Plastilien n° 110 - Allizé
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Plastilien n° 110 - Allizé
LE MAGAZINE D'ALLIZÉ-PLASTURGIE SEPTEMBRE 2014 - n°110 POLYOLÉFINES & ADDITIFS p. 13 Les nanostructures au service de l’anti-contrefaçon p. 35 Objets connectés : une révolution pour les plasturgistes ? p. 38 Nouvelles précisions sur le crédit d’impôt compétitivité-emploi p. 27 p. 13 La gamme Billion, performante pour votre production et pour votre trésorerie Presses tout électriques SELECT Dans le cadre EDF, bénéficiez de notre partenariat avec sur cette presse SELECT 100% électrique, H260/780-200T. , de la valorisation CEE )à hauteur de 19 818€, auxquels Billion ajoute une prime de 20%, soit un gain total ( EDF + Billion ) de : Hybridation Machines Vous procédez à un rétrofit sur une presse hydraulique ? Bénéficiez aussi de la valorisation C2E ! Exemple : Sur une presse H6860/1100T. (2007), le remplacement du moteur hydraulique de dosage par un moteur électrique vous rapporte 20 108€ au titre du C2E, auxquels Billion ajoute une prime de 20%, soit un gain total ( EDF + Billion ) de 23 781 € 24 130 € GAGNEZ EN EUROS Pour plus d’informations, contactez votre commercial ou Michel Goury Directeur Commercial : [email protected] - 06 14 64 68 57 Passion in Plastics www.billion.fr en partenariat avec Document non contractuel EN PERFORMANCE EN ENERGIE #1 A LA UNE JEUDI 30 OCTOBRE À LYON Avez-vous pensé à vous inscrire à Allizé’Day 2014 ? L’événement annuel de la filière plasturgie, Allizé’Day, se tiendra le jeudi 30 octobre 2014 dans l’espace réceptif du Matmut Stadium (Lyon-Venissieux). Pour cette édition le thème central retenu vous propose une plongée passionnante dans le monde de la « Plasturgie 4.0 ». C’est l’usine de demain qui se dessine actuellement sous nos yeux et c’est une véritable chance à saisir pour notre industrie ! Nous sommes en effet rentrés dans une phase de profonde mutation qui voit les technologies numériques s’intégrer au coeur des processus industriels. Cette rupture technologique majeure offre un extraordinaire champ d’innovation, de progrès et de croissance. Caractérisée par la fusion du monde virtuel de l’internet délocalisé et du monde réel des installations industrielles, l’industrie 4.0 devient la référence incontournable pour la production industrielle. Notre compétitivité, notre capacité à exporter nos produits, notre capacité à stopper les délocalisations et relocaliser nos productions en France dépendront de notre capacité à basculer rapidement dans ces nouvelles technologies et à prendre un avantage concurrentiel. Pourquoi parle t-on de 4ème révolution industrielle ? Tout « simplement » parce que la première c’est la production mécanique avec la vapeur, l’hydraulique. La deuxième c’est la production de masse avec l’arrivée de l’électricité. La troisième c’est la production automatisée avec les automates et les robots. Et maintenant c’est la quatrième révolution. Nous allons vers une convergence, une fusion, entre le monde virtuel et le monde réel. Nous sommes en pleine accélération, c’est cette accélération qui entraine la Révolution. Aussi surprenant que cela puisse paraître, les principales briques technologiques qui assureront la transformation de l’industrie 3.0 en Industrie 4.0 existent déjà : capteurs, automates, CFAO, PLM, GMAO, ERP, Big Data, Internet des objets, Cloud Computing… La révolution ne sera pas technologique mais le mode de production qui en résultera sera en totale rupture avec l’existant. Ne manquez pas cette occasion de préparer l’avenir de votre entreprise ! (programme en page 5) Rendez-vous le 30 octobre ! Inscription libre mais obligatoire sur : http://www.allize-plasturgie.org/evenement/allize-day-2014 Plastilien >> Septembre 2014 SOMMAIRE p.38 A LA UNE 01 Avez-vous pensé à vous inscrire « Plasturgie » 2014-2018 08 La Matinale du ResO-PE CHRONIQUE 11 Un temps d’avance où comment investir pour se prémunir DOSSIER DU MOIS 13 Polyoléfines et additifs DROIT DES AFFAIRES 23Rupture des relations commerciales établies avec une société de droit étranger FISCALITÉ 27 Nouvelles précisions sur le crédit SOCIAL 29Les règles de la représentativité à Allizé’Day 2014 ? PROFESSION 05 Allizé’Day : le programme 06 Convention Nationale d’Objectifs p.40 syndicale TECHNOLOGIE 35 Les nanostructures au service de l’anti-contrefaçon STRATÉGIE 51 Fonds Régional d’investissement Rhône-Alpes : un effet de levier dédié au PME industrielles AGENDA 55 INNOVATION 38Objets connectés : une révolution pour les plasturgistes ? MARCHÉS 40 Cosmétologie et Plasturgie POLYOLÉFINES & ADDITIFS p.13 REPORTAGE 43 ERCE MEDICAL franchit une nouvelle étape l’acquisition du Groupe SIMONIN directe 44 Le rallye selon REV AC SPORT 46 Le Groupe SYNTEX annonce 48 SUD FLUOR, l’expertise en fluoration d’impôt compétitivité-emploi ALLIZÉ-PLASTURGIE Plastilien est édité par : Cediplast Communication - Plastilien - 39, rue de la Cité - 69441 LYON Cedex 03 - Tél. : 04 72 68 28 28 - Fax : 04 72 36 00 80 • Directeur de la publication : Anne de Lansalut • Comité de Rédaction : Sandrine Alnet / Dominique Appert / Amandine Authier / Chantal Bedarride / Thierry Charles / Christophe Contini / Marie-Hélène Croissant / Diego Delgadillo / Benoît Dorsemaine / Marion Druet / Elisabeth Garnier / Sandra Louis / Benoist de Montaigut / Damien Paris / Aurélia Le Roux / Emmanuel Rossi / Yves Schmitt / Ulrich Thomir • Secrétariat de rédaction : Christine Poupon • Graphisme, maquette et réalisation PAO : Cécilie FELT • Service publicité : Cediplast Communication • Impression : Lamazière • Routage : Routage Rhône-Alpes • Diffusion de ce numéro : 1 600 exemplaires - Tous droits réservés. 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Plastilien >> Septembre 2014 Z.A. des Lavours - Martignat 01117 Oyonnax Cedex - France Tél.: + 33 474 81 46 46 Fax + 33 474 81 46 47 Site : www.resinex.fr France Vous recherchez une solution économique RESINEX est également producteur de compounds 1er choix et industriels RESINEX France votre partenaire pour vous accompagner dans le développement de vos projets auprès des plus grands donneurs d’ordres Auprès des constructeurs AUTOMOBILE Référencement officiel chez les équipementiers Homologation au panel PP & PA Recyclés PSA Homologation chez les constructeurs européens : VW, Audi, BMW, Opel... N’hésitez pas à nous contacter Ravalene PE Scolefin/Mafill PP Sicostirolo PS Sicoran SAN Sicoflex ABS Polyfast ASA Mablex PC/ABS Sicoklar PC Sicoblend PA/ABS Sicoter PPO/PBT Ravamid PA Enflex TPE-V Ensoft TPE-S www.resinex.com Your trusted partner for Ravago Brands KOLON PLASTICS ® Mitsubishi Plastics NatureWorks ® ® ndia la l de mo ader pres e ject in se à r lect té r tou ique Ready for the future 未来をみつめて Le IntElect – la presse électrique de 50 à 450 T Ne vous trompez pas dans votre choix ! Le futur appartient aux machines tout-électrique. Les compétences que possède Sumitomo Demag dans le domaine des servo-moteurs lui assurent une position de leader. Grâce aux applications innovantes de ses machines (exemple : ActiveFlowBalance), Sumitomo Demag donne à ses clients un avantage concurrentiel imbattable. france.sumitomo-shi-demag.eu #5 DOSSIER PROFESSION DU MOIS > LE PROGRAMME ALLIZÉ’DAY 2014 ! 14 h 30 / VILLAGE SEGECO DU MATMUT STADIUM LOU RUGBY Boulevard Joliot CURIE / 69200 - VENISSIEUX << 4ème révolution industrielle : Naissance de l’entreprise 4.0 La dernière révolution industrielle est en train de prendre forme sous nos yeux, à l’aube de ce XXIe siècle. Toutes les briques technologiques sur lesquelles elle est bâtie sont là. << Immersion « en live » dans la réalité virtuelle Une expérience interactive immersive en « Oculus Rift » réalisée sur scène permettra à chacun de se « plonger » dans la réalité virtuelle, d’en comprendre le fonctionnement et d’en déduire les avantages concrets de son usage. << Les bénéfices de l’industrie 4.0 à portée de main ! Cette rupture technologique majeure offre un extraordinaire champ d’innovation, de progrès et de croissance. Caractérisée par la fusion du monde «virtuel» et du monde «réel» des installations industrielles, l’industrie 4.0 devient la référence incontournable pour la production industrielle. << Tous les acteurs de la filière Plasturgie prennent pied dans le 4.0 Client, Bureau d’études, mouliste, constructeur de matériels, plasturgiste... ils témoignent de leurs avancées concrètes dans le 4.0, ils expliquent « pourquoi » et « comment » et surtout.... pour quels bénéfices attendus ? << Vision européenne : comment nos voisins envisagent-ils le 4.0 ? Advanced Manufacturing, Smart-Industries (production intelligente) et l’Industrie 4.0 sont des développements qui vont donner un nouvel élan à l’industrialisation de l’Europe. La capacité de l’Union européenne à développer et déployer ses technologies déterminera dans une large mesure son avenir ! Les « Plus » de l’édition 2014 A l’occasion d’Allizé’Day, sera remis le Allizé-Acdi Awards 2014, choisit parmi les 7 dossiers présentés par chacune des régions membres d’Allizé-Plasturgie. Et cette édition sera aussi l’occasion de fêter les 10 ans d’Allizé-Plasturgie, née en 2004 de la fusion de trois organisations régionales. Un cocktail proposé à partir de 18 heures permettra à tous les participants de profiter d’un moment de convivialité et de faire connaissance avec les intervenants et les autres participants. Au cours du cocktail des démonstrations et des animations permettront aux invités de s’initier à des technologies telles que la réalité augmentée, la réalité virtuelle... << L’homme au cœur de l’entreprise 4.0 Nouvelles attentes + nouveaux modes d’organisation = nouvelles compétences ! Parce que la conception et la conduite de l’usine 4.0 seront différentes, de nouvelles compétences seront nécessaires. De nouvelles spécialisations et de nouveaux métiers naissent impliquant des formations innovantes tant sur le contenu, leur finalité et leur forme. Intervenants (liste provisoire en date du 02 septembre 2014) < Nicolas BOURGERIE, Dirigeant Fondateur METHODIA < Stéphane CASTIN, Sales Manager KISTLER France SASU Membre du Bureau de l’ACDI < Benoît DORSEMAINE, Délégué Régional ALLIZE-PLASTURGIE RHONEALPES < Jean-Luc DUTHEIL, Dirigeant COTEREV < Bertrand FILLON, Vice President of European Affairs CEA/LITEN, Président Comité Scientifique PLASTIPOLIS < Andréa GENTILI, Project Officer European Commission, Directorate General for Research and Innovation, Advanced Manufacturing Technologies and Biotechnologies, Unit D.2 < Paul LAURENS, Associé – KEYOX < Franck MERCIER, SIEMENS IA DT < Alain PALISSE, Président d’ADDUXI < Véronique PARIS, SIEMENS IA DT < Zeljko PAZIN, Executive Director of EFRA (European Factories of the Future Research Association) < Gilles PERNOUD, Président du Conseil d’Administration SAS GEORGES PERNOUD < Kai PETERS, Delegate of the VDMA (Verband Deutscher Maschinen und Anlagenbau) < Florence POIVEY, Présidente de la FEDERATION DE LA PLASTURGIE ET DES COMPOSITES < Sylvain RAUX, Président de CGL PACK, Président d’ALLIZE-PLASTURGIE < Emmanuel ROSSI, Délégué Général d’ALLIZE-PLASTURGIE < Nathalie SENINCK, General Manager – STTS – Membre du Bureau de l’ACDI < Jean THERME, Directeur de la Recherche Technologique au CEA, Directeur du CEA Grenoble Participation gratuite mais soumise à inscription préalable obligatoire Inscrivez vous dès à présent ! http://www.allize-plasturgie.org/evenement/allize-day-2014 Plastilien >> Septembre 2014 PROFESSION #6 Convention nationale d’objectifs « PLASTURGIE » 2014-2018 La Fédération de la Plasturgie et des Composites a signé une Convention Nationale d’Objectifs (CNO) avec la CNAMTS. lable de contrat de prévention. L’interlocuteur sera le « contrôleur de sécurité ». Son ambition est de permettre aux entreprises d’être aidées financièrement dans leur politique de prévention et de réduction des accidents du travail, des maladies professionnelles et de la pénibilité. Pour mémoire, l’ensemble des aides attribuées aux entreprises ayant participé représentait 2.722.000 euros. Quelles sont les entreprises éligibles ? La CNO concerne les entreprises qui remplissent les conditions cumulatives suivantes : - Avoir un effectif de moins de 200 salariés, - Etre classée dans le code risque 252HK,1 - Etre à jour dans la tenue de son Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels, - Avoir payé ses cotisations sociales. Quelles sont les aides dont les entreprises peuvent bénéficier ? La CNO signée par la Fédération de la Plasturgie permet à toutes les entreprises (s’inscrivant dans le cadre prévu) de bénéficier d’aides financières allant de 15 à 70 %2 du montant des investissements destinés à améliorer les conditions de travail ! Quels sont les objectifs visés ? Compte tenu des activités spécifiques de la plasturgie, la CNO a ciblé quatre objectifs principaux : - L’amélioration des atmosphères de travail en lien avec le risque chimique, dont le risque CMR. - La prévention des risques liés à la manutention et aux manipulations et le renforcement de la sécurité des voies de circulation et des aires de stockage. - La prévention des risques liés aux Troubles Musculo-Squelettiques (TMS). - La diminution des niveaux de bruit des ateliers et des postes de travail. Quelles sont les mesures qui seront prioritaires ? Les mesures d’investissement concerneront principalement : - La mesure des atmosphères de travail en lien avec les risques chimiques et incendie/explosion. - La mise en œuvre de moyens de manutention (aménagement de poste, robots, potences,…). - L’amélioration des circulations dans l’entreprise (réfection des sols, signalisation, dispositifs antichute,…). - Réalisation d’études et d’aménagement des postes pour prévenir les accidents et TMS. - Amélioration de la sécurité sur les machines et équipements de travail. Comment s’engager dans la CNO ? Les entreprises dans le cadre de ce dispositif devront signer un « contrat de prévention » qui définit les engagements de l’entreprise et les aides (notamment financières) que la caisse apportera. Il convient de vous rapprocher de votre Caisse d’Assurance Retraite et de la Santé au Travail (CARSAT) et de faire une demande préa- Quelles sont les grandes étapes de la procédure ? Après la demande préalable de contrat de prévention, une analyse des risques est réalisée qui permet à la Carsat et à l’entreprise d’élaborer un projet de contrat de prévention ; celui-ci abordera les sujets suivants : - La situation initiale des risques, - Les objectifs finaux visés, - Le programme d’actions à mettre en œuvre, - Les investissements à réaliser, - Les délais de réalisation, - Le montant de participation de la Carsat. Pendant la procédure, il convient de consulter le CHSCT ou, à défaut, des délégués du personnel. La CARSAT consultera la Caisse Nationale (qui pourra amender le projet de contrat). Quels sont les délais ? Il convient d’avoir conscience qu’au minimum quatre mois sont nécessaires pour aboutir à la constitution d’un dossier et obtenir une réponse de la Carsat. Par conséquent, il est nécessaire d’intégrer ce point dans un projet d’investissement. Quels seront les engagements demandés ? Chaque contrat de prévention devra contenir nécessairement, au moins, les trois engagements suivants : - Une mesure exemplaire (c’est-à-dire soit répondant à un objectif ou à une priorité de la CNO, soit présentant un caractère innovant), - La formation de l’employeur et éventuellement de ses salariés (manager, représentants des salariés, …). Des communications sur le contrat et les mesures prises. Pour en savoir plus : www.laplasturgie.fr [1] Fabrication, y.c. pour la construction de tous articles, produits, pièces en matières plastiques ou à base de matières plastiques. Fabrication de plaques, feuilles, tubes, profilés, films et emballages en matières plastiques ou à base de matières plastiques. Assemblages de tous objets en matières plastiques (ou à base de matières plastiques) [2] Les taux de prises en charges vont de 15 à 70 % pour les mesures innovantes ou prioritaires et de 15 à 25 % pour les autres. Dans les deux cas, il est prévu un plafond de 25 % par établissement Plastilien >> Septembre 2014 #7 Santé / Prévoyance / Épargne / Retraite par vous, pour vous, comme vous ! Paritaire et mutualiste, notre Groupe, créé par les entreprises et les salariés, pour les entreprises et les salariés est gouverné par ses propres clients, c’est-à-dire vous. Ancrés dans le monde économique, comme vous, nous partageons vos enjeux, vos priorités et vos contraintes. Nous vous accompagnons au travers de nos 4 activités : la santé, la prévoyance, l’épargne et la retraite. Partenaire naturel des entreprises, nous améliorons votre performance globale en contribuant au bien-être de vos collaborateurs. Acteur engagé au sein de la société, nous soutenons le