Proposer un accompagnement renforcé et innovant vers l`emploi

Transcription

Proposer un accompagnement renforcé et innovant vers l`emploi
Programme opérationnel national pour la mise en œuvre de
L’Initiative européenne pour la jeunesse (IEJ)
Appel à projets du Fonds social européen
Proposer un accompagnement renforcé et innovant vers
l’emploi aux jeunes NEETS dans les Bouches-du-Rhône
2015-2016
1
Date de réouverture de l’appel à projets :
20-04-2015
Date limite de dépôt des candidatures :
31-08-2015
(réouverture de l’AAP)
La demande de concours est obligatoirement à remplir et à déposer
sur le site Ma Démarche FSE
(entrée « programmation 2014-2020)
https://ma-demarche-fse.fr/si_fse/servlet/login.html
2
Préambule
Traduction de la volonté de l’Union européenne à s’engager en faveur de l’emploi des
jeunes, l’initiative européenne pour la jeunesse (IEJ) vise à offrir un parcours d’insertion
professionnelle et sociale aux jeunes Européens les plus en difficulté. Elle doit
concourir à la mise en œuvre de la Garantie européenne pour la jeunesse, selon la
recommandation du Conseil de l’Union européenne du 22 avril 2013.
Dans le cadre de la stratégie européenne et conformément au Plan français de mise en
œuvre de la garantie pour la jeunesse, les crédits alloués à la France au titre de l’IEJ seront
mobilisés pour le renforcement de l’activation et de l’intervention précoce et pour permettre à
un plus grand nombre de jeunes sans emploi et ne suivant ni études ni formation de
bénéficier des dispositifs d’accompagnement et d’actions de formation.
Il s’agit de proposer à ces jeunes un emploi de qualité, une formation continue, un
apprentissage ou un stage, dans les quatre mois suivant la perte de leur emploi ou de leur
sortie de l’enseignement formel.
L’IEJ vise ainsi tous les jeunes âgés de moins de 26 ans sans emploi et ne suivant ni études
ni formation (dénommés NEET1), résidant dans les régions éligibles, et qui sont inactifs ou
chômeurs (y compris les chômeurs de longue durée), qu’ils soient inscrits ou non en tant que
demandeurs d’emploi.
À l’issue d’un arbitrage national, il a été décidé que l’architecture de gestion de l’IEJ devait
être partagée, selon le même schéma que le FSE, entre l’Etat et les Régions.
L’IEJ est donc mise en œuvre de la façon suivante :
- Un programme opérationnel national IEJ en date du 3 juin 2014, approuvé par la
Commission européenne, lequel couvre l’ensemble de la métropole et des départements
d’Outre-Mer, comprenant un volet national et des actions déconcentrées ;
- Des axes prioritaires intégrés aux PO régionaux FEDER/FSE par les conseils régionaux.
En Provence Alpes coté d’Azur, le conseil régional a cependant souhaité déléguer à l’Etat la
gestion de l’enveloppe FSE IEJ qui lui était allouée initialement.
Au regard des critères fixés par l’arbitrage national de décembre 20123, seul le Département
des Bouches du Rhône est éligible à l’intervention de l’IEJ.
Le diagnostic territorial relatif aux jeunes NEETS de ce département est le suivant.
Diagnostic des jeunes NEET dans le Département des Bouches du Rhône
En 2010, 791 000 jeunes de 16 à 29 ans vivent en Paca, ce qui place la région au 3ème
rang en termes d’effectifs. Ces jeunes sont un peu moins présents dans la population
régionale qu’en moyenne nationale (16 % contre 17 %).
Le département des Bouches-du-Rhône est celui qui abrite le plus de jeunes en Paca (18
%).
Le département des Bouches du Rhône est l’un des départements de France métropolitaine
le plus affecté par la précarité d’un grand nombre de ses habitants.
1
NEET : Neither in Employment nor in Education or Training)
3
40% des personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté dans ce département sont des
jeunes de moins de 25 ans2.
En France, chaque année, 140 000 jeunes quittent le système de formation initiale avant
l’obtention d’un diplôme de niveau équivalent au CAP ou BEP.
On note également que 8% des jeunes de 16 à 24 ans du département sortent du système
scolaire sans qualification.
Les emplois occupés par les jeunes reposent, plus que pour les autres classes d’âge, sur
des contrats temporaires : CDD, contrats aidés à durée limitée, missions d’intérim. Plus d’un
tiers des jeunes salariés occupent ce type d’emploi.
Cette situation est encore plus marquée dans certains territoires pour lesquels la situation
économique ne parvient pas à créer assez d’emplois pour répondre aux demandes de la
population active et le taux de chômage y est plus élevé que la moyenne nationale.
La partie la plus performante de son économie offre des emplois qualifiés qui ne sont pas
accessibles à des demandeurs majoritairement peu diplômés et peu qualifiés.
Les jeunes en sont les premières victimes.
Alors que le taux d’activité des jeunes âgés de 15 à 24 ans s’élève à 45,9 en région PACA
en 2011, il n’est que de 42,3 % pour les jeunes des Bouches du Rhône. Ce taux est le plus
faible comparé aux 5 autre départements de la région3.
Cette situation se retrouve sur le taux d’emploi, ainsi le taux d’emploi des jeunes de 15-24
ans des Bouches du Rhône est de 29,5 % contre 32,9 pour l’ensemble de la région3.
Dans les Bouches du Rhône, 24 535 jeunes de – 25 ans sont inscrits à Pôle emploi, soit
41 % de jeunes demandeurs d’emploi de la région3.
La part des demandeurs d’emploi de -25 ans représente 14 % de l’ensemble des
demandeurs d’emploi de catégorie A, B ou C des Bouches du Rhône (175 508 Demandeurs
d’emploi ABC dans les Bouches du Rhône) 3.
La part des jeunes de niveau V et infra V représente 52% des demandeurs d’emploi.
Par ailleurs, en 2013, 53 240 jeunes ont été en contact avec les 9 missions locales des
bouches du Rhône soit 43 % des jeunes accueillis par le réseau régional des missions
locales4.
La région compte 48 Zones Urbaines Sensibles dont 60% se situent dans les Bouches du
Rhône. Les habitants de ces territoires représentent 15 % de la demande d’emploi.
