolider le fonds de roulement. Les prêts participatifs d’ISODEV pré- www.maineetloire.cci.fr sentent des coûts cohérents avec les autres instruments financiers. GO CAPITAL Amorçage En lien avec CDC Entreprises, les Régions du Grand Ouest (Basse et HauteNormandie, Bretagne, Pays de la Loire) ont créé GO CAPITAL Amorçage. Ce fonds d’amorçage destiné à soutenir des projets innovants sera doté à terme de 40 millions d’euros. Des partenaires bancaires régionaux s’associent à ce projet. Ce Fonds Commun de Placement à Risque investit dans des sociétés technologiques en création ou à la recherche d’un premier financement significatif pour finaliser leurs produits ou mettre en place leur stratégie commerciale. Son premier investissement est compris entre 300 000 € et 500 000 € en fonction du stade de maturité commerciale de l’entreprise. Pour les projets plus importants, GO CAPITAL Amorçage fera appel à des coinvestisseurs permettant de financer l’entreprise jusqu’à 2,5 millions d’euros. Le fonds couvrira les domaines technologiques et innovants : économie numérique, santé et médical, alimentation, biotechnologies, écotechnologies, sciences des matériaux et des nanotechnologies. La gestion est confiée à GO CAPITAL, basée à Rennes (bureaux à Caen et Nantes), spécialisée dans l’investissement et l’accompagnement de jeunes sociétés innovantes et technologiques du Grand Ouest. L’emprunt régional Fin 2012, la Région a levé 115 millions d’euros afin de financer les PME. Grâce au partenariat construit entre la Région, OSEO et les banques régionales, l’essentiel de cette somme permettra aux entreprises locales d’avoir accès à 500 M€ de financement destiné au redéploiement industriel élargi au secteur des services et du BTP ainsi qu’à l’économie sociale et solidaire. Il est dans la complémentarité et la continuité des premières mobilisations du fonds IDEE et de GO CAPITAL, destinés à conforter les fonds propres des PME. La destination de cet emprunt – prêts et garantie – préfigure ce que pourra être la Banque Publique d’Investissement. CONTACT Christine Carmes 02 41 20 54 83 [email protected] Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 35 ENTRETIEN André MARCON, Président de CCI France Les CCI placent 2013 sous le signe de l’industrie Pour renouer avec la croissance, notre pays doit se réindustrialiser. Les CCI de France ont souhaité faire de 2013 « l ’ Année de l ’ Industrie », en écho à des initiatives de l ’ Etat : création de la Banque Publique d ’ Investissement, Plan PME, mission Gallois sur la compétitivité... André Marcon, Président de CCI France, commente pour Anjou Eco l ’ engagement des Chambres et les voies du « redressement productif ». 36 Anjou Eco : pourquoi une mobilisation exceptionnelle des CCI, « l ’ année de l ’ industrie », en 2013 ? D ’ abord parce que nous sommes persuadés que l ’ avenir de l ’ industrie, c ’ est aussi l ’ avenir de notre pays. Pas de croissance sans industrie. Notre industrie est la 2ème en Europe. Nous avons de formidables atouts : des leaders mondiaux, le savoir-faire de nos PME, une capacité d ’ innovation, de bonnes infrastructures, un bon niveau d ’ éducation. Mais nos entreprises industrielles perdent des parts de marché en Europe et dans le monde, ce qui détruit des emplois par milliers. Il y a urgence à réagir et nous voulons prendre part au redressement productif. Les mesures prises dans la foulée des Etats Généraux étaient nécessaires mais pas suffisantes. Il faut aller plus loin, et notamment agir pour redonner envie d ’ industrie. Car, dans les faits, nos industries sont de plus en plus des activités de pointe, très sécurisées et très propres, contrairement à trop d ’ idées reçues. Et puis, derrière toute mobilisation, il y a une vision. Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 Les frontières industrielles de demain traduiront le monde que nous voulons façonner. Votre regard sur le Pacte de compétitivité et le CICE, sur la BPI ? Aux grands maux, les bons remèdes. Le Pacte de compétitivité, dont le CICE est une pièce maîtresse indispensable, est intervenu opportunément. Aujourd ’ hui, les chefs d ’ entreprise ont besoin qu ’ on leur donne un cap et de la visibilité. Le système retenu pour ce CICE est plutôt simple. La possibilité de créance dès 2014 pour les PME est bienvenue. Mais je comprends que certains regrettent la progressivité de l ’ application ou soulignent que cela suit des mesures fiscales plutôt lourdes depuis deux ans. En tout état de cause, nous devons jouer un rôle pour bien informer et sensibiliser les entreprises sur le dispositif. Tout ce qui va dans le sens du pragmatisme économique nous convient bien. C ’ est pourquoi nous avons accueilli favorablement le projet de la Banque Publique d ’ Investissement (BPI) dont nous suivons de près les avancées. Elle doit être un facteur de simplification et de réactivité accrues pour nos entreprises. Quels moyens pour doper l’innovation et mieux la combiner avec l’ouverture à l’international ? Pour l ’ entreprise, le triptyque qualité-coût-délai est nécessaire, mais non suffisant. L ’ innovation est le 4ème facteur de compétitivité et de différenciation. Pour le long terme, seule la capacité d ’ innovation de l ’ entreprise, pour adapter ses produits à de nouveaux marchés, peut lui assurer une croissance durable en lui fournissant les clés de son développement à l ’ international. www.maineetloire.cci.fr Les CCI accompagnent les porteurs de projets et les chefs d ’ entreprise : de la volonté à l ’ idée, de l ’ idée au projet, du projet au produit et du produit au marché. Elles proposent de favoriser les interactions entre entreprises et laboratoires de recherche, via les pôles de compétitivité, les clusters et grappes d ’ entreprises, en particulier dans les secteurs d ’ avenir comme l ’ économie numérique. Une étude de l ’ INSEE révèle que la moitié des entreprises innovent. Lorsqu ’ elles sont obligées d ’ y renoncer, c ’ est souvent en raison de coûts trop élevés. En temps de crise, l ’ obtention de prêts est plus difficile. C ’ est un sujet sur lequel devra se pencher la BPI pour proposer de nouveaux dispositifs d ’ aide financière aux entreprises innovantes. le « Made in France » répond à l ’ attente d ’ une majorité de nos concitoyens et constitue un atout pour exporter certaines gammes de produits. Mais le « Made in France » ne peut rester une référence que s ’ il est synonyme de qualité et de montée en gamme de la production. Nous soutenons l ’ association ProFrance qui déploie le label « Origine France Garantie » que nous faisons connaître aux industriels. CCI France fait aussi partie du Comité de labellisation des Entreprises du Patrimoine Vivant, un dispositif que de nombreuses CCI relaient. Le réseau est également actif auprès des jeunes pour leur faire découvrir les métiers de l ’ industrie et les opportunités de carrière. C ’ est le sens de la mobilisation de ses écoles et de leur forte contribution à la « Semaine de l ’ industrie ». « Les frontières industrielles de demain traduiront le monde que nous voulons façonner » Comment le réseau est-il engagé dans la promotion et la préservation des savoir-faire industriels ? Savoir-faire et faire savoir vont de pair. La formule est facile mais c ’ est tellement vrai au quotidien. A travers des participations collectives, les CCI aident les PMI à exposer sur de grands salons professionnels internationaux en France et à l ’ étranger, comme le MIDEST, le salon aéronautique du Bourget ou le salon du ferroviaire à Lille. Ce sont des vitrines et des lieux d ’ échanges et de courants d ’ affaires. Les CCI organisent aussi de nombreuses conventions d ’ affaires thématiques sous forme de rendez-vous entre donneurs d ’ ordre locaux, nationaux ou internationaux et industriels sous-traitants. Les sondages d ’ opinion montrent que www.maineetloire.cci.fr Quels leviers pour remotiver les PMI dans l ’ enjeu global de maîtrise de la qualité ? Quand on parle de démarche de qualité totale à nos PMI, on sent une frilosité non pas sur le fond, les chefs d ’ entreprise ont conscience que c ’ est une des clés de la compétitivité, mais sur la lourdeur des procédures. Notre credo en la matière est simplicité et progressivité. De la même manière que les CCI ont développé 1.2.3 Environnement pour le management environnemental dans les PMI, elles misent actuellement sur le Système de Management de la Qualité, par étape pour rendre accessibles, en trois temps, les exigences du référentiel qualité. Pour promouvoir les démarches d ’ excellence opérationnelle, comme le lean management, nous croyons aux vertus de l ’ exemple à travers des témoignages d ’ industriels qui ont reconfiguré leur processus organisationnel. Les CCI peuvent-elles aider les industriels à intégrer davantage les technologies du numérique ? L ’ économie numérique bouleverse en continu notre manière de travailler. Intégrer les TIC ou disparaître, aujourd ’ hui c ’ est presque de façon aussi binaire que la question se pose. Or, nos PMI sont en retard par rapport à leurs principaux compétiteurs européens. Retard dans les réseaux locaux, la gestion intégrée ou l ’ échange de données, notamment entre donneurs d ’ ordre et sous-traitants. Sur le terrain, les CCI sensibilisent les TPE/PME à la nécessité de s ’ approprier les technologies numériques et leur en font découvrir les bénéfices. A travers la mise en place et la gestion d ’ outils et services communautaires (portail, plateforme, forum…), elles participent à la création de réseaux et favorisent les démarches collectives et les mécanismes de mutualisation. La logique des filières pourrait-elle être renforcée ? C ’ est un concept utile pour structurer une politique industrielle, mais presque une utopie ! Cette logique suppose que les entreprises aient de la visibilité sur leur plan de charge et une solidarité entre les clients et leurs fournisseurs. Mais voilà, certaines filières industrielles sont en crise et les sous-traitants en paient le prix fort. Accompagner la diversification des entreprises mono-filière, mono-produit afin de résister aux crises est une priorité pour nous. Même si cela ne fait pas l ’ affaire des donneurs d ’ ordre, les soustraitants ne souhaitent plus relever d ’ une ou deux filières industrielles et être soumis à des contraintes trop spécifiques. Ils veulent avoir la liberté de travailler pour de nouveaux marchés et de nou- veaux clients et plaident pour des standards et des pratiques d ’ échange partagés entre les filières. Nous préférons les notions d ’ écosystème industriel ou « d ’ entreprise étendue » qui suggèrent des relations partenariales alors que la référence à la filière préjuge de relations beaucoup plus verticales. Jean-Yves Fouché, vice-président Appui aux entreprises/ Industrie de la CCI La France souffre d ’ une compétitivité insuffisante de ses entreprises et de l ’ érosion de ses exportations. à la Chambre de commerce et d ’ industrie de Maine-etLoire, nous travaillons sans relâche à la réindustrialisation de nos territoires et à la reconquête des marchés. Pour cela, nous disposons d ’ outils de performance interne de l ’ e ntreprise, comme Dinamic Entreprises, aux résultats remarquables. Pour nous, l ’ innovation, la culture du numérique et de la robotique, la transition écologique sont des secteurs de développement prioritaires. Nous nous appliquons à faciliter et accompagner les financements. L ’ avenir de notre économie en dépend. Soulignons encore que le premier acteur d ’ appui à l ’ export dans le département, c ’ est la CCI, avec le concours efficace de notre structure régionale. La CCI travaille aussi à valoriser les richesses venant du tourisme, qu ’ il soit d ’ affaires ou non. Nos conseillers sont sur le terrain, auprès des dirigeants ou en animation collective dans les clubs et filières. Nous sommes toujours en veille, pour développer des partenariats fructueux pour les entreprises. Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 37 Enquete Logistique : un avantage concurrentiel du et de ses entreprises La logistique a acquis ses titres de noblesse. Grâce à elle, les entreprises du Maine-et-Loire peuvent encore espérer gagner de l ’ argent, du temps et de l ’ efficacité. Sa situation fait du département une plate-forme reconnue dans le grand Ouest. Pour accompagner la montée en qualification des collaborateurs, une filière se met en place dans laquelle la CCI joue un rôle majeur. C ette année, la logistique devrait marquer l ’ actualité économique en Maine-et-Loire. Le Groupement d ’ Employeurs Logistique (GEL) essaime en France depuis quelques années. Depuis son agence « Région Ouest », il s ’ est implanté sur le Choletais et compte se développer en Anjou. Par ailleurs, un Cercle des entreprises en logistique du Maine-et-Loire, en cours de constitution, devrait prendre la forme d ’ un réseau d ’ échanges. Ces initiatives sont à la hauteur des enjeux car les opérations de logistique sont stratégiques. Avant, cette fonction se limitait souvent au magasinier et au chauffeur-livreur. La priorité, c ’ était le chiffre d ’ affaires. Elle s ’ est ensuite spécialisée sous l ’ effet de la crise. La logistique s ’ est développée en amont pour amoindrir les coûts de matière première, de machines, d ’ emballages, de transport, les délais d ’ approvisionnement. Les chaînes logistiques infor- Heppner Transport et Logistics : deux sites en Maine-et-Loire 38 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 Plate-forme Norbert Dentressangle de Beaulieu-sur-Layon matisées (supply chains) sont apparues. Leur gestion devient un élément de différenciation concurrentielle majeur. Adossée à l ’ importance industrielle La diversité du tissu industriel du Maine-et-Loire a été un atout pour le développement de la logistique. Mais celle-ci est présente un peu partout : dans les concessions automobiles, les entreprises de transport, les plates-formes logistiques et de distribution, les enseignes spécialisées, les grandes surfaces, l ’ horticulture. « L ’ évolution de la logistique a été tirée par la mondialisation qui permet de retrouver les produits du monde entier dans nos supermarchés, analyse Jean-Claude Ferreira, directeur supply chain et achats du groupe Rémy Cointreau. Cela suppose une organisation internationale et des solutions aux contraintes en termes de process, de flux physiques, de réglementations, de questions fiscales ». D ’ où l ’ intérêt de développer l ’ échange de bonnes pratiques entre entreprises. C ’ est un des objectifs de l ’ ASLOG (Association française pour la logistique) dont Jean-Paul Ferreira préside la délégation Pays de la Loire. « Nous organisons également des formations sur des modèles de supply chain et nous avons développé un outil d ’ audit rapide pour que les cadres puissent évaluer leur propre organisation. Nous envisageons de créer sur Angers une fédération de grandes écoles et d ’ entreprises pour partawww.maineetloire.cci.fr Apprentissage chez Elivia Maine-et-Loire ger nos connaissances entre experts, chercheurs, cadres, stagiaires... à l ’ image de ce qui se fait déjà sur Nantes ». Au cœur d ’ une étoile de communications routières La situation privilégiée du département a également boosté la fonction logistique. Le Maine-et-Loire est au centre d ’ un bassin d ’ emplois de 8 millions de consommateurs et au carrefour des principales métropoles régionales de l ’ ouest. Il se trouve au croisement de l ’ A11, de l ’ A85 et de l ’ A87, de la 2X2 Angers-Segré-Rennes et de la 2X2 Cholet-Nantes. Ce « positionnement barycentrique » a favorisé l ’ ouverture de plusieurs plates-formes logistiques comme sur la zone Anjou Actiparc de Beaulieu-surLayon, près de l ’ A87. Montée en compétence Les activités de transport et de logistique se déploient dans un souci de réactivité et de www.maineetloire.cci.fr qualité. Elles s ’ appuient sur une main d ’ œuvre de mieux en mieux formée. Même si le secteur compte une majorité d ’ employés peu qualifiés, ceuxci sont rendus plus responsables, élargissent leur panel d ’ actions. Des professions sont apparues pour l ’ organisation des opérations suivantes : émission et/ou traitement des commandes relatives aux besoins en ressources logistiques ; gestion des livraisons (dont les activités d ’ emballage, manutention et transport), de ressources physiques (parc automobile, magasins, plates-formes d ’ éclatement…), des mouvements des personnes (plannings de rotation, plannings d ’ activité…), des données techniques de la production ; planification des besoins en composants... Vers une filière métiers La CCI a engagé la construction d ’ une filière de formation en logistique. Cette stratégie récente est née en 2009 avec le Bac Pro Logistique, des- tiné à former des professionnels directement opérationnels : chef d ’ équipe, adjoint responsable d ’ entrepôt, gestionnaire de stock, opérateur polyvalent... La formation dure trois ans, mais la durée peut être ramenée à deux, voire un an selon les diplômes du jeune. « Il en est de même pour le titre professionnel de niveau bac +2 « Technicien(ne) Supérieur(e) en Méthodes et Exploitation Logistique » (TSMEL) qui peut se faire en un an selon le diplôme, l ’ expérience professionnelle, précise Patrice Baumier, responsable de la filière Logistique de la CCI de Maine-et-Loire, basée à Saumur. Cette formation par alternance, ouverte en 2012, repose sur 15 semaines par an à l ’ Espace de formation du Saumurois et le reste du temps en entreprise. Le futur professionnel sera un « organisationnel », responsable d ’ équipes et garant du respect des dispositions réglementaires et contractuelles sur son site ». Ces formations sont accessibles dans le cadre d ’ un parcours individualisé. L ’ un des stagiaires a 37 ans. Il est entré dans le cadre d ’ un Congé Individuel de Formation. Les deux diplômes réunissent une quarantaine de jeunes. L ’ un d ’ entre eux, Guillaume Colas, a préparé son Bac Pro en apprentissage chez Elivia (abattage et transformation de la viande, Le Lion d ’ Angers et Saint Sylvain d ’ Anjou). Il poursuit désormais sur le TSMEL, toujours sur le site lionnais. Didier Fillerin est responsable Expédition, préparation et réception des commandes de l ’ entreprise. « La fonction logistique est centralisée au niveau du groupe Terrena. Cela permet d ’ optimiser le parc poids lourds en desservant nos différents sites et d ’ éviter la circulation de camions à moitié chargés. Guillaume a passé trois semaines au groupe pour découvrir l ’ administration et les relations avec les transporteurs. Il encadre désormais au Lion d ’ Angers une équipe de cinq personnes au chargement et au déchargement des camions ». La filière devrait se renforcer à la rentrée 2014 avec un titre réseau CCI « Responsable logistique » de niveau 2. La formation continue participe de ce renforcement de l ’ offre logistique par trois stages : « La préparation et l ’ expédition des marchandises », « La réception et le transfert des marchandises », « L ’ organisation des flux entrants et sortants ». Tout démontre le développement et la professionnalisation de la logistique en Maine-etLoire. Et la CCI répond à ses besoins en formation. Alain Ratour CONTACT Patrice Baumier 02 41 83 53 58 [email protected] Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 39 Enquete Tu m’enseignes, je me souviens Soutenu et guidé par un tuteur, un jeune plant peut croître en toute confiance, acquérir force et autonomie. Tel est le rôle d ’ un maître d ’ apprentissage pour un apprenti. Une mission déterminante sur laquelle reposent les fondations d ’ un avenir professionnel. P endant des années, la société a loué les enseignements théoriques et généralistes, les présentant comme la voie royale, par excellence. Dans ce contexte, l ’ apprentissage a souffert d ’ une image qui l ’ a injustement desservi. A toute chose malheur est bon : la crise de 2008 a rebattu les cartes avec un taux de chômage en hausse particulièrement chez les jeunes. Les politiques se grattent la tête, commencent à réaliser que la voie royale n ’ est peut-être pas celle qu ’ ils avaient prônée pendant des années et qu ’ il est peut-être temps de développer une culture de l ’ apprentissage. (23 % des jeunes français sont à la recherche d ’ un emploi contre 8 % en Allemagne). Au manque de main-d ’ œuvre notoire dans certaines filières (entre autre par déficience d ’ image) s ’ ajoutent l ’ hésita- Tu m’impliques, tion, le manque de motivation pour devenir maître d ’ apprentissage. « Recherche maître d ’ apprentissage »… Le rôle d ’ un tuteur est déterminant dans le parcours d ’ un apprenti. La transmission d ’ un savoir-faire et d ’ un accompagnement réussi n ’ est pas innée mais elle peut s ’ apprendre, s ’ acquérir. CCI France a mis en place un dispositif de formation et de certification des tuteurs et maîtres d ’ apprentissage qui vise à valoriser cette mission d ’ accompagnement, élément essentiel dans l ’ intégration de l ’ apprenti dans l ’ entreprise. Il est un autre facteur probablement tout aussi important dans la réussite du futur binôme apprenti-maître d ’ apprentissage : la motivation. Le tutorat n ’ est pas un métier dans l ’ entreprise et tout repose sur le volontariat. Il doit y avoir de la part du tuteur une réelle volonté de transmettre ses compétences, son savoir-faire. Le rôle d ’ un tuteur est déterminant dans le parcours d ’ un apprenti 40 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 Pour François de la Hautière, vice-président Formation de la CCI, « l ’ apprentissage d ’ un métier est semblable à celui de la vie avec un enfant. Nous allons lui apprendre les bases, le nourrir, lui apprendre à marcher, le rendre