histoire d`un temple

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histoire d`un temple
HISTOIRE D'UN TEMPLE
ou
La Naissance d'une paroisse protestante en Île de France.
Une vallée en Île-de-France
Il était une fois une Vallée, en Île de France, une Vallée pleine de bois et d'oiseaux, une Vallée dont le
grand ciel clair fait penser aux plaines de Picardie et aux Côtes normandes … Fief de la vieille et altière
famille des Montmorency, la Vallée enchante encore les Parisiens qui, depuis Jean-Jacques Rousseau,
connaissent la douceur des forêts et viennent recouvrer des forces et la santé à quelques kilomètres du
trépidant Paris.
Mais commençons par le commencement et, puisque nous voici dans la calme vallée, remontons le fil
du temps.
Moyen-Âge : les moines défrichent les broussailles, cultivent les champs et prient. Autour des
monastères s'élèvent de riants villages. La puissance des Sires de Montmorency s'accroît énormément.
Possesseurs de Chantilly, depuis 1484, seigneurs d'Ecouen, de quatre demeures dans Paris et de 130
autres châteaux, les Montmorency seront les derniers grands féodaux capables de tenir tête aux Rois de
France si fantaisie leur prenait.
En fait, Anne, Connétable de Montmorency, sera l'ami et le conseiller de François 1er, puis d'Henri II.
Ennemi des protestants, il dut rendre malaisée la propagation de la Bible sur ses terres. C'est lui qui
procède à l'arrestation d'Anne du Bourg, un des plus vaillants, un des plus purs représentants de la
Réforme au parlement de Paris. En 1957, juste avant la promulgation de l'Édit de Nantes, il y a des
religionnaires à Montmorency dont une Laurence Terrier que la populace molesta pour sa foi. Il y en a à
Villiers-le-Bel qui se rendent fidèlement au prêche au temple de Charenton faisant, pour entendre la
Parole de Dieu, des heures et des heures de voiture. Pourtant une fois l'Édit de Nantes révoqué aucune
voix huguenote ne s'élève dans la Vallée. Des forêts de Montmorency, au 18e siècle, c'est la voix du
solitaire de l'Ermitage qui s'élève. C'est dans la Vallée que Jean-Jacques Rousseau composa la
Nouvelle Héloïse, l'Émile et le Contrat Social.
Les années passent, les révolutions, les empires … Montmorency est toujours la Vallée où l'on s'ébat
sous les ombrages, où l'on aime, où l'on meurt. La Vallée où s'élèvera bientôt la ville d'eaux d'Enghien,
avec ses malades et ses flâneurs, son casino, ses bains et ses bals. "Dieu ? Tel est le siècle, ils n'y
pensèrent pas" mais pour une fois le poète se trompait. Plusieurs pensaient à Dieu et voulaient que
dans la Vallée il eût son sanctuaire.
1855 – 1890 : de la construction d’un temple à l’autonomie de la paroisse
Depuis 1802, le protestantisme parisien renaissait : voyez en 1804 au lendemain du Concordat, l’Eglise
protestante de Paris ne compte que 7 pasteurs et 4 paroisses ; en Seine et Oise … rien.
1829, voici Versailles doté d'un lieu de culte et en 1832 d'un pasteur, Nelson Vors qui, avec son
consistoire, sont devant Dieu et devant les hommes responsables de tous les protestants répandus en
Seine et Oise et au-delà.
1834 – voici Saint Germain en Laye dont le culte s'organise.
1839 – à son tour Corbeil s'éveille au protestantisme.
1842-1844 – des paroisses se constituent à Mantes puis à Bellevue.
1855 – les riches familles protestantes qui ont, depuis la révolution, des demeures dans la Vallée de
Montmorency, les Berthoud, les Mirabeau, les de Neuflize, les André, les Dollfus, conçoivent le projet
d'édifier un temple au centre de ce vaste territoire. Melle Léonie Davillier prit l'initiative d'organiser une
souscription destinée à en payer les frais. Elle-même y versait 5 000 francs. Les autres donateurs
parvenant à la somme de 7 000 francs obtenue par la pite de "veuves illustres" : M. Guizot, 5 francs ;
Mme Waldemar Monod, 10 francs ; l'Amiral Baudin, 20 francs.
