Nogent Rapport - Bienvenue sur ce site dédié au pôle RER A
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Nogent Rapport - Bienvenue sur ce site dédié au pôle RER A
Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Généralités - page 1/59 1. Généralités 1.1. Préambule Afin de renforcer l’attractivité des transports en commun et de favoriser le bon fonctionnement du pôle gare RER A, la Ville de Nogent sur Marne, l’Etat, la RATP, la Région, le Syndicat des Transports d’Ile de France et le Conseil Général du Val de Marne se sont accordés sur un projet d’aménagement du pôle gare1. Le contrat de pôle, approuvé le 14 novembre 2006, précise la nature des travaux, la durée de réalisation (5 ans) et les financements à mettre en œuvre. Le projet d’aménagement du centre d’affaires Nogent Baltard2 est un projet d’intérêt général pour la Ville de Nogent, la Communauté d’agglomération de la Vallée de la Marne et l’Est parisien. Il est le précurseur de ceux qui seront développés aux abords des principales gares du futur métro en rocade du Grand Paris, auquel le RER A sera connecté. Il est présenté par M. Jacques J.P. Martin, Maire de Nogent sur Marne, Conseiller général du Val de Marne, et Président de la communauté d’agglomération de la Vallée de la Marne 1.2. Objet de l’enquête L’enquête concerne la déclaration de projet valant mise en compatibilité du POS, en application de l’article L 126-1 du code de l’environnement et de l’article L 123-12 du code de l’urbanisme, relatif à la cité d’affaire Nogent Baltard. La gouvernance du projet est assurée comme suit : • Maîtrise d’ouvrage : Ville de Nogent sur Marne • Chef de projet référent : Directeur de l’aménagement et des grands projets, Service aménagement et urbanisme de la Ville de Nogent sur Marne • Equipe dédiée : Directeur du service urbanisme, Ville de Nogent sur Marne, assisté d’une équipe spécifique, • Intervenants : o RATP, o STIF, o Direction nationale des interventions domaniales, o Conseil général du Val de Marne, o EIFFAGE Immobilier IDF, o VIGUIER Architectes, o OASIIS BET Environnemental. 1 2 Le « pôle gare » et le « centre d’affaires Nogent Baltard » sont deux dénominations de la même entité. Le « centre d’affaires Nogent Baltard » et le « pôle gare » sont deux dénominations de la même entité. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Généralités - page 2/59 1.3. Cadre juridique Dans son arrêté prescrivant l’ouverture de l’enquête publique, le maire de Nogent sur Marne vise la procédure qui régit cette enquête, à savoir : • code général des collectivités territoriales, notamment ses articles L 2121-29, L 2122-21 et L 2241-1, relatifs à l’exécution des lois et règlements, • code de l’urbanisme et notamment, notamment les articles L 123-13, L 123-16 et L 123-19, • code de l’environnement, • loi modifiée n° 83-630 du 12 juillet 1983 relative à la démocratisation des enquêtes publiques, et le décret n° 85.453 du 23 avril 1985. Les textes applicables sont cités en tant que de besoin dans l’arrêté municipal prescrivant l’ouverture de l’enquête publique et dans le dossier soumis à l’enquête. 1.4. Nature et caractéristiques du projet Le projet a pour objet : • la requalification du quartier Leclerc et des voieries, par la requalification de l’entrée de ville côté bois de Vincennes et le réaménagement des voiries aux abords de la gare. • la création d’un stationnement fonctionnel, par le remplacement du parking actuel par un parking en souterrain sur trois niveaux, de plus de 530 places, destiné principalement aux usagers du RER A, de l’hôpital privé Armand Brillard, des commerces et activités, et du Pavillon Baltard, • le développement de l’emploi et de l’activité économique, par la création de nouvelles activités, par la genèse de nouveaux emplois (estimés à 600) et par la création de surfaces commerciales supplémentaires, complémentaires à celles existantes, • la mise en compatibilité du POS. Il comporte : • des commerces : 1 250 m², • une réserve pour commerces : 450 m², • le siège social d’Eiffage 13 315 m², • des bureaux RATP : 760 m², • des locaux d’activité de la RATP : 2 080 m², • une résidence hôtelière de 150 chambres :5 500 m², • environ 70 logements : 4 975 m², • des logements pour la RATP et des commerces 4 800 m², • une crèche d’entreprise(45 berceaux) : 450 m². 1.5. Composition du dossier Les documents soumis à enquête sont les suivants : 1. extrait du registre des délibérations du CM du 2. extrait du registre des délibérations du CM du 10 mai 2010 3. dossier du projet Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Généralités - page 3/59 Le dossier du projet comprend : A – La notice explicative : I - L’intérêt général, 1. Le contexte 2. La restructuration des espaces publics 3. La nouvelle organisation des circulations 4. Les emprises libérées et leurs potentiels immobiliers II - Les incidences 1. Les incidences des travaux projetés sur le contexte urbain 2. Les incidences du chantier sur la vie du quartier 3. Les incidences sur les finances communales III - La mise en compatibilité du P.O.S 1. La notice de présentation de la mise en Compatibilité du POS 2. Les modifications du rapport de présentation 3. Les emplacements réservés 4. Le secteur de plan de masse Gare Baltard 5. Le secteur de plan de masse Sémard 6. Le règlement de P.O.S modifié B - Les plans : • Plan d’occupation des sols – plan masse – pole multimodal de Nogent-sur-Marne – Secteur Gare et Baltard / Zone UAa, au 1/500 • Plan d’occupation des sols – plan masse – pole multimodal de Nogent-sur-Marne – Secteur Semard / Zone UCb, au 1/500 C - Les quatre DVD, intitulés : « Quartier d’affaires Nogent-Baltard – déclaration de projet, mise en compatibilité du POS » : • DVD 1 / 4 : déclaration de projet o dossier d’enquête publique o film de présentation o bibliothèque inter active • DVD 2 / 4 : concertation : o Nogent magazine o ateliers de concertation o réunion publique n° 1 du 26/11/2008 • DVD 3 / 4 : concertation : o réunion publique n° 2 du 2/06/2009 o réunion publique n° 3 du 15/10/2009 • DVD 4 / 4 : concertation : o réunion publique n° 4 du 11/01/2010 Les DVD étaient consultables sur un poste informatique installé en permanence dans la même salle que le registre d’enquête. Le dossier est complet. Il permet une bonne compréhension du projet. Le contenu des différents éléments est en relation avec l’importance du projet. Il est présenté par le maître d’ouvrage : le maire de Nogent sur Marne. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Organisation et déroulement de l’enquête - page 4/59 2. Organisation et déroulement de l’enquête 2.1. Désignation du commissaire enquêteur Par ordonnance n° E10000088/77 du 25 mai 2010, le Président du tribunal administratif de Melun désigne Maurice Boux, retraité, demeurant 99 avenue du général Leclerc, 94700 Maisons-Alfort, en qualité de commissaire enquêteur pour procéder à l’enquête publique concernant « le projet relatif à la déclaration de projet en vue de la réalisation d’un centre d’affaires, sur le territoire de la commune » de Nogent sur Marne. 2.2. Modalités de l’enquête Par le premier arrêté n° 2010/366 du 26 mai 2010, le maire de Nogent sur Marne a organisé l’« enquête publique sur le projet de déclaration de projet pour la réalisation des travaux d’aménagement du pôle multimodal Nogent Baltard valant mise en compatibilité du POS ». Par le second arrêté, n° 2010/465 du 6 juillet 2010, l’enquête a été prolongée de huit jours. Elle s’est terminée le vendredi 23 juillet 2010. Cette prolongation a été faite à la demande du commissaire enquêteur. Les lettres de demande des 8 juillet 2020 et 10 juillet 2010 sont jointes en annexes : annexe 2 pour la première et annexe 3 pour la seconde. Ainsi, l’enquête a débuté le lundi 14 juin 2010, pour se terminer le vendredi 23 juillet 2010, soit pendant 40 jours consécutifs, c'est-à-dire pendant plus d’un mois. Le dossier de projet de Nogent sur Marne déclaration de projet et les pièces qui l'accompagnent, ainsi qu'un registre d'enquête à feuillets non mobiles, préalablement coté et paraphé par le commissaire enquêteur, ont été mis à la disposition du public pendant toute la durée de l’enquête dans les locaux de l’hôtel de ville3 de Nogent sur Marne, lors des permanences du samedi du commissaire enquêteur, ou dans ceux du service de l’urbanisme4 les autres jours, aux jours et heures d'ouverture de la mairie. En application des deux arrêtés du maire de Nogent sur Marne, le commissaire enquêteur s’est tenu à la disposition du public : 1. lundi 14 juin 2010 de 8h30 à 11h30 (début de l'enquête), dans les locaux du service de l’urbanisme, 2. samedi 19 juin 2010 de 9h à 12h, dans les locaux de l’hôtel de ville, 3. mercredi 23 juin 2010 de 14h à 17h, dans les locaux du service de l’urbanisme, 4. samedi 26 juin 2010 de 9h à 12h, dans les locaux de l’hôtel de ville, 5. jeudi 8 juillet 2010 de 9h à 12h, dans les locaux du service de l’urbanisme, 6. vendredi 16 juillet 2010 de 14h à 17h, dans les locaux du service de l’urbanisme, 7. vendredi 23 juillet 2010 de 14h à 17h (fin de l’enquête), dans les locaux du service de l’urbanisme. 3 4 square d’Estienne d’Orves, 94130 Nogent sur Marne 9 rue Jean Monnet, 94130 Nogent sur Marne Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Organisation et déroulement de l’enquête - page 5/59 Ces permanences ont été organisées en fonction des jours et heures d’ouverture de la mairie. Deux permanences ont été tenues un samedi, pour permettre aux personnes ne travaillant pas ce jour là de rencontrer le commissaire enquêteur. Les locaux mis à la disposition du commissaire enquêteur pour recevoir le public étaient spacieux et faciles d’accès. Le public a pu prendre connaissance du dossier sans difficulté et s’entretenir avec le commissaire enquêteur. 2.3. Concertation préalable Cette concertation s’est faite avec le maire de Nogent sur Marne. Les modalités de l’enquête ont été mises au point : publicité, fixation des dates d’enquête, détermination du nombre, des dates et des lieux des permanences, conditions d’ouverture et de clôture de l’enquête. 2.4. Information du public : publicité légale Préalablement à l’ouverture de l’enquête, à l’initiative du Maire de Nogent sur Marne, la publicité a été faite dans des journaux5 locaux habilités à recevoir les annonces légales, à savoir : • Le Parisien, éditions des vendredi 28 mai 2010 et 17 juin 2010, • Echo d’Ile de France, éditions des 27 mai 2010 et 17 juin 2010. Le quinzième jour précédant l’ouverture de l’enquête étant le 29 mai 2010, les avis ont été publiés auparavant. Le huitième jour suivant l’ouverture de l’enquête étant le 21 juin 2010, les deuxièmes avis ont été publiés entre le jour de l’ouverture de l’enquête et le huitième jour la suivant. L’avis d’enquête a été également publié par voie d’affichage aux lieux habituels réservés à cet effet, quinze jours au moins avant la date d’ouverture de l’enquête et pendant toute la durée de celle-ci. L’avis de prolongation de l’enquête a été publié par voie d’affichage aux lieux habituels réservés à cet effet, avant la prolongation de l’enquête initiale. Toutes les mesures réglementaires ont donc été prises pour assurer une bonne information du public. 2.5. Information du public : autres moyens En dehors des moyens légaux de publicité, le projet et l’enquête ont fait l’objet d’une large publicité. Un blog concernant le projet et la construction a été mis en place par la municipalité, à savoir : http://quartier-nogent-baltard.blogspot.com/. Il comporte une vidéo présentant des vues en 3D, les sept panneaux affichés dans la salle où le commissaire enquêteur reçoit le public, et des liens vers les documents du dossier. Les sept panneaux ont été également 5 Ces éditions sont disponibles à la mairie de Nogent sur Marne - elles ne sont pas annexées au rapport Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Organisation et déroulement de l’enquête - page 6/59 affichés dans le hall d’accueil de la mairie au début de l’enquête. Ils y étaient encore le 23 aout 20106. Préalablement à l’ouverture de l’enquête ce projet a fait l’objet d’une large concertation. Le 11 janvier 2010, lors de la séance du conseil municipal et du débat public qui a suivi, le maire a annoncé sa décision de diffuser à l’ensemble des nogentais une information complète rappelant les raisons du projet, le processus de mise en œuvre et les principaux éléments architecturaux. Trois réunions publiques ont été organisées avant cette réunion du conseil municipal. Douze ateliers thématiques réunissant des partenaires du projet, des élus, des associations, des conseillés de quartier et riverains ont traité des thèmes du projet. D’après les opposants au projet, cette concertation ne concerne pas le projet soumis à l’enquête, mais celui qui l’a précédé. Les opposants au projet ont également assuré une large publicité à cette enquête. L’Association « Les Portes de Nogent », « l’Association des Riverains du Pôle Leclerc », « l’Association Nogent Demain » et « l’Association des Contribuables Nogentais » se sont concertées pour élaborer une synthèse commune des observations que suscite le projet. Cette synthèse a fait l’objet d’un tract, au format A4 recto verso. Après un exposé des motifs de mécontentement, il est proposé à chaque Nogentaise et à chaque Nogentais de s’exprimer au moyen d’un coupon réponse à renseigner, puis à adresser au commissaire enquêteur à la mairie de Nogent sur Marne. Ce tract a été distribué dans les boîtes aux lettres et sur les marchés. Les 419 coupons réponses reçus par le commissaire enquêteur montrent une remarquable efficacité de cette publicité. L’Association « le Forum politique nogentais » a organisé une réunion le 29 juin 2010, c'està-dire pendant l’enquête. M. le Maire, invité, s’y est rendu pour défendre le projet et répondre aux questions. Environ 120 personnes se sont déplacées, dont des riverains de la place Pierre Sémard, ainsi que de nombreux adjoints et conseillers municipaux. L’association « Résidence de l’Orée du Bois » a joint à ses observations une pétition signée par 203 personnes. M. Arazi, conseiller municipal, a édité une plaquette en couleurs, au format A4 recto verso, mentionnant quelques observations sur le projet. Cette plaquette aurait été distribuée dans toutes les boîtes à lettres de Nogent sur Marne. Quatre personnes en ont remis un exemplaire au commissaire enquêteur. M. Arazi lui-même est venu à une permanence remettre la plaquette et en exposer le contenu. 2.6. Information du public : les sept panneaux Ce sont les panneaux affichés dans le hall d’accueil de l’hôtel de ville au début de l’enquête et dans la salle du service urbanisme où le commissaire enquêteur recevait le public. A leur partie inférieure, figurait les concepteurs, à savoir : • Eiffage Immobilier – 3 avenue Morane Saulnier – 78141 Vélizy Villacoublay • Maîtrise d’ouvrage & associés – 33 rue de Miromesnil – 75008 Paris 6 Constaté le 23 août à l’occasion de la réunion de remise de l’analyse des observations du public au maire Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Organisation et déroulement de l’enquête - page 7/59 • Jean Paul Viguier SA d’architecture – 16 rue du Champ de l’Alouette – 75013 Paris • Ville de Nogent – Cité d’affaires Nogent Baltard Le premier panneau présente 2 plans côte à côte : le plan masse de l’existant et le plan masse du projet. Les autres présentent des plans, des coupes et des plans d’épannelage7, des vues de l’état futur. Le tout est réalisé à base de photos aériennes et d’incrustation d’images et de dessins au trait. L’aspect des futurs bâtiments est présenté à base d’images de synthèse. Ces panneaux permettent d’avoir une bonne représentation du projet. 2.7. Réunion publique Il n’a pas été organisé de réunion publique durant le temps de l’enquête, malgré les demandes formulées par certaines personnes. En effet, le nombre et la pertinence des observations a montré que le public avait une bonne connaissance du dossier et du déroulement de l’enquête. La réunion organisée le 29 juin 2010, c'est-à-dire pendant l’enquête, par l’association « le Forum politique nogentais » a permis d’informer les personnes qui souhaitaient des précisions sur le projet. M. le Maire, invité, s’y est rendu pour défendre le projet et répondre aux questions. Environ 120 personnes se sont déplacées, dont des riverains de la place Pierre Sémard, ainsi que de nombreux adjoints et conseillers municipaux. Une réunion publique n’aurait donc pas apporté de nouvelles informations, raison pour laquelle il n’en n’a pas été organisé. 2.8. Visites et réunions 2.8.1. Réunion du 27 mai 2010 Elle s’est déroulée dans les locaux du service de l’urbanisme. Etaient présents : M. Alain Delanoue, directeur de l’aménagement et des grands projets, M. Stéphane Bonnin, responsable du service urbanisme, M. Hervé Jobbé-Duval, président du directoire du bureau « Maîtrise d’ouvrage et associés », Mme Audrey Parmentier, urbaniste chargée de mission, de « Maîtrise d’ouvrage et associés », et le commissaire enquêteur. La réunion a débuté par un rappel de la procédure d’enquête publique et du rôle de chacun. Elle s’est poursuivie par une présentation du projet. Le parking de soutien régional ne répond plus aux exigences actuelles et son aspect défigure l’entrée de ville. La gare des autobus a été prévue pour 15 lignes et il n’en reste que 2. Le projet prévoit de démolir le parking et de réaménager la zone. Les terrains, d’une superficie d’environ 1,5 ha, sont propriété de la RATP. La procédure de ZAC n’a pas été retenue car elle présente une perte d’autonomie et des risques financiers pour la commune. La procédure d’appel à projet ne présente pas ces risques financiers. Elle permettra de bénéficier de la réglementation sur les dépassements de plafond légal de densité (PLD). A la suite des consultations, la société Eiffage a été retenue. Elle implantera son siège social. Les problèmes de stationnement et de capacité du nouveau 7 Plan d'épannelage : document graphique définissant l'enveloppe des volumes susceptibles d'être construits. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Organisation et déroulement de l’enquête - page 8/59 parking ont fait l’objet d’attentions particulières. Il en est de même pour les qualités environnementales, notamment pour les qualités architecturales. Le projet figure sur un des quatre CD inclus dans le dossier d’enquête. 2.8.2. Visite des lieux : La visite des lieux s’est déroulée après la première permanence, de 11h30 à 12h30, avec M. Delanoue, directeur de l’aménagement à la ville de Nogent sur Marne. Il a été constaté que : • le parking silo est vétuste ; il est considéré comme étant inesthétique et ne correspondant pas à l’idée que l’on peut se faire actuellement d’une entrée de ville, • des immeubles de grande hauteur existent en bordure de la place du général Leclerc, • la gare RER A s’ouvre du côté opposé à la ville, • le cheminement pour se rendre de la gare RER A au pavillon Baltard serpente au milieu des immeubles en empruntant des voieries ouvertes à la circulation, • la gare des autobus, situé sous la gare RER A accueille 2 lignes de bus alors qu’elle a été conçue pour 15. 2.8.3. Réunion du 10 août 2010, à l’hôpital privé Armand Brillard : Cette réunion a eu lieu à 17 h avec M. Breil, directeur de l’hôpital. L’hôpital a été créé en 1967 par le docteur Armand Brillard. Il compte 13 000 m² de locaux. Ses activités sont structurées autour d’un pôle maternité de type IIA disposant de 6 berceaux de néonatalogie et d’un pôle chirurgie. Il accompagne chaque année près de 3 200 parents. Il accueille plus de 11 000 patients ; une soixantaine fréquente chaque semaine le centre de dialyse. L’entretien a porté sur la lettre (repère 408)8 du 12 juillet. Les contraintes d’un hôpital de 230 lits et places, où il est envisagé l’implantation d’un service d’urgences générant 16 000 passages annuels, doivent être prises en considération, notamment en ce qui concerne la circulation des piétons et des véhicules, que ce soit en utilisation normale ou en période de travaux. Une attention doit être portée à la pérennité de l’alimentation en eau, en énergie et en télécommunication. Avant cette réunion, à partir de 15 h, le commissaire enquêteur a parcouru le site à pieds. 2.8.4. Visite du site le 10 août 2010 : Parcourir le site à pieds pendant près de 2 h permet de faire quelques constatations. La place Pierre Sémard est bordée par l’ancienne gare et des immeubles. L’aspect de la gare diffère sensiblement de celui qu’il avait en 19069. Les frises en bois découpé ont disparu. Les portes fenêtres sont murées à moitié. Le tout est recouvert d’un enduit gris uniforme. Quant aux immeubles qui la bordent, ils ont plus de quatre étages. Ils sont relativement hauts. Dans 8 9 signification de (repère 408), voir plus loin : chapitre 3.2. d’après une carte postale de cette époque remise lors d’une permanence. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Organisation et déroulement de l’enquête - page 9/59 ces conditions, hormis l’aspect témoignage du passé pour la gare, cette place ne présente pas de caractère particulier. Quant à la gare RER A, construite dans les années 1970 1980, elle présente un aspect bien de cette époque. Un entretien, qui semble avoir été limité à l’indispensable, n’a pas permis qu’elle évolue vers un aspect plus moderne, notamment avec des éclairages plus important. Néanmoins, il y a de la place, les cheminements sont bien indiqués. Les accès aux bus sont aisés et relativement courts. Le parking est une sorte de catalyseur des reproches. A le voir on peut partager cette opinion, mais cela n’empêche pas de penser qu’un toilettage énergique et quelques améliorations auraient pu en faire une entrée de ville originale. Mais cela aurait couté très cher aux Nogentais, et n’aurait pas participé au développement de l’activité économique. Le circuit gare RER A place Pierre Sémard en passant par l’extrémité de la Grande rue et en faisant le tour de la place du général Leclerc est une école de patience, pour qui n’a pas de contraintes de temps, et très certainement une source d’énervement pour qui est pressé. Dans tous les cas, les attentes aux feux paraissent interminables. Il y a cependant un aspect positif : on voit venir les voitures de loin. En arrivant par l’avenue de Joinville et en débouchant sur la place du général Leclerc, une vérité s’impose : il y a des immeubles de grande hauteur … pour Nogent sur Marne. Certains les considèrent comme disgracieux. Une question vient alors immédiatement à l’esprit : que faire pour améliorer l’esthétique de cet endroit ? Tout démolir pour faire place nette et reconstruire. Cette option n’est pas réaliste car elle couterait très cher et demanderait des concertations et des études nombreuses pour décider d’un projet alternatif. C’est impensable. Cela couterait très cher, et surgiraient d’innombrables polémiques à propos de ce qui devrait être construit à la place. L’exemple des ex halles centrales de Paris est très instructif : le débat dure depuis plus de quarante ans. Pour les immeubles de Nogent la solution réaliste consiste à modifier leur environnement pour les intégrer dans un ensemble dont elles n’émergeront pas. Passer de la gare souterraine des bus à l’hôpital permet de constater que les immeubles sur la gauche sont à quelques dizaines de mètres, en contrebas. La rue est au niveau des fenêtres du 1er au début et du 2ème à l’autre extrémité. La vue sur l’arrière de l’hôpital est masquée par de grands arbres au feuillage fourni. Au débouché de la rampe, les rues peu larges et bordées d’arbres sont très agréables. 