VPH magazine 20g

Transcription

VPH magazine 20g
N°20
VOYAGE
du tourisme au Sénégal
EXPO
PR IN TE M PS
> 3
Germersheim & Cyclevision
RAID
> 8
Défi Solaire VPH aquatiques
TRANS-SPORT
La Trans-Européenne 2001
DÉBAT
20 02
>13
expansion de France-HPV
> 19
RESPONSABLES RÉGIONAUX > 21
> 12
é dito
L
Photo de couverture :
Une plage au Sénégal.
Dries et son Hurry encadrés par la structure d’un
navire échoué.
Rédacteur en chef
J-C. Gosselin
Rédacteurs
D. Callebaut
C. Pendéliau
J-C. Gosselin
J-P Spies
V. Pfister
B. Dupeux
F. Ducommun
J. Huyghe
Réalisation
J-M. Joffre
’année 2002 s’annonce
sous de bons augures
pour France-HPV. De plus
en plus de personnes nous
rejoignent (nous avons récemment dépassé les 150 membres
et abonnés en France, Suisse
et Belgique) et participent activement à la vie de l’association. Vous trouverez d’ailleurs,
dans ce numéro, des articles
et comptes rendus de sources
variées. La bonne volonté de
chacun, nous a même permis
de prendre de l’avance sur
le prochain numéro puisqu’un
certain nombre d’articles sont
déjà bouclés. Si vous voulez
apporter votre pierre au développement des VPH, n’hésitez
pas à nous transmettre vos
témoignages, vos réflexions et
à nous prévenir de vos initiatives. D’ailleurs, pour favoriser les initiatives locales, nous
avons mis en place un réseau
de responsables régionaux que
vous pouvez d’ores et déjà
contacter. Ils sont là pour être
à votre écoute et vous proposer
des activités diverses (randonnées, entraînements, discussions techniques,
démonstrations…) à un niveau
régional.
2001 fut déjà une très bonne
année pour les VPH français
avec un grand nombre de rendez-vous. Le nombre de participants à ces événements
est cependant toujours resté
faible, parfois en dessous du
seuil de l’équilibre financier
pour les organisateurs lorsqu’il
était question d’argent. Il est
évident que l’on ne peut longtemps maintenir un degré de
motivation dans ces conditions. J’invite tous les possesseurs de VPH à faire un
effort pour se mobiliser et
à se déplacer à la demi-douzaine d’événements que nous
vous proposons cette année
dans l’Hexagone. J’invite également les revendeurs français
de vélos-couchés à nous communiquer, en toute confidentialité, l’adresse des personnes
avec qui ils ont réalisé une
vente pour que nous puissions
entrer en contact avec eux.
Plus nous serons nombreux,
plus nous ferons des adeptes
(et plus il y aura de ventes en
perspective…).
Malgré les excellentes perspectives, 2001 restera pour moi
une année marquée par le
deuil d’un proche, renversé à
vélo par un poids lourd. Ce
qui m’a frappé, c’est la réaction
qu’ont eue beaucoup de gens.
Il utilisait le vélo pour ses
déplacements et pour son plaisir. Alors qu’il n’avait qu’un
trajet de 10 km à faire, il fut
renversé par un camion qui lui
a refusé une priorité. Au lieu
de s’indigner sur le comportement du conducteur, sur la
place faite aux cyclistes sur la
chaussée, certains – même de
sa famille - ont invoqué le
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Envoyez
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fait qu’il s’était mis en situation de danger en roulant
à vélo plutôt qu’en voiture.
Ainsi, c’est l’uniformité qui
devrait prévaloir, sous peine
d’en subir les conséquences.
Mais rappelons que la voiture
tue chaque année des milliers
de personnes, cause des dégâts
irrémédiables sur notre environnement, dicte l’aménagement de notre territoire, nous
pollue par son bruit et ses
rejets toxiques. De plus, son
utilisation pourrait être évitée
9 fois sur 10. Plus il y aura
d’automobiles, plus il y aura
d’effets néfastes pour notre
société. Personnellement, je
ne prône pas l’éradication
complète des voitures, par
ailleurs très utiles dans certaines circonstances, mais j’espère que chacun d’entre nous
pourra arriver à n’envisager
son utilisation qu’en dernier
ressort, après avoir examiné
toutes les autres solutions. Il
faut également réaliser qu’une
voiture est une arme perverse :
non seulement, elle vous
donne le pouvoir de mort
mais, en plus, elle vous place
dans un état d’excitation propice au meurtre par inconscience. Il faut donc résister, se
défendre, revendiquer sa place
et se dire que prendre son vélo
(couché ou non) est un acte
de civisme et de respect de la
vie. Même gros rouleur, avec
plusieurs années de pratique,
vous n’aurez pas de mort sur
la conscience. Amis cyclistes,
vivez en paix.
Jean-Charles Gosselin
France-HPV sur internet :
www.ihpva.org/chapters/france
du tourisme
au Sénégal
V O YA G E
par Dries Callebaut
Wouter Van Landuyt
et Dries Callebaut sont
deux amis belges qui
ont une passion commune pour les VPH
et les voyages. Wouter
a déjà fait des tours
en “Hurry” en France
et en Espagne et, plus
récemment, un voyage
de Gand à Istanbul en
30 jours.
Dries (c’est moi, donc
je vais écrire “je”)
a fait des tours en
Tandem M5 dans les
Pyrénées et
en Allemagne.
En hiver 1999, je voulais faire quelque chose
pour échapper au froid
et à l’humidité de la
Belgique. Je pensais
que la fête du Nouvel
an en Libye était un
objectif intéressant et
Wouter aussi. Mais
après quelques
réflexions concernant
les vélos, le sable, la
combinaison entre ces
deux éléments et le
manque d’envie de
passer du temps pour
organiser le voyage,
nous avons décidé de
choisir un billet de
dernière minute pour
un pays chaud où l’on
peut entrer sans visa.
Et voilà le Sénégal : un
pays connu, facile d’accès et la garantie du
beau temps !
Dries Callebaut au pied des Baobabs
Bon, nous tombons
d’accord pour y aller.
Mais avec quel vélo ?
J’en possède plusieurs !
Mon HPX, modèle à
empattement long inspiré du Tour Easy
américain, me semblait
être le meilleur choix.
Cependant, cette
machine pèse déjà
20 kg et le maximum
de bagage autorisé dans
l’avion est de 27 kg.
Je devais donc chercher
quelque chose d’autre.
Je trouvais la meilleure
solution chez De Lig-
fiets, un magasin de
VPH à Gand : un
Challenge Hurricane
équipé de sacoches
Elan. C’est une configuration légère, très
compacte et confortable sur route. Wouter
roule depuis 5 ans sur
un Hurry, donc on
aurait deux vélos identiques, c’est joli pour
la photo. Ce qui est
aussi intéressant quand
on part en voyage avec
deux vélos identiques,
c’est que les pièces
3
înés
les vph décha
pour la réparation sont
les mêmes.
Pour l’avion, on a
démonté les roues et le
siège, le tout emballé
dans un sac. La prochaine fois, je protégerai surtout les pièces
vitales. Imaginez que
les freins hydrauliques
aient été touchés
durant le transport.
Comment réparer des
freins hydrauliques en
Afrique ? C’est pas
vraiment facile…
La seule voie
pour atteindre
notre destination en
VPH, c’est
l’autoroute !
La plage...
20/12 Choc de
culture ?
L’avion atterrit à
Dakar le soir. Les
formalités, les
voyageurs, la
foule. C’est
relativement hectique [habituel,
mot belge, ndlr]
en entrant au
Sénégal et ça va durer
toute notre visite tant
il y a du monde dans
les environs. Il faut
monter les vélos et,
déjà, une première rencontre avec un Sénégalais qui organise un
tour de Casamance,
au sud de la Gambie.
Le monde est petit.
Cette première heure
en Afrique m’impressionne beaucoup. Nous
cherchons un hôtel à
l’aide d’une carte qui se
révèle très sommaire.
Le premier kilomètre
est éclairé. Ensuite,
nous devons slalomer
entre les voitures (si
on peut encore appeler
ça des voitures !), les
mini-bus… Il y a beaucoup de monde, même
à cette heure. Après
avoir demandé
plusieurs fois notre
chemin, et avoir suscité
beaucoup de réactions
hilares, nous trouvons
à une heure du matin
le Via-Via.
Dans les rues de Dakar
C’est un hôtel conçu
par des Belges qui ont
fait plusieurs fois le
trajet Bruxelles - Paris
dont une fois en 2 CV.
C’est un peu comme si
nous retrouvions déjà
la maison, après quelques heures de voyage.
21/12
Mais on n’est pas ici
pour être dans un
hôtel belge, aussi
simple soit-il…
Dakar à vélo est une
sacrée expérience.
C’est une ville beaucoup plus mal organisée que Paris,
apparemment avec
autant de monde, mais
plus agréable. Il y a là
un arbre sacré, les «Talking Drums» des commerçants, les gardiens
de vélos (des nôtres
!), des voitures qui
roulent plus lentement
que nous, et là : voilà,
un coureur !
22/12 Autoroute
Plus intéressant :
voyager à côté
de la plus grande
autoroute du
pays. Nous allons
de Dakar à Thies
par la seule route
goudronnée. Un
agent de police
nous ordonne de
rouler ailleurs,
c’est trop
dangereux
de circuler là.
Nous lui demandons
s’il y a une alternative
pour aller en direction
de St-Louis. Il nous
regarde et nous montre
l’autostrade [autoroute
en français belge, ndlr].
Ça devient notre truc :
au moment où nous
voyons un flic, nous
allons lui demander
notre chemin. Voyant
nos vélos, il oublie le
code de la route et
commence à bavarder.
Sur l’autostrade, il y
«...La route de
Kaolack,
une route
merveilleuse,
un goudron
excellent,
pas de trafic,
le soleil qui rit...»
avait des travaux et il
faisait très chaud.