autonome et indépendant et vouloir le meilleur pour lui. Le maître d ’ apprentissage va montrer et apprendre au jeune les métiers de base, le suivre, le faire évoluer, le former, le reprendre jusqu ’ à l ’ autonomie. Pourquoi cette comparaison ? Dans les deux cas de figure, il faut en commun l ’ un avec l ’ autre, l ’ un pour l ’ autre, de l ’ affectif, de l ’ envie, de la passion commune pour apprendre et communiquer son savoir, des refus et des échecs pour se construire et préparer son avenir. Si demain ce partage de savoir et d ’ échange n ’ existait plus, la pérennité de nos sociétés serait mise à mal. Nous devons continuer cette transmission entre les générations pour le bienêtre de tous ». Enseigner, c ’ est apprendre deux fois Etre maître d ’ apprentissage ? « Une évidence » pour Pascal Crand, directeur général des Etablissements Petit, à Saint Jean de Linières, spécialisés dans le négoce et la maintenance de véhicules industriels et utilitaires. « De par mon hiswww.maineetloire.cci.fr Etre maître d ’ apprentissage ? « Une évidence » pour Pascal Crand des Etablissements Petit j’apprends toire personnelle. J ’ étais apprenti mécano chez un garagiste. Je faisais partie de la famille. Je suis toujours en contact avec mon maître d ’ apprentissage. L ’ apprentissage m ’ a permis d ’ arriver là où j ’ en suis. Le tutorat est un engagement personnel ». L ’ autre évidence se trouve dans l ’ entreprise. Depuis 1945, date de la création des Ets Petit, l ’ apprentissage a toujours fait partie de la culture de l ’ entreprise avec cette ambition, donner aux apprentis, l ’ envie d ’ apprendre toujours plus en les incitant à poursuivre vers des qualifications supérieures. Le recrutement d ’ un apprenti fait l ’ objet de toutes les attentions, car il est, selon Pascal Crand, gage de réussite. « On ne devient pas apprenti par défaut. Nos critères de sélection se font non seulement sur la motivation du futur apprenti, mais aussi sur son carnet de notes, toutes matières confondues. A ceux qui me disent qu ’ il n ’ est pas important d ’ avoir de bonnes notes en anglais, je leur réponds que cela leur sera nécessaire lorsqu ’ il faudra lire une notice en anglais, à ceux qui viennent en se disant que « L ’ école est finie… », je réponds qu ’ ici une autre école commence, une école où il y a de belles choses à apprendre, où le www.maineetloire.cci.fr (*) respect des autres est tout aussi important que le respect de soi-même ». Les débuts de la relation entre un apprenti et l ’ entreprise sont déterminants. Aux Ets Petit, chaque nouvel apprenti est accueilli comme un salarié à part entière : visite de l ’ entreprise, rencontre avec les différents leur culture. Résultat : ça recrute ». Un sens humain, social aussi. « Un apprenti est à un moment de sa vie où il se transforme, passant de l ’ enfance au monde des adultes, où il acquiert de l ’ autonomie. C ’ est un passage parfois délicat. Le travail les aide à se structurer. Le tutorat n ’ est pas un métier dans l ’ entreprise et tout repose sur le volontariat. corps de métier dont la majorité est issue de l ’ apprentissage. « C ’ est d ’ autant plus facile d ’ impliquer les salariés. Dans notre secteur d ’ activité, l ’ apprentissage est un « moteur » recruteur. Lié à un complément d ’ enseignement généraliste, c ’ est la meilleure école qui soit ». Pour Pascal Crand, être maître d ’ apprentissage en 2013 a plus que jamais un sens. Un sens économique : « En Allemagne, les usines ont leur propre école d ’ apprentissage intégrée. L ’ apprentissage fait partie de Le rôle du maître d ’ apprentissage est de l ’ aider à franchir ce seuil et va parfois au-delà de la sphère professionnelle ». Du même creuset dont est issue la quasitotalité des salariés, émerge une forme de solidarité qui pourrait se résumer ainsi : offrir sa chance à chacun. « Le tutorat est une formidable expérience. En apportant du savoir, on grandit. L ’ enrichissement est réciproque car les jeunes nous apprennent également. Quelle satisfaction de voir d ’ anciens apprentis se tracer de Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 41 L’abus d’alcool est dangereux pour la santé, consommez avec modération beaux parcours ! ». La dernière fierté de Pascal Crand : deux de ses techniciens ont été élus en 2012 parmi les trois meilleurs mécaniciens de France au sein de la DAF Académy qui comptait 500 mécaniciens dans toute la France. Il n ’ y a aucun métier qui n ’ ait son apprentissage (**) Trop souvent connoté « manuel », on en oublierait que l ’ apprentissage est une voie menant à des qualifications dites enseigne que les autres salariés), l ’ apprenti trouve sa place et, souvent, souhaite rester. Une fois les objectifs fixés ensemble, le maître d ’ apprentissage doit mettre en place les moyens qui permettront à l ’ apprenti d ’ évoluer, de lui donner confiance ». Faciliter le rythme soutenu de la formation des apprentis, en leur permettant, entre autres, de faire leurs devoirs scolaires sur le temps de travail, contribue, selon Gaëtan Dersoir, à la réussite de l ’ élève. Ces attentions dépassent parfois le strict cadre professionnel. Il arrive à Gaëtan Dersoir d ’ être un « 3ème parent » : « il faut être à Gaëtan Dersoir du Caveau des Plantagenêts et son apprenti leur écoute ». Certes, un maître prise. Pourquoi irai-je chercher ailleurs un d ’ apprentissage se doit d ’ être disponible mais profil qui me conviendrait s ’ il est déjà à mes l ’ enseignement en vaut la chandelle : « nos côtés ? ». Côté théorie, Gaëtan Dersoir a suivi apprentis font évoluer notre entreprise. Les une formation de tuteur à la CCI. « C ’ est indis- dirigeants ne doivent plus hésiter et se demanpensable pour savoir comment accompagner der s ’ ils prendront ou non des jeunes. Il faut le jeune. Cela met également en évidence embaucher des jeunes. Ils ont beaucoup de l ’ importance de la relation et de la communi- choses à nous apprendre, ils nous font avancation entre l ’ apprenti, le maître d ’ apprentis- cer ». Gaëtan Dersoir est un « convaincu sage et le CFA ». Côté pratique : « Un maître convaincant » lorsqu ’ il évoque certaines d ’ apprentissage doit tout gérer : la sphère situations délicates qui trouvent leur solution professionnelle et sociale. Dès lors que cer- dans l ’ apprentissage. « Le recrutement d ’ un taines conditions sont respectées à son arrivée salarié que l ’ on ne connait pas, que l ’ on n ’ a (avoir son propre bureau, être logé à la même pas formé, est toujours aléatoire, contrairement à l ’ embauche d ’ un apprenti qui est une personne avec laquelle on a passé quelques années et qui est une valeur sûre. Autre problème épineux : la transmission d ’ entreprise. Lorsque je cesserai mon activité, il est déjà envisagé qu ’ un ancien apprenti reprenne la suite. Etre maître d ’ apprentissage est un engagement mais s ’ engager aujourd ’ hui, cela me semble indispensable ». Un maître d ’ apprentissage doit tout gérer : la sphère professionnelle et sociale « supérieures » (Bac + 2, 3, 4…). Avant d ’ être caviste et co-gérant du Caveau des Plantagenêts, à Sainte-Gemmes-d ’ Andigné, Gaëtan Dersoir était enseignant. Il avait pour élèves des apprentis dans le secteur de la vente. Aujourd ’ hui, il met en pratique ce qu ’ il a enseigné. Depuis 1999, Gaëtan Dersoir a accueilli des apprentis en CAP, BEP, Bac Pro ainsi qu ’ en BTS Assistant gestion et en BTS Assistant manager. « Etre maître d ’ apprentissage est tout à fait conciliable avec une activité professionnelle dès lors que l ’ apprenti correspond au profil recherché et qu ’ une organisation appropriée se met en place. Les premiers temps demandent une plus grande disponibilité mais, petit à petit, l ’ apprenti acquiert de l ’ expérience ». Pour Gaëtan Dersoir, l ’ apprentissage et le tutorat ont d ’ autant plus de sens aujourd ’ hui. « L ’ apprentissage est une valeur d ’ avenir qui doit davantage se développer en France. C ’ est aussi l ’ une des voies qui permettra de sortir de la crise, d ’ embaucher une personne qui correspond aux besoins de l ’ entre42 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 Paroles d’apprentis Un certain André Raimbourg fut en son temps apprenti plombier. Il abandonna ce métier pour faire l ’ artiste et s ’ en excusa : « C ’ était fatal : avec les tuyaux il faut sans cesse prendre la fuite »… Bourvil. Robert L… , apprenti coiffeur, a déclaré, parlant de l ’ apprentissage : « C ’ est comme le théâtre, le seul lieu où s ’ exprime la vie, la nourriture de la vie, ce qu ’ aucune école n ’ enseignera jamais »… Fabrice Luchini. Mais aussi… A 15 ans, ce jeune apprenti électricien passionné de rock, fonde un groupe The Rebels. Quelques temps plus tard, il sera le guitariste solo d ’ un groupe mythique, les Beatles : George Harrison. En 1987, il quitte l’école pour devenir apprenti mécanicien. En 2012, il quitte la Formule 1 avec un palmarès incomparable: 91 victoires en Grand Prix et sept titres de champion du monde… Michael Schumacher. www.maineetloire.cci.fr Apprendre à savoir faire, à savoir être « Faire profiter un jeune de mon expérience, l ’ idée me séduisait, cela enrichissait ma fonction ». Le tutorat, MarieMadeleine Pelletier, assistante chez Orange (secteur SAV de l ’ entreprise et du réseau) s ’ y exerce depuis 2011 auprès d ’ apprentis en BTS Assistant manager. Sa jeune expérience de maître d ’ apprentissage lui a beaucoup appris tant auprès des apprentis que de sa fonction sur laquelle elle a porté un œil nouveau. « Le contact avec un jeune permet de voir les choses différemment. Le tutorat est également une façon de mieux faire découvrir l ’ ensemble de nos activités ». Marie-Madeleine Pelletier en convient, être maître d ’ apprentissage nécessite d ’ être disponible : « Il faut savoir être à l ’ écoute, prendre du temps, au départ, établir un climat de confiance. 