E M IL E T U N C IO R A N
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E M IL E T U N C IO R A N
Une célébration en voix, chairs, objets, images et musiques orchestrée par Les Arts et Mouvants, cie à l'endroit des mondes allant vers Image: Roland Quelven EMIL ET UN CIORAN Hommage à un homme qui voyait dans la nuit ! Conception et Direction artistique EMIL ET UN CIORAN Karelle Prugnaud et Laurent Schuh Montage des textes Nathalie Saïdi et Laurent Schuh Avec la participation de Miron Agafitei - voix roumaine Bob X - création musicale et sonore Nadia Benzerara – régie Théodora Carla - chant et violon Stéphane Gallet - chant, gong et ney Marie-Céline Henry - photo-graphisme Sofia Koubli - musique de La Chambre d'Emil C. Constantin Leu - performance dansée Karelle Prugnaud - performance et création photographique Roland Quelven - création vidéographique Nathalie Saïdi - coordination artistique Laurent Schuh - voix et corps Veronika Soboljevski - violoncelle Frédérique Steiner-Sarrieux - lumière Créé in situ les 29 ET 30 AVRIL 2011. THEÂTRE DU PALAIS DE BEHAGUE / Salle Byzantine de l'Ambassade de Roumanie à Paris dans le cadre du centenaire Emil Cioran Production Les Arts et Mouvants-cie à l'endroit des mondes allant vers en partenariat avec l'Institut Culturel Roumain, l'Ambassade de Roumanie en France, Artpassionata-Nathalie Saïdi et la compagnie L'envers du décor . Remerciements à Georges Banu, Ingrid Astier, à l'église roumaine orthodoxe de Paris, ainsi qu'à toutes celles et ceux qui ont contribué généreusement à la réalisation de cet hommage . EMIL ET UN CIORAN Une célébration en voix, chairs, objets, images et musiques orchestrée par Les Arts et Mouvants, cie à l'endroit des mondes allant vers Image: Karelle Prugnaud – Roland Quelven EMIL ET UN CIORAN Hommage à un homme qui voyait dans la nuit ! « Il n’y a qu’un remède au désespoir: c’est la prière. La prière qui peut tout, qui peut même créer Dieu… » EMIL ET UN CIORAN Montage des textes Nathalie Saïdi et Laurent Schuh Un montage puisé à la source même de l’écriture cioranienne et de la posture négativement héroïque d’une œuvre qui s’articule autour de la dualité entre le sujet et la collectivité, d’une identité sapée par le doute, et d’un « penser contre soi-même » Liliana Nicorescu Un texte établi à partir de: Syllogismes de l'amertume ( in Oeuvres, coll. Quarto, éd. Gallimard, 1995) Aveux et Anathèmes (in Oeuvres, coll. Quarto, éd. Gallimard, 1995) Cahiers 1957-1972 (éd. Gallimard, 1997) Ecartèlement (1979) La tentation d'exister De l'inconvénient d'être né (1973) Sur les cimes du désespoir Le crépuscule des pensées (1940) Nous avons souhaité ici construire un parcours à la fois cérémonial organique et viscéral à travers la pensée de Cioran, rendant hommage au « sceptique de service » d’un monde en agonie où les paradoxes cioraniens retrouvent toute leur beauté, leur subtilité et leur profondeur... Pour une plongée dans la nuit d’où jaillissent mille éclats de “jaune” comme de rire ! Cette lecture mise en scène du moi trouvant refuge dans l’antichambre d’Emil C., projetant à la fois l’image d’un marginal, d’un étranger, d’un exclu, d’un apatride métaphysique, mais également et surtout un jeu de contraires qui trouve son plaisir esthétique dans les contorsions, dans les volutes élégamment orchestrées par une pensée organique, écartelée « entre scepticisme et besoin de croire, entre lucidité et illusion vitale » Hommage en mémoire d’un homme « désintégré », paradoxe vivant en écho au déclin inuléctable de notre monde, célébrant un système de valeurs partagées ! Joyeux inconvénient Emil ! Conception et Direction artistique : Image: Karelle Prugnaud – Roland Quelven EMIL ET UN CIORAN Karelle Prugnaud et Laurent Schuh "On ne peut vivre ni avec Dieu ni sans Dieu" ( Cahiers ) Emil Cioran est un lyrique au style remarquable qui d’emblée s’impose comme un maître des emportements passionnés et des troubles démesurés . Une personnalité hors du commun, solitaire et tragique, toujours en proie à l’écartèlement extrême. L'hommage rendu à ce "prophète du doute" tend à révéler un "Autre Cioran" où la voix, la chair, la musique et l'image mettront à jour l’humour particulier et les goûts inattendus de cet artiste enivré de Bach au coeur de son ermitage parisien. Une lecture pluriforme portée en ombres et lumières et placée ici dans l'entre-deux du rêve et de l'insomnie dont il a cultivé le vertige et exploré les ressources par une oeuvre d'un style à jamais unique … "Quand l'oiseau du sommeil pensa faire son nid dans