En arrivant à Thies,
nous sommes heureux
de trouver un hôtel
de style colonial. A
son époque, ça devait
être un très bel hôtel.
Maintenant, il a perdu
beaucoup de sa grandeur mais bon, il y
a quand même une
douche ! De notre
chambre, on voit une
petite fille porter un
bac d’eau qui doit être
plus lourd qu’elle. La
mare (flaque) d’où
vient l’eau qu’elle
porte ne nous semble
pas très saine…
23/12
Sénégal by night
La route par Bambey
ressemble au «Aalsterse
Dreef» : c’est plein
de trous, mais ceux-là
sont beaucoup plus
profonds. Nous y rencontrons un diplomate
sur une mobylette qui
est aussi entre autres,
directeur, commerçant
et représentant. On
mange ensemble dans
un petit boui-boui.
C’est Ramadan mais
dans quelques minutes
nous mangerons du
riz, du riz, du riz et un
peu de poulet (je suis
végétarien mais ici je
mange tout). La sauce
est très piquante.
A Diourbel, il n’y a
plus d’hôtel mais nous
pouvons boire quelques bières au café le
plus important de la
ville. Le chef ne veut
servir que des hommes
importants… et nous
bien sûr !
Nous arrêtons notre
journée de vélo après
96 km, comme on le
fait la plupart des
jours. Nous étions sur
la route de Kaolack.
Une route
merveilleuse, un goudron excellent, pas de
trafic, le soleil qui rit,
des chèvres et des
vaches qui rient aussi
(j’écris cela seulement
pour montrer que je
connais ces mots et la
grammaire), des paysages pleins de douceur. A une centaine
de mètres de la route,
nous montons la tente
et nous ouvrons des
boîtes de macédoine
et de sardines. Avec
du pain, ça peut aller.
Soudain, deux chevaliers (je ne trouve pas
le mot correct : ils
n’ont pas de cheval
mais ils ont des vaches
et des chèvres et ils
les gardent) [des gardiens de troupeau,
ndlr] viennent de nulle
part et nous proposent
de venir boire un verre
de lait chez eux. Il y
a un petit problème de
langue mais ils connaissent quatre mots
en français et nous
connaissons tous la
langue du corps. Les
deux font partie de
la même famille. Leurs
maisons sont des mas ;
un peu plus loin on
voit un chariot avec
le reste de la maison.
Encore plus loin, on
voit une centaine de
vaches et encore plus
de chèvres. Il fait déjà
nuit mais les gens nous
offrent du couscous.
Nous les laissons
goûter notre plat mais
ils ne l’aiment pas,
avec raison : leur couscous est délicieux !
Nous ne mangeons pas
trop car après nous,
les femmes et enfants
doivent manger. Les
5
înés
les vph décha
«...Les USA
envoient ses
fils et filles
partout pour
obtenir la «Pax
Americana».
hommes mangent
ensuite dans un autre
plat et nous devons
à nouveau mettre nos
mains dans le plat.
Pour continuer, le
couscous au lait (frais
bien sûr), des pois
grillés et à nouveau du
couscous au lait… En
résumé, c’est formidable. Plus tard dans la
nuit, de petites chèvres
commencent à jouer et
pleurer à côté de notre
tente que nous avions
plantée près des mas
des villageois. «Les vies
de ces gens sont dures»
me dit Wouter un peu
plus tard.
24/12 Noël
Si tu veux connaître
l’histoire complète, tu
dois me contacter où
tu dois acheter le livre
que je vais écrire
quand j’aurais 70 ans.
Fait est que nous nous
trouvons aujourd’hui à
Kaolack. Nous sommes
passés sur des routes
qui n’étaient pas toujours des routes. Heureusement que nos
Hurries étaient suspendus. C’est Noël et je me
trouve en compagnie
de quelques Américai-
nes du «Peace Corps»
qui sont là pour aider
les pauvres. J’avais déjà
rencontré des «Peace
Corpers» en Suisse, les
USA envoient ses fils
et filles partout pour
obtenir la «Pax Americana». En Suisse, on en
était arrivé presque à se
battre, ici j’ai eu une
discussion très longue
sur le Kosovo. La discussion s’est terminée
quand j’ai demandé ce
que les Américains faisaient encore à Cuba...
Plus tard, nous sommes
invités par un riche
Sénégalais qui veut
nous montrer que les
Sénégalais sont un
peuple ouvert et gentil.
Je l’avais déjà compris
mais on ne peut pas
changer le fait qu’ils
voient en tous les
blancs une chance
pour améliorer leur vie
ou pour partir en
Europe. Malgré le petit
budget et le vélo, tu es
encore beaucoup plus
riche qu’eux.
Beaucoup plus impressionnant est la fête qui
a eu lieu ce soir, un
peu plus tard. Pour
la jeunesse riche, dans
une salle commune,
musique de Youssou
N’Dour bien sûr, de
Pappa Wemba mais
aussi Salsa et Samba.
La seule mauvaise
musique était celle de
Madonna. Le concours
de danse s’arrête
quand une fille laisse
parler son ventre, mais
l’honneur européen
est sauf et ce fut une
nuit de Noël formidable.
31/12 Réveillon
Tu n’as pas encore lu le
livre que je vais écrire ?
Dommage !
Hier, Wouter m’avait
perdu sur une presqu’île... Aujourd’hui
nous roulons sur la
plage de la même île.
40 km de sable et
de soleil (aller-retour)
sans voir personne. Il
Wouter Van Landuyt
y a pire pour fêter le
31 décembre !
Le nouvel an belge,
nous le fêtons allongés
sur le dos au milieu
de la route principale
d’un petit village, sous
un ciel d’étoiles africaines. Main gauche
pleine de cacahouètes,
réception sympathique.
Les Français n’aiment
pas notre démarche et
vont dormir (hélas
avec les boissons et les
apéros). Le kot [débarras, mot belge, ndlr] est
libre pour la jeunesse
un bateau pour Dakar
nous attend. A Dakar,
nous roulons encore
quelques jours et
c’était à nouveau formidable car,
finalement, c’est bien
de pouvoir arriver
quelque part.
Le meilleur de ce
voyage, c’était les Hurries, à la fois un bon
moyen de faire du tourisme dans un pays
pauvre et aussi une
attraction touristique
pour les gens de là-bas.
C’était vraiment extrêmement facile d’entrer
en contact avec les
gens, sans avoir trop
de problèmes avec ceux
qui veulent profiter
de toi.
En résumé : qu’est-ce
que tu fais encore
à la maison ?
«Le meilleur de ce voyage, c’était les Hurries...»
main droite avec un
sac de poudre de lait,
ça c’est du style !
Une heure après le
nouvel an Sénégalais,
nous nous invitons à
une fête organisée par
des Français.
Nous montrons à deux
pêcheurs comment
préparer une
africaine et pour nous
aussi. Et nous dansons
tard dans la matinée.
Avant de partir dormir,
les pêcheurs nous
montrent encore leur
bateau et voilà, c’est la
nouvelle année !
Un an après...
Nous retournons par
Ziguinchor où
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înés
les vph décha
salon de Germersheim
21 et 22 avril 2001
par Chantal Pendéliau
EXPOSITION
Le salon de Germersheim, baptisé la
«messe des vélos spéciaux» s’est déroulé le
week-end des 21 et 22
avril 2001 dans la petite
ville allemande frontalière située à 60 km
de Strasbourg. Pour sa
sixième édition, ce salon
qui regroupe des fabricants de vélos non traditionnels fut un grand
succès. Nous avons pu
constater qu’il était
devenu en très peu de
temps un rendez-vous
essentiel pour les fabricants mais aussi pour le
public allemand. Nombre
de fabricants ont donc
trouver à
Germersheim ? Des
vélos couchés et
accessoires, des
marques Optima,
Challenge,
HP Velotechnik
(avec le nouveau
Speedmachine),
Speedbike (présentant leur Razz Fazz
de 7,4 kg à 3500 Euros),
Quantum, Dalli, Zox,
Flux, Greenspeed, Leitra,
Jan Cordes (nouvelle
marque), Horizont,
Radius, Sinner, Magura…
de nombreux modèles de
tricycles, des vélos utilitaires (Brox), des vélos
destinés aux personnes à
mobilité réduite, des tandems, des vélos pliables,
des patinettes ainsi qu’un
vélo droit peu orthodoxe
(le Snike Bike).
7,4 kg pour le Razz Fazz
Essais
libres
fait le voyage
depuis toute
l’Allemagne,
les Pays-Bas,
Le RoyaumeUni et même
l’Australie.
Le salon
comptait soixante-sept
stands répartis sur les
deux halls d’exposition.
Les visiteurs se sont également déplacés en masse :
ils étaient environ 5 000
sur l’ensemble du weekend d’après les journaux
locaux. Que pouvait-on
Une piste installée à
l’extérieur permettait
aux visiteurs d’essayer
l’ensemble des vélos
exposés. Ce fut un vif
succès car l’attente était
longue pour avoir le bonheur d’essayer les engins.
Les Allemands n’hésitent
pas à franchir le pas et
à découvrir de nouvelles
sensations. A souligner
l’accueil très chaleureux
de l’association
allemande de vélos couchés et notamment celui
de Hanno Hirsch qui
a gentiment hébergé la
petite équipe française
en déplacement.
Prochain rendez-vous les
27 et 28 avril 2002.
L’AeroRider d’Optima
CycleVision 2001
9 - 10 juin 2001, Lelystad - Pays-Bas
par Jean-Charles Gosselin
ÉVÉNEMENT
Le Cyclevision est le
plus grand événement
annuel autour des VPH
(2 000 visiteurs)
Victoire pour Bram Moens dans son M5
Invasion
de Quest
sur l’expo
et les pistes
proposant à la fois de
nombreuses courses
d’endurance et de vitesse
pour les VPH, quelques
courses thématiques
(pour les vélos-rameurs
et les vélomobiles) et un
salon d’exposition et de
vente de vélos-couchés
(neufs et d’occasion).