1 jeune demandeur d’emploi sur 4 réside dans une des 29 Zones Urbaines Sensibles (ZUS)
des Bouches du Rhône 3.
2
Regard sur les jeunes en PACA –Etude du DROS 2013
Les chiffres clé de la DIRECCTE PACA – édition 2014
4
Source Parcours 3- ARDML PACA
3
4
Objectif de l’appel à projet et de l’intervention du FSE et de l’IEJ :
L’enjeu est d’accompagner les jeunes vers et dans l’emploi en leur proposant des modalités
d’accompagnement innovantes de nature à faciliter les immersions professionnelles.
Le programme opérationnel national pour la mise en œuvre de l’initiative pour l’emploi des
jeunes (en métropole et en outre-mer) s’inscrit dans le cadre d’intervention du règlement
FSE n° 1304/2013 du Parlement européen et du Conseil (du 17 décembre 2013), et plus
particulièrement en respect de :
• L’objectif thématique 8 : « promouvoir l’emploi durable et de qualité et soutenir la
mobilité de la main d’œuvre
• La priorité d’investissement 8.2 : « l’intégration durable sur le marché du travail des
jeunes, en particulier ceux qui ne travaillent pas, ne font pas d’études ou ne suivent pas
de formation, y compris les jeunes exposés à l’exclusion sociale et ceux issus de
groupes marginalisés, en mettant en œuvre la garantie jeunesse »
L’axe 1 du programme vise l’accompagnement des jeunes NEET vers et dans l’emploi, en
leur proposant une solution d’emploi, de stage, de formation, d’apprentissage ou de
création d’entreprise à travers trois types d’actions:
• Un repérage précoce, en particulier des jeunes les plus éloignés du marché du travail ;
• Un accompagnement personnalisé ;
• Des opportunités d’insertion professionnelle, grâce à l’acquisition de compétences par
la formation, l’apprentissage ou l’immersion en milieu professionnel.
Pour la période 2014-2015, l’IEJ constitue un levier en appui de la stratégie nationale en
faveur de l’emploi des jeunes NEET, établie autour d’un objectif spécifique unique, qui
identifie quatre types de solutions structurées autour d’un parcours d’accompagnement.
Sur la base du diagnostic territorial effectué et des objectifs fixés, la DIRECCTE PACA
souhaite donner une nouvelle ampleur aux offres existantes à destination des jeunes NEET.
Le présent appel à projets vise ainsi une démarche innovante, un parcours
d’accompagnement désigné « priorité à l’autonomie » par l’emploi et par la formation.
Le présent appel à projets reprend les grandes orientations de la conférence sociale.
Le repérage des jeunes
Le repérage est une étape déterminante dans la proposition d’un cursus d’accompagnement,
cette étape doit permettre d’identifier les jeunes NEET les plus éloignés de l’emploi,
notamment ceux qui sont en situation de décrochage scolaire ou encore les jeunes sans
qualification qui ne sont plus en lien direct avec un des services publics de l’éducation ou de
l’emploi.
Différents dispositifs de repérage existent déjà:
-les « plates-formes de suivi et d’appui aux décrocheurs »5 -la mission de lutte contre le
décrochage,
5
Les plateformes de suivi et d’appui aux décrocheurs reposent notamment sur la collaboration entre les missions locales et les
Centres d’Information et d’Orientation. Elles sont pilotées par le ministère de l’Education nationale et font l’objet d’un partenariat
5
-la journée défense et citoyenneté6.
Ils permettent de détecter les jeunes en situation de décrochage scolaire et de les réorienter
vers des structures d’accompagnement et d’insertion professionnelle (Pôle Emploi, missions
locales, associations ou services d’action sociale…).
Pour autant, au-delà de ces initiatives, seule l’union de l’ensemble des acteurs d’un territoire
sera de nature à augmenter le nombre d’identifications de jeunes répondant aux critères
NEET en vue de leur proposer un parcours d’accompagnement.
En application de la politique de lutte contre le décrochage scolaire lancée dans le cadre de
la modernisation de l’action publique, la formation d’une commission partenariale visant à
repérer et à suivre les jeunes les plus éloignés de l’emploi est ainsi prévue.
Elle permettra de collecter les alertes relatives à des jeunes NEET sans accompagnement.
Cette commission devra être clairement identifiée par tous les acteurs du territoire. Elle
impliquera un travail pluridisciplinaire et collaboratif entre les services partenaires.
Cette collaboration aura pour effet d’établir un diagnostic partagé de la situation du jeune en
vue d’orienter ce dernier vers un accompagnement adapté.
La commission territoriale sera pilotée par un représentant de l’Etat et validera les
orientations des jeunes NEET.
L’objectif est ainsi de réduire le nombre de jeunes qui quittent le système scolaire sans
solution.
Opérations ciblées par l’appel à projets :
Accompagnement renforcé et innovant vers l’emploi des jeunes NEETS dans les
Bouches-du-Rhône.
Les crédits seront exclusivement mobilisés sur des actions d’accompagnement
personnalisé, innovant, intensif et contractualisé des jeunes NEET dans les Bouchesdu-Rhône.
Les actions sélectionnées via cet appel à projet doivent impérativement être distinctes
et exclusives des actions d’accompagnement prévues dans le cadre du dispositif
« garantie jeunes ».
Il est demandé, dans ce cadre, d’adopter une approche renouvelée de l’accompagnement
inspirée des techniques de médiation pour l’emploi avec la logique de « priorité donnée à
l’emploi ». L’objectif de l’accompagnement est de créer des liens directs, immédiats et
privilégiés entre les jeunes et les employeurs, comme vecteur du développement de
l’autonomie sociale et professionnelle du jeune.
interministériel. ATTENTION évolution à compter du 1er janvier 2015. Ce sont les régions qui désignent les responsables des
PSAD (verif l’art de la loi du 5 mars) et pilotent.
6
Elle est organisée par la direction du service national (ministère de la défense) pour tous les jeunes âgés de 17 ans. En 2012,
748 546 jeunes ont participé à une journée défense et citoyenneté.
6
A cette fin, la mobilisation de l’ensemble des acteurs du monde éducatif et des acteurs
sociaux est nécessaire ainsi que l’appui sur les partenaires ayant orienté le jeune.
Ce mode d’intervention permet de révéler les qualités et les capacités de l’individu en
situation sans imposer, a priori, la nécessité d’être formé.
