Des faire-part imprimés, oui, mais personnalisés

Transcription

Des faire-part imprimés, oui, mais personnalisés
Services dÕimpression
Faire-part
typographie par
lÕimprimerie Dirix
ˆ Ekeren.
Des faire-part imprimés, oui, mais personnalisés
Si commander des faire-part via internet, sous une forme standard, séduit pour des raisons économiques, les faire-part imprimés traditionnels conservent toujours un certain attrait. Principalement parce que la personnalisation de l’imprimé, avec
un beau papier et un graphisme particulier, est très importante pour les futurs mariés. En témoigne le studio graphique
Kiv’la de Charleroi qui ne craint ni les catalogues ni les offres en ligne. Kiv’la réalise des faire-part et des invitations totalement sur-mesure et attire une clientèle plus réceptive au travail de création, qu’au budget à y consacrer. Même son de
cloche à Ekeren avec l’imprimerie Dirix, spécialisée en typographie: “Nous remarquons que plus de budgets sont de nouveau consacrés aux invitations. Avec l’avènement des presses numériques, il y a eu une surcharge d’imprimés numériques
bon marché. Mais à présent les gens veulent retourner aux beaux imprimés créatifs et y apporter une touche personnelle.
L’artisanat est de retour. Nous avons beaucoup de succès avec notre presse typographique et nos techniques de dorure à
chaud. L’avantage avec ces techniques est que vous pouvez imprimer sur de très beaux papiers épais comme le papier en coton. La créativité est un atout et il y a tant de possibilités. Les tendances en matière de couleur: le fluo et les teintes sobres
(less is more). En ce qui concerne les films, l’or et le bronze sont fort appréciés. Il y a aussi beaucoup de possibilités en finition: tranche dorée, coin arrondi, patrons, reliure...”, explique Valérie Maes de l’imprimerie Dirix.
ser et autres produits dérivés.
Cependant, organiser son mariage représente un sacré budget
et certains n’auront pas de remords à recourir aux faire-part
électroniques. Et c’est dommage, car quelle meilleure façon
de créer un premier contact physique à travers un beau papier
pour transmettre un message
personnel à la fois visuel et sensoriel ? Julie De Bruxelles de
l’Imprimerie De Bruxelles témoigne : “Si les faire-part ont
tendance à diminuer, nous
avons encore des projets de fairepart personnalisés. Nous devons
alors trouver des compromis
pour qu’ils soient le moins coûteux possible et adaptés aux attentes des clients. Nous restons
finalement classiques au niveau
du papier et adoptons des solu-
leur est propre.”
Selon les dernières données publiées par la DG Statistique du
gouvernement fédéral belge, le
nombre de mariages a baissé de
10 % entre 2012 et 2013. Le
nombre de mariages par rapport
à la population moyenne (nuptialité) atteint même en 2013 un
niveau historiquement bas depuis la Seconde Guerre mondiale, souligne le SPF Economie. La progression de la cohabitation légale est une première
explication. Le Belge se marie
aussi plus vieux, atteignant un
âge moyen de plus de 30 ans. En
2013, il y a ainsi eu 37.854 mariages, dont 22.645 en Flandre.
C’est environ deux fois plus
qu’en Wallonie et cinq fois plus
qu’à Bruxelles.
Et pourtant les salons du ma-
tions graphiques qui ne requièrent pas trop d’heures de travail.
L’impression numérique est davantage employée. Cependant, il
existe encore des faire-part classiques de type impression en négatif qui peut se faire en offset.
Les gens communiquent aussi
autrement : ils n’envoient plus
toujours des faire-part et ont
parfois recourt à des invitations
par e-mail. Les personnes qui
commandent encore des fairepart sont finalement les familles
traditionnelles et ceux qui veulent marquer le coup et faire les
choses dans les règles de l’art. Il y
a tout de même une constant depuis 10 ans: la personnalisation.
Les personnes qui ont un coup
de cœur pour un modèle des catalogues essayent aussi de faire
quelque chose d’original, qui
NOUVELLES
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GRAPHIQUES
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riage foisonnent. De septembre
2015 à janvier 2016, au moins
neuf salons différents dédiés au
mariage sont programmés partout en Wallonie et à Bruxelles
et presqu’autant en Flandre. Le
mariage semble rester un marché
lucratif qui profite à de nombreux fournisseurs de services.
Les mariés et leur environnement sont aussi un groupe cible
pour les produits d’impression.
Le mariage
sponsorisé
Quel que soit le style du mariage, simple ou en grande
pompe, il en faut peu pour vite
dépasser le budget de base. Priorité donc aux besoins indispensables à la réussite de la fête :
robe de mariée, costume du marié, soins esthétiques, alliances,
réservation de la salle, vin d’honneur, menu, photographe... En
Belgique, il faut compter environ 11.350 euros pour un mariage rassemblant une centaine
de personnes, d’après le site Mariage.be (homologue flamand :
huwelijk.be). Un budget conséquent qui n’est pas forcément à
la portée de tous. Une méthode
atypique permettrait de diviser
le montant par deux, voire plus:
le sponsoring. Le mariage sponsorisé, venu des Etats-Unis, est
arrivé en Belgique en 2011. Il
consiste à trouver des partenaires
qui, en échange de publicités
mises en place par le couple, offrent des avantages financiers.
“Sachant qu’en moyenne la préparation d’un mariage dure neuf
mois en Belgique, c’est une visibilité prolongée et à moindre
coût que peuvent avoir les enseignes”, d’après Mariage.be. Les
sponsors les plus exigeants réclameront entre autres de réaliser
des affiches et flyers avec logos.