Les épreuves sportives
ont eu lieu sur un
anneau d’essai automobile de 2,7 km convenant particulièrement
aux VPH carénés. Bram
Moens s’est montré toujours le plus rapide dans
son M5 Low Racer
caréné. Le jeune Edwin
van Vught confirme tout
son potentiel en finis-
Dries Callebaut, dans un exercice
d’équilibre et de concentration.
sant deuxième de l’heure
et du 200 m départ lancé
dans le White Hawk
sponsorisé par
Challenge. Frederik Van
De Walle, en méforme
(il passait ses examens),
n’est plus le plus rapide.
Il se console tout de
même en étant
le plus lent !
15 min 50 pour parcourir
20 m sur un Oké-Ja dans
la «course» de l’escargot.
Il précède son compatriote belge Dries Callebaut qui - preuve de son
sens de l’équilibre - peut
rouler sans les mains à
40 km/h sur son Challenge Hurricane quand
il doit se ravitailler en
course.
Banc d’essais pour tous, en salle ou
en plein air
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înés
les vph décha
la propulsion humaine
et l’énergie solaire sur les bateaux
TECHNOLOGIE
par Jean-Pierre Spies, membre de France-HPV
La combinaison des
énergies sur un véhicule
n’est pas toujours évidente. Il existe cependant des cas où les
mariages sont «naturels»
et ont l’avantage d’exister. Il s’agit des bateaux
électriques fonctionnant
soit avec des batteries,
soit à l’énergie solaire.
Les batteries sont
lourdes et demandent
à être rechargées. Les
panneaux solaires seuls
tomberaient souvent en
panne de soleil. D’où le
rapprochement normal
des panneaux et des
batteries. Il existe de
nombreux exemplaires
de bateaux solaires, sans
compter ceux qui vont
sortir des chantiers très
prochainement. L’éner-
énergie ne dépasse pas
en vitesse de croisière
20 km/h, d’où l’intérêt
de ces modèles pour
la navigation fluviale où
la vitesse est limitée
à 15 km/h.
«La propulsion humaine est
une philosophie, un mode de vie...»
gie solaire étant faible,
ce type de bateaux
donne naissance à une
nouvelle architecture où
la lutte contre le poids
excessif et la résistance à
l’avancement font partie
intégrante des nouveaux
objectifs. On voit apparaître notamment de
nombreux catamarans
qui répondent bien à
cette recherche et apportent de surcroît une
grande surface aux panneaux solaires. La vitesse
de ces bateaux à faible
Que peut apporter la propulsion humaine à ces
bateaux presque parfaits ?
La propulsion humaine
est une philosophie, un
mode de vie, sain, naturel, écologique qui ne
se discute pas. Tous les
cyclotouristes, vététistes
et pratiquants du vélo en
salle le comprendront ;
sans compter tous les
sportifs et ceux (et celles)
qui désirent garder ou
retrouver
la forme. L’énergie
humaine sur les petites
unités apporte un concours non négligeable à
la propulsion du bateau
car c’est une énergie
toujours disponible et
renouvelable. Ces trois
énergies (batteries, panneaux solaires et muscles) donnent lieu à des
combinaisons multiples
selon l’importance que
l’on confie à chacune
d’elles. On aura tendance, sur les petites
unités, à réduire la batterie à sa plus simple
expression et à l’augmenter sur des bateaux
de plus grande taille
pour obtenir une réserve
de puissance suffisante.
Dans un premier temps,
je ne m’intéresse qu’aux
petits bateaux de croisière fluviale. Entre les
catamarans de promenade à la journée (deck
boats) et les house boats
il y a place pour de nom-
breux modèles plus ou
moins lourds et confortables. Certains utilisent déjà des batteries.
Voici les données
énergétiques
actuelles :
Le Vél’eau 12
accompagné du Nij Atao
de l’IUT de Brest
- 1 m2 de panneaux
fournit au maximum
100 W/m2
- 1 cycliste moyen
développe entre 150 et
200 W
- 1 batterie dispose de
45 à 60 Ah sous 12 volts,
soit 108 W et 144 W
pendant 5 h.
Sur les petits bateaux, on
peut concevoir des panneaux orientables mais,
sur les grosses unités, il
semble plus sage d’envisager des panneaux fixes.
Comment organiser les
énergies en présence ?
- L’énergie
électrique et
mécanique
restent séparées jusque et
y compris
l’hélice propulsive. Il y
aurait donc
deux hélices :
une à l’avant
pour l’énergie
électrique et
une à l’arrière
pour l’énergie
mécanique
avec un système de relevage en cas de repos
d’une des deux énergies.
C’est un peu compliqué…
- La solution tout électrique : l’énergie mécanique est immédiatement
convertie en énergie
électrique qui charge la
batterie.
- Chacune des énergies
a une «roue libre» par
rapport à l’arbre d’hélice
final. Il conviendra de
mettre un changement
de vitesse pour maintenir sensiblement
constant l’effort des
pédaleurs et leur vitesse
de rotation.
Voici quelques valeurs
pour un bateau de croisière de quelques jours
à 2 personnes :
- puissance des 2 personnes : 300 à 400 W ;
- puissance des panneaux solaires : 300 W ;
- puissance de 2 batteries
de 90 Ah sous 12 volts :
216 W pendant 5 h
En vitesse de croisière,
la puissance disponible
est de 600 à 700 W.
En pointe, avec la batterie, on peut atteindre
1000 W.
Les vitesses atteintes
dépendront surtout de
la charge totale et de
la qualité des coques.
Cela n’est qu’un exemple incomplet, pour
avoir une certaine idée
de ce que l’on peut obtenir dans le domaine des
bateaux. Bien entendu,
les autres VPH, terrestres
et aériens, peuvent également bénéficier des systèmes à énergie multiple.
Jean-Pierre Spies
33, ave Aristide-Briand
39000 Lons-le-Saunier
[email protected]
Concepteur du Vél’eau 12
et de bateaux solaires
Matthias Wegmann
Solartis - SARL
14, chemin des Prés de Vaux
25000 Besançon
Tél : 03 81 61 28 15
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înés
les vph décha
Défi Solaire - VPH 2001
RAID
rallye Saône - Seine
20 avril - 13 mai, de Port-sur-Saône à Rouen, France
Organisé par l’association Concept Helios
Propulsion, ce rallye de
894 km sur canaux et
rivières a pour but
d’expérimenter l’énergie
solaire sur de longues
distances et d’étudier des
modèles hybrides à propulsion humaine et
solaire dans les mêmes
conditions.
Les résultats du rallye
permettront de concevoir et d’organiser les
modalités d’un
championnat
international de
bateaux à propulsion
électro-solaire et
humaine dont
l’arrivée serait à
Rouen, pendant
l’Armada 2003.
Le rallye est arrivé
à bon port, malgré
quelques jours d’interruption dus à l’interdiction de naviguer suite
aux crues de fin avril et
début mai. Jean-Jacques
Cambier, Jean-Michel
Joffre et Jean-Charles
Gosselin ont participé
à ce périple.
Témoignage de
Jean-Michel Joffre
Entré à Joigny, dans le
rallye, je fais connaissance de l’équipage pendant les 3 jours de
crue. Enfin, l’embarquement sur notre navire, le
VEL’EAU 12, prototype
d’embarcartion trés effilée et surmontée de 3m2
de panneaux solaires.
Le confort y est rustique
et le gilet de sauvetage
obligatoire. Nous commençons à pédaler dans
un raffut d’engrenages,
la découverte se fait au
fil de l’eau.
Le Basilisk à Paris
Le passage
des écluses est délicat et
demande de l’attention.
Début mai, un vent du
nord fort, humide et glacial (3°C près de Pontsur-Yonne) freinait notre
progression, mais le courant était fort et nous a
Joigny, en attendant la décrue
bien aidé pour tenir nos
délais. Lors d’une panne,
nous avons dû pédaler
à contre-courant. Consternation devant l’énergie dépensée pour faire
du sur-place...
Très attendue, la traversée de Paris. La Seine
était très agitée par
une forte navigation.
Nous avons eu droit à
un contrôle de sécurité de la part de la
brigade fluviale, puis
son escorte jusqu’à la
sortie de Paris.
Bravo et merci
à toute l’équipe
de marins pour
cette initiative,
et de m’avoir
offert ces quelques jours et
250 km
de souvenirs
mémorables.
Pour davantage
d’informations :
Concept Helios Propulsion
13, allée Aliénor
d’Aquitaine
76240 Bonsecours,
tél/fax : 02 35 80 29 77,
[email protected]
la Trans-Européenne
2001
Marseille - Copenhague
TRANS-SPORT
21-23 septembre 2001, Europe
Les chiffres de la Trans-Européenne 2001.
- départ de Marseille :
- arrivée à Copenhague :
- temps de trajet global :
- distance :
- moy. globale :
- moy. cyclistes :
- plus de 80 participants
Jeudi, 2h00
Dimanche, 17h07
87 heures et 7 mn
plus de 2600 km
29,8 km/h
30,0 km/h (sans le ferry)
- la plupart des organisateurs ont également roulé
- deux lettres d’amitiés des maires de Marseille et de
Genève transportées jusqu’à Copenhague
- une tablette de chocolat transportée pour moi des
Pays-Bas jusqu’à Hambourg (merci Herbert !)
Passage du relais
entre les 2 premières
équipes de la TE
Marseille-Avignon
Jean-Charles Gosselin
Tout d’abord, je dois
commencer par un rectificatif. L’heure de départ
dans le compte rendu de
Christoph Hipp n’est pas
bonne. Nous sommes
partis avec Rodolphe
Friemel un peu plus tôt
(à 1h45) mais il est vrai
que nous étions encore
à Marseille à 2h00 car
Rodolphe a eu un petit
problème technique : sa
chaîne est sortie de son
dérailleur (elle est passée
au-dessus du petit guide
en métal entre les deux
galets). Ainsi, il n’est
pas faux de dire que
la Trans-Européenne est
partie à 2h00 de Marseille mais à cette heure
là, nous n’étions plus sur
le vieux port...
Je suis ravi et fier.
