Echos-Conseils - Horizon Groupe

Transcription

Echos-Conseils - Horizon Groupe
Ils le font !
“Des villes flottantes verront le jour”
Villes flottantes
“Les défis sont gigantesques”, relate
l’ingénieur civil en construction. “Surtout concernant l’utilisation de l’espace.
Il y a trop peu d’espace pour continuer
à construire comme nous le faisons aujourd’hui. Il faut donc imaginer des solutions créatives, comme les villes flottantes.
La surface de la terre étant constituée
pour plus de 70 % d’eau, nous serons
plus que logiquement amenés à construire
sur l’eau. Les premières grandes constructions flottantes seront vraisemblablement
érigées sur des lacs et dans des baies
tranquilles moins soumises à l’effet des
vagues. Mais, des projets de véritables
villes flottantes en mer existent déjà.”
Vivre dans une pyramide
Dans son livre, Carlo De Pauw propose
plusieurs dizaines d’autres formes alternatives de logement sous et sur l’eau,
et même sous terre. “Construire en
Carlo De Pauw
hauteur restera une manière de résoudre
la pression du logement. Mais plus comme
aujourd’hui, pour de simples raisons de
prestige. Prenez la tour Burj Khalifa à
Dubaï. Dressée à plus de 800 mètres de
hauteur, elle est jugée peu fonctionnelle
pour le logement. Le mouvement du bâtiment au sommet de telles constructions
rend le logement extrêmement inconfortable. La moitié de ces tours est inutile.
Aussi, je crois davantage aux villes et
constructions pyramidales. Dotées d’une
base plus solide, elles sont plus stables et
moins sujettes aux mouvements, même
en hauteur.”
“Les défis sont gigantesques,
surtout concernant
l’utilisation de l’espace”
L’électricité de demain
Outre l’espace, la problématique de l’énergie constitue une préoccupation importante
de la société de demain. “Je vois tout à
alimentation électrique”, avance Carlo De
Pauw résolument. “Le défi est de produire
de l’électricité à grande échelle à partir de
diverses sources d’énergie renouvelables,
comme le soleil, le vent, l’eau et la marée.
Mais les progrès à accomplir sont énormes.
Au niveau mondial, 35 à 40 % de notre
énergie proviennent du charbon, avec
un rendement moyen d’à peine 50 %.”
juillet 2011
Une lecture agréable qui porte ses fruits
Dans ce quatrième numéro d’Echos-Conseils de Luminus, vous aurez le privilège, en tant que client Bonus, de découvrir tous
les avantages du chauffage collectif à la biomasse, le placement de films isolants sur les fenêtres et la post-isolation des murs
creux. Vous y trouverez des conseils pratiques pour éviter la surchauffe d’un bâtiment et ferez la connaissance de Carlo de Pauw,
auteur d’un livre sur les défis qui nous attendent d’ici 2050 en matière de logement. Bonne lecture !
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Une maison peu énergivore
Logement intelligent : chauf­
fage collectif à la biomasse !
Vivre dans un cadre de verdure, à un jet de pierre d’un centre urbain, en consommant
une très faible quantité d’énergie. C’est le pari proposé par le concept Les Pléiades
à Visé dans la région liégeoise, un quartier résidentiel particulièrement coloré
comptant quelque 200 habitations de conception compacte, bien isolées et chauffées
collectivement. Les Pléiades est le premier quartier résidentiel de Belgique à disposer
d’une installation de chauffage collectif à base de granulés de bois.
Qui est Carlo De Pauw ?
• Actif sur la scène internationale
en tant qu’ingénieur civil en
construction.
• De 1986 à 2009, directeur
général du Centre Scientifique
et Technique de la Construction
(CSTC).
• Cofondateur et secrétaire
général du European Council for
Construction Research, Development & Innovation (ECCREDI).
• Cofondateur et secrétaire exécutif
du European Network of Building
Research Institutes (ENBRI).
• Cofondateur et vice-président de
l’Union des Centres de Recherche
Collectifs (UCRC).
