L`Italie - La Fabrique de l`industrie

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L`Italie - La Fabrique de l`industrie
Les politiques nationales en faveur de l’industrie du futur
L’Italie
Le secteur manufacturier est particulièrement important en Italie : il employait en 2009 près de 3,7
millions de salariés (en équivalent temps plein), soit un million de plus que la France. En 2014,
l’industrie italienne était la sixième mondiale, la seconde en Europe derrière l’Allemagne. Très
dynamique dans le domaine des équipements industriels, elle est avec l’Allemagne le seul grand pays
européen à avoir un solde commercial largement positif pour les robots industriels. Parallèlement, son
tissu industriel est relativement moderne avec 62 300 robots opérationnels fin 2011 – c’est certes 2,5
fois moins qu’en Allemagne mais deux fois plus que la France. Son secteur manufacturier souffre
cependant de nombreux handicaps. Tout d’abord, sa production est principalement orientée vers le
milieu de gamme (textile, ameublement, nautique et automobile)1. Ainsi en 2012, seuls 42,6 % de la
valeur ajoutée de ce secteur provenait de biens de moyen ou haut de gamme, contre 47 % en France et
60 % en Allemagne.2 Ce positionnement se conjugue à un investissement en R&D faible : l’indice
d’intensité en R&D du secteur manufacturier3 n’était que de 0,8 en 2010, contre 1,9 pour la France et
2,6 pour l’Allemagne.4
L’industrie est un secteur important pour l’Italie, mais elle est en grande partie orientée sur des
activités peu dynamiques ou faiblement innovantes. La politique en direction de l’industrie du futur en
Italie part explicitement de ce constat avant de se décliner aux échelles nationales et régionales, en
articulation avec le programme européen « Factories of the future ». Historiquement, une initiative
régionale (lombarde) a vu le jour dès 2006 sous le nom de « Mind in Italy »5 : dotée d’un budget
important de 40 millions d’euros, elle est longtemps restée une initiative isolée. Les initiatives
nationales tournées vers le développement et la mise en place de technologies liées à l’industrie du
futur gagnent progressivement en importance : après un premier plan « Fabbrica del futuro » lancé en
janvier 2012 au périmètre limité (projets de recherche publique) et au budget modeste (quatre millions
d’euros sur quatre ans), le programme « Cluster technologique national : usine intelligente », doté de
47 millions d’euros, mobilise plus directement les entreprises et les régions. La présentation suivante
est ainsi principalement consacrée à ce second plan « Cluster technologique national : usine
intelligente », l’exposition du plan « Fabbrica del futuro » étant largement reportée en annexe.
1
Le rapport de l’OCDE consacré en 2014 à l’Italie va jusqu’à écrire que l’Italie dispose d’« une structure de l’industrie et des
exportations traditionnellement orientée vers des marchés à croissance lente et des produits particulièrement exposés à la
concurrence des économies émergentes ». lien
2
Données OCDE
3
L’intensité en R&D est calculée en divisant les dépenses de R&D (privées et publiques) du secteur par son chiffre d’affaire.
4
Données OCDE
5
En raison de son ancienneté et de sa nature régionale, ce plan n’est pas étudié en détail ici. Le lecteur intéressé peut se
reporter à la ressource proposée à la fin du document.
 Le plan « Cluster Tecnologici Nazionali: “Fabbrica
Intelligente”»
Le programme « Cluster Tecnologici Nazionali: “Fabbrica Intelligente” » n’est pas présenté, dans les
principaux référencements internationaux qui incluent l’Italie6, comme le principal plan italien en
direction de l’industrie du futur. « L’usine intelligente » fait partie des huit domaines d’action retenus
en 2012 par le ministère de l’Education et de la Recherche7 dans le cadre d’un programme de soutien à
l’innovation par des partenariats public-privés (« Cluster Tecnologici Nazionali ») qui mobilise plus
de 288 millions d’euros pour les huit thèmes. Financé par le ministère, le thème « Fabbrica
Intelligente » est ainsi doté d’environ 47 millions d’euros. Ce budget se divise entre les quatre
groupements de projets qui composent ce thème – « Usine durable », « Approche modulaire et
adaptative de l’usine digitale », « Production intelligente » et « Production efficace » –, chacun étant
doté de 10 à 12 millions d’euros8.