ma pupille, il vit les cils et s'effraya du filet." - Ben al-Hammara, poète arabe d'Andalousie, XII° siècle - EMIL ET UN CIORAN Mise en scène Karelle Prugnaud et Laurent Schuh Mettre en scène le désastre d’une âme n’est pas chose facile et cela l’est encore moins s’agissant d’un auteur qui n’a concédé à la bienséance littéraire aucune retenue ni pudeur. On le sait, Cioran est sauf par l’éclat d’un style flamboyant ou la plainte sait se revêtir de ses plus beaux atours. Cependant, la complaisance dans la noirceur intégrale aurait été une voie facile, elle a été fort heureusement conjurée par la mise en scène de Laurent Schuh et de Karelle Prugnaud qui alterne habilement des moments musicaux, des chants, des éléments scéniques, tout cela accompagnant les textes en modulant diversement leurs effets. Ces voix et ces chants servent d’écrin à la force des textes de Cioran, en leur donnant le ton juste, par alternance de moments comiques et absurdes, ou encore tragiques. Tous les registres du texte sont là, servis alternativement par le recours à de multiples effets qui en se combinant plongent le spectateur dans un autre univers : sons étranges, images folles, personnages impossibles, situations incongrues. La mise en scène joue à la frontière du mystique et du blasphème, précisément sur cette improbable limite ou les deux semblent se confondre et s’abolir l’un dans l’autre dans une noce des plus contre-nature. Ce qui se joue sur scène est en effet un élément important du dispositif: l’inattendu, le décalage, l’absurde se dégage de situations incongrues qui nous soulagent de la tyrannie de la signification. Si nous résistons un temps, rapidement nous finissons par capituler pour rentrer dans cet univers détaché de tout socle et de tout référent. Il faut le dire –c’est tellement rare- l’effet cathartique est total. Le spectateur se voit lui-même perdre toute certitude pour s’abandonner avec joie dans cet univers qui n’est pas sans rappeler celui de David Lynch. On le sait, le délire, la mise en scène du délire, d’une sémiosis folle qui déjoue tous les codes, nécessite paradoxalement beaucoup plus d’art et de maîtrise qu’il n’y paraît. Car on joue avec le feu. Avec le rêve et les coulisses de l’inconscient. En tout cas on en sort pas indemne, comme un voyage ou au sortir d’un livre qui nous a happé toute une nuit. Une ambiance unique que l’on ne retrouvera pas ailleurs. Le lendemain, les phrases de Cioran, portées par les images et les chants, claquaient encore dans mon oreille en réveillant une saveur ancienne, celle de leur première lecture, et du premier émoi qui les accompagna. Jean-Baptiste Prévost Spectateur et philosophe actif EMIL ET UN CIORAN 1911 - 1995 Emil Michel Cioran 1911 - 1995 Né en 1911 à Rasinari, petit village des Carpates roumaines, élevé sous l’autorité d’un père protopope et d’une mère… à tendance dépressive, insomniaque dès son adolescence à Sibiu, Emil Cioran écrit ses cinq premiers livres dans sa langue maternelle, le roumain ; certains sont des recueils de petits essais (une à trois pages en moyenne), d’autres des recueils d’aphorismes. Le jeune Cioran étudie la philosophie dans le « Petit Paris » de Bucarest ; publiciste prolifique, il en devient une figure célèbre, aux côtés de Mircea Eliade, de Constantin Noïca ou de son futur grand ami Eugène Ionesco (avec lequel il partage le Prix des jeunes écrivains de la Fondation royale en 1934, pour son premier livre, Sur les cimes du désespoir Influencé par les romantiques allemands, par Schopenhauer, par Nietzsche et par la Lebensphilosophie (Schelling, Bergson), comme par les russes Chestov, Rozanov ou Dostoïevski, ou par le poète roumain Eminescu, Cioran écrit dans un style lyrique, expansif, des méditations souvent d’ordre métaphysique, dont les thèmes récurrents sont la mort, le désespoir, la solitude, l’histoire, la musique, la sainteté et les mystiques ( Des Larmes et des Saints , 1937) – tous thèmes que l’on retrouvera dans son œuvre française. Dans son livre controversé La Transfiguration de la Roumanie (1937), Cioran, alors proche du mouvement légionnaire, critique violemment son pays et ses compatriotes, en opposant les « petites nations », méprisables du point de vue de l’histoire universelle, comme la Roumanie, aux grandes nations, comme la France ou l’Allemagne, nations qui ont leur sort entre leurs mains. Arrivé à Paris en 1936, après deux ans passés en Allemagne, il continue tout d’abord à écrire en roumain, jusqu’au milieu des années 1940 (1943 est l’année de son dernier article