Les liaisons ferroviaires Nantes-Bordeaux et Nantes

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Les liaisons ferroviaires Nantes-Bordeaux et Nantes
Les liaisons ferroviaires Nantes-Bordeaux et NantesQuimper laissées à l’abandon ?
Ce 21 novembre 2015, le journal Ouest-France annonçait que la SNCF et André Vidalies,
secrétaire d’état aux transports, avaient décidé de laisser ces liaisons aller à l’abandon ainsi que
la peu connue (et pour cause !) ligne les Sables – la Rochelle. Cela au moins pour les quatre ans
à venir.
Je t'aime, moi non plus... Les amours de la Région et de la SNCF risquent, une fois de plus, de se
détériorer. En cause, la décision de supprimer deux allers-retours entre Quimper et Nantes. Ces trains
Intercités, trains d'équilibre du territoire, vont disparaître du paysage ferroviaire à partir du 13
décembre.
La raison invoquée tient au mauvais état de la voie entre Nantes et Bordeaux. Sur la portion les
Sables-d'Olonne - la Rochelle ( ! ), longue de 103 km, on ne peut plus rouler à 120 km/h comme on le
faisait jusqu'alors. Il faut diviser la vitesse par deux pour préserver la voie, en attendant des travaux
programmés en 2019. Les temps de trajets entre Nantes et Bordeaux vont augmenter de cinquante
minutes.
"Le maintien d'un Bordeaux-Quimper quotidien et d'un Nantes-Quimper n'est plus possible dans
ces conditions", fait valoir la SNCF. Il faudrait prévoir de nouveaux horaires, impossibles à caler dans
les créneaux actuels (…alors qu’ils l’étaient précédemment !).
"Nous voulons bien entendre l'argument, mais nous avons été mis devant le fait accompli", peste
Gilles Bontemps, vice-président de la Région en charge des trains. Jacques Auxiette, président de la
Région et son homologue breton ont envoyé une lettre de protestation au secrétaire d'État aux
Transports, Alain Vidalies. La Région ligérienne a proposé de mettre deux TER à disposition pour
maintenir les deux liaisons entre Nantes et Brest, moyennant la prise en charge du fonctionnement par
la SNCF. Sans succès. "La décision relève de l'État, qui ne semble pas avoir donné suite", indique-ton à la SNCF. Seule compensation, un Intercité pourrait circuler entre Nantes et Redon le lundi matin,
pour éclu-ser l'affluence. "La SNCF doit le savoir : cela va être le bazar", prévient Gilles Bontemps.
(d’après Thierry Ballu, Ouest-France, 21 novembre 2015)

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