La vie du Père Cestac racontée aux enfants

Transcription

La vie du Père Cestac racontée aux enfants
Histoire du Bienheureux Louis-Edouard Cestac
pour les enfants
En 1801, à Bayonne, un petit garçon naît le jour de
l’Epiphanie et se fait baptiser. Il s’appelle Louis-Edouard
Cestac. Son papa est docteur et sa maman vient d’une
famille de chocolatiers. (A Bayonne, il y avait beaucoup
de fabricants de chocolat). Il a une grande sœur
Marianne et une petite sœur Elise. La famille habite rue
d’Espagne, juste à côté de la cathédrale.
Louis-Edouard a une santé fragile. Quand il a 3 ans, il a
une grave maladie que les médecins n’arrivent pas à
soigner. Alors, sa maman le porte devant une statue de
la Sainte Vierge et prie très fort pour son petit garçon.
Un miracle se produit : Louis-Edouard est complètement
guéri! Toute sa vie, il aimera de tout son coeur la Sainte
Vierge qui l’a sauvé.
Louis-Edouard est un petit garçon comme les autres : il
apprend à lire, à écrire, il joue beaucoup dehors avec ses
amis, il va au catéchisme et fait sa première
communion à l’âge de 13 ans. Il commence à apprendre
la musique et quand il sera grand, Louis-Edouard jouera
très bien du violon.
A 15 ans, il annonce à ses parents qu’il veut devenir
prêtre. Son papa aurait voulu qu’il devienne médecin ou
avocat, ou qu’il fasse un autre métier important mais il
accepte que son fils entre au séminaire. Le séminaire est
l’endroit où les jeunes hommes se préparent à être
prêtre. Louis-Edouard est un séminariste qui s’applique
beaucoup dans ses études et fait toujours bien son
travail.
A 24 ans, il est ordonné prêtre à Bayonne.
Pendant quelques années, il est professeur pour les
séminaristes et ses élèves l’aiment beaucoup.
Puis, il devient vicaire à la cathédrale de Bayonne.
Là, il passe beaucoup de temps à confesser les gens qui
viennent demander pardon à Jésus à cause de leurs
péchés. Il célèbre la messe, enseigne le catéchisme et
s’occupe des pauvres.
A cette époque, il rencontre des petites filles qui sont
orphelines, cela veut dire qu’elles n’ont plus de parents
parce qu’ils sont morts. Ces petites filles traînent dans la
rue et mendient de l’argent car elles n’ont rien pour
vivre. L’abbé Cestac a pitié de ces fillettes qui sont en
danger dans la rue et qui n’ont pas de familles. Il décide
de les accueillir et trouve une maison pour les installer à
l’abri. La maison s’appelle le « grand paradis ». Sa
sœur Elise et d’autres jeunes filles s’occupent des
orphelines. L’abbé Cestac doit trouver de l’argent pour
acheter des habits et de la nourriture pour les petites
filles. Il confie tous ses soucis à la Sainte Vierge, et à
chaque fois qu’il la prie, Maire exauce ses prières et
l’aide à trouver des solutions. Les jeunes filles qui
prennent soin des orphelines deviennent religieuses et
s’appellent « les servantes de Marie ». Avec elles, le
père Cestac ouvre des écoles où les orphelines
apprennent à lire, à écrire, à compter et aussi à
connaître Jésus grâce au catéchisme.
L’abbé Cestac rencontre aussi autour de la cathédrale
des grandes filles qui n’ont pas de travail et n’ont pas de
bonnes occupations. Au lieu de les laisser dans le
malheur, il les accueille à leur tour pour qu’elles
découvrent Jésus et changent de vie. Elles sont déjà trop
grandes pour aller à l’école, alors elles demandent au
père Cestac de devenir religieuses. Elles veulent donner
leur vie à Dieu qui les a sorties de la misère. Le père
Cestac achète un terrain à Anglet, dans les sables, près
de l’océan et les nouvelles religieuses vont habiter là
dans des cabanes. Elles travaillent dans les champs et
cultivent des fruits et des légumes. Maintenant, elles
sont heureuses : au lieu de rester dans la rue, elles ont
une vie paisible et prient toute la journée dans le silence.
Elles s’appellent les « bernardines ».
L ‘abbé Cestac dépense toute son énergie et toutes ses
forces pour sortir ces enfants et ces jeunes filles de la
misère. Grâce à lui, elles se sentent aimées comme elles
sont et surtout, elles découvrent l’immense amour de
Jésus qui pardonne nos péchés et nous sauve.
Un jour où il priait la Sainte Vierge, le père Cestac sent
dans son coeur que Marie lui demande d’écrire une
prière. Il obéit et cette petite prière est distribuée à
beaucoup de monde. Aujourd’hui encore, on récite la
prière du père Cestac pour demander la protection de la
Sainte Vierge contre les démons.
Bien fatigué et malade, l’abbé Cestac meurt quand il a
67 ans. A Bayonne, tous les gens sont très tristes d’avoir
perdu ce prêtre qui faisait tant de bien pour les pauvres
et qui aimait tant Marie.
Aujourd’hui, il est au Ciel avec Jésus, Marie et tous les
saints. Il est BIENHEUREUX! Les chrétiens peuvent
suivre son exemple. Il est un modèle pour les prêtres,
pour ceux qui s’occupent des pauvres et des enfants
dans les écoles, et pour tous ceux qui veulent être
comme lui, « serviteur de Marie ». On peut aussi le
prier pour qu’il protège la ville de Bayonne.
Aujourd’hui pour être béatifié dans l’Eglise catholique, il
faut avoir accompli au moins un miracle reconnu ou
être mort martyr. On devient alors bienheureux.
C’est l’étape qui précède la canonisation pour être
déclaré saint, mais on peut aussi rester bienheureux.
Ex : la bienheureuse Isabelle, sœur de Saint Louis.
Questions :
-
Où habite la famille de Louis-Edouard Cestac?
Que se passe-t-il quand il a 3 ans?
A quel âge fait-il sa première communion?
De quel instrument de musique joue-t-il très bien?
Que veut-il devenir quand il sera grand?
A quel âge est-il ordonné prêtre?
De qui va-t-il s’occuper quand il sera vicaire à la
cathédrale?
Que veut dire « orpheline »?
Qui l’aide à s’occuper des petites filles?
A qui l’abbé Cestac confie-t-il tous ses soucis?
Pour qui est-il un modèle aujourd’hui?
Que faut-il avoir accompli pour être déclaré
bienheureux ?