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# 682 Du 16 au 22 MARS 2015 anous.fr Salon du livre ENVIES D’ÉVASION Partir L’aventure, la grande tendance de l’été Conversation Will Smith, un “man in black” devenu roi de l’arnaque Parcours Loin de Saint-Germain, des cafés littéraires nouvelle génération UNIQLO EUROPE LTD. 04845064. / 100% Coton LANCEMENT DE LA COLLECTION SHOCHIKU KABUKI UNIQLO LE 20 MARS SHOCHIKU KABUKI t-shirt graphique 14,90€ GAGNEZ UN SÉJOUR À TOKYO sur notre site www.uniqlo.com/fr/kabuki/ www.ut.uniqlo.com/kabuki/fr/ en partenariat avec édito 03 Partons ensemble Il est absolument ébouriffant de constater à quel point nous allons vous faire voyager dans ce numéro. Première option, mais surtout prouesse technique, nous vous proposons de partir à l’étranger sans quitter la France. Vous filerez ainsi tout simplement au Salon du livre, à Paris, pour vous immerger dans un Brésil tout littéraire, vous sillonnerez aussi votre ville pour vous retrouver çà et là en terre d’Irlande, en ce moment toute occupée à fêter son copain Patrick. Voilà donc déjà de quoi satisfaire tous ceux, nombreux, qui ont grandement besoin de voir autre chose en ce moment mais qui ne peuvent ou ne souhaitent pas s’échapper pour de bon. Seconde option néanmoins, le vrai voyage à destination des simples coutumiers du “vacances = partir”, des collectionneurs de miles et autres spécimens qui semblent littéralement étouffer quand ils n’ont aucune perspective d’évasion à l’horizon. (Car oui, il en existe des gens qui partent comme on claque des doigts et n’angoissent pas, à chaque fois, à l’idée de laisser la moitié de leur maison à l’abandon ; l’autre étant déjà dûment empaquetée dans leurs valises, histoire de ne rien oublier.) Ceux-là, pour peu qu’ils n’aient pas encore déjà réservé leur maison en Espagne ou leur séjour dans n’importe quel pays pourvu qu’il y fasse très, très chaud, suivront les amateurs de bouquins Porte de Versailles mais les quitteront à l’arrivée pour se ruer au Mondial du tourisme, histoire de chercher d’autres inspirations. Ensuite, bien sûr, les groupes s’inverseront peut-être, les uns se disant qu’ils pourraient aussi emmener quelque bon roman en vacances, les autres, que la lecture est après tout un sport qui peut se pratiquer partout. Et qui sait alors, finalement, avec tant de belles propositions, tout le monde pourrait bien finir par trouver le bonheur dans ces quelques pages… Parce que oui, quand même, ça dépend des jours, mais bon, dans l’ensemble, on n’est pas si mal que ça… chez nous !_ Carine Chenaux Rédactrice en chef @CarineChenaux Le volcan Poas au Costa Rica. Image extraite du livre D’un volcan à l’autre, les aventures d’un chasseur de lave, éd. La Martinière. Photo Tanguy de Saint-Cyr. © Aventure et Volcans www.aventurevolcans.com 16/03/15 A NOUS & SHOPPING PAR T Y LE 19 MARS DE 19H À 22H 114 Av. des Champs-Elysées SOIRÉE EXCLUSIVE DJ SET DE MISS KRISS BAR À COCKTAILS** CONSEILS DE STYLES PAR LES BLOGUEUSES THEBRUNETTE & PAULINEFASHIONBLOG SHOPPING -30% SUR LES COLLECTIONS ÉTÉ WOMEN MEN JUNIOR* Soirée sur Invitation : Inscrivez-vous vite sur www.anous.fr, rubrique case Chance ou sur la page Facebook A Nous Paris. Invitation valable pour 2 personnes, demandée à l’entrée du magasin. Nombre de places limité. *Offre valable hors licences, uniquement le 19.03.2015 dans le General Store IKKS les Champs-Élysées, avec votre invitation personnelle. Remise effectuée en caisse sur le prix conseillé. ** L’abus d’alcool est dangereux pour la santé. À consommer avec modération. La consommation d’alcool est interdite aux personnes âgées de moins de 18 ans. Nous nous réservons le droit de réclamer une preuve d’identité si nécessaire. sommaire 05 Magazine gratuit édité par A Nous Paris, SAS au capital de 1 580 000 euros, 23, rue de Châteaudun, 75308 Paris Cedex 09. Site internet : www.anous.fr Principal associé : Roularta Media France Président et directeur de la publication : Hendrik De Nolf Délégué du président : Hugues De Waele E-mail : [email protected] Tél. : 01 75 55 10 00 ou 01 75 55 + numéro de poste Fax : 01 75 55 12 61 Direction générale : 01 75 55 10 80 Directeur général : Bruno Zaro Directeur des opérations : Stéphane Lafosse (1007) Directrice marketing : Françoise Caillon (1257) Directrice communication et multimédia : Alizée Szwarc (1003) Attachée de direction : Sarah Hacquebart (1080) Rédaction : 01 75 55 10 28 Rédactrice en chef : Carine Chenaux Chef de rubrique : Murielle Bachelier Assistante de la rédaction : Emmanuelle Suzanne (1028) Ont collaboré à ce numéro : Stéphane Armand, Jérôme Berger, Smaël Bouaici, Alexis Chenu, Alain Cochard, Sonia Desprez, Myriem Hajoui, Alexandra Hautier, Julie Hautot, Stéphane Koechlin, Sylvie Laidet, Bénédicte Le Guérinel, Fabien Menguy, Yan Rodriguez, Édouard Rostand, Thomas Séron, Adam Telman, Philippe Toinard, Ginie Van de Noort Direction artistique : Agence Samouraï Première maquettiste : Laurence Philippot (1011) Secrétaire de rédaction : Vincent Arquillière Iconographe : Marie-Françoise Vibert (1060) Publicité/commercial : 01 75 55 11 86 Directrice commerciale : Sandrine Geffroy (1112) Directrice de la publicité : Paule-Valérie Bacchieri Van Berleere (1161) Directrice des opérations spéciales : Stéphanie Le Meur (1249) Directrice de clientèle internationale : Claire Bourin (1172) Directrice de clientèle : Fanny Guillaume (1155) Chef de publicité : Hanène Jemili (1210) Chef de publicité immobilier : Sébastien Tisseyre (1077) Publicité culture et partenariats : Carolyn Occelli (1194) Responsable des projets musicaux : Mathieu Proux (1198) Graphiste : Juliette Babelot (1145) Publicité rubrique Formation : L’Etudiant, service commercial. 01 75 55 18 59. 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Tél. : 00 32 51 266 111 Diffusion : Distripaq 12 - évasion Boutique-galerie Chamber, New York - © www.chambernyc.com 28 - parcours 51 - sons Le Salon by Thé des écrivains - Photo Émilie Erbin Faada Freddy - Photo Barron Claiborne dans l’air style de ville affaires culturelles 10❘ - évasion 28❘ - parcours 38❘ - événement 30❘ - lieux 42❘ - cinéma 44❘ - conversation Les destinations tendance du moment ; Shopping déco et design à New York ; Memphis et Nashville, légendes américaines ; Luxe et détente à l’Île Maurice ; La Vila Bea au Maroc 26❘ - high-tech Test du Parrot Zik 2.0, casque audio sans fil pour audiophiles Le renouveau des cafés littéraires Mode chez VSP et Zeit Paris Berlin ; La Saint Patrick 32❘ - clubbing Délicieuse Musique au Panic Room ; Un dimanche à la Flèche d’or ; Moodymann et compagnie au Zig Zag 34❘ - correspondances 36❘ - à boire et à manger Tous les lundis sur iPAD, Retrouvez la version digitale du magazine sur l’App Store et profitez de bonus photo et vidéo. Et aussi : www.facebook.com/anousparis Twitter et Instagram : @anousparis www.pinterest.com/anousparis www.youtube.com/magazineanousparis 16/03/15 A NOUS Le Salon du livre à l’heure brésilienne Will Smith, gentleman (in black) arnaqueur 46❘ - expos Chercher le garçon au MAC/VAL 48❘ - scènes 51❘ - conversation Rencontre avec le rappeur sénégalais Faada Freddy 52❘ - sons 55❘ - radio-télé connexions 58❘ ❘- emploi DÉCOUVREZ LES SUPER-POUVOIRS DE RAY-BAN LITEFORCE Super léger Super FLexible Super résistant SUPER ‘PLUS’ DÉCROCHEZ VOTRE ENTRÉE EN FESTIVAL GRÂCE AUX SUPER-POUVOIRS DE RAY-BAN LITEFORCE ! *Pour plus d’information, connectez-vous sur www.ray-ban.com/operation-superhero la toute dernière innovation brevetée ray-ban à découvrir dès maintenant chez nos opticiens dépositaires save the date 08 Textes : Smaël Bouaici, Carine Chenaux, Alain Cochard, Sonia Desprez, Thomas Séron Ça se passe cette semaine. Date unique ou événement régulier, c’est noté dans notre agenda. ceWEEK-END LUNDI 16/03 JEUDI 19/03 JEUDI 19/03 SAMEDI 21/03 journée spéciale classique festival Susan Graham. Photo Sophie Boegly Odds and Ends, projet de Marie Quéau. Langue vivante Dans le cadre de la Semaine de la langue française et de la francophonie débutée le 14 mars, les antennes de Radio France marquent le coup ce jour en proposant un dispositif spécial. Et ce, dès la matinale de 7 h sur France Inter, qui sera présentée en public depuis l’Académie française. Mais l’événement intitulé “Dites-le en français” est aussi l’occasion d’écouter la webradio dédiée (disponible sur le site de Radio France), remplie d’émissions intéressantes._ www.radiofrance.fr MERCREDI 18/03 expo Création spatiale Grandes dames Avis aux amoureux de belles voix : le cycle “Drôles de dames” de l’Auditorium du musée d’Orsay met à l’honneur plusieurs chanteuses dans des programmes de lieder et de mélodies. Susan Graham ouvre le ban jeudi avec Schumann ; Hermine Haselböck (le 24 mars à 12 h 30), Véronique Gens, Christine Schäfer et Julie Fuchs sont attendues d’ici au 18 juin._ À 20 h 30 à l’Auditorium du musée d’Orsay. Tél. : 01 53 63 04 63. Places : 8 à 35 €. Photo Marie Quéau En marge du savoir, l’espace est l’objet d’élucubrations et de fantasmes les plus divers. Le festival Sidération se fait, lui, l’écho de ce que le monde spatial inspire aux artistes. Danse, théâtre, cinéma, musique, performance participative, cinéconcert, etc. seront autant de disciplines où s’exprimeront « un moment de rêve, de révolte ou de revolution lié à l’aventure spatiale ». Un sujet qui paraît, littéralement, infini !_ Festival Sidération, jusqu’au 22 mars au siège du CNES, 2, place Maurice Quentin, 1er. Mo Châtelet-les Halles. Pass 1 jour : 10 €. www.cnes-observatoire.net. Pongistes, boulistes, jongleurs, babyfootballeurs et autres amateurs de baballes (de basket-baball par exemple), oyez ! Pour vous, un après-midi d’échauffement + street golf + fabrication de balles de jonglages +mini-tennis + mini-basket + foot bulle, le tout couronné par du grignotage et un flash mob. De la balle, non ?_ Corps au Carré #4, de 14 h à 20 h à la Halle du Carreau du Temple, 3e. Entrée libre. Infos sur www. carreaudutemple.eu. DIMANCHE 22/03 brunch bio-électro VENDREDI 20/03 VENDREDI 20/03 salon mode © Destinations nature Un peu à l’Ouest Trekking en stock Après s’être illustrée avec un événement dédié à Goldorak, la galerie Sakura, spécialiste des icônes de la pop culture, propose Bang Bang, une expo consacrée au western. Dans son espace du 4e arrondissement, sur près de 200 m2, on pourra ainsi découvrir les œuvres d’une quinzaine d’artistes revisitant le Far West de façon souvent très personnelle, de nombreuses photos anciennes et des posters de vieux films du genre. Au menu aussi, des bornes d’arcade customisées, pour jouer aux cow-boys et aux Indiens._ Pour ceux qui aiment les vacances au plein air, le vrai, rien de tel que l’itinérance à pied ou à vélo. Le salon Destinations nature tombe à point nommé, tandis qu’il est l’heure de trouver une idée de randonnée pour Pâques ou pour l’été. Plus de trois cents exposants sauront vous aiguiller vers des destinations inédites et proposeront leurs conseils pour le matériel adéquat. En outre, puisque c’est le salon « des nouvelles randonnées », c’est peut-être l’occasion d’essayer une discipline nouvelle…_ Bang Bang, jusqu’au 18 juin à la galerie Sakura, 21, rue du Bourg-Tibourg, 4e. Entrée libre du mardi au vendredi de 12 h à 20 h, les samedis et dimanches de 11 h à 20 h. Salon Destinations nature, jusqu’au 22 mars au Parc des expositions de la Porte de Versailles, Pavillon 4, 15e. Entrée : 10 €. Gratuit pour les moins de 12 ans. www.randonnee-nature.com 16/03/15 A NOUS jeux de balles Pop kabuki © Uniqlo Les Parisiens ont faim de soleil. La preuve le week-end dernier, où les queues de la Concrete et de la Sundae étaient tellement longues l’après-midi qu’elles se mélangeaient. Dimanche, ce sera la même chose mais de l’autre côté de la Seine, puisque le Nüba organise un brunch/fiesta de 12 heures sur sa terrasse pour fêter le retour des beaux jours, avec des DJ’s toute la journée et surtout des fruits bio, des smoothies garantis sans pesticides, et du rosé – avec modération._ Ce vendredi, c’est en France que sera montrée pour la première fois au monde la nouvelle collection thématique initiée par Uniqlo. Dans son optique de montrer l’influence des traditions japonaises dans la pop culture actuelle, la marque nippone a lancé une collaboration étonnante dédiée au kabuki. Inspirée des motifs et des maquillages de cet art théâtral vieux de plus de 400 ans, cette ligne pour homme et pour femme comportera des tee-shirts, bien sûr, mais aussi des cabas ou des bandanas. Pour célébrer l’événement, le magasin d’Opéra sera habillé façon kabuki et des kimonos Brunch au Nüba, traditionnels seront exposés._ midi-minuit. Inscription Collection Shochiku Kabuki x Uniqlo, sur la page Facebook 17 rue Scribe, 9e. de Brunchs Connection. évasion 10 dans l’air et l’on vous donne alors de bons contacts sur place d’agences locales ou d’associations qui vont vous faire un devis sur mesure. Ce portail suit une autre tendance pas forcément nouvelle mais qui jusque-là ressemblait davantage à une niche pour passionnés : le voyage dit “aventurier”, qui semble séduire de plus en plus. Marianne Chandernagor, organisatrice du Mondial du tourisme, confirme ce phénomène. « Le voyageur est désormais hyper informé. Quand il vient sur le salon, il a déjà fait son tour sur internet, repéré les offres ; ce qu’il recherche, ce sont des conseils. Si le séjour d’aventure séduit de plus en plus, internet y est sans doute pour quelque chose. Les gens ont envie d’être en contact avec la nature, l’esprit randonnée se développe énormément et passionne dorénavant les plus jeunes. C’est aussi pourquoi, cette année, le salon Destination nature dédié à la rando se tient au même moment que le Mondial du tourisme. » Au plus près des volcans Présente sur le salon, Aventures et Volcans est l’unique agence en Europe à proposer des voyages exceptionnels au plus près des plus beaux volcans actifs de la planète. De magnifiques expéditions avec des paysages volcaniques époustouflants, et des émotions fortes. Il faut bien sûr avoir un minimum d’endurance pour pouvoir grimper aux sommets des cratères, mais les niveaux de difficultés sont indiqués pour chaque voyage proposé par l’agence. Pour dix-sept jours au Japon, de la découverte du Sakurajima au mont Fuji avec l’ascension des volcans Aso et Unzen, comptez 5 700 €… On peut aussi partir à l’aventure à bord d’un bateau. L’envie vous titille mais vous n’avez pas votre permis ? Pas de problème : avec Locaboat Holidays, vous pouvez louer votre pénichette (de 2 à 12 personnes) pour parcourir la France et même l’Europe par ses fleuves. Par exemple, partez à la découverte du canal du Midi, classé au patrimoine mondial de l’Unesco, de l’étang de Thau, et naviguez au cœur 1 CAP SUR L’ÉTÉ Texte : Murielle Bachelier 1. Le Fujiyama, image extraite du livre D’un volcan à l’autre, les aventures d’un chasseur de lave, éd. La Martinière. © Aventures et Volcans 2. Le canal du Midi. © Locaboat Vous avez déjà la tête ailleurs, avec des envies d’échappées proches ou lointaines ? Comme on vous comprend ! Alors que le Mondial du tourisme s’apprête à ouvrir ses portes, il est temps de penser aux vacances estivales. Le soleil, la mer, l’aventure n’attendent plus que vous… L Le marché du tourisme vit depuis quelques années un vrai chamboulement avec internet. Du coup, l’offre pour le voyageur s’étoffe de façon tout à fait inédite et c’est plutôt une très bonne chose. Avec une autre surprise qu’il n’a pas forcément vu venir : l’esprit communautaire a gagné énormément de terrain, en réponse à la crise sans aucun doute, et aux envies d’évasion à moindre frais. Le voyageur serait-il devenu plus malin ? Après Airbnb, s’il est vraiment encore utile de le citer, et qui fait figure de pionnier du genre, et Gamping où les particuliers louent leur jardin à une communauté de campeurs du monde entier, 16/03/15 A NOUS notons l’arrivée remarquée de Guest to Guest, réseau social qui réinvente l’échange de maisons gratuit, ou encore Covoyageurs, qui propose des circuits ou week-ends aux personnes seules désireuses de voyager entourées, qu’elles soient célibataires, fraîchement divorcées avec ou sans enfants, et voulant partir avec ou pas. Une nouvelle version du Club Med… Autre exemple montrant cette fois l’implication originale du globe-trotteur en herbe, Trip Connexion promet de vous mettre en relation avec des locaux parlant français en fonction de votre destination souhaitée. Il suffit de détailler votre projet de voyage, 3. Le MontSaint-Michel. Photo T. Houyel/CDT 50 © Manche Tourisme 4. Punaikaiki en Nouvelle-Zélande. Photo tirée du livre d’Arnaud Guérin, Nouvelle-Zélande, voyage aux antipodes sauvages (Glénat). Photo Arnaud Guérin 5. Santorin en Grèce. © Aventures et Volcans Photo Guy de Saint-Cyr 6. La plage de Crandon Park à Miami Beach. Photo courtesy of the Greater Miami Convention and Vistor Bureau © miamiandbeaches.com 2 11 dans l’air 3 4 et AUSSI Pages et voyages 5 de la Camargue. Vous allez traverser des villes chargées d’histoire. Vers Carcassonne aux tours crénelées, le sud se fait sentir avec ses grandes bastides de pierres blanches, ses villages historiques comme ceux de Trèbes ou de Puicheric. Narbonne, ancienne cité romaine, Béziers et sa cathédrale, Saintes-Maries-de-la-Mer, ne sont que le début de votre voyage… Si vous préférez les étendues de sable et le farniente, pourquoi ne pas vous envoler pour la côte Est des États-Unis ? Miami Beach, ville balnéaire et bijou de l’Art déco, fête ses 100 ans cette année, et de nombreuses festivités seront au programme. American Airlines propose des vols au départ de Paris à partir de 830 €. Redécouvrir le Mont-Saint-Michel Les dieux de l’Olympe séduisent toujours autant les Français, et la Grèce devrait être cet été encore une destination privilégiée pour se ressourcer, profiter d’une mer à la beauté encore préservée, bien manger, faire de belles rencontres… Si vous souhaitez vous offrir un parcours unique et personnalisé pour sortir du tourisme de masse, La Grèce Autrement est le créateur de voyages en ligne sur mesure qui répondra à toutes vos envies, d’un circuit culturel à la location d’une villa dans une petite île perdue au milieu de la Méditerranée… Si la France reste votre destination privilégiée, direction la Manche côté Normandie, où le Mont-Saint-Michel va enfin retrouver son paysage maritime après vingt ans de travaux. Un événement qui va 6 être encore accentué avec les grandes marées ! La destruction de la route-digue et des anciens parkings marque ainsi le point final symbolique de la reconquête du Mont et de sa baie. Prenez date : les 21 mars, 20 avril, 18 mai, 3 et 31 août, 29 septembre, 28 octobre, ce sont les grandes marées (d’un coefficient supérieur à 100). Les 21 et 22 mars, le 31 août et le 29 septembre, l’abbaye restera ouverte jusqu’à 22 h pour admirer le spectacle depuis la terrasse. Enfin, si malgré tout, vous n’avez aucune idée ni un début de piste pour vos futures vacances, consultez un guide pour vous aider. Pour la première fois, Lonely Planet propose à ses lecteurs un ouvrage exclusivement en version numérique, et gratuit ! Dans ce“Quoi de neuf pour 2015”, vous trouverez : les sphères mégalithiques du Costa Rica, l’écotourisme en Équateur, un survol de la jungle sud-africaine en tyrolienne, mais aussi d’autres expériences originales comme une immersion avec les baleines en Argentine ou encore la découverte de la baie de Hong Kong du haut d’une grande roue… Que d’aventures en perspective !