2.8.5. Réunion du 23 août 2010 à l’hôtel de ville de Nogent sur Marne : Cette réunion s’est tenue à l’hôtel de ville. Etaient présents : M. Jacques J.P. Martin, Maire de Nogent sur Marne, M. Jacques Francou, Directeur général des Services de la Ville, M. Alain Delanoue, Directeur de l’aménagement et des grands projets, M. Julien Laszlo, direction de l'aménagement et le commissaire enquêteur. Le commissaire enquêteur a présenté son analyse des observations du public. A l’issue de la discussion qui a suivi, il a été convenu que la réponse du maire serait adressée au commissaire enquêteur pour le 7 septembre 2010 : délai qui a été respecté. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Organisation et déroulement de l’enquête - page 10/59 2.9. Climat de l’enquête L’enquête s’est déroulée dans de bonnes conditions. Aucun incident n’est à signaler. Les salles mises à la disposition du commissaire enquêteur pour recevoir le public étaient spacieuses, équipées d’un ordinateur pour la consultation du projet avec, sur les murs, les sept panneaux concernant le projet. A chaque permanence, plusieurs personnes sont venues s’entretenir avec le commissaire enquêteur. Les entretiens étaient normaux, sans aucune acrimonie. La grande majorité d’entre elles avait une bonne connaissance du dossier. Elles ont pratiquement toutes précisé qu’elles confirmeraient leurs observations par écrit : ce qu’elles on fait. 2.10. Attestation du maire Certains contestataires mettaient en cause la probité du maire. Ils lui reprochaient de mettre 2 dossiers différents à la disposition du public. Pour lever toute ambiguïté, après que le commissaire enquêteur ait constaté qu’il n’y avait qu’un seul et même dossier, le maire a produit une attestation par laquelle il certifie « que le dossier de déclaration de projet valant mise en compatibilité du Plan d’Occupation des Sols de la Commune de Nogent-sur-Marne (Val-de-Marne), téléchargeable sur le blog du projet à l’adresse suivante : http://quartier~nogent-baltard.blogspot.com/ correspond en tout point au dossier mis à la disposition du public au service de l’urbanisme, 9 rue Jean Monnet, et soumis à l’enquête publique du 14 juin au 16 juillet 2010 ». Cette attestation constitue l’annexe 1 au présent rapport. 2.11. Clôture de l'enquête, transfert des dossiers et registres, L’enquête a été close le dernier jour de l’enquête par le maire de Nogent sur Marne et cosignée par le commissaire enquêteur. Le commissaire enquêteur a emporté l’ensemble des documents, à savoir : registre d’enquête (2 volumes), documents remis ou adressés au commissaire enquêteur. 2.12. Consultation et réponse du maire Après qu’un rendez-vous ait été pris, l’analyse des observations a été présentée à M. le Maire le 23 août 2010 à 16 h, lors d’une réunion à la mairie de Nogent sur Marne Il a été convenu que la réponse serait fournie le 7 septembre 2010 au plus tard. Elle est parvenue au domicile du commissaire enquêteur le 9 septembre 2010 par courrier recommandé avec demande d’avis de réception. Ces 2 documents sont repris dans ce rapport. Ils ne sont pas annexés à ce rapport. Ils sont disponibles à la mairie de Nogent sur Marne. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Organisation et déroulement de l’enquête - page 11/59 2.13. Lettre arrivée hors délais Une lettre a été adressée au commissaire enquêteur le 30 juillet 2010, le cachet de la poste faisant foi. Elle a été reçue le 2 août 2010 à la mairie de Nogent sur Marne, service urbanisme. Elle a donc été postée largement en dehors des délais, puisque l’enquête s’est terminée le 23 juillet 2010 à 17 h. Cette lettre n’a pas été ouverte. Elle est annexée, non ouverte, au rapport et constitue l’annexe 7. 2.14. Relation comptable des observations De nombreuses observations ont été formulées sur le projet présenté. Elles ont été : 1. mentionnées sur le registre d’enquête mis à la disposition du public, 2. adressées par courrier à la mairie à destination du commissaire enquêteur, 3. remises sous enveloppe à la mairie pour le commissaire enquêteur, 4. remises directement au commissaire enquêteur lors d’une permanence. Ces observations ont été numérotées et répertoriées. La récapitulation figure dans deux états : 1. observations mentionnées sur les registres d’enquête, 2. observations adressées par courrier à la mairie ou remises sous enveloppe à la mairie pour le commissaire enquêteur, et celles remises directement au commissaire enquêteur lors d’une permanence. Les observations ont été numérotées : • de R01 à R40 pour celles mentionnées sur le registre d’enquête10, • de 1 à 463 pour celles reçues par courrier. L’ordre qui apparaît ainsi dans les récapitulatifs n’a pas de signification. Il permet simplement le repérage de chaque observation pour la citer et la consulter en cas de besoin. Il ne s’agit pas d’ordre alphabétique et surtout pas d’ordre d’importance. Tout au plus cette numérotation reflète l’ordre de réception ou de remise des documents à la mairie. Les documents remis au commissaire enquêteur ont été regroupés en début et en fin de liste. Les dates des documents n’ont pas été mentionnées dans le récapitulatif des courriers reçus. Cet élément n’est en effet pas discriminant. L’important est que le document ait été envoyé ou remis dans les délais et que, dans ces conditions, il ait été pris en considération. Les observations autres que celles mentionnées sur le registre d’enquête se présentent essentiellement sous 3 formes : 1. celles, très nombreuses, élaborées à partir du tract distribué par un collectif de 4 associations de Nogent sur Marne, 2. celles, au nombre de 10, en vue de contrôler si les courriers adressés au commissaire enquêteur lui parviennent effectivement, 3. les autres : lettres, mémoires, prospectus, …. 10 ce qui correspond à 42 observations du fait de l’existence des n° R09 bis et R09 ter Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Organisation et déroulement de l’enquête - page 12/59 La récapitulation générale est la suivante : Nombre d’observations Partiel Totaux Registres d’enquête* 42 42 Autres observations tracts des 4 associations 419 lettres-tests 10 autres 34 Total 463 463 Total général 505 * le dernier n° est 40, mais il y a un n° bis et un n° ter 505 observations ont donc été formulées à l’occasion de cette enquête. 2.14.1. Observations portées sur le registre d’enquête Les observations portés sur le registre d’enquête sont récapitulées dans le tableau en annexe 4, intitulé : « Récapitulation des observations portées sur le registre d'enquête ». Il comporte les renseignements suivants : • repère : numéro de R01 à R40, reporté sur le registre d’enquête pour le retrouver à partir des informations saisies, • nom et prénom, • voie : nom de la voie, quand elle était mentionnée • nature : précise s’il s’agit d’une rue, d’une avenue, … • voie nom : nom simplifié de la voie (pas de général, …), • observation. 2.14.2. Observations hors registres d’enquête Les observations hors registres d’enquête sont récapitulées dans le tableau en annexe 5, intitulé : « Récapitulation des documents remis ou envoyés au commissaire enquêteur - Tracts des quatre associations, avec mention des observations éventuelles, lettres tests, autres documents ». Il comporte les renseignements suivants : • repère : numéro de 1 à 463, reporté sur le document pour le retrouver à partir des informations saisies, • nom et prénom, • voie : nom de la voie d’où émane le document portant l’observation, • nature : précise s’il s’agit d’une rue, d’une avenue, … • voie nom : nom simplifié de la voie (pas de général, …), • observation, • Comptage des observations par nature : o tract, o lettre-test, o autre. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 13/59 Une synthèse graphique figure en annexe 6. Elle est intitulée : « Voies d’où proviennent plus d’un tract - Nombre et pourcentage de tracts par voie ». Elle comporte 2 pages : 1. page 1 : Ordre alphabétique des noms de voies 2. page 2 : Ordre d’importance du nombre de tracts par voies Les habitants de la place du général Leclerc, de l’avenue et de la rue de Joinville, de la place Pierre Sémard et du boulevard de Strasbourg ont envoyé à eux seuls 32 % des tracts des quatre associations. La répartition est la suivante : 3. Observations du public Cette enquête s’est traduite par une très forte mobilisation contre le projet présenté. Aux dires de certains opposants cette mobilisation aurait pu être beaucoup plus importante. D’après eux en effet, la grande majorité des Nogentais penserait, à tort, que le projet soumis à enquête est celui élaboré avant 2010 sur lequel s’était dégagé un consensus à la suite d’une large concertation. Les Nogentais ne se seraient donc pas déplacés pour manifester leur opposition à un projet très éloigné de celui qu’ils croient être. Le projet soumis à enquête, aux dires du public, est sensiblement différent de celui ayant fait l’objet d’une large concertation et qui est réputé être celui sur lequel le conseil municipal a émis un avis favorable lors de sa réunion du 11 janvier 2010, projet qui a été également présenté dans la lettre de Nogent de mars 2010. Cela les conduit à se poser des questions sur la légitimité du projet présenté dans la mesure où le maire affirme qu’il est l’aboutissement de celui qui a fait l’objet d’une large concertation, alors que les opposants contestent cette affirmation. Pour eux, il y a deux projets différents l’un de l’autre. Il existe un consensus sur le premier, élaboré en concertation avec la population. Il y a rejet de celui soumis à enquête qui apparaît comme étant imposé sans concertation. Les observations sont de plusieurs natures, par exemple : 1. celles qui concernent le projet, son évolution dans le temps, la concertation qui avait abouti à un consensus sur l’ancien projet, l’absence de concertation sur le nouveau, 2. celles relatives aux conditions de l’enquête, Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 14/59 3. celles sur les aspects juridiques et administratifs, 4. celles relatives à l’environnement : habitat social, parking et stationnement, équipements publics. Le nombre d’observations exprimées par le public rend inévitable une certaine similitude dans de nombreuses observations. Il n’apparaît donc pas indispensable de les examiner toutes en détail. Néanmoins, parmi les documents remis au commissaire enquêteur, certains peuvent être utilisés en étant considérés chacun comme représentatif d’une partie de l’ensemble des opinions exprimées. Les observations sont regroupées comme suit : • le registre d’enquête et les permanences, • les documents adressés ou remis au commissaire enquêteur. 3.1. Le registre d’enquête et les permanences, La chronologie est la suivante. 3.1.1. Première permanence du lundi 14 juin 2010 (début d’enquête) : Repère R01 : M. Gilles, conseiller municipal de l’opposition, dès l’ouverture de cette première permanence a exposé ses observations. Il les a par la suite confirmées et développées par écrit. 3.1.2. Deuxième permanence du samedi 19 juin 2010 : Une personne s’est présentée, sans décliner son identité. Elle consultera le dossier sur Internet et présentera éventuellement ses observations par écrit. 3.1.3. Troisième permanence du mercredi 23 juin 2010 : Lors de cette troisième permanence, les personnes se sont entretenues avec le commissaire enquêteur, n’ont rien écrit sur le registre d’enquête, puis ont envoyé un courrier. Mme Montheil, Mme Lachaud, et Mme Moglio ont exposé les raisons de leur rejet du projet. Mme Montheil est présidente de l’association « Les portes de Nogent ». Mme Nicole Lachaud est la présidente-déléguée. Mme Moglio est une ancienne conseillère municipale. Par lettre du 25 juin 2010, Mme Lachaud a confirmé l’entretien du 23 juin (repère3). M. Rivaud a confirmé l’entretien par lettre du 2 juillet 2010 (repère 314). M. Jean Badoche a remis sa lettre du 21 juin 2010 (repère 5) accompagnée d’un exemplaire renseigné du tract des quatre associations. Mme Christine Vareille et Mme Chabanne, habitant place Pierre Sémard, ont présenté leurs observations. Elles demandent la permutation du bâtiment R+3 avec le R+5 et le respect de la protection de la place. Mme Christine Vareille a également signé le tract des quatre associations (repère 29). Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 15/59 3.1.4. jeudi 24 juin 2010 : Repère R02 : M. Albin Nallet a mentionné ses observations sur le registre. Elles concernent la volumétrie et la hauteur des nouvelles constructions. Il a également envoyé une lettre le 13 juillet 2010 (repère 413). 3.1.5. Quatrième permanence du samedi 26 juin 2010 : Repère R03 : M. Ludovic Jacquier estime que le trafic est sous évalué avenue Clémenceau, que les bâtiments de la place Pierre Sémard sont trop élevés, que le nombre de places de parking est insuffisant et que l’impact du projet sur les structures d’accueil des enfants sont sous évalués. Repère R04 : M. Gérald Albertini a pris des renseignements pour consultation du dossier Repère R05 : Mme Monique Gasconi, Mme Elisabeth Laurent et Mme Andrès (au nom de Mme Rossi) ont exposé leurs observations. Elles ont déclaré qu’elles les confirmeront par écrit. Mme Laurent a signé le tract des quatre associations (repère 73). Repère R06 : M. Lamidé, habitant près de la clinique Armand Brillat n’a pas souhaité mentionner ses observations sur le registre. Il a précisé qu’il n’enverrait pas de lettre sur le sujet. Pourtant M. et Mme Lamidé ont adressé une lettre le 13 juillet 2010 (repère 413). 3.1.6. mardi 29 juin 2010 : Repère R07 : M. Jean Chatras s’étonne des différences importantes entre les projets 2008 et 2010. Il précise qu’il s’en ouvrira par courrier, ce qu’il a fait par lettre du 30 juin 2010 (repère 259). 3.1.7. mercredi 30 juin 2010 : Repère R08 : M. Robert Groumin trouve inconcevable de transformer le premier projet en celui présenté à l’enquête. « Cette façon de procéder n’est pas digne d’une démocratie moderne mais relève d’un autoritarisme des pays de l’Est !! ». Il refuse la transformation d’un Nogent village en cité dortoir. M. Groumin (repère 255) et Mme Andrée Groumin (repère 254) ont signé le tract des quatre associations. 3.1.8. vendredi 2 juillet 2010 : Repère R09 : M. Robert Alberny estime que le projet est trop concentré, que les immeubles sont trop nombreux et trop hauts. Dans la lettre d’envoi du tract des quatre associations (repère 239), il conteste le nouveau projet avec immeubles trop hauts, emprises trop importantes, insuffisance de places de parking. Il insiste pour conserver l’ancienne gare. Repère R09 bis : signé VPA. Il demande de sécuriser les cheminements piétons et de permettre un passage entre les infrastructures Eiffage et la gare, avec passerelle aérienne, rue anti bruit, et diodes d’éclairage au sol. Repère R09 ter : M. Chandelier ne comprend pas le changement de projet et constate un parking insuffisant. Il ne comprend pas le projet de la place Pierre Sémard. 3.1.9. Cinquième permanence du jeudi 8 juillet 2010 : Repère R10 : M. Michel Denisard a remis et commenté sa note du 6 juillet 2010 (repère 436). Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 16/59 Repère R11 : Mme Nicolle Lachaud et Mme Mireille Moglio ont remis un courrier daté du 23 juin, accompagné d’un échange de correspondances avec le maire portant essentiellement sur l’esprit du projet, et 27 tracts des quatre associations (repère 437). A cette occasion, Mme Moglio a remis une carte postale, datée du « 9 7bre 190611 » représentant l’ancienne gare de la place Pierre Sémard (repère 435). Repère R12 : M. Marc Arazi est conseiller municipal et président de l’association « Nogent c’est maintenant ! ». Il a remis une copie de la lettre que lui avait adressé le maire (document Internet du 24/06/2008 et repère 433), et un exemplaire du n° 2 de juin/juillet 2010 de « la lettre Nogent c’est maintenant ! » (repère 434) Repère R13 : M. Jean Paul Goulin est favorable au projet. « Je suis venu ce jour pour appuyer le projet et je fais confiance au maire et à son équipe pour mener à bien ce projet dans l’intérêt des Nogentais. Je crains surtout suite à la réunion publique du 29 juin et à des remarques très égoïstes de beaucoup de participants à cette réunion que ce projet ne voit pas le jour, ce qui serait très dommageable. C’est pourquoi j’ai pris le temps de venir appuyer ce projet. ». Pourtant M. Goulin habite à proximité du projet, avenue de la Belle Gabrielle qui représente 13 tracts des quatre associations, soit près de 3 % du total. Quelqu’un a pointé une flèche vers le nom de M. Goulin en marquant : « VENDU ! ». Repère R14 : Mme Dominique Faure, présidente de l’association « les riverains du site Marie Curie » à rune lettre du 3 juillet (repère 432). Cette lettre parait être un récapitulatif de tous les points contestés du projet. Repère R15 : Mme Monique Jamin a demandé des explications sur le projet, puis a dit qu’elle enverrait un courrier : ce qu’elle a fait (repère 385). Repère R16 : Mme Massacrier est venue exposer ses revendications. Elle a envoyé le tract des quatre associations en le surchargeant pour préciser qu’elle conteste la modification des projets architecturaux, refuse l’abandon actuel de l'entretien du quartier du parking, demande le maintien de l’ancienne gare (repère 238). Repère R17 : Mme Allard est venu exposer son mécontentement. Elle a envoyé le tract des quatre associations (repère 336). 3.1.10. vendredi 9 juillet 2010 : Repère R18 : Mme F. Rose n’est pas convaincue par le 2ème projet. 3.1.11. lundi 12 juillet 2010 : Repère R19 : M. Alain Gandon soutient le projet. Demande un accès parking à la hauteur de la pharmacie « Poulet ». Repère R20 : M. Gougnon (orthographe ?) estime qu’il est grand temps de démarrer ce projet. 11 9 7bre 1906 : reproduction de l’inscription manuscrite figurant sur la carte. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 17/59 Repère R21 : M. André Darcel est favorable au projet, mais ne comprend pas le mutisme du maire sur l’évolution du projet dans le mauvais sens. Il regrette l’absence de réunon publique. Il constate que la concertation n’est pas le maître mot du maire. 3.1.12. mardi 13 juillet 2010 : Repère R22 : Mme Sophie Fouassier et Mme Véronique Rabillon constatent que le projet d’entrée de ville depuis l’avenue de Joinville est très agréable et d’une volumétrie appropriée. Elle souhaiteraient l’intégration d’un pôle scolaire pour répondre aux demandes croissantes des Nogentais. Repère R23 : M. Thierry Louis conteste le projet. Il assorti ses observations de qualificatifs peu élogieux sur le maire et son équipe. Les dernières lignes à propos du maire le montrent : « … que celui-ci garde un minimum d’amour propre et de sens des resposabilités en situation d’échec ! Honte à vous ! ». M. Thierry Louis a envoyé le tract des quatre associations (repère 454) en l’ayant surchargé pour dire que le projet est un véritable non sens architectural et une dégradation inadmissible du cadre architectural de la place Pierre Sémard. Repère R24 : M. Bruno Masetty a agraffé au registre sa « contribution à l’enquête publique, ... ». Cette contribution était annexée aux remarques du conseil syndical de quartier « Le bois Porte de Nogent » remise au commissaire enquêteur le 23 juillet par M. Goyheneche et Mme Annie Cordonnier (repère 453). 3.1.13. jeudi 15 juillet 2010 : Repère R25 : M. Gérard Maire conteste la manière dont le projet est conduit. Il se pose des questions sur le rachat par la ville des places de parking créées par Eiffage, de la circulation passant actuellement par la place Pierre Sémard et de la hauteur des immeubles sur cette place. Il propose de couvrir les voies pour gagner de la place. Il termine par : « tout ceci montre de l’incompétence ou de la magouille ». Repère R26 : M. Raymond Koeppel a agraffé au registre le tract des quatre associations après l’avoir renseigné. Repère R27 : les « remarques du conseil syndical de quartier « Le bois Porte de Nogent » dans le cadre de l’enquête publique sur le quartier d’affaires Nogent Baltard » ont été agraffées au registre d’enquête. Etait également agraffé à la suite, la contribution de M. Bruno Masetty, laquelle était déjà agraffée précedemmnt (repère R24). L’ensemble de ces 2 documents a été remis au commissaire enquêteur le 23 juillet par M. Goyhenecke et Mme Annie Cordonnier (repère 453). Repère R28 : M. Daniel Tournay a agraffé au registre le tract des quatre associations après l’avoir renseigné. Repère R29 : voir repère R32 ci après. Repère R30 : M. Jean Pierre Dalou (orthographe ?) et Mme Claudine Dalou sont en complet accord avec le projet proposé. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 18/59 Repère R31 : Mme Martine Denisard est scandalisée par l’aménagement de la place Pierre Sémard, et demande que l’ordonnancement R+6 – R+4 – R+3 soit inversé en R+3 – R+4 – R+6. Repère R32 : M. Frédéric Lemprecht (orthographe ?), secrétaire général de l’association des Nogentais (AdN) a inserré dans le registre un document de 27 pages, signé de M. Laurent Bernat, Président de l’Association, sur les « remarques de l’Association des Nogentais (AdN) dans le cadre de l’enquête publique ». Ce document est organisé comme suit : • remarques proprement dites, concernant : o la contestation de l’enquête publique, sa date de début, sa durée insuffisante, o les remarques générales, o un processus de concertation qui a échoué, avec 2 constatations : une manipilation éhontée de la participation des Nogentais d’une part, la vraie fausse concertation d’autre part, o quelques points saillants tels : le bétonnage surprise de la place Pierre Sémard, des m² supplémentaires, la perspective Baltard transformée en rue, le tunnel piéton supprimé, • copie de la lettre du 28 juin 2009 au maire, • copie de la réponse par mail du maire, • comparaisons avec le projet 2008, notamment en matière de volumétrie des constructions. L’association demande la prolongation de l’enquête jusqu’à la mi-octobre. Si ce n’était pas le cas, elle demande au commissaire enquêteur d’émettre un avis défavorable. 