Saskia Mermans : Les mieux adaptés survivront
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Saskia Mermans : Les mieux adaptés survivront
Justement LE JOURNAL DES PROFESSIONS JURIDIQUES | 9 18.05.2016 Mensuel (sauf en juillet et en août) – Bruxelles X – P608611 – BC 30076 CARTE BLANCHE Nos colonnes s’ouvrent à vous… Auteurs, personnalités du monde juridique, figures du barreau... Nous vous laissons la parole. Saskia Mermans : Les mieux adaptés survivront Le monde de l’entreprise évolue. Le juriste qui ne s’adapte pas à cette évolution est condamné. Cette évolution passera notamment, selon Saskia Mermans, présidente de l’Institut des Juristes d’entreprise (IJE/IBJ), par la maîtrise des big data juridiques et de l’intelligence artificielle. « Il est indéniable que nous vivons une époque fascinante. Tout change. Le tsunami d’information,la vitesse à laquelle elle nous parvient, la vitesse à laquelle nous devons y réagir, l’intensité et la proximité des contacts avec les consommateurs – les clients, la globalisation dans tout ce que nous entreprenons. Rien n’est simple. La vie est devenue complexe et nous devons nous y adapter. Ce ne sont ni les plus intelligents, ni les plus riches, ni les plus forts qui survivront. Darwin le disait déjà: les mieux adaptés et les plus flexibles survivront. Je constate que, dans le monde juridique, trois tendances se dessinent: • L’old school qui essaye à tout prix et de manière corporatiste de garder le statu quo; • Ceux pour qui la liberté absolue est la seule réponse: le client est roi, nous le servons; • Ceux qui réalisent qu’il faut s’adapter à un monde en mouvement tout en gardant ses valeurs professionnelles. Les livres qui préconisent la mort des avocats et des juristes se vendent bien. Je n’y crois pas. Il est vrai que les prémisses ont changé. Les entreprises, clients des juristes, que ce soit en interne ou externe, doivent s’adapter aux nouvelles économies pour survivre. Ceci implique qu’elles doivent: • s’intégrer dans des réseaux; • gérer des rivières d’informations avec des algorithmes détectant les besoins des clients et permettant de les influencer; • accepter de partager et de collaborer. Un juriste qui ne s’adapte pas à cette nouvelle entreprise est condamné. En tant que juristes d’entreprise, nous connaissons déjà ces évolutions au sein de nos entreprises car nous les avons nous-même vécues. Ceci nous a permis de mieux nous adapter que d’autres professions juridiques. SOMMAIRE Toutefois, même si les juristes d’entreprise et les entreprises elles-mêmes ont déjà pu faire la transition vers ce nouveau monde, il leur manque encore trop souvent les ressources nécessaires pour pouvoir traduire ces évolutions dans leur travail juridique. En effet, le juriste de demain devra maîtriser une connaissance technique suffisante lui permettant de faire des recherches utiles dans les big data juridiques et avoir un outil performant à cette fin. Il devra de plus apprendre à produire des avis, préparer ses recherches de sorte que son travail puisse aisément être consulté dans le futur par des machines de recherches intelligentes. Il existe déjà quelques bons produits sur le marché, mais ils sont tous très fragmentaires. Je rêve d’une initiative qui pourrait rassembler toutes les solutions existantes et en faire un produit universel performant et utile à tous les juristes. Le juriste de demain jouera un rôle plus important dans son entreprise. Cette entreprise ne sera plus dirigée de façon hiérarchique. Elle fonctionnera en réseau. Dans ce réseau, le département juridique occupera une place clef. Etant impliqué dans tout projet dès le début, le juriste d’entreprise pourra jouer pleinement son rôle et apporter une vue aérienne permettant de rester concentré. Il devra apporter des solutions juridiques supportant l’innovation et s’inscrivant dans l’esprit de collaboration et de partage qui anime les nouvelles économies dans lesquelles l’influence des consommateurs et de la société en sa totalité est beaucoup plus présente. Le juriste de demain devra dès lors avoir les pieds dans la société en suivant les médias sociaux. Dans un monde où la communication est cruciale, il faut maîtriser les compétences nécessaires à une bonne communication aussi bien en interne qu’en externe. Ceci nécessite des formations spécifiques. Le juriste de demain est aussi celui qui réalise que la sécurité juridique à 100 % n’est plus possible. La complexité de la législation globale, la disponibilité publique de toutes sortes d’informations, la vitesse de communication, le partage et la collaboration font que les risques juridiques des entreprises doivent faire l’objet d’une évaluation constante. Les outils de recherche et les intelligences artificielles aideront le juriste d’entreprise à faire une analyse rapide et complète d’une situation. Ce sera toutefois toujours l’homme ou la femme juriste d’entreprise qui devra, à partir de cette analyse, conseiller son entreprise. Le juriste d’entreprise de demain attend dès lors deux choses de son avocat. D’abord, l’avocat devra mettre à disposition de son client, juriste d’entreprise, son centre de connaissance et de documentation. Si les avocats ne font pas preuve de plus d’esprit de partage et de collaboration, d’autres joueurs sur le marché prendront leur place. Ensuite, les avocats devront agir en sparring-partner du juriste d’entreprise dans l’évaluation de l’analyse. Les avocats d’affaires ont bien compris cela. Espérons que leurs ordres professionnels ne les empêcheront pas de faire leur travail. Dans ce contexte, je regrette fortement le règlement pris par l’OVB dans le cadre du détachement de l’avocat en entreprise. Je comprends tout à fait le souci du respect de la déontologie de l’avocat mais un règlement qui ne tient pas compte de contraintes informatiques dans les entreprises ne fait pas preuve d’un esprit novateur chez les avocats. Comme je l’ai dit ci-dessus, la déontologie me tient à cœur. Dans un monde où tout semble possible, où le nombre des prestataires de services (pseudo) juridiques ne cesse d’accroître et, où il y a très peu de contrôle sur la qualité de ces services, il reste très important que les entreprises soient conseillées par des juristes qui sont engagés, de par leur déontologie, à respecter les lois et règle- 2 › Juste paru : Réglementation sur les drones 3 › Juste pour info ments, à se former continuellement et à veiller à l’intérêt général. Un conseil avisé : embrasser les nouvelles techniques, conscient de notre rôle central dans les réseaux et nos entreprises qui seront désormais notre environnement professionnel. Saskia Mermans : -a débuté sa carrière en tant qu’avocat -a travaillé en tant que juriste d’entreprise dans le secteur des télécommunications, dans le secteur bancaire puis dans les ressources humaines -est à la tête du département juridique de KBC Groupe depuis septembre 2014 -est Présidente de l’Institut des Juristes d’entreprise (IJE/JBJ) 4 › La loi relative à la continuité des entreprises après la réforme de 2013: mode d’emploi : W. David, N. Ouchinsky, J. P. Renard, V. Renard 5 › Juste paru : Code pénal social - Bonus Net 6 › La responsabilité des dirigeants de société : Ch. Jassogne et J.