bibliographie - Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité

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bibliographie - Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité
BIBLIOGRAPHIE
fin de vie, agonie, euthanasie réclamée pour soi-même, mort
composée d’après les publications de l’A.D.M.D. (site Internet, bulletins et courriers),
complétée de celle produite par la délégation de l’A.D.M.D. à La Haute-Garonne,
commentaires rédigés à partir de notes de lecture aux les sources concordantes
(actualisation : novembre 2006)
OUVRAGES
(classement par auteur et ordre alphabétique)
AUTEURS
ès qualités
Titres
Commentaires
Porter la
Jean AMÉRY
écrivain rescapé d’Auschwitz
main sur soi
Collections
Éditions
—An.s—
Rééditions
—Années—
Actes Sud
—1996—
Pour appréhender l'euthanasie, une réflexion à caractère philosophique sur le suicide n'est pas inutile avec l’un
des meilleurs ouvrages de cet auteur qui se donne la mort en 1978.
Philippe ARIÈS
historien
Essais sur la mort en Occident
Du Moyen Âge à nos jours
Seuil
—1975—
Histoire des mentalités face à la mort. L’auteur se situe au niveau de l'inconscient collectif. L'ouvrage débute au
Moyen Âge ; au XVIIIes. et XIXe s. commence un refoulement jusqu’à notre époque, où la mort est frappée
d'interdit.
Philippe ARIÈS
historien
Hubert AUPETIT
journaliste
L’Homme devant la mort
Seuil
—1977—
2 vol. Points Histoire
Seuil
—1985—
L’ouvrage plonge dans l'inconscient collectif autour d'un sujet devenu tabou. De Homère à Tolstoï, la mort était
familière ; maintenant "on n'ose plus dire son nom". L’auteur invite le lecteur à une confrontation intimidante
avec les sépultures, les rites funéraires et les tombeaux. Tout au long des siècles, la psychologie de la mort évolue
La Maladie d'Alzheimer
Odile Jacob
—1998—
On l’appelait autrefois gâtisme. L’ouvrage présente la maladie en faisant témoigner des malades et leurs proches.
Ceux qui en sont atteints perdent progressivement l'usage de l'intelligence, de la parole, et s'enfoncent dans un
état de conscience inconcevable. La biologie en explique peu de choses et la médecine ne la guérit pas.
Sophie AURENCHE
journaliste
L'Euthanasie, la fin d'un tabou ?
Editions Sociales Françaises
—1999—
Il n'existe pas de chiffre officiel. L'immense majorité des médecins et des infirmières reconnaissent l’avoir pratiquée au
moins une fois dans leur carrière. L'auteur s'interroge, sans militantisme ni hypocrisie, avec des témoignages de
malades, de leurs familles, du personnel médical, des juristes et des hommes politiques.
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AUTEURS
ès qualités
Sophie AURENCHE
(sous la direction de)
journaliste
Titres
Collections
Commentaires
La Mort devant soi
Euthanasie, des clés pour un débat
Éditions
—An.s—
Rééditions
—Années—
Autrement
—2003—
Médecin, infirmière, historien, juriste, pédopsychiatre et membres de l’Association pour le Droit de Mourir dans la
Dignité opposent leur avis et précisent le sens qu’ils donnent au mot “euthanasie”.
Instauratio
Francis BACON
philosophe anglais
Magna
—1623—
Créateur du mot “euthanasie” à partir de deux mots grecs ayant sens de “bonne-mort”, l’auteur déclare que les
médecins devraient, non seulement soigner les malades, mais de plus soulager les agonisants.
Christiaan N. BARNARD
médecin
Choisir sa vie, choisir sa mort
Belfond
—1981—
Choisir, c'est souvent une question de moyens financiers, mais pas seulement. L'exercice de la liberté tient
aussi à bien d'autres ressources : réflexion personnelle, ouverture aux autres, liens qu'on tisse jusqu’au bout.
Certains voudraient se donner la possibilité de faire le dernier choix, l'ultime. Ce sont les "directives anticipées" :
décision d'abréger sa vie au moment voulu par soi, dans des conditions choisies, avec la difficulté de l’instant
du passage à l’acte pour soi-même, si nécessaire avec l'aide d’un autre.
Pierre BARNIES
sénateur P.C.F.
ex-journaliste
Annick BARRAU
anthropologue
La Mort de Paul
Et quelques réflexions sur l'euthanasie
First
—1999—
L'auteur témoigne de la mort éclairée, assistée, d'un frère aimé, et expose ses positions sur la fin de vie et
l'euthanasie.
Quelle mort pour demain ?
L’Harmattan
—1992—
Anthropologues et historiens démontrent que la mort (croyances, représentations, attitudes et conduites) peut
être considérée comme "analyseur" du système social dans lequel elle s'inscrit. C’est ainsi qu’il est possible de
comprendre les nouvelles pratiques funéraires, en France et ailleurs, depuis les années 1960, ainsi que
l'émergence de nouvelles demandes sociales. Cette prospective des conduites socialisées liées au “mourir” et à la
mort tente d’esquisser le "Nouvel Age" qui s'annonce avec, comme modèle dominant, la mort "annulée" ou
"cybernétisée".
Le Dossier
Igor BARRÈRE
réalisateur T.V. et ex-médecin
Étienne LALOU
journaliste
J.-DominiqueBAUBY
journaliste
confidentiel de l’euthanasie
Stock
—1962—
Points Actuels
Seuil
—1975—
Pour constituer ce dossier sur le “crime par compassion”, les auteurs ont reçu plus de dix mille témoignages écrits et
oraux. Partisans et adversaires de l'euthanasie s'expriment tour à tour, montrant comment le problème se pose
devant la loi, la religion, la médecine et, plus encore, devant chacun de nous. Comment les réponses de la morale
courante pourraient-elles convenir à ces débats intérieurs dramatiques ? Toutes les notions acquises paraissent
dérisoires ... Il s’agit, ici, de se borner à apporter le plus grand nombre de pièces à conviction possibles. C’est
un sujet trop grave pour qu’une seule vérité existe.