développement économique local et avons consacré, en 2013, 15 millions d’euros à la mise en oeuvre d’actions de solidarité. Nous sommes aujourd’hui le 5ème groupe français de protection sociale, leader en Rhône-Alpes. APICIL GESTION, association de moyens du Groupe APICIL régie par la loi du 1er juillet 1901 - 38 rue François Peissel 69300 Caluire et Cuire. N° SIREN 417 591 971. Plastilien >> Juin 2014 Communication non contractuelle à caractère publicitaire. PROFESSION #8 Matinale RésO-PE : échanges et solutions dans le domaine des réseaux polyéthylènes La matinale technique du 19 juin 2014 organisée par RésO-PE, à l’Isle d’Abeau, dans l’Isère, a réuni de nombreux participants de la région Rhône-Alpes, rattachés au secteur de l’eau, du gaz, des travaux publics et des industries. En préambule, ce fût l’occasion pour Marc Palomarès, Directeur Technique de RYB et Président de RésO-PE, de rappeler les objectifs fondamentaux de l’association qui rassemble les principaux acteurs français de la filière polyéthylène. La mission essentielle de RésO-PE est de fournir des réponses techniques en termes de promotion de systèmes et réseaux polyéthylène, en relation avec les principales organisations de ces domaines. Polyéthylène : état des lieux et bonnes pratiques La nécessité de renouveler un réseau de canalisations vieillissant et peu performant n’est plus à démontrer. La conférence a débuté par un constat mettant en exergue la nécessité de développer les canalisations préservant la ressource « eau », dans un contexte difficile soulignant les difficultés liées à la sécheresse, l’épuisement des eaux souterraines, la raréfaction de la ressource et les problèmes d’accès à l’eau potable. Présentation de l’activité de RYB Le groupe RYB, co-organisateur de cette matinale technique, a été présenté par Guillaume Orlhac, Responsable de Secteur. L’entreprise, créée il y a 50 ans, a connu une belle croissance. Elle s’est diversifiée de manière significative, notamment depuis 2010, dans des domaines très pointus tels que la spécialisation dans les énergies renouvelables, la fourniture de solutions pour l’irrigation, les activités de drainage, la détection et l’identification de réseaux enterrés. Dans un deuxième temps, Guy Chrétien est intervenu pour démontrer les enjeux techniques du polyéthylène, et notamment les atouts du PE 80 et du PE 100, matériaux référents dotés de nombreuses qualités telles que la légèreté, la flexibilité, la résistance à la corrosion et la capacité à faciliter la construction de systèmes intégrés (tubes, accessoires, pièces spéciales, …). Ce fût également l’occasion d’aborder les dernières évolutions du polyéthylène et ses atouts d’ordre environnemental et économique (liés à une longue durée de vie sans fuite). Ces évolutions des polyéthylènes permettent dorénavant d’envisager des modes de pose alternatives aux modes de pose traditionnels, en tranchée, et sans tranchée … Plastilien >> Septembre 2014 Les bonnes pratiques du PE et techniques de pose sans tranchées ont été expliquées et illustrées par Bernard Buissonnière de l’entreprise AXEO. Ainsi, des réalisations concrètes ont été présentées, notamment des chantiers à Strasbourg, à Lille et à l’Etranger, à Buenos Aires, … L’analyse de ces cas concrets a permis de dégager les nombreux intérêts qualitatifs des travaux sans tranchée tels que la gestion préventive du patrimoine, la protection environnementale, une amélioration de la sécurité, ainsi qu’une économie financière significative au regard des techniques traditionnelles. #9 Sur le thème de la qualité, Bernard Buissonnière a souligné : « En 27 années de pratique professionnelle, AXEO n’a jamais eu à retoucher une seule installation en PE ! » VOTRE MOTEUR DE CROISSANCE Certains participants ont posé des questions spécifiques, en adéquation avec leur activité ou suite à des problématiques diverses. Des éléments techniques et de véritables conseils leur ont été fournis en retour. Au cours de la conférence, le sujet de la marque de qualité NF 114, garantie de conformité des produits aux normes françaises, européennes ou internationales, a été abordé en réalisant un comparatif des exigences de la Norme NF et de la Marque NF. La manifestation s’est achevée par des démonstrations dédiées à l’assemblage des canalisations et effectuées par des professionnels de l’entreprise Georg Fischer, avec mode opératoire, explications et conseils à l’appui. Ces dernières ont porté sur la polyfusion ou soudure bout à bout, méthode simple et rapide de soudure des tubes, puis sur l’électrofusion avec l’intégration d’un manchon. CH7001 Les acteurs de cette rencontre ont apporté un éclairage pertinent aux participants sur les bonnes pratiques du polyéthylène, ses évolutions, ses contraintes et sa réglementation. Les échanges entre les industriels et les organisateurs, membres de RésO-PE, se sont poursuivis autour d’un cocktail dans un climat de convivialité. CH7003 A cet effet, le Président, Marc Palomarès et Aurélia Le Roux, Déléguée Générale de RésO-PE adressent leurs remerciements aux intervenants de RésO-PE, qui ont contribué, grâce leur savoir-faire, à la réussite de cette matinale, et aux participants. Pour tout conseil ou information technique sur les systèmes en polyéthylène, consulter notre site : http://www.canalisation.org Auteur : Christine POUPON Allizé-Plasturgie Commande numérique TACTILE SYNAPS CHAVERIAT ROBOTIQUE Usine et centre de formation (toute visite) : ZI Sud 39260 MOIRANS-EN-MONTAGNE RésO-PE prépare sa prochaine Matinale le 1er Octobre prochain à Colmar. Administratif (toute correspondance) : 200 Route des Viaducs - Lizon - 39170 LAVANS-LES SAINT-CLAUDE Tél. : 33 (0)3 84 42 11 60 Tlc. : 33 (0)3 84 42 85 65 email : [email protected] site : www.chaveriat.fr Plastilien >> Septembre 2014 Les changements de couleurs sont notre spécialité Notre produit de purge • Facilite les changements • Prévient les dépots carbonisés • Stoppe l’oxydation • Evite les longs démontages Jugez de l’efficacité du plus performant des compounds de purge et gagnez en productivité ! Nous vous assurons un support technique et tenons un échantillon à votre disposition. Contactez nous. Disponible chez Tél. +33 (0)3 89 20 13 90 #11 DOSSIER CHRONIQUE DU MOIS > Un temps d’avance ou comment investir pour se prémunir ! L émulation productive grâce à l’ardeur sans cesse renouvelée de sa présidente Florence Poivey. Voilà encore une belle preuve d’adaptabilité aux nouveaux enjeux. e dialogue social gagne en légitimité à mesure qu’il s’approprie des enjeux jugés cardinaux par l’ensemble des acteurs. Toutefois les moyens à mettre en œuvre ne sont pas les mêmes pour une PME soustraitante du secteur automobile ou pour un grand groupe dans l’emballage. Toutefois si les entreprises ne peuvent s’affranchir de certaines réalités économiques, attention à ne pas céder le pas aux idées reçues. Les retournements [de conjoncture] sourient aux opportunistes ! A ce titre, le déploiement d’une culture du dialogue social confère toujours un avantage décisif. Selon les propres termes du Vice-président de la région Rhône-Alpes Jean-Louis Gagnaire, il s’agit d’un enjeu fondamental, il place d’ailleurs la gestion des talents et l’innovation sociale au rang des valeurs cardinales. Désormais le capital humain va se substituer aux « simples » ressources humaines. Emmanuel ROSSI Délegué Général d’Allizé-Plasturgie Une innovation vertueuse qui se traduira le moment venu par un accompagnement des grands acteurs locaux. « Innover plus pour aider plus » deviendrait ainsi le leitmotiv des politiques publiques. Et ces incitations tendent désormais à modeler jusqu’à la politique industrielle de l’Etat. Il s’agit d’investir pour se prémunir, c’est ce qu’on appelle déjà « le second souffle du capital humain ». Pour autant, avec la signature de l’accord national interprofessionnel du 14 décembre 2013 relatif à la formation professionnelle qui rentrera en vigueur en janvier 2015, le paradigme va changer et cette évolution risque de bousculer l’ordre établi. Au sein d’Allizé-Plasturgie la révolution, qui permettra de quitter un paradigme pour un autre par capillarité d’idées, est déjà en marche. L’art nouveau d’une organisation professionnelle comme la nôtre s’acquiert à marche forcée : l’anticipation. Car s’il est une qualité indéniable de notre profession, c’est bien sa capacité d’adaptation sous l’impulsion de son Président, Sylvain Raux, de ses administrateurs et des équipes dont j’ai la charge. En réponse, la Branche est entrée dans une Plastilien >> Septembre 2014 #13 DOSSIER DU MOIS © Fotolia > POLYOLÉFINES & ADDITIFS Lors du développement d’un produit, le choix de matière est à considérer avec importance. Tout d’abord parce que la matière représente une part notable dans le prix du produit fini ; ensuite parce qu’elle conditionne les propriétés, l’esthétique, la qualité et le coût final de la pièce ; enfin parce que la matière est un atout pour innover : remplacement de produits existants par des produits nouveaux avec plus de fonctionnalités ; produits qui se distinguent des fabrications des pays émergents ; produits réalisés avec plus d’efficacité et de rendement. Choisir une matière pour développer et fabriquer un produit suppose donc de bien connaître les matières. L’Innov’Day qui s’est déroulée le 1er juillet à Dijon a apporté des connaissances sur cette large famille de polymère que sont les polyoléfines utilisés dans les applications de pièces, corps creux, tubes et profilés de tout secteur de marché (hors film). La journée s’est focalisée spécifiquement sur les innovations avec 9 intervenants-experts qui ont présenté des matériaux nouveaux ou récents issus de travaux sur la morphologie du polymère, sur son architecture, sur la fonctionnalisation ou sur la formulation. Plastilien >> Septembre 2014 DOSSIER DU MOIS #14 << Une étendue d’applications La famille des polyoléfines est composée des différents types de polyéthylènes et polypropylènes utilisés pour une multitude d’applications. Par exemples, une bouteille de lait, un sac plastique réutilisable, un flacon de shampoing ou encore un bidon de lessive sont fabriqués généralement en polyéthylène haute densité. Les produits plus souples, films agricoles, tuyaux souples, sachets légers, récipients ménagers souples sont en polyéthylène basse densité. D’autres flacons pour des produits cosmétiques, pharmaceutiques, des emballages alimentaires de fine épaisseur ou des articles ménagers sont en polypropylène. Le polypropylène permet de réaliser des articles techniques comme les fûts de produits chimiques, les valises de voyage, les meubles de jardin, les pièces pour l’industrie électrique ou pour l’industrie automobile : vase d’expansion, coques de sièges, pare-chocs, bac de batterie, etc. La grande majorité des réservoirs de carburant pour automobile fabriqués en Europe sont en polyéthylène haute densité. L’acheminement de l’eau potable et du gaz se fait en grande partie dans des tuyaux en polyéthylène haute densité, ainsi que les grands conteneurs de stockage de fioul ou d’eau de pluie. Le polyéthylène réticulé (PER) est réservé à la fabrication de gaines, de câbles et de tubes. Le polyéthylène à masse molaire très élevé est utilisé pour ses hautes performances mécaniques, supérieures à celles des aramides comme le Kevlar, pour des gilets pare-balle, des articles de sports, … << Polyoléfines : 1er rang des matières consommées Les polyoléfines représentent 48,3 % du volume de matières plastiques transformées en 2012 en Europe (EU 27+N+CH), soit environ 22 millions de tonnes de polyoléfines consommés en une année (Source : PlasticsEurope (PEMRG) / Consultic / ECEBD). Pour occuper le premier rang des matières consommées, les polyoléfines regroupent en fait un large éventail de matériaux qui Les polyoléfines sont des matériaux versatiles qui offrent encore de nombreuses possibilités de développement. << La grande famille des polyoléfines Les polyoléfines sont des matières plastiques dérivées de la polymérisation de l’éthylène ou du propylène. La formule générale est -(CH2-CRR’)n-, où R et R’ peu- Formules chimiques de quelques polyoléfines en nombre Polyéthylène (PE) Polypropylène (PP) Polyisobutène (PIB) Polyméthylpentène (PMP) Ethylène-acétate de vinyle (EVA) Plastilien >> Septembre Juillet/Août 2014 disposent d’atouts : faible densité, faible coût, facilité de mise en œuvre, combinaison favorable de propriétés mécaniques, physiques et chimiques. #15 vent être l’atome d’hydrogène ou les radicaux alkyle apolaires : -CH3 -CH2-CH3 -CH2-CH(CH3)2. Les polyoléfines les plus courants sont le polypropylène, le polyéthylène haute densité (PE-HD), le polyéthylène basse densité (PE-BD), le polyéthylène basse densité linéaire (PE-LLD), le polyéthylène moyenne densité (PE-MD), le polyéthylène de masse moléculaire très élevée (PE-UHMW), le polyéthylène de très basse densité (PEVLD), le polyéthylène chloré (PE-C). Il existe aussi des polyoléfines à usage spécifique, avec : -parmi les homopolymères : le polyméthylpentène (PMP) et le polybutène-1 (PB-1) utilisé pour les tuyaux flexibles et packaging et qui présente une meilleure résistance à la fissuration, -parmi les copolymères : l’éthylène-acétate de vinyle (EVA), l’éthylène-acrylate de méthyle (EMA), l’éthylène-acrylate d’éthyle (EEA), l’éthylène-ester acryliqueanhydride maléique (EEAMA), l’éthylènealcool polyvinylique (EVOH), -parmi les polyoléfines élastomères : le polyisobutylène (PIB), l’éthylène-propylène (EPR ou EPM), l’éthylène-propylènediène monomère (EPDM). << Elaboration des polyoléfines différents types de catalyseurs Les polyoléfines sont obtenus par une polymérisation en chaîne qui comporte des réactions d’amorçage, de propagation et de terminaison. Les réactions d’amorçage permettent de créer des centres actifs. Puis c’est au cours de l’étape de propagation que la chaîne macromoléculaire se forme par additions successives d’unités monomères sur le « macro-radical » en croissance. Le nombre d’occurrences de la réaction de propagation gouverne le degré de polymérisation en nombre de la chaîne formée et donc la masse molaire du polymère formé. Enfin, le centre actif finit par être détruit, entraînant l’arrêt de la croissance de la chaîne. Deux types de polymérisation en chaîne : -La polymérisation radicalaire qui fait intervenir des radicaux comme espèce active. Les radicaux sont très réactifs mais de nombreuses réactions parasites sont possibles et il est difficile de contrôler une polymérisation radicalaire (masses molaires, indice de polymolécularité, fins de chaîne, etc.). Les réactions de transfert au polymère créent des ramifications (possibilité de synthétiser du PEBD par cette méthode), tandis que le transfert au monomère ou au solvant diminue le degré moyen de polymérisation. -La polymérisation coordinative dont l’amorçage a lieu grâce à un complexe organométallique des métaux de transition, tel le titane ou le zirconium. La polymérisation coordinative a un impact très important sur les propriétés des polymères formés. Les polymères fabriqués par polymérisation coordinative comme le PE-HD et le PE-BDL sont linéaires ou très peu ramifiés et peuvent avoir une masse molaire élevée. Contrairement aux polypropylènes fabriqués par polymérisation radicalaire et qui sont atactiques, les polymères fabriqués par polymérisation coordinative sont stéréoréguliers et peuvent donc être isotactiques ou syndiotactiques. La linéarité et la stéréorégularité permettent la formation de polymères semi-cristallins. Les différents types de catalyseurs : -les amorceurs thermiques générant les radicaux par décomposition thermique, tels que l’AIBN (azobisisobutyronitrile) ou les peroxydes. Ces derniers présentent une liaison oxygène-oxygène faible pouvant se couper sous l’action de températures de l’ordre de 90 à 150 °C, voire sous l’action d’un rayonnement UV ou à la suite d’une réaction d’oxydoréduction; -les amorceurs photochimiques, générant des radicaux sous l’action d’un rayonnement lumineux ou UV, par exemple le benzile; -les amorceurs redox, pour lesquels la production de radicaux résulte d’une réaction d’oxydoréduction; -les catalyseurs de Ziegler-Natta, complexes métalliques, par exemple tétrachlorure de titane et méthylaluminoxane. Les catalyseurs de Ziegler-Natta concernent la plupart des polyoléfines : polyéthylène haute densité (PE-HD), polyéthylène à basse densité linéaire (PE-BDL), polypropylène isotactique (iPP); -catalyseurs Phillips à base d’oxyde de nickel et d’oxyde de chrome; -les métallocènes, complexes organométalliques dans lesquels un métal de transition tel que le fer, le ruthenium ou l’osmium est lié à deux ligands cyclopentadiényles disposés parallèlement. L’exemple le plus connu est le ferrocène. Ci-dessous la structure chimique générale