10 % de mon activité devrait être dédié au tutorat. C ’ est un peu juste car il faut également assurer la liaison avec l ’ école. Les tâches confiées à l ’ apprenti doivent s ’ inscrire dans le programme de la formation ». Comme d ’ autres maîtres d ’ apprentissage, Marie-Madeleine Pelletier a suivi une formation de tuteur. « Transmettre son savoir et ses compétences n ’ est pas forcément inné. Ce n ’ est pas tant transmettre ce que l ’ on sait qui est important, encore faut-il savoir comment le transmettre et le rendre intéressant, donner envie d ’ apprendre, aider l ’ apprenti à concilier travail et école ». Plus que jamais en 2013, être maître d ’ apprentissage a son sens. « La jeune génération vit dans le virtuel. Travailler dans une entreprise c ’ est être dans le réel, cela rééquilibre les choses. C ’ est très enrichissant pour un jeune d ’ être dans un milieu professionnel. Cela lui permet d ’ acquérir une certaine maturité. A l ’ issue de ses études, il s ’ intègre plus facilement dans le monde du travail ». Le rôle d ’ un maître d ’ apprentissage n ’ est pas tant d ’ apporter des révélations que de mettre sur la voie : « Il est essentiel de donner le meilleur de soi-même. Un maître d ’ apprentissage est le premier regard qu ’ un jeune porte sur l ’ entreprise. Il faut savoir écouter, favoriser le dialogue, repérer les problèmes, s ’ adapter à la personnalité que l ’ on a face à soi ». A ceux qui seraient tentés par l ’ expérience de tutorat, Marie-Madeleine Pelletier répond : « Cela ouvre d ’ autres horizons et nous amène à réfléchir sur nous-mêmes. Cela permet également de connaître cette nouvelle génération qui arrive sur le marché du travail, une génération très vive, qui a beaucoup de choses à nous apprendre ». Le tutorat, une fontaine de jouvence… « Oui. Cela permet de rester jeune ». Au-delà de la relation professionnelle, il est un autre lien qui se noue, au fil des mois, entre l ’ apprenti et son maître d ’ apprentissage : un lien humain, fait de confiance, d ’ écoute, de respect. A l ’ issue de cette période, celui qui a le plus appris n ’ est peutêtre pas celui auquel on pense… Marianne Bourgeois : Benjamin Franklin (*) (**) Marie-Madeleine Pelletier et son apprentie : Jean de la Bruyère CONTACT Norbert Bensaadon 02 41 20 53 35 [email protected] Logidecor pub mars 2012_190 x 85 06/03/12 15:53 Page1 Avec le concept Desjoyaux, laissez libre cours à votre imagination... LOGIDÉCOR - RD 347 - Route de Saumur - “Le Puits des Bois” SAINT-BARTHÉLEMY-D’ANJOU - Tél. 02 41 93 86 48 www.maineetloire.cci.fr Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 43 Enquete Les drives : l’autre façon de au super… marché Pas une semaine sans qu’un « drive » n’ouvre ses portes. Ce concept développé par la grande distribution connaît un essor fulgurant. Nouveau mode de consommation, relais de croissance pour hypers en perte de vitesse ? E n vertu de la parité « homme-femme », Mr et Mme Toutlemonde ont décidé de partager les tâches. A Monsieur, un univers jusque-là inconnu : les courses. Mr Toutlemonde imagine déjà qui pourrait bien faire les courses à sa place. Il en a rêvé, la grande distribution l ’ a fait : Drive. 5 lettres qui permettent à Mr Toutlemonde de faire ses courses sur Internet, de payer en ligne et de venir récupérer ses achats à proximité de son hyper. Les drives, une petite révolution qui redonne le sourire à la grande distribution après quelques années de blues dans les rayons, un dégrippant bienvenu dans le moteur de la distribution. Un concept qui permet de se jouer de la crise, cela interpelle tout comme points de retrait se montait à 1819 (source : Retail Explorer – ex le Site Marketing). Les drives ? Un concept français Qu ’ on se le dise, le concept du drive ne vient pas des « States » et la France fait office de pionnière en la matière. Ce modèle existe très peu en Europe en raison du moindre taux d ’ équipement en grandes surfaces et d ’ un concept de livraison à domicile bien installé, contrairement à la France où ce dernier s ’ est heurté à des coûts logistiques importants, ce qui explique, en partie, l ’ essor des drives aujourd ’ hui. L ’ idée est née d ’ un constat : aujourd ’ hui les consommateurs sont de moins en moins disposés à perdre leur temps dans les linéaires. Ainsi sont nés en 2004 Chronodrive « Les drives apportent une vraie valeur ajoutée » le turbo que la profession a mis en place sur ce nouveau mode de distribution. Un essor qui donne le tournis : en moins de deux ans, le C.A du drive a explosé à plus d ’ un milliard d ’ euros (2,5 % du marché. Fin décembre 2012, le nombre de Nombre de drives en Maine-et-Loire au 1er janvier 2013 Carrefour Casino Intermarché Leclerc Super U 3 2 10 4 31 Total général 50 Source : Retail Explorer 44 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 (désormais détenu à 100 % par le groupe Auchan) et le concept du drive solo. « Comme on peut aisément l ’ imaginer, la démarche a été d ’ autant plus suivie par la grande distribution que celle-ci se mordait les doigts d ’ être passé à côté de l ’ e-commerce », explique Elisabeth Exertier, Directrice Générale de Retail Explorer - ex « Le Site marketing » (*). Deux ans plus tard, Auchan embrayait avec son propre drive sur un modèle différent, accolant ses AuchanDrive à ses hypermarchés. «Les enseignes ont fini par se réveiller car si ce concept durait c ’ est qu ’ il y avait une raison ». L ’ apparition des premiers drives est d ’ autant plus intéressante d ’ un point de vue marketing qu ’ elle n ’ était pas le fruit d ’ une demande de la part des consommateurs. Elle s ’ inscrivait davantage dans une logique d ’ offre expérimentale. Les raisons d ’ un tel succès (dont les premiers surpris ont été les protagonistes) : un concept en phase avec les attentes des consommateurs, qui est appelé à se développer, à durer, car comme le souligne Elisabeth Exertier, « les drives apportent une vraie valeur ajoutée ». Autre motif de cette chronique d ’ un succès annoncé : « Le vide juridique et fiscal. Aucune autorisation administrative n ’ est nécessaire pour l ’ ouverture d ’ un drive. Il n ’ y a pas de taxe sur la surface commerciale car la transaction s ’ opère sur Internet et la surface est assimilée à un entrepôt. Aujourd ’ hui, c ’ est la course aux terrains pour s ’ installer au plus près des lieux de trafic, de flux. L ’ effet d ’ accélération est spectaculaire. (Carrefour, en retard sur ce terrain, a mis les bouchées doubles). Lorsqu ’ une enseigne leader comme Leclerc (deux tiers de la croissance des Drives) ouvre à tour de bras un modèle performant, cela www.maineetloire.cci.fr rouler excite la concurrence. Les primo-entrants ont vu dans ce concept une façon de fidéliser leurs clients, un nouveau format de conquête de clients sur une zone de chalandise qui n ’ était pas avant ». Comme sur tout marché émergent et prometteur, il faut en être et y être au risque de perdre des parts de marché. Qui sont les « drivers » ? A 60 %, ce sont des femmes actives. Les drives leur permettent de maîtriser leur budget, de gagner du temps et accessoirement, d ’ éviter de céder au caprice du petit dernier. La clientèle est plutôt jeune, rompue à l ’ exercice des achats sur Internet, « des clients à ne surtout pas perdre ». Les trois quarts de la croissance du drive sur un an proviennent du recrutement de nouveaux clients, le reste étant dû à un effet de fidélisation. A fin octobre 2012, 15 % des ménages achetaient par drive à raison de 6,5 actes d ’ achat par an pour un panier moyen de 60€ (**). Qui dit drives, dit, a priori, remplissage de fond de placards, donc gros volumes (packs de boissons, lessives, www.maineetloire.cci.fr conserves…). A l ’ inverse, des produits que l ’ on souhaite voir, sentir, toucher (produits frais, d ’ hygiène-beauté…) restent l ’ apanage des supermarchés. Solo, accolé, picking : le Drive en « 3 D » Ratisser large, pour être certain de ne pas rater le virage. Le drive se décline selon trois paramètres : accolé au magasin, solo (situé dans un entrepôt dédié et non accolé au magasin), ou picking (notion logistique qui ne concerne que les accolés). Chacun a ses avantages et ses inconvénients. Perdurerontils tous ? Probablement pas, une fois la phase d ’ émulation passée et les nécessaires ajustements à venir. Les concepts varient d ’ une enseigne à une autre. « En louant un entrepôt dans un emplacement stratégique (principe du drive solo) l ’ enseigne ne cannibalise pas son magasin et récupère des clients de la concurrence». Un modèle coûteux (1,5 million € d ’ investissement initial) mais rationnel (12 minutes suffisent pour constituer un panier) contrairement au concept de « picking » qui consiste à aller chercher dans les allées du supermarché les articles commandés. « Un modèle de service perturbant car le personnel en charge des commandes drives vide des rayons que d ’ autres salariés viennent de remplir. Les 45 minutes nécessaires pour une commande sont coûteuses en terme de main-d ’ œuvre, mais l ’ investissement n ’ est que de 150 000 € ». Quant au drive accolé, il offre à chaque responsable d ’ unité la possibilité de s ’ approvisionner de façon autonome et de passer lui-même ses commandes, une mécanique généralement bien huilée. Ce concept est testé depuis septembre dernier par Système U (n° 1 en nombre de drives) qui envisage ainsi de sortir du picking. « A mon sens, la rentabilité est plus facile à obtenir par ce biais » déclarait Serge Papin, PDG de l ’ enseigne lors des journées annuelles de l ’ IFM (***) en novembre dernier. Gratuit le drive ? Presque. La tendance semble s ’ orienter vers un « panier minimum » requis (entre 40 et 70 euros selon les enseignes) mais certaines enseignes facturent également les frais de préparation. Le rythme d ’ expansion des drives diffère lui aussi selon les enseignes. E. Leclerc avance bien plus rapidement. « C ’ est assez typique de cette enseigne : lorsqu ’ elle prend une décision, elle avance très vite. Auchan avance prudemment. Les grands gagnants sont aujourd ’ hui Auchan, Chronodrive et Leclerc. Ce sont les plus performants, les plus visibles, ceux qui disposent des meilleurs sites marchands et qui offrent le meilleur service ». Pour l ’ heure, l ’ essentiel n ’ est pas tant dans la rentabilité que dans la logique commerciale. Le drive permet de gagner des parts de marché, d ’ éviter de perdre des clients, voire de récupérer ceux adeptes des achats sur Internet. « Les drives seront économiquement rentables à long terme s’il y a maîtrise et progrès en matière de logistique, si l ’ on parvient à fidéliser la clientèle, si l ’ offre évolue vers un équipement complet de l ’ alimentaire, si l ’ on propose d ’ autres produits. Pour que ce concept soit pérenne, il est essentiel Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 45 de définir les vocations du drive par rapport aux autres modes d ’ achat ». La grande distribution pensait-elle qu ’ un nouveau concept allait à ce point faire bouger ses lignes ? Aujourd ’ hui, c ’ est l ’ ensemble des modèles de distribution qu ’ il faut repenser. Qu ’ attend un client lorsqu ’ il va en drives, en supermarchés, en magasins de proximité ? C ’ est toute cette réflexion qui, sous l ’ effet du drive, va s ’ amplifier. Un grand Ouest bien « drivé » Fin octobre 2012, le grand Ouest comptait 416 drives (source A3 Distrib. Cholet) dont 48 en Maine-et-Loire. Parmi toutes les enseignes présentes sur ce marché, Leclerc qui possède le plus grand nombre de « vrais » drives » (structures dédiées) en France. A Cholet, le E.Leclerc Drive a ouvert ses portes en décembre 2011. Le concept : un drive accolé au magasin avec un entrepôt distinct et 8 pistes d ’ accueil. « Les entités sont séparées du stock du magasin ». Le drive, pour Dominique Sallot, responsable du Drive Leclerc, il devenait urgent d ’ y être. Bilan à fin 2012 : 70 % des acheteurs « drive » sont de nouveaux clients dont les 25/35 ans, une génération habituée aux achats par Internet. Autre constat, un pouvoir d ’ achat un peu plus élevé qu ’ en magasin avec un moyenne « panier » de 100 euros (60 € moyenne nationale). Ouvrir un drive implique un important investissement, entre 1 et 2 millions d ’ euros. « Il a fallu mettre l ’ entrepôt aux normes, aménager l ’ extérieur (pistes, local frais…). 