Le Scaphandre et le papillon
Robert Laffont
—1997—
L’auteur, tétraplégique à la suite d’un accident cardio-vasculaire, fait transcrire son texte par une orthophoniste d’après le
battement de sa paupière gauche. Cet ouvrage, dicté lettre par lettre, est un long travail de patience,
bouleversant d'humour pudique, de sincérité et d'intelligence. L’auteur finit par mourir.
Patrick BAUDRY
sociologue
La Place des morts
Armand Colin
—1999—
L’ouvrage analyse les enjeux des rites funéraires et ses mutations contemporaines. Quelle place fait-on aux
morts aujourd'hui ? Quelle place ont-ils, pour l'individu, dans son existence ? L’auteur analyse une perte ou un
désarroi et montre que des résistances existent au processus d'une dé-symbolisation.
Yvon BUREAU
travailleur social
Ma Mort, ma dignité ?
Le testament biologique
Papillon
—1991—
Selon l’auteur québécois, le “mourir responsable” a des impacts multiples et positifs sur la santé des proches et des
soignants. L’auteur cite Bernie Siegel « La mort n'est pas un échec. Le seul échec, c'est de ne pas être vivant
pendant que l'on est en vie » et Pétrarque « Une belle mort honore toute une vie » avant d’en conclure que
« pour le mourant, lorsque la vie n'est plus un bien, la mort n'est plus un mal ».
AUTEURS
A.D.M.D.
Titres
Collections
Éditions
—An.s—
Bibliographie 06-11-26.
ès qualités
Commentaires
Rééditions
À Cœur ouvert
Henri CAILLAVET
ancien ministre, sénateur & député
Page 3 sur 12.
—Années—
: combats pour la raison
Arléa-Corlet
—1994—
Seuil
—1996—
L’ouvrage, préfacé par Jean-Claude Pecker, retrace la carrière de l’auteur, homme politique de centre gauche,
laïc et franc-maçon, et ses engagements durant les trente années de ses mandats de député ou de sénateur, de
législateur audacieux et souvent approuvé. Les lois pour la greffe d'organe, le divorce par consentement mutuel,
les progrès législatifs en matière du “mourir”, ont pour origine ses propositions.
Nicole CASTIONI
écrivain
Le Dernier partage
Mourir dans la dignité
Favre
—2006—
Séparée de son ex-compagnon, l’auteur l’accompagne lorsqu’il est atteint d’un cancer. Avant que l’agonie ne devienne
insupportable, elle l’assiste pour boire la potion létale fournie par l’association suisse Exit. L’ouvrage est une
poignante leçon de vie : une expérience intense et bouleversante de l’accompagnement, un témoignage d’amour qui
transforme notre vision des choses et notre relation aux autres.
La Dernière
Noëlle CHATELET
universitaire et écrivain
leçon
Seuil
—2004—
Fille de Mireille Jospin, l’auteur rend compte des trois derniers mois passés près de sa mère, morte “dignement”. Le
récit interroge le lecteur et ouvre un débat incontournable sur la fin de vie : « Tu m'apprenais ta mort comme
tu m'avais appris à manger et à écrire, me corrigeant, me reprenant, prête à voler à mon secours, prompte à me
soutenir ». L’ouvrage est une bouleversante réflexion sur la liberté de mourir — choix qui était courant dans
l'Antiquité et, plus près de nous, en Inde ou en Afrique.
Frédéric CHAUSSOY
médecin
Je ne suis pas un assassin
Oh ! Éditions
—2004—
En préface, Bernard Kouchner prévient : « Vous ne sortirez pas indemne de cette lecture ». Ce médecin a mis
volontairement fin à la vie de Vincent Humbert, tétraplégique, qui avait réclamé la mort. L’auteur détaille son
chemin entre le devoir, la peur, l'hypocrisie et la compassion. C’est un bouleversant récit d’humanité, un
important plaidoyer pour une mort choisie.
François de CLOSETS
journaliste
La Dernière liberté
Fayard
—2001—
La médecine moderne nous fait vivre plus longtemps, elle devrait aussi nous permettre de mourir dignement. L’auteur
révèle que la mort volontaire, interdite par la loi, est une pratique médicale clandestine courante. D’autre part, les
malades, soumis à l'arbitraire médical, se voient refuser l'ultime délivrance ou bien, au contraire, imposer la mort à leur
insu. L’ouvrage dénonce l’hypocrisie généralisée des institutions. Le recours ou non à l’euthanasie devrait être un
choix personnel garantissant à chacun l'exercer de sa dernière liberté.
Marie DESPLECHIN
journaliste
Lydie VIOLET
attachée de presse
La vie sauve
Seuil
—2005—
« Je suis l’armée d’invasion et je suis le château assiégé. Je suis l’espoir et le désespoir, la force et la faiblesse, la
mort et la vie. Je n’en demandais pas tant ». Ainsi s’expriment les auteurs dans ce roman-témoignage écrit à
deux mains. Un jour d’août 2001, dans son bureau, Lydie s’effondre. Diagnostic : ligodendrogliome, cancer rare
du cerveau, incurable et mortel qui, selon évolution, laisse de quelques semaines à quelques années de sursis.
Lydie est en cours de divorce, a deux enfants. Alors, tout bascule : fini de se croire éternel ; finis jeu social et
divertissements, confort d’une société construite par et pour ceux qui sont en bonne santé. Il n’est plus question de
travailler non plus. Ce sont va-et-vient entre hôpitaux et services sociaux. D’une expérience, sachant sa mort
prochaine, on apprend beaucoup : sur l’intensité de l’instant, sur le courage et la peur, sur l’importance de
l’amitié ; on découvre la capacité de rire de tout : la vie est mortelle !
On tue les vieux
Christophe FERNANDEZ
Fayard
—2006—
président A.F.P.A.P.
Deux ans d’enquête, menée en collaboration avec l’Association Française de Protection et d’Assistance aux
Thierry PONS
travailleur social Personnes âgées, aboutissent à ce constat : certaines personnes du troisième âge meurent de façon prématurée.