La mobilisation de nombreuses entreprises autour de ce projet a été facilitée par la mise en place de
cette structure de cluster mais également par le fait que les fonds alloués sont bien plus importants que
ceux dédiés à la « Fabbrica del futuro » (47 millions d’euros pour l’axe « Fabbrica intelligente » du
« Cluster Tecnologici Nazionali » contre quatre millions pour la « Fabbrica del futuro »). Sélectionné
en décembre 2012 à l’issue d’un appel à projets9, ce plan développe des projets de recherche sur trois
ans à partir de janvier 2013 autour d’universités techniques, en collaboration avec des entreprises
spécialisées comme Brembo, Balluff, Avio ou Siemens. L’objectif est à la fois de développer des
résultats appliqués en lien avec l’usine du futur, et de créer des espaces de coopération et de
spécialisation régionales (par exemple, la production spécialisée pour la région de Modène, la
production modulaire pour Bergame, la robotique pour Naples, etc.). Constitué de 291 membres en
avril 2013 (entreprises, universités et centres de recherche), ce programme s’appuie principalement sur
des acteurs existants pour mener à bien des projets de recherche. Ses domaines d’action sont
identiques à ceux du plan « Fabbrica del futuro »10, le ministère de l’Education et de la Recherche
faisant également valoir la continuité de son action avec les objectifs fixés par le programme
« Horizon 2020 »11. Un membre du CNR en charge du plan « Fabbrica del futuro » est en outre
membre du directoire.
L'accord prévoit également que ce regroupement de clusters fonctionne comme un soutien technique
au ministère et aux régions à travers des groupements régionaux de référence sur les questions de
compétence12. Enfin, dans le cadre du « Cluster Tecnologici Nazionali: “Fabbrica Intelligente” », le
6
Voir par exemple : Cabinet Kurt Salmon, 2015, « L’industrie 4.0 : la 4ème révolution industrielle sauvera-telle l’industrie
française ? », publication, lien, ou Parisot F., 2015, « L’Usine du futur autour du monde », dossier « Impression 3D, robot
flexible, objets connectés... L'usine du futur, c'est déjà demain », L’Usine nouvelle, 30 mars, lien, Brissaud D. et Frein Y.,
consulté en août 2015, « Prospective, scénarios et mutations des systèmes de production à l’horizon 2030 », présentation des
activités de l’atelier de réflexion prospective Futurprod, lien, Bledowski K., 2015, « The Internet of Things: Industrie 4.0 vs.
the Industrial Internet », publication pour la MAPI foundation, 23 juillet, lien
7
Avec l’aérospatial, l’agriculture, la chimie verte, les transports, les sciences de la vie, l’environnement urbain, le numérique
pour les collectivités.
8
Ministère de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, 2012, « Avviso per lo sviluppo e potenziamento
di Cluster Tecnologici Nazionali », décret de création du Cluster Tecnologici Nazionali, 30 mai, lien
9
Ministère de l’Education, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, 2012, « Avviso per lo sviluppo e potenziamento
di Cluster Tecnologici Nazionali », décret de création du Cluster Tecnologici Nazionali, 30 mai, lien
10
Le plan « place de l’homme dans l’usine » est intégré à l’axe « usine durable ».
11
Cluster Tecnologici Nazionali, consulté en août 2015, document de présentation du Cluster Tecnologici Nazionali, site du
Cluster Advanced Life Science in Italy (ALISEI), lien
12
Service de presse du Cluster Tecnologici Nazionali, 2015, « Cluster Fabbrica intelligente : novità ai vertii », communiqué
de presse, 16 mars, lien
ministère de l’Education et de la Recherche a créé un master spécialisé dans des technologies liées à
l’industrie du futur (production adaptative13), pour lequel il délivre des bourses d’études14.

