Turquie - Philippe CABAU de Fauroune - Pagesperso
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TREKKING reportage La revue trimestrielle de mes voyages à travers le monde Retrouvez mes autres voyages sur mon site http://pagesperso-orange.fr/philippe.cabau N° 18 - 4° trimestre 2010 T U R Q U I E M o n t s T A U R U S Trekking au Mont Emler (3623 m) Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune Généralités Situation : Turquie - Chukurbag - Chaîne des Monts Taurus dont le plus haut sommet est le Demirkazik (3756 m). Accès : Depuis Istambul, il est facile d’atteindre Kayseri en Cappadoce, puis Chukurbag avec les transports locaux. Difficultés : Il n’y a technique. Conseils : Saison : Elle s’étale de juin à septembre. Durée : 3 jours (aller-retour) depuis Chukurbag + 1 à 2 jours d’exploration à partir du lac Böyük. Il n’est pas nécessaire d’être un grand montagnard pour atteindre le sommet de l’Emler. Cependant, ne pas oublier que comme toujours en montagne, les conditions climatiques peuvent changer rapidement, même en été. Autres pics à réaliser : Pour ceux qui ont assez de temps d’autres sommets dont les altitudes oscillent entre 3400 m et 3750 m : Alaca (3588 m), Demirkazik (3756 m). aucune difficulté Droit d'accès : Aucun. Altitude mini: 1450 m Altitude maxi: 3623 m Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune 1 Dans les Mont Taurus, le paysage est de type méditerranéen. Seuls quelques bergers et leurs familles y passent l’été sous des tentes et gardent leurs chèvres. Page précédente : Vue sur l’ Erciyes (3917 m) dont les roches volcaniques sont restées figées. Carte du Trek N Cartographie : il n’existe pas de cartes topographiques. Quelques cartes schématiques sont peu disponibles (Club Alpin Français - Ile de France). J’ai relevé très approximativement la partie concernant la fin du trek. 2 Introduction 3 Située au carrefour des plus grandes voies de communication entre l'Orient, l'Afrique et l'Occident, la Turquie est un vaste pays montagneux dont les premières traces historiques remontent au VII° millénaires avant J.C. (site de Catal höyük). De par sa position privilégiée, elle fut le champ de combats entre différents peuples comme les Hittites, les Grecs, les Perses et les Romains jusqu'au XIV° siècle, date de la naissance de l'empire ottoman. La ville d'Istanbul ne s'appelait elle Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune pas autrefois Bizance, puis La mosquée bleue est l’un des sites les plus célèbre d’Istanbul. Les coupoles Constantinople … au grès des donnent le volume à l’édifice et les minarets s’élancent vers le ciel. civilisations. Cet immense empire prospéra pendant plus de six siècles grâce à ses monarques dont les noms (Mehnet II, Soliman le magnifique) nous rappellent les contes des Mille et une nuit. Mais les Ottomans perdirent leur empire avec la fin de la seconde guerre mondiale et devint une république en 1923 grâce à Mustapha Kemal Atatürk. Chaque civilisation laissa des traces de son passage au travers de ses monuments. La visite du pays est riche d'enseignements. Issue de l'immense empire romain qui se scinda en deux en 395 et bien qu'évangélisée dès le IV° siècle, la Turquie fut à la limite des mondes chrétien et musulman. C'est ce dernier qui finira par conquérir la pays dans sa totalité. Alors que nous visitons Istambul, les souvenirs de ce passé resurgissent lors de la visite de la mosquée Sainte Sophie où les peintures actuelles recouvrent des fragments de scènes de la vie du Christ. C'est une ville bien agréable où la visite des bazars rappellent ce que pouvait être l'ambiance d'autrefois. Les effluves des épices nous transportent dans Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune un autre monde, dans une A l’intérieur de l’actuelle mosquée Sainte Sophie à Istanbul, certaines autre époque quand les fresques rappellent qu’elle fut autrefois un lieu de culte chrétien. Génois et les Vénitiens venaient commercer avec leurs bateaux par exemple. Istambul conserve encore ce charme qui nous