3.1.14. Sixième permanence du vendredi 16 juillet 2010 : Repère R33 : M. Bruno Morfin a remis une lettre au commissaire enquêteur. Il conteste le projet et la date d’enquête. Il conclut que « le projet actuel suscite tellement de réactions qu’il s’expose inévitablement à des recours administratifs divers. La mairie a préjugé et a eu tendance à vouloir passer en force ce qui ne peut que susciter des réactions de ce type ». (repère 415). Mme Annie Morfin, même adresse, a envoyé le tract des quatre associations (repère 414). 3.1.15. Septième permanence du vendredi 23 juillet 2010 (fin d’enquête) Repère R34 : Mme Odile Tacchi, pour Odile et Jean-Pierre, est opposée au projet qui aboutit à une densification en béton avec un dépassement considérable du POS, notamment place Pierre Sémard. Repère R35 : M. Philippe Goyheneche, président du conseil de quartier « Le Bois Porte de Nogent » et Mme Annie Cordonnier, secrétaire, ont remis au commissaire enquêteur les remarques du conseil de quartier (repère 453). La « contribution à l’enquête publique ... » de M. Bruno Masetty (repère R24) était annexée au document. Repère R36 : M. Pierre Maquet a remis une lettre (repère 451) au commissaire enquêteur. Repère R37 : M. Philippe et Mme Elisabeth Gilles ont remis une note d’observations (repère 450) au commissaire enquêteur. Ils ont précisé qu’ils n’avaient pas de liens de parenté avec M. Michel GILLES. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 19/59 Repère R38 : M. J.C. Bourrelier est favorable au projet, tout en trouvant le 1er projet plus valorisant pour la commune. Repère R39 : M. ??? conteste la diminution des prestations sociales. (contribution difficile à lire). Repère R40 : Mme Cécile Dubois est passée vers 16h pour demander le nombre de contributions et estimer l’évolution de l’enquête pour renseigner le site « Nogent Citoyen ». 3.2. Les documents adressés ou remis au commissaire enquêteur 3.2.1. Tract du collectif de 4 associations (repère 412) L’Association « Les Portes de Nogent », « l’Association des Riverains du Pôle Leclerc », « l’Association Nogent Demain » et « l’Association des Contribuables Nogentais » se sont concertées pour élaborer une synthèse commune, relative aux observations que suscite le projet, à leur avis. Cette synthèse peut être considérée comme représentative des reproches faits au projet. Après un exposé des motifs de mécontentement, il est proposé à chaque Nogentaise et à chaque Nogentais de s’exprimer au moyen d’un coupon réponse à renseigner, puis à adresser au commissaire enquêteur à la mairie de Nogent sur Marne. Normalement, l’exposé des motifs est destiné aux seuls Nogentais et Nogentaises. L’argumentation est la suivante. Depuis près de vingt ans, la Ville de Nogent sur Marne a le projet de requalifier le quartier de la gare RER A pour donner une meilleure image de l’entrée dans la ville, notamment en ce qui concerne le parking aérien et la place Leclerc. En 2008, le projet initial du promoteur Eiffage avait été accueilli favorablement. Ce projet a évolué et il a été présenté lors d’une réunion publique le 11 janvier 2010. Le collectif affirme que le projet soumis à l’enquête est totalement différent de celui ayant fait l’objet d’un consensus lors de la présentation du 11 janvier 2010. Sans que les Nogentais n’en soient informés, et sans concertation, le projet a été profondément remanié pour répondre aux attentes d’Eiffage et de la RATP, ce qui expliquerait l’absence de réunion publique d’information sur le projet définitif, l’absence d’exposition dans le hall de la gare RER A et la mise sous embargo des documents de l’enquête publique jusqu’au 14 juin, date d’ouverture de l’enquête. Les principales modifications entre les projets sont les suivantes : • passage de 28 780 m² à 33 580 m², • démolition de la gare historique de la place Pierre Sémard et construction d’un immeuble de 19 m de hauteur, • densification conduisant notamment à placer un immeuble de 33 m au centre du projet et un immeuble de 21,60 m devant l’école Victor Hugo, 12 le repère 4 est le premier des repères relatifs à ce tract, lequel est concerné par de très nombreux autres. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 20/59 • sous dimensionnement de l’offre de stationnement avec un déficit de plusieurs centaines de places, • montage financier défavorable aux Nogentais. Le coupon réponse est constitué d’une suite de phrases individualisées, précédées d’une case à cocher. Sur certains coupons, pratiquement toutes les cases sont cochées. Sur d’autres, il n’y en a que quelques-unes. Des observations supplémentaires ont parfois été ajoutées. Le coupon comporte 4 chapitres : 1. je conteste les modalités suivantes de l’enquête publique, 2. je refuse les caractéristiques suivantes du projet, 3. je refuse les modifications suivantes du POS de Nogent, 4. je demande le retour à un projet. « 1 - je conteste les modalités suivantes de l’enquête publique : • informations municipales (lettre du Maire de mars 2010, réunion publique du 11janvier2010) non conformes au projet soumis à l’enquête publique, • aucune réunion publique pour accompagner l’enquête publique, • enquête publique empiétant sur les vacances scolaires, • absence de maquette permettant d’évaluer la volumétrie du projet, • absence dans le dossier d’enquête d’éléments déterminants pour juger de la pertinence du projet, notamment sur le montage financier et l’avis des Domaines, • informations erronées dans le dossier d’enquête, notamment les statistiques d’utilisation du parking ». « 2 - je refuse les caractéristiques suivantes du projet : • la densification excessive de ce quartier en portant le projet à 33 580 m² alors que le projet présenté début 2010 portait sur 28 780 m², • les hauteurs excessives des immeubles qui dénaturent complètement l’urbanisme de la ville, en particulier les 33 m pour la résidence service, les 29,50 m du siège d’Eiffage, les 21,60 m devant le Baltard et les 19 m sur la place Sémard, • le sous dimensionnement du parking souterrain auquel il manque à minima 200 à 300 places compte tenu de la suppression de 57 places sur voirie et de la démolition du parking aérien, • les conditions financières accordées à Eiffage qui ne respectent pas les engagements pris lors de la mise en concurrence des aménageurs ». « 3 - je refuse les modifications suivantes du POS de Nogent : • la création d’un secteur spécifique — « Secteur Gare Baltard » en zone UAa - avec des dérogations excessives au POS dont l’intérêt n’a pas été démontré, • la création d’un secteur spécifique — « Secteur Pierre Sémard » en zone UC - avec la levée des protections conduisant à la destruction de la gare et au rétrécissement de la Place Pierre Sémard (emplacements réservés 6 & 7), • toutes les modifications destinées à augmenter la constructibilité de la zone par rapport aux règles d’urbanisme actuelles ». Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 21/59 « 4 - je demande le retour à un projet : • qui respecte l’identité nogentaise en termes de densité et d’architecture, • conforme au projet de novembre 2008 qui intégrait le travail des ateliers de concertation et qui limitait les hauteurs des nouvelles constructions conforme au règlement d’urbanisme en vigueur, • qui intègre davantage de commerces, • qui prévoit un équipement culturel dans ce quartier, • qui comporte 30 % de logements sociaux répartis sur l’ensemble du projet, • qui intègre une ouverture vers le Baltard de 15 m de large pour donner une réelle « perspective » et qui limite la hauteur des bâtiments en vis-à-vis du Baltard à 12 m, • qui prévoit une offre de stationnement répondant aux besoins réels générés par le projet. » Certains tracts sont complétés par des observations supplémentaires manuscrites. Elles renforcent ce qui est écrit dans le tract, par exemple : • ne pas détruire la place Pierre Sémard, • réduire la hauteur des immeubles prévus dont certains priveraient de lumière des immeubles existants, • prévoir des espaces verts, • ce pôle serait une atteinte à la tranquillité et au charme de Nogent avec des risques de fortes dépenses d'entretien, • ne pas changer la bonne fréquentation de la ville, ce qui conduit certains à être favorables à l’habitat social, d’autres pas, • consultation initiale biaisée du fait de l'évolution des critères, ce qui maintenant rend contestable le choix d’Eiffage. 3.2.2. Les courriers-tests Dix feuilles portant chacune, en tout et pour tout, une numérotation de 1/10 à 10/10 ont été adressées au commissaire enquêteur pour vérifier que les courriers qui lui étaient destinés lui parvenaient. Certains opposants au projet pensent en effet que les services municipaux de la ville de Nogent sur Marne pourraient faire de la rétention d’informations en ne transmettant pas au commissaire enquêteur certains courriers qui lui sont destinés. Les dix feuilles ont été remises au commissaire enquêteur. Il a été ainsi démontré que les courriers qui lui étaient adressés lui parvenaient effectivement. Le personnel municipal et les élus de Nogent sur Marne ne font donc pas de rétention d’information. Les services de la poste fonctionnent correctement. 3.2.3. Courrier de l’association « Résidence de l’Orée du Bois » (repère 3) Une copie du courrier du 26 juin 2010 adressé à M. Jacques J.P Martin, maire de Nogent sur Marne, a été remise au commissaire enquêteur lors de la permanence du 23 juin 2010, par Mme Monthein, Présidente du conseil syndical. Il y était joint des pétitions avec 203 signataires. Certains d’entre eux ont également signé le tract des quatre associations ; ainsi : Delaval Guillaume, Faure Josette, Latournerie Claudine : mais il y en a certainement d’autres. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 22/59 Les premiers mots de la lettre donnent le ton : « C’est avec surprise, incrédulité et colère que les riverains … ». L’association rappelle qu’il y a un an environ, « une très large majorité des riverains avait voté pour le projet présenté par le groupe Eiffage » car il offrait l’avantage, entre autres, « d’avoir des bâtiments moins massifs et moins hauts que ses concurrents ». Elle constate qu’après deux refontes, ce n’est plus le cas : la solution retenue actuellement est « beaucoup moins agréable et beaucoup plus massive, se rapprochant petit à petit des solutions proposées à l’époque par Vinci et Sogeprom et rejetées par les riverains ». Le projet aurait été modifié après qu’Eiffage ait constaté la portance insuffisante de certains sols, « interdisant les aménagements prévus de part et d’autres de l’avenue des marronniers ». « Le projet Eiffage a été remodelé pour retrouver verticalement les surfaces perdues horizontalement ». L’association estime qu’il appartient à Eiffage de supporter cette erreur d’appréciation et non aux riverains du pôle RER. Elle demande en particulier que les immeubles édifiés à la place du parking à détruire ne dépassent pas 15 m de haut. Il est précisé très clairement que « des associations de défense de notre quartier sont en cours de création. …, elles déposeront … les recours nécessaires pour obtenir un projet adopté par tous ». A cette lettre est annexée une pétition comptant 203 signataires. Certains ont également envoyé le tract des quatre associations ; ainsi : Claudine Latournerie (repère 43), Nicole Lachaud (repère 38, et lettre repère 437), Guillaume Delaval (repère324), Josette Faure (repère 446), et bien d’autres. 3.2.4. Interventions de M. Michel GILLES (repères R01, 1, 264, 416, 429) M. Michel GILLES est un opposant au projet soumis à l’enquête. Il a écrit plusieurs lettres, mentionné des observations sur le registre d’enquête, envoyé un mail au commissaire enquêteur. Par courrier adressé au commissaire enquêteur à la mairie de Nogent sur Marne (repère 1), M. Michel GILLES, lui a fait parvenir une copie de sa lettre du 14 juin 2010 (repère 429) adressé au maire de Nogent sur Marne, dont une copie a été envoyée également au préfet du Val de Marne, au sous-préfet de Nogent, et à mesdames et messieurs les conseillers municipaux de Nogent sur Marne. Dans sa lettre du 1er juillet 2010 (repère 264) adressée au maire, M. Gilles regrette « les excès » lors des dérogations au POS pendant les dernières années, lesquelles modifient l’économie générale du POS, à savoir : • le R+5 en zone pavillonnaire pour construire un foyer de jeunes travailleurs dans le quartier du Port, • le boulevard Galliéni avec la construction de 159 logements sur quatre étages (R+4) contre trois étages autorisés au POS (R+3), • la rue de Sta1ingrad avec la construction de 105 logements sur six étages (R+6) contre cinq autorisés au POS (R+5). Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 23/59 Il estime que ces erreurs continuent avec « le pôle RER A avec créations de zones de non droit (ilot Leclerc, perspective Baltard, place Sémard) ». Dans sa lettre du 16 juillet 2010 remise au commissaire enquêteur (repère416) à la permanence du 16 juillet, M. Gilles rappelle qu’il a demandé au maire la diffusion à tous les Nogentais d’une nouvelle lettre du maire qui annule remplace celle de mars 2010 et présente le projet actuel tel qu’il est soumis à l’enquête publique, ainsi que la convocation en urgence d’une réunion publique d’information. Constatant que l’enquête publique souffre de nombreux vices, il demande « une nouvelle enquête publique, en dehors des vacances scolaires après qu’une information complète et sérieuse sur le projet actuel ait été adressée à chaque Nogentais ». Cette lettre comporte 3 annexes, détaillant sur 6 pages les remarques contre le projet, et organisées comme suit : 1. un dossier d’enquête publique incomplet et contestable, 2. une désinformation manifeste avant et pendant l’enquête, • désinformation avant l’enquête publique, • désinformation pendant l’enquête publique, 3. un projet qui ne respecte pas les engagements pris en 2008. A cette lettre est jointe une note non signée relative à la réunion du 29 juin organisée par le Forum politique nogentais à la salle Emile Zola, mise à disposition par la Ville, intitulée : « Jacques J.P. Martin défend son projet ». Après une courte présentation, la note est organisée en plusieurs parties : « une large concertation », « Jacques J.P. Martin à l’écoute des remarques », « place Pierre Sémard », « un débat très enrichissant ». Il y est fait état des réponses du maire à certaines observations. Est également joint à cette lettre un exemplaire vierge du tract du collectif des quatre associations. Deux documents émanant de la mairie étaient également joints à la lettre : 1. l’édito du maire du magazine de Nogent de juillet-août 2010 intitulé : « Nogent Baltard : une chance pour notre ville ». 2. comportant 2 pages recto verso, une « note en réponse à la désinformation orchestrée par certains ». M. Gilles a également fourni la copie de sa présentation, de type POWER POINT, lors du débat du 29 juin. Figurent également 4 documents concernant EIFFAGE recueillis sur INTERNET. Comme on peut le constater, cette lettre avec ses annexes et les documents joints, remis au commissaire enquêteur à la permanence du 16 Juillet, constitue un véritable réquisitoire contre le projet soumis à enquête. Concernant l’une des revendications de M. GILLES relative à la communication au public de l’avis des Domaines, le préfet du Val de Marne lui a répondu (voir document repère 2) que, « si la collectivité est tenue de par l’obligation de viser expressément cet avis dans la Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 24/59 délibération relative aux conditions de vente ou d’acquisition, elle n’a pas en revanche à l’annexer formellement à sa délibération ». 3.2.5. Lettre de M. Jean Badoche (repère 4) M. Jean Badoche est l’un des acteurs des courriers-tests. Il accompagne d’une lettre son envoi du tract des quatre associations. Cette lettre a été remise au commissaire enquêteur lors de la permanence du 23 juin 2010. Il y constate qu’Eiffage « propose aujourd’hui un projet soumis à l’enquête publique qui est une caricature du projet initial et qui remet en cause les points essentiels qui avaient guidés mon choix initial ». 3.2.6. Lettre de M. Gérard Lecœur (repère 219) M. Gérard Lecœur conteste : • l’absence d’un Cahier des Charges précis établi par la mairie à l’attention des aménageurs, détaillant la programmation souhaitée, • l’absence de données financières précises concernant les accords de partenariat entre la ville, la RATP et Eiffage ne permettent pas de juger des engagements économiques de la commune de Nogent pour la réalisation de ce projet, • la restructuration de la place Pierre Sémard, • la photographie aérienne et le photomontage présentés sur le panneau 1 qui excluent le secteur Sémard. Il refuse toute dérogation aux règles d’urbanisme en vigueur (zone UA) au bénéfice du projet « secteur Gare Baltard » actuellement présenté, ainsi que le déclassement du « Secteur Pierre Sémard » actuellement en zone UC. Dans ses conclusions, il estime que « les erreurs d’urbanisme commises dans les années passées dans le secteur Leclerc ne peuvent servir à justifier qu’un projet élaboré en 2010 introduise un bâti d’une échelle similaire, sous prétexte qu’il se « réfère à la présence de très hauts immeubles sur l’ilot avenue de Joinville » ». 3.2.7. Lettre et dossier de M. André Renaut (repère 263) La lettre du 1er juillet de M. Renaut introduit un dossier de 48 pages. Il conteste les aménagements envisagés, notamment dans le domaine de la sécurité des voies de circulation. Ce dossier constitue un récapitulatif des observations à l’encontre du projet, en mentionnant à chaque fois l’état actuel et l’état futur, assorti parfois d’interrogations sur les raisons des choix retenus. Ses calculs le conduisent à trouver un déficit de 200 à 265 places de parking, tout en faisant observer que les quartiers avoisinants ont des problèmes lors des manifestations au pavillon Baltard ou au bois de Vincennes. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 25/59 3.2.8. Courrier de l’association des riverains du pôle Leclerc (ARPL) (repère 291) Ce courrier a été adressé au commissaire enquêteur le 2 juillet 2010 par M. Jean Claude Chottard, président de l’association. Il rappelle que son association s’est opposée au projet Eiffage de 2008 compte tenu des conditions de réaménagement de la gare routière. Il conteste l’augmentation des hauteurs de certains immeubles qui ne permettront pas de « maintenir un minimum d’ensoleillement du côté est des immeubles en vis-à-vis » et demande que le projet ne pénalise pas les riverains en matière de dégagement, d’ensoleillement et de vue. Mais surtout, il conteste l’inclusion de la place Pierre Sémard dans le projet. 3.2.9. Courrier de M. Paul Lebelle (repère 297) Ce courrier a été adressé au commissaire enquêteur le 5 juillet 2010. Il constate que la RATP prévoit la construction de logements sur le site de l’ancienne gare de la place Pierre Sémard. Un tel projet suppose l’utilisation de droits à construire provenant des parcelles RATP bordant les voies ferrées ainsi que de celles de l’aire de la place Pierre Sémard. Ce procédé est contestable. En effet, quel que soit le titre auquel l’espace de dégagement de la gare a été maintenu dans le patrimoine ferroviaire ou privé de la RATP, sa mise à la disposition de la ville de Nogent et les aménagements spécifiques effectués par celle-ci, ainsi que l’usage à la circulation publique, ont ipso facto classé cette emprise dans le domaine public viaire municipal. Le caractère de domanialité publique est incontestable. Cette emprise, désormais affectée au domaine public viaire, se trouve donc dépourvue de droits à construire. Dans ces conditions, le montage évoqué par le maire (réunion publique salle Emile Zola le 29/06/2010) au terme duquel la RATP tirerait tous les droits à construire de la parcelle constituée par la place Pierre Sémard et, par la suite, cèderait gratuitement l’emprise à la Ville de Nogent, s’avère donc juridiquement impossible : les droits à construire ne peuvent être générés qu’à partir d’une emprise constructible. 3.2.10. Courrier de Mme Susana Chassinat (repère 361) Ce courrier a été adressé au commissaire enquêteur le 12juillet 2010. Mme Chassinat soutient fortement ce projet qu’elle estime bénéfique pour l’avenir de Nogent. Elle espère que le bon sens l’emportera et qu’on verra la réalisation de ce projet qui est une avancée et une chance pour Nogent. C’est l’un des rares avis favorables au projet. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 26/59 3.2.11. Pétition d’environ 15 personnes (repère 365) Cette pétition non datée demande un moratoire à l’exécution du projet. Certains pétitionnaires ont également signé le tract des quatre associations ; ainsi : M. Alain Leroy (repère 329), Léon Jars (repère 365) et Christelle Ribaud (repère 232). Il y en peut être d’autres. Les signataires estiment que la construction d’un immeuble de bureau d’une hauteur de 19 m est une provocation envers les Nogentais. Ils demandent que les logements sociaux soient réservés en priorité aux actuels Nogentais, qu’il soit prévu une architecture harmonieuse et compatible avec le standing que confère l’orée du bois, et qu’il soit prévu suffisamment d’emplacements de parkings pour les personnes travaillant ou logeant dans le site 3.2.12. Lettre de la copropriété 4 place Pierre Sémard (repère 386) Cette lettre du 11 juillet 2010 se termine par une dizaine de signatures illisibles, sans identification possible des auteurs. Les signataires font observer que : • la loi du 25 février 1943 modifiée par 1’article 40 de la loi SRU13 impose une vigilance à l’égard des projets de travaux dans le périmètre du pavillon Baltard, • la place Pierre Sémard est soumise à la servitude de protection des abords d’un monument classé (le pavillon Baltard - classement Monuments historiques du 2 octobre 1982), et à la servitude relative aux sites naturels «Terrains des franges du Bois de Vincennes» (site inscrit le 16 décembre 1980). Ils demandent : • le maintien des emplacements réservés n°6 et 7 place Pierre Sémard afin de préserver la gare répertoriée à l’inventaire Culturel Français (ligne Paris- Bastille les Guinguettes) et qui devait être réhabilitée en un équipement d’accueil de ville, • le maintien en l’état actuel de la Place afin de préserver un cadre qui s’inscrit dans le style des guinguettes et du label touristique accordé à la ville, • le maintien du contrôle des Bâtiments de France sur cette zone. Ils demandent également que des études techniques soient réalisées dans la mesure où, selon le relevé des risques naturels et technologiques majeurs, la ville de Nogent sur Marne présente des risques de mouvements de terrain par affaissements et effondrements. 