Casting : Nathalie chasse les (belles) têtes (Diaporama)
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Casting : Nathalie chasse les (belles) têtes (Diaporama)
Casting : Nathalie chasse les (belles) têtes (Diaporama) Jeudi, 22 Novembre 2012 08:00 Ils ont entre 16 et 28 ans, sont beaux, élancés, et ce mercredi à Bordeaux, ils rêvaient souvent d’une carrière sous le feu des projecteurs. Ils, ce sont les quelques vingt-cinq candidats, hommes et femmes, qui ont participé au casting organisé par l’agence parisienne Nathalie Models. « C’est un tour de France que nous organisons en partenariat avec l’enseigne Agnès B, explique Martine Coureau, l’une des responsables de l’agence qui jouait pour l’occasion le rôle de directrice de casting. Dans le mannequinat, il y a beaucoup de Suédoises, de Norvégiennes, de Russes... Mais les Françaises ont de plus en plus la cote donc nous souhaitons trouver de nouveaux modèles. Les Françaises ont du style, de l’allure, une forme d’élégance qui est de plus en plus reconnue.» Armani, Gaultier & co Le casting ne dure que quelques minutes. Après avoir fourni leurs coordonnées et certains renseignements, les candidats sont mesurés sous tous les angles puis photographiés. Hier, Martine Coureau n’était pas là pour les juger, tous ayant déjà fait l’objet d’une sélection préalable, mais pour les intégrer à un « catalogue » destiné aux professionnels du monde de la mode : « une fois rentrés à Paris, nous montrerons les photos aux "booking", les agents de mannequins. Ensuite, eux choisissent les candidats qui les intéressent, notamment en fonction des demandes de leurs clients.» Des « clients » qui peuvent être des maisons de couture comme Yves Saint Laurent, Jean-Paul Gaultier ou Armani, mais aussi des annonceurs cherchant une égérie pour une campagne de publicité ou encore des magazines comme 1/2 Casting : Nathalie chasse les (belles) têtes (Diaporama) Jeudi, 22 Novembre 2012 08:00 Marie-Claire, Cosmopolitan ou Biba. « Pourquoi pas ? » Dans la bouche des jeunes gens qui se sont présentés hier après-midi, la formule qui revenait le plus souvent était « pourquoi pas ? » Etudiante en droit des affaires à l’université Bordeaux IV, Laurène Barrière explique que c’est une amie qui l’a incitée à tenter sa chance : « moi, je mise d’abord sur les études, lance cette jolie jeune femme de 21 ans. Je ne suis pas là pour la gloire mais en tant qu’étudiante, si je peux me faire un peu d’argent, c’est quand même intéressant. Après, si je ne suis pas prise, je m’en remettrai.» Rémi, Bordelais de 22 ans, tient sensiblement le même discours : « c’est un boulot comme un autre, ose-t-il. Je ne tire pas de plan sur la comète et je ne suis pas ici pour être pris en photo à Saint-Tropez... Je tente le coup, c’est tout.» Si certains prennent la chose avec recul, d’autres sont très déterminés. Cornélia Raviot, lycéenne de 16 ans, « bientôt 17 », connaît déjà un peu l’univers impitoyable du mannequinat et avoue être très attirée par ce milieu : « j’ai déjà passé un casting pour Elite et j’aime ça depuis que je suis toute petite. Le mannequinat, ça signifie voyager, représenter une marque, c’est un métier qui demande beaucoup d’énergie. Ma mère en fait et pour moi, c’est un rêve.» Florent Goulley, jeune homme de 21 ans, ne cache pas qu’il est attiré par « la gloire, le prestige, la considération et la reconnaissance » qu’offre selon lui le métier de mannequin. Déjà un peu expérimenté, il admet toutefois que le chemin vers le star system est parsemé d’embuches et que de casting en casting, il rencontre beaucoup de déceptions. Mais il ne désespère pas et assure qu’« à force d’échecs, on finit par réussir.» C’est tout ce qu’on lui souhaite. • OSF Photo : Pour Cornélia Raviot comme pour plusieurs des candidats présents hier, le métier de mannequin est « un rêve.» © SARAH ROZAN Quelques images du casting (© SARAH ROZAN) : {gallery}casting{/gallery} 2/2