en scènes

PIERRE DESPROGES : 20 ANS DÉJÀ ! DVD, livres, spectacles...
Il nous manque son courroux coucou ! PAGE 3 ET 10
À L’AFFICHE
© 2008 BY BRIGITTE LACOMBE
L’hebdo urbain pour vivre et consommer malin Rolling Scorsese !
N°170 - DU JEUDI 17 AU MERCREDI 23 AVRIL 2008 - ÉDITION PARIS & 1ÈRE COURONNE
Quand le géant du cinéma, Martin
Scorsese réalise son rêve : filmer les
géants du rock, les Stones !
PAGE 18
www.ParuVenduParis.com
© FONDATION FOLON
BONS PLANS
Escapade au Pays
de Folon
Les bons plans Bruxellois pour aller
à la rencontre de ce génial artiste auquel
la Belgique rend hommage jusqu’à fin
septembre.
PAGE 8
EN SCÈNES
Bashung,
la noirceur
classieuse
Artiste essentiel de
la scène rock, Bashung
sort un nouvel album
lumineux et intense,
à la noirceur classieuse.
LIRE PAGE 11
PHOTO : LUDOVIC CARÈME
LUIS FERNANDEZ
DÉCOUVREZ DES MILLIERS DE PETITS PRIX
Secrets de passage
Coiffé de drapeaux multicolores, bordé
de boutiques étonnantes et d’ateliers
de peinture, le passage Geoffroy Didelot
dans le 17e, a un petit air singulier
PAGE 6
de village parisien. Visite guidée.
PHOTO : OLIVIER D’HONDT
“Le PSG et moi,
c’est une histoire
inachevée”
EN CAPITALES
L’IMAGE DE LA SEMAINE
N°170 - DU JEUDI 17 AU MERCREDI 23 AVRIL 2008
Quand La Défense
met toutes voiles dehors...
Images insolites à La Défense. La navigatrice
Elodie RIOU a baptisé son nouveau bateau
KPMG en présence de Michel Desjoyeaux,
navigateur de l’année 2007, sur le Parvis de
La Défense. Elodie Riou sera au départ de la
transat ag2r Concarneau – St Barth ce week-end,
dimanche 20 avril. Espérons qu'elle aura le vent
dans les voiles !
SOMMAIRE
À LA UNE
INTERVIEW
Les tacles de Luis Fernandez
4
EN CAPITALES
REPÉRAGE PARISIEN
© MARCEL MOCHET AFP
Secrets de passage
6
BONS PLANS
NOUVEAUTÉS, BOUTIQUES, INTERNET
Le plein de bonnes idées
8
SHOPPING
ÉDITO
Il nous autorisait
à rire de tout…
ingt ans déjà que Pierre Desproges a disparu. Et, il est à la
fois difficile et tentant de canoniser celui dont l’humour se
méritait, véritable filtre à cons. Difficile parce qu’on imagine
qu’il n’aurait guère goûté cette pluie de dithyrambes et tentant
parce qu’il est devenu le référent ultime d’une certaine qualité
humoristique, le maître de l’insubordination, l’esthète suprême de l’ironie
féroce. Et, pour tout comique évoluant dans le côté sombre de l’humour,
il exercera toujours une forme d’ombre tutélaire dont le fleuret de la
plume toujours bien aiguisée et mordante faisait toujours mouche,
n’hésitant pas à pointer les plus puissants et à fustiger la bonne conscience des années 80. Vingt ans ont passé. Mais, nous manque-t-il vraiment ? Evidemment ! Bien sûr que sa verve, son don de plume unique,
son regard cru et son courroux coucou nous auraient permis de mieux
traverser ces piètres, voire pitoyables années 2000, ces années molles,
souvent sans rachis cervical, qui ont vu l’avènement de la crétinerie
ambiante et de la télé-réalité, cette époque grasse et poisseuse qui
s’esclaffe devant Jean-Marie Bigard qui bourre un Stade de France.
De l’humour “grosse artillerie” devant 80.000 personnes. Comme
Alexandre Vialatte, son modèle, Desproges goûtait l'humour absurde
avec une extrême aisance dans la maîtrise de la langue, une prosodie qui
étonnait par une véritable science du verbe mais aussi une extrême anarchie dans le propos. Car, avec lui, ça partait dans toutes les directions.
Avec lui, aucun politiquement correct avec cette incapacité congénitale à
généraliser, à mettre des étiquettes et à penser par catégories qu’il tenait
de la culture limougeaude dont il était issu. Et, surtout, il nous a libérés
en nous autorisant à rire de tout avec des textes incroyablement culottés,
audacieux. Mais serait-il encore audible aujourd'hui ? Pour se convaincre
qu'on peut rire de tout, il faut le réécouter, le relire. Là où aujourd’hui
V
Dieudonné se casse la figure, sans style,
Desproges, dont la provocation n’avait rien de
convenu, possédait une maîtrise olympique dans
l’art éminemment casse-gueule pour surfer sur les
crêtes d'un humour qui touchait à l'intouchable. Il
avait de l’audace, du courage et surtout du talent
(c’était un vrai écrivain) en possédant comme personne le talent de laisser éclater les rires après les
avoir fait grincer. En vingt ans, force est de constater que le rire a été
rongé par la peur. Qui oserait encore dire : “Il vaut mieux rire
d'Auschwitz avec un Juif que jouer au Scrabble avec Klaus Barbie.” ? En
comparaison, Stéphane Guillon et Christophe Alévêque, pourtant incisifs,
ont des façons de jouvenceaux pusillanimes et Guy Carlier fait pâle
figure, roucoulant à l'oreille de Johnny, quand Desproges dégommait
jusqu’à ses propres amis si besoin. Aujourd’hui, les comiques pérorent
à la télé, se prennent pour des stars quand les stars de la télé ne
deviennent pas, elles aussi, humoristes…
Aujourd’hui, la provocation, c’est Michaël Youn qui montre ses fesses à
la télévision ou Valérie Lemercier qui fait la danse de Rabbi Jacob aux
Césars. Peu d’artistes aujourd’hui bousculent les consciences, passent
les bornes... La “société du spectacle” a récupéré la plupart des tentatives de subversion, les vidant de leur suc pour en faire des produits
fédérateurs et inoffensifs. Desproges, lui, tirait sur tout ce qui bougeait et
sur tout ce qui était immobile. Il était la mauvaise conscience des années
80 et dégonflait les baudruches des bons sentiments. L'un de nos plus
grands regrets reste de ne pas connaître son regard sur la télé-réalité, le
show business, la politique ou Cauet. De telle sorte que l’éloge postmortem qu’il adressait à Jacques Lacan, l’une de ses innombrables têtes
de turc, peut dès lors s’appliquer à son irremplaçable personne : “Pierre
Desproges nous a quittés, trop tôt sans doute par rapport à l’immensité
des conneries qu’il avait à nous dire”.
" Dominique PARRAVANO - Rédacteur en chef
RETROUVEZ TOUS LES ARTICLES DE PARUVENDU
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MODE
Attention les yeux !
9
EN SCÈNES
PIERRE DESPROGES
Vingt ans déjà...
10
ALAIN BASHUNG
Nouvel album “Bleu Pétrole”
11
LINE RENAUD
Le Silence de l’Épervier
12
PLANS DE TABLE
NOTRE SÉLECTION D’ÉPICERIES FINES
Fines gourmandises
14
À L’ AFFICHE
16 AVRIL
Shine a light
SORTI LE
18
SPORT ET FORME
AMPOULES, CORS
En finir avec les bobos des pieds ! 19
ESCAPADE
WEEK-END À ROME
Tous les deux sans personne…
20
AUTO
AUTOMOBILE ET COMMUNICATION
Technologie Bluetooth
32
NE JETEZ PAS CE JOURNAL SUR LA VOIE PUBLIQUE
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Responsables rubrique “En Scènes” :
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Ont collaboré à ce numéro :
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et Daniel ALLIGNOL
Président et Directeur de Publication :
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de Surveillance : Michel MOULIN
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Dates et lieux des rencontres sur : http://paris-idf.fff.fr
et
40
©DOMINIQUE PARRAVANO
À LA UNE
Footballeur,
entraîneur,
animateur radio,
Luis Fernandez
est un
personnage
incontournable
du football
français,
en ayant été 60 fois international,
champion d’Europe en 1984,
champion de France en 1986,
vainqueur de la Coupe de France
en 1982 et 1983. Entraîneur,
il a remporté une Coupe de France
et une Coupe de la ligue en 1995.
Il reste également le seul entraîneur
français à avoir gagné une Coupe
d’Europe à la tête d’une équipe
tricolore, la Coupe d’Europe des
Vainqueurs de Coupes en 1996.
Avec la sortie de son livre,
Luis contre-attaque, il fait part
SON LIVRE “LUIS CONTRE-ATTAQUE” - HUGO&Cie
de sa passion du football et de
sa vision de l’avenir de ce sport,
en fustigeant ses excès et ses
errements. Enthousiaste, passionné,
nostalgique et visionnaire,
il livre un constat sans concession,
au vitriol, sans langue de bois.
Rafraîchissant dans le climat
footballistique actuel. Interview.
Les tacles de
Luis Fernandez
Vous avez raté un N° de Paru Vendu ?
Consultez-le ou
téléchargez-le
chaque semaine
gratuitement sur
www.ParuVenduParis.com
Vous sortez votre livre, Luis
contre-attaque, où vous n’y allez
pas avec le dos de la cuillère, en
livrant des vérités croustillantes
dans un milieu où la langue de
bois est une seconde nature.
Qu’est-ce qui vous a décidé
à sortir ce livre au vitriol ?
En introduction de mon livre,
j’avais prévenu que je dirais la
vérité. Je pense que le foot souffre
de cette carence de vérité.
C’est dans mon tempérament
d’être franc et honnête et je pense
qu’en ayant cette attitude le sport
ne peut qu’en sortir grandi.
On ne gagne rien à ne pas dire
la vérité. Un jour ou l’autre,
tout finit par se savoir et, je peux
vous dire, qu’à l’avenir certaines
choses vont finir par se savoir.
Votre livre provoque des
réactions dans le milieu
médiatique et footballistique
et connaît un gros succès de
librairie. Cela vous étonne ?
Il y a des réactions certes car
je dis la vérité mais il n’y a eu
aucun démenti et, s’il y en avait,
je serais prêt à en débattre.
Quant au public, je suis ravi
de ce succès. Je pense que le
public est dans l’attente d’un
langage de vérité. J’ai toujours
eu un franc-parler même si on me
l’a souvent reproché et fait payer !
Mais, c’est mon tempérament
et je l’assume. Je n’aime pas les
mensonges et les faux-semblants.
Est-ce à dire que vous teniez
surtout à réparer certaines
injustices commises à votre
endroit ?
Tout à fait car je ne supporte pas
l’injustice, que l’on tienne des
propos à mon égard qui ne
m’appartiennent pas ou qu’on
me juge hâtivement. Je ne veux
pas qu’on me dénie le droit de
m’exprimer. Je sais d’où je viens,
je sais qui je suis et je peux me
regarder en toute conscience
dans une glace, ce qui n’est pas
le cas de tout le monde. J’ai mes
qualités et mes défauts comme tout
le monde mais j’ai toujours exercé
mon métier avec conviction,
passion, hônnêteté. On m’a souvent
mal jugé sans prendre en
considérations beaucoup de
choses. Ma mère, qui est morte
il y a deux ans, m’a appris les
valeurs d’honnêteté et de propreté
et je m’y suis toujours tenu,
je peux vous le dire. J’ai toujours
eu le souci de la vérité.
Le niveau du foot français est un
sujet récurrent, dans votre livre.
Vous en parlez presque tous les
jours à la radio. Vous pensez
que c’est une histoire d’argent
avant tout ?
L’argent est évidemment un élément
capital. En France, on fait de la
gestion. C’est impossible de recruter
un joueur sans rester dans les clous
du budget. Tu vends d’abord,
tu achètes ensuite avec le peu
qu’il reste. Regarde Paris et Marseille
pendant leur bonne période, celle
où fleurissaient les stars dans leurs
effectifs. On s’aperçoit aujourd’hui
que la gestion a souvent été
à la limite de la légalité. Le PSG
et l’OM ont eu pas mal de soucis
judiciaires à ce sujet. D’ailleurs,
quand je suis arrivé au poste
d’entraîneur en 1994, le club
était frappé d’une interdiction
administrative de recrutement.
L’un des handicaps majeurs
du championnat de France
n’est-il pas aussi son manque
de stars ?
C’est difficile en France d’attirer
de grands joueurs, mais c’est
normal. Ce championnat ne fait
malheureusement plus rêver
personne ou alors tu prends
une vedette aboutie. Le plus gros
problème reste le manque de
locomotives. Globalement,
le foot français manque
de personnalités. Je le déplore,
c’est dommage !
Toutefois, en Angleterre,
il y a plein d’investisseurs
qui rachètent des clubs sans
rien connaître au jeu,
sans être attachés d’aucune
manière au club ou à la ville...
Tu as raison mais ce que je
dénonce c’est que certains parlent
de ce qu’ils ne connaissent pas !
Manchester United est racheté
par un type qui ne connaît rien
au club et rien au foot, mais
Alex Ferguson est là ! Et puis, les
supporters ont été très vigilants
au moment du rachat. Ils voulaient
des garanties. Rappelons-nous de
ce qui s’est passé, quand Murdoch
a voulu acheter Manchester.
Est-ce à dire que vous préférez
le mode de direction anglais
au français ?
J’aime que le président soit discret.
Aujourd’hui, en France, on prend
des entraîneurs qui, si possible, ne
font pas trop d’ombre au président.
Ils ne doivent pas avoir trop de
personnalité, ne pas prendre trop
de place... En Espagne, les
présidents restent dans les
tribunes et ne vont pas sur un
banc ! En France, les entraîneurs
sont formatés, tout en retenue.
C’est d’ailleurs la raison pour
laquelle Deschamps ne travaille
pas en France. On n’aime pas
les fortes personnalités !
“
Ma mère, qui est morte
il y a deux ans, m’a appris les valeurs
d’honnêteté et de propreté et je m’y suis
toujours tenu, je peux vous le dire.
J’ai toujours eu le souci de la vérité”
Le rôle de président, de dirigeant
dans un club, est également
un sujet qui vous tient à cœur
et dont vous parlez abondamment...
Je trouve dans l’ensemble qu’il
y a trop de types sortis de nulle part
parfois dans ce milieu. Parfois,
je me demande quelles sont leurs
compétences. De plus en plus,
je me demande si être bon en
marketing, sortir d’une école de
commerce ne suffisent pas pour
diriger un club de foot. Réussir
dans les affaires, avoir de l’argent
n’est en rien une garantie. Avoir de
l’expérience dans le foot, connaître
le haut niveau, avoir fait ses
preuves, c’est quand même mieux,
tant qu’à faire ! Ceux qui prennent
la parole ne sont pas ceux qui s’y
connaissent souvent le mieux !
Un président discret à l’image
de Michel Seydoux, le président
du club de Lille, que vous
avez invité à s’exprimer dans
votre livre tout comme Didier
Deschamps ou Gérard Houllier…
Michel Seydoux, le président
du club de Lille, en est la parfaite
illustration et est bien plus discret
que son homologue lyonnais.
Au Losc, il essaie de construire
un club important. Son mode
de fonctionnement est proche
de celui de l’Angleterre. C’est un
président libéral qui laisse toute
liberté à son entraîneur.
Un mot également sur Didier
Deschamps et Gérard Houllier
que vous avez invités à s’exprimer
dans votre ouvrage…
Didier Deschamps a une vraie
vision du métier d’entraîneur
que ce soit dans la gestion des
matchs et leur préparation,
l’organisation d’un entraînement,
etc. Quant à Gérard Houllier,
il a une vraie réflexion sur le métier
et a une vraie légitimité.
Et puis, il m’a dirigé et nous
sommes les deux seuls entraîneurs
français à avoir gagné une coupe
d’Europe !
On sent dans ce livre que vous
avez une forme de détachement
avec le PSG. Sa situation
vous attriste-t-elle ?
Sans aucun doute ! Cela me fait
vraiment mal au cœur car j’y suis
quoi qu’on en dise très attaché.
Qu’est-ce qui ne va pas
à votre sens ?
Le PSG traîne les mêmes boulets
et certains dysfonctionnements
depuis longtemps.