envoûte. Mais notre voyage ne s'arrête pas là. La Turquie, c'est aussi ces merveilleux paysages formés par la lave des volcans et érodés par le temps et les intempéries Nous partons alors pour la Cappadoce . Nous parcourons à pied ce décor de collines à l'aspect lunaire. Au fond des petites vallées où coulent des rivières, les arbres fruitiers et la culture des céréales permettent aux populations de vivre. De nombreuses habitations creusées dans les flancs des collines leur donnent l'aspect du gruyère. D'ailleurs, les gens les ont délaissées car les risques d'éboulements sont importants. Mais qu'importe, elles servirent à des milliers de gens pendant des siècles. La preuve en sont ces nombreuses églises du site de Göreme encore décorées de fresques murales datant du VIII° Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune siècle. Mais ce patrimoine est Paysage caractéristique de la Cappadoce où les maisons troglodytes laissé à l'abandon. côtoient les cheminées des fées. Au dessus des portes et des fenêtres, ces habitations troglodytes sont souvent percées d'étranges trous, plus petits, entourés de peinture rouge. Ce sont en fait des pigeonniers qui servaient à récolter la fiante des animaux qu'on utilisait alors comme engrais. Ailleurs, les collines se réduisent à de simples cheminées des fées, souvent coiffées d'un monolithe conique. La population est des plus accueillantes et lors de notre marche, nombreux sont ceux qui nous tendent les mains pleines d'abricots et qui ne demandent rien en échange. Le sens de l'hospitalité n'est pas un vain mot pour les paysans turcs. La suite de notre voyage nous amène au pied du volcan Erciyes. En hiver, les pentes sont couvertes de neige et l'on peut y pratiquer le ski de piste. Du cône volcanique culminant à 3917 m, il n'en reste que la moitié,. L'autre partie a été volatilisée par l'explosion qui est à l'origine du paysage particulier de la Cappadoce. Nous en réalisons l'ascension en une journée en gravissant des pentes raides. Les couleurs de roches sont surprenantes. On domine alors de grandes plaines désertiques. Nous quittons cette région de Kayseri pour rejoindre Cukurbag, à 80 km plus au sud, dans la chaîne des Monts Taurus. Ces derniers culminent au Demirkazik à 3756 m. On atteint le Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune village en milieu d'après midi, sous un ciel sans nuage. C'est une oasis de verdure paisible où se dressent de grands peupliers. Les maisons, aux toits plats sont en terre. Nous rencontrons notre muletier Yusuf qui nous accompagnera les prochains jours. Mais nous avons encore un peu de temps avant de nous mettre en marche. Yusuf charge nos sacs et la nourriture sur ses mules. En attendant, nous buvons un thé à l’ombre. Le village de d’Orthisar est accroché à flanc de colline. D’anciennes maisons de l’époque grecque sont les traces d’un passé révolu. 4 Jour 1 : De Chukurbag köyü (1450 m) à Sokulu Pinar (1950 m) Sensations du jour : Cette petite journée de marche nous amènera au pied du Mont Emler. En quittant le village de Chukurbag, nous quitterons également les cultures de céréales et la civilisation. Cette approche se déroule principalement dans une série de vallons que nous remonterons. Les pentes restent faibles tout au long du parcours. Bref, une mise en jambe avant les efforts du lendemain. Difficultés : Aucune Dénivelé à la montée : 700 m Dénivelé à la descente : 60 m Durée : 2h30 Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune 1630 m - 17h10 : Alors que nous descendons dans le vallon des gorges, le sommet de l’Emler (au centre) nous domine de 2000 m. 5 Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune 1870 m - 18h30 : Nous dominons la vallée de la Yalak Deresi où est notre campement. Devant nous, le Demikazik (3756 m). Nous partons vers 16h30 - 1450 m en suivant la rue qui part sur notre gauche et sortons du village peu après. Nous remontons un vallon en visant le sommet de l’Emler encore loin, puis le traversons. Il faut ensuite longer des gorges qui sont à main