46 Côté logistique, nous avons la possibilité de passer régulièrement des commandes à la centrale, ce qui nous permet de travailler le plus possible en flux tendu ». Les articles achetés en drive ressemblent de plus en plus à de « vraies » courses. Frais, surgelés, fruits et légumes… pas moins de 6 500 références au E. Leclerc Drive de Cholet. « Nous centrons notre offre essentiellement sur l ’ alimentaire ». Objectif de Dominique Sallot pour 2013, acquérir de nouveaux clients. « La satisfaction des clients, le bouche à oreille est notre meilleur publicité ». Le drive, un concept appelé à durer ? « C ’ est certain. La jeune génération et les consommateurs, en général, n ’ ont pas ou plus envie de passer 2 heures pour sentir ». Continuer à récupérer des parts de marché, … Dominique Sallot y songe. « Un projet d ’ ouverture d ’ un drive à l ’ autre extrémité de la ville est envisageable ». Sytème U est l ’ enseigne qui possède en France le plus grand nombre de drives, pour la plupart utilisant le concept de picking sans structure dédiée. A Mûrs-Erigné, le drive d ’ Hyper U a été créee en 2009. « Nous devions nous adapter pour répondre aux attentes des clients et éviter l ’ évasion. Aujourd ’ hui, on ne peut plus se permettre de passer à côté de ce concept ». Benoît Choplain et Richard Marchand (co-gérants de l ’ Hyper U et Super U à Mazé) se donnent les moyens de leurs Un pouvoir d ’ achat un peu plus élevé qu ’ en magasin avec un « panier » moyen de 100 euros faire leurs courses ». Comme tout nouveau concept, arrivera un temps où le parc « drives » sera saturé. « Il y aura une « sélection naturelle », une restructuration, voire une disparition de certains drives ouverts à la va-vite ». A long terme, la grande distribution devra également réfléchir sur l ’ avenir de ses magasins. « Il existera toujours des catégories de produits que le client voudra acheter en magasin. Ce n ’ est pas demain que l ’ on achètera sur les drives, du rouge à lèvres ou des produits haut de gamme que l ’ on aime voir, toucher, Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 ambitions en ouvrant d ’ ici peu, un « vrai » drive, accolé au magasin. « Il est indispensable que le drive devienne un service à part entière, avec des structures dédiées (entrepôt, bornes…) ». Le futur aménagement du drive utilisera le bâtiment et le matériel existants. Pas de construction qui impliquerait d ’ importants investissements. « Ce concept offre nombre d ’ avantages : une gestion en personnel moins coûteuse, un temps de commande considérablement réduit, une logistique plus simple ». Contrairement au drive du Super U de Mazé qui a majoritairement attiré une nouvelle clientèle (80 % du CA), celui d ’ Hyper U a conservé ceux qui seraient partis ailleurs, des clients parfois 100 % drive et pour lesquels il faut être performant au risque de les voir partir. « La notion de service fait partie des valeurs fortes de l ’ enseigne, que ce soit en magasin ou sur le drive ». Pour preuve : tout le référentiel magasin est disponible en drive. « On peut acheter tout ce que l ’ on veut, de la côte de bœuf au fromage à la coupe. A côté du référencement commun à tous les magasins de l ’ enseigne, les clients peuvent ajouter d ’ autres produits. Ce service « + » les rassure ». Comme l ’ explique Benoît Choplain, « avoir un vrai drive est gage d ’ un confort maximum pour le client. Loin d ’ être un phénomène de mode, le drive va durablement s ’ installer dans les habitudes des consommateurs ». Quant au sort des magasins, selon Benoît Choplain, ce sont les consommateurs qui en décideront. « Il nous faudra être le plus performant possible sur les métiers très pointus (boucherie, poissonnerie, primeur). C ’ est là que la différence se fera et que nous aurons une carte à jouer. Sur l ’ accueil, le conseil, le service. Les rayons de métiers resteront et l ’ achat plaisir sera toujours là. La notion de service restera. On ne trouve pas un caviste sur Internet, mais en magasin il sera toujours là pour conseiller. C ’ est la relation humaine qui fera la différence ». D ’ ici 2015, les drives devraient peser un peu moins de 5 milliards d ’ euros et 6 % de part de marchés. Des chiffres tout à fait plausibles au vu du développement exponentiel d ’ un concept qui n ’ a pas dit son dernier mot. L ’ autre phase possible : amener le client à sortir de sa liste de courses et l ’ emmener vers des achats d ’ impulsion dont le drive l ’ a mis, jusqu ’ à présent, à l ’ abri. Marianne Bourgeois : Retail Explorer : société d ’ études et de conseil, se consacre depuis 10 ans à la collecte et à l ’ analyse approfondie des actions de «Come & Buy» marketing : communication commerciale, promotion et publicité. (www.retailexplorer.fr (ex Le Site Marketing) (*) (**) : Source : Kantar Worldpanel (***) : IFM : Institut français du merchandising www.maineetloire.cci.fr Micro concept_90 x 130 14/03/13 12:10 Page1 Opel Movano Fourgon À partir de : 17 430 € 17 390 sous condition de reprise HT (1) Opel Vivaro Fourgon À partir de : 14 990 010 € 13 HT (2) sous condition de reprise Nouvel Opel Combo Cargo À partir de : 10 980 € 9 990 HT (3) sous condition de reprise OPEL ANGERS 8 bd de la liberté Tél. : 02 41 68 00 00 OPEL CHOLET 18 av Edmond Michelet Tél. : 02 41 65 57 15 OPEL SAUMUR 1950 route de Cholet Tél. : 02 41 50 20 00 www.tourisme-automobiles.fr - Votre interlocuteur Opel Entreprises : Damien Poulennec - 06 22 68 24 66 Wir leben Autos : Nous vivons l’Automobile. 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Végétal : comment naissent les congrès L ’ ISHS a travaillé en relation avec Agrocampus Ouest, partenaire de l ’ INRA, de l ’ Université et de Végépolys, pour organiser le colloque mondial SHE (Symposium on Horticulture in Europe). Celui-ci a réuni près de 500 participants de 43 pays du 1er au 5 juillet derniers à Angers. JeanClaude Mauget, professeur émérite à Agrocampus Ouest, était en charge de l ’ organisation : « Angers a été retenu pour une recherche sur le végétal dynamique et de qualité, une industrie hor- Jean-Claude Mauget et Mr Antonio Monteiro, Président de l’ISHS basé à Bruxelles Et votrE projEt dEviEnt réalité jE chErchE un organisatEur.com Création - 03/2013 - Photos : Richard Rousseau e son bureau de Louvain, Joseph Van Assche dirige la Société Internationale pour la Science Horticole (ISHS). Celle-ci organise plus de 50 colloques et congrès par an dans le monde. « There is a worldwide demand for science and knowledge transfer France, and certainly the region of Angers with its concentration on bio-research, has something to offer. The colleagues together with the local stakeholders and in collaboration with the international community needs to take advantage from it. And yes, Angers and its constituents has something to offer ». © Angers Loire Tourisme Ne pas se disperser et travailler avec les filières fortes du Maine-etLoire. Le Bureau des congrès et événements d ’ Angers, Département Affaires d ’ Angers Loire Tourisme, est très présent auprès des domaines de l ’ électronique professionnelle, du végétal et de la santé. Pour le plus grand bien d ’ une autre filière dynamique : le tourisme d ’ affaires. © Château Soucherie - www.domaine-de-la-soucherie.fr Filières et tourisme d’affaires Congrès/séminaire/événementiel Annonce-JeChercheOrganisateur-190x85mm.indd 1 www.maineetloire.cci.fr Anjou Eco - n°29 - Mars08/03/13 2013 49 18:11 Enquete ticole reconnue et Végépolys. J ’ ai constitué et coordonné deux comités, l ’ un scientifique et l ’ autre d ’ organisation. L ’ appui du BDCE a été déterminant pour définir et gérer les aspects matériels, depuis le choix de la structure d ’ accueil jusqu ’ aux questions de restauration et hébergement ». Dans le végétal, le transfert de connaissances à l ’ échelle de la planète suppose des rencontres régulières entre chercheurs... et le choix d ’ un lieu. « Une unité de recherche, voire un chercheur ou enseignant-chercheur peuvent prendre l ’ initiative d ’ organiser une réunion nationale sur un thème. Si celuici est plus technique, ce sera plutôt un institut ou une organisation professionnelle. Pour réunir une communauté plus large et, en particulier, internationale, une association ou une société savante sera initiatrice et organisatrice ». Le lieu du congrès est décidé sur présentation de candidature en fonction de différents critères : activités de recherche et enseignement significatives, qualité de la structure d ’ accueil, de l ’ hébergement... Susciter l ’ événement Le Bureau des congrès et événements d ’ Angers cherche à connaître à l ’ avance les manifestations « dans les tuyaux », voire à les susciter auprès des organisateurs. « Cette année, nous concentrons nos efforts sur l ’ électronique professionnelle, le végétal et le médical-santé, confirme sa directrice Valérie Mathieu-Fichot. Ce mois-ci nous avons aussi abordé le luxe en présentant notre offre à des grands comptes parisiens dans ce domaine. Nous avons suggéré qu ’ organiser un événement en Anjou serait aussi l ’ occasion de rencontrer des entreprises du Réseau Du Bellay ». L ’ enjeu est important. Le congressiste international n ’ est pas un simple touriste. Il dépense en moyenne 360 € par jour, le double du congressiste tricolore . Rencontres Pro des événements insolites © Angers Loire Tourisme Très à l ’ écoute de l ’ électronique professionnelle et de la santé Le Bureau est en contact régulier avec l ’ ESEO, la société Eolane, la filière Loire electronics applications Valley ». La 15ème ICEIS (International Conference on Enterprise Information Systems) aura lieu à l ’ ESEO du 3 au 7 juillet : 350 congressistes plancheront sur des questions d ’ intelligence artificielle, de gestion des systèmes d ’ information, d ’ interaction hommemachine. « L ’ ESEO avait déjà Angers Loire Valley Tourisme d’affaires Les chiffres-clés 356 661 journées/participants 4 163 événements : congrès, salons, séminaires, événementiels 55 millions E de retombées économiques 5000 emplois Source : observatoire des rencontres d ’ affaires - Année 2011 Angers Loire Tourisme – Bureau des Congrès et Evénements organisé une ICEIS, rappelle Mireille Fouchereau, chargée de mission au groupe ESEO. L ’ un de nos chercheurs, Slimane Hammoudi, a proposé la candidature de l ’ Ecole avec son nouveau bâtiment des Capucins. La France, avec Angers, a été retenue. C ’ est important pour l ’ image