_ Salon mondial du tourisme, du 19 au 22 mars au pavillon 4 de Paris Expo, porte de Versailles, 15e. Mo Porte de Versailles. Ouvert les 19, 20 et 21 mars de 10 h à 19 h, le 22 mars de 10 h à 18 h. Entrée : 10 €, gratuit pour les moins de 12 ans. www.salons-du-tourisme.com/paris. Salon Destination nature, du 19 au 22 mars à Paris Expo. www.randonnee-nature.com. Autre grand événement cette semaine, le Salon du livre ouvre ses portes vendredi. Pour sa 35e édition, la littérature de voyage est à l’honneur et nous sommes d’ailleurs partenaires de ce très bel espace. Sur 400 m2, lecteurs et éditeurs vont pouvoir se raconter des anecdotes de voyages, des récits étonnants, grâce notamment à une scène qui proposera quatre jours d’échanges et de rencontres en présence de personnalités, aventuriers, amoureux du voyage. Ne ratez pas Jean-Louis Étienne, célèbre explorateur du Grand Nord qui viendra livrer son expérience le dimanche 22 mars à 11 h 30. Du 20 au 23 mars. www.salondulivre.com. sur INTERNET www.guesttoguest.com www.les-covoyageurs.com www.tripconnexion.com www.locaboat.com www.la-grece-autrement.fr www.bienvenueaumont saintmichel.com www.lonelyplanet.fr/page/quoide-neuf-en-2015-le-pdf-gratuit évasion 12 dans l’air À New York, un autre shopping est possible Texte : Alexis Chenu Vous aimeriez rapporter de Big Apple quelque chose de plus original que d’habitude ? Ça tombe bien, la ville regorge d’adresses où dégoter des cadeaux qui changent de l’ordinaire. Parcours en dix spots lifestyle proposant accessoires, articles de déco et objets de qualité. La vitrine richement décorée de la boutique de John Derian. Photo Matthew Sandager Steven Alan Home, une institution new-yorkaise du cocooning chic. © Steven Alan Home Magique John Derian Peut-être le magasin le plus dépaysant de la ville. Remplie de bibelots, cette adresse de Noho présente les créations poétiques et illustrées du créateur américain John Derian. Un expert dans l’art du collage et de la peinture qu’il combine pour donner naissance à une série d’assiettes, de plateaux, vide-poches où scarabées, personnages mystiques, Hercule et arcs-en-ciel qui se retrouvent recouverts de verre. Un petit musée, complété par les collaborations avec le céramiste français Astier de Villatte, et quelques souvenirs du Maroc, de France et du Pakistan collant parfaitement à l’ambiance._ 6 East 2nd street. www.johnderian.com. Accessoires de cuisine et objets insolites Kiosk Homologue de Jonathan Adler, superstar de la déco aux States, Steven Alan est, lui, une institution du cocooning chic à New York. Il possède neuf magasins en ville (dont deux à Brooklyn), les deux plus charmants se trouvant dans les rues pavés de Tribeca, l’un dédié à la mode, le second à la maison. Dans un décor zen, de briques blanchies et plantes en suspension, le magasin Home compile les beaux articles, savons aux emballages vintage (Saipua), chandeliers en laiton, bois et marbre (Iittala), céramiques japonisantes (Mazama) ou supra graphiques (Umbra Shift). Le meilleur est au fond, sous la verrière, avec les sublimes plaids de Virginia Star Busmann (Forestry), en laine de Nouvelle-Zélande, doux et pointés de graphismes bien dosés. À embarquer encore, les plaquettes de chocolat aux amandes Alma, les bouquins de cuisine de Phaidon et planches à pain géniales de Fort Standard._ Probablement la boutique la plus barrée de New York. Celle de deux voyageurs, Alisa Grifo et son mari Marco ter Haar Romeny, qui ramènent de leurs longs séjours en Floride, Allemagne, Japon ou Suède une collection d’objets kitschouilles et insolites. Près de Washington Place, dans le quartier de la New York University, leur boutique Kiosk renverse le décor pour brouiller nos repères et sort, sur fond de musique psychédélique japonisante, couteau à champignons improbable, machine à bulles made in Berlin, masques de Mickey à la mexicaine, stylos kawaï, jouets pour chats à base de Matatabi (la meilleure herbe à chats), sacs à crottes pour bobos et pierres précieuses venues d’autres planètes. De 7 à 50 dollars en moyenne._ 158 Franklin Street. www.stevenalan.com. 41 Union Square West 925. www.kioskiosk.com. Home sweet home Steven Alan Home 16/03/15 A NOUS 13 dans l’air Chinoiseries Pearl River Trente-cinq ans que cette institution de Chinatown existe. D’abord établie sur Catherine Street, la petite boutique montée par des étudiants de Taiwan, rejoints par quelques immigrants de Chine, s’installe ensuite sur Canal Street puis migre sur Broadway en 2003. Un immense espace réparti sur quatre étages, au décor traversé de têtes de dragons, ombrelles et cages à oiseaux par dizaines. Les Chinois de New York viennent y faire leurs courses, passent à la pharmacie, préparent leurs achats du Nouvel An, tandis les touristes du monde entier viennent y chercher les objets les plus kitsch du moment. De la dinde en plastique à gonfler au dentier qui claque, en passant par les bottes en plastique léopard ou le maneki-neko (le fameux chat porte-bonheur) décliné dans toutes les tailles, Pearl River réserve toujours son lot de surprises._ 477 Broadway. www.pearlriver.com. Photo Alexis Chenu Objets d’art Mociun Chefs-d’œuvre Matter Avec sa barbe et ses tatouages sur les bras, Jamie Gray incarne bien l’image du Brooklyn boy arty. C’est d’ailleurs dans ce quartier qu’il a ouvert en 2003 sa première adresse, avant de revenir à Greenwich Village, dans une galerie-boutique épatante. Une référence du design à New York où trouver mobilier, luminaires et accessoires inspirés par l’Amérique des années 30 à 50, pensés par quelques créateurs locaux ou connus dans le monde entier À retenir : la série monumentale de luminaires mariant verre et laiton signée de la designer Bec Brittain ; créativité et légèreté pour les suspensions sphériques en pin de Karl Zahn ; bizarreries chics avec cette collection de plats et bols marbrés et colorés conçus par Hilda Hellstrom à partir de la jesmonite, une résine aux effets cosmiques. Jamie Gray édite aussi ses propres objets via sa ligne Matter-Made : ceux qu’il dessine dont les lampes-miroirs Discus, ou ceux de pointures comme Roman and Williams (Ace Hotel…). Budget conséquent à prévoir._ 405 Broome Street. www.mattermatters.com. Chez Jamie Gray (Matter), du mobilier et de la déco inspirée par l’Amérique des années 30 à 50. Photo Alexis Chenu Caitlin Mociun propose un superbe choix de céramiques. Photo Caitlin Mociun Nouvelle figure du Brooklyn hype, Caitlin Mociun présente un concept store dédié aux accessoires, objets d’art et bijoux. Inspirée par le Bauhaus comme par David Bowie, la créatrice est devenue une référence pour les New-Yorkais branchés. Les futurs mariés passent ici chercher leurs alliances : pas cucul pour un sou, un brin vintage et rompant avec les classiques. Sinon, il faut s’arrêter devant le choix extra de céramiques aux motifs galactiques signées Robert Blue, ou se jeter sur les mugs cosmiques dessinés par la créatrice du coin, Josephine Heilpern. Pro du textile, Caitlin propose aussi foulards et lassos, les corbeilles en coton et corde de Doug Johnson et des coussins maison aux imprimés hypnotiques. Quelques pièces d’artistes, talismans brodés, objets cousus, à franges, et souvent étranges, complètent l’ambiance décalée de Mociun._ 224 Wythe Avenue, Brooklyn. www.mociun.com. évasion 14 dans l’air Esprit arty à la boutique de design du MoMA. © MoMA Design Store Formes géométriques et couleurs vives chez Beam. © Beam Inspirations artistiques MoMA Design Store Un temple du shopping à New York, lié au musée d’art moderne, le MoMA, décliné sur la cinquante-troisième rue puis à Soho. Ce mini-Colette arty expose de petites pièces de design du quotidien, de grandes signatures comme des jeunes talents, des gadgets à gogo, jouets et objets high-tech. Au rez-de-chaussée d’abord, le corner arty et les collabs avec Uniqlo déclinant sacs et tee-shirts inspirés par Basquiat, Keith Haring ou Jackson Pollock. De la vaisselle aussi, celle imaginée par Toiletpaper ou inspirée par Matisse. Pour trouver une pépite, prendre le temps de fouiner. Là une boule de sapin de Noël en forme de burger, la Kit Kat Clock culte des States, les post-it en forme d’avion ou les sets de Malle w Trousseau. On passe la section affiche – la même depuis dix ans – pour squatter le rayon enfants, bien garni et astucieux._ 81 Spring Street. www.momastore.org. Trucs et design Beam Chamber, un véritable cabinet de curiosités. © Chamber Editions limitées Chamber Ce magasin de Williamsburg jouit probablement de la plus belle vue sur Manhattan. Ouvert fin 2013 par Ali Arain, Beam rassemble une tonne d’accessoires et d’objets pour la maison dans un esprit joyeux et coloré. Sur les étagères, quelques noms connus tels Tom Dixon qui présente ici son service à thé en laiton, les bronzes de l’Autrichien Carl Aubock, les assiettes hybrides de Seletti, les objets drôles de Jonathan Adler, et toute une sélection de designers émergents. Parmi eux, Axel Peemoeller et ses bouteilles rétro recyclées en bougies, le Guatémaltèque Diego Olivero et ses cousins perlés, ou l’Italien Alessandro Zambelli et ses lampes de table à néons. La bonne playlist de la maison, le service efficace et les étiquettes descriptives complètes sur chaque objet en vente font repartir les mains pleines._ 240 Kent Avenue, Brooklyn. www.beambk.com. Il faut passer dans ce coin reculé de Chelsea offrant un accès direct à la High Line de New York, cette passerelle verte surélevée offrant des vues uniques sur un Lower West Side en pleine transformation. Un peu cachée, la boutique-galerie Chamber joue au cabinet de curiosités, alignant des créations en édition limitée choisies par l’Argentin Juan Garcia Mosqueda. Son idée : laisser à un artiste, designer ou créatif le choix des pièces de design ou d’objets d’art. À voir par exemple (et à acheter si l’on veut/peut), la Chamber Collection 1 confiée au collectif allemand Studio Job, et comprenantune batterie d’objets barrés : lampes à lunettes, applique téton... En complément, les sélections de Chamber, parfois loufoques comme ce vélo tout en cuivre, des sculptures en forme de toilettes ou un miroir en forme de timbre…_ L’ouverture d’un concept store par Urban Outfitters sur quatre niveaux à Brooklyn, en avril dernier, annonçait l’ultime stade d’une uniformisation galopante – Sandro, Maje (et bientôt The Kooples) sont déjà installés à Williamsburg… –, jusqu’à ce que vienne l’idée de Space Ninety 8, un espace plutôt original. On passe les rayons de prêt-à-porter, partout identiques, pour se concentrer sur The Place Market, l’espace dédié aux créateurs locaux, la vraie nouveauté. Une quinzaine au total, made in Brooklyn pour la plupart. La Gallery rameute les foules quand une marque vient s’exposer. Le bar de l’étage homme, le resto The Gorbals d’Ilan Hall, sacré par l’émission sacré Top Chef, et le rooftop façon Perchoir parisien – mais en mieux – sont les autres intérêts du lieu._ 515 W 23rd Street. www.chambernyc.com. 98 N 6th Street, Brooklyn. www.spaceninety8.com. 16/03/15 A NOUS Concept Space Ninety 8 (anti) cliché de la semaine 16 dans l’air “Locksmith’s Sign, New York City, NY, 1952” de Ernst Haas Texte : Murielle Bachelier Seuls les buildings au second plan permettent d’identifier spontanément la ville. Si l’architecture des gratte-ciel mange pratiquement toute la photo, difficile d’en savoir plus même au second coup d’œil sur ce cliché dont la beauté des lignes accroche le regard avec une immédiateté surprenante. Car même l’apparente modernité de l’ensemble n’est qu’un leurre. L’image date en réalité de 1952 et son auteur est Ernst Haas, considéré comme l’un des pionniers de la photographie couleur. Elle n’a pas d’autre histoire que ce qu’elle laisse entrevoir, à savoir une vue en simulacre banale de New York, mais au cadre terriblement serré, prenant comme point de départ l’enseigne d’un serrurier. Sauf qu’elle n’a rien d’ordinaire. Et justement, c’est ce parti pris absolument moderne pour l’époque tout comme l’usage de cette couleur un peu froide qui la rendent unique. Ce cliché fut publié la même année dans le magazine Life, parmi d’autres faisant partie du premier projet photographique en quadrichromie de Ernst Haas avec New York comme star absolue. Elle est surtout exposée à partir du 20 mars parmi d’autres clichés de la Grosse Pomme par de grands photographes américains ayant marqué leur époque. Une exposition collective avec les photographies de Berenice Abbott, Tom Arndt, Arlene Gottfried, Helen Levitt, Vivian Maier, Ray Metzker, Louis Stettner et Sabine Weiss._ New York, exposition collective jusqu’au 22 mai. Les Douches la Galerie, 5, rue Legouvé, 10e. Ouvert du mercredi au samedi de 14 h à 19 h. Tirage sur papier argentique, n°2/100, 50,8 x 40,6 cm. © Ernst Haas/Courtesy Les Douches La Galerie/Ernst Haas Estate 16/03/15 A NOUS évasion 18 dans l’air De Nashville à Memphis, les incontournables du Tennessee Texte : Carine Chenaux Envie de prendre la route ? Pourquoi pas une virée entre Nashville, la belle du Tennessee et Memphis, l’urbaine plus âpre, deux villes majeures, qui bordent un territoire qui a construit sa légende entre musique, grands hommes et tradition. 2 1 Le bateau de croisière General Jackson sur le Cumberland, un affluent du Mississippi, à Nashville. © Gaylord Opryland © Tennessee Tourism Office 2 Le Ryman Auditorium à Nashville, où ont lieu de grands concerts de country. © Tennessee Tourism Office 1 Le son de Nashville Dans les années 20, à Nashville, une station de radio locale nommée WSM rencontre le succès populaire en diffusant les titres qui font danser alors, fleurons d’une musique paysanne, “country” avant l’heure. Une émission de radio, le Grand Ole Opry, devient alors le rendez-vous immanquable de milliers puis de millions d’auditeurs, et aujourd’hui encore, on peut assister à de grands 16/03/15 A NOUS concerts retransmis en direct, notamment depuis le Ryman Auditorium. Là, des artistes qui nous sont parfaitement inconnus, à l’instar de l’inénarrable Cristal Gayle qui manque de se prendre les pieds dans sa chevelure à chaque déplacement, soulèvent l’enthousiasme des foules, avec leur statut de star en leur pays. On découvrira leur importance en visitant le fabuleux musée dédié au genre musical roi ici, le Coun- try Music Hall of Fame. Affiches, tenues de scène, extraits de films, musiques, disques d’or et historique des meilleurs artistes récompensés chaque année… Là, tout ce qui raconte la fabuleuse odyssée musicale country, des origines à l’avènement de Taylor Swift, vous est livré sur un plateau ultramoderne, et raconté, audioguide à l’appui. Impossible de ne pas rapporter de là quelque souvenir exotique, même si au cœur du bâtiment, la boutique de la célèbre imprimerie Hatch Show Print (hatchshowprint.com) qui, depuis 1879, imprime affiches de concerts, mais aussi livres ou posters, est la plus intéressante. Le voyage sera de toute façon passionnant, même si l’on n’est pas complètement adepte du style country, puisque l’on vous parlera aussi ici de ses origines comme de ses divers courants, honkytonk ou bluegrass, mais aussi de ses émules et de ses descendants. C’est que forte de toute cette ébullition musicale, Nashville a dès les années 50 ouvert quantité de studios d’enregistrement, voués au fil du temps à accueillir une foultitude de stars et s’ouvrant ainsi à d’autres genres musicaux. Réunis sur le célèbre Music Row, que l’on surnomme parfois le Madison Avenue de la country, ces lieux d’apparence assez humble, si ce n’est les grosses guitares qui indiquent leur entrée, sont à voir, à commencer par le plus mythique d’entre eux, le RCA Studio B. Fermé en 1977, celui-ci a ainsi accueilli nombre d’artistes, dont très souvent Elvis lui-même, qui une nuit, fatigué, a imaginé ici son Are You Lonesome Tonight ?. Si certains musiciens sont encore autorisés à enregistrer ici, l’endroit est surtout un lieu de visite, où l’on verra quelques reliques du King, comme le piano où il s’installait ou le tourne-disque où il écoutait ses démos. Un passage obligé pour les fans, en attendant Graceland. Autre star locale, l’homme en noir, Johnny Cash, 20 dans l’air cool n’est pas autorisée. Ceux qui travaillent ici se réjouissent d’ailleurs de ce principe, puisqu’une fois par mois, le jour du “Good Friday”, ils se voient offrir une bouteille… dûment remplie, s’entend. Memphis, d’Elvis à Martin Luther King Memphis est aussi une ville réputée pour sa musique, notamment grâce à la proximité des studios d’enregistrement de Muscle Shoals (Alabama), du célèbre Sun Studio que l’on considère comme le lieu de naissance du rock’n’roll (Memphis, Union Avenue) ou encore de l’un des hauts lieux de la soul, Stax Records. Mais l’attraction principale des lieux reste la demeure d’Elvis, Graceland, qui ne désemplit pas de touristes que l’on amène là par cars entiers. Derrière une façade plutôt modeste, on découvre, ébahis, une décoration des plus kitsch, restée dans son jus, et toute la vie d’Elvis, distillée au moyen d’un iPad que l’on nous suspend au cou. Point d’orgue de la visite, la tombe du King et de ses parents parvient à tirer une larme aux plus insensibles, qui suivent le défilé de ceux qui viennent se recueillir ici. Autre lieu de pèlerinage, dans une ambiance très différente, Le Lorraine Motel où fut assassiné Martin Luther King, l’endroit exact étant marqué par une couronne de fleurs. Si l’on peut voir la chambre que le pasteur occupait ce jour-là, tel qu’elle était alors, l’endroit a été racheté pour devenir un musée des Droits civiques. À visiter absolument, il retrace la lutte antiségrégationniste de façon passionnante et pas du tout rébarbative._ 3 5 trendy 4 fait quant à lui l’objet d’un musée-boutique à Nashville (www.johnnycashmuseum.com). Petit, mais moderne, complet et bien conçu, il permet de retracer la vie et le parcours d’une des figures vénérées ici. Lui aussi musicien et toujours en activité, son frère Tommy ne manque d’ailleurs pas de continuer à lui rendre hommage. Il se produit d’ailleurs souvent au célèbre BB Kings Blues Club, interprétant classiques du cru et autres Walk the Line. Lynchburg et Jack Daniel’s Cette petite bourgade très typique comporte un charmant centre-ville, alternant boutiques d’“antiques” et de vintage tenues par de petites vieilles dames aussi surannées que malignes et magasins regorgeant de produits dérivés parfois incroyables marqués du sceau d’une des plus grandes institutions locales, le célèbre Tennessee Whiskey Jack Daniel’s. Ici, tout le monde se révèle capable de vous raconter la vie du grand homme 3 Au Country Music Hall of Fame, à Nashville. Photo Carine Chenaux 4 Au mythique studio B de RCA. Photo Carine Chenaux 5 À Graceland, la demeure du King. Photo Carine Chenaux 6 La distillerie Jack Daniel’s. © Jack Daniel’s Nashville, au-delà de la tradition 6 (qui était petit), et qui n’eut pas d’enfants, puisqu’il ne se maria jamais (ce qui tombe sous le sens, évidemment). On vous conseillera absolument, et à raison, de visiter sa distillerie, sur les hauteurs de la ville. Un lieu assez incroyable où l’on pourra vous expliquer toute son histoire, et où des employés aguerris (95 % d’entre eux sont originaires de la région) vous diront tout de la fabrication de cette boisson qui fait la fierté du pays, de la façon dont on la filtre sur charbon de bois d’érable à son vieillissement dans des fûts de chêne blanc d’Amérique en passant par le prestigieux travail du “master distiller”. À la boutique, vous pourrez acheter des bouteilles de Jack, mais pas leur contenu, qui vous sera “offert”, puisque selon des principes très américains, dans le comté de Lynchburg, la vente d’al- Un vent trendy semble souffler sur Nashville, au Sud de sa 12e Avenue. Café tendance chez Josephine (www.JosephineOn12th.com), boutiques mode ou déco… De nombreux immeubles en réfection paraissent voués à accueillir bientôt de nouvelles enseignes du genre. Pour se loger de manière un brin décalée, on misera sur une ancienne gare transformée en hôtel, The Union Station (1001 Broadway, ci-dessous ). Photo Carine Chenaux 16/03/15 A NOUS évasion 22 dans l’air L’Angsana Balaclava Situé au nord-ouest de l’île Maurice dans la très jolie baie aux Tortues, à 15 minutes de la capitale Port-Louis, l’Angsana Balaclava est un hôtel 5 étoiles calme et romantique, qui a su rester à taille humaine. AUTHENTICITÉ, LUXE ET BIEN-ÊTRE À L’ÎLE MAURICE 2 Texte et photos : Ginie Van de Noort Partez à la découverte de cette île d’exception de l’océan Indien et laissezvous porter par ses milles couleurs, ses senteurs exotiques et ses saveurs créoles. Pour pousser la détente à son paroxysme, qu’elle soit d’origine ayurvédique ou chinoise, découvrez les cures et les soins proposés par deux des plus beaux joyaux hôteliers de l’île. 1. La plage de l’hôtel Angsana Balaclava. 2. Baignoire galet d’une salle de bains de l’Angsana Balaclava. 3. La plage du Spa One&Only à l’hôtel Saint-Géran. 4. Faune exotique et végétation luxuriante au One&Only. 5. Étal de fruits (litchis, grenades et fruits du dragon) au marché de Port-Louis. 1 16/03/15 A NOUS Des chambres avec piscine privée et massages inclus tous les jours. Douche-hammam, baignoire “galet” taillée dans la roche, piscine privée, jacuzzi… La salle de bain de chaque chambre, quel que soit son standing, est à couper le souffle ! Et si vous réservez une Ocean View Pool Suite ou une Beachfront Pool Suite, vous aurez droit en prime à 60 minutes de “Spa Experience” par jour et par personne. Soit 30 minutes de traitement au spa et 30 minutes de relaxation. Des soins ayurvédiques. Pour bien commencer la journée, rendez-vous chaque matin à 8 h 30 sur la plage pour participer aux cours de yoga gratuits et vous adonner à la “salutation du soleil” (figure emblématique de yoga) suivi d’un petitdéjeuner detox. Pour continuer sur votre lancée, rien de tel qu’un massage traditionnel ayurvédique ! A l’issue de la consultation, et de questions sur votre caractère, vos habitudes sportives et nutritionnelles, la thérapeute vous recommandera un traitement ayurvédique personnalisé (massage du crâne, du corps, gommage…). Rituel de 3 h 30 “Essence of ayurveda” : 11 500 Rs, soit 287,50 €. Une piscine de sable et des tables “Pieds dans l’eau”. L’océan est à quelques mètres, mais vous pouvez tout aussi bien vous détendre au bord de la piscine à débordement ou de la piscine d’eau de mer de l’hôtel, aménagée comme une véritable plage et dont le fond est recouvert de sable. Et si pour le déjeuner ou le dîner vous souhaitez vivre une expérience “pieds dans l’eau”, attablez-vous dans la seconde piscine. Angsana Balaclava, baie aux Tortues, Balaclava, Maurice. Tél. : +230 204 1888. www.angsana.com. À partir de 300 € la nuit pour une Garden Suite. 