-Ph. Lebeau 7 › A juste titre 8 › Juste à temps : agenda JUSTE PARU AU M.B. La réglementation sur les drones est applicable à partir du 25 avril CENTRAL NEWS OFFICE L’arrêté royal tant attendu fixant le cadre réglementaire pour l’utilisation des aéronefs télépilotés (RPA) ou «drones» est paru au Moniteur belge du 15 avril 2016. Il est applicable dès le 25 avril. A partir de cette date, l’utilisation d’un drone par un particulier n’est autorisée qu’au-dessus d’un terrain privé, à maximum 10 mètres au-dessus du sol et dans le respect de la législation en matière de vie privée. Les modèles plus lourds (masse au décollage de 1 kg ou plus) peuvent voler à une altitude plus élevée (jusqu’à 300 pieds) pour autant que le télépilote et l’appareil respectent des règles strictes. Les pilotes doivent par exemple passer des examens théoriques et pratiques, et pour les drones de masse au décollage supérieure à 5 kg, ils doivent en outre disposer d’une certaine expérience de vol et d’un certificat médical valide. Le ministre peut déjà accorder durant l’année à venir – à titre transitoire – des autorisations aux télépilotes expérimentés. Pas à des fins récréatives L’arrêté royal «drones» est applicable à tout RPA (soit tout aéronef non-habité, d’une masse maximale au décollage inférieure à 150 kg piloté à partir d’un poste de télépilotage) qui décolle ou atterrit sur le territoire belge ou qui effectue une partie de son vol dans l’espace aérien belge, pour autant que ce RPA ne relève pas de la réglementation européenne. Ces dispositions ne s’appliquent toutefois pas aux aéromodèles dont la masse maximale au décollage est inférieure à 1 kg et : Règles de circulation aérienne Le pilotage de drone doit notamment respecter une série de règlements européens d’exécution directement applicables dans notre pays. Le règlement 923/2012 contient par exemple les règles relatives à la mise en service des «systèmes d’aéronefs télépilotés» ou RPAS. qui sont utilisés dans un but exclusive • ment Mais l’arrêté royal contient également un cerrécréatif; q ui volent à une hauteur au-dessus du sol tain nombre de dispositions nationales devant • n’excédant pas 10 mètres; être respectées lors de chaque vol avec un RPA, telles que : q ui sont utilisés, à des fins personnelles, en • dehors de tout espace public; ui ne volent pas dans un rayon de 3 km le télépilote (ou, le cas échéant, l’observa• qautour • teur des aéroports ou des aérodromes RPA) doit toujours garder un contact • • • civils et militaires; qui ne volent pas au-dessus des complexes industriels, des prisons, du terminal LNG de Zeebrugge, des installations nucléaires, ou d’un rassemblement de personnes en plein air; dont l’utilisateur veille à ne pas compromettre la sécurité des autres aéronefs ou des personnes et des biens au sol; et dont l’utilisateur respecte les dispositions de la législation applicable en matière de vie privée. Outre les drones récréatifs, ceux qui sont utilisés en intérieur sont également exclus du champ d’application de l’arrêté royal, tout comme ceux utilisés pendant le déroulement d’opérations militaires, de douane, de police, de recherche et sauvetage, de lutte contre l’incendie, de surveillance côtière ou d’opérations ou activités analogues. Le ministre conserve la possibilité de prévoir des dérogations aux conditions de l’arrêté royal pour les activités d’intérêt général, telles que la surveillance de la circulation ou le contrôle de l’environnement effectués par ou au nom d’autorités publiques. 2 JUSTEMENT 9 | MAI 2016 • • • • • • • • • visuel direct avec le drone; il doit y avoir une visibilité suffisante; il doit toujours y avoir une distance suffisante avec les autres aéronefs; le télépilote ne peut pas se trouver sous l’influence de l’alcool, de drogues ou de médicaments; tous les vols doivent être enregistrés dans un carnet de vol détaillé; le drone doit être approuvé par la Direction générale Transport aérien; le drone doit être inscrit dans le registre RPAS; le télépilote doit respecter les règles de protection de la vie privée; le décollage et l’atterrissage d’un drone doivent être réalisés sur des sites d’exploitation, sur des aérodromes ou sur des terrains d’aéromodélisme; la liaison de commande et de contrôle doit être opérationnelle pendant toute la durée du vol. pilote de RPA. L’attestation permet de piloter un RPA de masse maximale au décollage de moins de 5 kg conformément aux règles à portée visuelle et sans l’aide d’un observateur RPA. L’attestation n’est valable que pour les exploitations de classe 2. Il s’agit d’opérations jusqu’à une hauteur de 150 pieds AGL dans les espaces aériens non contrôlés (avec limitations). Une licence de télépilote est quant à elle beaucoup plus large et autorise le télépilotage d’un RPA pour les exploitations de classe 1. Il s’agit de vols à portée visuelle jusqu’à une hauteur de 300 pieds AGL en espace aérien non contrôlé. aéronefs habités. Le transport de passagers, le transport de courrier ou de fret, le jet d’objets ou la pulvérisation en vol, le remorquage, les vols acrobatiques, les vols en formation ou encore les opérations sur les routes ATS, sont en principe interdits. Mais le ministre ou son délégué (le directeur général de la Direction générale Transport aérien du SPF Mobilité) peuvent prévoir des exceptions si les opérations planifiées présentent un niveau acceptable de sécurité tant pour la circulation aérienne que pour les personnes et les biens au sol. Les exigences pour les candidats télépilotes sont donc également plus strictes pour l’obtention d’une licence. L’attestation est octroyée aux personnes âgées d’au moins 16 ans, pouvant justifier avoir suivi une formation théorique (portant sur la réglementation aéronautique, la météorologie, les connaissances générales de la technologie de l’aéronef, la navigation et le cadre légal relatif à la protection de la vie privée), et ayant démontré à un examinateur RPAS leur connaissance pratique. A partir du 25 avril 2016 Par contre, pour la licence, le télépilote doit être âgé de 18 ans, justifier d’une expérience de vol sous la surveillance d’un instructeur de vol RPAS, avoir réussi un examen théorique et avoir démontré à un examinateur RPAS sa connaissance pratique et théorique. La licence est valable à vie, mais peut uniquement être utilisée si le titulaire est en possession d’au moins un certificat médical valide et s’il a effectué au moins 6 vols pour une durée totale d’au moins 2 heures au cours des 24 mois précédents. Licence ou attestation de compétence Les aéronefs habités ont toujours la priorité Mais le télépilote doit également être titulaire d’une attestation ou d’une licence de télé- Par ailleurs, les RPA doivent laisser à tout moment la priorité de passage à tous les L’arrêté royal du 10 avril 2016 ne prévoit pas de date d’entrée en vigueur spécifique. Ses dispositions entrent donc en vigueur le 25 avril 2016, soit 10 jours après leur publication au Moniteur belge. Un régime transitoire a toutefois été prévu. Le ministre ou le directeur général peuvent autoriser des personnes, qui justifient d’une expérience particulière en la matière, à exercer les fonctions de télépilote, d’instructeur de vol RPAS et d’examinateur RPAS pendant une période d’une année à compter de la date d’entrée en vigueur de l’arrêté royal «drones». A l’expiration de cette période d’un an, si les personnes concernées ne peuvent pas prouver qu’elles remplissent les conditions de l’arrêté royal, leur licence et/ ou qualification leur sera retirée. • Source: Arrêté royal du 10 avril 2016 relatif à l’utilisation des aéronefs télépilotés dans l’espace aérien belge (M.B., 15 avril 2016). N° Jura : 177.055. JUSTE POUR INFO Tous les magistrats ont accès à la banque de données juridiques Jura Fin 2015, le SPF Justice a résilié les abonnements d’information chez tous les éditeurs en Belgique. Cependant, un accord a désormais été trouvé avec la Justice, accord grâce auquel les magistrats peuvent continuer à consulter certaines publications. E M O N O ÉC Le focus a été placé sur les publications digitales. Ainsi, notre