était devenu un tremplin pour les
joueurs. Le PSG, que j’avais quitté
en 1996 après avoir gagné la Coupe
des Coupes et flirté avec le très haut
niveau européen n’existait plus.
Là-dessus est arrivé Ronaldinho.
La première saison, ça s’est bien
passé. Puis les problèmes ont
commencé. Seul, je n’arrivais
pas à le cadrer. Il y avait sa vie
Il me disait que ça n’allait pas durer,
mais il ne se passait rien...
On s’aime, je suis international
français, meilleur joueur du
championnat, et il me sous-paye.
Je l’ai vécu alors comme une
trahison dans notre relation.
Pour revenir plus précisément
à ta question, c’est vrai que je suis
un homme instinctif et que l’affectif
“
Mais, il y a quand même
des choses qui vous plaisent
au PSG ?
Je garde beaucoup de respect
et d’affection pour Alain Cayzac.
J’apprécie Jérôme Rothen
et Pauletta. Sur Jérôme Rothen,
je me suis trompé. Quand il jouait
à Troyes, je n’étais pas convaincu.
À Monaco, cela a changé.
Il a montré qu’il pouvait jouer
dans un grand club. J’ai commis
une erreur, c’est certain.
On a l’impression que par rapport
à la période de votre vie où vous
étiez entraîneur du PSG, vous
avez toujours une soif de
reconnaissance. Comme
si vos qualités n’avaient pas
été reconnues à leur juste valeur.
Vous et le PSG, c’est une histoire
inachevée ?
J’aime le PSG, ses couleurs, son
identité. J’y ai connu mes plus
grands moments. Lors de mon
premier passage, j’y ai gagné trois
titres. Quant à mon deuxième
passage, il fut très dur à vivre.
J’ai mal vécu les procès d’intention,
la façon dont on me clouait au
pilori. C’est clair que c’est une
histoire inachevée. Je peux encore
apporter quelque chose au PSG.
Pourquoi pas conseiller ?
Faire bénéficier de mon expertise,
être une interface entre la direction
et le sportif.
Pourquoi y'a-t-il eu une telle
différence entre votre premier
passage au PSG et votre retour
en 2000 ?
J'ai compris tout de suite que le
club n’était plus celui que j'avais
connu. Dés mon arrivée, j’ai
compris que le PSG avait changé.
Fini le club où l’on s’investit, Paris
J’aime le PSG, ses couleurs,
son identité. J’y ai connu mes plus
grands moments. C’est une histoire
inachevée. Je peux encore apporter
quelque chose au PSG”
privée, d’un côté, et les sollicitations
des sponsors et du club, de l’autre.
La veille d’un PSG-Bordeaux, il a
tourné des pubs jusqu’à minuit.
Et les actionnaires me reprochaient
de ne pas le faire jouer.
Quand vous en parlez, on sent
que les cicatrices sont encore
béantes...
Bien sûr. J’ai souffert des mauvais
jugements, du regard des gens,
des procès d’intention, des
jugements souvent injustes.
J’étais seul contre tous. Je suis
parti la mort dans l’âme. En partant,
j’entendais dire qu’on allait
trouver des solutions…
Je ne les ai toujours pas vues
venir ces fameuses solutions.
Votre impulsivité ne vous
a t’elle pas fait défaut parfois ?
Sûrement mais il ne faut pas
y voir de violence. Je suis
passionné et je me suis toujours
donné à fond. Je vis les choses
avec passion, viscéralement.
Je suis latin et donc entier
et impulsif mais pas rancunier.
Certes, vous êtes impulsif
mais on sent dans ce livre
que vous êtes également
un homme instinctif avec
des relations humaines basées
sur l’affect…
Je m’accroche trop à ce genre
de choses et parfois, ça me joue
des tours. Oui, j’ai commis des
erreurs. Je ne devais pas quitter
le PSG en 1996, pas plus qu’en
1986. Je suis parti au Matra, j’ai
quitté le PSG et Borelli pour des
raisons similaires. Pendant trois
ans, j’ai demandé à Borelli
de cesser de me sous-payer.
et l’amitié sont très importants
pour moi. J’ai toujours eu une
relation affective très forte avec
les gens importants qui ont compté
dans ma vie.
C’est aussi –je fais un aparté–,
des valeurs que vous partagez
avec Michel Moulin, le patron
de ParuVendu et dont vous
parlez dans ce livre…
Bien sûr. Avec Michel Moulin, on
vient de la base, on s’est construit
nous-mêmes et on sait d’où on
vient. Je le respecte. C’est un fidèle.
Nous partageons les mêmes valeurs
de respect de l’amitié, de la famille,
du travail, le la combativité
et de l’amour de ce sport.
Aujourd’hui, vous n’exercez
plus votre vrai métier, à savoir
entraîneur. Comment imaginezvous votre avenir ?
D’abord, je suis à la radio
et j’y prends un vrai plaisir
avec une vraie liberté de parole
et d’échanges avec les auditeurs.
On va faire bientôt la millième.
Aujourd’hui, je m’imagine plus
comme un manager, un directeur
sportif. L’une de mes forces,
c’est de repérer les bons
joueurs, donc de recruter.
Travailler avec un entraîneur ne
me poserait aucun problème.
La fonction de directeur sportif
reflète assez ma personnalité.
J’ai toujours eu une ambition
de rassembler des gens autour
d’une idée, d’un projet. J’aimerais
humaniser un environnement qui
l’est de moins en moins. Le foot,
c’est une passion et je voudrais
continuer à apporter mon
expérience pour aider un club
à rester dans une dynamique.
Qu’est-ce qui vous plaît
autant dans cette fonction
de directeur sportif ?
Recruter des joueurs, les repérer,
et les lancer. À Cannes, j’ai vu
débuter des jeunes comme
Vieira et Micoud.
Avec ce livre, vous n’avez pas
peur de passer pour un passéiste,
un conservateur en disant
que “c’était mieux avant” ?
C’est être passéiste que de dire
que les joueurs étaient plus
accessibles avant ? Qu’il fallait
auparavant travailler plus pour
gagner ce que les joueurs gagnent
aujourd’hui en peu de temps ?
Et, j’en passe ! Moi, je me souviens
de mes premiers salaires
et d’où je viens, les Minguettes.
Le monde du foot a changé,
il faut le reconnaître mais j’aime
toujours ce sport ! C’est être vieux
con que de ne pas accepter
que, quand tu entraînes un grand
club comme Paris, tu ne sois
pas libre de gérer ton effectif
comme tu l’entends parce
que, la veille du match, l’une
des stars doit tourner une pub ?
On peut critiquer ce système
et ses dérives ! Les gens ont
besoin de vérité. Le foot est
un sport populaire qui est aimé
dans les villages les plus reculés.
Il faut penser au public.
Ma démarche n’est pas méchante.
Je ne suis pas, de toute façon,
rancunier. Je veux faire avancer
les choses et être constructif.
Et, je peux d’autant plus le faire
que j’en ai la légitimité, je crois...
Propos recueillis
par Dominique PARRAVANO
Luis contre-attaque
Entretien avec Daniel
Riolo. Editions Hugo&Cie.
18 €.
Festival du film Jules Verne Aventures
À l’occasion du 16e festival du film d’aventures Jules Verne qui se tient durant tout ce week-end au Grand Rex, le film “Tara, Voyage
au cœur de la machine climatique”, un extraordinaire voyage à travers l’océan glacial Arctique, sera projeté en avant-première
vendredi 25 avril lors de la soirée d’ouverture. Les “Jules Vernes Awards” seront décernés samedi à partir de 20h30, et suivis de la
projection en avant-première du film en trois dimensions de Jean-Michel Cousteau “Dauphins et baleines, nomades des mers”.
Dimanche, à l’issue du festival, et à l'occasion du 25e anniversaire de la disparition de Louis de Funès, Jeanne de Funès, son
épouse et Patrick et Olivier de Funès, ses enfants, organisent un après-midi événement au Grand Rex, avec la projection de “Rabbi
Jacob” de Gérard Oury, en présence de Henri Guybet (Salomon), Suzy Delair (Madame Pivert), Popeck (Moishe)...
Du vendredi 25 avril à 10h00 au dimanche 27 avril. Toutes les infos et réservations sur www.jva.fr
EN CAPITALES
C’EST ÇA PARIS...
Par Sonia Dubois
REPÉRAGE PARISIEN
Secrets de passage
PROMENADE LITTÉRAIRE
De passages
en galeries
Un vent vert et frais comme un parfum de
madame Grès m'éclabousse le visage et l'âme.
C'est le printemps. Je chausse mes ballerines et enfile quelques
accessoires collection croisière… J'suis prête. Je pars, le cœur gonflé de baisers doux et de refrains pour midinette "le lundi au soleil,
c'est une chance qu'on aura jamais… lalalalala…" Je vole dans la
lumière crue des premiers jours d'avril. Une lumière piquante et bleu
glacier qui strie le ciel de rayons verts acide prometteurs de jours
meilleurs, enfin longs, enfin chauds.
En plein cœur du 17e arrondissement, se niche un petit passage qui relie à ciel ouvert
la rue des Dames au boulevard des Batignolles. Coiffé de drapeaux multicolores,
bordé de boutiques étonnantes et d’ateliers de peinture, le passage Geoffroy Didelot
a un petit air singulier de village parisien. Visite guidée. " Dossier réalisé par Olivier D’HONDT
Je me suis souvent demandée si, douée d'un quelconque talent, si
j'avais été écrivain, j'aurais passé mon temps à parler des passages
et galeries que nous avons partout à Paris, rive droite. Des veines
et des artères, comme sous cloches, en quelque sorte. Car nos passages et galeries sont recouverts de verrières, il suffit de lever le nez
pour se pâmer. Me voici, postée à l'entrée de la galerie Vivienne,
dans l'antre du raffinement des décors du début du XIX siècle et surtout de ses boutiques qui offrent leurs étalages boursouflés de trésors à mes yeux médusés. Je vous recommande tout particulièrement le magasin de jouets à l'ancienne, d'accessoires flashy pour la
maison, le coiffeur, la styliste de mode, et le libraire (qui fait l'angle)
parce qu'il est fin philatéliste, amateur éclairé de cartes postales
anciennes et parisiennes, et c'est chez lui que je retrouve Mon
Hemingway. De ce passage Colbert (ou galerie Vivienne) et du Palais
Royal, à deux encablures, on ne ressort pas intact. Et oui, nous
sommes "passés par" comme disent les psy. Et, les passages nous
permettent de ressortir de leur gorge, plus libres, plus grands,
même le temps d'une brève rencontre…
GALERIE VIVIENNE - Entrée : 6 rue des Petits
Champs et 6 rue Vivienne, Paris 2e.
“Par delà le fleuve et sous les arbres”
Ernest Hemingway. (Folio).
PHOTO : OLIVIER DʼHONDT
Je cherche, pour l'homme qui m'insuffle la vie, en plein cœur, une
édition originale – autant que faire ce peu – de "Par delà le fleuve et
sous les arbres" d'Ernest Hemingway. Dans ce chef d'œuvre court
(tout le monde le lit, je ramasse les copies) le vieil homme qui aimait
la mer et Key West explique pourquoi les campos vénitiens sont
tous carrés. Vous, je ne sais pas, mais, en ce qui me concerne, un
écrivain qui s'intéresse à l'architecture ajoute encore une dimension
métaphysique à son propre univers romanesque.
Peu visible de la rue des Dames ou du boulevard des Batignolles, le passage ressemble à une cour intérieur.
Le Bistrot du passage, un
bistrot moderne à petit prix
Par Olivier D’Hondt
E.PERRIN – TRANSHMANCE VOSGES
UN ŒIL SUR MA VILLE
Les Bestioles investissent
le jardin du Luxembourg
Jusqu’à samedi 19 avril, un drôle de
troupeau, né de l’imagination des artistes
plasticiens Emmanuel et Fabrice Perrin,
est installé dans le jardin du Luxembourg.
Après plusieurs étapes dans les Vosges, ce troupeau “pas
comme les autres“, se déplace jusqu’à la capitale pour créer
l’événement. Les visiteurs, petits et grands, pourront admirer
ces œuvres contemporaines disposées chaque jour de
manière différente. Une rétrospective photographique des
sites patrimoniaux vosgiens ayant accueilli le troupeau
durant l’été dernier, complétera la manifestation.
Jardin du Luxembourg - Entrée St Michel - Kiosque à
musique - Paris 6° - M° Odéon - Entrée libre.
Du bistrot d’antan, ce restaurant n’a gardé que
quelques détails rétros, comme ces tonneaux
qui signalent le lieu au centre du passage. Un
bistrot moderne donc, au décor sobre et sans
fioriture. Si sobre, qu’on ne peut manquer les
bouteilles couchées qui trônent au centre de la
salle, dans un grand casier métallique ayant
subi l’épreuve du temps. Mais, faisons fi du
décor pour se concentrer sur l’assiette.
Au menu sur les grands tableaux noirs,
parmi les entrées du jour (toutes à 5 euros),
un Mille-feuilles de patates douces et hareng
ou une Terrine de mozzarella et jambon italien
accompagnée d’une tapenade de tomate au
gingembre.
Comptez 11 euros pour les plats. À la carte du
jour : des Gambas à la plancha et mousseline
de carottes et patates douces, un Pavé de saumon aux légumes confits ou encore un Filet
mignon de porc, sauce Terka et fondue de poireaux, ou tout simplement une assiette végétarienne. Pour finir, un Croustillant de bananes
et chocolat, un Crumble aux poires ou une
Panna cotta forcément à la vanille. Tous les
desserts sont à 5 euros.
Les vins sont servis en carafe, à la bouteille ou
au verre à partir de 4,10 euros (25 euros la
bouteille) pour une Cuvée des Galets, un vin
des côteaux du Pont du Gard et jusqu’à 7,5
euros (38 euros la bouteille) pour un excellent
Marsannay Côte d’Or.
Un bon plan : midi ou soir, les prix ne changent pas. Une adresse à retenir donc, pour son
rapport qualité-prix, mais également pour le
charme du lieu, idéalement situé, à l’écart de la
circulation des boulevards.
LE BISTROT DU PASSAGE
14 passage Geoffroy Didelot, Paris 17e
Tél. : 01 43 87 28 10
De la Chine à la Bolivie, du Shri-Lanka à l’Italie, le photographe Hans Silvester
a capté la beauté, la grâce et l’étrangeté des cerfs-volants aux formes les plus
diverses : oiseaux, poissons, dragons... que l’homme fabrique depuis des
millénaires. Il dédicacera son nouveau livre “Au gré du vent” ce jeudi 17 avril à
partir de 18h00, à la Galerie La Maison-près-Bastille.
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Dédicace de Hans Silvester
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12 rue Daval, Paris 11e - Tél. 01 43 55 30 39
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Éditions de La Martinière - 29 euros
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Abeille drapeaux,
le dernier fabricant de drapeaux à Paris
Le dernier fabricant de drapeaux à Paris (il n’en reste que
quelques-uns en France) se niche au cœur du passage. Vous ne
pouvez pas rater la devanture jaune de la maison Abeille
Drapeaux, arborant le très polémique drapeau Tibétain.
Monsieur Rossi, qui dirige cette enseigne insolite, est le fournisseur de la présidence et des ministères français depuis plus de
8 ans. Autant dire un spécialiste de l’étendard national. Dans sa
boutique, des centaines de fanions, de hampes et de drapeaux
et autres pavoisements, de toutes les nationalités et de toutes
les régions, arborant des armoiries royales ou les couleurs des
clubs de foot les plus notoires. Cousues ou sérigraphiées,
toutes les qualités et tous les formats y sont présents. La boutique est également ouverte au public (fanions à partir de 5
euros), vous n’aurez donc plus d’excuses pour ne pas soutenir
le pays de votre choix au prochain Jeux Olympiques.
ABEILLE DRAPEAUX
7 passage Geoffroy Didelot, Paris 17e
Infos et rens : 01 55 30 03 04 ou [email protected]
Cocxa, la galerie d’art
La galerie expose des peintres
contemporains à l’image des abstractions de Jean-François Béné présentées jusqu’au 19 avril.
Exposition en cours :
www.a-jfbene.com
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L’atelier Pializa
L’Atelier du passage,
stages et ateliers de peinture pour tous
Cet atelier est un artisan tapissier
décorateur qui retape vos fauteuils
anciens ou contemporains, mais peut
aussi vous fabriquer des stores ou
des coussins sur-mesure.