Toujours sur le registre de la paroisse, Melle Davillier écrit : "l'inauguration du temple eut lieu le
dimanche 20 mai 1855. Les pasteurs Nelson Vors, Napoléon Peyrat de Saint-Germain en Laye et
Rosselet de Paris, célébrèrent le service de Dédicace, assistés des pasteurs Juillerat, Chasseur et
Grand-Pierre, et de diacres venus de Paris.". Un conseil des principaux de l'Eglise fut organisé dont le
trésorier fut immédiatement choisi : M. Henri Mirabaud, banquier. La charge devait demeurer dans la
famille pendant plusieurs générations.
Au bout du premier été de la vie de l'Eglise, voici ce qu'écrivait Melle Léonie Davillier dans son rapport
annuel : "le culte divin a été célébré chaque dimanche à midi, depuis le 20 mai jusqu'au
11 novembre 1855. Il a été régulièrement suivi et célébré à l'ordinaire par MM. les pasteurs Nelson Vors,
Peyrat, Rosselet et Bastide. La Sainte Cène a été donnée le dimanche 7 octobre. On s'est conformé
pour l'ordre du service aux habitudes de l'Eglise réformée de Paris dont la liturgie a été fidèlement
suivie".
Dès 1857, hélas, l'écriture de Melle Davilliers disparaît du registre qui ne contient plus que les actes
pastoraux, avec des signatures illustres ou obscures : la Princesse Mathilde (qui voulut bien être
marraine de l'enfant de son valet de pied), le général Marquis de Gallifet, dont le fils fut marié au temple
d'Enghien, et toute la liste des pasteurs de Paris qui se relayaient de dimanche en dimanche pour
l'édification de la petite communauté.
Après la guerre de 1870, les conditions de vie changent autour d'Enghien et des demeures bourgeoises
de plaisance s'édifient, des centaines de maisonnettes où, hiver comme été, vivent désormais des
banlieusards. Le pasteur de Saint-Germain, chargé de l'instruction religieuse et des actes pastoraux
dans tout le nord-ouest de Paris, est débordé.
1892 – 1911 Le pasteur Paul de FELICE
Il faut un pasteur pour la desserte d'Enghien et d'Argenteuil. En 1890, le consistoire de Versailles
nomme un pasteur titulaire, le pasteur Farjat, résidant encore il est vrai à Versailles. En fait, c'est
seulement le 1er juillet 1892 que commence réellement la vie autonome d'Enghien-Argenteuil lorsque le
pasteur Paul de Félice vient se fixer à Enghien.
Quelle est alors la situation du protestantisme en Île de France ? Disons que les Églises n'ont cessé de
naître tout autour de Paris : Boissy-Saint-Léger 1875, Le Vésinet 1880, Poissy 1887, Ville d'Avray 1890,
Rueil 1892, Saint-Cloud 1895, Le Raincy 1897, Villeneuve-Saint-Georges 1899.
La première tâche du pasteur Paul de Félice et de son conseil presbytéral, en particulier de
M. Etienne Viéville d’Ermont, sera d’édifier un temple à Argenteuil. Rappelons que désormais en
possession de son sanctuaire, Argenteuil devient autonome dès 1897.
L'homme qui avait pris en charge la paroisse d'Enghien en 1892 était tout à la fois historien, l'auteur en
particulier de "L'histoire des protestants de France", et homme d'action. Son école du dimanche
d'Enghien comptait une trentaine d'enfants et c'est une cinquantaine de fidèles qui se groupaient chaque
dimanche autour de lui. Soucieux de suivre plus parfaitement les protestants de Saint-Leu – Taverny, le
pasteur de Félice commença à les grouper, à partir de 1898, chez M. Raschle-Rittmeyer, à Saint-Leu.
Une école du dimanche y était également organisée par Melle Basler.
Et l'on entre dans le 20e siècle au flonflon de l'Exposition. La séparation de l'Eglise et de l'État, en 1905,
n'ébranle pas la vie de la paroisse d'Enghien, celle-ci n'ayant jamais été Eglise d'état. Les paroissiens
donc, comme par le passé, assurent son budget qui est pour l'année 1906 de 9 763 francs (or,
naturellement).
1892 – 1929 Le pasteur Victor MONOD
Le 30 janvier 1911, Dieu rappelait à lui le pasteur de Félice, mais rien de ce qu'il a fait n'a été vain et le
pasteur Victor Monod qui lui succède trouve une paroisse vivante et active. Le pasteur Victor Monod,
avec son conseil presbytéral, va donner une nouvelle impulsion à la paroisse. C'est l'heure des
mouvements de jeunesse, l'Union chrétienne est bien vivante, les éclaireurs sont nés en 1911, la troupe
d'Enghien sera l'une des premières de France.