Un diagnostic partagé est établi et validé par les partenaires référents ayant repéré et
orienté le jeune vers la structure accompagnante (et bénéficiaire du FSE).
Un entretien d’accueil permet de formaliser l’engagement du jeune NEET dans un parcours
désigné « priorité à l’autonomie ».
Les actions d’accompagnement renforcé des jeunes NEET comprennent des sousactions individuelles et collectives nécessitant la disponibilité d’un référent dédié à
temps plein au sein de la structure bénéficiaire du FSE. L’accompagnement s’avère plus
ou moins renforcé et intensif selon le degré d’éloignement du jeune du marché du travail.
L’accompagnement proposé peut intégrer tout à la fois une dimension sociale et
professionnelle afin qu’un parcours personnalisé soit proposé au jeune en tenant compte de
l’intégralité de ses besoins.
L’objectif global est de permettre aux jeunes NEET de multiplier des expériences, favorisant
le développement des savoirs être et de savoirs faire à partir de périodes d’immersion en
entreprise, de coaching, d’ateliers et qui offrent aux jeunes une multiplicité de mise en
situation.
Dans le cadre de la mise en œuvre de cet accompagnement, il s’agit d’amener le jeune
NEET à conduire un projet professionnel construit via un référent unique de parcours dans le
cadre d’un accompagnement global.
Cet accompagnement d’une durée limitée à 4 ou 6 mois doit avoir des objectifs en termes
d’emploi, de formation qualifiante, d’apprentissage ou de création d’entreprise.
En fin et surtout, le parcours adapté devra nécessairement apporter une solution :
- d’emploi,
- ou de stage,
- ou de formation,
- ou d’apprentissage,
- ou de création d’entreprise aux jeunes NEET
Les projets sont proposés postérieurement à l’étape du repérage, effectué par les
prescripteurs de droit commun ou les dispositifs ciblés existants.
La durée entre repérage, diagnostic, et intégration dans l’action d’accompagnement ellemême devra être limitée afin de réduire les risques de rupture. Ainsi, le jeune devra-t-il
débuter son accompagnement 1 à 2 mois après la validation du diagnostic, au plus tard.
Cet accompagnement fait obligatoirement l’objet d’un engagement formalisé par un écrit
entre le jeune et la structure accompagnante. Ce parcours progressif, qui nécessite un
investissement à temps plein du jeune, est co-construit et ajusté avec lui.
7
L’accompagnement devra être personnalisé, intensif, contractualisé et innovant, il
intègrera les étapes suivantes:
1 l’identification des acquis du jeune:
Dans le cadre de l’accompagnement, sont attendues l’identification et la valorisation des
points forts et des compétences du jeune acquises dans l’action, y compris non
professionnelle (sport, culture), transférables aux situations professionnelles.
L’objectif est de valoriser les compétences existantes ou à faire émerger via la formalisation
d’un socle de compétences transversales élargissant les perspectives d’orientation.
2 le recours à la mise en situation professionnelle:
Il s’agit de faire du travail et de la mise en situation professionnelle une modalité de
qualification et d’autonomie pour les NEET qui rentrent sur le marché du travail.
La multiplication des opportunités professionnelles, par toute forme de mise en situation en
milieu professionnel ou toute forme de mise en situation de travail y compris de courte durée
(EMT,…) est favorisée.
Ces mises en situation visent à développer la culture professionnelle du jeune, afin qu’il se
familiarise avec les fondamentaux de la vie en entreprise, qu’il acquiert un socle de
compétences de nature à le rendre immédiatement opérationnel.
Des ateliers complémentaires peuvent également être organisés (ateliers de découvertes
des métiers, …).
3 Des phases d’accompagnement collectives, individuelles et ou personnalisées :
La motivation et l’implication individuelle du jeune peut être obtenue par l’approche
collective. La dimension collective de l’accompagnement vise à faciliter l’acquisition des
savoirs fondamentaux. Elle est appropriée à la dispense d’enseignement portant sur la
maîtrise des savoirs de base (lecture, écriture, calcul et raisonnement logique) et l’utilisation
des TIC (informatique, numérique et multimédia).
L’accompagnement individuel permet quant à lui d’adapter le parcours aux besoins
spécifiques des jeunes en termes de contenu et de durée.
Enfin, la levée des freins à l’autonomie à travers une aide individualisée est envisageable via
la mise en œuvre des moyens nécessaires pour répondre rapidement aux besoins du jeune
dans le cadre de son parcours.
Aucun projet ne pourra donc porter exclusivement sur cette thématique annexe.
Ainsi, la prise en compte de difficultés accessoires devra-t-elle s’intégrer au parcours
d’accompagnement en tant que tel. Au surplus, cette aide ne doit pas se substituer aux
aides de droit commun.
Les principaux freins à l’insertion identifiés appelant des actions spécifiques portent sur :
-Les problèmes de mobilité réguliers ou ponctuels (bus, train, permis,…),
-Les achats de premiers matériels ou de vêtements,
-Les actions courtes de formation venant compléter la formation initiale,
-Les aides à la garde d’enfant.
Exemples d’actions sélectionnées au titre de l’accompagnement renforcé:
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- périodes d’immersion en entreprise permettant une mise en situation professionnelle
concrète,
- coaching, identification des acquis, ateliers collectifs et individuels offrant aux jeunes une
prise en charge individualisée.
Les étapes 1, 2 et 3 de l’accompagnement sont cumulatives. Aucun projet ne pourra
porter exclusivement sur l’une d’entre elles.
Modalités de suivi des participants:
Pour les trois étapes de l’accompagnement renforcé, des modalités spécifiques de
suivi des participants sont attendues:
L’utilisation d’un livret d’actions, qui permet d’établir un circuit de traçabilité des différentes
actions menées par rapport au cahier des charges et aux objectifs fixés avec le conseiller,
est obligatoire.
Ce livret est alimenté par l’ensemble des travaux réalisés par le jeune, les bilans des tuteurs
d’entreprise et les comptes rendu d’entretien des conseillers.