3.2.13. Courrier de Mme Monique Jamin (repère 385) Ce courrier daté du 10 juillet, est une confirmation de son entretien avec le commissaire enquêteur lors de la permanence du 8 juillet. Il y est annexé un article sur Eiffage de la revue « mieux vivre votre argent » de juillet/août 2010 qui se termine par : « d’où notre avis plutôt négatif », en constatant « la faible rentabilité des métiers du groupe ». 13 SRU : solidarité et renouvellement urbains - loi n° 2000-1208 du 13 décembre 2000 relative à la solidarité et au renouvellement urbains Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 27/59 Mme Jamin constate que : • l’absence de maquette ne permet pas de se faire une idée du projet. Il n’y a pas non plus d’image virtuelle de l’ensemble, • ce projet ne correspond pas au POS, • les qualités esthétiques des nouvelles constructions, bien que non contestables, ne correspondent pas à celles du reste de Nogent sur Marne, • pour les enfants du quartier, aucun espace vert n’est prévu, la crèche n’est pas pour eux, et il n’y a pas d’école primaire, • l’immeuble situé derrière l’école Victor Hugo fait 21,60 m de hauteur, bien que situé dans le périmètre protégé du pavillon Baltard où les hauteurs sont limitées à 12 m, • le parking est largement sous dimensionné, • il est indispensable de prévoir une isolation phonique pour les résidants habitants à proximité des entrées sorties du parking, • le soir, les voitures commenceront à bouchonner à la Porte Jaune, compte tenu de la réduction à 2 voies du boulevard Clémenceau, • cette extrémité de Nogent est dépourvue d’activité culturelle. 3.2.14. Courrier de M. Alexandre Breil (repère 408) M. Alexandre Breil est le directeur de l’hôpital privé Armand Brillard. Par sa lettre du 12 juillet, il exprime ses besoins quant aux contraintes inhérentes aux flux logistiques d’un hôpital de 230 lits et places, où il est envisagé l’implantation d’un service d’urgences générant 16 000 passages annuels. Constatant que le choix retenu consiste à faire transiter l’ensemble des approvisionnements du chantier devant l’entrée de l’Hôpital, il demande que soit réétudié les circuits d’approvisionnement pour dissocier les parcours des patients et visiteurs de ceux du chantier. Il appelle l’attention sur la nécessité de la permanence de l’alimentation en eau, en énergie et en télécommunication. 3.2.15. Courrier de M. et Mme Lamidé (repère 413) Ils regrettent l’absence de maquette qui permettrait d’avoir une bonne vision globale en volumétrie. Ils déplorent la suppression du tunnel piéton sous l’avenue de Joinville qui permet une traversée en toute sécurité. Ils déplorent également l’implantation d’un immeuble de grande hauteur à proximité d’une école maternelle, ce qui risque de générer des bruits notamment pendant la sieste des enfants. 3.2.16. Lettre de l’association « Les riverains du Site Marie Curie » (repère 432) La lettre du 3 juillet 2010, a été remise au commissaire enquêteur lors de la permanence du 8 juillet par M. Dominique Faure, président de l’association. Elle sert de support au point n° 4 du paragraphe 3.2 intitulé : contestation des modalités de l’enquête publique. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 28/59 La conclusion est la suivante : « Le projet soumis à enquête publique en juin juillet 2010 n’a plus rien à voir avec le projet 2008 : programme surdimensionné, hauteurs des immeubles inacceptable, disparition de l’équipement public, plus de perspective Baltard, plus de mixité sociale (EJFFAGE exempté de construire des logements sociaux), places de parking insuffisantes, la Place Sémard défigurée, dérogations au POS excessives » Les réactions recensées par l’association, et dans la ville par les autres associations et conseils de quartier, montrent un réel rejet par les nogentais qui s’expriment sur le projet, version juin 2010. 3.2.17. Documents de M. Marc Arazi (repères 433 et 434) Ces documents ont été remis au commissaire enquêteur lors de la permanence du 8 juillet, par M. Arazi, conseiller municipal. Il s’agit : 1. de la lettre non datée du maire à M. Arazi : document Internet du 24 juin 2008, 2. de la Lettre de Nogent c’est maintenant de juin/juillet 2010. La lettre, purement politique, n’évoque pas le projet. Quant à la « Lettre Nogent c’est maintenant », le paragraphe « un consensus aux oubliettes » se termine comme suit : « nous regrettons que la ville n’ait finalement pas tenu compte des observations et des propositions des Nogentais et des élus qui ont investi du temps et de l’énergie dans les réunions de concertation ». 3.2.18. Photo remise par Mme Moglio (repère 435) Lors de la permanence du 8 juillet, Mme Moglio a remis une reproduction d’une carte postale de la gare de la place Pierre Sémard, portant la date « 9 7bre 190614 » et un timbre à 5c. Pour le commissaire enquêteur, l’aspect suranné de la gare, tel qu’il apparaît sur la carte postale, est très plaisant. Mais son état actuel, constaté lors de la visite sur place du 10 août après midi, la rend bien moins agréable à regarder. Une importante restauration est indispensable pour lui redonner son lustre d’antant. 3.2.19. Lettre de M. Michel Denisard (repère 436) Cette lettre du 6 juillet 2010 a été remise au commissaire enquêteur lors de la permanence du 8 juillet. M. Denisard est étonné qu’une entreprise comme Eiffage découvre le problème de fondations spéciales nécessitées par la présence des lignes du RER, et que la RATP n’ait pas dès l’origine mis en garde le constructeur. C’est ce qui est fait systématiquement lorsque l’on construit au-dessus ou à côté de lignes de Métro ou de RER. Il estime que le nombre de places pour le parking public est insuffisant. Les chiffres de fréquentation ne prennent pas en compte les voitures qui ne peuvent pas entrer les jours où il y a par exemple une grande manifestation au pavillon Baltard, le manque d’attractivité du 14 9 7bre 1906 : reproduction de l’inscription manuscrite sur la carte. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 29/59 parking actuel (pas de travaux d’amélioration depuis longtemps), et le manque de publicité sur les tarifs, les besoins générés par le développement de l’hôpital et la création de nouveaux commerces dans le projet. Quant à l’ancienne gare, il signale qu’elle a une valeur patrimoniale reconnue, puisque signalée dans le projet de ZPPAUP15 comme « bâtiment d’intérêt architectural isolé ». La RATP pourrait construire ailleurs notamment à Fontenay ou à Joinville. M. Denisard signale un manque d’information. Pour les Nogentais qui ne suivent pas de très près le dossier ou qui n’ont pas internet, la dernière information diffusée à tous est la Lettre de mars 2010 dans laquelle il n’est nullement fait mention de la place Pierre Sémard. Ils peuvent donc ne pas réagir à l’enquête publique. Supprimer 208 places de stationnement pendant les travaux : c’est beaucoup. Implanter la gare d’autobus place Pierre Sémard conduira à une augmentation du temps de transport pour les voyageurs, avec l’obligation de traverser, matin et soir, l’avenue Georges Clémenceau pour des centaines de gens. Cette traversés est dangereuse. Cela va encore augmenter les difficultés de circulation. Une solution pourrait être d’organiser les arrivées/départs boulevard des Marronniers ou avenue de la Source. Les aménagements prévus vont aggraver les difficultés de circulation aux heures de pointe dans ce quartier et toutes les rues qui passent par la place du général Leclerc seront bouchées jusqu’au centre de Nogent. 3.2.20. Lettre de Mme Nicole Lachaud (repère 437) La lettre du 25 juin 2010 confirme les termes de l’entretien lors de la permanence du 23 juin entre le commissaire enquêteur d’une part, et Mme Nicole Lachaud, présidente-déléguée de l’association « Les portes de Nogent », Mme Moglio et Mme Montheil, d’autre part. A la permanence du 8 juillet 2010, Mme Nicolle Lachaud et Mme Mireille Moglio ont remis le courrier du 23 juin, accompagné d’un échange de correspondances avec le maire portant essentiellement sur l’esprit du projet, et 27 tracts des quatre associations. A cette occasion, Mme Moglio a remis une carte postale, datée du « 9 7bre 1906 » représentant l’ancienne gare de la place Pierre Sémard (repère 435). Mme Lachaud exprime son désaccord sur le projet présenté au motif qu’il est différent de celui qui a été soumis aux Nogentais (réunions publiques et plaquettes d’information) et de celui qui résulte des ateliers de concertation créés par le maire. C’est sur le projet de novembre 2008, à propos duquel l’on peut véritablement parler de concertation, qu’un consensus s’était dégagé. Présenté par le maire le 2 juin 2010, le projet soumis à enquête a suscité un « tollé » général. Les reproches concernent la densification à outrance du pôle de la gare, la disparition de l’ancienne gare, et l’absence de l’équipement public prévu dans ce quartier. 15 ZPPAUP : Zone de Protection du Patrimoine Architectural, Urbain et Paysager. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Observations du public - page 30/59 Une attention particulière est portée sur la gêne occasionnée aux riverains : sortie de parking avenue George Clemenceau sous les fenêtres des chambres et salons des riverains, autobus et voyageurs déplacés du sous-sol actuel vers la surface, circulation intense de sortie des autobus et du parking sur l’avenue Georges Clemenceau. Il convient de s’assurer que les contrats signés avec Eiffage et la RATP ne doivent pas l’être au détriment de la Ville, ni actuellement, ni pour les années à venir. Quelques contre propositions sont faites pour revenir, pour l’essentiel au projet de 2008. La conclusion est claire, à savoir : « les « rajouts » faits lors de la Déclaration de projet soumise à enquête (hauteurs, périmètre de dépassement du P05,...) relèvent du déni de démocratie par la non-transparence de la procédure ». 3.2.21. Lettre de M. Nicolas Mauduit (repère 449) Cette lettre du 23 juillet 2010 a été remise au commissaire enquêteur lors de la permanence du 23 juillet. Six copies d’échanges de courriel sont annexées à la lettre, pour appuyer les impressions sur la concertation relatives au projet 2008. M. Mauduit conteste le projet soumis à enquête, tout en faisant observer que le projet 2008 n’avait pas obtenu le consensus dont font état le maire et le Cabinet Maîtrise d’Ouvrage et Associés. Il est fait systématiquement référence à la communication de la mairie, à des consultations et ateliers comme étant un gage de concertation et de consensus. Or, aucun bilan objectif de ces consultations ni de ces ateliers n’a jamais été mis à la disposition du public. 3.2.22. Note de M. Pierre Maquet (repère 451) Cette note a été remise au commissaire enquêteur lors de la permanence du 23 juillet 2010. M. Maquet brosse un historique de Nogent sur Marne pour faire appréhender son caractère « ville résidentielle », en suggérant que ce caractère doit être préservé. Il précise que l’intérêt général pour les Nogentais, c’est de créer de la valeur ajoutée pour tous les Nogentais, et de développer une opération d’aménagement pérenne. Le projet soumis à enquête ne permet pas du tout d’atteindre ces objectifs. « La procédure adoptée s’inscrit dans la politique d’urbanisme d’exclusion sociale de l’équipe municipale de transformer Nogent en « ghetto » de riches en activité sans pyramide sociale. Ce n’est pas l’esprit du Nogent dans lequel j’ai grandi depuis ma naissance en passant par l’école de garçons Bauyn de Perreuse et le lycée Edouard Branly et de celui que je souhaite pour mes petits enfants ». Sur la photo jointe à la note, prise depuis la fenêtre de l’appartement de M. Maquet, le report du volume d’un des immeubles montre l’impact visuel particulièrement important du projet. 3.2.23. Note de M. Claude Brun (repère 452) Remise au commissaire enquêteur lors de la permanence du 23 juillet, il est difficile d’en faire une synthèse. En effet, au fil de sa lecture du dossier, M. Brun note ses observations et ses impressions sur l’opportunité de l’action proposée, et des choix qui sont faits. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 31/59 La conclusion donne le ton des remarques et observations : « Les informations données dans l’étude d’aménagement Leclerc-Baltard manquent de transparence. Le nouveau projet est une évolution imprévue du précédent dans le sens d’une régression de la prise en compte de l’humain et du développement esthétique durable. Il faudrait remédier à cela à partir de choix d’urbanismes nogentais et avancer avec une démarche plus citoyenne que politicienne ». 3.2.24. Note de M. Bruno Masetty (repère 453) Cette note, du 12 juillet 2010, a été remise au commissaire enquêteur lors de la permanence du 23 juillet. Elle comporte deux parties. Dans la première, M. Masetty expose son refus de la densification excessive du secteur et demande que soit conservé le caractère provincial de la place Pierre Sémard, avec conservation et rénovation de la gare et de la place. Quant à la seconde partie, intitulée « contribution à l’enquête publique sur la mise en conformité du POS de Nogent sur Marne avec le projet et du pôle PER », elle a été reprise dans les questions du public, exposées plus loin. Cette contribution a été également agrafée à plusieurs reprises au registre d’enquête, notamment par M. Philippe Goyheneche, président du conseil de quartier « Le Bois Porte de Nogent » et Mme Annie Cordonnier, secrétaire : voir repères R24, R27 et R35, 4. Analyse des observations Le tract du collectif des quatre associations peut être considéré comme un récapitulatif des observations formulées par le public. Les autres personnes qui se sont exprimées ont apporté des précisions, développé certains points. Elles ont également exposé des observations autres que celles du tract. Les questions sont regroupées en 5 chapitres : 1. remarques sur les aspects réglementaires et financiers, 2. contestation des modalités de l’enquête publique, 3. refus de certaines caractéristiques du projet, 4. refus de certaines modifications du POS de Nogent sur Marne, 5. retour au projet 2008. La complexité des situations conduit à la complexité de la réglementation concernant une opération comme celle du projet. Il en résulte souvent des divergences d’interprétation en fonction des impacts de l’opération sur l’environnement de chacun. L’ensemble des interprétations des opposants au projet ont été synthétisées en quelques questions auxquelles il a été demandé au maire de répondre. Chacune de ses réponses du maire est suivie d’un commentaire du commissaire enquêteur. Ces questions sont les suivantes. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 32/59 4.1. Remarques sur les aspects réglementaires et financiers, 4.1.1. Question 3.1.1. Le projet urbain est-il d’intérêt général ? Question : La proposition de mise en conformité du POS est sujette à caution. En effet l’article L. 12313 du code de l’urbanisme précise, concernant le POS : « la révision a pour seul objet la réalisation d’une construction ou d’une opération, à caractère public ou privé, présentant un intérêt général notamment pour la commune ou tout autre collectivité, elle peut, à l’initiative du maire, être effectuée selon une procédure simplifiée ». Or, l’intérêt général pour la collectivité reste à démontrer. La commune met en avant la rationalisation des espaces publics, la mutualisation des besoins de stationnement, l’amélioration du cadre de vie et la nouvelle occupation des sols. En effet, la rationalisation des espaces publics et l’amélioration du cadre de vie auraient pu se faire sans le contournement des règles d’urbanisme en vigueur. Réponse : Le 14 novembre 2006, dans le cadre du Plan de Déplacements Urbains d’Ile de France (P.D.U.), l’Etat, la région Ile de France, le Syndicat des Transports d’Ile de France (STIF), le département du Val de Marne et la Ville de Nogent ont approuvé le programme de modernisation et de requalification du pole gare multimodal de Nogent sur Marne. Ce site d’environ deux hectares (quartier Leclerc et place Pierre Sémard), propriété de la RATP et STIF, accueille la gare du RER A, une gare routière bus de rabattement, un parking de soutien régional, un équipement souterrain pour les circulations piétonnes et les ateliers de maintenance de la RATP. Au delà des aspects techniques d’amélioration des circulations et d’accueil des usagers des transports en commun, il est préconisé, au contrat de pôle : - la mise en valeur de l’espace public autour de la gare, la requalification du parking public existant, la valorisation des parcelles mutables pour renforcer la centralité urbaine. Afin d’engager ce projet d’intérêt général qui comprend en entrée de ville la restructuration d’un site réservé actuellement uniquement aux transports publics, la Ville a décidé d’étudier les conditions de réalisation d’un projet urbain dans l’objectif de requalifier ce site pour : - développer une opération urbaine et durable en capacité de recevoir au cœur des moyens de transports, un pôle d’affaire créateur d’emplois et de richesse fiscale pour la Ville et la Communauté d’agglomération, - requalifier une entrée de ville entachée par la présence d’un parking silo partiellement désaffecté et des pignons d’immeubles de grande hauteur qui méritent un accompagnement volumétrique subtil, sans perpétuer les erreurs architecturales du passé, - créer une véritable vie de quartier en insérant des immeubles de logements recevant une proportion significative de logements sociaux tout en respectant les diverses volumétries urbaines environnantes. - accompagner par une continuité urbaine, commerciale et résidentielle, les axes routiers qui bordent le site pour créer les conditions d’une humanisation des déplacements et une pacification de l’ambiance routière actuelle par des espaces paysagés. En vue de lancer le processus de concertation et d’élaboration d’un projet urbain d’intérêt général, la Ville a lancé, sur le périmètre objet du contrat de pôle secteurs Gare-Baltard et Pierre Sémard, le 20 octobre 2008, la procédure de déclaration de projet valant mise en compatibilité du POS, en application des articles L 123-16, Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 33/59 L 300-6, R 123-23-1-b du Code de l’Urbanisme (et non de l’article L123-13 du Code de l’Urbanisme, comme visé par la population). Dans ce cadre, en application de cette délibération du conseil municipal du 20 octobre 2008 fixant les modalités de concertation, trois réunions publiques de concertation se sont tenues les 26 novembre 2008, 2 juin 2009 et 15 octobre 2009, ainsi que des ateliers thématiques complémentaires. Une réunion de présentation du projet urbain aux habitants et aux membres du conseil municipal s’est tenue le 11 janvier 2010. Le projet de mise en compatibilité du POS en vue d’une requalification urbaine d’intérêt général, après avoir été soumis aux personnes publiques associées, a fait l’objet d’une enquête publique qui s’est déroulée du 14 juin au 16 juillet 2010 et prolongée jusqu’au 23 juillet 2010. A noter que les panneaux explicatifs ont été laissés à la disposition des habitants (Hôtel de Ville et service de l’urbanisme) jusqu’à la fin août. Dans ce contexte, compte tenu de son positionnement en entrée de ville et de l’intérêt général qui pouvait en être dégagé, la municipalité a jugé utile d’accompagner la requalification du site par une réflexion urbaine autour de deux thèmes principaux : - - insertion du dispositif transports publics au tissu urbain par la démolition du parking de soutien régional et l’intégration de la gare et des locaux techniques en sous-sol et rez-de-chaussée d’un ensemble immobilier réservé à l’accueil d’entreprises, en vue de constituer une ‘cité d’affaires’ sur une gare de la ligne du RER A, ouverture de nouveaux espaces publics propices à l’animation urbaine, par la création et la pacification de voies favorisant ainsi l’incorporation de programmes de logements, de commerces et de locaux tertiaires, sur des terrains en grande partie délaissés. Commentaires du commissaire enquêteur : 4.1.2. Question 3.1.2. : Est-il légitime de créer un seul périmètre de projet ? Question : Le projet soumis à enquête correspond à une seule opération. Or, il pourrait être considéré que les immeubles de la place Pierre Sémard sont nettement séparés des autres immeubles puisque, notamment, ils n’ont jamais fait l’objet de concertation avec la population et les groupes de travail. Ils ne figuraient pas dans le projet approuvé en 2008. En conséquence, il n’y aurait pas une, mais 2 opérations correspondant chacune à un projet. En fait, il y aurait deux projets distincts qui auraient dû faire l’objet de deux procédures avec deux enquêtes publiques (Rép. min. n° 35789 : JOAN, 01/06/2004, p, 4078). Réponse : La place Pierre Sémard (gare historique de l’ancienne ligne de la Bastille) fait partie du périmètre du contrat de pôle et par voie de conséquence, elle a été intégrée au périmètre de la déclaration de projet (délibération du conseil municipal du 20 octobre 2008. Il est ici rappelé que, la RATP est propriétaire la place Pierre Sémard tout comme les autres terrains concernés par le projet. Le programme, la volumétrie, la constructibilité et les occupations envisagés participent naturellement au projet de requalification de cette entrée de ville. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 34/59 Commentaires du commissaire enquêteur : La place Pierre Sémard peut être considérée par certains comme étant nettement séparée des autres immeubles concernés par le projet. Un examen sur place montre pourtant une proximité de tous les immeubles, place Pierre Sémard et autres. La gare du RER A et l’ancienne gare sont toutes les 2 sur la ligne SNCF. Elles ne sont séparées que par l’avenue. Par ailleurs, cette place fait partie du périmètre du contrat de pôle. Il est donc normal qu’elle ait été intégrée au périmètre de la déclaration de projet. 