Un exemple de membre du cluster national : le « Cluster Fabbrica intelligente
Lombardia »
La région de Lombardie est particulièrement impliquée dans le soutien à la recherche sur des technologies
industrielles innovantes. Dès 2006, l’action « Mind in Italy » alloue un budget de 40 millions d’euros également
financés par la région et le CNR afin de soutenir quatre projets de recherche, dont un est intitulé « procédés
15
high-tech et produits individualisés pour la compétitivité de l’industrie lombarde » . A la suite d’un appel à
projets lancé en décembre 2011, la région sélectionne des acteurs afin de constituer cette « Associazione
Fabbrica intelligente Lombardia » (AFIL). De fait, ce cluster est antérieur à la constitution du projet national : il
n’est donc pas une réalisation du plan national mais une initiative régionale qui lui est indépendante. Le cluster
lombard dédié à l’usine du futur est, par le nombre d’entreprises et de centres de recherche qu’il mobilise, un
acteur important de direction et d’activités du plan national. Une centaine d’entreprises, douze universités et
centres de recherche et autant de fédérations industrielles prennent part à ce cluster régional, pour une
cotisation allant de 500 à 1000€ par acteur. La région de Lombardie participe à hauteur d’un million d’euros
pour 2014-2015, avec pour objectifs de créer un observatoire de veille technologique et de développer des
16
projets de recherche précis avec l’aide des entreprises et centres impliqués .
 Le plan « Fabbrica del futuro »
Informations clés


Budget annoncé de quatre millions d’euros sur quatre ans
Objectif de soutenir l’innovation dans des secteurs « Made in
Italy »

Réalisation de projets de recherche
Présentation
Prévu pour durer de janvier 2012 à fin 2015, ce soutien à l’innovation industrielle passe par le
financement de projets de recherche sélectionnés par appels à projets. Le plan se divise en deux
parties. La première est supportée par le Centre national de recherche qui est chargé d’allouer 3,2
millions d’euros de financements.17 Les projets sélectionnés doivent durer deux ans et inclure au
moins deux instituts du CNR ainsi qu’un groupe industriel. Les coûts des projets ne peuvent dépasser
600 000 à 700 000 euros suivant le thème de recherche.

Un exemple de projet supporté par le CNR
Le « Generic evolutionary control knowledge-based module » (Gecko) fait partie de janvier 2013 à janvier 2015
de l’axe « usine évolutive et reconfigurable ». Piloté par l’Institut des technologies industrielles et d’automation
de Milan en collaboration avec l’Institut de sciences cognitives et technologiques de Rome et l’Institut
d’ingénieries électroniques, informatiques et des télécommunications de Turin, il vise à développer une
infrastructure de capteurs de type RFID qui permettent de contrôler automatiquement les machines mises en
réseau le long de la chaîne de production et d’y récupérer des données d‘activité.
13
Site du Cluster Tecnologico Nazionale Fabbrica Intelligente, 2015, « Master universitario di secundo livello in Adaptive
Manufacturing, un Master per progettare la fabbrica intelligente », 17 février, lien
14
Site du Cluster Tecnologico Nazionale Fabbrica Intelligente, 2015, « Nuove borse di studio per il master in adaptive
manufacturing », 5 mars, lien
15
Site internet du programme Mind in Italy, consulté en août 2015, page d’accueil, lien
16
Biondi A., 2013, « Fabbrica intelligente a pieno regime », article pour le quotidien économique Il Sole 24 Ore, 4 avril, lien
17
Ceux-ci sont répartis entre l’axe 2 (1,2 million), l’axe 3 et 5 (600 000 euros chacun) et l’axe 4 (800 000 euros).
La deuxième partie du plan, dotée de 800 000 euros, inclut des projets qui visent à coordonner la
recherche universitaire, celle menée par le CNR ou d’autres institutions et les besoins d’industriels.