Sont en cause, les incohérences de l'hospitalisation, la prise en charge aux urgences, les euthanasies, les
Dominique PRÉDALI
maisons de retraite inadaptées, la justice complaisante ... Dans cet ouvrage, de nombreux témoignages de personnes
journaliste
âgées, comme d’acteurs du secteur médico-social, dénoncent les maltraitances, dans les hôpitaux et maisons de
retraite, dues aux dérives et dysfonctionnements du système de prise en charge en France.
Jacques SOUBEYRAND
médecin
AUTEURS
ès qualités
Patricia GANDIN
journaliste
A.D.M.D.
Titres
Commentaires
La mort de Marie
Collections
Éditions
—An.s—
Rééditions
—Années—
Fixot
—1992—
Bibliographie 06-11-26.
Georges RENAULT
Benoîte GROULT
écrivaine féministe
Page 4 sur 12.
Georges et Marie sont mariés depuis près de quarante ans, quand son époux apprend qu’elle est atteinte d'une
paralysie progressive mortelle. Par amour, Georges cache la vérité à Marie. Elle perd cependant peu à peu
l’usage des membres, de son corps. Pourtant, soutenus par ses proches, Marie veut vivre parmi les siens, conserver sa
place dans la famille. Puis les machines l’assistent dans ses fonctions vitales. Accompagnant Marie dans tous les instants,
Georges parvient ainsi à lui prolonger sa vie durant dix ans. Malgré cela, Marie s’épuise, réclame la mort. Certes,
Georges résiste, mais il finit par tenir la promesse faite à sa femme : l’euthanasie.
La Touche étoile
Grasset
—2006—
Roman, dans lequel se croisent les vies de trois générations de femmes, qui rappelle que nous vivons dans une société
occidentale où “vieillir est un délit”. En fin de vie, chacun devrait pouvoir appuyer sur la “touche étoile”, quand on ne
veut plus vivre, allégorie plaidant en faveur de l’euthanasie. Le récit est bouleversant, attendrissant, parfois
dérangeant, mais aussi drôle et optimiste … toujours connecté à son époque.
Jean GUILHOT
médecin
Mourir dans son jardin
Autodélivrance assistée, exigence d’un nouvel humanisme
Les points sur les i
—2004—
Préfacé par Marie Humbert, l’ouvrage est un plaidoyer pour une autodélivrance et une euthanasie d’exception.
L’argumentation méthodique, exposée sous aspects éthiques, pédagogiques, scientifiques et thérapeutiques,
propose un humanisme laïc et démocratique.
Agnès GUY
(sous la direction de)
Pour une Mort plus douce
Le Droit de partir dans la dignité
Panoramiques n°21
Arléa-Corlet A.D.M.D
—1995—
Les auteurs d'opinions variées, voire opposées, s’expriment à propos de l'euthanasie volontaire. Les uns pensent
qu'il faut donner le droit d’abréger leur vie à ceux qui ne veulent pas finir tel "légume". Les autres estiment que les
êtres humains ne sont pas propriétaires de leur vie, que seul Dieu doit décider du passage des personnes, du Monde à
l’au-delà. Ce numéro réunit diverses prises de position et témoignages vécus.
Vincent HUMBERT
pompier
« Je vous demande le droit de mourir »
Michel Lafon
—2003—
Devenu accidentellement tétraplégique, tandis que, le 30 novembre 2002, le Président de la République, Jacques
Chirac, incite l’auteur au courage, Frédéric Veille recueille ses propos afin que le débat sur l’euthanasie
progresse, qu’il ne soit plus tabou et que l’on accorde la mort à ceux, comme lui, qui la réclament. Vincent
Humbert perdra conscience à la suite d’une tentative d’euthanasie faite par sa mère. C’est le docteur
Chaussoy qui finalisera l’acte.
Anita HOCQUARD
sociologue
L'Euthanasie volontaire
Perspectives critiques
P.U.F.
—1999—
« Tuez-moi sinon vous êtes un assassin », telle est l'injonction que Kafka, miné par la maladie, adresse à son
médecin. De la même façon, une part de la population revendique le droit — auquel l'opinion publique est
majoritairement favorable — d'être “aidée” à mourir. « En demandant la mort, l’autre socialement individué
met en œuvre toute les dimensions sociales ». S’agit-il de l’émergence d'une citoyenneté létale ? De l’existence d'un
“courant suicidogène” ? De l’évitement de la souillure des états intermédiaires entre vie et mort ou de la honte
provoquée par la dégradation ? A moins qu'il ne s'agisse plus fondamentalement d'une certaine propension au
sacrifice. Telles sont quelques-unes des hypothèses apparues lors de l'enquête conduite auprès des membres de
l'Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité, démontrant que la mort bénéficie désormais de ce
“désenchantement émotionnel” dont a parlé Norbert Élias.
Manifeste pour une mort douce
Roland JACCARD
Figures
Grasset
—1992—
écrivain-journaliste
Depuis longtemps, en Occident, les personnes, non contentes d'être dépossédées de leur vie, consentent, de plus, à être
Michel THEVOZ
dépossédées de leur droit à mourir. Or, au nom de quelle éthique, de quelles valeurs prive-t-on chacun du droit
historien d’art
fondamental de prendre congé dignement d'une existence, quand la somme des désagréments l'emporte sur celle
des plaisirs ? Qu'est-ce qu'une société où l’individu, toute sa vie, est mis en demeure de prendre ses responsabilités,
alors qu’il est traité de lâche, d’enfant, tandis qu’il réclame une “mort douce” ? C’est donc un éloge du suicide
réfléchi, du stoïcisme, un appel à chacun pour que le contrôle exercé sur sa propre mort redonne à sa vie ce
goût de la liberté sans lequel elle est pire que la mort.
Vladimir JANKÉLÉVITCH
m
La Mort
Poche
Flammarion
—1966—
Page 5 sur 12.
impression de vertige. Que, devant l'abîme se creusant sous ses yeux, le lecteur ne perde pas pied, mais sorte de
l'épreuve, au contraire, le coeur plus vif et la pensée plus forte. Tel est le mérite de l'auteur qui, à chaque
instant, parvient à intégrer le droit de mourir au droit de vivre, fondement de tous les droits.