23 dans l’air excursions SUR L’ÎLE Le marché de Port-Louis Jardin botanique de Pamplemousse 5 C’est dans ce marché couvert emblématique de l’île, situé au cœur de la capitale, que viennent se fournir la plupart des grands restaurants présents à Maurice. C’est l’un des plus anciens sites de l’île. Certain l’appellent encore le “bazar” : s’il est vrai que l’on y trouve un peu de tout et que l’agitation y règne, les étals sont bien rangés et organisés. 4 3 Le Saint-Géran Niché au cœur d’une verdure chatoyante, sur une péninsule privée, le Saint-Géran bénéficie d’un cadre luxueux sans être pour autant surfait. Sa plage de sable blanc à perte de vue, son lagon bleu turquoise, ses 35 hectares de végétation (cocotiers, bananiers, fleurs d’hibiscus..), son Spa blotti au milieu des fleurs exotiques sont à couper le souffle. Le programme Harmonia by Francesc. Dépaysant, chaleureux, dans un style oriental tinspiré des grands temples indiens, le Spa One&Only s’articule autour d’une longue piscine bordée de cabines dans lesquelles sont prodigués des massages. Chaque soin est personnalisé au maximum et réalisé avec des produits aux ingrédients naturels et sans paraben. Trois programmes sont proposés : la détente (pour apaiser et relaxer), la régénération (pour purifier) et l’élévation (pour travailler sur les points énergétiques). Ces soins pourront être associés à des cours de méditation, des exercices de fitness ou encore un programme nutritionnel personnalisé. On peut choisir le lieu : en pleine nature au cœur du jardin, sur la plage ou encore à l’ombre du tipi signé d’Alice Temperley. Avant de repartir, on conseille de découvrir la pédicure-manucure “Révérence de Bastien”, réalisée à sec et sans vernis : une expérience surprenante, pour avoir des pieds tout doux et des ongles naturels ultra-brillants. La rhumerie de Chamarel Trois restaurants. Ils raviront les plus fins palais. La Terrasse propose une carte internationale ainsi qu’un buffet, avec gambas grillées, e poissons du jour et salades océanes. L’Indian Pavilion vient tout juste d’ouvrir et surplombe le lagon. A sa tête, le chef Faizan Ali, originaire de Delhi, offre une variété de plats indiens raffinés ainsi qu’une belle carte de vins. Notre coup de cœur va néanmoins au Prime, un restaurant gastronomique moderne aux murs orange et aux confortables fauteuils club en cuir crème. La cuisine à la fois élégante et contemporaine, signée du chef Karim Hassene, fait la part belle aux fruits de mer et aux produits bio. Le Kids Club. Design et suréquipé, réservé aux 3-11 ans et accessible de 10 h à 22 h, il rassemble une piscine privée avec pare-soleil, une petite cantine, un baby-foot, une salle de cinéma, des consoles… Au programme : pédalo, kayak, snorkeling, stand-up paddle, atelier photo, cours de cuisine, maquillage indien, volley-ball, tennis, karaoké, théâtre, initiation au ski nautique, au surf, au golf, le tout dans une ambince très colorée. Ici, les enfants sont les rois !_ Hôtel One&Only Le Saint Géran 5* luxe NL, Pointe de Flacq, Maurice. Tél : (230) 401 1688. www.oneandonlyresorts.com ; www.oneandonlylesaintgeran.com Forfait 5 nuits en suite Junior et demi-pension avec vol sur Emirates et transferts privés inclus : à partir de 2 679 €. Renseignements sur www.soleavacances.fr. Tél. : +230 483 4980. www.rhumeriedechamarel.com. Ouvert du lundi au samedi de 9 h 30 à 17 h 30. Située au sud-ouest de l’île, à 300 mètres d’altitude, au beau milieu d’une vallée très fertile, elle fabrique du rhum avec des cannes fraiches coupées chaque jour, des techniques respectueuses de l’environnement. Cinq types de rhums différents sont ainsi produits sur place. Vous serez invités à les déguster en fin de visite, avec la possibilité de déjeuner dans le restaurant gastronomique du site. Rhumerie de Chamarel, Route royale, Chamarel, Maurice. Ce parc de plus de 37 hectares est situé à une dizaine de kilomètres au nord de Port-Louis. Connu des botanistes du monde entier, il présente un concentré de la plus belle végétation tropicale mauricienne. Sa collection de plantes indigènes et exotiques est remarquable, notamment ses nénuphars géants Victoria Amazonica. Jardin botanique Sir Seewoosagur Ramgoolam, ouvert tous les jours de 8 h 30 à 17 h 30. Entrée : 200 Rs. Boutique de bijoux Adamas à Floréal Située dans le centre de l’île Maurice et adjacente à l’usine de taille de diamants, il s’agit de la plus grande bijouterie de l’île, spécialisée dans les diamants, l’or et les perles. Il y en a aussi pour tous les goûts, à des prix défiants toute concurrence, 30 % de moins qu’en France en moyenne. Adamas, Mangalkhan, Floréal. Tél. : +230 686 5246. www.adamasltd.com. infos PRATIQUES Formalités : pas de visa ni de vaccin obligatoire. Vol : Durée : 11 h 30. Vols directs avec Air France, Air Mauritius et Corsair. Décalage horaire : Avancez votre montre de 3 h une fois sur place. Monnaie : la roupie mauricienne. 1 € = 40 roupies. Électricité : 220 volts, pas d’adaptateur requis. À prévoir dans sa valise : de l’antimoustique, des vêtements légers, d’autres un peu plus chauds pour la soirée et des chaussures de plage pour marcher sur les récifs de corail. Langues parlées : anglais, français et créole. À rapporter : Un “dodo” sous quelque forme que ce soit puisque c’est la mascotte de l’île (à défaut, il sera de toute façon tamponné dans votre passeport), des gousses de vanille, de la cannelle, du sucre, des épices et une bouteille de rhum citron. Office du tourisme de l’île Maurice : 11 bis, rue Blanche, 75009 Paris. Tél. : 01 53 25 04 28. www.tourisme-ilemaurice.mu. évasion 24 dans l’air Une pause d’exception au Maroc Texte : Adam Telman Loin des sentiers battus et des lieux à la mode, Vila Bea veut révolutionner la maison d’hôtes de luxe. Située dans le nord du Maroc, dans un village de pêche typique, entre Rabat et Tanger, ce nouveau lieu atypique donne à découvrir un autre visage du pays, plus authentique. A Amoureux de la mer et de la nature, cette destination est pour vous ! La lagune de la Merja Zerga, réserve d’oiseaux migrateurs dotée d’une belle étendue de plages, est un petit coin de paradis à découvrir. C’est en effet l’un des plus beaux parcs naturels et sauvages du Maroc, abritant plus d’une centaine d’espèces d’oiseaux. La Vila Bea a été conçue par un couple de français, amoureux du Maroc et de la déco. Ils ont fait de leur maison d’hôtes un lieu ultra-design qui invite à la contemplation. Elle dispose de sept suites de 25 à 30 m2 16/03/15 A NOUS avec vue sur la mer, d’un Spa, d’une piscine chauffée, d’un restaurant et de terrasses offrant des points de vue assez bluffants. Moulay Bousselham est un village de pêche artisanale aux maisons blanches et bleues. Pour y accéder, il vous faudra louer une voiture depuis l’aéroport de Rabat ou celui de Tanger, situés chacun à une centaine de kilomètres. Le prix à payer pour accéder à un endroit loin du tourisme de masse comme peut le connaître le Maroc. Pour ceux qui aiment le farniente mais qui ont quand Loin du tourisme de masse, un petit coin de paradis dans l’un des plus beaux parcs naturels du Maroc. Photos Thierry Deschamps même besoin d’activités sportives, des ateliers sont organisés sur simple demande (surf, golf, pêche…). Un hammam est bien sûr également à votre disposition, idéal pour se remettre d’une journée plage. Vila Bea peut accueillir des séminaires et met à disposition l’intégralité de la villa ainsi que son équipe (tarifs sur demande). Si vous avez envie de fêter un anniversaire, vous pouvez également privatiser l’endroit pour des séjours de trois nuits et plus, pour 2 à 14 personnes._ Infos PRATIQUES Vila Bea, 41, front de mer Moulay Bousselham, Maroc. Tél. : 00 212 (0) 5 37 43 20 87. www.vilabea.com. Chambres : de 100 à 140 €, petit déjeuner inclus. Comment y accéder : par avion vers Tanger avec Royal Air Maroc ou Ryanair. Vers Rabat avec Royal Air Maroc, Air France, Ryanair et Jetairfly. Locations de voitures dans les deux aéroports ; transfert possible sur demande. JUSQU’AU 27 AVRIL 2015 NOCTURNES JUSQU’À 23 H DU JEUDI AU SAMEDI JEFF KOONS Balloon Dog (Magenta) (Ballon en forme de chien (Magenta), 1994-2000. Pinault collection © Jeff Koons - © Centre Pompidou, direction de la communication et des partenariats, conception graphique : Ch. Beneyton, 2014 LA RÉTROSPECTIVE Cette exposition est organisée par le Whitney Museum of American Art, New York, en collaboration avec le Centre Pompidou, Paris L’exposition « Jeff Koons, La rétrospective » bénéficie du soutien de high-tech 27/03 > 27/04/2015 01 53 35 50 00 www.104.fr 26 dans l’air Texte : Olivier Roy son e c n e u Mickaël Phelip peau Chloé Moglia Olivier D u b ois Germa ine A Radho uane El cogny Meddeb Christ ophe H uysma Wim V n andek eybus Robyn Orlin Cie Jan t-Bi Koen A ugu Rosalb a Torres stijnen Guerre Hildeg ro ard De Vuyst RStyle Miguel Moreir a Romeu Runa Christ ian Riz zo Halory Goerg er paris Un casque sans fil pour audiophiles conception graphique Change is good / photographies : Marc Domage et Danny Willems séq danse Conchita Wurst ou (feu) Lou Reed n’ont sûrement pas tort. Mais pourquoi devrions-nous, humbles gens normaux, débourser 350 euros pour un casque comme le Parrot Zik 2.0 ? Pour en avoir le cœur net, nous l’avons testé. Pour • Le son. Fort heureusement, la première qualité du Parrot Zik 2.0 est son acoustique, tout bonnement exceptionnelle. Sans omettre le moindre détail des enregistrements, le casque projette le son en trois dimensions, comme si on était dans une salle de concerts. L’app du Parrot Zik 2.0 permet notamment de régler son espace sonore, du positionnement des enceintes à la taille de la pièce. Tout simplement bluffant. • La réduction de bruit. Mais comment entendre toutes ces subtilités dans un environnement bruyant ? Heureusement, la fonctionnalité de réduction de bruit du Parrot Zik 2.0 est des plus perfectionnées. Non seulement on est totalement coupé des bruits extérieurs, mais pour la première fois avec un casque de ce genre, on n’entend pas les vibrations produites par la marche. Chapeau ! • Le design. Comme pour la première version du Zik, c’est Philippe Starck qui a dessiné ce modèle 2.0, le rendant moins encombrant et plus organique, en le dotant d’une finition en cuir plutôt classe. • L’absence de fil. Évidemment, un casque sans fil offre davantage de liberté par rapport à son smartphone (ou de toute autre source audio équipé du Bluetooth). D’autant que le Zik 2.0 est intelligent – généralement, la musique s’arrête quand on l’enlève de sa tête –, et fonctionne parfaitement bien en kit mains libres pour passer ou répondre à des appels téléphoniques. ANCIEN MALADE DES HÔPITAUX DE PARIS de Daniel Pennac Collection Folio, Gallimard avec Olivier Saladin Mise en scène Benjamin Guillard Production : Théâtre de l’Atelier La Comète, Scène nationale de Châlons-en-Champagne Les Productions de l’Explorateur www.theatre-atelier.com 1 place Charles Dullin 75018 PARIS / 01 46 06 49 24 licence n° 1-1068246 Conception graphique : Kevin Boyer / Photo : © Emmanuel Noblet Contre • Les problèmes de connexion. En principe, on allume le casque, son smartphone, on lance la musique et c’est bon. Hélas, ce n’est pas toujours le cas avec le Zik 2.0 (du moins, avec le modèle qu’on a testé). Il faut souvent le rallumer plusieurs fois, voire relancer l’app musicale de son smartphone, pour arriver à avoir du son dans le casque. Ensuite, il arrive assez souvent que le son coupe, du moins en début de session d’écoute. • Les touches tactiles. L’écouteur droit du Zik 2.0 est équipé de touches “cachées”, qui permettent de mettre en pause la lecture, d’augmenter ou de baisser le son, ou enfin de passer d’un morceau 16/03/15 A NOUS Photo DR à l’autre, d’un simple effleurement du doigt. Hélas, ces touches ne fonctionnent presque jamais, et on doit se débrouiller avec son téléphone… • Le prix. Un casque au prix d’un smartphone, cela se justifierait sans hésiter sans les problèmes d’utilisation cités ci-dessus. Cependant, la qualité sonore est telle que les audiophiles les oublieront sans doute. Conclusion Si l’on peut se l’offrir, le Parrot Zik propose l’une des meilleures expériences sonores du marché. Il est juste dommage qu’il ne soit pas plus fiable…_ en BREF La France numérique, élève moyen de la classe européenne ? La France ne serait que le 14e pays le plus connecté d’Europe, loin derrière le Royaume-Uni (5e) et même la Lettonie et L’Estonie, d’après une très officielle étude de la Commission européenne. En cause, notamment : l’une des pires qualités de connexion internet (19e place sur 28 pays) et le plus bas niveau d’utilisation des réseaux sociaux du continent. Seuls 46 % des Français les auraient utilisés dernièrement, contre une moyenne européenne de 58 %. Peut mieux faire ! RIL V A 2 1 S R A M 31 S N O I S N E T S E T U A H E U Q R I C E D L FESTIVA En collaboration avec 5 1 T H # s m o c . e t lavillet parcours 28 style de ville téraire à la Librairie des Orgues. Depuis 1978, l’échoppe, devenue une véritable institution du nord du 19e, a connu moult péripéties. Après plusieurs déménagements, elle a pris la forme d’un grand espace hybride de 260 m2 abritant désormais un café-resto baptisé le 108. L’endroit a néanmoins gardé son empreinte originelle et l’on peut toujours y faire ses emplettes au rayon polar, roman classique, sciences humaines, bande dessinée ou jeunesse. Ici aussi, il se passe toujours quelque chose, de la projection de films à la rencontre littéraire en passant par un concert ou un atelier peinture. Un verre, un livre, et l’addition Texte : Rémi Mistry La capitale a toujours eu une identité littéraire très forte, notamment grâce à des cafés mythiques fréquentés par les écrivains, comme les Deux Magots ou le Flore. Aujourd’hui, de nouvelles enseignes revisitent ce concept de café littéraire en se démarquant de son esprit germanopratin un peu guindé. Petit tour d’horizon en cette semaine de Salon du livre. Des lieux épicuriens Cafés, restaurants, librairies, espaces de rencontres et d’animations… Des lieux hybrides pour joindre le culturel à l’agréable. Page de droite, la librairie du Salon by Thé des écrivains. Photos Stefano Moliti Markovina/Getty (ci-contre) et Émilie Erbin (page de droite) L Le plus souvent, lorsqu’on évoque la réputation littéraire de la capitale, c’est surtout en référence à la Rive gauche, ses quartiers Montparnasse et Saint-Germain-des-Prés si emblématiques. Dans des cafés comme le Procope, Les Deux Magots ou La Closerie des Lilas, une ribambelle d’auteurs se retrouvaient – et se retrouvent encore – pour discuter en bonne compagnie ou ébaucher un futur roman. Mais la Rive gauche est loin d’avoir le monopole des belles lettres. Ainsi, le 18e – particulièrement le haut de la Butte – a longtemps été reconnu pour ses bistrots littéraires, aujourd’hui presque tous disparus. C’est cette tradition qu’ont voulu perpétuer les gérants du Petit Ney en s’installant entre les Maréchaux et le périphérique, dans un quartier classé “zone sensible urbaine”. Ils nous racontent la genèse du 16/03/15 A NOUS projet : « À la base, nous sommes une association de riverains qui éditait un journal et organisait des événements pour valoriser notre micro-quartier un peu enclavé. Dans les années 90, la culture dans les quartiers périphériques était encore considérée comme secondaire et il nous paraissait important qu’existe un endroit qui favorise les échanges socioculturels entre des populations très variées. » De fait, Le Petit Ney remplit parfaitement sa fonction de troquet de proximité où l’on peut boire un verre pour pas cher et assister à des événements culturels multiples. Le lieu accueille à intervalles réguliers ateliers d’écriture, scènes ouvertes, soirées-dialogues entre littérature et musique ou matinées-lectures pour les touts petits. On retrouve cette même conception du café lit- Changement d’ambiance dans le quartier de la place des Vosges où s’est installé Le Salon by Thé des écrivains il y a près de quatre ans. Quatre années durant lesquelles son fondateur Georges-Emmanuel Morali a affiné son concept de librairie-papeterie-salon de thé, fruit d’une longue réflexion sur l’évolution du marché du livre et d’un parcours de vie intense. L’homme, affable, semble avoir eu mille existences et quasiment autant de projets en tête. « J’ai toujours travaillé dans le milieu de l’édition, raconte t-il. Il y a plusieurs années, lorsque que j’étais conseiller éditorial pour la collection 10/18, j’ai eu l’idée de proposer une boîte de thé pour l’achat de deux ou trois livres, ce qui a plutôt bien fonctionné. Pour moi, le thé et les livres sont intimement liés, il y a cette notion de rituel mais aussi de partage que j’ai ramené de mes voyages, notamment en Inde. » Dans ce concept store feutré et raffiné autour de l’écriture et la lecture, aucun cloisonnement entre les différents espaces. On aime y faire une halte pour goûter des thés aux saveurs nomades ou une cuisine légère d’inspiration asiatique, y dénicher de la papeterie artisanale ou de beaux ouvrages classés de façon thématique (éloge de la lenteur, paradis artificiels, sciences infuses…), mais aussi y assister à des événements éclectiques (l’endroit a invité moult auteurs dont Lou Reed, James Ellroy ou Justine Lévy). Comme au 108 Café, les différentes activités du lieu participent à la pérennité de la librairie. « C’est quand même très compliqué de tenir une librairie de nos jours, explique Georges-Emmanuel. Le livre est peut-être l’objet avec les marges les plus basses du capitalisme. Alors pour tenir, il faut se diversifier. » Se diversifier, c’est ce qu’a fait La Belle Hortense, un bar littéraire niché en plein cœur du Marais, qui propose un réjouissant programme : déguster un verre de vin en feuilletant un bon livre. Une certaine idée de la France, en somme ! L’enseigne a été créée en 1997 par Brigitte Le Guern, une ancienne RP des éditions Actes Sud, et Xavier 29 style de ville Denamur, fameux restaurateur parisien. Comme ses autres adresses (Au Petit fer à cheval ou L’Étoile manquante, toutes dans la même rue), La Belle Hortense s’est rapidement fait adopter par les habitants du quartier et les touristes bien renseignés. En soirée, le lieu – certes un peu étroit – ne désemplit pas. Les visiteurs investissent le comptoir ou la seconde salle plus cosy et peuvent piocher parmi les livres à la vente rangés dans une élégante bibliothèque murale bien fournie. On y trouve les dernières nouveautés comme les coups de cœur de la patronne, à la fois serveuse et libraire. Côté boisson, la carte des vins de propriété servis au verre ou à la bouteille est foisonnante et finement sélectionnée : chianti bio, chardonnay, pouilly-fuissé, et autres nectars à consommer avec modération, entre 7 et près de 500 € pour les grands crus classés. Un bar épicurien, donc, idéal pour refaire le monde entre amis ou se faire dédicacer un livre par un écrivain de passage. Ici comme dans toutes les enseignes visitées, littérature rime visiblement avec plaisir._ adresses • Le Petit Ney 10, av. de la Pte Montmartre, 18e. Mo Pte de Clignancourt ou Pte de St-Ouen. Ouvert du mardi au vendredi de 11 h 30 à 18 h 30 et le samedi de 11 h à 23 h. Tél. : 01 42 62 00 00. http://lepetitney.fr. • Librairie des Orgues – 108 Café 108, av. de Flandre, 19e. Mo Crimée. Librairie ouverte du mardi au samedi de 11 h à 19 h, et 108 Café ouvert du lundi au samedi de 8 h à 19 h. Tél. : 01 40 37 16 80. www.librairiedesorgues.fr. • Le Salon by Thé des écrivains 16, rue des Minimes, 3e. Mo Saint-Paul ou Chemin Vert. Ouvert du mardi au dimanche de 11 h 30 à 19 h 30. Tél. : 01 40 29 46 25. www.thedesecrivains.com • La Belle Hortense 31, rue Vieille du Temple, 4e. Mo Saint-Paul ou Hôtel de Ville. Ouvert tous les jours de 17 h à 2 h. Tél. : 01 48 04 71 60. www.cafeine.com/belle-hortense. NOUVEAU Érable Macchiato Caramel Macchiato THE STARBUCKS Noisette Macchiato Une signature inimitable. © 2015 Starbucks Coffee France. Tous droits réservés. lieux 30 affaires culturelles Postez votre rêve sur Licences 1- 1056504/ 2 -1056528/ 3-1056529 / Conception graphique : Jeanne Roualet youdream.be et venez le découvrir sur scène ! mode VSP Du 18 mars au 4 avril 2015 YOUDREAM de Superamas théâtre-performance 106 RUE BRANCION / 75015 PARIS Une architecture