Lisez l’article en entier sur
www.luminus.be/echos-conseils
Le quartier Les Pléiades est entièrement
dédié au logement bioclimatique, un
terme un peu ronflant pour désigner un
logement en relation avec son environnement, basé principalement sur une orientation optimale. Les pièces de vie des 200
logements bénéficient toutes d’une orientation au sud. En outre, ces logements
ont été implantés de manière à éviter les
effets d’ombre entre eux. L’idée : exploiter
au maximum les apports gratuits du soleil.
© Groupe Horizon
Est-il normal qu’en dépit de l’innovation
et de la recherche scientifique galopantes,
plusieurs millions de personnes vivent encore dans des taudis ? Non, estime Carlo
De Pauw (°1944), qui a dirigé pendant
plusieurs années le Centre Scientifique
et Technique de la Construction (CSTC).
Dans son livre de 304 pages, il dresse une
évolution claire des techniques et matériaux de construction sur plusieurs milliers
d’années. Il a par ailleurs développé sa
propre vision de la construction dans un
avenir proche et lointain. Un défi passionnant, car les 9 milliards d’individus qui
vivront sur terre en 2050 auront besoin de
deux à trois fois plus d’énergie que nous
n’en consommons tous à l’heure actuelle.
Echos-Conseils
Pour notre spécialiste de la construction,
qui a encore contemplé l’Expo 58 – pour
laquelle à l’origine, une tour de 600 à 850
mètres de hauteur avait été dessinée de la
main de l’ingénieur belge Gustave Magnel,
pionnier du béton précontraint - l’avenir
réside dans la production de l’énergie en
fonction de la demande à l’aide de réseaux
dits «smart grids». “Ces réseaux intelligents
devraient modifier de manière radicale
notre gestion de l’énergie. La microgénération, c.-à-d. la production locale d’électricité par les particuliers et petites collectivités pour pourvoir à leurs propres besoins
énergétiques, y occupe une place centrale.
Et son importance ira en augmentant, car
nous utilisons de plus en plus les systèmes
de production d’énergie individuels, comme
les panneaux photovoltaïques et les petites
éoliennes. D’après certains pronostics, la
microgénération devrait représenter, d’ici
2050, 30 à 40 % de la production totale
d’énergie.”
E.R.: Philippe Van Poppel, rue du Marquis 1, 1000 Bruxelles
D’ici 2050, il y aura 9 milliards d’êtres
humains sur terre. Mais comment ceuxci vont-ils pouvoir vivre et se loger de
manière durable et acceptable humainement ? Un défi auquel Carlo De Pauw,
éminence grise du secteur belge de la
construction, tente de formuler des
réponses créatives dans son ouvrage
‘Construire pour 9 milliards d’humains’
(Borgerhoff & Lamberigts).
Le soleil participe non seulement utilement au chauffage du logement, mais il
contribue aussi à la pénétration de lumière
naturelle grâce à d’imposantes baies vitrées au sud, à tel point que le jour, l’éclairage artificiel devient inutile.
Ces Echos-Conseils de Luminus ne sont envoyés qu’aux clients Luminus inscrits à Luminus Bonus. Pour consulter la version plus détaillée de ces Echos-Conseils de Luminus,
surfez sur www.luminus.be/echos-conseils. Vous trouverez plus d’informations sur les économies d’énergie dans la version numérique. Intéressé(e) ? Inscrivez-vous maintenant
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Chauffage collectif aux granulés de bois
A la fin de cette année, deux chaudières
aux granulés de bois de 400 kW produiront suffisamment de chaleur pour
chauffer de manière collective les 200
logements, ainsi que l’école voisine. A cet
effet, profitant de l’aménagement des voiries, un circuit de chauffage spécial a été
installé. Pourquoi des granulés de bois ?