Nino KNOCKAERT
handicapée moteur
Lorraine ROSSIGNOL
Mon Combat pour la dignité
Plon
—2003—
En état de dépendance absolue, pour mourir, l’auteur n’a d’autre solution que le suicide assisté et réclame le droit
de pouvoir choisir le moment de sa mort.
Le Premier
Bernard KOUCHNER
ancien ministre et médecin
qui dit la vérité …
Robert Laffont
—2002—
Connu pour son franc-parler, l’auteur ne s'embarrasse pas pour rappeler ses difficultés dans le gouvernement Jospin.
Cependant, fidèle à sa préoccupation, la santé, l’auteur rappelle la politique française en la matière. Il évoque
les principales questions qu'il a dû régler une décennie durant : l'application des 35 heures à l'hôpital, le risque
sanitaire, la loi des “Droits du malades”, l'euthanasie, la bioéthique, le sida … Au final, le créateur des “French
doctors”, le défenseur du droit d'ingérence, propose l’instauration d'une politique internationale d'ingérence et de
jumelage thérapeutiques. Si l’auteur déteste le mot “euthanasie”, rappelons cependant qu’il est favorable à un
accompagnement de l’agonisant pouvant anticiper le décès par un aide active à mourir.
Elisabeth KÜBLER-ROSS
médecin
Denis LABAYLE
médecin
La Mort
Dernière étape de la croissance
Québec-Amérique —1977—
Âge du Verseau
Rocher
—1985—
Notre société voue un culte à la jeunesse et la santé ; la mort est passée sous silence. Pourtant, au même titre que la
naissance, elle fait partie de notre existence. L’ouvrage évoque la mort selon les indiens d'Alaska, la vision juive, les
perceptions hindouiste et bouddhiste. L’auteur propose de l’envisager comme une compagne invisible dans le
voyage de la vie : « Nous mourons sans cesse et pas seulement à la fin de la vie physique sur terre. Les étapes de
l'acte de mourir s'appliquent à tout changement significatif — retraite, changement d'emploi, de ville, divorce —.
Qui peut comprendre sa mort ultime peut apprendre à accompagner les évolutions de sa vie ».
La Vie devant nous
Enquête sur les maisons de retraite
L’Épreuve des faits
Seuil
—1995—
Un jour, l’auteur s’interroge sur les patients qui ont quitté son service pour un long séjour hospitalier ou en
maison de retraite : il enquête alors pendant trois ans. L’ouvrage présente les faits observés, dénonce les
conditions de vie dans un monde occulté. L’auteur a aussi rencontré ceux qui développent d'autres solutions,
ceux qui explorent l'avenir. Nous sommes au seuil d’une réalité : dans dix ans, un Français sur quatre aura plus
de soixante ans, cinq millions d'habitants seront âgés de plus de soixante-quinze ans, et deux millions auront
perdu leur autonomie en partie ou en totalité.
André LAMA
historien
La Mort
Antique et actuelle, avec ou sans Dieu, subie ou choisie
Société des Écrivains —2003—
Si aujourd’hui, dans notre société occidentale, la mort est occultée, à l’antiquité, le suicide était considéré comme
liberté avant déchéance. Le christianisme en fera un crime, en France, jusqu’à la Révolution.
Catherine LEGUAY
responsable administrative à
L’A.D.M.D.
Mourir dans la Dignité
Quand un médecin dit “oui”
Poche
Robert Laffont
Pocket
—2000—
—2005—
Préfacé par Henri Caillavet et commenté par André Comte-Sponville, l’ouvrage témoigne des personnes souffrant
de l’interdiction de l’euthanasie et donne la parole au docteur Bernard Senet qui considère que sa mission auprès
de ses patients, en fin de vie, va jusqu’à l’aide active à mourir, lorsqu’ils le lui demandent.
Catherine LEGAY
responsable administrative à
L’A.D.M.D.
Respecter la vie, disposer de sa mort !
Pour une loi Vincent Humbert
Questions contemporaines
L’Harmattan —2005—
Préfacé par Marie Humbert et commenté par Henri Caillavet, l’auteur dénonce la partialité de la Commission
parlementaire lors des huit mois d’auditions qui ont précédé la loi, dite Jean Léonetti, promulguée le
22 avril 2005. L’ouvrage, ironique et caustique, rend la parole à ceux que les législateurs ont consciencieusement évité
d’entendre, malgré plus de 85% d’opinions favorables dans la société française.
AUTEURS
ès qualités
Titres
Commentaires
Quelques
Pierre LESCHEMELLE
essayiste de Montaigne
années de trop pour mourir dignement
Collections
Éditions
—An.s—
Rééditions
—Années—
Imago
—2001—
Aujourd’hui, l’augmentation de la moyenne d’âge d’espérance de vie génère une nouvelle catégorie de personnes :
les vieillards dépendants qui résident dans des “maisons” et “foyers” peuplées de malades mentaux, d’infirmes
incontinents, de grabataires que l'on prolonge pour la prospérité des structures d’hébergement. Ayant
accompagné ses parents au terme de leur existence, ayant étée an
, 0t,
Page 6 sur 12.
animateur radio
Une demande bouleversante d’euthanasie active
En collaboration avec Frédéric Soumois, l'auteur belge, quinquagénaire atteint d'une dégénérescence
neuromusculaire incurable, est contraint de vivre en chaise roulante depuis l'âge de 9 ans. Il raconte les joies
et difficultés de sa vie. Puis, devant l'inéluctable progression de la maladie, c'est la société toute entière qu'il
interpelle en annonçant qu’il veut mettre terme à son calvaire le jour choisi : « Cette décision n'a rien à voir avec
un suicide ; mon état physique ne me permet pas de le faire seul ». Ce témoignage relance le débat sur
l'euthanasie. Quoi qu'il en soit l’auteur moura avant l'été.