originale, mêlant métal, pierre, verre et béton. Photo Alexis Narodetzky La rue Debelleyme fait ressurgir des monstres sacrés. Après Helmut Lang, désormais aux mains des Japonais, la première boutique Jean Colonna a ouvert fin 2014. Le créateur phare des années 1990-2000, disparu des podiums en 2002, expose désormais ses longues robes et débardeurs (ceux que porte Vanessa Paradis) dans une jolie boîte à miroirs. Autre nouveauté du quartier, VSP et son couturier cuir Kadri Soygul, dont la marque est née il y a 25 ans, et qui ouvrait il y a quelques mois sa première adresse parisienne. L’une des plus créatives du quartier, parcourue d’un immense ruban de métal, mélangeant pierre, verre et béton, et s’ouvrant, via un escalier monumental, sur un sous-sol mixant galerie d’art et vêtements. Ceux de la ligne Peace by VSP, homme et femme, plus rock et casual que la ligne principale, et dont on adore les jupes plissées en cuir, robes zippées, perfectos et petits blousons, sans oublier des débardeurs perforés sexy pour l’été et des teeshirts aux messages forcément pacifistes. Autre ligne à regarder de près, celle conçue avec le créateur Hussein Chalayan, le britannique d’origine chypriote, directeur artistique de la maison Vionnet, et qui fut exposé aux Arts décoratifs en 2011. L’architecture et les effets de zips sur une vingtaine de robes et vestes méritent l’essayage. La maison propose une ligne d’accessoires, sacs à dos en cuir, bracelets et pochettes pour iPad, et organise régulièrement expos et projections vidéo, comme lors de la récente Fashion Week. Pour conclure le circuit mode, penser à passer au numéro 37 de la rue, où la créatrice britannique Margaret Howell posera à la mi-mars son second magasin parisien._A.C. 19, rue Debelleyme, 3e. Mo Filles du Calvaire ou Saint-Sébastien-Froissart. Tél. : 01 42 71 40 40. Ouvert du lundi au samedi de 11 h à 19 h 30. lieu 31 style de ville NOUVEAU THÉÂTRE DE MONTREUIL WWW.MC93.COM présente e 12 En route pour Paris climat 2015 ! participatif s Débats Start-up innovant es oc o été 28-31 MARS 2015 PARVIS DE L’HÔTEL DE VILLE PARIS ENTRÉE LIBRE Sous le parrainage de e o 70, rue des Martyrs, 9 . M Pigalle. Ouvert du mardi au samedi de 12 h à 20 h et le dimanche de 15 h à 19 h. Tél. : 09 50 50 61 18. www.zeitparisberlin.com. MINISTERE DES AFFAIRES ETRANGÈRES ET DU DEVELOPPEMENT INTERNATIONAL MINISTERE DE L’ECOLOGIE, DU DEVELOPPEMENT DURABLE ET DE L’ENERGIE www.forumeteoclimat.com S tu dio m nces scie es rd Ba Agric ultu re l iers pédagog Atel iqu es e al rojection de ålm s et p s oto ph « Zeit » signifie « temps » en allemand. Un nom qui fait référence à la créatrice, Cécile Zeitoun, et au temps qu’elle prend pour réaliser des vêtements intemporels que l’on gardera longtemps, avec un beau tombé et des finitions impeccables. L’histoire de Zeit Paris Berlin s’écrit entre les deux capitales où évolue la créatrice franco-berlinoise. Berlin l’inspire par son architecture brute et son esprit FESTIVAL LE STANDARD IDÉAL10E ÉDITION po Ex Des vêtements intemporels, aux finitions impeccables. © Zeit Paris Berlin UN SPECTACLE DE RICCI/FORTE ga m es Zeit Paris Berlin de liberté. Paris lui apporte sa conception unique de l’élégance et le savoir-faire exceptionnel du made in France. C’est d’ailleurs dans un petit atelier parisien familial que sont fabriquées les pièces de la collection. « Je peux contrôler la qualité au jour le jour, et je sais que les couturiers ne sont pas exploités. Car bien choisir ses vêtements est aussi un engagement sociétal : une production locale, un respect de l’être humain, pas de publicité coûteuse qui vienne gonfler les prix », revendique la créatrice. En termes de style, la marque affiche un classicisme détourné, parfois légèrement japonisant, mariant espièglerie et élégance. Le travail de la coupe vient sublimer la silhouette et impose l’allure d’une femme sûre d’elle, un brin irrévérencieuse. La collection sait aussi manier l’humour, comme ces combi-shorts jaune d’or ou ces vestes de forme “chanelisante” faites de wax. Les tissus proviennent de grandes maisons de couture comme Kenzo, Galliano, YSL ou Sonia Rykiel, où Cécile achète des métrages inutilisés dans lesquels elle coupe de toutes petites séries. Les doublures sont en viscose ou en soie pour respirer et tenir chaud. Sur les étiquettes, la cliente apprend où, comment et par qui a été fabriqué son vêtement. « Cela reste très artisanal. Je travaille comme il y a cinquante ans, hors des diktats actuels. » Zeit fait aussi du sur-mesure, en particulier des robes de mariée._B.L.G. Serious Textes : Smaël Bouaici, Alexis Chenu, Béatrice Le Guérinel créatrice 24–25 MARS 2015 Partenaires d’honneur MINISTERE DE L’EDUCATION NATIONALE, DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DU NUMERIQUE Partenaires Partenaires officiels Partenaires média et AUSSI Tous en vert pour la Saint Patrick ! À l’occasion de la Saint Patrick, le “Global Greening”, une idée de l’office du tourisme irlandais, continue son expansion partout dans le monde. Après l’Empire State Building à New York, la Grande Muraille de Chine, la statue du Christ à Rio de Janeiro ou les chutes du Niagara, la liste des monuments qui se teinteront de vert pour célébrer le saint patron de l’Irlande s’allonge. À Paris, cette année, la basilique du Sacré-Cœur se joint au mouvement, et les Galeries Lafayette (photo) joueront le jeu à fond. Le magasin du boulevard Haussmann va éclairer de vert sa façade et sa coupole toute la journée. La fête tombant un mardi, la Saint Patrick sera sans doute plus sage cette année : le centre culturel irlandais de Paris, dans le cinquième 16/03/15 A NOUS Photo Chrysalide-Yann Kersalé-SNAIK arrondissement, programme toutefois le groupe de musique celtique dublinois Kíla. En sortant du concert, direction le Connolly’s Corner, pub irlandais situé rue de Mirbel, à quelques centaines de mètres, pour sacrifier au rituel de la pinte de Guinness arrosée de fish & chips (ou l’inverse). Vous pourrez alors rentrer chez vous avec le sentiment du devoir accompli._S.B. Kíla en concert à 19 h 30 au Centre culturel Irlandais, 5, rue des Irlandais, 5e. Mo Place Monge. Projection le 19.03 à 19H à la Gaîté lyrique clubbing 32 style de ville blog/label night De la “Délicieuse Musique” au Panic Room DU 16 AU 27 MARS • PARIS Vous rêvez d’un club avec les prix d’un bar ? Le Panic Room, réputé pour ses cocktails érotiques, réalise votre fantasme pécuniaire ce samedi à l’occasion de sa nocturne mensuelle. De 18 h 30 à 5 h du matin, les gars de Dure Vie, qui assurent la direction artistique du lieu, ont préparé un lineup autour du duo de fondateurs de Délicieuse Musique, blog/label distributeur de playlists et de pépites devenu hyper influent sur le web et au-delà. Autour d’eux, on trouvera des artistes et des membres du crew Délicieuse, qui aime mélanger les genres, dont le duo bordelais La Chambre de Mary-Jane, adeptes d’une house chaleureuse et sophistiquée, ou Coton Buds, dans la même tendance électronique avec un poil de dub en plus._S.B. Duke et Gonzo, les fondateurs de Dure Vie. Photo Jacob Khrist Panic Club, samedi 21 mars à partir de 18 h 30 au Panic Room, 101, rue Amelot 11e. Mo Filles du Calvaire ou Saint-Sébastien-Froissart. Entrée gratuite. after Clubbing du dimanche à la Flèche d’or RONiiA • C.A.R. • This Is The Kit Sallie Ford • Courtney Barnett • Robi Jessica Pratt • Gazelle Twin • Little Simz... Toutes les infos sur www.lfsm.net sent leur seconde nouba dominicale commune en intérieur, sous le toit de la Flèche d’or. Au programme, de bons cocktails, un stand à hot-dogs de qualité, des barbapapas gratuites, et même un ostéopathe pour recaler votre carcasse ankylosée par le set de Ricardo Villalobos la veille au Trabendo. Rayon DJ’s, les orgas ont monté un line-up de vieux routards de la nuit parisienne, à savoir David Duriez (le boss du label de house Brique rouge), l’éternel Jérôme Pacman, Master Seb (qui tient désormais le resto/bar/club Why Not rue de Lappe) ou encore Grego G, Julian M et Cesko. Bref, il y aura de l’expérience derrière les platines : si vous avez dans l’idée de faire une requête pour un track, c’est à vos risques et périls._S.B. Photo Léo Delafontaine Dimanche après-midi is the new samedi soir. Surtout avec le soleil qui revient. Mais comme on n’est jamais trop prudent, Horde et Dimension organi- Horde vs Dimension, dimanche 22 mars de 14 h à 2 h à la Flèche d’or, 102 bis, rue de Bagnolet, 20e. Mo Alexandre Dumas. Entrée gratuite. 33 style de ville Textes : Smaël Bouaici, Édouard Rostand agenda JEUDI 19 MARS Kaytranada & Friends Le beatmaker canadien en DJ set avec Vic Mensa, Sango et Soulist pour une nuit entre house et hip hop. Grosse cohue annoncée ! 20 € – 22 h - 6 h Yoyo, Palais de Tokyo 13, av. du Président Wilson, 16e Mo Iéna ou Alma-Marceau VENDREDI 20 Les Femmes s’en mêlent Le festival qui réunit uniquement des femmes, avec en live C.A.R. et Roniia, et en DJ set, Bene Detta, Marie Prieux, Azf & Parfait. 15 € – 21 h - 6 h Divan du monde 75, rue des Martyrs, 18e Mo Blanche SAMEDI 21 Oh, c’est le printemps ! Une belle vue sur les toits de Paris, un label prometteur, Microqlima, le live d’Amarillo, et un invité surprise. Entrée libre – 20 h 30 - 2 h Le Perchoir 14, rue Crespin du Gast, 11e Mo Ménilmontant Correspondant La fête du label de Jennifer Cardini avec un back to back entre la boss du label et Job Jobse, nouvelle signature. 15 € – 23 h 30 - 6 h Rex Club 5, bd Poissonnière, 2e Mo Bonne Nouvelle VENDREDI 20 _ SAINT-OUEN STRATA-EAST ALL STARS + THE SUN RA CENTENNIAL ARKESTRA SAMEDI 21 _ ÉPINAY-SUR-SEINE ROOTS REGGAE KEN BOOTHE & THE HOMEGROWN BAND + BLACK ROOTS MARDI 24 _ LA COURNEUVE L’esprit de Detroit au Zig Zag mainstream de la house et de la techno. Dix-huit mois plus tard, la mayonnaise a bien pris, malgré une clientèle forcément un poil jeune par rapport aux clubs plus à l’est et le carré VIP de circonstance (on est sur les Champs), grâce notamment à son soundsystem, parmi les meilleurs de la capitale, qui vous garde en orbite sur le dancefloor. Le pape de la house de Detroit Moodymann, capricieux patron du label Mahogani Music, aura l’occasion de le tester samedi soir, à l’invitation des résidents Siler & Dima, fondateurs du label Popcorn, qui creusent depuis bientôt cinq ans le sillon de la house avec une oreille nostalgique (deux maxis des vétérans Aubrey et Rick Wade à venir en avril) dans l’esprit du pionnier américain Chez Damier, qui les a adoubés sans hésiter._S.B. MERCREDI 25 _ MONTREUIL ANTON MOBIN + TOURNESOL MERCREDI 25 _ TREMBLAY-EN-FRANCE NAÏSSAM JALAL & RHYTHMS OF RESISTANCE + DORSAF HAMDANI BARBARA - FAIROUZ JEUDI 26 _ PANTIN HUGH COLTMAN SHADOWS - SONGS OF NAT KING COLE VENDREDI 27 _ PIERREFITTE SONGHOY BLUES + SAMBA TOURÉ SAMEDI 28 _ LE BLANC-MESNIL NOURA MINT SEYMALI + MDOU MOCTAR MARDI 31 _ LE BLANC-MESNIL UMLAUT BIG BAND + CECILE McLORIN SALVANT INVITE VINCENT PEIRANI Siler et Dima. Photo Victor Molkhou Surnommé le chaudron (on comprend mieux pourquoi quand on y est plongé), le Zig Zag a visiblement trouvé une potion magique pour lever la malédiction qui pesait sur le 32-34 de la rue Marbeuf. Installée depuis un an et demi à une adresse où plusieurs boîtes (Man Ray, 1515, World Place…) se sont successivement cassé les dents, l’équipe de WIHM Central, qui s’occupait de la programmation du Showcase avant sa reprise par Savoir Faire l’an passé, a réussi à transformer un club des Champs-Élysées jugé trop grand, trop cher ou trop huppé en rendez-vous régulier des aficionados de (bonne) musique électronique, en bookant à répétition des DJ’s populaires mais pas trop CONCERTS DE 10 À 20€ & NOUVELLES FORMULES D’ABONNEMENT Moodymann lors de son dernier passage au Zig Zag. Photo Juliette Hautemule Popcorn & Moodymann, samedi 22 mars à minuit au Zig Zag, 32, rue Marbeuf, 8e. Mo Franklin Roosevelt. Entrée : 10-20 €. WWW.BANLIEUESBLEUES.ORG / 01 49 22 10 10 LOCATIONS : BANLIEUES BLEUES / MAGASINS FNAC, CARREFOUR, FNAC.COM ET SUR VOTRE MOBILE 16/03/15 A NOUS BelleVille 2015 / Illustration Blutch house EVE RISSER WHITE DESERT ORCHESTRA correspondance en pratique culture Stations en travaux Dialogue artistique entre la France et la Chine • RER A : Du lundi 23 mars au vendredi 10 avril, sauf samedi, dimanche et jours fériés, de 22 h à fin de service, le trafic sera interrompu entre MaisonsLaffitte et Poissy en raison de travaux sur la voie. Des bus de remplacement sont mis en place entre Sartrouville et Poissy, sans desserte de la gare • RER B : Du 23 au 27 mars, du 30 mars au 3 avril et du 15 au 19 juin, à partir de 23 h 05 jusqu’à fin de service, des travaux de maintenance de la ligne B du RER interrompent la circulation des trains entre les gares d’Aulnaysous-Bois et Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV. Des bus de substitution sont mis en place dans les deux sens de circulation. Une nouvelle gare pour Rueil-Malmaison La RATP a remporté l’appel d’offres pour la gestion et l’exploitation de la nouvelle gare routière du futur Mobipôle de Rueil-Malmaison par la communauté d’agglomération du MontValérien (Hauts-de-Seine). La durée du contrat est de six ans. Inaugurée au deuxième trimestre 2015, cette nouvelle infrastructure devrait accueillir environ 14 millions de voyageurs par an. La gare, desservie par le RER A, accueillera également huit lignes de bus. À ce jour, la RATP a en charge une vingtaine de gares routières en Îlede-France. 16/03/15 A NOUS La ligne 14 du métro parisien accueille une exposition d’art contemporain franco-chinoise jusqu’au 25 mai, autour de l’exploration du territoire urbain. Station Bercy, Antichambre des merveilles de Niko de Lafaye, artiste français vivant à Pekin. Photo Bruno Marguerite/RATP 34 Textes : Yan Rodriguez Après les sept installations photographiques de l’artiste Emmanuelle Lain en partenariat avec la Fondation d’entreprise Ricard, les vitrines culturelles de la ligne 14 accueillent une nouvelle exposition. La RATP ouvre encore une fois ses portes au programme culturel “Dans quelle vie tu monde(s)?”. Ainsi, depuis le 1er mars et jusqu’au 25 mai dans les vitrines culturelles des stations Madeleine, Pyramides, Bercy et Gare de Lyon, le programme invite les voyageurs du métro au dialogue et à l’étonnement. L’idée ? Créer des opportunités de dialogue entre la France et la Chine sur les thèmes de l’art et de l’environnement. Ce programme culturel franco-chinois organise depuis 2014 des expositions, des coopérations entre artistes et entreprises, des conférences et des performances. Les artistes français et chinois présentés dans les vitrines RATP de la ligne 14 illustrent des “Percées dans un monde urbain et son environnement”. Le collectif d’artistes explique ainsi sa démarche : « Évoluer dans un environnement, traverser un territoire, arpenter l’espace urbain, vivre dans le monde tout simplement, voici une exploration de regards artistiques liés à des territoires différents. Quand certains artistes s’intéressent à l’environnement dans sa réalité, d’autres le rêvent, d’autres encore attendent qu’un événement surgisse. Poétique ou réaliste. De jour, de nuit. » Il ne vous reste plus qu’à découvrir leur travaux au détour d’un voyage…_ Plus d’information : www.ratp.fr. À voir sur https:// instagram.com/audreysiourd/ et sur www.ratp.fr. focus Les “liseuses de bonne aventure” La photographe Audrey Siourd a eu l’excellente idée de photographier des femmes, anonymes, en train de lire dans les transports en commun. Ainsi, sur son compte Instagram, elle immortalise celle qu’elle définit comme des « liseuses de bonne aventure », des voyageuses du métro parisien plongées dans leur roman, essai… À ses photographies s’ajoute une bande-son originale, constituée de lectures de textes, d’ambiances sonores et de pièces musicales (à écouter sur https://soundcloud.com/liseuses). Un travail subtil et délicat auquel la RATP a été sensible… En effet, partenaire du Salon du livre (du 20 au 23 mars), cette dernière y exposera une partie de ses photos. Vous pourrez aussi peut-être la croiser dans les allées car outre sa casquette de “street photograper”, elle travaille également pour la maison d’édition Heloïse d’Ormesson. La passion du livre jusqu’au bout…_ À voir sur : https://instagram.com/audreysiourd/ et sur www.ratp.fr. style de ville Une lectrice à la station Arts et Métiers. © Audrey Siourd visuel Vallée Duhamel, concept & design Gabrielle Matte, photo Yann Jobin Photo Philippe Toinard ••••• Je l’M Décidemment, le chef Julien Rouchteau n’en finit pas de nous étonner. Après le Prix du Challenge culinaire du président de la République obtenu en 2013, le Prix Zepter International du jeune chef décroché quelques mois plus tard et, enfin, une deuxième étoile Michelin pour La Table du Lancaster (8e) en ce début d’année, le voici qui discrètement impose une nouvelle adresse gourmande à Levallois-Perret, Je l’M. À l’ombre du marché couvert, une poignée de couverts dans une salle un brin tristounette ou ringarde, mon cœur balance. Aux commandes, Laure, son épouse. Quand Julien est à La Table du Lancaster, le second prend le relais et met en musique les plats pensés par le maître dans un registre oscillant entre bistro et gastro, classiques et plats revisités. Pâté croûte de poularde au foie gras, saint-jacques dorées et croustillants de topinambour, et forêt-noire pour la première catégorie. Côte de veau rôtie aux feuilles de citronnier et filet de bar aux câpres, raisins noirs et risotto pour la seconde. Entre les deux, un œuf tremblotant façon florentine sur un lit d’épinards. À saucer impérativement. Un lieu jaune de ligne rôti au cumin, parfaitement dosé, avec une mousseline de panais. Et pour finir, un dessert à vous rendre accro, une tarte aux agrumes (pamplemousse, orange, clémentine…) et châtaignes taillées en fins copeaux. Une association détonante !_Ph.T. 4, place Henri Barbusse, Levallois-Perret (92). Mo Louise Michel. Tél. : 01 47 57 49 00. Fermé le dimanche et le lundi. Formules : 25 et 29 €. Menu : 35 €. bistronomie bistronomie à boire et à manger DJAKARTA BALI ! 9, rue Vauvilliers. Paris 1er ! 01.45.08.83.11. Métro Louvre ou Châtelet ! www.djakarta-bali.com style de ville Enfin bien Vivant Reprise par David Lanher (Racines I et II, La Crèmerie, Caffè Stern, Noglu…), l’affaire peinait à trouver ses marques et son chef. C’est désormais du passé. Cette table couloir au décor de faïences féérique sert une bistronomie droite dans ses assiettes, facturée aux prix du quartier (formules à 28 et 34 € au déjeuner), qu’accompagnent de jolies trouvailles en vins nature. À refaire, donc._J.B. Photo Jean-Claude Amiel Vivant Table, 43, rue des Petites Écuries, 10e. Mo Poissonnière. Tél. : 01 42 46 43 55. CARNET D’ADRESSES Le meilleur ambassadeur de la cuisine indonésienne est ici ! Envie d’autres saveurs asiatiques ? Djakarta Bali vous propose de découvrir la gastronomie indonésienne : une cuisine très variée, riche en saveurs et en épices comme les milliers d’îles qui forment cet archipel. Goûtez les rouleaux aux crevettes et légumes, les brochettes de poulet sauce cacahuètes, le poisson cuit dans une feuille de bananier... Menus dégustation de 25 à 55 €. Le restaurant propose également une formule «Déjeuner à Bali» à 18,50 €. A noter, le spectacle de danses balinaises le vendredi soir (menu à partir de 30 €). Nouveau, brunch le samedi et dimanche (25 €). 36 01.77.51.58.84. LA MAISON DU KASHMIR Découvrez les grands classiques de la cuisine indienne à des prix très doux. Unique à Paris, tous les plats sont accompagnés de 2 légumes. Goûtez les gambas massala et leur sauce coriandre et menthe fraîche accompagnées d’un caviar d’aubergine et d’un naan au fromage. Sans oublier l’accueil très souriant. Menu à 11,50 € le midi. Le soir, carte environ 25 €. Livraison à domicile. Ouvert TLJ ! 8, rue Sainte Beuve. Paris 6 ème ! 01.45.48.66.06.www.tandoori30.fr ! M° Vavin ou N. Dame des Champs PUBLI INFO LA CHARETTE CREOLE Dépaysement assuré et ambiance soleil de l’Océan Indien dans ce très sympathique restaurant exotique aux spécialités des îles de la Réunion, Maurice et Madagascar. Marmite d’or 2008-2009 des restaurants afro-antillais. Goutez en entrée l'assortiment d’ entrées : samoussas, bouchons, achards, boudin accompagné de sauce pistache , rougail tomate et sauce piment. En plat, rougail saucisses, cabri massalé, ou rougail de poulpe ou gambas coco. En dessert, les sorbets ou glaces, les gâteaux réunionnais ou les fruits de saison. Formule le midi à 17 €. Le soir, carte environ 30 € à 35 €. Dîner aux chandelles mais aussi piste de danse et soirées à thème. ! 15, rue Jules Chaplain. Paris 6ème ! 