roumain, et des premiers en français), la rupture défintive se produisant à l’été 1946, alors qu’il essaie de traduire Mallarmé en roumain : il décide brutalement de renoncer à sa langue maternelle, puisque personne à Paris ne la parle, et se met aussitôt à rédiger son premier livre en français, lequel, à force de réécritures intenses, va devenir l’impressionnant Précis de Décomposition (1949), premier d’une série de dix livres dans lesquels Cioran continue d’explorer ces obsessions de toujours, avec un recul croissant qui le rapproche à la fois des sophistes grecs, des moralistes français et des sages orientaux, notamment bouddhistes. Il écrit ses vitupérations existentielles et autres considérations destructrices dans un français classique, qu’il ressent comme aux antipodes de la souplesse de la langue roumaine, et dont il parle comme d’une « camisole de force » l’obligeant à contenir son tempérament extrême et ses envolées lyriques. Ses livres de désillusion radicale paraissent à un rythme décroissant, sur plus de trois décennies, tandis qu’il s’isole, avec sa compagne Simone Boué, dans une minuscule mansarde au cœur de Paris, en spectateur toujours plus replié sur son propre moi, et toujours plus distant d’un monde qu’il renie tant sur le plan historique ( Histoire et Utopie 1960) qu’ontologique (La Chute dans le temps, 1964), élevant sa misanthropie jusqu’à des cimes de subtilité ( De l’Inconvénient d’être né, 1973), non sans laisser poindre ici et là un humanisme tout d’ironie, d’amertume et de préciosité (Exercices d’admiration, 1986 ; Cahiers, publication posthume). Interdit de séjour en Roumanie jusqu’à la chute du régime communiste, n’ayant connu une consécration internationale que tardive, il meurt en 1995 à Paris. Nicolas Cavaillès EMIL ET UN CIORAN Image: frédérique Steiner - Sarrieux L'équipe Emil et un Cioran EMIL ET UN CIORAN Laurent Schuh Image: Nicolas Descoteaux Né à Lyon d’origine roumaine et arménienne. Premier Prix de conservatoire et ancien élève d'Antoine Vitez au Théâtre National de Chaillot, son premier rôle est celui de « Werther » de Goethe dans une mise en scène de Jacqueline Dunoyer. Dès lors, en France et en Europe, entre théâtres nationaux et scènes indépendantes, il travaille notamment avec Antoine Vitez, Jean-Marie Winling, Jean-Paul Roussillon, Philippe Adrien, Jean-Claude Grumberg, Jorge Lavelli, Jacques Weber, Silviu Purcarete, Gabor Tompa, Anne Delbée, Raphaël Djaim, Gilles Chavassieux, Philippe Ponty, Pierre-Stéphan Montagnier, Caroline Girard, Grégoire Ingold, Philippe Lanton, Laurence Andreini, Serge Noyelle, Lionel Parlier… Il produit, interprète et/ou met en scène « Postures et Impostures », « Ella ou l’over dream » (Ombilic Theater de Berlin), « Vélimir 1er, roi du temps » (Beaubourg Pompidou), « L’Homme qui rit » (France, Royaume-Uni, Maroc, Brésil, Bénélux, Roumanie…), « La chambre des visions » (Les langagiaires de Reims), « Zonerotikon,rien à voir avec le X »(LeRéservoir),« Danslavallée fertile » (L’EchangeurLe vent se lève), « AbracadaVra, Le Grand Vivant » (Centre Georges Pompidou, Festival d’Avignon, Québec 400, Lyon, Strasbourg,La Rochelle …), « Le Cycle des Nuits »(200809),« Rendez-NousHu!Go ! » ( 2009-2010) « Le Roi se-meurt » (2010-2011) , « Emil et un Cioran » (2011) … Il a également participé, en tant qu’acteur et scénariste, à une trentaine de films, dans différents pays, tant pour le cinéma que pour la télévision, avec entre autres, Patrice Leconte, Andrzej Zulawski, Pol Cruchten, Serge Moati, Jérôme Diamant-Berger, Hervé Nisic, Roger Kahane, Philippe Condroyer, Sarah Ben, Elisabeth Lagercrantz, Dominique Dattola, Gilles le Mao, Michel Deville, Jo Daguerre, Vladimir Liftschutz, Jean-Baptiste Bonnet, Kostas Samaras, Jérémie Baré, Gilbert Glogowski... De 2000 à 2003, il est artiste associé au Centre Dramatique National de Reims, dirigé par Christian Schiaretti, au sein du groupe « Balagan Balagan ». Il devient officiellement Directeur Artistique pour «Les Arts et Mouvants/Cie à l’endroit des mondes allant vers» en 2002, structure avec laquelle il conçoit et dirige plusieurs programmes de créations artistiques et citoyennes interdisciplinaires tels que le Festival « Les Bons Baisers de Jonzac » (Charente-Maritime) ou le programme «V3/Vidéo Vox Volume » qu'il réalise pour la ville de Lyon dans le cadre de La Fête des Lumières et actuellement en développement, « Génération Hamlet project », « Les Grandes Lessives, opéra mobile urbain » …. Il accompagne également depuis plus de dix ans les créations théâtales et