Toutes les informations :
01 43 87 80 08 ou www.pializa.com
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Samedi 26 h
de 13h à 17
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de 10h à 17
Les peintres amateurs se bousculent entre les chevalets et les
toiles inachevées qui s’accumulent dans cet atelier parfumé à la
thérébenthine et la peinture à l’huile. L’endroit est dirigé depuis
plus de 15 ans par Florence Théard d'Esterle, diplômée des
Beaux Arts. Le prochain stage de peinture se tiendra du 21 au
24 avril avec l’artiste Thomas Ivernel.
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7/9 passage Geoffroy Didelot, Paris 17e - Infos et rens :
01 42 62 02 89 ou www.atelier-passage.com
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L’adresse héberge des psychotérapeutes, psychanalistes et des sexologues et propose entre-autres,
l’hypnose, la sophrologie, la sexo et
psychothérapie, la sexologie ou victimologie. Tout un programme !
Renseignements : 01 43 87 63 42
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Ses tatouages sont
à Saint-Germain-des-Prés !
Créé en 2005 aux Etats Unis
par Christian Audigier, Ed
Hardy, dont l’emblème est le
tigre, met en lumière l'art du
tatouage de Don Ed Hardy,
célèbre tatoueur américain,
sur les vêtements et accessoires. C’est devenu l’une
des nouvelles marques les
plus portées au monde, et
appréciée par les célébrités
(Madonna, Heidy Klum, 50
cents, Alicia Keys, Britney
Spears...). Dans cette boutique de 200 m2 sur 2
niveaux, style loft new-yorkais, avec tattoo peints sur les murs,
escaliers en fer noir, photos de stars américaines, on trouve les
marques du groupe, Ed Hardy, Smet (en collaboration avec
Johnny Hallyday), Cristal Rock (marque teenager inspirée par la
fille de Christian Audigier âgée de 15 ans), Paco chicano (les tshirts avec les anges). Des collections pour femmes, hommes et
enfants branchés !
OÙ ? Ed Hardy , 71 rue de Rennes, Paris 6e. Tél : 01 53 63 41 35.
Du lundi au samedi, de 11h00 à 19h30. COMBIEN ? Jeans
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Découvrez le Louvre et le Musée d’Orsay sous un
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de la mode à Saint Germain des Prés, à Carré
Sénart faire en famille des ateliers éco-citoyens
gratuits ou à Bruxelles sur les traces de Folon
en profitant du confort d’un hôtel quatre étoiles
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" Frédérique de GRANVILLIERS
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Où ? Centre Commercial Carré
Sénart, Allée du Préambule
Lieusaint (77). Accès ? Par la
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et la Francilienne reliant les
autoroutes A1, A4, A6 et A10.
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Par bus : 7 lignes de Sénart-bus
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Infos : www.carre-senart.com
LIVRE
Sur ce site pratique au nom sympathique, on chine et sélectionne pour
nous des produits de qualité à forte
valeur ajoutée pour nos petits bouts
de 0 à 8 ans... Un site créatif et
séduisant pour faire ses emplettes et
offrir des produits d’univers différents et
originaux : jouets, doudous, soins pour
bébés, vêtements (bientôt des maillots
de bain seront en ligne pour l’été, des
cartables pour la rentrée), etc. Une multitude d’idées naturelles, équitables, bio ou recyclables.
Exemples : éléphant à customiser, 15€, agneau en laine biologique, 29€, singe à tricoter, 25€, maison de poupée en carton
recyclable, 29€... www.madamelamarchande.com
Balade dans
un Louvre coquin
Le Louvre et le Musée d'Orsay sont
bien plus roses qu'on ne croit !
C'est sans doute pour cela que la
couverture de ce joli, et badin
guide, est rose ! Tout y est : de
l'Origine du Monde de Courbet aux
moins chastes des statues scandinaves, en passant par un Enfant
Jésus qui surprendra. Erudit mais
parfaitement accessible, le ton du
livre est assez décent pour qu'on
puisse l'offrir à sa belle-mère. Le
fond, lui, l'est suffisamment peu
pour vouloir le lire à deux, voire
aller
ensemble au
Louvre y découvrir
les chefs-d'oeuvre coquins de
nos collections nationales.
Guide érotique du Louvre
et du Musée d’Orsay,
de Jean-Manuel Traimond, 16€.
L'édition originale (rose), bientôt
épuisée est disponible sur
atelierdecreation libertaire.com.
L'édition qui vient de sortir aux
éditions la Musardine (blanche),
est dans toutes les librairies.
Hommage à l’artiste belge Folon...
TOURISME
Escapade au pays de Folon
Partez à la rencontre de ce génial
artiste auquel la Belgique rend
hommage jusqu’à fin septembre.
Le Joly Hotel du Grand Sablon à
Bruxelles est l'un des établissements hôteliers de qualité associés
au projet Folon 2008. Il vous propose un package attractif à la
découverte de Folon. Idéalement
situé dans un des pôles touristiques majeurs au cœur des événements Folon 2008, cet hôtel est
également le point de départ idéal
pour vos escapades-découverte de
Bruxelles. Au cœur du Sablon, le
quartier des antiquaires de
Bruxelles, et non loin de la Grand
Place, cet hôtel de style italien vous
offre le grand confort d'un 4
étoiles. 193 chambres offrant une
vue tranquille soit sur la Place du
Sablon soit à l'arrière d'un jardin.
Où ? Jolly Hotel du Grand Sablon
Rue Bodenbroeck 2-4, 1000
Bruxelles. Tél. : +32 (0) 2 518 11 00.
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Combien ? 59 euros
Pin-up
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de Guess chez Lynx Optique, monture
polyamide, verres organiques.
Où ? N° vert :
0 800 03 33 38.
Combien ?
73 euros.
Disco
Modèle “Mouette” de Loubsol,
monture métal, verres organiques
dégradés miroir 100 % UV.
Existe en gun/noir,
argent/rouge et doré/brun.
Où ? 03 84 45 16 23.
Combien ? 50 euros.
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Je m’appelle Marilyn ou l’introspection du Star System
EN SCÈNES
Enfermée dans une chambre, une femme raconte qu'elle est
Marilyn. Mais personne ne veut la croire. Elle évoque sa vie : son
ascension vers la gloire, ses rêves et désillusions, ses blessures
d'enfance, sa solitude affective et sexuelle, mais aussi sa soif
d'amour, sa quête du père, de l'amant idéal et son désir de
maternité. On dirait la vraie Marilyn quand, soudain, c’est une
autre femme qui parle, se lamentant d’un ton fatigué avant de se
re-métamorphoser en Marilyn, et ainsi de suite. Virginie
Stevenoot interprète ce rôle schizophrénique avec force dans
une mise en scène soignée de Smaïn. Elle enchaîne hauts et bas
comme une maniaco-dépressive plus vraie que nature. Son jeu
est excellent. Une performance qui mérite le déplacement.
Où ? Petit Théâtre des Variétés, 7 bld Montmartre, Paris 2e.
Rés : 01.42.33.09.92. " Dominique PARRAVANO
PIERRE DESPROGES, 20 ANS DÉJÀ…
THÉÂTRE
MON CADAVRE SERA PIÉGÉ
Desprogement
votre…
“Peut-être un jour, serai-je étudié dans les
universités, à condition d’être mort…”,
aimait à dire Pierre Desproges. Une chose
est sûre, un spectacle (d’une grande
qualité) lui est dédié en ce moment,
grâce au concours d’Hélène, sa veuve.
En ces temps de morosité galopante, il fait
du bien d’entendre ces textes insolents,
perturbateurs et “dégagés”, interprétés
avec beaucoup de talent par Emmanuel Matte. De quoi s’agit-il ?
Seul en scène, un homme d’âge mûr se sent vieillir.
Il s’interroge : la mort est inévitable, la vie est courte alors pourquoi
agissons nous de façon absurde ? Ce questionnement fait de lui un
misanthrope et définit ainsi l’objet de sa haine : la connerie humaine !
Et, dans ce domaine, il y a de quoi faire ! Emmanuel Matte éblouit par
son talent, son jeu de scène, sa diction et sa dérision. Après
l’obtention d’une maîtrise universitaire en sciences physiques
fondamentales, âgé de 35 ans, il commencera son initiation théâtrale
au Conservatoire National de la région d’Amiens. Fan de Desproges,
il créera l’année dernière à l’Onde ( Théâtre de Vélizy), ce monologue
sublime à l’affiche en ce moment à Paris. Grâce à Emmanuel Matte,
ainsi qu’à Julia Vidit qui a collaboré à l’écriture du spectacle, Pierre
Desproges n’a pas complètement quitté la scène… "B. MONCEL
OÙ ? Théâtre du splendid - 48, rue du Faubourg Saint-Martin Paris 10 e. M°Château d’eau - Strasbourg St Denis.
QUAND ? Du mardi au samedi à 19h45.
COMBIEN ? De 19 à 27 euros.
RÉSA : 01.42.08.21.93 ou www.lesplendid.com
À LIRE
Tout Desproges
De ses “brèves” publiées dans L’Aurore dans les
années 1970, à ses Chroniques de la haine
ordinaire en 1987, Tout Desproges paraît en un
seul volume. Accompagné d’un cahier hors texte
d’une cinquantaine de photographies de l’auteur
pour la plupart inédites, d’un DVD des interviews
marquantes réalisées par l’auteur, des extraits de
ses spectacles, et des images de comédiens qui
se situent dans son héritage. Éditions Seuil- 36,10 euros.
Desproges est vivant
Desproges n’a jamais été aussi vivant ! Pour s’en
convaincre, il suffit de voir avec quelle
spontanéité ceux qui l’ont connu et fréquenté se
mettent à rire d’un bon mot de lui exactement
comme s’il venait de le prononcer à l’antenne ou
en privé. Il faut à peine tendre l’oreille pour
entendre l’esprit desprogien résonner dans
l’humour des comiques et des chansonniers
d’aujourd’hui. Édition Points - 9,50 euros.
Fonds de tiroir
Quand on meurt à quarante-neuf ans et qu´on
s´appelle Pierre Desproges, on a encore plein de
projets qu´on n’a pas eu le temps de réaliser. Ce
recueil posthume de textes écrits pour des
émissions de radio, des articles de presse et des
sketches de télévision, présente un patchwork de
tout ce qu’il avait écrit. On y trouvera des
pensées et aphorismes sur ses thèmes les plus
chers mais aussi des lettres ouvertes touchantes
ou virulentes. Édition Points - 5,23 euros.
Il nous manque son
courroux coucou !
À une époque où, pour faire rire, la plupart des
comiques sont prêts à se mettre une plume dans
le derrière sur un plateau télé ou à la cérémonie
des Césars, Pierre Desproges, fin lettré, trempait
la sienne dans un encrier en nous faisant rire
par son seul esprit et avec une inégalable férocité
et outrecuidance. À l’occasion des vingt ans
de sa mort, de nombreux hommages (émissions,
spectacles, livres, DVD) lui sont consacrés
où l’on se rend compte qu’il est toujours
étonnamment vivant. " Dominique PARRAVANO
Vingt ans déjà que Pierre
Desproges a disparu. Et, il est à la
fois difficile et tentant de canoniser
celui qui, à l’applaudimètre de l’humour ravageur, a toujours évolué
hors-catégorie. À part. Loin devant.
Un humour, véritable filtre à cons.
Difficile parce qu’on imagine qu’il
n’aurait guère goûté cette pluie de
dithyrambes et tentant parce qu’il
est devenu la référence ultime et
l’étalon exclusif d’une certaine qualité humoristique, le maître de l’insubordination, l’éternel franc-tireur
du sarcasme millimétré, l’esthète
suprême de l’ironie féroce. Un
esthète, véritable virtuose, qui possèdait le talent rare d’en posséder
plusieurs : un don de plume unique,
un savoir-faire inné face à un micro
qui lui a permis d’élever le persiflage radiophonique au rang des
beaux-arts et un performer d’exception sur scène. Vingt ans sont
donc passés. Mais, nous manquet-il vraiment ? Quelle question !
Bien sûr ! Car, en homme de plume
ayant hissé la barre du verbe à des
hauteurs himalayennes, il a complexé pour toujours des dizaines
d'apprentis
humoristes.
En
débroussaillant les sentes escarpées de la cruauté, il en a influencé
beaucoup d'autres (“l'esprit”
Canal+ lui doit beaucoup). Mais
personne n'a placé le sarcasme à
de telles altitudes. Et, pour tout
comique évoluant dans le côté
sombre de l’humour, il exercera
toujours une forme d’ombre tutélaire dont le fleuret de la plume toujours bien aiguisée et mordante faisait toujours mouche, en épinglant
les plus puissants et en fustigeant
la bonne conscience des années
80. Vingt ans ont passé et c'est lui
qui paraît encore le plus vivant.
Dans ses textes, rien de défraîchi.
Un humour imputrescible. Sa
verve, son regard et son courroux
coucou nous font cruellement
défaut et nous auraient incontestablement permis de mieux surnager
dans ces années molles, insipides,
sirupeuses, sans rachis cervical,
qui ont vu l’arrivée de la lame de
fond de la télé-réalité. Cette époque
grasse qui se plie en quatre devant
Cauet ou Jean-Marie Bigard qui
bourre…son Stade de France,
quand Desproges étrillait avec son
air narquois et coquin pris en flagrant délire d’irrespect de son
humour acide la fièvre du monde,
la morale et l'angoisse de crever
comme un chien, le tout à l'imparfait du subjonctif, entre deux jeux
de mots et un entrechat, devant un
public ébahi, qui se pinçait.
cuidance et surtout du talent (c’était
un vrai écrivain) en possédant
comme personne le talent de laisser éclater les rires après les avoir
fait grincer. Un funambule du verbe,
un roi du sarcasme millimétré. Une
précision dans la férocité (“Il vaut
mieux rire d'Auschwitz avec un Juif
que jouer au Scrabble avec Klaus
Barbie.”). Souvent, les victimes de
Desproges ne riaient pas du tout. Il
était capable d'une violence dévastatrice. En plein spectacle, alors que
Christine Ockrent avait fait plusieurs fois la une de Télé 7 jours
avec sa famille ou son nouveau-né,
“
Il y a si longtemps
maintenant que j'attends mon
cancer : je ne vais quand même
pas partir sans lui...”
Comme Alexandre Vialatte, son
modèle, Desproges goûtait l'humour absurde et voulait rire de tout
avec un sens aigu de l’équilibre,
avec une extrême aisance dans la
maîtrise de la langue, une prosodie
qui étonnait par une véritable science du verbe mais aussi une extrême anarchie dans le propos. Car,
avec lui, ça partait dans toutes les
directions. Avec lui, aucun politiquement correct avec cette incapacité congénitale à généraliser, à
mettre des étiquettes et à penser
par catégories qu’il tenait de la culture limougeaude dont il était issu.
Desproges, dont la provocation
n’avait rien de convenu, possédait
une maîtrise olympique dans l’art
éminemment casse-gueule pour
surfer sur les crêtes d'un humour
qui touchait à l'intouchable. Il avait
de l’audace, du courage, de l’outre-
il lâche une grenade : “Si elle avait
fait une fausse couche, elle aurait
posé avec le placenta.” En comparaison, le drôle Stéphane Guillon a
des manières de jouvencelle pusillanime. Desproges tirait sur tout
ce qui bougeait et sur tout ce qui
était immobile. Les pauvres, les
riches, les militaires, la gauche, la
droite, les hommes, les femmes,
les jeunes, les vieux, les politiques, les journalistes, l'église,
les Restos du coeur, SOS
Racisme, et Patrick Sabatier, animateur alors au faîte de sa gloire
dans les années 80. Des années
dont il était la mauvaise conscience, dégonflant les baudruches des
bons sentiments et les révoltes
trop courageuses. Avec lui, aucun
politiquement correct avec cette
incapacité congénitale à généraliser, à mettre des étiquettes et à
penser par catégories (toujours
issu de sa culture limougeaude). Il
soupçonnait que derrière la pensée par catégories il y avait
quelques manipulations qui profitaient à des profiteurs. Il soupçonnait les antiracistes professionnels de faire carrière sur l’exhibition de leur belle âme. Que ne
dirait-il pas aujourd’hui de ceux
qui paradent dans les émissions
humanitaires, caritatives ou de la
télé-réalité ! Car, il avait l’œil, un
œil d’un animal de proie, celui qui
faisait le détail. Une précision chirurgicale inégalée et où chaque
mot était pesé au trébuchet.