01.43.26.03.10. ! Métro Vavin ou N.D. des Champs ! www.lacharettecreole.com 37 style de ville présente ••••• Dersou Paris se “londonise”. Ses nouvelles tables, cool et à la coule, bouillonnent, mixent les genres et rendent “happy”. Dernier exemple en date : Dersou. À deux pas d’Aligre, en plein bastion bistronomique, murs défraîchis, appliques indus’, baguettes chinoises et carte de “sides” invitent à laisser de côté un temps nos traditions et leur réinterprétations. Au comptoir comme en salle, place à une dînette fusionnante, entre Méditerranée, Asie et Afrique du Nord, façon plateaurepas à midi et menu dégustation le soir. Bouillon d’épinards, xérès, amande de mer (6 €) – plus vert que mer, avec du caractère –, croquettes d’agneau, aïoli (6 €) – régressif et plaisant –, nouilles coréennes, ragoût de porc (14 €) – réconfortant et puissant –, yaourt, crème de citron, miel, granola (8 €) – riche et contrasté –, bière Pale Citra (7 €) – légère et fraîche… Archis en pause et femmes enceintes apprécient. Nous aussi, surtout au déjeuner. De quoi lover Paris._J.B. Un bar, c’est un peu comme la blanquette de notre mère : c’est forcément le nôtre le meilleur. On s’y retrouve pour discuter, debriefer, décompresser, bref, pour vivre. Chez A Nous Paris, on adore vous faire découvrir de nouveaux lieux avec des ambiances différentes, des programmations pointues et des barmen sympas. Pour l’opération Support Your Bar, lancée avec Heineken S.A.S, l’équipe d’A Nous Paris a choisi une adresse incontournable du quartier Lepic : le Lux Bar, où il fait bon se retrouver pour sa déco à l’ancienne, sa terrasse et la bonne humeur de l’équipe. 21, rue Saint-Nicolas, 12e. Mo Ledru-Rollin. Ouvert du mardi au samedi de 9 h à 17 h 30 et de 19 h à 0 h 30 (service de 12 h à 15 h et de 19 h 30 à minuit). Carte : env. 25 € (déjeuner), env. 45 € (dîner). Menus (dîner) : 90 et 130 €. Tél. : 09 81 01 12 73. tradition cantine fusion Textes : Jérôme Berger, Philippe Toinard ••••• Amarante Elle court, elle court, la bistronomie. Et le bistrot de cuisine française, lui, s’oublie. Heureusement, quelques tauliers veillent sur nos traditions. Christophe Philippe est de ceux-là. Le gaillard a quitté le Quartier latin pour prendre la Bastille. Pas de révolution dans le cadre. Sa nouvelle planque, aux allures de hall d’hôtel de gare – celle de Lyon n’est pas loin –, jouit au moins d’une belle lumière et de banquettes de skaï rouge confortables. Non, l’intérêt est ailleurs. Il se lit sur les visages goguenards d’épicuriens rassasiés à coups de 16/03/15 A NOUS produits d’exception, de recettes sans âge ni fioriture et de quilles malignes. Croustillant de cochon basque et mesclun de salades (10 €) – finaud et relevé –, veau fermier et grosses carottes (25 €) – un poil trop cuit, mais joliment contrasté et délicieusement parfumé –, et mousse au chocolat de Sao Tomé-et-Principe (9 €) – bombesque – s’arrosent d’un vin de l’Aveyron “Maximus” 2013 de Carmarans (35 €) – sur le fruit et profond. Ajoutez une impeccable formule du déjeuner, et vous tenez là votre restaurant patrimonial._J.B. 4, rue Biscornet, 12e. Mo Bastille. Tél. : 09 50 80 93 80. Ouvert du ven. au mar. de 12 h à 14 h et de 19 h à 22 h. Menu : 19 € (déj.). Carte : env. 50 €. Le 2 avril, on vous y concocte un événement aux petits oignons. Rejoignez A Nous Paris pour soutenir le Lux Bar avec nous, et commencez dès maintenant à faire monter la pression ! Vous ferez peut-être partie de nos invités pour cet événement exclusif ! Rendez-vous pour soutenir le Lux Bar avec A Nous Paris : anousparis et votez à partir du 2 avril sur YOURBAR.COM événement UN SALON DU LIVRE AU GOÛT BRÉSILIEN Textes : Stéphane Koechlin Le Brésil est l’invité d’honneur du 35e Salon du livre de Paris. Débats, voyages, rencontres formeront encore l’attractif festin d’un rendezvous qui attire chaque année près de 200 000 visiteurs. 38 affaires culturelles L La baie de Rio, l’une des images les plus connues des touristes. Derrière la carte postale, une réalité complexe que les auteurs brésiliens contemporains ont à cœur d’aborder. Photo Fernando Maia/ Riotur 16/03/15 A NOUS Le Salon du Livre de Paris fait partie des deux ou trois grands événements littéraires de l’année, avec le Prix Goncourt et le Nobel, qui permettent aux écrivains de tenir la place pour quelques jours, et de remplacer les pensionnaires habituels des médias que sont les acteurs, animateurs ou politiciens. Ce n’est pas du luxe tant la situation semble paradoxale. L’armada des gros lecteurs (dix ouvrages par an à peu près) diminue chaque année. Dans notre société zapping, la concentration s’est perdue, et lire un roman ressemble aujourd’hui à une médiation zen dans un monastère tibétain. De plus en plus, les Français réservent le peu de temps dont ils disposent au Goncourt ou à une autobiographie people. Et pourtant, menacé, en recul, ballotté par la révolution numérique, le livre conserve une incroyable aura en France. Il demeure un cadeau de choix, très présent au pied du sapin de Noël. Les hommes politiques, animateurs, chanteurs – comme Marc Lavoine, en tête des ventes avec son récit L’homme qui ment chez Fayard – n’ont qu’une idée en tête : acquérir le statut encore sacré d’écrivain. Les grandes stars des lettres Et surtout, le livre continue de servir de refuge aux esprits angoissés. Après la grande crise économique et les attentats de janvier, les citoyens, désireux de comprendre le monde dangereux dans lequel ils vivent, se sont rués sur les essais et autres récits historiques. Ils viendront sans doute écouter les colloques du Salon du livre, entendre des philosophes ou romanciers expliquer la religion, l’économie, le sport, ou l’immigration… C’est donc à un feu d’artifice de créations et de débats essentiels que nous convie depuis 1981 la manifestation. En 1988, pour donner un peu de piment au rendez-vous, les organisateurs, profitant de l’exceptionnelle attention accordée aux littératures étrangères en France, décidèrent d’inviter chaque année un pays. Les plus grandes stars des lettres du XXe siècle ont ainsi arpenté les allées du Grand Palais, puis de la porte de Versailles, du Japonais nobélisé Kenzaburo Oé à Salman Rushdie. En 1998, année de la Coupe du monde de football en France, le Brésil y déploya ses couleurs, avec une délégation de haut vol menée par le grand romancier Jorge Amado décédé en 2001. Dix-sept ans après, le pays expose pour la deuxième fois sa littérature méconnue (près de 50 auteurs seront présents). La difficulté pour le visiteur sera de se familiariser en un minimum de temps avec l’art d’une si grande nation. 39 affaires culturelles De Chico Buarque à Luisa Geisler Les éditions Métailié ont eu la bonne idée de compiler vingt-cinq écrivains du présent et de l’avenir, du doyen, le célèbre romancier et musicien Chico Buarque, 71 ans, au plus jeune, Luisa Geisler (24 ans). C’est un romancier de la génération intermédiaire (né en 1961), Luiz Ruffato, qui a procédé à la sélection et à la présentation des textes. La plupart de ces auteurs ont commencé leur carrière dans les années 1990, juste après la dictature. La violence des favelas vue de l‘intérieur, la famille, les classes urbaines plutôt aisées, la fascination pour les États-Unis à travers sa musique et ses publicités, la douleur de l’exil, même à Paris, forment la thématique d’œuvres qui rendent compte d’une nation à l’âme très agitée. Dans sa préface, Luiz Ruffato nous renseigne sur le taux de lecture au Brésil, très bas selon lui. Un Brésilien lirait en moyenne quatre livres par an. Il mentionne aussi une librairie pour 63 000 habitants. Avec 20 % d’“analphabètes fonctionnels”, le Brésil offre un gigantesque chantier pour une littérature qui hésite admirablement entre désespoir et promesse._ Salon du livre, du 20 au 23 mars au pavillon 1 de Paris Expo, Porte de Versailles, 15e. Mo Porte de Versailles. Vendredi et samedi de 10 h à 20 h. Dimanche de 10 h à 19 h. Lundi de 13 h à 19 h. Entrée : 12 €. Une vue des stands du Salon du livre, à Parc Expo. Photo Marcos Poidebard, 2014 événement 40 affaires culturelles interview Luiz Ruffato : « Nous continuons à nous battre contre nous-mêmes » Invité du Salon, l’écrivain Luiz Ruffato a sélectionné et présenté le recueil Brésil 2000-2015, qui donne un brillant aperçu de la littérature brésilienne contemporaine. Il nous raconte sa passion, ses regrets et espoirs. Luiz Ruffato a sélectionné les courts textes du recueil Brésil 2000-2015, destiné à faire mieux connaître la littérature contemporaine du pays. Vous êtes issu d’un milieu ouvrier. Comment êtes-vous venu à la littérature ? Mes parents étaient des enfants d’immigrants misérables venus d’Europe. Ma mère était analphabète, fille d’Italiens de la Vénétie, et mon père était semi-analphabète, fils de Portugais. J’ai obtenu un CAP de tourneur-mécanicien avant d’étudier le journalisme à l’université fédérale de Juiz de Fora. Ma rencontre avec la littérature s’est faite au moment où, lecteur vorace et discipliné, j’ai compris que la petite bourgeoisie n’était pas représentée dans la littérature brésilienne. J’ai alors résolu d’écrire sur ce sujet, même si ce n’est pas l’unique thème auquel je me consacre. Quels sont les écrivains qui vous ont le plus influencé ? Je ne pense pas en terme d’influences, ce serait trop prétentieux. Je pense à des écrivains qui d’une certaine façon m’ont ouvert des voies que j’ai fini par parcourir : le Brésilien Machado de Assis, l’un des plus grands écrivains de tous les temps toutes langues confondues, Anton Tchekhov, William Faulkner, Alfred Döblin, Honoré de Balzac... Quel fut l’impact de la dictature sur la littérature ? À un moment pendant la dictature, à la fin des années 1970 et au début de la décennie suivante, on s’est mis à produire pour témoigner des romans-documentaires, qui ont bien marqué leur époque mais qu’aujourd’hui plus personne ne lit... Ensuite, peu de choses ont été écrites sur le sujet. Comme pour tout au Brésil, notre tendance est de ne pas parler du passé, ce qui est une façon trompeuse de faire croire 16/03/15 A NOUS Photo Philippe Matsas auteurs. Je suis parti de certains présupposés : un équilibre entre hommes et femmes ; des auteurs représentant un maximum de régions du Brésil ; des auteurs de différentes générations. J’ai donc essayé d’offrir au lecteur un tableau aussi large que possible. Évidemment il y a des manques, il s’agit plutôt d’un aperçu général. Cependant, je peux affirmer que le lecteur aura en main non pas un ensemble de nouvelles choisies de manière aléatoire pour satisfaire le goût personnel de son organisateur, mais des textes courts de fiction, d’auteurs représentatifs de plusieurs points de vue dans la société brésilienne. Je dois quand même dire, avant qu’on ne me le reproche, qu’il y a un manque énorme : la faible présence dans cette anthologie d’auteurs afro-descendants (seulement deux, Paulo Lins et Paulo Scott), et une totale absence d’auteurs indiens. Ne me tenez pas pour responsable, tenez plutôt pour responsable la société brésilienne qui maintient les Afro-descendants et les Indiens en marge de l’éducation, seul moyen d’accéder à une meilleure condition sociale, seul chemin possible vers la littérature. Que représente pour vous le Salon du livre de Paris ? Une chance de montrer que le Brésil n’est pas seulement carnaval, football, forêt amazonienne et plages... Appréciez-vous Paris ? que les blessures sont guéries... Et ainsi continuons-nous à nous battre contre nous-mêmes. L’an dernier, lors du cinquantenaire du coup d’État militaire, l’une des rares initiatives littéraires qui ont été prises a été une anthologie que j’ai dirigée moi-même, Nos idos de março (“Nos Ides de mars”), qui comprend plusieurs nouvelles sur cette période. Est-ce que la jeunesse brésilienne rêve de littérature ? Pas grand monde ne lit au Brésil... Ceux qui le font, peu nombreux, lisent surtout les best-sellers anglo-américains, ou des livres religieux, ou de développement personnel. Comment avez-vous procédé à la sélection de l’anthologie Brésil 2000-2015 ? Je suis de près la production littéraire contemporaine et cela ne m’a pas été difficile de réfléchir à ce recueil qui paraît en France. La difficulté était plutôt de choisir seulement vingt-cinq Depuis 2005, je viens à Paris au moins une fois par an. Et je veux le faire chaque année jusqu’à la fin de ma vie car cette ville m’a toujours surpris, et c’est celle qui m’émeut le plus..._ Recueil Brésil 2000-2015, présentation et organisation par Luiz Ruffato, éd. Métailié, 301 p., 12 €. A lire aussi : Luiz Ruffato, À Lisbonne j’ai pensé à toi, éd. Chandeigne, Traduit du portugais par Mahtieu Dosse, 112 p., 16 €. 41 affaires culturelles Les temps forts Pavillon du Brésil (L70) 20 mars, 13 h 30-14 h 45 : Territoires en mouvance (Paulo Lins, Luiz Ruffato, Marcelino Freire). 15 h-16 h 15 : La violence urbaine et le roman noir au Brésil (Edyr Augusto). 16 h 30-17 h 45 : La vie des autres – Le récit biographique (Fernando Morais). 22 mars, 17 h-18 h 30 : Gol de letra – Football et littérature (Sergio Rodriguez, Paulo Lins). Pavillon de la Pologne (P60) 20 mars, 17 h 30-18 h 30 : Invité d’honneur, Roman Polanski, qui a adapté de grands écrivains comme Thomas Hardy (Tess), participera au débat “La littérature au cinéma”. Scène des auteurs (C92) 20 mars, 12 h 30-13 h 30 : La religion, persécutrice ou persécutée ? (André Comte-Sponville, Jean-François Colosimo, Philippe Vallin). 21 mars, 11 h 30-12 h 30 : Ils ont choisi le français pour écrire (Nancy Huston, Linda Lê, Atiq Rahimi). 22 mars, 15 h 30-16 h 30 : Daphné du Maurier, une femme libre (Tatiana de Rosnay). En haut : Paulo Lins. En haut : Sergio Rodrigues. Photo J. Sassier Photo Maria Mende En bas : Edyr Augusto. En bas : Tatiana de Rosnay. Photo Patrick Imbert Photo Denis Felix Tourisme et aventure A Nous Paris est partenaire du Square tourisme, voyages et récits d’aventure. Pendant les quatre jours du Salon seront proposées des animations et des rencontres en présence de personnalités, pour découvrir tout ce que l’édition française compte de livres dédiés à l’évasion. Une photo de l’ïle du Nord extraite du livre NouvelleZélande, voyage aux antipodes sauvages d’Arnaud Guérin aux éditions Glénat, coll. Beaux livres voyage. L’auteur participera à la rencontre Fascinante Nouvelle-Zélande, le 23 mars au Square tourisme, voyages et récits d’aventure. Photo Arnaud Guérin cinéma 42 aussi à L’AFFICHE Divergente 2 : L’Insurrection L’Antiquaire De Robert Schwentke, avec Shailene Woodley, Miles Teller et Theo James. ••••• le film de la semaine science-fiction thriller Un homme idéal Photo Jessica Forde De Yann Gozlan, avec Pierre Niney, Ana Girardot, et André Marcon. Durée : 1 h 37. Photo Andrew Cooper ••••• Durée : 1 h 59. De François Margolin. THRILLER Dans un futur aseptisé où les Érudits côtoient les Audacieux, les Altruistes, les Sincères et les Fraternels, la chef complotiste Érudite (Kate Winslet) traque les Divergents, cette faction à part qui lui fait de l’ombre, seule capable de décrypter une mystérieuse relique susceptible de lui donner les pleins pouvoirs. Parmi les Divergents, Tris tente de résister, dans cette suite attendue – surtout par les ados – de l’adaptation de la saga d’anticipation à succès. À défaut de faire dans le surprenant, elle fait dans l’efficace, avec de l’action, un esprit de rébellion, et une héroïne échevelée aux cheveux courts._ Tu dors Nicole ••••• drame ••••• drame Still Alice De Richard Glatzer et Wash Westmoreland, avec Julianne Moore, Alec Baldwin et Kristen Stewart. Durée : 1 h 41. DR Photo Frank Connor Jeune mère séparée, douée pour la peinture, Margaret se remarie avec Walter Keane (Christoph Waltz). Très vite, ses portraits d’enfants à gros yeux, les “Big Eyes”, commencent à avoir du succès. Très vite aussi, son mari s’attribue son œuvre. Une belle imposture, un mauvais mariage et l’évocation d’une des plus grandes artistes peintres américaines des années 60, tels sont les sujets développés par Tim Burton dans son premier film “normal”. Un peu trop normal, d’ailleurs, car s’il est certes maîtrisé, il manque à Big Eyes la folie qu’on attendait._ ••••• Hacker De Michael Mann, avec Chris Hemsworth et Tang Wei. Durée : 2 h 13. thriller Victime d’une attaque informatique sur une centrale nucléaire, la Chine collabore avec le FBI, qui fait appel à Hathaway (Chris Hemsworth, Thor en personne), un brillant hacker emprisonné. Commence alors une cybertraque un peu foutraque, pas déplaisante à suivre, mais aux enjeux flous. De la part du souvent inspiré et brillant Michael Mann (Heat, Collatéral…) on attendait mieux que ce film qui, malgré quelques scènes de bravoure et des fusillades mémorables, laisse le goût d’un thriller lambda._ Big Eyes De Tim Burton, avec Amy Adams et Christoph Waltz. Durée : 1 h 47. DR Auteur d’un premier roman sur la guerre d’Algérie, Mathieu Vasseur (Pierre Niney) connaît un succès fulgurant. Seulement voilà, Mathieu n’est pas le prodige escompté. Écrivaillon se voyant refuser tous ses manuscrits, vivotant en travaillant comme déménageur, il s’est contenté de retranscrire un journal intime volé dans la maison d’une personne décédée. Une supercherie qui va s’avérer problématique au moment de devoir écrire son roman suivant, et entraîner cet escroc malgré lui dans une spirale criminelle sans fin. De quoi donner de sacrées sueurs froides à Pierre Niney, pris à son propre piège et devant endosser un costume trop grand pour lui. C’est l’acteur idéal de cet Homme idéal, thriller psychologique aux rebondissements parfois tirés par les cheveux, mais à l’ambiance maîtrisée oscillant entre Alfred Hitchcock et Patricia Highsmith._ 16/03/15 A NOUS affaires culturelles Textes : Fabien Menguy Brillant professeur de linguistique, Alice commence à chercher ses mots. Cette fatigue passagère s’avère être le symptôme d’un Alzheimer précoce. Une dégénérescence soudaine et rapide que seule Julianne Moore, récompensée d’ailleurs d’un Oscar et d’un Golden Globe pour l’occasion, pouvait interpréter avec la justesse et la pudeur nécessaire, dans ce drame classique mais classieux qui évite habilement de tomber dans le mélo._ De Stéphane Lafleur. COMÉDIE DRAMATIQUE Anton Tchekhov 1890 De René Féret. DRAME en BREF Le Printemps du cinéma Du 22 au 24 mars, Le Printemps du cinéma refleurira dans nos salles avec toutes les séances au tarif unique de 3,50 €. www.printempsducinema.com. “Indésirables” Un jeune infirmier (Jérémie Elkaïm) devient, à l’insu de sa fiancée, accompagnant sexuel pour handicapées. Une situation délicate pour un sujet qui l’est tout autant, traité ici avec franchise et humour. “Le Président” Le président, tendance dictateur, d’un pays de l’Est est renversé par un coup d’État. En fuite, il se retrouve seul incognito avec son petit-fils, obligé de côtoyer son peuple qu’il a maltraité depuis tant d’années. Un voyage dangereux et initiatique sur le tard signé par le réalisateur iranien Mohsen Makhmalbaf (Les Contes de Kish, Kandahar), qui témoigne de la rudesse passée et de la rigueur actuelle avec violence et poésie. toujours À VOIR The Voices De Marjane Satrapi. COMEDIE NOIRE Citizenfour De Laura Poitras. DOCUMENTAIRE Birdman D’Alejandro González Iñárritu. COMÉDIE DRAMATIQUE Retrouvez les bandes-annonces de notre sélection cinéma : www.facebook.com/anousparis SORTENT DU CADRE ! JBronx (Paris) - www.bronx.fr EN SOLO POUR UN TALK-SHOW OU EN DUO POUR DES FACE-À-FACE INATTENDUS, LES TÊTES D’AFFICHE DU 20-23 © R. Phibbs MARS 2015 PA R I S MICHAEL CUNNINGHAM La Reine des neiges, triste fable new-yorkaise Entretien avec Christine Ferniot Vendredi 20 mars / 16h30-17h30 Scène des auteurs (C92) © DR © Fanny Dion © U. Andersen D E NANCY HUSTON TATIANA DE ROSNAY Quand Douglas Kennedy murmure à l’oreille de Macha Méril Animé par Pierre-Yves Grenu, en partenariat avec France Télévisions Dimanche 22 mars / 11h30-12h30 Scène des auteurs (C92) SERGE JONCOUR Les écrivains d’aujourd’hui peuvent-ils « se lâcher » ? Avec François Bégaudeau (Verticales), Serge Joncour (Flammarion) et Titiou Lecoq (Diable Vauvert). Lundi 23 mars / 16h30-17h30 Scène des auteurs (C92) © JF. Robert © DR © C. Cabrol De la réalité à la fiction Animé par Françoise Dargent Dimanche 22 mars / 13h30-14h30 Scène des auteurs (C92) © DR ANTÔNIO TORRES ET JEAN D’ORMESSON Une rencontre du bout du monde Animé par Bertrand Morisset Dimanche 22 mars / 14h30-15h30 Scène des auteurs (C92) © P. Matsas JEAN-MARIE BLAS DE ROBLÈS ET MIKAËL HIRSCH Horizons de fiction : le roman d’aventure Dimanche 22 mars / 14h30-15h30 Square Tourisme, voyages et récits d’aventure (H79) KEN FOLLETT Dernières nouvelles des étoiles... Vendredi 20 mars / 17h30-18h30 Savoir & connaissances (K79) Pour célébrer cet anniversaire, la « dame en noir et jaune » vous invite à une exposition unique. Fac-similés de manuscrits, éditions originales, affiches de films... Les archives des Éditions Gallimard dévoilent leurs trésors (P11). © DR MATTHIEU GOUNELLE, FRANCIS ROCARD ET DANIELLE BRIOT © Koboy © DR © O. Fabre © Juazeiro © H. Piraud Une étoile dans le siècle Entretien avec Julien Bisson, en partenariat avec Lire / L’Express Dimanche 22 mars / 16h30-17h30 Scène des auteurs (C92) 70 ANS DE SÉRIE NOIRE AUX ÉDITIONS GALLIMARD JULIEN NEEL Le phénomène Lou Dimanche 22 mars / 14h30 - 15h30 Square jeunesse (U16) Programme complet* des rencontres et dédicaces sur www.salondulivreparis.com INFOS PRATIQUES Vendredi 20 mars : 10h-20h Samedi 21 mars : 10h-20h Dimanche 22 mars : 10h-19h Lundi 23 mars : 13h-19h Suivez l’actualité du Salon du livre de Paris sur les réseaux sociaux (matinée du lundi exclusivement réservée aux professionnels pré-accrédités) PARTENAIRES OFFICIELS AVEC LE SOUTIEN DE * Programme susceptible de modification Au théâtre avec Éric-Emmanuel Schmitt Animé par Étienne de Montety, en partenariat avec Le Figaro Samedi 21 mars / 14h30-15h30 Scène des auteurs (C92) Entretien avec Josyane Savigneau Samedi 21 mars / 18h-19h Scène des auteurs (C92) © David Ignaszewski Koboy - Flammarion ET LES EXPERTS DE LA GENDARMERIE NATIONALE ET LA COMEDIENNE ALICE CAREL MARC LEVY Daphné du Maurier, une femme libre Entretien avec Bruno Corty Dimanche 22 mars / 15h30-16h30 Scène des auteurs (C92) DOUGLAS KENNEDY ET MACHA MÉRIL MAXIME CHATTAM ÉRIC-EMMANUEL SCHMITT © K. Belouaar © DR Au théâtre avec Nancy Huston Samedi 21 mars / 12h30-13h30 Scène des auteurs (C92) conversation 44 affaires culturelles ELLE et LUI On vous sent très libre dans votre jeu, notamment avec Margot Robbie à qui vous enseignez l’art de l’arnaque dans le film. Est-ce que vous avez beaucoup improvisé ? Sa partenaire Margot Robbie Will Smith : Les réalisateurs ont réussi à créer une ambiance sur le plateau où tout le monde se sentait impliqué. Quelqu’un suggérait : « Eh, Margot, tu devrais dire ça ! », et tout le monde réagissait : « Oh ouais, c’est super ! Eh, Will ! Réponds-lui ça ! » Et c’était génial. Bon, c’était quand même un peu dérangeant dans les scènes d’amour. « Eh Will, mets ta jambe là ! » (rires) W.S. : « Le truc avec Margot, c’est qu’elle est absolument sûre de ce qu’elle fait. Et du coup, elle est aussi sûre de ce que vous devez faire. C’était très drôle à observer : “Non, stop, attends ! Excuse-moi une seconde. Non, tu devrais plutôt faire comme ça.” Et moi : “J’ai déjà fait quelques films, tu sais.” Mais c’est vrai que le plus souvent, elle avait raison. Quand elle sentait que ça n’allait pas, elle avait raison à 99 %, mais je suis un homme, donc je lui disais le contraire quoi qu’il arrive. » Justement, une telle complicité, ça n’a pas posé de problèmes de jalousie à la maison avec votre femme Jada Pinkett Smith ? Non, et c’est amusant parce que lorsqu’on a appris que Margot jouerait dans le film, Jada a été voir sur internet à quoi elle ressemblait, et elle m’a dit : « Tu ferais mieux de reprendre le sport. Ne me fous pas la honte auprès de cette fille ! » Et vous avez repris le sport ? Oui, mais c’est de plus en plus difficile. Avant, en six semaines, je pouvais sculpter mon corps comme je le voulais. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Ça me demande plutôt 12 ou 14 semaines. Mais j’adore toujours la discipline que cela m’apporte. Pour moi, travailler son corps est la base de tout. Votre esprit commence à mieux travailler. Vous devenez un meilleur mari, un meilleur ami, et la vie est beaucoup plus belle. Margot, qui préférez-vous ? Will Smith ou Leonardo DiCaprio, votre partenaire dans Le Loup de Wall Street ? W.S. : Attendez une minute ! Ça, c’est une bonne question ! Ne fuis pas, Margot ! J’appelle le témoin à la barre pour répondre à la question. M.R. : Je ne peux pas répondre à ça, sinon je risque d’avoir des problèmes. Mais honnêtement, ils ont beaucoup de choses en commun. Ils ont tous les deux des profils imposants. W.S. : (Rires) Lequel des deux profils est le plus imposant ? Non, je rigole ! M.R. : Je ne sais plus quoi dire, maintenant. Non, ils sont tous les deux extrêmement pros et respectueux. Aucun d’eux ne se comporte comme un casse-couilles sur un plateau. WS : Tu as dit « couilles » ! Tu viens de dire « couilles » en interview ! Vous avez toujours été un compétiteur né. C’est encore le cas aujourd’hui ? Photo Frank Masi/2015 Warner Bros. Ent. Inc. & RATPAC Dune Ent. Inc. Will Smith, un arnaqueur très honnête Star hollywoodienne qu’on ne présente plus, capable d’allier le flegme à la tchatche la plus hilarante, Will Smith est de retour le 25 mars dans la peau d’un arnaqueur et pickpocket roublard dans Diversion. L’occasion d’une rencontre piquante avec ce gentleman – in black – cambrioleur. Texte : Fabien Menguy 16/03/15 A NOUS J’ai toujours cherché à être le meilleur dans ce que je faisais. Mais j’ai arrêté de faire ça. Pendant toute la première partie de ma carrière, je me suis agité pour être le numéro 1 à tout prix, pour rapporter absolument des millions de dollars au box-office à travers le monde. C’était amusant, mais aujourd’hui je suis entré dans une phase où j’ai juste envie de créer, d’être avec des personnages intéressants, de m’amuser, et de ne plus me préoccuper de tout le tralala autour des films. Est-ce qu’après ce film sur l’arnaque, vous avez plus de mal à faire confiance aux gens à Hollywood ? Non, mais c’est amusant, parce qu’avec ce film je me suis rendu compte que tout le monde dans la vie se comporte comme un escroc. Tout le monde ! Vous vous levez le matin, vous choisissez vos habits, ce que vous vêtements, sans que cela soit basé sur ce que vous êtes au fond de vous, mais sur ce que vous voulez paraître. Vous dissimulez la part de vous-même que vous n’aimez pas. Vous accentuez celle que vous voulez être et vous vous 45 maquillez pour paraître autre chose. Pour moi, et encore plus à Hollywood, c’est devenu assez facile de savoir en qui avoir confiance, car je sais que dès que je rencontre quelqu’un, il va faire semblant d’être quelqu’un d’autre. Et généralement, ce sur quoi les gens mettent l’accent est l’exact opposé de la vérité. Moi, par exemple, je rigole, je parle fort. C’est un signe que je ne suis pas forcément sûr de moi. Comment feriez-vous pour me convaincre que vous êtes bien Will Smith, et pas un escroc ? Il suffit que vous regardiez mes oreilles. Les gens me reconnaissent à l’autre bout de la rue, rien qu’avec un tout petit bout de mes oreilles. C’est un truc très américain, ça. Les Américains aiment les oreilles. Et quand vous les avez comme Mickey, ils vous adorent !_ interview “au voleur !” affaires culturelles Diversion de Glenn Ficarra et John Requa, avec Will Smith, Margot Robbie et Rodrigo Santoro. Thriller. Sortie le 25 mars. Qu’avez-vous appris en devenant pickpocket ? W.S. : Le plus impressionnant et le plus bizarre, c’est de découvrir à quel point la psychologie humaine est influençable. On pense qu’on contrôle notre esprit, qu’on sait concentrer notre attention, mais par exemple, en ce moment vous me regardez, et vous ne regardez pas derrière vous. Il y a tellement de zones d’ombre qui échappent à notre attention. Pour préparer le film, on nous a montré la vidéo d’un match de boxe. À la seconde où l’un des boxeurs met l’autre KO, toute la foule se lève, les bras en l’air. Et là, on voit une trentaine de pickpockets faire les poches de leurs voisins en même temps. Vous vous dites alors : « Oh mon Dieu ! Combien de fois dans ma vie je me suis moi-même ainsi levé en hurlant ! » TARYN SIMON Et vous avez essayé de mettre à profit vos nouvelles compétences en matière de vol ? Je suis allé à Las Vegas avec le célèbre pickpocket Apollo Robbins, conseiller sur le film. Il m’a dit : « Je veux que tu entres dans une boutique, que tu prennes quelque chose dans une poche et que tu ressortes. » Bon, je suis Will Smith, vous savez, et c’est une assez bonne façon de détourner l’attention, mais ça demande tellement de sang-froid de glisser sa main dans la poche de quelqu’un d’autre pour y prendre un objet… J’ai compris qu’ils faisaient aussi ça pour l’adrénaline. C’est comme sauter d’un avion ou conduire à toute vitesse. Être à deux doigts de se faire griller, c’est un frisson très addictif._ 1, PLACE DE LA CONCORDE · PARIS 8 E · M° CONCORDE WWW.JEUDEPAUME.ORG VUES ARRIÈRE , NÉBULEUSE STELL AIRE ET LE BUREAU DE L A PROPAGANDE EXTÉRIEURE 24/02 – 17/05/2015 © Taryn Simon, 2015 Le Jeu de Paume est subventionné par le okpkuvfltg"fg"nc"Ewnvwtg"gv"fg"nc"Eqoowpkecvkqp. Il bénéficie du soutien de Pgwhnk|g"Xkg et de la Ocpwhcevwtg"Lcgigt/NgEqwnvtg, mécènes privilégiés. En partenariat avec Cutaways, 2012. Vidéo pour un écran, 3'04'', dimensions variables expos 46 affaires culturelles art contemporain De quoi “garçon” est-il le nom ? Malicieuse et réflexive, l’exposition Chercher le garçon bouscule les modèles masculins établis à travers une centaine de productions d’artistes hommes, récentes ou un peu plus anciennes. Patrick Mario Bernard, Le Bonhomme, 2010. Performance, feuilleton en trois épisodes. Épisode n° 2. Co-production : Ménagerie de Verre, Association du 48. Avec le soutien de la DRAC – Art dans la Ville / Mairie de Paris. Pierre Molinier, Luciano Castelli, 1975. Photographie noir et blanc, ensemble de 4 photographies, 17,7 x 12,7 cm sans cadre (42 x 32 cm avec cadre). Collection Frac Aquitaine. © ADAGP, Paris 2015. Photo © Frédéric Delpech « Comment expliquer qu’en trente ans aucun homme n’a produit le moindre texte novateur concernant la masculinité ? Eux qui sont si bavards et si compétents quand il s’agit de pérorer sur les femmes, pourquoi ce silence sur ce qui les concerne ? » Franck Lamy, chargé des expositions temporaires au MAC/VAL et commissaire de Chercher le garçon, cite, en exergue du dépliant de l’exposition, les mots de Virginie Despentes. Ils nous rappellent la pas si ancienne expo du musée d’Orsay sur le nu masculin, où l’on avait trouvé de très belles œuvres, mais, en effet, très peu de discours. Chercher le garçon, donc, reprend les recherches là où d’autres les ont laissées, en proposant les œuvres de cent artistes masculins qui chacun à sa manière proposent une vision de l’homme , à condition qu’elle« interroge ou déstabilise le modèle établi ». On va donc de surprise en surprise, car chaque artiste, avec son langage et ses obsessions, ne bouscule pas le même modèle. Certains, bien sûr, redessinent le bon vieux mâle dominant, par exemple Denis Dailleux, qui, dans une démarche proche du documentaire, a photographié des body-builders prenant la pose avec leur mère en Egypte, au Ghana, et au Brésil, tandis que Régis Perray dessine, à la base de colonnes (phalliques) soutenant un bâtiment, de fraîches et discrètes petites fleurs. Pour d’autres, c’est l’artiste masculin lui-même, sa posture hégémonique dans l’histoire de l’art, qu’il faut questionner : l’Allemand Thomas Heller jette ainsi, en un triptyque photographique, le portebouteille de Marcel Duchamp, objet fondateur de l’art moderne puisqu’il est l’un des premiers readymades (ces objets manufacturés devenus œuvres d’art par la simple intention de l’artiste et leur placement dans une institution artistique ou muséale). Par ce geste, « Heller fait aussi un clin d’œil à Ai Weiwei, et à son triptyque de la destruction d’un vase de la dynastie Han », rappelle Julien Blanpied, assistant du commissaire. exo Textes : Sonia Desprez, Julie Hautot 47 affaires culturelles Le corps en question Robert Mapplethorpe, qui a tant exploré le nu masculin, est bien sûr fort présent, par un autoportrait mais aussi à travers des interpellations d’autres artistes : Pascal Lièvre “queerise” les photos de nus noirs du Black Book de l’Américain en recouvrant chaque corps de paillettes pourpres, tandis que le Chinois Yan Xing filme son corps (asiatique donc) en train de prendre les poses mapplethorpiennes (pas facile...). Certains morcellent leurs corps, d’autres le transforment, tel Jean-Luc Verna, d’autres encore en font un objet éloquent, ainsi le Croate Tomislav Gotovac qui reproduit avec son corps vieilli et en chair les poses prises par une célèbre actrice X de son pays. Le travestissement est aussi un outil formidable pour un dialogue masculin-féminin : Michel Journiac s’y adonne dans des œuvres historiques où l’idéal de la femme des années 60 n’est pas si loin de son quotidien très domestique, tant est prégnante la construction sociale qui lui assigne ses “fonctions”. Car, rappelle Julien Blanpied (et l’artiste Laurent Prexl, en préambule), « la seule vraie différence génétique entre un homme et une femme, c’est que cette dernière peut porter un enfant. Tout le reste est construction sociale. » Jamais dogmatique, volontairement “plurivoque”, et très souvent drôle par le choix des pièces (voir Joël Hubaut et sa joyeuse collection d’autoportraits déguisés et absurdes, ou les trophées sportifs en plein débandade – littérale – de Jean-Baptiste Ganne... ), cette riche expo avance une proposition après l’autre, voyageant à la fois dans l’histoire de l’art moderne et contemporain, et dans l’histoire de l’homme d’aujourd’hui, si multiple. Denis Dailleux, série Mère et fils, 2009-2013. Photographie couleur. Agona Swedru, Ghana, 80 x 80 cm. L’accrochage, un peu “do it yourself”, a la vertu de donner au parcours un air familier propre à décomplexer les néophytes. Les œuvres, souvent conceptuelles, sont expliquées par de petits cartels. Le garçon promis dans le titre, on le trouve ici sous divers formes, représentants idéaux d’un genre qui gagne manifestement, se dit-on en sortant, à se chercher._S.D. Chercher le garçon, jusqu’au 30 août au MAC/VAL, place de la Libération, Vitry-sur-Seine (94), du mardi au vendredi de 10 h à 18 h, samedi, dimanche et jours fériés de 12 h à 19 h. Entrée : 5 € ; TR : 2,50 € ; entrée gratuite le premier dimanche du mois. L’exposition est complétée par un vaste programme de performances reliées au thème, programmées jusqu’en juin. photo/peinture Invitation au voyage Lors de ses séjours en Asie, notamment à Pékin, Laurent Allory a su capter des scènes du quotidien, des mouvements imperceptibles et des sensations éparses au sein de décors urbains déserts ou en chantier. Ces Coïncidences, rencontres avec l’autre saisies et figées par l’objectif, reprennent vie grâce au jeu des couleurs et des matières, chaque cliché étant retravaillé à l’acrylique. À travers ces photographies peintes, l’artiste nous convie à un voyage au sein d’espaces et de cultures en pleine transformation, où se déploient de multiples correspondances._J.H. 16/03/15 A NOUS Laurent Allory, Wall 2, 2015, 110 x 110 cm. © L. Allory, courtesy Galerie Insula Jusqu’au 28 mars à la Galerie Insula, 24, rue des Grands Augustins, 6e. Du mardi au samedi de 14 h à 19 h 30. 13/29 MARS 2015 FACE NORD affaires culturelles UE PACEANCIRQ D’ T cabaret 10 “Cabaret Tam Tam” UE NY O L’ES CIRQ scènes 48 ANS CIE UN LOUP POUR L’HOMME à l’Espace Cirque d’ANTONY (92) ••••• L’affiche à elle seule respire cet air raréfié de la liberté d’esprit, celle des cabarets orientaux d’antan empreints de sortilèges. C’était le temps où la capitale accueillait des caïds de la diaspora musicale maghrébine et arabe dans les traditions du music-hall français. Acronyme des trois pays du Maghreb (Tunisie, Algérie, Maroc), le Tam Tam illumina les nuits parisiennes des années 40 au tournant des années 80. Les affidés de ces nuits féériques le savent : le Quartier latin (les rues de la Huchette et Saint-Séverin notamment) était alors mondialement connu pour la qualité de ses “rêveries orientales”. Alors quoi, période révolue ? Non, car le Tam Tam ouvre à nouveau ses portes, le temps d’un cabaret musical dépaysant. À l’origine du projet, Méziane Mézaïche. Le directeur des lieux a souhaité nous plonger dans l’ambiance et les numéros proposés dans ces clubs très courus par le Tout-Paris politique, sportif et mondain. Mais ce n’est pas tout. Il s’est aussi intéressé à son versant historico-politico-culturel afin d’amener le spectateur à s’interroger sur tous ces stéréotypes ancrés dans la représentation de l’exotisme oriental. Pour goûter aux rêves d’Orient, il vous suffira de coller aux basques du photographe du Tam Tam : le dénommé Clik Clak Kodak fera resurgir une ribambelle de souvenirs ainsi qu’une affriolante galerie de danseuses et d’artistes (comme Warda, l’une des plus grandes voix arabes). Écrit par Sylvain Bolle Reddat et mis en scène par Géraldine Bénichou sous la houlette musicale de Nasredine Dalil, ce programme devrait vous surprendre car il ne se contente pas d’offrir à réserver Mieux vaut tôt que jamais ! Du 23 mars au 14 avril “La Boca abierta, une aventure” Lundi, mardi, vendredi et samedi à 20 h, jeudi à 19 h. Théâtre de la Cité internationale, 17, bd Jourdan, 14e. Tél. : 01 43 13 50 60. Tout public à partir de 6 ans. Galvanisées par une série d’improvisations © PhotHocine au public nombre d’archives, de photographies et d’éléments historiques forts. Il fait aussi la part belle à la chanson (avec le célèbre Barbès Café), aux performances circassiennes (Mariangeles Kalamar), à la danse orientale (Cie Tellurgie d’Assia Guemra), avec un seul objectif : enchanter notre réel. Avouons qu’en ces temps obscurs, ça fait un bien fou._M.H. Jusqu’au 3 avril du mercredi au samedi (sauf le 27 mars) à 20 h 30 au Cabaret Sauvage, parc de la Villette, 19e. Mo Porte de la Villette ou Porte de Pantin. Restauration dès 19 h 30. Places : de 11,80 € à 24 €. Moins de 8 ans : gratuit. Infoline : 01 42 09 03 09. publiques, Anne Kaempf et Lior Shoov ont réalisé ce singulier travail d’écriture théâtral et musical, sous le regard complice de Michel Cerda : un parcours clownesque sinueux centré sur la complicité liant deux femmes qui partent ensemble à l’aventure. Sont-elles sœurs, amantes ou simplement complices ? Evoluant sur une scène bancale, nos deux “clowns de l’instant” entraînent leur public dans une histoire indécidable, soustendue par une sorte de réactivité physique permanente. L’idée ? Inventer une émouvante poétique du désarroi. 