de marque de l ’ ESEO, ses élèves et les retombées économiques. Nous assurons la logistique administrative. Le BDCE a pris en charge les propositions d ’ hébergement, de visites d ’ Angers, de découvertes œnologiques et gastronomiques ». Chevalier pub_190 x 85 05/03/13 16:27 Page1 50 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 www.maineetloire.cci.fr - 03/2013 - Photos : Richard Rousseau - 03/2013 - Photos : Richard Rousseau Création Création Les soLutions pour pour vos vos événements événements et et séminaires séminaires Les soLutions 1 2 ett e er uiillle jju l t e 20 t 01 2 13 3 Angers••Le LeQUAI QUAI Angers Forum des Forum des ArtsVivants Vivants Arts U N ÉV UN ÉVÉ ÉN NEM N A NAT TIION EMEENT ONA ALL NT Orrig O E i E i g n E i naauux vvéénneemm Evvéénne e x & m e nttss e & E m e i n n c Ecoo--re ennttss i s n sooliltite ressppo ess onnssa abbllees s +33(0)1 75 77 32 32 55 55 –– [email protected] [email protected] Organisé par La troisième filière, le pôle Santé angevin, va permettre la tenue du Congrès de la Société Française de la Chirurgie de l ’ Obésité en juin et du Congrès de Neurologie de la langue Française en septembre. Mais, du 22 au 24 avril, ce sont plus de 700 participants qui seront accueillis pour le congrès national francophone de Physiologie, Pharmacologie, Thérapeutique. Ses organisateurs locaux, dont le Professeur Georges Lefthériotis qui dirige le laboratoire d ’ explorations fonctionnelles vasculaires du CHU d ’ Angers et secrétaire général de la Société de Physiologie, expliquent : « Nos sociétés savantes nationales et francophones organisent ces grandes rencontres annuelles. Angers a été retenu en particulier pour son accessibilité, un centre de congrès proche du centre-ville, sa capacité à recevoir nos invités. La logistique a été confiée par contrat à une société organisatrice d ’ évènements. Les organisateurs invitent © Angers Expo Congrès Enquete Centre de Congrès d’Angers des conférenciers, construisent des sessions scientifiques reflétant les thématiques locales et qui seront traitées pendant le congrès ». Le BDCE a en charge l ’ hébergement, les prestations restauration et cocktails et la proposition de visites touristiques. « Ces événements amènent une clientèle francophone qui peut venir de l ’ Europe de l ’ Est, des pays du sud (Maghreb, Afrique) entre autre. C ’ est très bon pour faire connaitre Angers au-delà des frontières ». Construire ensemble Le BDCE ne répond pas seulement à la demande. Il a développé les outils pour coconstruire des événements. « Pour cela, nous avons mis en place une veille sur les grands congrès internationaux organisés dans les filières représentées en Maine-et-Loire et développé des services sur mesure. Nous prenons contact avec des chercheurs, potentiels candidats à l ’ organisation d ’ un événement, mais qui n ’ osent pas se lancer, ne sachant pas comment faire. Pour eux, nous avons lancé le site www.jecherchemonorganisateur. com. Nous rapprochons nos savoir-faire. Nous étudions les formats de la manifestation envisagée, les budgets disponibles ». Le BDCE propose aussi aux entreprises d ’ organiser leur convention d ’ affaires. Il suggère de donner un nouveau design aux événements Made in Angers Dîner de gala du congrès SHE Loire Valley en ouvrant des lieux « insolites » comme des châteaux, deux musées (Beaux-Arts et Communication), le Carré Cointreau, un domaine viticole, un bateau croisière, un théâtre, Terra Botanica... et quelques autres lieux événementiels « au coeur du patrimoine ». Il encourage et accompagne l ’ organisation d ’ événements éco-responsables sur le territoire. Une rencontre à dimension nationale sur ce double thème des événements insolites et écoresponsables aura lieu les 1er et 2 juillet au « Quai - Forum des Arts Vivants » avec soirée événementielle au Carré Cointreau. « Cet événement sera ouvert aux entreprises de la région qui pourront s ’ inscrire sur le site www.rencontres-pro.com/insolite pour visiter le workshop et rencontrer l ’ offre de plusieurs destinations ». Alain Ratour Entre Angers et Cholet Pour des évènements remarqués et remarquables Domaine de la Soucherie La Soucherie 49750 Beaulieu-sur-Layon - tel. 02 41 78 31 18 [email protected] - www. domaine-de-la-soucherie.fr 52 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 www.maineetloire.cci.fr 100 % des entreprises en passent par là En confiant la gestion de votre budget formation à Opcalia, vous bénéficiez de services et de conseils à forte valeur ajoutée, de financements optimisés et d’un accès à de nombreux projets emploi-formation territoriaux ou nationaux. Avec Opcalia vous vous concentrez sur l’essentiel, votre entreprise et vos salariés, et laissez les équipes d’Opcalia assurer la gestion administrative, financière et fiscale de la formation, tout en bénéficiant d’un appui-conseil en matière de gestion des compétences et ressources humaines. 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Réglementation Le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi Le crédit d ’ impôt pour la compétitivité et l ’ emploi (CICE) pour les entreprises est dans sa phase opérationnelle. Objectif affiché pour le Gouvernement : donner «un ballon d ’ oxygène » pour aider à embaucher, investir et gagner des parts de marché. En savoir plus avec l ’ Ordre des experts comptables des Pays de Loire, partenaire de la CCI de Maine-et-Loire. Le crédit d ’ impôt pour la compétitivité et l ’ emploi (CICE) doit financer l ’ amélioration de la compétitivité des entreprises. Celle-ci passe notamment par des efforts en matière d ’ investissement, de recherche, d ’ innovation, de formation, de recrutement, de prospection de nouveaux marchés, de transition écologique et énergétique et de reconstitution de leur fonds de roulement. L ’ entreprise devra retracer dans ses comptes annuels l ’ utilisation du CICE conformément à ces objectifs. Elle ne pourra ni financer une hausse de la part des bénéfices distribués, ni augmenter les rémunérations de ses dirigeants. Pour en bénéficier Le CICE concerne les entreprises employant des salariés, imposées à l ’ impôt sur les sociétés ou à l ’ impôt sur le revenu, indépendants ou sociétés, et de tout secteur d ’ activité. Peuvent aussi en bénéficier les entreprises au bénéfice exonéré par des dispositifs d ’ aménagement du territoire ou d ’ encouragement à la création et à l ’ innovation. Comment le calculer Le CICE portera sur les rémunérations versées aux salariés au cours d ’ une année civile qui n ’ excèdent pas 2,5 fois le SMIC calculé sur la base de la durée légale de travail, augmentée le cas échéant des heures complé54 mentaires ou supplémentaires de travail. Le plafond de 2,5 fois le SMIC (3 575 € au 1er janvier 2013) sera donc apprécié sans tenir compte des heures complémentaires ou supplémentaires éventuelles. Mais la rémunération de celles-ci, hors majorations, sera prise en compte dans l ’ assiette du CICE. Ces règles sont les mêmes que celles qui s ’ appliquent en matière d ’ allégements généraux de cotisations sociales. Pour les salariés à temps partiel ou les saisonniers, le SMIC pris en compte sera celui qui correspond à la durée de travail prévue au contrat. Les rémunérations prises en compte dans l ’ assiette du CICE seront celles qui servent au calcul des cotisations patronales de sécurité sociale. Les dépenses éligibles (rémunérations) devront être déductibles du résultat imposable à l ’ IS ou à l ’ IR dans les conditions de droit commun. Le taux du crédit d ’ impôt sera de 4 % pour les rémunérations versées en 2013, puis 6 % à compter de 2014. Comptabiliser le CICE Le CICE pourra être comptabilisé dans les comptes de 2013 pour améliorer le résultat d ’ exploitation des entreprises. Il ne constituera pas un produit imposable, ni à l ’ IS, ni à la CVAE. Ce qu ’ il faut déclarer Les obligations déclaratives correspondront à celles qui s ’ appliquent aux réductions et crédits d ’ impôt. Les entreprises à l ’ IS déclareront leur CICE lors du dépôt de leur relevé de solde n° 2572, soit le 15 du 4ème mois suivant la clôture de l ’ exercice. Les entreprises à l ’ IR déclareront leur CICE au moment du dépôt de leur « liasse fiscale », soit le 2ème jour ouvré qui suit le 1er mai. Le montant du crédit Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 d ’ impôt sera par la suite reporté sur la déclaration de revenus n° 2042, déposée généralement en mai-juin de chaque année. Le CICE sera calculé sur les 12 mois de l ’ année civile, quel que soit le nombre d ’ exercices auxquels les rémunérations versées se rattachent. Imputer le CICE Le crédit d ’ impôt sera imputé sur l ’ IS ou l ’ IR et, en cas d ’ excédent, il sera imputable sur l ’ impôt dû au titre des trois années suivantes et restituable à la fin de cette période. Par exception, l ’ excédent de crédit d ’ impôt sera immédiatement restituable pour les PME selon la définition communautaire, jeunes entreprises innovantes, entreprises nouvelles et entreprises en difficulté. Ces entreprises qui n ’ auront pu en 2014 imputer tout leur CICE sur l ’ impôt dû, en percevront le remboursement dès cette même année. Le préfinancement bancaire du CICE en 2013 La créance de CICE pourra être cédée à un établissement de crédit. La créance « en germe » (calculée l ’ année même du versement des rémunérations sur lesquelles est assis le crédit d ’ impôt et avant la liquidation de l ’ impôt en N+1) pourra également être cédée ou nantie. Une fois la créance future cédée, l ’ entreprise cédante ne pourra plus imputer sur son impôt que la partie de la créance non cédée (différence entre le montant cédé et le montant constaté du crédit d ’ impôt lors du dépôt de la déclaration). Une seule cession par année civile : l ’ entreprise ne peut pas « découper » sa créance future en procédant à plusieurs cessions partielles au titre d ’ une même année. Le dispositif du préfinancement sera mis en œuvre comme suit : • l ’ entreprise et l ’ établissement de crédit concluent la cession de créance, la banque notifiant ensuite cette cession, par lettre recommandée avec AR au comptable des finances publiques ; • à réception de la notification, celui-ci adresse à l ’ établissement de crédit le formulaire n° 2577-SD « Préfinancement du crédit d ’ impôt pour la compétitivité et l ’ emploi – Certificat délivré par l ’ administration fiscale » précisant si la cession peut être prise en compte ; • lors de la liquidation de l ’ impôt sur les bénéfices, l ’ entreprise cédante déclarera sa créance sur la déclaration spéciale n° 2079-CICE-SD2, en précisant si la créance « en germe » a ou non été cédée ; • le comptable des finances publiques adressera, à réception d ’ u ne déclaration n° 2079-CICE-SD mentionnant une cession, un certificat de créance n° 2574-SD2 à l ’ établissement de crédit cessionnaire. Ce certificat précisera le montant à hauteur duquel la cession de la créance « en germe » précédemment notifiée est prise en compte. Le préfinancement sera adossé sur un dispositif de garantie partielle d ’ Oséo/Banque publique d ’ Investissement pour certaines PME. Il reviendra à l ’ établissement de crédit de solliciter cette garantie, sans que l ’ entreprise n ’ ait à effectuer de démarche particulière. CONTACT Franck Bordas Président Ordre des Experts Comptables des Pays de Loire 02 41 25 36 45 www.paysdeloire.experts- comptables.fr www.maineetloire.cci.fr Pour organiser vos réceptions, ces professionnels sont à votre service Traiteur Fouacier RÉCEPTIONS | MARIAGES | SÉMINAIRES | CONFÉRENCES | HÔTELLERIE • Prestation sur mesure sur toute la France CentralFab 02 41 34 84 00 • “Midi fouaces au bureau” : repas d’entreprise en 1 heure clés en main ASSOCIATIONS - ENTREPRISES - PARTICULIERS Laissez-vous Laissezvous séduire par un cadre de prestige alliant le raffinement et la quiétude. 