solution en ligne Jura est accessible pour tous les magistrats. Pour recevoir gratuitement Justement, envoyez vos coordonnées postales à [email protected] Pour toute question ou information complémentaire, Wolters Kluwer reste à la disposition des magistrats via [email protected]. E L B I X FLE RAPIDE E L B A FI Exception à l’interdiction de communication entre un avocat et une partie assistée par un conseil CENTRAL NEWS OFFICE L’Ordre des barreaux francophones et germanophone procède à une nouvelle modification du code de déontologie de l’avocat, cette fois par rapport à la «mise en demeure» en tant que communication écrite entre un avocat et une partie assistée par un conseil dans une affaire particulière. Ainsi, le code de déontologie précise désormais que ces communications sont en principe interdites, sauf accord exprès de ce conseil. Par exception, l’avocat est autorisé à adresser à cette partie une communication écrite qualifiée explicitement de «mise en demeure» dont c’est le seul objet et dont le but est de produire un ou des effets juridiques utiles, effets que n’aurait pas un courrier officiel échangé entre les conseils des parties. AUGMENTEZ VOTRE PRODUCTIVITÉ! 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Plus d’informations www.brother.be/cashback w w w. b r o t h e r. b e Cette communication doit stipuler en termes exprès que son destinataire est invité à se mettre sans délai en rapport avec son propre conseil, et indiquer que celui-ci reçoit concomitamment une copie de cette correspondance qualifiée de «mise en demeure». Cette modification du code de déontologie entre en vigueur le 1er août 2016. Source : Règlement de l’Ordre des barreaux francophones et germanophone du 14 mars 2016 insérant un chapitre 5 au titre 7 du code de déontologie de l’avocat (M.B., 8 avril 2016). N° Jura : 176.889. JUSTEMENT 9 | MAI 2016 3 JUSTE EN PASSANT La loi relative à la continuité des entreprises après la réforme de 2013: mode d’emploi WIM DAVID, NICOLAS OUCHINSKY, JEAN PIERRE RENARD,VIRGINIE RENARD La loi relative à la continuité des entreprises a été d’une importance cruciale en droit commercial. Dans cet ouvrage, Wim David, Nicholas Ouchinsky, Jean Pierre Renard et Virginie Renard ne se contentent pas d’analyser cette loi. Ils proposent un véritable mode d’emploi de la matière complet, pratique et étayé de jurisprudence. Wim David: Je suis avocat au barreau de Bruxelles (Praxislaw) et assistant à l’Université Libre de Bruxelles pour le cours de Procédures collectives d’insolvabilité (Pr. Michèle Grégoire). Mes activités se concentrent essentiellement sur les litiges. Je suis spécialisé en droit bancaire, en droit des sociétés, en droit de l’insolvabilité et en droit commercial au sens large. Je suis également l’auteur de nombreuses publications en droit des sociétés et en droit de l’insolvabilité. Nicholas Ouchinsky: Je suis avocat au barreau de Bruxelles depuis 2007. Dès le début de ma carrière d’avocat, je me suis spécialisé en droit des procédures collectives en travaillant aux côtés de curateurs, mais également pour les entreprises en difficulté. En 2008, à la faveur de la rédaction d’un article analysant le sort des contrats en cours dans les procédures collectives, j’ai étudié en profondeur les travaux parlementaires qui aboutirent à la loi du 31 janvier 2009 relative à la continuité des entreprises. Dès la promulgation de la loi, j’ai ensuite fait une large application de la procédure de réorganisation judiciaire. 4 JUSTEMENT 9 | MAI 2016 Jean Pierre Renard: Je suis avocat aux barreaux de Bruxelles et de Nivelles depuis plus de 40 ans et juge suppléant au tribunal de commerce du Brabant wallon depuis près de 20 ans. Je suis l’auteur de divers livres et articles et orateur dans mes matières de référence qui sont le droit de la restructuration, le droit des sociétés, le droit de la distribution, le droit de la construction et le droit pénal financier. Vous avez rédigé ensemble l’ouvrage «La loi relative à la continuité des entreprises après la réforme de 2013: mode d’emploi», paru en 2015 dans la collection «Lois actuelles». Pouvez-vous nous parler de cet ouvrage? Quel est son objectif ? Il nous a paru utile de prendre quelque recul lors de la réforme de 2013 car, entretemps, l’application de cette loi - qui rencontra un réel succès auprès des juridictions commerciales - avait fait naître également sur un certain nombre de points quelques polémiques doctrinales. A l’occasion de la réforme de 2013, il semblait donc opportun de faire le point non seulement sur cette réforme législative, mais également sur les acquis en doctrine et en jurisprudence. Nous avons ainsi pris position sur un certain nombre de sujets tel que, par exemple, le problème de l’hypothèque légale, qui a fait l’objet d’un arrêt postérieur de la Cour Constitutionnelle qui correspond à notre analyse. Comment vous êtes-vous organisé pour la rédaction de cet ouvrage ? A part Virginie Renard qui, vu sa spécialisation en droit social, s’est occupée essentiellement des conséquences sociales de la cession d’entreprise dans le cadre du transfert sous l’autorité de justice, les trois autres auteurs se sont répartis la tâche sur base de leurs préférences et nous avons fixé de nombreuses réunions (souvent les weekends), les autres auteurs relisant ce qui avait écrit par l’un d’entre nous. Nous avons également eu des discussions fort intéressantes et parfois franches, pour utiliser des termes diplomatiques, entre auteurs pour fixer définitivement une opinion sur certains sujets. Ce fut un travail, à cet égard, fort enrichissant. Vous avez voulu un ouvrage pratique pour le lecteur. Comment cela se traduit-il? Quels sont les points forts de ce livre? la conception catholique du droit des affaires (ce que les protestants ne connaissent pas) est en voie définitive d’extinction. D’ailleurs, il est également envisagé de changer les noms des tribunaux de commerce en tribunaux d’entreprise mais ceci suppose une révision de la Constitution. Ce n’est effectivement pas un hasard si le titre de ce livre est «Mode d’emploi». Nous souhaitions que ce livre se trouve sur le bureau de tous les praticiens qu’ils soient juge, avocat, juriste ou même chef d’entreprise afin de les aider à trouver des solutions pratiques aux nombreuses questions qu’ils se posent dans le cadre de la restructuration d’une entreprise. C’est la raison pour laquelle, outre le fait que nous avons veillé à ce que le texte coordonné de la loi se trouve en annexe à notre ouvrage, nous avons également veillé à établir un aperçu schématique de la loi, un relevé des missions du juge délégué, un tableau synoptique des mandataires de justice, un aperçu des obligations d’information et de consultation des travailleurs et de leurs représentants, un tableau comparant les CCT n°32bis et n°102 et enfin, un tableau reprenant le sort des dettes sociales en cas de transfert sous autorité de justice. Nous pensons qu’en littérature francophone, seul notre ouvrage reprend ces différents documents, tentant de répondre de façon aussi pratique aux différentes questions posées. La loi du 31 janvier 2009 relative à la continuité des entreprises n’est pas une simple réforme de la loi relative au concordat judiciaire. Son objectif est plus ambitieux puisqu’elle tend à mettre à la disposition des entreprises en difficulté des moyens souples et efficaces leur permettant de renouer, à terme, avec la rentabilité. Le législateur a, dans ce cadre, eu à coeur de sauvegarder, autant que faire se peut, tout ou partie de l’entreprise ou de ses activités. Dans le climat économique difficile que nous connaissons actuellement, cette