Merci à tous ceux qui ont rendu possible cette
aventure.
Christoph Hipp Coordinateur du relais Trans-Européen en VPH
Pour Rodolphe et moi, le
relais Marseille-Avignon
a débuté bien avant
les premiers coups de
pédales. Notre complète
inexpérience du cyclisme
nocturne nous a fait
gamberger pendant tout
notre trajet en train qui
nous a mené à Marseille.
Ce que nous redoutions
le plus, c’est d’être renversé par une voiture, car
nous devions effectuer
la quasi-totalité du trajet
sur des nationales (dont
la redoutable nationale 7
dans la deuxième partie)
que nous pensions fréquentées. Mais, en fait,
le trafic fut bien moindre
que nous l’imaginions.
Nous n’avons vu qu’une
quinzaine de voitures
ou camions dans les
deux premières heures
de route ! Ce qui nous
a finalement posé problème, c’est le manque
de puissance de nos
éclairages qui ne nous
permettaient pas
d’anticiper nos trajectoires pour éviter les
nids-de-poule. Comme
les vingt premiers kilomètres après Marseille
étaient pentus et bosselés, nous nous traînions
dans les montées et restions sur le qui-vive dans
les descentes, les mains
crispées sur les poignées
de frein. Inutile de s’attarder sur la moyenne
à ce moment de l’histoire...
13
înés
les vph décha
Départ devant la mairie de
Marseille avec
Thierry Grand-Dufay entre
Jean-Charles et Rodolphe
Notre style a commencé à se délier après
le passage devant les
raffineries de pétrole de
l’étang de Berre. Nous
les avons aperçues, au
loin, toutes scintillan-
tes de lumières. Nous
avons également perçu
leur odeur nauséabonde, bien trop présente. La route s’est
aplanie (à tous points
de vue). L’absence de
le paysage filait sous
nos yeux.
L’apothéose de notre
relais fut une longue
ligne droite très roulante du côté de
Salon-de-Provence.
Après avoir dû changer
de piles avant la moitié
du parcours et comme
l’état de la route s’était
amélioré, nous avions
décidé d’économiser
nos réserves électriques
et de n’utiliser qu’une
lampe pour deux.
Ainsi, celui qui roulait
derrière éteignait sa
lumière avant et était
alors plongé dans une
obscurité presque
totale, ne voyant que
les arbres et les buissons sur les côtés, et
se basant sur les diodes
rouges du feu arrière
de son compère pour
se placer au mieux
dans l’aspiration. Ainsi
au chaud, lancés à
40 km/h, dans le noir
et le silence complet,
quasi hypnotisés par
cette faible lumière
rouge, nous avons
plané, un peu enivré
par nos propres endorphines. A un moment,
j’ai levé les yeux au
ciel, vu les étoiles par
milliers :
je faisais partie du
«les voies de l’AF3V sont destinées à la
balade familiale et la randonnée tranquille.»
bosse nous a permis
de prendre confiance
et d’accélérer peu à
peu. Le plaisir commençait à venir (une
fois les odeurs disparues !). Nous ne sentions même plus le
froid qui auparavant
nous engourdissait, et
cosmos... J’ai approché
la sensation de faire du
vélo dans l’espace !
A ce rythme, nous
avons vite rattrapé
notre retard et nous
avons rejoint l’équipe
de Vincent Pfister
comme convenu à 6 h
à Vedène, petite ville
au nord-est d’Avignon.
Nous avons réalisé une
moyenne de 26,9 km/h
soit 3 h 40 de vélo auxquelles il faut ajouter
35 désespérantes minutes de pauses diverses.
A signaler que nous
avons été surpris par
l’importance des différents comités d’accueil. A Marseille
(arrivée du TGV
à 23 h 37...), Thierry
Grand-Dufay, qui avait
obtenu la signature
d’une lettre de soutien
de Jean-Claude
Gaudin, nous attendait
à la gare accompagné
de deux personnes de
son association de
défense du vélo en ville
(équivalent du MDB
parisien pour ceux qui
connaissent). A notre
arrivée à Vedène
(6 h), l’ancien président du club cyclo
de Vincent Pfister et
Vincent Thauman, le
responsable PACA de
l’AF3V (Association
Française des Véloroutes et Voies Vertes)
nous attendaient. L’un
devait nous ramener à
Valence dans le Trafic
qui avait servi à conduire à Vedène la
deuxième équipe de la
TE et l’autre était venu
discuter avec nous des
projets de l’AF3V et
soutenir la Trans-Européenne à VPH. Au passage, mentionnons le
fait que l’AF3V défend
la réalisation d’itinéraires en site propre
(isolé de la circulation
automobile) mais sans
considération de performance - les voies de
l’AF3V sont destinées à
la balade familiale et
la randonnée tranquille.
Que dire finalement du
rendez-vous matinal à
Portes-lès-Valence où le
Cyclo Club Bourcain (le
club de Vincent Pfister)
avait bien fait les choses
de Benoît Dupeux m’a
donné envie de relater
notre partie de l’aventure, pour donner envie
à un maximum de
monde de vivre ce relais.
«...cyclistes affûtés prêts à dévorer des kilomètres et à faire un travail d’équipier...»
«...Avec Daniel
on se regarde
et on décide de
se calmer un
peu car il nous
faut tenir
encore
100 km...»
avec un vrai ravitaillement (gâteaux, fruits
secs, chocolat, café, jus
d’orange et eau), quelques affiches de la TE
réalisées et imprimées
par Jean-Paul Magnan
ainsi qu’une superbe
carte d’Europe sur
laquelle les enfants de
Vincent avait tracé l’itinéraire de la Trans-Européenne !
Bravo à tous les Français
qui ont su se mobiliser et
un grand merci pour vos
efforts avec une mention
spéciale pour Vincent
Pfister et le Cyclo Club
Bourcain qui se sont
investis complètement.
Espérons que la longue
chaîne de la Trans-Européenne revendiquant
l’efficacité des Véhicules
à Propulsion Humaine
conduira bientôt à la
construction et l’aménagement d’axes cyclables
plus sûrs, plus rapides et
plus nombreux, à la fois
pour nos transports quotidiens et nos voyages à
travers l’Europe.
Jean-Charles Gosselin,
coordinateur des relais
français
Septembre fut le mois
durant lequel mon
ordinateur a le plus
fonctionné, plusieurs
messages par jour. Tous
ces courriels ont le
même titre «la TransEuropéenne». Participer
à ce relais géant m’enthousiasme et je contacte bon nombre de
clubs pour prendre part
et partager cette aventure. Très vite, les
bonnes volontés se
lèvent et se manifestent :
cyclistes affûtés prêts à
dévorer des kilomètres et
à faire un travail d’équipier, aides au transport
décidé à se lever à trois
heures du matin pour
nous conduire à Avignon, amis, enfants et
ma très chère épouse
pour organiser une ani-
mation vélo couché et
un ravito copieux. Merci
à tous et, surtout, aux
amis qui m’ont soutenu.
Voici comment s’est
déroulé le tronçon Avignon - Portes-lès-Valence
(120 km). A 6 h, nos
amis Jean-Charles et
Rodolphe nous
rejoignent à Avignon,
Vincent Thauman est
là et immortalise le premier passage de témoin.
Après quelques mondanités, Daniel Albert
enfourche son Puma
[vélo classique en carbone, ndlr] et je m’installe sur El Condor. On
n’est pas du pays et on a
de la route à faire, donc
on appuie sur les pédales
et c’est parti. Orange
déjà, avec Daniel on
se regarde et on décide
de se calmer un peu
car il nous faut tenir
encore 100 km... Après
cet accord passé, on stabilise la vitesse au alentour des 39-40 km/h. Le
vent est souvent favorable, parfois il tourne un
peu mais rien de grave.
Montélimar-sud, 80 km
parcourus : tout va bien,
Avignon Portes-lès-Valence
Vincent Pfister
Un message Internet
Ravitaillement à Portes-lès-Valence
15
înés
les vph décha
on commence à être en
forme. C’est alors que
nous rejoint un
nouvel équipier, Michaël
Pain. Double
effet : le premier, l’encouragement de
voir un équipier et le
Manuel et Jorge
Gomes en plein effort
second,
la fraîcheur d’un
cycliste de grande qualité. Fini de rigoler, la
vitesse passe au-dessus
de 40 km/h pour ne plus
redescendre en dessous.
«...Les bougres
ont réussi à
emmener une
moyenne d’environ 35 Km/h !
Et encore, ils
n’étaient pas
à vélo-couché ! »
Montélimar nord,
Thierry Soma nous
rejoint. Il nous reste
moins de 35 km. Un
équipier de plus, maintenant la promenade de
santé est finie, on roule
aux alentours de
45 km/h. On est en
formation de contre-lamontre par équipe, un
vélo couché et trois vélos
droits. On est proche
de l’arrivée, donc on ne
s’économise plus. Passé
Livron, on enclenche le
turbo et on roule très
fort. Enfin voici Portes,
avant l’heure prévue. On
file à la mairie faire quelques photos, passage du
témoin et enfin on va se
restaurer.
St-Marcellin –
Col de Couz
Benoît Dupeux
Mercredi soir, petit changement de dernière
minute, Max, le copain
des frères Gomes ne peux
pas rouler avec moi entre
St-Marcellin et Voreppe.
Heureusement, Jérémy
Huyghe est partant,
malgré une mauvaise
grippe en cours de gué-
Passage de relais au Col de Couz
rison. Jeudi matin, je
me rends à St-Marcellin
accompagné de Jorge
Gomes, chargé de ramener la Nevada jusqu’à
Voreppe. En arrivant,
Jérémy est déjà là devant
la poste, prêt à faire feu.
Le temps de discuter un
peu et de se préparer,
sous les yeux éberlués
des postiers et du personnel de la clinique
voisine, et à 11 h 15,
les 4 cyclos en provenance de Portes-lèsValence sont en vue au
bout de l’avenue. Vincent avait raison, ce ne
sont pas des tendres : si
mes calculs sont bons,
les bougres ont réussi à
emmener une moyenne
d’environ 35 Km/h !