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Dans les « Mémoires d ’ un touriste » Stendhal, insatiable voyageur, parlait du « délicieux plaisir de voir ce que je n ’ ai jamais vu… ». Il était, bien avant l ’ heure, un « city-breaker » ou touriste urbain. Un guide aux pages écornées, un anglais approximatif… Les city-breakers sont de plus en plus nombreux à battre le pavé des villes au point qu ’ elles constituent le premier espace de fréquentation de la destination France. Le tourisme urbain apparaît aujourd ’ hui comme un véritable enjeu pour les villes, « tant en terme d ’ image qu ’ en terme économique », comme le souligne Philippe Violier, Directeur de UFR Ingénierie du Tourisme du Bâtiment et des Services (ITBS) Imis Esthua d ’ Angers, «même si les retombées économiques s ’ apprécient sur le long terme et que les enjeux sont difficiles à mesurer du fait des nombreuses ramifications (culture, tourisme…). Lille, capitale européenne de la culture en 2004 n ’ était ni touristique, ni attractive. Elle l ’ est devenue ». Atout du tourisme urbain : un étalement des flux touristiques assez régulier qui s ’ explique, entre autres, par la complémentarité de deux composantes du tourisme urbain : le tourisme d ’ affaires (séjours en semaine, hors congés) et le tourisme d ’ agrément (weekends et vacances estivales). Promouvoir l’espace urbain comme destination touristique L ’ offre touristique métropolitaine est telle qu ’ il convient aujourd ’ hui pour les villes d ’ améliorer leur visibilité, de mieux organiser leur promotion. Entre autres outils à leur disposition, la création d ’ une marque globale - ou « city branding » - comme Angers Loire Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 Valley - qui permet d ’ affirmer sa différence et de renforcer la visibilité des actions de communication. Cultiver sa spécificité suppose aussi de valoriser son patrimoine, de proposer une programmation événementielle riche et ambitieuse. Communiquer sur la destina- tion « ville » est complexe car il convient de savoir quels aspects mettre en lumière. « Pour une ville de taille moyenne, c ’ est plus compliqué que pour Paris, première destination touristique mondiale. Angers pourrait se distinguer par une offre plus importante. www.maineetloire.cci.fr L ’ attractivité d ’ une ville ne tient pas uniquement à son patrimoine, mais à un ensemble : une offre architecturale ancienne et contemporaine, un événementiel fédérateur, comme peut l ’ être la Fête des Lumières à Lyon. Les événementiels angevins reposent trop sur des publics avertis et/ ou locaux. urbi et orbi » La principale activité d ’ un touriste urbain reste la promenade. A ce titre, l ’ aménagement des voies sur berges va dans le bons sens. Il contribuera à relier la Doutre et le centre historique. Angers a su se positionner comme destination pour le tourisme d ’ affaires. En témoignent, entre autres, deux événements d ’ envergure internationale : le Salon du Végétal, le Salon des Vins de Loire, une belle carte de visite. Ainsi le tourisme urbain peut être un moteur économique quand il est poussé par une réelle volonté politique qui a les moyens de ses ambitions ». découverte touristique urbaine est un phénomène qui prend de plus en plus d ’ ampleur. Pour y répondre, les villes ont su se rendre séduisantes. L ’ enjeu : accueillir des visiteurs, générer des dépenses qui sont autant de retombées économiques ». En matière de tourisme urbain, Angers axe également sa stratégie sur le tourisme d ’ affaires « complémentaire du tourisme urbain d ’ agrément. La ville a les atouts pour répondre à ces deux formes de tourisme ». Autre atout de la capitale andégave : une vraie complémentarité entre l ’ offre urbaine (patrimoine, événementiel, shopping…) et péri-urbaine (Loire, vignobles…). « L’ offre urbaine doit être axée sur notre identité, ce que nous appelons les « 4 V », la ville, le Val de Loire, le vignoble, le végétal. C ’ est cela qui intéresse nos visiteurs ». L ’ Office de tourisme privilégie deux axes de communication : la presse grand public qui, dans ses pages tourisme et voyages, se fait l’écho Le magnifique château de Brissac-Quincé au coeur des vignes de l’Aubance Nos paysages de Loire L ’ offre urbaine doit être axée sur notre identité, ce que nous appelons les « 4 V », la ville, le Val de Loire, le vignoble, le végétal www.maineetloire.cci.fr Pour l ’ Office de tourisme d’Angers Loire Métropole, l ’ enquête sur le tourisme urbain publiée en 2012 par Atout France (agence de développement touristique de la France) a été un point d ’ appui pour voir si les plans d ’ action mis en place sur Angers allaient dans la bonne direction. Comme l ’ explique Jean-Michel Geneteau, son directeur général, la ville est la première porte d ’ entrée touristique sur un territoire, particulièrement pour la clientèle étrangère. « Plus de la moitié des nuitées marchandes (hôtellerie) du département se fait sur l ’ agglomération. La ville est par définition un territoire de consommation et donc de forte consommation touristique. La de la destination notamment à l ’ international et le web, axe de communication privilégié vers le grand public. Les offres proposées concernent aussi bien des touristes de passage que des Angevins (excursions, visites, conférences, coffrets-cadeaux, applications sur Smartphone…). Sous l ’ égide d ’ Atout France, l ’ Office de tourisme travaille en réseau avec d ’ autres villes de France. Le Club « Tourisme en ville » permet la mutualisation des moyens pour valoriser l ’ attractivité des villes françaises sur les marchés extérieurs (européens et internationaux). Autre initiative, la Conférence nationale per- Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 57 Decouverte manente du tourisme urbain regroupant une trentaine d ’ agglomérations dont l ’ objectif est notamment de réfléchir sur l ’ offre touristique urbaine comme secteur d ’ activité économique à part entière. « Les villes sont des destinations complexes car les publics ne sont pas homogènes. Un visiteur pour « Premiers Plans » attend une offre spécifique. D ’ où la nécessité de proposer des centres d ’ intérêt multiformes. La qualité d ’ une offre touristique contribue indirectement à attirer de nouveaux arrivants, voire de nouveaux investisseurs ». Jean-Michel Geneteau salue la campagne de lancement « Angers Loire Valley », marque territoriale à vocation économique que le secteur du tourisme s ’ est approprié, « une opportunité qui permettra de valoriser la destination ». Les « 3 R » Marques Avenue à La Séguinière Envies citadines, escapades urbaines ? Partez à… L ’ engouement pour les escapades urbaines a incité les acteurs concernés à cibler davantage leur communication sur la destination « ville ». En témoignent des dossiers de presse dédiés au tourisme urbain, à l ’ instar de celui pro- La Cale de la Savate offre une vue imprenable sur la cathédrale et le château d ’ Angers « les nouveaux aménagements contribuent à l ’ attractivité de la destination, générant de nouveaux flux touristiques » satellites commerciaux qui attirent chaque année nombre de visiteurs dont certains ne viennent qu ’ à cette fin. Une offre hôtelière enrichie, de nouveaux aménagements et équipements urbains, (ouverture récente du Théâtre St-Louis, réhabilitation de l ’ ancien hôpital...). Une nouvelle dynamique porteuse de notoriété et d ’ image. Autre atout touristique de Cholet, son offre « plurielle » : sportive, événementielle, culturelle. Pour communiquer au mieux sur ces atouts, l ’ Office de tourisme est présent dans l ’ enceinte de Marques Avenue pour inciter les visiteurs à poursuivre leur séjour au cœur même de Cholet. Comme le souligne Myriam Hervouet, directrice de l ’ Office de tousime du Choletais, « les retombées économiques sont toujours difficiles à mesurer. Toutefois, les nouveaux aménagements contribuent à l ’ attractivité de la destination, générant de nouveaux flux touristiques ». Reconnue pour son offre patrimoniale d ’ exception et son attractivité touristique, Saumur s ’ est récemment donné les moyens de ses ambitions en structurant son offre en matière de tourisme d ’ affaires (autre composante du tourisme posé par l ’ Agence régionale des urbain), se dotant d ’ un nouvel Pays de la Loire ou de l ’ Office équipement, le parc événemende tourisme du Choletais. tiel du Breil destiné à accueillir Cholet, la « singulière » de salons, foire-expo, séminaires, par sa spécificité touristique concerts… Autre levier de urbaine : une offre « shopping » développement, le théâtre unique, en ville et périphérie. réaménagé en Pôle culturel, Marques Avenue et ses maga- qui contribuera à consolider sins d ’ usine, les Arcades Rougé, l ’ image et l ’ attractivité régionale l ’ Autre Faubourg, autant de de Saumur et du Saumurois. 