cinématographiques du metteur en scène international Silviu Purcarete (Les Métamorphoses, La Cousine de Pantagruel/Pantagruel Sister-in-Law, Prologue à Faust, Dom Juan, Les trois sœurs, Exit the King/Le Roi se-meurt...) Outre La France et l'Europe, ses activités le portent également vers le Québec, l'Afrique et l'Amérique du Sud ... EMIL ET UN CIORAN Karelle Prugnaud Image: frédérique Steiner - Sarrieux En tant que comédienne son parcours l’amène à jouer entre autre dans «La Double Inconstance» de Marivaux mis en scène par Dominique Ferrier, «Les Bonnes» de Jean Genet mis en scène par Philippe Guini, «Les naissances» mis en scène par Vincent Bady, «Ogriculture» mis en scéne Mourad Harraigue par la Cie du dérailleur, «Katchanka» de Tchekhov mis en scène par Françoise Maimone,»Thrennes» de Patrick Kerman mis en scène par Sylvie Mongin-Algan, «Encore merci» de Sophie Lannefranque mis en scène par Dominique Lardennois, «Un, deux, trois Meyerhold» de Vincent Bady mis en scène par Guy Naigeon, «Je me souviens de Rita Renoir» de Vincent Bady. «Les Placebos de l’Histoire» d’Eugène Durif mis en scène par Lucie Berelowitch au Théâtre de l’Est Parisien en janvier 2006, «Ile noire» de JC Paillasson mis en scène par Mourad Harraigue à la Comédie de Saint Etienne (avril 2006), «Le Misanthrope» de Molière mis en scène par Françoise Maimone. « Dette d’amour » de Eugène Durif ( mise en scène de Beppe Navello à la biennale de Venise en juillet 2007), en 2008 : « Dialogues avec Pavèse » d’Eugène Durif mis en scène Pietra Nicolicchia ( Festival Teatro Europeo – Turin) ; en 2009 :« Nuits transérotiques » de et mis en scène par Jean Michel Rabeux (Théâtre Garonne – Toulouse, Théâtre de la Bastille) ; « Kaidan » de Mourad Haraigue (Saint-Etienne) , » la brülure du regard » d’Eugène Durif mise en scéne de Karelle Prugnaud (Les Subsistances ,Théâtre national de la Colline,...).... En tant que metteur en scène elle développe aussi depuis 2005 un travail de performance : « ouvre la bouche et ferme les yeux », « Bloody Girl », « A même la peau », « Doggy love », « Utérasia », « Luxe et décadence », « L’oeuf ou la poule », « La brûlure du regard » Kiss Kiss » (QUARTZ de Brest, Subsistances de Lyon , CDN Limoges ... En 2006 « Cette fois sans moi » d’Eugéne Durif au Théâtre du Rond Point (Paris) CDN de Limoges. En 2008 « La Femme assise qui regarde autour » d’Hédi Tillette De Clermont Tonnerre (CDN Limoges,...) En 2008, « LA NUIT DES FEUX » d’Eugène Durif au Théâtre National de la Colline (Paris), la Fabrique de Guéret, Festival National de Bellac, Théâtre de l’Union (CDN de Limoges) & Théâtre d’Aurillac. En 2008/09/10 elle travaille sur le projet du Cirque Baroque « 4’sous d’cirQ » qu’elle met en scène en mai 2009, associée à deux autres metteurs en scène : Mauricio Celedon (Teatro del Silencio) et Kazuyoshi Kushida (Japon) et collabore avec Marie Nimier « La petite Annonce » (festival d’automne en normandie Havres ,et Scéne Nationale de Cherbourg) « Princesse Parking » (festival d’Automne en normandie). En 2010/11, elle met en scène « Kawaï Hentaï » (cabaret électro-manga) en partenariat avec le Sirque (Nexon) et les Subsistances (Lyon). Puis elle met en scène en collaboration avec Laurent Schuh « Emil et un Cioran » au Théâtre du Palais de Behague à Paris. Actuellement elle joue dans "Le Roi Se Meurt / Exit the King" mis en scène par Silviu Purcarete et produit par Les Arts et Mouvants puis mettra prochainement en scène "La Confusion" de Marie Nimier au Théâtre du Rond-Point ... EMIL ET UN CIORAN Bob X BobX est le pseudo de Didier Cluzeau Né en mai 68, justement expulsé du cadre scolaire, il rebondit de groupes en groupes en tant que chanteur, passant d'un punk éthylique au doux sons de la musique industrielle... tout en découvrant l'univers d'une multitude de boulots (chantier, usine, chauffeur, téléphone rose...) Il officie ensuite comme animateur-technicien et chef d'antenne, dans une radio. Puis devient Dj dans un lieu de concert Lyonnais le "Ninkasi", et régisseur général. Il commence à réaliser des albums (enregistrement, arrangement et mixage), reprends la musique et rencontre Karelle Prugnaud sur une performance. Elle lui propose un rôle dans une pièce , écrite par Eugène Durif. Il compose et joue pour ce duo, découvrant ainsi l'univers d'un théâtre, aventure qui se prolonge ... En parallèle il devient le producteur et musicien d'Helluvah, projet rock de Camille Warmé. Il commence alors à écrire des bandes sonores et musiques pour le réalisateur Tito Gonzalez. Image: frédérique