Il constitue pour le jeune un outil personnalisé qu’il étaye en fonction de sa propre
progression, sur lequel il peut s’appuyer et dans lequel il valorise ses acquis :
Il contient notamment :
- Des informations sur les compétences transversales du jeune: celles acquises,
celles à travailler, leur transposition dans le monde professionnel,…
- Des informations d’ordre économique sur son bassin d’emploi : les activités, les
entreprises qui embauchent, les saisonnalités,…
- Des informations sur les métiers accessibles sur le territoire : enquête métier,
les expériences et les compétences acquises et transférables dans ces métiers,
les démarches d’accès à ces métiers ou entreprises,…
- Des informations portant sur l’environnement social du jeune: les actions
menées, les adresses et les interlocuteurs,…
L’accompagnement repose également sur un principe de planification d’actions individuelles
et/ou collectives proposées au jeune en fonction de ses objectifs propres.
Le planning hebdomadaire doit notamment permettre d’apprécier :
- La dynamique et l’intensité du parcours et l’articulation entre les actions en
entreprise et les périodes de formation
- La comparaison entre actions prévues et actions réalisées afin d’avoir un suivi
de leur mise en œuvre, de l’assiduité du jeune, des ajustements nécessaires.
Ces plannings sont intégrés dans le classeur de suivi d’accompagnement.
x
x
x
Les actions d’accompagnement s’adressent exclusivement aux jeunes NEET
rencontrant des difficultés particulières d’insertion sociale et/ou professionnelle et
répondant aux critères cumulatifs suivants :
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•
•
•
•
•
Jeunes décrocheurs âgés de moins de 26 ans au moment de l’entrée sur le dispositif
cofinancé
résidant obligatoirement dans les Bouches-du-Rhône. (la preuve de résidence devra
être apportée sur le fondement du lieu de domiciliation du jeune au moment de son
inscription)
qui ne sont pas en emploi, c'est-à-dire répondant aux conditions de demandeurs
d’emploi de catégorie A sans qu’il soit nécessaire d’être inscrit à pôle emploi
qui ne sont pas en éducation, inscrits dans un établissement secondaire ou
universitaire, ou déjà repérés comme décrocheurs par l’éducation nationale
qui ne sont pas en formation : ne suivent aucune formation au moment de la prise en
charge.
Modalités et calendrier de dépôt des projets
La date butoir de dépôt des demandes est fixée au 31 août 2015. Le présent document est
publié sur le site internet www.fse.gouv.fr dans la rubrique « vous êtes candidat ». Les
demandes doivent être obligatoirement déposées sur la plateforme « mademarchefse » à
l’adresse suivante :
https://ma-demarche-fse.fr/si_fse/servlet/login.html:
Aucune demande adressée par voie postale ne pourra être considérée comme recevable.
Attention : dans « mademarchefse »
Les dossiers sont à déposer en ligne au sein de l’appel à projets intitulé « Appel à
projets IEJ Bouches-du-Rhône ».
Le code région administrative à sélectionner est : 900 – volet national du FSE. Les demandes
déposées sur un mauvais code ne sont pas transmises au service gestionnaire.
Les services de la DIRECCTE PACA vous appuieront pour toute question relative à cet
appel à projets, et proposeront une réunion d’information.
La mission des projets nationaux de la sous-direction du FSE de la DGEFP sera votre
interlocuteur pour la gestion de vos demandes de subvention.
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Dispositions générales relatives au dépôt des demandes de concours, aux règles de
gestion et au suivi des opérations
1- Architecture de gestion du FSE
La mise en œuvre de l’IEJ au titre du présent appel à projets respecte la répartition des
compétences entre le programme opérationnel national FSE Emploi-Inclusion, le programme
opérationnel national IEJ et le programme opérationnel régional FEDER/FSE.
Les lignes de partages devront ainsi être strictement respectées.
Le comité national unique de suivi (CNUS) a été chargé de définir des critères de sélection
pour les opérations , ils s’appliquent aux opérations susceptibles d’être financées au titre du
volet déconcentré du programme opérationnel (PO) de l’IEJ 2014-2015 dans les Bouchesdu-Rhône.
Critères de sélection :
Les critères de sélection spécifiques présentés ci-après visent les crédits du volet
déconcentré du programme opérationnel IEJ dont l’autorité de gestion déléguée a la
responsabilité dans le département des Bouches du Rhône, sans possibilité de
délégation.
Ces critères de sélection s’inscrivent dans le cadre du diagnostic national et du programme
national de réforme. Ils sont cohérents également avec le diagnostic territorial et la stratégie
régionale arrêtée.
Ces derniers respectent :
-
les critères fixés au plan national
les éléments de concentration du programme,
les lignes directrices fixées dans le contrat de suivi et de gestion
le Programme opérationnel national 2014-2020
le programme opérationnel pour la mise en œuvre de l’IEJ en Métropole et Outremer, pour la partie des crédits déconcentrés relevant des DIRECCTE et des Conseils
régionaux en sa qualité d’autorité de gestion.
Ils s’inscrivent dans le cadre de la stratégie régionale qui s’appuie elle-même sur le contrat
de projet Etat Région, le plan d’égalité d’accès à l’emploi et dans le travail, les plans
d’actions régionaux, ainsi que le projet d’action stratégique de l’Etat au sein du département
des Bouches du Rhône.
Aucune délégation de gestion ne sera octroyée à des organismes intermédiaires au titre du
PO IEJ.
Règles de sélection des opérations communes à la sélection des opérations financées
par le FSE et l’IEJ :
Les opérations sélectionnées doivent nécessairement contribuer à atteindre les objectifs
fixés dans le présent appel à projets.
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Les jeunes NEET éligibles aux actions du programme opérationnel national IEJ
répondent obligatoirement aux caractéristiques suivantes :
- sont âgés de moins de 26 ans au moment de l’entrée dans un
dispositif/action/programme cofinancé;
- ne sont pas en emploi, c'est-à-dire répondent aux conditions des demandeurs
d’emploi de catégorie A sans qu’il soit nécessaire d’être inscrit à Pôle Emploi ;
- ne sont pas en éducation, ne sont donc pas inscrits dans un établissement
d’enseignement secondaire ou universitaire, ou sont repérés comme décrocheurs par
l’éducation nationale,
- ne sont pas en formation : ne suivent aucune formation au moment de la prise en
charge.
Critères spécifiques aux Bouches-du-Rhône
Eligibilité géographique:
Les jeunes repérés et suivis dans le cadre des actions financées résideront nécessairement
dans le département des Bouches-du-Rhône.