4.1.3. Question 3.1.3. Pourquoi avoir eu recours au secteur de plan masse ? Question : La partie du dossier correspondant à la rédaction des nouvelles règles d’urbanisme dans les secteurs UA et UC est incomplète. Le nouveau règlement d’urbanisme renvoie à deux plans de masse, un par zone. C’est ignorer une règle en vigueur en matière de POS qui veut que les documents graphiques ne sont pas opposables aux tiers. Ils peuvent accompagner un règlement, mais ne peuvent pas imposer des prescriptions (Conseil d’Etat 27 mai 1977, Ministère de l’équipement c/Chéreau). Par ailleurs, un règlement de zone doit définir des règles pour chacun des 14 articles. Or, les règles de stationnement, définies à l’article 12 ont disparu. Réponse : Le secteur de plan de masse est une zone assujettie à une réglementation spécifique notamment en ce qui concerne l’implantation, la volumétrie et la destination des bâtiments susceptibles d’être construits. L’article L 123-5 du Code de l’Urbanisme précise que « Le règlement et ses documents graphiques sont opposables à toute personne publique ou privée pour l'exécution de tous travaux, constructions, plantations, affouillements ou exhaussements des sols, pour la création de lotissements et l'ouverture des installations classées appartenant aux catégories déterminées dans le plan ». Par ailleurs, les règles relatives à l’implantation des constructions par rapport aux voies et emprises publiques et par rapport aux limites séparatives doivent impérativement figurer dans les documents graphiques (article R 1239 du Code de l’Urbanisme) si elles n’étaient pas précisées dans le règlement. Commentaires du commissaire enquêteur : L’observation précise que « la partie du dossier correspondant à la rédaction des nouvelles règles d’urbanisme dans les secteurs UA et UC est incomplète » pour différentes raisons, avec une référence à une décision du Conseil d’Etat. Dans sa réponse, le maire justifie la conformité du projet à la réglementation, notamment en matière de documents graphiques en se référant à l’article R 123-9 du Code de l’Urbanisme qui stipule que « les règles … doivent impérativement figurer dans les documents graphiques si elles n’étaient pas précisées dans le règlement ». Les documents graphiques sont donc à eux seuls suffisants. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 35/59 4.1.4. Question 3.1.4. : Quelles sont les règles de stationnement proposées ? Question : Concernant le parking, la mutualisation de certaines places n’est pas prévue au code de l’urbanisme. Une même place ne peut pas être utilisée pour deux usages différents, comme par exemple : bureaux la journée et logement la nuit. Réponse : Afin de mettre en œuvre le contrat de pôle signé le 14 novembre 2006 et par conséquent de favoriser l’utilisation des transports en commun, il a été décidé de créer un nombre maximum de places de stationnement des employés des bureaux, des commerces et des services des programmes de construction à venir (article 28-1-2 de la loi d’orientation des transports intérieurs n°82-1153 du 30 décembre 1982). PROPOSITION DE MODIFICATION DU REGLEMENT DE POS (article 12, secteur UA a) Il est proposé de préciser, dans le règlement du POS qui sera soumis à l’approbation du conseil municipal, que le nombre de places de stationnement à réaliser pour répondre aux besoins des activités (bureaux, services et commerces) soit fixé à 230 places. Il est proposé de maintenir les règles de stationnement actuellement en vigueur pour la construction de logements. Commentaires du commissaire enquêteur : La contestation porte sur l’insuffisance du nombre de place de parking. En réponse le maire propose de modifier le règlement du POS pour que soient prévues 230 places de parking pour répondre aux besoins des activités (bureaux, services et commerces) d’une part, et de maintenir les règles de stationnement actuellement en vigueur pour la construction de logements. 4.1.5. Question 3.1.5. : Quel est le statut des terrains place Pierre Sémard ? Question : La place Pierre Sémard fait partie du domaine viaire municipal. Son emprise se trouve donc dépourvue de droits à construire. Il en résulte que le montage évoqué par le maire (réunion publique salle Emile Zola le 29/06/2010) au terme duquel la RATP tirerait tous les droits à construire de la parcelle constituée par la place Pierre Sémard et, par la suite, cèderait gratuitement l’emprise à la Ville de Nogent, s’avère juridiquement impossible. Les droits à construire ne peuvent être générés que sur une emprise constructible. Réponse : La parcelle cadastrée P56 englobe la voie ferrée, l’ancienne Gare, une extension et l’ensemble de la place Pierre Sémard qui appartient à la RATP. Si une partie de ce terrain est actuellement affectée à la circulation publique cela n’interdit pas, pour autant une évolution de son affectation et de son réaménagement. Il est rappelé que le projet n’a pas pour objectif de supprimer la place Pierre Sémard. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 36/59 Commentaires du commissaire enquêteur : La contestation porte sur le fait que l’emprise de la place Pierre Sémard est dépourvue de droit à construire car faisant partie du domaine viaire de la commune. Or, comme le fait remarquer le maire, cette affectation au domaine viaire peut très bien évoluer, pour distraire tout ou partie de la place de ce domaine et l’affecter à une autre utilisation. 4.1.6. Question 3.1.6. : Quelle est la valeur patrimoniale de l’ancienne gare ? Question : L’ancienne gare possède une valeur patrimoniale reconnue, puisque signalée dans le projet de ZPPAUP comme « bâtiment d’intérêt architectural isolé ». Cela se comprend au vu de la carte postale de 1906 remise par Mme Moglio. La destruction d’un tel bâtiment ne semble donc pas appropriée. Réponse : L’ancienne gare de la place Pierre Sémard n’est pas référencée dans le projet de ZPPAUP comme bâtiment d’intérêt architectural isolé. Son état a été fortement dégradé depuis 1906 et le bâtiment a perdu la quasi-totalité des éléments architectoniques qui faisait son intérêt à l’époque de sa construction. Son intérêt architectural actuel est même contesté par l’Architecte des Bâtiments de France. Commentaires du commissaire enquêteur : La destruction de l’ancienne gare est l’objet d’une contestation particulièrement importante. Nombreux sont les Nogentais qui la refuse. Une visite sur place a montré un état de délabrement avancé. La quasi-totalité des éléments architectoniques qui faisait l’intérêt du bâtiment a disparu. Cette volonté de conserver cette gare s’inscrit dans le souhait, manifesté à maintes reprises par la population, de ne pas détruire des témoins du passé. Certains ont évoqué « le petit vin blanc », d’autres les guinguettes du bord de Marne dont la plus connue : « chez Gégène ». Mais les bords de Marne d’antant, bucoliques et non aménagés, et les bords de Marne actuels, canalisés et bétonnés, n’ont plus grand-chose de commun. A remarquer que le projet ne concerne pas les bords de Marne. 4.1.7. Questions 3.1.7 et 3.1.8 : Comment l’Architecte des Bâtiments de France sera t’il associé ? Question : Le pavillon Baltard et la place Pierre Sémard sont soumis à diverses servitudes. Pour le pavillon Baltard, la loi du 25 février 1943 modifiée par 1’article 40 de la loi SRU impose une vigilance à l’égard des projets de travaux réalisés dans son périmètre de protection. La place Pierre Sémard est soumise à la servitude de protection des abords d’un monument classé (le pavillon Baltard - classement Monuments historiques du 2 octobre 1982), et à la servitude relative aux sites naturels «Terrains des franges du Bois de Vincennes» (site inscrit le 16 décembre 1980). Le maintien du contrôle des Bâtiments de France sur la zone du projet est indispensable. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 37/59 Réponse : L’ensemble du projet se situant à la fois dans le périmètre de protection du pavillon Baltard et dans celui du Jardin tropical du Bois de Vincennes, tous les permis de construire, y compris ceux qui pourraient concerner la place Pierre Sémard, seront soumis à l’avis de l’Architecte des Bâtiments de France. Comme précisé dans le dossier d’enquête publique pages 99 et 102, il s’agit d’un avis simple concernant le périmètre de protection les franges du Bois de Vincennes et d’un avis conforme s’agissant du périmètre de protection du pavillon Baltard. Commentaires du commissaire enquêteur : 4.1.8. Question 3.1.9 : Les Plans de Prévention des Risques Naturels ontils été pris en compte ? Question : La commune de Nogent sur Marne est située dans le périmètre d’un plan de prévention sur les risques naturels et technologiques majeurs, relatif au mouvement de terrain par affaissements et effondrements, prescrit le 1er août 2001. L’existence de ce périmètre devrait figurer dans le dossier en vue de préciser les contraintes à imposer aux constructions, notamment sur l’éventuelle nécessité de fondations spéciales. Cela peut avoir une influence non négligeable sur les coûts : Cf les fondations spéciales d’Eiffage. Réponse : L’arrêté n°2001/2822 prescrivant l’établissement d’un plan de prévention des risques naturels prévisibles par affaissement et effondrement de terrain est mentionné page 90 du dossier d’enquête publique ainsi que dans l’étude géotechnique d’avant-projet et de reconnaissance des sols réalisée par Fugro Géotechnique le 18 décembre 2009, fournie dans la bibliothèque interactive. Pour information, l’emprise du projet est située en partie sur un secteur de niveau d’aléa moyen et un secteur de niveau d’aléa faible clairement identifiés. Il est proposé de rappeler cet élément de manière plus précise page 100 – paragraphe ‘La géotechnique’, au sein du dossier, avant approbation du dossier par le conseil municipal. Commentaires du commissaire enquêteur : Il est reproché au maire de ne pas mentionner dans le dossier l’existence du plan de prévention sur les risques naturels et technologiques majeurs, relatif au mouvement de terrain par affaissements et effondrements. Le maire a répondu que ce plan est mentionné à plusieurs reprises dans le dossier et que l’emprise du projet est située en partie sur un secteur de niveau d’aléa moyen et un secteur de niveau d’aléa faible clairement identifiés. Le maire propose de rappeler cet élément de manière plus précise page 100 – paragraphe « La géotechnique », au sein du dossier, avant approbation du dossier par le conseil municipal. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 38/59 4.2. Contestation des modalités de l’enquête publique, La procédure d’enquête publique est très stricte, qu’il s’agisse de l’enquête en elle-même ou du dossier soumis au public. Même si la réglementation a été bien respectée, certaines personnes ont estimé qu’une attention particulière aurait du être apportée à certains aspects plus qu’à d’autres, notamment en ce qui concerne la date et la durée de l’enquête ainsi que de la composition du dossier. Le nombre d’intervention sur le sujet a permis de faire une synthèse conduisant à la série de questions qui suit. 4.2.1. Question 3.2.1. : Pourquoi ne pas avoir prolongé l’enquête jusqu’en septembre ? Question : L’enquête publique empiète sur les vacances scolaires, puisqu’elle débute le 14 juin pour se terminer le 23 juillet, soit 40 jours consécutifs, avec la prolongation d’une semaine. Nombreux sont ceux qui demandaient une prolongation jusqu’en septembre-octobre pour permettre aux Nogentais de disposer du temps nécessaire pour prendre connaissance du nouveau projet et exprimer leurs observations. Ils estiment qu’il y a eu une précipitation liée à la volonté « de faire passer un projet », sensiblement différent de celui qu’ils connaissaient. Réponse : Toutes les règles liées à la publicité et au déroulement de l’enquête publique ont été scrupuleusement respectées. Compte tenu de la forte mobilisation du public, le commissaire enquêteur et Monsieur le Maire ont décidé de prolonger l’enquête publique d’une semaine. En application de l’article L 123-9 du Code de l’Environnement, l’enquête publique ne pouvait pas être prolongée jusqu’en septembre-octobre. Commentaires du commissaire enquêteur : Les contestations relatives à la date et à la durée de l’enquête ont été nombreuses. Pourtant, comme le fait remarquer le maire dans sa réponse : « toutes les règles liées à la publicité et au déroulement de l’enquête publique ont été scrupuleusement respectées », ce qui est incontestable. Etant donné qu’une enquête publique peut être prolongée sur une durée maximum de quinze jours, il n’était pas possible de prolonger l’enquête concernée jusqu’au mois septembre, comme demandé. L’enquête a été prolongée d’une semaine ; elle s’est donc déroulée sur 5 semaines, c’est-à-dire sur plus d’un mois. 4.2.2. Question 3.2.2. : Comment la population a-t-elle été associée à l’élaboration du projet ? Question : Les dernières informations municipales (lettre du Maire de mars 2010, réunion publique du 11 janvier2010) ne sont pas conformes au projet soumis à l’enquête publique. Le maire fait comme si le projet 2010, tel que décrit dans la déclaration de projet, est celui de 2008, Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 39/59 lequel avait fait l’objet d’une large concertation et avait été approuvé de façon unanime par le conseil municipal le 8 octobre 2008 et par les participants aux ateliers fin 2008. Cette impression est confortée par le fait qu’aucune réunion publique n’a été organisée pour accompagner l’enquête publique, et qu’il n’a pas été présenté de maquette permettant d’évaluer la volumétrie du projet. Réponse : Préalablement au lancement du processus réglementaire de concertation pour la mise en compatibilité du POS, la Ville a organisé des ateliers de travail en vue de confronter différents scenarios urbains. Le 8 octobre 2008, un atelier réunissant l’ensemble des membres (associations, riverains, élus) des ateliers a proposé les grandes lignes d’un scenario urbain qui pourrait faire l’objet d’une concertation publique avec la population. En application de la délibération du conseil municipal du 20 octobre 2008, trois réunions de concertation publiques ont été organisées avec la population. La première réunion de concertation publique s’est tenue le 26 novembre 2008. Le scenario urbain élaboré avec les ateliers de travail a été présenté sous forme de maquette 3 D. Un certain nombre de critiques sur les aspects volumétriques ont été exprimées par les participants. Sur la base de ce scénario urbain, en accord avec les propriétaires fonciers, des études techniques (pollution des sols, structure des fondations du RER) ont été engagées. Au cours de la réunion de concertation n°2 du 2 juin 2009, les résultats des études techniques ont été présentés et de nouvelles adaptations urbaines ont été formulées. Deux simulations 3D comparant l’évolution des scénarios depuis la réunion publique n°1, au regard des nouvelles contraintes techniques ont été présentées. Pour maintenir la programmation envisagée, les nouvelles propositions urbaines impactent notamment les hauteurs initialement envisagées tout en diminuant l’emprise des bâtiments sur le faisceau RER. Ces nouvelles propositions ont fait l’objet de critiques des riverains. Celles ci ont été prises en compte par les architectes et le scenario a fait l’objet d’un réexamen approfondi. Après approfondissement des études techniques avec les services de la RATP, une réunion publique n°3 est organisée le 15 octobre 2009 accompagnée d’une nouvelle série d’ateliers pour échanger sur les difficultés techniques rencontrées et sur la réponse urbaine et architecturale à apporter pour atteindre les orientations envisagées lors des précédentes réunions publiques. L’impact sur les hauteurs a été sensiblement modifié et de nouvelles simulations 3D qui relatent l’évolution comparée des volumétries sont commentées. Le 11 janvier 2010, une réunion de synthèse de présentation (film et maquette 3D) aux membres du conseil municipal et à la population s’est tenue. La réponse urbaine proposée lors de cette réunion du 11 janvier 2010 et la lettre de Monsieur le Maire de mars 2010 à l’ensemble de la population, sont en parfaite cohérence avec le dossier d’enquête publique. Cette lettre précise principalement l’ambiance architecturale du secteur Gare-Baltard. Le manque d’information du devenir de la gare historique (qui n’est pas propriété de la Ville et qui n’est soumise à aucune protection légale) dans cette lettre, exprimé par les riverains de la place Pierre Sémard, peut être à ce titre pris en considération. Il est précisé que l’ensemble des supports de concertation (slides, film, dossier d’enquête) ont été élaborés à partir de maquettes informatiques 3D, qui ont été adaptées au fur et à mesure de la définition du projet et présentées aux ateliers et à la population lors des différentes réunions. L’ensemble des vues ont été reprises dans le film joint au dossier d’enquête publique, et sur le blog spécifiquement dédié à ce projet depuis 2008. Commentaires du commissaire enquêteur : Il s’agit de l’un des points majeurs d’opposition au projet présenté. Les opposants soutiennent qu’il y aurait en fait deux projets : le premier celui de 2008 élaboré dans la concertation et ayant Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 40/59 fait l’objet d’un consensus, le second celui soumis à enquête, élaboré en l’absence de concertation et n’ayant pas fait l’objet d’un consensus. Cette impression est tellement inscrite dans les esprits que certains en viennent à porter des jugements peu amènes sur le maire et son équipe. Ils l’accusent d’être peu intelligent, manipulateur, intéressé, mauvais maire, …. Sur une seule page d’une observation, on relève : « purement et simplement scandaleux ; il s’agit d’un mensonge simple », « relève d’une manipulation sans scrupule, d’un déni de démocratie insupportable ». Cette évocation a pour but de montrer que, même si toutes les formules ne sont pas reprises compte tenu de la formulation de certaines, elles sont néanmoins connues du commissaire enquêteur. Le maire répond que le projet soumis à enquête a été élaboré en concertation avec les Nogentais. Ce projet est l’aboutissement normal d’un projet complexe qui nécessite des aménagements compte tenu de l’évolution de la situation. Il est fait référence à la réunion du 11 janvier 2010 et à l’ensemble des supports accessibles au public pour lui permettre de s’informer. Le projet a été soumis à enquête dans les conditions prévues par la règlementation en vigueur. L’enquête s’est déroulée dans les conditions habituelles : dates, durée, publicité. Le commissaire enquêteur s’est tenu à la disposition du public pendant 7 demi-journées. Le dossier soumis aux observations du public comportait les informations nécessaires à la compréhension du projet. Pendant toute la durée de l’enquête, le dossier était consultable à l’hôtel de ville ou dans les locaux du service de l’urbanisme. En fait, il s’agit d’un problème de communication et de relation entre un maire et la population qui l’a élu. Le maire monte une opération qui suscite de nombreuses critiques. Un autre projet aurait conduit à d’autres critiques. Les exemples abondent de projets qui ont été réalisés malgré les critiques et les campagnes d’opinion dont ils ont été l’objet. Puisque la société Eiffage est concernée, il n’est pas inutile de rappeler les très nombreuses et virulentes oppositions à la construction du viaduc de Millau. Il appartient au maire de décider, compte tenu de sa perception de l’intérêt de la commune de Nogent sur Marne, s’il continu la réalisation du projet actuel ou si, compte tenu des oppositions, il le modifie voire l’abandonne. Il pourrait néanmoins être recommandé au maire de prendre la mesure de l’importance des oppositions au projet et d’envisager d’y apporter quelques modifications. 4.2.3. Question 3.2.3. : Quand le bilan de la concertation est-il présenté ? Question : Bien qu’il soit fait systématiquement référence à la communication de la mairie, à des consultations et ateliers comme étant un gage de concertation et de consensus, aucun bilan objectif de ces consultations ni de ces ateliers n’a jamais été mis à la disposition du public. Réponse : La concertation est un flux qui permet d’associer la population à la prise de décision publique. Les objectifs et les modalités de la concertation ont été définis par délibération du conseil municipal en date du 20 octobre 2008 (lancement de la déclaration de projet). En application de l’article L 300-2 du Code de l’Urbanisme, le bilan de la concertation est tiré à l’issue de l’ensemble du processus de concertation (concertation Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 41/59 avec la population, concertation des personnes publiques associées et enquête publique). Il est présenté par Monsieur le Maire au conseil municipal qui en délibère, préalablement à l’approbation de la déclaration de projet valant mise en compatibilité du POS. Commentaires du commissaire enquêteur : En réponse à la question, le maire précise que le bilan de la concertation est tiré à l’issue de l’ensemble du processus de concertation : concertation avec la population, concertation des personnes publiques associées et enquête publique. Il est donc nécessaire d’attendre le rapport du commissaire enquêteur pour élaboré ce document. 4.2.4. Question 3.2.4. : Quel est l’impact de la programmation sur les recettes fiscales ? Question : Dans la Lettre du maire de mars 2010, la programmation portait sur 28 780 m². La place Sémard était concernée uniquement pour l’accueil provisoire de la gare routière pendant les travaux. Aucune modification volumétrique de la perspective Baltard n’était envisagée. Concernant le montage financier, il y était précisé que «le groupe Eiffage a confirmé sa proposition financière de départ malgré la crise économique traversée depuis 2008» ce qui laissait supposer que la Ville bénéficiait toujours d’un équipement public à hauteur de 7 M€, alors qu’il n’en n’est rien dans le nouveau projet. Réponse du maire : La lettre du Maire adressée à l’ensemble de la population en mars 2010 présentait les avants projets architecturaux proposés par le cabinet Viguier sur le secteur Gare-Baltard. Le programme immobilier du secteur Sémard n’était pas intégré à cette publication : il s’agit de terrains appartenant à la RATP devant recevoir des constructions à réaliser par la société Logis-transport (filiale RATP) dont les avants projets d’architecture et les permis de construire n’ont pas été encore établis. Concernant la programmation envisagée et le montage financier, la lettre précise que « le groupe Eiffage a confirmé sa proposition financière de départ malgré la crise économique traversée depuis 2008 ». En effet, la société Eiffage a maintenu la volonté de réaliser le siège social d’Eiffage TP sur ce site. Dès l’obtention des permis de construire sur les terrains dont elle sera devenue propriétaire, la société Eiffage versera la taxe liée au Plafond Légal de Densité, ainsi que la Taxe Locale d’Equipement telles qu’elles sont réglementairement applicables à tous les permis de construire de la commune. Pour les projets envisageables sur les terrains du secteur Gare-Balard et compte tenu des constructibilités prévisionnelles, le montant global des taxes à percevoir est évalué à environ 7 000 000 € Pour information, les équipements publics d’infrastructure liés à la reconfiguration des voies publiques dans le périmètre de la déclaration de projet sont estimés à environ 5 000 000 € TTC pour la part Ville. Ces travaux ne sont pas à la charge directe des pétitionnaires des permis de construire qui versent les taxes d’urbanisme. Ces travaux publics seront financés le moment venu par le budget municipal, le département devant prendre en charge l’aménagement de l’avenue de Joinville, de l’avenue Clémenceau et de la place Leclerc. Concernant la réalisation éventuelle d’équipements publics, il est ici rappelé que pour tous les terrains constructibles soumis à la TLE16, il est illégal de demander aux pétitionnaires des permis de construire la réalisation ou le financement d’équipements publics. 