Steiner - Sarrieux L'univers du cinéma le pousse à se former intuitivement au cadre et au montage et travaille actuellement sur le projet d'une série fantastique se passant en France. EMIL ET UN CIORAN Théodora Carla Formée au Conservatoire d’Avignon en violon, solfège et chant, Théodora Carla commence par interpréter plusieurs rôles dans divers courts-métrages, avant de débuter dans le spectacle professionnel dès l’âge de 20 ans, se produisant au sein de diverses formations musicales et théâtrales. Diplômée en parallèle comme interprète de conférence en 98 à Madrid, elle est engagée comme comédienne et musicienne dans la compagnie Uroc Teatro, dirigée par Juan Margallo (meilleur acteur Espagnol 2006). Elle compose et interprète les musiques de plusieurs pièces et comédies musicales avec lesquelles elle tourne dans toute l’Espagne ainsi qu’en Amérique Latine pendant cinq ans. Chanteuse soliste du groupe Ars ensemble, elle enregistre un album éponyme, (nommé aux Victoires de la Musique en Espagne) et participe à l’enregistrement de plusieurs albums au violon et au chant, se produisant lors de nombreux concerts en Espagne et en France (Midem 2001). Image: frédérique Steiner - Sarrieux En France depuis 2002, elle travaille dans plusieurs compagnies de théâtre en salle et en rue, et se forme à la manipulation de marionnettes aux côtés de Rafaél Esteve, avec lequel elle joue plusieurs spectacles. Elle fait également partie de diverses formations musicales allant de la musique ancienne de l’orient aux musiques actuelles , en passant par le turbo-musette et la création de musiques pour le théâtre et le théâtre de rue. EMIL ET UN CIORAN Constantin Leu A onze ans, première révélation : tout est dans tout. A seize ans, il danse avec un balai. Depuis quelques années, il retrouve ces fondamentaux, notamment avec le chorégraphe Fred Werlé (compagnie de danse Iritis) J’aimerais savoir ce que tu me dis en me regardant, La Diplopie, La Kermesse Héroïque. Ensuite le spectacle musical avec Catherine Carrot Notre race n’aime pas la musique d’après la dernière nouvelle de Kafka et les musiques de Fauré, Satie, Poulenc, Ravel. Actuellement, il travaille en tant que performeur avec 2 formations musicales : CongopunQ avec Cyril Atef,(Co-fondateur du groupe Bumcello) et avec Musique Post-Bourgeoise (Galerie Anne de Villepoix, dans le cadre de la dernière nuit blanche). En résidence au théâtre du chaudron en mars 2007 pour la création l’Heure bleue mélant arts plastiques et chant de A. Tadei et M. Viard. Création Alzbeta avec la chorégraphe Eva Klimackova soutenu par l’Atelier de Paris – Carolyn Carlson en 2008. Image: frédérique Steiner - Sarrieux EMIL ET UN CIORAN Stéphane Gallet Dès son adolescence Stéphane Gallet s’intéresse au théâtre et à la musique. Parallèlement à ses études scientifiques, il commence à travailler comme comédien professionnel et participe à différents groupes de recherche théâtrale notamment avec Jerzy Grotowski, la compagnie "La main nue", etc. A la même époque, il étudie le chant grégorien avec Iégor Reznikof, la musique indienne avec Nageshvara-Rao puis se spécialise dans la musique classique turque et le ney (flûte oblique en roseau) auprès de Kudsi Erguner dont il devient l'un des plus brillants élèves. Il développe profondément son travail artistique autour du rapport entre musique et théâtre en qualité de comédien, musicien, chanteur et compositeur afin d’intégrer l'univers musical à la scénographie. Ainsi il évolue aussi bien dans les tragiques grecs que dans les montages poétiques modernes, en passant par les classiques. Outre ses créations personnelles, il a œuvré entre autre sous la direction de Peter Brook, Mehmet Ulusoy, Charles Joris, Lionel Parlier… et suivi différents ateliers avec Farid Paya, Philippe Adrien, Gilles Nicolas … De plus, ses capacités vocales l’ont conduit à travailler comme chanteur lyrique (études auprès de Lyse Arseguet, Pierre Mervant, Françoise Sémélaze) et à approfondir différentes techniques (chant diphonique, chants traditionnels, etc. ...). Il a chanté notamment sous la direction de Jean-Claude Malgoire, David Hykes, Catherine Schroeder, Fayçal Karoui … Image: frédérique Steiner - Sarrieux Dernièrement il a mis en scène le « Fairy Queen » de Purcell dirigé par Hervé Dupuis dans lequel il interprèta le rôle d’Obéron ainsi que les airs de basse afférents. EMIL ET UN CIORAN Miron Agafitei Miron Agafitei est d’abord un peintre dont l’œuvre d’art incarne l’invisible. Sa vision transcende le passé et le présent, ses peintures ne