d’un composé métallocène, où M est un élément métallique. Les différentes familles de catalyseurs permettent l’obtention de divers types de polyéthylène et types de copolymères de l’éthylène avec d’autres oléfines, conduisant à un large éventail de polyéthylènes répondant, par leurs propriétés, à des applications très spécifiques. Les polyéthylènes peuvent être linéaires ou ramifiés (branchés) et classés selon leur masse molaire, leur densité, leur stéréospécificité, etc. La masse molaire La masse molaire du polyéthylène linéaire est généralement de l’ordre de 200 000 à 500 000, mais elle peut varier. On distingue : -Le polyéthylène ultra haute masse molaire, ou UHMWPE (ultra high molecular weight polyethylene). Sa masse est de l’ordre de 3 à 6 millions. Des métallocènes entrent dans la préparation de catalyseurs permettant de fabriquer par polymérisation coordinative des polyéthylènes de très haute masse molaire (≈ 6×106 g·mol-1) ayant des propriétés plus élevées que l’aramide (Kevlar). -Le polyéthylène à masse molaire élevée (HMWPE, high molecular weight polyethylene). -Le polyéthylène à masse molaire très basse (ULMWPE ou PE-WAX, ultra low molecular weight polyethylene). Les ramifications La polymérisation du polyéthylène basse densité LDPE se fait en autoclave ou enceinte tubulaire sous haute pression (2000 bar) et à hautes températures (200 - 300°C), avec une initiation par radicaux libres (oxygène ou péroxydes). Les taux de conversion en éthylène varient entre 20 et 40 %. Ce mode de polymérisation produit des ramifications le long de la chaîne Plastilien >> Septembre 2014 DOSSIER DU MOIS #16 principale : 20 à 40 ramifications/1000 carbones. Les ramifications peuvent être de différentes longueurs, elles réduisent la cristallinité du polymère et diminuent sa densité comprise entre 0,915 et 0,935. La copolymérisation de l’éthylène avec des a-oléfines (propène, 1-butène, 1-hexène, etc.) donne le polyéthylène linéaire basse densité LLDPE. L’élaboration du polymère se fait à basse ou moyenne pression, en phase gaz avec des catalyseurs de type Ziegler Natta ou Phillips. Le LLDPE diffère du LDPE par le nombre et la nature des ramifications : ramifications contrôlées et plus courtes. En conséquence le polymère est plus cristallin et le point de fusion est plus élevé. La polymérisation du polyéthylène haute densité HDPE se fait sous basse pression (20 bar) et à basses températures (70100°C) selon un procédé en suspension, en phase gaz ou solvants, en présence d’un comonomère (butène C4, hexène C6, octène C8). Avec les nouvelles générations de catalyseurs, on obtient un polymère avec peu de ramifications (1 à 5 ramifications/1000 carbones) favorisant l’arrangement des cristallites. Le taux de cristallinité du HDPE est plus élevé que le LDPE donc plus rigide et dur. Sa densité est comprise entre 0,955 à 0,965. La tacticité La tacticité représente la régularité de la répartition du groupement latéral par Plastilien >> Septembre 2014 rapport à la chaîne principale. Lors de la réaction en chaîne, la macromolécule se développe dans différentes directions et chaque maillon peut prendre certaines configurations. On distingue : -La configuration isotactique : la répartition du groupement latéral est uniforme le long de la chaîne principale. Le polymère possède une symétrie élevée. -La configuration syndiotactique : le groupement latéral est réparti alternativement d’un côté et de l’autre de la chaîne. Ce type d’enchaînement présente, lui aussi, une symétrie importante. La tacticité varie en fonction des conditions de polymérisation. Par exemple le polypropylène isotactique est obtenu principalement par catalyse stéréospécifique type « Ziegler-Natta » (polymérisation coordinative). Il peut être aussi préparé par une catalyse à base de métallocènes, avec un rendement très élevé. Le PPi est hautement cristallisable, il en résulte un réseau hélicoïdal dense. La polydispersité Dans les années 1990, l’emploi de réacteurs de polymérisation en série a permis la synthèse de PE-HD bimodaux permettant d’allier bonnes propriétés mécaniques et facilité de transformation de la résine. Polyéthylène à distribution bimodale << Développements récents de polyoléfines techniques Alliages polyoléfines/polyesters et alliages polyoléfines/polyamides Comparés aux polymères techniques, les polyoléfines présentent quelques faiblesses telles qu’une tenue thermique et des propriétés mécaniques limitées (rigidité et contrainte maximale). Mais comptetenu de l’adaptabilité des polyoléfines, la société Mapéa eut l’idée d’utiliser les polyoléfines pour créer de nouveaux alliages dotés de propriétés intéressantes, offrant un bon compromis entre les matières de commodité et les matières techniques. Ces recherches, axés notamment sur la mise au point des techniques de compatibilisation des mélanges, ont abouti à différents produits : -Les alliages PP/PA, faisant l’objet d’un brevet avec le CTTM. Ils sont constitués d’une structure co-continue PP/PA avec une phase polyamide minoritaire. Les propriétés mécaniques et thermiques de ces alliages sont supérieures à celles du polypropylène. -Les alliages Polyoléfines/Polyester REGAL. La société Mapéa offre toute une gamme de matériaux avec des formulations adaptées au cahier des charges, #17 voire même des formulations spécifiques : tenue au feu, haute permittivité, luminescents. Les avantages de ces alliages par rapport au polypropylène sont la tenue en température supérieure, les temps de cycle plus courts, l’imprimabilité, l’imperméabilité à l’oxygène plus grande, des modules et contraintes intermédiaires. Ces alliages peuvent remplacer le polyamide dans certaines applications pour un prix avantageux. -Les alliages Polyoléfines/Polyester REGALEX dont un des constituants au moins est issu du recyclage. Le but est de donner de la valeur ajoutée aux matières issues du recyclage. Compound polypropylène technique Il s’agit d’un développement de la société Albis. La particularité de ce nouveau compound polypropylène Altech® NXT PP se situe à l’interface polymère / fibres de verre avec un travail sur l’ensimage de la fibre de verre et sur la liaison chimique fibre / matrice. Ce compound offre une alternative technico-économique entre les polypropylènes fibres de verre classiques et les polyamides fibres de verre. Il intéresse le secteur automobile qui cherche des solutions de remplacement du métal et d’allègement avec des matériaux polymères capables de toujours mieux résister aux températures élevées - ce compound polypropylène va pouvoir travailler à des températures jusqu’à 120°C. Les autres avantages du compound PP 35 % fibres de verre concernent ses caractéristiques mécaniques comparables à celles du PA 30 % fibres de verre (module de traction en fonction de la température), avec une densité plus faible et une fluidité plus élevée. Le taux de charge proposé pour ce compound peut atteindre 50 % de fibres de verre, tout en gardant une facilité d’injection grâce à la fluidité du matériau. Fonctionnalisation des polyoléfines par extrusion réactive Les matières polyoléfines sont des matières économiques mais qui ne peuvent pas naturellement répondre à toutes les demandes du marché. C’est pour cela que l’on cherche à améliorer leurs propriétés. SETUP Performance est une entreprise qui conçoit des matières plastiques et des formulations par le procédé d’extrusion réactive. Ce procédé permet, par polymég r e f compounmolécules, risation, fage ou dage de greffées qui favorisent les interactions chimiques, optimisent les code doper des polymères ou de créer des Albis - exemples d’applications du compound PP Greffage radicalaire en extrusion réactive d’un groupement hydrolysable fonctions nouvelles … Voici quelques exemples d’applications de ce procédé : -Modifications en surface : glissant, tenue à la rayure, brillance. Le principe consiste à disperser dans la matrice des additifs qui vont migrer en surface, tels que des charges ou produits fonctionnels : talc, silice, mica, graphite, fluorés, etc. -Modifications à l’interface : greffage anhydride maléique, greffage GMA, greffage silane. Selon les cas, le greffage peut permettre d’ajuster la viscosité des matériaux ou d’apporter une compatibilité dans les alliages ou les multi-couches. -Modifications dans la masse : réticulation péroxyde, réticulation silane, irradiation. Par exemple, le PEHD réticulé s’obtient par greffage radicalaire d’un groupement hydrolysable. Après hydrolyse, la mobilité des chaines est réduite. Les avantages comparés au PEHD non réticulé : la résistance diélectrique, la résistance d’isolement, la résistance aux solvants, la résistance à l’usure, la résistance à l’abrasion, la résistance au fluage à chaud, l’effet mémoire de forme à chaud, des propriétés intéressantes pour les applications en câblerie, réservoirs d’eau, tuyaux d’eau sanitaire, …. hésions, ou dopent les caractéristiques chocs de certains polymères. Exemples de produits proposés par AMP / Polymix : -La modification des propriétés de tenue au choc des polyamides et polyesters : l’objectif est de réduire le comportement fragile de certains plastiques techniques sensibles notamment à l’entaille. La solution est de disperser de manière homogène en petits nodules un polyoléfine de bas module dans une matrice semi-cristalline de manière à réduire le comportement fragile par un mécanisme qui absorbe l’énergie et évite la propagation de fissures en sollicitation. -La compatibilisation : pour disperser au cours du compoundage de petites particules d’un modifiant « mou », un compatibilisant sera nécessaire, d’autant plus si le modifiant n’est pas réactif et donc non compatible avec la matrice. Le principe est le suivant : la fonctionnalité du compatibilisant va réagir avec la fonction en bout de chaîne de la matrice, créant ainsi un lien. -Les agents de couplage : leur rôle est de lier la charge à la matrice, ils doivent Additifs : exemples de polyoléfines fonctionnels Les polyoléfines fonctionnelles sont des copolymères, terpolymères et polyoléfines Polymix : agents de couplage Plastilien >> Septembre 2014 DOSSIER DU MOIS #18 LyondellBasell – PP rigide de grande fluidité être compatibles avec la matrice. Le polypropylène modifié anhydride maléique est un exemple d’agent de couplage utilisable dans la modification du polypropylène pour apporter une excellente adhésion entre la matrice et divers substrats (fibres de verre, fibres naturelles, charges minérales, alliages à base de PP), et pour apporter une réactivité élevée avec les groupements amine (NH2) et hydroxy (OH). L’ajout de charges dans le PP accroit son module et sa résistance thermique au détriment de la contrainte à la rupture. L’agent de couplage aux interfaces matrice / charges va permettre d’optimiser les propriétés mécaniques. << Innovations des polyoléfines pour le secteur du tube L’acheminement de l’eau potable et du gaz se fait en grande partie dans des tuyaux en polyéthylène haute densité. Ces derniers, de par leur durée de vie estimée à plus de 50 ans ainsi que de par leur facilité d’installation, ont remplacé, dans certains cas, des matériaux plus traditionnels tels que la fonte ductile ou le béton. Les canalisations en polyéthylène offrent de nombreux avantages par rapport aux métaux : poids inférieur, flexibilité permet- Plastilien >> Septembre 2014 tant le conditionnement en touret, absence de corrosion, bonne résistance chimique (acides, bases), installation facile et rapide, faible friction / perte de charge. Depuis les années 70, plusieurs générations de résines polyéthylène ont été développées par la société Inéos pour les applications de tube sous pression. A la fin des années 80, est apparue la 3ème génération « PE 100 low sag », une résine polyéthylène bimodale pour l’extrusion de tubes de très larges diamètres (>2000mm) et/ou de fortes épaisseurs (>100mm). Cette matière est caractérisée par sa grande viscosité à l’état fondu, permettant en sortie de filière le maintien du tube dans sa forme. Dans la même période, ont été développées les résines bimodales PE 100-RC «Resistant to Crack» caractérisées par une tenue élevée à la pression, une résistance élevée à l’impact lorsque le tube est sous pression, des propriétés améliorées de résistance à la fissuration lente qui permettent une installation plus facile des canalisations (sans lit de sable et sans tranchée). Pour produire les copolymères bimodaux polyéthylènes PE 100 RC, différents para- Ineos – tube en polyéthylène PE 100 RC mètres du procédé interviennent et vont jouer sur la distribution du poids moléculaire, la viscosité, la densité : -choix du catalyseur et façon d’introduire le co-monomère hexène, -choix de 2 réacteurs successifs, conditions très précises dans chaque réacteur et détermination du ratio de chaque réacteur. D’autres structures bimodales sont encore à exploiter pour améliorer les propriétés finales des tubes et repousser les frontières d’application du Polyéthylène. << Tendances dans les applications packagings LyondellBasell développe des nouveaux grades de polypropylène pour répondre aux attentes du marché du packaging, avec bien souvent des besoins pour des propriétés combinées, par exemple : #19 Le Polypropylène clarifié La société Milliken produit des clarifiants, colorants et nucléants pour les polyoléfines. Les clarifiants proposés par la société, sous la gamme Millad, sont à base de sorbitol pour les trois premières générations de clarifiants. Ils agissent au niLyondellBasell – combinaison de transparence et rigidité -des polypropylènes toujours plus transparents mais pour un coût aussi bas, application dans des barquettes alimentaires thermoformées, -des polypropylènes de très haute fluidité, très transparents, avec une rigidité élevée (près de 2000 MPa) pour réduire les épaisseurs de flacons et remplacer le polystyrène, -des polypropylènes plus brillants et plus transparents grâce à des nucléants pour des packagings cosmétiques ou alimentaires réalisés en soufflage. Pour les applications en injection, les demandes concernent : -des polypropylènes plus fluides pour réduire les épaisseurs et donc réduire les temps de cycle, avec une fenêtre de mise en œuvre plus grande. L’intérêt se situe dans la réduction des coûts pour les transformateurs et dans des possibilités de design plus importantes. LyondellBasell commercialise des polypropylènes d’indice de fluidité de 50, 75 ou 100 (MFI), -des polypropylènes plus transparents, d’où l’importance des clarifiants de dernière génération qui permettent dans certaines applications le remplacement du PET, -des polypropylènes avec des qualités organoleptiques. Ce sont les péroxydes utilisés en phase d’additivation pour réduire la longueur des chaînes et donc augmenter la fluidité de la matière qui causent les problèmes de goût et d’odeur des produits au contact des emballages. La mise au point et la maîtrise des réactions de polymérisation ont permis d’obtenir un grade de polypropylène dans son état de masse moléculaire finalisée sans passer par la phase d’additivation au péroxyde, -des polymères plus purs pour s’adapter sans cesse aux exigences évolutives des limites de migration ou pour anticiper les besoins vers des grades sans phtalates destinés aux applications au contact alimentaire. Des traces de phtalates peuvent provenir de certains catalyseurs. faciles à sceller et passeront au four micro-ondes. Enfin, remplacement du PS par du PP pour des applications alimentaires pour des raisons de sécurité sanitaire. << Outil pour la sélection et le sourcing des matières plastiques Milliken : Polypropylène clarifié veau de la phase cristalline du polypropylène en rendant les cristaux les plus petits possibles, ce qui a pour effet de diminuer la diffusion et d’augmenter la transparence. La troisième génération permet de résoudre les problèmes organoleptiques (goût d’amande) des générations précédentes, tout en améliorant la transparence et la tenue à la température. Cependant, les trois générations présentent des limites de mise en œuvre avec une température minimum de 220 °C nécessaire pour une bonne dissolution du clarifiant dans le polypropylène sous peine d’observer le blanchiment du matériau. Milliken a donc développé une quatrième génération de clarifiant sur une base autre que le sorbitol, caractérisée par une température de solubilisation de 190 °C. Cette génération permet également un réglage de la transparence en fonction de la concentration. Les autres avantages apportés par ce clarifiant sont un aspect bleuté qui permet de cacher le jaunissement du polypropylène dans le temps et des gains de temps de cycle et d’énergie lors de la mise en œuvre du polymère. En ajustant la concentration en clarifiant du PP, on peut venir remplacer d’autres matériaux très transparents : remplacement du PS pour des bacs de réfrigérateurs, du SAN ou du PC pour la réduction du coût, du verre pour la réduction de poids. En emballage agro-alimentaire, possibilité de faire du remplissage à chaud avec du PP. Remplacement du PET par du PP pour des barquettes de viande qui seront plus Milliken : PP clarifié Quand l’offre en matières premières est vaste, un outil d’aide au choix peut faciliter grandement la sélection ou le sourcing de matière pour une application. Prospector est un outil permettant la sélection et le sourcing des matières plastiques et métaux. L’outil compte dans sa base plus de 86 mille matières en provenance de plus de 900 producteurs mondiaux. Il est possible de rechercher un grade à partir des critères d’un cahier des charges. Des informations complémentaires sont disponibles sur chaque grade, informations qu’il est possible de consulter : précisions fournies par le producteur, fiches techniques, données sur la mise en œuvre, coordonnées du producteur et des distributeurs. Prospector permet la recherche de matières alternatives en effectuant un tri de toutes les matières dans la base de données, en listant les matières de substitution par taux de correspondance basé sur les propriétés, et en affinant la recherche sur les critères de sélection les plus importants. Il est possible de sélectionner sur l’outil Prospector le nom d’un donneur d’ordre parmi 80, pour sélectionner une norme spécifique et sélectionner une matière homologuée du secteur concerné. Les résultats des recherches peuvent être présentés sous différentes formes : tableaux de valeurs, visualisation de propriétés sur une plage données, comparaisons, courbes et données multi-points, … Plastilien >> Septembre 2014 DOSSIER DU MOIS #20 << Remerciements Le CFP remercie les conférenciers et intervenants de la journée du 1er juillet 2014 pour leur disponibilité et pour la qualité de leurs interventions, par ordre d’intervention à la journée : -Marie-Françoise BOTTIN, Expert près la cour d’appel de Lyon, Gérante PLASTIEM Consulting -Estelle VILLEGAS, Chargée de Développement, MAPEA -Vincent DUFLOS, Responsable Technique, ALBIS Plastique France -Gilles SOULIER, Responsable Technique et Développement, AMP/POLYMIX -Henri SAUTEL, General Manager, SETUP PERFORMANCE -Loïc POULLIN, Technical Service & Development Engineer, INEOS -Jean-Pierre BIDEAU, Technical Manager France Spain Portugal, LYONDELLBASELL -Michel-Georges ROUSSEL, Key Account Manager, MILLIKEN -Samantha CARELLA, Supply Chain Excellence, UL Information & Insights Le CFP remercie également les partenaires de la manifestation : le Conseil Régional de Bourgogne, l’ACDI Association des Constructeurs, Distributeurs et Importateurs d’équipements et de matières premières pour la plasturgie, le Fonds Européen et de l’Etat, Bourgogne Innovation. Contact / liens utiles : Dominique Appert Ingénieur R&D CFP [email protected] http://www.innovdays-plasturgie.com Partenaires : Organisateur : Le logiciel Expert pour simuler la conception des pièces, des moules et leur procédé de fabrication Immeuble le Thor 19, Rue Louis Guérin 69100 VILLEURBANNE Tél : 04 76 18 92 81 Mail : [email protected] www.cadflow.fr Plastilien >> Septembre 2014 www.martiplast.com #21 Refroidisseur d’eau industriel SIREG. 9 mois de l’année avec une très faible consommation d’énergie, c’est POSSIBLE ! et sans glycol Refroidisseur / Free-Cooler combiné Jusqu’à 60 % d’économie d’énergie, en comparaison avec un groupe froid ordinaire Freecooling SANS glycol intégré. Garantie d’une température d’eau constante toute l’année. 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VALÉRIE CLAYTON, MARIANNE CHENU, Allizé-Plasturgie / L a rupture de relations commerciales constitue l’argument premier et récurrent d’actions judiciaires. S’il est entendu que chaque partenaire est libre de mettre un terme à sa relation commerciale, cette rupture ne doit toutefois pas être brutale. Cette règle inscrite à l’article L. 442-6, I 5° du Code de Commerce, constitutive d’un délit civil, qui visait initialement à sanctionner certaines pratiques de déréférencements abusifs de la Grande Distribution, impose une véritable obligation de loyauté dans les affaires. Aujourd’hui largement appliquées aux relations commerciales entre sociétés de droit français, les dispositions de l’article semblent jouer également dans les relations entre sociétés de droit français et étranger, ainsi que nous le rappellent plusieurs décisions récentes de la Cour de Cassation. Bref rappel de la notion de rupture brutale des relations commerciales établies L’article L. 442-6, I 5° du Code de Commerce permet de sanctionner le fait « De rompre brutalement, même partiellement, une relation commerciale établie, sans préavis écrit tenant compte de la durée de la relation commerciale et respectant la durée minimale de préavis déterminée, en référence aux usages du commerce, par des accords interprofessionnels. ». Ces dispositions s’appliquent à toutes les relations d’affaires, quelle que soit la qualité du professionnel concerné (producteur, commerçant, industriel ou personne immatriculée au répertoire des métiers) et l’objet de la relation d’affaires (vente de produits, fourniture de services, soustraitance). Elles visent uniquement la rupture fautive résultant du non-respect d’un délai de préavis suffisant et elles ne font pas obstacle à la faculté de résiliation sans préavis en cas d’inexécution par l’autre partie de ses obligations ou en cas de force majeure. Ainsi, pour obtenir réparation sur le fondement de cet article, il convient notamment de démontrer : -l’existence d’une relation commerciale établie : Les dispositions de l’article L. 442-6, I 5° dudit code n’opérant pas de distinction entre les relations contractuelles et les autres, la règlementation est applicable à toute relation commerciale, précontractuelle, contractuelle, post-contractuelle ou simplement informelle. Pour déterminer si une relation commerciale peut être qualifiée d’établie, la jurisprudence prend en compte différents critères tels que la durée des relations entre les partenaires, la continuité de la relation, l’importance et l’évolution du chiffres d’affaires réalisés,... même si le critère de la durée de la relation demeure souvent prépondérant. -le caractère brutal de la rupture : La rupture revêt un caractère brutal dès lors qu’elle a été réalisée « sans préavis écrit tenant compte de la durée de la relation commerciale ». Elle se traduira par la résiliation unilatérale d’un contrat à durée indéterminée sans application d’un préavis ou bien le non renouvellement d’un contrat à durée déterminée. La Cour d’appel de Paris a en effet considéré que la prorogation à deux reprises d’un contrat de promotion commerciale, d’une durée initiale d’un an, renouvelable par tacite reconduction, constituait une relation commerciale établie La Cour a ainsi considéré le caractère imprévisible du non-renouvellement pour la victime, pour en déduire que l’auteur de la rupture avait engagé sa responsabilité de ce chef (CA Paris, 15 déc. 2005, n°04/24526). La rupture sera brutale même si elle est partielle, chaque fois que l’une des parties modifiera unilatéralement et de façon substantielle des conditions d’un contrat sans qu’il y ait de négociation possible (Cass. com., 9 oct. 2012, n°11-23.549). Les juges se réfèrent non seulement à la durée de la relation commerciale mais également aux « autres circonstances de l’espèce », à savoir la nature de l’activité des parties, l’importance du volume d’affaires échangé, la notoriété des produits, l’état de dépendance économique, etc. Il est certain que plus la durée de la relation commerciale aura été longue et la part de l’activité de l’auteur de la rupture importante dans le chiffre d’affaires du partenaire évincé, et plus le préavis devra être long pour éviter que la rupture ne soit qualifiée de brutale. Mais qu’en est-il dans le cadre d’une relation commerciale établie avec une société de droit étranger ? Le client étranger entend, le plus souvent, mettre fin à sa relation Plastilien >> Septembre 2014 DROIT DES AFFAIRES #24 commerciale sans contraintes, éventuellement selon les dispositions de son droit national, mais certainement pas en appliquant la loi française de son fournisseur. Application de l’article L. 442-6, I 5° du Code de Commerce aux relations commerciales établies avec une société de droit étranger. Au cours de ces dernier mois, la Cour de Cassation s’est prononcé à plusieurs reprises sur l’application de ces dispositions dans des litiges internationaux. La Cour, dans un arrêt du 20 mai 2014 (Cass. Com. N° 12-26.705) a ainsi estimé que dès lors que l’activité de la société victime d’une rupture des relations qu’elle entretient avec un client de droit étranger se situe en France, lieu du dommage résultant de la brutalité de cette rupture, cette société est fondée à solliciter l’application de la loi française. En l’espèce, une société de droit néerlandais condamnée sur le fondement de L. 4426, I-5° du Code de Commerce pour rupture brutale des relations commerciales établies, contestait l’application du droit français. La société néerlandaise qui était à l’initiative de la rupture, affirmait que la rupture du contrat était parfaitement valable au regard du droit néerlandais, puisque l’an- nonce de la rupture avait été faite au cours d’une réunion aux Pays-Bas. La Cour de cassation rejette ces arguments et confirme ainsi l’application du droit français. Ce succès incontestable connu par l’article L. 442-6, I 5° du Code de Commerce a même franchi nos frontières puisqu’un distributeur étranger s’est fondé sur cet article pour mettre en jeu la responsabilité de son partenaire fournisseur français, auteur selon lui de la rupture brutale des relations commerciales. Dans cette affaire, une société chilienne distribuait depuis 1991, au Chili, les produits d’un fabricant français. Les deux sociétés avaient conclu, en 1999, un contrat de distribution exclusive d’une durée de 3 ans, renouvelable pour une durée indéterminée. Puis en mai 2003, le fabricant notifiait à son distributeur, la résiliation immédiate du contrat de distribution. C’est dans ce contexte que le distributeur chilien a assigné le fabricant français en réparation des préjudices subis sur le fondement de l’article L. 442-6, I 5° du Code de Commerce. Devant la Cour, la société française faisait valoir, entre autres, que ce texte n’était pas applicable dès lors que le dommage s’était produit au Chili. La Cour de cassation, dans son arrêt rendu le 25 mars 2014 (Société GUERLAIN C/ Sté FGM, Cass. Com. N° 12-29.534) n’a pas retenu ses arguments et confirmé l’arrêt d’appel au motif que la loi applicable à la responsabilité extracontractuelle est « celle de l’Etat du lieu où le fait dommageable s’est produit », et « ce lieu s’entend aussi bien de celui du fait générateur du dommage que de celui du lieu de réalisation de ce dernier ». Ces différents liens mis en évidence, il en ressortait que la loi applicable était la loi française ; la Cour de Cassation reconnaît ainsi que le fait dommageable s’est bien produit en France et que la société chilienne était donc légitime à se prévaloir de l’article L. 442-6, I 5° du Code de Commerce. Au regard des solutions rendues par la Cour de Cassation on peut alors se demander s’il faut affirmer dorénavant le caractère de loi de police de l’article L. 442-6, I, 5° du Code de commerce ? Moulage par injection Obtenez le meilleur. Get Better. With Kistler. Comment obtenir les meilleures pièces, des coûts de production optimisés avec un retour sur investissement impressionnant ? Améliorez cadence et répétabilité, avec l‘emploi des technologies Kistler, votre partenaire idéal pour garantir une production 100% sans défaut. Vous souhaitez une évaluation du bénéfice possible sur votre application ? 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Elle peut ainsi l’imputer sur l’impôt dû au titre de cet exercice. L’entreprise doit pour cela déposer une déclaration spéciale n°2079-CICE-SD. Le plafond d’éligibilité des rémunérations s’appréciera au regard des règles de droit commun. Ainsi, sont prises en compte dans l’assiette du Cice, les rémunérations n’excédant pas 2,5 Smic calculées depuis la fin du dernier exercice clos jusqu’à la date de cessation. Si les aides à l’insertion, à l’accès et au retour à l’emploi relatives à des contrats mentionnés aux articles L. 51341 et suivants du code du travail ainsi que l’aide financière relative à des salariés recrutés dans le cadre des Cifre doivent être déduites de la base de calcul du Cice, il en va différemment pour les aides financières relatives à l’embauche de travailleurs han- dicapés. Ces dernières n’ont ainsi pas à être déduites de la base de calcul du Cice. << Utilisation du crédit d’impôt En application de l’article 199 ter C, 1 du CGI, le Cice est imputé sur l’impôt sur les bénéfices dû par le contribuable. L’imputation se fait au moment du paiement du solde de l’impôt. L’administration réitère sa position exprimée sur le site dédié au Cice selon laquelle le crédit d’impôt ne peut pas s’imputer sur les acomptes postérieurs à la constatation de la créance lors de la liquidation de l’IS sauf lorsqu’il s’agit de créances restituables, soit immédiatement (PME au sens communautaire, JEI, entreprises nouvelles et entreprises en difficulté), soit à l’issue du délai d’imputation de 3 ans. << Préfinancement du Cice Toutes les entreprises, à l’exception de celles confrontées à des difficultés structurelles, peuvent bénéficier du préfinancement de la créance en germe de Cice. Les entreprises nouvelles ne sont donc pas expressément exclues du dispositif du préfinancement. Concernant les groupes de sociétés, l’administration apporte également des précisions. Ainsi, la société mère d’un groupe, seule autorisée à utiliser les créances du groupe, peut seule procéder au préfinancement du Cice par la cession d’une créance en germe. << Obligations déclaratives Quant aux obligations déclaratives auprès des organismes collecteurs des cotisations sociales, l’administration a rappelé que les entreprises éligibles au Cice sont tenues de déclarer mensuellement ou trimestriellement auprès des organismes sociaux, l’assiette du crédit d’impôt au fur et à mesure du versement des rémunérations éligibles. Si le calcul du crédit d’impôt est annuel, les déclarations mensuelles ou trimestrielles restent utiles afin de connaître la décomposition infra-annuelle du montant calculé au titre du crédit d’impôt et de le rapporter à la paie, qui est mensuelle. Ces informations sont également nécessaires pour les entreprises qui souhaitent bénéficier d’un préfinancement. L’administration a ajouté que les entreprises souhaitant bénéficier du Cice doivent donc être à jour de leurs obligations déclaratives auprès de l’administration fiscale, mais également auprès des organismes sociaux. Il appartient, le cas échéant, aux entreprises de régulariser leur situation auprès des organismes sociaux en déposant un tableau récapitulatif annuel. Communiqué Conseil Supérieur de l’Ordre des experts comptables 27/05/2014 EN BREF...... Trois mesures fiscales figurent dans le projet de loi de finances rectificative pour 2014 : - Une réduction d’impôt accordée au titre des revenus de 2013 aux contribuables les plus modestes ; - La prorogation de la contribution exceptionnelle sur l’impôt sur les sociétés fixée à 10,7%. Cette contribution serait ainsi prorogée d’une année et s’appliquerait aux exercices clos jusqu’au 30 décembre 2016 ; - Le parachèvement de la réforme de la taxe d’apprentissage avec la mention des différentes fractions pour l’apprentissage. Le projet de loi prévoit ainsi de fixer : • La fraction régionale pour l’apprentissage à 56% du montant de la taxe due ; • La fraction dénommée « quota », réservée aux CFA et sections d’apprentissage, à 21% de ce même montant ; • Et la fraction réservée aux dépenses libératoires de la taxe finançant des formations hors du cadre de l’apprentissage (dépenses « hors quota et hors fraction régionale ») à 23% de ce montant (soit le solde). Ces dispositions s’appliqueraient à la taxe d’apprentissage et aux contributions dues au titre des rémunérations versées à compter du 1er janvier 2014. Plastilien >> Septembre 2014 Nous offrons le compteur électrique qui vérifiera nos affirmations. Notre expérience au service de votre performance. 