Melissa Mustapha, peintre «live» - Bienvenue sur Mels Fait-Main

Transcription

Melissa Mustapha, peintre «live» - Bienvenue sur Mels Fait-Main
Des sequences du clip.
P
OINT météo. Bien plus qu’une vague,
c’est carrément une déferlante qui va
s’abattre bientôt sur la planète
musique. Car quand on prend trois
artistes d’exception : DJ Assad (qu’on ne
présente plus pour ses nombreux hits en
Europe), Mario Ramsamy, (vedette
incontestée des années 80 qui continue à
faire danser les foules avec Emile & Images)
et Denis Azor (celui qui, grâce à un de ses
ségas, avait placé Maurice sur la carte
internationale), qu’on y ajoute un tube :
Alalila (gros succès de l’année 1990) et
qu’on saupoudre le tout de quelques autres
ingrédients magiques, on obtient forcément
une bombe… Alalila dont la version 2014
est bien partie pour envahir les ondes de
Maurice ou d'ailleurs.
Alalila new-look, c’est surtout la
rencontre de trois «fils» de Maurice, liés par
leurs racines qui les guident d’ailleurs dans
leurs carrières respectives. Il y a d’abord
Assad, celui par qui tout a commencé. «Je
jouais avec mon fils et, inconsciemment, je
fredonnais la chanson de Denis Azor. C’est à
ce moment
moment-là
là que jj’ai
ai eu un déclic», confie lle
jeune DJ (on le voit souvent en ce moment,
notamment, sur la chanson Twist 2k14 de
Matt Houston, entre autres). Il est
actuellement à Maurice pour le tournage
du clip de la chanson qui a fait danser
beaucoup de monde, à Maurice ou en
Europe, en passant par le plateau de
Jacques Martin.
que je savoure pleinement. Alalila raconte mon
amour pour Maurice, les traditions de notre île,
notre séga et l’ambiance festive de notre
musique», souligne Denis Azor qui souhaite
que le come-back d’Alalila arrive à nouveau
à fédérer les Mauriciens d’ici ou d’ailleurs
et même à apporter un peu de couleurs en
France et dans d’autres pays.
Et ce titre semble bien parti pour être
Chanson de l'été
un carton. Car, entre les sourires,
l’ambiance, le refrain que tout le monde
Et de là, de cette inspiration d’Assad, connaît, le décor bien local, entre le
devait naître la collaboration entre le jeune restaurant Cafétaria Péreybère, à GrandDJ, Mario Ramsamy et Denis Azor. «C’est Baie, des scènes de vie très mauriciennes
vraiment un honneur pour moi de participer à (sous la houlette d’Adelio Menegatti,
un tel projet et de partager le titre d’un monstre manager de DJ Assad et réalisateur du
du séga, de travailler avec le professionnel qu’est clip), dont une séquence dans un autobus,
Assad et de vivre la nouvelle aventure entres autres paysages, Assad, Mario,
d’Alalila», nous confie, pour sa part, Mario Denis mais aussi Greg Parys et Willy
Ramsamy. Et qu’en est-il du principal William invitent tous ceux qui le veulent à
concerné, créateur du tube considéré une grande fête. Car, si vous cherchez une
comme chanson de l’été au début des bonne et belle musique d’ambiance, du
années 90 et surtout bien positionné dans rythme et un refrain qui vous mettront de
les charts ? «Redonner vie à un titre qui m’a bonne humeur, ils vous répondent en
porté chance et m’a apporté tellement de chœur : «Alalila !»
bonheur est pour moi une nouvelle expérience
Christophe Karghoo
Melissa Mustapha, peintre «live»
U
La nature
aide Melissa
à s’évader
NE persévérante. La jeune Melissa
Mustapha est la première peintre
du One live project de Culture Events
et Lunise production, le nouveau
rendez-vous
artistique qui se tiendra à chaque
re
fin de semaine au Café du Vieux Conseil à PortLo La première soirée s’est tenue hier avec
Louis.
Menwar,
Ras Minik, Emmanuel Desroches…
M
Melissa
Mustapha expose et vend ses tableaux
M
ju
jusqu’au
10 mai et a fait de la peinture live lors
de la soirée.
Mais qui se cache derrière ce sourire un
pe timide ? Une femme qui s’est cherchée et
peu
qu s’est trouvée. «Je me rappelle qu’au collège
qui
(elle
(e fréquentait le collège Cosmopolitan), on
no faisait faire des fresques murales à plusieurs
nous
en
endroits.
Mais après le collège, j’ai fait des études
qu n’avaient rien à voir avec la peinture : sciences
qui
politiques avec spécialisation Media and Com.
Mais je n’ai pas pour autant abandonné l’art. En
fait, je me cherchais artistiquement, j’essayais
de trouver un style propre à moi», raconte cette
assez différente. Comme cette
Histoire de Maurice – Ancienne île
de France, premier tome d’Evenor
Hitié, qui en est à sa deuxième
publication. La première remonte
tout de même à… 1897 ! L’auteur
nous propose de suivre les
évènements à l’île Maurice, en
période de colonisation française
et anglaise. Certes, on ne peut
nier l’aspect pédagogique et
informatif de l’ouvrage, mais
on se rappelle plus de Histoire
de Maurice pour son ton sans
complaisance, car Evenor Hitié
dénonce énormément les
traitements infligés aux gens
de couleur et aux mulâtres.
D’ailleurs, dans son introduction,
il souligne que sa dévise est
ce que doit advienne que pourra».
On mentionnera aussi l’avantpropos de Yvan Martial qui
souligne notamment : «Il s’agit de
faire connaître la vérité dans tous
ses détails essentiels, peu importe
qu’il froisse Pierre ou Paul.»
À découvrir en librairie au prix
de Rs 400. Ce nouveau rendez-vous
Une nouvelle plate-forme. Autant
pour des talents confirmés que
pour des nouveaux venus. C’est
ainsi que se présente le One
live Project de Culture Events
en collaboration avec lunise
production. One live project va se
faire en trois parties : de mai à août,
il fera la part belle aux musiciens,
peintres et photographes locaux.
Puis, de septembre à décembre,
place aux artistes de la région. Et
finalement, les 5, 6 et 7 décembre
se tiendra le Festival One live.
Jimmy Veerapen, directeur de
Culture Events, explique : «L’idée
c’est de créer un espace très lounge
et artistique, ce qui manquait à
Port-Louis, alors que d’autres villes
ont ces espaces. Un artiste aura
donc une nouvelle plate-forme pour
s’exprimer, pour plus de visibilié, et
Stephane Chinnapen cela crée une vraie dynamique.» habitante de Rivière-du-Rempart, qui dit
toujours aimer peindre sur les notes de Norah
Jones ou de vieilles chansons françaises.
Elle se découvrira finalement une
fascination pour les paysages, notamment,
ceux avec des cases créoles, tout en n’oubliant
pas des tableaux plus abstraits. «Au fond, j’aime
m’évader quand je peins», confie-t-elle. En 2010,
elle fait la rencontre d’Amrita Dyalah, qui a sa
galerie d’art à Grand-Baie. Melissa Mustapha
commence à exposer là-bas. En 2012, elle
propose une exposition rien que pour elle. «J’ai
eu de la chance d’avoir le soutien de cette artiste,
et je pense que beaucoup d’artistes confirmés
devraient aider les plus jeunes, ça nous aide à nous
inspirer, et c’est très motivant», dit Melissa, qui
vous invite donc à découvrir ses œuvres à
Port-Louis durant la semaine. Le 10 mai, c’est le groupe Tritonik et le
moins connu Lespri Ravann qui seront sur scène.