proposent pas seulement une confusion émotionnelle, mais une confusion existancielle ; la preuve d’une indiscutable inspiration inspiratrice. Parrallèlement à ses activités de création, il est également guide à l’Eglise roumaine orthodoxe de Paris. Image: frédérique Steiner - Sarrieux Image: frédérique Steiner - Sarrieux EMIL ET UN CIORAN Veronika Soboljevski Toute petite, armée de mailloches, elle débute au xylophone et à la clochette de verre, avant de rencontrer, fascinée, un immense violoncelle. Quelques années plus tard, c'est une contrebasse qui croisera son chemin. Elle obtient ses diplômes et prix de violoncelle, musique de chambre et contrebasse au Conservatoire d'Avignon, tout en s'initiant à l'improvisation, au jazz, aux percussions africaines, cubaines, brésiliennes, et à l'accordéon diatonique. Passion et curiosité mêlées la mèneront à jouer au sein d'ensembles hétéroclites: une Batucada (Agua Tinta), un groupe de chanson-rock (DésUnis), un ensemble de musique des Balkans (François Heim et La Sainte Famille), ou un quintette de violoncelles (Cinq de Pique). Elle participe également à la création musicale de pièces de théâtre: Rien sans Lili, Linathaïe, musique de David Suire, Le Coup dans l'Oeuf d'après l'oeuvre d'Aristophane, mise en scène de Jean-Luc Violet, et mise en musique en collaboration avec Serge Innocent. Elle compose les arrangements pour voix et violoncelle, de chansons-cabaret des années 20, pour la pièce d'Olivia Musitelli, Pleure pas Lolie ou Le Monde vu par les Yeux, crée en 2004 au Théâtre des Trois Pilats à Avignon. Elle joue parfois au sein d'orchestres symphoniques ou de chambre, tout en s'intéressant de très prêt à la scie musicale, négatif parfait du violoncelle... En 2004, elle intègre la Cie Adrien M (Compagnie lauréate Jeunes Talents Cirque 2004) pour laquelle elle crée la partition musicale, qu'elle interprète au violoncelle, du spectacle Convergence 1.0. Ceci en collaboration avec Christophe Sartori dont les semples électroniques se mêlent au violoncelle. A partir septembre 2004 s'enchaînent plusieurs étapes de création; de nombreuses résidences se font, notamment à Pôle-Sud et au Maillon, scènes nationales de Strasbourg, aux Subsistances, Lyon, à l' Académie Fratellini, jusqu'à la Création, en octobre 2005 au Manège de Reims, dont la Cie sera associée pour une durée de trois ans. En octobre 2008, elle participe au projet du Cycle des Nuits d'après Alfred de Musset, projet initié par la Cie du T.I.R et la Lyre (Violaine de Carné) et la Cie des Arts et Mouvants (Laurent Schuh). Elle interprète une partition originale électro-acoustique du compositeur italien Andrea Cera. La création a lieu en avril 2009 à l' Opéra-Théâtre de Limoges. Depuis novembre 2009, au sein de la Cie du T.I.R et la Lyre, elle compose et interprète au violoncelle et à l'accordéon diatonique la partition de la pièce de théâtre de Violaine de Carné L' Encens et le Goudron. (Création au Théâtre municipal de Montreuil). En 2010 elle participe au projet Vers/Thésée (Épopée) de la Cie Quiversuffle. Elle mêle création et improvisation musicale au violoncelle et à la contrebasse (au côté de Samuel Bobin à la batterie) au texte de Mélanie Stravato et à la mise en scène de Mélanie Stravato et Malwen Voirin. Après plusieurs étapes de création au Théâtre Lazaretti de Dubrovnik et au théâtre des Carmes à Avignon, la création à lieu en mars 2011 au théâtre des Bernardines à Marseille. EMIL ET UN CIORAN Sofia Koubli « Music is the refuge of souls ulcerated by happiness. » Emil Cioran Sofia lives in Athens, Greece. She studied classical piano, Harmony, Counterpoint, Fugue, Composition, Jazz Harmony and Music Technology at Philipos Nakas Conservatory, Athenaeum Conservatory and Orfeo conservatory. Since 1999 she composes music for Theater, Video Art and short movies. Her works have been performed by various chamber music ensembles, including the Hellenic Ensemble of Contemporary Music In 2011, she cooperates with the Indigo fera art productions and the Butoh dancer Yumiko Yoshioka. She composed the music of La Chambre d'Emil C. for the live performance Emil et un Cioran and collaborated with Roland Quelven since 2010. EMIL ET UN CIORAN Roland Quelven «Le sceptique est le désespoir du diable. C'est que le sceptique, n'étant l'allié de personne, ne pourra aider ni au bien ni surtout au mal. Il ne coopère avec rien, même pas avec soi.» Emil Cioran En 2009, Roland Quelven crée le projet multimédia «Napolecitta ou les vertus fractales du Détail»: collages numériques/sonores, animations