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S’il existe d’autres interlocuteurs pour signer des accords collectifs, cette étude vous propose de ne faire le point que sur les règles de la représentativité syndicale au niveau de l’entreprise, la désignation du délégué syndical et les règles de signature et de dénonciation des accords d’entreprise. << La représentativité des organisations syndicales Article L. 2122-1 du CT Dans l’entreprise ou l’établissement, sont représentatives les organisations syndicales qui satisfont aux critères de l’article L. 2121-1 et qui ont recueilli au moins 10 % des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections des titulaires au comité d’entreprise ou de la délégation unique du personnel ou, à défaut, des délégués du personnel, quel que soit le nombre de votants. Article L. 2121-1 du CT La représentativité des organisations syndicales est déterminée d’après les critères cumulatifs suivants : - Le respect des valeurs républicaines ; - L’indépendance ; - La transparence financière ; - Une ancienneté minimale de deux ans dans le champ professionnel et géographique couvrant le niveau de négociation. Cette ancienneté s’apprécie à compter de la date de dépôt légal des statuts ; - L’audience établie selon les niveaux de négociation conformément aux articles L. 2122-1, L. 2122-5, L. 2122-6 et L. 2122-9 ; - L’influence, prioritairement caractérisée par l’activité et l’expérience ; - Les effectifs d’adhérents et les cotisations. Ainsi, outre les traditionnelles conditions prévues à l’article L. 2121-1 du CT, un syndicat sera représentatif au niveau de l’entreprise ou de l’établissement dès lors : •Qu’il recueille 10% : - Des suffrages (bulletins) valablement exprimés (donc hors bulletins blancs ou nuls) - Au 1er tour des élections des titulaires de l’entreprise ou de l’établissement concerné -Tous collèges confondus, peu important qu’il n’ait pas présenté de candidat dans chacun des collèges •Quel que soit le nombre de votants (donc même si le quorum n’est pas atteint). De ce fait, la représentativité des syndicats dans l’entreprise est remise en cause à chaque élection professionnelle. Les résultats obtenus lors d’éventuelles élections partielles n’ont pas pour effet de modifier la mesure de la représentativité calculée lors des dernières élections générales (Cass. soc., 13 févr. 2013, n° 12-18.098). L’audience des syndicats catégoriels (ex : CFE-CGC) affiliés à une confédération syndicale catégorielle interprofessionnelle nationale : •n’est pas calculée tous collèges confondus comme pour les autres syndicats, •mais sur la base des résultats obtenus dans les collèges : - comportant la population visée dans ces statuts, -même s’il n’a pas présenté de candidat dans chacun de ces collèges. Toutefois, la Cour de cassation a jugé, pour les syndicats catégoriels de par leur statut mais non affiliés à une confédération syndi- cale catégorielle interprofessionnelle nationale, que leur représentativité devait s’apprécier au regard des suffrages recueillis dans l’ensemble des collèges électoraux (Cass. soc., 24 sept. 2013, n° 12-27.647). << Les salariés pouvant être désignés Délégué Syndical Article L. 2143-3 du CT Chaque organisation syndicale représentative dans l’entreprise ou l’établissement d’au moins cinquante salariés, qui constitue une section syndicale, désigne parmi les candidats aux élections professionnelles qui ont recueilli à titre personnel et dans leur collège au moins 10 % des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections au comité d’entreprise ou de la délégation unique du personnel ou des délégués du personnel, quel que soit le nombre de votants, dans les limites fixées à l’article L. 2143-12, un ou plusieurs délégués syndicaux pour la représenter auprès de l’employeur. Si aucun des candidats présentés par l’organisation syndicale aux élections professionnelles ne remplit les conditions mentionnées au premier alinéa du présent article ou s’il ne reste, dans l’entreprise ou l’établissement, plus aucun candidat aux élections professionnelles qui remplit les conditions mentionnées au premier alinéa, une organisation syndicale représentative peut désigner un délégué syndical parmi les autres candidats ou, à défaut, parmi ses adhérents au sein de l’entreprise ou de l’établissement. Plastilien >> Septembre 2014 SOCIAL #32 La désignation d’un délégué syndical peut intervenir lorsque l’effectif d’au moins cinquante salariés a été atteint pendant douze mois, consécutifs ou non, au cours des trois années précédentes. Elle peut intervenir au sein de l’établissement regroupant des salariés placés sous la direction d’un représentant de l’employeur et constituant une communauté de travail ayant des intérêts propres, susceptibles de générer des revendications communes et spécifiques. Principe Le délégué syndical doit donc être désigné parmi : -les candidats aux élections professionnelles : au titre d’un siège de titulaire et / ou de suppléant, -qui ont recueilli au moins 10 % des suffrages exprimés dans leur collège (et non au niveau de l’entreprise ou de l’établissement), -au premier tour des dernières élections (CE, DUP ou DP / il n’y a pas de priorité entre les scrutins) : un candidat du second tour ne pourrait pas devenir DS même s’il s’est présenté sur une liste syndicale, -quel que soit le nombre de votants : donc même s’il n’a pas été élu au terme des éléctions. Le salarié qui remplit ces conditions peut être désigné par n’importe quel syndicat représentatif, et pas nécessairement par celui sur la liste duquel il s’est présenté (Cass. soc., 28 sept. 2011, n° 10-26.762). L’adhésion préalable à un syndicat ne fait pas partie des conditions requises par le code du travail pour devenir DS. Le code du travail n’exige pas que le DS appartienne à la catégorie de personnel donnée. Par conséquent, un syndicat de cadres peut désigner, en qualité de DS, un salarié appartenant à une autre catégorie (Cass. soc., 21 nov. 2007, n° 07-60.004), dès lors qu’il remplit les conditions de l’article L. 2143-3 du CT (voir ci-dessus). Règles supplétives en l’absence de candidats ayant recueilli 10 % des suffrages (alinéa 2 de l’article L. 2143-3 du CT précité) Si aucun des candidats présentés par l’organisation syndicale aux élections professionnelles n’a recueilli au moins 10 % des suffrages à titre personnel dans leur Plastilien >> Septembre 2014 collège, ou s’il ne reste dans l’entreprise ou l’établissement plus aucun candidat aux élections professionnelles qui remplit ces mêmes conditions, une organisation syndicale représentative peut désigner un DS parmi les autres candidats ou, à défaut, parmi ses adhérents au sein de l’entreprise ou de l’établissement. Le syndicat qui n’a présenté, dans le périmètre de désignation lors des élections professionnelles, aucun candidat susceptible d’être désigné DS ne peut invoquer les dispositions de l’article L. 2143-3 alinéa 2 (Cass. soc., 20 mars 2013, n° 12-16.568). Par ailleurs, un syndicat ne peut désigner un candidat n’ayant pas recueilli au moins 10 % des suffrages lors du premier tour des dernières élections, s’il a d’autres candidats les ayant obtenus au motif qu’ils ont tous refusé le mandat de DS (Cass. soc., 24 sept. 2013, n° 12-60.583). En résumé, une organisation syndicale représentative peut désigner en qualité de DS : -un candidat de sa liste ayant obtenu 10% des suffrages, -un candidat d’une autre liste ayant obtenu 10% des suffrages (dès lors que les candidats de sa liste n’ont pas obtenu les 10% nécessaires), -à défaut, si aucun des salariés ayant obtenu 10% des suffrages n’est disponible, un autre candidat (ayant obtenu moins de 10%) ou, toujours à défaut, un de ses adhérents (qui ne s’est donc pas présenté du tout). << La validité des accords d’entreprise ou d’établissement Article L. 2232-12 du CT La validité d’un accord d’entreprise ou d’établissement est subordonnée à sa signature par une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli au moins 30 % des suffrages exprimés au premier tour des dernières élections des titulaires au comité d’entreprise ou de la délégation unique du personnel ou, à défaut, des délégués du personnel, quel que soit le nombre de votants, et à l’absence d’opposition d’une ou de plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives ayant recueilli la majorité des suffrages exprimés à ces mêmes élections, quel que soit le nombre de votants. L’opposition est exprimée dans un délai de huit jours à compter de la date de notifi- cation de cet accord, dans les conditions prévues à l’article L. 2231-8. Un DS désigné en vertu de l’article L. 21433 du code du travail pour représenter son organisation syndicale auprès du chef d’entreprise est, par cette désignation, investi de plein droit du pouvoir de négocier et de conclure un accord d’entreprise. Il n’est pas nécessaire que le DS produise une délibération spéciale, ni un pouvoir, ni un mandat pour obtenir le droit de conclure et de signer un accord. Pour la Cour de cassation le terme « majorité » implique au moins la moitié des voix plus une. Des syndicats ayant recueilli très exactement la moitié des suffrages ne peuvent donc valablement exercer leur droit d’opposition (Cass. soc., 10 juill. 2013, n° 1216.210). Pour vérifier l’existence des 30%, c’est bien l’audience obtenue par le syndicat représentatif qui importe, et non celle du délégué syndical qui signe l’accord. La Cour de cassation juge que l’audience électorale d’une organisation syndicale catégorielle doit être prise en compte pour apprécier les conditions de validité de l’accord mais elle doit être rapportée à l’ensemble des collèges électoraux (Cass. soc., 31 mai 2011, n° 10-14.391). Ainsi, afin de déterminer l’audience réelle du syndicat catégoriel au regard de l’ensemble des votants, les suffrages exprimés en sa faveur doivent être rapportés à l’ensemble des suffrages exprimés, tous collèges confondus (il n’est donc pas possible de retenir l’audience recueillie par le syndicat dans le seul collège qu’il représente et de l’ajouter en l’état à celle des syndicats inter catégoriels). En revanche, lorsque l’accord ne concerne qu’une catégorie professionnelle déterminée relevant d’un même collège électoral, l’article L. 2232-13 du CT précise que les suffrages pris en compte pour le calcul des 30% sont ceux exprimés dans le collège électoral en question. En résumé, pour être valable et applicable, il est nécessaire que : •l’employeur invite l’ensemble des organisations syndicales représentatives qui ont désigné un DS dans le périmètre de négociation, • l’accord soit signé par une ou plusieurs #33 organisations syndicales ayant recueilli 30% des suffrages* valablement exprimés à l’occasion des dernières élections professionnelles (hors élections partielles), •l’accord soit notifié à l’ensemble des organisations syndicales représentatives dans l’entreprise ou l’établissement, qu’elles aient ou non été partie à la négociation (article L. 2231-5 du CT), •l’accord ne fasse pas l’objet d’une opposition de la part d’une ou plusieurs organisations syndicales représentatives ayant recueilli la majorité des suffrages* valablement exprimés à l’occasion des dernières élections professionnelles (hors élections partielles), et ce dans les 8 de sa notification (article L. 2232-12 du CT), •doit être déposé (L. 2231-7 CT) : - auprès de la Direccte en 2 exemplaires (papier et numérique), - au secrétariat-greffe du conseil des prud’hommes du lieu de conclusion. << La dénonciation des accords d’entreprise ou d’établissement Article L. 2261-9 du CT La convention et l’accord à durée indéterminée peuvent être dénoncés par les parties signataires. En l’absence de stipulation expresse, la durée du préavis qui doit précéder la dénonciation est de trois mois. La dénonciation est notifiée par son auteur aux autres signataires de la convention ou de l’accord. Elle est déposée dans des conditions prévues par voie réglementaire. La dénonciation consiste ainsi à mettre fin, de manière unilatérale, à l’application d’un accord collectif à durée indéterminée. La dénonciation unilatérale d’un accord à durée déterminée est donc quant à elle impossible. De la même manière que la dénonciation doit nécessairement être totale et ne peut donc pas porter que sur une partie de l’accord. La dénonciation peut intervenir à l’initiative de l’employeur seul ou de l’ensemble des organisations syndicales signataires (article L. 2261-10 du CT). Elle peut également intervenir à l’initiative d’une partie seulement des signataires employeurs ou salariés (article L. 2261-11 du CT). Mais dans cette dernière hypothèse, l’accord est maintenu en vigueur entre les autres parties signataires (la dénonciation n’étant alors valable qu’à l’égard de la partie qui dénonce). Lorsque la dénonciation émane de la totalité des signataires employeurs ou des signataires salariés, l’accord continue de produire effet jusqu’à l’entrée en vigueur de l’accord qui lui est substitué ou, à défaut, pendant une durée d’un an à compter de l’expiration du délai de préavis [de 3 mois en application de l’article L. 2261-9 rappelé ci-dessus], sauf clause prévoyant une durée déterminée supérieure (article L. 2261-10 alinéa 1 du CT). Depuis la Loi n° 2009-789 du 20 août 2008, lorsqu’une des organisations syndicales de salariés signataires de la convention ou de l’accord perd la qualité d’organisation représentative dans le champ d’application de cette convention ou de cet accord, la dénonciation de ce texte n’emporte d’effets que si elle émane d’une ou plusieurs organisations syndicales de salariés représentatives dans son champ d’application ayant recueilli la majorité des suffrages exprimés [à l’occasion des dernière élections professionnelles] (article L. 2261-10 alinéa 3). Concrètement, cela signifie que l’organisation syndicale signataire d’un accord, qui a perdu sa représentativité lors des dernières élections professionnelles, ne peut plus dénoncer seule cet accord (sauf à s’appuyer sur d’autres organisations syndicales représentatives ayant obtenu plus de 50% des suffrages valablement exprimés lors des dernières élections professionnelles, même non signataires). La représentativité prime donc désormais sur la signature. Il résulte des articles L. 2323-2 et L. 2323-6 et suivants du Code du travail que le comité d’entreprise doit être consulté sur la dénonciation par le chef d’entreprise d’un accord d’entreprise qui intéresse l’organisation, la gestion ou la marche de l’entreprise. La Cour de cassation a posé le principe de cette consultation dans un arrêt du 5 mars 2008. avantages individuels qu’ils ont acquis, en application de la convention ou de l’accord, à l’expiration de ce délai (article L. 2261-13 du CT). Le législateur n’a pas défini la notion d’avantages individuels acquis. Il s’agit, pour les juges, de celui qui, au jour de la dénonciation de la convention ou de l’accord collectif, procurait au salarié une rémunération ou un droit dont il bénéficiait à titre personnel et qui correspondait à un droit déjà ouvert et non simplement éventuel (Cass. soc., 18 janv. 2006, n° 03-44.753). C’est le dépôt de la dénonciation auprès de la DIRECCTE et du greffe du conseil des Prud’hommes qui fait partir le délai de préavis. En résumé, l’employeur qui entend dénoncer un accord d’entreprise ou d’établissement doit : -notifier par écrit la dénonciation à toutes les organisations syndicales signataires de l’accord, -adresser cet écrit à la DIRECCTE en 2 exemplaires : un courrier écrit et un courrier électronique et informer le greffe du Conseil des Prud’hommes, -consulter le Comité d’entreprise (ne serait-ce qu’au titre de l’article L. 2262-6 du CT) et informer les salariés, -inviter les organisations syndicales représentatives en vue de la négociation d’un accord dit de substitution (dans le délai de préavis de 3 mois), -laisser survivre l’accord dénoncer jusqu’à l’entrée en vigueur de l’accord de substitution2 ou, à défaut, jusqu’au terme du délai de survie de 12 mois, -respecter, le cas échéant, les avantages individuels acquis dans l’hypothèse où aucun accord de substitution n’a été signé dans le délai de 12 mois, -appliquer, le cas échéant, le nouvel accord collectif La dénonciation d’un accord collectif est une décision discrétionnaire, ne nécessitant pas de motivation particulière. A défaut de consultation du CE, la dénonciation demeure sans effet jusqu’à l’accomplissement de cette formalité. Lorsque la convention ou l’accord qui a été dénoncé n’a pas été remplacé par un nouvel accord dans un délai d’un an à compter de l’expiration du préavis, les salariés des entreprises concernées conservent les 1 : Si l’accord concerne tous les salariés, la représentativité de la CFE-CGC s’appréciera par rapport aux votes valablement exprimés dans tous les collèges. S’il concerne les seuls cadres, sa représentativité ne s’appréciera qu’au sein du collège des cadres. 