loi pourrait, si elle est appliquée correctement, constituer l’un des outils de la relance économique. Le présent ouvrage, dans lequel l’ensemble des lois du 31 janvier 2009 et 27 mai 2013 est commenté, notamment au regard des travaux préparatoires, de la doctrine et de la jurisprudence les plus récentes, a pour objectif de répondre aux questions que ne manque pas de se poser le praticien confronté à l’entreprise en difficulté. Il se veut pratique et aborde sans détour certaines controverses que ces lois suscitent. L’ouvrage examine la loi en respectant son arborescence et ses chapitres, en faisant référence aux articles, et contient des annexes explicatives sur certains thèmes ainsi qu’une version coordonnée de la loi. Ces annexes permettent une lecture plus aisée de la loi et de certains thèmes abordés par celle-ci. Jean Pierre Renard est avocat aux barreaux de Bruxelles et de Nivelles et juge suppléant au tribunal de commerce de Nivelles. Il est spécialisé en droit commercial (notamment droit des sociétés et de la restructuration d’entreprises) et en droit pénal financier. Virginie Renard est substitut de l’Auditeur du travail de Bruxelles après avoir été avocat au barreau de Bruxelles, spécialisée en droit social. Nicholas Ouchinsky est avocat au barreau de Bruxelles (spécialisé en droit des procédures collectives, en droit des sûretés et en droit commercial) et assistant à l’Université Libre de Bruxelles pour le cours de droit de solvabilité et garanties. LOIS ACTUELLES La loi relative à la continuité des entreprises après la réforme de 2013: mode d’emploi Virginie Renard: Je suis substitute de l’Auditeur du travail auprès de l’Auditorat du travail de Bruxelles depuis fin 2013. Auparavant, j’ai été avocate au barreau de Bruxelles pendant 12 années. Ayant obtenu un diplôme d’études spécialisées en droit social, j’ai principalement axé ma pratique sur le droit du travail individuel et collectif. Dans le cadre de mes missions à l’Auditorat du travail, mes compétences se sont également développées en matière de sécurité sociale. J’ai participé à la publication de plusieurs articles ou livres en la matière et a également été oratrice dans plusieurs séminaires dans ses matières de prédilection. Je me suis également spécialisé en droit des sûretés, matière que je dispense comme assistant chargé d’exercices pratiques à l’Université Libre de Bruxelles et pour laquelle je participe à la rédaction d’ouvrages de référence. La loi relative à la continuité des entreprises après la réforme de 2013: mode d’emploi Jean Pierre Renard Virginie Renard Nicholas Ouchinsky Wim David Jean Pierre Renard Virginie Renard Nicholas Ouchinsky Wim David Pourriez-vous vous présenter en quelques lignes ? Quels sont vos domaines de compétences ? Wim David est avocat au barreau de Bruxelles. Il est spécialisé en droit commercial (notamment en droit des sociétés, en droit de la distribution et en droit des entreprises en difficulté) et en droit bancaire. 978-90-46-56286-4 Des nouveautés législatives sontelles attendues en la matière ? Nous allons bientôt connaitre une révolution copernicienne puisque un avant-projet de loi est en cours d’élaboration visant à créer le livre XX du Code de droit économique qui s’intitulera «Insolvabilité des entreprises» et qui groupera en son sein la loi sur la continuité des entreprises et la loi sur les faillites en introduisant un certain nombre de réformes importantes telles que: la pré-faillite, le fresh start, l’effacement de dettes à la place de l’excusabilité, et, last but not least, l’étendue du champ d’application du droit de l’insolvabilité à toute personne morale qui sera considérée comme une entreprise, c’est-à-dire en ce compris les ASBL et à toute personne physique qui sera considérée comme un opérateur économique, ce qui veut dire que seront également visées par la loi sur l’insolvabilité, les professions libérales. Certes, il a été tenu compte et il sera encore tenu compte des spécificités des professions libérales et notamment l’obligation du secret professionnel dans le cadre de cette nouvelle législation mais nous rejoignons ainsi les pays voisins qui reconnaissent que le droit de l’insolvabilité s’attache à tout opérateur économique quel qu’il soit. La notion de commerçant qui provenait de La loi relative à la continuité des entreprises après la réforme de 2013: mode d’emploi W. DAVID, N. OUCHINSKY, J. P. RENARD, V. RENARD La loi du 31 janvier 2009 relative à la continuité des entreprises n’est pas une simple réforme de la loi relative au concordat judiciaire. Son objectif est plus ambitieux puisqu’elle tend à mettre à la disposition des entreprises en difficulté des moyens souples et efficaces leur permettant de renouer, à terme, avec la rentabilité. Le présent ouvrage, dans lequel l’ensemble des lois du 31 janvier 2009 et 27 mai 2013 est commenté, notamment au regard des travaux préparatoires, de la doctrine et de la jurisprudence les plus récentes, a pour objectif de répondre aux questions que ne manque pas de se poser le praticien confronté à l’entreprise en difficulté. Il se veut pratique et aborde sans détour certaines controverses que ces lois suscitent. L’ouvrage examine la loi en respectant son arborescence et ses chapitres, en faisant référence aux articles, et contient des annexes explicatives sur certains thèmes ainsi qu’une version coordonnée de la loi. Ces annexes permettent une lecture plus aisée de la loi et de certains thèmes abordés par celle-ci. › shop.wolterskluwer.be/fr/LACT-BI14050 JUSTE PARU AU M.B. Le Code pénal social revu et corrigé, en bref CENTRAL NEWS OFFICE W. van Eeckhoutte V. Neuprez Plus d’infos sur le Code pénal social dans : Droit du travail Presque 5 années se sont écoulées depuis l’entrée en vigueur du Code pénal social, en juillet 2011. Entre-temps, de nombreux textes législatifs induisant une modification du Code son parus. Une actualisation s’imposait donc. Elle fait l’objet de la loi du 29 février 2016 qui s’applicable dès le 1er mai 2016. Voici un aperçu des différents thèmes abordés… ’15-’16 Droit du travail contenant des annotations fiscales tome 1 tome Compendium socialDroit du travail 20152016 W. VAN EECKHOUTTE, V. NEUPREZ 1 ’15-’16 W. van Eeckhoutte V. Neuprez e Livre 1 traite de “la prévention, la • Lconstatation et la poursuite des infractions er et leur répression en général”. Ce livre définit les acteurs de la lutte contre la fraude sociale, le cadre d’intervention et les pouvoirs des inspecteurs sociaux, les modalités de poursuite pénale et administrative et diverses règles de droit pénal général; • le Livre 2 contient l’ensemble des infractions de droit pénal social et les sanctions qui y sont attachées. La loi du 29 février 2016 modifie les 2 livres, ainsi que plusieurs lois sociales de base. Nous épinglons ci-après les principaux thèmes abordés : a composition élargie de ‘l’Assemblée • lgénérale des partenaires’ du Service d’information et de Recherche sociale; • • l’indépendant: il est dorénavant traité de la même manière que l’employeur, son préposé ou son mandataire. Il recevra également un constat écrit de l’inspecteur social contenant la mesure de contrainte qui lui est imposée. S’il ne la respecte pas, il sera punissable au même titre que l’employeur, son préposé ou son mandataire; a révision et l’ajout de certaines dispo- • • lsitions concernant la prévention des risques psychosociaux au travail, dont le stress, la violence et le harcèlement moral ou sexuel au travail, la santé et la sécurité au travail et le bien-être des travailleurs lors de l’exécution de leur travail, et les sanctions en cas d’infractions en la