Toutefois, paradoxalement, ses
plus belles trouvailles ricochent
loin des rivages du rire :
“Regardons s'agiter ces malheureux dans les usines, regardons
gigoter ces hommes puissants
boursouflés de leur importance,
qui vivent à 100 à l'heure. Ils se
battent, ils courent, ils caracolent
derrière leur vie, et tout d'un coup
ça s'arrête, sans plus de raison
que ça n'avait commencé, et le
militant de base, le pompeux pdg,
la princesse d'opérette, l'enfant
qui jouait à la marelle dans les
caniveaux de Beyrouth, …Toi
aussi à qui je pense et qui as cru
en Dieu jusqu'au bout de ton cancer, tous, tous nous sommes fauchés un jour par le croche-pied
rigolard de la mort imbécile, et les
droits de l'homme s'effacent alors
devant les droits de l'asticot.”
C’était là tout le charme de l’individu, quand il en lâchait une particulièrement ignoble, sourire sous
cape. Un rire sombre, celui d’un
solitaire qui vient des profondeurs
et des gouffres et qui y renvoie. Il
y avait du philosophe chez lui et
du moraliste en détestant la morale. Pierre Desproges restera, à mon
sens, pour cela, éternel. Eternel
comme Dieu ? ! Dieu dont il dira
qu’il est “peut-être éternel mais pas
autant que la connerie humaine” !
Armande Altaï en concert
Le Berlin des années 20
Les enfants de Django live !
Cette chanteuse-sirène turco-lyrico rock à la voix tantôt rude,
tantôt caressante sera au New Morning pour un concert unique.
Sophistiquée, délirante, belle, inquiétante, elle subjugue par sa
voix, son interprétation. De l’humour et le pouvoir de vous
transporter loin des contingences du quotidien.
Dans “La Rue du Désir”, rue décatie, impudique,
expressionniste où les passions s'exacerbent dans les
méandres d'une fantastique odyssée, Orlando, personnage
androgyne, rend hommage au Berlin des années 20.
Un voyage musical et onirique.
Ce projet original réunit les trois plus talentueux guitaristes de
la jeune génération du jazz manouche. Il est né d’une rencontre
entre Samson Schmitt et Yorgui Lœffler lors de Jazz à Juan
Révélations 2003. En s’adjoignant le guitariste électrique Mike
Reinhardt, ils ont créé un nouveau son dans le jazz manouche.
Où ? Au New Morning, 7-9 rue des Petites Ecuries, Paris 10e.
Quand ? Le 23 avril à 20h30. Tel : 01.45.23.51.41
Où ? Théâtre de l'Essaïon, 6 rue Pierre au lard, Paris 4e.
Quand ? Le 27 avril à 21h et le 28 avril à 19h.
Où ? Le Méridien Étoile - 81 Boulevard Gouvion Saint-Cyr
Paris 75017. Quand ? Les 18 et 19 avril vers 22h00.
MUSIQUE
EN CONCERT
NOUVEL ALBUM - BLEU PÉTROLE-A L’OLYMPIA LES 10 ET 11 JUIN
Artiste majuscule, essentiel dans
l’évolution de la scène rock française
de ces trente dernières années, Alain
Bashung a toujours été singulier,
libre, à part, hors catégorie.
L’étendard de la noirceur classieuse.
Douzième album studio, Bleu pétrole,
succède à la psalmodie de
l’Imprudence - certes belle mais un
peu pesante - et renoue avec le folkrock des grands espaces et les
guitares débridées d'Osez Joséphine.
Au format plus conventionnel de
chansons faisant la part belle
à une country/pop soigneusement
emballée par le producteur Mark
Plati, il nous projette dans les plaines
du Grand Ouest, conduit par la
caravane de Gaëtan Roussel du
groupe Louise Attaque à laquelle
viennent s’ajouter les plumes de
Joseph d’Anvers, Arman Méliès ou
encore de Gérard Manset, autre
chantre de l’élégance noire et avec
qui il partage ce même goût de la
solitude, du mot juste et poétique.
Résultat : les textes sont plus simples
et limpides, l‘autorisant à sortir
de son chant et de son introspection habituels. Un album
fondamentalement politique sur
le fond avec une vraie réflexion
sur le monde qui l’entoure et qui
se concentre davantage sur
l’interprétation. ll chante. Vraiment, à
pleine voix. Un vrai disque d’interprète
dans la tradition de l’album Osez
Joséphine ou de Chatterton mais plus
incroyablement posée sur la mélodie,
sans surrégime, surtout lorsqu’il
reprend du Léonard Cohen à travers
la superbe adaptation de Suzanne
faite en son temps par Graeme
Allwright ou quand il s’attaque au
monument de son compère Manset,
Il voyage en solitaire, même si on est
loin de la merveilleuse adaptation
des Mots bleus de Christophe. Les
chansons font souvent mouche,
notamment sur le splendide Je t’ai
manqué, Sur un trapèze, les
bouleversants Comme un légo,
Venus ou Je tuerai la pianiste. Une
country urbaine et simplifiée,
presque épurée. Un disque lumineux
et intense. " D. PARRAVANO
© PHOTO : LUDOVIC CARE
̀ME
Alain Bashung renoue avec
sa petite entreprise à tubes
Alain Bashung - Bleu Pétrole - Barclay.
LIVRE
JEAN-PIERRE FOUCAULT
© PHOTO : DOMINIQUE PARRAVANO
Sacrée carrière !
Au même titre que je vous dis souvent qu’on ne se méfie jamais assez
des chanteurs populaires, on ne se
méfie non plus jamais assez des
animateurs populaires. Et, le dernier livre de Jean-Pierre Foucault,
l’un des animateurs les plus populaires du PAF, est là pour nous en
administrer une piqûre de rappel.
Car, certes, son livre se veut léger et
sans prétention, mais surtout on se
rend compte qu’on n’est pas
toujours l’homme de ses émissions. Car, pour avoir fait en début
de carrière des émissions populaires mais pas toujours reluisantes
(mais qu’il ne renie pas), JeanPierre Foucault est tout sauf un
homme médiocre. Son dernier
ouvrage est simplement et prosaïquement le témoignage d’un
homme sincère, respectueux, qui a
toujours eu à cœur de faire son
métier avec passion, implication,
professionnalisme et dans le respect du public et de ses pairs. Ici,
point de règlements de compte, ni
de leçons de morale. Il ouvre simplement la cage de ses souvenirs en
passionné des médias qu’il est et
dont le premier et grand amour restera la radio (il suivait passionnément Les maîtres du Mystère et les
chansonniers du grenier de
Montmartre). Enfant puis adolescent, il réalisait déjà de fausses
émissions de radio enregistrées sur
son vieux magnétophone Radiola.
C’est à 18 ans que Jean-Pierre
Foucault tente sa chance avec un
concours lancé par RMC qui
cherche de nouveaux talents. “Je ne
croyais absolument pas que je
pourrais être retenu. Dans la 2CV de
ma mère, je suis donc parti vendre
des porte-clefs sur les routes du
sud de la France.” raconte-t’il. Il sera
pourtant sélectionné, avec Patrick
Topaloff. Devenu animateur sur
RMC, il fait un rapide passage sur
TMC en 1969, avec sa première
émission de télé Côte à côte sur la
côte. C’est surtout Guy Lux, digne
héritier d’un pionnier et créateur
comme Jean Nohain, qui lui permet
de faire ses premières armes dans
l’émission C’est dimanche (il raconte avec émotion son dernier dîner
avec Guy lux avant son décès en
compagnie de Gérard Louvin et Fred
Papet, son attaché de presse) avant
de rencontrer son premier gros succès avec L’académie des neuf.
Toutefois, la rencontre majuscule de
sa carrière reste incontestablement
Gérard Louvin avec qui, pendant
une thalasso, ils imaginent une nouvelle émission, destinée à un grand
avenir. Ce sera Sacrée Soirée. Sept
années de direct où il reçut les plus
grandes stars et organisa des surprises toutes plus incroyables les
unes que les autres à ses invités, et
dont il conte pour notre plus grand
plaisir les anecdotes croustillantes,
les secrets, les coulisses, les
moments d’émotion, de joie, mais
aussi les gaffes et les galères, à l’instar du tournage épique de l’émission
spéciale sur le paquebot France, du
coup de gueule d’Alain Barrière
contre le fisc , la prise de bec entre
Linda de Suza et sa mère, la brouille
avec Charles Aznavour lors d’un
spécial Arménie. Et, puis suivront un
florilège de succès comme l’élection
de Miss France, l’incontournable
Intervilles, Les Années Tubes,
jusqu’au succès phénoménal de
Qui veut gagner des millions?. Jean-
Pierre Foucault est un homme
simple et heureux qui travaille sans
se prendre au sérieux. Un voyage
nostalgique et touchant sur 40 ans
de télévision et de radio. Un regard
tendre sur l’histoire et l’évolution de
la télé d’un vrai professionnel, qui a
conscience de la chance qu’il lui est
donnée depuis plus de quarante ans
de faire ce métier sans cracher dans
la soupe (ce qui n’est pas le cas
d’autres animateurs). Un ouvrage
qui n’a pas la prétention d’être de
belle facture littéraire mais qui a au
moins le mérite d’être un témoignage sincère sans pathos, ni confessions racoleuses comme aime
l’époque. Une époque qu’il se garde
bien d’épouser tout en gardant
intact son ardeur à exercer son
métier, conscient de la transcendance de sa charge et dont devraient
prendre exemple de nombreux animateurs. " D.PARRAVANO
Jean-Pierre Foucault
Ce n'est pas mon dernier mot,
chez Albin Michel 18,50 euros.
Le bonheur est
dans… Leprest
Sûrement ne connaissez-vous pas Allain
Leprest. Moi-même, je ne le connaissais que
sommairement jusqu’à ce qu’ Hervé Vilard qui a
participé à son dernier disque et connaissant mon goût pour l’écriture,
m’exhorte à me pencher au plus près de son œuvre. Forcément, à y voir
plus près, je me suis rendu compte que l’époque était peu propice aux
poètes maudits de sa trempe, libre dans ses choix artistiques, avec des
chansons non calibrées pour les ondes radiophoniques, refusant
l'artifice des synthétiseurs au profit d’un amour colossal pour les mots
et qui lui valut d’être considèré par Claude Nougaro “d’un des plus
foudroyants auteurs de chansons” qu’il ait “entendu au ciel de la
langue française” et, plus encore, par l'académicien Jean d'Ormesson,
de “Rimbaud du 20e siècle”. Et, il y a de quoi car la puissance de la
poésie de cet auteur magnifique tonitruant à l'ombre de Léo Ferré nous
saisit littéralement, s’empare de nous. Sa voix cassée, habitée, se
fracasse contre les mots qu'il tord, pétrit, malaxe, étire, pour en extraire
la quintessence cinglante et nous la balancer en pleine face. Son verbe
est ici de velours, là de révolte. Il donne chair, sang et déraison à ses
chansons, n’ayant de cesse de vouloir en découdre avec la vie, ses
tourments, ses chausses trappes, ses miroirs aux alouettes. C’est un
orfèvre du verbe ciselé, taillé dans le vif de ses blessures indélébiles et
incandescentes. Que dis-je ? Un funambule du verbe qui travaille sans
filet, comme s'il risquait sa vie à chaque instant, prêt à basculer dans
les abysses vertigineuses de ses désordres intérieurs comme dirait
Marguerite Duras. Et pourtant, ce génie qui fait autorité et référence
dans le milieu de la chanson francophone, demeure méconnu du grand
public et condamné à quelques succès d'estime. Phare de certains
(jeunes) artistes qui reconnaissent en lui le porte-drapeau flamboyant
d'un certain réalisme poétique, Allain Leprest a su imposer un style,
comme l'imprimatur d'un diamant brut à la chanson française.
Aujourd’hui, quinze de ses amis, parmi lesquels Olivia Ruiz, Daniel
Lavoie, Jacques Higelin, Loïc Lantoine, Hervé Vilard, Enzo Enzo, ainsi
qu’Olivia Ruiz, Mon Côté Punk, Michel Fugain, Yves Jamait, Jean
Guidoni, Agnès Bilh, Jehan, Nilda Fernadez, Fantine et Sanseverino le
célèbrent dans un disque hommage : Chez Leprest. Cette première
collection de chansons, arrangées par Romain Didier, est un mélange
de réflexions, de portraits, de tableaux enchantés d'images convulsives
qui parlent de petits métiers disparus, d’enfance rudoyée, de beauté
exaltée, de justesse des émotions. Tous communient sur ce disque
dans une même ivresse du verbe et joie poétique partagée avec, en
offrande, leur inventivité et intelligence du cœur pour saluer cet homme
d'exception “brûlé par les infortunes de la vie”, cet auteur rare, de
manière chaleureuse et fraternelle. Un pur bonheur. Chez Leprest
(Tacet/L'Autre Distribution). En concert le 19 avril à
l’Européen à 20h. " Dominique PARRAVANO
C’EST NOUVEAU !
Le coup de théâtre
de Jamel Debbouze
Après avoir créé le Jamel Comedy Club, troupe qui regroupe la
génération montante du stand-up, Jamel Debbouzze ouvre son propre
théâtre, le Comedy Club, de 120 personnes. Il ne sera pas seulement
une salle de plus mais aura vocation à devenir une véritable pépinière,
ouverte et agitée, dans laquelle les talents repérés par Jamel Debbouze
et Kader Aoun pourront exercer leurs armes et peaufiner leur tchatche.
Une programmation variée aura lieu tous les jours dès 20 heures, avec
des spectacles de musique, de stand-up et des sessions ouvertes... Le
public, tout en consommant, pourra se détendre à la manière des
spectacles des chansonniers des années 50 ou des comédies d'outreAtlantique. Fabrice Eboué donne le coup d'envoi de cette nouvelle scène
avec son one-man-show Fabrice Eboué sur scène suivi par Thomas
Ngijol avec son spectacle Thomas Ngijol à block ! À 37 ans, le comique
et comédien réalise un rêve de gosse et redonne vie ainsi à l'un des plus
vieux cinémas parisiens qui a fêté son centenaire l'an dernier. On ne
peut que se féliciter de l'arrivée d'un nouveau théâtre à Paris.
" Dominique PARRAVANO
Où ? Comedy Club. 42, boulevard Bonne-Nouvelle, Paris 10e.
Réservations: 08.11.94.09.40. www.lecomedyclub.fr.
Les lundis des Nouveautés !
Pierre & fils en DVD
L’ennemi intime
Ouvrir quand les autres sont fermés, c'est l'heureuse initiative
du théâtre des Nouveautés. À l'affiche, Jean Roucas dans Ma
femme est parfaite. Existe t-elle vraiment ? La réponse est entre
ses mains, lui qui en recherche une, déçu par toutes ses
maîtresses qui ont elles-mêmes des amants. Du bon Boulevard.
Pierre, 38 ans (pierre Palmade) se demande bien qui
est cet inconnu qui vient de voler dans les rayons de
son petit supermarche de province... Même physique
dégingandé, mêmes yeux délavés, il y a comme un air
de famille. Surprise : c’est papa (Pierre Richard) !
Et, c'est parti pour 10 tableaux où le père et le fils se
racontent, se rencontrent... Irrésitible ! TF1 Vidéo.
Algérie, 1959. Dans les hautes montagnes
Kabyles, Terrien, un lieutenant idéaliste, prend
le commandement d'une section de l'armée
française. Il y rencontre le sergent Dougnac,
un militaire désabusé. Perdus dans une guerre qui
ne dit pas son nom, ils vont découvrir qu'ils n'ont
comme pire ennemi qu'eux-mêmes. M6 Vidéo.
Où ? Théâtre des Nouveautés, 24 Bd Poissonnière, Paris 9e.
Infos : www.theatredesnouveautes.com. Tel : 01.47.70.52.76.
DANS LES BACS
COMÉDIE
THÉÂTRE
LES ABÎMÉS
GUANTANAMOUR
S’il a vendu des milliers d’albums à travers le
monde dans les années 70, 80 et 90 pour le
label Epic, Mike Batt est aussi à l’origine de hits
écrits et produits pour d’autres artistes comme
Art Garfunkel, Cliff Richard, etc. Depuis
quelques années, son nom est sur toutes les
lèvres grâce aux inoubliables chansons de
Katie Melua dont il est l’auteur et le producteur. Aujourd’hui , Mike Batt
a décidé d’interpréter, sur son nouvel album “A Songwriter’s Tale“, 16
de ses plus belles créations, certaines alors écrites pour d’autres
artistes. “Ce nouvel album m’a donné la chance d’interpréter à
nouveau certaines de mes chansons les plus connues. Cela pourrait
ressembler, chez un peintre, à l’exposition rétrospective de ses œuvres,
mais en lui donnant l’occasion de pouvoir refaire ces mêmes tableaux.