flash, conception d'un site web consacrés à une description encyclopédique d'une cité imaginaire perçue à travers le prisme du Détail, qu'il soit iconique ou pictural, ce dernier produit le même effet: inviter à Voyager en dedans. Depuis 2010, il réalise des vidéos ainsi que des collages sonores. Le projet initial Napolecitta, l'ancienne cité imaginaire se mue en un monde encyclopédique. Il travaille en collaboration avec d'autres artistes Raphaël Avenant, Istvan Horkay, Pinina Podesta, Maria Grazia Galatà, Isabel Pérez Del Pulgar et pour la musique collabore régulièrement avec Sofia Koubli. Il participe en 2010 au projet de Peter Greenaway intitulé «Lupercyclopédia Live VJ performance» . Représentation unique en Grèce en juillet 2010. Il participe également à des festivals : Edgelogue ( New Dehli - Inde . 2010 ), Carnival of e-Creativity ( Sattal - Inde . 2011 ), Goethe Institut ( Kiev – Ukraine. 2011 ), Arad Art Museum ( Roumanie . 2011 ), Videoart Fest Miden ( Kalamata – Grèce . 2011 ) et à la performance Emil et un Cioran ( Paris . 2011) ( Créations vidéographiques dédiées au spectacle ). EMIL ET UN CIORAN Marie-Céline Henry Née à Nancy et vit à Metz. Après les Beaux Arts où elle pratique la peinture et la photographie, travaille l’association de l’image et du texte par le biais du graphisme. Continue une recherche onirique par le biais de l’écriture de poèmes (recueils « Instant nu », « Coeur ouvert »), et la création de visuels photographiques numériques interrogeant les frontières de la perception du sujet. EMIL ET UN CIORAN Fréderique Steiner-Sarrieux Concepteur lumière, pour le spectacle vivant. Frédérique Steiner-Sarrieux est diplômée par l'Ecole Nationale des Arts et Techniques du Théâtre (E.N.S.A.T.T.), anciennement nommée « Ecole de la rue Blanche ». L'école lui permit d'apprendre notamment l'éclairage scénique auprès de metteurs en scène tels Christian Schiaretti et Marc Paquien. Lors de ses stages, elle compléta ses connaissances en observant le travail d'éclairagistes confirmés, comme par exemple Bertrand Couderc (travaillant alors pour Patrice Chéreau), Marion Hewlett (créatrice lumière de Stéphane Braunschweig) et Alain Poisson. Par ailleurs, Frédérique développa des compétences pour la gestion d'environnements exploitant les nouvelles technologies numériques, en collaborant avec la Compagnie Incidents mémorables, dirigée par Georges Gagneré. Cette expérience fut pour elle l'occasion de mettre à profit ses études universitaires en audiovisuel et en multimédia, qu'elles avaient effectuées avant d'entrer à l'E.N.S.AT.T. Ainsi, son mémoire de fin d'études rédigé à sa sortie de l'école, porta sur le virtuel au théâtre. Actuellement, Frédérique Steiner-Sarrieux collabore avec plusieurs compagnies. Parmi ses réalisations les plus récentes, elle a été concepteur lumière des Soirées Tchékhov, dont la direction artistique était assurée par Anatoli Vassiliev. Frédérique a également conçu la lumière et les vidéos du spectacle J'ai 20 ans, qu'est-ce qui m'attend ?, mis en scène par Cécile Backès. Parallèlement à sa pratique de la conception lumière, Frédérique Steiner-Sarrieux dispense des cours d'éclairage et d'électricité au centre de formation LASER, à Paris. EMIL ET UN CIORAN Nathalie Saïdi Au tout début de sa carrière professionnelle Nathalie Saïdi s’attache à l’image et notamment audiovisuelle ; elle crée sa 1ère société en 1986 “Films et Com Production” puis travaille de 1988 à 1990 entre autres au service des sports de la chaine de télé “la 5”, sur plusieurs projets de création de SA (cosmétiques France Cameroun/ société d’édition de livres informatique) en qualité d’assistante des PDG, avant de se tourner vers l’Art et la Culture. Après avoir administré et organisé le Festival International de Films de Femmes de Créteil pendant 10 ans (1990-2000), elle se tourne vers la danse contemporaine et devient directrice adjointe du Centre Chorégraphique National de Caen (2000-2005). Au départ de Karine Saporta, elle assume la direction intérimaire du CCN jusqu’en 2005 puis décide de sortir de l’institution pour monter sa société de Management artistique et culturel Artpassionata (2006) où elle se voue depuis à l’accompagnement des artistes en danse, théâtre, musique et audiovisuel. Depuis 2007, par cooptation de valeurs et d’objectifs, elle devient partenaire de “Les Arts et Mouvants” pour en développer les 3 axes pluridisciplinaires et accompagne ainsi les projets portés par l’association en administration, production, diffusion, communication, relations