49 Textes : Carine Chenaux, Myriem Hajoui, Alexandra Hautier clown-cartoon Les Chiche Capon, “La 432” ••••• Leur nom, leur style, le sujet même de leur nouveau spectacle, tout apparaît totalement improbable dans l’expérience Chiche Capon. Rajoutez en prime que sur scène, ces quatre comparses sont fort loin de se montrer bienveillants à l’égard de ceux qui sont pourtant venus en nombre pour les applaudir benoîtement, et vous risquez de ne pas comprendre tout de suite pourquoi nous nous apprêtons à vous conseiller vivement de courir les voir avant qu’il ne soit trop tard. C’est qu’avec eux, mieux vaut laisser de côté les a priori : envisagez ce que vous voulez à leur sujet, ils sauront être pires que tout ce que vous aviez imaginé. Leur patronyme, emprunté à un roman et un film des années 30, Les Disparus de Saint-Agil, et que l’on pourrait traduire par « les pleutres qui osent tout », donne pourtant tout de suite le ton. Quoique tous les quatre très différents, ceux-là se affaires culturelles posent d’emblée comme autant d’antihéros (un petit chef teigneux, un grand gaillard lunaire, un formidable illuminé ovniesque et un modérateur paternaliste complètement débordé), prêts à tout donner pour livrer le meilleur des spectacles ratés. Et pour cause, le show, musical, va être livré par des artistes, soit, mais qu’on ne peut pas exactement qualifier de musiciens. Dans un désordre déjà total, on nous pose les bases de l’affaire, où il est question de l’origine du monde et de la note (le “la” 432), qui a accompagné le big bang. Un bon prétexte à un démarrage en fanfare avant un passage en revue de tous les styles musicaux, du jazz surjoué à la chanson de charme présumée. Bien sûr, tout cela sera entrecoupé de digressions totalement et de plus en plus barrées, qui, au fil du spectacle, ne feront qu’aggraver le cas des protagonistes, mais aussi celui du public. D’où un avertissement empathique : si vous craignez d’être pris à partie, empoigné par les cheveux ou piétiné par un type qui porte des gants de vaisselle en guise de palmes, fuyez les rangées les plus accessibles… Là, en bon trouillard planqué, vous pourrez vous surprendre à hurler de rire quasiment sans prendre de pause. Ici, « l’humour est à la rigolade » et cela faisait longtemps qu’on n’en espérait pas tant._C.C. Photo Martyna Pawlak Jusqu’au 1er avril à L’Européen, 5, rue Biot, 17e. Mo Place de Clichy. Tél. : 01 43 87 97 13. Les lundis, mardis et mercredis à 20 h, jusqu’au 1er avril. Places : de 22 à 28 €. www.leschichecapon.fr. 16/03/15 A NOUS scènes 50 affaires culturelles répertoire “Les Caprices de Marianne” ••••• Photo Bruno Perroud Comment appréhender ce classique qui se coltine les affres de l’amour et la douleur des hommes dans une Naples écrasée par le terrible empois des conventions ? S’appuyant sur la version théâtrale non censurée d’Alfred de Musset (le texte a été souvent ravaudé), Stéphane Peyran a tenu à faire entendre cette œuvre du XIXe siè- cle à la génération actuelle. Normal : sous son titre léger, elle évoque une jeunesse à bout de souffle et des motifs conformes à leur vérité contemporaine : coup de foudre, amitié, fidélité, corruption, dépression, alcoolisme, religion, émancipation…. Et le metteur en scène touche juste, dans sa capacité à nous faire palper une sorte de vide et à nous interroger sur le mot liberté. C’est parti pour un songe dionysiaque, anxiogène, où règnent la peur et la délation. Les sentiments sont bruts, les situations abruptes, la poésie jaillit du chaos entre commedia dell’arte, tragique et burlesque : masques biscornus effrayants, pavés jonchés de confettis, traces du carnaval organisé en savante catharsis. Subtil architecte, Peyran organise des scènes d’une belle densité sans oublier que la réussite d’une pièce passe aussi par le soin apporté aux lumières (Laurent Béal), aux costumes (Ségolène Bonnet et Baptiste Belleudy) et aux décors (Pierre Pernois-Anne d’Alançon). Dans ce beau travail d’atmosphère scandé par une sorte de space opera napolitain enivrant (La Gatta Cenerentola de Roberto de Simone, La Cavalleria Rusticana de Mascagni…), le texte se savoure dans ses infimes linéaments. « Vous êtes comme les roses du Bengale, sans épines, sans parfum », lance Octave à Marianne. Saluons le Théâtre des Affranchis (Guillaume Bienvenu, Margaux Van Den Plas, Axel Blind, Robin Laporte, Colette Teissèdre, Stéphane Peyran, Sylvy Ferrus et Gil Geisweiller), une troupe qui forge avec les moyens du bord, c’est-à-dire avec son imagination et sa fougue, une manière formidablement ardente et moderne de faire du théâtre._M.H. Jusqu’au 19 avril, jeudi, vendredi, samedi à 19 h 30, dimanche à 15 h au Vingtième Théâtre, 7, rue des Plâtrières, 20e. Mo Ménilmontant. Tél. : 01 48 65 97 90. Places : de 13 à 25 €. spectacle musical à réserver Mieux vaut tôt que jamais ! Du 29 mars au 6 mai “Élise ou la vraie vie” Lundi et mardi à 19 h, mercredi à 21 h, dimanche à 20 h. La Manufacture des Abbesses, 7, rue Véron, 18e. Tél. : 01 42 33 42 03. Prix Femina 1967, le roman phare de Claire Etcherelli n’a rien perdu de son acuité. Interrogeant autant la France d’alors (pendant la Guerre d’Algérie) que notre société rongée par la précarité, le racisme et l’indifférence, ce monologue adapté, mis en scène et interprété par Eva Castro, évoque la relation entre Elise, l’ouvrière et l’algérien Arezki, OS comme elle. Le récit d’Elise résonne ici à travers le portrait d’Elsa, une jeune caissière de supermarché, et nous invite à une réflexion intime et sociétale : comment résister à un système délétère et garder sa capacité à aimer, à espérer ? Du 2 au 25 avril “La Révolte” “Les Franglaises”, nouvelle version ••••• Parfaitement jubilatoire, ce “feel good spectacle” interactif propose de traduire façon “Google Trad” (ou presque) les plus grands succès du répertoire anglo-saxon, pour ne plus jamais se retrouver “lost in translation” ! L’idée a germé dans le cerveau bouillonnant d’un collectif de douze comédiens-musiciens-auteurs-vidéastes férus d’“art scènement textuel” : le maître de cérémonie lit la traduction d’une chanson et dès qu’une personne dans la salle en a trouvé le titre original, le groupe l’interprète dans sa version littérale française. Qui aurait cru alors, sans passer pour un demi-fêlé, qu’il y aurait eu un jour une “Franglaises mania” ? Aujourd’hui, pourtant, cette équipe (ex-Tistics) fédère un public fervent, conquis par ce concept rieur qui ne pratique pas les courbettes. Car parmi ces plus gros tubes, tous n’ont hélas pas été écrits par des fines lames. Excellents comédiens-chanteurs et réarrangeurs archi doués, les protagonistes ne se privent pas pour nous le faire remarquer, entre pastiches de haute volée, chorégraphies millimétrées et humour décalé. On y chante en chœur et souvent interloqué « Il pleut 16/03/15 A NOUS Photo Victor Delfim des hommes, Alléluia », un hit planétaire des Filles de la Météo (alias The Weather Girls), ou des standards comme « Bienvenue à l’Hôtel Californie. Oh quelle belle surprise, ramène ton alibi » ! Croyez-nous : une fois traduites, vous écouterez d’une autre oreille nombre de ces chansons. Un dernier pour la route : « Je reste autour, de ville en ville, je garde l’esprit tranquille. Je fais du très bon pain. » Vous séchez ? Eh bien, les auteurs de ces paroles ineptes sont Les Garçons de la Plage (The Beach Boys). Les Franglaises sont de retour avec de nouvelles pépites (Queen, Eminem, Daft Punk…), de nouvelles voix et plein de trouvailles. Euphorisant et planant._A.H. Jusqu’au 2 mai à Bobino, 14-20, rue de la Gaité, 14e. Mo Gaîté. Places : de 22 à 52 €. Tél. : 08 2000 9000 (0,11 €/mn) ou 0892 683 622 (0,34 €/mn). Du mardi au samedi à 21 h. Théâtre des Bouffes du Nord, 37 bis, bd de la Chapelle, 18e. Tél : 01 46 07 34 50. Élisabeth décide de quitter son mari (banquier) à minuit pour revenir quatre heures plus tard, quand elle comprend qu’elle n’aura pas la force de réaliser son rêve : vivre. Dans cette pièce d’avant-garde, le poète Villiers de l’Isle-Adam donne voix à une héroïne exaltée qui affirme son exigence de liberté au cours d’un long plaidoyer louant l’esprit contre la vie matérielle face à un homme taiseux, hébété, qui n’aime que la droite ligne, les chiffres pairs et l’heure pile. Un brasier incandescent enflammé par Anouk Grinberg et Hervé Briaux sous la direction de Marc Paquien. conversation 51 affaires culturelles vraiment un nouveau venu dans le paysage musical. Comment a débuté ton parcours ? J’ai commencé à chanter très jeune, puisque à l’âge de quatre ans, j’ai fait ma première télé au Sénégal. Dans mon quartier habitait le grand chanteur Ismaël Lô, et cette proximité m’a très vite donné l’idée que le monde de la musique n’était pas du tout inaccessible. Et puis j’ai vraiment commencé à m’intéresser à la musique et plus particulièrement à la soul, grâce à mon père qui était instituteur et qui me faisait écouter Aretha Franklin, James Brown ou Otis Redding. Ma voix, je l’ai volée à ma maman. Petit, je passais beaucoup de temps avec elle, parce que je la kiffe (rires), et elle chantait tout le temps ! Pour moi, la seule manière de chanter, c’était avec la voix de ma mère. D’où, à mes débuts, ma tessiture un peu féminine. En essayant d’imiter ma mère, je ne me rendais pas compte que j’étais en train de travailler mes voix de tête. Puis tu as pris une autre… voie ? Photo Barron Claiborne Toutes les vies de Faada Freddy Alors est venue l’idée de cette expérience sans instruments ? Difficile à croire que son premier album solo ne paraisse qu’aujourd’hui. Pourtant, jusque-là, c’était bien sur la seule base d’un EP quatre titres sorti en digital que Faada Freddy remplissait les salles de concert depuis des mois. S’il a déjà connu un succès mondial avec son groupe de rap Daara J, alignant premières parties et collaborations prestigieuses (Mos Def, Damon Albarn…), le revoilà dans une échappée belle, moderne et hors du temps comme son costume de scène, inspiré des années 30 : The Gospel Journey, où la réinterprétation de titres de tous styles, sans instruments, mais avec des voix et des percussions corporelles. Petite séance de rattrapage pour ceux qui ne le connaîtraient (encore) pas. Texte : Carine Chenaux Faada Freddy… Déjà, d’où vient ce nom que tu t’es choisi ? Cela vient déjà de mon prénom, Fatah. Un de mes amis jamaïcains croyait, quand il prononçait mon nom, que c’était « Faada », un « slang », un argot, pour dire « father ». Et Freddy, c’est parce que j’ai beaucoup chanté des morceaux à la fois de Freddie Mercury et de Freddie McGregor (musicien de reggae, ndlr). Tu sors un premier album aujourd’hui, mais tu n’es pas Oui, avec mon ami Ndongo, nous avons mis sur pied le groupe de rap Daara J, au début des années 90. Le rap, c’était la musique jeune qui nous parlait et surtout, avec laquelle on pouvait s’exprimer. D’ailleurs, le premier morceau avec lequel je suis vraiment « entré » dans le hip hop, c’est The Message de Grandmaster Flash. On a été signés, j’ai arrêté mes études de compta pour partir faire ma première tournée. Ma première date à Paris, ça a été au Hot Brass, qui est devenu le Trabendo et depuis ce momentlà, je ne me rappelle que les lumières. Le premier album a très bien marché, le second, ça a été l’explosion, on a remporté un BBC World Award, on a tourné dans le monde entier, et à travers ces voyages, j’ai beaucoup appris. J’ai trouvé une famille plus grande que celle que j’avais laissé en Afrique, et a grandi en moi la volonté de faire une musique qui rassemble, qui fait tomber les barrières. Album Gospel Journey (Think Zik !). En concert le 13 avril à la Cigale (complet) et le 15 octobre à l’Olympia. Il y a deux ans, mon producteur, Malik, qui a aussi travaillé avec Ayo ou Imany, m’a proposé cette idée. J’ai dit oui, d’abord parce que j’ai toujours chanté a cappella. Et puis quand j’étais petit, j’ai fait de la percussion corporelle, et comme je joue aussi de la batterie et de la basse, ce projet me correspondait bien. Je m’étais déjà essayé à des morceaux musicaux à base vocale pour des musiques de films, alors j’ai décidé de relever le défi de l’album, et ça a donné The Gospel Journey. Tu ne pensais pas spécialement à une carrière solo, alors ? Non, même si j’ai toujours chanté ou développé des projets, c’était dans le contexte du groupe Daara J. J’ai bien sûr eu le soutien de mon ami Ndongo qui m’a encouragé à saisir cette occasion de sortir des morceaux que nous ne pouvions pas utiliser dans nos albums, parce qu’ils étaient soit trop soul, soit trop pop. Le résultat est assez inédit, en même temps pointu et pop, qui avant même la sortie de l’album a fédéré un public énorme… Comment l’expliques-tu ? J’ai toujours voulu faire une musique qui fasse plaisir à ceux qui l’écoutent. Mais je pense qu’on ne peut faire plaisir aux autres qu’en aimant soi-même ce qu’on fait. Pour moi, chanter chaque morceau de ce disque a été une joie, et c’est la même chose en concert, parce qu’à chaque fois, je me redécouvre à interpréter chaque chanson différemment, et je ne m’en lasse pas. Justement, il y a eu ce concert incroyable fin novembre dernier, à Paris, au Trianon, avec un public complètement conquis, qui s’est retrouvé avec tous les chanteurs qui t’accompagnent, pour continuer la soirée dans la rue et dans le métro… C’est merveilleux quand les gens comprennent ce que tu veux véhiculer. Je ne fais pas la révolution, je ne prêche rien, je veux juste que l’on perçoive l’amour que je ressens et que quelque chose de fort nous unit. Le jour où ça ne sera plus le cas, qu’importe le public qu’il y aura, qu’importe le nombre, j’arrêterai, parce que c’est la seule raison pour laquelle je chante._ maison d’artistes, présente BADEN BADEN MILLE ÉCLAIRS sons 52 affaires culturelles NOUVEL ALBUM classique Prades aux Champs-Élysées MPLET 25 MARS / LE CAFÉ DE LACODANSE 2 DÉCEMBRE / LA CIGALE Underdog Records présente Dafuniks est de retour avec son “cool" hip-hop teinté de soul. Après une superbe entrée en matière le mois dernier avec le Quatuor Talich, l’édition 2015 de Prades aux Champs Elysées se poursuit. Michel Lethiec (clarinettiste et directeur artistique du Festival de Prades) et son équipe ont cette fois préféré regrouper les deuxième et troisième concerts de la série sur deux jours. Un mini-festival de musique de chambre attend donc le mélomane le week-end prochain puisqu’une douzaine d’instrumentistes habitués du célèbre Festival Pablo Casals se retrouvent pour faire vivre l’esprit de la manifestation dans la salle de l’avenue Montaigne. Autant dire que la musique sera reine, servie avec le plus grand soin dans une atmosphère souriante et amicale. Et que de chefs-d’œuvre s’offrent à l’auditeur ! La soirée de vendredi fait d’abord place aux archets (ceux de Fumiaki Miura, Vladimir Mendelssohn, Arto Noras, etc.) pour un quintette de Haydn. Le piano tonique d’Itamar Golan les rejoint ensuite dans le Sextuor op. 110 de Mendelssohn, étonnante réalisation d’adolescence d’un musicien précoce. Cordes et vents (Michel Lethiec, André Cazalet, Giorgio Mandolesi) ont le mot de la fin avec le lumineux Octuor D. 803 de Schubert. 19 mars classique Quatuor Hermès Feat: Elias, A.S.M, Bam (Jungle Brothers), Mattic, Blacc El... Live le 23 avril MAROQUINERIE (Paris) 24 avril NZ NOVA (Marseille) Auditorium du Louvre, 1er. Mo Palais-Royal. Tél. : 01 40 20 55 00. À 12 h 30. Places : de 6 à 12 €. Depuis son 1er Prix au Concours de Genève en 2011, le Quatuor Hermès a conquis sa place parmi les meilleures jeunes formations chambristes d’aujourd’hui. Les quatre instrumentistes sont pour la première fois à l’affiche de l’Auditorium du Louvre dans un riche programme Haydn, Janáček et Hersant qui promet de Originalité de l’édition 2015 de Prades aux Champs-Élysées, la voix y est présente grâce à la mezzo Nora Gubisch qui, samedi, interprète les bouleversants Chants d’un compagnon errant de Mahler au sein d’un programme encore une fois tout germanique, où figurent en outre le rare Mouvement de quatuor avec piano du même Mahler, une version de chambre de Till l’espiègle de Richard Strauss et, pour conclure, l’illustre et ardent Quintette avec piano op. 34 de Brahms. La fête promet d’être belle !_A.C. Photo Joseph Molina Les 20 et 21 mars à 20 h au Théâtre des ChampsÉlysées, 15, avenue Montaigne, 8e. Mo Alma-Marceau. Tél. : 01 49 52 50 50. Places : de 5 à 55 €. mettre en valeur leur musicalité et leur sens des couleurs. Notez que les Hermès viennent de signer un CD Schumann (pour le label La Dolce Volta) : un modèle d’intelligence et de sensibilité. 19 mars tremplin Les Talents du live C’est reparti pour une nouvelle session des Talents du live, concours qui s’adresse aux artistes confirmés ayant déjà enregistré un EP, et s’étant déjà produits en live. Dès le 19 mars à minuit et jusqu’au 6 avril, les groupes pourront envoyer leur candidature (une présentation et deux titres vidéo ou à défaut audio) à talentsdulive2015@ gmail.com. Un jury de professionnels du live sélectionnera les talents qui se produiront sur diverses scènes tout au long de l’année. L’Opening Party des Talents du Live 2015 se tiendra ce 19 mars à l’Espace Clacquesin (une ancienne distillerie classée monument historique) avec un live inédit de Selah Sue, marraine de cette édition. Des places sont à gagner sur la page https://www.facebook.com/ pression.live et sur anous.fr. sons 53 Textes : Stéphane Armand, Alain Cochard, Stéphane Koechlin, Thomas Séron affaires culturelles LYES HAMMADOUCHE OUT TO ST ES RTI PAR UNE D’U N E CO ONN OLO Du 13 mars au 5 juillet 2015 Exposition au Collège des Bernardins Photo Tanya Bindra musique malienne Songhoy Blues Cela commence comme du blues américain. On dirait du John Lee Hooker. Le même style incantatoire, répétitif, très électrique, la même pulsion mississippienne. Mais Songhoy Blues joue autre chose, un blues du désert mâtiné de rock, beaucoup plus nerveux et moins contemplatif que celui des autres stars maliennes de la discipline, comme Tinariwen. L’esprit du regretté Ali Farka Touré renaît. Les musiciens de Songhoy, originaires de Tombouctou et de Gao, ont dû fuir, chassés par les islamistes, et ont trouvé refuge à Bamako pour se rencontrer, former le groupe et exercer leur passion. 26 mars jazz-soul Hugh Coltman chante Nat King Cole La Dynamo de Banlieues Bleues, 8, rue Gabrielle Josserand, Pantin (93). RER E, arrêt Pantin. Tél. : 01 49 22 10 10. À 20 h 30. Places : 10 et 16 €. Ce chanteur anglais fait 16/03/15 A NOUS Ils ont d’abord joué dans les bars, avant que Damon Albarn, le leader de Blur, ne les repère. Depuis des années, l’Anglais sillonne le Mali à la recherche de la nouvelle scène et nous fait connaître, année après année, toute une génération de créateurs africains malmenés par la guerre. Le quatuor de Songhoy s’est montré aux Trans Musicales de Rennes, et vient de publier un remarquable album, Music in Exile, sur lequel figure la chanson à succès Soubour. C’est une musique directe, sans fioritures, qui fait danser la jeunesse de Bamako. Et la promesse d’une soirée excitante dans le cadre du festival Banlieues bleues_S.K. Festival Banlieues bleues. Le 27 mars à 20 h 30 à la Maison du peuple, 12, bd Pasteur, Pierrefittesur-Seine (93). Mo Saint-Denis/Université. Tél. : 01 49 22 10 10. Places : 10 et 16 €. partie de la belle famille des artistes folk-pop solitaires, inclassables et libres, comme Elliott Smith, Andrew Bird, ou, plus loin dans le temps, Nick Drake. Hugh Coltman, auteur d’un superbe album, Stories from the Safe House, s’est orienté vers le jazz, cheminant à côté du pianiste Eric Legnini pour créer une musique lorgnant vers la soul. Il n’est donc pas surprenant de le voir consacrer un hommage au maître du charme, Nat King Cole (1919-1965). Coltman a rameuté quelques solides musiciens comme le guitariste Misja Fitzgerald. On devrait entendre des versions de Nature Boy et d’Anabelle, et bien d’autres classiques immortels. L’un des moments forts de cette 32e édition de Banlieues bleues. Commissariat Gaël Charbau sons 54 affaires culturelles festival Les Femmes s’en mêlent #18 1. Jessica Pratt Photo Colby Droscher 2. C.A.R. Photo Chloé Raunet 3. Rachael Dadd. Photo Paul Gillis 4. Véronique Vincent et Marc Hollander (Aksak Maboul). Photo DR 5. Sallie Ford. 2 1 Photo KIm Smith Miller 5 à écouter Une bande-son du festival en sept disques 4 3 Avec le printemps, Les Femmes s’en mêlent revient dans toute la France. Et depuis près de vingt ans, le festival créé par Stéphane Amiel ne faiblit pas dans son entreprise d’exploration du rock, du folk, de l’électro, etc., à l’affût des chanteuses et musiciennes émergentes. Après des éditions récentes délibérément “cabinet de curiosités” ou très marquées par le hip hop (2014), le programme de l’année opère un retour à la chanson, aux mélodies. Qu’elles soient accommodées avec des ingrédients post-punk/new wave (C.A.R., Shopping), des guitares folk (Jenny Lysander, Jessica Pratt, Rachael Dadd, etc.) ou plus rock (Courtney Barnett, Jeanne Added). Dans un environnement très anglo-saxon, on 16/03/15 A NOUS remarque toutefois trois événements francophones : Véronique Vincent et Marc Hollander présentent (enfin !) leur étonnant album synth-pop conçu au début des années 80 et resté inédit jusqu’à l’an dernier (le 16 au Divan du monde) ; Mansfield.TYA célèbre les dix années de son disque électrisant June (le 18 à L’Archipel) ; Robi donne la version publique de son second album clair-obscur, La Cavale (le 14 au Plan, le 26 au Divan du monde). Et des découvertes en vue._T.S. Festival Les Femmes s’en mêlent #18, du 16 au 27 mars au Divan du monde (18e), à l’Archipel (10e), à l’Institut suédois (3e), à la Machine du Moulin Rouge (18e) et au Plan à Ris-Orangis (91). www.lfsm.net • Courtney Barnett : A Sea of Split Peas Une Australienne de 26 ans entre les Byrds et un indie-rock indolent. • C.A.R. : My Friend L’ex-Battant Chloé Raunet ouvre un night-club cold wave. • Rachael Dadd : We Resonate Candides et bucoliques, des ritournelles folk colorées et de la fantaisie. • Jenny Lysander : Lighthouse EP Repérée par Piers Faccini, la Suédoise met dans le mille avec ses mélodies songeuses. • Jessica Pratt : Jessica Pratt De San Francisco, une voix singulière et une guitare qui évoquent les songwriters des 60’s. • Shopping : Consumer Complains Des Anglais fans de new wave, versant remuant, et toutes guitares dehors. • This Is The Kit : Bashed Out Épanouie et profonde, Kate Stables oscille entre pop et folk atmosphériques. radio-télé 55 affaires culturelles Textes : Smaël Bouaici documentaire le “rendez-vous” de France Culture Dessiner la guerre Dans la foulée de l’illustrateur américain Art Spiegelman, qui a reçu un prix Pulitzer (la plus haute distinction du journalisme) spécial pour sa bande dessinée Maus en 1992, plusieurs auteurs se sont infiltrés dans la BD de reportage. Deux mois après les attentats contre Charlie Hebdo, LCP a la bonne idée de reprogrammer le documentaire La BD s’en va-t-en guerre, qui explore cette partie du neuvième art, de plus en plus importante On écoute quoi, cette semaine ? Comment la BD transforme des récits douloureux et violents en mots et dessins. DR mais encore méconnue, au travers d’une somme d’entretiens avec des auteurs de BD qui se sont mis en tête de dessiner le réel. Le réalisateur Mark Daniels revient évidemment sur Maus (l’histoire du père d’Art Spiegelman, rescapé des camps de la mort, durant la Seconde Guerre mondiale), mais aussi sur le parcours de la Française d’origine iranienne Marjane Satrapi (créatrice de Persepolis), de Joe Kubert, qui a mis en images les messages reçus d’un ami bloqué à Sarajevo pendant la guerre dans Fax de Sarajevo, ou celui de l’Américain Joe Sacco, « un dessinateur qui fait du journalisme », de son propre aveu, auteur de Palestine, une nation occupée, récit brutal