J’aime ce retour à « l’exécution », confie Mike Batt. Naïve.
Yoanna, “Moi bordel !”
Yoanna est une tornade insolente et
malicieuse, armée d’une paire de rangers et
d’un piano à bretelles qui conte des histoires
d’amour et de révolte, des tranches de vie,
d’amour et de mort, de lutte et d’espoir aussi, à
mots crus, à mots dits, à mots durs, à mots
doux. Qu’elle fustige les machos maladroits
dans Toutes des salopes !, suggère la douleur de l’avortement dans
Funambule, évoque la prostitution dans Moi bordel ! (sur un texte de
l’écrivain genevois Jean Winiger), l’inceste dans Fleur ou l’anorexie
dans Ma Plume, c’est toujours avec une sensibilité à fleur de peau,
entre rires et larmes, colères et émotions. Douze chansons en couleur
et en chaleur, qui tourbillonnent de folk festif en ska exquis, de rock en
blues pas blasé. Avec des échos du Nino Rota de Fellini, des effluves
de chanson populaire du temps jadis, mais aussi du rock, du funk, du
rap et du slam. On adore ! Musicast l'autreprod.
Louisy Joseph,“La saison des amours ”
On se souvient de Lydy la battante, ex-membre
du quintet L5 qui chantait qu’elle voulait
changer d’air, et elle s’est prise au mot en
faisant carrière solo et en retrouvant son
patronyme Louisy Joseph. Elle plonge ainsi
avec délices dans un univers soul à
consonances reggae. “Récupérer mon nom,
c’est ma plus grande fierté. Je n’aurais pas engagé le reste de ma
famille si je n’avais pas enfin chanté ma musique, celle qui me
correspond” explique-t-elle. Warner Music.
Larry Garner,“Here Today Gone Tomorrow”
Suite à un grave problème cardiaque, Larry
Garner a subi, il y a quelques temps, un triple
pontage qui l’a tenu éloigné des studios
d’enregistrement. Après six années de silence,
le voici donc revenu avec ce nouvel opus
baptisé Here Today Gone Tomorrow qui nous
rappelle la très relative impermanence de
notre existence terrestre. Mais, tout ceci n’a
pas fait perdre à Larry Garner son humour, son ironie et sa
nonchalance louisianaise. Outre sa rythmique habituelle, il a invité de
nombreux musiciens à venir célébrer cette reprise de contact avec le
studio : Stanley “Buckwheat Zydeco” Dural à l’accordéon, Rudolf
Richard (guitariste swamp et bayou), Oscar “Harpo” Davis (à
l’harmonica) ainsi que le légendaire pianiste Henry Gray. Un opus de
belle facture dédié à tous ses amis disparus. DixieFrog/ harmonia
Mundi distribution. www. bluesweb.com
Tom Principato, “Raisin The Roof !”
Tom Principato est considéré comme l’un
des maîtres de la guitare électrique bluesy.
Pour ce nouvel album, Tom Principato a été
rejoint par Tommy Lepson, qui apporte le
soutien de son orgue Hammond B3 et par
quelques autres invités qui viennent
enrichir la texture de l’ensemble. Raising
The Roof ! propose neuf titres dont six originaux qui font preuve de
l’étendue des influences de Tom, qui vont du blues au jazz en
passant par le rock, le funk, le reggae et les rythmes de la Nouvelle
Orleans. Les trois “covers” choisis pour l’album sont 8 Counts for
Rita, un titre jazzy de Jimmy Smith, le Lies de J.J. Cale et le
célèbre classic du R & B Fish Fry, de Louis Jordan, auquel il
apporte des épices funky et jamaïcaines. DixieFrog/ harmonia
Mundi distribution. www. bluesweb.com.
Ne jamais oublier… Rien ne vaut la vie !
Ici, la poésie transcende la réalité.
Nous sommes sur l’île de Cuba,
lieu secret sans droit ni loi, en zone
interdite. Deux hommes sont dans
une cage grillagée. Un face à face
en huis clos, entre un G.I et un
prisonnier, membre présumé
d’Al Qaïda. Tout les oppose…
Cependant, une semblable désespérance et une commune révolte
contre leur destin va rapprocher
ces deux hommes… Malgré les
idées reçues et les haines installées, une révolte commune contre
leur destin va rapprocher les deux
hommes… Très bonne interprétation de Damien Rémy et Guillaume
Lanson, forte et émouvante. Deux
comédiens qui ne laissent pas les
spectateurs indifférents et ce pour
ne pas oublier un certain 11 septembre ! Bernard MONCEL
Plus fort que l’amour, plus drôle
que l’humour, c’est la vie, tout simplement… Quatre jeunes déjà abîmés par les armes de l’amour
(Epinart, Rachel, Caprice et Truck)
se découvrent. Livrés à eux-mêmes
entre l’absurde et la réalité, le
comique et la tragédie, leurs sentiments mêlés, tendres, violents et
agressifs leur font espérer un rêve
commun : le partage du bonheur !
Les problèmes soulevés sont
accompagnés d'une écriture
comique et poétique propre à
Michaël Cohen qui signe cette
comédie bien jouée et dont la marraine n’est autre que Marthe
Mercadier et avec le soutien du restaurateur Marc Mitonne.
B. MONCEL
OÙ ? Vingtième Théâtre
7 Rue des Platrières Paris20e.
M°Ménilmontant.
QUAND ? Jusqu’au 27 avril
Résa : 01.43.66.01.13.
ERIC BOUVRON DANS AFRIKA !
OPEN BED
Monologue Nord-Sud
Chassés-croisés
amoureux
En dépit des rumeurs qui circulent,
cette pièce ne s’arrête pas. Mieux,
elle se prolonge jusqu’à fin juin…
L’histoire : deux jeunes couples
tournent autour d’un lit pendant
1h30 de rires, d’amour, de chansons et de sexe avant de comprendre que leur amitié est encore
plus partagée qu’ils ne l’imaginaient. Les comédiens sont parfaits, à commencer par Elisa Tovati
et Benoît Petitjean. La mise en
scène que signe Charlotte de
Turckheim est bien calibrée, lumineuse au sens propre, jouant de
tous les accessoires d’un décor
judicieusement conçu. Elle met en
relief l’énergie communicative de
ces six comédiens qui défendent ce
texte drôle qu’a adapté Ruquier et
qui joue habilement sur l’ambiguïté
sexuelle ! B. MONCEL
OÙ ? Les Déchargeurs
3 Rue des Déchargeurs
Paris1er. M°Chatelet
QUAND ? Du mardi au samedi
21H45. Résa : 0892.70.12.28.
Mis en scène par Sophie Forte, le
spectacle Afrika ! est délirant.
Seul en scène, Eric Bouvron,
comme son nom ne l'indique
pas, est africain: “Chocolat...
Blanc...”, dit-il pour souligner
comiquement l'évidence de sa
couleur de peau à l'entame de
son spectacle qui mérite le
détour, si vous voulez une soirée
de détente tout en finesse et en
simplicité. Il évoque le choc des
cultures Nord-Sud au cours
d’une singulière «conférence sur
l'Afrique», déclinant un véritable
zoo humain dans lequel il animalise les humains et “anthropomorphise” les bêtes.
Le voici qui évoque de manière
complètement spectaculaire et
réjouissante, la pensée, la nature,
la faune, la médecine ( celle des
sorciers), les danses locales africaines !. Une drôle de conférence
didactique et flamboyante sur
l’Afrique du Sud…
OÙ ? Bouffes Parisiens
4 Rue Monsigny Paris 2e.
M°Quatre Septembre
QUAND ? Du mardi au samedi
21H. Résa : 01.42.96.92.42.
OÙ ? Trévise 14 Rue Trévise
Paris 9e. M°Gds-Boulevards
QUAND ? Les lundis à 20H.
Résa : 01.45.23.35.45.
Site : www.theatre-trevise.com
C’est très drôle, bien écrit,
convaincant, bien vu et formidablement restitué. On ne s’ennuie
pas ! À ne pas manquer.
B. MONCEL
SÉRIE TÉLÉVISÉE
LINE RENAUD
Ce rôle m’a habité !
Après avoir fait rire déjà plus de 17 millions de
spectateurs dans Bienvenue chez les Ch’tis,
Line Renaud est une nouvelle fois sur la route
du succès avec Le Silence de l’Epervier, une série
télévision d’exception diffusée sur France 2
à partir du 18 avril.
Line, peux-tu nous présenter
Le Silence de l’Epervier ?
C’est une saga familiale télévisuelle.
Le destin croisé de deux familles de
la bourgeoisie bordelaise les Vivier
Lefort de mon côté et les Carsac de
l’autre. Deux familles très liées
puisque mon père avait monté avec
le jeune Antoine Carsac (Michael
Lonsdale) un journal pendant la résistance appelé l’Epervier. De nos jours,
le journal est devenu Grand Ouest,
dirigé par ma sœur qui va mourir
dans un accident d’avion aux circonstances troubles… Les Carsac eux
sont toujours dans la politique puisqu’Antoine est sénateur et son fils
Eric est en pleine campagne
électorale pour la députation.
C’est donc après la mort de ta sœur
que tu reprends le journal ?
Oui, j’ai été journaliste auparavant
mais cela fait plus de trente ans
que j’ai tourné la page après avoir
perdu un enfant et mon mari…
C’est dans les Vignes du bordelais
que je suis heureuse et que j’ai
retrouvé le bonheur. Je reviens donc
dans l’univers si particulier de cette
© FRANCE 2 - LAURENT DENIS
Mike Batt, “A Songwriter’s Tale”
famille, de la politique, des intérêts
des uns et des autres… Je vais
découvrir en même temps que les
spectateurs des vérités terribles qui
font mal et l’on va voir comment je
vais me sortir de tout cela.
Tu te reconnais dans le personnage
de Margot ?
Ah oui ! J’étais habitée, son histoire
est devenue la mienne. Ce n’est pas
un rôle de composition car si j’avais
été elle, j’aurais fait la même chose !
C’est un rôle magnifique ! Et, avec le
format de huit épisodes, l’intrigue à
le temps de s’installer et de germer
car je vis plusieurs drames à la fois,
c’est passionnant ! Le tournage a eu
lieu dans la région bordelaise, là où
l’aventure des Fugueuses avait
démarré et je prenais
l’avion de temps en
temps pour Dunkerque
pour aller tourner
dans les “Ch’tis”!
RETROUVEZ TOUTES LES INTERVIEWS
DE TONY GOMEZ SUR SON BLOG
www.tonygomez.com
Béatrice Ardisson
fait swinguer Ben & Jerry’s
PLANS
DE TABLE
À l’occasion de la journée internationale de la glace gratuite,
le plus groovy des glaciers s’associe à Béatrice Ardisson qui
a sélectionné des morceaux de musiques les plus gourmands
et givrés ! Pour la soirée Open glaces gratuites, elle sera aux
platines de la Scala à Paris. Le 29 avril, La Scala, 188 bis rue
de Rivoli, 1e. Morceaux à télécharger sur woody-tunes.com.
Hippo lance son Tour de
France des races à viande
Hippo propose de découvrir 7 variétés exceptionnelles de viande
dans ses restaurants : Salers, Limousine, Charolaise, Gasconne,
Rouge des Prés, Aubrac, Blonde d’Aquitaine. Tous les 15 jours,
chaque restaurant mettra l'une d'entre elles à l'honneur, à travers
une proposition de 4 morceaux. Pour former son palais
et se régaler. Jusqu’au 23 avril. www.hippopotamus.fr.
PUBLI-INFOS
LES CONSEILS
POUR BIEN SE NOURRIR
Qu’est ce qu’un
produit bio ?
C’est un produit d’origine agricole qui ne contient pas d’élément
chimique de synthèse.
Contrairement à une idée assez répandue, l’agriculture biologique n’est pas une agriculture simplifiée ou simpliste. Au
contraire, elle emploie des méthodes de travail très élaborées et
diversifiées, fondées sur le recyclage des matières organiques
naturelles et sur la rotation des cultures. Celles-ci visent à
respecter l’équilibre des organismes vivants qui peuplent le sol
(bactéries, vers de terre, etc.).
Le label agriculture
biologique
Le mot «bio» est un label défini par le ministère de l’agriculture
français puis par la communauté européenne. Il signifie que les
produits que nous mangeons ou utilisons ne contiennent aucun
élément chimique de synthèse fabriqué par l’homme. Les
produits bio sont cultivés, fabriqués de manière naturelle ;
l’intervention de l’homme est une collaboration avec la nature
dans la combinaison des éléments de celle-ci (engrais vert - rotations - plantes compagnes - ennemis naturels des parasites - ...).
Pour plus d’informations :
www.mangerbouger.fr
NOTRE SÉLECTION D’ÉPICERIES FINES
Fines
gourmandises
Les épiceries fines sont de savoureux temples
où chacun déniche des produits qui seront source
d’inspiration pour une future recette à concocter
à la maison. Impossible de résister à l’appel
de ces étagères où se dresse le meilleur
des terroirs d’ici et d’ailleurs.
" Philippe CHARLES
DA ROSA
FUXIA
La signature de cette épicerie-cantine est sans équivoque “tout ce qui
est dégusté peut s’acheter”. Comment pourrait-il en être autrement
quand on a goûté sur place la sélection de jambons espagnols, italiens
ou plus surprenant portugais. On
complète avec des huiles, des
vinaigres, des sardines de Galice,
des riz italiens et des pastéis de
Nata, de petits flans crémeux à la
pâte feuilletée ; une spécialité portugaise à manger un genou en terre.
62, rue de Seine. 6e.
Tél. : 01 40 51 00 09.
M° Mabillon.
Un air frais d’Italie souffle sur le boulevard Haussmann depuis que Fuxia,
le 9e du nom, s’est installé au
deuxième étage du Printemps de la
Maison. Dans un espace entièrement dédié aux arts de la table, Fuxia
nous guide vers le meilleur de la
botte qu’il présente sous forme de
produits frais à emporter ou de produits d’épicerie fine. Si le vinaigre
balsamique est un grand classique
de la maison, le blanc est plus rare.
Ajoutez à cela une large gamme de
riz, des pâtes artisanales, des produits à base de truffe, des sauces
tomates, des charcuteries et les
incontournables huiles d’olive.
2e étage du Printemps de la
Maison. 64, bd Haussmann. 9e.
Tél. : 01 42 82 50 00.
M° Havre Caumartin.
GRANTERROIRS
Si la maison est connue pour sa
table d’hôtes très prisée à l’heure du
déjeuner, la partie épicerie n’a rien à
lui envier. Les étagères regorgent de
spécialités locales dénichées par
Jean-François qui aime à préciser
que chez lui on ne trouve pas tout
mais tout ce que l’on y trouve est
bon à commencer par les miels du
Sud-Ouest, la charcuterie de l’Aubrac, le vinaigre aux framboises du
Limousin, les huiles d’olives de Provence, les biscuits à la lavande sans
oublier une sélection de vins en
direct des domaines.
30, rue de Miromesnil. 8e.
Tél. : 01 47 42 18 18.
M° Miromesnil.
27, rue Carnot. Levallois-Perret
(92). Tél. : 01 41 34 39 70.
M° Louise Michel.
LE RENDEZ-VOUS DES TROPHÉES DE LA MAISON 2008
Da Rosa, dans le 6e arrondissement
LA PETITE CHALOUPE
Pour les amateurs des produits de
la mer, cette boutique ouverte il y a
quelques mois est un petit paradis
iodé. À son bord, Alain Boutin qui
sélectionne majoritairement des
produits estampillés made in Bretagne comme la soupe de poissons
de la Belle-Iloise, les filets de thon
Germon à l’huile d’olive, les sardines les Mouettes d’Arvor, le caviar
d’artichauts de la Quiberonnaise
mais aussi le tartare aux algues, les
sels de Guérande, les rillettes de
maquereaux. Une fois les produits
salés bien calés dans le fond du
panier, on les recouvre de crème de
salidou, de niniches, de galettes fines
ou épais-ses et d’une boîte de caramels mous.
7, boulevard de Port-Royal. 13e.
