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Risque sanitaire
Article détaillé : Risques sanitaires des télécommunications.
Le Wi-Fi apparaît au moment où se développent des interrogations quant à l’impact des radiofréquences sur
la santé de l’homme. Des débats scientifiques se sont multipliés autour du téléphone mobile, et le débat s'est
étendu à l’ensemble des technologies radio reposant sur les micro-ondes, notamment les technologies GSM,
Wimax, UMTS (la 3G), ou encore HSDPA (la 3G+), DECT, et le Wi-Fi.
Les ondes émises par les équipements Wi-Fi se diffusent dans l'ensemble de l'environnement, mais la
fréquence relativement élevée de ces ondes (2,4 GHz) les font mal traverser les murs. En outre, la puissance
émise par les équipements Wi-Fi (~30 mW) est vingt fois moindre que celle émise par les téléphones
mobiles (~600 mW)6. De plus, le téléphone est généralement tenu à proximité immédiate du cerveau, ce qui
n’est pas le cas des équipements Wi-Fi (à l'exception des téléphones Wi-Fi), où, à une dizaine de
centimètres, la densité de puissance du signal est déjà fortement atténuée (pour une antenne isotrope, elle est
inversement proportionnelle au carré de la distance :
, avec PIRE[W] = Puissance Isotrope
Rayonnée Equivalente. Malgré la permanence d'exposition, les effets thermiques des ondes Wi-Fi sont donc
unanimement reconnus comme étant négligeables.[réf. nécessaire]
Cependant, certains scientifiques font remarquer que les ondes Wi-Fi sont des ondes impulsives et les
risques encourus ne devraient pas être évalués uniquement selon leurs effets thermiques (proportionnés à la
densité de puissance), mais également selon leurs effets non thermiques à moyen et long terme (comme les
effets génotoxiques).
Par ailleurs, il a été noté[réf. nécessaire] que les sujets souffrant d'électro-hypersensibilité sont tout aussi
incommodés, voire plus, par les ondes Wi-Fi, malgré les faibles puissances des radiations reçues. Toutefois
il n'a pas été démontré à ce jour que les symptômes des sujets dits « électro-hypersensibles » soient
effectivement dus aux ondes radio : suite à des expériences en double-aveugle, l'Organisation mondiale de la
santé (OMS) a d'ailleurs conclu7 qu'il n'y avait aucune corrélation entre la présence ou non des ondes et les
symptômes observés. Ces derniers sont donc dus à d'autres facteurs (mauvaise qualité de l'air, mauvais
éclairage, stress...).
Plusieurs organismes ont réalisé des études au sujet de l'effet sur la santé du Wi-Fi, et ont, dans un premier
temps, majoritairement conclu qu'il n'y avait aucune raison de craindre que le Wi-Fi soit dangereux pour la
santé dans le cadre d'une utilisation normale. Parmi ces organismes, on peut citer :
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Le Journal of Health Physics a effectué de nombreuses mesures en France, en Allemagne, en Suède,
et aux États-Unis8. Dans tous les cas le niveau du signal Wi-Fi détecté reste bien plus bas que les
limites d'exposition internationales (ICNIRP et IEEE C95.1-2005), mais aussi bien plus faible que
les autres champs électromagnétiques présents aux mêmes endroits.
La Fondation Santé et Radiofréquences a organisé une rencontre scientifique en octobre 2007 pour
faire le point sur l'état des connaissances concernant l'effet des radiofréquences sur la santé,
notamment pour la Wi-Fi. Une conclusion est que « Les études menées jusqu'à aujourd'hui n'ont
permis d'identifier aucun impact des radiofréquences sur la santé en deçà [des limites de puissance
légales] ». Pour ceux que la Wi-Fi inquièterait tout de même, il est précisé que « Pour minimiser
l'exposition aux radiofréquences émise par ces systèmes, il suffit de les éloigner des lieux où une
personne se tient pendant de longues périodes. Quelques dizaines de centimètres suffisent à diminuer
nettement le niveau d'exposition. »9
L'Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (AFSSET) synthétise les
connaissances scientifiques actuelles sur son site Web. On y lit notamment : « Malgré un très grand
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nombre d'études réalisées aussi bien sur des cultures cellulaires in vitro que sur des animaux in vivo
depuis plusieurs années, les chercheurs n'ont pu prouver l'existence de manière sûre et reproductible
d'effets qui ne seraient pas dus à un échauffement créé par l'absorption des microondes, et qui
posséderaient un réel impact sanitaire. Il convient donc de poursuivre les recherches afin de mieux
comprendre les mécanismes d'interaction entre les rayonnements hyperfréquences et les tissus
biologiques. »10. Toutefois, le rapport définitif de l'Affset n'est pas encore disponible (prévu pour fin
2009).
L'école Supélec a publié en décembre 2006 une étude11 sur les champs électromagnétiques produits
par des équipements Wi-Fi, en mesurant notamment l'effet cumulatif de nombreux équipements WiFi situés à proximité les uns des autres : leur conclusion est que les limites légales sont très loin d'être
atteintes.
L'Agence de protection de la santé au Royaume-Uni (Health Protection Agency (en) (HPA)) indique
qu'elle n'a connaissance d'aucune preuve cohérente permettant de penser que les ondes Wi-Fi ont un
effet sur la santé12. Le Dr Michael Clarka de l'HPA a souligné qu'une personne assise à proximité
d'un hotspot Wi-Fi pendant un an reçoit la même dose d'ondes qu'une personne qui utilise son
téléphone portable pendant vingt minutes. Toutefois, l'agence déclare opportun de mener de
nouvelles études sur ce sujet.
Malgré ces conclusions globalement rassurantes, le Wi-Fi a été officiellement déconseillé, voire interdit dans
des écoles en Angleterre, en Allemagne et en Autriche. Au Canada, deux universités (Université de
LakeHead et Université de L'Ontario) en ont interdit l'installation (référence nécessaire : en avril 2012 le site
de l'Université d'Ontario décrit l'installation du wi-fi dans ses bâtiments !). En France, cinq bibliothèques
parisiennes ont débranché leurs installations Wi-Fi après que plusieurs membres du personnel se sont
déclarés incommodés (fin 2008, ces bornes ont été rebranchées après audit technique des sites13). La
Bibliothèque Nationale de France, qui a décidé d'appliquer le principe de précaution, a déclaré choisir
l'alternative filaire par le biais d'une liaison Ethernet, mais n'a à ce jour pas équipé ses salles de lecture
accessibles au public de prises RJ-45.
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Le Bioinitiative Working Group, un groupe de quatorze chercheurs internationaux, a publié en août
2007 le rapport Bioinitiative14, globalement très pessimiste vis-à-vis des télécommunications sans fil
au vu des enquêtes épidémiologiques dont il rend compte. En ce qui concerne le Wi-Fi, le rapport
estime qu'il ne faut pas limiter le développement de la technologie Wi-FI si les seuils de puissance
EMF préconisés par l'ICNIRP sont respectés, et compte tenu de la très faible puissance d'émission de
cette technologie, préconise dans le doute, selon le principe de précaution, l'utilisation d'alternatives
filaires à cette technologie dans les écoles et les bibliothèques avec de jeunes enfants15.
Toutefois, bien que l'OMS ait conclu en 2006 que l'exposition prolongée aux ondes du Wi-Fi ne présentait
aucun risque pour la santé16. elle est depuis revenue sur cette position en ajoutant le wifi (ainsi que la
téléphonie mobile) dans la liste des éléments cancérogènes du groupe 2B (possiblement cancérigène pour
l'homme) en mai 201117,18.

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