Hélas, le 2 août 1914, c'est la guerre. Le 4 août le pasteur Monod est mobilisé. Une soixantaine de
paroissiens iront au front et c'est au nombre de 24 que tombent pour la France les enfants de l'Eglise
d'Enghien. Pour ceux qui sont en arrière, c'est principalement le pasteur Jean de Visme qui assure les
services et visite les malades. L'Union chrétienne et l'école du dimanche sont poursuivies fidèlement par
MM. André Girard et Humbert. M. Georges Duvoisin, secrétaire du conseil presbytéral, coordonne toutes
les bonnes volontés.
En 1919, au retour du pasteur Monod, l'Eglise d'Enghien compte 646 paroissiens. En 1921, elle en aura
850 ; en 1923, 1000 ; en 1926, 1136 ; en 1929, 1330.
Les nouveaux rattachés habitent à toutes les extrémités de la paroisse. Pour mieux les atteindre, en
1921 est construite, avec l'aide des Églises américaines et du pasteur Mac Farland, la Chapelle de
Taverny. M. Robert Banzet est l'âme de la petite communauté de Taverny.
A Enghien, le temple nécessite des réparations, paroisse se met en frais ; une auto est achetée pour
faciliter les déplacements du pasteur. Les mouvements de jeunes sont toujours en plein essor.
1929 – 1956 Le pasteur Jean ARNOUX
En 1929, grand changement. M. Victor Monod est nommé Professeur à la Faculté de Théologie de
Strasbourg et c'est M. Jean Arnoux qui vient le remplacer.
Il trouve un conseil presbytéral présidé avec dévouement par M. Denfert-Rochereau, M. Pierre Mirabaud
en étant le trésorier. Les mouvements de jeunesse sont en plein essor. Cadettes et louveteaux
apparaissent. Les anciens catéchumènes groupent 80 participants. Chemin Faisant, bulletin
d'informations créé par le pasteur Arnoux fait le lien entre tous. La paroisse prend de plus en plus
d'importance. Le pasteur d'Enghien ne peut suffire à tout. Pour le décharger, la desserte de la Chapelle
de Taverny et des communes environnantes, à partir de 1930, est confiée au ministère de M. Blanc,
pasteur retraité. Déchargé de Taverny - Saint Leu, la paroisse d'Enghien se sent appelée à porter son
effort vers Saint Brice, Écouen et Orgemont.
A Saint Brice, Madame Chatenay, chrétienne fervente et respectée de tous, rallie tous ceux qui se
savent encore protestants. Plus tard, elle donne un terrain pour l'édification d'une chapelle et d'un
logement. L'inauguration en aura lieu le 23 octobre 1938.
A Orgemont, s'édifie une importante cité jardin. Dès 1930, elle met à la disposition de l'église d'Enghien
un pavillon, 43 rue des Auvergnats, où M et Mme Barnier regroupent avec dévouement les enfants
protestants du voisinage. Le culte y est célébré régulièrement. Pourtant l'œuvre ne parvient pas à
progresser réellement.
A Enghien, le temple commence à se révéler trop étroit, surtout les jours de fêtes. Faut-il abattre et
reconstruire ? Suffit-il d'agrandir ? En 1930, Melle Sarrazin fait, en souvenir de ses parents, un don de
25 000 francs. C'est le point de départ. Des ventes et une souscription permettront d'édifier, pour la
somme totale de 85 000 francs, l'actuelle salle Sarrazin, avec sa scène et son local au sous-sol.
L'inauguration a lieu le 4 décembre 1932.
L'urgence de nouveaux travaux s'impose. La toiture du temple doit être refaite. M. Reicher en prend la
direction : coût 10 000 francs. Pourtant tout n'est pas fini avec cette réparation, et le conseil presbytéral,
après maintes délibérations, décide le principe de l'agrandissement du temple. Le bâtiment avancera
désormais jusqu'à la grille. Il comptera 100 places de plus et l'on remplacera les vitres des fenêtres par
de très sobres vitraux. L'inauguration du temple rénové a lieu le 4 décembre 1936 sous la présidence de
M. le pasteur Marc Boegner.
En 1937, la chapelle de Taverny s'enrichit d'une salle de réunion et, dans le même temps, le pasteur
Blanc demandant à être déchargé de ses fonctions, M. Pierre Benoît, tout en finissant ses études de
médecine à l'hôpital d'Eaubonne, est nommé second pasteur d'Enghien pour la desserte de Taverny.