Les outils de suivi mis en place devront permettre de vérifier leur lieu de résidence.
Structures bénéficiaires visées en priorité:
Tous les organismes et/ou structures partenaires de l’Etat et œuvrant pour l’insertion
professionnelle des jeunes de la région sont habilités à répondre à cet appel à projet :
Missions Locales, Chambres consulaires, Cap emploi, Groupement, Structures et opérateurs
de l’insertion intervenant auprès des jeunes NEET, Associations, Collectivités locales,
organisme public ou privé menant des actions d’accompagnement vers l’emploi…
Les structures suivantes ne sont pas admises à répondre à l’appel à projet :
Pôle emploi, agence du service civique, Conseil régional PACA, GIP académiques, OPCA,
CNFPT, structures dont l’activité principale se limite au repérage et à l’orientation initiale des
publics vers d’autres acteurs.
Sont exclues du présent appel à projet les actions ayant pour objet :
-L’ingénierie de dispositif et l’assistance aux structures, seules les opérations d’appui aux
personnes sont éligibles au présent appel à projets.
- la sensibilisation et l’information du public NEET.
- En particulier, les actions de type« forum » ne seront pas retenues, même si elles sont
intégrées à un projet de plus grande envergure.
Dans le cadre de l’instruction, l’analyse de l’opération se fait selon les éléments
d’analyse suivants:
-
Nombre de jeunes concernés,
Degré d’éloignement du marché du travail des jeunes visés,
Viabilité du calendrier de réalisation des projets, cohérence du planning de mise en
œuvre des actions proposées.
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-
-
-
Vérification de l’adéquation entre les moyens mobilisés et les résultats attendus :
capacité opérationnelle de l’opérateur, proportionnalité et caractère strictement
nécessaire des moyens mobilisés,
caractère réaliste des résultats visés;
Capacité financière de l’opérateur à supporter les dépenses encourues dans l’attente
du remboursement de l’aide FSE (6 mois a minima après la remise du bilan).
Capacité de l’opérateur à mettre en œuvre les moyens humains et administratifs
nécessaires en vue d’assurer la bonne gestion de l’aide FSE (incluant le
renseignement permanent des indicateurs)
Capacité d’anticiper la mise en œuvre des obligations communautaires en termes de
publicité et d’indicateurs.
Le diagnostic et le descriptif des opérations doivent impérativement être précis et
détaillés dans la demande de subvention, tant pour les objectifs à atteindre que pour
les moyens opérationnels mobilisés à cette fin.
Plus-value escomptée:
- Augmentation du nombre de NEET bénéficiant d’un accompagnement renforcé
- Augmentation du nombre de mises en situation professionnelles de NEET
- Meilleure structuration des parcours d’accompagnement,
Les projets seront également évalués en fonction de la prise en compte des priorités
transversales assignées au FSE :
- l’égalité entre les femmes et les hommes ;
- l’égalité des chances et de la non-discrimination ;
- le développement durable.
2- Règles et obligations spécifiques liées à l’obtention d’un cofinancement du
Fonds social européen :
Textes de référence
Règlement (UE) n° 13030/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013,
portant dispositions communes relatives au FEDER, au FSE, au Fonds de cohésion, au
FEADER et au FEAMP, portant dispositions générales applicables au FEDER, au FSE, au
Fonds de cohésion et au FEAMP, et abrogeant le règlement (CE) n° 1083/2006 du Conseil.
Règlement (UE) n° 1304/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013
relatif au Fonds social européen et abrogeant le règlement (CE) n° 1081/2006 du Conseil.
Règles particulières pour la sélection des opérations de cet appel à projets IEJ
Bouches du Rhône :
Plafond de prise en charge des rémunérations dans le coût total du projet cofinancé par le
FSE /IEJ :
L’objectif des crédits européens est de concentrer le cofinancement sur les actions du projet et non
sur les frais de fonctionnement de la structure.
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C’est pourquoi un plafond maximum de rémunération pouvant être pris en compte pour un
7
cofinancement au titre du FSE est fixé à 122 600€ de salaire annuel brut chargé en 2014 . Ce
montant correspond à 1.7 fois l’estimation du salaire moyen d’un cadre (dirigeant ou non), calculé en
salaire annuel brut chargé (toutes charges comprises, le taux de cotisation patronale obligatoire étant
estimé à 42% en moyenne). Bien entendu, les structures concernées demeurent libres de fixer des
rémunérations comme elles le souhaitent, mais les montants dépassant le plafond ne sont alors pas
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pris en compte pour la détermination du montant FSE .
Dans le cadre de l’instruction du projet, le service gestionnaire peut être amené à écarter toute
dépense ne produisant pas d’effets directs sur les publics cibles ou l’objectif de l’opération.
Règles communes d’éligibilité et de justification des dépenses
Les dépenses présentées sont éligibles aux conditions suivantes :
-
Elles sont liées et nécessaires à la réalisation de l’opération sélectionnée et sont
supportées comptablement par l’organisme (sauf exceptions précisées dans les textes
nationaux et communautaires applicables) ;
-
Elles doivent pouvoir être justifiées par des pièces comptables justificatives probantes ;
Elles sont engagées, réalisées et acquittées selon les conditions prévues dans l’acte
attributif de subvention, dans les limites fixées par le règlement général et le
Programme opérationnel ;
Par ailleurs, conformément au règlement (UE) n° 13030/2013 du Parlement européen et
du Conseil du 17 décembre 2013, portant dispositions communes relatives aux Fonds
ESI, chapitre III, article 65, et pour cet appel à projets :
- une dépense est éligible si elle a été engagée à compter du 1er janvier 2014 et
acquittée avant le 31 mars 2018.
Toutefois, au titre du présent appel à projet, les dépenses ne seront prises en
compte qu’à compter du 01- 01-2015.
- une opération n’est pas retenue pour bénéficier du soutien du FSE si elle a été
matériellement achevée ou totalement mise en œuvre avant que la demande de
financement au titre du programme ne soit soumise par le bénéficiaire à l’autorité de
gestion, que tous les paiements s’y rapportant aient ou non été effectués par le
bénéficiaire.
Conditions particulières de justification des dépenses
Les dépenses réalisées pour les projets répondant à cet appel à projet doivent cibler les
participants NEET.