“Avant tout et surtout, parce qu’il s’agit
d’une source d’énergie renouvelable et
durable. Mais c’est aussi un combustible
relativement bon marché que l’on trouve
en Wallonie et ailleurs en Europe. Cette
installation est la première du genre en
Belgique. Elle a été dimensionnée dans
le but de pouvoir y raccorder éventuellement d’autres logements voisins ainsi
que le futur hall sportif de l’école”, raconte
Laurent Minguet du Groupe Horizon, qui
commercialise ce projet.
Des capteurs solaires pour chaque
logement
Chaque logement est en outre équipé
d’un système de boiler solaire pour
chauffer l’eau qui servira, selon les
besoins, au chauffage de l’habitation ou
à la production d’eau chaude sanitaire.
Les logements disposent d’un ordinateur
intégré qui est raccordé à la régulation
centrale de l’installation de chauffage
collective et gère le remplissage du
réservoir du boiler, la diffusion de la
chaleur dans les pièces ; il règle la
production d’énergie des capteurs solaires
et au besoin, assure l’approvisionnement
en eau chaude à l’aide d’une résistance
électrique de 3 kW. L’ordinateur
pilote aussi le système de ventilation
mécanique et les protections solaires
automatiques qui équipent toutes les
unités de logement des Pléiades.
Une maison peu énergivore
Logement intelligent avec chauffage
collectif à la biomasse !
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Testé en pratique
Placer un film isolant sur une
fenêtre
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Economiser avec
€0, €10, €100,…
Conseils contre la surchauffe
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Mal connu, mal aimé
Post-isoler un mur creux : investissement minimal, rendement maximal
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Ils le font !
“Des villes flottantes verront le jour”
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Testé en pratique
Mal connu, mal aimé
Placer un film isolant sur une fenêtre
Votre bâtiment est soumis à la surchauffe au travers des fenêtres et c’est
incommodant ? En plaçant un film isolant côté intérieur de la fenêtre, vous
pouvez déjà remédier à ce problème de manière économique (à partir de
10 euros le mètre carré). La pose d’un film isolant est un travail de précision.
Une fois collé, il est pratiquement impossible de le replacer.
Post-isoler un mur creux :
investissement minimal, rendement maximal
Etape 1 : préparer la surface
• Avant de poser le film, veillez à ce que la surface de la vitre soit parfaitement propre. S’il
subsiste des restes d’un ancien film, vous devrez les éliminer au moyen d’un grattoir pour vitres.
Faites aussi attention aux anciennes éclaboussures de peintures séchées. Elles sont parfois si
petites qu’on ne les voit pas. Mais elles risquent de réduire l’adhérence du film sur la vitre.
Etape 2 : découper le film sur mesure
• Vous pouvez prendre les mesures de la fenêtre au moyen d’un mètre ruban. Coupez ensuite
le film sur mesure au moyen d’un cutter ou une paire de ciseaux. Ne coupez pas trop juste,
ainsi vous pourrez toujours recouper ce qu’il y a en trop.
Etape 3 : appliquer le film
• Humidifiez la vitre avec un vaporisateur avant de placer le film. Placez ensuite le film en
procédant de haut en bas. Si vous humidifiez à nouveau (plutôt trop que trop peu) la surface,
vous pourrez appliquer correctement le film à l’aide d’une raclette ou d’une latte.
• Conseil : maintenez le film en place en le pressant en son milieu, de manière à lisser plus
facilement le film par pressions vers l’extérieur.
le mélange liquide de PUR (mousse de
polyuréthane). La masse liquide durcit
sans joint pour former un panneau isolant
complet entre la paroi intérieure et la paroi
extérieure.
Vous consommerez moins d’énergie, réaliserez de belles économies et créerez aussi
un climat intérieur agréable. Chaque maison est unique. Au moyen d’un examen
endoscopique, on peut déterminer la largeur
du creux – il faut qu’il ait au moins 3 cm –
et s’assurer que celui-ci est suffisamment
propre. Si vous isolez un mur creux rempli
de déchets de construction, le risque d’avoir
des ponts thermiques est plus élevé.