La guerre, en septembre 1939, ne surprend pas les chrétiens qui depuis des années voient monter la
haine et la peur. Les pasteurs Arnoux et Benoît s'en vont aux armées. MM. Francis Berton et
Marcel Quetin viennent présider à la vie de l'Eglise.
A Taverny, le pasteur Blanc reprend son ministère, aidé du pasteur Charles Bost, du Havre, l'historien
retiré lui aussi dans cette banlieue. Années d'inquiétude et d'espérance en Dieu seul. La relève apparaît
sous les traits de la vaillante Geneviève Trocmé qui durant les années de guerre poursuivit une œuvre
féconde.
Dès l'après-guerre la paroisse d'Enghien marque sa volonté d'aller toujours de l'avant en dotant Ermont
d'un lieu de culte. La chapelle d'Ermont, don du conseil oecuménique des Églises, édifiée grâce aux
produits de plusieurs ventes, M. Reicher d'Enghien et M. Georges Plan d'Ermont en étant les principaux
artisans, fut inaugurée par le pasteur Marc Boegner, le 4 décembre 1948. M. le pasteur Georges
Benignus qui depuis 1947 assure la desserte de Taverny Ermont, organise en accord avec l'église
d'Enghien et le conseil régional de l'Eglise réformée de France (3e région) cette communauté protestante
de Taverny - Ermont, en association cultuelle indépendante.
A Enghien, jusqu'à sa mort survenue brusquement le 10 novembre 1956, Jean Arnoux, comme l'écrira
Edouard Pelcé, secrétaire du conseil presbytéral « prêche fidèlement, dimanche après dimanche, le pur
Evangile et le salut par le sang de la croix, baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, ramène
la brebis perdue, affermit les faibles, exhorte, instruit les enfants, les adolescents, aussi bien que les
adultes, console les pauvres, les malades et les affligés, assiste les mourants, se fait tour à tour, humble
et compatissant, rayonne de l'amour divin, enveloppe chacun de nous de sa vigilante intercession. ».
1957-1967 Le pasteur René BADEL
Aux 27 ans de ministère de Jean Arnoux, succède, après un intérim de près d'une année assuré par le
pasteur Emmanuel La Gravière, le ministère du pasteur René Badel.
René Badel, né en 1910, consacré en 1937, vient d'Orléans, et commence un ministère Enghiennois de
10 ans, de septembre 1957 à juillet 1967. Il laisse le souvenir d'un «grand honnête homme» aux rares
qualités d'organisateur. Il mène à son terme une campagne d'acquisition des orgues paroissiales et
engage dans un temps record l'achat, dans d'excellentes conditions, d'un terrain au centre du Bas
Montmorency (10 rue Ferber) en vue de la construction ultérieure d'un centre paroissial. Il sut également
superviser le passage de Sarcelle - Saint-Brice, d'annexe qu'elle était, au rang de paroisse autonome
sous la direction du pasteur Aimé Esposito-Farèze.
Enfin, le grand mérite de René Badel, prédicateur de talent, c'est d'avoir su débuter avec délicatesse et
doigté, dans le climat français de l'après-Concile Vatican II, un oecuménisme pratique, intelligent et
constructif.