16 TLE = taxe locale d’équipement. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 42/59 Commentaires du commissaire enquêteur : La société Eiffage versera la taxe liée au Plafond Légal de Densité, ainsi que la Taxe Locale d’Equipement. Le montant global des taxes à percevoir est évalué à environ 7 000 000 €. La part de la ville dans le financement des équipements publics d’infrastructure liés à la reconfiguration des voies publiques dans le périmètre de la déclaration de projet sont estimés à environ 5 000 000 €. Le département prendra en charge une partie des dépenses d’aménagement de l’avenue de Joinville, de l’avenue Clémenceau et de la place Leclerc. 4.2.5. Question 3.2.5. : Comment ont évolué les objectifs de constructibilité ? Question : De ces constatations se dégage l’impression, formulée par la grande majorité du public qui s’est manifesté, que les Nogentais imaginaient que le projet était celui de 2008 avec un retour pour la Ville sous forme d’équipements publics d’une valeur de 7 M€, avec une modification du POS limitée à l’ilot Leclerc et une programmation concernant 28 780 m². Les différences17 par rapport au projet de 2008 peuvent être synthétisées comme suit : • Projet validé à l’unanimité au conseil municipal du 8 octobre 2008, avec : o projet portant sur 28 200 m², o commerces 1 400 m², o siège Eiffage 12 300 m², o RATP bureau 700 m², o RATP locaux activité 1 700 m², o résidence hôtelière 5 600 m², o logements 6 500 m² dont 30% de logements sociaux, o un calcul du PLD pondéré par les logements sociaux, • Projet soumis à enquête publique en 2010, complètement revu par rapport à 2008 et aux communications municipales y compris jusqu’à début 2010 : o projet porté à 33 580 m², o commerces 1 250 m² (- 150 m²), o réserve commerces 450 m² (+ 450 m²), o siège Eiffage 13315 m2 (+ 1015 m2), o RATP bureau 760 m2 (+60 m²), o RATP locaux activité 2 080 m² (+ 380 m²), o résidence hôtelière 5 500 m² (- 100 m²), o logements 4 975 m² (4 525 m²) et plus de logements sociaux, o logements pour la RATP et commerces 4 800 m² (+ 4 800 m²), o crèche d’entreprise 450 m² (+ 450 m²), • Dérogations au règles du POS sur l’ensemble du secteur, y compris sur la place Pierre Sémard rajoutée au projet sans communication aux nogentais, ni aux riverains de la place, • Mixité sociale totalement abandonnée par la suppression des logements sociaux sur le pôle RER, • Hauteur des bâtiments maximum passant de 25 m à 33 m (+ 8 m) et ensuite des hauteurs passant de 5 à à 10 m sur d’autres bâtiments, • Disparition de l’équipement public, en l’occurrence la médiathèque, 17 d’après la lettre du 3 juillet 2010, remise au commissaire enquêteur lors de la permanence du 8 juillet par M. Dominique Faure, président de l’association « Les riverains du Site Marie Curie » (repère 432) Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 43/59 • • • Réduction du nombre de places de parking en-deçà des besoins réels exprimés dans les relevés du rapport sur l’utilisation du parking RER existant et des stationnements de surface, Aménagement de la place Pierre Sémard par une construction d’une hauteur importante, la suppression de deux places réservées, Calcul du PLD (projet 2008, les Domaines ont fait une évaluation en intégrant 30% de logements sociaux qui ont disparu en 2010). Cette synthèse permet de constater à nouveau la différence entre le projet soumis à enquête publique et celui que les Nogentais imaginaient être, à savoir celui de 2008. Réponse : La proposition d’Eiffage, située sur le secteur Gare-Baltard, n’a pas significativement évolué. Il s’agissait en effet d’une proposition de programmation élaborée à partir de l’appel à projets de 2007. La constructibilité du secteur Pierre Sémard (4 800 m² SHON) a été précisée lorsque la RATP a manifesté à nouveau (un premier projet date des années 80) son intérêt de réaliser un programme immobilier sur un terrain lui appartenant de l’autre coté de l’avenue Clémenceau à l’intérieur du périmètre de la déclaration de projet. La proposition d’Eiffage, située sur le secteur Gare-Baltard, n’a pas significativement évolué. Il s’agissait en effet d’une proposition de programmation élaborée à partir de l’appel à projets de 2007. La constructibilité du secteur Pierre Sémard (4 800 m² SHON) a été précisée lorsque la RATP a manifesté à nouveau (un premier projet date des années 80) son intérêt de réaliser un programme immobilier sur un terrain lui appartenant de l’autre coté de l’avenue Clémenceau à l’intérieur du périmètre de la déclaration de projet. Il n’y a donc pas eu de modification des objectifs de constructibilité au titre du secteur Gare-Baltard ; la seule constructibilité qui a semblé à certains constituer une augmentation correspond au potentiel de constructibilité des terrains du secteur Pierre Sémard. Dans le cadre des études préalables, la Ville avait effectivement envisagé la possibilité d’installer, sur le site Gare Baltard, une médiathèque financée par ses soins. L’implantation de cette médiathèque était envisagée, à proximité immédiate d’une copropriété, et construite sur dalle, en couverture de la gare routière. Celle-ci aurait généré des nuisances sonores et visuelles difficilement compatibles avec le confort des riverains. Le Maire a décidé de retirer cette proposition souhaitant par ailleurs optimiser la gestion de ses équipements publics en centre ville. Commentaires du commissaire enquêteur : En réponse à cette question, le maire expose qu’il n’y a pas eu de modification des objectifs de constructibilité au titre du secteur Gare-Baltard, et que l’augmentation constatée correspond au potentiel de constructibilité des terrains du secteur Pierre Sémard. Quant à la médiathèque, elle aurait généré des nuisances pour les riverains, et le maire souhaite l’implanter en centre ville. 4.2.6. Question 3.2.6. : Pourquoi une maquette n’est pas mise à disposition du public ? Question : L’absence de maquette est l’un des éléments mentionnés dans le tract des quatre associations. Cette constatation est également souvent reprise dans les courriers. En son absence, il n’est pas possible de se faire une idée de la volumétrie du projet, surtout qu’il semblerait qu’il n’y ait pas non plus d’image virtuelle représentant une vue de l’ensemble du projet. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 44/59 Réponse : Les volumétries envisagées lors des études préalables en ateliers et au cours de la concertation publique ont été systématiquement travaillées sur simulateur 3D, en étudiant notamment l’impact sur l’ensoleillement et sur les marges de recul. Le plus grand soin a été apporté aux marges de recul vis-à-vis des bâtiments existants afin de préserver des marges de recul substantielles (largement supérieures à celles généralement constatée en milieu urbain). Des simulations à plusieurs niveaux de hauteur ont ainsi été proposées aux participants des réunions. Le Maire a d’ailleurs pris l’engagement de réaliser une exposition sur l’architecture des bâtiments faisant l’objet des permis de construire, accompagnée d’une maquette, courant octobre 2010. Commentaires du commissaire enquêteur : L’absence de maquette est ressentie par les opposants comme la marque d’une volonté de dissimuler la volumétrie du projet et plus particulièrement la grande hauteur de certains bâtiments. Pour le maire, les volumétries ont été systématiquement travaillées sur simulateur 3D, en étudiant notamment l’impact sur l’ensoleillement et sur les marges de recul. Le Maire a pris l’engagement de présenter une maquette courant octobre 2010. 4.2.7. Question 3.2.7. : Quelles sont les données statistiques servant de base au dimensionnement du nouveau parking ? Question : Les statistiques d’utilisation du parking sont erronées. De nombreuses observations sont faites à ce sujet. Certains constatent des incohérences entre les différentes parties du dossier. Chacun prend des chiffres ici ou la pour démontrer que le nombre de places prévues est insuffisant. Mais le résultat est constant : il manque environ 250 places. Le refus de la mutualisation est un élément de calcul non négligeable. Réponse : Les statistiques d’utilisation du parking sont issues du compte rendu d’exploitation 2008 d’EFFIA, gestionnaire du parc relais de la gare RER et de l’étude de stationnement réalisée en avril 2009 par le bureau d’études CODRA à la demande du STIF, propriétaire du parc relais. Compte tenu de ces éléments factuels, de la programmation prévisionnelle et de l’emplacement du RER et de la gare routière, le bureau d’études SARECO, spécialisé dans l’ingénierie du stationnement, a dimensionné le nouveau parking à 530 places (voir étude de mars 2010 mise à disposition du public lors de l’enquête). Commentaires du commissaire enquêteur : Le maire précise que les statistiques d’utilisation du parking sont issues d’études et de compte rendus d’exploitant, conduisant à une capacité de 530 places pour le nouveau parking. 4.3. Refus de certaines caractéristiques du projet, Les raisons de contestation du projet s’expriment par le refus de certaines caractéristiques. C’est sur ce point que le public s’est le plus exprimé. Le nombre et l’importance des contributions a conduit inexorablement à des similitudes. Une synthèse, reprenant tous les points évoqués a permis de poser les questions qui suivent. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 45/59 4.3.1. Question 3.3.1. : Pourquoi la constructibilité a-t-elle augmenté ? Question : La densification excessive de ce quartier en portant le projet à 33 580 m² alors que le projet présenté début 2010 portait sur 28 780 m², Réponse : Il n’y a pas eu d’augmentation des potentialités de construction sur le secteur Gare-Baltard entre les premières réunions de 2008 et la dernière présentation du 11 janvier 2010, en réunion du conseil municipal. Les seules modifications apportées ont été des adaptations de hauteur et d’implantation des bâtiments et des modifications de programmation légères notamment pour les commerces et la localisation des services de la RATP. Commentaires du commissaire enquêteur : L’augmentation constatée correspond au potentiel de constructibilité des terrains du secteur Pierre Sémard. 4.3.2. Question 3.3.2. : Pourquoi construire aussi haut que les immeubles de la place Leclerc ? Question : Les hauteurs excessives des immeubles dénaturent complètement l’urbanisme de la ville, en particulier les 33 m pour la résidence service, les 29,50 m du siège d’Eiffage, les 21,60 m devant le Baltard et les 19 m sur la place Sémard. Si cette augmentation de hauteur est jugée par les auteurs du projet comme ne dénaturant pas le site compte tenu de la hauteur des immeubles existants autour de la place Leclerc, certains opposants constatent alors que les erreurs d’urbanisme commises dans les années passées dans le secteur Leclerc ne peuvent servir à justifier qu’un projet élaboré en 2010 introduise un bâti d’une échelle similaire. Il parait paradoxal de construire des « barres » à Nogent, alors qu’on les détruit ailleurs. Réponse : Les hauteurs de certains éléments du projet ont toujours été présentées comme étant des éléments de transition destinés à atténuer l’impact des immeubles existants de la place Leclerc qui atteignent brutalement des hauteurs supérieures à 38 mètres (voir pages 69 et 77 du dossier d’enquête publique). Concernant la place Pierre Sémard, les hauteurs proposées traduisent en volume la constructibilité maximum et permettent de créer une véritable place urbaine. Les hauteurs prévues sont inférieures à la hauteur des bâtiments les plus hauts en vis-à-vis de la place (page 82 du dossier d’enquête publique). L’objectif du projet est de créer une centralité urbaine en absorbant les hauteurs de l’existant. Commentaires du commissaire enquêteur : C’est un point d’incompréhension entre le maire et les opposants au projet. Ces derniers estiment qu’il ne faut pas reproduire les erreurs du passé. Le maire estime au contraire que les immeubles hauts du projet permettront d’intégrer les tours actuelles dans un ensemble, ce qui limitera leur impact visuel. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 46/59 Comme il semble irréaliste de penser à détruire les deux immeubles incriminés, il est préférable de tenter de les intégrer dans un ensemble plus vaste. 4.3.3. Le nouveau parking d’environ 300 places ne serait-il pas sousdimensionné ? Question : Le sous dimensionnement du parking souterrain auquel il manque à minima 200 à 300 places compte tenu de la suppression de 57 places sur voirie et de la démolition du parking aérien. Pour la détermination du nombre de places, les chiffres de fréquentation ne prennent pas en compte les voitures qui ne peuvent pas entrer les jours où il y a par exemple une grande manifestation au pavillon Baltard, le manque d’attractivité du parking actuel (pas de travaux d’amélioration depuis longtemps), et le manque de publicité sur les tarifs, les besoins générés par le développement de l’hôpital et la création de nouveaux commerces dans le projet. Réponse : • Nombre de places utilisées dans le PSR actuel qu’il convient de restituer La capacité d’accueil du PSR est aujourd’hui de 325 places. L’occupation actuelle effective du PSR est d’environ 130 places en moyenne arithmétique par jour (Etude STIF, réalisée par le Codra en 2009). Une pointe est notée à 204 véhicules à 15 heures, en semaine. Les besoins actuels sont donc de 200 places de parking maximum, y compris rabattement RER, abonnements clinique, utilisation horaire. C’est donc une offre de 200 places de parking qui sera restituée dans le nouveau parking. • Nombre de places à construire pour les nouveaux usages Au regard du programme envisagé et selon les règles du POS actuellement en vigueur, 340 places devraient être construites pour les bureaux, hôtel et services et 100 places pour les logements. Compte tenu de la présence du RER et de la politique d’incitation à l’utilisation des transports en commun, un coefficient de 30 % (étude Sareco, 2010) a été affecté pour diminuer l’offre de stationnement des bureaux, hôtel et services, soit une offre de parking de 230 places pour ces usages. Le nouveau parking est donc composé de 200 (besoins PSR) + 230 (besoins bureaux, hôtel, services) + 100 (besoins logement), soit 530 places au total (150 pourront faire l’objet d’une subvention STIF). L’offre nouvelle de parking, compte tenu de la limitation volontariste des besoins des bureaux, de l’hôtel et des services, ne modifie en rien la situation actuelle. Cependant, rien ne s’oppose à l’agrandissement du parking en sous sol et à la création de places supplémentaires en cas de manifestation effective d’intérêt pour des abonnements ou des acquisitions de places par des riverains intéressés. Par ailleurs, la Ville a lancé auprès des conseils de quartiers une réflexion quant à la gestion du stationnement de surface, en vue d’améliorer la rotation et de supprimer les véhicules ventouses (page 114 du dossier d’enquête publique). L’une des pistes envisagée est la suppression des zones bleues. Commentaires du commissaire enquêteur : La capacité du futur parking a été l’objet de très nombreuses contestations. Certaines personnes estiment que se référer à la fréquentation du parking actuel conduit à une sous estimation des besoins. En effet, compte tenu de sa vétusté, de l’insécurité réputée y régner, la fréquentation est inférieure à ce qu’elle devrait être. D’autres personnes ont estimé les besoins en utilisant des ratios. Ces estimations conduisent à déterminer un manque de 200 à 300 places. Le maire estime que la capacité de 530 places du nouveau parking correspond aux besoins. Il précise toutefois Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 47/59 que rien ne s’oppose à l’agrandissement du parking en sous sol et à la création de places supplémentaires en cas de manifestation effective d’intérêt pour des abonnements ou des acquisitions de places par des riverains intéressés. Compte tenu de la proposition d’agrandissement éventuel du parking faite par le maire, il pourrait lui être demandé de préciser dans quelles conditions cet agrandissement pourrait être considéré comme étant devenu indispensable. 4.3.4. Question 3.3.4. : A-t-on bien pris en compte les déplacements urbains ? Question : L’organisation des transports en commun dans le secteur du projet pourrait être présentée pour montrer l’intérêt qu’ont porté les concepteurs du projet aux usagers de ces transports à Nogent sur Marne. Les éléments à prendre en considération sont nombreux. Il y a les arrêts des autobus, nombreux dans le secteur. Il y a la gare du RER par où transitent de nombreux voyageurs. Il y a le parking où devraient être garées les nombreuses voitures qui pourront y trouver une place. Il y a les taxis. Et, il y a également les nombreux bâtiments à desservir : siège social d’Eiffage, résidence hôtelière, logements, hôpital privé Armand Brillard et bien d’autres. Toutes ces entités doivent être réunies par des circulations piétonnières. En effet, c’est à pieds que se déplaceront les personnes utilisant les transports en commun ou se rendant dans les bâtiments du secteur. Cela impose que les circuits soient courts et que les utilisateurs soient protégés des intempéries, … ce qui parait difficile, puisque les autobus et les voyageurs seront déplacés du sous-sol actuel vers la surface. Nogent sur Marne est en Ille de France. Il y pleut. Il y devneige. Il y vente. Traverser un no man’s land de quelques dizaines de mètres, ouvert à tous vents et sous la neige au petit matin, pour se rendre à son travail, incite à rechercher une solution excluant l’emprunt des transports en commun. Cela va à l’encontre de la politique affichée par la mairie de favoriser l’utilisation des transports publics, en laissant sa voiture au garage. Les personnes à mobilité réduite ne doivent pas être oubliées : c’est une obligation légale. Si la réglementation est respectée dans chaque point desservi, il n’est pas du tout certain que les circulations soient pensées pour être utilisées par de personnes à mobilité réduite. Trois ou quatre marches par ci par là dans un cheminement est rédhibitoire pour une personne en fauteuil roulant. Il est fait observer que, pour les circulations piétonnes, les espaces paraissent mal définis par rapport à. l’accès au RER et à la gare routière. Ce sera pourtant un espace très emprunté par les piétons, notamment les jeunes en provenance des établissements scolaires voisins, tant pour ceux qui voudront accéder à la gare routière, que pour ceux qui voudront accéder à l’autre partie du projet (gare RER, commerces et Baltard). Des aménagements complémentaires sont donc à prévoir. Aucune sortie piétonne du parking n’est prévue à l’intention des visiteurs du pavillon Baltard. Par ailleurs, pendant les travaux, implanter la gare d’autobus place Pierre Sémard conduira à une augmentation du temps de transport pour les voyageurs, avec l’obligation de traverser, matin et soir, l’avenue Georges Clémenceau pour des centaines de personnes. Cette traversée est dangereuse. Une solution pourrait être d’organiser les arrivées/départs boulevard des Marronniers ou avenue de la Source. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 48/59 Réponse : Les éléments concernant l’accès aux transports en commun du pôle RER par les piétons et les personnes à mobilité réduite ont été pris en compte dans le cadre du contrat de pôle approuvé en novembre 2006 par l’Etat, la Région, le département et la Ville au titre du Plan de Déplacement Urbain d’Ile de France. Ce contrat détermine, l’organisation du transport des personnes, la circulation et le stationnement. Tous les modes de transports sont concernés, ce qui se traduit par la mise en place d’actions en faveur des modes de transports alternatifs à la voiture particulière : les transports publics, les deux roues, la marche. Les travaux d’aménagement de l’avenue Clemenceau, de la gare des autobus et des liaisons piétonnes entre la gare routière et le bâtiment voyageur de la gare RER (escalator, ascenseur) sont prévus et financés dans le cadre du contrat de pôle. Aucun de ces éléments n’est remis en cause par le projet urbain soumis à enquête publique. Une sortie piétonne du parking est prévue en bas de la promenade Baltard, à hauteur de l’école maternelle Victor Hugo, permettant un accès direct au pavillon Baltard. Concernant l’installation de la gare routière provisoire place Pierre Sémard, en phase travaux, il est précisé qu’il s’agit d’une gare terminus/départ. La place Pierre Sémard permet une circulation organisée des bus, une attente sécurisée pour les passagers, ainsi qu’un stationnement de ces derniers limitant les désagréments pour les riverains. L’ensemble de ces éléments sont réunis au sein du chapitre 3. « La nouvelle organisation des circulations », du dossier d’enquête publique. Commentaires du commissaire enquêteur : En réponse à cette interrogation, le maire précise que les éléments concernant l’accès aux transports en commun du pôle RER par les piétons et les personnes à mobilité réduite ont été pris en compte dans le cadre du contrat de pôle approuvé en novembre 2006 par l’Etat, la Région, le département et la Ville au titre du Plan de Déplacement Urbain d’Ile de France. Des lois et des règlements déterminent les conditions d’établissement de ces plans de déplacements. Cela garanti une adéquation certaine entre les besoins et les réalisations. 4.3.5. Question 3.3.5. : A-t-on étudié les circulations douces ? Question : Les circulations douces dans cette zone doivent faire l’objet de réflexions dès maintenant, pour que la réalisation du projet ne soit pas dans l’avenir un obstacle à leur mise en œuvre. Réponse : Ces éléments sont indiqués pages 45, 108 et 109 du dossier d’enquête publique. Ils ont été intégrées dans les réflexions relatives aux aménagements des voiries incluses dans le périmètre du projet : circulation partagée avenue des Marronniers et avenue Watteau (vitesse limitée à 20 km/h) et circulation différenciée avenue de Joinville (boulevard urbain équipé de bandes cyclables). Toutes ces dispositions sont conformes au schéma départemental des circulations douces du Val de Marne. Commentaires du commissaire enquêteur : En réponse à cette interrogation, le maire précise que toutes les dispositions relatives aux circulations douces sont conformes au schéma départemental des circulations douces du Val de Marne. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 49/59 4.3.6. Question 3.3.6. : La gestion de la circulation avenue Watteau a-telle bien été prise en compte ? Question : La transformation de l’avenue Watteau en voie unique à double sens (une file par sens) de desserte de l’hôpital et de l’approvisionnement du chantier risque de générer des problèmes entre des véhicules de gabarits très nettement différents. A moins de supprimer une rangée d’arbres, le croisement de deux camions demandera une grande vigilance de la part des chauffeurs. A cela s’ajoute le caractère privé de la voie, avec les éventuels contrôles d’accès. Une attention particulière doit donc être portée à la circulation des véhicules et des personnes dans ce secteur où se trouve un établissement de santé à caractère public. La permanence d’accès des services d’urgences et de secours est primordiale, de jour comme de nuit, 7 jours sur 7. Réponse : La rue Watteau est prévue à terme en sens unique (page 54 du dossier d’enquête). La limitation d’accès de l’avenue Watteau réservée aux riverains, aux ambulances et aux véhicules de secours n’empêchera pas les usagers de l’hôpital de venir déposer des malades, des personnes à mobilité réduite ou des femmes enceintes car un accès spécifique avec dépose minute sera réalisé pour accéder à l’hôpital. Par ailleurs, les visiteurs pourront accéder à l’hôpital par la sortie piétonne Promenade Baltard n°2 du parking en sous sol (page 112 du dossier d‘enquête publique). En phase chantier, un double sens sera crée et uniquement utilisé par les véhicules légers des riverains, ou ceux déposant des malades avec une aire de retournement (page 123 du dossier d‘enquête publique). Les véhicules accédant au chantier le feront uniquement par le carrefour Joinville-Marronniers-Watteau en un seul sens et ressortiront sur l’avenue de Joinville par l’emprise du chantier (page 122 du dossier d‘enquête publique). Il n’y aura donc pas de croisement de camions dans l’avenue Watteau. Commentaires du commissaire enquêteur : L’avenue Watteau est une voie urbaine bordée d’arbres dont les caractéristiques géométriques semblent peu adaptées à la circulation de poids lourds approvisionnant le chantier comme celui de la construction du futur parking. La réponse du maire permet de lever les craintes à ce sujet. 4.3.7. Question 3.3.7. : L’appel à projets a-t-il été transparent ? Question : Eiffage ne respecte pas les engagements pris lors de la mise en concurrence des aménageurs. Compte tenu de l’évolution des critères, la consultation initiale est biaisée, ce qui maintenant rend contestable le choix d’Eiffage. La société avait été choisie parce qu’il était le plus intéressant tant du point de vue architectural que financier. Ce n’est plus le cas. Réponse : Pour nourrir sa réflexion urbaine et sur des terrains ne lui appartenant pas, la Ville de Nogent sur Marne a lancé un appel à projets pour recueillir les idées et propositions tant architecturales que programmatiques d’équipes pluridisciplinaires (architectes, bureaux d’études, investisseurs-constructeurs). Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 50/59 Un jury composé d’associations et d’élus, a retenu les propositions de la société Eiffage notamment pour la qualité de son offre en matière de programmation de bureaux et services hôteliers. La société Eiffage a été invitée en accord avec les propriétaires fonciers à participer à la réflexion urbaine et à supporter à ses risques les frais d’études des avants projets techniques qu’elle jugerait nécessaire pour préciser ses intentions. Malgré la crise immobilière, la société Eiffage a maintenu ses engagements, pendant toute la durée d’élaboration des scénarios urbains, à savoir un programme immobilier principalement constitué de bureaux (dont ceux d’Eiffage Travaux publics) et services. L’accord partenarial confirmant les intentions de programmation d’Eiffage et les conditions de cession des terrains appartenant à la RATP sur le secteur Gare-Baltard a été signé le 27 avril 2010 dans les conditions financières approuvées par les services des fiscaux (France Domaine). Le cout des contraintes techniques pour la réalisation des projets immobiliers n’ont aucun impact négatif sur les recettes fiscales de la Ville puisque celles-ci sont calculées, pour la T.L.E, au regard de la constructibilité qui sera définitivement autorisée lors des permis de construire et, pour la Taxe liée au Plafond Légale de Densité par le volume de constructibilité supérieur au COS de 1. L’affirmation « Eiffage ne respecte pas les engagements pris » est totalement infondée. Au contraire, la Ville est assurée, malgré l’impact de la crise, de recevoir un pôle d’affaire puissant, créateurs d’emplois et de recueillir des recettes fiscales importantes, tant directement au plan du foncier bâti, qu’au plan de la contribution sur la valeur ajoutée perçue par la Communauté d’agglomération. Commentaires du commissaire enquêteur : Les contestations concernant le choix d’Eiffage sont assez virulentes. Non seulement le respect de la procédure est contesté, mais des jugements de valeurs sont portés sur Eiffage, avec un rejaillissement sur les responsables du choix de cette entreprise comme participant au projet. Pour le commissaire enquêteur, la régularité des opérations ne fait pas de doute. Compte tenu du montage de l’opération et notamment du financement, les contraintes qui sont apparues ne se traduiront pas un impact négatif sur les recettes fiscales de la commune. Quant à Eiffage, ainsi que le souligne le maire, il est faux d’affirmer que l’entreprise ne respecte pas ses engagements. 4.3.8. Question 3.3.8. : La société Eiffage n’a-t-elle pas manipulé l’appel à projets ? Question : Beaucoup sont étonnés, voir scandalisés, qu’une entreprise comme Eiffage découvre sur le tard ce problème de fondations spéciales, nécessitées par la présence des lignes du RER. Il est en effet peu probable que la RATP n’ait pas dès l’origine mis en garde le constructeur, comme elle le fait habituellement dans ce genre de situation. C’est mal perçu, surtout lorsqu’Eiffage en profite pour remettre en cause les conditions financières de son intervention, à son profit quasiment exclusif. Les Nogentais aimeraient avoir la certitude que les contrats signés avec Eiffage et la RATP ne le sont pas au détriment de la ville, ni à ce jour, ni pour les années à venir. Réponse : Pour révéler concrètement les potentialités du site tant du point de vue architectural (constructibilité) que du point de vue de son usage (programmation) et en accord avec les propriétaires fonciers, un appel à projets a été lancé en 2007 par la Ville auprès d’architectes, de constructeurs et d’investisseurs. Les propositions de l’atelier Viguier Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 51/59 (architecte) et de la société Eiffage (construction de son siège social) ont retenus l’attention d’un jury ad hoc extra municipal. A ce stade, aucun candidat ne pouvait avoir connaissance des contraintes techniques spécifiques de fondations spéciales liées au site. En effet, s’agissant d’un simple appel à projets pour dégager les tendances du marché en matière de programmation et de qualité architecturale, aucun document technique de la RATP relatif aux voies RER n’avait été mis à la disposition des candidats. Ces documents, comportant notamment les nombreux plans techniques des structures du RER et du parking silo, nécessitaient une investigation technique complète et onéreuse incompatible avec l’objet de l’appel à projets qui visait à recueillir simplement une créativité volumétrique et architecturale. L’ensemble des candidats ont précisé que leurs appréciations des prix de marché seraient confirmées sous réserve des suggestions techniques éventuelles (fondations spéciales, dépollution…). Les premières études techniques concrètes ont effectivement été engagées dès lors qu’un opérateur a été considéré par la Ville et la RATP comme suffisamment impliqué, et ayant manifesté un intérêt constructif pour participer en partenariat avec la RATP aux études techniques approfondies et à ses risques financiers. Dès la présentation lors de la première réunion publique qui s’est tenue en novembre 2008, et compte tenu des attentes de la population, la société Eiffage et la RATP ont engagé des études techniques substantielles. Les couts de fondations spéciales définis par Eiffage ont été analysés par la RATP. Ces couts impactent le prix du terrain, propriété de la RATP. Ces couts comme d’autres contraintes du site (démolition, dépollution ; déménagement des ateliers RATP…) n’ont évidemment aucun impact sur les recettes fiscales de la Ville. Il reste néanmoins certains, qu’au-delà des aspects financiers, des impossibilités de construction se sont révélées sur deux portions des voies RER (faible portance). Cette contrainte technique a nécessité la diminution de l’implantation au sol du bâtiment bureaux et impacté partiellement la volumétrie du projet pour compenser les pertes de surfaces à construire. C’est cette contrainte qui a entrainé l’adaptation du scénario 2008. Un nouveau scénario a été présenté en réunion publique n° 2 en juin 2009 puis remodifié pour tenir compte des demandes des riverains (diminution des impacts volumétriques) lors de la réunion publique n°3 d’octobre 2009. Au regard des enjeux financiers, la RATP a accepté de signer le contrat de programme avec la Ville et la société Eiffage, le 27 avril 2010, sur les bases du dernier scénario urbain, qui tient compte de ces contraintes techniques, qui précise le prix estimé des terrains (Avis des services fiscaux – France Domaine) et qui prévoit la prise en charge exclusive par la société Eiffage des coûts de fondations spéciales, de dépollution et de démolition du parking. Il est faux d’affirmer que la société Eiffage profite du surcout des fondations spéciales pour minimiser ses engagements auprès de la Ville : les couts techniques supplémentaires n’impactent que les couts des terrains, les recettes fiscales TLE et PLD ne sont pas diminuées du montant de ces surcouts (prévision : 7 000 000 €), l’évolution de l’implantation de l’immeuble de bureaux, suite aux contraintes techniques RER, est marginale en terme d’adaptation des volumétries et d’impact sur les niveaux d’ensoleillement des riverains. Commentaires du commissaire enquêteur : Dans sa réponse le maire expose les raisons de l’évolution de la proposition d’Eiffage, notamment à la suite de la constatation de la nécessité de fondations spéciales. Il n’y a donc pas eu manipulation d’Eiffage lors de l’appel à projet. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 52/59 4.3.9. Question 3.3.9. : Le contrat de programme est-il conforme au projet présenté aux Nogentais ? Question : Dans une « note en réponse à la désinformation orchestrée par certains », le maire précise « le contrat de programme a donc été signé le 27 avril 2010 sur ces bases ». Ces bases sont celles du projet actuel qui, à l’époque n’étaient pas connues des Nogentais, lesquels ont le sentiment d’avoir été trompés et mis devant le fait accompli Réponse : Le contrat de programme contient les éléments suivants : - la programmation prévisionnelle du projet secteur Gare -Baltard tel qu’il sera réalisé par la société Eiffage, sous réserve des autorisations définitives de construire, et après approbation des nouvelles dispositions du POS, qui est en tout point conforme aux orientations définies dans le dossier soumis à enquête publique. - les éléments relatifs au secteur Place Sémard, qui devraient permettre à la société Logis-Transport (filiale RATP) de réaliser sur son terrain un programme immobilier de logements aidés pour ses agents sont indiqués au contrat de programme en tant qu’ils devront recueillir préalablement l’accord de la collectivité. - les conditions de cession des terrains, qui ont été établies à partir de l’avis du service France Domaine. - les montant prévisionnels des taxes TLE- PLD au regard des conditions réglementaires en vigueur. Tous ces éléments : programmation prévisionnelle, obligations financières et fiscales ont fait l’objet d’une information constante avec la population même si comme il est rappelé ci avant, la constructibilité potentielle de des terrains RATP place Pierre Sémard n’a pas bénéficié de la plus parfaite information en l’absence d’un programme de la société Logis-Transport et d’un avant projet architectural. Commentaires du commissaire enquêteur : Le maire expose que les éléments du contrat de programme ont fait l’objet d’une information constante de la population, même si cette information aurait pu être meilleure en ce qui concerne la constructibilité potentielle des terrains RATP de la place Pierre Sémard. 4.4. Refus de certaines modifications du POS de Nogent sur Marne, 4.4.1. Question 3.4.1. : Pourquoi avoir créé le secteur de plan masse ‘secteur Gare- Baltard’ ? Question : La création d’un secteur spécifique — « Secteur Gare Baltard » en zone UAa - avec des dérogations excessives au POS dont l’intérêt n’a pas été démontré, Réponse : Un secteur de plan masse annexé au POS a l’avantage de préciser graphiquement le détail des projets de constructions envisagées. Le POS recueille ainsi avec précision les volumétries et implantations des bâtiments en évitant les règles trop globales qui créent souvent des volumétries uniformes et des alignements désordonnés. Commentaires du commissaire enquêteur : Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 53/59 4.4.2. Question 3.4.2. : Pourquoi avoir créé le secteur de plan masse ‘secteur Pierre SEMARD’ ? Question : La création d’un secteur spécifique — « Secteur Pierre Sémard » en zone UC - avec la levée des protections conduisant à la destruction de la gare et au rétrécissement de la Place Pierre Sémard (emplacements réservés 6 & 7), Réponse : Il était proposé de créer un secteur spécifique de plan masse Pierre Sémard en zone UC pour préciser les limites d’implantation des immeubles sur une parcelle de terrain qui englobe la place et les voies RER. PROPOSITION DE MODIFICATION Pour tenir compte du souhait de la population, sur le devenir de la place Pierre Sémard, il est proposé de supprimer la création du secteur de plan masse ‘secteur Pierre Sémard’ envisagé au dossier d’enquête publique et de n’apporter aucune modification aux règles actuelles de la zone UC du POS. Néanmoins, il est précisé que la suppression des emplacements réservés n°6 et 7 est maintenue. Commentaires du commissaire enquêteur : Le maire propose de supprimer la création du secteur de plan masse « secteur Pierre Sémard » et de n’apporter aucune modification aux règles actuelles de la zone UC du POS, tout en maintenant la suppression des emplacements réservés n°6 et 7. 4.4.3. Question 3.4.3. : Pourquoi mettre en compatibilité le POS ? Question : Toutes les modifications destinées à augmenter la constructibilité de la zone par rapport aux règles d’urbanisme actuelles. Réponse : Ce projet urbain d’intérêt général mérite une attentive gouvernance de la Ville pour la réalisation des programmes immobiliers. C’est dans cet esprit que deux secteurs de plan masse sont annexés au plan d’occupation des sols pour préciser dans le détail les intentions urbaines et architecturales essentielles qui sont porteuses de variétés volumétriques et de diversité des atmosphères urbaines. Les orientations urbaines comparées • Secteur Gare-Baltard - Sur l’ensemble du site, les règles du POS actuellement en vigueur pourraient autoriser des constructions d’une hauteur de 15 à 18 mètres (R+4 à R+5) sur la totalité des terrains (gare routière, boucle verte). La constructibilité potentielle rapportée à la surface des terrains (environ 19 000 m²) peut être estimée à environ 25 000 m² en développant un ensemble immobilier sur l’ensemble du site. Le nouveau projet ne propose pas une constructibilité globale sensiblement différente. - Sur ce secteur, la Ville envisage de créer, avec le Conseil Général du Val de Marne, de nouveaux espaces publics : parvis de la gare le long de l’avenue de Joinville, espaces et circulations piétonnes végétalisées en pied des immeubles de la place Leclerc, création d’une promenade pour accéder au Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 54/59 Pavillon Baltard. La surface d’espaces publics nouvellement crées est estimée à environ 4 000 m², soit 20 % des surfaces ; le projet développe donc des nouveaux espaces publics. - La présence actuelle du très haut immeuble de logements, avenue de Joinville (37 mètres), rompt le tissu urbain. Les règles actuelles du POS ne favorisent pas le raccordement de cet immeuble aux nouvelles constructions. Le PSR étant démoli, il s’est avéré judicieux de créer les conditions d’implantation d’un ensemble immobilier de bureaux et de services en continuité de ce pignon permettant de créer ainsi une façade urbaine avec épannelage dégressif et varié. - La création d’espaces publics et l’absorption des sur-hauteurs en pignon créent les conditions d’une volumétrie variée et des emprises foncières significativement éloignées des immeubles existants. Il reste néanmoins certain que les vues lointaines sur le Bois de Vincennes pour certains étages des grands immeubles place Leclerc seront diminuées. • Secteur Pierre Sémard Il est possible de développer le même programme de logements aidés en appliquant au POS actuel les dispositions de la loi Boutin. La proposition de volumétrie actuelle comprend en sus un niveau de commerces en rez-de-chaussée demandés par les associations, ce qui pourra être réexaminé. Commentaires du commissaire enquêteur : Dans sa réponse, le maire expose les raisons de la création de 2 secteurs de plan masse. IL précise pour chaque secteur les raisons de la solution retenue. En particulier, il estime que le très haut immeuble de logements avenue de Joinville (37 mètres), rompt le tissu urbain et que l’implantation d’un ensemble immobilier de bureaux et de services en continuité de ce pignon améliorera l’esthétique de l’entrée de ville. Il reconnaît également que les vues lointaines sur le bois de Vincennes pour certains étages des grands immeubles place Leclerc seront diminuées. Mais nous sommes dans un contexte urbain. 4.5. Retour au projet 2008. 4.5.1. Question 3.5.1. : Comment respecter l’histoire de Nogent ? Question : Respecter l’identité de Nogent, « ville du petit vin blanc », des guinguettes des bords de Marne, promue cette année ville touristique. Réponse : La place du général Leclerc inscrit depuis 1970 la ville de Nogent dans une histoire urbaine multiculturelle plus contemporaine que celle héritée de l’histoire des XIXème et XXème siècles. Par ailleurs elle privilégie l’activité commerçante et de service. Il s’agit d’en prendre acte et de tirer tous les avantages d’une requalification urbaine tout en veillant au traitement paysager de l’ensemble du projet. Commentaires du commissaire enquêteur : Il s’agit de la divergence habituelle entre les tenants du maintien des bâtiments en l’état et les partisans de la modernité qui revendiquent de préparer l’avenir. Pour Nogent, comme déjà constaté, les bords de Marne d’antant, bucoliques et peu aménagés, et les bords de Marne actuels, canalisés et bétonnés, n’ont plus grand-chose de commun, si ce n’est le nom de certains Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 55/59 établissements et le souvenir de ceux qui les ont fréquentés jadis. Et le projet ne concerne pas les bords de Marne. 4.5.2. Question 3.5.2. : Pourquoi ne pas revenir au projet 2008 qui respectait les règles du POS ? Question : Revenir au projet de novembre 2008 qui intégrait le travail des ateliers de concertation et qui limitait les hauteurs des nouvelles constructions conforme au règlement d’urbanisme en vigueur, Réponse : Le scénario urbain, tel qu’il a été construit en octobre 2008 par les ateliers thématiques préalablement au lancement de la concertation avec le public, prévoyait des hauteurs de construction significativement différentes de celles autorisées par les règles du POS actuel. Les volumétries proposées prévoyaient des hauteurs de 25 à 33 mètres. Ces hauteurs n’ont pas significativement varié dans le projet présenté à l’enquête publique. Commentaires du commissaire enquêteur : Les hauteurs n’ont pas beaucoup varié par rapport au projet 2008. Le projet actuel est difficilement attaquable sur cet aspect. 4.5.3. Question 3.5.3 : Comment intégrer davantage de commerces ? Question : Comment intégrer davantage de commerces ? Réponse : La capacité réceptive du site en matière commerciale a effectivement évolué pendant le processus de concertation. Compte tenu de l’impossibilité de créer des commerces au niveau des trottoirs en surplomb du RER pour des raisons de gabarit du tunnel et de la nécessaire installation de boites à ressort pour absorber les vibrations, l’accueil éventuel d’une grande surface commerciale n’a pu être intégrée au secteur Gare-Baltard. La réceptivité commerciale en pied d’immeubles sur le site de la gare est maximisée et représente environ 1 200 m². A la demande de certaines associations, un équipement commercial place Pierre Semard est envisagé pour animer la place et compenser en partie la diminution des surfaces initialement envisagée dans le secteur Baltard. Commentaires du commissaire enquêteur : Le maire expose les raisons de la capacité retenue au projet. Il précise qu’un équipement commercial place Pierre Semard est envisagé pour tenir compte de la demande de certaines associations. 4.5.4. Question 3.5.4. : Pourquoi un équipement culturel n’est-il pas intégré au projet ? Question Prévoir un équipement culturel dans ce quartier, et ne pas le concentrer autour de la mairie. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Analyse des observations - page 56/59 Réponse : La décision de la Ville de réunir les équipements culturels en centre ville correspond à un souci de gestion économe des espaces et des moyens en gardiennage. La Ville de Nogent n’est pas étendue et les liaisons interquartiers en transport en commun sont aisées. Commentaires du commissaire enquêteur : Il s’agit d’un choix dans la politique d’aménagement de la ville. 4.5.5. Question 3.5.5. : Une mixité sociale plus complète est elle possible ? Question : Prévoir 30 % de logements sociaux répartis, comme dans le projet initial, sur l’ensemble du projet et non plus relégués et concentrés place Pierre Sémard. Celai permettrait également de préserver l’ancienne gare Réponse : Il est tout à fait envisageable de mixer les logements sociaux sur chaque programme immobilier sous réserve de réaliser des cages d’escaliers différenciées dans le souci d’individualiser la gestion entre bailleurs sociaux et copropriétaires privés. Commentaires du commissaire enquêteur : La réalisation de logements sociaux en vue de mettre en œuvre la mixité sociale est tout à fait souhaitable. 