Et encore, ils n’étaient
pas à vélo couché ! Quelques brèves paroles sont
échangées, transmission
de la lettre, et nous voilà
partis.
Conscients de ne pas
«jouer dans la même
catégorie» que nos prédécesseurs, nous
essayons de faire tout
notre possible pour ne
pas être trop ridicules.
Les conditions étant
avec nous (léger vent
dans le dos, pas de pluie,
parcours plat), nous
réussissons à sauver
120 km à 37 km/h
de moyenne, ça creuse !
Merci à tous.
Vincent Pfister, membre
de France-HPV,
organisateur du tronçon
Avignon - St-Marcellin
F. Ducommun, D. Bied et P. Oving au relais d’Annecy
l’honneur, avec une
vitesse moyenne de
28,3 km/h (29,5 km/h
jusqu’à St-Quentin-surIsère, puis vitesse
moindre
sur la
Vincent Pfister
caché par l’équipe du
Cyclo Club Bourcain
piste
où le revêtement laisse à désirer
(bon d’accord, l’excuse
est facile !). Le parcours
était agréable, sans trop
de circulation et dans un
paysage grandiose : difficile même de rester concentré tant on reste béat
devant les majestueux
contreforts du Vercors.
Arrivés sur la piste
cyclable, on retrouve
Jorge Gomes, venu à
Jorge part comme une
fusée... il a l’air en sacrée
forme. Il est alors 12 h 30.
Après nous être
changés, nous partons
en Nevada,
Jeremy et
moi, cap
sur le col
de Couz
où l’on
doit
aider
Peter à
emmener sa
voiture dans un
endroit judicieux, pour leur
faciliter le trajet
retour. En
chemin, nous
empruntons le parcours
de Manu et Jorge :
nous les retrouvons à
hauteur de St-Josephde-Rivière, tout surpris
qu’ils aient pu parcourir
une telle distance en si
peu de temps. A cet
endroit, le revêtement
est fabuleux, la route en
léger faux plat montant.
Les deux
«... Les frères Gomes débarquent, tout
haletants, les yeux injectés de sang.»
notre rencontre sur son
VTT : «Je trouve l’étape
un peu courte, m’avait-il
confié en partant, il faut
que je roule, j’ai une course
dimanche !». Arrivés à
Voreppe, on retrouve
Peter Oving et JeanMichel Joffre qui sont
venus voir si tout se
déroulait comme prévu.
Manu Gomes, pris de
court au moment de
partir du boulot, a prévu
de rejoindre son frère
Jorge dans le col de la
Placette. Après avoir pris
possession de la lettre,
phénomènes sont quasiment au sprint, se
relayant pour gagner
quelques précieux km/h.
Je les double et je reste
quelques secondes à leur
hauteur pour voir si tout
se passe bien. A cet instant, mes yeux s’égarent
sur le tableau de bord
de la Nevada : plus de
60 km/h au compteur !
Sans perdre de temps,
on file rejoindre Peter
et Jean-Michel au col de
Couz, conscients du peu
de temps qu’il nous reste
avant que les Gomes
nous rejoignent. Peter
et Jean-Michel sont en
pleins préparatifs. Réglages et vérifications de
dernière minute, bidons
d’eau, barres énergétiques, klaxon à air
comprimé, fanion de
signalisation... tout est
fin prêt. Je file avec Peter
déposer sa voiture plus
bas dans le col et, à
peine revenus, les Gomes
débarquent, tout haletants, les yeux injectés
de sang. Il est à peu
près 13 h 40, soit une
moyenne de plus de
29 km/h pour couvrir les
35 km, sur une étape
qui contient deux cols !!
On est vraiment peu de
choses !
Peter et Jean-Michel ont
également fait une excellente étape, sûrement
une des plus difficiles :
66 km avec de jolis
reliefs à passer, et l’agglomération de Chambéry à traverser. Désolé,
je ne me rappelle plus
des temps exacts mais
la vitesse moyenne était,
là aussi, voisine des
29 km/h.
L’honneur est sauf : les
vélos couchés sont aussi
rapides que les vélos
droits !
Une fois le relais transmis à Frédéric Ducommun et son équipe
à Annecy, ils sont revenus par le train jusqu’à
Chambéry et ont repris
le vélo jusqu’à mi-hauteur du col de Couz pour
rejoindre la voiture. Chapeau bas ! Jean-Michel,
qui avait peur de faire
une étape trop courte, a
dû avoir sa dose !
De quoi rendre dérisoire
le long voyage en TGV
17
înés
les vph décha
Après l’effort,
délassement autour
du lac d’Annecy
pour venir de Paris,
et sûrement
rapporter quelques
petites crampes en souvenir...
Une bien belle journée,
terminée le soir par un
repas dans la magnifique maison de Peter où
nous avons pu échanger nos récits et discuter vélo jusqu’à plus
soif.
reconduire dans les
années à venir, on sera
encore de la partie, avec
encore plus de participants, plus d’entraînement, et plus de pub.
Encore merci à tous et à
bientôt.
On peut dire que ce
relais était une réussite.
Il faut absolument le
Annecy - Genève
Frédéric Ducommun
Les étapes françaises de la TE
Tous les participants des relais français,
sont membres de France-HPV, à l’exception
des cyclistes traditionnels du tronçon
Avignon - St-Marcellin.
Marseille - Avignon
Rodolphe Friemel (Speed Ross)
Jean-Charles Gosselin (Low Racer)
Avignon - Portes-lès-Valence
Vincent Pfister (Condor)
Daniel Albert, Michaël Pain et
Thierry Soma (vélos droits)
Portes-lès-Valence - Saint-Marcellin
Cyclo Club Bourcain (vélos droits)
Saint-Marcellin - Saint-Laurent-du-Pont
Benoît Dupeux (Benzoïd)
Jérémy Huyghe (Focus)
Saint-Laurent-du-Pont - Col-de-Couz
Jorge et Manuel Gomes (vélos droits)
Col-de-Couz - Annecy
Peter Oving (M5)
Jean-Michel Joffre (Baron)
Annecy - Genève
Frédéric Ducommun (Bike E)
Dominique Bied (vélo droit)
Benoit Dupeux,
organisateur du tronçon
St-Marcellin Col de Couz
Trans-Européenne :
c’était assez cool, Dominique Bied et moi avons
bien roulé ! Je me suis
quand même fait une
petite frayeur à trois
quarts d’heure du départ,
lorsque ma cale est restée
bloquée dans la pédale,
arrachée de la chaussure.
J’avais tout vérifié lors
de mon check-up, mais
pas ça ; il manquait une
vis. Heureusement, c’est
arrivé devant un magasin
de vélo et cela ne nous
a donc occasionné qu’un
léger contretemps. Nous
avons pu rejoindre le
lieu de rendez-vous au
moment où Jean-Michel
Joffre et Peter Oving
arrivaient.
Ce fut un peu frustrant
de ne pas pouvoir passer
plus de temps avec Jean
Michel et Peter, à peine
le temps de poser pour
une photo souvenir, de
traverser Annecy sous les
yeux ébahis des passants, et hop, on a attaqué la grimpette.
Beaucoup de voitures
et de camions - route
nationale oblige - mais
bon, c’était sympa, en
partie grâce au vent
favorable. Nous avons
roulé à plus de 25 km/h
de moyenne au lieu de
21 lors de ma reconnaissance vent de face.
Lors du retour GenèveThonon, j’ai fait
l’échange du BikeE
contre le vélo droit de
Dominique Bied. Apparemment, il a aimé !
De mon côté, j’ai donc
effectué 35 km à vélo
droit. J’ai retrouvé de
bonnes sensations (la
relance, et puis les petites côtes avalées en danseuse, quel régal) mais
aussi un rappel de certaines douleurs aux cervicales, aux lombaires, et
un poids sur les bras et
les épaules que j’avais
oubliées.
Pour l’édition 2002, je
suis d’ores et déjà
partant !
Frédéric Ducommun,
organisateur du relais
Annecy-Genève
[email protected]
Cette année, le relais
Trans-Européen en
VPH empruntera le
même trajet mais en
sens inverse, avec une
arrivée jugée à Marseille
dans l’après-midi du
dimanche 22 septembre.
Rejoignez-nous pour
participer à cette grande
aventure !
l’expansion
de France-HPV
D É B AT S
par Jérémy Huyghe
L’association FranceHPV, encore relativement jeune,
(puisqu’elle s’est créée
en 1991), regroupe
une centaine
d’adhérents
aussi bien en
France qu’à
l’étranger.
Ce chiffre peut paraître relativement
modeste, surtout si on le
compare au cyclisme traditionnel qui regroupe
plus de 60 000 licenciés.
Pourtant, au regard de ce
qui se passe en Hollande,
France-HPV est amené à
se développer. En effet,
l’association équivalente
à France-HPV en Hollande, qui est le pays
leader dans le domaine
des vélos couchés, a vu
son nombre d’adhérents
augmenter de façon
exponentielle. Toutefois,
il est à noter que la
vente de vélos-couchés
croît encore plus vite
que l’adhésion
des licenciés.
Dans cette optique, il est
intéressant d’analyser la
répartition actuelle des
membres de France-HPV,
pour connaître la logique de pénétration du
vélo-couché, ainsi que
celle des autres véhicules
à propulsion humaine
en France.
L’analyse que je vous
propose portera essentiellement sur les variations spatiales sans pour
membres de l’association
abonnés à «Les VPH-déchaînés»
personnes ayant contacté HPV
Carte 1 :
Ensemble des personnes qui se sont
manifestées de quelles que façons que
ce soit auprès de France-HPV.
La localisation des symboles est la
plupart du temps réalisée de
façon aléatoire dans les
départements.
membres + abonnés + interressés
par département
0
0-2
2-6
6-10
A travers cette carte, on constate une répartition fortement régionalisée.
En effet, il y a trois « foyers » de diffusion qui sont :
- le Grand Sud-Est, et principalement en région Rhône-Alpes.