matière; ’insertion de nouvelles incriminations • ldans le Code pénal social: cela implique la suppression des dispositions pénales contenues dans diverses lois sociales de base; e travail intérimaire: notamment les • lmentions obligatoires dans le contrat, la responsabilité pénale de l’utilisateur; ’insertion d’infractions concernant l’inter• ldiction de fumer dans les lieux publics et la protection des travailleurs contre la fumée de tabac; es sanctions en cas de non-déclaration • ld’un travailleur (DIMONA), et de travail non déclaré par le travailleur (travail au noir); es infractions relatives aux documents • lsociaux ou de type social, dont le formulaire occasionnel; es sanctions prévues en cas de non-insti• ltution d’un organe d’entreprise; es infractions à la gratuité des avantages • loctroyés par les Fonds de sécurité d’existence; l’e-pv: le ministère public et les juges d’instruction ont accès à la banque de données e-pv sans autorisation spécifique; la transmission des informations entre • les différentes institutions de sécurité sociale; LegalWorld Voici une sélection des articles récemment parus sur www. legalworld.be. L’adresse URL raccourcie sous le résumé vous permet d’accéder directement à l’article. Vous pouvez également suivre LegalWorld sur Twitter (@LegalWorld_fr). roits d’enregistrement et droits de succession : • Dnouveau décret wallon du 17 décembre 2015 Le 1er janvier 2016, un nouveau décret wallon, apportant des modifications en droits d’enregistrement et en droits de succession, est entré en vigueur. Ce décret fait l’objet d’une analyse de Hilde Pelgroms et Baptiste Verbruggen dans le numéro de février du «Recueil général de l’enregistrement et du Notariat». › go.legalworld.be/rgen • Le contrôle social THIERRY DRIESSE › shop.wolterskluwer.be/fr/CSDT-YB BONUS NET e «guilty plea» est inséré dans le Code pénal • L a mini-instruction est désormais possible • L(art. 96-98 Loi Pot-Pourri II) pour les perquisitions (art. 63 Loi Pot-pourri II) La loi pot-pourri II introduit le «guilty plea» (ou «reconnaissance préalable de culpabilité») dans notre Code pénal. Cela signifie notamment que les suspects ou prévenus peuvent bénéficier d’une réduction de peine après avoir reconnu leur culpabilité. De nombreuses conditions et limitations sont toutefois applicables. Ce système devrait simplifier et accélérer le traitement des affaires pénales. Il permet en effet d’éviter de trop longs débats. › go.legalworld.be/guilty.plea Le champ d’application de la miniinstruction s’étend désormais aux perquisitions. Lorsqu’au cours d’une information, le procureur du Roi estime utile de procéder à une perquisition, il n’est plus nécessaire d’ouvrir une instruction sous la direction du juge d’instruction. L’approbation du juge d’instruction suffit pour que le procureur puisse poursuivre son information et procéder à la perquisition. › go.legalworld.be/mini.instruction WWW. Le Code pénal social rassemble l’ensemble des normes relatives aux infractions au droit du travail et de la sécurité sociale, autrefois dispersées dans diverses lois. Il se compose de 2 livres: Cet ouvrage de référence - en 3 tomes - donne une description systématique du les pensions complémentaires: inserdroit du travail dans la pluralité de ses sources: tion des infractions concernant l’engatraités, conventions, législations, conventions gement de pension, l’obligation de comcollectives de travail, jurisprudence, doctrine, munication de documents, les prestations interprétations administratives... versées en capital, la sortie du travailleur, Le «Compendium Social Droit du travail» est le changement d’organismes de pension, tout à la fois un code commenté, un recueil de etc. jurisprudence et une bibliographie judicieuse. La législation (loi de base et principaux arrêtés Dans la foulée, le législateur apporte d’exécution) est indiquée au début de chaque quelques corrections techniques et adapte partie consacrée à un nouveau sujet. S’ensuit d’autres textes législatifs reprenant des disune analyse juridique de chaque matière, où la positions de droit pénal. législation est commentée et mise en relation avec d’autres parties de l’ouvrage via des renvois internes. La jurisprudence citée comprend, Source: Loi du 29 février 2016 complétant et modoutre les arrêts de la Cour de cassation, les ifiant le Code pénal social et portant des dispositions diverses de droit pénal social (M.B., 21 avril 2016). décisions des cours et tribunaux les plus signiN° Jura : 177.220. ficatives. Quant à la doctrine, sont reprises les analyses les plus récentes qui appréhendent le plus clairement la matière et dans lesquelles on peut trouver toutes les informations complémentaires nécessaires. De plus, les annotations fiscales détaillées décrivent l’impact du droit fis cal sur les différentes indemnités, contributions et allocations de droit social. Avec cet ouvrage de référence encyclopédique, vous trouvez soit les réponses à vos questions, soit les sources plus précises à consulter. Une édition actualisée du «Compendium Social Droit du travail» paraît chaque année. La rédaction de l’ouvrage est l’œuvre de Willy van Eeckhoutte, professeur extraordinaire à l’Université de Gand et avocat à la Cour de cassation, et Vincent Neuprez, avocat au barreau de Liège. Leur expertise vous garantit une information 100 % fiable. A paraître prochainement dans La surveillance du respect du droit social, la la collection «Entreprise et poursuite et la répression des infractions y sont droit social » détaillées sur une centaine de pages JUSTEMENT 9 | MAI 2016 5 JUSTE EN PASSANT La responsabilité des dirigeants de société CHRISTIAN JASSOGNE ET JEAN-PHILIPPE LEBEAU men plus approfondi si nécessaire. Nous n’accumulons pas inutilement les références. qui justifie, dans certains cas, la publication sous forme d’une monographie de parties du T.P.D.C. Une autre raison peut s’y ajouter, même si ce n’est pas le cas de notre publication concernant la responsabilité des dirigeants. Pourquoi alors avoir publié spécialement «La responsabilité des dirigeants» sous forme d’une monographie ? C.J. et J.P.L. : Tout simplement parce que c’est un thème qui a beaucoup d’importance dans la pratique professionnelle. Il faut donc que la plupart des praticiens aient immédiatement sous la main une telle publication à laquelle ils puissent se référer en trouvant les réponses les plus adéquates. Celles-ci sont toujours accompagnées de références sélectionnées qui permettent un exa- Anne Ce n’est pas la première fois qu’une partie du T.P.D.C. fait l’objet d’une publication distincte notamment dans le cadre de la collection «Pratique du droit». Quels avantages présente une telle monographie ? C.J. et J.P.L. : L’idée vient d’abord de Wolters Kluwer. Nous avons accepté d’y contribuer parce qu’il faut admettre que, dans la vie professionnelle quotidienne, beaucoup de praticiens, avocats ou magistrats, ont accès à l’ensemble des volumes du T.P.D.C., mais sans disposer individuellement dans leur propre bureau de l’ensemble de cette documentation, qui est volumineuse et forcément coûteuse. La collection appartient souvent à une association d’avocats ou à une bibliothèque de juridiction et il serait mal venu que chacun des utilisateurs se permette par exemple d’ajouter des mentions manuscrites qui lui sont personnellement utiles. Si l’on veut que l’utilisateur puisse annoter, «fluoter», un texte parce qu’il constitue un document de travail auquel il se réfère souvent, il est préférable que ce document de travail soit sa propriété exclusive.Voilà une première raison, opérative peut désormais être à 16h00 à la sortie de l’école. L’ambition de la