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Fin de la grève dans le primaire
Afriquecentrale.info
Bujumbura, 2007-10-29 (Afriquecentrale.info) - Les enseignants des écoles
primaires publiques du Burundi ont mis fin lundi à une grève entamée il y a une
semaine pour réclamer le paiement d'arriérés de salaires et de primes, affirmant
avoir obtenu des garanties du gouvernement, a-t-on appris auprès de leur syndicat.
"Nous avons décidé de reprendre le travail parce que le gouvernement est en train
de mettre en application ce qu'il a promis, qu'il a montré sa volonté de tenir toutes
ses promesses", a déclaré lundi Marie Chantal Nahishubije, présidente du Syndicat
libre des enseignants du Burundi (Sleb).
"Les primes de fidélité, les cotisations sociales vont être payées fin novembre, le
décret de création d'un fonds logement de 200 millions de francs burundais
(134.000 euros) a été promulgué, et le gouvernement s'est engagé à payer 1,5
milliard de francs burundais (1 million d'euros) d'arriérés en 2008 et 1,5 milliard de
francs burundais en 2009", a-t-elle expliqué.
"Les enseignants (...) ont promis de rester vigilants et de reprendre la grève dans
un mois si le gouvernement ne respecte pas ce calendrier", a-t-elle toutefois
indiqué.
Selon un cadre du ministère de l'Education burundais, "la France vient d'accorder
au Burundi en octobre un don de 3 millions d'euros pour éponger les arriérés dus
aux enseignants (...), c'est une aide qui vient au bon moment".
Les 28.000 enseignants des écoles primaires publiques du Burundi - représentant
70&percnt des fonctionnaires du pays - ont tous repris le travail lundi, selon la radio
nationale (officielle).
De leur côté, les 6.000 enseignants des écoles secondaires publiques avaient mis
fin le 24 octobre à leur mouvement de grève illimitée entamé le 8 octobre. "Le
gouvernement est en train de payer les arriérés", a expliqué à l'AFP le président du
Conseil national du personnel de l'enseignement secondaire (Conapes), Philibert
Ngezahayo.
Quelque 1.500 auxiliaires de justice, en grève depuis le 15 octobre, ont maintenu
leur mouvement pour exiger des augmentations de salaires.
Classé troisième le plus pauvre du monde par la Banque mondiale, le Burundi
peine à sortir de 14 ans de guerre civile qui ont ruiné son économie.

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