- Le Bassin Parisien.
- La Bretagne.
cela ignorer les explications d’ordre économique ou social dans la
mesure du possible.
A travers cette carte,
on constate une répartition fortement régionalisée. En effet, il y a trois “
foyers ” de diffusion qui
sont :
- le Grand Sud-Est, et
principalement la région
Rhône-Alpes.
- Le Bassin Parisien.
- La Bretagne.
Ailleurs, la pénétration
est relativement faible,
31 départements ne sont
pas touchés par les
véhicules à propulsion
humaine. Cela est particulièrement vrai pour
le Centre et l’Est de la
France, en général.
Une telle discrimination
géographique dans la
répartition des personnes concernées par les
vélos-couchés doit probablement être mise en
19
înés
les vph décha
«C’est tout
naturellement
que la Bretagne
se tourne
progressivement
vers le
vélo-couchés»
rapport avec l’urbanité
en ce qui concerne l’Ile
de France et le Sud-Est.
En effet, c’est dans ces
régions que l’on trouve
les trois premières villes
françaises. C’est donc
dans les lieux de concentration urbaine où
l’information circule le
mieux, que les véloscouchés se développent.
De plus, sur la carte
numéro deux, la localisation des membres de
France-HPV, montre une
relation assez étroite
avec celle de la richesse
des régions. On peut
donc en déduire que
le vélo-couché n’a pas
encore, dans l’esprit des
gens, la même image
que le vélo traditionnel,
qui est considéré comme
un sport populaire. Il
semble perçu comme un
moyen de transport folklorique, pour des marginaux qui ont les
moyens de se payer ce
luxe. Bien sûr, cela va
à l’encontre de la philosophie du
vélo-couché
qui se veut
plus performant que le
vélo classique dans
le domaine du rapport confort/efficacité,
sans que cela soit au
détriment du prix.
Ce constat est particulièrement vrai
pour la Basse-Normandie qui est parmi
la plus pauvre de France
avec le Centre, et qui
n’a pas de membres de
France-HPV sur son territoire. Le constat est
le même, en sens
inverse, pour le département de la Haute-Savoie
qui est particulièrement
riche et très dynamique
en matière de VPH. Toutefois, on peut aussi
expliquer cela par la
proximité de ce département avec la Suisse, qui
a organisé récemment les
championnats du monde
de VPH.
Par contre, pour la
Bretagne, qui est une
région agricole, le facteur explicatif est très
simple. Cette région, bastion du sport cycliste,
possède près du quart
des équipements cyclistes tels que les vélodromes, et elle a le plus
grand nombre de licenciés en vélo traditionnel.
C’est donc tout naturellement que cette région
cycliste se tourne progressivement vers le vélocouché.
Carte 2 :
Richesse des régions
membres de l’association
Enfin, il ne faut pas
négliger la présence des
VPH aquatiques essentiellement localisés en
Bretagne et autour de
Marseille. Bien que leur
nombre soit réduit (une
dizaine), leur forte concentration peut donner
une idée de l’enthousiasme des personnes
pour le VPH-aquatique.
En effet, les adeptes de
ce concept ne restent
pas isolés et on peut en
conclure que la diffusion
se fera en tache d’huile
autour de ces pionniers.
En résumé, la diffusion
du vélo-couché est
encore faible et surtout
très localisée. On peut
en déduire que l’expansion de France-HPV
se fait surtout par le
bouche à oreille, ou
à travers des manifestations classiques telles
que les championnats
de France de VPH, et
non par les moyens
de communication modernes
comme Internet, qui
diffusent l’information sur l’ensemble du
territoire
[ndlr : c’est de
moins en moins
vrai mais peutêtre que
l’utilisation
d’Internet se fait
dans un second
temps, après avoir
déjà vu ou entendu parlé
des VPH ?].
abonnés à «Les VPH-déchaînés»
personnes ayant contacté HPV
Richesse des régions
PIB 1991 en milliards de francs
N.C.
21-163
163-330
330-1956
Article écrit en mai 2001
dans le cadre du Projet
personnel d’IUP 2 Ingénierie du Développement
Territorial
responsables régionaux
Les responsables régionaux animent France-HPV sur le plan local. Contactezles pour signaler votre présence dans leur région et participer à des journées
de rencontres-découverte du vélo-couché, des balades, des randonnées cyclotouristiques ou des entraînements sportifs.
Région parisienne
Nord-Ouest
Philippe Dussart
10, rue Molière
91300 Savigny-sur-Orge
01 69 44 70 38
Entraînements sur
l’anneau de Longchamp.
Didier Varin
25, rue Blanqui,
76320 Caudebec-lès-Elbeuf
02 35 78 65 97,
[email protected].
perso.club-internet.fr/
lebaronrouge.
Randos cyclotouristes.
Rhône-Alpes
(GrenobleChambéry-Lyon)
Benoît DUPEUX
1119, route du lac
38690 Oyeu
04 76 55 64 51
benoit.dupeux
@net-up.com
Les dates :
24 mars à Dreux,
14 avril à Maurepas,
1er mai à Bonneval,
9 mai à Chartres
(route du Cidre),
12 mai à Chartres,
26 mai à Senonches,
2 juin à Champhol,
9 juin à Garnay et le
22 juin à l’Ardéchoise.
Cart
e Gé
oAtla
s
Chartres et Région Centre
René Marty
9, rue Cavée,
28130 HANCHES
02 37 83 63 28
Balades sur Chartres
et vallée de Chevreuse.
Randonnées FFCT.
Vallée du Rhône
Sud-ouest
Rodolphe Friemel
4, rue Georges-Bidault
31400 Toulouse
06 67 55 92 34
05 62 17 16 03
[email protected]
Balades découvertes
autour de Toulouse.
Vincent Pfister
10, rue Molière
26 800 Portes Les
Valence
04 75 57 10 83,
vincent.pfi[email protected].
perso.libertysurf.fr/elcondor.
Les 6 et 7 avril, sortie
dans la Drôme avec son
club cyclo, plusieurs parcours au choix : de 35 à
100 km. Rythme cool et
convivialité sont au programme.
Propose des sorties
de 2-3 heures le
matin des weekends à partir du
6 avril. Sortie
«Mémé et
saucisson»
le 7 juillet. Participation au Contrela-Montre du lac de
Paladru, vers septembre-octobre.
Tous les types de
vélos ou tricycles
sont bienvenus.
21
înés
les vph décha
nouvelles
des adhérents
Jean-Luc Vinée
«J’ai donc utilisé le
Trice pour visiter la
Sarthe, la Mayenne
et la région centre.
J’ai voyagé en cyclocamping avec mon
chargement sur la
roue arrière.
La tenue de route
est toujours aussi
bonne, le confort
également. En
revanche, l’élan
obtenu lors d’une
descente est brisé
net à la moindre
côte. Il n’est pas possible de passer en
force, contrairement
à une bicyclette.
C’est le principal
défaut du Trice. On
peut difficilement y
remédier en raison
même de la conception des machines
à position couchée
(grande longueur de
chaîne, roulette de
renvoi d’angle, la
force des bras ne
peut être utilisée).
L’énumération de
ces facteurs montre
l’origine d’un rendement moindre.
Cependant, pour
terminer sur une
note positive, le
Trice est une
machine parfaitement adaptée au
tourisme.»
En effet, le rendement du Trice
n’est pas sa principale qualité. A
signaler que la
société ICE (Inventive Cycle Engineering) a racheté
la licence de fabrication du Trice suite
au départ à la
retraite de Peter
Ross, le concepteur
originel. ICE
s’oriente vers des
modèles plus compacts, plus sportifs
et plus légers,
conçus avec des
sièges en dur plutôt
qu’en toile tendue
sur armature, tout
en continuant par
ailleurs la production du Trice légèrement modifié qui reste un modèle
apprécié pour la
balade et les randonnées tout confort.
Coordonnées de ICE
ICE - Inspired Cycle
Engineering
Unit 9b Spencer
Carter Works,
Tregoniggie Industrial Estate,
Bickland Water
Road, FALMOUTH,
Cornwall TR11 4SN
Angleterre
Tél. - fax : +44 1326
378 848
courriel :
[email protected]
Site internet :
www.ice.hpv.co.uk
René Marty
René Marty a fait
une rencontre inattendue. Lors d’une
sortie sur son Speed
Ross autour de Chartres, il a eu le plaisir
de voir dans ses
rétros un cycliste
couché hollandais
parti sur la route
de Saint-Jacques de
Compostelle. Le
gaillard mesurait
1 m 90 pour 100 kg
«avec des abdominaux à la bière»,
nous dit René. Il
s’était équipé d’un
Condor flambant
neuf attelé avec une
remorque BOB lourdement chargée.
René l’a hébergé
pour la nuit et lui
a donné un pignon
de 28 dents pour
la roue libre du
Condor qui,
d’évidence, n’avait
pas été correctement
équipé pour franchir
les Pyrénées et
autres reliefs
espagnols. Jan van
der Ende - c’est le
nom de notre Néerlandais - a très sympathiquement tenu
informé René de son
périple qu’il a effectué sans encombre.
Par une lettre traduite par un logiciel
de traduction automatique très
approximatif, Jan a
témoigné de l’utilité
du pignon de 28
dents (qui ne lui
a cependant pas
permis de grimper
des côtes de plus
de 10-12 %), de la
chaleur de l’Espagne
(35 - 38° C) et de sa
perte de poids spectaculaire de 17 kg !
René roule
désormais régulièrement avec
Mathieu Vidal, possesseur d’un Dragon
et abonné à notre
revue. Cela leur
permet de faire des
comparatifs intéressants de leurs
machines. Mathieu
a 25 ans, il est passé
sur un banc d’essai
d’effort où l’on a
mesuré qu’il pouvait
produire une puissance de 275 watts.
René, quant à lui,
s’inscrit depuis longtemps chez les vétérans mais produit
encore 230 watts.