collection est double: - aborder des problèmes particuliers choisis dans tous les domaines du droit; - offrir au praticien un outil de travail qui lui permettra de trouver des réponses claires et précises aux questions qu’il se pose. Le lecteur désireux de pousser plus loin ses investigations pourra utilement se reporter aux sources doctrinales, jurisprudentielles et législatives citées en note. La responsabilité des dirigeants de société La collection ‘Pratique du droit’ a pour objectif de fournir aux juristes une série de monographies axées sur la pratique. C.J. et J.P.L. : Bien que presqu’une génération nous sépare, nos parcours sont semblables. Nous sommes des magistrats praticiens du droit commercial. A un certain stade de notre vie professionnelle, en raison de l’expérience accumulée, nous avons osé commencer à écrire. Fort logiquement, l’essentiel de notre travail a trouvé place dans le vaste Traité pratique de droit commercial (T.P.D.C.). Celui-ci, depuis maintenant 25 ans, rassemble en ses divers tomes, sous une forme synthétique et pédagogique, l’ensemble des données doctrinales et jurisprudentielles du droit commercial. PR AT IQU E DU DROI T 68 La collection PRATIQUE DU DROIT La responsabilité des dirigeants de société Christian Jassogne & Jean-Philippe Lebeau Pouvez-vous rappeler vos parcours professionnels respectifs? PR ATIQUE DU DROIT 68 Christian Jassogne dirige la collection « Traité pratique de droit commercial ». Il en rédige également certains sujets et est ainsi l’auteur, avec Jean-Philippe Lebeau, de la partie consacrée à la responsabilité des dirigeants de société. Ce texte a été mis à jour et est aujourd’hui proposé sous la forme d’un ouvrage relié indépendant du T.P.D.C. Christian Jassogne Jean-Philippe Lebeau Pouvez-vous nous en dire plus sur cette autre raison ? ISBN 978-90-46-58635-8 C.J. et J.P.L. : Il y a 25 ans, lorsque le premier tome de la première édition est paru, la mode éditoriale était aux feuillets mobiles. L’équipe du T.P.D.C. a toujours considéré que c’était, à l’expérience, la source de bien des déboires. Même si le T.P.D.C. a une vocation synthétique qui lui permet de rester d’actualité pendant longtemps, il se peut que des changements importants dans les lois ou la jurisprudence justifient la publication d’un texte réactualisé. Même si les divers volumes du T.P.D.C. se rééditent successivement tous les 10 ans environ, il se peut qu’une actualisation se justifie bien avant. On peut le faire notamment en recourant à des monographies d’extraits actualisés du T.P.D.C. Cette solution a été peu utilisée jusque présent mais nous y penserons désormais plus souvent. La responsabilité des dirigeants de société CHRISTIAN JASSOGNE ET JEAN-PHILIPPE LEBEAU Le souci d’éviter d’engager la responsabilité des dirigeants de sociétés est désormais une préoccupation essentielle pour beaucoup de juristes œuvrant dans des secteurs d’activité très diversifiés. Cette publication reproduit le titre IX du tome 4, volume 2 du Traité pratique de droit commercial publié en 2014, avec actualisation de quelques références utiles. Il s’agit d’une synthèse aisée à utiliser, même si certains sujets juridiques complexes y sont exposés par souci d’être suffisamment complet. › shop.wolterskluwer.be/fr/PRAT-BI16068 Un avocat se sent pousser des ailes. Il y a un mois, Anne n’arrivait pas à aller chercher ses enfants à l’école. Les rendez-vous qu’elle prenait avec ses clients au bureau duraient toujours plus longtemps que prévu. En outre, elle avait besoin d’un temps considérable pour retrouver les dossiers de ses clients avant d’y apporter des annotations. Aujourd’hui, lorsqu’un rendez-vous se déroule au bureau, Anne introduit ses notes directement dans le dossier du client. Elle ne doit plus rechercher les dossiers à l’avance : il lui suffit de les afficher à l’écran au fur et à mesure de ses besoins. Par rendez-vous, elle gagne ainsi de précieuses minutes jusqu’à totaliser une heure par jour. Résultat ? Anne arrive désormais à la sortie de l’école à 16h00. Et elle continue simplement à travailler à la maison. Ce qui a donné des ailes à Anne ? Son logiciel de gestion Kleos/Dlex qui lui permet de réduire les tâches administratives au minimum. www.wolterskluwer.be/logicieldegestion/dossier 0800 40 310 6 JUSTEMENT 9 | MAI 2016 index tout aussi précis. Les points forts de l’ouvrage sont notamment les chapitres consacrés aux sujets connexes (DIP, droit judiciaire…) et aux législations nouvelles (loi sur le nom, comaternité…). G. MATHIEU, A. ROLAND, R. HAZÉE L’analyse juridique des thèmes abordés se veut pragmatique et accessible même aux non-initiés. Elle est soutenue par des exemples concrets tirés de la vie des entreprises. L’auteur est titulaire d’une licence en droit de l’Université de Liège (2007). Après plusieurs années passées en qualité d’assistante et de maître de conférences au service de droit social de l’ULg, elle se consacre désormais entièrement à sa profession d’avocate au barreau de Liège. Elle poursuit cependant l’enseignement du droit social aux candidats courtiers en assurances et aux conseillers en gestion du personnel (I.F.A.P.M.E.). Les médias sociaux ont incontestablement envahi les lieux de travail. Ils ne font, à l’heure actuelle, pas l’objet d’une réglementation spécifique. Afin de déterminer le régime applicable aux médias sociaux utilisés et consultés par les travailleurs, il faut donc examiner la portée de différentes normes juridiques et tenter de les concilier entre elles (Titre I). Le présent ouvrage vise à permettre aux employeurs, gestionnaires RH, etc. de répondre aux questions pratiques susceptibles de se poser en matière d’utilisation et de consultation des réseaux sociaux tout au long de la relation de travail (Titre II) : l’employeur peut-il consulter le profil Facebook d’un candidat ? L’employeur peut-il sanctionner un travailleur qui l’a dénigré sur Facebook ? L’employeur peut-il utiliser des preuves obtenues via les réseaux sociaux pour fonder un licenciement pour motif grave ? Ces différentes questions sont résolues notamment grâce à un exposé des décisions récentes prises par les cours et tribunaux en la matière. Cet ouvrage vient combler une lacune dans la littérature juridique francophone qui, depuis plusieurs années, ne comptait plus un ouvrage complet et à jour consacré au droit de la filiation. Il permettra au praticien de trouver rapidement une réponse précise à la question qu’il se pose, en droit de la filiation mais aussi en droit judiciaire et en droit international privé, grâce au caractère analytique de l’ouvrage, dont la consultation est facilitée par une table des matières très détaillée et un Enfin, la troisième partie de l’ouvrage contient des conseils pratiques pour aider à la rédaction d’une Social media policy ou charte d’utilisation des réseaux sociaux. Des recommandations sont également formulées pour faire face aux exigences légales en cas de contrôle de l’utilisation des réseaux sociaux ou en cas de licenciement pour motif grave. ISBN: 978-90-46-58634-1 La publication est actualisée jusqu’au 15 février 2016. Achat unique : e 84,01 TVAC (e 79,25 HTVA) E-book : e 95,89 TVAC (e 79,25 HTVA) Référence : BP/GPFILI-BI16001 2016 - 1 › shop.wolterskluwer.be/fr/GPFILI-BI16001 2016 1 E N T R E P R I S E & droit social Médias sociaux et droit du travail S. CORNELIS Médias sociaux et droit du travail Friends ? Followers ? Sabine Cornelis Les médias sociaux ont incontestablement envahi les lieux de travail. Ils ne font, à l’heure actuelle, pas l’objet d’une réglementation spécifique. Afin de déterminer le régime applicable aux médias sociaux utilisés et consultés