Les projets retenus doivent ainsi inclure, en plus d’un institut du CNR et d’un groupe industriel, un
centre de recherche public autre que le CNR. Généralement plus circonscris et moins appliqués que les
projets du premier type, ils sont d’une durée d’un an et d’un montant maximal de subventions de
250 000 euros.

Un exemple de projet mené par le CNR et d’autres universités
L’« Innovative and sustainable production of biopolymers » (PROBIOPOL) vise à développer des méthodes
efficaces afin de produire un certain type de polyester produit par des bactéries au contact de carbone. Piloté
18
par trois instituts du CNR (spécialisés en céramique, automation et macromolécules) et le Centre
interdépartemental de recherche sur les sciences écologiques (CIRSA), il mobilise également une PME des
biotechnologies (Biosphere) et un grand groupe d’élastomères et plastiques (SO.F.TER).
Conclusion
Ce portrait des différentes initiatives donne à voir une vision très large de la démarche « industrie du
futur » de l’Italie, qui apparait en définitive s’articuler sur plusieurs niveaux. Là où le plan « Fabbrica
del futuro » met en jeu des organismes de recherche avec parfois des universités autour de sujets assez
théoriques et pointus, le programme « Cluster Tecnologici Nazionali: “Fabbrica Intelligente” » vise en
effet à créer des espaces régionaux d’échange de compétences autour de sujets identiques à ceux
identifiés par le CNR dans le cadre de « La Fabbrica del futuro », en lien avec le programme européen
« Factories of the future ».
 Annexe : compléments sur le plan « Fabbrica del futuro »
Un plan inspiré le programme européen
Ce programme se distingue par sa forte articulation avec l’axe « Factories of the future » du plan
européen « Horizon 2020 ». Il s’appuie en effet largement sur les thèmes mis en avant par l’European
Factories of the Future Research Association (EFFRA) afin de définir ses axes de travail19 20.
L’Association pour la recherche nationale italienne (Consiglio Nazionale delle Ricerche, CNR) en a
retenu cinq :
18
L’Institut National des sciences et technologies céramiques de Faenza, l’Institut des technologies industrielles et
d’automation de Milan et l’Institut d’études sur les macromolécules de Milan
19
Parisot F., 2015, « L’Usine du futur autour du monde », dossier « Impression 3D, robot flexible, objets connectés... L'usine
du futur, c'est déjà demain », L’Usine nouvelle, 30 mars, lien
20
Tolio T., 2013, « Il posizionamento del sistema Italia in Horizon 2020: manifatturiero avanzato », présentation pour la
Banque régionale de Lombardie « Finlombardia », page 25, 24 mai, lien
1. « La production de biens individualisés ». Cet axe inclut des recherches liées à la
virtualisation des produits et de l’usine, à l’évolution des techniques et des logiciels de
gestion du cycle-produit.
2. « L’usine évolutive et reconfigurable » concentre ses travaux sur des sujets de
robotisation, de gestion logistique et d’interface entre machines et produits.
3. « L’usine à haute performance » travaille principalement sur des enjeux de qualité
(logiciels et machines de contrôle qualité) et d’efficacité logistique (big data).
4. « L’usine durable » inclut des travaux sur de nouveaux matériaux plus propres, des
méthodes de recyclage, des bâtiments économes en énergie.
5. « La place de l’homme dans l’usine » s’attache à définir et à évaluer les nouveaux
besoins en compétences, l’impact des nouvelles technologies sur le bien-être au travail,
mais également des recherches plus techniques sur l’interfaçage homme-machine
(reconnaissance vocale ou gestuelle).
Le lien avec le plan européen « Factories of the future » se traduit également par le fait que le
programme italien cherche à faire le pont entre les recherches européennes et italiennes sur ces
thèmes, par la création d’un réseau de centres de recherche. Au sein de chaque thème, les activités de
recherche mobilisent principalement les instituts du CNR, des universités et centres de recherche, puis
des industriels (entreprises et fédérations) et les pouvoirs publics nationaux et locaux.