Ils pèsent tous deux
environ le même
poids. Le Dragon de
Mathieu, tout suspendu, affiche 22 kg
sur la balance. René
possède deux vélos-
couchés un Hornet
de 21 kg (tout suspendu) et un Speed
Ross de 13 kg. René
nous livre les chiffres suivants :
- Mathieu, 275 W,
grimpe à 9 km/h sur
son Dragon (22 kg) ;
- René, 230 W,
grimpe à 7 km/h sur
son Hornet (21 kg) ;
- René, 230 W,
grimpe à 11 km/h
sur son Speed Ross
(13 kg).
En descente, René
en Hornet va à la
même vitesse que
Mathieu en Dragon
et le distance sans
peine avec le Speed
Ross.
Plusieurs paramètres
peuvent expliquer
ces constats :
- le poids ;
- le rendement ;
- la qualité de roulement (pneus et roulements) ;
- l’aérodynamisme.
D’évidence, le Speed
Ross domine largement le Hornet
Jan van der Ende avec son Condor + Bob en direction des Pyrénées
et le Dragon sur
l’ensemble de ces
domaines mais il
faut faire remarquer
qu’il s’agit du seul
modèle non suspendu (avec
néanmoins un siège
en toile qui apporte
le confort) et que
le Ross n’est pas
taillé pour les grandes randonnées avec
de fortes charges.
De plus, les différences de performances énormes
(+ 4 km/h en côte),
seront sans doute
atténuées pour les
cyclistes de gros
gabarits.
Laurent Defrance
Laurent a acheté
deux tricycles Kett
Wiesel - un pour
lui et un pour son
épouse. L’intérêt de
ces tricycles est
qu’ils peuvent être
fixés l’un à l’autre
pour réaliser un
tandem. On peut
ainsi atteler jusqu’à
six engins pour
former de véritables
petits trains.
Laurent Defrance
veut désormais
modifier ses tricycles
pour en faire de véritables T3 (Tricycles
Tout Terrain) qu’il
pourra emmener sur
les pistes les plus difficiles.
Paul Domela
Constructeur professionnel de vélos
droits destinés principalement à la randonnée au long
cours, Paul Domela
de Rando Cycle
avoue ne plus utiliser ses vélos et ne
rouler qu’exclusivement sur son Kett
Wiesel dont le confort l’a convaincu.
Cependant, Paul
nous livre une
réflexion intéressante. Selon lui, les
vélos ou tricycles
couchés ne sont pas
à conseiller aux personnes tentant un
tour du monde à
vélo. Il pense qu’en
cas de panne dans
un endroit reculé de
la planète, on risque
fort de rester coincer, faute de pouvoir
les réparer à cause
de leur particularité
(siège, poulies, taille
des roues etc.). Pour
résumer, le vélocouché présente un
grand confort mais
la spécificité du
matériel employé le
tient à l’écart des
randonnées prolongées dans le tiersmonde.
Patrice Baldini
Nouveau membre de
France-HPV habitant à Nice, Patrice
nous tient informé
par Internet de
l’évolution des sensations qu’il ressent
sur son Condor.
Tout d’abord peu à
l’aise en ville et
presque découragé
dans les nombreuses
côtes de l’arrièrepays Niçois, Patrice
a suivi les conseils
des adhérents de
France-HPV et a
rapidement trouvé
la technique de
pédalage qui
convient. Ses messages sont devenus de
plus en plus positifs.
Son plus grand bonheur est de ne plus
ressentir ce dos qui
le faisait souffrir sur
son vélo de triathlon.
Patrice roule de concert avec Bertrand
Delattre et Florence
Jonssoone, eux aussi
membres de
France-HPV à Nice,
et parle désormais
de faire découvrir sa
région aux
«bentrideurs» de
France et de Navarre.
Courriel :
[email protected]
Didier Varin
Didier Varin a tenté
l’été dernier un tour
de France seul et
sans assistance sur
son Dragon qui a
malheureusement
avorté à cause d’une
casse matérielle
ayant conduit à la
casse de son genou.
Ce n’est que partie
remise. Didier tentera peut-être l’aventure sur le Baron
rouge qu’il vient
d’acquérir.
Alban
Cassus-Soulanis
Alban a réalisé un
carénage arrière
pour son Baron. Il
a travaillé la fibre
de verre et la résine
de Polyester dans
la cuisine de son
ancien appartement
à Gannat (Allier).
Alban a réalisé une
forme très aérodynamique qui lui
permet de gagner
3 km/h en vitesse
de pointe.
L’inconvénient du
carénage arrière est
qu’il est plus difficile
de transporter en
voiture ou en train
un vélo-couché ainsi
doté.
Alban nous a transmis par internet les
photos témoignant
de l’évolution de la
construction de son
carénage arrière. Pas
besoin d’un atelier
«High-Tech» pour
travailler les composites mais attention aux vapeurs de
résine ! Alban a dû
jeter toute la nourriture qui ne se trouvait pas enfermée
dans des boîtes hermétiques...
Construction du
carénage arrière
du Baron d’Alban
Membre très actif de
France-HPV, Didier
met à jour régulièrement son site
Internet sur lequel
figurent de sympathiques interviews
de passionnés de
vélo-couché. Vous
trouverez aussi le
compte rendu des
événements (randos
cyclo) auxquels il a
participé.
Site internet de
Didier Varin :
perso.club-internet.fr/
lebaronrouge
23
înés
les vph décha
événements20012002
2001
Nous n’avons pas
pu faire figurer les
comptes rendus de
tous les évènements 2001 dans
ce numéro. Voici
en bref ce que
nous n’avons pas
relaté.
Roubaix
Une trentaine de
participants sont
venus à Roubaix
pour les épreuves
du trophée Kidam
et du championnat
de France de VPH.
L’inventivité et la
créativité étaient
au rendez-vous.
Vainqueur : l’Ecole
Centrale Paris chez
les universitaires et
Philippe Dussart
chez les amateurs.
Compte rendu
complet sur internet.
Ardéchoise
Deux fois plus de
participants en
vélo-couché que
l’an dernier.
Compte rendu
complet sur internet et dans le prochain numéro.
Brighton
Trois participants
français seulement
aux championnats
du monde de VPH
(Alban Cassus-Soulanis, Rodolphe
Friemel et JeanCharles Gosselin).
4-5
mai
20 0 1
La bonne humeur
générale fut contrariée par un accident qui a soulevé
un débat sur la
sécurité des engins.
Tour de France
Le Néerlandais
Derk Thys a réalisé
son Tour de France
en vélorameur. Il a
emprunté le même
parcours que les
professionnels en
deux jours de
moins (mais avec
une moyenne inférieure).
LevalloisHonfleur
Cette cyclotouriste
de premier plan
propose un tracé
idéal pour les
vélos-couchés.
C’est un bon rendez-vous pour les
cyclos de région
parisienne qui roulent couchés. Un
groupe de cyclistes
couchés se sont
particulièrement
fait remarquer
(grâce au fort vent
de face).
Bent Over
Bordeaux
Organisé par Marc
Sherpenzeel d’Optima-France, cet
événement sportif
se déroulant sur
le vélodrome en
bois de Bordeaux
a réuni une
trentaine de per-
sonnes. Vainqueur
Tim Biesemans.
Compte-rendu
complet de Rodolphe Friemel sur
internet et dans le
prochain numéro.
27-28
avril
Salon de
Germersheim
(près de Karlsruhe),
Allemagne.
A 60 km de Strasbourg se tient dans
la «Stadthalle» de
Germersheim le
plus important
salon de véloscouchés et cycles
spéciaux. L’an dernier, nous avons
pu dénombrer
67 stands et lire
dans la presse que
5 000 visiteurs
avaient fait le
déplacement. Une
piste d’essai est à
votre disposition
pour tester différents modèles et
faire le bon choix.
Un petit groupe
fera le déplacement depuis la
France. Pour se
rencontrer, rendezvous à l’entrée
du salon samedi à
14 h.
Championnats de
France Universitaire - Trophée
Kidam
Vélodrome de
Roubaix, France.
Le Trophée Kidam
réunit des écoles
d’ingénieurs, IUT,
lycées techniques
pour un week-end
sportif au cours
duquel seront
jugés les VPH construits par les étudiants, lors de leur
année scolaire. Pas
de professeur pour
noter le travail
réalisé, un seul
verdict :
celui du chronomètre ! Dans
le championnat
«open», organisé
en parallèle, Philippe Dussart, le
plus rapide ces
deux dernières
années, sera-t-il
dominé par un
adversaire surprise ?
Pour le savoir, rendez-vous dans les
tribunes (accès gratuit) ou sur le vélodrome de Roubaix.
Infos et inscription
sur internet
www.pl.ecp.fr/
kidam ou par
courrier :
Pascal Morenton
Laboratoire PL
Ecole Centrale
Paris
Grande Voie des
Vignes
92295 ChatenayMalabry Cedex.
22
juin
L'Ardéchoise,
Saint-Félicien,
Ardèche.
La plus grande
cyclosportive
française réunit
12 000 participants
chaque année.
C’est l’occasion
offerte aux membres de FranceHPV de faire connaître et montrer
les possibilités des
vélos-couchés au
plus grand
nombre. Nouveaux parcours :
66 km (1 081 m
de dénivelée) et
336 km (6 417 m
de dénivelée) sur
deux jours
(les 21 et 22 juin).
Inscrivez-vous (de
préférence avant le
23 avril 2002 pour
obtenir la réduction la plus importante) à :
L’Ardéchoise
07410 St-Félicien
04 75 06 13 43
accueil
@ardechoise.com
puis signaler votre
présence à Bernard
et Françoise
Magnouloux,
Montpoulet,
07410 St-Victor,
magnouloux
@aol.com pour
l’hébergement.
28-30
juin
Championnats
d'Europe de VPH
- Cyclevision
Lelystad (au nord
d’Amsterdam),
Pays-Bas.
Salon du vélocouché et courses
cohabitent dans
cet événement
organisé par l’association néerlandaise de VPH.