7
Cette base est fondée sur les dernières données INSEE disponibles, relatives à l’année 2011. Le salaire moyen
net mensuel est de 3988€. En prenant un compte un pourcentage de charges sociales (salariale et patronale) de
3
42% et une inflation annuelle de 2%, le cout salarial annuel est estimé à 3988 x 1.42 x 12 x (1.02) = 72 115€. Ce
salaire majoré de 70% s’élève donc à 72115 x 1.7 = 122 595.50€ arrondi à122 600€. Ce type de plafonnement a
déjà été expérimenté par la DIRECCTE Ile de France au titre du PO 2007-2013.
8
Le montant plafonné est l’assiette de rémunération individuelle de chaque agent affecté à l’opération, à
laquelle une clé d’affectation peut être appliquée. Par exemple, si une personne rémunérée à hauteur de
150 000€ participe à mi temps à une action cofinancée, la dépense éligible retenue au titre de ce salarié est 50%
de l’assiette plafonnée à 122600€ soit 61300€ (eu lieu de 75000€ sans plafonnement)
14
Dans ce cadre, toutes les pièces justificatives permettant d’établir la corrélation directe entre
l’accompagnement mis en œuvre et le participant devront être produites.
Ainsi, il devra être prévu :
- Une lettre de mission du référent dédié au sein de la structure
bénéficiaire ;
- Un livret d’accompagnement nominatif pour chaque bénéficiaire reprenant
l’ensemble des actions mises en œuvre ;
- Tout document de suivi relatif à chaque participant.
Taux maximum d’intervention des fonds IEJ et FSE :
Les projets sélectionnés bénéficient d'un taux d'intervention maximum de fonds européens
(IEJ+ FSE) fixé de manière cumulée à 91.89%.
Les crédits IEJ sont ainsi mobilisables à hauteur de 45.94 % maximum du coût total éligible
de l’action.
Leur utilisation suppose de faire appel au FSE à hauteur du même taux d’intervention, soit
45.94% du coût total éligible de l’action.
La contrepartie nationale est quant à elle fixée à 8.12% du coût total éligible de l’action.
Critères de simplification recherchés
Seront privilégiés les projets où la recherche des coûts simplifiés est mise en œuvre.
Aucune opération n’est sélectionnée en dessous de 150 000 € de crédits européens (FSE
et IEJ).
Dans l’hypothèse d’un projet pluriannuel, la mobilisation minimum des crédits européens
(IEJ/FSE) est ainsi fixée à 75 000 € par tranche annuelle de réalisation, (soit 68 910 euros
d’IEJ et de FSE cumulés et 6 090€ de contreparties nationales).
En effet, dès lors qu’un projet déposé est éligible à l’IEJ, il mobilise automatiquement un
montant FSE équivalent aux crédits IEJ sollicités.
La détermination d’un seuil d’intervention relativement élevé est motivée par la volonté de
financer des projets d’ampleur susceptibles d’avoir un réel impact sur le territoire des
Bouches du Rhône.
Au demeurant, les coûts de gestion inhérents au financement d’actions par le FSE s’avèrent
élevés, tant pour l’Etat que pour les bénéficiaires.
La volonté de retenir un seuil important permet ainsi de limiter leur poids relatif par rapport
au coût total des actions.
Le volume de l’aide et la dimension de l’opération doivent être subordonnés à une analyse
en termes de coûts/avantages du financement par l’IEJ au regard des contraintes de gestion
et de suivi de l’opération cofinancée afin d’encourager la concentration des crédits.
Durée de conventionnement des opérations :
La période de réalisation peut être pluriannuelle, sans pour autant dépasser 24 mois.
15
Les actions, qui s’inscrivent dans les opérations sélectionnées et conventionnées, peuvent
être engagées jusqu’au 31 décembre 2016.
La date limite de réalisation des opérations est fixée au 31 décembre 2017.
3. Publicité et information
La transparence quant à l’intervention des fonds européens, la mise en valeur du rôle de
l’Europe en France et la promotion du concours de l’Union européenne figurent parmi les
priorités de la Commission européenne.
Ainsi, tout bénéficiaire de crédits du Fonds social européen du programme opérationnel
national pour la mise en œuvre de l’initiative pour l’emploi des jeunes (en métropole et en
outre-mer) doit respecter les règles de publicité et d’information qui constituent une
obligation règlementaire, quel que soit le montant de l’aide FSE attribuée.
Le règlement FSE n° 1304/13 précise à l’article 20 que :
les bénéficiaires s’assurent que les participants à l’opération ont été explicitement informés
du soutien du FSE
tout document relatif à la mise en œuvre d’une opération, y compris toute attestation de
participation ou autre, concernant une opération de ce type comprend, lorsqu’il est destiné
au public ou aux participants, une mention indiquant que l’opération a bénéficié du FSE (sur
site web, le cas échéant).
Pour les projets dont le montant est supérieur à 500 000 euros, l’obligation de publicité est
renforcée :
Apposer un panneau ou une plaque d’affichage permanent dans ses locaux.
C’est pourquoi toute demande de subvention doit impérativement comporter un descriptif
des modalités prévisionnelles du respect des obligations de publicité de l’intervention du
FSE.
Le respect de ces règles sera vérifié par le service gestionnaire tout au long de la mise en
œuvre du projet. Le défaut de publicité constitue un motif de non remboursement de tout ou
partie des dépenses afférentes au projet cofinancé.
16
4. Respect des obligations de collecte et de suivi des données des participants
Questionnaire de recueil des données à l’entrée des participants dans une
opération cofinancée par le Fonds social européen (FSE)
Vous participez à une action cofinancée par le Fonds social européen sur la période 2014-2020. Afin de mesurer
les progrès réalisés pour les cibles fixées dans le programme FSE, l’Union européenne veut s’assurer que des
données fiables et robustes seront disponibles en continu pour être agrégées aux niveaux français et européen
(règlement UE n°1303/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013). Ces données doivent
permettre de faire la preuve de l’efficacité de la mise en œuvre de la politique de cohésion.
Les informations recueillies par ce questionnaire feront l’objet d’un traitement informatique anonyme
destiné au suivi et à l’évaluation des programmes opérationnels nationaux FSE et IEJ (Initiative pour
l’emploi des jeunes). Le destinataire des données est la DGEFP (Ministère du travail, de l’emploi, de la
formation professionnelle et du dialogue social), en tant qu’autorité de gestion de ces deux programmes. Elles
permettront de conduire des enquêtes auprès d’échantillons de participants pour mesurer les résultats du FSE.
Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée par la loi du 6 août 2004, vous
bénéficiez d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui vous concernent, droit que vous pouvez
exercer auprès de la DGEFP ([email protected] ; Ministère du travail, de l’emploi, de la formation
professionnelle et du dialogue social, DGEFP SDFSE, 14 avenue Duquesne, 75350 PARIS 07 SP).
Pour la qualité du suivi et de l’évaluation des actions, il est important que vous répondiez précisément à
toutes les questions suivantes, en écrivant lisiblement. Pour certaines d’entre elles vous aurez la possibilité de
répondre « Ne souhaite pas répondre / ne sait pas ».
Coordonnées du participant
NOM (en capitales) : …………….………………………………...……….………………………….
PRENOM (en capitales) : .……………….…………………………………….……………………….
Date de naissance : ………………… (jj/mm/année)
Sexe : homme □
femme □
Commune de naissance (avec code postal, 99999 si à l’étranger) :
……………….……………….…………………………………………………………..………………
Adresse à l’entrée dans l’opération (n° et nom de rue) : …………..……………….…………….
……………….……………….…………………………………………………………………………..
Code postal : ………….…… Commune :……………….……………….………………………….
Numéro de téléphone (mobile) : …………………………….…….
Numéro de téléphone (domicile) : ………………………………….
Courriel : …………………..……………….…………@.............................………..……………….
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Date d’entrée dans l’opération : ………..……………..……….. (jj/mm/année, à renseigner par le porteur de projets)
Nom de l’opération : ……….……………….…………………………………………………………………...….
Question 1. Statut sur le marché du travail à l’entrée dans l’action
1a. Occupez-vous actuellement un emploi (salarié, à votre compte, indépendant) ?
□
□
Oui
Non
Si oui, passez directement à la question 2
1b. Si vous n’occupez pas d’emploi, êtes-vous en formation, en stage ou en école ?
□
□
Oui
Non
1c. Si vous n’occupez pas d’emploi, recherchez-vous actuellement activement un emploi ?
□ Oui
1d. Si oui, depuis combien de temps cherchez-vous ? : ……… (nombre de mois)
□
Non
Question 2. Quel est le plus haut niveau de diplôme atteint ou l’année d’études la plus
élevée à l’entrée dans l’action ? (une seule réponse possible)
□
□
□
□
Inférieur à l’école primaire, vous n’êtes jamais allé à l’école
Primaire, 6e, 5e, 4e, 3e (secondaire 1er cycle), Diplômé Brevet des collèges, CAP, BEP,
seconde professionnelle (technique cycle court)
Baccalauréat général (L, ES, S, A à E), technologique (F, G, H, STG, STI …), bac Pro, brevet
professionnel (BP)
DEUG, BTS, DUT, écoles d’infirmières, licence (L3), maîtrise, Grande école, école
d’ingénieur, de commerce, master (recherche ou professionnel) (M2), DEA, DESS, doctorat
Question 3. Situation du ménage
3a. Vivez-vous dans un ménage où personne n’est en emploi ?
□ Oui
3b. Si oui, y’a-t-il des enfants à charge dans ce ménage ? Oui □ Non □
□
Non
3c. Vivez-vous dans une famille monoparentale avec des enfants à charge ?
□
□
Oui
Non
Question 4. Avez-vous une reconnaissance officielle d’un handicap (allocation,
pension ou carte d’invalidité…) ?
□
□
Oui
Non
Question 5. Etes-vous allocataire de minima sociaux (RSA, allocation spécifique de
solidarité, allocation aux adultes handicapés)?
□
□
Oui
Non
Question 6. Etes-vous sans domicile fixe ou confronté à l’exclusion de votre logement ?
□
□
□
Oui
Non
Ne souhaite pas répondre / ne sait pas
Question 7. Un de vos deux parents est-il né à l’étranger ?
18
□
□
□
Oui
Non
Ne souhaite pas répondre / ne sait pas
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Questionnaire de recueil des données à l’entrée des participants dans une
action cofinancée par le Fonds social européen
Notice d’utilisation à destination des porteurs de projets
Le règlement UE n°1303/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 contient
des dispositions renforcées en matière de suivi des participants aux actions cofinancées par le Fonds
social européen. Afin de mesurer les progrès réalisés pour les cibles fixées dans le programme FSE,
la Commission européenne veut s’assurer que des données fiables et robustes seront disponibles en
continu pour être agrégées aux niveaux français et européen. Ces données doivent permettre de faire
la preuve de l’efficacité de la mise en œuvre de la politique de cohésion sociale ; elles contribueront
aussi à la mesure de la performance et de l’impact des programmes.
Ainsi, en 2014-2020, les modalités de saisie des données de base relatives aux entrées et sorties des
participants évoluent fortement. Les bénéficiaires (porteurs de projet), désormais responsables de la
saisie, devront obligatoirement renseigner les données relatives à chaque participant, et non plus
de manière agrégée.
En outre, le suivi des participants est désormais partie intégrante de la vie du dossier, de la demande
de subvention au contrôle de service fait. Faute de renseignement de l’ensemble des
informations, la qualité du système d’information sera dégradée, entraînant des risques de
suspensions de paiements par la Commission européenne. Sont particulièrement concernées par
cette règle les informations relatives à l’âge, au sexe, à la situation sur le marché du travail, au niveau
d’éducation et à la situation du ménage du participant.
A compter de l’automne 2014, le module de suivi sera intégré au système d’information « Ma
Démarche FSE » pour permettre la saisie des informations relatives aux participants directement dans
le système d’information, dès leur entrée dans l’action.
Pour faciliter le recueil des informations à saisir dans « Ma Démarche FSE », la DGEFP a élaboré un
questionnaire s’adressant directement aux participants. Ce questionnaire, au format papier, a été
défini pour être le plus simple possible pour le participant et pour répondre aux informations
nécessaires à la production des indicateurs exigés par le règlement n°1304/2013 FSE (annexes 1 et
2, 20 informations à renseigner). Le cas échéant, il convient néanmoins que vous puissiez
accompagner le participant dans sa réponse, afin de garantir la plus grande qualité des données et de
réduire les risques de non-réponse. Le participant a la possibilité de répondre « Ne se prononce pas »
à certaines questions posées (exclusion en matière de logement, origine géographique des parents).