1967-1982 Le pasteur Jean-Claude DUBS
En septembre 1967, le pasteur Jean-Claude Dubs, né à Mulhouse en 1927, consacré en 1953, après un
ministère à Mouchamps en Vendée, puis à Nice, arrive à Enghien. Pendant 15 années (1967-1982), le
pasteur Dubs développe considérablement les groupes bibliques oecuméniques et propose des cours
d'hébreu biblique. Il suscite de grandes manifestations interconfessionnelles (exposition biblique en
1974, exposition sur le livre chrétien en 1978 et grandes sorties du 1er mai). A l'intention de ses
catéchumènes, il organise des camps de formation. Il est l'auteur, en collaboration avec le père Bagot,
du livre Pour lire la Bible, publié en 1983, fruit de son expérience pastorale, et qui, aujourd'hui, est « un
classique dans le genre ». C'est enfin sous son ministère que se constitue, dès 1968, l'association
Jeunesse et Amitiés Protestantes, dont le but est de regrouper la plupart des oeuvres paroissiales, par
exemple: les mouvements de Jeunesse, le Club de service (Y's Men), …
1982 - 1985 Le pasteur Jean SEIGNEUR
Après le départ, en 1982 de Jean Claude Dubs pour la paroisse réformée de St Germain-en-Laye, c’est
le pasteur Jean Seigneur qui vient à Enghien. Né en 1924, consacré en 1950, il était auparavant
président du conseil de la région Sud-Ouest de l’ERF. Ses prédications, toujours vivantes, ont captivées
l’attention des fidèles de tous les âges. Hélas ! son ministère sera de brève durée puisque, atteint dans
sa santé, il devra prendre une retraite anticipée en juin 1985. C’est néanmoins sous son impulsion que
la paroisse fera l’acquisition, en 1985, d’un ensemble paroissial, au 171 av. de la Division Leclerc grâce
à la vente du terrain Ferber et à une grande souscription paroissiale.
1986 - 1992 Le pasteur Jean-Marc DROIN
Le pasteur Jean Marc Droin venant de Genève, né en 1927, fort d’une riche expérience, conduira la
paroisse d’Enghien durant 7 ans jusqu’à sa retraite en 1993. Beaucoup apprécient sa discrète présence
dans les moments d’épreuve.
C’est sous son ministère que seront aménagés les locaux du 171 avenue de la Divion Leclerc :
Presbytère et salles dans lesquelles le CPCV IdF (Centre de formation laïc d’origine protestante)
dispense en semaine des séances de cours de formation et travaux pratiques de réinsertion à buts
socio-économiques pour adultes. Le CPCV par un accord de partenariat va contribuer à réhabiliter les
pièces du rez-de-chaussée.
1993 - 2001 Le pasteur François COESTER
La paroisse devra attendre un an avant la venue de François Coester. Né en 1941, après un ministère
auprès des modestes de la Mission Populaire, il manifestera à Enghien pleinement son sens du contact
et une très chaleureuse présence.
Sous son regard, le Conseil Presbytéral présidé par le général François Gilard, à la suite d’un legs,
mènera à bien en 1998 l’agrandissement du 171, appelée bientôt la « Maison Haute ». Celle ci offre de
multiples salles pour les réunions paroissiales et permet au CPCV d’accomplir plus efficacement ses
multiples tâches de formation pratique et théorique, CPCV dont le président, Alfred Freychet, est
membre de la paroisse. C’est grâce à la présence du CPCV partenaire de la JAP (Association loi 1901
chargée de la gestion des locaux) que cette dernière obtient une importante subvention du Conseil
Général complétée par celles des municipalités des communes limitrophes. Les nouveaux locaux seront
inaugurés le 12 avril 1999 en présence de MM. Ph. Sueur, Maire d’Enghien et Y. Paternotte, maire de
Sannois et vice-président du Conseil Général, ainsi que de MM. F. Longchambon et JC. Noyer
respectivement maires de Montmorency et Deuil-la-Barre.
2001 -
La pasteur Bettina COTTIN
Depuis 2001, la paroisse apprécie l’efficacité du pastorat féminin et particulièrement sa culture
théologique. Bettina COTTIN, mère de trois enfants, accompli de plus un gros travail d’animation auprès
des jeunes. L’exposition, « Il étais une fois la Bible » avec ses animations et conférences en 2003 ont
permis de nouer des liens très étroites avec les églises évangéliques de la région, les paroisses
catholiques, les communautés juives et même avec la communauté musulmane d’Epinay.
1855 – 2005 Sesquicentenaire du Temple d'Enghien :
Église de Jésus-Christ qui est à Enghien,
Église qui répond devant Dieu des villes appelés : Montmorency, Soisy-sous-Montmorency, Deuil-La
Barre, Saint-Gratien, Eaubonne, Sannois, Epinay, Andilly, Margency, Domont et de combien d'autres,
Es-tu prête un jour à dire à ton Seigneur : "J'ai gardé le dépôt qui m'a été confié, je n'ai perdu aucun des
petits que tu avais placés sur ma route,
Milliers d'inconnus, de méconnus, d'anonymes, enfants de Dieu, frères de Jésus-Christ, serez-vous
aimés, accueillis, transformés dans cette église d'Enghien que le Seigneur, il y a cent cinquante ans, a
édifié pour vous tous ?