2 : L’accord de substitution doit avoir le même objet que l’accord dénoncé et de remplacer en tout ou partie l’accord dénoncé. Il doit nécessairement donner lieu à consultation du Comité d’Entreprise, avant la signature par les organisations syndicales. Plastilien >> Septembre 2014 #35 TECHNOLOGIE > Les nanostructures au service de l’anti- contrefaçon Le PEP et Mimotec, entreprise suisse située à Nyon, ont transposé dans le domaine de la plasturgie un savoir-faire utilisé dans le monde de l’horlogerie pour lutter contre la contrefaçon. L a réplication de micro ou nanostructures à la surface des pièces plastiques est une activité en plein essor. Si les premières applications étaient essentiellement liées à la micro-fluidique, bon nombre d’industriels se montrent intéressés aujourd’hui par la technologie pour des applications très variées : optiques, biotechnologies, médicales, acoustiques, cosmétiques… La micro et nanostructuration a fait l’objet d’un programme européen nommé IMPRESS et coordonné par le PEP dont l’objectif était la mise en place d’une plateforme collaborative avec tous les équipements nécessaires pour obtenir la meilleure qualité de réplication possible de micro et nanostructures sur la surface de pièces plastiques. Ce projet a permis de démontrer que la conjugaison de trois technologies contribue fortement à la qualité de réplication des microstructures : l’injection compression, le vide dans les empreintes, et surtout le chaud/froid (chauffe des empreintes avant injection). Mimotec utilisait déjà la combinaison de plusieurs technologies pour créer des nanostructures diffractives à la surface de pièces métalliques. Impossible de voir la moindre image à l’œil nu ni même à l’aide d’une loupe. Mais un faisceau laser (par exemple ceux utilisés lors de conférences) dirigé vers la zone nano structurée est alors diffracté et un motif prédéfini apparaît. Fort de son expérience acquise depuis plusieurs années dans le domaine des microstructures et de la nanostructuration de surface, le PEP a transposé cette application aux pièces plastiques. Cette technologie ouvre de nouvelles perspectives dans de nombreux domaines pour se protéger contre la contrefaçon. Tout produit intégrant une pièce plastique d’au moins quelques millimètres carrés est concerné : pièces automobiles de sécurité (pare-choc, façade d’airbag, rétroviseur…), médical, cosmétique, électroménager, téléphonie, high-tech, matériel électrique… Mais on peut aussi imaginer une languette plastique par exemple à l’intérieur d’un sac à main, et c’est alors tout le domaine de la maroquinerie et de la bagagerie qui est aussi concerné. Un simple faisceau laser portatif permet de vérifier qu’une image apparaît. Quelques secondes suffisent. Et il n’est pas nécessaire d’avoir accès à une base de données, par exemple pour contrôler un numéro de série. Concrètement, l’industriel doit choisir la zone qui devra être nanostructurée sur la pièce plastique et l’image qui devra être obtenue par diffraction de la lumière (texte, logo…). La solution est donc totalement personnalisable. Il est possible de travailler en transmission si la pièce est transparente ou en réflexion si la pièce est opaque. Lorsque les deux motifs sont définis, les partenaires se mettent alors en action : •La Haute Ecole Arc de Sion calcule les motifs à réaliser en surface de la pièce plastique pour obtenir l’image voulue après diffraction. •Mimotec réalise un insert métallique qui devra être intégré à l’empreinte du moule. •Le PEP participe à l’étude du moule pour intégrer l’insert métallique dans l’em- Une technologie avec de nombreuses opportunités de développement preinte, pour optimiser la régulation (utilisation de technologies de chaud/froid), et intégrer le vide. Les structures à répliquer ont une hauteur de 130 nanomètres quand on travaille en transmission et 400 nanomètres quand on travaille en réflexion. La technologie est efficace avec la plupart des matériaux polymères. Seuls les plus visqueux sont à éviter (PEEK, PEI…) mais des travaux sont en cours pour élargir le mode opératoire à l’ensemble des polymères. La sécurisation du process est garantie par plusieurs principes : •Les sociétés qui maîtrisent le procédé LIGA dans le monde se comptent sur les doigts d’une main. •Mimotec propose jusqu’à 3 niveaux de structuration. •Aucun autre consortium ne propose la combinaison de tous les savoir-faire né- Plastilien >> Septembre 2014 TECHNOLOGIE #36 cessaires (calcul numérique pour définition des structures diffractives, CLR, LIGA, et nanostructuration des surfaces plastiques). La technologie a été présentée pour la première fois au salon du K2013 à Düsseldorf, en partenariat avec la société Billion (retrouvez la vidéo de présentation K’2013 sur notre home page www.poleplasturgie. com). Nous avions choisi un motif circulaire pour la zone structurée, avec des gravures qui rappellent les tampons encreurs qui servent à approuver la qualité d’un produit. 3 zones distinctes avaient été structurées pour pouvoir faire apparaître les logos des 3 entreprises partenaires : Mimotec, le PEP et Billion. Cette démonstration a été très bien accueillie par le public. Nombreux sont les industriels qui imaginent des applications sur leurs produits. Pour ceux qui le souhaitent, le PEP peut proposer de répliquer des structures d’une géométrie choisie par le client sur des languettes plastiques injectées avec un moule existant. Cela permet de tester l’efficacité des structures pour une application donnée à moindre coût. La technologie possède ses limites cependant et des points d’amélioration ont été identifiés. La crainte souvent évoquée par les industriels est la durée de vie de l’insert métallique et celle des structures répliquées sur pièce plastique. En ce qui concerne l’insert métallique, il est actuellement en nickel et sa dureté est proche de celle de l’acier utilisé pour la réalisation d’empreintes. Il n’y a donc pas d’inquiétude sur sa dégradation, sauf bien sûr dans le cas d’injection de matières très abrasives telles que des matières fortement chargées en fibres de verre ou en fibres de carbone. Quant à la durée de vie des structures, il n’y a pas vraiment de raison qu’elles s’abiment si elles ne sont pas dans une zone soumise à des contraintes mécanique de type frottement ou déformation. Un autre verrou technologique concerne le type de surface sur laquelle nous savons réaliser la nanostructuration. A ce jour, même si cette surface peut être très réduite (quelques millimètres carrés), il est impératif qu’elle soit plane. En effet, la technologie de Mimotec est basée sur l’utilisation de wafer en silicium (disques de diamètres 6 pouces). Ces disques sont rigides et cassant et ne permettent pas de structurer des surfaces galbées. Des études sont en cours pour trouver un moyen de transférer les structures présentes sur le wafer silicium vers un support plus souple. L’objectif serait alors de travailler en 2D et demi, c’est-àdire sur des formes légèrement galbées. Retrouvez toutes nos informations sur : www.poleplasturgie.com Par sécurité, il est préférable de concevoir la structuration de façon à ce que les structures soient en négatif sur la pièce. Ainsi, même s’il y a quelques frottements ou rayures, la partie active de la structuration n’est pas atteinte. KOLON INDUSTRY Ravago Plastics S.A. “L’esprit d’un partenaire” Matières premières. Compounds. Coloration à façon. Mélanges maîtres. 86 à 114 avenue Louis Roche - Parc VALAD Bâtiment D Hall 4 - 92622 Gennevilliers Cedex Tél. (33) 01 47 99 91 67 - Fax (33) 01 47 92 37 26 - e-mail : [email protected] - www.ultrapolymers.com Plastilien >> Septembre 2014 225 L + + #38 INNOVATION > Objets connectés : une révolution pour les plasturgistes ? En coopération avec l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) et les États membres, la Commission européenne a publié une feuille de route accompagnée d’un plan de déploiement dont l’objectif est d’inclure toutes les substances extrêmement préoccupantes (SVHC) pertinentes à la liste candidate d’ici à 2020. << L’internet des objets en plein boom L’internet des objets fait référence à un concept d’objets dits « connectés » fonctionnant à l’aide de capteurs et collectant de l’information. Ces données collectées sont analysées et transférées vers un terminal tel qu’un smartphone ou une tablette et consultables par leurs utilisateurs. << Les objets connectés envahissent tous les secteurs d’activité Avec plus de 15 milliards d’objets connectés et 80 milliards à l’horizon 2020 (selon l’observatoire Idate), les applications se multiplient et cette nouvelle tendance révolutionne tous les secteurs d’activité, de la plasturgie à l’électronique en passant par la santé. << La santé : une réussite distinctive pour les dispositifs médicaux connectés Pèse-personnes, montres, capteurs qui mesurent le rythme cardiaque ou analyse le sommeil ; appelés « Quantified Self » ou « auto mesures », ces outils accessibles par mobile permettent de mesurer son niveau de santé ou d’activité. Initialement destinées à mesurer les performances des sportifs, ces applications intéressent désormais les professionnels de la santé pour la surveillance des malades. Preuve de leur succès, les objets médicaux connectés représentent 60% des objets connectés portables. Plus de 40 000 applications santé sont déjà disponibles sur téléphone, tablette…pour une valeur Plastilien >> Septembre 2014 qui devrait atteindre 7,5 milliards d’euros en 2018 (selon le cabinet Transparency Market Research). Le 10 avril 2014, lors du salon médical MEDTEC 2014, Gérald Comtet, Manager Général du Cluster I-care, a défini les 3 types d’objets médicaux connectés existants à ce jour : - Les médicaux : des objets qui sont de plus en plus communicants mais qui restent avant tout des dispositifs médicaux. - Les « frontières » : des objets à la fois médicaux et domestiques, utilisés pour le traitement médical de patients pouvant bénéficier de soins à domicile. - Les domestiques : objets non médicaux ou applications liées à la santé, utilisables par tous pour mesurer soi-même son niveau de bien-être. << Le plastique au service de la technologie connectée Les plastiques sont présents au cœur de la fabrication des objets connectés médicaux et se propagent dans bien d’autres secteurs ; ils vont jusqu’à se substituer au circuit imprimé en cuivre en prenant le rôle de composants électroniques, et en devenant ainsi eux-mêmes connectés. Des « wearables » 1 actifs Les bracelets intelligents font partie des objets connectés les plus en vogue. Mesurant les performances physiques, l’activité cardiaque ou le sommeil, ils témoignent de l’essor du « Quantified Self ». L’Institut Fraunhofer IZM a développé un bracelet capable de mesurer les fonctions vitales des personnes âgées et d’afficher les informations sur un écran OLED. Ce bracelet combine de l’«électronique polymère» sous forme de plastique et d’électronique traditionnelle. Les éléments de d’éclairage de l’écran et les capteurs sont imprimés sur des feuilles plastiques et connectés à des circuits intégrés en silicium. Les lentilles connectées de Google Encore simple prototype, les « Google Smart Lenses » promettent une grande avancée pour les dispositifs médicaux connectés. Ces lentilles de contact souples mesurent le niveau de glucose contenu dans les larmes de son hôte grâce à un capteur et une puce RFID miniatures placés entre les deux couches de la lentille. Des relevés de mesure sont réalisés chaque seconde et les données sont transmises par la puce connectée à n’importe quel terminal fixe ou mobile. Ainsi, les utilisateurs sont prévenus en temps réel par une application sur leur smartphone en cas d’hyperglycémie. Un film occultant connecté en WiFi Les objets connectés envahissent la maison pour améliorer le quotidien des utilisateurs. C’est le cas du film intelligent de Sonte, conçu en plastique auto-adhésif, qui s’appose sur les fenêtres existantes d’un habitat. Connecté par WiFi, l’utilisateur peut définir le degré de luminosité voulue en seulement quelques secondes grâce à une application smartphone. #39 Plastronique : vers des plastiques intelligents et connectés Depuis quelques années, une technique de production associant plastique et électronique se développe : la plastronique. Capable d’apporter de « l’intelligence » aux produits plastiques, elle les rend notamment « connectés » en leur conférant des propriétés électroniques. << Méthodes de production en plastronique Plusieurs technologies existent pour attribuer des propriétés électroniques à une pièce plastique. Les plus utilisées sont les 3D-MID (Molded Interconnect Devices) qui permettent de métalliser certaines parties d’un plastique : - Injection bi-matière : la pièce plastique est moulée en deux injections successives, par un matériau conducteur et un matériau isolant. - Laser Direct Structuring (LDS) : une technologie laser apparue en 2008 constituée de 3 étapes : injection mono-matière, activation laser et métallisation par voie chimique avec dépôt de cuivre à la surface de la pièce. - Plasmacoat 3D : injection de poudre de cuivre dans le plasma qui, une fois fondu, sera projeté sur la surface de la pièce plastique. << Les enjeux pour les plasturgistes La plasturgie française peut renforcer sa compétitivité en intégrant une nouvelle forme de valeur ajoutée à ses produits, y intégrer de nouvelles fonctions… L’allègement et la miniaturisation des pièces plastiques sont des enjeux actuels pris en compte par les plasturgistes. La plastronique apparait comme une solution à ces impératifs puisqu’elle regroupe à la fois l’électronique et le support en un seul et même sous-ensemble. On réduit donc le poids, l’utilisation de matière et également les étapes d’assemblage. La plastronique est un axe important de valeur ajoutée et d’innovation pour les plasturgistes. Notons cependant que même si la technique s’est rapidement développée dans les télécoms, elle nécessite encore de lourds investissements et une grande flexibilité de l’outil de production. Grâce au projet « Nouvelle France Industrielle », l’internet des objets est plus que jamais au centre de l’innovation en France. Depuis quelques mois, la ville d’Angers accueille la première « cité des objets connectés » ; un projet de 15 millions d’euros qui a pour ambition de placer la France en tête des pays innovants sur le marché des objets connectés. Une cité qui rassemble un Fab Lab, un centre d’innovation technologique et des usines de production où les expertises plastiques, électroniques et mécaniques se croiseront au quotidien. Ce projet laisse ainsi entrevoir de belles perspectives pour les spécialistes, assembleurs et sous-traitants de la plasturgie qui souhaitent orienter leur activité vers les objets connectés. Source de l’article : http://www.plasturgie-formation.com : Vêtements et accessoires composés d’électroniques et de composants connectés leur fournissant des fonctions particulières et les rendant « intelligents ». 