Tél. : 01 47 07 69 59.
M° Les Gobelins.
COMERÇ7
À la fois épicerie, bar, traiteur et restaurant, cette épicerie comptoir
réunit le meilleur des produits italiens, espagnols et français. Si cer-
tains aiment l’endroit pour l’happy
hour avec moult tapas et antipasti,
d’autres l’apprécient pour la large
gamme des produits proposés.
Parmi nos préférés, le boudin noir
de Christian Parra à faire poêler pour
qu’il soit juste croustillant, les sardines millésimées, le jambon italien
culatello di Zibello affiné entre onze
et dix-huit mois et le Pata Negra de
la province de Salamanque.
7, rue Bayen. 17e.
Tél. : 01 47 66 12 71. M° Ternes.
SAPIDUS
Tout petit ce point de vente lové
dans une minuscule rue du 17e
arrondissement mais quelle
diversité de produits ! Franck
Guignochau
travaille en
direct avec
des producteurs qui lui
concoctent des
recettes testées et
approuvées par le
maître de maison.
On craque pour la
Sélectionnés, testés et approuvés par des consommateurs.
Les produits de la semaine : Découvrez une sélection de produits ayant obtenu un Trophée de la Maison 2008.
Ce sont des produits aux qualités testées et approuvées par des consom’acteurs.
Peinture et environnement
Rebouche trous malin !
Amsterlak Satinée à l’eau - Théodore Décoration est une laque Glycéro à l’eau. Respectueuse
de l’environnement et très facile d’application, elle
permet d’obtenir un rendu impeccable, à l’intérieur comme à l’extérieur. 42 teintes disponibles.
Jig-A-Patch est un "kit" de rebouchage
en aérosol très pratique, incluant l'enduit,
la spatule et le bloc de ponçage. Il permet
de reboucher d'une manière simple et rapide
les fissures, les traces de clous ou de punaises dans les murs. C'est le produit idéal pour
les finitions avant de repeindre.
L’alternative au tout uni ou au tout effet !
Cotton, Accent et Brush d’Alpina est une
gamme de peintures à effets ludiques et faciles
à mettre en œuvre en choisissant parmi 5 univers de couleurs. C’est simple : après avoir
appliqué votre peinture, ajoutez sur vos murs
une touche d’effet poudré, nuancé ou brossé
et créez des nuances à volonté. La petite
touche créative en plus pour faire la différence !
Peinture souple
Flex Murs et Plafonds Corona
est une peinture monocouche
idéale pour peindre les murs et
les plafonds neufs ou anciens.
Grâce à sa formulation particulièrement élastique, elle permet
de couvrir les microfissures
ainsi que de prévenir leur réapparition. Souple, onctueuse et
anti-goutte, elle est agréable et
facile à mettre en œuvre.
Déco murale
Stickers Décopoche est une gamme
de décoration murale simple à poser.
La diversité des styles et des tailles
permet de créer un décor final au gré de
ses envies. Incluse dans le pack,
une marouflette permettant au motif
d’adhérer au mur en un clin d’œil !
Devenez juré
des Trophées de la Maison
Inscrivez-vous :
Monadia - BP 6056
78176 Saint-Germain-en-Laye
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Ce rendez-vous exclusif
ParuVendu est le vôtre.
La cuisine de nos maires
Pierre Rival raconte...
André Santini, Marie-Louise Fort, Noël Mamère, qu’ils
soient de Montauban, de Marseille, de Vesoul, de droite
ou de gauche... 12 maires de France témoignent de leur
quotidien d’élus et nous dévoilent leurs recettes préférées.
uisine du terroir, dîners de fête, recettes tendance, pas
moins de 36 recettes traditionnelles composent cet
ouvrage politiquement gourmand ! Teymour éditions,
19€ - www.lacuisinedenosmaires.com.
Les lecteurs de Paru Vendu qui aiment le Coup
de Cœur de Pierre Rival, retrouveront avec plaisir
notre chroniqueur gastronomique sur son blog
Alimentation Générale où il raconte ses voyages,
ses dégustations et ses aventures culinaires.
Une manière de prolonger le dialogue
avec ce grand gourmand devant l’éternel.
http://blog.alimentationgenerale.fr/
LA FERME DE LEVALLOIS
y a encore quelques années, à cette
adresse, les créatifs du groupe Havas
p anchaient sur les stratégies publicitaires des grandes marques. S’ils
venaient à repasser par cette rue, ils
ne reconnaîtraient pas leur ancien
lieu de réflexion aujourd’hui transformé en une immense épicerie où
les fruits et légumes sont rois. Ça
tombe bien, ces mêmes créatifs
nous ont récemment expliqué qu’il
fallait en manger cinq par jour. Outre
ces 200 variétés de fruits et légumes,
La Ferme propose une sélection pour
produits venus de Sicile, de Scandinavie, d’Amérique du Sud. La cave à
vins riche de plus de 500 références
est une raison supplémentaire de
venir ici ainsi que l’espace traiteur où
se côtoient poissons fumés, caviar,
fromages et produits fermiers.
84, rue de Villiers.
Levallois-Perret (92). 18e.
Tél. : 01 41 05 46 52.
M° Anatole France.
Absente tout l’hiver, la tomate revient au printemps !
La marque Savéol, depuis longtemps au service du
développement durable, a imaginé des emballages
plus écologiques, plus légers, à base de fibres de
bambou ou de plastique obtenu à partir de végétaux.
Tomates Savéol, En GMS, rayon fruits et légumes.
LE COUP DE CŒUR DE PIERRE RIVAL
© ERIC LAIGNEL
barigoule d’artichauts aux cèpes, la
crème d’asperges, la moutarde au
Génépi, la sardinade à étaler sur un
bon pain de campagne. On en profite
pour découvrir les morilles en
poudre, les grains de pavot, le délic eux chutney poire, citron et curry,
le confit de thé d’Aubrac et la confiture de pamplemousse au thé vert.
8, rue de Bizerte. 17e.
Tél. : 01 55 06 09 55.
M° Rome ou Place de Clichy.
Tomates Savéol,
plaisir simple et naturel
RESTAURANT
Le Jules Verne
Des rampes de nébulisation pour
garantir la fraîcheur des produits
LA RECETTE DE LA SEMAINE
Compote de pommes et oranges bio
Avant comme après la naissance, les bébés sont sensibles aux effets néfastes des pesticides,
des additifs chimiques et des organismes génétiquement modifiés présents dans leur alimentation.
Apprenez à éviter ces substances dangereuses, notamment en déchiffrant les listes d’ingrédients
sur les emballages et en leur composant des recettes à bases de légumes Bio :
Difficulté : Facile
Temps de cuisson : 30 mn
Préparation :
Peler et épépiner les pommes, puis les couper en dés.
Ingrédients :
- 750 g de fruits Bio, à répartir selon votre goût
(mettre plus de pommes que d'oranges pour une
compote peu acide)
Eplucher les oranges et couper les quartiers en petits morceaux.
Mettre les fruits coupés dans une casserole avec le sucre et une demi
cuillère à café de jus de citron.
- 4.5 cuillières à soupe de sucre
Laissez cuire à feu moyen environ 20-30 minutes, en prenant soin de
remuer fréquemment pour ne pas que les fruits accrochent !
- Citron Bio
Une fois cuit, mixez le tout pour une compote lisse.
S’il y a un endroit idéal pour fêter
un anniversaire de mariage, une
réussite professionnelle, le passage d’un examen, c’est bien la
Tour Eiffel, cette cousine de
tous les Parisiens dont on dit
que Gustave l’a construite en
forme de A pour rappeler le
grand amour déçu de sa jeunesse, une certaine Adèle. Quel cadeau ! Vous en ferez un
tout aussi apprécié en invitant la personne de
votre choix à déjeuner au Jules Verne, le restaurant du 2ème étage. D’abord, il y a la vue.
Ah ! La vue... Je vous passe les points d’exclamation. Mais depuis qu’Alain Ducasse a
repris l’établissement, il y a plein d’autres
raisons d’emprunter l’ascenseur du pilier
sud. Le décor rénové et cosy bien sûr. Mais
surtout, ne soyons pas hypocrite, une cuisine
que le Chef, comme l’appellent ses équipes, a
voulu au sommet. Et “parisienne” également.
Vous vous demandez, qu’est-ce que c’est que
cela, une cuisine parisienne ? Et bien, c’est la
somme du meilleur de toutes les cuisines de
nos provinces. Les meilleures langoustines,
les meilleures volailles de Bresse, les
meilleurs filets de Saint Pierre, apprêtés
avec un soin exquis car, c’est bien connu, les
Parisiens sont fine gueule. Pour mon appétit
solide, une garniture de vol au vent mijotée
avec des œufs mollets, des crêtes de coq et
des asperges vertes de Provence – mais sans
la pâte feuilletée – m’a paru un bon tremplin
pour aller planer ensuite au-dessus d’un
suprême de Bresse fricassé aux écrevisses.
Savarin à l’Armagnac de mon choix pour finir
et une exquise bouteille de Coteaux du Jura
du Domaine de l’Étoile... L’addition, me direzvous, a dû atteindre des sommets. Eh bien,
au menu déjeuner, pour, vin compris j’insiste,
110 euros par personne, la vue en sus et un
service comme dans les palaces, moi je dis
que ça les vaut...
" Pierre RIVAL
Le Jules Verne, Pilier Sud, Avenue Gustave Eiffel,
Paris 7e. Tél. : 01 45 55 61 44
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DU MARDI 15 AU SAMEDI 19 AVRIL 2008
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Par Vincent Perrot
COFFRET DVD
Ha, les gosses !
Voici un coffret permettant de découvrir deux grands films
inédits en dvd, d’un cinéaste italien majeur, La Luna et
La Tragédie d’un homme ridicule constituent un passage dans
la carrière sulfureuse du réalisateur du Dernier tango à Paris.
Bernardo Bertolucci, cinéaste provocateur et novateur, était l’un des
rares à alterner d’ambitieuses superproductions avec des films intimistes. Ces deux œuvres réalisées consécutivement, sont très
symptomatiques d’un quadragénaire en pleine réflexion existentielle, abordant comme parabole les difficultés des relations
parents/enfants, dans une Italie en crise. Tout juste sorti de sa
titanesque saga italienne, 1900 avec De Niro, Depardieu et Burt
Lancaster, l’Œdipe agité de Bertolucci le dirigea vers une remise en
question personnelle à travers La Luna. Tourné sur les lieux mêmes
de son enfance à Parme, il met en scène une soprano d’opéra
renommée revenant s’installer en Italie. Accompagnée de son fils de
15 ans, elle réalise qu’elle ignore tout de cet adolescent sacrifié à
son travail, sombrant dans la drogue. Symbole d’un appel au
secours sans écho. Présent depuis toujours dans l’œuvre de Bertolucci, l’univers de la psychanalyse
est abondamment illustré ici par
des scènes très Freudiennes, de
nombreux miroirs dans le champ
et de multiples allusions autobiographiques. “Aux grands maux,
les grands remèdes”, pour le réalisateur qui suivait une analyse
durant le tournage… Non sans
difficultés, et ponctué par une
relation incestueuse, une mère et
son fils finiront par se retrouver
pour peut-être commencer à se
comprendre…
Sorti deux ans plus tard, La Tragédie d’un homme ridicule – Prix
d’interprétation à Cannes pour Ugo Tognazzi – s’intéresse cette fois
à l’incompréhension du père. Petit chef d’entreprise, Tognazzi
observe un paysage aux jumelles et assiste au rapt de son fils.
Devant cette absence insupportable, Tognazzi réalise le canyon qui
le sépare de son garçon, se demandant même si le fiston ne lui
aurait pas offert les jumelles, pour mieux le faire assister à un enlèvement qu’il aurait organisé sur sa propre personne. Pas de drogue
cette fois mais la déclinaison d’un nouvel appel au secours. C’est la
fin du cycle italien de Bertolucci, partant pour les Etats-Unis tourner… Le dernier empereur.
Deux films douloureux issus d’une profonde réflexion personnelle,
emprunts de culture opératique, de politique, de névroses... Deux
“interviews confessions” du cinéaste apportent aujourd’hui, les clés
qui manquaient à l’époque aux spectateurs parfois déroutés par ces
deux films importants.
La Luna et La Tragédie d’un homme ridicule dans un Coffret
Bertolucci (Editions Opening)
SHINE A LIGHT - SORTIE LE 16 AVRIL
Rolling Scorsese
Imaginez l’affiche : les géants du rock filmés par le géant du cinéma.
Quand le rêve rejoint la réalité pour le prix d’un ticket de cinéma. " O. BEDDOE
artin Scorsese réalise
son rêve de toujours :
filmer les Rolling Stones,
le groupe qui incarne le rock’n
roll à lui tout seul. Le gang qui
a escorté toute son œuvre. De la
préparation à la performance,
entrecoupé d’images backstage
et d’archives, 16 caméras
captent l’énergie des Stones lors
de leur concert au Beacon
Theatre à New York.
M
Martin Scorsese est immense. Il
est non seulement l’un des plus
grands réalisateurs de l’histoire
mais c’est aussi un homme qui
aime le cinéma des autres (ce qui
n’est pas toujours le cas des réalisateurs, vous pouvez me croire) au
point de réaliser des documentaires sur l’histoire du cinéma amé-
© 2008 BY WPC PIECEMEAL, INC. - PHOTO : KEVIN MAZUR
COUP DE CŒUR
© 2008 BY BRIGITTE LACOMBE - ALL RIGHTS RESERVED
À L’AFFICHE
ricain ou italien et de diriger The
Film Foundation pour la sauvegarde et la préservation des films
(l’équivalent de notre Centre National des Archives de la Cinémathèque Française créée par Henri
Langlois). Il aime aussi la musique
qui est le centre névralgique de son
cinéma, il l’aime au point dans faire
aussi des documentaires comme
sur le groupe The Band avec The
last waltz (1978), Bob Dylan avec
No direction home (2005) et Du
Mali au Mississippi (2004), extrait
de la série de sept films sur le
blues qu’il a produite.
Plus encore que la musique, les
Rolling Stones sont récurrents dans
l’œuvre du cinéaste. Ecoutez donc :
Jumpin’ Jack Flash et Tell me dans
Mean Streets, Let it loose dans Les
Infiltrés, Monkey Man, Memo
from Turner dans Les affranchis,
Gimme Shelter qui figure dans
trois films du cinéaste : Les
affranchis, Les infiltrés et Casino.
Ce dernier étant un véritable Juke
Box des Stones avec pas moins
de cinq titres : Long long while, (I
can’t get no) Satisfaction, Heart of
stone, Sweet Virginia, Can’t you
hear me knocking.
Il était grand temps pour ces
artistes de se retrouver sur un projet commun. Martin Scorsese propose au groupe de les filmer sur
une période de deux jours au Beacon Theatre de New-York, le 29
octobre et 1er novembre 2006. Le
réalisateur ne lésine pas sur les
moyens puisqu’il installe un dispositif de 16 caméras avec derrière
chacune d’elle un cadreur à faire
pâlir d’envie n’importe quel réalisateur au monde : John Toll le
directeur de la photo oscarisé de
Légendes d’automne, Braveheart et
La ligne rouge + Elen Kuras qui a
éclairé Eternal sunshine of the
spotless mind de Michel Gondry et
le Neil Young : Heart of gold de
Jonathan Demme + Robert Elswitt
qui est, excusez du peu, le directeur de la photo de tous les films
de notre chouchou Paul Thomas
Anderson, etc… Tous ces artistes
de la lumière sont placés sous la
houlette de Robert Richardson qui
Un film de Martin Scorsese
Avec Mick Jagger, Keith
Richards, Charlie Watts,
Ronnie Woods + Christina
Aguilera, Buddy Guy et
Jack White III en guests
Durée : 2h02
a travaillé sur 12 films de Oliver
Stone ainsi que sur Kill Bill 1&2 de
Quentin Tarantino et surtout sur
Casino et Aviator de Scorsese.
Mike Jagger dira qu’il y avait dans la
salle plus de caméras que de guitares ! Il est vrai que le dispositif de
Scorsese devait être assez effrayant
pour les spectateurs mais, finalement et de manière absolument
égoïste, tant mieux pour nous ! Car
le show est là et c’est un non fan
des Rolling Stones qui vous parle.