mi-dessiné, mi-écrit de la première Intifada en 1991. De quoi s’ôter pour de bon l’idée que la bande dessinée est seulement un divertissement._ La BD s’en va-t-en guerre, vendredi 20 mars à 20 h 35 sur LCP. enquête Traque sur le net Big data is watching you. Et même plus que ça. Les données que nous laissons à chaque session de surf sur le web en disent long sur nos habitudes de consommation. Nom, date de naissance, adresse e-mail, produits préférés, idées de voyage… Toutes ces informations personnelles sont collectées grâce aux cookies, aussi pratiques qu’intrusifs. Analysées, ces données sont précieuses pour les annonceurs qui réclament toujours plus de ciblage publicitaire. Pour la seule Union européenne, on estime la valeur du marché de la collecte de données de consommateurs à 315 milliards de dollars. Un big business très lucratif mais pas encore bien contrôlé (les bandeaux informatifs commencent seulement à être généralisés), qui pousse les entreprises du secteur (Facebook, Google, Yahoo! ou Twitter) à scanner toujours plus profondément vos données personnelles. La réalisatrice Maëlle Joulin s’est penchée sur ce secteur opaque (quels sont les risques en cas de piratage ?) en suivant les traces laissées par une famille fictive au quotidien. Un documentaire qui devrait vous inciter à balayer un peu mieux derrière vous avant d’éteindre l’ordinateur…_ Par Fabien Menguy Grondin, déjà grand Marc-André Grondin dans la série Spotless. Photo Colin Hutton Mardi 17 mars, c’est un accent québécois que vous pourrez entendre raisonner sur les ondes du RenDez-Vous de France Culture. Invité de l’émission, le comédien canadien Marc-André Grondin, révélé par C.R.A.Z.Y. de Jean-Marc Vallée, consacré par le César du meilleur espoir masculin pour son rôle de fils modèle dans Le Premier Jour du reste de ta vie en 2009, est de retour en force cette semaine, non seulement sur le grand écran mais également sur le petit. Au cinéma tout d’abord dans le joli Tu dors Nicole de Stéphane Lafleur, l’errance estivale, poétique et décalée d’une demoiselle en proie à l’ennui, l’insomnie et l’amour avec le batteur (Marc-André) du groupe de rock qui squatte chez elle. L’occasion pour le jeune homme d’exercer son charme et son innocence naturels. Des atouts qui seront mis à rude épreuve dans la série Spotless (diffusée tous les lundis à 20 h 50 sur Canal+). À la tête d’une petite entreprise chargée de nettoyer les scènes de crime et de suicide, ce Frenchy londonien propre sur lui en apparence va devoir se salir les mains le jour où son frère plutôt louche (Denis Ménochet) débarque chez lui avec le cadavre d’une femme dans un congélateur et de la drogue à faire disparaître. Une situation cocasse qui donne le “la” de cette série drôle, trash et haletante dans l’esprit de Breaking Bad, prouvant que depuis C.R.A.Z.Y., l’acteur Marc-André Grondin a bien grandi._F.M. Retrouvez toute l’actualité médiatique et culturelle du lundi au vendredi de 19 h à 20 h, sur France Culture, dans notre émission partenaire Le RenDez-Vous. Cliquez, vous êtes traqués, mardi 17 mars à 20 h 40 sur France 5. © ZED bons plans 56 affaires culturelles Chaque semaine, gagnez des cadeaux sur www.anous.fr > Rubrique case chance et retrouvez des bons plans exclusifs et toute l’actu d’A NOUS PARIS sur www.facebook.com/anousparis Festival Étrange Cargo Exposition Sur la piste des grands singes Du 26 mars au 25 avril à la ménagerie de verre Jusqu’au 21 mars 2016 au Muséum national d’histoire naturelle Le festival Étrange Cargo est conçu comme une approche transdisciplinaire du spectacle théâtral qui s’attache à faire entendre et donner à voir des formes qui refusent les strictes limites de leur genre. Avec Rodrigo García, Volmir Cordeiro & Marcela Santander Corvalán, Marlène Saldana & Jonathan Drillet, Valentine Carette & Sigrid Bouaziz… 2 x 2 places à gagner pour Accidens + Flame pour les 16/04 et 18/04 Chimpanzés, gorilles, orangs-outans sont nos plus proches parents, mais que connaissons-nous vraiment d’eux ? Partez à leur rencontre et découvrez leur vie dans la forêt tropicale, mais aussi les menaces qui pèsent sur eux et les moyens d’actions pour les sauvegarder. Une visite fascinante ! www.grandssinges.fr 10 x 2 entrées à gagner Festival Hautes Tensions Événement 12e Forum International de la Météo et du Climat Du 31 mars au 12 avril à la Villette Le festival Hautes Tensions se déploie sur tous les espaces de la Villette, mais aussi au Théâtre Paris-Villette, au 104 et au Théâtre du Fil de l’Eau à Pantin. Deux semaines durant, une quinzaine de spectacles témoignent de la capacité du cirque d’aujourd’hui à se réinventer et à s’ouvrir à d’autres langages… www.lavillette.com 5 x 2 places à gagner pour Philébulistes le 10/04 Du 28 au 31 mars à Paris Premier grand rendez-vous de l’année dédiée au climat, ce forum proposera des animations et débats participatifs sur le parvis de l’Hôtel de Ville ; tandis que le Conseil économique, social et environnemental accueillera les experts scientifiques et présentateurs météo de 60 pays. www.forumeteoclimat.com 5 x 2 invitations au débat "Impact de notre alimentation sur l'environnement" Événement Carte Blanche Académie Fratellini Cinéma Dear White People Le 4 avril à 19h30 à l’Embarcadère (Aubervilliers) Au cinéma le 25 mars Raphaëlle Boitel (Consolations ou interdiction de passer par-dessus bord) et la Cie Circo Zoé (Naufragata) sont invités à L’Embarcadère pour une carte blanche dédiée à l’Académie Fratellini. Au programme : cirque, poésie et audace avec en ouverture de la soirée, rythmée par la présence de la fanfare Kio Circo, des ateliers d’initiation aux arts du cirque. 2 x 2 places à gagner Grand Prix du Jury au Festival de Sundance, cette comédie satirique suit la vie de quatre étudiants afroaméricains dans l’une des plus prestigieuses universités des Etats-Unis. Sous l’ère Obama, comment être noir dans un monde de blancs ? 10 x 2 places à gagner Événement Support your bar Le 2 avril au Lux Bar Pour l’opération Support Your Bar, lancée avec Heineken S.A.S, l’équipe d’A Nous Paris a choisi de soutenir une adresse incontournable du quartier Lepic : le Lux Bar. Le 2 avril, A Nous Paris vous y prépare une soirée aux petits oignons. Rejoignez-nous pour soutenir le lieu ! Vous ferez peut-être partie de nos invités pour cet événement exclusif ! 25 x 2 places à gagner Soirée Privée Fashion Festival de Beaugrenelle Le 26 mars de 18h à 21h au 12 Rue Linois Paris 15e Du 23 mars au 4 avril, Beaugrenelle sera THE PLACE TO BE pour toutes les fashionistas ! Pour l’occasion, Beaugrenelle propose de gagner des places pour la SOIREE PRIVILEGE du 26 mars prochain. Au programme : marché de créateurs, bar à cocktails, nail art, make-up station, bar à brushing, offres privilèges… Plus d’infos sur www.beaugrenelle-paris.com 50 x 2 places à gagner pour la soirée Beaugrenelle Fashion Festival 16/03/15 A NOUS 57 affaires culturelles Album Brodinski Anniversaire Wrung Sounds 20 Ans ! Déjà disponible Le 21 mars à la Bellevilloise BRAVA, le très attendu premier album de Brodinski est enfin disponible ! Rencontre du hip-hop et de l’électro, l’album d’un tout nouveau genre a été enregistré à Atlanta en compagnie des nouveaux talents du hip hop américain parmi lesquels : ILoveMakonnen, Bloody Jay, Young Scooter, Slim Thug, Peewee Longaway, SD… A découvrir ! 25 albums et 5 vinyles à gagner Wrung qui a toujours été très proche des artistes de la culture Hip Hop, fête ses 20 ans ce samedi ! Après plusieurs mixes par les meilleurs DJ de France, Wrung transforme l'essai et pour son 20e anniversaire, invite ses proches : DJ PONE, FEADZ, GERO, PAPALU, RASH, WEEDIM, et la team Groove Deluxe . 10 x 2 places à gagner Concert Benjamin Clémentine Les 19 et 20 mars au Trianon RCS Bourg-en-Bresse 545 920 076 Il est des voix capables de vous transporter dans un ailleurs inoubliable, des silhouettes marquant l'esprit et le cœur dès la première seconde : Benjamin Clementine ne laisse pas indifférent. www.letrianon.fr 2 x 2 places à gagner par soir CE SONT DES PRIX EXCEPTIONNELS SUR FINS DE SÉRIE ET MODÈLES D’EXPOSITION 104 avenue Aristide Briand R.N. 20 - 92220 Bagneux 01 45 47 84 84 - [email protected] emploi 58 connexions Textes : Sylvie Laidet alternance 3 questions à... Marianne Laigneau Dix bonnes raisons de se lancer DRH de EDF, sur la politique alternance du groupe. En contrat d’apprentissage ou de professionnalisation, l’alternance est la voie royale pour décrocher un job. Voici nos dix arguments qui plaident en faveur de ce mode de formation. 1. Une formation à un vrai métier : Exit les voies de garage en passant par l’alternance. Désormais, ce mode d’apprentissage est dispensé pour tout type et tout niveau de diplôme. Du CAP au master, en passant par les titres d’ingénieurs. 2. Un cursus quasi gratuit : « Les frais de formation sont pris en charge, tout ou partie, par l’entreprise et les collectivités locales. Pour le jeune, c’est gratuit », observe Laurence Lavanant, responsable des relations écoles et communication recrutement de Société Générale. L’achat éventuel de matériel pédagogique type trousseau de coiffure ou couteaux de cuisine reste à votre charge. 3. Une première expérience professionnelle solide : « À la différence d’un stage, l’alternance permet d’acquérir une expérience “pro” sur le long terme dans une même entreprise et avec une réelle montée en compétences », souligne Olivier Fécherolle, directeur de la stratégie de Viadeo. 4. Des allers-retours pour mieux comprendre : L’alternance entre l’école et l’entreprise permet une mise en pratique et en perspective de ce qui est appris dans chacun des deux établissements. Une complémentarité ultra-efficace. 5. Une certaine autonomie financière : En fonction du contrat d’alternance, de votre âge mais aussi de votre année d’entrée dans le diplôme, vous gagnerez entre 25 et 85 % du Smic. Et bien sûr, rien n’interdit à votre employeur d’aller au-delà de ces minima. 6. Une entrée dans la vraie vie active : Pas envie de vous lever pour aller bosser ou à l’école ? Impossible. Vous n’êtes plus étudiant mais salarié à part entière, avec des droits et des devoirs. Donc fatigué ou pas, le matin, on se bouge. De même, exit les vacances scolaires, place aux congés payés. Cette plongée dans la vie active vous aidera pour la suite. 7. Une opportunité de décoder l’entreprise : « Les alternants peuvent, en avant-première, décrypter les valeurs et la culture de l’entreprise. Avoir une vue globale du mode de fonctionnement et AUSSI Tous en scène Pour la 9e année consécutive, la région Île-de-France fait monter sur scène 350 jeunes apprentis et pré-apprentis pour présenter des saynètes écrites et mises en scène par leurs soins, sous la direction de professionnels du spectacle. Objectif : valoriser leur métier et gagner de la confiance en soi. Les ApprentiScènes 2015, du 13 au 17 avril au Théâtre Pierre Cardin, 1, av. Gabriel, Paris 8e. www.iledefrance.fr/apprentiscenes. 16/03/15 A NOUS À la clé, entre 3 600 et 3 800 nouveaux contrats d’alternance en 2015. Soit plus de 6 000 alternants présents cette année. Quelles sont les formations en alternance les plus convoitées par le groupe EDF ? M.L. : Nous accueillons des apprentis mais © Getty Images interne. Un avantage évident par rapport aux autres candidats qui postuleront eux aussi pour un CDI », insiste Laurence Lavanant. 8. Un réseau en construction : Travailler avec des fournisseurs, des clients, des partenaires internes différents, c’est autant d’occasions de se bâtir un premier réseau professionnel. Un atout essentiel pour la suite, quand on sait que plus des trois quarts des postes à pourvoir ne sont pas officiellement affichés sur le marché de l’emploi. 9. Une preuve de votre agilité intellectuelle : Passer de l’école à l’entreprise, et vice versa, suppose de savoir se remobiliser rapidement sur différents sujets. De plus, entre le boulot, les cours, les devoirs du soir et les examens, vous serez soumis à un rythme d’enfer. C’est dur mais très formateur, et révélateur de votre pugnacité et de votre motivation pour un recruteur. 10. Une attente des entreprises : En période de crise, les recruteurs ont besoin d’être rassurés. L’alternance est pour eux un moyen de tester les candidats et de les former à leurs méthodes de travail. « Pour nous, l’alternance est clairement un pré-recrutement. Au niveau de notre réseau banque de détail, près d’un sur deux est recruté en CDI. Au niveau groupe, le taux d’insertion est d’environ 35 % », conclut Laurence Lavanant._ aussi des contrats de professionnalisation du CAP au Bac +5. Parmi les formations les plus recherchées, on trouve bien sûr des cursus techniques – BTS ou Bac pro électrotechnique, BTS contrôle industriel et régulation automatique et maintenance industrielle –, qui permettent d’acquérir de l’expérience professionnelle dans nos activités de production et de distribution. Mais aussi des formations commerciales – Bac pro accueil, BTS négociation et relation client –, qui sont notamment proposées pour répondre aux sollicitations de nos clients et développer leur satisfaction au sein de nos centres de relation clientèle. Par qui sont accompagnés vos alternants ? Près de 5 000 tuteurs sont mobilisés pour les accueillir et les épauler. Ils sont spécifiquement formés et missionnés, et peuvent partager leur expérience et leurs pratiques dans le cadre d’une communauté intranet dédiée. Quel est le taux d’insertion dans l’emploi de vos alternants ? En 2014, nous avons recruté 42 % de nos alternants dans le groupe, soit près d’un sur deux. Ceux qui ne sont pas recrutés en interne sont accompagnés vers l’emploi, via des ateliers d’aide à la recherche d’emploi, et suivis dans la durée. En parallèle, nous leur proposons des passerelles vers des partenaires industriels ou commerciaux qui recrutent. Par ailleurs, nous avons mené en 2014 une expérimentation d’aide à la création d’entreprise. Six mois après la fin de leur contrat d’alternance, 90 % de nos alternants avaient trouvé du travail ou poursuivi leurs études._ portraits de l’emploi 59 communiqué mon expérience DE EUR DÉNICH S T TALENT En bref Hantrain pour les métiers Voyageurs C’est quoi ? Un dispositif de formation mis en œuvre depuis 2013 à travers l’accord en faveur de l’emploi des travailleurs handicapés, visant à les recruter et à les former en contrat de professionnalisation sur une période de 13 mois. C’est pour qui ? Pour les personnes inscrites à Pôle emploi, reconnues travailleurs handicapés, de sans diplôme à niveau bac, en reconversion professionnelle. Ça se déroule comment ? Après 3 mois de préparation opérationnelle à l’emploi, l’alternant enchaîne des cours théoriques et des sessions terrain en établissement SNCF en vue de décrocher un Titre commercial et la formation ASCVG. Ça mène à quoi ? Au recrutement sur un poste de commercial en gare, sous réserve de validation du diplôme, de la formation métier, et de donner entière satisfaction sur le terrain. Anecdote Racontez-nous quelque chose qui vous est arrivé au travail et vous a marqué. « La solidarité entre apprentis était exceptionnelle. Avec chacun notre parcours, nous étions tous dans le même bateau. Quand l’un de nous avait une baisse de moral, les autres étaient toujours là pour le soutenir. Et puis tous les lundis matin, l’une de nos camarades de promo apportait un cake à déguster. Cela créait encore davantage de convivialité. » 16/03/15 A NOUS Asen, un commercial en gare plein d’Hantrain À 43 ans, Asen Aourik Soussi n’est pas peu fier de sa réussite chez SNCF. Entré dans l’entreprise via un dispositif de professionnalisation dédié aux personnes en situation de handicap (Hantrain), il est aujourd’hui agent commercial en gare. Avec son tuteur de l’époque, Aymeric Garcia, il revient sur ce parcours en alternance qui lui a changé la vie. > où postuler Tous les postes à pourvoir sont sur sncf.com Comment avez-vous eu vent du dispositif Hantrain ? Gare. Le tout ponctué par des périodes de Asen Aourik Soussi : Après 20 années dans le secteur social, mon état de santé s’était dégradé, notamment au niveau de ma vue. Après une période de repos, de réflexion et de renoncement à des formations trop coûteuses, j’ai découvert une offre de commercial en gare chez SNCF via un dispositif d’alternance –Hantrain- dédié aux personnes handicapées. Immédiatement, j’ai postulé. Comment se sont déroulées les sélections ? A A-S : Suite à une première sélection par une association partenaire, j’ai été convoqué pour une journée de recrutement chez SNCF pour passer des épreuves classiques : tests informatiques, mise en situation et entretien. On m’a également présenté le fonctionnement de la mission handicap ainsi que les conditions d’exercice du métier que je visais. J’ai été séduit et j’ai retenu l’attention des recruteurs. mise en pratique sur le terrain, à la gare de l’Est. Un train d’enfer, non? A A-S : Je ne vous cache pas qu’il faut fournir de gros efforts pour mener tout de front. Le trajet était particulièrement pénible pour moi : la mission handicap de SNCF a ainsi mis à ma disposition un service de taxi. Un ergonome et un médecin du travail ont également étudié mon dossier pour l’adaptation de mon poste de travail. Et comment s’est passée votre intégration dans l’équipe en gare ? A A-S : Parfaitement. L’équipe m’a toujours soutenu et aidé à m’intégrer. Ils m’ont poussé à aller de l’avant. Aymeric Garcia : Effectivement, Asen a pu particulièrement s’appuyer au quotidien sur 3-4 collègues. Nous sommes tous très fiers qu’il ait été embauché. Il va désormais pouvoir transmettre son expérience Donc dans la foulée, vous commencez en contrat « Hantrain » aux prochaines promotions. de professionnalisation ? A A-S : Non, la formation commence par une préparation opérationnelle à l’emploi (POE) de 3 mois. C’est en fait une remise à niveau scolaire reprenant les bases en français, maths et géographie, auxquelles s’ajoutent des éléments sur les codes de l’entreprise. Cette POE comprend aussi deux semaines en entreprise : le temps de réfléchir sur sa réelle volonté de s’engager dans le dispositif Hantrain. Moi, elle m’a redonné confiance et reboosté. Ensuite, commence le contrat de professionnalisation à proprement parler… A A-S : Pendant 18 mois, j’ai alterné des cours théoriques dans un centre de réadaptation professionnelle pour préparer un Titre commercial de niveau IV (niveau bac) et des sessions de formation à l’Université du service SNCF pour le métier Agent du Service Commercial Voyageurs Vous étiez donc le tuteur d’Asen durant son alternance, quel a été votre rôle ? A G : J’étais présent pour l’encourager et le pousser à se dépasser dans ses objectifs quotidiens. Au travers de rendezvous réguliers, nous évoquions ses avancées et ses points d’amélioration à travailler sur site mais aussi à l’école. J’ai également œuvré avec lui à son insertion dans notre grande entreprise. Pour être tuteur dans le cadre du dispositif Hantrain, avez-vous suivi une formation particulière ? A G : Les tuteurs suivent en effet deux jours de formation spécifique – tutorat, sensibilisation au handicap, approche relationnelle… – et se retrouvent régulièrement pour une journée « analyse de pratique ». Des rencontres aussi riches que le fait d’accompagner un alternant en situation de handicap. mon cv • 1992 - 2012 : travailleur social, responsable et directeur dans le secteur social. • mai 2013 - juillet 2013 : préparation opérationnelle à l’emploi (POE). • août 2013 - février 2015 : contrat de professionnalisation dans le cadre du dispositif Hantrain chez SNCF. • février 2015 : embauché comme agent commercial en gare SNCF. mon conseil recrutement « Ce dispositif en alternance m’a à la fois permis de changer de métier et d’obtenir un titre qualifiant. A 43 ans, ce parcours a changé ma vie. Je recommande vivement de s’investir à fond dans ce type de cursus professionnalisant ». magazine av o i r u n e v i s i o n Mode Culture Beauté Société Idées. Et gratuit cape ou pas cape? le premier féminin gratuit, distribué tous les jeudis contact : 01 41 46 80 40 Claire Deremaux 406 480 exemplaires - OJD septembre 2014 51% CSP+ Chef de Foyer - étude Harris Interactive 2013 Une génération de filles frappées du syndrome Wonder Woman N° 0 0 1 (YEAH!) 18 AV R IL 2013 S T Y L I S T. F R immobilier 61 connexions Tél. : 0969.363.887 (appel non surtaxé) Vous présente en exclusivité une sélection de biens à vendre e 10 LOUIS BLANC / RESIDENCE LE LAFAYETTE au Huitième étage avec ascenseur d'une résidence de bon standing avec piscine, équipements sportifs et espaces verts, un appartement de TROIS PIECES à rénover composé d'une entrée, un séjour ouvrant sur balcon, deux chambres, une cuisine séparée dinatoire, une salle de bains, un WC séparé et un dressing. PARQUET. 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