1 Plastilien >> Septembre 2014 #40 MARCHÉ >COSMETOLOGIE & PLASTURGIE L’indispensable coopération des acteurs de la chaine : Producteurs de matières 1ères / Fournisseurs d’emballage / Fabricants de cosmétiques La réglementation cosmétique impose des règles en termes de composition des produits cosmétiques et donne en annexe les listes de substances interdites, de substances soumises à restrictions, les listes positives de colorants, de conservateurs et de filtres UV. La réglementation cosmétique exige un rapport sur la sécurité du produit avec notamment des informations sur : -la composition, la pureté et la stabilité du matériau d’emballage en contact direct avec la formule cosmétique, -en cas de présence de substances interdites sous forme de traces, éléments prouvant qu’elle est techniquement inévitable. << Responsabilités La réglementation cosmétique apporte des notions nouvelles de responsabilités. La personne (physique ou morale) responsable sur le plan juridique est celle qui met le produit sur le marché. Cepen- Plastilien >> Septembre 2014 << Groupe de travail « Cosmétologie & Plasturgie » Un groupe de travail a été créé en février 2011. Il est constitué de 15 membres industriels et scientifiques caractérisés par des valeurs communes : -implication libre, active et volontaire de chacun, -représentativité de toute la chaîne de valeur : producteurs de matières premières, fournisseurs d’emballage, formulateurs de cosmétiques, Marques de cosmétiques et services connexes : centre technique, toxicologue, scientifique, -confiance des membres du groupe de travail sans le besoin de formaliser un accord de confidentialité. << Actions du Groupe de travail 1.Une nouvelle formation destinée aux 2 professions, cosmétologie et plasturgie, sera opérationnelle en 2015. Elle vise à permettre aux acteurs de la chaîne de coopérer pour assurer la sécurité sanitaire du packaging cosmétique. Elle comportera un tronc commun et des modules spécifiques, apportant des compétences aux 2 professions, par exemple : -Connaître les process de fabrication et la succession des process jusqu’au produit commercialisé. -Pour les partenaires de la cosmétologie : acquérir les notions de fabrication d’un packaging cosmétique, savoir poser les bonnes questions aux partenaires de FAIBLE FORTE ères Fournisseur de matières 1 pour le packaging Fabricant de packagings Utilisateur de packagings Metteur sur le marché du produit cosmétique FAIBLE Responsabilité incidents de qualité << Règlement cosmétique quelques données Le nouveau Règlement Cosmétique (CE) N° 1223/2009 a été mis en application au 11 juillet 2013 en remplacement de la directive dans le but de simplifier et d’harmoniser, de renforcer la sécurité des produits et des utilisateurs, de favoriser la commercialisation des produits au sein de l’Union Européenne. D’où l’indispensable coopération de tous les acteurs de la chaîne de valeur : producteurs de matières premières, fournisseurs d’emballage, fabricants de cosmétiques. La mission du groupe de travail est d’obtenir une chaîne d’acteurs en France qui soit compétente pour notamment garantir la sûreté des produits, anticiper les attentes des consommateurs, se différencier face aux fournisseurs de packagings d’autres pays, progresser et innover. La mission en premier lieu est d’obtenir une chaîne d’acteurs qui coopèrent. Ce groupe de travail est porté par l’organisation professionnelle Allizé-Plasturgie et par l’association CED Centre Européen de Dermocosmétologie. dant, en général, la personne juridiquement responsable ne possède pas toute la connaissance du matériau d’emballage. Le fournisseur d’emballage devra apporter, par l’intermédiaire de son fournisseur de matières premières, les informations de conformité réglementaire. Connaissances des matériaux << L’emballage Un emballage s’avère rarement inerte : il existe toujours des échanges entre l’emballage et son contenu, en particulier un phénomène de migration, c’est-à-dire un transfert vers la formule cosmétique de constituants des matériaux d’emballage. C’est pourquoi, au niveau européen, les emballages sont réglementés. FORTE #41 Si vous faites partie des industriels de la chaîne de valeur du packaging cosmétique et si vous êtes intéressé pour faire partie du Groupe « Cosmétologie & Plasturgie », ou si vous souhaitez des renseignements complémentaires, MERCI de nous faire part de vos avis, propositions, commentaires ou questions auprès d’un des contacts ci-dessous, en précisant vos coordonnées. la plasturgie pour obtenir les informations utiles de conformité à la réglementation, ... -Pour les partenaires de la plasturgie : acquérir les notions de fabrication d’un bulk, connaître les informations concernant l’emballage qui sont à communiquer pour répondre aux exigences réglementaires, … 2. Un modèle de bonnes pratiques de fabrication du packaging est en cours d’édition, à partir du recensement des échanges qui ont eu lieu depuis plus de 3 ans à l’intérieur du groupe de travail, échanges qui ont toujours été basées sur le bon sens et le respect de chacun des membres du groupe. Des bonnes pratiques, à titre d’exemples : -Prévenir les acteurs en aval des changements de process et des aléas éventuels tout au long de la fabrication du pack. -Inciter les industriels à développer très tôt des solutions alternatives en cas de suspicions liées à une matière première d’un packaging, ceci afin d’être prêt au moment de l’application d’une nouvelle loi, pour éviter de perdre le marché, et pour renforcer la confiance des consommateurs. 3. Des études de cas ont été menées à l’intérieur du groupe de travail pour acquérir de nouvelles connaissances : -analyse des modes de défaillances, des effets et de la criticité (AMDEC) d’un packaging cosmétique, -tests sur vrais produits qui ont consisté à mesurer et à identifier les extractibles sur différents matériaux de packaging. << Ouverture du groupe de travail à de nouveaux membres Pour faire progresser encore la chaîne d’acteurs du packaging cosmétique en France, pour pouvoir toujours mieux répondre aux attentes du consommateur, et pour apporter aux législateurs des informations techniques et scientifiques qui puissent être prises en compte dans l’évolution des réglementations et des recommandations, d’autres connaissances sont à acquérir (à titre indicatif) : -savoir élaborer le packaging le plus simple possible, -concernant les matières premières des emballages, orienter vers les bons choix en ajustant le curseur entre l’alimentaire et la pharmacopée, -comprendre mieux l’origine des substances imprévisibles dans le packaging : contaminants liés au recyclage, composés non évalués ou inconnus générés par le process, … -permettre l’innovation tout en se protégeant, éviter de recourir à trop d’interdic- tions de substances des matériaux d’emballage qui freinent l’innovation. Le Groupe de Travail « Cosmétologie & Plasturgie » a la volonté de s’ouvrir à de nouveaux membres pour mutualiser les connaissances, les moyens humains et financiers pour des travaux d’expérimentation coordonnés, et pour une représentation auprès des instances européennes. Contacts • Mme Dominique APPERT Allizé-Plasturgie 39 rue de la Cité 69441 LYON Cedex 03 Tél : 06 74 14 16 01 [email protected] www.allize-plasturgie.org • Mme Dominique BOUVIER CED-Centre Européen de Dermocosmétologie Villa Créatis - 2 rue des Mûriers CP 601 69258 LYON Cedex 09 Tél : 04 72 85 07 74 [email protected] www.ced-lyon.com Plastilien >> Septembre 2014 #43 REPORTAGE > ERCE MEDICAL franchit une nouvelle étape ERCÉ MÉDICAL franchit une nouvelle étape en centralisant l’ensemble de ses sociétés et sa production sur son nouveau site de Veyziat (Ain) I ssue de l’acquisition de deux entreprises du secteur de la santé, Ercé Médical, l’un des trois secteurs d’activité du groupe Rhône-Alpin Ercé Plasturgie, est devenue en quelques années un acteur significatif de la conception, de la production et de la commercialisation de dispositifs médicaux pour les laboratoires pharmaceutiques et le secteur médical. En 2013, Ercé Médical franchissait une étape importante en se dotant d’une usine moderne à Veyziat, dans la « Plastics vallée » d’Oyonnax. Doté d’une superficie de 4 000m² couverts sur un terrain de 22 000 m², dont 700 m² d’ateliers en salle ISO 7 et ISO 8, Ercé Médical dispose d’un outil industriel de pointe en étant certifiée ISO 13485 et déclarée sous-traitant auprès de la FDA. Ercé Médical comprend aussi un organisme de recherche privé agréé au titre du crédit impôt recherche par le ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche. Dans un souci de rationalisation et de faire bénéficier ses clients de cet outil industriel, Ercé Médical fait le choix de centraliser ses productions sur le site de Veyziat. Les produits fabriqués sur le site de Bezons (Val d’Oise), plus spécialement dédié à la réalisation de produits propres, comme les pipettes pédiatriques ou les distributeurs de granules, seront transférés sur le site de Veyziat. A ce titre, Ercé Médical investit sur le site Veyziat par le biais d’une extension, pour se doter d’une salle propre en complément des salles ISO 7 et ISO 8 existantes. Le marquage CE des produits le nécessitant sera, bien sûr, maintenu. Ce transfert d’activités est programmé pour fin 2014. Dès Janvier 2015, Ercé Médical sera pleinement organisée pour déployer sa stratégie de croissance dans le secteur de la santé. Le site accueillera alors plus de 70 collaborateurs, avec un parc d’environ 20 machines et des lignes d’assemblages dédiées. Plastilien >> Septembre 2014 REPORTAGE #44 > Le rallye selon REV AC SPORT La société REV AC Sport, adhérente d’Allizé-Plasturgie Languedoc-Roussillon est spécialisée dans la fabrication de pièces automobiles de compétition en fibres de verre, carbone, texalium* et kevlar : - Pièces de carrosserie en fibre de verre (kit complet ou au détail, trappe de toit etc.) - Pièces d’habillage intérieur et extérieur en fibre de verre (garnitures de portes, diffuseur d’air intérieur, diffuseur d’air sous capot, etc.) - Pièces d’habillage intérieur et extérieur en carbone ou texalium (rétroviseurs, repose pieds, garnitures de porte, couvre arceau etc.) - Pièces moteur (boîte à air, boîte de dégazage etc.) - Pièces de protection inférieure en kevlar (passage de roue, protège carter, protège réservoir etc.) moteur auto, pièces automobiles diverses, éléments carrosserie et pièces spécifiques automobiles, protections inférieures et latérales auto, kits carrosseries automobiles. Cette PME, située à Montpellier, reconnue dans le milieu du rallye, est très réactive et propose un catalogue de références très complet, photos à l’appui : accessoires extérieurs auto, aménagements intérieurs arrière auto, aménagements intérieurs avant auto, compartiment Plusieurs voitures roulent avec des pièces AC Sport sur les rallyes du championnat de France. Les prochaines dates : Le rallye du Mont Blanc les 4 et 6 septembre 2014, le critérium des Cévènes les 24 et 26 octobre. Des projets de diversification sur le mobilier et les objets de décoration sont en cours. *Toutes les pièces en carbone peuvent être fabriquées en Texalium. Le Texalium est un tissu à base de fibre de verre recouvert d’une fine couche d’aluminium sur la surface. Plastilien >> Septembre 2014 #45 << Questions à Florence REY >> < Comment communiquez-vous ? Nous communiquons exclusivement dans la presse spécialisée : Echappement, Rallye Magasine, etc. < Qui sont vos clients ? Nos clients sont à 50% des particuliers et à 50% des professionnels. < Vos clients sont des clients de proximité ? Non, nous exportons dans toute l’Europe pour 20% de notre chiffre d’affaires. Injection Mini presse à injecter hydraulique 6,25 tonnes mono matière de 4 à 36 cm3 < Quel est l’intérêt d’utiliser les matériaux composites sur les véhicules de rallyes ? Principalement le prix et le poids. Le prix, car auparavant, toutes les pièces étaient « embouties » en alu. Et le poids, car le gain de poids est synonyme de performance. Par ailleurs, les composites permettent la réalisation de pièces « uniques », sur-mesure. Un outillage n’est pas toujours nécessaire ; une pièce peut se réaliser à partir d’une maquette carton avec prise de côtes. Enfin, il y a la facilité de réparation. < Quels types de pièces peut-on trouver en composite sur un véhicule ? L’aspect visuel du carbone est très apprécié pour l’habillage intérieur des véhicules. Le polyester est lui plus approprié pour les pièces sous capot moteur. Quant au Kevlar, il correspond aux pièces de protections extérieures. < Quelles techniques de mise en œuvre des matériaux composites utilisez-vous ? Le moulage au contact pour les pièces en carbone, la projection simultanée pour les pièces de carrosserie et sous vide pour toutes les moyennes séries. Presse verticale sans colonne 6,25 tonnes Possibilité plateau rotatif Bi-matière Unité Autonome d’injection hydraulique de 4 à 36 cm3 < Quelles tendances pour les véhicules futurs ? En rallyes, nous sommes tenus à la règlementation par rapport aux pièces d’origine. Les nouvelles tendances pourraient concerner la sécurité avec des éléments expansés autour des arceaux. Des mousses par exemple. < Les arceaux sont bien en métal. Pourrait-on envisager de les réaliser en pultrusion ? Pourquoi pas, mais à condition de prouver que le matériau pultrudé est au moins aussi solide que le métal. Contact Florence REY Téléphone : +33 (0)467651314 Fax : +33 (0)467073382 [email protected] www.ac-sport.com Exemples de pièces multimatières Z.A. 121 Rue des Lavours 01100 Martignat (France) Tél. 04 74 81 13 20 • Fax 04 74 81 10 12 e-mail : [email protected] www.martiplast.com Plastilien >> Septembre 2014 REPORTAGE #46 > Le Groupe SYNTEX annonce l’acquisition du Groupe SIMONIN Le groupe SINTEX NP (ex NIEF PLASTIC) dont le siège est situé à GENAS (Est Lyon), spécialisé dans la transformation des matières plastiques pour différents domaines d’activité, annonce la signature de l’acquisition du groupe SIMONIN dont le siège social est basé à BEURE dans le Doubs. F ondé en 1926, le groupe SIMONIN est une société industrielle française dotée d’une solide réputation dans son secteur d’activité. Basée historiquement près de Besançon, elle est spécialisée dans la conception et la fabrication de pièces techniques telles que : ressorts, pièces en fil, découpage de pièces métalliques de précision, surmoulage et fonctions métalloplastiques, électronique, faisceaux et assemblage de sous-ensembles, pour tout type d’industrie comme : automobile, appareillage électrique, domotique. Au cours des dernières années, l’entreprise a consolidé ses positions grâce à une expertise industrielle et un savoir-faire reconnus. Le groupe SINTEX NP emploie 1700 salariés répartis sur 14 usines en Europe (en France, Allemagne, Slovaquie, Pologne, Hongrie, Tunisie et Maroc) et a réalisé en 2013 un chiffre d’affaires de 165 M.Euros (prévisionnel 2014 : 175 M.Euros). Le Président est Monsieur Gilles NIEF. Le groupe SIMONIN emploie 500 salariés répartis sur les sites de Beure, Saône et Saint-Vit (au sein du bassin franc-comtois de Besançon, centre d’excellence de la micro-mécanique), Miniac-Morvan (35) et Mohammedia (Maroc) et a enregistré un chiffre d’affaires de près de 50 M euros en 2013, en croissance de 10% par rapport à 2012. Le rapprochement de SINTEX NP et du groupe SIMONIN permet de renforcer l’offre de sous-traitance de produits mécatroniques principalement à destination des secteurs historiques de clientèle des deux groupes pour l’ensemble du marché européen. Le nouveau groupe devrait réaliser un chiffre consolidé en 2014 de 230 M. Euros. A la suite de cette acquisition, Messieurs Gilles NIEF et Bertrand SIMONIN deviennent respectivement Président et Directeur Général du GROUPE SIMONIN. Gilles NIEF, Président du groupe SINTEX NP : « Le savoir-faire du groupe SIMONIN va nous permettre de répondre à la demande de nos clients de produits plastiques intégrant des pièces métalliques, comme les pièces surmoulées, de répondre d’une part à une demande croissante d’intégration de valeur ajoutée et d’autre part à une rationalisation et concentration des panels fournisseur ». Le groupe SINTEX NP est un des leaders européens dans la transformation des matières plastiques, dans les technologies de l’injection des thermoplastiques, l’injection et la compression des thermodurcissables, l’usinage plastique et la réalisation d’outillages. Plastilien >> Septembre 2014 Le groupe familial SINTEX, auquel appartient le sous-groupe SINTEX NP depuis 2007, est contrôlé par la famille PATEL. Le groupe SINTEX est coté à la Bourse de Mumbai (Inde) depuis 85 ans, a réalisé un chiffre d’affaires de 700 M.Euros en 2013, un Ebitda de 17%, un Résultat Net de 6% et emploie 7 000 personnes dans les domaines de la Plasturgie, du Textile et de la Construction. Bertrand SIMONIN, Directeur Général du groupe SIMONIN : « La localisation géographique des sites actuels de SINTEX NP en Europe de l’Est et du groupe SINTEX aux Etats-Unis (3 usines) et en Inde (6 usines), va nous permettre d’accompagner nos clients dans leur développement international en produisant proche de leurs usines, tout en continuant d’investir dans notre outil de production en France et au Maroc. » A propos du groupe SINTEX NP : www.sintex-np.com A propos du groupe SIMONIN : www.groupe-simonin.com #47 Lorsque l’ajout d’additifs dans vos pièces devient un vecteur de rentabilité Reproductibilité Homogénéité Rentabilité* Auto Calibration gr/shot 0,65 0,60 0,55 0,50 gain de matière 0,45 0,40 0,35 0,30 1 2 3 4 vis de dosage 5 6 7 moyenne vis 8 9 10 11 moyenne cylindre doseur 12 13 14 15 16 cylindre *Jusqu’à 30% d’économie de colorant Z.I. “Le Chanay” - B.P. 3 69720 SAINT BONNET DE MURE Tél. : +33 (0)4 78 40 81 32 - Fax : +33 (0)4 78 40 79 73 E-mail : [email protected] - www.farpi.com Plastilien >> Septembre 2014 REPORTAGE #48 > SUDFLUOR : L’expertise en fluoration directe, aujourd’hui à la portée des PME Fondée en 2013, la société SUDFLUOR située à Clapiers (34) et adhérente d’Allizé-Plasturgie Languedoc Roussillon offre aux acteurs de la plasturgie la possibilité d’accéder dans les meilleures conditions au traitement de fluoration de surfaces. Cette technique, utilisée internationalement dans le domaine des plastiques principalement pour solutionner des problématiques de perméabilité (réservoirs automobiles, emballages alimentaires…), reste encore aujourd’hui sous-utilisée de part le potentiel d’applications qu’elle représente. G Le traitement des polymères transparents de types polystyrène, polycarbonate, poly(methyl methacrylate) permet d’en accroître sensiblement la transparence. Des couches minces antireflets peuvent être formées à la surface de lentilles ou de fibres optiques tout en améliorant leur tenue chimique aux solvants. râce à une équipe scientifique qualifiée composée