Pierre L O WY S
médecin
"Et Mourir en douceur":
Libres propos sur la mort, l'euthanasie et le bonheur
Cerf
—1975—
Postfacé par André Dumas, l’ouvrage, d’un auteur adepte de médecine naturelle, propose qu’une fin de vie
douce et heureuse soit possible pour ceux qui le veulent.
Christine MALEVRE
infirmière
Mes Aveux
Fixot
—1999—
Accusée d’homicide volontaire pour actes d’euthanasiques sur des malades, en stade terminal, soignés en service
hospitalier, l’auteur avoue d’abord avoir pratiqués une trentaine d’euthanasie, puis se rétracte pour n’en
reconnaître que quatre ou cinq. Les experts concluent à la fragilité psychologique de l’accusée. Dans son ouvrage,
cette infirmière raconte en détail sa vie professionnelle où, mal intégré à l’équipe soignante, elle évoque sa
solitude devant la souffrance des patients, et leur mort. Ces aveux témoignent aussi de dysfonctions en milieu
hospitalier.
Paul MILLIEZ
médecin
Du bon usage de la vie et de la mort
Fayard
—1983—
Progressiste et humaniste, l’auteur déclare : « Je ne vois pas pourquoi nous, catholiques, imposerions notre
morale à l'ensemble des Français ». L’auteur est un précurseur qui souvent s’oppose aux institutions médicales
et religieuses.
Betty ClareMOFFATT
Neuf clés pour vivre sa mort
Le Souffle d'or
—1990—
Confrontés à l’accompagnement des derniers moments d’un proche, puis à son décès, nombre d’entre nous sont
le plus souvent démunis pour affronter la mort et le chagrin. Cet ouvrage propose d'aborder cette difficulté au
grand jour, sans fausse pudeur, et s'adresse autant aux familles, aux amis, qu’aux médecins et soignants, voire
aux mourants eux-mêmes. L’auteur assure que ceux qui vont mourir ont besoin de ceux qui n'ont pas peur d'eux
ni de leur agonie.
André MONJARDET
sociologue
Euthanasie et pouvoir médical
L'Harmattan
—1999—
Constatant que l'on meurt de moins en moins chez soi et de plus en plus à l'hôpital (80% des décès), que les progrès de
la médecine sont tels que la durée de vie en est allongée, le plus souvent dans un environnement médicalisé sous total
contrôle des médecins, cet ouvrage dénonce alors leur pouvoir de vie ou de mort sur leurs patients sans que ces
derniers ne puissent faire valoir leur volonté. L’auteur propose donc de légiférer sur l’euthanasie pour que la
personne puisse se réapproprier son corps, comme droit inaliénable, laissant au corps médical la légitimité du
sien.
AUTEURS
ès qualités
Lucien NEUWIRTH
sénateur U.M.P.
Alma NOSMAS
écrivain & journaliste
Titres
Commentaires
Pour une politique de développement des
soins palliatifs et de l’accompagnement
Collections
Éditions
Rééditions
—An.s—
—Années—
Com. des affaires sociales
Sénat —1998/1999—
Après avoir constaté et analysé les raisons de l'insuffisant développement des soins palliatifs en France, ce
rapport préconise l'adoption d'une loi pour remédier aux principales carences du système de soins palliatifs, à
savoir : l'insuffisante reconnaissance des soins palliatifs ; l'insuffisance de la recherche et de la formation des
équipes soignantes en soins palliatifs ; les difficultés rencontrées par les associations de bénévoles pour
financer la nécessaire formation de leurs accompagnants ; l'insuffisant développement de l'hospitalisation à
domicile ; les obstacles au développement des soins palliatifs à domicile résultant de la législation sur la
sécurité sociale.
La Mort élégante
Entretiens
Rapport d'info. n° 207
Pierre Horay
—2003—
Préfacé par Henri Caillavet et postfacé par Willy Barral, l’ouvrage s'adresse à ceux qui se savent mortels, d’autant
que certains d’entre eux refusent de finir leur vie en état de déchéance physique ou morale, totale ou
A.D.M.D.
Bibliographie 06-11-26.
Page 7 sur 12.
partielle. Adhérant à l’euthanasie, réclamée pour soi-même, défendue par l'Association pour le Droit de Mourir
dans la Dignité, l’auteur réunit des témoignages de personnes très diverses sur la fin de vie, l'acharnement
thérapeutique, l'agonie, la mort ... Seront sensibles, aux arguments développés dans cet ouvrage, ceux qui se
veulent libre, qui prétendent choisir, se disent propriétaire de leur corps, aimant la vie et les autres, mais qui
estiment que basculer dans la souffrance et la dépendance n'est pas une fin de vie digne et élégante.
Michel ONFRAY
philosophe
Féeries anatomiques
Généalogie du corps faustien
Grasset
—2003—
Depuis que la biologie génétique offre aux êtres humains les moyens d'infléchir leur destin — manipulations,
diagnostic prénatal, clonage, etc. —, l’auteur hédoniste dénonce la controverse entre les “moralisateurs
hypocrites” et les “docteurs Folamour”. Il jette les bases d'une véritable “bioéthique libertaire”. De la
transgénèse au “sperme numérique”, de l'éloge subtil du clonage à une défense paradoxale de l'euthanasie ou à une
attaque des soins palliatifs, d'une actualisation des thèses antiques sur le suicide à une célébration de la chirurgie de
la greffe, cet essai définit ainsi le “corps faustien” : déchristianisé, donc post-chrétien, ouvragé par l'artifice,
libre et structuré par une énergie vitaliste.
Gérard OSTERMANN
psychothérapeute
Soulager la douleur
Patrice QUENEAU
médecin
Aujourd'hui encore, la médecine ne traite pas assez la douleur, alors qu’on ne la croit plus rédemptrice. Souvent
sous-estimée par le praticien, qu'elle soit chronique ou aiguë, il existe pourtant des moyens d'apaiser le patient :
morphine, relaxation ou hypnose. Les auteurs, connus pour leur lutte contre la douleur, dressent un “état des lieux”
afin de changer les mentalités. Les moyens thérapeutiques devraient permettre de soulager la majorité des
malades. L’ouvrage ne néglige pas d'aborder les questions telles que : quelle formation à la douleur pour les
médecins et les soignants ? Quel statut pour les malades douloureux chroniques ? L'euthanasie pour douleur
rebelle peut-elle être justifiée ? Cependant, être à l'écoute de la douleur, c'est aussi savoir qu'une douleur peut
en cacher une autre, plus profonde, celle d'un deuil par exemple.
