Pour une meilleure satisfaction du citoyen, client du service
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Pour une meilleure satisfaction du citoyen, client du service
Pour une meilleure satisfaction du citoyen, client du service public local Dexia performance – Xavier Dubois, consultant qualité: «On s’engage à fournir un travail important sur le terrain» Octobre 2008 Paliseul et l’IECBW profitaient donc, en tant que « projets pilotes », de l’outil Dexia Performance développé récemment par le groupe Dexia Banque. L’objectif de l’outil est d’aider les pouvoirs locaux dans leur politique d’amélioration permanente sur le plan de la qualité, du respect de l’environnement, de la sécurité, de la santé au travail et de la bonne gouvernance. Il est donc temps de donner la parole à Xavier Dubois, consultant qualité chez Dexia, afin qu’il nous en dise plus. A la portée de tous les pouvoirs locaux, la démarche qualité ? - M.C. : Quelle est le principe qui anime l’outil Dexia Performance ? - Xavier Dubois: «Cette démarche peut déboucher sur la certification QSEE, réunissant quatre normes essentielles: ISO 9001 (qualité), OHSAS 18001 (sécurité et santé au travail), ISO 14001 (environnement) et SA 8000 (éthique sociale). Il n’est toutefois pas impératif de travailler sur les quatre axes simultanément, ni même de se fixer comme objectif final la certification. La consultance proposée par Dexia Banque est modulable selon les objectifs et le budget de l’entité locale». - C’est plutôt nouveau comme créneau pour Dexia. Je me trompe ? - «Bien que ce type de consultance ne fasse pas partie du cœur de métier de Dexia Banque, elle connaît les besoins de ses clients publics et y répond avec des produits et services innovants. De plus, elle bénéficie du support de la société française Dexia Sofaxis, qui a mis en place, en son sein, un système de management QSEE. Sofaxis, au départ, avait développé une démarche qualité pour elle-même depuis le début des années 90. Cela a débouché sur une certification ISO 9001. C’était une première. Une de leur filiale s’est donc tout bonnement spécialisée dans la consultance, et notamment en ce qui concerne celle des politiques menées par les communes. Ils ont débuté avec un grand projet pilote d’une communauté d’agglomérations françaises». - Vous pensez qu’il y a là une opportunité pour tous les pouvoirs locaux en Belgique ? - «Beaucoup de communes, CPAS ou intercommunales étaient demandeurs d’obtenir un accompagnement. Ces organisations voulaient entrer dans une démarche qualité, mais ne savaient pas très bien comment faire. Deux projets pilotes ont été choisi: en Flandre, le CPAS de Waregem en septembre 2005 et, en Wallonie, l’IECBW un peu plus tard. Au final, l’IECBW a demandé à être certifié en ISO 9001. Mais, nous avons également mené un plus petit projet pour la commune de Paliseul, sans certification». - Il n’est donc pas obligatoire d’opter pour la certification si on fait appel à vos services… - «Non, en effet. Notre philosophie est de mettre en place des démarches globales. Si une commune est intéressée, on peut lui proposer tous les outils nécessaires et efficaces pour éventuellement atteindre la certification. Mais on peut également mettre en place des démarches plus ciblées et organisées en fonction des besoins particuliers. En ce qui concerne Paliseul, l’idée était plutôt de compléter au mieux une démarche qualité déjà entamée, mais sans chercher la certification. Ils avaient en effet obtenus le label «Commune à bras ouverts» en développant une description de leurs processus. Ils recherchaient, en plus, des outils qui permettent d’intégrer le personnel et d’implémenter un système d’amélioration continue. On a travaillé sur l’écriture d’objectifs et sur la mise en place d’un relevé de dysfonctionnements. Cela a permis au personnel de la commune de participer à des réunions qualité et à l’amélioration du service. Le projet a duré un peu plus d’un an». - L’exemple néerlandophone était tout autre… - «La Ville de Waregem voulait plutôt travailler sur le contrôle interne et la gestion de leurs caisses. La question qui était posée était de savoir comment limiter le risque dans ces activités. Par la suite, ils nous ont demandé d’organiser un diagnostic en matière de gestion de la sécurité. Leur certification est en route, cela devrait être concrétisé fin de l’année prochaine». - En tant que consultant, vous êtes cependant plutôt favorable à la certification ? - «Nous ne sommes pas des fanas de certification. C’est plutôt la norme qui est intéressante dans la certification. La certification en tant que telle manque assez bien d’outils… Donc, notre rôle est de voir quels sont les besoins et comment mettre cela en place avec les moyens de chacun, sans vouloir imposer absolument des démarches particulières. Ceci dit, la certification a ses avantages: on se fixe des objectifs à long terme qui permettent de mobiliser toute l’équipe. Le niveau politique peut ensuite s’en servir pour son image de marque… C’est un moyen simple de prouver que des outils ont été mis en place, qui engendrent une évaluation permanente et une amélioration de qualité de service ». - Mais la certification a également ses inconvénients, non ? - «Oui, car cela oblige l’organisation à maintenir le cap et a suivre des audits réguliers. Il faut s’y tenir. C’est parfois difficile pour une petite commune. De plus, si on est certifié, on engendre des attentes plus grandes de la part du citoyen… » - Pensez-vous que la démarche qualité dans une commune doive être soutenue par une personne ressource en particulier pour être pérennisée ? - «Il faut que les personnes y croient réellement, c’est sûr. Il faut qu’elles s’engagent dans la démarche. Mais il faut aussi que le niveau politique soit d’accord et convaincu que la démarche apportera son lot de satisfaction. Il faut également ne pas tout concentrer sur une seule personne. Il faut alors essayer de diviser au maximum les responsabilités en la matière. On doit donc créer une sorte de décentralisation de la décision qui permet la participation de toute l’équipe communale». - Qu’auriez-vous à répondre aux communes qui vous disent que la démarche qualité n’est pas pour eux ? - «Avec l’IECBW, on a développé une gamme étendue de produits. C’était notre objectif dans ce projet pilote. Cela peut donc effrayer les communes qui voudraient se lancer dans une démarche qualité. Mais il faut savoir qu’on peut adapter l’outil à la taille de la commune. Paliseul est l’exemple type: la démarche est possible dans une petite commune. Il y a un coût financier, c’est certain, mais Dexia s’engage à fournir un travail important sur le terrain. Il s’agit d’accompagner au jour le jour la démarche». Renseignements : Xavier Dubois Dexia Performance 44, boulevard Pachéco – 1000 Bruxelles 02 222 00 71 Ce document, imprimé le 10-02-2017, provient du site de l'Union des Villes et Communes de Wallonie (www.uvcw.be). Les textes, illustrations, données, bases de données, logiciels, noms, appellations commerciales et noms de domaines, marques et logos sont protégés par des droits de propriété intellectuelles. Plus d'informations à l'adresse www.uvcw.be/plan-du-site/disclaimer.cfm © Union des Villes et Communes de Wallonie asbl