Pour autant ces informations ont du sens en matière d’évaluation pour identifier l’efficacité du FSE à
financer des actions en direction des individus les plus fragiles et les plus éloignés de l’emploi.
Les informations recueillies dans ce questionnaire seront utilisées de façon anonyme à des fins de
suivi et d’évaluation des opérations financées par les programmes opérationnels nationaux FSE et IEJ
(initiative pour l’emploi des jeunes). Le destinataire des données est la DGEFP (Ministère du travail,
de l’emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social), en tant qu’autorité de gestion de
ces deux programmes nationaux. Ces informations permettront en outre de conduire des enquêtes
auprès d’échantillons de participants pour mesurer les résultats du FSE ; il est donc important de
20
recueillir le plus d’éléments possibles sur les coordonnées du participant à l’entrée dans l’action
(téléphone, mail, adresse postale). Le cas échéant (participant sans domicile fixe, en logement
précaire), il est possible d’indiquer les coordonnées d’un référent (proche, services sociaux) qui pourra
être contacté ultérieurement.
Conformément à la loi « informatique et libertés » du 6 janvier 1978 modifiée par la loi du 6 août 2004,
le participant bénéficie d’un droit d’accès et de rectification aux informations qui le concernent, qu’il
peut exercer auprès de la DGEFP ([email protected] ; Ministère du travail, de l’emploi, de
la formation professionnelle et du dialogue social, DGEFP SDFSE, 14 avenue Duquesne, 75350
PARIS 07 SP).
En cas de contrôle de la qualité des données par la Commission européenne, ou par la CICC
(Commission interministérielle de coordination des contrôles), ces questionnaires permettent
d’apporter la preuve des données saisies dans « ma démarche FSE ». Il est donc conseillé de les
conserver en format papier, et/ou numérisés, pendant toute la durée de la programmation. Les
gestionnaires peuvent au préalable procéder à une vérification de la qualité des saisies et vous
accompagner dans cette démarche.
L’outil de suivi dans « ma démarche FSE » sera accessible début novembre. Pour autant, les
dépenses sont déjà éligibles depuis le 1er janvier 2014 pour les programmes opérationnels nationaux
FSE et IEJ (initiative pour l’emploi des jeunes). Dans la période intermédiaire, le suivi des réalisations
et donc des entrées des participants doit pouvoir commencer au plus tôt. Les porteurs doivent donc
saisir les informations renseignées dans les questionnaires papier dans un (des) fichier(s) Excel qu’ils
devront ensuite exporter dans « ma démarche FSE » lors de l’activation du module de suivi (une
notice détaillera ce point). Ces fichiers permettent aussi, le cas échéant, de renseigner les
informations nécessaires aux indicateurs de résultats immédiats (situation du participant et
résultats à la sortie immédiate de l’opération, soit dans les 4 semaines qui suivent la date de sortie du
participant).
Précisions relatives à quelques questions / informations :
Sur le recto, vous devez recueillir les informations administratives relatives au participant :
n’oubliez pas d’indiquer le nom et la date d’entrée dans l’opération. La date d’entrée peut tout à fait
être antérieure à la date de saisie et de remplissage du questionnaire ; elle ne peut pas être
postérieure.
Il s’agit de suivre chaque opération. Si un même participant effectue plusieurs opérations distinctes au
sens du FSE au sein de la même structure, il faut remplir plusieurs questionnaires avec différentes
dates d’entrée et différents noms d’opérations. Si c’est la même opération qui incorpore plusieurs
actions/projets, alors il ne faut remplir qu’une seule fiche.
La situation sur le marché du travail (emploi, chômage, formation), le niveau d’éducation, la situation
au regard du handicap, des minima sociaux … doivent bien être renseignés au regard de la situation
à l’entrée dans l’action. Si le questionnaire est utilisé auprès de participants d’actions déjà
commencées, il convient de bien leur rappeler ce point de calendrier.
La situation du ménage s’entend y compris le participant, qu’il soit parent ou enfant. Est considéré
comme un ménage l'ensemble des personnes (apparentées ou non) qui partagent de manière
habituelle un même logement (que celui-ci soit ou non leur résidence principale) et qui ont un budget
en commun (hormis les seules dépenses faites pour le logement). Les personnes en colocation ne
constituent pas un ménage. Si le participant vit encore chez ses parents à l’entrée dans l’action, la
situation du ménage va donc dépendre de leur situation. Si le participant a des enfants, c’est sa
propre situation qui doit être prise en compte.
S’agissant de la reconnaissance officielle du handicap, cela concerne aussi les travailleurs
reconnus handicapés par la Commission des droits et de l’autonomie des personnes handicapées
(CDAPH) et les titulaires d’une rente d’invalidité d’un régime de protection sociale obligatoire.
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2. Questionnaire d’aide au recueil des données à la sortie des participants dans une
action cofinancée par le Fonds social européen
Sorties immédiates - Indicateurs (annexe 2)
Réponses
Oui □ Non □
Participant chômeur qui achève une action IEJ
Participant chômeur qui reçoit une proposition
d’emploi, de stage, de retour à l’école en
apprentissage ou en formation
Participant chômeur, qui suit un enseignement
ou une formation, qui acquiert une qualification,
ou accède à l’emploi à l’issue de l’intervention
Participant chômeur de longue durée qui
achève une action IEJ
Participant chômeur de longue qui reçoit une
proposition d’emploi, de stage, de retour à
l’école en apprentissage ou en formation
Participant chômeur de longue durée, qui suit
un enseignement ou une formation, qui acquiert
une qualification, ou accède à l’emploi, à l’issue
de l’intervention
Participant inactif qui achève une action IEJ
Oui □ Non □
Oui □ Non □
Oui □ Non □
Oui □ Non □
Oui □ Non □
Oui □ Non □
Participant inactif qui reçoit une proposition Oui □ Non □
d’emploi, de stage, de retour à l’école en
apprentissage ou en formation
Participant inactif, qui suit un enseignement ou Oui □ Non □
une formation, qui acquiert une qualification, ou
accède à l’emploi, à l’issue de l’intervention
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