presse et médias. Elle accompagne également la Cie Lûlistan-Missions France/Asie Centrale et dirige notamment la production du dernier spectacle de Laurence Levasseur “Sang Blanc” création 2011 coproduit et actuellement à l’affiche du Théâtre National de Chaillot. EMIL ET UN CIORAN Les Arts et Mouvants Les Arts et Mouvants développent depuis 10 ans en France comme à l’étranger des projets aux aspects pluriels qui mêlent les savoirs aux imaginaires. Questionnant l’entre-deux et le rapport de l’intime au collectif, ces productions s’articulent en 3 axes : arts de la scène, de l’image et des écritures / rendez-vous, cabarets et cirqu’conférences thématiques / événements urbains participatifs. Scène, cirque, danse, chant, plastique, image, sciences et philosophie nourrissent ainsi les activités de la compagnie dans une perspective pluridisciplinaire et décloisonnée. Afin de répondre aux besoins diversifiés d’une dynamique partenariale cohérente, Les Arts et Mouvants développent également depuis 2009 L’Emouvant Lézard, un outil-réseau de coopérations artistiques, culturelles et économiques réunissant créateurs, décideurs culturels, mécènes et médias d’origines différentes. EMIL ET UN CIORAN ARTS DE LA SCENE, DE L’IMAGE ET DES ECRITURES Programme Divins Théâtres : créations scéniques L’homme qui rit de Victor Hugo- m.e.s Laurent Schuh –Création Paris 1999 / 2003 / 2009 (tournée France, Brésil, Maroc, Royaume Uni, Luxembourg, Roumanie… ) Le Cycle des Nuits – Puisque tout meurt ce soir pour revivre demain - inspiré des Nuits d’Alfred de Musset m.e.s Lionel Parlier - Création mai 2009 (Opéra Théâtre de Limoges, Théâtre de l’Union Centre Dramatique National…) Dans la Vallée Fertile de Chassamor - m.e.s Philippe Lanton -Création Paris 2006/07, recréation, m.e.s. Laurent Schuh, Paris 2010, Avignon 2011 (l’Echangeur, Le Vent se lève !, Festival d’Avignon…) Le Roi Se Meurt (Cérémonie) d’Eugène Ionesco – m.e.s Silviu Purcarete – Création France, Roumanie, Slovénie, Luxembourg, Macédoine 2010 Lucrèce Borgia drame de Victor Hugo m.e.s Laurent Schuh – En production 2011 2012 Génération Hamlet Project - 2012-2013 Plateforme internationale itinérante de recherches et créations autour du fantôme d'Hamlet Programme Vidéo – Vox – Volume : performances / lectures et mises en espace autour d’un auteur Chassamor - série de Lecture-mise en espace par Laurent Schuh autour de l’œuvre Chassamor, écrivain vivant et inédit - Création Paris 2010 Emil et un Cioran ! m.e.s Laurent Schuh & Karelle Prugnaud-hommage pluridisciplinaire à Cioran dans le cadre du centenaire – création Paris 2011 Bientôt disponible : Tardieu, Tchekhov, Calaferte, Pessoa… Programme Les Yeux qui tournent : écritures et réalisations audiovisuelles Sortie 2011 - Victor Hugo – une parole en écho… et L’Homme qui rit de Victor Hugo… Documentaire 52 mn de Yves Benitah & Patrice Pegeault réalisé autour des actions citoyennes et pédagogiques initiées par les AEM et captation de la recréation de l’Homme qui rit en 2009 joué et mis en scène par Laurent Schuh -– co-production Acte Public – Cinaps – CNC En production 2011 – Ainsi Dieu ou le concile en cieux –série de sketches de 1’30mn destinée à la télévision, écrite par Yves Puechavy, réalisée et produite par Bertrand Le Bris RENDEZ-VOUS ET CABARETS THEMATIQUES TRANSDISCIPLINAIRES Zonerotikon, Les Rendez-Vous Z rien à voir avec le X - Cabarets de Cirqu’Conférences pluridisciplinaires articulés autour d’Eros et de ses attributs – 2005/06 Paris Le Réservoir / Les Rendez-Nous Hu! Go! cirqu’conférences festives et citoyennes 2009/10/11 organisées en complément des représentations du spectacle « L’Homme Qui Rit » / Les rendez-vous Z rien à voir avec le X - Cabarets de Cirqu'Conférences pluridisciplinaires articulés autour de l'amour, du sexe, du temps, de l'argent, de la famille…développement 2012 EVENEMENTS CULTURELS A PARTICIPATION CITOYENNE Bon Baisers de Jonzac - Festival 2004 articulé autour du thème du Baiser - 10 ans du Festival Sites en Scènes à Jonzac – commande du Conseil général de Charente-Maritime et du Conseil Régional de Poitou Charentes. Abracadavra ! Le Grand Vivant - objet poétique itinérant à participation citoyenne - Paris Création 2007 (Centre Georges Pompidou) Tournée France, Europe, Québec depuis 2008 / V3 commande de la Ville de Lyon pour la Fête des Lumières Lyon 2007 /– Les Grandes Lessives – opéra mobile urbain 2011-2012 / Nouvelles Et Toiles du Litt’Oral – Festival 2012 - pour écrivains, acteurs, cinéastes, plasticiens, chanteurs et cosmonautes.