4.5.6. Question 3.5.6. : La promenade Baltard n’est-elle pas trop étroite ? Question : Intégrer une ouverture vers le Baltard de 15 m de large pour donner une réelle « perspective » et qui limite la hauteur des bâtiments en vis-à-vis du Baltard à 12 m, Réponse : La largeur de cette voie piétonne est en totale harmonie avec l’ensemble des voies et cheminements de même nature dans ce secteur de Nogent. Commentaires du commissaire enquêteur : Il peut même être considéré que cette largeur permet une meilleure focalisation du regard sur le bâtiment, avec un effet de débouché quand on arrive à l’extrémité du passage. 4.5.7. Question 3.5.7. : Le stationnement prévu est-il suffisant ? Question : Prévoir une offre de stationnement répondant aux besoins réels générés par le projet. Réponse : Voir réponse n°3.3.3. Commentaires du commissaire enquêteur : Exact Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Impression d’ensemble - page 57/59 5. Impression d’ensemble La réponse aux observations du public est précédée d’un glossaire, reproduit ci-dessous. Il s’agit en fait, à l’occasion de la définition de certains termes techniques et administratifs, d’exposer la genèse du projet en concertation avec les divers intervenants et certaines associations, compte tenu des procédures officielles. GLOSSAIRE Pour faciliter une compréhension partagée des termes utilisés, un glossaire succinct est proposé ci-après. Appel à projet (en 2007) : Processus de consultation ouvert à des équipes pluridisciplinaires organisée par la Ville de Nogent, à partir d’un cahier d’objectifs, pour recueillir les propositions de programmation, les appréciations de valeur de marché et les intentions volumétriques et architecturales des acteurs de l’immobilier. Les terrains n’appartenant pas à la Ville et ne s’agissant pas d’une opération d’aménagement menée sous forme de Zone d’Aménagement Concerté, l’appel à projet est un processus pour éclairer et inviter les professionnels à participer à une élaboration partenariale d’un projet. En ce sens, il ne s’agit ni d’un concours de charge foncière, ni d’une consultation pour le choix d’un concessionnaire d’aménagement ni d’un appel d’offre au titre des procédures des marchés publics. Par les réponses obtenues, il a été possible à la Ville de mesurer la capacité à créer et à réaliser de chaque candidat. La société Eiffage Immobilier a été désignée lauréate par le jury ; le conseil municipal a pris acte du choix du jury. Zone d’Aménagement Concerté : Procédure d’aménagement pilotée par un aménageur, en vue de réaliser un projet urbain défini par la collectivité, à son initiative, et avec pouvoir d’expropriation. La Ville a choisi de ne pas engager une procédure de ZAC (partenariat avec les propriétaires fonciers) et de percevoir les recettes fiscales issues du projet par la Taxe Locale d’Equipement et la taxe ‘Plafond Légal de Densité’ versées par les constructeurs. La perception de ces taxes est totalement déconnectée des contingences techniques et de marché, contrairement au régime financier de la ZAC, qui : - engage les finances communales : la collectivité est responsable en dernier ressort des équilibres financiers du bilan d’aménagement, - exclut le maintien de la taxation liée au dépassement du Plafond Légal de Densité telle qu’elle existe à Nogent et qui est particulièrement rémunérateur pour la Ville. Contrat de pôle (en 2006) : Convention signée entre l’Etat, la Région Ile de France, le Département et la Ville pour le financement des travaux de restructuration du pôle transport multimodal du RER A. Contrat de programme (en 2010) : Conventions partenariales signées entre la Ville, la RATP propriétaire de la quasi-totalité des terrains et de la société Eiffage. Dans ce cadre, les partenaires s’engagent à œuvrer de manière à permettre la réalisation du projet urbain en apportant chacun dans les domaines qui le concerne, les solutions les plus appropriées sur les plans techniques, juridiques et financiers, et en recherchant les coopérations les plus efficaces. Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - Impression d’ensemble - page 58/59 Etudes préalables (en 2008) : Etudes urbaines conduites préalablement au lancement de la concertation publique. Ces études ont été dirigées par la Ville de Nogent dans le cadre d’ateliers thématiques. Ateliers thématiques (en 2008) : Commissions instituées par la Ville de Nogent, réunissant les associations, les riverains, les architectes pour étudier avec des professionnels de la construction retenus à l’issue de l’appel à projet, pour étudier les objectifs et les équilibres urbains les plus appropriés pour restructurer le quartier Leclerc. Les thèmes travaillés en ateliers étaient les suivants : Hauteurs et volumétries, Activités économiques, Transport et circulation. Projet 2008 : Dans l’esprit de certaines associations, il s’agit du scénario urbain élaboré lors des différents ateliers et préalablement au lancement de la concertation publique. Ce scénario 2008, considéré comme une première faisabilité, n’a pas fait l’objet d’un accord formel de tous les membres des ateliers ni soumis à une quelconque approbation en conseil municipal (même si des informations ont été faites aux élus municipaux). Il s’agissait uniquement de réunions d’échanges et de propositions de nature à éclairer la Ville sur l’opportunité d’engager une procédure de «déclaration de projet » et de préciser l’intérêt général du projet urbain pour l’ensemble de la commune. Projet 2010 : Après trois réunions publiques de concertation avec la population, une présentation aux membres du Conseil Municipal et une réunion avec les personnes publiques associées (DDE, Chambre de Commerces et d’Industrie…), le scenario urbain a été proposé à l’enquête publique. Le commissaire enquêteur prend acte des précisions apportées, notamment en ce qui concerne les procédures concernées par un projet de cette nature. A Maisons-Alfort, le 28 septembre 2010 Le commissaire enquêteur Maurice Boux Nogent sur Marne - Déclaration de projet - Ordonnance n°E10000088/77 du 25 mai 2010 Déroulement de l’enquête - page 59/59 Liste des annexes Annexe 1 : Attestation du 21 juin 2010 du maire de Nogent sur Marne Annexe 2 : Demande de prolongation de l’enquête : lettre du 8 juillet 2010 Annexe 3 : Demande de prolongation de l’enquête : lettre du 10 juillet 2010 Annexe 4 : Récapitulation des observations portées sur le registre d'enquête Annexe 5 : Récapitulation des documents remis ou envoyés au commissaire enquêteur Tracts des quatre associations, avec mention des observations éventuelles, lettres tests, autres documents. Annexe 6 : Voies d’où proviennent plus d’un tract - Nombre et pourcentage de tracts par voie. Annexe 7 : Enveloppe envoyée hors délais. Sommaire 1. GENERALITES .............................................................................................................................. 1 1.1. Préambule ............................................................................................................................................ 1 1.2. Objet de l’enquête................................................................................................................................ 1 1.3. Cadre juridique ................................................................................................................................... 2 1.4. Nature et caractéristiques du projet .................................................................................................. 2 1.5. Composition du dossier ....................................................................................................................... 2 2. ORGANISATION ET DEROULEMENT DE L’ENQUETE ............................................................. 4 2.1. Désignation du commissaire enquêteur ............................................................................................. 4 2.2. Modalités de l’enquête ........................................................................................................................ 4 2.3. Concertation préalable........................................................................................................................ 5 2.4. Information du public : publicité légale ............................................................................................ 5 2.5. Information du public : autres moyens ............................................................................................. 5 2.6. Information du public : les sept panneaux ........................................................................................ 6 2.7. Réunion publique................................................................................................................................. 7 2.8. Visites et réunions................................................................................................................................ 7 2.8.1. Réunion du 27 mai 2010...................................................................................................................... 7 2.8.2. Visite des lieux : .................................................................................................................................. 8 2.8.3. Réunion du 10 août 2010, à l’hôpital privé Armand Brillard : ............................................................ 8 2.8.4. Visite du site le 10 août 2010 : ............................................................................................................ 8 2.8.5. Réunion du 23 août 2010 à l’hôtel de ville de Nogent sur Marne : ..................................................... 9 2.9. Climat de l’enquête............................................................................................................................ 10 2.10. Attestation du maire...................................................................................................................... 10 2.11. Clôture de l'enquête, transfert des dossiers et registres, ............................................................ 10 2.12. Consultation et réponse du maire ................................................................................................ 10 2.13. Lettre arrivée hors délais .............................................................................................................. 11 2.14. Relation comptable des observations ........................................................................................... 11 2.14.1. Observations portées sur le registre d’enquête ................................................................................ 12 2.14.2. Observations hors registres d’enquête ............................................................................................. 12 Sommaire – page II/III 3. OBSERVATIONS DU PUBLIC .................................................................................................... 13 3.1. Le registre d’enquête et les permanences, ....................................................................................... 14 3.1.1. Première permanence du lundi 14 juin 2010 (début d’enquête) : ...................................................... 14 3.1.2. Deuxième permanence du samedi 19 juin 2010 : .............................................................................. 14 3.1.3. Troisième permanence du mercredi 23 juin 2010 : ........................................................................... 14 3.1.4. jeudi 24 juin 2010 :............................................................................................................................ 15 3.1.5. Quatrième permanence du samedi 26 juin 2010 :.............................................................................. 15 3.1.6. mardi 29 juin 2010 : .......................................................................................................................... 15 3.1.7. mercredi 30 juin 2010 :...................................................................................................................... 15 3.1.8. vendredi 2 juillet 2010 :..................................................................................................................... 15 3.1.9. Cinquième permanence du jeudi 8 juillet 2010 : ............................................................................... 15 3.1.10. vendredi 9 juillet 2010 :................................................................................................................... 16 3.1.11. lundi 12 juillet 2010 :....................................................................................................................... 16 3.1.12. mardi 13 juillet 2010 : ..................................................................................................................... 17 3.1.13. jeudi 15 juillet 2010 :....................................................................................................................... 17 3.1.14. Sixième permanence du vendredi 16 juillet 2010 :.......................................................................... 18 3.1.15. Septième permanence du vendredi 23 juillet 2010 (fin d’enquête) ................................................. 18 3.2. Les documents adressés ou remis au commissaire enquêteur ....................................................... 19 3.2.1. Tract du collectif de 4 associations (repère 4) ................................................................................... 19 3.2.2. Les courriers-tests.............................................................................................................................. 21 3.2.3. Courrier de l’association « Résidence de l’Orée du Bois » (repère 3)............................................... 21 3.2.4. Interventions de M. Michel GILLES (repères R01, 1, 264, 416, 429) .............................................. 22 3.2.5. Lettre de M. Jean Badoche (repère 4)................................................................................................ 24 3.2.6. Lettre de M. Gérard Lecœur (repère 219).......................................................................................... 24 3.2.7. Lettre et dossier de M. André Renaut (repère 263) ........................................................................... 24 3.2.8. Courrier de l’association des riverains du pôle Leclerc (ARPL) - (repère 291) ................................ 25 3.2.9. Courrier de M. Paul Lebelle (repère 297).......................................................................................... 25 3.2.10. Courrier de Mme Susana Chassinat (repère 361) ............................................................................ 25 3.2.11. Pétition d’environ 15 personnes (repère 365).................................................................................. 26 3.2.12. Lettre de la copropriété 4 place Pierre Sémard (repère 386) ........................................................... 26 3.2.13. Courrier de Mme Monique Jamin (repère 385) ............................................................................... 26 3.2.14. Courrier de M. Alexandre Breil (repère 408) .................................................................................. 27 3.2.15. Courrier de M. et Mme Lamidé (repère 413) .................................................................................. 27 3.2.16. Lettre de l’association « Les riverains du Site Marie Curie » (repère 432) ..................................... 27 3.2.17. Documents de M. Marc Arazi (repères 433 et 434)......................................................................... 28 3.2.18. Photo remise par Mme Moglio (repère 435) ................................................................................... 28 3.2.19. Lettre de M. Michel Denisard (repère 436) ..................................................................................... 28 3.2.20. Lettre de Mme Nicole Lachaud (repère 437)................................................................................... 29 3.2.21. Lettre de M. Nicolas Mauduit (repère 449) ..................................................................................... 30 3.2.22. Note de M. Pierre Maquet (repère 451)........................................................................................... 30 3.2.23. Note de M. Claude Brun (repère 452) ............................................................................................. 30 3.2.24. Note de M. Bruno Masetty (repère 453).......................................................................................... 31 4. ANALYSE DES OBSERVATIONS .............................................................................................. 31 4.1. Remarques sur les aspects réglementaires et financiers, ............................................................... 32 4.1.1. Question 3.1.1. Le projet urbain est-il d’intérêt général ? ................................................................. 32 4.1.2. Question 3.1.2. : Est-il légitime de créer un seul périmètre de projet ? ............................................. 33 4.1.3. Question 3.1.3. Pourquoi avoir eu recours au secteur de plan masse ?............................................. 34 4.1.4. Question 3.1.4. : Quelles sont les règles de stationnement proposées ? ............................................ 35 4.1.5. Question 3.1.5. : Quel est le statut des terrains place Pierre Sémard ? .............................................. 35 4.1.6. Question 3.1.6. : Quelle est la valeur patrimoniale de l’ancienne gare ? ........................................... 36 4.1.7. Questions 3.1.7 et 3.1.8 : Comment l’Architecte des Bâtiments de France sera t’il associé ? .......... 36 4.1.8. Question 3.1.9 : Les Plans de Prévention des Risques Naturels ont-ils été pris en compte ? ............ 37 4.2. Contestation des modalités de l’enquête publique,......................................................................... 38 4.2.1. Question 3.2.1. : Pourquoi ne pas avoir prolongé l’enquête jusqu’en septembre ? ........................... 38 4.2.2. Question 3.2.2. : Comment la population a-t-elle été associée à l’élaboration du projet ? ................ 38 Sommaire – page III/III 4.2.3. Question 3.2.3. : Quand le bilan de la concertation est-il présenté ? ................................................. 40 4.2.4. Question 3.2.4. : Quel est l’impact de la programmation sur les recettes fiscales ? .......................... 41 4.2.5. Question 3.2.5. : Comment ont évolué les objectifs de constructibilité ? .......................................... 42 4.2.6. Question 3.2.6. : Pourquoi une maquette n’est pas mise à disposition du public ? ........................... 43 4.2.7. Question 3.2.7. : Quelles sont les données statistiques servant de base au dimensionnement du nouveau parking ? ....................................................................................................................................... 44 4.3. Refus de certaines caractéristiques du projet, ................................................................................ 44 4.3.1. Question 3.3.1. : Pourquoi la constructibilité a-t-elle augmenté ? ..................................................... 45 4.3.2. Question 3.3.2. : Pourquoi construire aussi haut que les immeubles de la place Leclerc ? ............... 45 4.3.3. Le nouveau parking d’environ 300 places ne serait-il pas sous-dimensionné ? ................................ 46 4.3.4. Question 3.3.4. : A-t-on bien pris en compte les déplacements urbains ? ......................................... 47 4.3.5. Question 3.3.5. : A-t-on étudié les circulations douces ?................................................................... 48 4.3.6. Question 3.3.6. : La gestion de la circulation avenue Watteau a-telle bien été prise en compte ?..... 49 4.3.7. Question 3.3.7. : L’appel à projets a-t-il été transparent ? ................................................................. 49 4.3.8. Question 3.3.8. : La société Eiffage n’a-t-elle pas manipulé l’appel à projets ?................................ 50 4.3.9. Question 3.3.9. : Le contrat de programme est-il conforme au projet présenté aux Nogentais ? ...... 52 4.4. Refus de certaines modifications du POS de Nogent sur Marne,.................................................. 52 4.4.1. Question 3.4.1. : Pourquoi avoir créé le secteur de plan masse ‘secteur Gare- Baltard’ ?................. 52 4.4.2. Question 3.4.2. : Pourquoi avoir créé le secteur de plan masse ‘secteur Pierre SEMARD’ ? ........... 53 4.4.3. Question 3.4.3. : Pourquoi mettre en compatibilité le POS ? ............................................................ 53 4.5. Retour au projet 2008........................................................................................................................ 54 4.5.1. Question 3.5.1. : Comment respecter l’histoire de Nogent ? ............................................................. 54 4.5.2. Question 3.5.2. : Pourquoi ne pas revenir au projet 2008 qui respectait les règles du POS ?............ 55 4.5.3. Question 3.5.3 : Comment intégrer davantage de commerces ? ........................................................ 55 4.5.4. Question 3.5.4. : Pourquoi un équipement culturel n’est-il pas intégré au projet ? ........................... 55 4.5.5. Question 3.5.5. : Une mixité sociale plus complète est elle possible ?.............................................. 56 4.5.6. Question 3.5.6. : La promenade Baltard n’est-elle pas trop étroite ?................................................. 56 4.5.7. Question 3.5.7. : Le stationnement prévu est-il suffisant ?................................................................ 56 5. IMPRESSION D’ENSEMBLE ...................................................................................................... 57 LISTE DES ANNEXES .................................................................................................................... 59 Ce document comprend : • la page de garde, • ce sommaire de 3 pages, • 59 pages numérotées de 1 à 59, • 7 annexes, répertoriées dans la liste des annexes. Tribunal administratif de Melun Ville de Nogent sur Marne Enquête publique relative au projet de réalisation des travaux d’aménagement du pôle multimodal Nogent Baltard valant mise en compatibilité du POS Rapport du commissaire enquêteur Déroulement de l’enquête Ordonnance n° E10000088/77 du 25 mai 2010 du président du tribunal administratif de Melun Arrêtés n° 2010/366 du 26 mai 2010 et n° 2010/465 du 6 juillet 2010 du maire de Nogent sur Marne Maisons-Alfort, le 28 septembre 2010