Béatrice PICCINI
infirmière
Odile Jacob
Euthanasie : l'hôpital en question
Michalon
—1998—
—1999—
En dépit de l’hypocrisie généralisée concernant la fin de vie, de plus en plus d'infirmières et quelques médecins, osent
enfin parler de la gravité que constitue l’acte d’euthanasique qui se pratique couramment, dans l'ombre et la
clandestinité, en milieux sanitaires et hospitaliers. Pourtant, que sait-on de l'euthanasie ? Qui l'exécute et dans
quelles conditions ? Qui en porte la responsabilité et quelles en sont les conséquences ? L’auteur confronté à cette
réalité témoigne, dans cet ouvrage, à visage découvert avec l'espoir qu'on lève enfin le voile sur ce sujet tabou. Il y dénonce
les pratiques scandaleuses perpétrées dans certains hôpitaux et cliniques.
Jacques POHIER
théologien
La Mort opportune
Les droits des vivants sur la fin de leur vie
Essais
Seuil
—1998—
En raison des progrès de la médecine, trop souvent la question de la mort est remise à plus tard. Pourtant, nos
conceptions, en la matière, devraient, elles aussi, évoluer. L'auteur, président honoraire de l'Association pour le
Droit de Mourir dans la Dignité, expose pourquoi droits et liberté qu'on reconnaît aux vivants devraient aussi
s'étendre à leur agonie. Chacun devraient pouvoir choisir le moment et les modalités de sa mort, encore
faudrait-il que la législation le lui permette, alors que cette liberté fondamentale est refusée à la personne au
nom de règles morales que les progrès de la science ont rendues, à l'évidence aujourd’hui, inadaptées et cruelles.
L’ouvrage réfute les arguments adverses. L’auteur relate des cas où lui-même a aidé une personne à mourir.
AUTEURS
ès qualités
Marie POIZAC
Titres
Collections
Commentaires
Jusqu'au bout du chemin
Éditions
—An.s—
Rééditions
—Années—
Flammarion
—1996—
Que faire lorsqu'on apprend que son époux est atteint d'une Sclérose Latérale Amyotrophique, maladie incurable
et dégénérative ? Face à l’inévitable échéance, provisoirement, c’est le pari de l'humour et l'amour jusqu'au
bout des limites de chacun. Pourtant, lorsque plus rien n’est possible pour faire face à la dégradation du corps,
que la lumière de la vie vacille, lorsque le malade demande qu'on le délivre d'une intolérable souffrance
physique et morale, l'ultime devoir des proches est alors d'engager une réflexion, avec l'aide des médecins, pour
aborder l'étape finale : la décision commune de recourir à l'euthanasie.
Lettre à une
J.-Luc ROMÉRO
conseiller régional d’Ile-de-France U.M.P
droite maladroite
Ramsay
—2003—
L’auteur conteste le conservatisme d’une partie de sa famille politique. Par esprit d’ouverture et de respect des
différences, il propose des réformes pour la nation. L’ouvrage appelle à une France tolérante et en harmonie avec
sa jeunesse. L’auteur évoque la dépénalisation des drogues, démontre qu'il est absurde et inefficace d'interdire la
pornographie à la télévision ; il revendique l'égalité entre les hétérosexuels et les homosexuels pour l'adoption
d’enfants. Il milite aussi en faveur d'une dépénalisation urgente de l'euthanasie, ce qui impliquerait de s'affranchir du
lobby des mandarins et des prélats. Il argumente pour la majorité à seize ans, le droit de vote des étrangers aux
élections locales, la suppression de la double peine.
Je n’ai jamais
J.-Luc ROMÉRO
conseiller régional d’Ile-de-France U.M.P
A.D.M.D.
connu Amsterdam au printemps
Ramsay
—2004—
Bibliographie 06-11-26.
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Lui-même porteur du V.I.H., l’auteur n’a pas pu tenir la promesse faite à son compagnon, trop tôt mort du S.I.D.A., d’aller
avec lui à Amsterdam. Plus tard, l’auteur s’y rend seul. Dans la chambre d’hôtel, il commence la rédaction de son journal
qui raconte ses rencontres politiques et associatives, son combat contre l'homophobie, son implication pour le
mariage entre homosexuels et pour qu’ils puissent adopter des enfants. Il plaide pour la dépénaliser des
consommations de drogues et milite afin que l'euthanasie volontaire soit reconnue. Ses luttes, il les mène parfois
contre son propre parti, trop souvent replié dans le conservatisme.
Léon SCHWARTZENBERG
médecin
Pierre VIANSSON-PONTÉ
journaliste
Léon SCHWARTZENBERG
médecin
Changer la mort
Albin Michel
—1977—
Selon cet hématologue et cancérologue : « La vérité doit toujours être dite, elle est toujours positive ».
Cohérent et entier, par la suite, il annonce le diagnostic de sa maladie à son co-auteur : la relation se brouille
entre les deux hommes. Seize histoires “vraies” introduisent le propos de cet ouvrage. Elles racontent des grands
malades héroïques ou effondrés devant la mort, les uns stoïques et les autres réclamant — et obtenant ou non
— l’acte qui les “libérera”. Dans cet ouvrage, les auteurs écrivent ce qu'ils voient : la maladie, la souffrance, la
mort. Chacun aborde à sa façon les questions : cancer, médecins, malades, vérité. Ce médecin prend la défense
du droit de mourir dignement et lance le débat sur l'euthanasie : « Je suis contre le maintien à tout prix d’une
vie qui n’est plus une existence » malgré la résistance morale évidente des institutions médicales, religieuses,
sociales et politiques.