Certificat de qualité
Avant de commencer le remplissage, il
faut colmater toutes les ouvertures dans
la façade. Il faut surtout faire attention
aux fissures, trous et autres ouvertures
dans la façade. Aux endroits où les joints
horizontaux et verticaux se croisent dans
la paroi extérieure du mur creux, le technicien spécialisé en isolation va percer des
trous selon un schéma de remplissage bien
précis. Au travers de ces trous, il injecte
Attention ! Certains types de double vitrage ne se prêtent pas à la pose d’un film
isolant, parce que la tension entre les deux couches de verre n’est peut-être pas
uniforme et le verre peut se fissurer. Demandez conseil auprès du vendeur.
Plus d’infos sur www.luminus.be/echos-conseils
En Belgique, des centaines de milliers
de maisons sont encore peu ou pas isolées. Il est pourtant possible de remplir de
manière totalement satisfaisante les murs
creux non isolés d’une maison existante.
© Vivixtum
Après les travaux, plusieurs sociétés délivrent un certificat de qualité qui garantit la
bonne exécution des travaux. La plupart
des entreprises d’isolation assurent le suivi
du dossier de subvention.
Le prix moyen de la post-isolation s’élève
à 21 euros par mètre carré pour un mur
creux de 5 cm d’épaisseur et une surface
de 150 m2, avec un degré de difficulté
moyen.
© Vivixtum
Economiser l’énergie à raison de 0 E, 10 E, 100 E,…
Conseils contre la surchauffe
Refroidir une maison exige trois fois plus
d’énergie que la chauffer. Il faut donc
à tout prix éviter la surchauffe en été
due au rayonnement solaire. Cela peut
se faire de différentes façons.
pénétration d’une quantité importante de
chaleur. Préférez des vitrages verticaux.
Ceux-ci rompent l’incidence des rayons du
soleil et ne laissent donc pénétrer qu’un
faible faisceau de rayons, réduisant ainsi
le risque de surchauffe.
à enroulement qui font barrière à la chaleur du soleil, tout en laissant passer la
lumière. Le store extérieur, qui retient
90 % de la chaleur, est le plus efficace.
Ventilation nocturne
Une autre solution simple et peu onéreuse pour éviter la surchauffe due au
soleil consiste à placer un film isolant
sur les fenêtres. Vous pouvez le faire
vous-même, comme nous vous l’expliquons dans l’article ci-dessus. Mais il
faut aussi songer à bien fermer portes et
fenêtres jusqu’à une heure avancée de
l’après-midi, pour empêcher l’air chaud
extérieur de rentrer.
Film isolant pour fenêtre
Empêcher le soleil d’entrer
Empêcher le soleil d’entrer est le mot
d’ordre. En été, le soleil est le plus haut
côté sud. Avec une banne solaire, vous
pouvez vous protéger des rayons directs
du soleil, sans perte de confort. Pour
les fenêtres qui se trouvent exposées à
l’ouest ou à l’est, il en va autrement. Ici,
vous devez prévoir des écrans solaires
ou screens qui repoussent également
les rayons lorsque le soleil est plus bas.
Profitez de la fraîcheur nocturne gratuite
en ouvrant portes et fenêtres. Etant donné
que l’air chaud monte, la ventilation nocturne sera d’autant plus efficace que vous
ouvrez les fenêtres de l’étage supérieur.
Ouvrez également une ou plusieurs fenêtres
au rez–de-chaussée pour permettre une
bonne circulation de l’air.
Protection solaire verticale
Evitez les vitres inclinées
© Harol
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En été, le soleil traverse perpendiculairement la paroi vitrée, provoquant la
Outre la banne solaire amovible traditionnelle, vous pouvez aussi opter pour
des screens verticaux. Il s’agit de stores
© Harol
Quatre mesures contre la surchauffe
1. Evitez le rayonnement direct du soleil.
2. Posez un film isolant sur les vitres exposées au sud.
3. Lorsqu’il fait chaud, fermez le plus possible portes et fenêtres.
4. La nuit, ouvrez portes et fenêtres pour refroidir la maison.
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