Un pavé dans la mare

Transcription

Un pavé dans la mare
DOSSIER DE PRESSE
Un pavé dans la mare
de Diana Vivarelli
Un spectacle non conventionnel, qui nous prend à contre-pied.
Un cocktail explosif de sketches ponctués de chansons jazzy, rock,
blues, pour deux comédiens au rythme endiablé.
Une construction cinématographique pour un portrait de famille
décalé, où les personnages se cherchent, se déchirent, s’ignorent ou
se ratent. Martine la stressée, Bernard l’émancipé, Yvonne la révoltée,
Léon le raté, Albert l’idéaliste, Clémence l’illuminée…
nous embarquent dans un voyage surprenant.
Un spectacle émouvant, mordant et sans concession, un antidote à la
fadeur et à la morosité ambiante, une pièce portée
par une parole cinglante et drôle.
Une trentaine de représentations
dans l’agglomération Nantaise entre 2003 et 2006 :
salle du Jamet, Théâtre du Cyclope, Théâtre de Poche,
Festival « Les hivernales » de St Herblain, salle Vasse, Ecossolies,
Théâtre du Sphinx, Théâtre en automne au Croisic…
Franc succès des critiques et du public :
environ 3000 spectateurs,
plusieurs articles dans la presse et deux passages télévisés,
EXTRAITS DE PRESSE
Un pavé dans la mare, reste du vrai théâtre populaire, une forme de satire sociale à la fois drôle
et engagée.
Presse-Océan, février 2004
Parfois tendres, parfois caustiques, mais toujours humoristiques, les scènes invitent à la
réflexion sur des sujets tels que l’amour, la politique, l’intolérance, l’art ou la morale. Et pour
changer de rythme, quoi de mieux que ces quelques chansons sur des airs jazzy, rock ou blues.
Ouest-France , mars 2004
PAROLES DU LIVRE D’OR
Le rythme de la pièce est très fort et j’avoue que, si je comprenais le fond de chaque tableau,
certaines subtilités m’échappaient. Deux nuits de sommeil plus tard, je revois certaines
situations et la justesse du propos. Objectif atteint et encore bravo !
Nicole et Gérard F.
Bravo les copains pour le spectacle ! C’est comme un voyage à la Gérard Manset
.
Luc
J’ai tout aimé, surtout la construction cinématographique et les portraits de famille décalés.
Pétillante, variée, vraie. Magnifique !
Évelyne
Très bon spectacle. La voix suave du chanteur nous rappelle celle de Barry White. Sincères
félicitations pour tous ces tableaux drôles et émouvants .
Gérard Quitté
Merci pour toutes les émotions éprouvées avant et après votre spectacle, sans parler de celles
ressenties pendant .
Lydie Brossard
Bravo et encore bravo ! Et vive la révolution ! ! !
Florence Guittoneau
Spectacle remarquable pour la pertinence du texte et la qualité musicale. Bravo !
Jean-Marc Manach
Merci. C ‘est du travail ! Bravo le Chanteur !
Élisabeth Bernardin
Très émouvant et drôle. Bravo à vous deux. Vous étiez magnifiques. Amicalement.
Christelle Saurin
L’émotion du cœur l ‘emporte et les chansons me plaisent énormément !
Patricia Prévot
L’équipe artistique
L’auteur-metteur en scène et comédienne
« Pour Diana Vivarelli, le théâtre n'est pas un portemanteau où l'auteur accrocherait son
angoisse et ses révoltes à l'entrée du restaurant avant de s'installer confortablement à la table
de la reconnaissance. Non ! Pour elle, le théâtre est une aventure partagée, comme un repas
festif préparé en commun où elle aurait humblement apporté quelques ingrédients. Mais quels
ingrédients ! Des kilos de matière humaine bien vivante marinée dans le vin acide d'une époque
tonitruante, "tônitrrrrouante" comme elle dirait. Il faut dire qu'elle n'y va pas avec le dos de la
fourchette dans ses tableaux absolument sans indulgence de notre société.
Avec Diana Vivarelli, on ne parlera pas de théâtre mais plutôt de théâtralité : cette capacité que
nous avons tous - et pas seulement les acteurs professionnels - à nous observer avec
détachement, à nous voir nous-mêmes tels que nous sommes au-delà du voile de l'habitude.
Son travail est donc une introduction à un processus de transformation et de re-création du
monde.
Les pièces de Diana Vivarelli offrent aux lecteurs férus de théâtre, aux acteurs épris de réalisme
et aux spectateurs festifs, d'infinies possibilités de puiser au fond de leurs boîtes de Pandore. Le
tout avec une bonne louche d'éthique, un grand verre de bon sens et une cuillerée délicate de
folie. » (Pascal Gaillard - Préface du livre Piège à rats )
Le comédien-chanteur
Jean-Luc Alliot, comédien et chanteur, s’est formé et a travaillé en Italie avec Massimo
Roversi et Susy Blady du "Il Gran Pavese" (théâtre satirique, café théâtre, cabaret) à Bologne
(Italie). En France, il a continué sa formation au Nouveau Théâtre d’Angers ( dernier stage en
2002 : « Brecht et Horvath : un théâtre qui prend position », dirigé par Christophe Rauck ).
Jean-Luc Alliot interprète les rôles principaux des créations d’Azimut Théâtre.
Dans Un pavé dans la mare, Jean-Luc Alliot interprète aussi les chansons, accompagné par les
musiciens ou par une bande-son. Jean-Luc Alliot a appris le chant ave Alexandra Mauriac,