C’est, en ce qui me concerne, une
véritable redécouverte. On est très
loin des concerts dans les stades et
de la musique guimauve-FM du
groupe. Ils sont incroyablement en
forme, c’est du rock sans esbroufe,
sans machinerie absurde, dans un
décor baroque qui leur sied bien.
Keith Richards et Ronnie Wood propulse un son qui éclaire comme
jamais le lien avec la source blues
de leur œuvre.
Martin Scorsese exagère un peu au
début du film sur l’aspect stars-sales
gosses que sont certainement les
Stones, il faut dire qu’ils ont une
réputation à tenir ; Il n’empêche qu’a
l’image, les géants du rock, Mike
Jagger en particulier, s’amusent à
traiter le géant du cinéma comme un
vulgaire pousse-boutons ! C’est
drôle car ce n’est évidemment
qu’une apparence. Let’s rock !
Pansement spécial cors
SPORT
& FORME
À VOTRE AGENDA !
LE 21 MAI
Montrez vos pieds !
Les podologues qui s'engagent ! L’Union Française pour la Santé du
Pied (UFSP) organise le
21 mai prochain, dans le
cadre du “Mois mondial
de la santé du pied”, la
6ème édition de la Journée nationale de prévention et de dépistage.
Un Français sur 5 souffre de maux de pieds qui nécessitent
impérativement la consultation d’un podologue. C’est pourquoi les podologues ont décidé de se mobiliser et de
mener chaque année une campagne nationale de prévention et de dépistage des affections du pied. Ils ont créé
pour cela l’UFSP qui regroupe les praticiens, les instituts de
formation, les sociétés savantes et les fournisseurs de la
podologie. La liste complète des sites de consultation gratuite sera publiée sur www.sante-du-pied.org.
OÙ ? Pour la liste des centres de consultation gratuits,
rendez-vous sur www.sante-du-pied.org.
QUAND ? 6e édition de la journée nationale de dépistage
pour la santé du pied le 21 mai.
Compeed vous aide à éliminer les cors et créée
un pansement avec un creux au milieu pour les
emboiter et les protéger. Le plus : il est presque
invisible et reste en place jusqu’à trois jours grâce
à sa perméabilité à la vapeur d’eau et son imperméabilité à l’eau. Soulage immédiatement la douleur
et favorise la cicatrisation. Pansements Compeed
Cors, 5,50 €/boite de 10. Existe en 2 formats.
AMPOULES, CORS
En finir avec les
bobos des pieds
Après un marathon mais aussi au quotidien…
comment traiter les ampoules et les cors,
et surtout comment les éviter ? " Christine VILNET
Pas étonnants ces petits bobos car
“nous sommes tous anatomiquement différents et nous devons
entrer nos pieds dans les mêmes
chaussures”, explique Laurence
Baraut, présidente de l’Association
nationale des podologues du sport.
Elle nous dit pourquoi il faut se soigner : “Si on ne traite pas ou mal et
qu’on continue à marcher malgré
la douleur, on compense en penchant le pied du côté où l’on n’a
pas mal, on modifie sa position, on
risque un désordre articulaire voire
à terme une tendinite”.
BIEN SOIGNER
UNE AMPOULE
PREMIERS STADES. Au début, on
constate une rougeur due au frottement. Après, survient la douleur et
l’ampoule. Une cloque est apparue à
cause d’un décollement entre les
deux couches superficielles de la
peau : le derme et l’épiderme. À l’intérieur de cette cloque, il y a un
liquide séreux incolore, la lymphe.
FAUT-IL PERCER ? On le faisait
autrefois avec une aiguille et un fil
qui permettait de faire sortir complètement le liquide car il a tendance à se reformer. Mais Laurence
Baraut le déconseille : “C’est la porte
ouverte aux infections”.
QUE FAUT-IL FAIRE ? Bien désinfecter et mettre un pansement. Ou
mieux, un pansement spécifique qui
désinfecte, assèche la cloque et protège. Et si c’est plus grave. Si rien
n’est fait, les podologues parlent
d’un troisième stade : l’épiderme
est arraché et le derme est atteint. Il
faut désinfecter et consulter.
Christine Arron
ambassadrice pour Urgo
Urgo lance une nouvelle gamme anti-ampoule et son
ambassadrice n'est autre que la championne du monde
du 4x100 mètres, Christine Arron. La marque a choisi
d'innover en proposant deux types de pansements :
des pansements à utiliser dans un cadre sportif,
les autres pour la ville. En pharmacies, 5,95€.
POURQUOI A-T-ON DES AMPOULES ? À cause des frottements
ou des pressions répétées contre une
chose dure (l’arrière de chaussures
mal adaptées, qu’elles soient trop
grandes ou trop petites). Des chaussettes en synthétiques. De températures extrêmes pour les sportifs et
des sols instables pour les coureurs.
LES CAUSES ? La forme de la
chaussure, la morphologie du pied
sont en cause. Suite à des frottements répétés, des couches de
peau s’amoncellent à cet endroit.
Des cellules mortes durcissent et
forment un cône avec au centre
une pointe qui comprime l’os et
crée cette douleur stridente.
COMMENT LES ÉVITER ? Porter
des chaussettes en coton. Pour les
sportifs, mettre éventuellement
deux paires. Utiliser toujours ses
chaussures neuves à petites doses
pour les faire à son pied progressivement. Avoir les pieds le plus possible au sec.
EN PRÉVENTION. Geneviève Girard,
podologue, conseille de prendre
un bain de pied tiède pour apaiser
l’inflammation. Elle recommande
“de protéger l’orteil avec un pansement spécifique, une feutrine
adhésive qui isole l’orteil de la
chaussure”. Pour les cas sérieux,
mieux vaut consulter un podologue, seul à pouvoir l’enlever. “Il
peut aussi réaliser une protection
en élastomère de silicone faite sur
mesure”.
ASTUCE DES SPORTIFS ET DES
RANDONNEURS ? Le tannage du
pied ! Ils durcissent leur peau pour
la rendre plus épaisse avec une préparation à l’acide picrique ou l’acide
citrique (préparation en pharmacie).
Et ils appliquent une crème très
hydratante à base de beurre de
karité, de vitamine A (par exemple
crème Nok, Akiléïne) pour nourrir
l’épiderme, le rendre plus souple.
ÉVITER LES CORS
C’EST QUOI ? Un amoncellement
de peau douloureux placé devant,
derrière ou sur le côté des
orteils, mais plus souvent sur le
cinquième, le plus exposé à la pression de la chaussure.
QUELLES CHAUSSURES ? Dans
tous les cas, préférer des chaussures en cuir souple (pas de coutures face au cor). Eviter les vernis
trop raides et les ballerines qui ne
tiennent pas aux pieds et lui font
prendre des positions d’orteils
crispés.
Pour tous !
Pensez à hydrater vos pieds
quotidiennement.
Évasion en France
WEEK-END À ROME
LES BONS PLANS DU ROUTARD
Tous les deux
sans personne...
CETTE SEMAINE
Fès, cité impériale
Au long de ses douze siècles d’histoire, Fès a su conserver
intactes les richesses léguées par les dynasties qui s’y sont succédé. Fès, ville mémoire, cité impériale, héritière de la culture
andalouse et berceau de l’ex-Empire chérifien, est une ville
aussi fascinante que mystérieuse. Elle a su maintenir ses traditions avec son université (l’une des plus anciennes du monde),
son artisanat et ses petits métiers, tout en devenant une cité
moderne active. Il faut voir le labyrinthe de sa médina pratiquement inchangée depuis le Moyen Âge. La capitale des Idrissides reste l’une des plus belles villes cosmopolites de l’Islam.
Halte au stress ! Vous voulez vous relâcher,
vous ressourcer, vous relaxer, décompresser ?
C’est ce que vous propose ce petit guide truffé
d’adresses en tous genres : parcs, spas,
massages, bars calmes... Totale décontraction
en pleine jungle urbaine ! First éditions, 2,90€.
© FRANK BARYLKO
ESCAPADE
Echappée belle au cœur de Rome la romantique
à la découverte de ses palais rococos,
de sa mythique fontaine de Trevi, du Colisée,
de ses places animées… Et à Vespa, tendrement
enlacés, c’est encore plus sympa ! " Nadège CARTIER
Flâner sur la Piazza Navona, lui dire
des mots doux devant la fontaine de
Trévi, faire un peu de shopping Via
del Corso puis aller se perdre dans
les jardins de la Villa Borghèse... le
centre historique de Rome possède
un charme incomparable !
OÙ DORMIR ?
RIAD LUNE ET SOLEIL - 3, derb Skallia, douh-batha. Tél. : 035-63-4523. luneetsoleil.com. Accès simple, possible en voiture. Réservation
fortement conseillée. Doubles 715-1080 Dh (65-98,20€) selon
confort, un délicieux petit déjeuner pour commencer la journée en
beauté ! Possibilité de prendre ses repas, 220Dh (20€). Cadre très
agréable avec un joli patio abritant une fontaine et des citronniers,
belles antiquités chinées au gré des souks et disposées ici et là pour
décorer l’ensemble. La belle atmosphère paisible et heureuse des lieux,
la bonne chère et l’enthousiasme que mettent les hôtes et leur adorable
équipe pour aider à découvrir une ville fascinante en font une excellente
adresse.
SAMEDI
De Trevi
à la Villa Borghèse
Chaque jour, la Fontana de Trevi
attire des centaines de touristes qui
viennent y jeter une pièce par dessus leur épaule pour être sûrs
d’avoir la chance de revenir un jour
à Rome. Et à en juger par le nombre
de pièces qui jonchent le fond, ils ne
se lassent pas de perpétuer la tradition ! Une fois que vous aurez fait de
même et fait crépiter votre flash
pour saisir la beauté de la statue
centrale du dieu Neptune, filez vous
perdre dans les rues environnantes
(Via in Arcione, Via Penetteria et Via
del Lavoratore). Bordées d’épiceries
et de boutiques d’artisans, vous y
trouverez de quoi vous confection-
OÙ MANGER ?
LA KASBAH - 18, Bab-Boujloud. En face de la porte. Deux terrasses
avec vue sur la médina, la porte et le spectacle des passants. Assez
touristique (logique, vu l’emplacement) mais on y mange des tajines
corrects, copieux (surtout les végétariens) et bon marché. On peut y
boire un thé ou un café, mais pas d’alcool. Beau décor marocain, zelliges et balcon en fer forgé.
MÉDINA CAFÉ - 6, derb Mernissi, Bab-Boujloud. Tél. : 035-63-34-30.
Juste avant d’entrer dans la médina par Bab-Boujloud. Café-resto
simple et convivial : d’un côté le café, tout petit, et de l’autre une salle
de restaurant, type salon, avec des tables basses entourées de leur
banquette. Cadre sans chichis, convivial et accueillant. Plats marocains
à la carte, fort honnêtement préparés.
COMMENT Y ALLER ?
ner un solide petit-déjeuner ou un
casse-croûte pour midi. Ensuite,
place à la mode et aux belles boutiques ! C’est simple : il vous suffit
d’emprunter une à une toutes les
rues qui convergent vers la Via del
Corso : Via dei Condoti, Via Frattina…, les grands noms de prêt-àporter haut de gamme comme
Armani, Fendi, Prada, Gucci ou
encore Valentino y ont tous élu
domicile. Difficile de résister… Les
bras chargés de paquets, rejoignez
ensuite la Piazza di Spagna. Sur les
marches de l’église Scalinata Trinita
dei Monti, jouez les tops models,
comme celles qui descendent les
marches lors du fameux défilé le
haute couture Sotto le Stelle (Sous
les étoiles) en juillet. Puis, grimpez
vers la Villa Médicis, qui héberge
depuis 1803 l’Académie de France,
accueille des artistes de tous horizons et organise de grandes expositions et ne manquez pas, pour
finir, la Villa Borghèse, un musée
public dans lequel vous découvrirez
les plus belles statues du sculpteur
baroque Le Bernin.
© FRANK BARYLKO
MARMARA - Rés. au 0892-161-161 (0,34€/mn). marmara.com
Ces bons plans sont issus
du Guide du Routard
Maroc 2008.
Le petit livre
zen à Paris
Plongez au cœur des régions avec ce guide
qui vous invite à découvrir le patrimoine,
la nature, la culture locale et le terroir de la
Bretagne, la Provence, le Languedoc, le Berry...
Clair et complet, il a sélectionné pour vous des
hôtels, des restaurants et propose une trentaine
d’itinéraires courts, adaptés au rythme des vacances
de toute la famille. 14,50€, Hachette.
La Piazza Navona, fabuleux salon en plein air...
La fontaine de Trevi où fut tourné le film La Dolce Vita de Fellini,
avec la pulpeuse Anita Ekberg...
DIMANCHE
De la Piaza Navona
au Colisée
Souvent considérée comme l’une
des plus belles places du monde, la
Piazza Navona est l’endroit rêvé
pour démarrer la journée, autour
d’un expresso ou d’un onctueux
capuccino. Cela vous donnera l’occasion d’admirer le Palazzo Pamphili
(qui abrite aujourd’hui l’ambassade
du Brésil) et ses splendides
fresques de Pierre de Cortone. Ou
encore ses somptueuses fontaines,
la Fontana dei Quattro Fiumi (fontaine des quatre fleuves) et la Fontana del Mauro (fontaine du Maure),
nommée ainsi en raison des traits
de son personnage central dessiné
par Le Bernin. Mais ne tardez pas
trop… Plan en main, vous pouvez
commencer votre périple par l’imposant Palazzo Sforza Cesarini,
construit par le pape Aleaxandre VI
Borgia au XVe siècle et gagner la Via
Giulia, le long de laquelle vous longerez certains des plus beaux palais
Renaissance de la ville, comme le
charmant Palazzo Ricci et ses
façades peintes. Au-delà, juste après
l’arche recouverte de lierre, se
dresse l’arrière du Palazzo Farnèse
(notre belle ambassade de France),
considéré aux yeux de tous les
Romains comme le plus beau palais
Renaissance de Rome. Observez
bien la corniche et la loggia, c’est
Michel-Ange lui-même qui les a
dessinées... Puis, sans oublier de
faire une halte par le Palazzo Spada
(ses riches décorations en stuc et
statues de César sont à tomber !)
rejoignez enfin le plus grand amphithéâtre jamais construit (527 m de
circonférence !), le Colisée.
Louer un
scooter
À la gare de Termini
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un Piaggio (classe A)
avec assurance, casque,
antivol, plan de la ville...
N’oubliez pas votre
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L’ESSAI DE LA SEMAINE SUR PARUVENDU.FR
Moto Guzzi Stelvio
Le nouveau trail GT de Moto Guzzi porte le nom
de la plus haute route d’Europe : 2.758 m !
Une invitation a prendre de la hauteur au guidon
d’une machine italienne qui, à des qualités
routières de haute volée, ajoute une mécanique
de caractère qui affectionne les hauts régimes.
C’est le prix du litre de sans-plomb 95 au Vénézuela. Ce pays
où le carburant est le moins cher au monde est suivi par
l’Iran : 8 centimes d’euros ! Le pays où le SP95 est le plus
cher est la Turquie (1,58 €). La France se situe dans la
moyenne haute (ah bon !) avec un prix à la pompe qui va de
1,223 à 1,468 € en fonction des distributeurs.
AUTO
Retrouvez les essais complets sur : www.paruvendu/auto-moto
PUBLI-INFOS
AUTOMOBILE ET COMUNICATION
L’incontournable
technologie
Bluetooth
Bluetooth est un anglicisme derrière lequel
se cache une technologie qui permet d’utiliser,
en toute impunité, un téléphone portable
en le raccordant, sans fil, à l’installation audio
de votre voiture. " Daniel ALLIGNOL
Le code de la route est clair :
“L’usage d’un téléphone tenu en
main par le conducteur d’un véhicule en circulation est interdit”.
Nombreux sont les automobilistes
qui semblent ne pas connaître cet
article et qui ignorent aussi que
son non-respect peut entraîner le
retrait de deux points de permis
auquel s’ajoute une amende forfaitaire de 33 €. Et attention au terme
“en circulation” ! Même arrêté à un
feu rouge ou à un stop, même bloqué dans un embouteillage, vous
êtes “en circulation”.
En revanche, “téléphone tenu en
main” entraîne une tolérance qui
permet de téléphoner en roulant
en ayant recours à un système
“mains-libres”. Et c’est là qu’intervient la technologie Bluetooth.