par les travailleurs, il faut donc examiner la portée de différentes normes juridiques et tenter de les concilier entre elles (Titre I). L’ambition de la collection est double: - aborder des problèmes particuliers choisis dans tous les domaines du droit; - offrir au praticien un outil de travail qui lui permettra de trouver des réponses claires et précises aux questions qu’il se pose. La responsabilité des pouvoirs publics Le lecteur désireux de pousser plus loin ses investigations pourra utilement se reporter aux sources doctrinales, jurisprudentielles et législatives citées en note. Jérôme Sohier Augustin Daout La responsabilité des pouvoirs publics J. SOHIER, A. DAOUT L’ouvrage fait le point sur les divers types de responsabilité des pouvoirs publics, pour faute et sans faute. Les questions et controverses essentielles, concernant notamment les rapports entre les notions d’illégalité et de faute, le lien de causalité et la théorie de l’alternative légitime, ainsi que le nouveau contentieux en indemnité réparatrice devant le Conseil d’Etat, sont analysées de manière circonstanciée, à l’aune de la jurisprudence la plus récente. Enfin, la troisième partie de l’ouvrage contient des conseils pratiques pour aider à la rédaction d’une Social media policy ou charte d’utilisation des réseaux sociaux. Abonnement : e 28,40 TVAC (e 26,79 HTVA) Achat unique : e 36,92 TVAC (e 34,83 HTVA) E-book : e 42,15 TVAC (e 34,83 HTVA) Référence : BP/PRAT-BI15066 › shop.wolterskluwer.be/fr/PRAT-BI15066 Des recommandations sont également formulées pour faire face aux exigences légales en cas de contrôle de l’utilisation des réseaux sociaux ou en cas de licenciement pour motif grave. Nul professionnel n’est à l’abri d’une procédure en responsabilité. Lorsque ce professionnel est médecin, dentiste, pharmacien… et qu’il a entre les mains la santé de son patient, sa responsabilité n’en est qu’accrue. Thierry Vansweevelt propose dans cet ouvrage un éclairage à 360 ° sur la matière. Dans une première partie du livre, on trouvera une analyse de la responsabilité contractuelle et extracontractuelle du médecin et de l’hôpital pour leur propre fait. La deuxième partie de l’ouvrage aborde des questions complexes, à savoir la responsabilité au sein de l’hôpital et la responsabilité du fait d’autrui et du fait des choses. La troisième partie traite de sujets que l’on analyse peu en doctrine. Il s’agit de la responsabilité de certains professionnels de la santé: le dentiste, le pharmacien, le kinésithérapeute, l’accoucheuse et l’infirmier. La dernière partie de l’ouvrage s’intéresse à une matière nouvelle dont l’importance va nécessairement s’accroître au fil des ans: la loi sur les accidents médicaux. Thierry Vansweevelt est avocat au cabinet Dewallens & partners et professeur à l’université d’Anvers où il enseigne le droit de la responsabilité et le droit médical. Thierry Vansweevelt L’ouvrage a été préfacé par Jean-Luc Fagnart, professeur émérite à l’ULB. Abonnement : e 105,43 TVAC (e 99,46 HTVA) Achat unique : e 137,06 TVAC (e 129,30 HTVA) ISBN 978-90-46-58360-9 E-book : e 156,45 TVAC (e 129,30 HTVA) Référence : BP/ENDRSOC-BI16001 Le présent ouvrage vise à permettre 66 La collection ‘Pratique du droit’ a pour objectif de fournir aux juristes une série de monographies axées sur la pratique. La responsabilité des professionnels de la santé Ces dossiers visent plus spécifiquement les collaborateurs des services du personnel, les services juridiques des entreprises, les secrétariats sociaux mais aussi, de façon générale, tout qui peut se trouver confronté à des questions d’application pratique des nouvelles et nombreuses dispositions du droit social (droit du travail, réductions O.N.S.S., etc.). PR AT IQU E DU DROI T La collection PRATIQUE DU DROIT › s hop.wolterskluwer.be/ENDRSOC-BI16001 Droit international Thierry Vansweevelt La série «Entreprise et droit social» se compose d’un ensemble de dossiers en lien avec l’actualité dans le domaine du droit social. aux employeurs, gestionnaires RH, etc. de répondre aux questions pratiques susceptibles de se poser en matière d’utilisation et de consultation des réseaux sociaux tout au long de la relation de travail (Titre II): l’employeur peut-il consulter le profil Facebook d’un candidat? L’employeur peutil sanctionner un travailleur qui l’a dénigré sur Facebook? L’employeur peut-il utiliser des preuves obtenues via les réseaux sociaux pour fonder un licenciement pour motif grave? Ces différentes questions sont résolues notamment grâce à un exposé des décisions récentes prises par les cours et tribunaux en la matière. ISBN 978-90-46-57588-8 ENTREPRISE & droit social Le manuel pratique de la filiation se veut avant tout être un outil unique de travail et de référence à destination des praticiens. D’accès facile, tout en étant très rigoureux et complet, parfaitement à jour, l’ouvrage couvre la matière de la filiation jusqu’au 15 février 2016. Il aborde par ailleurs tous les sujets connexes de la problématique, en ce compris les aspects de droit judiciaire, les conséquences de la filiation (l’autorité parentale, les obligations alimentaires) et le droit international privé. Sabine Cornelis Régine Hazée Géraldine Mathieu Alain Roland Manuel pratique de la filiation Médias sociaux et droit du travail F Manuel pratique de la filiation La responsabilité des professionnels de la santé La responsabilité des professionnels de la santé TH. VANSWEEVELT Nul professionnel n’est à l’abri d’une procédure en responsabilité. Lorsque ce professionnel est médecin, dentiste, pharmacien… et qu’il a entre les mains la santé de son patient, sa responsabilité n’en est qu’accrue. Thierry Vansweevelt propose dans cet ouvrage un éclairage à 360 ° sur la matière. Dans une première partie du livre, on trouvera une analyse très fine et très nuancée de la responsabilité contractuelle et extracontractuelle du médecin et de l’hôpital pour leur propre fait. La deuxième partie de l’ouvrage aborde des questions complexes, à savoir la responsabilité au sein de l’hôpital et la responsabilité du fait d’autrui et du fait des choses. La troisième partie est vraiment originale. Elle traite de sujets que l’on analyse peu en doctrine. Il s’agit de la responsabilité de certains professionnels de la santé : le dentiste, le pharmacien, le kinésithérapeute, l’accoucheuse et l’infirmier. La quatrième partie de l’ouvrage constitue un exposé magistral d’une matière nouvelle dont l’importance va nécessairement s’accroître au fil des ans. Il s’agit de la loi sur les accidents médicaux Achat unique : e 103,49 TVAC (e 97,63 HTVA) E-book : e 118,13 TVAC (e 97,63 HTVA) Référence : BP/DRMED-BI15001 › shop.wolterskluwer.be/fr/DRMED-BI15001 Autres ouvrages cités dans ce numéro Juste en passant – p. 4 La loi relative à la continuité des entreprises après la réforme de 2013: mode d’emploi - W. DAVID, N. OUCHINSKY, J. P. RENARD, V. RENARD Abonnement : e 109,48 TVAC (e 103,28 HTVA) - Achat unique : e 142,32 TVAC (e 134,26 HTVA) - E-book : e 162,45 TVAC (e 134,26 HTVA) - E-book + papier : -35% : e 198,10TVAC (e 174,54 HTVA) - Référence : BP/LACT-BI14050 › shop.wolterskluwer.be/fr/LACT-BI14050 La procédure devant la Cour européenne des droits de l’homme et le Comité des Ministres Nouveau Juste paru au M.B – p. 5 Compendium social droit du travail 2015-2016 - W. VAN EECKOUTTE, V. NEUPREZ Abonnement : e 453,40 TVAC (e 427,79 HTVA) - Achat unique : e 589,50 TVAC (e 556,13 HTVA) - Référence : BP/CSDT-YB › shop.wolterskluwer.be/fr/CSDT-YB Juste en passant – p. 6 Auteurs : C. Dubois, E. Penninckx L’ouvrage a pour but de rendre accessible aux praticiens francophones du droit la procédure devant la Cour européenne des droits de l’homme. La responsabilité des dirigeants de société - J.