professeur de chant au Conservatoire National des Pays de la Loire.
Les compositeurs
Charles Guilbaud joue de la contrebasse. Il a enregistré des albums avec les groupes Mister
Midnight, René Roland et Tri Bleizh Die. Il joue régulièrement avec différents groupes de
musique celte, irlandaise, swing jazz et salsa. Il a participé à de nombreux festivals : Jazz sur
Lie, Festival d’été à Nantes, Bonneville en Suisse, Festival Celtique Navan en Espagne.
Son compère Alexandre Korac joue du piano et il est aussi technicien son pour plusieurs
groupes de la région nantaise.
Le créateur lumière
Morane Asloun travaille depuis une quinzaine d’années dans le milieu théâtral. Il a été
créateur lumières pour différents spectacles de la Compagnie Garin Troussebeuf (marionnettes),
du théâtre Zou, de la Compagnie Grizzli Philibert Tambour…
Le choix de la sobriété esthétique de la scène nécessite un jeu de lumières complexe. Le jeu de
lumières crée l’atmosphère nécessaire et suit le jeu des acteurs. Elle est riche en effets et haute
en couleurs.
Les sketchs et les chansons
L’entrée. Un chanteur a peur de rater son entrée sur scène. Il confie aux spectateurs son
angoisse. L’auteur de la pièce sort des coulisses pour le remettre à sa place.
Apprentissage à tous les étages. Martine passe en revue les conflits, les difficultés, le stress lié
au métier d’enseignant, à l’école maternelle, primaire, au lycée.
Le paysan gentilhomme. Albert, agriculteur rebelle, est un prison pour un acte de désobéissance
civile. Il se bat contre l’uniformisation de la nourriture, contre la standardisation du monde.
L’attente. Valérie attend son amant Bruno. Pendant l’attente, elle décortique sa relation. Elle
oscille entre l’envie d’arrêter et celui de continuer.
La brute jalouse. Bruno vient de tuer le mari de sa maîtresse Valérie. Bruno accuse Valérie de
l’avoir poussé au meurtre, elle s’en défend.
Il est fou ! Léon, suite à une tentative de suicide, est interné dans un hôpital psychiatrique, où il
est reçu par Valérie, psychiatre.
Qui suis-je ? Bernard révèle à sa femme Martine son homosexualité et sa difficulté à l’assumer.
Le clodo. Léon raconte sa vie à sa fille Clémence. Il a été viré de son travail, il a fait de la prison,
il a habité dans un squat et désormais il vit sous un pont.
La réfractaire. Yvonne, la femme d’Albert, aime la provocation. Yvonne critique la place des
femmes, le devoir, la règle, l’abrutissement, les religions, les guerres.
Les compositeurs ont créé les musiques spécialement pour ce spectacle et les paroles des
chansons sont de Diana Vivarelli.
Un pavé dans la mare
Notes d’intention, description des personnages,
par l’auteur et metteur en scène Diana Vivarelli
Un pavé dans la mare est une pièce à géométrie variable, à plusieurs voix, un chassé croisé de
personnages, où la complexité de l’univers rejoint la critique des préjugés et des idées toutes
faites.
Onze sketches se succèdent, intercalés par quatre chansons. 5 rôles féminins, 5 rôles masculins,
joués par 2 comédiens. Les sketches sont complémentaires, il y a toujours une interdépendance
entre les personnages.
Le chanteur anxieux, l’auteur colérique, Bruno le jaloux, Valérie la cynique, Albert l’idéaliste,
Léon le raté, Clémence l’illuminée, Martine la stressée, Bernard l’émancipé, Yvonne la révoltée…
représentent un miroir de notre société, un échantillon de la complexité du monde.
Les personnages se cherchent, se déchirent, s’ignorent ou se ratent. Leur désir de s’affirmer, de
gagner, de se dépasser, entraîne une lutte pour le pouvoir, une quête d’absolu, un dépassement
de soi, des crises, des incompréhensions, des conflits, de l’amour, de la haine.
Le monde qui est donné à voir n’obéit pas à une construction harmonieuse et équilibrée.
Les écarts et les déchirures débusquent les incongruités du réel et mettent à jours les conflits
enfouis.
En rupture avec un certain code scénique, il n’y a pas ici ni héros ni victimes. Les situations
insolites mettent les personnages en porte-à-faux, ce qui donne à la pièce une tournure
grotesque.
Des situations qui nous paraissaient sans relations s’emboîtent avec des sauts dans le temps et
dans l’espace. Ce montage montre le jeu du hasard, l’apparent désordre de l’existence et laisse
libre cours à l’imagination.
Chaque scène est conçue comme un pavé jeté dans des eaux troubles.
Des interrogations très actuelles sur l’amour, la politique, l’intégration, l’intolérance, l’art et la
morale, où s’entremêlent des histoires drôles, dures, fantastiques, pour démasquer les
contradictions et montrer comment la vie est tout à la fois un chemin difficile à parcourir et une
exaltante aventure.
Quatre chansons ponctuent les scènes, sorte de respiration musicale, de passerelle entre les
situations, pour donner une légèreté naturelle, une gaieté au spectacle, dans l’esprit de Bertold
Brecht.

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