Requiem pour la vie
Pré aux clercs
—1985—
Le cancer ! La crainte de cette maladie redoutée entraîne souvent médecins et familles à taire au patient le
diagnostic. Doit-on donc cacher la vérité au malade sous prétexte de l’épargner ou, au contraire, le lui dire par
respect pour sa dignité ? Selon l’auteur, le secret d'une vie n'appartiendrait qu'à son dépositaire. Au terme de
l’existence, il arrive que certains êtres humains demandent de l’aide pour mourir dignement. La réponse devrait
alors être celle de Friedrich Nietzsche : « Qu'y a-t-il de plus humain ? Épargner la honte à quelqu'un ». Cet
ouvrage est une réflexion sur la vie et la mort, la maladie et la souffrance, la vérité et le mensonge. Il est illustré
d'expériences et faits réels. Librement, avec courage, l’auteur aborde des thèmes controversés tels que
l'acharnement thérapeutique ou l'euthanasie. Par la suite en 1991, l'Ordre des Médecins le suspend d'exercice, un
an, pour avoir révélé dans la presse, en 1987, l'aide qu'il avait apportée à un malade incurable. En 1993, le Conseil
d'État annule cette décision.
Léon SCHWARTZENBERG
médecin
Face à la détresse
Fayard
—1994—
« Mentir aux cancéreux, par compassion, et dire la vérité à ceux qui ont le S.I.D.A., par peur de la contagion,
procède d'une égale saloperie » alléguait ce médecin à l'apparition de cette maladie, dont le traitement était alors
démuni des trithérapies actuelles. Certes, l’auteur n’a pas l’habitude nuancer ses mots. Ce sont d’ailleurs ses
déclarations sur les grands problèmes de notre temps — sida, euthanasie, drogue, mais aussi exclusion ou guerre
en Bosnie — qui ont souvent choqué, provoqué injure ou moquerie. Cependant, « j'ai le cuir tanné et la conscience
nette », affirme-t-il dans cet ouvrage. L’auteur le fait authentiquement, sans ménager rien ni personne, qu'il
s'agisse de révéler comment un rapport sur l'euthanasie fut “barré” au Parlement européen, ou de raconter les
heurs et malheurs de la liste “L'Europe commence à Sarajevo”. Avec émotion et sincérité, l’homme révèle, à
travers ses souvenirs tragiques de l'Occupation ou des drames inconnus de la maladie, ce que signifient pour lui les
mots “honneur”, “courage”, “responsabilité morale” face aux détresses humaines.
AUTEURS
ès qualités
J.-Pierre SOULIER
médecin
Titres
Commentaires
Collections
Mourir en paix
Quelle médecine en fin de vie ?
Éditions
—An.s—
Rééditions
—Années—
Albin Michel
—1994—
Selon l’auteur, hématologue, professeur de médecine, les soins palliatifs sont certes indispensables aux
agonisants, cependant, l’euthanasie devrait être accordée aux mourants qui en font la demande.
Louis-VincentTHOMAS
anthropologue
La Mort
Que sais-je
P.U.F.
—1988—
Comment définir la mort ? Qu'est-ce que la mort biologique ? Quelles sont les modalités du "mourir" aujourd'hui ? Va-t-on
vers une mort “maîtrisée” ? Comment notre société assume-t-elle le deuil ? Telles sont les questions abordée dans cet
ouvrage pour penser une certitude : tous les vivants finissent par mourir. L’auteur, fondateur de la thanatologie,
étudie la mort dans ses composantes physiques, sociales, spirituelles, culturelles. Paradoxalement, plus le savoir
progresse à ce sujet, plus se pose des questions auxquelles il nous est difficile de répondre. En Interrogeant notre
rapport à la mort, c'est l'esprit de notre époque et notre imaginaire collectif qui se révèlent.
Guillemette de VERICOURT
journaliste
A.D.M.D.
L'Euthanasie : mieux mourir ?
Les Essentiels
Milan
—1999—
Enquête sur un sujet tue, bien que le débat sur l'euthanasie ait progressé en Europe et qu’une récente loi en
France fixe quelques principes pour “laisser mourir”. En outre, depuis l’apparition des soins palliatifs, la lutte
contre la douleur, l’idée d’abandon d'action thérapeutique quand le patient est en fin de vie, s’imposent peu à
peu. Pourtant, la demande du mourant d’euthanasie est le plus souvent déniée. Beaucoup pensent qu'il n’est
pas utile de légiférer en la matière, oubliant pourtant que la législation en la matière demeure répressive.
Depuis peu de temps, des jugements concernant des homicides “compassionnels” feront probablement
jurisprudence. Cet ouvrage tente de fournir des repères pour que chacun, en son âme et conscience, puisse
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réfléchir à cette question.
Patrick VERSPIEREN
jésuite
Michel WIEVIORKA
(sous la direction de)
Chantal YVON
romancière
Face à celui qui meurt :
Euthanasie, acharnement thérapeutique, accompagnement
Desclée de Brouwer
—1984—
—1999—
Faisant suite à des échanges entre médecins, infirmières, malades et leurs familles, cet essai d’éthique s'appuie
sur les expériences françaises, anglaises, américaines et canadiennes. Certes, aujourd'hui, la mort est occultée de
notre quotidien, pourtant, elle s'impose de façon détournée : acharnement thérapeutique, “laisser mourir”,
“déclaration anticipée”, euthanasie sont objet de débats et lois souvent confus et équivoques. Pionnier en la matière,
l’ouvrage fait référence en proposant un travail de clarification. Il suggère comment respecter celui qui meurt,
répondre à ses besoins et appels, soulager sa souffrance, l'aider à vivre les derniers moments de son existence
et surtout recevoir de lui son ultime expérience. L’auteur propose le fondement d'une éthique médicale et
infirmière. La réédition augmentée de cet ouvrage tient compte des évolutions de la dernière décennie.
l’Yonne de
4ème Entretiens d’Auxerre les 10, 11 & 12-11-2005Cercle CondorcetFédé.lade
Ligue de
Disposer de la vie, disposer de la mort
d’Auxerre
l’Enseignement
—2006—
Ces Actes rendent compte des contributions d’acteurs, éclairés par des approches philosophiques, juridiques, éthiques
et politiques, ainsi que des débats animés autours de six tables rondes : L’heure de la mort ; La mort au regard
de la vie, la vie au regard de la mort ; Les limites de l’expérience ; Le sujet, son autonomie, sa conscience et sa
douleur ; Donner la mort, Martyrs et kamikazes ; Bio-politiques.