Un approche sectorielle adaptée à la situation de l’industrie italienne
L’accompagnement de l’industrie italienne vers l’industrie du futur adopte une démarche très
sectorielle. Cela se traduit de deux manières. Tout d’abord, l’axe « production de biens
individualisés » est adaptée aux besoins de secteurs comme le textile, l’ameublement, la mécanique
industrielle et automobile. De même, l’axe « usine évolutive et reconfigurable » met en avant la notion
de produits « Made in Italy », cette fois-ci pour des secteurs de pointe tels que la chimie ou l’industrie
automobile. En revanche, les trois derniers axes sont plus transversaux, bien que les recherches
relativement larges sur ces sujets se couplent avec des efforts particuliers à l’attention de secteurs
jugés critiques par la part de l’emploi qu’ils occupent et la concurrence internationale à laquelle ils
font face.
Remarques et critiques
Peu de documentation est disponible sur le thème de « La Fabbrica del futuro » au-delà du site dédié.
Si cette contrainte limite le champ des critiques qui peuvent être faites au plan, elle en traduit
l’absence d’impact médiatique. Contrairement à d’autres pays (Etats-Unis, Allemagne, France, Corée
du Sud), ce plan consacré à l’industrie du futur n’apparait pas trouver d’écho, c’est-à-dire être parvenu
à fédérer autour de lui de nombreux acteurs qui s’emparent du sujet pour en faire un déterminant du
futur du secteur de l’industrie italienne. Plusieurs raisons peuvent rendre compte de ce phénomène, à
commencer par le positionnement sectoriel de l’industrie italienne, peu propice à la diffusion large
d’enjeux de modernisation auprès des industriels voire du grand public.
Une autre raison se trouve certainement dans le pilotage du plan, pris en charge par le CNR. Cette
prise en charge se déploie jusque dans la constitution des projets, qui doivent tous intégrer un ou
plusieurs instituts affiliés au CNR dans leurs équipes. Cette présence traduit le fait que le plan italien
se présente avant tout comme un outil d’orientation de financements à la recherche publique, théorique
et appliquée vers l’industrie.
A notre connaissance, la manière dont les résultats et les compétences acquises sont diffusés au sein
du tissu industriel à l’issue des projets n’est pas encore précisée, alors qu’elle est de fait un enjeu
central à la modernisation des entreprises industrielles italiennes.
Les cinq axes de travail définis par le CNR à partir des travaux de l’EFFRA ne constituent pas des
pistes explorées intégralement, mais établissent simplement un cadre général au sein auquel les
différents projets viennent inscrire des sujets, souvent de niches – « technologies de cellules solaires
de type CIGS », « procédé innovant pour la production industrielle liants géopolymériques en polysialate et poly-silanoxosialate utilisés dans l’industrie de construction » ou encore « revêtement de
surface structuré à l’échelle nanométrique pour améliorer la performance des pompes à pistons
axiaux ».
Ressources d’approfondissement
 Pour une présentation du « Cluster Tecnologico Nazionale Fabbrica Intelligente » :
o



Cluster Tecnologici Nazionali, consulté en août 2015, document de présentation du Cluster
TecnologicI Nazionali, site du Cluster Advanced Life Science in Italy (ALISEI), lien
Pour en savoir plus sur l’association « Fabbrica intelligente Lombardia » :
o Associazione Fabbrica intelligente Lombardia, consulté en août 2015, « Associazione
Fabbrica intelligente Lombardia – Presentazione », lien
Pour un autre exemple de cluster régional (« Marche Manufacturing ») :
o Site du cluster Marche Manufacturing, consulté en août
siamo » / « Fabbrica intelligente », lien
Pour en savoir plus sur le plan lombard « Mind in Italy » :
o Site du site « Mind in Italy », consulté en août 2015, lien
2015,
rubrique
« Chi

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