d’ingénieurs de recherche avec des expériences significatives dans les domaines des matériaux thermoplastiques, thermodurcissables et des sels métalliques, SUDFLUOR promeut l’utilisation de la fluoration directe pour apporter une amélioration des produits comme des procédés de mise en œuvre de ceux-ci. L’entreprise possède un des rares laboratoires privés en Europe équipé pour la fluoration directe et disposant des outils adaptés à l’analyse et au suivi qualité des produits. Le savoir-faire de SUDFLUOR repose sur l’utilisation du gaz difluor pour modifier de manière irréversible l’extrême surface des matériaux organiques et inorganiques. << Le traitement des métaux L’utilisation de ce procédé sur des pièces en alliages métalliques à base de cuivre ou de nickel, chromées, en aluminium ou en inox permet de réaliser une passivation de leur surface les rendant extrêmement résistants à la corrosion, notamment par les gaz halogénés. Par ailleurs, le traitement des pièces métalliques par fluoration permet d’en accroître l’énergie de surface rendant l’application de revêtements tels que les peintures et vernis sur celles-ci plus aisée. Plastilien >> Septembre 2014 SUDFLUOR a mis au point une méthode de traitement des aciers qui permet d’obtenir une surface présentant des coefficients de frictions et des propriétés d’anti-adhérences proches de celles du Teflon®. Le traitement des outillages en Plasturgie par ce procédé permet d’accroître les cadences de production et de diminuer les défauts d’aspects en injection sur des pièces difficiles à démouler. << Le traitement des plastiques Dans le domaine des polymères, la fluoration directe s’avère être une voie particulièrement efficace pour optimiser les propriétés ou améliorer la mise en œuvre. L’utilisation de ce procédé s’avère également d’un grand intérêt pour traiter les polymères techniques PEEK, PPS, PI, Aramides, Polyméthylpentène sous forme de fibres ou de pièces usinées à géométries complexes, pour en accroître l’énergie de surface et les rendre facilement mouillables par les encres, les peintures, les vernis en phases aqueuses, les résines d’imprégnation ou encore les colles sans solvants. L’amélioration de la cohésion à l’interface fibre matrice permet d’améliorer les propriétés mécaniques des matériaux composites. La fluoration des membranes et géo-membranes polymères permet de conférer des propriétés de séparation gazeuse entre gaz mono ou diatomiques (He, H2 etc) et polyatomiques (CH4, C2H4). Par ailleurs, l’application de ce traitement sur les matériaux d’emballage conduit à une réduction de leur perméabilité à l’oxygène et aux hydrocarbures, tout en promouvant la formation d’une barrière à la migration des plastifiants et additifs contenus dans les plastiques. #49 2014 Il est également à noter que la fluoration des élastomères (résines polyuréthanes notamment) et du polypropylène permet d’en accroître la résistance à l’usure par une diminution des coefficients de friction et d’en améliorer la durée de vie dans des conditions climatiques sévères (chaleur humide) en défavorisant le développement bactérien. SUDFLUOR propose de travailler à façon sous accord de confidentialité, dans l’ensemble des secteurs de la plasturgie. SUDFLUOR s’attache particulièrement à assister ses clients dans le développement de traitements innovants et dans l’amélioration de la technicité des matières plastiques. SUDFLUOR pratique une politique de service axée sur la mise en œuvre d’une R&D très applicative et sur l’accompagnement vers l’implantation sur site d’unité de fluoration via son réseau d’experts. Cette entreprise est la seule en France à fournir ce type de service, capable de s’investir depuis l’élaboration par la Recherche d’une solution industrielle pour la résolution d’une problématique ou l’amélioration d’une propriété, jusqu’à l’installation sur site de l’unité de fluoration permettant de mettre œuvre cette solution. Son équipe est à votre service pour vous aider à résoudre vos problématiques actuelles et anticiper les exigences techniques de demain. *Travailler ensemble Le N°1 mondial des salons de sous-traitance industrielle 4 > 7 NOVEMBRE Paris Nord Villepinte - France www.midest.com Vous… … cherchez une solution performante pour un projet en cours ? … souhaitez référencer de nouveaux sous-traitants ? … voulez rencontrer vos fournisseurs en une journée ? … vous informez des mutations économiques et technologiques ? Trouvez des réponses efficaces et compétitives en 4 jours de rencontres. Tous les saVoir-faire de la sous-TraiTance indusTrielle mondiale en un même lieu Transformation des métaux / Transformation des plastiques, caoutchouc, composites / Électronique / Électricité / Microtechniques / Machines spéciales / Textiles techniques / Traitements de surfaces / Fixations industrielles / Services à l’industrie / Maintenance industrielle midesT 2013 en chiffres 1 702 exposants, dont 40 % d’étrangers venus de 37 pays ■ 42 101 professionnels de 84 pays et de tous les secteurs d’activité ■ Contact Site internet : www.sudfluor.com Mail : [email protected] Tel : +33 (0)9 81 24 35 20 Demandez dès maintenant Pour les rencontrer : << 16/09/2014 : Présentation à la journée «Innovations dans les outillages» à Issoire, organisée par Innovergne, le CIT et Allizé- Plasturgie votre badge d’entrée gratuit Focus 2014 Tunisie, pays invité d’honneur Aéronautique, secteur à l’honneur Les rendez-vous d’affaires Le plateau TV Restez connecté ! www.midest.com sur www.midest.com Code: PZ Simultanément à << 30/10/2014 : Présents à Allizé-Days, Lyon MIDEST2014-89x271-visit.indd 1 23/06/14 17:56 Plastilien >> Septembre 2014 www.kraussmaffei.com/gx La nouvelle dimension de l’injection Machines de la série GX Performante, conviviale, une valeur sûre. La nouvelle série GX de KraussMaffei réunit une technique innovante et une qualité exceptionnelle sans précédent. – Productivité maximale grâce au système remarquable de fermeture hydromécanique à deux plateaux – Pièces moulées de meilleure qualité grâce au verrouillage GearX et au patin de guidage GuideX – Plastification très performante permettant une reproductibilité maximale – Temps d’installation minimal grâce à une meilleure accessibilité – Utilisation simple avec la nouvelle commande novatrice MC6 La nouvelle série GX de KraussMaffei : Engineering passionné. Concept machine de premier choix. Le meilleur résultat. Engineering Passion #51 STRATÉGIE > Fonds Régional d’investissement Rhône-Alpes : un effet de levier dédié auX PME industrielles Opérationnel depuis début 2012, le Fonds Régional d’investissement Rhône-Alpes a été créé à l’initiative du Conseil Régional qui souhaitait aider au renforcement des fonds propres des PME industrielles de Rhône-Alpes souvent sous-capitalisées. développement international, croissance externe, lancement d’une nouvelle activité, création d’une force commerciale, réorganisation industrielle, et très souvent besoins en fonds de roulement liés au développement. L e FRI a progressivement été doté de 29,1 MEuros grâce au soutien de 25 souscripteurs majoritairement privés dont Allizé-Plasturgie Rhône-Alpes et PEP Valorisation. Le FRI, déjà renommé par certains le «Fonds Régional d’Industrialisation», est prioritairement axé vers l’industrie, ce qui le différencie de la plupart des fonds existants. Son positionnement est d’être complémentaire, et non concurrent, des autres fonds existants et d’instruire des opérations souvent complexes. Le FRI n’intervient pas en phase de création mais uniquement pour le développement ou le redéploiement d’entreprises rencontrant des difficultés surmontables. Il est important d’anticiper car le FRI n’a pas vocation à intervenir pour les entreprises en redressement judiciaire. L’objectif est de créer un véritable effet de levier afin de doter les PME industrielles des ressources long terme leur permettant de sécuriser leur structure financière et d’investir. Le FRI permet d’accroitre la capacité d’endettement : en moyenne par dossier, pour 500 KEuros investis par le FRI, les co-investisseurs ont apporté 750 KEuros et les banquiers ont prêté 780 KEuros. Le FRI intervient comme actionnaire minoritaire en prise de capital aux côtés des actionnaires dirigeants ainsi qu’avec des obligations convertibles. L’objectif est de ne pas peser trop dans le capital pour ne pas diluer l’actionnaire principal et ainsi faciliter la sortie envisagée à un horizon de 5 à 7 ans. Les montants investis par le FRI se situent entre 100 KEuros et 750 KEuros. Le FRI participe à tous types de besoins de financement : investissements productifs, A ce jour le FRI a investi 6,3 MEuros dans 12 entreprises dont 11 sont industrielles. Parmi elles deux entreprises du secteur de la plasturgie ont fait appel au FRI : -Le Groupe Runipsys a ouvert son capital à hauteur de 1 MEuros pour favoriser le déploiement et le renforcement de ses implantations à l’international où il réalise plus de 90% de son CA. Le Groupe Runipsys, est spécialisé dans les études, la conception et la fabrication des systèmes d’injection à canaux chauds. -La société CJ PLAST a réalisé une opération de renforcement de ses fonds propres à hauteur de 900 KEuros afin de soutenir le développement de ses ventes et d’accélérer la mise sur le marché de nouveaux produits. CJ PLAST est spécialisée depuis sa création en 1994, dans la transformation de matières plastiques par extrusion dans différents domaines, tels que la fabrication de lames de piscines, de cadres en PVC pour fenêtres alu, ou bien encore de portails et clôtures. Contact FRI : Xavier CHAPPELON [email protected] Tél. : 04 72 83 23 04 Plastilien >> Septembre 2014 #52 ÉCONOMIE Mercuriales prix matières Source : Fédération de la Plasturgie selon ICISLOR Évolution des cours du PEHD (indice base 100 janvier 2013) Évolution des cours du PEBD (indice base 100 janvier 2013) Évolution des cours du Polypropylène (indice base 100 janvier 2013) Évolution des cours du Polystyrène (indice base 100 janvier 2013 - PS GP) Évolution des cours du PVC (indice base 100 janvier 2013 - pipe grade) Évolution des cours de l’ABS (indice base 100 janvier 2013 - ABS naturel injection) Évolution des cours du PA 6 et PA6.6 (indice base 100 janvier 2013) Évolution des cours du Polycarbonate (indice base 100 1er trimestre 2013) Plastilien >> Septembre 2014 #53 Société du groupe RAPID ALBRO Technologies ZAC du Chapotin • 646 rue Juliette Récamier 69970 CHAPONNAY Tel: 04 72 15 22 80 • Fax: 04 37 70 18 49 Email: [email protected] • www.albro.fr AD_Albro_2011.indd 1 11-01-27 10.12.48 Lorsque l’acheminement de vos pièces est aussi important que leur fabrication Ventilateurs de refroidissement Automatismes Comptage Détecteur de métaux Goulotte rotative Plat, angulaire ou col de cygne Modulaire et flexible S’adapte à vos besoins Diverses options Z.I. “Le Chanay” - B.P. 3 69720 SAINT BONNET DE MURE Tél. : +33 (0)4 78 40 81 32 - Fax : +33 (0)4 78 40 79 73 E-mail : [email protected] - www.farpi.com Plastilien >> Septembre 2014 #55 AGENDA FABRIQUER 4 AVEC LES MATÉRIAUX POLYMÈRES rencontres en Lorraine organisées par Allizé-Plasturgie Dans un format condensé et une ambiance conviviale, l’objectif des rencontres en Lorraine est de présenter aux industriels, ingénieurs R&D, concepteurs, plasturgistes, services méthodes et de production, des solutions qui apportent aux pièces plastiques de la valeur ajoutée. Les procédés et les outillages en plasturgie innovent pour répondre aux exigences actuelles des marchés telles que l’allègement des pièces, l’aspect de surface, la précision dimensionnelle... avec pour thème d’ouverture : la fabrication additive 11 septembre 2014 La fabrication additive et ses applications en plasturgie t br e 2014 L’allègement des pièces les techniques de moussage et autres techniques pour une consommation de matière au plus juste 1 embr e 2014 L’aspect esthétique des pièces les techniques nouvelles de modification de surface 201 te et e r La précision des pièces l’instrumentation et la régulation de l’outillage Des experts interviennent en Lorraine sur chacune de ces thématiques. Rencontres soutenues par les acteurs locaux Participation gratuite ou presque ! http://www.innovdays-plasturgie.com/innovday/4-rencontres-en-lorraine.html Dominique Appert - [email protected] - tel : 06 74 14 16 01 Plastilien >> Septembre 2014 #56 AGENDA Innov’Days 2014 : évènements pour la plasturgie d’aujourd’hui Les Innov’Days : Objectifs Les “Innov’Days” sont des journées techniques d’information et d’échanges sur les expérimentations les plus actuelles concernant les matériaux et les procédés en plasturgie. Les “Innov’Days” apportent des connaissances nouvelles par leur fort contenu technologique et favorisent les échanges, l’identification et la mise en relation de partenaires d’innovation. Elles rassemblent 7 fois par an, des experts, dirigeants d’entreprises et chercheurs qui mettent en commun leurs connaissances sur des thématiques porteuses d’avenir. A chaque session, une dizaine de conférenciers apportent à un public d’industriels leur expertise et savoir-faire, avec, selon les thèmes, des démonstrations et expositions. Organisateurs Les Innov’Days sont organisées selon les journées par : • le CFP - Centre de Formation de la Plasturgie, • le PEP - Centre Technique de la Plasturgie et des Composites. Contacts • Pour les journées organisées à Lyon ou Dijon CFP-Centre de Formation de la Plasturgie 39 rue de la Cité - 69441 Lyon Cedex Mme Dominique Appert Tél : +33 (0)6 74 14 16 01 - [email protected] • Pour les journées organisées à Bellignat PEP-Centre Technique de la Plasturgie et des Composites 2, rue Pierre et Marie Curie - BP 1204 – Bellignat 01117 Oyonnax Cedex Mme Fabienne Perrier Tél : + 33 (0)4 74 81 92 60 - [email protected] Les “Innov’Days” sont des sources puissantes d’inspiration et de contacts à la disposition des entreprises : en innovant, celles-ci créent de la valeur et se développent de façon pérenne. Les “Innov’Days“ sont éligibles au Plan de Formation de l’Entreprise. Tous les renseignements sont sur le site des Innov’days à l’adresse http://www.innovdays-plasturgie.com Programme 2014 23 Octobre 2014 – Bellignat (01) Composites 4 Décembre 2014 – Bellignat (01) Optimal design Journée proposée par le PEP Les composites s’inscrivent dans une dynamique permanente de progrès, offrant aux industriels de nouvelles perspectives de développement. Les récentes avancées en matière de formulation, caractérisation, recyclage et valorisation seront traitées lors de cette seconde Innov’day sur le sujet. Journée proposée par le PEP Les PME de la plasturgie accèdent aujourd’hui à des moyens de simulation et d’optimisation innovants pour concevoir numériquement leurs produits et explorer ainsi un large panel de solutions possibles. L’objectif de la journée est de présenter ces outils notamment à travers des success stories. 20 Novembre 2014 – Dijon (21) Polyamides et additifs 16 décembre 2014 à LYON Les Avancées dans le Packaging Plastique Journée proposée par le Centre de Formation de la Plasturgie Progrès dans l’élaboration des polyamides et dans leur additivation aboutissant à des matériaux innovants, de spécialité ou pour répondre à un marché. Plastilien >> Septembre 2014 Journée proposée par le Centre de Formation de la Plasturgie Tendances et améliorations dans les technologies packaging : fonctionnalités des matériaux polymères, propriétés barrières, réduction de coût, fin de vie. p ar ten aire s de ue ARBURG et tiq gé r e n votre efficacité é ALLROUNDER électriques ou hybrides : primes en vue ! Plus de 7 400 € d’aide financière possible avec EDF Entreprises ... Exemple valable pour l’achat d’une presse électrique ALLROUNDER 570 A 1600-1300 avec ses équipements standards, utilisée dans des conditions spécifiques. EDF Entreprises versera une prime, dans le cadre du dispositif CEE applicable aux séries ALLDRIVE, EDRIVE, HIDRIVE, jusqu’au 31 décembre 2014, versement unique différé. Les conseillers d’EDF Entreprises sont à votre disposition pour adapter votre contrat d’électricité, vous garantissant ainsi une puissance et un prix en fonction de l’utilisation de vos équipements. ... et ARBURG en rajoute ARBURG offre les frais de préparation de la machine pour le travail avec un robot MULTILIFT ou INTEGRALPICKER pour tout achat d’une presse ARBURG des gammes électriques ou hybrides. Offre valable du 1er février au 31 décembre 2014. Contactez-nous et consultez notre site internet www.arburg.fr. ARBURG et EDF Entreprises s’engagent pour votre compétitivité, en vous facilitant l’achat d’équipements www.arburg.fr performants et économes en énergie. ARBURG S.A.S. Z.I. Fosse à la Barbière · 1 Rue Louis Saillant · 93605 Aulnay-sous-Bois Cedex Tél.: +33 (0) 1 48 65 15 07 · Fax: +33 (0) 1 48 65 13 54 · [email protected]