58 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 L ’ attractivité d ’ une destination urbaine reposerait, donc sur trois éléments : la rénovation, le renouvellement, la rareté. Cette loi des « 3 R » se confirme dans toutes les métropoles où les flux touristiques n ’ ont jamais été aussi importants. R comme rénovation du Musée des Beaux-Arts d ’ Angers en 2004. En proposant une nouvelle muséographie, le musée a considérablement amélioré son attractivité. R comme renouvellement : chaque année, comme l ’ explique Juliette Rudel, chargée de communication des musées d ’ Angers, des expositions temporaires, d ’ art contemporain ou patrimoniales. « Notre objectif : offrir à tout type de public une programmation culturelle diversifiée (visites thématiques, conférences...). Les expositions temporaires ont un impact important sur l ’ attractivité touristique. Contrairement à des lieux uniques en leur genre comme la Galerie David d ’ Angers (premier musée en nombre de visites), le Musée des Beaux-Arts doit se distinguer par la qualité de son offre d ’ expositions temporaires. De cette offre, dépendent l ’ attractivité, mais aussi la mise en valeur et la découverte des collections permanentes ». Très actif en matière de tourisme d ’ affaires, le Musée des Beaux-arts met à la disposition des entreprises, ses espaces (auditorium, espaces) pour des congrès, des soirées. « Par ce biais, nous touchons un public national et international qui pourra revenir dans un contexte d ’ agrément. Derrière cette démarche, il y a toujours la volonté de faire découvrir le musée ». R comme rareté, déclencheur de l ’ effet « interminables files d ’ attente ». Comme on vient à Paris des quatre coins de France, de l ’ étranger parfois, pour voir les œuvres inédites d ’ un artiste, l ’ ambition du Musée des Beaux-Arts dans les années à venir : programmer des expositions temporaires à rayonnement national, voire international, toujours très en lien avec l ’ histoire d ’ Angers. Marianne Bourgeois www.maineetloire.cci.fr CER pub_90 x 130 01/03/13 15:34 Page1 CONCESSIONNAIRE : Service Atelier : Sur votre département, un atelier de réparation et d’entretien toutes marques à votre service SERVICE IMMÉDIAT à 15 mn d’Angers Rénovation fabrication de flexibles et de raccords hydrauliques deservice servicepour pourentretien entretien réparation Véhicule Véhicule de et et réparation sursur sitesite CONTACT : Pascal COTTIN - Port. 06 10 58 73 65 E-mail : [email protected] RMTP 49 : ZA La Promenade - 49750 BEAULIEU-SUR-LAYON Tél. 02 41 54 05 70 - Fax : 02 41 54 07 79 Site Web : rmtp49.com Vous Vous êtes un particulier, un chef d’entreprise, un institutionnel, Vous souhaitez une analyse globale de votre patrimoine financier et immobilier, Vous attendez un conseil personnalisé. 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Merci de le faire savoir à Dominique Gruson. Tél. : 02 41 20 54 04 E-mail : dominique.gruson @maineetloire.cci.fr Source : Annonces Légales (le nom indiqué est celui de l’enseigne actuelle ou celui de l’acquéreur) parues dans Le Courrier de l’Ouest, Ouest-France et L’Anjou agricole. 60 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 www.maineetloire.cci.fr www.becot-sas.fr AnjOu POmPes BéCOT sA devient BéCOT sAs 24 Rue du Chêne Vert - 49184 St-Barthélemy d’Anjou Tél. 02 41 43 60 20 / Fax. 02 41 43 05 99 / Mail. [email protected] BéCOT Pompes et Agitateurs BéCOT Instrumentation BéCOT Systèmes d’entraînement internet PLACE .net de créer un univers visuel pertinent autour de leur marque et de leur identité. Le développement exponentiel des Smartphones a également joué un rôle central dans le déploiement de cette nouvelle technique, permettant des prises de vue à l’instant « T » et une diffusion tout aussi instantanée sur les réseaux sociaux. Ce que les « fans » ignorent peutêtre c’est que leurs photos postées deviennent la propriété des plateformes et qu’elles peuvent être réutilisées et/ou revendues à des tiers. De là à retrouver la photo de votre petit dernier sur des supports publicitaires, sans votre autorisation, il n’y a qu’un clic. Le picture-marketing D epuis quelques temps apparait sur la webosphère le terme de « picture marketing » ou « marketing par l’image ». Ce nouveau concept est en passe de devenir un outil stratégique. En témoigne, le rachat par Facebook d’Instagram (application de partage de photos) pour la coquette somme d’un milliard de dollars et la valorisation de Pinterest (réseau social de partage de photos, vidéos, 3ème réseau social le plus fréquenté de la planète) à 1,5 milliard de dollars. Le picture marketing est une technique permettant aux marques de faire la promotion de leurs produits, services ou univers au travers de photos, de vidéos publiées sur différentes plateformes. Autre atout et non des moindres : la diffusion, par l’intermédiaire de leurs « fans », des produits ou services commercialisés en leur demandant de publier ceux-ci sur leurs réseaux. Transformer le client en ambassadeur, c’est un peu le rêve que caresse chaque marketeur et c’est justement ce que permettent des plateformes comme Pinterest ou Instagram en démocratisant la création de contenus. L ’ enjeu ? Mettre en avant l’identité de l ’ entreprise, générer de la visibilité, animer sa communauté. Bref, attirer des personnes vers focus sur l’image le contenu plutôt que vers l ’ entreprise et ce qu’elle vend. Les mots s’ envolent, les images restent… Conscientes du pouvoir de l ’ image pour faire passer un message d ’ un seul coup d’œil, les marques voient dans le picture marketing de prometteuses perspectives. Cette technique, boostée par l’essor croissant de plateformes telles que Tumblr, Pinterest, Instragram, a naturellement trouvé sa place dans les réseaux sociaux. La rapidité de compréhension et de mémorisation de l’image en font un contenu tout indiqué pour générer de l ’ engagement via le « like » (action d’aimer un contenu ou une page), du commentaire ou du partage. Aujourd’hui, Instagram compte 40 millions d’utilisateurs dans le monde et Pinterest, plus de 20 millions. Un tel potentiel n’a pas échappé aux entreprises (pour l ’ essentiel des marques « grand public »), soucieuses d’optimiser leurs stratégies digitales. Les raisons d’un tel succès : une image se partage en quelques secondes, pas un texte. L ’ image est facteur d ’ engagement (technique consistant à créer du lien avec sa cible via diverses stratégies d’animation) et permet aux entreprises animant un espace communautaire, de favoriser le recrutement de fans, Le picture marketing permet à une entreprise de mettre en valeur ses produits et services et ainsi de générer du trafic sur son site web, de communiquer sur son actualité (projets en cours, événementiel…) ses produits, ses valeurs…, de créer son image, de gérer son e-reputation, de tester les préférences de ses clients sur un projet, les impliquant ainsi dans la vie de la marque. Délimiter une stratégie pertinente Le picture marketing peut être un levier d’autant plus opportun quand une marque ne dispose pas d’un budget important pour créer du contenu ou lorsque l’univers de celle-ci n ’ est pas très propice à communiquer directement sur ses services. Cela lui permet d’apporter de l’information sur les réseaux sociaux, mais aussi d’être reprise sur des blogs marketing et donc, de développer sa visibilité. D ’ autres acteurs comme la grande distribution pourraient d’ici peu investir massivement Pinterest (dont l’univers épuré, comme celui d ’ Instagram, offre davantage de visibilité au contenu des marques). Ce media, venant en relais de leur site Internet, leur permettrait de créer des catalo- gues plus attractifs, moins « commerciaux ». En revanche, il sera plus difficile pour d’autres secteurs (comme les services), d ’ y trouver leur place, en raison d’un manque de matière graphique, élément essentiel pour mettre en relief une marque sur ces platesformes. Se lancer dans le picture marketing implique toutefois de délimiter les contours d’une stratégie pertinente. Se contenter de créer de l’interaction ne sert pas les intérêts de la marque si le contenu ne répond pas à des objectifs définis au préalable. Les images doivent servir les valeurs et l’identité de la marque, apporter une valeur ajoutée - originalité, caractère exclusif… Les « grandes » marques (Adidas, Easyjet, Starbucks...) ont vite compris l’intérêt qu’elles avaient à se lancer dans ce nouveau concept. Les autres ne vont pas tarder à suivre. Les raisons ? Les Facebook, Goggle, et autres Pinterest ont intégré dans leurs applications la notion de partage de photos et de films. La croissance exponentielle du nombre d’utilisateurs de ces sites ou applications ainsi que le nombre d ’ échanges de photos, est devenue un nouveau mode de communication impliquant de nouveaux comportements (surtout pour les générations Y). Désormais, on partage les moments de sa vie sur les réseaux sociaux, sans oublier l’aspect ludique de l’exercice. Qu ’ en est-il de l’engagement commercial auprès des marques ? Selon l’étude comparative BizRate Insights réalisée en 2012, le lèchevitrine numérique fait la part belle à Pinterest (70 % des utilisateurs déclarent y trouver l’inspiration pour leurs achats, contre seulement 17 % sur Facebook). Autrement dit, Facebook (et son milliard d’internautes) peut occulter la présence d ’ autres vecteurs de communication plus performants où l’engagement des clients potentiels peut être beaucoup plus fort. D ’ où, peut-être l’intérêt de ne pas mettre tous ses « followers » et autres fans dans le même panier numérique. Marianne Bourgeois Anjou Eco est édité par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Maine-et-Loire - 8, boulevard du Roi René - CS 60626 - 49006 Angers cedex 01 - Tél. : 02 41 20 49 00 - Directeur de la publication : Eric Groud - Rédacteur en chef : Alain Ratour - Secrétaire de rédaction : Dominique Gruson - Assistantes rédactrices : Isabelle Baudry et Nadège Lardier - A collaboré à ce numéro : Marianne Bourgeois - Conception et coordination : Atmosphère 02 41 66 83 38 - Photographies : Alain Chudeau et CCI - Publicité : Maine Editions 02 43 24 23 42 - Impression et routage : Corlet Roto. Bimestriel (5 numéros par an : Janvier - Mars - Juin - Septembre - Novembre) - Tirage : 26 000 exemplaires. Dépôt légal : Mars 2013. N° ISSN : 1959-5379 - Numéro : 3 E. Abonnement annuel : 15 E auprès de la CCI. Publication en accès sur le site Internet de la CCI : www.maineetloire.cci.fr 62 Anjou Eco - n°29 - Mars 2013 www.maineetloire.cci.fr MITSUBISHI OUTLANDER Verite auto-mitsu_A4 11/03/13 09:49 Page1 MITSUBISHI OUTLANDER Le système 4WD (4 roues motrices), combiné à toute la technologie Mitsubishi, vous garantit la meilleure des combinaisons entre tenue Le de route système et 4WD (4 roues motrices), conduite économique. combiné à toute la technologie Mitsubishi, vous garantit la meilleure des combinaisons entre tenue de route et conduite économique. L’EXCELLENCE DANS LE MOINDRE DÉTAIL. L’EXCELLENCE DANS LE MOINDRE DÉTAIL. 'LVSRQLEOHHQER°WHDXWRPDWLTXHǩ3DVVDJHGHHQURXHVPRWULFHVVXUbGHPDQGH $YHUWLVVHXUGHIUDQFKLVVHPHQWGHOLJQHǩ6\VWªPHGHU«GXFWLRQGHYLWHVVH 'LVSRQLEOHHQER°WHDXWRPDWLTXHǩ3DVVDJHGHHQURXHVPRWULFHVVXUbGHPDQGH DYDQWFROOLVLRQǩ6\VWªPH0XOWLP«GLDDYHF1DYLJDWLRQFDP«UDGHUHFXO $YHUWLVVHXUGHIUDQFKLVVHPHQWGHOLJQHǩ6\VWªPHGHU«GXFWLRQGHYLWHVVH et AudioDYDQWFROOLVLRQǩ6\VWªPH0XOWLP«GLDDYHF1DYLJDWLRQFDP«UDGHUHFXO RockFord Fosgate®ǩ-XVTXǢ¢SODFHVRXb/GHFRIIUHHQSODFHV et Audio RockFord Fosgate®ǩ-XVTXǢ¢SODFHVRXb/GHFRIIUHHQSODFHV L ’ E X C E L L E N C E L ’ E X C E L L E N C E V E R S I O N V E R S I O N O R I G I N A L E O R I G I N A L E GAMME À À PARTIR PARTIR DE DE 27 27 600 600 €€ GAMME (1) (1) (1) Prix du Nouvel Outlander 2.0L 150 ch 4x2 Inform sans peinture métallisée. Modèle présenté : Outlander 2.0 DI-D 150 ch A/T 4x4 Instyle à 40 950 €. 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