Demain peut-être
Société des Écrivains
—2003—
L’héroïne du roman accompagne son père, atteint d’un cancer, et décrit la déshumanisation des services hospitaliers
et le leurre des soins palliatifs concernant l’agonie.
PUBLICATIONS
(associatives)
ASSOCIATIONS
Titres
—An.s—
France A.D.M.D.
Actes du Ve Congrès international
—1984—
France A.D.M.D.
Les Droits des vivants sur la fin de leur vie
Pourquoi la loi doit les protéger
—1992—
Euthanasie volontaire : la situation aux Pays-Bas
—1994—
Euthanasie : des médecins s’expriment
—2002—
France A.D.M.D.
Belgique A.D.M.D.
SONDAGES
(classement par institut et ordre alphabétique)
INSTITUTS
A.D.M.D.
Titres
Éditions
—An.s—
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B.V.A.
Euthanasie : l’opinion en question
C.S.A.
Sondage pour le Parisien Dimanche : euthanasie
S.O.F.R.E.S.
Les Français et la mort volontaire
S.O.F.R.E.S.
Les Français et la mort volontaire
S.O.F.R.E.S.
S.O.F.R.E.S.
oct. 2003 A.D.M.D. n° 89
—2003—
A.D.M.D. n° 84
—2002—
nov. 1987 A.D.M.D. n° 27
—1988—
sept. 1997
A.D.M.D. n° 66
—1998—
Les Français et la mort volontaire
mars 2001 A.D.M.D. n° 80
—2001—
Modification de la loi française pour une demande,
du malade, d’assistance médicalisée à mourir
mars 2006 A.D.M.D. n° 99
—2006—
MEDIAS
(classement par nom et ordre alphabétique)
JOURNAUX
Titres
—Dates—
LA CROIX
Enquête sur la fin de vie
—28-07-1998—
L’ EXPRESS
Faut-il une loi pour l’Euthanasie ?
—08-11-2001—
LE FIGARO
Fin de vie : le droit de mourir dans la dignité
—27-08-2004—
JOURNAUX
Titres
FRANCE-SOIR
Le Manifeste des 132
—12-01-1999—
IMPACT MÉDECINS HEBDO
Sondage du corps médical
—07-04-2000—
IMPACT MÉDECINS HEBDO
78% des généralistes pour l’exception d’euthanasie
—10-10-2003—
Withholding and withdrawal of the life support
in intensive-care units in France : a prospective survey
—05-01-1996—
THE LANCET
End-of-live decisions in neonatal intensive- care
—17-06-2000—
THE LANCET
End-of-live decisions in medical practice
in Flanders, Belgium : a nationwide survey
—25-11-2000—
LIBÉRATION
On ne décide jamais dans l’urgence
—12-03-1998—
LIBÉRATION
Les Résidents des maisons de retraites réclament le droit de choisir
—11-08-1998—
LIBÉRATION
Euthanasie, la fin du non-dit
—03-06-2001—
LIBÉRATION
Portrait de Nino
—08-01-2004—
LIBÉRATION
« Je veux être reconnue coupable devant la France entière »
(Marie Humbert)
THE LANCET
—Dates—
-—03-11-2006—
LE MONDE
Un Droit (Michel Lanta)
—17-11-1979—
LE MONDE
Si tout est fichu, il ne faut pas que ça dure trop longtemps
—06-01-2001—
LE MONDE
M. Douste-Blazy annonce une loi pour redéfinir
—27-08-2004—
A.D.M.D.
Bibliographie 06-11-26.
Page 11 sur 12.
l’accompagnement des malades en fin de vie
NEW ENGLAND
JOURNAL OF MEDICINE
Sondage sur la demande de suicide assisté
LE NOUVEL
OBSERVATEUR
Vaincre la douleur
LE PARISIEN
Récit d’une infirmière
—07-10-1998—
LE POINT
Le Combat du docteur Senet
—27-03-1999—
DE LA
SYNDICAT
MÉDECINE GÉNÉRALE Choisir sa mort
N° 339
—1998—
—27-08/02-09-1998—
Pratiques n° 38
Ces Yeux qui restent ouverts
LA VIE
—1994—
—09-03-2000—
RÉPUBLIQUE FRANÇAISE
MINISTÈRES
Titres
MINISTÈRE DES AFFAIRES SOCIALES ET DE
—Dates—
LA
SANTÉ
Chartre du patient hospitalisé
annexée à la Circulaire n° 95-22
MINISTÈRE DE
LA
SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS
Loi relative aux droits du malade et à la fin de vie
(loi Jean Léonetti)
MINISTÈRE DE
LA
LA
Délibération
parlementaire
—30-11-2004—
Promulgation
—22-04-2005—
Journal Officiel
—06-02-2006—
Avis n° 63
—27-01-2000—
SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS
Loi relative aux droits du malade et à la fin de vie
n°2005-370 modifiant le Code de santé publique
(articles L.1111-4, L. 1111-11 & L. 1111-13)
MINISTÈRE DE
—06-05-1995—
SANTÉ ET DES SOLIDARITÉS
Décret d’application relatif aux directives anticipées
prévues par la loi n°2005-370
COMITÉ CONSULTATIF NATIONAL D'ETHIQUE
Fin de vie ; arrêt de vie ; euthanasie
ROYAUME DES PAYS-BAS
A.D.M.D.
Bibliographie 06-11-26.
Page 12 sur 12.
MINISTÈRE
Titre
—Date—
MINISTÈRE DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES
Euthanasie : question et réponses sur la loi néerlandaise
sur le contrôle de l’interruption de la vie sur demande et de l’aide au suicide
A.D.M.D.
—2001—
Bibliographie 06-11-26.

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