Nous attendons
cette année davantage de participants et de visiteurs car le Cyclevision coïncide avec
les championnats
d’Europe de VPH.
N’hésitez pas à
faire le déplacement !
20-28
juillet
Semaine VPH
en Haute-Loire
Allègre,
Haute-Loire.
Semaine de randonnées en vélocouché autour du
bourg d’Allègre
(1 000 habitants).
Formule libre :
choisissez votre
parcours en fonction de votre
humeur, roulez
avec les personnes
avec qui vous
aurez développé
des affinités. Vous
pourrez également
choisir votre
hébergement selon
votre budget :
camping, gîtes,
chambres d’hôtes,
hôtels… Nous
vous fournirons un
petit guide qui
vous permettra
d’être autonomes
dans la région.
Possibilité de louer
des vélos-couchés à
la journée ou à
la semaine (réservez à l’avance) et
nombreuses activités pour les accompagnateurs (randonnées pédestres,
tennis, VTT, sport
en eau vive dans
les gorges de la
Loire et de l’Allier...). Découvertes
gastronomiques et
culturelles.
Pour obtenir
des détails sur
l’événement, allez
sur le site internet
de France-HPV ou
écrivez à :
Jean-Charles
Gosselin
24, rue Gabriel-Péri,
94000 Créteil,
[email protected]
5-11
août
Championnats
du Monde
de VPH
Brantford, Ontario,
Canada.
Circuits en ville
pour les critériums
et longues lignes
droites pour la
vitesse pure, la ville
de Brantford a fait
le nécessaire pour
offrir de
bonnes conditions
aux VPH les plus
rapides. Nous espérons découvrir en
championnats le
fabuleux Varna
Diablo qui a
permis au
Canadien Sam
Whittingham de
battre le record du
monde du 200 m
lancé en frôlant les
130 km/h.
22
septembre
Relais TransEuropéen 2002
journée sans voiture et arrivée
de la traversée de
l’Europe en VPH.
Le but de ce parcours européen est
de démontrer l’efficacité des Véhicules à Propulsion
Humaine pour nos
transports et de
demander des subventions pour la
création de voies
cyclables interurbaines. Il s’agit
pour des groupes
de cyclistes, d’effectuer des relais
de 50 à 100 km
pour relier Copenhague au Danemark à Marseille
à 30 km/h de
moyenne. Arrivée
prévue entre 16 h
et 18 h sur le vieux
port de Marseille.
Si vous souhaitez
participer à l’édition 2002, contactez-nous :
•Région d’Annecy :
Frédéric
Ducommun,
9 rue de Célu,
69003 Lyon,
[email protected]
•Région de Grenoble :
Benoît Dupeux,
1119 route du lac,
38690 Oyeu.
04 76 55 64 51,
benoit.dupeux
@net-up.com
•Région de Valence :
Vincent Pfister,
10 rue Molière,
26800 Porteslès-Valence.
04 75 57 10 83,
vincent.pfister1
@libertysurf.fr
Pour les autres
relais, contactez
france-hpv
@ihpva.org
Les cyclistes «traditionnels» sont les
bienvenus à cette
manifestation qui
allie sport et transport.
14-15
septembre
BOB (Bent Over
Bordeaux)
Vélodrome de Bordeaux, France.
Deuxième rendezvous de vitesse sur
le vélodrome en
bois de Bordeaux.
L’édition précédente fut un succès
mais les comptes
sont restés dans
le rouge. Les
amateurs de performance seront
servis. Attention !
Les vélos-couchés
avec guidon sous
le siège ne sont
pas acceptés sur
la piste.
Détails à venir sur
le site Internet
d’Optima-France :
www.optimacycles.com
La Cipale 2002
Dates à fixer.
Vélodrome de la
Cipale, Vincennes,
France.
Détails à venir.
Consultez le site
internet de FranceHPV pour être
tenu au courant.
Les VPH sont disponibles en France
4 adresses pour tester, louer et
commander :
Optima France Airodin
Zone artisanale d’Andernos BP 48
33510 Andernos-les-Bains
Tél : 05 57 70 29 44
www.optima-cycles.com
Rando Cycles
1 - 5, rue Fernand-Foureau
75012 Paris
Tél : 01 40 01 03 08
www.rando-boutique.com
Optima - Paris : Philippe Dussart
Sur rendez-vous le week-end
91600 Savigny-sur-Orge.
Tél Fax : 01 69 44 70 38
ou
06 80 32 69 93.
Trois Roues et Plus
207, rue Quimper
29300 Quimperlé
Tél : 02 98 39 20 96
25
înés
les vph décha
revuede presse
L’Ardéchoise à la télé
Le succès populaire grandissant chaque année, France 3 Rhône-Alpes a eu la
bonne idée de retransmettre près de deux heures de l’épreuve en direct. Les caméras
de télévision étant naturellement attirées par les vélos-couchés, c’est une raison de
plus de se mobiliser pour promouvoir nos vélos. Tous à Saint-Félicien le 22 juin !
Source: Top vélo avril 2002
Honneur à Daniel Couque
6 mn 25 s de bonheur avec Daniel Couque qui est passé sur France 3 Lille en février, dans
«La vie tout simplement», l’émission avait comme sujet «le vélo en ville» après deux autres
reportages, Daniel a présenté et parlé de son troisième prototype de Vélomobile dans les rues de
la ville. Reportage bien filmé et vraiment sympa, à voir.
Plus d’informations sur l’association et le concept sur le site de Daniel :
http://site.voila.fr/velomobile
17 ème Levallois-Honfleur
Une autre cyclotouriste bien connue (8 sept 2001), où les organisateurs ont eu la bonne idée
de filmer le parcours. Un résumé de 50 mn en a été extrait sur une cassette vidéo.
Déception sur la qualité du montage vidéo, pas de commentaire sur le déroulement et surtout
de trop courtes secondes où l’on n’aperçoit que trois vélos-couchés parmi 1 400 cyclos.
Le 14 septembre 2002, soyons plus nombreux à participer à cette course de 200 km sur terrain
plat, facile en fin de saison...
«Pédalez relax !»
L’été dernier, dans le n°3 du magazine «Au Nom du Sport» édité par la chaîne de magasins
Intersport, on pouvait lire un sujet sur les nouvelles tendances du vélo. Partant de la maxime
«Pédalez relax !», l’article s’est arrêté sur les avantages des vélos-couchés «grande maniabilité,
transport de nombreux sacs, position de rêve semi-couchée, tête haute et cheveux au vent. Adieu nuque
raide, postérieur endolori, dos rond et nez dans le guidon ! Et bonjour la vitesse : il paraît que ces
nouveaux engins peuvent dépasser en compétition les 110 km/h...» Illustré par une large photo d’un
StreetMachine et 2 Kett Wiesel accrochés. Bravo pour l’intérêt manifesté aux vélos-couchés.
Velo Vision
Le nouveau magazine de Peter Eland, remplaçant Bike Culture Quarterly, nous propose
dans son dernier numéro un test complet de l’Easy Rider, le premier vélo-couché de
Cannondale, un article sur les vélomobiles, une présentation de divers vélos pliables
(dont le Knightbridge de Mike Burrows, le Birdy grey de Riese&Müller et le Mini
Magic à 230 euros) et plein d’autres articles sur tous les aspects des vélos.
Prix : 6 livres sterling par numéro (54 pages en couleurs).
Contact : Velo Vision, The Environmental Community Centre,
St Nicolas Fields, YORK YO103EN (Royaume-Uni). Site Internet :
www.velovision.co.uk
e
n
e
d
l
a
ri
c
r
Salon du vélo-couché
27 et 28 avril
Germersheim,
Allemagne
Trophée Kidam 2002
4 et 5 mai
vélodrome de Roubaix,
France
L’Ardéchoise 2002
22 juin
Ardèche, France
Championnats
d’Europe de VPH
et CycleVision 2002
29 - 30 juin
Lelystad, Pays-Bas
Semaine VPH en
Haute-Loire
20 - 28 juillet,
Allègre, France
Championnats du
monde de VPH 2002
5 - 11 août
Brantford, Ontario
Canada
B.O.B 2002
Bent Over Bordeaux
14 et 15 septembre
Bordeaux, France
Relais
TransEuropéen
22 septembre
Genève - Marseille,
France
27
înés
les vph décha
Présentation
de FRANCE-HPV
FRANCE-HPV
est une association à
but non lucratif, créée le
11 décembre 1991. Elle
regroupe les pratiquants
de V.P.H. (Véhicules à
Propulsion Humaine,
HPV en anglais) dont
font partie les véloscouchés qui ne sont
pas admis dans les courses régies par l’Union
Cycliste Internationale,
parce qu’ils sont beaucoup plus rapides que
les bicyclettes classiques
(pour mémoire, les
records actuels sur vélocouché caréné sont de
81,158 km dans
l’heure et
plus
de
Ce numéro a été diffusé à 200 exemplaires
Sam Whittingham
et son Varna
129 km/h sur
le 200 m lancé).
Le monde du V.P.H.
est vaste puisqu’il comprend également les
avions à pédales,
comme le Gossamer
Albatros de Paul Mac
Cready qui traversa la
Manche en 1979, les
vélos aquatiques, dont
les versions modernes
à hélices et à ailes
portantes tel le Decavitator (18,5 noeuds soit
33,3 km/h) sont plus
rapides que les esquifs à
avirons, les sous-marins
à pédales dont un
championnat est organisé en Californie et
enfin les draisines à
pédales dont le contact
fer sur fer permet
d’envisager des records
de vitesse terrestre
encore supérieurs.
Pour rejoindre ces merveilleux fous pédalant
sur leurs drôles de
machines, ou
simplement
pour être
tenu au
courant
des derniers
véritables
progrès
en matière
de propulsion
humaine, on peut adhérer à France-HPV pour
23 euros par an.
Cela comprend la
licence-assurance et
l’abonnement au
Le Varna-Diablo lancé
à près de 130 km/h
www.ihpva.org/chapters/france
magazine saisonnier
de France-HPV.

Documents pareils