Une fonction de plus en plus
courante
Aujourd’hui, pratiquement toutes
les voitures neuves intègrent dans
leurs équipements la fonctionnalité
Bluetooth, que ce soit en option
(300 € environ) ou en série. Pour
les voitures plus âgées, il est possible de trouver de nombreux kits
mains libres (à partir de 60 €) qui
se fixent généralement sur le paresoleil de la voiture. Plus pratiques
encore, les autoradios de seconde
monte intègrent pratiquement tous
aujourd’hui une fonction Bluetooth,
de même que la grande majorité
des GPS nomades.
Mais d’où vient cette étrange appellation qui, en bon français, signifie
“La Dent bleue” ? Mise au point en
1994 par le suédois Ericsson, la
technologie Bluetooth tient son
appellation du surnom donné au roi
viking Harald II qui réunifia au
Moyen-âge, les royaumes de
Suède, de Norvège et du Danemark. Voilà pour la petite histoire !
Bien entendu, pour bénéficier de la
technologie Bluetooth embarquée,
il faut utiliser un portable compatible, ce qui est le cas de la plupart
des produits proposés aujourd’hui.
La mise en route est on ne peut
plus simple… à condition de prendre le temps de consulter la notice
d’emploi de votre téléphone portable pour dénicher le menu qui permettra au système de se connecter
à lui via des ondes radio à courte
distance. A vous ensuite de profiter
de la praticité d’une technologie qui
permet de composer des numéros
par commande vocale, de décrocher, de parler et de raccrocher
sans avoir à lâcher le volant.
Mais attention tout de même !
Même en faisant appel à un téléphone mains-libres, soutenir une
conversation en conduisant ne doit
pas distraire votre attention. En cas
d’accident, la police peut très bien
effectuer des recherches auprès de
votre opérateur pour savoir si vous
étiez en train de téléphoner au
moment des faits. Et si c’était le
cas, gare aux (gros) ennuis !
AGENCE PANORAMIC
LES CONSEILS DE “STOP ARNAQUES” AVEC JULIEN COURBET
“Mon véhicule neuf n’arrête pas de tomber
en panne. Comment y remédier ?”.
“Mon véhicule neuf est tombé en panne à quatre reprises
pendant la période de garantie, restant immobilisé à
chaque fois une journée. Deux mois après la fin de la
garantie, le véhicule tombe en panne à nouveau, et passe
cinq jours chez le concessionnaire. Or, le problème est dû à une déficience
technique que le concessionnaire n’a pas été capable de régler pendant la
période de garantie. J’ai écrit au directeur de l’agence et au concessionnaire,
mais ils ne me répondent pas. Que faire ?”.
Comment doit agir Philippe ?
• Philippe doit apporter la preuve d’un vice caché qui peut s’avérer être un
vice de construction en sollicitant le concours d’un expert automobile.
Ce dernier trouvera l’origine de la panne et rédigera un rapport.
• Philippe peut régler le litige à l’amiable en envoyant une lettre recommandée avec AR au concessionnaire et au directeur de l’agence. Il joindra au
courrier l’avis de l’expert ainsi que le montant des réparations.
• Philippe a le droit de rendre la voiture contre la
restitution du prix qui doit tenir compte d’une diminution due à l’usure, ou bien de la garder et d’obtenir une réduction fixée par un expert. Il peut aussi
demander des dommages et intérêts.
• Si le concessionnaire et le directeur ne réagissent pas, il portera l’affaire
devant le tribunal compétent.
LES CONSEILS DE STOP ARNAQUES
• Tout vice caché existant au moment de la livraison et empêchant ou réduisant sensiblement l’usage normal du véhicule bénéficie de la garantie légale.
• Cette garantie n’est pas limitée dans le temps. Elle doit simplement être
mise en œuvre dans les deux ans suivant la découverte du vice. L’acheteur
devra prouver l’existence d’un défaut affectant l’usage du produit. Ce défaut
devra être caché, important et antérieur à la vente et ne doit évidemment pas
résulter d’un dommage anormal ou fautif de l’acheteur.
Retrouvez le magazine Stop Arnaques en kiosque tous les mois.
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professionnels reconnus, vous attendent au Salon de l’Auto d’Occasion,
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qui souhaite repartir au volant de son véhicule.
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PRATIQUE
FOIRE DE PARIS
DU 30 AVRIL AU 12 MAI
La foire de
Paris, c’est...
La maison prend
ses quartiers !
Cette année, la Foire de Paris,
regroupe en 3 univers : le pôle
Maison & environnement, Bien-être
& Loisirs et Cultures du Monde.
OÙ ? Parc des Expositions, Porte de Versailles, Paris 15e.
QUAND ? Du 30 avril au 12 mai. Tous les jours de 10h à
19h sans interruption et dès 9h30 les samedis, dimanches
et jours fériés.Nocturne le vendredi 9 mai jusqu’à 23h.
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COMBIEN ? Plein tarif : 12€ ; pass 2 jours : 18€ ; tarif réduit :
9,50€ ; tarif groupe : 9€ ; tarif enfants : 7€ (de 7 à 14 ans) ;
gratuit pour les moins de 7 ans. Achetez vos billets dans
tous les magasins Carrefour, Fnac, Géant, Virgin Mégastore,
Auchan, E. Leclerc, Cora, Cultura. Ou par téléphone, au
0 892 707 307 (0,34 € ttc/min) ou encore sur Internet :
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ACCÈS ? • Voiture : Périphérique sorties Porte de Versailles, Porte de Sèvres ou Porte de Vanves. Parkings
payants à l’intérieur du parc (accès portes C, F et R) et à
proximité de la Porte de Versailles • M° Porte de Versailles
ou Balard. Bus Ligne 80 – arrêt Porte de Versailles. Tramway Ligne T3 – arrêt Porte de Versailles.
ESPACE ENFANTS
Des jeux et des jouets pour le plaisir des petits et des grands
à la Boutique Joué Club. Les parents peuvent gratuitement
inscrire leurs enfants aux ateliers (4-8 ans) pour 2 heures de
récréation. Au programme : jeux de société, dessin, sans
oublier le goûter et cadeaux surprise. Également une nurserie
pour les parents des tous petits qui peuvent profiter d’un
espace dédié exclusivement aux 0-3 ans pour : le change, les
repas, la détente. Possibilité d’un prêt de poussette contre une
pièce d’identité. OÙ ? Hall 4.
SHOPPING PRATIQUE
Le shopping bag, accessoire du visiteur amateur de documentations, d’échantillons et de petits achats, est en vente
aux points infos de chaque hall, au tarif de 2€. Quant au
Caddy bag, pour le transport d’achats lourds, encombrants
ou fragiles, il est en vente dans l’allée centrale au prix de 10€.
Savez-vous qu’à l’apparition des premières brosses
à dents, on les portait autour du cou comme un collier ?
Ou qu’autrefois, on louait les baignoires à la demi-journée ?
La grande histroire des petits objets du quotidien, un livre
magique qui changera votre regard sur tous les objets
qui vous entourent. Archives et culture. 25€.
Tout l’univers de la maison est réuni pour vous
à la Foire de Paris : l’immobilier, l’ameublement,
la décoration, la rénovation, le jardin, les
énergies, le confort de demain... Et, une
nouveauté cette année : le pôle Maison place
l’environnement au cœur de ses priorités !
Le secteur Maison concentre en un
même lieu tout l’univers de l’habitat pour construire, rénover, aménager, décorer, bricoler, jardiner...
dans le plus grand respect de l’environnement. Placé sous le signe
de l’innovation, le pôle Maison &
Environnement a imaginé des animations qui jouent la carte de la
nouveauté et de l’esprit créatif.
AMEUBLEMENT - DÉCO
Premier espace de vente parisien,
le salon Ameublement et décoration est le rendez-vous des
grandes marques du secteur et
des designers renommés. Pour la
première fois, il se dote d’un
espace créateur, le Carré Déco,
pour retrouver en un même lieu
un shopping unique dédié à la
décoration d’intérieur. Où ? Hall 7
niveaux 1 et 2.
ZOOM SUR... Objets déco en tous
genres ! Prenez le temps de choisir
celui qui vous correspondra le
mieux. 3.000 m2 entièrement
dédiés à l’objet sous toutes ses
coutures. Il y en a pour toutes les
envies !
CUISINE - SALLE DE BAINS
ÉLECTROMÉNAGER
Pour passer ou consulter
les annonces immobilières,
rendez-vous sur le site
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Histoire des petits objets
du quotidien
Le salon Cuisine, salle de bains et
électroménager concentre les
avantages : un seul site pour
découvrir et comparer les grandes
marques, une offre pointue et dans
l’air du temps. sans oublier un évé-
nement phare : le Podium de l’inovation, révélateur des tendances
technologies et du design de
demain. Où ? Hall 7 niv. 3.
COUP DE CŒUR... On va druncher ! Contraction de dinner et de
lunch, ce rendez-vous dominical
débute vers 18h et aura des
thèmes différents comme les
salades géantes ou les mini-bouchées, où s’articulera autour d’un
ingrédient commun ou d’une couleur unique.
ÉNERGIES
CONFORT DE DEMAIN
Si vous souhaitez vivre dans un
environnement plus sain, cherchez
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énergies renouvelables et les solutions alternatives, ou des moyens
de réaliser des économies d’énergie, rendez-vous sur ce salon. Il
vous propose des informations et
des solutions pour concilier
confort, sécurité domestique et
efficacité énergétique en matière de
chauffage, climatisation et traitement de l’eau. Où ? Hall 2 niv. 1.
COUP DE CŒUR... À découvrir
sur le stand : une éolienne en
démonstration ! Et le 1er Podium
Radiateurs Design, exposition
unique et inédite consacrée aux
radiateurs particulièrement innovants en matière de design. Un jury
composé de 5 personnalités
récompensera les créations les
plus intéressantes.
SOLUTION - RÉNOVATION
Ce salon vous permet de trouver
des idées et des moyens pratiques
pour améliorer votre habitat. Il présente une vitrine de produits et de
procédés innovants, tout en dispensant des conseils en matière
d’économie d’énergie. Où ? Hall 1.
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JARDIN - PISCINE
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présentera toutes les tendances et
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été : de la piscine hors sol ou
enterrée, aux spas, saunas et
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[email protected]
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Jardiland fait pousser
les emplois
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EMPLOI
Le Groupe Jardiland Vive le Jardin ,n°1
de la jardinerie en France prévoient
800 embauches pour leurs magasins
de l’hexagone. De nombreux postes sont
à pourvoir aussi pour les animaleries.
Aux Géo Trouvetou
Le célèbre concours Lépine 2008 se tiendra lors
de la Foire de Paris. Une opportunité rare pour les
inventeurs d’étudier le marché, de trouver un
fabricant ou un distributeur.
Où ? Paris, Salon des Expositions,
Porte de Versailles.
Quand ? Du 30 Avril au 12 Mai 2008 de 10h à 19h.
PARTIR EN RÉGION
DOSSIER :Vos droits en
matière de licenciement
Le licenciement est une mesure
grave, la loi a donc prévu une
procédure stricte.
ÉTAPE N°5 Suite :
Indemnités en cas d’irrégularité du
licenciement
Si vous exercez votre activité dans une
société de plus de onze salariés et que
vous avez plus de deux ans d’ancienneté,
vous pourrez percevoir une indemnité
égale à un mois de salaire au maximum.
Articles L.122-14-4 et L.122-14-5 du Code
du travail.
RESTEZ
VIGILANT
Contrat de travail, licenciement,
démission, congés, chômage, temps
de travail, formation et stage,
maternité...
Service privé édité par Newtech Interactive.
RCS : 392834172
*coût en 0899 : 1,35€/cnx+34cts/m.
26 régions pour
un nouveau départ
Recherche d’un meilleur cadre de vie,
opportunité d’emploi, mutation… les raisons
qui poussent les migrants au départ sont
multiples. Cependant, projets professionnel
et personnel sont très souvent liés. Dans tous
les cas, une bonne préparation est la clé de
la réussite du changement. " Magali MOREL
Les grandes gagnantes :
les régions du Sud et
de l’Ouest
Partir… mais où ? Si dans les
années 50, l’Île-de-France était
la région la plus attractive,
aujourd’hui ce sont le Sud et
l’Ouest qui ont la cote. Exception
faite des 20/30 ans qui se dirigent
toujours vers la région parisienne, pour ses infrastructures universitaires et son marché du travail très varié. D’après une étude
de l’Insee sur les flux migratoires
interrégionaux depuis 50 ans,
c’est le Languedoc-Roussillon
qui arrive sur la première marche
du podium. Autre constat : 45 %
des flux en province s’effectuent
entre régions limitrophes. Si
vous partez en quête d’un emploi,
visez les régions les plus dynamiques : Île-de-France, RhôneAlpes, PACA, Centre et Pays de la
Loire, selon les chiffres 2007 de
l’ANPE.
Partir ou… repartir
Plutôt qu’un départ, il s’agit souvent
d’un retour. Retour vers le berceau de son enfance ou du moins
ses attaches familiales : selon
l’Apec, de plus en plus de cadres
reprennent le chemin de leur
région d’origine. Au-delà de l’envie personnelle, une rupture professionnelle ou au contraire une
opportunité de carrière peut
aussi servir de déclencheur. Et
puis, après des décennies d'exode vers les grandes villes, la ruralité retrouve tout son charme.
Chaque année, 100.000 citadins
fuient le bruit et la pollution de la
ville pour la campagne. Ces néoruraux sont souvent de jeunes
couples qui s’installent pour fonder une famille. Ainsi, Boris et
Fanny Krier, 28 ans, ex cadres
dans les ressources humaines à
Paris, qui ont créé leur entreprise
de services à la personne à
Antibes : “Nous voulions vraiment quitter la région parisienne
pour trouver une meilleure qualité de vie. Passer des heures dans
les transports, on n’en pouvait
plus !” Le taux de croissance de
la “France du vide” (les régions
situées sur l'axe Nord-Est / SudOuest) a ainsi été multiplié par
7 en 10 ans.
Comment bien préparer
son départ
Ne faites pas l’erreur de partir la
fleur au fusil ! Renseignez-vous
sur le marché de l’emploi local
avant de boucler vos valises.
Secteurs d’activités porteurs,
grandes entreprises, offres d'emploi dans la presse et sur les sites
régionaux,… en bref, menez l’enquête pour prendre le “pouls”
économique de la région. N’hésitez pas à faire jouer votre réseau :
parlez de votre projet à un maximum de connaissances. Si vous
pouvez vous déplacer avant de
faire le grand saut, c’est encore
mieux. Passez dans les agences
d’intérim, les cabinets de recrutement, les ANPE locales,… Certains profitent aussi de ce changement géographique pour se
reconvertir. Là encore, ça ne
s’improvise pas. “Nous avons
mené une étude de marché locale
avant de prendre notre décision,
explique Boris Krier, venir en
vacances dans une région ne
suffit pas pour comprendre son
fonctionnement au niveau professionnel.”
Et n’oubliez pas : il faut être prêt
à faire des concessions. Vous ne
retrouverez pas forcément dans
l’immédiat un poste équivalent
ou le même salaire. Cela fait
aussi partie du jeu au début.
Alors, à quand ce gîte en Lozère
ou ce petit restaurant en Provence ?
EN CHIFFRES
100.000
C’est le nombre de citadins
qui partent s’installer à la
campagne chaque année,
selon l’Insee.
3,8 millions
de personnes ont changé de
région entre 1999 et 2004
4 migrants
sur 10
partent d’Île de France
Pour en savoir plus
www.anpe.fr/region
www.cnml.gouv.fr
À SAVOIR
APPLI’CHALLENGE
ALTRAN SUR FACEBOOK
La société de conseil en
innovation vient d'annoncer
le lancement d'un concours
sur l'incontournable réseau
communautaire. Le défi :
créer une application. Celle
qui aura été le plus souvent
installée par les utilisateurs
permettra à son créateur
de gagner un ordinateur
portable… et pourquoi pas
un job ! L’opération vise en
effet à repérer les plus
talentueux.
FORUM NATIONAL DU
COMMERCE ÉQUITABLE
Marquant l'ouverture de la
Quinzaine du commerce
équitable, le salon
accueillera une centaine
d'exposants (textile et bienêtre, alimentaire, décoration
et mobilier, tourisme solidaire...) et proposera un
espace pour les créateurs
d'entreprise. Un programme d'animations et de
conférences fera le point
sur les acteurs du secteur
équitable. Entrée gratuite..
25 et 26 avril 2008 Paris, Cité des sciences
et de l’industrie