gauche tout en remontant un plateau rocailleux. Elles deviennent moins profondes et se transforment en un vallon qui se divise ensuite en deux parties. Nous y descendons (17h10 - 1630m), et remontons la branche de gauche. après un nouveau plateau vallonné, la sente nous mène jusqu’à un gros monolithe qui domine la vallée de la Karayalak Deresi (18h30 - 1870 m). Nous devons perdre de l’altitude, atteignons un point bas au fond de la vallée (1810 m) où coule la rivière et remontons en suivant une piste pour atteindre notre campement (19h10 1950 m). A notre arrivée, nous buvons un jus de citron et mangeons des loukoums. Lors de notre repas nous aurons droit à des assiettes en porcelaine (un luxe !). Le soleil se couche vers 20h30 et les températures sont agréables. Malgré la nuit, nous poursuivons les discussions jusqu’à tard dans la nuit. Cette journée ne nous a pas beaucoup fatigué. Diaporama Jour 2 : De Sokulu Pinar (1950 m) au lac Buyük (3010 m) Sensations du jour : Contrairement à hier, ce sera une longue journée de marche qui nous attendra. Malgré le dénivelé important, l’effort ne sera pas trop soutenu car les pentes jusqu’au col de l’Emler dans l’ensemble sont peu raides. Pour l’ascension elle même, ça passe à peu prés partout dans la face. Il faut parfois un peu poser les mains, mais rien d’aérien. La vue depuis le sommet nous permettra d’avoir une belle vue des Monts Taurus sur 360°. Difficultés : Aucune Dénivelé à la montée : 1700 m Dénivelé à la descente : 600 m Durée : 5h00 + 1h00 Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune 2040 m - 8h40 : Nous contournons la base de l’Emler pour rejoindre la vallée de la Yalak Deresi. Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune 2880 m - 11h30 : Nous remontons la vallée de la Yalak Deresi pour rejoindre le col de l’Emler. Nous quittons le camp vers 8h30 en longeant par des pentes herbeuses la base du Mont Emler. Nous nous dirigeons vers la vallée de la Yalak Deresi qu’on domine, rive droite (9h10 - 2150m). Juste avant, on passe un point d’eau qui nous permet de remplir nos gourdes. Il vaut mieux car les journée d’été sont chaudes. Il nous faut descendre un peu pour rattraper le fond de la vallée. La sente est à nouveau bien tracé mais l’herbe se fait plus discrète et cède du terrain à la pierraille. Nous remontons la vallée qui se rétrécit par endroit. De hautes murailles rocheuses en délimitent les bords. Yusuf nous dit que la neige peut rester jusqu’à la mi juillet dans les coins les plus à l’ombre. D’ailleurs, il reste encore quelques rares névés coincés entre des rochers (10h30 - 2660 m).Un peu plus haut, la vallée s’élargit et la sente monte en zigzaguant dans les pentes couvertes de cailloux (11h10 - 2750 m). Le décor est à présent plus minéral. Par moments, les mules s’arrêtent pour brouter les quelques touffes d’herbe clairsemées. On aperçoit alors les crêtes. Le col est encore caché. On a du mal à le situer. Mais le chemin est suffisamment évident qu’il n’y a 6 Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune 3270 m - 12h25 : Il nous reste encore un peu moins de cent mètres pour atteindre le col alors que des muletiers nous rejoignent. Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune 3160 m - 16h00 : Lors de la descente vers les lacs Buyük, au pied de la Direktash (3510) où l’on campera ce soir. Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune 7 3010 m - 16h20 : Voici notre campement, au bord d’un laquet presque asséché. Au fond, le Mont Emler. aucun risque de se perdre. Alors que la vallée continue à virer sur la gauche, une large échancrure apparaît (11h45 - 2970 m) : c’est notre col. Les pentes restent encore soutenues. Il faut faire de larges “S” pour ne pas trop se fatiguer. Plus bas, les mules qui transportent notre matériel sont si loin qu’elles ne sont que de petits points noirs perdus dans ce désert de cailloux. On s’arrête un quart d’heure au niveau d’une belle source où l’on boit. En suite, la pente s’atténue et nous voici au col de l’Emler (12h50 3350m). Le