-PH. LEBEAU ET CH. JASSOGNE Abonnement : e 45,44 TVAC (e 42,87 HTVA) - Achat unique : e 59,07 TVAC (e 55,73 HTVA) E-book : e 67,43 TVAC (e 55,73 HTVA) - Référence : BP/PRAT-BI16068 › shop.wolterskluwer.be/fr/PRAT-BI16068 Achat unique : € 175,01 TVAC (€ 165,10 HTVA) Il s’agira, d’une part, de synthétiser en un seul document, simple d’utilisation, l’ensemble des sources publiques disponibles afin qu’ils disposent des outils nécessaires pour introduire une requête valable devant la Cour, notamment au regard de l’article 47 modifié du règlement de la Cour. Cette publication s’attellera, d’autre part, à décortiquer et à rendre intelligible la procédure devant la Cour une fois le premier stade de recevabilité franchi. À cet égard, seront étudiées les procédures devant les différentes formations judiciaires : le Comité, la Chambre et la Grande Chambre. Enfin, le manuel aura pour but d’expliquer la procédure des mesures provisoires que la Cour peut indiquer en vertu de l’article 39 de son règlement. Egalement disponible en version e-book Pour rendre le texte le plus pratique possible, les auteurs donneront des exemples concrets de chaque situation à laquelle un praticien pourrait se voir confronté après l’introduction d’une requête devant la Cour. Si vous n’êtes pas satisfait de la/des publication(s) commandée(s), renvoyons-les dans les 15 jours suivant réception, quelle qu’en soit la raison. Wolters Kluwer vous fera parvenir une note de crédit. UNE GARANTIE À TOUTE ÉPREUVE ! shop.wolterskluwer.be/fr/PRAT-BI16069 TVA compris, sous réserve de modifications de prix. Commandez sur shop.wolterskluwer.be et ne payez pas de frais d’envoi. Réglez le paiement après la réception de la facture. Cette commande est régie par les conditions générales et les conditions générales de licence de Wolters Kluwer Belgium S.A., qui peuvent être consultées sur www.wolterskluwer.be ou qui peuvent être obtenues chez Wolters Kluwer Belgium S.A., et dont le client déclare avoir pris connaissance et les accepter. Code de commande : BP/PRAT-BI16069 Type de publication : livre Nombre de pages : 629 pages Abonnement : € 134,62 TVAC (€ 127,00 HTVA) 16-0088-3 Manuel pratique de la filiation A juste titre – N os nouveautés A JUSTE TITRE Commander, c’est facile : appelez le 0800 40 310 faxez au 0800 17 529 [email protected] JN1310-KLUW-BP_PRAT-BI16069-16-0088-3-KwartAdv-FR-OK.indd 1 Commander en ligne, c’est facile : Annonce Wolters Kluwer – p. 7 La procédure devant la Cour européenne des droits de l’homme et le Comité des Ministres - C. DUBOIS, E. PENNINCKX Abonnement : e 134,62 TVAC (e 127,00 HTVA) - Achat unique : e 175,01 TVAC (e 165,10 HTVA) - E-book : e 199,77 TVAC (e 165,10 HTVA) - Référence : BP/PRAT-BI16069 Vous commandez via mail ou par téléphone ? Mentionnez le code : 16-0128-1 Consultez régulièrement notre site www.LegalWorld.be (go.legalworld.be/offre.wolterskluwer) et notre eshop: shop.wolterskluwer.be : vous y trouverez chaque mois des nouvelles promotions intéressantes sur une sélection de produits de notre catalogue juridique. 12/05/16 11:35 Ou contactez-nous : 0800 40 310 • [email protected] JUSTEMENT 9 | MAI 2016 7 JUSTE A TEMPS AGENDA Journée d’étude : « Droit des marques – anno 2016 » 16 juin 2016 La gouvernance des autorités de régulation - Conférence de la Revue du droit des industries de réseau 22 juin 2016 Le 16 juin 2016, la KU Leuven organise, en collaboration avec le journal I.R.D.I (Intellectuele Rechten / Droits Intellectuels) une journée d’études sur «Les Droits des marques - anno 2016». Les initiateurs de cette journée d’études sont le Prof. Marie-Christine Janssens et Maître Geert Glas. Le droit européen des marques est resté pratiquement inchangé depuis la Directive de 1988 visant à rapprocher les législations en matière de marques. Cette situation a pris fin avec l’adoption du «Paquet Marques» qui a été annoncé fin 2015, c’est-à-dire deux décennies après l’ouverture de l’Office européen des marques à Alicante. A partir du 23 mars 2016, cet Office a adopté son nouveau nom: ‘EU IPO’. Cette nouvelle dénomination ne constitue qu’une petite fraction des changements importants aux systèmes des marques de l’Union Européenne et des marques nationales qui prendront effet à compter de 2016. Durant cette journée d’étude, des spécialistes en la matière examineront soigneusement les dispositions de la nouvelle Directive du 16 décembre 2015 (prenant effet le 16 janvier 2016) et du nouveau Règlement du 16 décembre 2015 modifiant le Règlement antérieur sur la marque communautaire (prenant effet le 23 mars 2016). Afin de fêter le deuxième anniversaire de la « Revue du droit des industries de réseau », le Comité scientifique de la revue et son éditeur Wolters Kluwer ont décidé d’organiser, en partenariat avec Cullen International, une conférence internationale avec des intervenants américains, belges, français et néerlandais. Le thème de la Conférence fait référence à une des principales caractéristiques de ces secteurs : le fait que de nouveaux modes de gouvernance (des autorité de régulation indépendantes) sont mis en place, qui viennent bousculer l’organisation traditionnelle de l’État et qui posent de véritables défis aux décideurs politiques et aux responsables de la gestion de ces autorités. L’objectif de la conférence est donc de mettre l’accent sur tous les aspects de la gouvernance de ce nouveau genre d’organismes publics : l’indépendance, le financement, les compétences, l’efficacité… Lieu : Palais des Académies (la Salle du Trône), Rue Ducale 1, 1000 Bruxelles Horaire : de 14h à 18h Programme et inscriptions : http://www.wolterskluwer.be/sites/colloque-rdir/ Lieu: Faculté de droit KU Leuven, Auditoire Zeger Van Hee, Tiensestraat 41, Leuven Programme et inscriptions : http://www.law.kuleuven.be/citip/en Jura, votre bibliothèque juridique virtuelle Être grand n’empêche pas d’être malin. Dans Jura, chaque extrait de législation, de jurisprudence et de doctrine reçoit une place unique. 15-0262-3 Être grand, c’est formidable. Mais cela présente aussi des inconvénients. Une grande bibliothèque peut effrayer : on peut s’y perdre. Avec Jura, ce risque n’existe pas. Pourquoi ? Parce que nous avons rangé chaque extrait de législation, de jurisprudence et de doctrine, aussi petit soit-il, en suivant la logique juridique. Vous savez donc exactement où trouver ce que vous cherchez. En savoir plus sur Jura ? Consultez www.wolterskluwer.be/jura/fr [email protected] 0800 95 179 JN1168-KLUW-Jura-Adv-261x183-FR-thema1en2-OK.indd 6 Justement 9/10/15 14:15 Le journal des professions juridiques | Mensuel (sauf en juillet et en août) | N° 9 | 9ème année Réalisation : Wolters Kluwer Textes : Saskia Meermans, Central News Office, Coordination et mise au point rédactionnelle : Catherine Massard Crédit photo: Flickr - Ars Electronica Concept graphique : Metronoom Lay-out et prepress : Colorpoint Advertising manager : Laila Krim, Wolters Kluwer Regie, Motstraat 30, 2800 Mechelen, T 0800 30 145 (appel gratuit), 015 78 76 15, [email protected] Adresse de la rédaction : Catherine Massard, Wolters Kluwer, Justement, 161 L Drève Richelle -1410 Waterloo, [email protected] Editeur responsable : Hans Suijkerbuijk, Motstraat 30, 2800 Mechelen © 2016 Wolters Kluwer Belgium S.A. Hormis les exceptions expressément fixées par la loi, aucun extrait de cette publication ne peut être reproduit, introduit dans un fichier de données automatisé, ni diffusé, sous quelque forme que ce soit, sans l’autorisation expresse et préalable et écrite de l’éditeur. 8 JUSTEMENT 9 | MAI 2016