sommet qui semble si proche est 400 m haut dessus de nos têtes sur notre gauche. C’est une grande pente de cailloux défendue par endroits par quelques petites barres rocheuses. Après un arrêt d’une heure pour manger, nous partons à l’assaut du Mont Emler. Les pentes se redressent vers la fin. Il faut poser les mains par endroit pour gravir quelques blocs. C’est amusant. Nous arrivons au sommet à 3623 m - 14h45. - voir panoramique Au loin, on aperçoit le volcan Erciyes. Nous prenons quelques photos et profitons du paysage. Autour de nous, les sommets ont différentes couleurs de roches. Au sud, les barres rocheuses verticales du sommet dominent la vallée de la Yalak Deresi. On voit même le village de Chukurbag où l’on était hier Après midi. Après une heure de repos, nous descendons tout droit dans les pentes en visant les lacs Buyük et la Direktash, dent calcaire qui culmine à 3510 m. Sans problème nous arrivons enfin au campement (16h20 - 3010 m), situé juste à côté des lacs. Des bergers vivent ici, sous de grandes tentes. Des chèvres se promènent dans les environs en essayant d’arracher à ce sol ingrat ce qu’elles peuvent pour manger. En fin de journée, le soleil rougeoyant embrase la Direktash. Diaporama Jour 3 : Du lac Buyük (3010 m) au camp de Soguk Pinar (1700 m) Sensations du jour : Nous descendrons la vallée de la Hacer Bogazi et rejoindrons les premiers pins. Nous rencontrerons d’autres bergers qui vivent aussi sous des tentes avec leurs familles. Aujourd’hui encore, la température sera toujours élevée. Nous regretterons de ne pas rester un jour de plus pour explorer d’autres sommets. Difficultés : Aucune Dénivelé à la descente : 1350 m Durée : 5h00 Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune 3010 m - 8h50 : Nous laissons le dernier lac Buyük et remontons vers un petit col derrière lequel commence la vallée Hacer Bogazi. Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune 2820 m - 9h50 : Voici la vallée Hacer Bogazi que nous allons suivre. Au fond, le sommet du Derik émerge des brumes d’été. Ce matin, notre cuisinier nous a préparé le pain. C’est une fine galette cuite au feu de bois sur laquelle nous beurre et confiture. Il nous donne également notre “lunch box”, c’est à dire notre repas froid de midi. Nous partons vers 8h45 en contournant le lac Buyük, au pied de la Direktash. La sente descend un peu, puis remonte vers un petit col qui domine le lac. En nous retournant, on jette un dernier coup d’oeil vers le Mont Emler qu’on ne verra plus. A présent, nous allons suivre la vallée Hacer Bogazi. On passe un petit plateau (9h10 3020m) où subsistent quelques névés. Le chemin est très bien tracé. On descend une barre rocheuse avant d’atteindre un second plateau (9h50 - 2820 m). De là, on domine la vallée dans laquelle il faut descendre. La sente zigzague dans les pentes plus raides et rejoind le fond de la vallée (11h30 - 2120m). On retrouve plus loin la végétation avec des pins qui sont enracinés dans le sol rocailleux. Elle est bien différentes de celle de Chukurbag, où les peupliers étaient majoritaires à la même altitude. C’est ainsi que l’on se rend compte de l’influence de la montagne sur le climat. 8 Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune 1740 m - 12h20 : Nous rencontrons les pins au pied desquels nous pourrons nous arrêter pour manger et nous abriter du soleil. Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune 1650 m - 14h15 : Nous rencontrons des enfants qui nous amènent à leur campement. Ils sont heureux de nous voir. Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune 9 1700 m - 15h30 : Le campement de Soguk Pinar est bien situé au milieu de la vallée. Au fond, le Mont Derik. Les arbres se font plus nombreux. Le chemin se fraye un passage sans trop de problème. Nous profitons d’une petite forêt pour nous arrêter et manger notre repas de midi (12h12 - 1820 m). Nous sommes assis sur des cartons, à l’ombre des arbres. Nous en profiterons pour faire une petite sieste et nous nous remettons en marche vers 14h00. Peu après, on croise des enfants qui jouaient sur la piste. Ils veulent qu’on les photographie, puis notre muletier les suit. Ils nous amènent au campement où ils passent l’été. Cinq familles vivent ici et gardent leurs chèvres jusqu’au premier froid de l’automne. Ils rejoindront alors le village de Ulupinar, où ils vivent le reste de l’année. Ils nous offrent du yaourt, au goût excellent, alors qu’ils ont si peu. De la menthe sèche au soleil, posée sur un rocher. Ils s’en serviront pour le thé. Ils nous montrent également l’artisanat qu’ils fabriquent. Nous les quittons une demi heure après notre arrivée. Nous suivons la piste qui est praticable en 4x4. Les nuages sont plus nombreux dans le ciel qui devient laiteux. A la fin de la longue zone horizontale, la piste remonte un peu puis fait des virages en épingle à cheveux (15h10 - 1670m). Au niveau d’un panneau qui nous indique la direction de Soguk Pinar, nous quittons le piste. Le camp est alors à cinq cents mètres de là (15h30 - 1700 m) sur notre droite. C’est ici que nous nous arrêtons pour aujourd’hui. Le lendemain matin, il nous faudra deux heures de marche, en suivant la piste pour rejoindre le village de Barazama où nous attendaient les 4x4. Après plusieurs heures de piste nous rejoignons Karsanti et la civilisation. Nous sommes déjà loin des Monts Taurus que les gens du pays appellent Aladaglar. Nous terminerons notre voyage au pied des ruines romaines d’Ephèse. Galerie < Maisons troglodytes La Cappadoce est une superbe région où les maisons d’autrefois étaient creusées dans collines. Mais avec le temps, elles commencent à s’effondrer. Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune La Direktash > Les Monts Taurus possèdent de beaux sommets dont les parois insitent à l’escalade. Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune < Campement Les bergers passent, dans les montagnes, les étés sous des toiles de tente. Ils gardent leurs troupeaux jusqu’au premier froid de l’automne avant de regagner leurs villages, plus bas dans la vallée. 10 Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune < Travail des champs Avec la fin de l’été commencent les moissons. Bien qu’une certaine partie du travail se fasse à la main, la mécanisation prend une part de plus en plus importante. La citadelle > Le village d’Uçhisar est bien connu pour ces anciennes habitations troglodytes, de nos jours abandonnées par les habitants. Suite à des effondrements, l'accès à certaines est devenu impossible. Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune < Vente de pain La Turquie est réputée pour posséder l’une des meilleures cuisines du monde. La variété de ces plats, mais aussi de ses pains en sont à l’origine. 11 Galerie Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune < Jeune fille Les Turcs ont majoritairement la peau claire et les cheveux bruns. Cette jeune fille des Monts Taurus ne fait pas exception à cette règle. Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune Foulard sur la tête > Depuis leur plus jeune enfance, les enfants portent le foulard par tradition mais aussi par coquetterie. Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune < Porteuse d’eau Les maisons dans les montagnes ne possèdent pas toujours l’eau courante. C’est pour cela que les enfants partent avec un bidon à la fontaine du village. 12 Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune < Dans le souk Les souks de la ville d’Istambul ont traversés les siècles. Il est bien agréable de s’y promener car l’ambiance qui y règne nous transporte dans un autre monde. Mosquée Sainte Sophie > L’intérieur de cette ancienne église qui connut la décadence de l’empire romain fut transformée en mosquée avec l’arrivée des musulmans. Les murs furent repeints aux couleurs de la nouvelle religion. Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune < 13 Copyright © 2010 Philippe CABAU de Fauroune Eglise La vallée de Göreme abrite les vestiges d’églises chrétiennes. Les peintures datent pour les plus anciennes du VIII° siècle.